Vitrakvi 20 mg/ml

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 25 mg, gélules
VITRAKVI 100 mg, gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
VITRAKVI 25 mg, gélules
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 25 mg de larotrectinib.
VITRAKVI 100 mg, gélules
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 100 mg de larotrectinib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
VITRAKVI 25 mg, gélules
Gélules blanches opaques en gélatine, de taille 2 (18 mm de long × 6 mm de large), avec la croix
BAYER et la mention « 25 mg » imprimées en bleu sur le corps de la gélule.
VITRAKVI 100 mg, gélules
Gélules blanches opaques en gélatine, de taille 0 (22 mm de long × 7 mm de large), avec la croix
BAYER et la mention « 100 mg » imprimées en bleu sur le corps de la gélule.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
VITRAKVI est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints
d’une tumeur solide présentant une fusion du gène
NTRK
(Neurotrophic
Tyrosine Receptor Kinase),
-
ayant une maladie au stade localement avancé ou métastatique, ou pour laquelle une résection
chirurgicale risquerait d’entraîner une morbidité sévère, et
-
lorsqu’il n’existe aucune option thérapeutique satisfaisante (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par VITRAKVI doit être initié par des médecins expérimentés dans l’administration des
traitements anticancéreux.
La présence d’une fusion du gène
NTRK
doit être confirmée par un test validé sur un échantillon
tumoral avant l’initiation du traitement par VITRAKVI.
2
Posologie
Adultes
La dose recommandée chez l’adulte est de 100 mg de larotrectinib deux fois par jour, le traitement
étant poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou jusqu’à l’apparition d’une toxicité
inacceptable.
Population pédiatrique
Chez les patients pédiatriques, la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle. La dose
recommandée chez les patients pédiatriques est de 100 mg/m
2
de larotrectinib deux fois par jour, en
n’excédant pas 100 mg par prise, le traitement étant poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou
jusqu’à l’apparition d’une toxicité inacceptable.
Oubli d’une dose
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre deux doses en même temps pour compenser la
dose oubliée. Le patient doit prendre la dose suivante à l’heure prévue pour la prochaine prise. En cas
de vomissement après la prise d’une dose, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire pour
compenser.
Modifications posologiques
En cas d’effets indésirables de grade 2, la poursuite du traitement peut être justifiée, toutefois une
surveillance étroite est recommandée afin de prévenir toute aggravation de la toxicité. Les patients
présentant des augmentations des ALAT et/ou ASAT de grade 2 doivent être surveillés à l’aide
d’examens biologiques répétés toutes les une à deux semaine(s) après l’observation de la toxicité de
grade 2 et jusqu’à sa résolution afin de déterminer si une interruption du traitement ou une réduction
de la dose est nécessaire.
Pour les effets indésirables de grade 3 ou 4 :
-
Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu jusqu’à la résolution de l’effet indésirable ou
jusqu’au retour à l’état initial ou à un grade 1. Le traitement doit être repris au niveau de
modification posologique suivant si la résolution se produit dans les 4 semaines.
-
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté si un effet indésirable ne se résout
pas dans les 4 semaines.
Les modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d’effets indésirables sont
présentées dans le Tableau 1.
Tableau 1 : Modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d’effets
indésirables
Patients adultes et pédiatriques
Patients pédiatriques dont la
Modification
dont la surface corporelle est
surface corporelle est inférieure
posologique
2
d’au moins 1,0 m
à 1,0 m
2
Première
Deuxième
Troisième
a
75 mg deux fois par jour
50 mg deux fois par jour
100 mg une fois par jour
75 mg/m
2
deux fois par jour
50 mg/m
2
deux fois par jour
25 mg/m
2
deux fois par jour
a
Les patients pédiatriques qui reçoivent 25 mg/m² deux fois par jour doivent rester à cette dose même si leur surface
corporelle augmente à plus de 1,0 m² pendant le traitement. La dose maximale doit être de 25 mg/m² deux fois par jour à la
troisième modification posologique.
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté chez les patients ne tolérant pas
VITRAKVI après trois modifications posologiques.
3
Populations particulières
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
La dose initiale de VITRAKVI doit être réduite de 50 % chez les patients atteints d’insuffisance
hépatique modérée (stade Child-Pugh B) à sévère (stade Child-Pugh C). Aucun ajustement
posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère (stade
Child-Pugh A) (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).
Co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4
Si la co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose de VITRAKVI
doit être réduite de 50 %. Une fois que l’inhibiteur a été arrêté depuis 3 à 5 demi-vies d’élimination, le
traitement par VITRAKVI doit être repris à la dose reçue avant l’initiation de l’inhibiteur du CYP3A4
(voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
VITRAKVI est administré par voie orale.
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable ayant une biodisponibilité
orale équivalente et pouvant être utilisées de manière interchangeable.
Il doit être conseillé au patient d’avaler la gélule en entier avec un verre d’eau. En raison de son goût
amer, la gélule ne doit pas être ouverte, mâchée ou écrasée.
Les gélules peuvent être prises avec ou sans aliments, mais elles ne doivent pas être prises en même
temps que du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Efficacité parmi les différents types de tumeurs
Le bénéfice de VITRAKVI a été établi dans des essais à bras unique portant sur un échantillon
relativement limité de patients dont la tumeur présentait une fusion du gène
NTRK.
Des effets
favorables de VITRAKVI ont été observés sur la base du taux de réponse globale et de la durée de la
réponse dans un nombre limité de types de tumeurs. Cet effet peut être différent quantitativement
selon le type de tumeur, et en présence d’altérations génétiques concomitantes (voir rubrique 5.1).
Pour ces raisons, VITRAKVI doit être utilisé uniquement lorsqu’il n’existe aucune option
thérapeutique pour laquelle un bénéfice clinique a été établi, ou lorsque de telles options
thérapeutiques ont été épuisées (c’est-à-dire, aucune option thérapeutique satisfaisante).
4
Effets neurologiques
Des effets neurologiques tels que des sensations vertigineuses, des troubles de la marche et des
paresthésies ont été observés chez des patients recevant le larotrectinib (voir rubrique 4.8). Les effets
neurologiques sont apparus, pour la plupart, dans les 3 premiers mois du traitement. En fonction de
l’intensité et de la persistance de ces symptômes, une réduction de la dose ou une interruption
temporaire ou définitive du traitement par VITRAKVI doit être envisagée (voir rubrique 4.2).
Augmentations des transaminases
Des augmentations des ALAT et ASAT ont été observées chez les patients recevant le larotrectinib
(voir rubrique 4.8). Les augmentations des ALAT et ASAT sont apparues, pour la plupart, dans les
3 premiers mois du traitement.
Il convient de surveiller la fonction hépatique, incluant les taux d’ALAT et d’ASAT, avant la première
prise, une fois par mois pendant les 3 premiers mois du traitement et périodiquement pendant la suite
du traitement, avec des tests plus fréquents chez les patients présentant des augmentations des
transaminases. Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu temporairement ou définitivement
en fonction de la sévérité de ces augmentations. Si le traitement est interrompu temporairement, la
dose de VITRAKVI doit être modifiée lors de sa reprise (voir rubrique 4.2).
Co-administration avec des inducteurs du CYP3A4/de la P-gp
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4/de la P-gp
doit être évitée en raison d’un risque de diminution de l’exposition (voir rubrique 4.5).
Contraception chez la femme et l’homme
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant le
traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.5
et 4.6).
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n’est pas enceinte
mais en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise (voir rubrique 4.6).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets d’autres agents sur le larotrectinib
Effet des inhibiteurs du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP sur le larotrectinib
Le larotrectinib est un substrat du cytochrome P450 (CYP) 3A, de la glycoprotéine P (P-gp) et de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). La co-administration de VITRAKVI avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP (par exemple, l’atazanavir, la
clarithromycine, l’indinavir, l’itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, le nelfinavir, le ritonavir,
le saquinavir, la télithromycine, la troléandomycine, le voriconazole ou le pamplemousse) peut
augmenter les concentrations plasmatiques du larotrectinib (voir rubrique 4.2).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec l’itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A, de la
P-gp et de la BCRP) à 200 mg une fois par jour pendant 7 jours, la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont
2,8 et 4,3 fois plus élevées, respectivement.
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec une dose unique de 600 mg de rifampicine (un inhibiteur
de la P-gp et de la BCRP), la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont 1,8 et 1,7 fois plus élevées,
respectivement.
5
Effet des inducteurs du CYP3A et de la P-gp sur le larotrectinib
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A et de la
P-gp (par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine ou
le millepertuis) peut diminuer les concentrations plasmatiques du larotrectinib et doit être évitée (voir
rubrique 4.4).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec la rifampicine (un inducteur puissant du CYP3A et de la
P-gp) à 600 mg une fois par jour pendant 11 jours, la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont diminuées de
71 % et 81 %, respectivement. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’effet d’un inducteur
modéré, néanmoins une diminution de l’exposition au larotrectinib est attendue.
Effets du larotrectinib sur d’autres agents
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP3A
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration de
VITRAKVI (100 mg deux fois par jour pendant 10 jours), la C
max
et l’AUC du midazolam par voie
orale sont 1,7 fois plus élevées que lorsque le midazolam est pris seul, ce qui suggère que le
larotrectinib est un faible inhibiteur du CYP3A.
Il convient d’être prudent lors de l’utilisation concomitante de substrats du CYP3A ayant une marge
thérapeutique étroite (par exemple, l’alfentanil, la ciclosporine, la dihydroergotamine, l’ergotamine, le
fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus ou le tacrolimus) chez les patients traités par
VITRAKVI. Si l’utilisation concomitante de ces substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique
étroite est nécessaire chez les patients traités par VITRAKVI, une réduction de la dose des substrats du
CYP3A peut s’avérer nécessaire en cas d’effets indésirables.
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP2B6
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib induit le CYP2B6. La co-administration du
larotrectinib avec des substrats du CYP2B6 (par exemple, le bupropion, l’éfavirenz) peut diminuer
leur exposition.
Effet du larotrectinib sur d’autres substrats de transporteur
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib est un inhibiteur de l’OATP1B1. Aucune étude
clinique portant sur les interactions avec les substrats de l’OATP1B1 n’a été réalisée. Par conséquent,
une éventuelle augmentation de l’exposition aux substrats de l’OATP1B1 (par exemple, le valsartan et
les statines) lors de la co-administration du larotrectinib ne peut pas être exclue.
Effet du larotrectinib sur les substrats des enzymes régulées par le PXR
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib est un faible inducteur des enzymes régulées par le
PXR (par exemple, la famille des CYP2C et l’UGT). La co-administration du larotrectinib avec des
substrats du CYP2C8, du CYP2C9 ou du CYP2C19 (par exemple, le répaglinide, la warfarine, le
tolbutamide ou l’oméprazole) peut diminuer leur exposition.
Contraceptifs hormonaux
Il n’existe pas de données sur l’impact du larotrectinib sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux
systémiques. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs
hormonaux systémiques d’ajouter une contraception mécanique.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez l’homme et la femme
Compte tenu de son mécanisme d’action, lorsque le larotrectinib est administré chez la femme
enceinte, un risque pour le fœtus ne peut pas être exclu. Avant le début du traitement par VITRAKVI,
un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace
pendant le traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise. Il n’existe
pas de données sur l’impact du larotrectinib sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux systémiques.
6
Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux
systémiques d’ajouter une contraception mécanique.
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n’est pas enceinte
mais en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise.
Grossesse
Il n’existe pas de données sur l’utilisation du larotrectinib chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet nocif direct ou indirect quant à une toxicité
sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de VITRAKVI pendant la grossesse.
Allaitement
Il n’existe pas de données sur l’excrétion du larotrectinib/ses métabolites dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement par VITRAKVI et pendant 3 jours après la
dernière prise.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques concernant les effets du larotrectinib sur la fertilité. Aucun effet
pertinent sur la fertilité n’a été observé lors des études de toxicité à doses répétées (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
VITRAKVI a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses et de la fatigue ont été observées chez les patients recevant le
larotrectinib. Il s’agissait le plus souvent d’effets de grades 1 et 2 survenant au cours des 3 premiers
mois de traitement. VITRAKVI est donc susceptible d’avoir un effet sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines au cours de cette période. Il doit être conseillé aux patients de ne
pas conduire de véhicules ou utiliser de machines, jusqu’à ce qu’ils soient raisonnablement certains
que le traitement par VITRAKVI ne les affecte pas négativement (voir rubrique 4.4).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents (≥
20 %) avec VITRAKVI ont été, par ordre décroissant de
fréquence : augmentation des ALAT (31 %), augmentation des ASAT (29 %), vomissements (29 %),
constipation (28 %), fatigue (26 %), nausées (25 %), anémie (24 %), sensations vertigineuses (23 %)
et myalgie (20 %).
La majorité des effets indésirables était de grade 1 ou 2. Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 4 : diminution du taux de neutrophiles (2 %), augmentation des
ALAT (1 %), augmentation des ASAT, diminution du taux de leucocytes et augmentation des
phosphatases alcalines sanguines (< 1 % chacune). Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 3 : anémie, augmentation du poids, fatigue, sensations
vertigineuses, paresthésie, faiblesse musculaire, nausées, myalgie, troubles de la marche et
vomissements. Tous les effets indésirables de grade 3 rapportés sont survenus chez moins de 5 % des
patients, à l’exception de l’anémie (7 %).
Chez 2 % des patients, VITRAKVI a été définitivement arrêté en raison d’effets indésirables survenus
sous traitement (un cas d’augmentation des ALAT, un cas d’augmentation des ASAT, un cas de
troubles de la marche, un cas de diminution du taux de neutrophiles). Les effets indésirables ayant
entraîné une réduction de dose sont survenus, pour la plupart, dans les trois premiers mois du
traitement.
7
Tableau des effets indésirables
La tolérance de VITRAKVI a été évaluée chez 248 patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK
dans l’un des trois essais cliniques en cours suivants : l’étude 1, 2 (« NAVIGATE ») et 3
(« SCOUT »). La population de l’analyse de tolérance avait un âge médian de 32,5 ans (compris
entre : 0,1 et 84) et était composée à 39 % de patients pédiatriques. La durée médiane du traitement
dans l’ensemble de la population de l’analyse de tolérance (n = 248) a été de 12,5 mois (compris
entre : 0,03 et 57,5).
Les effets indésirables rapportés chez les patients (n = 248) traités par VITRAKVI sont présentés dans
le Tableau 2 et dans le Tableau 3.
Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes ou d’organes.
Les groupes de fréquence sont définis sur la base de la convention suivante
: très fréquent (≥
1/10),
fréquent (≥
1/100 à <
1/10), peu fréquent (≥
1/1 000 à <
1/100), rare (≥
1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de
gravité.
8
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés chez les patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK
traités par VITRAKVI à la dose recommandée (population globale de l’analyse de tolérance,
n = 248)
Classe de systèmes ou Fréquence
Tous grades
Grades 3 et 4
d’organes
Affections
Très fréquent
Anémie
hématologiques et du
Diminution du taux de
système lymphatique
neutrophiles (neutropénie)
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
Fréquent
Anémie
Diminution du taux de
neutrophiles
(neutropénie)
a
Peu fréquent
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
a
Affections du système
Très fréquent
Sensations vertigineuses
nerveux
Fréquent
Troubles de la marche
Sensations vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la marche
Affections
Très fréquent
Nausées
gastro-intestinales
Constipation
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
b
Vomissements
Peu fréquent
Nausées
Affections
Très fréquent
Myalgie
musculo-squelettiques
Fréquent
Faiblesse musculaire
Myalgie
et systémiques
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et
Très fréquent
Fatigue
anomalies au site
Fréquent
Fatigue
d’administration
Investigations
Très fréquent
Augmentation de l’alanine
aminotransférase (ALAT)
Augmentation de l’aspartate
aminotransférase (ASAT)
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Fréquent
Augmentation des
Augmentation de l’alanine
phosphatases alcalines
aminotransférase (ALAT)
a
sanguines
Augmentation de
l’aspartate
aminotransférase (ASAT)
a
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Peu fréquent
Augmentation des
phosphatases alcalines
sanguines
a
a
b
Des effets de grade 4 ont été rapportés.
L’effet indésirable « dysgueusie » regroupe les termes préférentiels « dysgueusie » et « altérations du goût »
9
Tableau 3 : Effets indésirables rapportés chez les patients pédiatriques atteints d’un cancer avec
fusion
NTRK
traités par VITRAKVI à la dose recommandée (n = 98) ; tous grades confondus
Classe de
Fréquence Nourrissons et
Enfants
Adolescents
Patients
systèmes ou
tout-petits
pédiatriques
a
b
c
d’organes
(n = 35)
(n = 45)
(n = 18)
(n = 98)
Affections
Très
Anémie
Anémie
Diminution du Anémie
hématologiques
fréquent
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
et du système
taux de
taux de
neutrophiles
taux de
lymphatique
neutrophiles
neutrophiles
(neutropénie)
neutrophiles
(neutropénie)
(neutropénie)
Diminution du (neutropénie)
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
taux de
taux de
leucocytes
taux de
leucocytes
leucocytes
(leucopénie)
leucocytes
(leucopénie)
(leucopénie)
(leucopénie)
Fréquent
Anémie
Affections du
Très
Sensations
système
fréquent
vertigineuses
nerveux
Fréquent
Sensations
Sensations
Paresthésie
Sensations
vertigineuses
vertigineuses
vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la
Troubles de la
marche
marche
Affections
Très
Nausées
Nausées
Nausées
Nausées
gastro-
fréquent
Constipation
Constipation
Vomissements Constipation
intestinales
Vomissements
Vomissements
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
Constipation
Dysgueusie
Affections
Fréquent
Myalgie
Myalgie
Myalgie
musculo-
Faiblesse
Faiblesse
Faiblesse
squelettiques et
musculaire
musculaire
musculaire
systémiques
Troubles
Très
Fatigue
Fatigue
Fatigue
Fatigue
généraux et
fréquent
anomalies au
site d’
administration
Investigations
Très
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
fréquent
l’alanine
l’alanine
l’alanine
l’alanine
aminotransférase
aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
l’aspartate
l’aspartate
l’aspartate
l’aspartate
aminotransférase
aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
Augmentation du Augmentation du Augmentation Augmentation du
poids (prise de
poids (prise de
des phosphatases poids (prise de
poids anormale)
poids anormale)
alcalines
poids anormale)
Augmentation des
sanguines
Augmentation
phosphatases
Augmentation du des phosphatases
alcalines
poids (prise de alcalines
sanguines
poids anormale) sanguines
Fréquent
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
10
a
b
c
Nourrissons et tout-petits (28 jours à 23 mois) : les cas de grade 4 incluaient quatre cas de diminution du taux de
neutrophiles (neutropénie) et un cas d’augmentation des phosphatases alcalines sanguines. Les cas de grade 3 incluaient dix
cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), trois cas d’anémie, trois cas d’augmentation du poids (prise de
poids anormale), un cas d’augmentation des ALAT et un cas de vomissements.
Enfants (2 à 11 ans) : un cas de diminution du taux de leucocytes de grade 4 a été rapporté. Les cas de grade 3 incluaient
six cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), deux cas d’anémie, un cas d’augmentation des ALAT, un cas
d’augmentation des ASAT, un cas de troubles de la marche, un cas de vomissements, un cas de paresthésie et un cas de
myalgie.
Adolescents (12 à < 18 ans) : aucun cas de grade 3 ou 4 n’a été rapporté.
Description de certains effets indésirables
Effets neurologiques
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), les effets indésirables neurologiques avec
le grade le plus élevé étaient de grade 3 et ont été observés chez cinq patients (3 %). Il s’agissait de :
sensations vertigineuses (deux patients, 1 %), paresthésie (trois patients, 1 %) et troubles de la marche
(un patient, < 1 %). L’incidence globale a été de 23 % pour les sensations vertigineuses, 7 % pour la
paresthésie et 4 % pour les troubles de la marche. Les effets neurologiques ayant conduit à une
modification de la dose comportaient des sensations vertigineuses (1 %) et la paresthésie (1 %). Un
patient a arrêté le traitement définitivement en raison de troubles de la marche de grade 3. Dans tous
les cas, sauf un, les patients chez qui une activité anti-tumorale a été observée et chez qui une
réduction de la dose a été nécessaire ont pu poursuivre le traitement à une dose réduite et/ou avec un
schéma posologique réduit (voir rubrique 4.4).
Augmentations des transaminases
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), l’augmentation des transaminases dont le
grade était le plus élevé a été une augmentation des ALAT de grade 4 chez 3 patients (1 %) et une
augmentation des ASAT chez 2 patients (1 %). Une augmentation des ALAT et ASAT de grade 3 a
été observée chez 11 patients (4 %) et 10 patients (4 %), respectivement. La plupart des augmentations
de grade 3 ont été transitoires et sont apparues au cours des trois premiers mois de traitement. Elles ont
ensuite régressé au grade 1 lors des mois 3-4. Des augmentations des ALAT et des ASAT de grade 2
ont été observées chez 18 patients (7 %) et 20 patients (8 %) respectivement, et des augmentations des
ALAT et des ASAT de grade 1 ont été observées chez 122 patients (49 %) et 115 patients (46 %)
respectivement.
Des augmentations des ALAT et des ASAT conduisant à des modifications de la dose ont été
observées chez 13 patients (5 %) et 12 patients (5 %), respectivement (voir rubrique 4.4).
Aucun patient n’a arrêté définitivement le traitement en raison d’augmentations des ALAT et des
ASAT de grade 3-4.
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Patients pédiatriques
Parmi les 248 patients traités par VITRAKVI, 98 patients (40 %) étaient âgés de 0 à < 18 ans (n = 9 de
0 à < 3 mois, n = 4 de
3 mois à < 6 mois, n = 15 de
6 mois à < 12 mois, n = 7 de
12 mois à < 2
ans, n = 22 de
2 ans à < 6 ans, n = 23 de
6 ans à < 12 ans, n = 18 de
12 ans à < 18 ans). Les
effets indésirables ont été, pour la plupart, de grade 1 ou 2 en sévérité (voir Tableau 3) et se sont
résolus sans modification de la dose ou interruption de VITRAKVI. De manière générale, les effets
indésirables de grade 3 ou 4 ont été observés plus fréquemment chez les patients âgés de < 6 ans. Ils
ont été observés chez 67 % des patients âgés de 0 à < 3 mois et chez 44 % des patients âgés de
3
mois à < 6 ans. Des diminutions du taux de neutrophiles ayant entraîné l’arrêt du traitement,
l’interruption ou la modification de la dose ont été observées.
11
Patients âgés
Parmi les 248 patients dans la population globale pour l’analyse de la tolérance qui ont reçu
VITRAKVI, 40 patients (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, et 11 patients (4 %) étaient âgés de
75 ans ou plus. Le profil de tolérance
chez les patients âgés (≥
65 ans) est cohérent avec celui des
patients plus jeunes. Les effets indésirables suivants ont été plus fréquents chez les patients âgés de
65 ans ou plus : sensations vertigineuses (48 % versus 35 % chez l’ensemble des adultes), anémie
(38 % versus 24 % chez l’ensemble des adultes), faiblesse musculaire (23 % versus 12 % chez
l’ensemble des adultes), et troubles de la marche (10 % versus 5 % chez l’ensemble des adultes).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience de surdosage avec VITRAKVI est limitée. Les symptômes d’un surdosage ne sont pas
établis. En cas de surdosage, les médecins doivent mettre en œuvre des mesures générales de support
et traiter les symptômes.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, agents
antinéoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EX12.
Mécanisme d’action
Le larotrectinib est un inhibiteur sélectif des récepteurs de la tropomyosine kinase (TRK) et compétitif
de l’adénosine triphosphate (ATP). Il a été conçu de manière rationnelle afin d’éviter une activité sur
d’autres kinases. Le larotrectinib cible la famille des protéines TRK, incluant TRKA, TRKB et TRKC
qui sont codées respectivement par les gènes
NTRK1, NTRK2
et
NTRK3.
Dans un large panel d’essais
sur enzymes purifiées, le larotrectinib a inhibé les protéines TRKA, TRKB et TRKC avec des valeurs
de la CI
50
comprises entre 5 et 11 nM. La seule autre activité kinase a été observée à des
concentrations 100 fois plus élevées. Dans des modèles tumoraux
in vitro
et
in vivo,
le larotrectinib a
montré une activité anti-tumorale dans des cellules avec une activation constitutive des protéines TRK
résultant de fusions de gènes, d’une délétion d’un domaine de régulation des protéines, ou dans des
cellules présentant une surexpression des protéines TRK.
Les fusions de gènes résultant de réarrangements chromosomiques des gènes humains
NTRK1, NTRK2
et
NTRK3
entraînent la synthèse de protéines de fusion TRK oncogéniques. Ces protéines chimériques
sont exprimées de manière aberrante et ont une activité kinase constitutive qui active anormalement
les voies de signalisation cellulaires en aval qui sont impliquées dans la prolifération et la survie
cellulaires, aboutissant à des tumeurs cancéreuses avec fusion
NTRK.
Des mutations de résistance acquise ont été observées après progression au cours de traitement par
inhibiteur de TRK. Le larotrectinib présentait une activité minimale sur des lignées cellulaires avec
des mutations ponctuelles du domaine kinase TRKA, incluant la mutation de résistance acquise
identifiée cliniquement G595R. Les mutations ponctuelles du domaine kinase TRKC associées à une
résistance acquise au larotrectinib identifiée cliniquement, incluent G623R, G696A et F617L.
12
Les causes moléculaires de la résistance primaire au larotrectinib ne sont pas connues. Ainsi,
l’éventuel effet de la présence d’une altération oncogénique concomitante en plus d’une fusion du
gène
NTRK
sur l’efficacité de l’inhibition des protéines TRK n’est pas connu. L’impact de toute
altération génomique concomitante mesuré sur l’efficacité du larotrectinib est présenté ci-dessous
(voir rubrique « Efficacité clinique »).
Effet pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
Chez 36 sujets sains adultes recevant des doses uniques comprises entre 100 mg et 900 mg,
VITRAKVI n’a pas entraîné d’allongement de l’espace QT cliniquement pertinent.
La dose de 200 mg correspond à une exposition maximale (C
max
) similaire à celle observée avec le
larotrectinib 100 mg deux fois par jour à l’état d’équilibre. Un raccourcissement du QTcF a été
observé lors de l’administration de VITRAKVI, l’effet maximal moyen ayant été observé entre 3 et
24 heures après la C
max
, avec une réduction de la moyenne géométrique du QTcF par rapport à
l’inclusion de -13,2 msec (compris entre : -10 et -15,6 msec). La pertinence de cette observation sur le
plan clinique n’a pas été établie.
Efficacité clinique
Résumé des études
L’efficacité et la tolérance de VITRAKVI ont été évaluées dans trois études cliniques multicentriques,
ouvertes, à simple bras, chez des patients adultes et pédiatriques atteints d’un cancer (voir Tableau 4).
Les études sont toujours en cours.
Des patients avec ou sans fusion documentée du gène
NTRK
ont pu participer aux études 1 et 3
(« SCOUT »). Les patients inclus dans l’étude 2 (« NAVIGATE ») devaient être atteints d’un cancer
avec fusion
NTRK.
Les données d’efficacité sont issues de l’analyse principale poolée portant sur les 3
études et incluant 192 patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK,
qui devaient présenter une
tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1, ne pas présenter de tumeur primitive du SNC et
avoir reçu au moins une dose de larotrectinib en date de juillet 2020. Ces patients devaient également
avoir reçu des thérapies standard antérieures adaptées à leur type de tumeur et au stade de la maladie
ou, selon l’avis de l’investigateur, être candidats à une chirurgie radicale (telle que l’amputation d’un
membre, une résection faciale ou une intervention entraînant la paralysie), ou susceptibles de ne pas
tolérer ou de ne tirer aucun bénéfice cliniquement significatif des thérapies standard disponibles dans
le cadre d’une maladie avancée. Les principaux critères d’évaluation de l’efficacité étaient le taux de
réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DR), tels que déterminés en aveugle par un comité
indépendant d’évaluation des données (IRC, pour
Independent Review Committee).
De plus, 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC, mesurable à l’inclusion, ont été traités
dans l’étude 2 (« NAVIGATE ») et l’étude 3 (« SCOUT »). Parmi les 33 patients atteints d’une
tumeur primitive du SNC, 32 patients avaient reçu un traitement anticancéreux antérieur (chirurgie,
radiothérapie et/ou thérapie systémique antérieure). Les réponses tumorales ont été évaluées par
l’investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1.
La fusion du gène
NTRK
a été identifiée à l’aide des tests moléculaires suivants : le séquençage de
nouvelle génération (NGS) chez 196 patients, la réaction en chaîne par polymérase (PCR) chez
12 patients, l’hybridation
in situ
par fluorescence (FISH) chez 14 patients et la technologie Nanostring,
le séquençage Sanger ou l’analyse chromosomique sur puce à ADN chez 1 patient chacun.
13
Tableau 4 : Études cliniques incluses dans les analyses de l’efficacité dans les tumeurs solides et
les tumeurs primitives du SNC
Nom de l’étude, plan de l’étude, et
Dose et formulation Types de tumeurs incluses n
population de patients
dans l’analyse d’efficacité
Étude 1
Doses allant jusqu’à
Thyroïde (n = 4)
13
NCT02122913
200 mg une ou deux
Glandes salivaires (n = 3)
fois par jour (gélules à GIST (n = 2)
a
• Étude de phase 1, ouverte, d’escalade
25 mg ou 100 mg, ou Sarcomes des tissus mous
de dose et étude d’expansion ; tumeurs solution buvable à
(n = 2)
avec fusion du gène
NTRK
requises
20 mg/mL)
CPNPC (n = 1)
b, c
pour la phase d’expansion
Cancer primitif inconnu
Patients adultes (≥
18 ans) atteints
(n = 1)
d’une tumeur solide avancée avec
fusion du gène
NTRK
Étude 2
« NAVIGATE »
100 mg deux fois par Thyroïde (n = 24)
b
118
NCT02576431
jour (gélules à 25 mg Sarcomes des tissus mous
ou 100 mg, ou
(n = 20)
• Étude de phase 2 internationale,
solution buvable à
Glandes salivaires (n = 19)
ouverte, de type « basket »
20 mg/mL)
CPNPC (n = 13)
b, c
Patients adultes et pédiatriques ≥
12 ans
Primitive du SNC (n = 9)
atteints d’une tumeur solide avancée
Colorectal (n = 8)
avec fusion du gène
NTRK
Mélanome (n = 6)
Sein, sécrétoire (n = 4)
Sein, non sécrétoire (n = 3)
GIST (n = 2)
a
Voies biliaires (n = 2)
Pancréas (n = 2)
CPPC (n = 1)
b, d
Appendice (n = 1)
Ostéosarcome (n = 1)
Hépatique
e
(n = 1)
Prostate (n = 1)
Col utérin (n = 1)
Étude 3
« SCOUT »
Doses allant jusqu’à
Fibrosarcome infantile
94
2
NCT02637687
100 mg/m deux fois (n = 40)
par jour (gélules à
Sarcomes des tissus mous
• Étude de phase 1/2 internationale,
25 mg ou 100 mg, ou (n = 26)
ouverte, d’escalade de dose et étude
solution buvable à
Primitive du SNC (n = 24)
d’expansion ; tumeurs solides avancées 20 mg/mL)
Néphrome mésoblastique
avec fusion du gène
NTRK,
y compris
congénital (n = 2)
fibrosarcome infantile localement
Ostéosarcome (n = 1)
avancé, requises pour la cohorte
Mélanome (n = 1)
d’expansion de la phase 2
Patients pédiatriques ≥
1 mois à 21 ans
atteints d’un cancer avancé ou d’une
tumeur primitive du SNC
Nombre total de patients (n)*
225
*
Comprend
192 patients pour lesquels la réponse tumorale a été évaluée par le comité indépendant d’évaluation des données
et 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC (notamment astrocytome, glioblastome, gliome, tumeurs
glioneuronales, tumeurs neuronales et mixtes neuronales-gliales et tumeur neuro-ectodermique primitive, non précisée) pour
lesquels la réponse tumorale a été évaluée par l’investigateur.
a
GIST : tumeur stromale gastro-intestinale
b
Métastases cérébrales observées chez 7 patients atteints de CPNPC, 4 patients atteints d’un cancer de la thyroïde, 2 patients
atteints de mélanome, 1 patient atteint de CPPC et 1 patiente atteinte d’un cancer du sein (non sécrétoire).
c
CPNPC : cancer du poumon non à petites cellules
d
CPPC : cancer du poumon à petites cellules
e
Carcinome hépatocellulaire
14
Les caractéristiques à l’inclusion pour l’ensemble des 192 patients atteints d’une tumeur solide avec
fusion du gène
NTRK
étaient les suivantes : âge médian 38 ans (compris entre : 0,1 et 84 ans) ; 37 %
< 18 ans et 64
% ≥
18 ans ; 72 % de caucasiens et 51 % de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1
(87 %), 2 (11 %) ou 3 (2 %). Quatre-vingt-douze pour cent des patients avaient reçu un traitement
antérieur pour leur cancer, défini comme une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique.
Parmi eux, 73 % avaient reçu une thérapie systémique antérieure, avec une médiane de 1 schéma de
thérapie systémique antérieure reçu. Vingt-sept pour cent de tous les patients n’avaient reçu aucune
thérapie systémique antérieure. Parmi ces 192 patients, les types de tumeurs les plus fréquents étaient
les sarcomes des tissus mous (25 %), le fibrosarcome infantile (21 %), le cancer de la thyroïde (15 %),
les tumeurs des glandes salivaires (11 %) et le cancer du poumon (8 %).
Les caractéristiques à l’inclusion pour les 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC avec
fusion du gène
NTRK
et évalués par l’investigateur étaient les suivantes : âge médian de 9 ans
(compris entre : 1,3 et 79 ans) ; 26 patients de < 18 ans et 7
patients de ≥
18 ans ; 24 patients
caucasiens et 17 patients de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1 (28 patients) ou 2 (4 patients).
Trente-deux patients (97 %) avaient reçu un traitement antérieur pour leur cancer, défini comme une
chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique. La médiane était de 1 schéma de thérapie
systémique antérieure reçu.
Résultats pour l’efficacité
Les résultats d’efficacité (taux de réponse globale, durée de la réponse et délai avant la première
réponse) de l’analyse principale poolée (n = 192), et avec l’addition post-hoc des tumeurs primitives
du SNC (n = 33) résultant d’une population poolée (n = 225), sont présentés dans le Tableau 5 et le
Tableau 6.
Tableau 5 : Résultats d’efficacité poolés pour les tumeurs solides incluant et excluant les
tumeurs primitives du SNC
Paramètre d’efficacité
Analyse pour les
Analyse pour les tumeurs
tumeurs solides excluant solides incluant les
les tumeurs primitives
tumeurs primitives du
a
du SNC (n = 192)
SNC (n = 225)
a,b
Taux de réponse globale (TRG)
% (n)
72 % (139)
65 % (147)
[IC à 95 %]
[65 ; 79]
[59 ; 72]
Réponse complète (RC)
23 % (44)
21 % (47)
Réponse complète histologique
c
7 % (13)
6 % (13)
Réponse partielle (RP)
43 % (82)
39 % (87)
d
Délai avant la première réponse
1,84
1,84
(médiane, mois) [fourchette]
[0,89 ; 16,20]
[0,89 ; 16,20]
Durée de la réponse
(médiane, mois)
34,5
34,5
[fourchette]
[1,6+ ; 58,5+]
[1,6+ ; 58,5+]
% avec une durée ≥
12 mois
79 %
79 %
% avec une durée ≥
24 mois
66 %
66 %
+ signifie « en cours ».
a
Analyse du comité indépendant d’évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour les tumeurs solides à
l’exception des tumeurs primitives du SNC (192 patients).
b
Évaluation de l’investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1 pour les tumeurs primitives du SNC (33 patients).
c
Une RC histologique était une RC obtenue par les patients qui ont été traités par larotrectinib, et qui ont par la suite fait
l’objet d’une résection chirurgicale sans cellule tumorale viable et avec des marges négatives lors de l’évaluation
anatomopathologique post-chirurgie. La meilleure réponse pré-chirurgie pour ces patients a été reclassée en RC histologique
après la chirurgie, selon les critères RECIST v.1.1.
d
1 % de patients supplémentaires (2 patients atteints de tumeur primitive du SNC) présentaient une réponse partielle, en
attente de confirmation.
15
Tableau 6 : Taux de réponse globale et durée de la réponse par type de tumeur
TRG
a
Durée de la réponse
Patients
Type de tumeur
mois
Fourchette
(n = 225)
%
IC à 95 %
(mois)
12
24
Sarcomes des tissus
48
69 %
54 % ; 81 %
78 %
63 %
1,9+ ; 54,7
mous
Fibrosarcome
40
93 %
80 % ; 98 %
80 %
62 %
1,6+ ; 38,5+
infantile
SNC, primitive
33
24 %
11 % ; 42 %
75 %
Na
3,8 ; 22,0+
Thyroïde
28
64 %
44 % ; 81 %
94 %
76 %
2,8+ ; 39,2+
Glandes salivaires
22
86 %
65 % ; 97 %
89 %
84 %
7,4 ; 58,5+
Poumon
15
87 %
60 % ; 98 %
64 %
64 %
1,9+ ; 45,1+
Côlon
8
38 %
9 % ; 76 %
67 %
67 %
5,6 ; 27,3
Mélanome
7
43 %
10 % ; 82 %
50 %
Na
1,9+ ; 23,2+
Sein
7
Sécrétoire
b
4
75 %
19 % ; 99 %
0%
0%
9,4+ ; 11,1
Non sécrétoire
c
3
67 %
9 % ; 99 %
100 %
Na
15,2 ; 23,0+
Tumeur stromale
4
100 %
40 % ; 100 %
75 %
38 %
9,5 ; 31,1+
gastro-intestinale
Ostéosarcome
2
50 %
1 % ; 99 %
0%
0%
9,5
d
Cholangiocarcinome
2
0%
NA
NA
NA
NA
Pancréas
2
0%
NA
NA
NA
NA
Néphrome
mésoblastique
2
100 %
16 % ; 100 %
100 % 100 %
6,4+ ; 24,2+
congénital
Cancer primitif
1
100 %
3 % ; 100 %
0%
0%
7,4
inconnu
Appendice
1
0%
NA
NA
NA
NA
d
Hépatique
1
0%
NA
NA
NA
NA
Prostate
1
0%
NA
NA
NA
NA
Col utérin
1
0%
NA
NA
NA
NA
DR : durée de la réponse
NA : non applicable en raison d’un nombre faible de patients ou d’un manque de réponse
Na : non atteint
+ signifie réponse « en cours »
a
Analyse du comité indépendant d’évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour tous les types de tumeurs, à
l’exception des patients atteints d’une tumeur primitive du SNC qui ont été évalués par l’investigateur selon les critères
RANO ou RECIST v1.1
b
Avec 2 réponses complètes, 1 réponse partielle
c
Avec 1 réponse complète, 1 réponse partielle
d
Un patient qui n’est pas évaluable
Étant donné la rareté du cancer avec fusion
NTRK,
des patients atteints de divers types de tumeurs ont
été évalués, avec un nombre limité de patients pour certains types de tumeurs, entraînant une
incertitude au niveau de l’estimation des TRG par type de tumeur. Le taux de réponse globale (TRG)
dans la population globale peut ne pas refléter la réponse attendue dans un type de tumeur spécifique.
Dans la sous-population adulte (n = 122), le TRG était de 64 %. Dans la sous-population pédiatrique
(n = 70), le TRG était de 87 %.
Chez 198 patients ayant bénéficié d’une caractérisation moléculaire élargie avant le traitement par
larotrectinib, le TRG était de 55 % chez 95 patients qui présentaient d’autres altérations génomiques
en plus d’une fusion du gène
NTRK,
et le TRG était de 70 % chez 103 patients qui ne présentaient
aucune autre altération génomique.
16
Ensemble de l’analyse principale poolée
L’ensemble de l’analyse principale poolée comportait 192 patients et ne comprenait pas les tumeurs
primitives du SNC. La durée médiane de traitement avant progression de la maladie a été de 34,5 mois
(compris entre : 1,6 et 58,5 mois) à la date limite de clôture des données en juillet 2020. Soixante-dix-
neuf pour cent des patients ont reçu VITRAKVI pendant 12 mois ou plus, et 66 % ont reçu
VITRAKVI pendant 24 mois ou plus ; le suivi était en cours au moment de l’analyse.
Au moment de l’analyse, la médiane de la durée de réponse était de 34,5 mois (compris entre : 1,6+ et
58,5+). Il est estimé que 79 % [IC à 95 % : 72–86] des réponses ont duré 12 mois ou plus, et que 66 %
[IC à 95 % : 57–73] des réponses ont duré 24 mois ou plus. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) [IC à
95 % : 85–94] des patients traités étaient en vie un an après le début du traitement et 82 % [IC à 95 % :
76–88] au bout de deux ans, la médiane de la survie globale n’ayant pas encore été atteinte. La
médiane de la survie sans progression était de 33,4 mois au moment de l’analyse, avec un taux de
survie sans progression de 67 % [IC à 95 % : 60–74] au bout de 1 an et de 57 % [IC à 95 % : 49–65]
au bout de 2 ans.
La variation médiane de la taille de la tumeur dans l’ensemble de l’analyse principale poolée
correspond à une diminution de 70 %.
Patients atteints de tumeurs primitives du SNC
À la date limite de clôture des données, parmi les 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC,
une réponse confirmée a été observée chez 8 patients (24 %) : réponses complètes chez 3 des
33 patients (9 %) et réponses partielles chez 5 patients (15 %). Chez 2 autres patients (6 %), une
réponse partielle qui n’a pas encore été confirmée a été observée. Vingt autres patients (61 %) avaient
une maladie stable. Trois patients (9 %) avaient une progression de la maladie. À la date limite de
clôture des données, la durée du traitement était comprise entre 1,2 et 31,3 mois, et le traitement était
en cours chez 18 patients sur 33, dont l’un de ces patients recevait un traitement post-progression.
Autorisation de mise sur le marché conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Chez les patients atteints de cancer qui ont reçu des gélules de VITRAKVI, la concentration maximale
(C
max
) du larotrectinib dans le plasma a été atteinte environ 1 heure après la prise. La demi-vie (t
½
) a
été d’environ 3 heