Vocabria 400 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
400 mg
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
600 mg
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
400 mg
Chaque flacon de 2 mL contient 400 mg de cabotégravir.
600 mg
Chaque flacon de 3 mL contient 600 mg de cabotégravir.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension injectable à libération prolongée.
Suspension de couleur blanche à rose pâle.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Vocabria injectable, en association avec la rilpivirine injectable, est indiqué dans le traitement de
l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes
virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable, sans
preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d’échec virologique aux agents de la
classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et des inhibiteurs
d’intégrase (INI) (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Vocabria doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le
VIH.
Chaque injection doit être administrée par un professionnel de santé.
Vocabria injectable est indiqué dans le traitement du VIH-1 en association avec la rilpivirine
injectable ; par conséquent, l’information produit de la rilpivirine injectable doit être consultée afin de
connaître les recommandations posologiques.
2
Avant d’initier Vocabria injectable, les professionnels de santé doivent soigneusement
sélectionner les patients qui acceptent le schéma d’injection requis et informer les patients de
l'importance de l’adhérence aux visites d’administration programmées afin de favoriser le
maintien du contrôle virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement
potentiel de résistance associée à l’oubli de doses.
Après l'arrêt des injections de Vocabria et rilpivirine, il est essentiel d’instaurer un autre
traitement antirétroviral pleinement actif au plus tard un mois après la dernière injection de
Vocabria lorsqu'il est administré une fois par mois et au plus tard deux mois après la dernière
injection de Vocabria lorsqu'il est administré tous les 2 mois (voir rubrique 4.4).
Le médecin et le patient peuvent décider d’utiliser les comprimés de cabotégravir pour une
instauration par voie orale avant l’initiation des injections de Vocabria afin d’évaluer la tolérance au
cabotégravir (voir Tableau 1) ou peuvent initier directement les injections de Vocabria (voir les
recommandations posologiques mensuelles dans le Tableau 2 et tous les 2 mois dans le Tableau 3).
Posologie
Adultes
Instauration par voie orale
Lorsqu’ils sont utilisés pour l’instauration par voie orale, le cabotégravir et la rilpivirine doivent être
pris ensemble par voie orale pendant environ un mois (au moins 28 jours) afin d’évaluer la tolérance
au cabotégravir et à la rilpivirine (voir rubrique 4.4). Un comprimé de cabotégravir 30 mg doit être
pris avec un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour. En cas d’administration avec la
rilpivirine, le comprimé de cabotégravir doit être pris avec un repas (voir les informations
posologiques des comprimés de cabotégravir).
Tableau 1
Schéma posologique pour l’instauration par voie orale chez les adultes
INSTAURATION ORALE
Pendant 1 mois (au moins 28 jours), suivi de l’injection d’initiation
a
Médicament
Cabotégravir
30 mg une fois par jour
Rilpivirine
25 mg une fois par jour
a
voir le Tableau 2 pour le schéma posologique des injections mensuelles et le Tableau 3 pour le
schéma posologique des injections tous les 2 mois.
Administration mensuelle
Injection d’initiation (600 mg correspondant à la dose de 3 mL)
La dose initiale recommandée de Vocabria injectable chez les adultes est d’une injection
intramusculaire unique de 600 mg qui doit être réalisée le dernier jour du traitement antirétroviral en
cours ou du traitement d’instauration par voie orale. Les injections de Vocabria et de rilpivirine
doivent être administrées en deux sites d’injection distincts du muscle fessier lors de la même visite.
Injection d’entretien (400 mg correspondant à la dose de 2 mL)
Après l’injection d’initiation, la dose de chaque injection d’entretien de Vocabria chez les adultes est
d’une injection intramusculaire unique de 400 mg une fois par mois. Les injections de Vocabria et de
rilpivirine doivent être administrées en deux sites d’injection distincts du muscle fessier lors de la
même visite. Les patients peuvent recevoir des injections jusqu’à 7 jours avant ou après la date prévue
de l’injection mensuelle de 400 mg.
3
Tableau 2
Schéma posologique recommandé pour l’injection intramusculaire mensuelle
chez les adultes
INJECTION
D’INITIATION
Directement par injection :
mois 1
ou
Après instauration par voie
orale : mois 2
INJECTIONS
D’ENTRETIEN
Un mois après l'injection
d’initiation et tous les mois
suivants
Médicament
Vocabria
Rilpivirine
600 mg
900 mg
400 mg
600 mg
Administration tous les 2 mois
Injections d’initiation à 1 mois d’intervalle
(600 mg)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou du traitement d’instauration orale, la dose
initiale recommandée de Vocabria injectable chez les adultes est d’une injection intramusculaire
unique de 600 mg.
Un mois plus tard, une deuxième injection intramusculaire de Vocabria 600 mg doit être administrée.
Les patients peuvent recevoir la deuxième injection d’initiation de 600 mg jusqu’à 7 jours avant ou
après la date d’injection prévue.
Les injections de Vocabria et de rilpivirine doivent être administrées en deux sites d’injection distincts
du muscle fessier lors de la même visite.
Injections d’entretien à 2 mois d’intervalle
(600 mg)
Après les injections d’initiation, la dose de Vocabria recommandée chez les adultes pour l’injection
d’entretien est d’une injection intramusculaire unique de 600 mg administrée tous les 2 mois. Les
injections de Vocabria et de rilpivirine doivent être administrées en deux sites d’injection distincts du
muscle fessier lors de la même visite. Les patients peuvent recevoir des injections jusqu’à 7 jours
avant ou après la date prévue de l’injection de 600 mg tous les 2 mois.
Tableau 3
Schéma posologique recommandé pour l’injection intramusculaire une fois tous les
2 mois chez les adultes
INJECTIONS
D’INITIATION
Directement par injection :
mois 1 et 2
ou
Après instauration par voie
orale : mois 2 et 3
Vocabria
Rilpivirine
600 mg
900 mg
600 mg
900 mg
INJECTIONS D’ENTRETIEN
Deux mois après la dernière
injection d’initiation et tous les 2
mois suivants
Médicament
Recommandations posologiques lors du passage des injections mensuelles aux injections tous les 2
mois
Les patients passant d’un schéma d’entretien avec des injections mensuelles à un schéma d’entretien
avec des injections tous les 2 mois doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 600 mg de
4
cabotégravir un mois après la dernière injection d’entretien de 400 mg, puis ensuite 600 mg tous les 2
mois.
Recommandations posologiques lors du passage des injections tous les 2 mois aux injections
mensuelles
Les patients passant d’un schéma d’entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma
d’entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de
400 mg de cabotégravir 2 mois après la dernière injection d’entretien de 600 mg, puis ensuite 400 mg
tous les mois.
Oubli de doses
Les patients qui manquent une visite programmée pour une injection doivent faire l’objet d’une ré-
évaluation clinique afin de s’assurer que la reprise du traitement est appropriée. Voir les Tableaux 4 et
5 concernant les recommandations posologiques après une injection oubliée.
Oubli d’une injection mensuelle
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement oral (un comprimé de cabotégravir 30 mg et un
comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par jour) peut être instauré pour remplacer jusqu’à 2 injections
mensuelles consécutives. Lorsque le traitement par voie orale dure plus de deux mois, un autre
traitement oral est recommandé.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise un mois (+/-7 jours) après les dernières
doses injectées de Vocabria et de rilpivirine. L’administration sous forme d’injection doit être reprise
le dernier jour du traitement par voie orale, tel que recommandé dans le Tableau 4.
Tableau 4
Recommandations posologiques pour la reprise des injections de Vocabria après
des injections manquées ou après un traitement par voie orale, pour les patients
recevant une injection mensuelle
Recommandation
Poursuivre le schéma d’injection mensuelle de 400 mg dès que
possible
Réadministrer au patient la dose de 600 mg, puis poursuivre avec le
schéma d’injection mensuelle de 400 mg.
Temps écoulé depuis la
dernière injection
≤2
mois :
>2 mois :
Oubli d’une injection tous les 2 mois
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection de
Vocabria dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de
cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par jour) peut être instauré pour
remplacer une visite d’injection tous les 2 mois. Lorsque le traitement par voie orale dure plus de deux
mois, un autre traitement oral est recommandé.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise deux mois (+/- 7 jours) après les dernières
doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine. L’administration sous forme d’injection doit être
reprise le dernier jour du traitement par voie orale, tel que recommandé dans le Tableau 5.
5
Tableau 5
Recommandations posologiques pour la reprise des injections de Vocabria après
des injections manquées ou après un traitement par voie orale, pour les patients
recevant une injection tous les 2 mois
Temps écoulé
depuis la dernière
injection
≤2
mois
>2 mois
Recommandation (toutes les injections sont de
3 mL)
Reprendre avec une injection de 600 mg dès que
possible, puis poursuivre avec le schéma d’injection
tous les 2 mois.
Réadministrer au patient la dose de 600 mg, suivie par
une deuxième injection d’initiation de 600 mg un mois
plus tard. Puis suivre le schéma d’injection tous les 2
mois.
Reprendre avec une injection de 600 mg dès que
possible, puis poursuivre avec le schéma d’injection
tous les 2 mois.
Réadministrer au patient la dose de 600 mg, suivie par
une deuxième injection d’initiation de 600 mg un mois
plus tard. Puis suivre le schéma d’injection tous les 2
mois.
Visite d’injection
manquée
Injection 2
Injection 3 ou
ultérieure
≤3
mois
>3 mois
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés. Les données disponibles
concernant l’utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées (voir
rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère à sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés [voir rubrique 5.2]). Le cabotégravir n’a pas été
étudié chez les patients atteints d’une insuffisance rénale en phase terminale sous hémodialyse. Dans
la mesure où plus de 99% du cabotégravir se lie aux protéines, la dialyse ne devrait pas modifier
l’exposition au cabotégravir. En cas d’administration chez un patient sous hémodialyse, le
cabotégravir doit être utilisé avec précaution.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B). Le cabotégravir n’a pas été étudié chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C [voir rubrique 5.2]). En
cas d’administration chez un patient atteint d’une insuffisance hépatique sévère, le cabotégravir doit
être utilisé avec précaution.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Vocabria chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont
pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Pour administration intramusculaire. Des précautions doivent être prises pour éviter une injection
accidentelle dans un vaisseau sanguin.
Vocabria injectable doit être administré par un professionnel de santé. Pour les instructions concernant
l’administration, voir la rubrique « Instructions d’utilisation » de la notice.
6
Vocabria injectable doit toujours être co-administré avec la rilpivirine injectable. L’ordre des
injections est sans importance. L’information produit de la rilpivirine injectable doit être consultée afin
de connaître les recommandations posologiques.
Lors de l’administration de Vocabria injectable, les professionnels de santé doivent tenir compte de
l’indice de masse corporelle (IMC) du patient afin de s’assurer que la longueur de l’aiguille est
suffisante pour atteindre le muscle fessier.
Tenir le flacon fermement et l’agiter vigoureusement pendant 10 secondes. Retourner le flacon et
vérifier la remise en suspension. Elle doit avoir un aspect homogène. Si la suspension n’est pas
homogène, agiter à nouveau le flacon. Il est normal de voir de petites bulles d’air.
Les injections doivent être administrées au niveau du site ventroglutéal (recommandé) ou dorsoglutéal.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Utilisation concomitante avec la rifampicine, la rifapentine, la carbamazépine, l’oxcarbazépine,
la phénytoïne ou le phénobarbital (voir rubrique 4.5).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Risque de résistance suite à l’arrêt du traitement
Afin de réduire le risque d’émergence de résistance virale, il est essentiel d’instaurer un autre
traitement antirétroviral pleinement actif au plus tard un mois après la dernière injection de
Vocabria en cas d’administration tous les mois ou au plus tard deux mois après la dernière
injection de Vocabria en cas d’administration tous les 2 mois.
En cas de suspicion d’échec virologique, un autre traitement doit être instauré dès que possible.
Propriétés liées à l’action prolongée de Vocabria injectable
Des concentrations résiduelles de cabotégravir peuvent persister dans la circulation systémique des
patients pendant une période prolongée (jusqu’à 12 mois voire plus); c’est pourquoi les médecins
doivent tenir compte des caractéristiques liées à la libération prolongée de Vocabria injectable en cas
d’arrêt du médicament (voir rubriques 4.5, 4.6, 4.7 et 4.9).
Caractéristiques à l’inclusion associées à un échec virologique
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu'une
combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes à l’inclusion peut être associée à un risque
accru d'échec virologique: mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1
A6/A1, ou IMC
30 kg/m
2
. Chez les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain,
sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence d'un IMC
30
kg/m
2
ou d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique 5.1).
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d’intégrase dont
le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux
et parfois par un dysfonctionnement d’organe, comme une atteinte hépatique. Vocabria et les autres
médicaments suspectés doivent être arrêtés immédiatement, dès l’apparition de signes ou symptômes
d’hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée
7
accompagnée de fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, phlyctènes,
lésions buccales, conjonctivite, œdème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-oedème). L’état clinique,
y compris les transaminases, doivent être surveillés et un traitement approprié doit être instauré (voir
rubrique 4.2, Propriétés liées à l’action prolongée de Vocabria injectable et rubrique 5.1).
Hépatotoxicité
Une hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients recevant Vocabria avec ou sans
maladie hépatique préexistante connue (voir rubrique 4.8). La phase d’instauration par voie orale du
cabotégravir a été effectuée dans les études cliniques afin d’identifier les patients susceptibles de
présenter un risque d’hépatotoxicité.
La surveillance du bilan hépatique est recommandée et le traitement par Vocabria doit être arrêté en
cas de suspicion d’hépatotoxicité (voir Propriétés liées à l’action prolongée de Vocabria injectable).
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B ont été exclus des études sur Vocabria. Il n’est pas
recommandé d’instaurer un traitement par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de
l’hépatite B. Les médecins doivent se reporter aux recommandations actuelles de traitement pour
la prise en charge de l’infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite C. La
surveillance de la fonction hépatique est recommandée chez les patients co-infectés par le virus de
l’hépatite C.
Interactions avec d’autres médicaments
La prescription de Vocabria injectable avec des médicaments susceptibles de réduire son exposition
doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.5).
L’utilisation concomitante de Vocabria injectable avec la rifabutine n’est pas recommandée (voir
rubrique 4.5).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir et entraîner des manifestations
cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées
classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par une
association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à
Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des
maladies auto-immunes (tels que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été
rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est
plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l’initiation du
traitement.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que Vocabria ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas
l’infection par le VIH et que l’apparition d’infections opportunistes ou d’autres complications liées à
l’infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l’objet d’une
8
surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies
associées au VIH.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Vocabria injectable est indiqué en association avec la rilpivirine injectable dans le traitement de
l’infection par le VIH-1 ; par conséquent, l’information produit de la rilpivirine injectable doit être
consultée afin de connaître les interactions associées.
Effet d’autres médicaments sur la pharmacocinétique du cabotégravir
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l’uridine diphosphate glucuronosyl transférase
(UGT) 1A1 et dans une moindre mesure par l’UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs
puissants de l’UGT1A1 ou de l’UGT1A9 devraient diminuer les concentrations plasmatiques de
cabotégravir, entraînant ainsi un manque d’efficacité (voir rubrique 4.3 et tableau 6 ci-dessous). Chez
les métaboliseurs lents de l'UGT1A1, ce qui représente une inhibition clinique maximale de
l'UGT1A1, les valeurs moyennes de l’ASC, la Cmax et la C
tau
du cabotégravir oral ont été majorées
jusqu’à 1,5 fois. L'impact d'un inhibiteur de l'UGT1A1 peut être légèrement plus prononcé ;
cependant, compte tenu des marges de sécurité du cabotégravir, cette augmentation ne devrait pas être
cliniquement pertinente. Par conséquent, aucun ajustement posologique de Vocabria n'est recommandé
en présence d'inhibiteurs de l'UGT1A1 (par exemple, atazanavir, erlotinib, sorafenib).
Le cabotégravir est un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du
sein (BCRP) ; toutefois, en raison de sa haute perméabilité, aucune modification de l’absorption n’est
attendue en cas d’administration concomitante avec des inhibiteurs de la P-gp ou de la BCRP.
Effet du cabotégravir sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
In vivo,
le cabotégravir n’a pas eu d’effet sur le midazolam, substrat de référence du cytochrome
P450 (CYP) 3A4.
In vitro,
le cabotégravir n’a pas eu d’effet inducteur sur le CYP1A2, le CYP2B6 ou
le CYP3A4.
In vitro,
le cabotégravir a inhibé les transporteurs d’anions organiques (OAT) 1 (CI
50
= 0,81 µM) et
OAT3 (CI
50
= 0,41 µM). Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'administration
concomitante avec des médicaments substrats de l'OAT1 ou 3 à marge thérapeutique étroite (par
exemple, le méthotrexate).
Vocabria injectable et la rilpivirine injectable sont destinés à être utilisés comme schéma complet pour
le traitement de l’infection par le VIH-1 et ne doivent pas être administrés avec d’autres médicaments
antirétroviraux destinés au traitement du VIH. Les informations suivantes concernant les interactions
médicamenteuses avec d’autres médicaments antirétroviraux sont fournies dans les cas où les
injections de Vocabria et de rilpivirine sont arrêtées et l’initiation d’un autre traitement antiviral est
nécessaire (voir rubrique 4.4). D’après le profil d’interaction médicamenteuse clinique et
in vitro,
le
cabotégravir ne devrait pas modifier les concentrations des autres médicaments antirétroviraux,
notamment les inhibiteurs de protéase, les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, les
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs d’intégrase, les inhibiteurs
d’entrée ou l’ibalizumab.
Aucune étude d’interaction médicamenteuse n’a été réalisée avec le cabotégravir injectable. Les
données d’interaction médicamenteuse fournies dans le Tableau 6 sont issues d’études sur le
cabotégravir oral (le symbole «
» indique une augmentation, le symbole «
» indique une
diminution, le symbole «
» indique une absence de modification, « ASC » signifie l’aire sous la
courbe concentration/temps , « C
max
» signifie la concentration maximale observée, «
» signifie
la concentration observée au terme d’un intervalle entre deux prises).
Tableau 6
Interactions médicamenteuses
9
Médicaments par
Interaction
classe
Variation de la moyenne
thérapeutique
géométrique (%)
Médicaments antiviraux contre le VIH-1
Inhibiteur non-
Cabotégravir
nucléosidique de la
ASC
1%
transcriptase
C
max
4%
0%
inverse :
Étravirine
Inhibiteur non-
Cabotégravir
nucléosidique de la
ASC
12%
transcriptase
C
max
5%
14%
inverse :
Rilpivirine
Rilpivirine
ASC
1%
C
max
4%
8%
Anticonvulsivants
Carbamazépine
Oxcarbazépine
Phénytoïne
Phénobarbital
Antimycobactériens
Rifampicine
Cabotégravir
Recommandations concernant la co-
administration
L’étravirine n’a pas modifié de façon
significative la concentration plasmatique de
cabotégravir. Aucune adaptation posologique
de Vocabria n’est nécessaire lors de l’initiation
des injections après utilisation d’étravirine.
La rilpivirine n’a pas modifié de façon
significative la concentration plasmatique de
cabotégravir. Aucune adaptation posologique
de Vocabria injectable n’est nécessaire
lorsqu’il est co-administré avec la rilpivirine.
Les inducteurs métaboliques sont susceptibles
de diminuer de façon significative la
concentration plasmatique de cabotégravir.
L’utilisation concomitante est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
La rifampicine a diminué de façon significative
la concentration plasmatique de cabotégravir,
ce qui est susceptible d’entraîner une perte de
l’effet thérapeutique. Les recommandations
posologiques en cas d’administration
concomitante de Vocabria avec la rifampicine
n’ont pas été établies et l’administration
concomitante de Vocabria avec la rifampicine
est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
La rifapentine est susceptible de diminuer de
façon significative la concentration
plasmatique de cabotégravir. L’utilisation
concomitante est contre-indiquée (voir
rubrique 4.3).
La rifabutine est susceptible de diminuer la
concentration plasmatique de cabotégravir.
L’utilisation concomitante doit être évitée.
Le cabotégravir n’a pas modifié de façon
cliniquement significative les concentrations
plasmatiques d’éthinylestradiol et de
lévonorgestrel. Aucune adaptation posologique
des contraceptifs oraux n’est nécessaire
lorsqu’ils sont co-administrés avec Vocabria.
Cabotégravir
ASC
59%
C
max
6%
Rifapentine
Cabotégravir
Rifabutine
Contraceptifs oraux
Éthinylestradiol
(EE) et
lévonorgestrel
(LNG)
Cabotégravir
ASC
21%
C
max
17%
8%
EE
ASC
2%
C
max
8%
0%
LNG
ASC
12%
C
max
5%
7%
10
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il existe des données limitées sur l’utilisation du cabotégravir chez la femme enceinte. L’effet de
Vocabria sur la grossesse chez la femme est inconnu.
Le cabotégravir n’a pas été tératogène lors des études chez les rates et les lapines gravides, mais des
expositions supérieures à la dose thérapeutique ont montré une toxicité sur la reproduction chez
l’animal (voir rubrique 5.3). La pertinence de ces données pour la grossesse chez la femme n’est pas
connue.
Vocabria injectable n’est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le
risque potentiel pour le fœtus.
Le cabotégravir a été détecté dans la circulation systémique jusqu’à 12 mois voire plus après une
injection (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Sur la base des données obtenues chez l’animal, il est attendu que le cabotégravir soit excrété dans le
lait maternel, bien que cela n’ait pas été confirmé chez l’Homme. Le cabotégravir est susceptible
d’être présent dans le lait maternel jusqu’à 12 mois voire plus après la dernière injection de
cabotégravir.
Il est recommandé aux femmes infectées vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin
d’éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Il n’existe pas de données chez l’Homme concernant les effets du cabotégravir sur la fertilité
masculine ou féminine. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas montré d’effet du cabotégravir
sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses, une fatigue et une somnolence ont
été rapportées au cours du traitement par Vocabria injectable. L’état clinique du patient et le profil des
réactions indésirables de Vocabria injectable doivent être pris en compte lors de l’évaluation de
l’aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études avec une administration
mensuelle étaient les réactions au site d’injection (jusqu’à 84%), les céphalées (jusqu’à 12%) et la
fièvre
4
(10%).
Les EI les plus fréquemment rapportés dans l’étude ATLAS-2M avec une administration tous les 2
mois étaient les réactions au site d’injection (76%), les céphalées (7%) et la fièvre
4
(7%).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour le cabotégravir ou la rilpivirine sont listés dans le Tableau 7 par classe de
systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent
11
(≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très
rare (<1/10 000).
Tableau 7
Tableau récapitulatif des effets indésirables
1
Fréquence
Peu fréquent
Fréquent
EI pour le traitement
Vocabria + rilpivirine
Hypersensibilité de type I*
Dépression
Anxiété
Rêves anormaux
Insomnie
Tentative de suicide; Idées suicidaires
(en particulier chez les patients ayant des
antécédents de maladie psychiatrique)
Céphalées
Sensations vertigineuses
Somnolence
Réactions vasovagales (en réponse aux
injections)
Nausées
Vomissements
Douleur abdominale
2
Flatulence
Diarrhées
Hépatotoxicité
Eruption cutanée
3
Urticaire*
Angioedème*
Myalgie
Réactions au site d’injection (douleur et
inconfort, nodule, induration)
Fièvre
4
Réactions au site d’injection (gonflement,
érythème, prurit, ecchymose, sensation de
chaleur, hématome)
Fatigue
Asthénie
Malaise
Réactions au site d’injection (cellulite, abcès,
anesthésie, hémorragie, changement de
couleur)
Augmentation du poids
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine sanguine
Classe de systèmes
d’organes (SOC) MedDRA
Affections du système
immunitaire
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Affections du système
nerveux
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Affections gastro-intestinales
Affections hépatobiliaires
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Peu fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations
Fréquent
Peu fréquent
1
2
La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d'évènements et ne se limite pas
à ceux considérés par l'investigateur comme étant au moins possiblement liés.
La douleur abdominale inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : douleur abdominale,
douleur de la partie supérieure de l’abdomen.
12
L’éruption cutanée inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : rash, rash érythémateux, rash
généralisé, rash maculeux, rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash prurigineux.
4
La fièvre inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : sensation de chaud, température
augmentée. La majorité des cas de fièvre ont été rapportés dans la semaine suivant les injections.
* Veuillez vous référer à la rubrique 4.4
3
Le profil de sécurité global dans l'étude FLAIR aux Semaines 96 et 124 était comparable à celui
observé à la Semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d'extension de
l'étude FLAIR, il n’y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après initiation du traitement par
Vocabria et rilpivirine, directement par injection, lié à l'absence de phase d’instauration par voie orale
(voir rubrique 5.1).
Description de certains effets indésirables
Réactions locales au site d’injection (RSI)
Jusqu'à 1% des sujets ont arrêté le traitement par Vocabria plus rilpivirine en raison de RSI. Lors de
l’administration mensuelle, jusqu'à 84% des sujets ont rapporté des réactions au site d'injection; sur
30393 injections, 6815 RSI ont été rapportées. Lors de l'administration tous les 2 mois, 76% des
patients ont rapporté des réactions au site d'injection; sur 8470 injections, 2507 RSI ont été rapportées.
Les réactions étaient généralement d’intensité légère (grade 1, 70% - 75% des sujets) ou modérée
(grade 2, 27% - 36% des sujets). 3 à 4% des sujets ont présenté des RSI sévères (grade 3). La durée
médiane de l’ensemble des RSI était de 3 jours. Le pourcentage de sujets ayant rapporté des RSI a
diminué au fil du temps.
Augmentation du poids corporel
À la semaine 48, les sujets participant aux études FLAIR et ATLAS, qui recevaient l’association
Vocabria plus rilpivirine, ont pris en médiane 1,5 kg alors que les patients ayant continué leur
traitement antirétroviral en cours (TAC) ont pris en médiane 1,0 kg (analyse groupée). Dans chaque
étude FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane dans les bras Vocabria plus rilpivirine était
respectivement de 1,3 kg et 1,8 kg, alors qu’elle était de 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
À la semaine 48 dans l’étude ATLAS-2M, la prise de poids médiane était de 1,0 kg dans les 2 bras qui
recevaient Vocabria plus rilpivirine en administration mensuelle ou tous les deux mois.
Modifications des tests biologiques
De faibles augmentations non progressives de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été
observées avec le traitement par Vocabria plus rilpivirine. Ces changements ne sont pas considérés
comme cliniquement pertinents, car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir
et la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des transaminases augmentées (ALAT/ASAT) ont été observées chez les sujets recevant
Vocabria plus rilpivirine au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement
imputables à une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement oral ont présenté des élévations
des transaminases attribuées à une suspicion d’hépatotoxicité médicamenteuse ; ces changements ont
été réversibles à l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec Vocabria plus rilpivirine;
des augmentations de la lipase de grades 3 et 4 sont survenues à une incidence plus élevée avec
Vocabria plus rilpivirine qu'avec le TAC. Ces élévations étaient généralement asymptomatiques et
n'ont pas conduit à l'arrêt de Vocabria plus rilpivirine. Un cas fatal de pancréatite avec une
augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un antécédent de pancréatite) a
été rapporté dans l'étude ATLAS-2M, pour lequel le lien de causalité avec le traitement injectable n'a
pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
13
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration -
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Il n’y a pas de traitement spécifique en cas de surdosage de Vocabria. En cas de surdosage, le patient
doit recevoir un traitement symptomatique approprié et doit faire l’objet d’une surveillance adéquate,
si nécessaire.
Il est établi que le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques ; c’est pourquoi il est peu
probable que le médicament puisse être éliminé de l’organisme par dialyse. La prise en charge d’un
surdosage avec Vocabria injectable doit tenir compte de l’exposition prolongée au médicament après
une injection.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteur d’intégrase, Code ATC :
J05AJ04.
Mécanisme d’action
Le cabotégravir inhibe l’intégrase du VIH en se liant au site actif de l’intégrase et en bloquant l’étape
du transfert de brin lors de l’intégration de l’acide désoxyribonucléique (ADN) rétroviral, essentielle
au cycle de réplication du VIH.
Effets pharmacodynamiques
Activité antivirale in vitro
Le cabotégravir a montré une activité antivirale contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type
sauvage avec des valeurs de la concentration moyenne de cabotégravir nécessaire pour réduire la
réplication virale de 50% (CE
50
) de 0,22 nM dans les cellules mononucléées du sang périphérique
(PBMC), 0,74 nM dans les cellules 293T et 0,57 nM dans les cellules MT-4. Le cabotégravir a montré
une activité antivirale
in vitro
contre un panel de 24 isolats cliniques du VIH-1 (trois isolats de chacun
des sous-types du groupe M [A, B, C, D, E, F et G] et 3 isolats du groupe O) avec des valeurs de CE
50
allant de 0,02 nM à 1,06 nM dans le cas du VIH-1. Les valeurs de CE
50
du cabotégravir pour trois
isolats cliniques du VIH-2 allaient de 0,10 nM à 0,14 nM. Aucune donnée clinique n’est disponible
concernant les patients infectés par le VIH-2.
Activité antivirale en association avec d’autres médicaments
Aucun médicament à l’activité intrinsèque anti-VIH n’a été antagoniste de l’activité antirétrovirale du
cabotégravir (des analyses ont été menées
in vitro
en association avec la rilpivirine, la lamivudine, le
ténofovir et l’emtricitabine).
Résistance in vitro
Isolement du VIH-1 de type sauvage et activité contre des souches résistantes : Aucun virus ayant
multiplié la CE
50
du cabotégravir par plus de 10 fois n’a été constaté après 112 jours en milieux de
culture de la souche IIIB. Les mutations suivantes de l’intégrase (IN) sont apparues après le passage
d’un virus VIH-1 de type sauvage (avec polymorphisme T124A) en présence de cabotégravir : Q146L
(indice de résistance («
fold change »
= FC) : 1,3 - 4,6), S153Y (FC : 2,8 - 8,4) et I162M (FC = 2,8).
Comme mentionné ci-dessus, la détection de T124A correspond à la sélection d’un variant minoritaire
préexistant n’ayant pas de sensibilité différentielle au cabotégravir. Aucune substitution d’acide aminé
14
dans la région de l’intégrase n’a été sélectionnée avec la souche NL-432 (VIH-1 de type sauvage) en
présence de 6,4 nM de cabotégravir jusqu’au jour 56.
Parmi les différents mutants, le FC le plus élevé a été observé avec les mutants contenant Q148K
ou Q148R. Les mutations E138K/Q148H ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d’un facteur 0,92, mais les mutations E138K/Q148R ont entraîné une diminution d’un facteur 12 et les
mutations E138K/Q148K une diminution d’un facteur 81. Les mutations G140C/Q148R et les
mutations G140S/Q148R ont respectivement entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d’un facteur 22 et 12. Même si la mutation N155H n’a pas modifié la sensibilité au cabotégravir, les
mutations N155H/Q148R ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir d’un facteur 61.
Les autres mutants ayant entraîné un FC allant de 5 à 10 sont : T66K/L74M (FC = 6,3), G140S/Q148K
(FC = 5,6), G140S/Q148H (FC = 6,1) et E92Q/N155H (FC = 5,3).
Résistance in vivo
Le nombre de sujets ayant répondu au critère d’échec virologique confirmé (EVC) était faible
dans les essais FLAIR et ATLAS (données groupées). Dans l’analyse groupée, il y a eu 7 EVC dans le
bras cabotégravir plus rilpivirine (7/591, 1,2%) et 7 EVC dans le bras recevant le traitement
antirétroviral en cours (7/591, 1,2%). Les trois patients ayant présenté un EVC sous
cabotégravir plus rilpivirine dans l’essai FLAIR, pour lesquels les données de résistance étaient
disponibles, étaient porteurs d’un sous-type A1. En outre, 2 des 3 patients ayant présenté un EVC ont
développé pendant le traitement une substitution Q148R associée à une résistance aux inhibiteurs
d’intégrase alors qu’un patient a présenté une substitution G140R avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les 3 patients ayant développé un EVC présentaient une substitution associée
à une résistance à la rilpivirine : K101E, E138E/A/K/T ou E138K, et deux des trois sujets ont présenté
une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Dans l’étude ATLAS, les 3 patients en EVC
étaient porteurs d’un sous-type A, A1 et AG. L’un des trois patients en EVC était porteur de la
substitution N155H associée à une résistance aux INI lors de l’échec avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les trois patients en EVC étaient porteurs d’une substitution associée à une
résistance à la rilpivirine lors de l’échec : E138A, E138E/K ou E138K, et ont présenté une sensibilité
phénotypique réduite à la rilpivirine. Chez deux de ces trois patients en EVC, les substitutions
associées à une résistance à la rilpivirine observées lors de l’échec avaient également été observées à
l’inclusion dans l’ADN du VIH-1 des PBMC. Le septième patient en EVC (étude FLAIR) n’a jamais
reçu d’injection.
Les substitutions associées à une résistance au cabotégravir injectable à action prolongée, observées
dans les essais ATLAS et FLAIR (données groupées), étaient G140R (n = 1), Q148R (n = 2) et
N155H (n = 1).
Dans l’étude ATLAS-2M, 10 sujets ont répondu au critère d’EVC à la semaine 48 : 8 sujets (1,5%)
dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 sujets (0,4%) dans le bras recevant le
traitement toutes les 4 semaines. Huit sujets ont répondu au critère d’EVC à la semaine 24 ou avant.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5 sujets étaient porteurs à l’inclusion de
mutations associées à une résistance à la rilpivirine : Y181Y/C + H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L,
E138A ou E138E/A et 1 sujet était porteur d’une mutation de résistance au cabotégravir, G140G/R (en
plus de la mutation associée à la résistance à la rilpivirine : Y188Y/F/H/L ci-dessus). Lors de
l’évaluation de la suspicion d’échec virologique (SEV) dans le bras recevant le traitement toutes les
8 semaines, 6 sujets étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la rilpivirine, dont
2 sujets ayant développé la mutation K101E et 1 sujet la mutation E138E/K lors de la SEV par rapport
à l’analyse des résistances archivées à l’inclusion. Le FC de la rilpivirine était supérieur à la valeur
seuil biologique pour 7 sujets et allait de 2,4 à 15. Cinq des 6 sujets porteurs de substitutions associées
à une résistance à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une résistance
aux INI : N155H (n=2), Q148R, Q148Q/R+N155N/H (n=2). La substitution L74I associée aux INI a
été observée chez 4 sujets sur 7. Le génotypage et le phénotypage de l’intégrase a échoué pour un sujet
et le phénotype du cabotégravir était indisponible pour un autre sujet. Les FC pour les sujets recevant
15
le traitement toutes les 8 semaines allaient de 0,6 à 9,1 pour le cabotégravir, de 0,8 à 2,2 pour le
dolutégravir et de 0,8 à 1,7 pour le bictégravir.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 4 semaines, aucun sujet ne présentait de substitution
associée à une résistance à la rilpivirine ou aux INI à l’inclusion. Un sujet a présenté la substitution
G190Q associée aux INNTI, en association avec le polymorphisme V189I associé aux INNTI. Lors de
l’évaluation de la SEV, un sujet a développé en cours de traitement des mutations associées à une
résistance à la rilpivirine (mutations K101E + M230L) et un 2
ème
a conservé les substitutions associées
aux INNTI G190Q + V189I en plus de l’émergence de la mutation V179V/I. Les deux sujets
présentaient une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Les deux sujets étaient également
porteurs lors de la SEV de mutations associées à une résistance aux INI : Q148R + E138E/K ou
N155N/H et 1 sujet présentait une réduction de la sensibilité au cabotégravir. Aucun des deux sujets
n’était porteur de la substitution L74I associée aux INI. Les FC pour les sujets recevant le traitement
toutes les 4 semaines étaient de 1,8 et 4,6 pour le cabotégravir, de 1,0 et 1,4 pour le dolutégravir et de
1,1 et 1,5 pour le bictégravir.
Efficacité et sécurité cliniques
L’efficacité de l’association Vocabria plus rilpivirine a été évaluée dans le cadre de deux études de
non-infériorité de Phase III, randomisées, multicentriques, contrôlées par comparateur actif, en ouvert
et à groupes parallèles (études FLAIR [201584] et ATLAS [201585]). L’analyse principale a été
effectuée une fois que tous les sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l’étude
prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis 20
semaines)
Dans l’étude FLAIR, 629 sujets infectés par le VIH-1 et naïfs de traitement antirétroviral (ART) ont
reçu un traitement à base de dolutégravir, un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase (INI),
pendant 20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine soit dolutégravir plus 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse si les sujets étaient HLA-B*5701 positifs). Les sujets
contrôlés virologiquement (ARN du VIH-1 <50 copies par mL, n = 566) ont été randomisés (1:1) pour
recevoir l’association Vocabria plus rilpivirine ou poursuivre le traitement antirétroviral en cours
(TAC). Les sujets randomisés pour recevoir l’association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le
traitement par une phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de
rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria
injectable (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de
rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) une fois par mois
pendant 44 semaines supplémentaires. Cette étude a été étendue à 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
Dans l’étude ATLAS, 616 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement antirétroviral, et
virologiquement contrôlés (pendant au moins 6 mois ; taux d’ARN du VIH-1 <50 copies par mL) ont
été randomisés (1:1) et ont reçu l’association Vocabria plus rilpivirine ou ont poursuivi le TAC. Les
sujets randomisés pour recevoir l’association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le traitement par une
phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria injectable (mois 1:
injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de rilpivirine (mois 1:
injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) tous les mois pendant 44 semaines
supplémentaires. Dans l’étude ATLAS, 50%, 17% et 33% des sujets ont reçu respectivement un
INNTI, un inhibiteur de protéase (IP) ou un inhibiteur d’intégrase (INI) comme 3
ème
agent à l’inclusion
avant la randomisation et ceci de façon similaire entre les bras de traitement.
Données groupées
À l’inclusion, dans l’analyse groupée des deux études pivots pour le bras recevant l’association
Vocabria plus rilpivirine, l’âge médian des sujets était de 38 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient
16
non-caucasiens, 1% étaient âgés de
65 ans et 7% présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm
3
; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d’évaluation principal pour les deux études était la proportion de sujets présentant un taux
plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans une analyse groupée des deux études pivots, l’association Vocabria plus rilpivirine était non
inférieure au TAC en ce qui concerne la proportion de sujets présentant un taux plasmatique d’ARN
du VIH-1
≥50
c/mL (1,9% et 1,7%, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre les
traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC (0,2 ; IC à 95% : -1,4 ; 1,7) pour l’analyse groupée a
satisfait au critère de non-infériorité (borne supérieure de l’IC à 95% inférieure à 4%).
Le critère d’évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48 (incluant les résultats selon les
caractéristiques principales à l’inclusion) des études FLAIR et ATLAS sont présentés dans les
Tableaux 8 et 9.
Tableau 8
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des
études FLAIR et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)
FLAIR
Vocabria + RPV
N = 283
ARN du VIH-1
≥50
copies/mL†,
n (%)
Différence entre
les traitements
(%)
(IC à 95%)*
ARN du VIH-1
<50 copies/mL,
n (%)
Différence entre
les traitements
(%)
(IC à 95%)*
Absence de
données
virologiques à
48 semaines, n
(%)
Raisons
Sortie de l’étude
ou arrêt du
médicament à
l’étude en raison
d’un évènement
indésirable ou du
décès, n (%)
6 (2,1)
TAC
N = 283
7 (2,5)
ATLAS
Vocabria + RPV
N = 308
5 (1,6)
TAC
N = 308
3 (1,0)
Données groupées
Vocabria
TAC
+ RPV
N = 591
N = 591
11 (1,9)
10 (1,7)
-0,4 (-2,8 ; 2,1)
265 (93,6)
264
(93,3)
0,7 (-1,2 ; 2,5)
285 (92,5)
294
(95,5)
0,2 (-1,4 ; 1,7)
550 (93,1)
558
(94,4)
0,4 (-3,7 ; 4,5)
-3,0 (-6,7 ; 0,7)
-1,4 (-4,1 ; 1,4)
12 (4,2)
12 (4,2)
18 (5,8)
11 (3,6)
30 (5,1)
23 (3,9)
8 (2,8)
2 (0,7)
11 (3,6)
5 (1,6)
19 (3,2)
7 (1,2)
17
FLAIR
Vocabria + RPV
N = 283
Sortie de l’étude
ou arrêt du
médicament
à l’étude pour
d’autres raisons,
n (%)
Données
manquantes dans
l’intervalle de
l’analyse, mais
poursuite de
l’étude, n (%)
TAC
N = 283
ATLAS
Vocabria + RPV
N = 308
TAC
N = 308
Données groupées
Vocabria
TAC
+ RPV
N = 591
N = 591
4 (1,4)
10 (3,5)
7 (2,3)
6 (1,9)
11 (1,9)
16 (2,7)
0
0
0
0
0
0
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l’inclusion.
† Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu’ils n’étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.
Tableau 9
Proportion de sujets avec un taux d’ARN plasmatique du VIH-1
≥50
copies/mL à
la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l’inclusion (snapshot des
résultats)
Données groupées des études FLAIR et ATLAS
Vocabria + RPV
TAC
N = 591
N = 591
n/N (%)
n/N (%)
0/42
2/54 (3,7)
5/120 (4,2)
0/117
6/429 (1,4)
8/420 (1,9)
6/429 (1,4)
9/423 (2,1)
5/162 (3,1)
9/430 (2,1)
2/109 (1,8)
0/52
6/491 (1,2)
5/100 (5,0)
9/492 (1,8)
2/99 (2,0)
1/51 (2,0)
6/385 (1,6)
1/168 (0,6)
7/408 (1,7)
3/133 (2,3)
0/48
8/488 (1,6)
2/103 (1,9)
8/466 (1,7)
2/125 (1,6)
0/54
9/382 (2,4)
1/155 (0,6)
Caractéristiques à l’inclusion
CD4+ à
l’inclusion
(cellules/ mm
3
)
Sexe
Origine
ethnique
<350
≥350
à <500
≥500
Hommes
Femmes
Caucasienne
Afro-américaine/
africaine
Asiatique/autre
<30 kg/m
2
≥30
kg/m
2
<50
≥50
IP
INI
IMC
Âge (ans)
Traitement
antiviral à
l’inclusion lors
de la
INNTI
4/155 (2,6)
randomisation
IMC = indice de masse corporelle
IP = inhibiteur de protéase
INI = inhibiteur de l’intégrase
INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
18
Dans les études FLAIR et ATLAS, les différences entre les traitements étaient comparables quelles
que soient les caractéristiques à l’inclusion (taux de CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge, classe du
3
ème
agent à l’inclusion).
Semaine 96 de l’étude FLAIR
Dans l’étude FLAIR, les résultats à la semaine 96 sont restés cohérents avec ceux obtenus à la
semaine 48. La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
c/mL dans
le bras Vocabria plus rilpivirine (n = 283) et dans le bras TAC (n = 283) était respectivement de 3,2%
et 3,2% (différence ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [0,0 ; IC à 95% :
-2,9 ; 2,9]). La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d’ARN du VIH-1 <50 c/mL dans le
bras Vocabria plus rilpivirine et dans le bras TAC était respectivement de 87% et 89 % (différence
ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [-2,8 ; IC à 95% : -8,2 ; 2,5]).
Injection directe versus instauration par voie orale à la Semaine 124 de l’étude FLAIR.
Dans l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la Semaine 124 pour
les patients choisissant de passer (à la Semaine 100) de l'abacavir/dolutégravir/lamivudine à Vocabria
plus rilpivirine dans la Phase d'Extension. Les sujets avaient la possibilité de changer de traitement
avec ou sans phase d’instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale (OLI) (n=121) et un
groupe injection directe (DTI) (n=111).
À la Semaine 124, la proportion de sujets ayant un taux d’ARN du VIH-1
≥ 50 copies/mL était de
0,8% et de 0,9% pour les groupes instauration orale et injection directe, respectivement. Les taux de
suppression virologique (ARN du VIH-1 < 50 c/mL) étaient similaires dans les groupes OLI (93,4 %)
et DTI (99,1 %).
Administration tous les deux mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
L’efficacité et la sécurité de Vocabria injectable administré tous les 2 mois ont été évaluées dans le
cadre d’une étude de phase IIIb de non-infériorité, randomisée, multicentrique, en ouvert et à groupes
parallèles (étude ATLAS-2M [207966]). L’analyse principale a été effectuée une fois que tous les
sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l’étude prématurément.
Dans l’étude ATLAS-2M, 1 045 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement
antirétroviral et virologiquement contrôlés, ont été randomisés (1:1) et ont reçu le traitement injectable
Vocabria plus rilpivirine administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les sujets qui recevaient
initialement un traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu le traitement d’instauration par
voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines. Les sujets randomisés pour recevoir les injections
mensuelles de Vocabria (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) et les
injections de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) ont
reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les sujets randomisés pour recevoir les
injections de Vocabria tous les 2 mois (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) et les injections de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la randomisation, 63%, 13%
et 24% des sujets avaient reçu l’association Vocabria plus rilpivirine respectivement pendant
0 semaine, 1 à 24 semaines et >24 semaines.
À l’inclusion, l’âge médian des sujets était de 42 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non-
caucasiens, 4% étaient âgés de ≥65
ans et 6% présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm
3
; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d’évaluation principal pour l’étude ATLAS-2M était la proportion de sujets présentant un
taux plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
19
Dans l’étude ATLAS-2M, l’administration tous les 2 mois de Vocabria et rilpivirine était non
inférieure à l’administration mensuelle de Vocabria et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de
sujets présentant un taux plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
c/mL (1,7% et 1,0%, respectivement) à la
semaine 48. La différence ajustée entre les traitements par Vocabria et rilpivirine administrés tous les
2 mois et tous les mois (0,8 ; IC à 95% : -0,6 ; 2,2) a satisfait au critère de non-infériorité (borne
supérieure de l’IC à 95% inférieure à 4%).
Tableau 10
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de
l’étude ATLAS-2M à 48 semaines (analyse snapshot)
Administration tous les
2 mois (1 fois/8 semaines)
N = 522 (%)
Administration mensuelle
(1 fois/4 semaines)
N = 523 (%)
ARN du VIH-1
≥50
copies/mL
, n
9 (1,7)
5 (1,0)
(%)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-0,6 ; 2,2)
(IC à 95 %)*
ARN du VIH-1 <50 copies/mL, n
492 (94,3)
489 (93,5)
(%)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-2,1 ; 3,7)
(IC à 95%)*
21 (4,0)
29 (5,5)
Absence de données virologiques à
48 semaines, n (%)
Raisons :
9 (1,7)
13 (2,5)
Sortie de l’étude en raison
d’évènement indésirable ou du
décès, n (%)
12 (2,3)
16 (3,1)
Sortie de l’étude pour d’autres
raisons, n (%)
0
0
Données manquantes dans
l’intervalle de l’analyse, mais
poursuite de l’étude, n (%)
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l’inclusion.
† Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu’ils n’étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.
Tableau 11
Proportion de sujets ayant présenté un taux plasmatique d’ARN du VIH-
1
≥50
copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales
à l’inclusion (snapshot des résultats)
Caractéristiques à l’inclusion
CD4+ à l’inclusion
(cellules/mm
3
)
<350
350 à <500
≥500
Nombre de sujets ayant un taux d’ARN du
VIH-1
≥50
c/mL/nombre total évalué (%)
Administration tous Administration
les deux mois
mensuelle
(1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
1/35 (2,9)
1/27 (3,7)
1/96 (1,0)
7/391 (1,8)
4/385 (1,0)
0/ 89
4/407 (1,0)
5/380 (1,3)
Sexe
Hommes
20
Femmes
Origine ethnique
Caucasienne
Non-caucasienne
Afro-
américaine/africaine
Non afro-
américaine/sans origine
africaine
<30 kg/m
2
≥30
kg/m
2
Âge (ans)
<35
35 à <50
≥50
Exposition antérieure
à CAB/RPV
Aucune
1 - 24 semaines
>24 semaines
IMC = indice de masse corporelle
5/137 (3,5)
5/370 (1,4)
4/152 (2,6)
4/101 (4,0)
5/421 (1,2)
3/409 (0,7)
6/113 (5,3)
4/137 (2,9)
3/242 (1,2)
2/143 (1,4)
5/327 (1,5)
3/69 (4,3)
1/126 (0,8)
0/143
5/393 (1,3)
0/130
0/ 90
5/421 (1,2)
3/425 (0,7)
2/98 (2,0)
1/145 (0,7)
2/239 (0,8)
2/139 (1,4)
5/327 (1,5)
0/68
0/128
IMC
Dans l’étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n’étaient pas cliniquement
significatives concernant le critère d’évaluation principal, quelles que soient les caractéristiques à
l’inclusion (taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à
cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR et ATLAS-2M), incluant
les données de 1039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à Vocabria plus rilpivirine,
ont examiné l'influence des caractéristiques des participants et des caractéristiques virologiques à
l’inclusion, du schéma posologique et des concentrations plasmatiques du médicament post-inclusion
sur l’émergence d’échec virologique confirmé (EVC), à l’aide d’un modèle de régression avec une
procédure de sélection de variables. Jusqu'à la semaine 48 de ces études, 13 sur 1039 participants
(1,25%) ont eu un EVC en recevant du cabotégravir et de la rilpivirine.
Quatre covariables étaient significativement associées (P <0,05 pour chaque
odds ratio
ajusté) à un
risque accru d’EVC: des mutations de résistance à la rilpivirine à l’inclusion identifiées par un test
génotypique sur ADN proviral, le sous-type A6/A1 du VIH-1 (associé au polymorphisme L74I de
l'intégrase), la concentration résiduelle de la rilpivirine 4 semaines après l'injection d’initiation,
l’indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m
2
(associé à la pharmacocinétique du cabotégravir).
D'autres variables, incluant le schéma d’administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines,
le sexe féminin ou d'autres sous-types viraux (non A6/A1) n’étaient pas significativement associées
avec un EVC. Aucune caractéristique, lorsqu'elle était présente à l'inclusion de manière isolée, n'était
prédictive d'un échec virologique. Cependant, une combinaison d'au moins 2 des caractéristiques
suivantes présentes à l’inclusion a été associée à un risque accru d’EVC: des mutations de résistance à
la rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou l’IMC
30 kg/m
2
(voir tableau 12).
21
Tableau 12
Résultats à la semaine 48 selon la présence des caractéristiques clés à l’inclusion :
mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A1
1
et
IMC ≥30
kg/m
2
Caractéristiques à l’inclusion
Succès virologique (%)
2
Echec virologique confirmé (%)
3
(nombre)
0
694/732 (94,8)
3/732 (0,41)
1
261/272 (96,0)
1/272 (0,37)
4
≥2
25/35 (71,4)
9/35 (25,7)
5
TOTAL
980/1 039 (94,3)
13/1 039 (1,25)
(Intervalle de confiance à 95%)
(92,74%, 95,65%)
(0,67%, 2,13%)
1
Classification du sous-type A1 ou A6 du VIH-1 basée sur le panel de la Bibliothèque nationale de
Los Alamos issu de la base de données de séquences du VIH (Juin 2020)
2
Basé sur l'algorithme Snapshot de la FDA : ARN <50 copies/mL.
3
Défini par deux mesures consécutives d'ARN du VIH
200 copies/mL.
4
Valeur prédictive positive (VPP) <1%; Valeur prédictive négative (VPN) : 98%; sensibilité : 8%;
spécificité : 74%
5
VPP : 26%; VPN : 99,6%; sensibilité : 69%; spécificité : 97,5%
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec Vocabria injectable dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique
dans le traitement de l’infection par le VIH-1.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques du cabotégravir sont similaires chez les sujets sains et chez les
sujets infectés par le VIH. La variabilité PK du cabotégravir est modérée à élevée. Chez les sujets
infectés par le VIH participant aux études de phase III, le coefficient de variabilité inter-individuelle
CVb% pour la C
tau
se situait entre 39 et 48%. Une plus grande variabilité inter-individuelle allant de
41% à 89% a été observée avec l’administration d’une dose unique de cabotégravir injectable à longue
durée d’action.
Tableau 13
Paramètres pharmacocinétiques suite à l’administration de cabotégravir par voie
orale une fois par jour, et suite aux injections intramusculaires d’initiation et
d’entretien, mensuelles ou tous les 2 mois
Moyenne géométrique (5
ème
; 95
ème
percentile)
a
Phase
d’administration
Instauration
orale
c
Injection
d’initiation
d
Injection
mensuelle
e
Injection tous les
2 mois
e
Schéma
posologique
30 mg
une fois par jour
Dose initiale de
600 mg IM
400 mg IM
une fois par
mois
600 mg IM
tous les 2 mois
ASC
(0-tau)b
(µg•h/mL)
145
(93,5 ; 224)
1 591
(714 ; 3 245)
2 415
(1 494 ; 3 645)
3 764
(2 431 ; 5 857)
C
max
(µg/mL)
8,0
(5,3 ; 11,9)
8,0
(5,3 ; 11,9)
4,2
(2,5 ; 6,5)
4,0
(2,3 ; 6,8)
C
tau
(µg/mL)
4,6
(2,8 ; 7,5)
1,5
(0,65 ; 2,9)
2,8
(1,7 ; 4,6)
1,6
(0,8 ; 3,0)
a
b
Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques (PK) étaient fondées sur des estimations individuelles en post-hoc à partir
de modèles pharmacocinétiques de population pour les sujets des études FLAIR et ATLAS pour le schéma
d’administration mensuelle et de l’étude ATLAS-2M pour le schéma d’administration tous les deux mois.
tau correspond à l’intervalle entre deux doses : 24 heures pour l’administration orale ; 1 mois pour les injections IM
mensuelles et 2 mois pour les injections IM tous les 2 mois de suspension injectable à libération prolongée.
22
c
d
Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques du traitement d’instauration orale représentent l’état d’équilibre.
Les valeurs de la C
max
de l'injection d’initiation reflètent principalement l'administration orale car l'injection d’initiation a
été administrée le même jour que la dernière dose par voie orale ; cependant, les valeurs de l’ASC
(0-tau)
et de la C
tau
reflètent l'injection d’initiation. En cas d’administration sans instauration orale (DTI n=110), la C
max
de la moyenne
géométrique (5
e
, 95
e
percentile) observée pour CAB (1 semaine après l'injection d’initiation) était de 1,89 µg/mL (0,438 ;
5,69) et la C
tau
de CAB était de 1,43 µg/mL (0,403 ; 3,90).
Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques de l’injection mensuelle et tous les deux mois représentent les données de
la semaine 48.
e
Absorption
La pharmacocinétique du cabotégravir injectable est limitée par son absorption (modèle
pharmacocinétique « flip-flop ») : la lente absorption du muscle fessier jusqu’à la circulation
systémique se traduit par une concentration plasmatique constante. La concentration plasmatique
du cabotégravir est détectable le jour de l’injection intramusculaire d’une dose unique de cet agent
et elle augmente graduellement jusqu’à atteindre sa valeur maximale avec un T
max
médian de 7 jours.
Le cabotégravir a été détecté dans le plasma jusqu’à 52 semaines au moins après l’administration
d’une injection unique de cet agent. L’état d’équilibre pharmacocinétique est atteint au bout
de 44 semaines.
L’exposition plasmatique au cabotégravir augmente proportionnellement, ou d’une manière
légèrement inférieure à ce qui est jugé proportionnel à la dose après l’administration d’une injection
intramusculaire unique et d’injections intramusculaires répétées de doses comprises entre 100
et 800 mg.
Distribution
D’après les données
in vitro,
le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques humaines
(dans une proportion >99%). Suite à l’administration orale de comprimés de cabotégravir, le volume
apparent de distribution moyen (Vz/F) dans le plasma était de 12,3 L. Chez l’homme, les volumes de
distribution du compartiment central (Vc/F) et du compartiment périphérique (Vp/F) du cabotégravir
plasmatique ont été estimés respectivement à 5,27 L et à 2,43 L. Ces estimations des volumes de
distribution, et l’hypothèse selon laquelle la biodisponibilité serait élevée, semblent indiquer qu’une
fraction du cabotégravir est distribuée dans le milieu extracellulaire.
La présence de cabotégravir a été décelée dans les voies génitales féminines et masculines. Les
rapports médians entre les tissus vaginal et cervical et le plasma variaient entre 0,16 et 0,28 et les
rapports médians entre le tissu rectal et le plasma étaient
≤0,08
à 4, 8 et 12 semaines après
l’administration d’une injection intramusculaire (IM) unique de 400 mg de cet agent.
Le cabotégravir est présent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Chez des patients infectés par le
VIH qui ont reçu un traitement associant le cabotégravir injectable et la rilpivirine injectable, le
rapport entre les concentrations de cabotégravir dans le LCR et dans le plasma [médiane (intervalle)]
(n = 16) était de 0,003 (intervalle : 0,002 à 0,004) une semaine après l’atteinte de l’état d’équilibre du
cabotégravir injectable à longue durée d’action (administré toutes les 4 semaines ou toutes les
8 semaines). Comme cela devrait être le cas lorsque le cabotégravir atteint une concentration
thérapeutique dans le LCR, l’ARN du VIH-1 dans le LCR (n = 16) était <50 copies/mL chez tous les
patients (100%) et <2 copies/mL chez 15 patients sur 16 (94%). Au même moment, l’ARN du VIH-1
plasmatique (n = 18) était <50 copies/mL chez tous les patients (100%) et <2 copies/mL chez
12 patients sur 18 (66,7%).
In vitro,
le cabotégravir n’était pas un substrat du polypeptide transporteur d’anions organiques
(OATP) 1B1, de l’OATP2B1, de l’OATP1B3 ou du transporteur de cations organiques (OCT1).
Biotransformation
23
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l’UGT1A1 et dans une moindre mesure par
l’UGT1A9. Le cabotégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma : il représente >90%
du radiocarbone plasmatique total. Après son administration orale chez l’homme, le cabotégravir est
principalement éliminé par voie métabolique ; son élimination rénale sous forme inchangée est faible
(<1% de la dose). Quarante-sept pourcents (47%) de la dose totale de cabotégravir administrée par
voie orale sont excrétés dans les fèces sous forme inchangée. On ignore si cela est dû totalement ou
partiellement à la non-absorption du médicament ou à l’excrétion biliaire du glucurono-conjugué, qui
peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. La présence du
cabotégravir a été décelée dans des échantillons de bile duodénale. Le glucurono-conjugué était
également présent dans certains échantillons de bile duodénale (mais pas tous). Vingt-sept pourcents
(27%) de la dose totale de cabotégravir administrée par voie orale sont excrétés dans l’urine,
principalement sous la forme d’un glucurono-conjugué (75% de la substance radioactive récupérée
dans l’urine ; 20% de la dose totale).
Le cabotégravir n’est pas un inhibiteur cliniquement pertinent des enzymes et des transporteurs
suivants : CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP3A4,
UGT1A1, UGT1A3, UGT1A4, UGT1A6, UGT1A9, UGT2B4, UGT2B7, UGT2B15 et UGT2B17,
P-gp, BCRP, pompe d’exportation des sels biliaires (BSEP), OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3,
transporteur d’extrusion de multiples médicaments et toxine (MATE) 1, MATE 2-K, protéine de
résistance multimédicamenteuse (MRP) 2 ou MRP4.
Élimination
Selon les estimations, la demi-vie terminale apparente moyenne du cabotégravir, qui est limitée par la
vitesse d’absorption de cet agent, varierait entre 5,6 et 11,5 semaines après l’administration d’une
injection IM unique. La demi-vie apparente du cabotégravir injectable significativement plus longue
que celle de la forme orale témoigne de la vitesse d’élimination à partir du site d’injection vers la
circulation systémique. La clairance apparente (Cl/F) était de 0,151 L/h.
Linéarité/non-linéarité
L’augmentation de l’exposition au CAB plasmatique s’est révélée proportionnelle à la dose ou
légèrement inférieure à ce qui est jugé proportionnel à la dose après l’administration d’une
injection IM unique et d’injections intramusculaires répétées de doses comprises entre 100 et 800 mg.
Polymorphismes
Selon une méta-analyse de données recueillies auprès de sujets sains et de sujets infectés par le VIH
dans le cadre d’essais cliniques, l’ASC, la C
max
et la C
tau
moyennes du cabotégravir à l’état d’équilibre
ont été multipliées par un facteur de 1,2 après l’administration du cabotégravir injectable à longue
durée d’action, chez des sujets infectés par le VIH porteurs de génotypes de l’UGT1A1 associés à un
métabolisme lent du cabotégravir, par rapport aux sujets dont les génotypes étaient associés à un
métabolisme normal du cabotégravir via l’UGT1A1. Ces différences ne sont pas considérées comme
cliniquement pertinentes. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les sujets porteurs de
variantes du gène UGT1A1.
Populations particulières
Sexe
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent du
sexe sur l’exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire
en fonction du sexe.
Origine ethnique
24
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l’origine ethnique sur l’exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique
n’est nécessaire en fonction de l’origine ethnique.
Indice de masse corporelle (IMC)
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l’IMC sur l’exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n’est
nécessaire en fonction de l’IMC.
Sujets âgés
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l’âge sur l’exposition au cabotégravir. Les données pharmacocinétiques du cabotégravir chez les sujets
âgés de plus de 65 ans sont limitées.
Insuffisance rénale
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n’a été observée entre les sujets
atteints d’une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés) et les sujets sains qui leur
avaient été appariés. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’une
insuffisance rénale légère à sévère (non dialysés). Le cabotégravir n’a pas été étudié chez les patients
dialysés.
Insuffisance hépatique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n’a été observée entre les sujets
atteints d’une insuffisance hépatique modérée et les sujets sains qui leur avaient été appariés. Aucune
adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique légère à
modérée (score de Child-Pugh A ou B). L’effet d’une insuffisance hépatique sévère (score de Child-
Pugh C) sur la pharmacocinétique du cabotégravir n’a pas été étudié.
5.3
Données de sécurité préclinique
Carcinogénicité et mutagénicité
Le cabotégravir n’a pas eu d’effet mutagène ou clastogène dans des études
in vitro
effectuées sur des
bactéries et des cultures de cellules de mammifères, ainsi que dans une étude
in vivo
du micronoyau
chez les rongeurs. Le cabotégravir n’a pas eu d’effet carcinogène dans des études à long terme chez la
souris et le rat.
Études de toxicité sur la reproduction
Aucun effet n’a été observé sur la fertilité de rats mâles ou femelles traités par cabotégravir à des
doses orales pouvant atteindre 1 000 mg/kg/jour (>20 fois l’exposition humaine à la dose maximale
recommandée).
Dans une étude sur le développement embryo-fœtal, aucun effet délétère sur le développement n’a été
observé après l’administration orale de cabotégravir à des lapines gravides jusqu’à une dose toxique
maternelle de 2 000 mg/kg/jour (0,66 fois l’exposition humaine à la dose maximale recommandée
chez l’humain [DMRH]) ou à des rates gravides à des doses allant jusqu’à 1 000 mg/kg/jour (>30 fois
l’exposition humaine à la DMRH). Chez le rat, des anomalies de la croissance fœtale (diminution du
poids corporel) ont été observées à la posologie de 1 000 mg/kg/jour. Les études menées chez les rates
gravides ont démontré que le cabotégravir traverse la barrière placentaire et que sa présence peut être
décelée dans les tissus fœtaux.
Dans des études sur le développement prénatal et postnatal (PPN) chez le rat, le cabotégravir a été
associé de façon reproductible à un retard de la mise bas, à une augmentation de la mortalité à la
naissance et de la mortalité néonatale à la posologie de 1 000 mg/kg/jour (>30 fois l’exposition
humaine à la DMRH). À la dose plus faible de 5 mg/kg/jour (approximativement 10 fois l’exposition
25
humaine à la DMRH), le cabotégravir n’a pas été associé à un retard de la mise bas ou à une mortalité
néonatale. Que ce soit dans les études menées chez le lapin ou celles menées chez le rat, il n’y a eu
aucun effet sur la survie des fœtus mis au monde par césarienne. Compte tenu du taux d'exposition, la
pertinence chez l'homme est inconnue.
Toxicité à dose répétée
L’effet d’un traitement quotidien prolongé par des doses élevées de cabotégravir a été évalué dans le
cadre d’études de toxicité comportant l’administration par voie orale de doses répétées à des rats
(26 semaines) et à des singes (39 semaines). Aucun effet indésirable lié au médicament à l’étude n’a
été observé chez des rats ou des singes ayant reçu du cabotégravir par voie orale à des doses allant
jusqu’à 1 000 mg/kg/jour ou 500 mg/kg/jour, respectivement.
Lors d’une étude de toxicité de 14 jours et de 28 jours menée chez le singe, des effets gastro-
intestinaux (GI) (perte de poids corporel, vomissement, selles molles/liquides et déshydratation
modérée à sévère) ont été observés et ont résulté de l’administration locale du médicament et non
d’une toxicité systémique.
Dans une étude de 3 mois menée chez le rat, lorsque le cabotégravir a été administré par injection
sous-cutanée (SC) mensuelle (jusqu’à 100 mg/kg/dose), par injection IM mensuelle (jusqu’à
75 mg/kg/dose) ou par injection SC hebdomadaire (100 mg/kg/dose), aucun effet indésirable et aucun
nouvel effet toxique sur les organes cibles n’a été noté (à une exposition >30 fois l’exposition humaine
à la DMRH, soit 400 mg par voie IM).
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol (E421)
Polysorbate 20 (E432)
Macrogol (E1521)
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
Flacon non ouvert
3 ans
Durée de conservation de la suspension dans la seringue
La stabilité physicochimique dans les conditions d’emploi a été démontrée pendant 2 heures à 25°C.
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, d’un point de vue microbiologique, le produit doit
être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de
conservation avant utilisation sont de la responsabilité de l’utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
Flacon non ouvert
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
26
Ne pas congeler.
Suspension dans la seringue
Pour les conditions de conservation après la première ouverture du produit, voir rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur et équipement spécial pour l’utilisation et
l’administration
400 mg (flacon de 2 mL)
Flacon de 2 mL en verre brun de type I, muni d’un bouchon en caoutchouc de bromobutyl et d’un
opercule en aluminium gris, avec un capuchon amovible en plastique gris foncé.
Chaque boîte contient : 1 flacon (400 mg), 1 seringue graduée (stérile, à usage unique avec
graduations de volume tous les 0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection
(0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce]).
600 mg (flacon de 3 mL)
Flacon de 3 mL en verre brun de type I, muni d’un bouchon en caoutchouc de bromobutyl et d’un
opercule en aluminium gris, avec un capuchon amovible en plastique orange.
Chaque boîte contient : 1 flacon (600 mg), 1 seringue graduée (stérile, à usage unique avec
graduations de volume tous les 0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection
(0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce]).
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Les instructions complètes concernant l’utilisation et la manipulation de Vocabria injectable sont
fournies dans la notice (voir « Instructions d’utilisation »).
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/002
EU/1/20/1481/003
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 Décembre 2020
27
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
28
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient du cabotégravir sodique équivalent à 30 mg de cabotégravir.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé contient 155 mg de lactose (sous forme monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimés pelliculés blancs, ovales (d’environ 8,0 mm par 14,3 mm), gravés « SV CTV » sur une
face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Les comprimés de Vocabria, en association avec les comprimés de rilpivirine, sont indiqués dans le
traitement de courte durée de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1) chez les adultes virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <50 copies/mL) sous traitement
antirétroviral stable, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d’échec
virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d’intégrase (INI) (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1) pour :
le traitement d’instauration par voie orale afin d’évaluer la tolérance de Vocabria et de la
rilpivirine avant l’administration de cabotégravir injectable à action prolongée et de la
rilpivirine injectable à action prolongée.
le traitement par voie orale chez l’adulte en cas d’omission de l’administration prévue de
cabotégravir injectable et de la rilpivirine injectable.
4.2
Posologie et mode d’administration
Vocabria doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le
VIH.
Les comprimés de Vocabria sont indiqués dans le traitement de courte durée du VIH en association
avec les comprimés de rilpivirine ; par conséquent, l’information produit de la rilpivirine injectable
doit être consultée afin de connaître les recommandations posologiques.
Avant d’initier Vocabria, les professionnels de santé doivent soigneusement sélectionner les
patients qui acceptent le schéma d'injection mensuelle requis et informer les patients de
l'importance de l’adhérence aux visites d’administration programmées afin de favoriser le
29
maintien du contrôle virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement
potentiel de résistance associée à l’oubli de doses (voir rubrique 4.4).
Le médecin et le patient peuvent décider d’utiliser les comprimés de Vocabria pour une instauration
par voie orale avant l’initiation des injections de cabotégravir afin d’évaluer la tolérance au
cabotégravir (voir Tableau 1) ou peuvent initier directement les injections de cabotégravir (voir le
RCP de cabotégravir injectable).
Posologie
Adultes
Instauration par voie orale
Lorsqu’ils sont utilisés pour l’instauration par voie orale, les comprimés de Vocabria et les comprimés
de rilpivirine doivent être pris ensemble pendant environ un mois (au moins 28 jours) afin d’évaluer la
tolérance au cabotégravir et à la rilpivirine (voir rubrique 4.4). Un comprimé de Vocabria 30 mg doit
être pris avec un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour.
Tableau 1
Schéma posologique recommandé chez les patients adultes
INSTAURATION ORALE
Médicament
Vocabria
Rilpivirine
Pendant le mois 1
30 mg une fois par jour
25 mg une fois par jour
Administration orale en cas d’oubli des injections de cabotégravir
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement oral (un comprimé de Vocabria 30 mg et un
comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par jour) peut être instauré pour remplacer jusqu’à 2 injections
mensuelles consécutives ou une visite d’injection tous les 2 mois. Lorsque le traitement par voie orale
dure plus de deux mois, un autre traitement oral est recommandé.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise un mois (+/-7 jours) après les dernières
doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine pour les patients recevant des injections mensuelles.
Pour les patients recevant des injections tous les 2 mois, la première dose du traitement par voie orale
doit être prise 2 mois (+/- 7 jours) après les dernières doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine.
L’administration sous forme d’injection doit être reprise le dernier jour du traitement par voie orale.
Oubli de doses
Si le patient oublie de prendre une dose de Vocabria comprimés, le patient doit prendre la dose oubliée
dès que possible, sauf si la prochaine dose doit être prise dans les 12 heures. Si la prochaine dose doit
être prise dans les 12 heures, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement reprendre le
schéma posologique habituel.
Si un patient vomit dans les 4 heures qui suivent la prise de Vocabria comprimés, il doit prendre un
autre comprimé de Vocabria. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris Vocabria,
comprimés, le patient n’a pas besoin de prendre une autre dose de Vocabria jusqu’à la prochaine dose
régulière prévue.
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés. Les données disponibles
concernant l’utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées (voir
rubrique 5.2).
30
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère à sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés [voir rubrique 5.2]). Le cabotégravir n’a pas été
étudié chez les patients atteints d’une insuffisance rénale en phase terminale sous hémodialyse. Dans
la mesure où plus de 99% du cabotégravir se lie aux protéines, la dialyse ne devrait pas modifier
l’exposition au cabotégravir. En cas d’administration chez un patient sous hémodialyse, le
cabotégravir doit être utilisé avec précaution.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B). Le cabotégravir n’a pas été étudié chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C [voir rubrique 5.2]). En
cas d’administration chez un patient atteint d’une insuffisance hépatique sévère, le cabotégravir doit
être utilisé avec précaution.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Vocabria chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont
pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale.
Vocabria comprimés peut être pris avec ou sans nourriture. Lorsque Vocabria comprimés est pris en
même temps que rilpivirine comprimés, Vocabria comprimés doit être pris avec un repas.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Utilisation concomitante avec la rifampicine, la rifapentine, la carbamazépine, l’oxcarbazépine,
la phénytoïne ou le phénobarbital (voir rubrique 4.5).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Caractéristiques à l’inclusion associées à un échec virologique
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu'une
combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes à l’inclusion peut être associée à un risque
accru d'échec virologique: mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1
A6/A1, ou IMC
30 kg/m
2
. Chez les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain,
sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence d'un IMC
30
kg/m
2
ou d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique 5.1).
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d’intégrase dont
le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux
et parfois par un dysfonctionnement d’organe, comme une atteinte hépatique. Vocabria et les autres
médicaments suspectés doivent être arrêtés immédiatement, dès l’apparition de signes ou symptômes
d’hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée
accompagnée de fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, phlyctènes,
lésions buccales, conjonctivite, œdème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-oedème). L’état clinique,
y compris les transaminases, doivent être surveillés et un traitement approprié doit être instauré (voir
rubriques 4.2 et 5.1).
31
Hépatotoxicité
Une hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients recevant Vocabria avec ou sans
maladie hépatique préexistante connue (voir rubrique 4.8). La phase d’instauration par voie orale du
cabotégravir a été effectuée dans les études cliniques afin d’identifier les patients susceptibles de
présenter un risque d’hépatotoxicité.
La surveillance du bilan hépatique est recommandée et le traitement par Vocabria doit être arrêté en
cas de suspicion d’hépatotoxicité.
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B ont été exclus des études sur Vocabria. Il n’est pas
recommandé d’instaurer un traitement par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de
l’hépatite B. Les médecins doivent se reporter aux recommandations actuelles de traitement pour
la prise en charge de l’infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite C. La
surveillance de la fonction hépatique est recommandée chez les patients co-infectés par le virus de
l’hépatite C.
Interactions avec d’autres médicaments
La prescription de Vocabria comprimés avec des médicaments susceptibles de réduire son exposition
doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.5).
Il est recommandé de prendre les antiacides qui contiennent des cations polyvalents au moins 2 heures
avant ou 4 heures après la prise de Vocabria comprimés (voir rubrique 4.5).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir et entraîner des manifestations
cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées
classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par une
association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à
Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des
maladies auto-immunes (tels que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été
rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est
plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l’initiation du
traitement.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que Vocabria ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas
l’infection par le VIH et que l’apparition d’infections opportunistes ou d’autres complications liées à
l’infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l’objet d’une
surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies
associées au VIH.
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, un déficit total en
lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce
médicament.
32
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement
«
sans sodium ».
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
4.5
Les comprimés de Vocabria, sont indiqués en association aux comprimés de rilpivirine dans le
traitement du VIH-1 ; par conséquent, l’information produit de la rilpivirine injectable doit être
consultée afin de connaître les interactions associées.
Effet d’autres médicaments sur la pharmacocinétique du cabotégravir
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l’uridine diphosphate glucuronosyl transférase
(UGT) 1A1 et dans une moindre mesure par l’UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs
puissants de l’UGT1A1 ou de l’UGT1A9 devraient diminuer les concentrations plasmatiques de
cabotégravir, entraînant ainsi un manque d’efficacité (voir rubrique 4.3 et tableau 2 ci-dessous). Chez
les métaboliseurs lents de l'UGT1A1, ce qui représente une inhibition clinique maximale de
l'UGT1A1, les valeurs moyennes de l’ASC, la Cmax et la C
tau
du cabotégravir oral ont été majorées
jusqu’à 1,5 fois. L'impact d'un inhibiteur de l'UGT1A1 peut être légèrement plus prononcé ;
cependant, compte tenu des marges de sécurité du cabotégravir, cette augmentation ne devrait pas être
cliniquement pertinente. Par conséquent, aucun ajustement posologique de Vocabria n'est recommandé
en présence d'inhibiteurs de l'UGT1A1 (par exemple, atazanavir, erlotinib, sorafenib).
Le cabotégravir est un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du
sein (BCRP) ; toutefois, en raison de sa haute perméabilité, aucune modification de l’absorption n’est
attendue en cas d’administration concomitante avec des inhibiteurs de la P-gp ou de la BCRP.
Effet du cabotégravir sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
In vivo,
le cabotégravir n’a pas eu d’effet sur le midazolam, substrat de référence du cytochrome
P450 (CYP) 3A4.
In vitro,
le cabotégravir n’a pas eu d’effet inducteur sur le CYP1A2, le CYP2B6 ou
le CYP3A4.
In vitro,
le cabotégravir a inhibé les transporteurs d’anions organiques (OAT) 1 (CI
50
= 0,81 µM) et
OAT3 (CI
50
= 0,41 µM). Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'administration
concomitante avec des médicaments substrats de l'OAT1 ou 3 à marge thérapeutique étroite (par
exemple, le méthotrexate).
D’après le profil d’interaction médicamenteuse clinique et
in vitro,
le cabotégravir ne devrait pas
modifier les concentrations des autres médicaments antirétroviraux, notamment les inhibiteurs de
protéase, les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs non nucléosidiques
de la transcriptase inverse, les inhibiteurs d’intégrase, les inhibiteurs d’entrée et l’ibalizumab.
Les données d’interaction médicamenteuse fournies dans le Tableau 2 sont issues d’études sur le
cabotégravir oral (le symbole «
» indique une augmentation, le symbole «
» indique une
diminution, le symbole «
» indique une absence de modification, « ASC » signifie l’aire sous la
courbe concentration/temps , « C
max
» signifie la concentration maximale observée, «
» signifie
la concentration observée au terme d’un intervalle entre deux prises).
Tableau 2
Interactions médicamenteuses
33
Médicaments par
classe
thérapeutique
Interaction
Variation de la
moyenne
géométrique (%)
Médicaments antiviraux contre le VIH-1
Inhibiteur non-
Cabotégravir
nucléosidique de la
ASC
1%
transcriptase
C
max
4%
0%
inverse :
Étravirine
Inhibiteur non-
Cabotégravir
nucléosidique de la
ASC
12%
transcriptase
C
max
5%
14%
inverse :
Rilpivirine
Rilpivirine
ASC
1%
C
max
4%
8%
Anticonvulsivants
Carbamazépine
Oxcarbazépine
Phénytoïne
Phénobarbital
Antiacides
Antiacides (par
exemple
magnésium,
aluminium ou
calcium)
Cabotégravir
Recommandations concernant la co-
administration
L’étravirine n’a pas modifié de façon significative la
concentration plasmatique de cabotégravir. Aucune
adaptation posologique de Vocabria, comprimés
n’est nécessaire.
La rilpivirine n’a pas modifié de façon significative
la concentration plasmatique de cabotégravir.
Aucune adaptation posologique de Vocabria,
comprimés n’est nécessaire lorsqu’il est co-
administré avec la rilpivirine.
Les inducteurs métaboliques sont susceptibles de
diminuer de façon significative les concentrations
plasmatiques de cabotégravir ; l’utilisation
concomitante est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
L’administration concomitante de compléments
antiacides peut potentiellement diminuer
l’absorption orale du cabotégravir et n’a pas
été étudiée.
Il est recommandé d’administrer les antiacides
contenant des cations polyvalents au moins 2 heures
avant ou 4 heures après la prise de Vocabria par voie
orale (voir rubrique 4.4).
La rifampicine a diminué de façon significative la
concentration plasmatique de cabotégravir, ce qui est
susceptible d’entraîner une perte de l’effet
thérapeutique. Les recommandations posologiques
en cas d’administration concomitante de Vocabria
avec la rifampicine n’ont pas été établies et
l’administration concomitante de Vocabria avec la
rifampicine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
La rifapentine est susceptible de diminuer de façon
significative les concentrations plasmatiques de
cabotégravir ; l’utilisation concomitante est contre-
indiquée (voir rubrique 4.3).
La rifabutine n’a pas modifié de façon significative
la concentration plasmatique de cabotégravir.
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire.
Avant l’instauration du traitement oral par
cabotégravir, les informations posologiques de
cabotégravir injectable doivent être consultées
concernant l’administration concomitante avec la
34
Cabotégravir
Antimycobactériens
Rifampicine
Cabotégravir
ASC
59%
C
max
6%
Rifapentine
Cabotégravir
Rifabutine
Cabotégravir
ASC
21%
C
max
17%
8%
Médicaments par
classe
thérapeutique
Contraceptifs oraux
Éthinylestradiol
(EE) et
lévonorgestrel
(LNG)
Interaction
Variation de la
moyenne
géométrique (%)
EE
ASC
2%
C
max
8%
0%
LNG
ASC
12%
C
max
5%
7%
Recommandations concernant la co-
administration
rifabutine.
Le cabotégravir n’a pas modifié de façon
cliniquement significative les concentrations
plasmatiques d’éthinylestradiol et de lévonorgestrel.
Aucune adaptation posologique des contraceptifs
oraux n’est nécessaire lorsqu’ils sont co-administrés
avec Vocabria comprimés.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il existe des données limitées sur l’utilisation du cabotégravir chez la femme enceinte. L’effet de
Vocabria sur la grossesse chez la femme est inconnu.
Le cabotégravir n’a pas été tératogène lors des études chez les rates et les lapines gravides, mais des
expositions supérieures à la dose thérapeutique ont montré une toxicité sur la reproduction chez
l’animal (voir rubrique 5.3). La pertinence de ces données pour la grossesse chez la femme est
inconnue.
Vocabria comprimés n’est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le
risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
Sur la base des données obtenues chez l’animal, il est attendu que le cabotégravir soit excrété dans le
lait maternel, bien que cela n’ait pas été confirmé chez l’Homme.
Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d’éviter la
transmission du VIH.
Fertilité
Il n’existe pas de données chez l’Homme concernant les effets du cabotégravir sur la fertilité
masculine ou féminine. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas montré d’effet du cabotégravir
sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses, une fatigue et une somnolence ont
été rapportées au cours du traitement par Vocabria. L’état clinique du patient et le profil des réactions
indésirables de Vocabria doivent être pris en compte lors de l’évaluation de l’aptitude du patient à
conduire un véhicule ou à utiliser une machine.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
35
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études avec une administration
mensuelle étaient les céphalées (jusqu’à 12%) et la fièvre
4
(10%).
Les EI les plus fréquemment rapportés dans l’étude ATLAS-2M avec une administration tous les 2
mois et considérés par l’investigateur comme étant liés au traitement, étaient les céphalées (7%) et la
fièvre
4
(7%).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour le cabotégravir et la rilpivirine sont listés dans le Tableau 3 par classe de
systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent
(≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très
rare (<1/10 000).
Tableau 3
Tableau récapitulatif des effets indésirables
1
Fréquence
Peu fréquent
Fréquent
EI pour le traitement
Vocabria + rilpivirine
Hypersensibilité de type I*
Dépression
Anxiété
Rêves anormaux
Insomnie
Tentative de suicide; Idées suicidaires
(en particulier chez les patients ayant des
antécédents de maladie psychiatrique)
Céphalées
Sensations vertigineuses
Somnolence
Nausées
Vomissements
Douleur abdominale
2
Flatulence
Diarrhées
Hépatotoxicité
Eruption cutanée
3
Urticaire*
Angioedème*
Myalgie
Fièvre
4
Fatigue
Asthénie
Malaise
Augmentation du poids
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine sanguine
Classe de systèmes
d’organes (SOC) MedDRA
Affections du système
immunitaire
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Affections du système
nerveux
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Affections hépatobiliaires
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Investigations
Peu fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
1
La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d'évènements et ne se limite pas
à ceux considérés par l'investigateur comme étant au moins possiblement liés.
36
La douleur abdominale inclut le groupe de terme préférentiel MedDRA suivant : douleur de la partie
supérieure de l’abdomen.
3
L’éruption cutanée inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : rash, rash érythémateux, rash
généralisé, rash maculeux, rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash prurigineux.
4
La fièvre inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : sensation de chaud, température
augmentée. La majorité des cas de fièvre ont été rapportés dans la semaine suivant les injections.
* Veuillez vous référer à la rubrique 4.4
2
Le profil de sécurité global dans l'étude FLAIR aux Semaines 96 et 124 était comparable à celui
observé à la Semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d'extension de
l'étude FLAIR, il n’y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après initiation du traitement par
CAB à longue durée d’action + RPV à longue durée d’action, directement par injection, lié à l'absence
de phase d’instauration par voie orale (voir rubrique 5.1).
Description de certains effets indésirables
Augmentation du poids corporel
À la semaine 48, les sujets participant aux études FLAIR et ATLAS, qui recevaient l’association
Vocabria plus rilpivirine, ont pris en médiane 1,5 kg alors que les patients ayant continué leur
traitement antirétroviral en cours (TAC) ont pris en médiane 1,0 kg (analyse groupée). Dans chaque
étude FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane dans les bras Vocabria plus rilpivirine était
respectivement de 1,3 kg et 1,8 kg, alors qu’elle était de 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
À la semaine 48 dans l’étude ATLAS-2M, la prise de poids médiane était de 1,0 kg dans les 2 bras qui
recevaient Vocabria plus rilpivirine en administration mensuelle ou tous les deux mois.
Modifications des tests biologiques
De faibles augmentations non progressives de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été
observées avec le traitement par Vocabria plus rilpivirine. Ces changements ne sont pas considérés
comme cliniquement pertinents, car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir
et la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des transaminases augmentées (ALAT/ASAT) ont été observées chez les sujets recevant l’association
Vocabria plus rilpivirine au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement
imputables à une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement oral ont présenté des élévations
des transaminases attribuées à une suspicion d’hépatotoxicité médicamenteuse ; ces changements ont
été réversibles à l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec Vocabria plus rilpivirine;
des augmentations de la lipase de grades 3 et 4 sont survenues à une incidence plus élevée avec
Vocabria plus rilpivirine qu'avec le TAC. Ces élévations étaient généralement asymptomatiques et
n'ont pas conduit à l'arrêt de Vocabria plus rilpivirine. Un cas fatal de pancréatite avec une
augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un antécédent de pancréatite) a
été rapporté dans l'étude ATLAS-2M, pour lequel le lien de causalité avec le traitement injectable n'a
pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
37
4.9
Surdosage
Il n’y a pas de traitement spécifique en cas de surdosage de Vocabria. En cas de surdosage, le patient
doit recevoir un traitement symptomatique approprié et doit faire l’objet d’une surveillance adéquate,
si nécessaire.
Il est établi que le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques ; c’est pourquoi il est peu
probable que le médicament puisse être éliminé de l’organisme par dialyse.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteur d’intégrase, Code ATC :
J05AJ04.
Mécanisme d’action
Le cabotégravir inhibe l’intégrase du VIH en se liant au site actif de l’intégrase et en bloquant l’étape
du transfert de brin lors de l’intégration de l’acide désoxyribonucléique (ADN) rétroviral, essentielle
au cycle de réplication du VIH.
Effets pharmacodynamiques
Activité antivirale in vitro
Le cabotégravir a montré une activité antivirale contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type
sauvage avec des valeurs de la concentration moyenne de cabotégravir nécessaire pour réduire la
réplication virale de 50% (CE
50
) de 0,22 nM dans les cellules mononucléées du sang périphérique
(PBMC), 0,74 nM dans les cellules 293T et 0,57 nM dans les cellules MT-4. Le cabotégravir a montré
une activité antivirale
in vitro
contre un panel de 24 isolats cliniques du VIH-1 (trois isolats de chacun
des sous-types du groupe M [A, B, C, D, E, F et G] et 3 isolats du groupe O) avec des valeurs de CE
50
allant de 0,02 nM à 1,06 nM dans le cas du VIH-1. Les valeurs de CE
50
du cabotégravir pour trois
isolats cliniques du VIH-2 allaient de 0,10 nM à 0,14 nM. Aucune donnée clinique n’est disponible
concernant les patients infectés par le VIH-2.
Activité antivirale en association avec d’autres médicaments antiviraux
Aucun médicament à l’activité intrinsèque anti-VIH n’a été antagoniste de l’activité antirétrovirale du
cabotégravir (des analyses ont été menées
in vitro
en association avec la rilpivirine, la lamivudine, le
ténofovir et l’emtricitabine).
Résistance in vitro
Isolement du VIH-1 de type sauvage et activité contre des souches résistantes : Aucun virus ayant
multiplié la CE
50
du cabotégravir par plus de 10 fois n’a été constaté après 112 jours en milieux de
culture de la souche IIIB. Les mutations suivantes de l’intégrase (IN) sont apparues après le passage
d’un virus VIH-1 de type sauvage (avec polymorphisme T124A) en présence de cabotégravir : Q146L
(indice de résistance («
fold change »
= FC) : 1,3 - 4,6), S153Y (FC : 2,8 - 8,4) et I162M (FC = 2,8).
Comme mentionné ci-dessus, la détection de T124A correspond à la sélection d’un variant minoritaire
préexistant n’ayant pas de sensibilité différentielle au cabotégravir. Aucune substitution d’acide aminé
dans la région de l’intégrase n’a été sélectionnée avec la souche NL-432 (VIH-1 de type sauvage) en
présence de 6,4 nM de cabotégravir jusqu’au jour 56.
Parmi les différents mutants, le FC le plus élevé a été observé avec les mutants contenant Q148K
ou Q148R. Les mutations E138K/Q148H ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d’un facteur 0,92, mais les mutations E138K/Q148R ont entraîné une diminution d’un facteur 12 et les
mutations E138K/Q148K une diminution d’un facteur 81. Les mutations G140C/Q148R et les
38
mutations G140S/Q148R ont respectivement entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d’un facteur 22 et 12. Même si la mutation N155H n’a pas modifié la sensibilité au cabotégravir, les
mutations N155H/Q148R ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir d’un facteur 61.
Les autres mutants ayant entraîné un FC allant de 5 à 10 sont : T66K/L74M (FC = 6,3), G140S/Q148K
(FC = 5,6), G140S/Q148H (FC = 6,1) et E92Q/N155H (FC = 5,3).
Résistance in vivo
Le nombre de sujets ayant répondu au critère d’échec virologique confirmé (EVC) était faible
dans les essais FLAIR et ATLAS (données groupées). Dans l’analyse groupée, il y a eu 7 EVC dans le
bras cabotégravir plus rilpivirine (7/591, 1,2%) et 7 EVC dans le bras recevant le traitement
antirétroviral en cours (7/591, 1,2%). Les trois patients ayant présenté un EVC sous
cabotégravir plus rilpivirine dans l’essai FLAIR, pour lesquels les données de résistance étaient
disponibles, étaient porteurs d’un sous-type A1. En outre, 2 des 3 patients ayant présenté un EVC ont
développé pendant le traitement une substitution Q148R associée à une résistance aux inhibiteurs
d’intégrase alors qu’un patient a présenté une substitution G140R avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les 3 patients ayant développé un EVC présentaient une substitution associée
à une résistance à la rilpivirine : K101E, E138E/A/K/T ou E138K, et deux des trois sujets ont présenté
une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Dans l’étude ATLAS, les 3 patients en EVC
étaient porteurs d’un sous-type A, A1 et AG. L’un des trois patients en EVC était porteur de la
substitution N155H associée à une résistance aux INI lors de l’échec avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les trois patients en EVC étaient porteurs d’une substitution associée à une
résistance à la rilpivirine lors de l’échec : E138A, E138E/K ou E138K, et ont présenté une sensibilité
phénotypique réduite à la rilpivirine. Chez deux de ces trois patients en EVC, les substitutions
associées à une résistance à la rilpivirine observées lors de l’échec avaient également été observées à
l’inclusion dans l’ADN du VIH-1 des PBMC. Le septième patient en EVC (étude FLAIR) n’a jamais
reçu d’injection.
Les substitutions associées à une résistance au cabotégravir injectable à action prolongée, observées
dans les essais ATLAS et FLAIR (données groupées), étaient G140R (n = 1), Q148R (n = 2) et
N155H (n = 1).
Dans l’étude ATLAS-2M, 10 sujets ont répondu au critère d’EVC à la semaine 48 : 8 sujets (1,5%)
dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 sujets (0,4%) dans le bras recevant le
traitement toutes les 4 semaines. Huit sujets ont répondu au critère d’EVC à la semaine 24 ou avant.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5 sujets étaient porteurs à l’inclusion de
mutations associées à une résistance à la rilpivirine : Y181Y/C + H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L,
E138A ou E138E/A et 1 sujet était porteur d’une mutation de résistance au cabotégravir, G140G/R (en
plus de la mutation associée à la résistance à la rilpivirine : Y188Y/F/H/L ci-dessus). Lors de
l’évaluation de la suspicion d’échec virologique (SEV) dans le bras recevant le traitement toutes les
8 semaines, 6 sujets étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la rilpivirine, dont
2 sujets ayant développé la mutation K101E et 1 sujet la mutation E138E/K lors de la SEV par rapport
à l’analyse des résistances archivées à l’inclusion. Le FC de la rilpivirine était supérieur à la valeur
seuil biologique pour 7 sujets et allait de 2,4 à 15. Cinq des 6 sujets porteurs de substitutions associées
à une résistance à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une résistance
aux INI : N155H (n=2), Q148R, Q148Q/R+N155N/H (n=2). La substitution L74I associée aux INI a
été observée chez 4 sujets sur 7. Le génotypage et le phénotypage de l’intégrase a échoué pour un sujet
et le phénotype du cabotégravir était indisponible pour un autre sujet. Les FC pour les sujets recevant
le traitement toutes les 8 semaines allaient de 0,6 à 9,1 pour le cabotégravir, de 0,8 à 2,2 pour le
dolutégravir et de 0,8 à 1,7 pour le bictégravir.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 4 semaines, aucun sujet ne présentait de substitution
associée à une résistance à la rilpivirine ou aux INI à l’inclusion. Un sujet a présenté la substitution
G190Q associée aux INNTI, en association avec le polymorphisme V189I associé aux INNTI. Lors de
l’évaluation de la SEV, un sujet a développé en cours de traitement des mutations associées à une
résistance à la rilpivirine (mutations K101E + M230L) et un 2
ème
a conservé les substitutions associées
39
aux INNTI G190Q + V189I en plus de l’émergence de la mutation V179V/I. Les deux sujets
présentaient une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Les deux sujets étaient également
porteurs lors de la SEV de mutations associées à une résistance aux INI : Q148R + E138E/K ou
N155N/H et 1 sujet présentait une réduction de la sensibilité au cabotégravir. Aucun des deux sujets
n’était porteur de la substitution L74I associée aux INI. Les FC pour les sujets recevant le traitement
toutes les 4 semaines étaient de 1,8 et 4,6 pour le cabotégravir, de 1,0 et 1,4 pour le dolutégravir et de
1,1 et 1,5 pour le bictégravir.
Efficacité et sécurité cliniques
L’efficacité de l’association Vocabria plus rilpivirine a été évaluée dans le cadre de deux études de
non-infériorité de Phase III, randomisées, multicentriques, contrôlées par comparateur actif, en ouvert
et à groupes parallèles (études FLAIR [201584] et ATLAS [201585]). L’analyse principale a été
effectuée une fois que tous les sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l’étude
prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis 20
semaines)
Dans l’étude FLAIR, 629 sujets infectés par le VIH-1 et naïfs de traitement antirétroviral (ART) ont
reçu un traitement à base de dolutégravir, un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase (INI),
pendant 20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine soit dolutégravir plus 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse si les sujets étaient HLA-B*5701 positifs). Les sujets
contrôlés virologiquement (ARN du VIH-1 <50 copies par mL, n = 566) ont été randomisés (1:1) pour
recevoir l’association Vocabria plus rilpivirine ou poursuivre le traitement antirétroviral en cours
(TAC). Les sujets randomisés pour recevoir l’association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le
traitement par une phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de
rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria
injectable (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de
rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) une fois par mois
pendant 44 semaines supplémentaires. Cette étude a été étendue à 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
Dans l’étude ATLAS, 616 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement antirétroviral, et
virologiquement contrôlés (pendant au moins 6 mois ; taux d’ARN du VIH-1 <50 copies par mL) ont
été randomisés (1:1) et ont reçu l’association Vocabria plus rilpivirine ou ont poursuivi le TAC. Les
sujets randomisés pour recevoir l’association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le traitement par une
phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria injectable (mois 1:
injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de rilpivirine (mois 1:
injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) tous les mois pendant 44 semaines
supplémentaires. Dans l’étude ATLAS, 50%, 17% et 33% des sujets ont reçu respectivement un
INNTI, un inhibiteur de protéase (IP) ou un inhibiteur d’intégrase (INI) comme 3
ème
agent à l’inclusion
avant la randomisation et ceci de façon similaire entre les bras de traitement.
Données groupées
À l’inclusion, dans l’analyse groupée des deux études pivots pour le bras recevant l’association
Vocabria plus rilpivirine, l’âge médian des sujets était de 38 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient
non-caucasiens, 1% étaient âgés de
65 ans et 7% présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm
3
; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d’évaluation principal pour les deux études était la proportion de sujets présentant un taux
plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
40
Dans une analyse groupée des deux études pivots, l’association Vocabria plus rilpivirine était non
inférieure au TAC en ce qui concerne la proportion de sujets présentant un taux plasmatique d’ARN
du VIH-1
≥50
c/mL (1,9% et 1,7%, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre les
traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC (0,2 ; IC à 95% : -1,4 ; 1,7) pour l’analyse groupée a
satisfait au critère de non-infériorité (borne supérieure de l’IC à 95% inférieure à 4%).
Le critère d’évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48 (incluant les résultats selon les
caractéristiques principales à l’inclusion) des études FLAIR et ATLAS sont présentés dans les
Tableaux 4 et 5.
Tableau 4
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des
études FLAIR et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)
FLAIR
Vocabria + RPV
N = 283
ARN du VIH-1
≥50
copies/mL†,
n (%)
Différence entre
les traitements
(%)
(IC à 95 %)*
ARN du VIH-1
<50 copies/mL,
n (%)
Différence entre
les traitements
(%)
(IC à 95 %)*
Absence de
données
virologiques à
48 semaines, n
(%)
Raisons
Sortie de l’étude
ou arrêt du
médicament à
l’étude en raison
d’un évènement
indésirable ou du
décès, n (%)
Sortie de l’étude
ou arrêt du
médicament
à l’étude pour
d’autres raisons,
n (%)
Données
manquantes dans
l’intervalle de
l’analyse, mais
poursuite de
l’étude, n (%)
6 (2,1)
TAC
N = 283
7 (2,5)
ATLAS
Vocabria + RPV
TAC
N = 308
N = 308
5 (1,6)
3 (1,0)
Données groupées
Vocabria
TAC
+ RPV
N = 591
N = 591
11 (1,9)
10 (1,7)
-0,4 (-2,8 ; 2,1)
265 (93,6)
264
(93,3)
0,7 (-1,2 ; 2,5)
285 (92,5)
294
(95,5)
0,2 (-1,4 ; 1,7)
550 (93,1)
558
(94,4)
0,4 (-3,7 ; 4,5)
-3,0 (-6,7 ; 0,7)
-1,4 (-4,1 ; 1,4)
12 (4,2)
12 (4,2)
18 (5,8)
11 (3,6)
30 (5,1)
23 (3,9)
8 (2,8)
2 (0,7)
11 (3,6)
5 (1,6)
19 (3,2)
7 (1,2)
4 (1,4)
10 (3,5)
7 (2,3)
6 (1,9)
11 (1,9)
16 (2,7)
0
0
0
0
0
0
41
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l’inclusion.
† Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu’ils n’étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.
Tableau 5
Proportion de sujets avec un taux d’ARN plasmatique du VIH-1
≥50
copies/mL à
la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l’inclusion (snapshot des
résultats)
Données groupées des études FLAIR et ATLAS
Vocabria + RPV
TAC
N = 591
N = 591
n/N (%)
n/N (%)
0/42
2/54 (3,7)
5/120 (4,2)
0/117
6/429 (1,4)
8/420 (1,9)
6/429 (1,4)
9/423 (2,1)
5/162 (3,1)
9/430 (2,1)
2/109 (1,8)
0/52
6/491 (1,2)
5/100 (5,0)
9/492 (1,8)
2/99 (2,0)
1/51 (2,0)
6/385 (1,6)
1/168 (0,6)
7/408 (1,7)
3/133 (2,3)
0/48
8/488 (1,6)
2/103 (1,9)
8/466 (1,7)
2/125 (1,6)
0/54
9/382 (2,4)
1/155 (0,6)
Caractéristiques à l’inclusion
CD4+ à
l’inclusion
(cellules/ mm
3
)
Sexe
Origine
ethnique
<350
≥350
à <500
≥500
Hommes
Femmes
Caucasienne
Afro-
américaine/africaine
Asiatique/autre
<30 kg/m
2
≥30
kg/m
2
<50
≥50
IP
INI
IMC
Âge (ans)
Traitement
antiviral à
l’inclusion lors
de la
INNTI
4/155 (2,6)
randomisation
IMC = indice de masse corporelle
IP = inhibiteur de protéase
INI = inhibiteur de l’intégrase
INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
Dans les études FLAIR et ATLAS, les différences entre les traitements étaient comparables quelles
que soient les caractéristiques à l’inclusion (taux de CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge, classe du
3
ème
agent à l’inclusion).
Semaine 96 de l’étude FLAIR
Dans l’étude FLAIR, les résultats à la semaine 96 sont restés cohérents avec ceux obtenus à la
semaine 48. La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
c/mL dans
le bras Vocabria plus rilpivirine (n = 283) et dans le bras TAC (n = 283) était respectivement de 3,2%
et 3,2% (différence ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [0,0 ; IC à 95% :
-2,9 ; 2,9]). La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d’ARN du VIH-1 <50 c/mL dans le
bras Vocabria plus rilpivirine et dans le bras TAC était respectivement de 87% et 89% (différence
ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [-2,8 ; IC à 95% : -8,2 ; 2,5]).
Injection directe versus instauration orale à la Semaine 124 de l’étude FLAIR.
Dans l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la Semaine 124 pour
les patients choisissant de passer (à la Semaine 100) de l'abacavir/dolutégravir/lamivudine à Vocabria
42
plus rilpivirine dans la Phase d'Extension. Les sujets avaient la possibilité de changer de traitement
avec ou sans phase d’instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale (OLI) (n=121) et un
groupe injection directe (DTI) (n=111).
À la Semaine 124, la proportion de sujets ayant un taux d’ARN du VIH-1
≥ 50 copies/mL était de
0,8% et de 0,9% pour les groupes instauration orale et injection directe, respectivement. Les taux de
suppression virologique (ARN du VIH-1 < 50 c/mL) étaient similaires dans les groupes OLI (93,4 %)
et DTI (99,1 %).
Administration tous les deux mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
L’efficacité et la sécurité de Vocabria injectable administré tous les 2 mois ont été évaluées dans le
cadre d’une étude de phase IIIb de non-infériorité, randomisée, multicentrique, en ouvert et à groupes
parallèles (étude ATLAS-2M [207966]). L’analyse principale a été effectuée une fois que tous les
sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l’étude prématurément.
Dans l’étude ATLAS-2M, 1 045 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement
antirétroviral et virologiquement contrôlés, ont été randomisés (1:1) et ont reçu le traitement injectable
Vocabria plus rilpivirine administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les sujets qui recevaient
initialement un traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu le traitement d’instauration par
voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines. Les sujets randomisés pour recevoir les injections
mensuelles de Vocabria (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) et les
injections de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) ont
reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les sujets randomisés pour recevoir les
injections de Vocabria tous les 2 mois (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) et les injections de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la randomisation, 63%, 13%
et 24% des sujets avaient reçu l’association Vocabria plus rilpivirine respectivement pendant
0 semaine, 1 à 24 semaines et >24 semaines.
À l’inclusion, l’âge médian des sujets était de 42 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non-
caucasiens,
4% étaient âgés de ≥65
ans et 6 % présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm
3
; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d’évaluation principal pour l’étude ATLAS-2M était la proportion de sujets présentant un
taux plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans l’étude ATLAS-2M, l’administration tous les 2 mois de Vocabria et rilpivirine était non
inférieure à l’administration mensuelle de Vocabria et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de
sujets présentant un taux plasmatique d’ARN du VIH-1
≥50
c/mL (1,7% et 1,0%, respectivement) à la
semaine 48. La différence ajustée entre les traitements par Vocabria et rilpivirine administrés tous les
2 mois et tous les mois (0,8 ; IC à 95% : -0,6 ; 2,2) a satisfait au critère de non-infériorité (borne
supérieure de l’IC à 95% inférieure à 4%).
Tableau 6
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de
l’étude ATLAS-2M à 48 semaines (analyse snapshot)
Administration tous les
2 mois (1 fois/8 semaines)
N = 522 (%)
9 (1,7)
0,8 (-0,6 ; 2,2)
492 (94,3)
43
ARN du VIH-1
≥50
copies/mL
, n
(%)
Différence entre les traitements (%)
(IC à 95%)*
ARN du VIH-1 <50 copies/mL, n
Administration mensuelle
(1 fois/4 semaines)
N = 523 (%)
5 (1,0)
489 (93,5)
(%)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-2,1 ; 3,7)
(IC à 95%)*
21 (4,0)
29 (5,5)
Absence de données virologiques à
48 semaines, n (%)
Raisons :
9 (1,7)
13 (2,5)
Sortie de l’étude en raison
d’évènement indésirable ou du
décès, n (%)
12 (2,3)
16 (3,1)
Sortie de l’étude pour d’autres
raisons, n (%)
0
0
Données manquantes dans
l’intervalle de l’analyse, mais
poursuite de l’étude, n (%)
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l’inclusion.
† Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu’ils n’étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.
Tableau 7
Proportion de sujets ayant présenté un taux plasmatique d’ARN du VIH-
1
≥50
copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales
à l’inclusion (snapshot des résultats)
Caractéristiques à l’inclusion
Administration tous les
2 mois (1 fois/8 semaines)
N = 522 (%)
Administration mensuelle
(1 fois/4 semaines)
N = 523 (%)
CD4+ à l’inclusion
(cellules/mm
3
)
<350
350 à <500
≥500
Nombre de sujets ayant un taux d’ARN du
VIH-1
50 c/mL/nombre total évalué (%)
Administration tous Administration
les deux mois
mensuelle
(1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
1/35 (2,9)
1/27 (3,7)
1/96 (1,0)
7/391 (1,8)
4/385 (1,0)
5/137 (3,5)
5/370 (1,4)
4/152 (2,6)
4/101 (4,0)
5/421 (1,2)
3/409 (0,7)
6/113 (5,3)
0/ 89
4/407 (1,0)
5/380 (1,3)
0/143
5/393 (1,3)
0/130
0/ 90
5/421 (1,2)
3/425 (0,7)
2/98 (2,0)
Sexe
Hommes
Femmes
Origine ethnique
Caucasienne
Non-caucasienne
Afro-
américaine/africaine
Non afro-
américaine/sans origine
africaine
<30 kg/m
2
≥30
kg/m
2
IMC
44
Âge (ans)
<35
35 à <50
≥50
4/137 (2,9)
3/242 (1,2)
2/143 (1,4)
5/327 (1,5)
3/69 (4,3)
1/126 (0,8)
1/145 (0,7)
2/239 (0,8)
2/139 (1,4)
5/327 (1,5)
0/68
0/128
Exposition antérieure
à CAB/RPV
Aucune
1 - 24 semaines
>24 semaines
IMC = indice de masse corporelle
Dans l’étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n’étaient pas cliniquement
significatives concernant le critère d’évaluation principal, quelles que soient les caractéristiques à
l’inclusion (taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à
cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR et ATLAS-2M), incluant
les données de 1039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à Vocabria plus rilpivirine,
ont examiné l'influence des caractéristiques des participants et des caractéristiques virologiques à
l’inclusion, du schéma posologique et des concentrations plasmatiques du médicament post-inclusion
sur l’émergence d'échec virologique confirmé (EVC), à l’aide d’un modèle de régression avec une
procédure de sélection de variables. Jusqu'à la semaine 48 de ces études, 13 sur 1039 participants
(1,25%) ont eu un EVC en recevant du cabotégravir et de la rilpivirine.
Quatre covariables étaient significativement associées (P <0,05 pour chaque
odds ratio
ajusté) à un
risque accru d’EVC: des mutations de résistance à la rilpivirine à l’inclusion identifiées par un test
génotypique sur ADN proviral, le sous-type A6/A1 du VIH-1 (associé au polymorphisme L74I de
l'intégrase), la concentration résiduelle de la rilpivirine 4 semaines après l'injection d’initiation,
l’indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m
2
(associé à la pharmacocinétique du cabotégravir).
D'autres variables, incluant le schéma d’administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines,
le sexe féminin ou d'autres sous-types viraux (non A6/A1) n’étaient pas significativement associées
avec un EVC. Aucune caractéristique, lorsqu'elle était présente à l’inclusion de manière isolée, n'était
prédictive d'un échec virologique. Cependant, une combinaison d'au moins 2 des caractéristiques
suivantes présentes à l’inclusion a été associée à un risque accru d’EVC: des mutations de résistance à
la rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou l’IMC
≥30
kg/m
2
(voir tableau 8).
Tableau 8
Résultats à la semaine 48 selon la présence des caractéristiques clés à l’inclusion :
mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A1
1
et
IMC ≥30
kg/m
2
Caractéristiques à l’inclusion
Succès virologique (%)
2
Echec virologique confirmé
(nombre)
(%)
3
0
694/732 (94,8)
3/732 (0,41)
1
261/272 (96,0)
1/272 (0,37)
4
≥2
25/35 (71,4)
9/35 (25,7)
5
TOTAL
980/1 039 (94,3)
13/1 039 (1,25)
(Intervalle de confiance à 95%)
(92,74%, 95,65%)
(0,67%, 2,13%)
1
Classification du sous-type A1 ou A6 du VIH-1 basée sur le panel de la Bibliothèque nationale de
Los Alamos issu de la base de données de séquences du VIH (Juin 2020)
2
Basé sur l'algorithme Snapshot de la FDA : ARN <50 copies/mL.
3
Défini par deux mesures consécutives d'ARN du VIH
200 copies/mL.
45
Valeur prédictive positive (VPP) <1%; Valeur prédictive négative (VPN) : 98%; sensibilité : 8%;
spécificité : 74%
5
VPP : 26%; VPN : 99,6%; sensibilité : 69%; spécificité : 97,5%
4
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec Vocabria comprimés dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique
dans le traitement de l’infection par le VIH-1.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques du cabotégravir sont similaires chez les sujets sains et chez les
sujets infectés par le VIH. La variabilité PK du cabotégravir est modérée. Dans les études de phase I
menées chez des sujets sains, le coefficient de variabilité inter-individuelle CVb% pour l’ASC, la C
max
et la C
tau
se situait entre 26 et 34% dans les études chez les sujets sains et entre 28 et 56% dans les
études chez les sujets infectés par le VIH-1. La variabilité intra-individuelle (CVw%) est plus faible
que la variabilité inter-individuelle.
Tableau 9
Paramètres pharmacocinétiques suite à l’administration de cabotégravir par voie
orale une fois par jour
Moyenne géométrique (5
ème
; 95
ème
percentile)
a
Phase
d’administration
Instauration
orale
c
Schéma
posologique
30 mg
une fois par jour
ASC
(0-tau)b
(µg•h/mL)
145
(93,5 ; 224)
C
max
(µg/mL)
8,0
(5,3 ; 11,9)
C
tau
(µg/mL)
4,6
(2,8 ; 7,5)
a
b
c
Valeurs des paramètres pharmacocinétiques basées sur le regroupement des estimations individuelles en post-hoc pour
les études FLAIR et ATLAS, à partir de modèle pharmacocinétique de population du cabotégravir (n=581).
tau correspond à l’intervalle entre deux doses : 24 heures pour l’administration orale.
Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques du traitement d’instauration orale représentent l’état d’équilibre.
Absorption
Le cabotégravir est rapidement absorbé après administration par voie orale, avec un T
max
médian à
3 heures après la prise, pour la formulation comprimé. Lorsque le cabotégravir est administré une fois
par jour, l’état d’équilibre pharmacocinétique est atteint en 7 jours.
Le cabotégravir peut être administré avec ou sans nourriture. La prise de nourriture a augmenté le
degré d’absorption du cabotégravir. La biodisponibilité du cabotégravir ne dépend pas du contenu du
repas : les repas riches en matières grasses ont augmenté l’ASC
(0-∞)
du cabotégravir de 14% et
augmenté la C
max
de 14% par rapport à la prise à jeun. Ces augmentations ne sont pas cliniquement
significatives.
La biodisponibilité absolue du cabotégravir n’a pas été établie.
Distribution
D’après les données
in vitro,
le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques humaines
(dans une proportion >99%). Suite à l’administration orale de comprimés de cabotégravir, le volume
apparent de distribution moyen (Vz/F) dans le plasma était de 12,3 L. Chez l’homme, les volumes de
distribution du compartiment central (Vc/F) et du compartiment périphérique (Vp/F) du cabotégravir
plasmatique ont été estimés respectivement à 5,27 L et à 2,43 L. Ces estimations des volumes de
distribution, et l’hypothèse selon laquelle la biodisponibilité serait élevée, semblent indiquer qu’une
fraction du cabotégravir est distribuée dans le milieu extracellulaire.
La présence de cabotégravir a été décelée dans les voies génitales féminines et masculines. Les
rapports médians entre les tissus vaginal et cervical et le plasma variaient entre 0,16 et 0,28 et les
46
rapports médians entre le tissu rectal et le plasma étaient
≤0,08
à 4, 8 et 12 semaines après
l’administration d’une injection intramusculaire (IM) unique de 400 mg de cet agent.
Le cabotégravir est présent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Chez des patients infectés par le
VIH qui ont reçu un traitement associant le cabotégravir injectable et la rilpivirine injectable, le
rapport entre les concentrations de cabotégravir dans le LCR et dans le plasma [médiane (intervalle)]
(n = 16) était de 0,003 (intervalle : 0,002 à 0,004) une semaine après l’atteinte de l’état d’équilibre du
cabotégravir injectable à longue durée d’action (administré toutes les 4 semaines ou toutes les
8 semaines). Comme cela devrait être le cas lorsque le cabotégravir atteint une concentration
thérapeutique dans le LCR, l’ARN du VIH-1 dans le LCR (n = 16) était <50 copies/mL chez tous les
patients (100%) et <2 copies/mL chez 15 patients sur 16 (94%). Au même moment, l’ARN
plasmatique du VIH-1 (n = 18) était <50 copies/mL chez tous les patients (100%) et <2 copies/mL
chez 12 patients sur 18 (66,7%).
In vitro,
le cabotégravir n’était pas un substrat du polypeptide transporteur d’anions organiques
(OATP) 1B1, de l’OATP2B1, de l’OATP1B3 ou du transporteur de cations organiques (OCT1).
Biotransformation
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l’UGT1A1 et dans une moindre mesure par
l’UGT1A9. Le cabotégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma : il représente >90%
du radiocarbone plasmatique total. Après son administration orale chez l’homme, le cabotégravir est
principalement éliminé par voie métabolique ; son élimination rénale sous forme inchangée est faible
(<1% de la dose). Quarante-sept pourcents (47%) de la dose totale de cabotégravir administrée par
voie orale sont excrétés dans les fèces sous forme inchangée. On ignore si cela est dû totalement ou
partiellement à la non-absorption du médicament ou à l’excrétion biliaire du glucurono-conjugué, qui
peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. La présence du
cabotégravir a été décelée dans des échantillons de bile duodénale. Le glucurono-conjugué était
également présent dans certains échantillons de bile duodénale (mais pas tous). Vingt-sept pourcents
(27%) de la dose totale de cabotégravir administrée par voie orale sont excrétés dans l’urine,
principalement sous la forme d’un glucurono-conjugué (75% de la substance radioactive récupérée
dans l’urine ; 20% de la dose totale).
Le cabotégravir n’est pas un inhibiteur cliniquement pertinent des enzymes et des transporteurs
suivants : CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP3A4,
UGT1A1, UGT1A3, UGT1A4, UGT1A6, UGT1A9, UGT2B4, UGT2B7, UGT2B15 et UGT2B17,
P-gp, BCRP, pompe d’exportation des sels biliaires (BSEP), OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3,
transporteur d’extrusion de multiples médicaments et toxine (MATE) 1, MATE 2-K, protéine de
résistance multimédicamenteuse (MRP) 2 ou MRP4.
Élimination
Le cabotégravir a une demi-vie terminale moyenne de 41 h et une clairance apparente (CL/F) de 0,21
L par heure.
Polymorphismes
Selon une méta-analyse de données recueillies auprès de sujets sains et de sujets infectés par le VIH
dans le cadre d’essais cliniques, l’ASC, la C
max
et la C
tau
moyennes du cabotégravir à l’état d’équilibre
ont été multipliées par un facteur de 1,3 à 1,5, chez des sujets porteurs de génotypes de l’UGT1A1
associés à un métabolisme lent du cabotégravir, par rapport aux sujets dont les génotypes étaient
associés à un métabolisme normal du cabotégravir via l’UGT1A1. Ces différences ne sont pas
considérées comme cliniquement pertinentes. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les
sujets porteurs de variantes du gène UGT1A1.
47
Populations particulières
Sexe
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent du
sexe sur l’exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire
en fonction du sexe.
Origine ethnique
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l’origine ethnique sur l’exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique
n’est nécessaire en fonction de l’origine ethnique.
Indice de masse corporelle (IMC)
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l’IMC sur l’exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n’est
nécessaire en fonction de l’IMC.
Sujets âgés
Les analyses pharmacocinétiques de population n’ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l’âge sur l’exposition au cabotégravir. Les données pharmacocinétiques du cabotégravir chez les sujets
âgés de plus de 65 ans sont limitées.
Insuffisance rénale
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n’a été observée entre les sujets
atteints d’une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés) et les sujets sains qui leur
avaient été appariés. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’une
insuffisance rénale légère à sévère (non dialysés). Le cabotégravir n’a pas été étudié chez les patients
dialysés.
Insuffisance hépatique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n’a été observée entre les sujets
atteints d’une insuffisance hépatique modérée et les sujets sains qui leur avaient été appariés. Aucune
adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique légère à
modérée (score de Child-Pugh A ou B). L’effet d’une insuffisance hépatique sévère (score de Child-
Pugh C) sur la pharmacocinétique du cabotégravir n’a pas été étudié.
5.3
Données de sécurité préclinique
Carcinogénicité et mutagénicité
Le cabotégravir n’a pas eu d’effet mutagène ou clastogène dans des études
in vitro
effectuées sur des
bactéries et des cultures de cellules de mammifères, ainsi que dans une étude
in vivo
du micronoyau
chez les rongeurs. Le cabotégravir n’a pas eu d’effet carcinogène dans des études à long terme chez la
souris et le rat.
Études de toxicité sur la reproduction
Aucun effet n’a été observé sur la fertilité de rats mâles ou femelles traités par cabotégravir à des
doses orales pouvant atteindre 1 000 mg/kg/jour (>20 fois l’exposition humaine à la dose maximale
recommandée).
Dans une étude sur le développement embryo-fœtal, aucun effet délétère sur le développement n’a été
observé après l’administration orale de cabotégravir à des lapines gravides jusqu’à une dose toxique
maternelle de 2 000 mg/kg/jour (0,66 fois l’exposition humaine à la dose maximale recommandée
chez l’humain [DMRH]) ou à des rates gravides à des doses allant jusqu’à 1 000 mg/kg/jour (>30 fois
48
l’exposition humaine à la DMRH). Chez le rat, des anomalies de la croissance fœtale (diminution du
poids corporel) ont été observées à la posologie de 1 000 mg/kg/jour. Les études menées chez les rates
gravides ont démontré que le cabotégravir traverse la barrière placentaire et que sa présence peut être
décelée dans les tissus fœtaux.
Dans des études sur le développement prénatal et postnatal (PPN) chez le rat, le cabotégravir a été
associé de façon reproductible à un retard de la mise bas, à une augmentation de la mortalité à la
naissance et de la mortalité néonatale à la posologie de 1 000 mg/kg/jour (>30 fois l’exposition
humaine à la DMRH). À la dose plus faible de 5 mg/kg/jour (approximativement 10 fois l’exposition
humaine à la DMRH), le cabotégravir n’a pas été associé à un retard de la mise bas ou à une mortalité
néonatale. Que ce soit dans les études menées chez le lapin ou celles menées chez le rat, il n’y a eu
aucun effet sur la survie des fœtus mis au monde par césarienne. Compte tenu du taux d'exposition, la
pertinence chez l'homme est inconnue.
Toxicité à dose répétée
L’effet d’un traitement quotidien prolongé par des doses élevées de cabotégravir a été évalué dans le
cadre d’études de toxicité comportant l’administration par voie orale de doses répétées à des rats
(26 semaines) et à des singes (39 semaines). Aucun effet indésirable lié au médicament à l’étude n’a
été observé chez des rats ou des singes ayant reçu du cabotégravir par voie orale à des doses allant
jusqu’à 1 000 mg/kg/jour ou 500 mg/kg/jour, respectivement.
Lors d’une étude de toxicité de 14 jours et de 28 jours menée chez le singe, des effets gastro-
intestinaux (GI) (perte de poids corporel, vomissement, selles molles/liquides et déshydratation
modérée à sévère) ont été observés et ont résulté de l’administration locale du médicament et non
d’une toxicité systémique.
Dans une étude de 3 mois menée chez le rat, lorsque le cabotégravir a été administré par injection
sous-cutanée (SC) mensuelle (jusqu’à 100 mg/kg/dose), par injection IM mensuelle (jusqu’à
75 mg/kg/dose) ou par injection SC hebdomadaire (100 mg/kg/dose), aucun effet indésirable et aucun
nouvel effet toxique sur les organes cibles n’a été noté (à une exposition >30 fois l’exposition humaine
à la DMRH, soit 400 mg par voie IM).
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline (E460)
Hypromellose (E464)
Glycolate d’amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage
Hypromellose (E464)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol (E1521)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
49
6.3
3 ans
6.4
Durée de conservation
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacons blancs en polyéthylène haute densité (PEHD) dotés d’une fermeture avec sécurité enfant en
polypropylène et d’un opercule en polyéthylène thermosoudé par induction. Chaque flacon contient
30 comprimés pelliculés.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 Décembre 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
50
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
51
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Suspension injectable à libération prolongée
GlaxoSmithKline Manufacturing SpA
Strada Provinciale Asolana, 90
San Polo di Torrile
Parme, 43056
Italie
Comprimés pelliculés
Glaxo Wellcome, S.A.
Avda. Extremadura, 3
Aranda De Duero
Burgos 09400
Espagne
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
52
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du
risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché met en œuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché mènera une étude de cohorte
prospective (étude COMBINE-2) pour collecter des données auprès des patients
afin d'évaluer l'efficacité clinique, l'observance, la durabilité et les arrêts de
traitement après le début du traitement par cabotégravir et rilpivirine à action
prolongée. L'étude surveillera également la résistance et la réponse aux traitements
antirétroviraux ultérieurs chez les patients qui sont passés d'un traitement par
cabotégravir et rilpivirine à action prolongée à un autre traitement. Le titulaire de
l'autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats intermédiaires de
l’étude chaque année et les résultats finaux de l'étude d'ici Septembre 2026.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché mènera une étude en vie réelle
sur l'utilisation des médicaments pendant cinq ans. Cette étude de cohorte
observationnelle aura pour objectif de mieux comprendre la population de patients
recevant des traitements contenant du cabotégravir injectable à action prolongée
et/ou de la rilpivirine injectable à action prolongée en pratique clinique de routine.
L'étude évaluera les modes d'utilisation, l'observance et l'efficacité clinique après la
commercialisation de ces traitements et surveillera la résistance parmi les échecs
virologiques pour lesquels des données sur les tests de résistance sont disponibles.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats
intermédiaires de l’étude chaque année et les résultats finaux de l'étude
d’utilisation des médicaments d'ici Septembre 2026.
Date
Septembre
2026
Septembre
2026
53
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
54
A. ÉTIQUETAGE
55
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTERIEUR – INJECTION DE 400 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 400 mg de cabotégravir.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également : mannitol, polysorbate 20, macrogol et eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu:
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Ouvrir ici
Pour administration intramusculaire
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
56
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ne pas congeler
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/002
13.
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
57
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE INTERMEDIAIRE
CARTE SUPPORT – INJECTION DE 400 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
2.
3.
4.
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Lire les instructions d’utilisation avant la préparation de Vocabria
Pour administration intramusculaire.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
8.
9.
10.
11.
12.
58
13.
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
16.
17.
18.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
59
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU FLACON – INJECTION DE 400 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
IM
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
2 mL
6.
AUTRE
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
60
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTERIEUR – INJECTION DE 600 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 600 mg de cabotégravir.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également : mannitol, polysorbate 20, macrogol et eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu :
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Ouvrir ici
Pour administration intramusculaire
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
61
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ne pas congeler
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/003
13.
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
62
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE INTERMEDIAIRE
CARTE SUPPORT – INJECTION DE 600 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
2.
3.
4.
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Lire les instructions d’utilisation avant la préparation de Vocabria
Pour administration intramusculaire.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
8.
9.
10.
11.
12.
63
13.
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
16.
17.
18.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
64
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU FLACON – INJECTION DE 600 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
IM
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
3 mL
6.
AUTRE
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
65
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTERIEUR - COMPRIMÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
cabotégravir
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 30 mg de cabotégravir (sous forme sodique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté (voir la notice)
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
66
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
vocabria
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
67
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON - COMPRIMÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
cabotégravir
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 30 mg de cabotégravir (sous forme sodique).
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
68
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
16.
17.
18.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
69
B. NOTICE
70
Notice : Information du patient
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria
Comment les injections de Vocabria sont administrées
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Vocabria
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
Vocabria injectable contient la substance active appelée cabotégravir. Le cabotégravir appartient à un
groupe de médicaments antirétroviraux appelé
inhibiteurs d’intégrase (INI).
Vocabria injectable est utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH (virus de
l’immunodéficience humaine) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, qui reçoivent également un autre
médicament antirétroviral appelé rilpivirine et dont l’infection par le VIH-1 est contrôlée.
Les injections de Vocabria ne guérissent pas l’infection par le VIH ; elles maintiennent la quantité de
virus présente dans votre corps à un niveau bas. Cela permet de maintenir le nombre de cellules CD4
dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à
combattre les infections.
Vocabria injectable est toujours administré
en association avec l’injection d’un autre médicament
antirétroviral appelé
rilpivirine injectable.
Consultez la notice de la rilpivirine pour plus
d’informations sur ce médicament.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria
Ne recevez jamais Vocabria injectable :
si vous êtes
allergique
(hypersensible)
au cabotégravir ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous prenez l’un des médicaments suivants, car ils peuvent modifier l’action de Vocabria :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital
(médicaments pour traiter
l’épilepsie et prévenir les crises convulsives).
-
rifampicine
ou
rifapentine
(médicaments pour traiter certaines infections bactériennes,
telles que la tuberculose).
71
Si vous pensez être dans l’un de ces cas,
adressez-vous à votre médecin.
Avertissements et précautions
Réaction allergique
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d’intégrase. Les inhibiteurs d’intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée
réaction d’hypersensibilité.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous recevez Vocabria.
Lisez les informations
contenues dans la rubrique 4 de cette notice.
Problèmes au foie, incluant une hépatite B et/ou C
Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau de votre foie, incluant une
hépatite B et/ou C. Votre médecin pourra évaluer la sévérité de votre maladie hépatique avant de
décider si vous pouvez prendre Vocabria.
Soyez vigilant aux symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria. Il s’agit notamment :
des symptômes d’infection
des symptômes d’atteinte du foie.
Lisez les informations
de la rubrique 4 de cette notice (« Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d’infection ou d’atteinte du foie :
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d’autres médicaments pour traiter
l’infection sans l’avis de votre médecin.
La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que vous vous
présentiez à vos rendez-vous programmés
pour recevoir votre
injection de Vocabria, afin de contrôler votre infection par le VIH et d’empêcher votre maladie de
s'aggraver. Parlez à votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement. Si vous recevez votre
injection de Vocabria en retard ou si vous arrêtez de recevoir Vocabria, vous devez prendre d'autres
médicaments pour traiter l'infection par le VIH et réduire le risque de développer une résistance virale.
Vocabria injectable est un médicament à action prolongée.
Si vous arrêtez le traitement, des taux
faibles de cabotégravir (la substance active de Vocabria) peuvent rester dans votre organisme pendant
12 mois voire plus après votre dernière injection. Ces faibles taux de cabotégravir ne pourront pas
contrôler le virus et le virus pourrait devenir résistant. Vous devez débuter un autre traitement contre
le VIH au plus tard un mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections
tous les mois et au plus tard deux mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des
injections tous les deux mois.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans, car
il n’a pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et Vocabria injectable
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris d’autres médicaments achetés sans ordonnance.
72
Vocabria ne doit pas être administré
avec d’autres médicaments (voir « Ne recevez jamais Vocabria
injectable » plus haut à la rubrique 2).
Certains médicaments peuvent modifier l’action de Vocabria
ou favoriser la survenue d’effets
indésirables.
Vocabria peut également modifier l’action de certains autres médicaments.
Prévenez votre médecin
si vous prenez :
de la
rifabutine
(pour traiter certaines infections bactériennes, telles que la tuberculose).
Informez votre médecin ou votre pharmacien
si vous prenez ce médicament. Votre médecin
pourra décider que vous avez besoin d’examens supplémentaires.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse :
Parlez-en à votre médecin
avant de recevoir Vocabria injectable.
Grossesse
Vocabria n’est pas recommandé durant la grossesse.
Si nécessaire, votre médecin examinera
les bénéfices pour vous et le risque pour votre bébé liés à l’administration d’injections de Vocabria
pendant que vous êtes enceinte. Si vous planifiez une grossesse,
parlez-en à l’avance à votre
médecin.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte, n’arrêtez pas vos rendez-vous pour recevoir Vocabria
injectable sans avoir consulté votre médecin.
Allaitement
L’allaitement
n’est pas recommandé
chez les femmes vivant avec le VIH car l’infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l’intermédiaire du lait maternel.
Le passage des composants de Vocabria injectable dans le lait maternel
n’est pas connu.
Toutefois, il
est possible que le cabotégravir puisse passer dans le lait maternel pendant 12 mois après la dernière
injection de Vocabria.
Si vous allaitez ou envisagez d’allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vocabria peut provoquer des sensations vertigineuses
et d’autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines
à moins que vous ne soyez sûr de ne pas être
affecté.
3.
Comment les injections de Vocabria sont administrées
Vous recevrez Vocabria
sous forme d’injection,
une fois par mois ou une fois tous les 2 mois, avec
un autre médicament injectable appelé rilpivirine. Votre médecin vous précisera le calendrier
d’administration.
Un(e) infirmier/ère ou un médecin vous administrera Vocabria par une injection dans le muscle de la
fesse (injection
intramusculaire ou IM).
73
Lorsque vous commencerez le traitement
par Vocabria pour la première fois, vous et votre médecin
pourrez décider de commencer le traitement avec des comprimés de cabotégravir ou de commencer le
traitement directement avec une injection de Vocabria :
Si vous décidez de commencer le traitement avec des comprimés, votre médecin vous dira :
de prendre un comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par
jour, pendant environ
un mois,
ensuite, vous recevrez des
injections mensuelles ou tous les 2 mois.
Le premier mois de traitement par les comprimés de Vocabria et rilpivirine s’appelle la
période
d’instauration orale.
Elle permet à votre médecin d’évaluer si vous pouvez passer aux injections.
Calendrier d’injection mensuelle
Quel
médicament
Quand
Première injection
Injection de 600 mg
Injection de 900 mg
Deuxième injection et suivantes, tous les
mois
Injection de 400 mg tous les mois
Injection de 600 mg tous les mois
Vocabria
Rilpivirine
Calendrier d’injection tous les 2 mois
Quel
médicament
Quand
Première et deuxième injections, à
un mois d’intervalle
Injection de 600 mg
Injection de 900 mg
Troisième injection et suivantes, tous les
2 mois
Injection de 600 mg tous les 2 mois
Injection de 900 mg tous les 2 mois
Vocabria
Rilpivirine
Si vous oubliez une injection de Vocabria
Contactez immédiatement votre médecin
pour reprendre rendez-vous.
Il est important de respecter vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir votre
injection afin de contrôler le VIH et d’empêcher la maladie de s’aggraver. Si vous envisagez d’arrêter
le traitement, adressez-vous à votre médecin.
Adressez-vous à votre médecin
si vous pensez que vous ne pourrez pas recevoir votre injection de
Vocabria à la date habituelle. Votre médecin pourra vous recommander de prendre les comprimés de
Vocabria à la place, en attendant de pouvoir recevoir à nouveau Vocabria injectable.
Si vous avez reçu plus de Vocabria injectable que vous n’auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ère vous administrera ce médicament, ainsi il est peu probable que
vous receviez une dose trop importante. En cas d’inquiétude, informez-en le médecin ou
l’infirmier/ère.
N’arrêtez pas de recevoir les injections de Vocabria sans l’avis de votre médecin.
Continuez à recevoir les injections de Vocabria aussi longtemps que votre médecin vous le
recommande. Ne les arrêtez pas, sauf si votre médecin vous l’a recommandé. En cas d’arrêt,
votre médecin doit vous faire débuter un autre traitement contre le VIH au plus tard un mois après
74
votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les mois et au plus tard deux
mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les deux mois, afin
de réduire le risque de développer une résistance virale.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Réactions allergiques
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d’intégrase. Les inhibiteurs d’intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d’hypersensibilité.
Si vous présentez l’un des symptômes suivants:
réaction cutanée (éruption,
urticaire)
température corporelle élevée (fièvre)
manque d’énergie (fatigue)
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
douleurs musculaires ou articulaires.
Consultez immédiatement un médecin.
Votre médecin pourra décider d’effectuer des analyses
hépatiques (pour votre foie), rénales (pour vos reins) ou sanguines, et pourra vous demander
d’arrêter de prendre Vocabria.
Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d’1 personne sur 10
:
maux de tête
réactions au site d’injection. Au cours des études cliniques, ces effets étaient
généralement d’intensité légère à modérée et sont devenus moins fréquents au cours du
temps. Les symptômes peuvent inclure :
o
très fréquents : douleur et inconfort, un durcissement ou une grosseur
o
fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur, bleus
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la
peau)
o
peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus)
ou cellulite (sensation de chaleur, gonflement ou rougeur)
sensation de chaleur (fièvre), pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
:
dépression
anxiété
rêves anormaux
difficultés à dormir
(insomnie)
sensations vertigineuses
envie de vomir
(nausées)
vomissements
douleur au ventre
(douleur abdominale)
gaz
(flatulence)
diarrhées
75
éruption cutanée
douleur musculaire
(myalgie)
manque d’énergie
(fatigue)
sensation de faiblesse
(asthénie)
sensation de malaise général
(malaise)
prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
:
tentative de suicide et pensées suicidaires (en particulier chez les patients ayant déjà
connu une dépression ou des problèmes de santé mentale auparavant)réaction allergique
(Hypersensibilité
de type I)
urticaire
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
sensation de somnolence
étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut entraîner un évanouissement.
atteinte du foie (les signes peuvent notamment inclure un jaunissement de la peau ou du
blanc des yeux, une perte d’appétit, des démangeaisons, une sensibilité au toucher au
niveau du ventre, des selles pâles ou des urines inhabituellement foncées)
modifications des résultats d’analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases
ou augmentation de la
bilirubine).
Autres effets indésirables pouvant apparaître dans les tests sanguins
une augmentation des lipases (une substance produite par le pancréas)
Autres effets indésirables éventuels
Les personnes recevant le traitement par Vocabria et rilpivirine contre le VIH peuvent présenter
d’autres effets indésirables.
Pancréatite
Si vous ressentez une douleur intense au niveau de l'abdomen (ventre), cela peut être dû à une
inflammation de votre pancréas (pancréatite).
Informez votre médecin,
surtout si la douleur se propage et s'aggrave.
Symptômes d’infection et d’inflammation
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d’infections graves
(infections opportunistes).
Au début du
traitement, le système immunitaire se renforce, ainsi le corps commence à combattre les infections.
Des symptômes d’infection et d’inflammation peuvent survenir, causés par :
des infections anciennes et cachées qui réapparaissent alors que le corps lutte contre
celles-ci
l‘attaque des tissus sains du corps par le système immunitaire (maladies
auto-immunes).
Les symptômes des maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le début du
traitement contre l’infection par le VIH.
Les symptômes peuvent inclure :
une faiblesse musculaire
et/ou
des douleurs musculaires
des douleurs articulaires
ou
un gonflement articulaire
76
une faiblesse
partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc
des palpitations
ou
des tremblements
une hyperactivité
(agitation et mouvements excessifs).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d’infection
:
Prévenez immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d’autres médicaments contre
l’infection sans l’avis de votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Vocabria
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne pas congeler.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Vocabria
-
La substance active est le cabotégravir.
Chaque flacon de 2 mL contient 400 mg de cabotégravir.
Les autres composants sont :
Mannitol (E421)
Polysorbate 20 (E432)
Macrogol (E1521)
Eau pour préparations injectables
Comment se présente Vocabria et contenu de l’emballage extérieur
Le cabotégravir en suspension injectable à libération prolongée se présente sous la forme d’un flacon
en verre brun muni d’un bouchon en caoutchouc. La boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur
pour flacon et 1 aiguille pour injection.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
77
Fabricant
GlaxoSmithKline Manufacturing SpA
Strada Provinciale Asolana, 90
San Polo di Torrile
Parme, 43056
Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec
le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
България
ViiV Healthcare BV
Teл.: + 359 80018205
Česká republika
GlaxoSmithKline, s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
ViiV Healthcare BV
Tel: + 372 8002640
Ελλάδα
GlaxoSmithKline
Μο½οπρόσωπη A.E.B.E.
Τηλ:
+ 30 210 68 82 100
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Lietuva
ViiV Healthcare BV
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Magyarország
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 36 80088309
Malte
ViiV Healthcare BV
Tel: + 356 80065004
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0) 33 2081199
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL, LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
78
Hrvatska
ViiV Healthcare BV
Tel: + 385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: + 39 (0)45
7741600
Κύπρος
ViiV Healthcare BV
Τηλ:
+ 357 80070017
Latvija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
România
ViiV Healthcare BV
Tel: + 40 800672524
Slovenija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
ViiV Healthcare BV
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
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79
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
Instructions d’utilisation de Vocabria injectable 2 mL :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
VOCABRIA et rilpivirine
2 mL de cabotégravir et 2 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux
médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L’ordre des administrations est sans
importance.
Remarque :
Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne pas
congeler.
Flacon de cabotégravir
Capuchon du flacon
(bouchon en caoutchouc
sous le capuchon)
Adaptateur pour flacon
Seringue
Piston
Aiguille pour injection
Protège aiguille
Capuchon de l’aiguille
Votre boîte contient
1 flacon de cabotégravir
1 adaptateur
pour
flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
(0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce])
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée
selon votre jugement clinique.
Vous aurez également besoin de
gants non stériles
80
2 tampons imbibés d’alcool
2 compresses de gaze
un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
1 boîte de rilpivirine 2 mL
Veillez à disposer de la boîte de rilpivirine à proximité avant de débuter la procédure.
Préparation
1.
Inspectez le flacon
MOIS/ANNÉE
EXP
Vérifiez la date de
péremption et le
médicament
Vérifiez que la date de péremption n’est pas
dépassée.
Inspectez immédiatement le flacon. Si vous
pouvez voir des particules étrangères,
n’utilisez pas le produit.
Remarque :
Le flacon de cabotégravir est
en verre brun.
Ne pas
utiliser si la date de péremption est
dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
Attendez 15 minutes
Si la boîte a été conservée au réfrigérateur,
retirez-la du réfrigérateur et attendez au
moins 15 minutes avant de pratiquer
l’injection, afin de laisser le médicament
atteindre la température ambiante.
3.
Agitez vigoureusement
10
secondes
Tenez le flacon fermement et agitez-le
vigoureusement pendant 10 secondes,
comme illustré.
Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n’est pas
homogène, agitez à nouveau le flacon.
Il est également normal de voir de petites
bulles d’air.
4.
Retirez le capuchon du flacon
81
Retirez le capuchon du flacon.
Essuyez le bouchon en caoutchouc avec un
tampon imbibé d’alcool.
Assurez-vous que rien
n’entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après
l’avoir essuyé.
5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l’adaptateur pour flacon
Retirez la pellicule en papier au dos de
l’emballage de l’adaptateur pour flacon.
Remarque :
Maintenez l’adaptateur en
place dans son emballage pour l’étape
suivante.
6.
Fixez l’adaptateur pour flacon
Appuyez sur le flacon avec l’adaptateur
pour
flacon de manière verticale et vers le
bas en utilisant l’emballage, comme illustré.
L’adaptateur
pour
flacon doit s’enclencher
solidement.
Lorsque vous êtes prêt(e), retirez
l’emballage de l’adaptateur
pour
flacon,
comme illustré.
7.
Préparez la seringue
Retirez la seringue de son emballage.
Aspirez 1 mL d’air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l’aspiration du
liquide.
82
8.
Fixez la seringue
Tenez fermement l’adaptateur
pour
flacon et
le flacon, comme illustré.
Vissez
fermement la seringue sur
l’adaptateur
pour
flacon.
Appuyez sur le piston jusqu’au bout
afin de
pousser l’air dans le flacon.
9.
Aspirez lentement la dose
Retournez
la seringue et le flacon et aspirez
lentement autant de liquide que possible
dans la seringue.
Il est possible qu’il y ait
plus de liquide que nécessaire pour une
dose.
10.
Dévissez la seringue
Dévissez la seringue de l’adaptateur
pour
flacon, en tenant l’adaptateur
pour
flacon
comme illustré.
Remarque :
Maintenez la seringue en
position verticale afin d’éviter les fuites.
Vérifiez que la suspension de cabotégravir
a un aspect homogène et blanc à rose pâle.
11.
Fixez l’aiguille
Ouvrir à moitié l’emballage de l’aiguille de
manière à exposer la base de l’aiguille.
Tout en gardant la seringue à la verticale,
vissez fermement la seringue sur l’aiguille.
Retirez l’aiguille de son
emballage.
83
Injection
12. Préparez le site d’injection
Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier.
Sélectionnez l’une des zones suivantes pour
l’injection :
Ventro-glutéale
(recommandée)
Dorso-glutéale
(quadrant supérieur externe)
Remarque :
Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le
muscle fessier
Ne pas
injecter par voie intraveineuse.
Ventro-glutéal
13.
Retirez le capuchon
Dorso-glutéal
Dépliez le protège aiguille loin de l’aiguille.
Retirez le capuchon de l’aiguille pour
injection.
14.
Retirez l’excédent de liquide
Tenez la seringue en orientant l’aiguille vers
le haut. Appuyez sur le piston jusqu’à
atteindre la dose de 2 mL afin d’éliminer
l’excédent de liquide et les bulles d’air.
Remarque :
Nettoyez le site d’injection
avec le tampon imbibé d’alcool. Laissez
sécher la peau à l’air libre avant de
continuer.
2 mL
15.
Étirez la peau
1 pouce
(2,5 cm)
Utilisez la technique d’injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
médicament depuis le site d’injection.
Tirez fermement la peau recouvrant le
site d’injection, en la déplaçant d’environ
2,5 cm (un pouce).
Maintenez-la dans cette position pour
pratiquer l’injection.
84
16.
Enfoncez l’aiguille
Enfoncez l’aiguille sur toute sa longueur ou
à une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.
17.
Injectez la dose
Tout
en continuant à maintenir la peau
étirée, enfoncez lentement le piston jusqu’au
bout.
Assurez-vous que la seringue soit vide.
Retirez l’aiguille et relâchez immédiatement
la peau
étirée.
18.
Évaluez le site d’injection
Exercez une pression sur le site d’injection
à
l’aide d’une
compresse de gaze.
Un petit pansement peut être utilisé en cas
de saignement.
Ne
massez
pas
la zone.
19.
Sécurisez l’aiguille
Repliez
le protège aiguille par-dessus
l’aiguille.
Appuyez doucement sur une surface dure
afin de
verrouiller
le protège aiguille.
Le verrouillage du protège aiguille émettra
un clic.
clic
85
Après l’injection
20. Éliminez en toute sécurité
Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs pour flacons usagés
conformément à la législation locale relative
à la santé et à la sécurité.
Répétez la procédure pour le 2
ème
médicament
Répétez toutes les
étapes pour le 2
ème
médicament
Si vous n’avez pas encore injecté les deux
médicaments, suivez les étapes de préparation
et d’injection de la rilpivirine dont les
instructions
d’utilisation sont spécifiques.
Questions et Réponses
1. Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l’injection doit être administrée immédiatement,
d’un point de vue microbiologique.
La stabilité physicochimique dans les conditions d’emploi a été démontrée pendant 2 heures à 25°C.
2. Pourquoi dois-je injecter de l’air dans le flacon ?
Le fait d’injecter 1 mL d’air dans le flacon facilite l’aspiration de la dose dans la seringue.
En l’absence d’air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité
présente dans la seringue sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.
3. L’ordre d’administration des médicaments est-il important ?
Non, l’ordre est sans importance.
4. Si la boîte a été conservée au réfrigérateur, puis-je réchauffer en toute sécurité le flacon afin
de l’amener plus rapidement à température ambiante ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Toutefois, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour raccourcir la durée de réchauffement, mais veillez à ce
que le flacon ne dépasse pas 30°C.
N’utilisez aucune autre méthode pour réchauffer le flacon.
5.
Pourquoi le mode d’administration ventro-glutéal est-il recommandé ?
L’administration ventro-glutéale, à savoir dans le muscle moyen fessier, est recommandée car cette
zone est éloignée des principaux nerfs et vaisseaux sanguins. L’administration dorso-glutéale, à
savoir dans le muscle grand fessier, est acceptable si le professionnel de santé préfère ce mode
d’administration. L’injection ne doit être administrée dans aucun autre site.
86
Notice : Information du patient
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria
Comment les injections de Vocabria sont administrées
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Vocabria
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
Vocabria injectable contient la substance active appelée cabotégravir. Le cabotégravir appartient à un
groupe de médicaments antirétroviraux appelé
inhibiteurs d’intégrase (INI).
Vocabria injectable est utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH (virus de
l’immunodéficience humaine) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, qui reçoivent également un autre
médicament antirétroviral appelé rilpivirine et dont l’infection par le VIH-1 est contrôlée.
Les injections de Vocabria ne guérissent pas l’infection par le VIH ; elles maintiennent la quantité de
virus présente dans votre corps à un niveau bas. Cela permet de maintenir le nombre de cellules CD4
dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à
combattre les infections.
Vocabria injectable est toujours administré
en association avec l’injection d’un autre médicament
antirétroviral appelé
rilpivirine injectable.
Consultez la notice de la rilpivirine pour plus
d’informations sur ce médicament.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria
Ne recevez jamais Vocabria injectable :
si vous êtes
allergique
(hypersensible)
au cabotégravir ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous prenez l’un des médicaments suivants, car ils peuvent modifier l’action de Vocabria :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital
(médicaments pour traiter
l’épilepsie et prévenir les crises convulsives).
-
rifampicine
ou
rifapentine
(médicaments pour traiter certaines infections bactériennes,
telles que la tuberculose).
87
Si vous pensez être dans l’un de ces cas,
adressez-vous à votre médecin.
Avertissements et précautions
Réaction allergique
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d’intégrase. Les inhibiteurs d’intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée
réaction d’hypersensibilité.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous recevez Vocabria.
Lisez les informations
contenues dans la rubrique 4 de cette notice.
Problèmes au foie, incluant une hépatite B et/ou C
Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau de votre foie, incluant une
hépatite B et/ou C. Votre médecin pourra évaluer la sévérité de votre maladie hépatique avant de
décider si vous pouvez prendre Vocabria.
Soyez vigilant aux symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria. Il s’agit notamment :
des symptômes d’infection
des symptômes d’atteinte du foie.
Lisez les informations
de la rubrique 4 de cette notice (« Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d’infection ou d’atteinte du foie :
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d’autres médicaments pour traiter
l’infection sans l’avis de votre médecin.
La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que vous vous
présentiez à vos rendez-vous programmés
pour recevoir votre
injection de Vocabria, afin de contrôler votre infection par le VIH et d’empêcher votre maladie de
s'aggraver. Parlez à votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement. Si vous recevez votre
injection de Vocabria en retard ou si vous arrêtez de recevoir Vocabria, vous devez prendre d'autres
médicaments pour traiter l'infection par le VIH et réduire le risque de développer une résistance virale.
Vocabria injectable est un médicament à action prolongée.
Si vous arrêtez le traitement, des taux
faibles de cabotégravir (la substance active de Vocabria) peuvent rester dans votre organisme pendant
12 mois voire plus après votre dernière injection. Ces faibles taux de cabotégravir ne pourront pas
contrôler le virus et le virus pourrait devenir résistant. Vous devez débuter un autre traitement contre
le VIH au plus tard un mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections
tous les mois et au plus tard deux mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des
injections tous les deux mois.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans, car
il n’a pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et Vocabria injectable
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris d’autres médicaments achetés sans ordonnance.
88
Vocabria ne doit pas être administré
avec d’autres médicaments (voir « Ne recevez jamais Vocabria
injectable » plus haut à la rubrique 2).
Certains médicaments peuvent modifier l’action de Vocabria
ou favoriser la survenue d’effets
indésirables.
Vocabria peut également modifier l’action de certains autres médicaments.
Prévenez votre médecin
si vous prenez :
de la
rifabutine
(pour traiter certaines infections bactériennes, telles que la tuberculose).
Informez votre médecin ou votre pharmacien
si vous prenez ce médicament. Votre médecin
pourra décider que vous avez besoin d’examens supplémentaires.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse :
Parlez-en à votre médecin
avant de recevoir Vocabria injectable.
Grossesse
Vocabria n’est pas recommandé durant la grossesse.
Si nécessaire, votre médecin examinera
les bénéfices pour vous et le risque pour votre bébé liés à l’administration d’injections de Vocabria
pendant que vous êtes enceinte. Si vous planifiez une grossesse,
parlez-en à l’avance à votre
médecin.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte, n’arrêtez pas vos rendez-vous pour recevoir Vocabria
injectable sans avoir consulté votre médecin.
Allaitement
L’allaitement
n’est pas recommandé
chez les femmes vivant avec le VIH, car l’infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l’intermédiaire du lait maternel.
Le passage des composants de Vocabria injectable dans le lait maternel
n’est pas connu.
Toutefois, il
est possible que le cabotégravir puisse passer dans le lait maternel pendant 12 mois après la dernière
injection de Vocabria.
Si vous allaitez ou envisagez d’allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vocabria peut provoquer des sensations vertigineuses
et d’autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines
à moins que vous ne soyez sûr de ne pas être
affecté.
Comment les injections de Vocabria sont administrées
3.
Vous recevrez Vocabria
sous forme d’injection,
une fois par mois ou une fois tous les 2 mois, avec
un autre médicament injectable appelé rilpivirine. Votre médecin vous précisera le calendrier
d’administration.
Un(e) infirmier/ère ou un médecin vous administrera Vocabria par une injection dans le muscle de la
fesse (injection
intramusculaire ou IM).
89
Lorsque vous commencerez le traitement
par Vocabria pour la première fois, vous et votre médecin
pourrez décider de commencer le traitement avec des comprimés de Vocabria ou de commencer le
traitement directement avec une injection de Vocabria :
Si vous décidez de commencer le traitement avec des comprimés, votre médecin vous dira :
de prendre un comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par
jour, pendant environ
un mois,
ensuite, vous recevrez des
injections mensuelles ou tous les 2 mois.
Le premier mois de traitement par les comprimés de Vocabria et rilpivirine s’appelle la
période
d’instauration orale.
Elle permet à votre médecin d’évaluer si vous pouvez passer aux injections.
Calendrier d’injection mensuelle
Quel
médicament
Quand
Première injection
Injection de 600 mg
Injection de 900 mg
Deuxième injection et suivantes, tous les
mois
Injection de 400 mg
tous les mois
Injection de 600 mg
tous les mois
Vocabria
Rilpivirine
Calendrier d’injection tous les 2 mois
Quel
médicament
Quand
Première et deuxième injections, à
un mois d’intervalle
Injection de 600 mg
Injection de 900 mg
Troisième injection et suivantes, tous les
2 mois
Injection de 600 mg tous les 2 mois
Injection de 900 mg tous les 2 mois
Vocabria
Rilpivirine
Si vous oubliez une injection de Vocabria
Contactez immédiatement votre médecin
pour reprendre rendez-vous.
Il est important de respecter vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir votre
injection afin de contrôler le VIH et d’empêcher la maladie de s’aggraver. Si vous envisagez d’arrêter
le traitement, adressez-vous à votre médecin.
Adressez-vous à votre médecin
si vous pensez que vous ne pourrez pas recevoir votre injection de
Vocabria à la date habituelle. Votre médecin pourra vous recommander de prendre les comprimés de
Vocabria à la place, en attendant de pouvoir recevoir à nouveau Vocabria injectable.
Si vous avez reçu plus de Vocabria injectable que vous n’auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ère vous administrera ce médicament, ainsi il est peu probable que
vous receviez une dose trop importante. En cas d’inquiétude, informez-en le médecin ou
l’infirmier/ère.
N’arrêtez pas de recevoir les injections de Vocabria sans l’avis de votre médecin.
Continuez à recevoir les injections de Vocabria aussi longtemps que votre médecin vous le
recommande. Ne les arrêtez pas, sauf si votre médecin vous l’a recommandé. En cas d’arrêt,
90
votre médecin doit vous faire débuter un autre traitement contre le VIH au plus tard un mois après
votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les mois et au plus tard deux
mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les deux mois, afin
de réduire le risque de développer une résistance virale.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Réactions allergiques
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d’intégrase. Les inhibiteurs d’intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d’hypersensibilité.
Si vous présentez l’un des symptômes suivants:
réaction cutanée (éruption,
urticaire)
température corporelle élevée (fièvre)
manque d’énergie (fatigue)
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
douleurs musculaires ou articulaires.
Consultez immédiatement un médecin.
Votre médecin pourra décider d’effectuer des analyses
hépatiques (pour votre foie), rénales (pour vos reins) ou sanguines, et pourra vous demander
d’arrêter de prendre Vocabria.
Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d’1 personne sur 10
:
maux de tête
réactions au site d’injection. Au cours des études cliniques, ces effets étaient
généralement d’intensité légère à modérée et sont devenus moins fréquents au cours du
temps. Les symptômes peuvent inclure :
o
très fréquents : douleur et inconfort, un durcissement ou une grosseur
o
fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur, bleus
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la
peau)
o
peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus)
ou cellulite (sensation de chaleur, gonflement ou rougeur)
sensation de chaleur (fièvre), pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
:
dépression
anxiété
rêves anormaux
difficultés à dormir
(insomnie)
sensations vertigineuses
envie de vomir
(nausées)
vomissements
douleur au ventre
(douleur abdominale)
gaz
(flatulence)
91
diarrhées
éruption cutanée
douleur musculaire
(myalgie)
manque d’énergie
(fatigue)
sensation de faiblesse
(asthénie)
sensation de malaise général
(malaise)
prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
:
tentative de suicide et pensées suicidaires (en particulier chez les patients ayant déjà
connu une dépression ou des problèmes de santé mentale auparavant)réaction allergique
(Hypersensibilité
de type I)
urticaire
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
sensation de somnolence
étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut entraîner un évanouissement.
atteinte du foie (les signes peuvent notamment inclure un jaunissement de la peau ou du
blanc des yeux, une perte d’appétit, des démangeaisons, une sensibilité au toucher au
niveau du ventre, des selles pâles ou des urines inhabituellement foncées)
modifications des résultats d’analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases
ou augmentation de la
bilirubine).
Autres effets indésirables pouvant apparaître dans les tests sanguins
une augmentation des lipases (une substance produite par le pancréas)
Autres effets indésirables éventuels
Les personnes recevant le traitement par Vocabria et rilpivirine contre le VIH peuvent présenter
d’autres effets indésirables.
Pancréatite
Si vous ressentez une douleur intense au niveau de l'abdomen (ventre), cela peut être dû à une
inflammation de votre pancréas (pancréatite).
Informez votre médecin,
surtout si la douleur se propage et s'aggrave.
Symptômes d’infection et d’inflammation
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d’infections graves
(infections opportunistes).
Au début du
traitement, le système immunitaire se renforce, ainsi le corps commence à combattre les infections.
Des symptômes d’infection et d’inflammation peuvent survenir, causés par :
des infections anciennes et cachées qui réapparaissent alors que le corps lutte contre
celles-ci
l‘attaque des tissus sains du corps par le système immunitaire (maladies
auto-immunes).
Les symptômes des maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le début du
traitement contre l’infection par le VIH.
Les symptômes peuvent inclure :
une faiblesse musculaire
et/ou
des douleurs musculaires
92
des douleurs articulaires
ou
un gonflement articulaire
une faiblesse
partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc
des palpitations
ou
des tremblements
une hyperactivité
(agitation et mouvements excessifs).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d’infection
:
Prévenez immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d’autres médicaments contre
l’infection sans l’avis de votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Vocabria
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne pas congeler.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Vocabria
-
La substance active est le cabotégravir.
Chaque flacon de 3 mL contient 600 mg de cabotégravir.
Les autres composants sont :
Mannitol (E421)
Polysorbate 20 (E432)
Macrogol (E1521)
Eau pour préparations injectables
Comment se présente Vocabria et contenu de l’emballage extérieur
Le cabotégravir en suspension injectable à libération prolongée se présente sous la forme d’un flacon
en verre brun muni d’un bouchon en caoutchouc. La boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur
pour flacon et 1 aiguille pour injection.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
93
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
Fabricant
GlaxoSmithKline Manufacturing SpA
Strada Provinciale Asolana, 90
San Polo di Torrile
Parme, 43056
Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec
le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
България
ViiV Healthcare BV
Teл.: + 359 80018205
Česká republika
GlaxoSmithKline, s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
ViiV Healthcare BV
Tel: + 372 8002640
Ελλάδα
GlaxoSmithKline Μο½οπρόσωπη A.E.B.E.
Τηλ: + 30 210 68 82 100
Lietuva
ViiV Healthcare BV
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Magyarország
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 36 80088309
Malte
ViiV Healthcare BV
Tel: + 356 80065004
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0) 33 2081199
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL, LDA
94
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Hrvatska
ViiV Healthcare BV
Tel: + 385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: + 39 (0)45
7741600
Κύπρος
ViiV Healthcare BV
Τηλ:
+ 357 80070017
Latvija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
România
ViiV Healthcare BV
Tel: + 40 800672524
Slovenija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
ViiV Healthcare BV
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
95
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
Instructions d’utilisation de Vocabria injectable 3 mL :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
VOCABRIA et rilpivirine
3 mL de cabotégravir et 3 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux
médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L’ordre des administrations est sans
importance.
Remarque :
Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne pas
congeler.
Flacon de cabotégravir
Capuchon du
flacon
(bouchon en
caoutchouc sous
le capuchon)
Adaptateur pour flacon
Seringue
Piston
Aiguille pour injection
Protège aiguille
Capuchon de l’aiguille
Votre boîte contient
1 flacon de cabotégravir
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
(0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce])
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée
selon votre jugement clinique.
96
Vous aurez également besoin de
gants non stériles
2 tampons imbibés d’alcool
2 compresses de gaze
un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
1 boîte de rilpivirine 3 mL
Veillez à disposer de la boîte de rilpivirine à proximité avant de débuter la procédure.
Préparation
1.
Inspectez le flacon
Vérifiez la date de
péremption et le
médicament
MOIS/ANNÉE
Vérifiez que la date de péremption n’est pas
dépassée.
Inspectez immédiatement le flacon. Si vous
pouvez voir des particules étrangères,
n’utilisez pas le produit.
Remarque :
Le flacon de cabotégravir est
en verre brun.
Ne pas
utiliser si la date de péremption est
dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
Attendez 15 minutes
EXP
Si la boîte a été conservée au réfrigérateur,
retirez-la du réfrigérateur et attendez au
moins 15 minutes avant de pratiquer
l’injection, afin de laisser le médicament
atteindre la température ambiante.
3.
Agitez vigoureusement
10
secondes
Tenez le flacon fermement et agitez-le
vigoureusement pendant 10 secondes,
comme illustré.
Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n’est pas
homogène, agitez à nouveau le flacon.
Il est également normal de voir de petites
bulles d’air.
97
4.
Retirez le capuchon du flacon
Retirez le capuchon du flacon.
Essuyez le bouchon en caoutchouc avec
un tampon imbibé d’alcool.
Assurez-vous que rien
n’entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après
l’avoir essuyé.
5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l’adaptateur pour flacon
Retirez la pellicule en papier au dos de
l’emballage de l’adaptateur pour flacon.
Remarque :
Maintenez l’adaptateur en
place dans son emballage pour l’étape
suivante.
6.
Fixez l’adaptateur pour flacon
Appuyez sur le flacon avec l’adaptateur
pour
flacon de manière verticale et vers le
bas en utilisant l’emballage, comme illustré.
L’adaptateur
pour
flacon doit s’enclencher
solidement.
Lorsque vous êtes prêt(e), retirez
l’emballage de l’adaptateur
pour
flacon,
comme illustré.
98
7.
Préparez la seringue
Retirez la seringue de son emballage.
Aspirez 1 mL d’air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l’aspiration du
liquide.
8.
Fixez la seringue
Tenez fermement l’adaptateur
pour
flacon et
le flacon, comme illustré.
Vissez
fermement la seringue sur
l’adaptateur
pour
flacon.
Appuyez sur le piston jusqu’au bout
afin de
pousser l’air dans le flacon.
9.
Aspirez lentement la dose
Retournez
la seringue et le flacon et aspirez
lentement autant de liquide que possible
dans la seringue.
Il est possible qu’il y ait
plus de liquide que nécessaire pour une
dose.
10.
Dévissez la seringue
Dévissez
la seringue de l’adaptateur
pour
flacon, en tenant l’adaptateur
pour
flacon
comme illustré.
Remarque :
Maintenez la seringue en
position verticale afin d’éviter les fuites.
Vérifiez que la suspension de cabotégravir a
un aspect homogène et blanc à rose pâle.
99
11.
Fixez l’aiguille
Ouvrir à moitié l’emballage de l’aiguille de
manière à exposer la base de l’aiguille.
Tout en gardant la seringue à la verticale,
vissez fermement la seringue sur l’aiguille.
Retirez l’aiguille de son
emballage.
Injection
12. Préparez le site d’injection
Ventro-glutéa
l
13.
Retirez le capuchon
Dorso-glutéa
l
Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier.
Sélectionnez l’une des zones suivantes pour
l’injection :
Ventro-glutéale (recommandée)
Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe)
Remarque :
Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le
muscle fessier
Ne pas
injecter par voie intraveineuse.
Dépliez le protège aiguille loin de l’aiguille.
Retirez le capuchon de l’aiguille pour
injection.
14.
Retirez l’excédent de liquide
Tenez la seringue en orientant l’aiguille vers
le haut. Appuyez sur le piston jusqu’à
atteindre la dose de 3 mL afin d’éliminer
l’excédent de liquide et les bulles d’air.
Remarque :
Nettoyez le site d’injection
avec un tampon imbibé d’alcool. Laissez
sécher la peau à l’air libre avant de
continuer.
3 mL
100
15.
Étirez la peau
1 pouce
(2,5 cm)
Utilisez la technique d’injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
médicament depuis le site d’injection.
Tirez fermement la peau recouvrant le site
d’injection, en la déplaçant d’environ
2,5 cm (un pouce).
Maintenez-la dans cette position pour
pratiquer l’injection.
16.
Enfoncez l’aiguille
Enfoncez
l’aiguille sur toute sa longueur ou
à une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.
17.
Injectez la dose
Tout
en continuant à maintenir la peau
étirée, enfoncez lentement le piston jusqu’au
bout.
Assurez-vous que la seringue soit vide.
Retirez l’aiguille et relâchez immédiatement
la peau
étirée.
18.
Évaluez le site d’injection
Exercez une pression sur le site d’injection
à
l’aide d’une
compresse de gaze.
Un petit pansement peut être utilisé en cas
de saignement.
Ne
massez
pas
la zone.
101
19.
Sécurisez l’aiguille
Repliez
le protège aiguille par-dessus
l’aiguille.
Appuyez doucement sur une surface dure
afin de
verrouiller
le protège aiguille.
Le verrouillage du protège aiguille émettra
un clic.
clic
Après l’injection
20. Éliminez en toute sécurité
Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs pour flacons usagés
conformément à la législation locale relative
à la santé et à la sécurité.
Répétez la procédure pour le 2
ème
médicament
Répétez toutes les
étapes pour le 2
ème
médicament
Si vous n’avez pas encore injecté les deux
médicaments, suivez les étapes de préparation
et d’injection de la rilpivirine dont les
instructions
d’utilisation sont spécifiques.
102
Questions et Réponses
1. Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l’injection doit être administrée immédiatement,
d’un point de vue microbiologique.
La stabilité physicochimique dans les conditions d’emploi a été démontrée pendant 2 heures à 25°C.
2. Pourquoi dois-je injecter de l’air dans le flacon ?
Le fait d’injecter 1 mL d’air dans le flacon facilite l’aspiration de la dose dans la seringue.
En l’absence d’air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité
présente dans la seringue sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.
3. L’ordre d’administration des médicaments est-il important ?
Non, l’ordre est sans importance.
4. Si la boîte a été conservée au réfrigérateur, puis-je réchauffer en toute sécurité le flacon afin
de l’amener plus rapidement à température ambiante ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Toutefois, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour raccourcir la durée de réchauffement, mais veillez à ce
que le flacon ne dépasse pas 30°C.
N’utilisez aucune autre méthode pour réchauffer le flacon.
5. Pourquoi le mode d’administration ventro-glutéal est-il recommandé ?
L’administration ventro-glutéale, à savoir dans le muscle moyen fessier, est recommandée car cette
zone est éloignée des principaux nerfs et vaisseaux sanguins. L’administration dorso-glutéale, à
savoir dans le muscle grand fessier, est acceptable si le professionnel de santé préfère ce mode
d’administration. L’injection ne doit être administrée dans aucun autre site.
103
Notice : Information du patient
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
cabotégravir
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Vocabria, comprimés et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Vocabria, comprimés
Comment prendre Vocabria, comprimés
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Vocabria, comprimés
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Vocabria, comprimés et dans quels cas est-il utilisé
Les comprimés de Vocabria contiennent la substance active appelée cabotégravir. Le cabotégravir
appartient à un groupe de médicaments antirétroviraux appelé
inhibiteurs d’intégrase (INI).
Les comprimés de Vocabria sont utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH (virus de
l’immunodéficience humaine) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, qui reçoivent également un autre
médicament antirétroviral appelé rilpivirine et dont l’infection par le VIH-1 est contrôlée.
Les comprimés de Vocabria ne guérissent pas l’infection par le VIH ; ils maintiennent la quantité de
virus présente dans votre corps à un niveau bas. Cela permet de maintenir le nombre de cellules CD4
dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à
combattre les infections.
Votre médecin vous recommandera de prendre les comprimés de Vocabria avant de recevoir une
injection de Vocabria pour la première fois.
Si vous recevez Vocabria injectable, mais que vous n’êtes pas en mesure de recevoir votre injection,
votre médecin peut également vous recommander de prendre les comprimés de Vocabria à la place,
en attendant de pouvoir recevoir à nouveau l’injection.
Vocabria, comprimés est toujours pris en association avec un autre médicament antirétroviral appelé
rilpivirine, comprimés
pour traiter l’infection par le VIH. Les comprimés de Vocabria et de rilpivirine
remplaceront vos médicaments antirétroviraux actuels. Consultez la notice de la rilpivirine pour plus
d’informations sur ce médicament.
104
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Vocabria, comprimés
Ne prenez jamais Vocabria, comprimés :
si vous êtes
allergique
(hypersensible)
au cabotégravir ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous prenez l’un des médicaments suivants, car ils peuvent modifier l’action de Vocabria :
-
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital
(médicaments pour traiter
l’épilepsie et prévenir les crises convulsives)
rifampicine ou rifapentine
(médicaments pour traiter certaines infections bactériennes,
telles que la tuberculose).
Si vous pensez être dans l’un de ces cas,
adressez-vous à votre médecin.
Avertissements et précautions
Réaction allergique
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d’intégrase. Les inhibiteurs d’intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée
réaction d’hypersensibilité.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria.
Lisez les informations
contenues dans la rubrique 4 de cette notice.
Problèmes au foie, incluant une hépatite B et/ou C
Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau de votre foie, incluant une
hépatite B et/ou C. Votre médecin pourra évaluer la sévérité de votre maladie hépatique avant de
décider si vous pouvez prendre Vocabria.
Soyez vigilant aux symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria. Il s’agit notamment :
des symptômes d’infection
des symptômes d’atteinte du foie.
Lisez les informations
de la rubrique 4 de cette notice (« Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d’infection ou d’atteinte du foie :
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d’autres médicaments pour traiter
l’infection sans l’avis de votre médecin.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans, car
il n’a pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et Vocabria, comprimés
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris d’autres médicaments achetés sans ordonnance.
Vocabria ne doit pas être pris
avec certains autres médicaments (voir « Ne prenez jamais Vocabria,
comprimés » plus haut à la rubrique 2)
:
105
Certains médicaments peuvent modifier l’action de Vocabria
ou favoriser la survenue d’effets
indésirables.
Vocabria peut également modifier l’action de certains autres médicaments.
Prévenez votre médecin
si vous prenez l’un des médicaments suivants :
les médicaments appelés antiacides, pour traiter l’indigestion et les brûlures d’estomac.
Les antiacides peuvent empêcher le médicament contenu dans les comprimés de Vocabria d’être
absorbé par votre organisme.
Ne prenez pas ces médicaments
dans les 2 heures avant de prendre Vocabria ou pendant au
moins 4 heures après l’avoir pris.
la
rifabutine
(pour traiter certaines infections bactériennes, telles que la tuberculose).
Informez votre médecin ou votre pharmacien
si vous prenez l’un de ces médicaments. Votre
médecin pourra décider que vous avez besoin d’examens supplémentaires.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse :
Parlez-en à votre médecin
avant de prendre Vocabria.
Grossesse
Vocabria n’est pas recommandé durant la grossesse.
Si nécessaire, votre médecin examinera
les bénéfices pour vous et le risque pour votre bébé liés à la prise de Vocabria pendant que vous
êtes enceinte. Si vous planifiez une grossesse,
parlez-en à l’avance à votre médecin.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte, n’arrêtez pas de prendre Vocabria sans avoir consulté
votre médecin.
Allaitement
L’allaitement
n’est pas recommandé
chez les femmes vivant avec le VIH, car l’infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l’intermédiaire du lait maternel.
Le passage des composants de Vocabria, comprimés dans le lait maternel
n’est pas connu.
Si vous allaitez ou envisagez d’allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vocabria peut provoquer des sensations vertigineuses
et d’autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines
à moins que vous ne soyez sûr de ne pas être
affecté.
Informations importantes concernant certains composants de Vocabria
Si votre médecin vous a informé que vous avez une intolérance à certains sucres, vous devez le
contacter avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Vocabria, comprimés
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
106
Vocabria, comprimés doit toujours être pris avec un autre médicament anti-VIH (rilpivirine,
comprimés). Vous devez également suivre attentivement les instructions concernant la rilpivirine. La
notice est fournie dans la boîte de rilpivirine.
Schéma posologique de Vocabria comprimés, suivi par des injections mensuelles
Quel médicament
Pendant le mois 1 (au
moins 28 jours)
Vocabria
Rilpivirine
Comprimé de 30 mg
une fois par jour
Comprimé de 25 mg
une fois par jour
Quand
Au mois 2 après un
mois de comprimés
Injection de 600 mg
Injection de 900 mg
Mois 3 et suivants
Injection de 400 mg
une fois par mois
Injection de 600 mg
une fois par mois
Schéma posologique de Vocabria comprimés, suivi par des injections tous les 2 mois
Quel médicament
Pendant le mois 1 (au
moins 28 jours)
Vocabria
Rilpivirine
Comprimé de 30 mg
une fois par jour
Comprimé de 25 mg
une fois par jour
Quand
Au mois 2 et au mois
3 après un mois de
comprimés
Injection de 600 mg
Injection de 900 mg
Mois 5 et suivants
Injection de 600 mg
tous les 2 mois
Injection de 900 mg
tous les 2 mois
Lorsque vous commencez le traitement
par Vocabria pour la première fois, vous et votre médecin
pourrez décider de commencer le traitement avec des comprimés de Vocabria ou de commencer le
traitement directement avec une injection de Vocabria :
Si vous décidez de commencer le traitement avec des comprimés, votre médecin vous dira :
de prendre un comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois
par jour, pendant environ
un mois,
ensuite, vous recevrez des
injections mensuelles ou tous les 2 mois.
Le premier mois de traitement par les comprimés de Vocabria et rilpivirine s’appelle la
période
d’instauration orale.
Elle permet à votre médecin d’évaluer si vous pouvez passer aux injections.
Comment prendre les comprimés
Vocabria, comprimés doit être avalé avec une petite quantité d’eau.
Vocabria peut être pris avec ou sans nourriture. Toutefois, lorsque Vocabria est pris en même temps
que la rilpivirine, les deux comprimés doivent être pris avec un repas.
Si vous ne pouvez pas recevoir votre injection de Vocabria
Si vous n’êtes pas en mesure de recevoir votre injection de Vocabria, votre médecin peut vous
recommander de prendre Vocabria, comprimés à la place, en attendant de pouvoir recevoir à nouveau
une injection.
Médicaments antiacides
Les antiacides, visant à traiter l’indigestion et les
brûlures d’estomac,
peuvent empêcher les
comprimés de Vocabria d’être absorbés par votre organisme et diminuer leur efficacité.
107
Ne prenez pas d’antiacides
au cours des 2 heures qui précèdent la prise d’un comprimé de Vocabria,
ou pendant au moins 4 heures après l’avoir pris. Adressez-vous à votre médecin pour obtenir des
conseils supplémentaires concernant la prise de médicaments réduisant la quantité d’acide (antiacides)
avec Vocabria, comprimés.
Si vous avez pris plus de Vocabria que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de comprimés de Vocabria,
demandez conseil à votre médecin ou votre
pharmacien.
Si possible, montrez-lui le flacon de comprimés de Vocabria.
Si vous oubliez de prendre Vocabria
Si vous le remarquez dans les 12 heures qui suivent l’heure à laquelle vous prenez habituellement
Vocabria, prenez le comprimé que vous avez oublié dès que possible. Si vous le remarquez après
12 heures, ne prenez pas cette dose et prenez la dose suivante comme d’habitude.
Ne prenez pas de dose double
pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.
Si vous vomissez moins de 4 heures après avoir pris Vocabria, prenez un autre comprimé. Si vous
vomissez plus de 4 heures après avoir pris Vocabria, vous n’avez pas besoin de prendre un autre
comprimé avant votre prochaine dose prévue.
N’arrêtez pas de prendre Vocabria sans l’avis de votre médecin
Prenez Vocabria aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. Ne l’arrêtez pas, sauf si
votre médecin vous le recommande.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Réactions allergiques
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d’intégrase. Les inhibiteurs d’intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d’hypersensibilité.
Si vous présentez l’un des symptômes suivants :
réaction cutanée (éruption,
urticaire)
température corporelle élevée (fièvre)
manque d’énergie (fatigue)
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
douleurs musculaires ou articulaires.
Consultez immédiatement un médecin.
Votre médecin pourra décider d’effectuer des analyses
hépatiques (pour votre foie), rénales (pour vos reins) ou sanguines, et pourra vous demander
d’arrêter de prendre Vocabria.
Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d’1 personne sur 10
:
maux de tête
sensation de chaleur (fièvre).
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
:
dépression
108
anxiété
rêves anormaux
difficultés à dormir
(insomnie)
sensations vertigineuses
envie de vomir
(nausées)
vomissements
douleur au ventre
(douleur abdominale)
gaz
(flatulence)
diarrhées
éruption cutanée
douleur musculaire
(myalgie)
manque d’énergie
(fatigue)
sensation de faiblesse
(asthénie)
sensation de malaise général
(malaise)
prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
:
tentative de suicide et pensées suicidaires (en particulier chez les patients ayant déjà
connu une dépression ou des problèmes de santé mentale auparavant)réaction allergique
(Hypersensibilité
de type I)
urticaire
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
sensation de somnolence
atteinte du foie (les signes peuvent notamment inclure un jaunissement de la peau ou du
blanc des yeux, une perte d’appétit, des démangeaisons, une sensibilité au toucher au
niveau du ventre, des selles pâles ou des urines inhabituellement foncées)
modifications des résultats d’analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases
ou augmentation de la
bilirubine).
Autres effets indésirables pouvant apparaître dans les tests sanguins
une augmentation des lipases (une substance produite par le pancréas)
Autres effets indésirables éventuels
Les personnes recevant le traitement par Vocabria et rilpivirine contre le VIH peuvent présenter
d’autres effets indésirables.
Pancréatite
Si vous ressentez une douleur intense au niveau de l'abdomen (ventre), cela peut être dû à une
inflammation de votre pancréas (pancréatite).
Informez votre médecin,
surtout si la douleur se propage et s'aggrave.
Symptômes d’infection et d’inflammation
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d’infections graves
(infections opportunistes).
Au début du
traitement, le système immunitaire se renforce, ainsi le corps commence à combattre les infections.
Des symptômes d’infection et d’inflammation peuvent survenir, causés par :
des infections anciennes et cachées qui réapparaissent alors que le corps lutte contre
celles-ci
l‘attaque des tissus sains du corps par le système immunitaire (maladies
auto-immunes).
109
Les symptômes des maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le début du
traitement contre l’infection par le VIH.
Les symptômes peuvent inclure :
une faiblesse musculaire
et/ou
des douleurs musculaires
des douleurs articulaires
ou
un gonflement articulaire
une faiblesse
partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc
des palpitations
ou
des tremblements
une hyperactivité
(agitation et mouvements excessifs).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d’infection et d’inflammation
ou si vous présentez
l’un des symptômes ci-dessus:
Prévenez immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d’autres médicaments contre
l’infection sans l’avis de votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Vocabria, comprimés
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Vocabria
La substance active est le cabotégravir. Chaque comprimé contient 30 mg de cabotégravir.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline (E460)
Hypromellose (E464)
Glycolate d’amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage
Hypromellose (E464)
110
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol (E1521)
Comment se présente Vocabria et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de Vocabria sont des comprimés pelliculés blancs, ovales, gravés
« SV CTV » sur une face.
Les comprimés pelliculés sont fournis dans des flacons dotés d’une fermeture avec sécurité enfant.
Chaque flacon contient 30 comprimés pelliculés.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
Fabricant
Glaxo Wellcome, S.A.
Avda. Extremadura, 3
Aranda De Duero
Burgos 09400
Espagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec
le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
България
ViiV Healthcare BV
Teл.: + 359 80018205
Česká republika
GlaxoSmithKline, s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
ViiV Healthcare BV
Tel: + 372 8002640
Lietuva
ViiV Healthcare BV
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Magyarország
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 36 80088309
Malte
ViiV Healthcare BV
Tel: + 356 80065004
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0) 33 2081199
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
111
Ελλάδα
GlaxoSmithKline
Μο½οπρόσωπη
A.E.B.E.
Τηλ:
+ 30 210 68 82 100
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Hrvatska
ViiV Healthcare BV
Tel: + 385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: + 39 (0)45 7741600
Κύπρος
ViiV Healthcare BV
Τηλ:
+ 357 80070017
Latvija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL, LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
România
ViiV Healthcare BV
Tel: + 40 800672524
Slovenija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
ViiV Healthcare BV
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
112













ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

400 mg
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
600 mg
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
400 mg
Chaque flacon de 2 mL contient 400 mg de cabotégravir.
600 mg
Chaque flacon de 3 mL contient 600 mg de cabotégravir.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension injectable à libération prolongée.
Suspension de couleur blanche à rose pâle.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Vocabria injectable, en association avec la rilpivirine injectable, est indiqué dans le traitement de
l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes
virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable, sans
preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d'échec virologique aux agents de la
classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et des inhibiteurs
d'intégrase (INI) (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration
Vocabria doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le
VIH.
Chaque injection doit être administrée par un professionnel de santé.
Vocabria injectable est indiqué dans le traitement du VIH-1 en association avec la rilpivirine
injectable ; par conséquent, l'information produit de la rilpivirine injectable doit être consultée afin de
connaître les recommandations posologiques.
sélectionner les patients qui acceptent le schéma d'injection requis et informer les patients de
l'importance de l'adhérence aux visites d'administration programmées afin de favoriser le
maintien du contrôle virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement
potentiel de résistance associée à l'oubli de doses.

Après l'arrêt des injections de Vocabria et rilpivirine, il est essentiel d'instaurer un autre

traitement antirétroviral pleinement actif au plus tard un mois après la dernière injection de
Vocabria lorsqu'il est administré une fois par mois et au plus tard deux mois après la dernière
injection de Vocabria lorsqu'il est administré tous les 2 mois (voir rubrique 4.4).
Le médecin et le patient peuvent décider d'utiliser les comprimés de cabotégravir pour une
instauration par voie orale avant l'initiation des injections de Vocabria afin d'évaluer la tolérance au
cabotégravir (voir Tableau 1) ou peuvent initier directement les injections de Vocabria (voir les
recommandations posologiques mensuelles dans le Tableau 2 et tous les 2 mois dans le Tableau 3).
Posologie
Adultes
Instauration par voie orale
Lorsqu'ils sont utilisés pour l'instauration par voie orale, le cabotégravir et la rilpivirine doivent être
pris ensemble par voie orale pendant environ un mois (au moins 28 jours) afin d'évaluer la tolérance
au cabotégravir et à la rilpivirine (voir rubrique 4.4). Un comprimé de cabotégravir 30 mg doit être
pris avec un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour. En cas d'administration avec la
rilpivirine, le comprimé de cabotégravir doit être pris avec un repas (voir les informations
posologiques des comprimés de cabotégravir).
Tableau 1
Schéma posologique pour l'instauration par voie orale chez les adultes

INSTAURATION ORALE
Médicament
Pendant 1 mois (au moins 28 jours), suivi de l'injection d'initiationa

Cabotégravir
30 mg une fois par jour
Rilpivirine
25 mg une fois par jour
a voir le Tableau 2 pour le schéma posologique des injections mensuelles et le Tableau 3 pour le
schéma posologique des injections tous les 2 mois.


Administration mensuelle
Injection d'initiation (600 mg correspondant à la dose de 3 mL)
La dose initiale recommandée de Vocabria injectable chez les adultes est d'une injection
intramusculaire unique de 600 mg qui doit être réalisée le dernier jour du traitement antirétroviral en
cours ou du traitement d'instauration par voie orale. Les injections de Vocabria et de rilpivirine
doivent être administrées en deux sites d'injection distincts du muscle fessier lors de la même visite.
Injection d'entretien (400 mg correspondant à la dose de 2 mL)
Après l'injection d'initiation, la dose de chaque injection d'entretien de Vocabria chez les adultes est
d'une injection intramusculaire unique de 400 mg une fois par mois. Les injections de Vocabria et de
rilpivirine doivent être administrées en deux sites d'injection distincts du muscle fessier lors de la
même visite. Les patients peuvent recevoir des injections jusqu'à 7 jours avant ou après la date prévue
de l'injection mensuelle de 400 mg.

Schéma posologique recommandé pour l'injection intramusculaire mensuelle
chez les adultes

INJECTION
INJECTIONS
D'INITIATION
D'ENTRETIEN
Médicament
Directement par injection :
Un mois après l'injection
mois 1
d'initiation et tous les mois
ou
suivants

Après instauration par voie
orale : mois 2
Vocabria
600 mg
400 mg
Rilpivirine
900 mg
600 mg
Administration tous les 2 mois
Injections d'initiation à 1 mois d'intervalle (600 mg)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou du traitement d'instauration orale, la dose
initiale recommandée de Vocabria injectable chez les adultes est d'une injection intramusculaire
unique de 600 mg.


Un mois plus tard, une deuxième injection intramusculaire de Vocabria 600 mg doit être administrée.
Les patients peuvent recevoir la deuxième injection d'initiation de 600 mg jusqu'à 7 jours avant ou
après la date d'injection prévue.
Les injections de Vocabria et de rilpivirine doivent être administrées en deux sites d'injection distincts
du muscle fessier lors de la même visite.
Injections d'entretien à 2 mois d'intervalle (600 mg)
Après les injections d'initiation, la dose de Vocabria recommandée chez les adultes pour l'injection
d'entretien est d'une injection intramusculaire unique de 600 mg administrée tous les 2 mois. Les
injections de Vocabria et de rilpivirine doivent être administrées en deux sites d'injection distincts du
muscle fessier lors de la même visite. Les patients peuvent recevoir des injections jusqu'à 7 jours
avant ou après la date prévue de l'injection de 600 mg tous les 2 mois.

Tableau 3 Schéma posologique recommandé pour l'injection intramusculaire une fois tous les
2 mois chez les adultes

INJECTIONS
INJECTIONS D'ENTRETIEN
D'INITIATION

Médicament
Directement par injection : Deux mois après la dernière
mois 1 et 2
injection d'initiation et tous les 2
ou
mois suivants

Après instauration par voie
orale : mois 2 et 3
Vocabria
600 mg
600 mg
Rilpivirine
900 mg
900 mg

Recommandations posologiques lors du passage des injections mensuelles aux injections tous les 2

mois
Les patients passant d'un schéma d'entretien avec des injections mensuelles à un schéma d'entretien
avec des injections tous les 2 mois doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 600 mg de
mois.

Recommandations posologiques lors du passage des injections tous les 2 mois aux injections

mensuelles
Les patients passant d'un schéma d'entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma
d'entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de
400 mg de cabotégravir 2 mois après la dernière injection d'entretien de 600 mg, puis ensuite 400 mg
tous les mois.

Oubli de doses

Les patients qui manquent une visite programmée pour une injection doivent faire l'objet d'une ré-
évaluation clinique afin de s'assurer que la reprise du traitement est appropriée. Voir les Tableaux 4 et
5 concernant les recommandations posologiques après une injection oubliée.
Oubli d'une injection mensuelle
Si un patient estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement oral (un comprimé de cabotégravir 30 mg et un
comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par jour) peut être instauré pour remplacer jusqu'à 2 injections
mensuelles consécutives. Lorsque le traitement par voie orale dure plus de deux mois, un autre
traitement oral est recommandé.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise un mois (+/-7 jours) après les dernières
doses injectées de Vocabria et de rilpivirine. L'administration sous forme d'injection doit être reprise
le dernier jour du traitement par voie orale, tel que recommandé dans le Tableau 4.

Tableau 4

Recommandations posologiques pour la reprise des injections de Vocabria après
des injections manquées ou après un traitement par voie orale, pour les patients
recevant une injection mensuelle
Temps écoulé depuis la Recommandation
dernière injection
2 mois :
Poursuivre le schéma d'injection mensuelle de 400 mg dès que
possible
>2 mois :
Réadministrer au patient la dose de 600 mg, puis poursuivre avec le
schéma d'injection mensuelle de 400 mg.

Oubli d'une injection tous les 2 mois

Si un patient estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection de
Vocabria dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de
cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par jour) peut être instauré pour
remplacer une visite d'injection tous les 2 mois. Lorsque le traitement par voie orale dure plus de deux
mois, un autre traitement oral est recommandé.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise deux mois (+/- 7 jours) après les dernières
doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine. L'administration sous forme d'injection doit être
reprise le dernier jour du traitement par voie orale, tel que recommandé dans le Tableau 5.



Recommandations posologiques pour la reprise des injections de Vocabria après
des injections manquées ou après un traitement par voie orale, pour les patients
recevant une injection tous les 2 mois
Visite d'injection Temps écoulé
Recommandation (toutes les injections sont de
manquée
depuis la dernière
3 mL)
injection
Injection 2
2 mois
Reprendre avec une injection de 600 mg dès que

possible, puis poursuivre avec le schéma d'injection
tous les 2 mois.
>2 mois
Réadministrer au patient la dose de 600 mg, suivie par
une deuxième injection d'initiation de 600 mg un mois
plus tard. Puis suivre le schéma d'injection tous les 2
mois.
Injection 3 ou
3 mois
Reprendre avec une injection de 600 mg dès que
ultérieure
possible, puis poursuivre avec le schéma d'injection
tous les 2 mois.
>3 mois
Réadministrer au patient la dose de 600 mg, suivie par
une deuxième injection d'initiation de 600 mg un mois
plus tard. Puis suivre le schéma d'injection tous les 2
mois.

Sujets âgés

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. Les données disponibles
concernant l'utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées (voir
rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère à sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés [voir rubrique 5.2]). Le cabotégravir n'a pas été
étudié chez les patients atteints d'une insuffisance rénale en phase terminale sous hémodialyse. Dans
la mesure où plus de 99% du cabotégravir se lie aux protéines, la dialyse ne devrait pas modifier
l'exposition au cabotégravir. En cas d'administration chez un patient sous hémodialyse, le
cabotégravir doit être utilisé avec précaution.

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B). Le cabotégravir n'a pas été étudié chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C [voir rubrique 5.2]). En
cas d'administration chez un patient atteint d'une insuffisance hépatique sévère, le cabotégravir doit
être utilisé avec précaution.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de Vocabria chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont
pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Pour administration intramusculaire. Des précautions doivent être prises pour éviter une injection
accidentelle dans un vaisseau sanguin.
Vocabria injectable doit être administré par un professionnel de santé. Pour les instructions concernant
l'administration, voir la rubrique « Instructions d'utilisation » de la notice.
injections est sans importance. L'information produit de la rilpivirine injectable doit être consultée afin
de connaître les recommandations posologiques.
Lors de l'administration de Vocabria injectable, les professionnels de santé doivent tenir compte de
l'indice de masse corporelle (IMC) du patient afin de s'assurer que la longueur de l'aiguille est
suffisante pour atteindre le muscle fessier.
Tenir le flacon fermement et l'agiter vigoureusement pendant 10 secondes. Retourner le flacon et
vérifier la remise en suspension. Elle doit avoir un aspect homogène. Si la suspension n'est pas
homogène, agiter à nouveau le flacon. Il est normal de voir de petites bulles d'air.
Les injections doivent être administrées au niveau du site ventroglutéal (recommandé) ou dorsoglutéal.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Utilisation concomitante avec la rifampicine, la rifapentine, la carbamazépine, l'oxcarbazépine,
la phénytoïne ou le phénobarbital (voir rubrique 4.5).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Risque de résistance suite à l'arrêt du traitement

Afin de réduire le risque d'émergence de résistance virale, il est essentiel d'instaurer un autre

traitement antirétroviral pleinement actif au plus tard un mois après la dernière injection de
Vocabria en cas d'administration tous les mois ou au plus tard deux mois après la dernière
injection de Vocabria en cas d'administration tous les 2 mois.
En cas de suspicion d'échec virologique, un autre traitement doit être instauré dès que possible.
Propriétés liées à l'action prolongée de Vocabria injectable
Des concentrations résiduelles de cabotégravir peuvent persister dans la circulation systémique des
patients pendant une période prolongée (jusqu'à 12 mois voire plus); c'est pourquoi les médecins
doivent tenir compte des caractéristiques liées à la libération prolongée de Vocabria injectable en cas
d'arrêt du médicament (voir rubriques 4.5, 4.6, 4.7 et 4.9).
Caractéristiques à l'inclusion associées à un échec virologique
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu'une
combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes à l'inclusion peut être associée à un risque
accru d'échec virologique: mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1
A6/A1, ou IMC 30 kg/m2. Chez les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain,
sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence d'un IMC 30
kg/m2 ou d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique 5.1).
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d'intégrase dont
le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux
et parfois par un dysfonctionnement d'organe, comme une atteinte hépatique. Vocabria et les autres
médicaments suspectés doivent être arrêtés immédiatement, dès l'apparition de signes ou symptômes
d'hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée
lésions buccales, conjonctivite, oedème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-oedème). L'état clinique,
y compris les transaminases, doivent être surveillés et un traitement approprié doit être instauré (voir
rubrique 4.2, Propriétés liées à l'action prolongée de Vocabria injectable et rubrique 5.1).
Hépatotoxicité
Une hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients recevant Vocabria avec ou sans
maladie hépatique préexistante connue (voir rubrique 4.8). La phase d'instauration par voie orale du
cabotégravir a été effectuée dans les études cliniques afin d'identifier les patients susceptibles de
présenter un risque d'hépatotoxicité.
La surveillance du bilan hépatique est recommandée et le traitement par Vocabria doit être arrêté en
cas de suspicion d'hépatotoxicité (voir Propriétés liées à l'action prolongée de Vocabria injectable).
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B ont été exclus des études sur Vocabria. Il n'est pas
recommandé d'instaurer un traitement par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de
l'hépatite B. Les médecins doivent se reporter aux recommandations actuelles de traitement pour
la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C. La
surveillance de la fonction hépatique est recommandée chez les patients co-infectés par le virus de
l'hépatite C.
Interactions avec d'autres médicaments
La prescription de Vocabria injectable avec des médicaments susceptibles de réduire son exposition
doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.5).
L'utilisation concomitante de Vocabria injectable avec la rifabutine n'est pas recommandée (voir
rubrique 4.5).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir et entraîner des manifestations
cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées
classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par une
association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des
maladies auto-immunes (tels que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été
rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est
plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du
traitement.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que Vocabria ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas
l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à
l'infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l'objet d'une
associées au VIH.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Vocabria injectable est indiqué en association avec la rilpivirine injectable dans le traitement de
l'infection par le VIH-1 ; par conséquent, l'information produit de la rilpivirine injectable doit être
consultée afin de connaître les interactions associées.

Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du cabotégravir
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'uridine diphosphate glucuronosyl transférase
(UGT) 1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs
puissants de l'UGT1A1 ou de l'UGT1A9 devraient diminuer les concentrations plasmatiques de
cabotégravir, entraînant ainsi un manque d'efficacité (voir rubrique 4.3 et tableau 6 ci-dessous). Chez
les métaboliseurs lents de l'UGT1A1, ce qui représente une inhibition clinique maximale de
l'UGT1A1, les valeurs moyennes de l'ASC, la Cmax et la Ctau du cabotégravir oral ont été majorées
jusqu'à 1,5 fois. L'impact d'un inhibiteur de l'UGT1A1 peut être légèrement plus prononcé ;
cependant, compte tenu des marges de sécurité du cabotégravir, cette augmentation ne devrait pas être
cliniquement pertinente. Par conséquent, aucun ajustement posologique de Vocabria n'est recommandé
en présence d'inhibiteurs de l'UGT1A1 (par exemple, atazanavir, erlotinib, sorafenib).
Le cabotégravir est un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du
sein (BCRP) ; toutefois, en raison de sa haute perméabilité, aucune modification de l'absorption n'est
attendue en cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs de la P-gp ou de la BCRP.
Effet du cabotégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
In vivo, le cabotégravir n'a pas eu d'effet sur le midazolam, substrat de référence du cytochrome
P450 (CYP) 3A4. In vitro, le cabotégravir n'a pas eu d'effet inducteur sur le CYP1A2, le CYP2B6 ou
le CYP3A4.
In vitro, le cabotégravir a inhibé les transporteurs d'anions organiques (OAT) 1 (CI50 = 0,81 µM) et
OAT3 (CI50 = 0,41 µM). Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'administration
concomitante avec des médicaments substrats de l'OAT1 ou 3 à marge thérapeutique étroite (par
exemple, le méthotrexate).
Vocabria injectable et la rilpivirine injectable sont destinés à être utilisés comme schéma complet pour
le traitement de l'infection par le VIH-1 et ne doivent pas être administrés avec d'autres médicaments
antirétroviraux destinés au traitement du VIH. Les informations suivantes concernant les interactions
médicamenteuses avec d'autres médicaments antirétroviraux sont fournies dans les cas où les
injections de Vocabria et de rilpivirine sont arrêtées et l'initiation d'un autre traitement antiviral est
nécessaire (voir rubrique 4.4). D'après le profil d'interaction médicamenteuse clinique et in vitro, le
cabotégravir ne devrait pas modifier les concentrations des autres médicaments antirétroviraux,
notamment les inhibiteurs de protéase, les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, les
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs d'intégrase, les inhibiteurs
d'entrée ou l'ibalizumab.
Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec le cabotégravir injectable. Les
données d'interaction médicamenteuse fournies dans le Tableau 6 sont issues d'études sur le
cabotégravir oral (le symbole « » indique une augmentation, le symbole « » indique une
diminution, le symbole « » indique une absence de modification, « ASC » signifie l'aire sous la
courbe concentration/temps , « Cmax » signifie la concentration maximale observée, « C » signifie
la concentration observée au terme d'un intervalle entre deux prises).

Tableau 6
Interactions médicamenteuses
Médicaments par
Interaction
Recommandations concernant la co-
classe
Variation de la moyenne administration
thérapeutique
géométrique (%)
Médicaments antiviraux contre le VIH-1
Inhibiteur non-
Cabotégravir
L'étravirine n'a pas modifié de façon
nucléosidique de la
ASC 1%
significative la concentration plasmatique de
transcriptase
Cmax 4%
cabotégravir. Aucune adaptation posologique
inverse :
C 0%
de Vocabria n'est nécessaire lors de l'initiation
Étravirine
des injections après utilisation d'étravirine.
Inhibiteur non-
Cabotégravir
La rilpivirine n'a pas modifié de façon
nucléosidique de la
ASC 12%
significative la concentration plasmatique de
transcriptase
Cmax 5%
cabotégravir. Aucune adaptation posologique
inverse :
C 14%
de Vocabria injectable n'est nécessaire
Rilpivirine
lorsqu'il est co-administré avec la rilpivirine.
Rilpivirine
ASC 1%
Cmax 4%
C 8%
Anticonvulsivants
Carbamazépine
Cabotégravir
Les inducteurs métaboliques sont susceptibles
Oxcarbazépine
de diminuer de façon significative la
Phénytoïne
concentration plasmatique de cabotégravir.
Phénobarbital
L'utilisation concomitante est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
Antimycobactériens
Rifampicine
Cabotégravir
La rifampicine a diminué de façon significative
ASC 59%
la concentration plasmatique de cabotégravir,
Cmax 6%
ce qui est susceptible d'entraîner une perte de
l'effet thérapeutique. Les recommandations
posologiques en cas d'administration
concomitante de Vocabria avec la rifampicine
n'ont pas été établies et l'administration
concomitante de Vocabria avec la rifampicine
est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Rifapentine
Cabotégravir
La rifapentine est susceptible de diminuer de
façon significative la concentration
plasmatique de cabotégravir. L'utilisation
concomitante est contre-indiquée (voir
rubrique 4.3).
Rifabutine
Cabotégravir
La rifabutine est susceptible de diminuer la
ASC 21%
concentration plasmatique de cabotégravir.
Cmax 17%
L'utilisation concomitante doit être évitée.
C 8%
Contraceptifs oraux
Éthinylestradiol
EE
Le cabotégravir n'a pas modifié de façon
(EE) et
ASC 2%
cliniquement significative les concentrations
lévonorgestrel
Cmax 8%
plasmatiques d'éthinylestradiol et de
(LNG)
C 0%
lévonorgestrel. Aucune adaptation posologique
des contraceptifs oraux n'est nécessaire
LNG
lorsqu'ils sont co-administrés avec Vocabria.
ASC 12%
Cmax 5%
C 7%
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du cabotégravir chez la femme enceinte. L'effet de
Vocabria sur la grossesse chez la femme est inconnu.
Le cabotégravir n'a pas été tératogène lors des études chez les rates et les lapines gravides, mais des
expositions supérieures à la dose thérapeutique ont montré une toxicité sur la reproduction chez
l'animal (voir rubrique 5.3). La pertinence de ces données pour la grossesse chez la femme n'est pas
connue.
Vocabria injectable n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le
risque potentiel pour le foetus.
Le cabotégravir a été détecté dans la circulation systémique jusqu'à 12 mois voire plus après une
injection (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Sur la base des données obtenues chez l'animal, il est attendu que le cabotégravir soit excrété dans le
lait maternel, bien que cela n'ait pas été confirmé chez l'Homme. Le cabotégravir est susceptible
d'être présent dans le lait maternel jusqu'à 12 mois voire plus après la dernière injection de
cabotégravir.
Il est recommandé aux femmes infectées vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin
d'éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Il n'existe pas de données chez l'Homme concernant les effets du cabotégravir sur la fertilité
masculine ou féminine. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas montré d'effet du cabotégravir
sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique 5.3).


4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses, une fatigue et une somnolence ont
été rapportées au cours du traitement par Vocabria injectable. L'état clinique du patient et le profil des
réactions indésirables de Vocabria injectable doivent être pris en compte lors de l'évaluation de
l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études avec une administration
mensuelle étaient les réactions au site d'injection (jusqu'à 84%), les céphalées (jusqu'à 12%) et la
fièvre4 (10%).
Les EI les plus fréquemment rapportés dans l'étude ATLAS-2M avec une administration tous les 2
mois étaient les réactions au site d'injection (76%), les céphalées (7%) et la fièvre4 (7%).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour le cabotégravir ou la rilpivirine sont listés dans le Tableau 7 par classe de
systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent
rare (<1/10 000).

Tableau 7
Tableau récapitulatif des effets indésirables1
Classe de systèmes
Fréquence
EI pour le traitement
d'organes (SOC) MedDRA
Vocabria + rilpivirine
Affections du système
Peu fréquent
Hypersensibilité de type I*
immunitaire
Affections psychiatriques
Fréquent
Dépression
Anxiété
Rêves anormaux
Insomnie
Peu fréquent
Tentative de suicide; Idées suicidaires
(en particulier chez les patients ayant des
antécédents de maladie psychiatrique)
Affections du système
Très fréquent
Céphalées
nerveux
Fréquent
Sensations vertigineuses
Peu fréquent
Somnolence
Réactions vasovagales (en réponse aux
injections)
Affections gastro-intestinales Fréquent
Nausées
Vomissements
Douleur abdominale2
Flatulence
Diarrhées
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Hépatotoxicité
Affections de la peau et du
Fréquent
Eruption cutanée3
tissu sous-cutané
Peu fréquent
Urticaire*
Angioedème*
Affections musculo-
Fréquent
Myalgie
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
Très fréquent
Réactions au site d'injection (douleur et
anomalies au site
inconfort, nodule, induration)
d'administration
Fièvre4
Fréquent
Réactions au site d'injection (gonflement,
érythème, prurit, ecchymose, sensation de
chaleur, hématome)
Fatigue
Asthénie
Malaise
Peu fréquent
Réactions au site d'injection (cellulite, abcès,
anesthésie, hémorragie, changement de
couleur)
Investigations
Fréquent
Augmentation du poids
Peu fréquent
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine sanguine
1 La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d'évènements et ne se limite pas
à ceux considérés par l'investigateur comme étant au moins possiblement liés.
2 La douleur abdominale inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : douleur abdominale,
douleur de la partie supérieure de l'abdomen.
généralisé, rash maculeux, rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash prurigineux.
4 La fièvre inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : sensation de chaud, température
augmentée. La majorité des cas de fièvre ont été rapportés dans la semaine suivant les injections.
* Veuillez vous référer à la rubrique 4.4
Le profil de sécurité global dans l'étude FLAIR aux Semaines 96 et 124 était comparable à celui
observé à la Semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d'extension de
l'étude FLAIR, il n'y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après initiation du traitement par
Vocabria et rilpivirine, directement par injection, lié à l'absence de phase d'instauration par voie orale
(voir rubrique 5.1).
Description de certains effets indésirables
Réactions locales au site d'injection (RSI)
Jusqu'à 1% des sujets ont arrêté le traitement par Vocabria plus rilpivirine en raison de RSI. Lors de
l'administration mensuelle, jusqu'à 84% des sujets ont rapporté des réactions au site d'injection; sur
30393 injections, 6815 RSI ont été rapportées. Lors de l'administration tous les 2 mois, 76% des
patients ont rapporté des réactions au site d'injection; sur 8470 injections, 2507 RSI ont été rapportées.
Les réactions étaient généralement d'intensité légère (grade 1, 70% - 75% des sujets) ou modérée
(grade 2, 27% - 36% des sujets). 3 à 4% des sujets ont présenté des RSI sévères (grade 3). La durée
médiane de l'ensemble des RSI était de 3 jours. Le pourcentage de sujets ayant rapporté des RSI a
diminué au fil du temps.
Augmentation du poids corporel
À la semaine 48, les sujets participant aux études FLAIR et ATLAS, qui recevaient l'association
Vocabria plus rilpivirine, ont pris en médiane 1,5 kg alors que les patients ayant continué leur
traitement antirétroviral en cours (TAC) ont pris en médiane 1,0 kg (analyse groupée). Dans chaque
étude FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane dans les bras Vocabria plus rilpivirine était
respectivement de 1,3 kg et 1,8 kg, alors qu'elle était de 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
À la semaine 48 dans l'étude ATLAS-2M, la prise de poids médiane était de 1,0 kg dans les 2 bras qui
recevaient Vocabria plus rilpivirine en administration mensuelle ou tous les deux mois.
Modifications des tests biologiques
De faibles augmentations non progressives de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été
observées avec le traitement par Vocabria plus rilpivirine. Ces changements ne sont pas considérés
comme cliniquement pertinents, car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir
et la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des transaminases augmentées (ALAT/ASAT) ont été observées chez les sujets recevant
Vocabria plus rilpivirine au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement
imputables à une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement oral ont présenté des élévations
des transaminases attribuées à une suspicion d'hépatotoxicité médicamenteuse ; ces changements ont
été réversibles à l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec Vocabria plus rilpivirine;
des augmentations de la lipase de grades 3 et 4 sont survenues à une incidence plus élevée avec
Vocabria plus rilpivirine qu'avec le TAC. Ces élévations étaient généralement asymptomatiques et
n'ont pas conduit à l'arrêt de Vocabria plus rilpivirine. Un cas fatal de pancréatite avec une
augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un antécédent de pancréatite) a
été rapporté dans l'étude ATLAS-2M, pour lequel le lien de causalité avec le traitement injectable n'a
pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Il n'y a pas de traitement spécifique en cas de surdosage de Vocabria. En cas de surdosage, le patient
doit recevoir un traitement symptomatique approprié et doit faire l'objet d'une surveillance adéquate,
si nécessaire.
Il est établi que le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques ; c'est pourquoi il est peu
probable que le médicament puisse être éliminé de l'organisme par dialyse. La prise en charge d'un
surdosage avec Vocabria injectable doit tenir compte de l'exposition prolongée au médicament après
une injection.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteur d'intégrase, Code ATC :
J05AJ04.

Mécanisme d'action
Le cabotégravir inhibe l'intégrase du VIH en se liant au site actif de l'intégrase et en bloquant l'étape
du transfert de brin lors de l'intégration de l'acide désoxyribonucléique (ADN) rétroviral, essentielle
au cycle de réplication du VIH.
Effets pharmacodynamiques
Activité antivirale in vitro
Le cabotégravir a montré une activité antivirale contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type
sauvage avec des valeurs de la concentration moyenne de cabotégravir nécessaire pour réduire la
réplication virale de 50% (CE50) de 0,22 nM dans les cellules mononucléées du sang périphérique
(PBMC), 0,74 nM dans les cellules 293T et 0,57 nM dans les cellules MT-4. Le cabotégravir a montré
une activité antivirale in vitro contre un panel de 24 isolats cliniques du VIH-1 (trois isolats de chacun
des sous-types du groupe M [A, B, C, D, E, F et G] et 3 isolats du groupe O) avec des valeurs de CE50
allant de 0,02 nM à 1,06 nM dans le cas du VIH-1. Les valeurs de CE50 du cabotégravir pour trois
isolats cliniques du VIH-2 allaient de 0,10 nM à 0,14 nM. Aucune donnée clinique n'est disponible
concernant les patients infectés par le VIH-2.
Activité antivirale en association avec d'autres médicaments
Aucun médicament à l'activité intrinsèque anti-VIH n'a été antagoniste de l'activité antirétrovirale du
cabotégravir (des analyses ont été menées in vitro en association avec la rilpivirine, la lamivudine, le
ténofovir et l'emtricitabine).
Résistance in vitro
Isolement du VIH-1 de type sauvage et activité contre des souches résistantes : Aucun virus ayant
multiplié la CE50 du cabotégravir par plus de 10 fois n'a été constaté après 112 jours en milieux de
culture de la souche IIIB. Les mutations suivantes de l'intégrase (IN) sont apparues après le passage
d'un virus VIH-1 de type sauvage (avec polymorphisme T124A) en présence de cabotégravir : Q146L
(indice de résistance (« fold change » = FC) : 1,3 - 4,6), S153Y (FC : 2,8 - 8,4) et I162M (FC = 2,8).
Comme mentionné ci-dessus, la détection de T124A correspond à la sélection d'un variant minoritaire
préexistant n'ayant pas de sensibilité différentielle au cabotégravir. Aucune substitution d'acide aminé
présence de 6,4 nM de cabotégravir jusqu'au jour 56.


Parmi les différents mutants, le FC le plus élevé a été observé avec les mutants contenant Q148K
ou Q148R. Les mutations E138K/Q148H ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d'un facteur 0,92, mais les mutations E138K/Q148R ont entraîné une diminution d'un facteur 12 et les
mutations E138K/Q148K une diminution d'un facteur 81. Les mutations G140C/Q148R et les
mutations G140S/Q148R ont respectivement entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d'un facteur 22 et 12. Même si la mutation N155H n'a pas modifié la sensibilité au cabotégravir, les
mutations N155H/Q148R ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir d'un facteur 61.
Les autres mutants ayant entraîné un FC allant de 5 à 10 sont : T66K/L74M (FC = 6,3), G140S/Q148K
(FC = 5,6), G140S/Q148H (FC = 6,1) et E92Q/N155H (FC = 5,3).


Résistance in vivo

Le nombre de sujets ayant répondu au critère d'échec virologique confirmé (EVC) était faible
dans les essais FLAIR et ATLAS (données groupées). Dans l'analyse groupée, il y a eu 7 EVC dans le
bras cabotégravir plus rilpivirine (7/591, 1,2%) et 7 EVC dans le bras recevant le traitement
antirétroviral en cours (7/591, 1,2%). Les trois patients ayant présenté un EVC sous
cabotégravir plus rilpivirine dans l'essai FLAIR, pour lesquels les données de résistance étaient
disponibles, étaient porteurs d'un sous-type A1. En outre, 2 des 3 patients ayant présenté un EVC ont
développé pendant le traitement une substitution Q148R associée à une résistance aux inhibiteurs
d'intégrase alors qu'un patient a présenté une substitution G140R avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les 3 patients ayant développé un EVC présentaient une substitution associée
à une résistance à la rilpivirine : K101E, E138E/A/K/T ou E138K, et deux des trois sujets ont présenté
une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Dans l'étude ATLAS, les 3 patients en EVC
étaient porteurs d'un sous-type A, A1 et AG. L'un des trois patients en EVC était porteur de la
substitution N155H associée à une résistance aux INI lors de l'échec avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les trois patients en EVC étaient porteurs d'une substitution associée à une
résistance à la rilpivirine lors de l'échec : E138A, E138E/K ou E138K, et ont présenté une sensibilité
phénotypique réduite à la rilpivirine. Chez deux de ces trois patients en EVC, les substitutions
associées à une résistance à la rilpivirine observées lors de l'échec avaient également été observées à
l'inclusion dans l'ADN du VIH-1 des PBMC. Le septième patient en EVC (étude FLAIR) n'a jamais
reçu d'injection.

Les substitutions associées à une résistance au cabotégravir injectable à action prolongée, observées
dans les essais ATLAS et FLAIR (données groupées), étaient G140R (n = 1), Q148R (n = 2) et
N155H (n = 1).
Dans l'étude ATLAS-2M, 10 sujets ont répondu au critère d'EVC à la semaine 48 : 8 sujets (1,5%)
dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 sujets (0,4%) dans le bras recevant le
traitement toutes les 4 semaines. Huit sujets ont répondu au critère d'EVC à la semaine 24 ou avant.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5 sujets étaient porteurs à l'inclusion de
mutations associées à une résistance à la rilpivirine : Y181Y/C + H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L,
E138A ou E138E/A et 1 sujet était porteur d'une mutation de résistance au cabotégravir, G140G/R (en
plus de la mutation associée à la résistance à la rilpivirine : Y188Y/F/H/L ci-dessus). Lors de
l'évaluation de la suspicion d'échec virologique (SEV) dans le bras recevant le traitement toutes les
8 semaines, 6 sujets étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la rilpivirine, dont
2 sujets ayant développé la mutation K101E et 1 sujet la mutation E138E/K lors de la SEV par rapport
à l'analyse des résistances archivées à l'inclusion. Le FC de la rilpivirine était supérieur à la valeur
seuil biologique pour 7 sujets et allait de 2,4 à 15. Cinq des 6 sujets porteurs de substitutions associées
à une résistance à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une résistance
aux INI : N155H (n=2), Q148R, Q148Q/R+N155N/H (n=2). La substitution L74I associée aux INI a
été observée chez 4 sujets sur 7. Le génotypage et le phénotypage de l'intégrase a échoué pour un sujet
et le phénotype du cabotégravir était indisponible pour un autre sujet. Les FC pour les sujets recevant
dolutégravir et de 0,8 à 1,7 pour le bictégravir.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 4 semaines, aucun sujet ne présentait de substitution
associée à une résistance à la rilpivirine ou aux INI à l'inclusion. Un sujet a présenté la substitution
G190Q associée aux INNTI, en association avec le polymorphisme V189I associé aux INNTI. Lors de
l'évaluation de la SEV, un sujet a développé en cours de traitement des mutations associées à une
résistance à la rilpivirine (mutations K101E + M230L) et un 2ème a conservé les substitutions associées
aux INNTI G190Q + V189I en plus de l'émergence de la mutation V179V/I. Les deux sujets
présentaient une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Les deux sujets étaient également
porteurs lors de la SEV de mutations associées à une résistance aux INI : Q148R + E138E/K ou
N155N/H et 1 sujet présentait une réduction de la sensibilité au cabotégravir. Aucun des deux sujets
n'était porteur de la substitution L74I associée aux INI. Les FC pour les sujets recevant le traitement
toutes les 4 semaines étaient de 1,8 et 4,6 pour le cabotégravir, de 1,0 et 1,4 pour le dolutégravir et de
1,1 et 1,5 pour le bictégravir.
Efficacité et sécurité cliniques
L'efficacité de l'association Vocabria plus rilpivirine a été évaluée dans le cadre de deux études de
non-infériorité de Phase III, randomisées, multicentriques, contrôlées par comparateur actif, en ouvert
et à groupes parallèles (études FLAIR [201584] et ATLAS [201585]). L'analyse principale a été
effectuée une fois que tous les sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude
prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis 20
semaines)
Dans l'étude FLAIR, 629 sujets infectés par le VIH-1 et naïfs de traitement antirétroviral (ART) ont
reçu un traitement à base de dolutégravir, un inhibiteur de transfert de brin de l'intégrase (INI),
pendant 20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine soit dolutégravir plus 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse si les sujets étaient HLA-B*5701 positifs). Les sujets
contrôlés virologiquement (ARN du VIH-1 <50 copies par mL, n = 566) ont été randomisés (1:1) pour
recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ou poursuivre le traitement antirétroviral en cours
(TAC). Les sujets randomisés pour recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le
traitement par une phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de
rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria
injectable (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de
rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) une fois par mois
pendant 44 semaines supplémentaires. Cette étude a été étendue à 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
Dans l'étude ATLAS, 616 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement antirétroviral, et
virologiquement contrôlés (pendant au moins 6 mois ; taux d'ARN du VIH-1 <50 copies par mL) ont
été randomisés (1:1) et ont reçu l'association Vocabria plus rilpivirine ou ont poursuivi le TAC. Les
sujets randomisés pour recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le traitement par une
phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria injectable (mois 1:
injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de rilpivirine (mois 1:
injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) tous les mois pendant 44 semaines
supplémentaires. Dans l'étude ATLAS, 50%, 17% et 33% des sujets ont reçu respectivement un
INNTI, un inhibiteur de protéase (IP) ou un inhibiteur d'intégrase (INI) comme 3ème agent à l'inclusion
avant la randomisation et ceci de façon similaire entre les bras de traitement.
Données groupées
À l'inclusion, dans l'analyse groupée des deux études pivots pour le bras recevant l'association
Vocabria plus rilpivirine, l'âge médian des sujets était de 38 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient
350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal pour les deux études était la proportion de sujets présentant un taux
plasmatique d'ARN du VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans une analyse groupée des deux études pivots, l'association Vocabria plus rilpivirine était non
inférieure au TAC en ce qui concerne la proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN
du VIH-1 50 c/mL (1,9% et 1,7%, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre les
traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC (0,2 ; IC à 95% : -1,4 ; 1,7) pour l'analyse groupée a
satisfait au critère de non-infériorité (borne supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).
Le critère d'évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48 (incluant les résultats selon les
caractéristiques principales à l'inclusion) des études FLAIR et ATLAS sont présentés dans les
Tableaux 8 et 9.

Tableau 8
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des
études FLAIR et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)

FLAIR
ATLAS
Données groupées

Vocabria + RPV
TAC
Vocabria + RPV
TAC
Vocabria
TAC
N = 283
N = 283
N = 308
N = 308
+ RPV
N = 591
N = 591
ARN du VIH-1
50 copies/mL,
6 (2,1)
7 (2,5)
5 (1,6)
3 (1,0)
11 (1,9)
10 (1,7)
n (%)
Différence entre
les traitements
(%)
-0,4 (-2,8 ; 2,1)
0,7 (-1,2 ; 2,5)
0,2 (-1,4 ; 1,7)
(IC à 95%)*

ARN du VIH-1
265 (93,6)
264
285 (92,5)
294
550 (93,1)
558
<50 copies/mL,
(93,3)
(95,5)
(94,4)
n (%)
Différence entre
0,4 (-3,7 ; 4,5)
-3,0 (-6,7 ; 0,7)
-1,4 (-4,1 ; 1,4)
les traitements
(%)
(IC à 95%)*
Absence de
données
virologiques à
12 (4,2)
12 (4,2)
18 (5,8)
11 (3,6)
30 (5,1)
23 (3,9)
48 semaines, n
(%)
Raisons
Sortie de l'étude
ou arrêt du
médicament à
l'étude en raison
d'un évènement
8 (2,8)
2 (0,7)
11 (3,6)
5 (1,6)
19 (3,2)
7 (1,2)
indésirable ou du
décès, n (%)

FLAIR
ATLAS
Données groupées

Vocabria + RPV
TAC
Vocabria + RPV
TAC
Vocabria
TAC
N = 283
N = 283
N = 308
N = 308
+ RPV
N = 591
N = 591
Sortie de l'étude
ou arrêt du
médicament
à l'étude pour
4 (1,4)
10 (3,5)
7 (2,3)
6 (1,9)
11 (1,9)
16 (2,7)
d'autres raisons,
n (%)
Données
manquantes dans
l'intervalle de
l'analyse, mais
0
0
0
0
0
0
poursuite de
l'étude, n (%)
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu'ils n'étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.

Tableau 9
Proportion de sujets avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-1
50 copies/mL à
la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l'inclusion (snapshot des
résultats)
Données groupées des études FLAIR et ATLAS
Caractéristiques à l'inclusion
Vocabria + RPV
TAC
N = 591
N = 591
n/N (%)
n/N (%)
CD4+ à
<350
0/42
2/54 (3,7)
l'inclusion
350 à <500
5/120 (4,2)
0/117
(cellules/ mm3) 500
6/429 (1,4)
8/420 (1,9)
Sexe
Hommes
6/429 (1,4)
9/423 (2,1)
Femmes
5/162 (3,1)
1/168 (0,6)
Origine
Caucasienne
9/430 (2,1)
7/408 (1,7)
ethnique
Afro-américaine/
africaine
2/109 (1,8)
3/133 (2,3)

Asiatique/autre
0/52
0/48
IMC
<30 kg/m2
6/491 (1,2)
8/488 (1,6)
30 kg/m2
5/100 (5,0)
2/103 (1,9)
Âge (ans)
<50
9/492 (1,8)
8/466 (1,7)
50
2/99 (2,0)
2/125 (1,6)
Traitement
IP
1/51 (2,0)
0/54
antiviral à
INI
6/385 (1,6)
9/382 (2,4)
l'inclusion lors
de la
INNTI
4/155 (2,6)
1/155 (0,6)
randomisation
IMC = indice de masse corporelle
IP = inhibiteur de protéase
INI = inhibiteur de l'intégrase
INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
que soient les caractéristiques à l'inclusion (taux de CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge, classe du
3ème agent à l'inclusion).

Semaine 96 de l'étude FLAIR

Dans l'étude FLAIR, les résultats à la semaine 96 sont restés cohérents avec ceux obtenus à la
semaine 48. La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 50 c/mL dans
le bras Vocabria plus rilpivirine (n = 283) et dans le bras TAC (n = 283) était respectivement de 3,2%
et 3,2% (différence ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [0,0 ; IC à 95% :
-2,9 ; 2,9]). La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 <50 c/mL dans le
bras Vocabria plus rilpivirine et dans le bras TAC était respectivement de 87% et 89 % (différence
ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [-2,8 ; IC à 95% : -8,2 ; 2,5]).
Injection directe versus instauration par voie orale à la Semaine 124 de l'étude FLAIR.
Dans l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la Semaine 124 pour
les patients choisissant de passer (à la Semaine 100) de l'abacavir/dolutégravir/lamivudine à Vocabria
plus rilpivirine dans la Phase d'Extension. Les sujets avaient la possibilité de changer de traitement
avec ou sans phase d'instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale (OLI) (n=121) et un
groupe injection directe (DTI) (n=111).
À la Semaine 124, la proportion de sujets ayant un taux d'ARN du VIH-1 50 copies/mL était de
0,8% et de 0,9% pour les groupes instauration orale et injection directe, respectivement. Les taux de
suppression virologique (ARN du VIH-1 < 50 c/mL) étaient similaires dans les groupes OLI (93,4 %)
et DTI (99,1 %).
Administration tous les deux mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
L'efficacité et la sécurité de Vocabria injectable administré tous les 2 mois ont été évaluées dans le
cadre d'une étude de phase IIIb de non-infériorité, randomisée, multicentrique, en ouvert et à groupes
parallèles (étude ATLAS-2M [207966]). L'analyse principale a été effectuée une fois que tous les
sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Dans l'étude ATLAS-2M, 1 045 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement
antirétroviral et virologiquement contrôlés, ont été randomisés (1:1) et ont reçu le traitement injectable
Vocabria plus rilpivirine administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les sujets qui recevaient
initialement un traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu le traitement d'instauration par
voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines. Les sujets randomisés pour recevoir les injections
mensuelles de Vocabria (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) et les
injections de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) ont
reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les sujets randomisés pour recevoir les
injections de Vocabria tous les 2 mois (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) et les injections de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la randomisation, 63%, 13%
et 24% des sujets avaient reçu l'association Vocabria plus rilpivirine respectivement pendant
0 semaine, 1 à 24 semaines et >24 semaines.
À l'inclusion, l'âge médian des sujets était de 42 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non-
caucasiens, 4% étaient âgés de 65 ans et 6% présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal pour l'étude ATLAS-2M était la proportion de sujets présentant un
taux plasmatique d'ARN du VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
inférieure à l'administration mensuelle de Vocabria et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de
sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 50 c/mL (1,7% et 1,0%, respectivement) à la
semaine 48. La différence ajustée entre les traitements par Vocabria et rilpivirine administrés tous les
2 mois et tous les mois (0,8 ; IC à 95% : -0,6 ; 2,2) a satisfait au critère de non-infériorité (borne
supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).

Tableau 10
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de
l'étude ATLAS-2M à 48 semaines (analyse snapshot)

Administration tous les
Administration mensuelle
2 mois (1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)

N = 522 (%)
N = 523 (%)
ARN du VIH-1 50 copies/mL, n
(%)
9 (1,7)
5 (1,0)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-0,6 ; 2,2)
(IC à 95 %)*

ARN du VIH-1 <50 copies/mL, n
492 (94,3)
489 (93,5)
(%)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-2,1 ; 3,7)
(IC à 95%)*
Absence de données virologiques à
21 (4,0)
29 (5,5)
48 semaines, n (%)
Raisons :
Sortie de l'étude en raison
9 (1,7)
13 (2,5)
d'évènement indésirable ou du
décès, n (%)
Sortie de l'étude pour d'autres
12 (2,3)
16 (3,1)
raisons, n (%)
Données manquantes dans
0
0
l'intervalle de l'analyse, mais
poursuite de l'étude, n (%)
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu'ils n'étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.

Tableau 11
Proportion de sujets ayant présenté un taux plasmatique d'ARN du VIH-
1
50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales
à l'inclusion (snapshot des résultats)

Nombre de sujets ayant un taux d'ARN du
Caractéristiques à l'inclusion
VIH-1 50 c/mL/nombre total évalué (%)
Administration tous Administration
les deux mois
mensuelle
(1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
CD4+ à l'inclusion
<350
1/35 (2,9)
1/27 (3,7)
(cellules/mm3)
350 à <500
1/96 (1,0)
0/ 89
500
7/391 (1,8)
4/407 (1,0)
Sexe
Hommes
4/385 (1,0)
5/380 (1,3)
Femmes
5/137 (3,5)
0/143
Origine ethnique
Caucasienne
5/370 (1,4)
5/393 (1,3)
Non-caucasienne
4/152 (2,6)
0/130
Afro-
4/101 (4,0)
0/ 90
américaine/africaine
Non afro-
5/421 (1,2)
5/421 (1,2)
américaine/sans origine
africaine
IMC
<30 kg/m2
3/409 (0,7)
3/425 (0,7)
30 kg/m2
6/113 (5,3)
2/98 (2,0)
Âge (ans)
<35
4/137 (2,9)
1/145 (0,7)
35 à <50
3/242 (1,2)
2/239 (0,8)
50
2/143 (1,4)
2/139 (1,4)
Exposition antérieure Aucune
5/327 (1,5)
5/327 (1,5)
à CAB/RPV
1 - 24 semaines
3/69 (4,3)
0/68
>24 semaines
1/126 (0,8)
0/128
IMC = indice de masse corporelle
Dans l'étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n'étaient pas cliniquement
significatives concernant le critère d'évaluation principal, quelles que soient les caractéristiques à
l'inclusion (taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à
cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR et ATLAS-2M), incluant
les données de 1039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à Vocabria plus rilpivirine,
ont examiné l'influence des caractéristiques des participants et des caractéristiques virologiques à
l'inclusion, du schéma posologique et des concentrations plasmatiques du médicament post-inclusion
sur l'émergence d'échec virologique confirmé (EVC), à l'aide d'un modèle de régression avec une
procédure de sélection de variables. Jusqu'à la semaine 48 de ces études, 13 sur 1039 participants
(1,25%) ont eu un EVC en recevant du cabotégravir et de la rilpivirine.
Quatre covariables étaient significativement associées (P <0,05 pour chaque odds ratio ajusté) à un
risque accru d'EVC: des mutations de résistance à la rilpivirine à l'inclusion identifiées par un test
génotypique sur ADN proviral, le sous-type A6/A1 du VIH-1 (associé au polymorphisme L74I de
l'intégrase), la concentration résiduelle de la rilpivirine 4 semaines après l'injection d'initiation,
l'indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2 (associé à la pharmacocinétique du cabotégravir).
D'autres variables, incluant le schéma d'administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines,
le sexe féminin ou d'autres sous-types viraux (non A6/A1) n'étaient pas significativement associées
avec un EVC. Aucune caractéristique, lorsqu'elle était présente à l'inclusion de manière isolée, n'était
prédictive d'un échec virologique. Cependant, une combinaison d'au moins 2 des caractéristiques
suivantes présentes à l'inclusion a été associée à un risque accru d'EVC: des mutations de résistance à
la rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou l'IMC 30 kg/m2 (voir tableau 12).

mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A11 et IMC 30
kg/m2
Caractéristiques à l'inclusion Succès virologique (%)2
Echec virologique confirmé (%)3
(nombre)
0
694/732 (94,8)
3/732 (0,41)
1
261/272 (96,0)
1/272 (0,37)4
2
25/35 (71,4)
9/35 (25,7)5
TOTAL
980/1 039 (94,3)
13/1 039 (1,25)
(Intervalle de confiance à 95%)
(92,74%, 95,65%)
(0,67%, 2,13%)
1 Classification du sous-type A1 ou A6 du VIH-1 basée sur le panel de la Bibliothèque nationale de
Los Alamos issu de la base de données de séquences du VIH (Juin 2020)
2 Basé sur l'algorithme Snapshot de la FDA : ARN <50 copies/mL.
3 Défini par deux mesures consécutives d'ARN du VIH 200 copies/mL.
4 Valeur prédictive positive (VPP) <1%; Valeur prédictive négative (VPN) : 98%; sensibilité : 8%;
spécificité : 74%
5 VPP : 26%; VPN : 99,6%; sensibilité : 69%; spécificité : 97,5%
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec Vocabria injectable dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique
dans le traitement de l'infection par le VIH-1.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Les propriétés pharmacocinétiques du cabotégravir sont similaires chez les sujets sains et chez les
sujets infectés par le VIH. La variabilité PK du cabotégravir est modérée à élevée. Chez les sujets
infectés par le VIH participant aux études de phase III, le coefficient de variabilité inter-individuelle
CVb% pour la Ctau se situait entre 39 et 48%. Une plus grande variabilité inter-individuelle allant de
41% à 89% a été observée avec l'administration d'une dose unique de cabotégravir injectable à longue
durée d'action.
Tableau 13
Paramètres pharmacocinétiques suite à l'administration de cabotégravir par voie
orale une fois par jour, et suite aux injections intramusculaires d'initiation et
d'entretien, mensuelles ou tous les 2 mois

Moyenne géométrique (5ème ; 95ème percentile)a
Phase
Schéma
ASC
b
(0-tau)
Cmax
Ctau
d'administration
posologique
(µg·h/mL)
(µg/mL)
(µg/mL)
Instauration
30 mg
145
8,0
4,6
oralec
une fois par jour
(93,5 ; 224)
(5,3 ; 11,9)
(2,8 ; 7,5)
Injection
Dose initiale de
1 591
8,0
1,5
d'initiationd
600 mg IM
(714 ; 3 245)
(5,3 ; 11,9)
(0,65 ; 2,9)
Injection
400 mg IM
2 415
4,2
2,8
mensuellee
une fois par
(1 494 ; 3 645)
(2,5 ; 6,5)
(1,7 ; 4,6)
mois
Injection tous les
600 mg IM
3 764
4,0
1,6
2 moise
tous les 2 mois
(2 431 ; 5 857)
(2,3 ; 6,8)
(0,8 ; 3,0)
a Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques (PK) étaient fondées sur des estimations individuelles en post-hoc à partir
de modèles pharmacocinétiques de population pour les sujets des études FLAIR et ATLAS pour le schéma
d'administration mensuelle et de l'étude ATLAS-2M pour le schéma d'administration tous les deux mois.
b
tau correspond à l'intervalle entre deux doses : 24 heures pour l'administration orale ; 1 mois pour les injections IM
mensuelles et 2 mois pour les injections IM tous les 2 mois de suspension injectable à libération prolongée.
d Les valeurs de la Cmax de l'injection d'initiation reflètent principalement l'administration orale car l'injection d'initiation a
été administrée le même jour que la dernière dose par voie orale ; cependant, les valeurs de l'ASC(0-tau) et de la Ctau
reflètent l'injection d'initiation. En cas d'administration sans instauration orale (DTI n=110), la Cmax de la moyenne
géométrique (5e, 95e percentile) observée pour CAB (1 semaine après l'injection d'initiation) était de 1,89 µg/mL (0,438 ;
5,69) et la Ctau de CAB était de 1,43 µg/mL (0,403 ; 3,90).
e
Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques de l'injection mensuelle et tous les deux mois représentent les données de
la semaine 48.
Absorption
La pharmacocinétique du cabotégravir injectable est limitée par son absorption (modèle
pharmacocinétique « flip-flop ») : la lente absorption du muscle fessier jusqu'à la circulation
systémique se traduit par une concentration plasmatique constante. La concentration plasmatique
du cabotégravir est détectable le jour de l'injection intramusculaire d'une dose unique de cet agent
et elle augmente graduellement jusqu'à atteindre sa valeur maximale avec un Tmax médian de 7 jours.
Le cabotégravir a été détecté dans le plasma jusqu'à 52 semaines au moins après l'administration
d'une injection unique de cet agent. L'état d'équilibre pharmacocinétique est atteint au bout
de 44 semaines.
L'exposition plasmatique au cabotégravir augmente proportionnellement, ou d'une manière
légèrement inférieure à ce qui est jugé proportionnel à la dose après l'administration d'une injection
intramusculaire unique et d'injections intramusculaires répétées de doses comprises entre 100
et 800 mg.
Distribution
D'après les données in vitro, le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques humaines
(dans une proportion >99%). Suite à l'administration orale de comprimés de cabotégravir, le volume
apparent de distribution moyen (Vz/F) dans le plasma était de 12,3 L. Chez l'homme, les volumes de
distribution du compartiment central (Vc/F) et du compartiment périphérique (Vp/F) du cabotégravir
plasmatique ont été estimés respectivement à 5,27 L et à 2,43 L. Ces estimations des volumes de
distribution, et l'hypothèse selon laquelle la biodisponibilité serait élevée, semblent indiquer qu'une
fraction du cabotégravir est distribuée dans le milieu extracellulaire.
La présence de cabotégravir a été décelée dans les voies génitales féminines et masculines. Les
rapports médians entre les tissus vaginal et cervical et le plasma variaient entre 0,16 et 0,28 et les
rapports médians entre le tissu rectal et le plasma étaient 0,08 à 4, 8 et 12 semaines après
l'administration d'une injection intramusculaire (IM) unique de 400 mg de cet agent.
Le cabotégravir est présent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Chez des patients infectés par le
VIH qui ont reçu un traitement associant le cabotégravir injectable et la rilpivirine injectable, le
rapport entre les concentrations de cabotégravir dans le LCR et dans le plasma [médiane (intervalle)]
(n = 16) était de 0,003 (intervalle : 0,002 à 0,004) une semaine après l'atteinte de l'état d'équilibre du
cabotégravir injectable à longue durée d'action (administré toutes les 4 semaines ou toutes les
8 semaines). Comme cela devrait être le cas lorsque le cabotégravir atteint une concentration
thérapeutique dans le LCR, l'ARN du VIH-1 dans le LCR (n = 16) était <50 copies/mL chez tous les
patients (100%) et <2 copies/mL chez 15 patients sur 16 (94%). Au même moment, l'ARN du VIH-1
plasmatique (n = 18) était <50 copies/mL chez tous les patients (100%) et <2 copies/mL chez
12 patients sur 18 (66,7%).
In vitro, le cabotégravir n'était pas un substrat du polypeptide transporteur d'anions organiques
(OATP) 1B1, de l'OATP2B1, de l'OATP1B3 ou du transporteur de cations organiques (OCT1).
Biotransformation
l'UGT1A9. Le cabotégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma : il représente >90%
du radiocarbone plasmatique total. Après son administration orale chez l'homme, le cabotégravir est
principalement éliminé par voie métabolique ; son élimination rénale sous forme inchangée est faible
(<1% de la dose). Quarante-sept pourcents (47%) de la dose totale de cabotégravir administrée par
voie orale sont excrétés dans les fèces sous forme inchangée. On ignore si cela est dû totalement ou
partiellement à la non-absorption du médicament ou à l'excrétion biliaire du glucurono-conjugué, qui
peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. La présence du
cabotégravir a été décelée dans des échantillons de bile duodénale. Le glucurono-conjugué était
également présent dans certains échantillons de bile duodénale (mais pas tous). Vingt-sept pourcents
(27%) de la dose totale de cabotégravir administrée par voie orale sont excrétés dans l'urine,
principalement sous la forme d'un glucurono-conjugué (75% de la substance radioactive récupérée
dans l'urine ; 20% de la dose totale).
Le cabotégravir n'est pas un inhibiteur cliniquement pertinent des enzymes et des transporteurs
suivants : CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP3A4,
UGT1A1, UGT1A3, UGT1A4, UGT1A6, UGT1A9, UGT2B4, UGT2B7, UGT2B15 et UGT2B17,
P-gp, BCRP, pompe d'exportation des sels biliaires (BSEP), OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3,
transporteur d'extrusion de multiples médicaments et toxine (MATE) 1, MATE 2-K, protéine de
résistance multimédicamenteuse (MRP) 2 ou MRP4.
Élimination
Selon les estimations, la demi-vie terminale apparente moyenne du cabotégravir, qui est limitée par la
vitesse d'absorption de cet agent, varierait entre 5,6 et 11,5 semaines après l'administration d'une
injection IM unique. La demi-vie apparente du cabotégravir injectable significativement plus longue
que celle de la forme orale témoigne de la vitesse d'élimination à partir du site d'injection vers la
circulation systémique. La clairance apparente (Cl/F) était de 0,151 L/h.
Linéarité/non-linéarité
L'augmentation de l'exposition au CAB plasmatique s'est révélée proportionnelle à la dose ou
légèrement inférieure à ce qui est jugé proportionnel à la dose après l'administration d'une
injection IM unique et d'injections intramusculaires répétées de doses comprises entre 100 et 800 mg.
Polymorphismes
Selon une méta-analyse de données recueillies auprès de sujets sains et de sujets infectés par le VIH
dans le cadre d'essais cliniques, l'ASC, la Cmax et la Ctau moyennes du cabotégravir à l'état d'équilibre
ont été multipliées par un facteur de 1,2 après l'administration du cabotégravir injectable à longue
durée d'action, chez des sujets infectés par le VIH porteurs de génotypes de l'UGT1A1 associés à un
métabolisme lent du cabotégravir, par rapport aux sujets dont les génotypes étaient associés à un
métabolisme normal du cabotégravir via l'UGT1A1. Ces différences ne sont pas considérées comme
cliniquement pertinentes. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les sujets porteurs de
variantes du gène UGT1A1.
Populations particulières
Sexe
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent du
sexe sur l'exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire
en fonction du sexe.
Origine ethnique
l'origine ethnique sur l'exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique
n'est nécessaire en fonction de l'origine ethnique.
Indice de masse corporelle (IMC)
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l'IMC sur l'exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n'est
nécessaire en fonction de l'IMC.
Sujets âgés
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l'âge sur l'exposition au cabotégravir.
Les données pharmacocinétiques du cabotégravir chez les sujets
âgés de plus de 65 ans sont limitées.
Insuffisance rénale
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n'a été observée entre les sujets
atteints d'une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés) et les sujets sains qui leur
avaient été appariés. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une
insuffisance rénale légère à sévère (non dialysés). Le cabotégravir n'a pas été étudié chez les patients
dialysés.
Insuffisance hépatique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n'a été observée entre les sujets
atteints d'une insuffisance hépatique modérée et les sujets sains qui leur avaient été appariés. Aucune
adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à
modérée (score de Child-Pugh A ou B). L'effet d'une insuffisance hépatique sévère (score de Child-
Pugh C) sur la pharmacocinétique du cabotégravir n'a pas été étudié.

5.3 Données de sécurité préclinique
Carcinogénicité et mutagénicité
Le cabotégravir n'a pas eu d'effet mutagène ou clastogène dans des études in vitro effectuées sur des
bactéries et des cultures de cellules de mammifères, ainsi que dans une étude in vivo du micronoyau
chez les rongeurs. Le cabotégravir n'a pas eu d'effet carcinogène dans des études à long terme chez la
souris et le rat.
Études de toxicité sur la reproduction
Aucun effet n'a été observé sur la fertilité de rats mâles ou femelles traités par cabotégravir à des
doses orales pouvant atteindre 1 000 mg/kg/jour (>20 fois l'exposition humaine à la dose maximale
recommandée).
Dans une étude sur le développement embryo-foetal, aucun effet délétère sur le développement n'a été
observé après l'administration orale de cabotégravir à des lapines gravides jusqu'à une dose toxique
maternelle de 2 000 mg/kg/jour (0,66 fois l'exposition humaine à la dose maximale recommandée
chez l'humain [DMRH]) ou à des rates gravides à des doses allant jusqu'à 1 000 mg/kg/jour (>30 fois
l'exposition humaine à la DMRH). Chez le rat, des anomalies de la croissance foetale (diminution du
poids corporel) ont été observées à la posologie de 1 000 mg/kg/jour. Les études menées chez les rates
gravides ont démontré que le cabotégravir traverse la barrière placentaire et que sa présence peut être
décelée dans les tissus foetaux.
Dans des études sur le développement prénatal et postnatal (PPN) chez le rat, le cabotégravir a été
associé de façon reproductible à un retard de la mise bas, à une augmentation de la mortalité à la
naissance et de la mortalité néonatale à la posologie de 1 000 mg/kg/jour (>30 fois l'exposition
humaine à la DMRH). À la dose plus faible de 5 mg/kg/jour (approximativement 10 fois l'exposition
néonatale. Que ce soit dans les études menées chez le lapin ou celles menées chez le rat, il n'y a eu
aucun effet sur la survie des foetus mis au monde par césarienne. Compte tenu du taux d'exposition, la
pertinence chez l'homme est inconnue.
Toxicité à dose répétée
L'effet d'un traitement quotidien prolongé par des doses élevées de cabotégravir a été évalué dans le
cadre d'études de toxicité comportant l'administration par voie orale de doses répétées à des rats
(26 semaines) et à des singes (39 semaines). Aucun effet indésirable lié au médicament à l'étude n'a
été observé chez des rats ou des singes ayant reçu du cabotégravir par voie orale à des doses allant
jusqu'à 1 000 mg/kg/jour ou 500 mg/kg/jour, respectivement.
Lors d'une étude de toxicité de 14 jours et de 28 jours menée chez le singe, des effets gastro-
intestinaux (GI) (perte de poids corporel, vomissement, selles molles/liquides et déshydratation
modérée à sévère) ont été observés et ont résulté de l'administration locale du médicament et non
d'une toxicité systémique.
Dans une étude de 3 mois menée chez le rat, lorsque le cabotégravir a été administré par injection
sous-cutanée (SC) mensuelle (jusqu'à 100 mg/kg/dose), par injection IM mensuelle (jusqu'à
75 mg/kg/dose) ou par injection SC hebdomadaire (100 mg/kg/dose), aucun effet indésirable et aucun
nouvel effet toxique sur les organes cibles n'a été noté (à une exposition >30 fois l'exposition humaine
à la DMRH, soit 400 mg par voie IM).
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Mannitol (E421)
Polysorbate 20 (E432)
Macrogol (E1521)
Eau pour préparations injectables

6.2 Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.

6.3 Durée de conservation
Flacon non ouvert
3 ans
Durée de conservation de la suspension dans la seringue
La stabilité physicochimique dans les conditions d'emploi a été démontrée pendant 2 heures à 25°C.
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, d'un point de vue microbiologique, le produit doit
être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de
conservation avant utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur.

6.4 Précautions particulières de conservation
Flacon non ouvert
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Suspension dans la seringue
Pour les conditions de conservation après la première ouverture du produit, voir rubrique 6.3.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur et équipement spécial pour l'utilisation et
l'administration

400 mg (flacon de 2 mL)
Flacon de 2 mL en verre brun de type I, muni d'un bouchon en caoutchouc de bromobutyl et d'un
opercule en aluminium gris, avec un capuchon amovible en plastique gris foncé.
Chaque boîte contient : 1 flacon (400 mg), 1 seringue graduée (stérile, à usage unique avec
graduations de volume tous les 0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection
(0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce]).
600 mg (flacon de 3 mL)
Flacon de 3 mL en verre brun de type I, muni d'un bouchon en caoutchouc de bromobutyl et d'un
opercule en aluminium gris, avec un capuchon amovible en plastique orange.
Chaque boîte contient : 1 flacon (600 mg), 1 seringue graduée (stérile, à usage unique avec
graduations de volume tous les 0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection
(0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce]).
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Les instructions complètes concernant l'utilisation et la manipulation de Vocabria injectable sont
fournies dans la notice (voir « Instructions d'utilisation »).
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/002
EU/1/20/1481/003

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 Décembre 2020
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient du cabotégravir sodique équivalent à 30 mg de cabotégravir.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé contient 155 mg de lactose (sous forme monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimés pelliculés blancs, ovales (d'environ 8,0 mm par 14,3 mm), gravés « SV CTV » sur une
face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Les comprimés de Vocabria, en association avec les comprimés de rilpivirine, sont indiqués dans le
traitement de courte durée de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1) chez les adultes virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <50 copies/mL) sous traitement
antirétroviral stable, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d'échec
virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d'intégrase (INI) (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1) pour :
·
le traitement d'instauration par voie orale afin d'évaluer la tolérance de Vocabria et de la
rilpivirine avant l'administration de cabotégravir injectable à action prolongée et de la
rilpivirine injectable à action prolongée.
·
le traitement par voie orale chez l'adulte en cas d'omission de l'administration prévue de
cabotégravir injectable et de la rilpivirine injectable.

4.2 Posologie et mode d'administration
Vocabria doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le
VIH.
Les comprimés de Vocabria sont indiqués dans le traitement de courte durée du VIH en association
avec les comprimés de rilpivirine ; par conséquent, l'information produit de la rilpivirine injectable
doit être consultée afin de connaître les recommandations posologiques.

Avant d'initier Vocabria, les professionnels de santé doivent soigneusement sélectionner les
patients qui acceptent le schéma d'injection mensuelle requis et informer les patients de
l'importance de l'adhérence aux visites d'administration programmées afin de favoriser le
potentiel de résistance associée à l'oubli de doses (voir rubrique 4.4).
Le médecin et le patient peuvent décider d'utiliser les comprimés de Vocabria pour une instauration
par voie orale avant l'initiation des injections de cabotégravir afin d'évaluer la tolérance au
cabotégravir (voir Tableau 1) ou peuvent initier directement les injections de cabotégravir (voir le
RCP de cabotégravir injectable).
Posologie
Adultes
Instauration par voie orale
Lorsqu'ils sont utilisés pour l'instauration par voie orale, les comprimés de Vocabria et les comprimés
de rilpivirine doivent être pris ensemble pendant environ un mois (au moins 28 jours) afin d'évaluer la
tolérance au cabotégravir et à la rilpivirine (voir rubrique 4.4). Un comprimé de Vocabria 30 mg doit
être pris avec un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour.

Tableau 1
Schéma posologique recommandé chez les patients adultes

INSTAURATION ORALE
Médicament
Pendant le mois 1
Vocabria
30 mg une fois par jour
Rilpivirine
25 mg une fois par jour

Administration orale en cas d'oubli des injections de cabotégravir
Si un patient estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement oral (un comprimé de Vocabria 30 mg et un
comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par jour) peut être instauré pour remplacer jusqu'à 2 injections
mensuelles consécutives ou une visite d'injection tous les 2 mois. Lorsque le traitement par voie orale
dure plus de deux mois, un autre traitement oral est recommandé.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise un mois (+/-7 jours) après les dernières
doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine pour les patients recevant des injections mensuelles.
Pour les patients recevant des injections tous les 2 mois, la première dose du traitement par voie orale
doit être prise 2 mois (+/- 7 jours) après les dernières doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine.
L'administration sous forme d'injection doit être reprise le dernier jour du traitement par voie orale.

Oubli de doses

Si le patient oublie de prendre une dose de Vocabria comprimés, le patient doit prendre la dose oubliée
dès que possible, sauf si la prochaine dose doit être prise dans les 12 heures. Si la prochaine dose doit
être prise dans les 12 heures, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement reprendre le
schéma posologique habituel.
Si un patient vomit dans les 4 heures qui suivent la prise de Vocabria comprimés, il doit prendre un
autre comprimé de Vocabria. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris Vocabria,
comprimés, le patient n'a pas besoin de prendre une autre dose de Vocabria jusqu'à la prochaine dose
régulière prévue.
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. Les données disponibles
concernant l'utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées (voir
rubrique 5.2).
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère à sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés [voir rubrique 5.2]). Le cabotégravir n'a pas été
étudié chez les patients atteints d'une insuffisance rénale en phase terminale sous hémodialyse. Dans
la mesure où plus de 99% du cabotégravir se lie aux protéines, la dialyse ne devrait pas modifier
l'exposition au cabotégravir. En cas d'administration chez un patient sous hémodialyse, le
cabotégravir doit être utilisé avec précaution.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B). Le cabotégravir n'a pas été étudié chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C [voir rubrique 5.2]). En
cas d'administration chez un patient atteint d'une insuffisance hépatique sévère, le cabotégravir doit
être utilisé avec précaution.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de Vocabria chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont
pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Voie orale.
Vocabria comprimés peut être pris avec ou sans nourriture. Lorsque Vocabria comprimés est pris en
même temps que rilpivirine comprimés, Vocabria comprimés doit être pris avec un repas.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Utilisation concomitante avec la rifampicine, la rifapentine, la carbamazépine, l'oxcarbazépine,
la phénytoïne ou le phénobarbital (voir rubrique 4.5).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Caractéristiques à l'inclusion associées à un échec virologique
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu'une
combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes à l'inclusion peut être associée à un risque
accru d'échec virologique: mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1
A6/A1, ou IMC 30 kg/m2. Chez les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain,
sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence d'un IMC 30
kg/m2 ou d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique 5.1).
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d'intégrase dont
le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux
et parfois par un dysfonctionnement d'organe, comme une atteinte hépatique. Vocabria et les autres
médicaments suspectés doivent être arrêtés immédiatement, dès l'apparition de signes ou symptômes
d'hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée
accompagnée de fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, phlyctènes,
lésions buccales, conjonctivite, oedème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-oedème). L'état clinique,
y compris les transaminases, doivent être surveillés et un traitement approprié doit être instauré (voir
rubriques 4.2 et 5.1).
Une hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients recevant Vocabria avec ou sans
maladie hépatique préexistante connue (voir rubrique 4.8). La phase d'instauration par voie orale du
cabotégravir a été effectuée dans les études cliniques afin d'identifier les patients susceptibles de
présenter un risque d'hépatotoxicité.
La surveillance du bilan hépatique est recommandée et le traitement par Vocabria doit être arrêté en
cas de suspicion d'hépatotoxicité.
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B ont été exclus des études sur Vocabria. Il n'est pas
recommandé d'instaurer un traitement par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de
l'hépatite B. Les médecins doivent se reporter aux recommandations actuelles de traitement pour
la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C. La
surveillance de la fonction hépatique est recommandée chez les patients co-infectés par le virus de
l'hépatite C.
Interactions avec d'autres médicaments
La prescription de Vocabria comprimés avec des médicaments susceptibles de réduire son exposition
doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.5).
Il est recommandé de prendre les antiacides qui contiennent des cations polyvalents au moins 2 heures
avant ou 4 heures après la prise de Vocabria comprimés (voir rubrique 4.5).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir et entraîner des manifestations
cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées
classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par une
association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des
maladies auto-immunes (tels que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été
rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est
plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du
traitement.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que Vocabria ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas
l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à
l'infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l'objet d'une
surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies
associées au VIH.
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit total en
lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce
médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les comprimés de Vocabria, sont indiqués en association aux comprimés de rilpivirine dans le
traitement du VIH-1 ; par conséquent, l'information produit de la rilpivirine injectable doit être
consultée afin de connaître les interactions associées.

Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du cabotégravir
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'uridine diphosphate glucuronosyl transférase
(UGT) 1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs
puissants de l'UGT1A1 ou de l'UGT1A9 devraient diminuer les concentrations plasmatiques de
cabotégravir, entraînant ainsi un manque d'efficacité (voir rubrique 4.3 et tableau 2 ci-dessous). Chez
les métaboliseurs lents de l'UGT1A1, ce qui représente une inhibition clinique maximale de
l'UGT1A1, les valeurs moyennes de l'ASC, la Cmax et la Ctau du cabotégravir oral ont été majorées
jusqu'à 1,5 fois. L'impact d'un inhibiteur de l'UGT1A1 peut être légèrement plus prononcé ;
cependant, compte tenu des marges de sécurité du cabotégravir, cette augmentation ne devrait pas être
cliniquement pertinente. Par conséquent, aucun ajustement posologique de Vocabria n'est recommandé
en présence d'inhibiteurs de l'UGT1A1 (par exemple, atazanavir, erlotinib, sorafenib).
Le cabotégravir est un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du
sein (BCRP) ; toutefois, en raison de sa haute perméabilité, aucune modification de l'absorption n'est
attendue en cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs de la P-gp ou de la BCRP.
Effet du cabotégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

In vivo
, le cabotégravir n'a pas eu d'effet sur le midazolam, substrat de référence du cytochrome
P450 (CYP) 3A4. In vitro, le cabotégravir n'a pas eu d'effet inducteur sur le CYP1A2, le CYP2B6 ou
le CYP3A4.
In vitro, le cabotégravir a inhibé les transporteurs d'anions organiques (OAT) 1 (CI50 = 0,81 µM) et
OAT3 (CI50 = 0,41 µM). Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'administration
concomitante avec des médicaments substrats de l'OAT1 ou 3 à marge thérapeutique étroite (par
exemple, le méthotrexate).
D'après le profil d'interaction médicamenteuse clinique et in vitro, le cabotégravir ne devrait pas
modifier les concentrations des autres médicaments antirétroviraux, notamment les inhibiteurs de
protéase, les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs non nucléosidiques
de la transcriptase inverse, les inhibiteurs d'intégrase, les inhibiteurs d'entrée et l'ibalizumab.
Les données d'interaction médicamenteuse fournies dans le Tableau 2 sont issues d'études sur le
cabotégravir oral (le symbole « » indique une augmentation, le symbole « » indique une
diminution, le symbole « » indique une absence de modification, « ASC » signifie l'aire sous la
courbe concentration/temps , « Cmax » signifie la concentration maximale observée, « C » signifie
la concentration observée au terme d'un intervalle entre deux prises).

Tableau 2

Interactions médicamenteuses
Médicaments par
Interaction
Recommandations concernant la co-
classe
Variation de la
administration
thérapeutique
moyenne
géométrique (%)
Médicaments antiviraux contre le VIH-1
Inhibiteur non-
Cabotégravir
L'étravirine n'a pas modifié de façon significative la
nucléosidique de la
ASC 1%
concentration plasmatique de cabotégravir. Aucune
transcriptase
Cmax 4%
adaptation posologique de Vocabria, comprimés
inverse :
C 0%
n'est nécessaire.
Étravirine
Inhibiteur non-
Cabotégravir
La rilpivirine n'a pas modifié de façon significative
nucléosidique de la
ASC 12%
la concentration plasmatique de cabotégravir.
transcriptase
Cmax 5%
Aucune adaptation posologique de Vocabria,
inverse :
C 14%
comprimés n'est nécessaire lorsqu'il est co-
Rilpivirine
administré avec la rilpivirine.
Rilpivirine
ASC 1%
Cmax 4%
C 8%
Anticonvulsivants
Carbamazépine
Cabotégravir
Les inducteurs métaboliques sont susceptibles de
Oxcarbazépine
diminuer de façon significative les concentrations
Phénytoïne
plasmatiques de cabotégravir ; l'utilisation
Phénobarbital
concomitante est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Antiacides
Antiacides (par
Cabotégravir
L'administration concomitante de compléments
exemple
antiacides peut potentiellement diminuer
magnésium,
l'absorption orale du cabotégravir et n'a pas
aluminium ou
été étudiée.
calcium)
Il est recommandé d'administrer les antiacides
contenant des cations polyvalents au moins 2 heures
avant ou 4 heures après la prise de Vocabria par voie
orale (voir rubrique 4.4).
Antimycobactériens
Rifampicine
Cabotégravir
La rifampicine a diminué de façon significative la
ASC 59%
concentration plasmatique de cabotégravir, ce qui est
Cmax 6%
susceptible d'entraîner une perte de l'effet
thérapeutique. Les recommandations posologiques
en cas d'administration concomitante de Vocabria
avec la rifampicine n'ont pas été établies et
l'administration concomitante de Vocabria avec la
rifampicine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Rifapentine
Cabotégravir
La rifapentine est susceptible de diminuer de façon
significative les concentrations plasmatiques de
cabotégravir ; l'utilisation concomitante est contre-
indiquée (voir rubrique 4.3).
Rifabutine
Cabotégravir
La rifabutine n'a pas modifié de façon significative
ASC 21%
la concentration plasmatique de cabotégravir.
Cmax 17%
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
C 8%
Avant l'instauration du traitement oral par
cabotégravir, les informations posologiques de
cabotégravir injectable doivent être consultées
concernant l'administration concomitante avec la
Médicaments par
Interaction
Recommandations concernant la co-
classe
Variation de la
administration
thérapeutique
moyenne
géométrique (%)
rifabutine.
Contraceptifs oraux
Éthinylestradiol
EE
Le cabotégravir n'a pas modifié de façon
(EE) et
ASC 2%
cliniquement significative les concentrations
lévonorgestrel
Cmax 8%
plasmatiques d'éthinylestradiol et de lévonorgestrel.
(LNG)
C 0%
Aucune adaptation posologique des contraceptifs
oraux n'est nécessaire lorsqu'ils sont co-administrés
LNG
avec Vocabria comprimés.
ASC 12%
Cmax 5%
C 7%

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du cabotégravir chez la femme enceinte. L'effet de
Vocabria sur la grossesse chez la femme est inconnu.
Le cabotégravir n'a pas été tératogène lors des études chez les rates et les lapines gravides, mais des
expositions supérieures à la dose thérapeutique ont montré une toxicité sur la reproduction chez
l'animal (voir rubrique 5.3). La pertinence de ces données pour la grossesse chez la femme est
inconnue.
Vocabria comprimés n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le
risque potentiel pour le foetus.
Allaitement
Sur la base des données obtenues chez l'animal, il est attendu que le cabotégravir soit excrété dans le
lait maternel, bien que cela n'ait pas été confirmé chez l'Homme.
Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la
transmission du VIH.
Fertilité
Il n'existe pas de données chez l'Homme concernant les effets du cabotégravir sur la fertilité
masculine ou féminine. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas montré d'effet du cabotégravir
sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique 5.3).


4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses, une fatigue et une somnolence ont
été rapportées au cours du traitement par Vocabria. L'état clinique du patient et le profil des réactions
indésirables de Vocabria doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à
conduire un véhicule ou à utiliser une machine.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
mensuelle étaient les céphalées (jusqu'à 12%) et la fièvre4 (10%).
Les EI les plus fréquemment rapportés dans l'étude ATLAS-2M avec une administration tous les 2
mois et considérés par l'investigateur comme étant liés au traitement, étaient les céphalées (7%) et la
fièvre4 (7%).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour le cabotégravir et la rilpivirine sont listés dans le Tableau 3 par classe de
systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent
(1/10), fréquent (1/100 à <1/10), peu fréquent (1/1 000 à <1/100), rare (1/10 000 à <1/1 000), très
rare (<1/10 000).

Tableau 3
Tableau récapitulatif des effets indésirables1
Classe de systèmes
Fréquence
EI pour le traitement
d'organes (SOC) MedDRA
Vocabria + rilpivirine
Affections du système
Peu fréquent
Hypersensibilité de type I*
immunitaire
Affections psychiatriques
Fréquent
Dépression
Anxiété
Rêves anormaux
Insomnie
Peu fréquent
Tentative de suicide; Idées suicidaires
(en particulier chez les patients ayant des
antécédents de maladie psychiatrique)
Affections du système
Très fréquent
Céphalées
nerveux
Fréquent
Sensations vertigineuses
Peu fréquent
Somnolence
Affections gastro-intestinales Fréquent
Nausées
Vomissements
Douleur abdominale2
Flatulence
Diarrhées
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Hépatotoxicité
Affections de la peau et du
Fréquent
Eruption cutanée3
tissu sous-cutané
Peu fréquent
Urticaire*
Angioedème*
Affections musculo-
Fréquent
Myalgie
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
Très fréquent
Fièvre4
anomalies au site
d'administration
Fréquent
Fatigue
Asthénie
Malaise
Investigations
Fréquent
Augmentation du poids
Peu fréquent
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine sanguine
1 La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d'évènements et ne se limite pas
à ceux considérés par l'investigateur comme étant au moins possiblement liés.
supérieure de l'abdomen.
3 L'éruption cutanée inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : rash, rash érythémateux, rash
généralisé, rash maculeux, rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash prurigineux.
4 La fièvre inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : sensation de chaud, température
augmentée. La majorité des cas de fièvre ont été rapportés dans la semaine suivant les injections.
* Veuillez vous référer à la rubrique 4.4
Le profil de sécurité global dans l'étude FLAIR aux Semaines 96 et 124 était comparable à celui
observé à la Semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d'extension de
l'étude FLAIR, il n'y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après initiation du traitement par
CAB à longue durée d'action + RPV à longue durée d'action, directement par injection, lié à l'absence
de phase d'instauration par voie orale (voir rubrique 5.1).
Description de certains effets indésirables
Augmentation du poids corporel
À la semaine 48, les sujets participant aux études FLAIR et ATLAS, qui recevaient l'association
Vocabria plus rilpivirine, ont pris en médiane 1,5 kg alors que les patients ayant continué leur
traitement antirétroviral en cours (TAC) ont pris en médiane 1,0 kg (analyse groupée). Dans chaque
étude FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane dans les bras Vocabria plus rilpivirine était
respectivement de 1,3 kg et 1,8 kg, alors qu'elle était de 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
À la semaine 48 dans l'étude ATLAS-2M, la prise de poids médiane était de 1,0 kg dans les 2 bras qui
recevaient Vocabria plus rilpivirine en administration mensuelle ou tous les deux mois.
Modifications des tests biologiques
De faibles augmentations non progressives de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été
observées avec le traitement par Vocabria plus rilpivirine. Ces changements ne sont pas considérés
comme cliniquement pertinents, car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir
et la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des transaminases augmentées (ALAT/ASAT) ont été observées chez les sujets recevant l'association
Vocabria plus rilpivirine au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement
imputables à une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement oral ont présenté des élévations
des transaminases attribuées à une suspicion d'hépatotoxicité médicamenteuse ; ces changements ont
été réversibles à l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec Vocabria plus rilpivirine;
des augmentations de la lipase de grades 3 et 4 sont survenues à une incidence plus élevée avec
Vocabria plus rilpivirine qu'avec le TAC. Ces élévations étaient généralement asymptomatiques et
n'ont pas conduit à l'arrêt de Vocabria plus rilpivirine. Un cas fatal de pancréatite avec une
augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un antécédent de pancréatite) a
été rapporté dans l'étude ATLAS-2M, pour lequel le lien de causalité avec le traitement injectable n'a
pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

Il n'y a pas de traitement spécifique en cas de surdosage de Vocabria. En cas de surdosage, le patient
doit recevoir un traitement symptomatique approprié et doit faire l'objet d'une surveillance adéquate,
si nécessaire.
Il est établi que le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques ; c'est pourquoi il est peu
probable que le médicament puisse être éliminé de l'organisme par dialyse.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteur d'intégrase, Code ATC :
J05AJ04.

Mécanisme d'action
Le cabotégravir inhibe l'intégrase du VIH en se liant au site actif de l'intégrase et en bloquant l'étape
du transfert de brin lors de l'intégration de l'acide désoxyribonucléique (ADN) rétroviral, essentielle
au cycle de réplication du VIH.
Effets pharmacodynamiques
Activité antivirale in vitro
Le cabotégravir a montré une activité antivirale contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type
sauvage avec des valeurs de la concentration moyenne de cabotégravir nécessaire pour réduire la
réplication virale de 50% (CE50) de 0,22 nM dans les cellules mononucléées du sang périphérique
(PBMC), 0,74 nM dans les cellules 293T et 0,57 nM dans les cellules MT-4. Le cabotégravir a montré
une activité antivirale in vitro contre un panel de 24 isolats cliniques du VIH-1 (trois isolats de chacun
des sous-types du groupe M [A, B, C, D, E, F et G] et 3 isolats du groupe O) avec des valeurs de CE50
allant de 0,02 nM à 1,06 nM dans le cas du VIH-1. Les valeurs de CE50 du cabotégravir pour trois
isolats cliniques du VIH-2 allaient de 0,10 nM à 0,14 nM. Aucune donnée clinique n'est disponible
concernant les patients infectés par le VIH-2.
Activité antivirale en association avec d'autres médicaments antiviraux
Aucun médicament à l'activité intrinsèque anti-VIH n'a été antagoniste de l'activité antirétrovirale du
cabotégravir (des analyses ont été menées in vitro en association avec la rilpivirine, la lamivudine, le
ténofovir et l'emtricitabine).
Résistance in vitro
Isolement du VIH-1 de type sauvage et activité contre des souches résistantes : Aucun virus ayant
multiplié la CE50 du cabotégravir par plus de 10 fois n'a été constaté après 112 jours en milieux de
culture de la souche IIIB. Les mutations suivantes de l'intégrase (IN) sont apparues après le passage
d'un virus VIH-1 de type sauvage (avec polymorphisme T124A) en présence de cabotégravir : Q146L
(indice de résistance (« fold change » = FC) : 1,3 - 4,6), S153Y (FC : 2,8 - 8,4) et I162M (FC = 2,8).
Comme mentionné ci-dessus, la détection de T124A correspond à la sélection d'un variant minoritaire
préexistant n'ayant pas de sensibilité différentielle au cabotégravir. Aucune substitution d'acide aminé
dans la région de l'intégrase n'a été sélectionnée avec la souche NL-432 (VIH-1 de type sauvage) en
présence de 6,4 nM de cabotégravir jusqu'au jour 56.
Parmi les différents mutants, le FC le plus élevé a été observé avec les mutants contenant Q148K
ou Q148R. Les mutations E138K/Q148H ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir
d'un facteur 0,92, mais les mutations E138K/Q148R ont entraîné une diminution d'un facteur 12 et les
mutations E138K/Q148K une diminution d'un facteur 81. Les mutations G140C/Q148R et les
d'un facteur 22 et 12. Même si la mutation N155H n'a pas modifié la sensibilité au cabotégravir, les
mutations N155H/Q148R ont entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir d'un facteur 61.
Les autres mutants ayant entraîné un FC allant de 5 à 10 sont : T66K/L74M (FC = 6,3), G140S/Q148K
(FC = 5,6), G140S/Q148H (FC = 6,1) et E92Q/N155H (FC = 5,3).


Résistance in vivo

Le nombre de sujets ayant répondu au critère d'échec virologique confirmé (EVC) était faible
dans les essais FLAIR et ATLAS (données groupées). Dans l'analyse groupée, il y a eu 7 EVC dans le
bras cabotégravir plus rilpivirine (7/591, 1,2%) et 7 EVC dans le bras recevant le traitement
antirétroviral en cours (7/591, 1,2%). Les trois patients ayant présenté un EVC sous
cabotégravir plus rilpivirine dans l'essai FLAIR, pour lesquels les données de résistance étaient
disponibles, étaient porteurs d'un sous-type A1. En outre, 2 des 3 patients ayant présenté un EVC ont
développé pendant le traitement une substitution Q148R associée à une résistance aux inhibiteurs
d'intégrase alors qu'un patient a présenté une substitution G140R avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les 3 patients ayant développé un EVC présentaient une substitution associée
à une résistance à la rilpivirine : K101E, E138E/A/K/T ou E138K, et deux des trois sujets ont présenté
une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Dans l'étude ATLAS, les 3 patients en EVC
étaient porteurs d'un sous-type A, A1 et AG. L'un des trois patients en EVC était porteur de la
substitution N155H associée à une résistance aux INI lors de l'échec avec une sensibilité phénotypique
réduite au cabotégravir. Les trois patients en EVC étaient porteurs d'une substitution associée à une
résistance à la rilpivirine lors de l'échec : E138A, E138E/K ou E138K, et ont présenté une sensibilité
phénotypique réduite à la rilpivirine. Chez deux de ces trois patients en EVC, les substitutions
associées à une résistance à la rilpivirine observées lors de l'échec avaient également été observées à
l'inclusion dans l'ADN du VIH-1 des PBMC. Le septième patient en EVC (étude FLAIR) n'a jamais
reçu d'injection.

Les substitutions associées à une résistance au cabotégravir injectable à action prolongée, observées
dans les essais ATLAS et FLAIR (données groupées), étaient G140R (n = 1), Q148R (n = 2) et
N155H (n = 1).
Dans l'étude ATLAS-2M, 10 sujets ont répondu au critère d'EVC à la semaine 48 : 8 sujets (1,5%)
dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 sujets (0,4%) dans le bras recevant le
traitement toutes les 4 semaines. Huit sujets ont répondu au critère d'EVC à la semaine 24 ou avant.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5 sujets étaient porteurs à l'inclusion de
mutations associées à une résistance à la rilpivirine : Y181Y/C + H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L,
E138A ou E138E/A et 1 sujet était porteur d'une mutation de résistance au cabotégravir, G140G/R (en
plus de la mutation associée à la résistance à la rilpivirine : Y188Y/F/H/L ci-dessus). Lors de
l'évaluation de la suspicion d'échec virologique (SEV) dans le bras recevant le traitement toutes les
8 semaines, 6 sujets étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la rilpivirine, dont
2 sujets ayant développé la mutation K101E et 1 sujet la mutation E138E/K lors de la SEV par rapport
à l'analyse des résistances archivées à l'inclusion. Le FC de la rilpivirine était supérieur à la valeur
seuil biologique pour 7 sujets et allait de 2,4 à 15. Cinq des 6 sujets porteurs de substitutions associées
à une résistance à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une résistance
aux INI : N155H (n=2), Q148R, Q148Q/R+N155N/H (n=2). La substitution L74I associée aux INI a
été observée chez 4 sujets sur 7. Le génotypage et le phénotypage de l'intégrase a échoué pour un sujet
et le phénotype du cabotégravir était indisponible pour un autre sujet. Les FC pour les sujets recevant
le traitement toutes les 8 semaines allaient de 0,6 à 9,1 pour le cabotégravir, de 0,8 à 2,2 pour le
dolutégravir et de 0,8 à 1,7 pour le bictégravir.
Dans le bras recevant le traitement toutes les 4 semaines, aucun sujet ne présentait de substitution
associée à une résistance à la rilpivirine ou aux INI à l'inclusion. Un sujet a présenté la substitution
G190Q associée aux INNTI, en association avec le polymorphisme V189I associé aux INNTI. Lors de
l'évaluation de la SEV, un sujet a développé en cours de traitement des mutations associées à une
résistance à la rilpivirine (mutations K101E + M230L) et un 2ème a conservé les substitutions associées
présentaient une sensibilité phénotypique réduite à la rilpivirine. Les deux sujets étaient également
porteurs lors de la SEV de mutations associées à une résistance aux INI : Q148R + E138E/K ou
N155N/H et 1 sujet présentait une réduction de la sensibilité au cabotégravir. Aucun des deux sujets
n'était porteur de la substitution L74I associée aux INI. Les FC pour les sujets recevant le traitement
toutes les 4 semaines étaient de 1,8 et 4,6 pour le cabotégravir, de 1,0 et 1,4 pour le dolutégravir et de
1,1 et 1,5 pour le bictégravir.
Efficacité et sécurité cliniques
L'efficacité de l'association Vocabria plus rilpivirine a été évaluée dans le cadre de deux études de
non-infériorité de Phase III, randomisées, multicentriques, contrôlées par comparateur actif, en ouvert
et à groupes parallèles (études FLAIR [201584] et ATLAS [201585]). L'analyse principale a été
effectuée une fois que tous les sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude
prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis 20
semaines)
Dans l'étude FLAIR, 629 sujets infectés par le VIH-1 et naïfs de traitement antirétroviral (ART) ont
reçu un traitement à base de dolutégravir, un inhibiteur de transfert de brin de l'intégrase (INI),
pendant 20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine soit dolutégravir plus 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse si les sujets étaient HLA-B*5701 positifs). Les sujets
contrôlés virologiquement (ARN du VIH-1 <50 copies par mL, n = 566) ont été randomisés (1:1) pour
recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ou poursuivre le traitement antirétroviral en cours
(TAC). Les sujets randomisés pour recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le
traitement par une phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de
rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria
injectable (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de
rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) une fois par mois
pendant 44 semaines supplémentaires. Cette étude a été étendue à 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
Dans l'étude ATLAS, 616 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement antirétroviral, et
virologiquement contrôlés (pendant au moins 6 mois ; taux d'ARN du VIH-1 <50 copies par mL) ont
été randomisés (1:1) et ont reçu l'association Vocabria plus rilpivirine ou ont poursuivi le TAC. Les
sujets randomisés pour recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le traitement par une
phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria injectable (mois 1:
injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de rilpivirine (mois 1:
injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) tous les mois pendant 44 semaines
supplémentaires. Dans l'étude ATLAS, 50%, 17% et 33% des sujets ont reçu respectivement un
INNTI, un inhibiteur de protéase (IP) ou un inhibiteur d'intégrase (INI) comme 3ème agent à l'inclusion
avant la randomisation et ceci de façon similaire entre les bras de traitement.
Données groupées
À l'inclusion, dans l'analyse groupée des deux études pivots pour le bras recevant l'association
Vocabria plus rilpivirine, l'âge médian des sujets était de 38 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient
non-caucasiens, 1% étaient âgés de 65 ans et 7% présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal pour les deux études était la proportion de sujets présentant un taux
plasmatique d'ARN du VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
inférieure au TAC en ce qui concerne la proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN
du VIH-1 50 c/mL (1,9% et 1,7%, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre les
traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC (0,2 ; IC à 95% : -1,4 ; 1,7) pour l'analyse groupée a
satisfait au critère de non-infériorité (borne supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).
Le critère d'évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48 (incluant les résultats selon les
caractéristiques principales à l'inclusion) des études FLAIR et ATLAS sont présentés dans les
Tableaux 4 et 5.

Tableau 4
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des
études FLAIR et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)

FLAIR
ATLAS
Données groupées

Vocabria + RPV
TAC
Vocabria + RPV
TAC
Vocabria
TAC
N = 283
N = 283
N = 308
N = 308
+ RPV
N = 591
N = 591
ARN du VIH-1
50 copies/mL,
6 (2,1)
7 (2,5)
5 (1,6)
3 (1,0)
11 (1,9)
10 (1,7)
n (%)
Différence entre
les traitements
(%)
-0,4 (-2,8 ; 2,1)
0,7 (-1,2 ; 2,5)
0,2 (-1,4 ; 1,7)
(IC à 95 %)*

ARN du VIH-1
265 (93,6)
264
285 (92,5)
294
550 (93,1)
558
<50 copies/mL,
(93,3)
(95,5)
(94,4)
n (%)
Différence entre
0,4 (-3,7 ; 4,5)
-3,0 (-6,7 ; 0,7)
-1,4 (-4,1 ; 1,4)
les traitements
(%)
(IC à 95 %)*
Absence de
données
virologiques à
12 (4,2)
12 (4,2)
18 (5,8)
11 (3,6)
30 (5,1)
23 (3,9)
48 semaines, n
(%)
Raisons
Sortie de l'étude
ou arrêt du
médicament à
l'étude en raison
8 (2,8)
2 (0,7)
11 (3,6)
5 (1,6)
19 (3,2)
7 (1,2)
d'un évènement
indésirable ou du
décès, n (%)
Sortie de l'étude
ou arrêt du
médicament
à l'étude pour
4 (1,4)
10 (3,5)
7 (2,3)
6 (1,9)
11 (1,9)
16 (2,7)
d'autres raisons,
n (%)
Données
manquantes dans
l'intervalle de
l'analyse, mais
0
0
0
0
0
0
poursuite de
l'étude, n (%)
Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu'ils n'étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.

Tableau 5
Proportion de sujets avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-1
50 copies/mL à
la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l'inclusion (snapshot des
résultats)
Données groupées des études FLAIR et ATLAS
Caractéristiques à l'inclusion
Vocabria + RPV
TAC
N = 591
N = 591
n/N (%)
n/N (%)
CD4+ à
<350
0/42
2/54 (3,7)
l'inclusion
350 à <500
5/120 (4,2)
0/117
(cellules/ mm3) 500
6/429 (1,4)
8/420 (1,9)
Sexe
Hommes
6/429 (1,4)
9/423 (2,1)
Femmes
5/162 (3,1)
1/168 (0,6)
Origine
Caucasienne
9/430 (2,1)
7/408 (1,7)
ethnique
Afro-
américaine/africaine
2/109 (1,8)
3/133 (2,3)

Asiatique/autre
0/52
0/48
IMC
<30 kg/m2
6/491 (1,2)
8/488 (1,6)
30 kg/m2
5/100 (5,0)
2/103 (1,9)
Âge (ans)
<50
9/492 (1,8)
8/466 (1,7)
50
2/99 (2,0)
2/125 (1,6)
Traitement
IP
1/51 (2,0)
0/54
antiviral à
INI
6/385 (1,6)
9/382 (2,4)
l'inclusion lors
de la
INNTI
4/155 (2,6)
1/155 (0,6)
randomisation
IMC = indice de masse corporelle
IP = inhibiteur de protéase
INI = inhibiteur de l'intégrase
INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
Dans les études FLAIR et ATLAS, les différences entre les traitements étaient comparables quelles
que soient les caractéristiques à l'inclusion (taux de CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge, classe du
3ème agent à l'inclusion).
Semaine 96 de l'étude FLAIR
Dans l'étude FLAIR, les résultats à la semaine 96 sont restés cohérents avec ceux obtenus à la
semaine 48. La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 50 c/mL dans
le bras Vocabria plus rilpivirine (n = 283) et dans le bras TAC (n = 283) était respectivement de 3,2%
et 3,2% (différence ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [0,0 ; IC à 95% :
-2,9 ; 2,9]). La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 <50 c/mL dans le
bras Vocabria plus rilpivirine et dans le bras TAC était respectivement de 87% et 89% (différence
ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [-2,8 ; IC à 95% : -8,2 ; 2,5]).
Injection directe versus instauration orale à la Semaine 124 de l'étude FLAIR.
Dans l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la Semaine 124 pour
les patients choisissant de passer (à la Semaine 100) de l'abacavir/dolutégravir/lamivudine à Vocabria
avec ou sans phase d'instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale (OLI) (n=121) et un
groupe injection directe (DTI) (n=111).
À la Semaine 124, la proportion de sujets ayant un taux d'ARN du VIH-1 50 copies/mL était de
0,8% et de 0,9% pour les groupes instauration orale et injection directe, respectivement. Les taux de
suppression virologique (ARN du VIH-1 < 50 c/mL) étaient similaires dans les groupes OLI (93,4 %)
et DTI (99,1 %).
Administration tous les deux mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur depuis au moins 6
mois)
L'efficacité et la sécurité de Vocabria injectable administré tous les 2 mois ont été évaluées dans le
cadre d'une étude de phase IIIb de non-infériorité, randomisée, multicentrique, en ouvert et à groupes
parallèles (étude ATLAS-2M [207966]). L'analyse principale a été effectuée une fois que tous les
sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Dans l'étude ATLAS-2M, 1 045 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement
antirétroviral et virologiquement contrôlés, ont été randomisés (1:1) et ont reçu le traitement injectable
Vocabria plus rilpivirine administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les sujets qui recevaient
initialement un traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu le traitement d'instauration par
voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une
fois par jour, pendant au moins 4 semaines. Les sujets randomisés pour recevoir les injections
mensuelles de Vocabria (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) et les
injections de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) ont
reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les sujets randomisés pour recevoir les
injections de Vocabria tous les 2 mois (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) et les injections de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la randomisation, 63%, 13%
et 24% des sujets avaient reçu l'association Vocabria plus rilpivirine respectivement pendant
0 semaine, 1 à 24 semaines et >24 semaines.
À l'inclusion, l'âge médian des sujets était de 42 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non-
caucasiens, 4% étaient âgés de 65 ans et 6 % présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal pour l'étude ATLAS-2M était la proportion de sujets présentant un
taux plasmatique d'ARN du VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans l'étude ATLAS-2M, l'administration tous les 2 mois de Vocabria et rilpivirine était non
inférieure à l'administration mensuelle de Vocabria et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de
sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 50 c/mL (1,7% et 1,0%, respectivement) à la
semaine 48. La différence ajustée entre les traitements par Vocabria et rilpivirine administrés tous les
2 mois et tous les mois (0,8 ; IC à 95% : -0,6 ; 2,2) a satisfait au critère de non-infériorité (borne
supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).

Tableau 6

Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de
l'étude ATLAS-2M à 48 semaines (analyse snapshot)

Administration tous les
Administration mensuelle
2 mois (1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)

N = 522 (%)
N = 523 (%)
ARN du VIH-1 50 copies/mL, n
(%)
9 (1,7)
5 (1,0)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-0,6 ; 2,2)
(IC à 95%)*

ARN du VIH-1 <50 copies/mL, n
492 (94,3)
489 (93,5)

Administration tous les
Administration mensuelle
2 mois (1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)

N = 522 (%)
N = 523 (%)
(%)
Différence entre les traitements (%)
0,8 (-2,1 ; 3,7)
(IC à 95%)*
Absence de données virologiques à
21 (4,0)
29 (5,5)
48 semaines, n (%)
Raisons :
Sortie de l'étude en raison
9 (1,7)
13 (2,5)
d'évènement indésirable ou du
décès, n (%)
Sortie de l'étude pour d'autres
12 (2,3)
16 (3,1)
raisons, n (%)
Données manquantes dans
0
0
l'intervalle de l'analyse, mais
poursuite de l'étude, n (%)
* Ajusté en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
Sont inclus : les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou qui ont
arrêté le traitement alors qu'ils n'étaient pas contrôlés virologiquement.
N = nombre de sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ;
TAC = traitement antirétroviral en cours.
Tableau 7
Proportion de sujets ayant présenté un taux plasmatique d'ARN du VIH-
1
50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales
à l'inclusion (snapshot des résultats)

Nombre de sujets ayant un taux d'ARN du
Caractéristiques à l'inclusion
VIH-1 50 c/mL/nombre total évalué (%)
Administration tous Administration
les deux mois
mensuelle
(1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
CD4+ à l'inclusion
<350
1/35 (2,9)
1/27 (3,7)
(cellules/mm3)
350 à <500
1/96 (1,0)
0/ 89
500
7/391 (1,8)
4/407 (1,0)
Sexe
Hommes
4/385 (1,0)
5/380 (1,3)
Femmes
5/137 (3,5)
0/143
Origine ethnique
Caucasienne
5/370 (1,4)
5/393 (1,3)
Non-caucasienne
4/152 (2,6)
0/130
Afro-
4/101 (4,0)
0/ 90
américaine/africaine
Non afro-
5/421 (1,2)
5/421 (1,2)
américaine/sans origine
africaine
IMC
<30 kg/m2
3/409 (0,7)
3/425 (0,7)
30 kg/m2
6/113 (5,3)
2/98 (2,0)
Âge (ans)
<35
4/137 (2,9)
1/145 (0,7)
35 à <50
3/242 (1,2)
2/239 (0,8)
50
2/143 (1,4)
2/139 (1,4)
Exposition antérieure Aucune
5/327 (1,5)
5/327 (1,5)
à CAB/RPV
1 - 24 semaines
3/69 (4,3)
0/68
>24 semaines
1/126 (0,8)
0/128
IMC = indice de masse corporelle
Dans l'étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n'étaient pas cliniquement
significatives concernant le critère d'évaluation principal, quelles que soient les caractéristiques à
l'inclusion (taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à
cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR et ATLAS-2M), incluant
les données de 1039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à Vocabria plus rilpivirine,
ont examiné l'influence des caractéristiques des participants et des caractéristiques virologiques à
l'inclusion, du schéma posologique et des concentrations plasmatiques du médicament post-inclusion
sur l'émergence d'échec virologique confirmé (EVC), à l'aide d'un modèle de régression avec une
procédure de sélection de variables. Jusqu'à la semaine 48 de ces études, 13 sur 1039 participants
(1,25%) ont eu un EVC en recevant du cabotégravir et de la rilpivirine.
Quatre covariables étaient significativement associées (P <0,05 pour chaque odds ratio ajusté) à un
risque accru d'EVC: des mutations de résistance à la rilpivirine à l'inclusion identifiées par un test
génotypique sur ADN proviral, le sous-type A6/A1 du VIH-1 (associé au polymorphisme L74I de
l'intégrase), la concentration résiduelle de la rilpivirine 4 semaines après l'injection d'initiation,
l'indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2 (associé à la pharmacocinétique du cabotégravir).
D'autres variables, incluant le schéma d'administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines,
le sexe féminin ou d'autres sous-types viraux (non A6/A1) n'étaient pas significativement associées
avec un EVC. Aucune caractéristique, lorsqu'elle était présente à l'inclusion de manière isolée, n'était
prédictive d'un échec virologique. Cependant, une combinaison d'au moins 2 des caractéristiques
suivantes présentes à l'inclusion a été associée à un risque accru d'EVC: des mutations de résistance à
la rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou l'IMC 30 kg/m2 (voir tableau 8).

Tableau 8
Résultats à la semaine 48 selon la présence des caractéristiques clés à l'inclusion :
mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A11 et IMC 30
kg/m2
Caractéristiques à l'inclusion Succès virologique (%)2
Echec virologique confirmé
(nombre)
(%)3
0
694/732 (94,8)
3/732 (0,41)
1
261/272 (96,0)
1/272 (0,37)4
2
25/35 (71,4)
9/35 (25,7)5
TOTAL
980/1 039 (94,3)
13/1 039 (1,25)
(Intervalle de confiance à 95%)
(92,74%, 95,65%)
(0,67%, 2,13%)
1 Classification du sous-type A1 ou A6 du VIH-1 basée sur le panel de la Bibliothèque nationale de
Los Alamos issu de la base de données de séquences du VIH (Juin 2020)
2 Basé sur l'algorithme Snapshot de la FDA : ARN <50 copies/mL.
3 Défini par deux mesures consécutives d'ARN du VIH 200 copies/mL.
spécificité : 74%
5 VPP : 26%; VPN : 99,6%; sensibilité : 69%; spécificité : 97,5%
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec Vocabria comprimés dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique
dans le traitement de l'infection par le VIH-1.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Les propriétés pharmacocinétiques du cabotégravir sont similaires chez les sujets sains et chez les
sujets infectés par le VIH. La variabilité PK du cabotégravir est modérée. Dans les études de phase I
menées chez des sujets sains, le coefficient de variabilité inter-individuelle CVb% pour l'ASC, la Cmax
et la Ctau se situait entre 26 et 34% dans les études chez les sujets sains et entre 28 et 56% dans les
études chez les sujets infectés par le VIH-1. La variabilité intra-individuelle (CVw%) est plus faible
que la variabilité inter-individuelle.

Tableau 9
Paramètres pharmacocinétiques suite à l'administration de cabotégravir par voie
orale une fois par jour
Moyenne géométrique (5ème ; 95ème percentile)a
Phase
Schéma
ASC
b
(0-tau)
Cmax
Ctau
d'administration
posologique
(µg·h/mL)
(µg/mL)
(µg/mL)
Instauration
30 mg
145
8,0
4,6
oralec
une fois par jour
(93,5 ; 224)
(5,3 ; 11,9)
(2,8 ; 7,5)
a Valeurs des paramètres pharmacocinétiques basées sur le regroupement des estimations individuelles en post-hoc pour
les études FLAIR et ATLAS, à partir de modèle pharmacocinétique de population du cabotégravir (n=581).
b
tau correspond à l'intervalle entre deux doses : 24 heures pour l'administration orale.
c Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques du traitement d'instauration orale représentent l'état d'équilibre.
Absorption
Le cabotégravir est rapidement absorbé après administration par voie orale, avec un Tmax médian à
3 heures après la prise, pour la formulation comprimé. Lorsque le cabotégravir est administré une fois
par jour, l'état d'équilibre pharmacocinétique est atteint en 7 jours.
Le cabotégravir peut être administré avec ou sans nourriture. La prise de nourriture a augmenté le
degré d'absorption du cabotégravir. La biodisponibilité du cabotégravir ne dépend pas du contenu du
repas : les repas riches en matières grasses ont augmenté l'ASC(0-) du cabotégravir de 14% et
augmenté la Cmax de 14% par rapport à la prise à jeun. Ces augmentations ne sont pas cliniquement
significatives.
La biodisponibilité absolue du cabotégravir n'a pas été établie.
Distribution
D'après les données in vitro, le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques humaines
(dans une proportion >99%). Suite à l'administration orale de comprimés de cabotégravir, le volume
apparent de distribution moyen (Vz/F) dans le plasma était de 12,3 L. Chez l'homme, les volumes de
distribution du compartiment central (Vc/F) et du compartiment périphérique (Vp/F) du cabotégravir
plasmatique ont été estimés respectivement à 5,27 L et à 2,43 L. Ces estimations des volumes de
distribution, et l'hypothèse selon laquelle la biodisponibilité serait élevée, semblent indiquer qu'une
fraction du cabotégravir est distribuée dans le milieu extracellulaire.
La présence de cabotégravir a été décelée dans les voies génitales féminines et masculines. Les
rapports médians entre les tissus vaginal et cervical et le plasma variaient entre 0,16 et 0,28 et les
l'administration d'une injection intramusculaire (IM) unique de 400 mg de cet agent.
Le cabotégravir est présent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Chez des patients infectés par le
VIH qui ont reçu un traitement associant le cabotégravir injectable et la rilpivirine injectable, le
rapport entre les concentrations de cabotégravir dans le LCR et dans le plasma [médiane (intervalle)]
(n = 16) était de 0,003 (intervalle : 0,002 à 0,004) une semaine après l'atteinte de l'état d'équilibre du
cabotégravir injectable à longue durée d'action (administré toutes les 4 semaines ou toutes les
8 semaines). Comme cela devrait être le cas lorsque le cabotégravir atteint une concentration
thérapeutique dans le LCR, l'ARN du VIH-1 dans le LCR (n = 16) était <50 copies/mL chez tous les
patients (100%) et <2 copies/mL chez 15 patients sur 16 (94%). Au même moment, l'ARN
plasmatique du VIH-1 (n = 18) était <50 copies/mL chez tous les patients (100%) et <2 copies/mL
chez 12 patients sur 18 (66,7%).
In vitro, le cabotégravir n'était pas un substrat du polypeptide transporteur d'anions organiques
(OATP) 1B1, de l'OATP2B1, de l'OATP1B3 ou du transporteur de cations organiques (OCT1).
Biotransformation
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'UGT1A1 et dans une moindre mesure par
l'UGT1A9. Le cabotégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma : il représente >90%
du radiocarbone plasmatique total. Après son administration orale chez l'homme, le cabotégravir est
principalement éliminé par voie métabolique ; son élimination rénale sous forme inchangée est faible
(<1% de la dose). Quarante-sept pourcents (47%) de la dose totale de cabotégravir administrée par
voie orale sont excrétés dans les fèces sous forme inchangée. On ignore si cela est dû totalement ou
partiellement à la non-absorption du médicament ou à l'excrétion biliaire du glucurono-conjugué, qui
peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. La présence du
cabotégravir a été décelée dans des échantillons de bile duodénale. Le glucurono-conjugué était
également présent dans certains échantillons de bile duodénale (mais pas tous). Vingt-sept pourcents
(27%) de la dose totale de cabotégravir administrée par voie orale sont excrétés dans l'urine,
principalement sous la forme d'un glucurono-conjugué (75% de la substance radioactive récupérée
dans l'urine ; 20% de la dose totale).
Le cabotégravir n'est pas un inhibiteur cliniquement pertinent des enzymes et des transporteurs
suivants : CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP3A4,
UGT1A1, UGT1A3, UGT1A4, UGT1A6, UGT1A9, UGT2B4, UGT2B7, UGT2B15 et UGT2B17,
P-gp, BCRP, pompe d'exportation des sels biliaires (BSEP), OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3,
transporteur d'extrusion de multiples médicaments et toxine (MATE) 1, MATE 2-K, protéine de
résistance multimédicamenteuse (MRP) 2 ou MRP4.

Élimination
Le cabotégravir a une demi-vie terminale moyenne de 41 h et une clairance apparente (CL/F) de 0,21
L par heure.
Polymorphismes
Selon une méta-analyse de données recueillies auprès de sujets sains et de sujets infectés par le VIH
dans le cadre d'essais cliniques, l'ASC, la Cmax et la Ctau moyennes du cabotégravir à l'état d'équilibre
ont été multipliées par un facteur de 1,3 à 1,5, chez des sujets porteurs de génotypes de l'UGT1A1
associés à un métabolisme lent du cabotégravir, par rapport aux sujets dont les génotypes étaient
associés à un métabolisme normal du cabotégravir via l'UGT1A1. Ces différences ne sont pas
considérées comme cliniquement pertinentes. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les
sujets porteurs de variantes du gène UGT1A1.
Sexe
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent du
sexe sur l'exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire
en fonction du sexe.
Origine ethnique
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l'origine ethnique sur l'exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique
n'est nécessaire en fonction de l'origine ethnique.
Indice de masse corporelle (IMC)
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l'IMC sur l'exposition au cabotégravir ; par conséquent, aucune adaptation posologique n'est
nécessaire en fonction de l'IMC.
Sujets âgés
Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de
l'âge sur l'exposition au cabotégravir.
Les données pharmacocinétiques du cabotégravir chez les sujets
âgés de plus de 65 ans sont limitées.
Insuffisance rénale
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n'a été observée entre les sujets
atteints d'une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés) et les sujets sains qui leur
avaient été appariés. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une
insuffisance rénale légère à sévère (non dialysés). Le cabotégravir n'a pas été étudié chez les patients
dialysés.
Insuffisance hépatique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante n'a été observée entre les sujets
atteints d'une insuffisance hépatique modérée et les sujets sains qui leur avaient été appariés. Aucune
adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à
modérée (score de Child-Pugh A ou B). L'effet d'une insuffisance hépatique sévère (score de Child-
Pugh C) sur la pharmacocinétique du cabotégravir n'a pas été étudié.

5.3 Données de sécurité préclinique
Carcinogénicité et mutagénicité
Le cabotégravir n'a pas eu d'effet mutagène ou clastogène dans des études in vitro effectuées sur des
bactéries et des cultures de cellules de mammifères, ainsi que dans une étude in vivo du micronoyau
chez les rongeurs. Le cabotégravir n'a pas eu d'effet carcinogène dans des études à long terme chez la
souris et le rat.
Études de toxicité sur la reproduction
Aucun effet n'a été observé sur la fertilité de rats mâles ou femelles traités par cabotégravir à des
doses orales pouvant atteindre 1 000 mg/kg/jour (>20 fois l'exposition humaine à la dose maximale
recommandée).
Dans une étude sur le développement embryo-foetal, aucun effet délétère sur le développement n'a été
observé après l'administration orale de cabotégravir à des lapines gravides jusqu'à une dose toxique
maternelle de 2 000 mg/kg/jour (0,66 fois l'exposition humaine à la dose maximale recommandée
chez l'humain [DMRH]) ou à des rates gravides à des doses allant jusqu'à 1 000 mg/kg/jour (>30 fois
poids corporel) ont été observées à la posologie de 1 000 mg/kg/jour. Les études menées chez les rates
gravides ont démontré que le cabotégravir traverse la barrière placentaire et que sa présence peut être
décelée dans les tissus foetaux.
Dans des études sur le développement prénatal et postnatal (PPN) chez le rat, le cabotégravir a été
associé de façon reproductible à un retard de la mise bas, à une augmentation de la mortalité à la
naissance et de la mortalité néonatale à la posologie de 1 000 mg/kg/jour (>30 fois l'exposition
humaine à la DMRH). À la dose plus faible de 5 mg/kg/jour (approximativement 10 fois l'exposition
humaine à la DMRH), le cabotégravir n'a pas été associé à un retard de la mise bas ou à une mortalité
néonatale. Que ce soit dans les études menées chez le lapin ou celles menées chez le rat, il n'y a eu
aucun effet sur la survie des foetus mis au monde par césarienne. Compte tenu du taux d'exposition, la
pertinence chez l'homme est inconnue.
Toxicité à dose répétée
L'effet d'un traitement quotidien prolongé par des doses élevées de cabotégravir a été évalué dans le
cadre d'études de toxicité comportant l'administration par voie orale de doses répétées à des rats
(26 semaines) et à des singes (39 semaines). Aucun effet indésirable lié au médicament à l'étude n'a
été observé chez des rats ou des singes ayant reçu du cabotégravir par voie orale à des doses allant
jusqu'à 1 000 mg/kg/jour ou 500 mg/kg/jour, respectivement.
Lors d'une étude de toxicité de 14 jours et de 28 jours menée chez le singe, des effets gastro-
intestinaux (GI) (perte de poids corporel, vomissement, selles molles/liquides et déshydratation
modérée à sévère) ont été observés et ont résulté de l'administration locale du médicament et non
d'une toxicité systémique.
Dans une étude de 3 mois menée chez le rat, lorsque le cabotégravir a été administré par injection
sous-cutanée (SC) mensuelle (jusqu'à 100 mg/kg/dose), par injection IM mensuelle (jusqu'à
75 mg/kg/dose) ou par injection SC hebdomadaire (100 mg/kg/dose), aucun effet indésirable et aucun
nouvel effet toxique sur les organes cibles n'a été noté (à une exposition >30 fois l'exposition humaine
à la DMRH, soit 400 mg par voie IM).
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline (E460)
Hypromellose (E464)
Glycolate d'amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage
Hypromellose (E464)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol (E1521)

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

3 ans

6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacons blancs en polyéthylène haute densité (PEHD) dotés d'une fermeture avec sécurité enfant en
polypropylène et d'un opercule en polyéthylène thermosoudé par induction. Chaque flacon contient
30 comprimés pelliculés.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/001

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 Décembre 2020
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.










ANNEXE II

A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Suspension injectable à libération prolongée
GlaxoSmithKline Manufacturing SpA
Strada Provinciale Asolana, 90
San Polo di Torrile
Parme, 43056
Italie
Comprimés pelliculés
Glaxo Wellcome, S.A.
Avda. Extremadura, 3
Aranda De Duero
Burgos 09400
Espagne
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
·
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
·
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du
risque) est franchie.
·
Mesures additionnelles de réduction du risque
·
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché met en oeuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Date
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché mènera une étude de cohorte
Septembre
prospective (étude COMBINE-2) pour collecter des données auprès des patients
2026
afin d'évaluer l'efficacité clinique, l'observance, la durabilité et les arrêts de
traitement après le début du traitement par cabotégravir et rilpivirine à action
prolongée. L'étude surveillera également la résistance et la réponse aux traitements
antirétroviraux ultérieurs chez les patients qui sont passés d'un traitement par
cabotégravir et rilpivirine à action prolongée à un autre traitement. Le titulaire de
l'autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats intermédiaires de
l'étude chaque année et les résultats finaux de l'étude d'ici Septembre 2026.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché mènera une étude en vie réelle
Septembre
sur l'utilisation des médicaments pendant cinq ans. Cette étude de cohorte
2026
observationnelle aura pour objectif de mieux comprendre la population de patients
recevant des traitements contenant du cabotégravir injectable à action prolongée
et/ou de la rilpivirine injectable à action prolongée en pratique clinique de routine.
L'étude évaluera les modes d'utilisation, l'observance et l'efficacité clinique après la
commercialisation de ces traitements et surveillera la résistance parmi les échecs
virologiques pour lesquels des données sur les tests de résistance sont disponibles.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats
intermédiaires de l'étude chaque année et les résultats finaux de l'étude
d'utilisation des médicaments d'ici Septembre 2026.



ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE













A. ÉTIQUETAGE


EMBALLAGE EXTERIEUR ­ INJECTION DE 400 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 400 mg de cabotégravir.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également : mannitol, polysorbate 20, macrogol et eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu:
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Ouvrir ici
Pour administration intramusculaire

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ne pas congeler
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/002
13. NUMÉRO DU LOT

Lot :
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

CARTE SUPPORT ­ INJECTION DE 400 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire les instructions d'utilisation avant la préparation de Vocabria
Pour administration intramusculaire.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


PRIMAIRES

ÉTIQUETTE DU FLACON ­ INJECTION DE 400 MG

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
IM
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2 mL
6.
AUTRE


EMBALLAGE EXTERIEUR ­ INJECTION DE 600 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 600 mg de cabotégravir.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également : mannitol, polysorbate 20, macrogol et eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu :
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Ouvrir ici
Pour administration intramusculaire
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ne pas congeler
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/003
13. NUMÉRO DU LOT

Lot :
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
CARTE SUPPORT ­ INJECTION DE 600 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire les instructions d'utilisation avant la préparation de Vocabria
Pour administration intramusculaire.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PRIMAIRES

ÉTIQUETTE DU FLACON ­ INJECTION DE 600 MG

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
IM
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
3 mL
6.
AUTRE


EMBALLAGE EXTERIEUR - COMPRIMÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
cabotégravir

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 30 mg de cabotégravir (sous forme sodique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté (voir la notice)
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL
Y A LIEU
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/001
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
vocabria
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

ÉTIQUETTE DU FLACON - COMPRIMÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
cabotégravir

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 30 mg de cabotégravir (sous forme sodique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1481/001
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS













B. NOTICE
Notice : Information du patient

Vocabria 400 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

Veuil ez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria
3.
Comment les injections de Vocabria sont administrées
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Vocabria
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
Vocabria injectable contient la substance active appelée cabotégravir. Le cabotégravir appartient à un
groupe de médicaments antirétroviraux appelé inhibiteurs d'intégrase (INI).
Vocabria injectable est utilisé dans le traitement de l'infection par le VIH (virus de
l'immunodéficience humaine) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, qui reçoivent également un autre
médicament antirétroviral appelé rilpivirine et dont l'infection par le VIH-1 est contrôlée.
Les injections de Vocabria ne guérissent pas l'infection par le VIH ; elles maintiennent la quantité de
virus présente dans votre corps à un niveau bas. Cela permet de maintenir le nombre de cellules CD4
dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à
combattre les infections.

Vocabria injectable est toujours administré en association avec l'injection d'un autre médicament
antirétroviral appelé rilpivirine injectable. Consultez la notice de la rilpivirine pour plus
d'informations sur ce médicament.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria

Ne recevez jamais Vocabria injectable :
si vous êtes
al ergique (hypersensible) au cabotégravir ou à l'un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous prenez l'un des médicaments suivants, car ils peuvent modifier l'action de Vocabria :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital (médicaments pour traiter
l'épilepsie et prévenir les crises convulsives).
-
rifampicine ou
rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes,
telles que la tuberculose).

Avertissements et précautions

Réaction allergique
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d'intégrase. Les inhibiteurs d'intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d'hypersensibilité.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous recevez Vocabria.

Lisez les informations contenues dans la rubrique 4 de cette notice.

Problèmes au foie, incluant une hépatite B et/ou C
Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau de votre foie, incluant une
hépatite B et/ou C. Votre médecin pourra évaluer la sévérité de votre maladie hépatique avant de
décider si vous pouvez prendre Vocabria.

Soyez vigilant aux symptômes importants

Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria. Il s'agit notamment :
· des symptômes d'infection
· des symptômes d'atteinte du foie.

Lisez les informations de la rubrique 4 de cette notice (« Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d'infection ou d'atteinte du foie :

Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans l'avis de votre médecin.

La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que vous vous
présentiez à vos rendez-vous programmés pour recevoir votre
injection de Vocabria, afin de contrôler votre infection par le VIH et d'empêcher votre maladie de
s'aggraver. Parlez à votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement. Si vous recevez votre
injection de Vocabria en retard ou si vous arrêtez de recevoir Vocabria, vous devez prendre d'autres
médicaments pour traiter l'infection par le VIH et réduire le risque de développer une résistance virale.

Vocabria injectable est un médicament à action prolongée.
Si vous arrêtez le traitement, des taux
faibles de cabotégravir (la substance active de Vocabria) peuvent rester dans votre organisme pendant
12 mois voire plus après votre dernière injection. Ces faibles taux de cabotégravir ne pourront pas
contrôler le virus et le virus pourrait devenir résistant. Vous devez débuter un autre traitement contre
le VIH au plus tard un mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections
tous les mois et au plus tard deux mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des
injections tous les deux mois.

Enfants et adolescents

Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans, car
il n'a pas été étudié chez ces patients.

Autres médicaments et Vocabria injectable

Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris d'autres médicaments achetés sans ordonnance.
injectable » plus haut à la rubrique 2).

Certains médicaments peuvent modifier l'action de Vocabria ou favoriser la survenue d'
effets
indésirables. Vocabria peut également modifier l'action de certains autres médicaments.

Prévenez votre médecin si vous prenez :
· de la
rifabutine (pour traiter certaines infections bactériennes, telles que la tuberculose).



Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ce médicament. Votre médecin
pourra décider que vous avez besoin d'examens supplémentaires.

Grossesse et allaitement


Si vous êtes
enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte
ou planifiez une grossesse :

Parlez-en à votre médecin avant de recevoir Vocabria injectable.

Grossesse
·
Vocabria n'est pas recommandé durant la grossesse. Si nécessaire, votre médecin examinera
les bénéfices pour vous et le risque pour votre bébé liés à l'administration d'injections de Vocabria
pendant que vous êtes enceinte. Si vous planifiez une grossesse,
parlez-en à l'avance à votre
médecin.
· Si vous découvrez que vous êtes enceinte, n'arrêtez pas vos rendez-vous pour recevoir Vocabria
injectable sans avoir consulté votre médecin.

Allaitement
L'allaitement
n'est pas recommandé chez les femmes vivant avec le VIH car l'infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait maternel.

Le passage des composants de Vocabria injectable dans le lait maternel
n'est pas connu. Toutefois, il
est possible que le cabotégravir puisse passer dans le lait maternel pendant 12 mois après la dernière
injection de Vocabria.
Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Vocabria peut provoquer des sensations vertigineuses
et d'autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.

Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines à moins que vous ne soyez sûr de ne pas être
affecté.
3.
Comment les injections de Vocabria sont administrées
Vous recevrez Vocabria
sous forme d'injection, une fois par mois ou une fois tous les 2 mois, avec
un autre médicament injectable appelé rilpivirine. Votre médecin vous précisera le calendrier
d'administration.
Un(e) infirmier/ère ou un médecin vous administrera Vocabria par une injection dans le muscle de la
fesse (injection intramusculaire ou IM).
pourrez décider de commencer le traitement avec des comprimés de cabotégravir ou de commencer le
traitement directement avec une injection de Vocabria :
· Si vous décidez de commencer le traitement avec des comprimés, votre médecin vous dira :
· de prendre un comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par
jour, pendant environ
un mois,
· ensuite, vous recevrez des
injections mensuelles ou tous les 2 mois.
Le premier mois de traitement par les comprimés de Vocabria et rilpivirine s'appelle la
période
d'instauration orale. Elle permet à votre médecin d'évaluer si vous pouvez passer aux injections.
Calendrier d'injection mensuelle
Quel
Quand
médicament
Première injection
Deuxième injection et suivantes, tous les
mois
Vocabria
Injection de 600 mg
Injection de 400 mg tous les mois
Rilpivirine
Injection de 900 mg
Injection de 600 mg tous les mois
Calendrier d'injection tous les 2 mois
Quel
Quand
médicament
Première et deuxième injections, à Troisième injection et suivantes, tous les
un mois d'intervalle
2 mois
Vocabria
Injection de 600 mg
Injection de 600 mg tous les 2 mois
Rilpivirine
Injection de 900 mg
Injection de 900 mg tous les 2 mois

Si vous oubliez une injection de Vocabria


Contactez immédiatement votre médecin pour reprendre rendez-vous.

Il est important de respecter vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir votre
injection afin de contrôler le VIH et d'empêcher la maladie de s'aggraver. Si vous envisagez d'arrêter
le traitement, adressez-vous à votre médecin.

Adressez-vous à votre médecin si vous pensez que vous ne pourrez pas recevoir votre injection de
Vocabria à la date habituelle. Votre médecin pourra vous recommander de prendre les comprimés de
Vocabria à la place, en attendant de pouvoir recevoir à nouveau Vocabria injectable.

Si vous avez reçu plus de Vocabria injectable que vous n'auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ère vous administrera ce médicament, ainsi il est peu probable que
vous receviez une dose trop importante. En cas d'inquiétude, informez-en le médecin ou
l'infirmier/ère.

N'arrêtez pas de recevoir les injections de Vocabria sans l'avis de votre médecin.
Continuez à recevoir les injections de Vocabria aussi longtemps que votre médecin vous le
recommande. Ne les arrêtez pas, sauf si votre médecin vous l'a recommandé. En cas d'arrêt,
votre médecin doit vous faire débuter un autre traitement contre le VIH au plus tard un mois après
mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les deux mois, afin
de réduire le risque de développer une résistance virale.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Réactions allergiques

Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d'intégrase. Les inhibiteurs d'intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d'hypersensibilité.
Si vous présentez l'un des symptômes suivants:
·
réaction cutanée (éruption, urticaire)
·
température corporelle élevée (fièvre)
·
manque d'énergie (fatigue)
·
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
·
douleurs musculaires ou articulaires.

Consultez immédiatement un médecin. Votre médecin pourra décider d'effectuer des analyses
hépatiques (pour votre foie), rénales (pour vos reins) ou sanguines, et pourra vous demander
d'arrêter de prendre Vocabria.

Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d'1 personne sur 10 :
·
maux de tête
·
réactions au site d'injection. Au cours des études cliniques, ces effets étaient
généralement d'intensité légère à modérée et sont devenus moins fréquents au cours du
temps. Les symptômes peuvent inclure :
o très fréquents : douleur et inconfort, un durcissement ou une grosseur
o fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur, bleus
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la
peau)
o peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus)
ou cellulite (sensation de chaleur, gonflement ou rougeur)
·
sensation de chaleur (fièvre), pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.

Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 :
·
dépression
·
anxiété
·
rêves anormaux
·
difficultés à dormir (insomnie)
·
sensations vertigineuses
·
envie de vomir (nausées)
·
vomissements
·
douleur au ventre (douleur abdominale)
·
gaz (flatulence)
·
diarrhées
·
éruption cutanée
·
douleur musculaire (myalgie)
·
manque d'énergie (fatigue)
·
sensation de faiblesse (asthénie)
·
sensation de malaise général (malaise)
·
prise de poids.

Effets indésirables peu fréquents

Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 :
·
tentative de suicide et pensées suicidaires (en particulier chez les patients ayant déjà
connu une dépression ou des problèmes de santé mentale auparavant)réaction allergique
(Hypersensibilité de type I)
·
urticaire
·
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
·
sensation de somnolence
·
étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut entraîner un évanouissement.
·
atteinte du foie (les signes peuvent notamment inclure un jaunissement de la peau ou du
blanc des yeux, une perte d'appétit, des démangeaisons, une sensibilité au toucher au
niveau du ventre, des selles pâles ou des urines inhabituellement foncées)
·
modifications des résultats d'analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases ou augmentation de la bilirubine).

Autres effets indésirables pouvant apparaître dans les tests sanguins
·
une augmentation des lipases (une substance produite par le pancréas)


Autres effets indésirables éventuels


Les personnes recevant le traitement par Vocabria et rilpivirine contre le VIH peuvent présenter
d'autres effets indésirables.

Pancréatite

Si vous ressentez une douleur intense au niveau de l'abdomen (ventre), cela peut être dû à une
inflammation de votre pancréas (pancréatite).


Informez votre médecin, surtout si la douleur se propage et s'aggrave.

Symptômes d'infection et d'inflammation


Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, le système immunitaire se renforce, ainsi le corps commence à combattre les infections.
Des symptômes d'infection et d'inflammation peuvent survenir, causés par :
·
des infections anciennes et cachées qui réapparaissent alors que le corps lutte contre
celles-ci
·
l`attaque des tissus sains du corps par le système immunitaire (maladies auto-immunes).
Les symptômes des maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le début du
traitement contre l'infection par le VIH.
Les symptômes peuvent inclure :
·
une faiblesse musculaire et/ou
des douleurs musculaires
·
des douleurs articulaires ou
un gonflement articulaire
·
une faiblesse partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc
·
des palpitations ou
des tremblements
·
une hyperactivité (agitation et mouvements excessifs).

Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d'infection
:

Prévenez immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments contre
l'infection sans l'avis de votre médecin.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Vocabria
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne pas congeler.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Vocabria
-
La substance active est le cabotégravir.
Chaque flacon de 2 mL contient 400 mg de cabotégravir.
Les autres composants sont :
Mannitol (E421)
Polysorbate 20 (E432)
Macrogol (E1521)
Eau pour préparations injectables

Comment se présente Vocabria et contenu de l'emballage extérieur
Le cabotégravir en suspension injectable à libération prolongée se présente sous la forme d'un flacon
en verre brun muni d'un bouchon en caoutchouc. La boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur
pour flacon et 1 aiguille pour injection.


Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché

ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

GlaxoSmithKline Manufacturing SpA
Strada Provinciale Asolana, 90
San Polo di Torrile
Parme, 43056
Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec
le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Tél/Tel: + 32 (0)
10 85 65 00
Tel: + 370 80000334


Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare srl/bv
Te.: + 359 80018205
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00



Ceská republika
Magyarország
GlaxoSmithKline, s.r.o.
ViiV Healthcare BV
Tel: + 420 222 001 111
Tel.: + 36 80088309
cz.info@gsk.com


Danmark
Malte
GlaxoSmithKline Pharma A/S
ViiV Healthcare BV
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com



Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0) 33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com




Eesti
Norge
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00




Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com


España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@viivhealthcare.com



France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL, LDA
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Tel: + 351 21 094 08 01
Infomed@viivhealthcare.com
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com


Hrvatska
România
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 385 800787089
Tel: + 40 800672524


Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ViiV Healthcare BV
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869



Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
ViiV Healthcare BV
Sími: +354 535 7000
Tel: + 421 800500589



Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741600
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30




Sverige
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AB
: + 357 80070017
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com



Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441

customercontactuk@gsk.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {
MM/AAAA}

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Instructions d'utilisation de Vocabria injectable 2 mL :

Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
VOCABRIA
et rilpivirine
2 mL de cabotégravir et 2 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux
médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L'ordre des administrations est sans
importance.
Remarque : Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
·
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Ne pas congeler.

Flacon de cabotégravir
Adaptateur pour flacon
Capuchon du flacon
(bouchon en caoutchouc
sous le capuchon)
Seringue
Aiguille pour injection
Piston
Protège aiguille
Capuchon de l'aiguille
Votre boîte contient
· 1 flacon de cabotégravir
· 1 adaptateur pour flacon
· 1 seringue
· 1 aiguille pour injection (0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce])
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée
selon votre jugement clinique.
Vous aurez également besoin de
· gants non stériles

· 2 tampons imbibés d'alcool
· 2 compresses de gaze
· un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
· 1 boîte de rilpivirine 2 mL
Veillez à disposer de la boîte de rilpivirine à proximité avant de débuter la procédure.

Préparation
1.
Inspectez le flacon
· Vérifiez que la date de péremption n'est pas
Vérifiez la date de
dépassée.
E

-
péremption et le
Inspectez immédiatement le flacon. Si vous
médicament
ANNÉ

IS/
pouvez voir des particules étrangères,
O
E
XP

M
n'utilisez pas le produit.

Remarque : Le flacon de cabotégravir est
en verre brun.
Ne pas utiliser si la date de péremption est
dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
· Si la boîte a été conservée au réfrigérateur,
retirez-la du réfrigérateur et attendez au
Attendez 15 minutes
moins 15 minutes avant de pratiquer
l'injection, afin de laisser le médicament
atteindre la température ambiante.
3.
Agitez vigoureusement
· Tenez le flacon fermement et agitez-le
10
vigoureusement pendant 10 secondes,
secondes
comme illustré.
· Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n'est pas
homogène, agitez à nouveau le flacon.
· Il est également normal de voir de petites
bulles d'air.
4.
Retirez le capuchon du flacon

· Retirez le capuchon du flacon.
· Essuyez le bouchon en caoutchouc avec un
tampon imbibé d'alcool.

Assurez-vous que rien n'entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après
l'avoir essuyé.

5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l'adaptateur pour flacon
· Retirez la pellicule en papier au dos de
l'emballage de l'adaptateur pour flacon.
Remarque : Maintenez l'adaptateur en
place dans son emballage pour l'étape
suivante.

6.
Fixez l'adaptateur pour flacon
· Appuyez sur le flacon avec l'adaptateur
pour flacon de manière verticale et vers le
bas en utilisant l'emballage, comme illustré.
L'adaptateur pour flacon doit s'enclencher
solidement.
· Lorsque vous êtes prêt(e), retirez
l'emballage de l'adaptateur pour flacon,
comme illustré.

7.
Préparez la seringue
· Retirez la seringue de son emballage.
· Aspirez 1 mL d'air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l'aspiration du
liquide.


8.
Fixez la seringue
· Tenez fermement l'adaptateur pour flacon et
le flacon, comme illustré.
· Vissez fermement la seringue sur
l'adaptateur pour flacon.
· Appuyez sur le piston jusqu'au bout afin de
pousser l'air dans le flacon.

9.
Aspirez lentement la dose
· Retournez la seringue et le flacon et aspirez
lentement autant de liquide que possible
dans la seringue. Il est possible qu'il y ait
plus de liquide que nécessaire pour une
dose.

10. Dévissez la seringue
· Dévissez la seringue de l'adaptateur pour
flacon, en tenant l'adaptateur pour flacon
comme illustré.

Remarque : Maintenez la seringue en
position verticale afin d'éviter les fuites.
Vérifiez que la suspension de cabotégravir
a un aspect homogène et blanc à rose pâle.

11. Fixez l'aiguille
· Ouvrir à moitié l'emballage de l'aiguille de
manière à exposer la base de l'aiguille.
· Tout en gardant la seringue à la verticale,
vissez fermement la seringue sur l'aiguille.
· Retirez l'aiguille de son emballage.


Injection
12. Préparez le site d'injection
Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier.
Sélectionnez l'une des zones suivantes pour
l'injection :
· Ventro-glutéale (recommandée)
· Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe)
Remarque : Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le
muscle fessier
Ventro-glutéal
Dorso-glutéal
Ne pas injecter par voie intraveineuse.

13. Retirez le capuchon
· Dépliez le protège aiguille loin de l'aiguille.
· Retirez le capuchon de l'aiguille pour
injection.

14. Retirez l'excédent de liquide
· Tenez la seringue en orientant l'aiguille vers
le haut. Appuyez sur le piston jusqu'à
atteindre la dose de 2 mL afin d'éliminer
l'excédent de liquide et les bulles d'air.

2 mL
Remarque : Nettoyez le site d'injection
avec le tampon imbibé d'alcool. Laissez
sécher la peau à l'air libre avant de
continuer.

15. Étirez la peau
Utilisez la technique d'injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
1 pouce
médicament depuis le site d'injection.
(2,5 cm)
· Tirez fermement la peau recouvrant le
site d'injection, en la déplaçant d'environ
2,5 cm (un pouce).
· Maintenez-la dans cette position pour
pratiquer l'injection.

16. Enfoncez l'aiguille
· Enfoncez l'aiguille sur toute sa longueur ou
à une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.

17. Injectez la dose
· Tout en continuant à maintenir la peau
étirée, enfoncez lentement le piston jusqu'au
bout.
· Assurez-vous que la seringue soit vide.
· Retirez l'aiguille et relâchez immédiatement
la peau étirée.

18. Évaluez le site d'injection
· Exercez une pression sur le site d'injection à
l'aide d'une compresse de gaze.
· Un petit pansement peut être utilisé en cas
de saignement.
Ne massez
pas la zone.

19. Sécurisez l'aiguille
· Repliez le protège aiguille par-dessus
l'aiguille.
· Appuyez doucement sur une surface dure
afin de verrouiller le protège aiguille.
· Le verrouillage du protège aiguille émettra
un clic.
clic


Après l'injection
20. Éliminez en toute sécurité
· Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs pour flacons usagés
conformément à la législation locale relative
à la santé et à la sécurité.

Répétez la procédure pour le 2ème médicament Si vous n'avez pas encore injecté les deux
médicaments, suivez les étapes de préparation
et d'injection de la rilpivirine dont les
Répétez toutes les
instructions
étapes pour le 2ème
d'utilisation sont spécifiques.
médicament

Questions et Réponses
1. Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l'injection doit être administrée immédiatement,
d'un point de vue microbiologique.
La stabilité physicochimique dans les conditions d'emploi a été démontrée pendant 2 heures à 25°C.

2. Pourquoi dois-je injecter de l'air dans le flacon ?
Le fait d'injecter 1 mL d'air dans le flacon facilite l'aspiration de la dose dans la seringue.
En l'absence d'air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité
présente dans la seringue sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.

3. L'ordre d'administration des médicaments est-il important ?
Non, l'ordre est sans importance.

4. Si la boîte a été conservée au réfrigérateur, puis-je réchauffer en toute sécurité le flacon afin
de l'amener plus rapidement à température ambiante ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Toutefois, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour raccourcir la durée de réchauffement, mais veillez à ce
que le flacon ne dépasse pas 30°C.
N'utilisez aucune autre méthode pour réchauffer le flacon.

5.
Pourquoi le mode d'administration ventro-glutéal est-il recommandé ?
L'administration ventro-glutéale, à savoir dans le muscle moyen fessier, est recommandée car cette
zone est éloignée des principaux nerfs et vaisseaux sanguins. L'administration dorso-glutéale, à
savoir dans le muscle grand fessier, est acceptable si le professionnel de santé préfère ce mode
d'administration. L'injection ne doit être administrée dans aucun autre site.
Notice : Information du patient

Vocabria 600 mg, suspension injectable à libération prolongée
cabotégravir
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

Veuil ez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria
3.
Comment les injections de Vocabria sont administrées
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Vocabria
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Vocabria et dans quels cas est-il utilisé
Vocabria injectable contient la substance active appelée cabotégravir. Le cabotégravir appartient à un
groupe de médicaments antirétroviraux appelé inhibiteurs d'intégrase (INI).
Vocabria injectable est utilisé dans le traitement de l'infection par le VIH (virus de
l'immunodéficience humaine) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, qui reçoivent également un autre
médicament antirétroviral appelé rilpivirine et dont l'infection par le VIH-1 est contrôlée.
Les injections de Vocabria ne guérissent pas l'infection par le VIH ; elles maintiennent la quantité de
virus présente dans votre corps à un niveau bas. Cela permet de maintenir le nombre de cellules CD4
dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à
combattre les infections.

Vocabria injectable est toujours administré en association avec l'injection d'un autre médicament
antirétroviral appelé rilpivirine injectable. Consultez la notice de la rilpivirine pour plus
d'informations sur ce médicament.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Vocabria

Ne recevez jamais Vocabria injectable :
si vous êtes
al ergique (hypersensible) au cabotégravir ou à l'un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous prenez l'un des médicaments suivants, car ils peuvent modifier l'action de Vocabria :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital (médicaments pour traiter
l'épilepsie et prévenir les crises convulsives).
-
rifampicine ou
rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes,
telles que la tuberculose).

Avertissements et précautions

Réaction allergique
Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d'intégrase. Les inhibiteurs d'intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d'hypersensibilité.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous recevez Vocabria.

Lisez les informations contenues dans la rubrique 4 de cette notice.

Problèmes au foie, incluant une hépatite B et/ou C
Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau de votre foie, incluant une
hépatite B et/ou C. Votre médecin pourra évaluer la sévérité de votre maladie hépatique avant de
décider si vous pouvez prendre Vocabria.

Soyez vigilant aux symptômes importants

Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria. Il s'agit notamment :
·
des symptômes d'infection
·
des symptômes d'atteinte du foie.

Lisez les informations de la rubrique 4 de cette notice (« Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d'infection ou d'atteinte du foie :

Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans l'avis de votre médecin.

La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que vous vous
présentiez à vos rendez-vous programmés pour recevoir votre
injection de Vocabria, afin de contrôler votre infection par le VIH et d'empêcher votre maladie de
s'aggraver. Parlez à votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement. Si vous recevez votre
injection de Vocabria en retard ou si vous arrêtez de recevoir Vocabria, vous devez prendre d'autres
médicaments pour traiter l'infection par le VIH et réduire le risque de développer une résistance virale.

Vocabria injectable est un médicament à action prolongée.
Si vous arrêtez le traitement, des taux
faibles de cabotégravir (la substance active de Vocabria) peuvent rester dans votre organisme pendant
12 mois voire plus après votre dernière injection. Ces faibles taux de cabotégravir ne pourront pas
contrôler le virus et le virus pourrait devenir résistant. Vous devez débuter un autre traitement contre
le VIH au plus tard un mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections
tous les mois et au plus tard deux mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des
injections tous les deux mois.

Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans, car
il n'a pas été étudié chez ces patients.

Autres médicaments et Vocabria injectable

Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris d'autres médicaments achetés sans ordonnance.
injectable » plus haut à la rubrique 2).

Certains médicaments peuvent modifier l'action de Vocabria ou favoriser la survenue d'
effets
indésirables. Vocabria peut également modifier l'action de certains autres médicaments.

Prévenez votre médecin si vous prenez :
· de la
rifabutine (pour traiter certaines infections bactériennes, telles que la tuberculose).



Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ce médicament. Votre médecin
pourra décider que vous avez besoin d'examens supplémentaires.

Grossesse et allaitement


Si vous êtes
enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte
ou planifiez une grossesse :

Parlez-en à votre médecin avant de recevoir Vocabria injectable.

Grossesse
·
Vocabria n'est pas recommandé durant la grossesse. Si nécessaire, votre médecin examinera
les bénéfices pour vous et le risque pour votre bébé liés à l'administration d'injections de Vocabria
pendant que vous êtes enceinte. Si vous planifiez une grossesse,
parlez-en à l'avance à votre
médecin.
· Si vous découvrez que vous êtes enceinte, n'arrêtez pas vos rendez-vous pour recevoir Vocabria
injectable sans avoir consulté votre médecin.

Allaitement
L'allaitement
n'est pas recommandé chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait maternel.

Le passage des composants de Vocabria injectable dans le lait maternel
n'est pas connu. Toutefois, il
est possible que le cabotégravir puisse passer dans le lait maternel pendant 12 mois après la dernière
injection de Vocabria.
Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Vocabria peut provoquer des sensations vertigineuses
et d'autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.

Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines à moins que vous ne soyez sûr de ne pas être
affecté.
3.
Comment les injections de Vocabria sont administrées
Vous recevrez Vocabria
sous forme d'injection, une fois par mois ou une fois tous les 2 mois, avec
un autre médicament injectable appelé rilpivirine. Votre médecin vous précisera le calendrier
d'administration.
Un(e) infirmier/ère ou un médecin vous administrera Vocabria par une injection dans le muscle de la
fesse (injection intramusculaire ou IM).
pourrez décider de commencer le traitement avec des comprimés de Vocabria ou de commencer le
traitement directement avec une injection de Vocabria :
· Si vous décidez de commencer le traitement avec des comprimés, votre médecin vous dira :
· de prendre un comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par
jour, pendant environ
un mois,
· ensuite, vous recevrez des
injections mensuelles ou tous les 2 mois.
Le premier mois de traitement par les comprimés de Vocabria et rilpivirine s'appelle la
période
d'instauration orale. Elle permet à votre médecin d'évaluer si vous pouvez passer aux injections.
Calendrier d'injection mensuelle
Quel
Quand
médicament
Première injection
Deuxième injection et suivantes, tous les
mois
Vocabria
Injection de 600 mg
Injection de 400 mg
tous les mois
Rilpivirine
Injection de 900 mg
Injection de 600 mg
tous les mois
Calendrier d'injection tous les 2 mois
Quel
Quand
médicament
Première et deuxième injections, à Troisième injection et suivantes, tous les
un mois d'intervalle
2 mois
Vocabria
Injection de 600 mg
Injection de 600 mg tous les 2 mois
Rilpivirine
Injection de 900 mg
Injection de 900 mg tous les 2 mois

Si vous oubliez une injection de Vocabria


Contactez immédiatement votre médecin pour reprendre rendez-vous.

Il est important de respecter vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir votre
injection afin de contrôler le VIH et d'empêcher la maladie de s'aggraver. Si vous envisagez d'arrêter
le traitement, adressez-vous à votre médecin.

Adressez-vous à votre médecin si vous pensez que vous ne pourrez pas recevoir votre injection de
Vocabria à la date habituelle. Votre médecin pourra vous recommander de prendre les comprimés de
Vocabria à la place, en attendant de pouvoir recevoir à nouveau Vocabria injectable.

Si vous avez reçu plus de Vocabria injectable que vous n'auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ère vous administrera ce médicament, ainsi il est peu probable que
vous receviez une dose trop importante. En cas d'inquiétude, informez-en le médecin ou
l'infirmier/ère.

N'arrêtez pas de recevoir les injections de Vocabria sans l'avis de votre médecin.
Continuez à recevoir les injections de Vocabria aussi longtemps que votre médecin vous le
recommande. Ne les arrêtez pas, sauf si votre médecin vous l'a recommandé. En cas d'arrêt,
votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les mois et au plus tard deux
mois après votre dernière injection de Vocabria si vous recevez des injections tous les deux mois, afin
de réduire le risque de développer une résistance virale.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Réactions allergiques

Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d'intégrase. Les inhibiteurs d'intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d'hypersensibilité.
Si vous présentez l'un des symptômes suivants:
·
réaction cutanée (éruption, urticaire)
·
température corporelle élevée (fièvre)
·
manque d'énergie (fatigue)
·
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
·
douleurs musculaires ou articulaires.

Consultez immédiatement un médecin. Votre médecin pourra décider d'effectuer des analyses
hépatiques (pour votre foie), rénales (pour vos reins) ou sanguines, et pourra vous demander
d'arrêter de prendre Vocabria.

Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d'1 personne sur 10 :
·
maux de tête
·
réactions au site d'injection. Au cours des études cliniques, ces effets étaient
généralement d'intensité légère à modérée et sont devenus moins fréquents au cours du
temps. Les symptômes peuvent inclure :
o très fréquents : douleur et inconfort, un durcissement ou une grosseur
o fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur, bleus
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la
peau)
o peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus)
ou cellulite (sensation de chaleur, gonflement ou rougeur)
·
sensation de chaleur (fièvre), pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.

Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 :
·
dépression
·
anxiété
·
rêves anormaux
·
difficultés à dormir (insomnie)
·
sensations vertigineuses
·
envie de vomir (nausées)
·
vomissements
·
douleur au ventre (douleur abdominale)
·
gaz (flatulence)
·
diarrhées
·
éruption cutanée
·
douleur musculaire (myalgie)
·
manque d'énergie (fatigue)
·
sensation de faiblesse (asthénie)
·
sensation de malaise général (malaise)
·
prise de poids.

Effets indésirables peu fréquents

Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 :
·
tentative de suicide et pensées suicidaires (en particulier chez les patients ayant déjà
connu une dépression ou des problèmes de santé mentale auparavant)réaction allergique
(Hypersensibilité de type I)
·
urticaire
·
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
·
sensation de somnolence
·
étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut entraîner un évanouissement.
·
atteinte du foie (les signes peuvent notamment inclure un jaunissement de la peau ou du
blanc des yeux, une perte d'appétit, des démangeaisons, une sensibilité au toucher au
niveau du ventre, des selles pâles ou des urines inhabituellement foncées)
·
modifications des résultats d'analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases ou augmentation de la bilirubine).

Autres effets indésirables pouvant apparaître dans les tests sanguins
·
une augmentation des lipases (une substance produite par le pancréas)


Autres effets indésirables éventuels


Les personnes recevant le traitement par Vocabria et rilpivirine contre le VIH peuvent présenter
d'autres effets indésirables.

Pancréatite

Si vous ressentez une douleur intense au niveau de l'abdomen (ventre), cela peut être dû à une
inflammation de votre pancréas (pancréatite).


Informez votre médecin, surtout si la douleur se propage et s'aggrave.

Symptômes d'infection et d'inflammation


Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, le système immunitaire se renforce, ainsi le corps commence à combattre les infections.
Des symptômes d'infection et d'inflammation peuvent survenir, causés par :
·
des infections anciennes et cachées qui réapparaissent alors que le corps lutte contre
celles-ci
·
l`attaque des tissus sains du corps par le système immunitaire (maladies auto-immunes).
Les symptômes des maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le début du
traitement contre l'infection par le VIH.
Les symptômes peuvent inclure :
·
une faiblesse musculaire et/ou
des douleurs musculaires
·
des douleurs articulaires ou
un gonflement articulaire
·
une faiblesse partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc
·
des palpitations ou
des tremblements
·
une hyperactivité (agitation et mouvements excessifs).

Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d'infection
:

Prévenez immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments contre
l'infection sans l'avis de votre médecin.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Vocabria
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne pas congeler.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Vocabria
-
La substance active est le cabotégravir.
Chaque flacon de 3 mL contient 600 mg de cabotégravir.
Les autres composants sont :
Mannitol (E421)
Polysorbate 20 (E432)
Macrogol (E1521)
Eau pour préparations injectables

Comment se présente Vocabria et contenu de l'emballage extérieur
Le cabotégravir en suspension injectable à libération prolongée se présente sous la forme d'un flacon
en verre brun muni d'un bouchon en caoutchouc. La boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur
pour flacon et 1 aiguille pour injection.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
Pays-Bas

Fabricant
GlaxoSmithKline Manufacturing SpA
Strada Provinciale Asolana, 90
San Polo di Torrile
Parme, 43056
Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec
le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Tél/Tel: + 32 (0)
10 85 65 00
Tel: + 370 80000334


Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare srl/bv
Te.: + 359 80018205
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00



Ceská republika
Magyarország
GlaxoSmithKline, s.r.o.
ViiV Healthcare BV
Tel: + 420 222 001 111
Tel.: + 36 80088309
cz.info@gsk.com


Danmark
Malte
GlaxoSmithKline Pharma A/S
ViiV Healthcare BV
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com



Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0) 33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com




Eesti
Norge
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00




Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com



España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@viivhealthcare.com



France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL, LDA
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Tel: + 351 21 094 08 01
Infomed@viivhealthcare.com
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com


Hrvatska
România
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 385 800787089
Tel: + 40 800672524


Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ViiV Healthcare BV
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869


Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
ViiV Healthcare BV
Sími: +354 535 7000
Tel: + 421 800500589



Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741600
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30




Sverige
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AB
: + 357 80070017
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com



Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {
MM/AAAA}

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Instructions d'utilisation de Vocabria injectable 3 mL :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
VOCABRIA et rilpivirine
3 mL de cabotégravir et 3 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux
médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L'ordre des administrations est sans
importance.
Remarque : Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
·
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Ne pas congeler.

Flacon de cabotégravir
Adaptateur pour flacon
Capuchon du
flacon
(bouchon en
caoutchouc sous
le capuchon)
Seringue
Aiguille pour injection
Piston
Protège aiguille
Capuchon de l'aiguille
Votre boîte contient
· 1 flacon de cabotégravir
· 1 adaptateur pour flacon
· 1 seringue
· 1 aiguille pour injection (0,65 mm, 38 mm [gauge 23, 1,5 pouce])
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée
selon votre jugement clinique.


Vous aurez également besoin de
· gants non stériles
· 2 tampons imbibés d'alcool
· 2 compresses de gaze
· un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
· 1 boîte de rilpivirine 3 mL
Veillez à disposer de la boîte de rilpivirine à proximité avant de débuter la procédure.

Préparation
1.
Inspectez le flacon
· Vérifiez que la date de péremption n'est pas
dépassée.
Vérifiez la date de
E

N

· Inspectez immédiatement le flacon. Si vous
péremption et le
A

IS/
O

pouvez voir des particules étrangères,
médicament
E
XP

M
n'utilisez pas le produit.

Remarque : Le flacon de cabotégravir est
en verre brun.
Ne pas utiliser si la date de péremption est
dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
· Si la boîte a été conservée au réfrigérateur,
retirez-la du réfrigérateur et attendez au
Attendez 15 minutes
moins 15 minutes avant de pratiquer
l'injection, afin de laisser le médicament
atteindre la température ambiante.
3.
Agitez vigoureusement
· Tenez le flacon fermement et agitez-le
10
vigoureusement pendant 10 secondes,
secondes
comme illustré.
· Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n'est pas
homogène, agitez à nouveau le flacon.
· Il est également normal de voir de petites
bulles d'air.


4.
Retirez le capuchon du flacon
· Retirez le capuchon du flacon.
· Essuyez le bouchon en caoutchouc avec
un tampon imbibé d'alcool.

Assurez-vous que rien n'entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après
l'avoir essuyé.

5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l'adaptateur pour flacon
· Retirez la pellicule en papier au dos de
l'emballage de l'adaptateur pour flacon.
Remarque : Maintenez l'adaptateur en
place dans son emballage pour l'étape
suivante.

6.
Fixez l'adaptateur pour flacon
· Appuyez sur le flacon avec l'adaptateur
pour flacon de manière verticale et vers le
bas en utilisant l'emballage, comme illustré.
L'adaptateur pour flacon doit s'enclencher
solidement.
· Lorsque vous êtes prêt(e), retirez
l'emballage de l'adaptateur pour flacon,
comme illustré.

7.
Préparez la seringue
· Retirez la seringue de son emballage.
· Aspirez 1 mL d'air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l'aspiration du
liquide.

8.
Fixez la seringue
· Tenez fermement l'adaptateur pour flacon et
le flacon, comme illustré.
· Vissez fermement la seringue sur
l'adaptateur pour flacon.
· Appuyez sur le piston jusqu'au bout afin de
pousser l'air dans le flacon.

9.
Aspirez lentement la dose
· Retournez la seringue et le flacon et aspirez
lentement autant de liquide que possible
dans la seringue. Il est possible qu'il y ait
plus de liquide que nécessaire pour une
dose.

10. Dévissez la seringue
· Dévissez la seringue de l'adaptateur pour
flacon, en tenant l'adaptateur pour flacon
comme illustré.

Remarque : Maintenez la seringue en
position verticale afin d'éviter les fuites.
Vérifiez que la suspension de cabotégravir a
un aspect homogène et blanc à rose pâle.

11. Fixez l'aiguille
· Ouvrir à moitié l'emballage de l'aiguille de
manière à exposer la base de l'aiguille.
· Tout en gardant la seringue à la verticale,
vissez fermement la seringue sur l'aiguille.
· Retirez l'aiguille de son emballage.

Injection
12. Préparez le site d'injection
Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier.
Sélectionnez l'une des zones suivantes pour
l'injection :
· Ventro-glutéale (recommandée)
· Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe)
Remarque : Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le
muscle fessier
Ne pas injecter par voie intraveineuse.
Ventro-glutéal
Dorso-glutéal
13. Retirez le capuchon
· Dépliez le protège aiguille loin de l'aiguille.
· Retirez le capuchon de l'aiguille pour
injection.

14. Retirez l'excédent de liquide
· Tenez la seringue en orientant l'aiguille vers
le haut. Appuyez sur le piston jusqu'à
atteindre la dose de 3 mL afin d'éliminer
l'excédent de liquide et les bulles d'air.

Remarque : Nettoyez le site d'injection
3 mL
avec un tampon imbibé d'alcool. Laissez
sécher la peau à l'air libre avant de
continuer.


15. Étirez la peau
Utilisez la technique d'injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
1 pouce
médicament depuis le site d'injection.
(2,5 cm)
· Tirez fermement la peau recouvrant le site
d'injection, en la déplaçant d'environ
2,5 cm (un pouce).
· Maintenez-la dans cette position pour
pratiquer l'injection.

16. Enfoncez l'aiguille
· Enfoncez l'aiguille sur toute sa longueur ou
à une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.

17. Injectez la dose
· Tout en continuant à maintenir la peau
étirée, enfoncez lentement le piston jusqu'au
bout.
· Assurez-vous que la seringue soit vide.
· Retirez l'aiguille et relâchez immédiatement
la peau étirée.

18. Évaluez le site d'injection
· Exercez une pression sur le site d'injection à
l'aide d'une compresse de gaze.
· Un petit pansement peut être utilisé en cas
de saignement.
Ne massez
pas la zone.


19. Sécurisez l'aiguille
· Repliez le protège aiguille par-dessus
l'aiguille.
· Appuyez doucement sur une surface dure
afin de verrouiller le protège aiguille.
· Le verrouillage du protège aiguille émettra
un clic.
clic

Après l'injection
20. Éliminez en toute sécurité
· Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs pour flacons usagés
conformément à la législation locale relative
à la santé et à la sécurité.

Répétez la procédure pour le 2ème médicament
Si vous n'avez pas encore injecté les deux
médicaments, suivez les étapes de préparation
et d'injection de la rilpivirine dont les
Répétez toutes les
instructions
étapes pour le 2ème
d'utilisation sont spécifiques.
médicament

Questions et Réponses
1. Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l'injection doit être administrée immédiatement,
d'un point de vue microbiologique.
La stabilité physicochimique dans les conditions d'emploi a été démontrée pendant 2 heures à 25°C.

2. Pourquoi dois-je injecter de l'air dans le flacon ?
Le fait d'injecter 1 mL d'air dans le flacon facilite l'aspiration de la dose dans la seringue.
En l'absence d'air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité
présente dans la seringue sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.

3. L'ordre d'administration des médicaments est-il important ?
Non, l'ordre est sans importance.

4. Si la boîte a été conservée au réfrigérateur, puis-je réchauffer en toute sécurité le flacon afin
de l'amener plus rapidement à température ambiante ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Toutefois, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour raccourcir la durée de réchauffement, mais veillez à ce
que le flacon ne dépasse pas 30°C.
N'utilisez aucune autre méthode pour réchauffer le flacon.

5. Pourquoi le mode d'administration ventro-glutéal est-il recommandé ?
L'administration ventro-glutéale, à savoir dans le muscle moyen fessier, est recommandée car cette
zone est éloignée des principaux nerfs et vaisseaux sanguins. L'administration dorso-glutéale, à
savoir dans le muscle grand fessier, est acceptable si le professionnel de santé préfère ce mode
d'administration. L'injection ne doit être administrée dans aucun autre site.


Notice : Information du patient

Vocabria 30 mg, comprimés pelliculés
cabotégravir
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que Vocabria, comprimés et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Vocabria, comprimés
3. Comment prendre Vocabria, comprimés
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Vocabria, comprimés
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Vocabria, comprimés et dans quels cas est-il utilisé
Les comprimés de Vocabria contiennent la substance active appelée cabotégravir. Le cabotégravir
appartient à un groupe de médicaments antirétroviraux appelé inhibiteurs d'intégrase (INI).
Les comprimés de Vocabria sont utilisés dans le traitement de l'infection par le VIH (virus de
l'immunodéficience humaine) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, qui reçoivent également un autre
médicament antirétroviral appelé rilpivirine et dont l'infection par le VIH-1 est contrôlée.
Les comprimés de Vocabria ne guérissent pas l'infection par le VIH ; ils maintiennent la quantité de
virus présente dans votre corps à un niveau bas. Cela permet de maintenir le nombre de cellules CD4
dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à
combattre les infections.
Votre médecin vous recommandera de prendre les comprimés de Vocabria avant de recevoir une
injection de Vocabria pour la première fois.
Si vous recevez Vocabria injectable, mais que vous n'êtes pas en mesure de recevoir votre injection,
votre médecin peut également vous recommander de prendre les comprimés de Vocabria à la place,
en attendant de pouvoir recevoir à nouveau l'injection.
Vocabria, comprimés est toujours pris en association avec un autre médicament antirétroviral appelé
rilpivirine, comprimés pour traiter l'infection par le VIH. Les comprimés de Vocabria et de rilpivirine
remplaceront vos médicaments antirétroviraux actuels. Consultez la notice de la rilpivirine pour plus
d'informations sur ce médicament.

Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Vocabria, comprimés

Ne prenez jamais Vocabria, comprimés :

si vous êtes
al ergique (hypersensible) au cabotégravir ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous prenez l'un des médicaments suivants, car ils peuvent modifier l'action de Vocabria :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital (médicaments pour traiter
l'épilepsie et prévenir les crises convulsives)
-
rifampicine ou rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes,
telles que la tuberculose).
Si vous pensez être dans l'un de ces cas,
adressez-vous à votre médecin.

Avertissements et précautions

Réaction allergique

Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d'intégrase. Les inhibiteurs d'intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d'hypersensibilité.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria.

Lisez les informations contenues dans la rubrique 4 de cette notice.

Problèmes au foie, incluant une hépatite B et/ou C

Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau de votre foie, incluant une
hépatite B et/ou C. Votre médecin pourra évaluer la sévérité de votre maladie hépatique avant de
décider si vous pouvez prendre Vocabria.

Soyez vigilant aux symptômes importants

Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves.
Vous devez connaître les signes et symptômes importants auxquels vous devez faire attention lorsque
vous prenez Vocabria. Il s'agit notamment :
·
des symptômes d'infection
·
des symptômes d'atteinte du foie.

Lisez les informations de la rubrique 4 de cette notice (« Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d'infection ou d'atteinte du foie :

Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans l'avis de votre médecin.

Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans, car
il n'a pas été étudié chez ces patients.

Autres médicaments et Vocabria, comprimés

Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris d'autres médicaments achetés sans ordonnance.

Vocabria ne doit pas être pris
avec certains autres médicaments (voir « Ne prenez jamais Vocabria,
comprimés » plus haut à la rubrique 2)
:

indésirables. Vocabria peut également modifier l'action de certains autres médicaments.

Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un des médicaments suivants :

·
les médicaments appelés antiacides, pour traiter l'indigestion et les brûlures d'estomac.
Les antiacides peuvent empêcher le médicament contenu dans les comprimés de Vocabria d'être
absorbé par votre organisme
.
Ne prenez pas ces médicaments dans les 2 heures avant de prendre Vocabria ou pendant au
moins 4 heures après l'avoir pris.
·
la
rifabutine (pour traiter certaines infections bactériennes, telles que la tuberculose).

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l'un de ces médicaments. Votre
médecin pourra décider que vous avez besoin d'examens supplémentaires.


Grossesse et allaitement

Si vous êtes
enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte
ou planifiez une grossesse :

Parlez-en à votre médecin avant de prendre Vocabria.

Grossesse
·
Vocabria n'est pas recommandé durant la grossesse. Si nécessaire, votre médecin examinera
les bénéfices pour vous et le risque pour votre bébé liés à la prise de Vocabria pendant que vous
êtes enceinte. Si vous planifiez une grossesse,
parlez-en à l'avance à votre médecin.
·
Si vous découvrez que vous êtes enceinte, n'arrêtez pas de prendre Vocabria sans avoir consulté
votre médecin.

Allaitement
L'allaitement
n'est pas recommandé chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait maternel.
Le passage des composants de Vocabria, comprimés dans le lait maternel
n'est pas connu.
Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.

Conduite de véhicules et utilisation de machines


Vocabria peut provoquer des sensations vertigineuses et d'autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.

Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines à moins que vous ne soyez sûr de ne pas être
affecté.

Informations importantes concernant certains composants de Vocabria
Si votre médecin vous a informé que vous avez une intolérance à certains sucres, vous devez le
contacter avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Vocabria, comprimés
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
comprimés). Vous devez également suivre attentivement les instructions concernant la rilpivirine. La
notice est fournie dans la boîte de rilpivirine.
Schéma posologique de Vocabria comprimés, suivi par des injections mensuelles
Quel médicament
Quand
Pendant le mois 1 (au Au mois 2 après un
Mois 3 et suivants
moins 28 jours)
mois de comprimés
Vocabria
Comprimé de 30 mg
Injection de 600 mg
Injection de 400 mg
une fois par jour
une fois par mois
Rilpivirine
Comprimé de 25 mg
Injection de 900 mg
Injection de 600 mg
une fois par jour
une fois par mois

Schéma posologique de Vocabria comprimés, suivi par des injections tous les 2 mois
Quel médicament
Quand
Pendant le mois 1 (au Au mois 2 et au mois Mois 5 et suivants
moins 28 jours)
3 après un mois de
comprimés
Vocabria
Comprimé de 30 mg
Injection de 600 mg
Injection de 600 mg
une fois par jour
tous les 2 mois
Rilpivirine
Comprimé de 25 mg
Injection de 900 mg
Injection de 900 mg
une fois par jour
tous les 2 mois

Lorsque vous commencez le traitement
par Vocabria pour la première fois, vous et votre médecin
pourrez décider de commencer le traitement avec des comprimés de Vocabria ou de commencer le
traitement directement avec une injection de Vocabria :
Si vous décidez de commencer le traitement avec des comprimés, votre médecin vous dira :
· de prendre un comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois
par jour, pendant environ
un mois,
· ensuite, vous recevrez des
injections mensuelles ou tous les 2 mois.
Le premier mois de traitement par les comprimés de Vocabria et rilpivirine s'appelle la
période
d'instauration orale. Elle permet à votre médecin d'évaluer si vous pouvez passer aux injections.

Comment prendre les comprimés

Vocabria, comprimés doit être avalé avec une petite quantité d'eau.
Vocabria peut être pris avec ou sans nourriture. Toutefois, lorsque Vocabria est pris en même temps
que la rilpivirine, les deux comprimés doivent être pris avec un repas.

Si vous ne pouvez pas recevoir votre injection de Vocabria
Si vous n'êtes pas en mesure de recevoir votre injection de Vocabria, votre médecin peut vous
recommander de prendre Vocabria, comprimés à la place, en attendant de pouvoir recevoir à nouveau
une injection.


Médicaments antiacides

Les antiacides, visant à traiter l'
indigestion et les
brûlures d'estomac, peuvent empêcher les
comprimés de Vocabria d'être absorbés par votre organisme et diminuer leur efficacité.
ou pendant au moins 4 heures après l'avoir pris. Adressez-vous à votre médecin pour obtenir des
conseils supplémentaires concernant la prise de médicaments réduisant la quantité d'acide (antiacides)
avec Vocabria, comprimés.

Si vous avez pris plus de Vocabria que vous n'auriez dû

Si vous avez pris trop de comprimés de Vocabria,
demandez conseil à votre médecin ou votre
pharmacien. Si possible, montrez-lui le flacon de comprimés de Vocabria.

Si vous oubliez de prendre Vocabria
Si vous le remarquez dans les 12 heures qui suivent l'heure à laquelle vous prenez habituellement
Vocabria, prenez le comprimé que vous avez oublié dès que possible. Si vous le remarquez après
12 heures, ne prenez pas cette dose et prenez la dose suivante comme d'habitude.
Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.
Si vous vomissez moins de 4 heures après avoir pris Vocabria, prenez un autre comprimé. Si vous
vomissez plus de 4 heures après avoir pris Vocabria, vous n'avez pas besoin de prendre un autre
comprimé avant votre prochaine dose prévue.

N'arrêtez pas de prendre Vocabria sans l'avis de votre médecin
Prenez Vocabria aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. Ne l'arrêtez pas, sauf si
votre médecin vous le recommande.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Réactions allergiques

Vocabria contient du cabotégravir, qui est un inhibiteur d'intégrase. Les inhibiteurs d'intégrase dont le
cabotégravir, peuvent entraîner une réaction allergique grave appelée réaction d'hypersensibilité.
Si vous présentez l'un des symptômes suivants :
·
réaction cutanée (éruption, urticaire)
·
température corporelle élevée (fièvre)
·
manque d'énergie (fatigue)
·
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
·
douleurs musculaires ou articulaires.

Consultez immédiatement un médecin. Votre médecin pourra décider d'effectuer des analyses
hépatiques (pour votre foie), rénales (pour vos reins) ou sanguines, et pourra vous demander
d'arrêter de prendre Vocabria.


Effets indésirables très fréquents

Ils peuvent concerner
plus d'1 personne sur 10 :
·
maux de tête
·
sensation de chaleur (fièvre).

Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 :
·
dépression
·
anxiété
·
rêves anormaux
·
difficultés à dormir (insomnie)
·
sensations vertigineuses
·
envie de vomir (nausées)
·
vomissements
·
douleur au ventre (douleur abdominale)
·
gaz (flatulence)
·
diarrhées
·
éruption cutanée
·
douleur musculaire (myalgie)
·
manque d'énergie (fatigue)
·
sensation de faiblesse (asthénie)
·
sensation de malaise général (malaise)
·
prise de poids.

Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 :
·
tentative de suicide et pensées suicidaires (en particulier chez les patients ayant déjà
connu une dépression ou des problèmes de santé mentale auparavant)réaction allergique
(Hypersensibilité de type I)
·
urticaire
·
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angioedème), provoquant des difficultés à
respirer
·
sensation de somnolence
·
atteinte du foie (les signes peuvent notamment inclure un jaunissement de la peau ou du
blanc des yeux, une perte d'appétit, des démangeaisons, une sensibilité au toucher au
niveau du ventre, des selles pâles ou des urines inhabituellement foncées)
·
modifications des résultats d'analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases ou augmentation de la bilirubine).

Autres effets indésirables pouvant apparaître dans les tests sanguins
·
une augmentation des lipases (une substance produite par le pancréas)


Autres effets indésirables éventuels
Les personnes recevant le traitement par Vocabria et rilpivirine contre le VIH peuvent présenter
d'autres effets indésirables.


Pancréatite

Si vous ressentez une douleur intense au niveau de l'abdomen (ventre), cela peut être dû à une
inflammation de votre pancréas (pancréatite).


Informez votre médecin, surtout si la douleur se propage et s'aggrave.

Symptômes d'infection et d'inflammation

Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, le système immunitaire se renforce, ainsi le corps commence à combattre les infections.
Des symptômes d'infection et d'inflammation peuvent survenir, causés par :
·
des infections anciennes et cachées qui réapparaissent alors que le corps lutte contre
celles-ci
·
l`attaque des tissus sains du corps par le système immunitaire (maladies auto-immunes).
traitement contre l'infection par le VIH.
Les symptômes peuvent inclure :
·
une faiblesse musculaire et/ou
des douleurs musculaires
·
des douleurs articulaires ou
un gonflement articulaire
·
une faiblesse partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc
·
des palpitations ou
des tremblements
·
une hyperactivité (agitation et mouvements excessifs).

Si vous présentez un ou plusieurs symptômes d'infection et d'inflammation
ou si vous présentez
l'un des symptômes ci-dessus:

Prévenez immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments contre
l'infection sans l'avis de votre médecin.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Vocabria, comprimés
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et le flacon après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Vocabria
La substance active est le cabotégravir. Chaque comprimé contient 30 mg de cabotégravir.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline (E460)
Hypromellose (E464)
Glycolate d'amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage
Hypromellose (E464)
Macrogol (E1521)

Comment se présente Vocabria et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de Vocabria sont des comprimés pelliculés blancs, ovales, gravés
« SV CTV » sur une face.
Les comprimés pelliculés sont fournis dans des flacons dotés d'une fermeture avec sécurité enfant.
Chaque flacon contient 30 comprimés pelliculés.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H,
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

Fabricant
Glaxo Wellcome, S.A.
Avda. Extremadura, 3
Aranda De Duero
Burgos 09400
Espagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec
le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Tél/Tel: + 32 (0)
10 85 65 00
Tel: + 370 80000334


Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare srl/bv
Te.: + 359 80018205
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00



Ceská republika
Magyarország
GlaxoSmithKline, s.r.o.
ViiV Healthcare BV
Tel: + 420 222 001 111
Tel.: + 36 80088309
cz.info@gsk.com


Danmark
Malte
GlaxoSmithKline Pharma A/S
ViiV Healthcare BV
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com



Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0) 33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com



Eesti
Norge
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00




Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com


España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@viivhealthcare.com



France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL, LDA
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Tel: + 351 21 094 08 01
Infomed@viivhealthcare.com
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com


Hrvatska
România
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 385 800787089
Tel: + 40 800672524


Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ViiV Healthcare BV
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869



Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
ViiV Healthcare BV
Sími: +354 535 7000
Tel: + 421 800500589



Italia
Suomi/Finland
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Tel: + 39 (0)45 7741600
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30




Sverige
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: + 357 80070017
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
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Latvija
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {
MM/AAAA}

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS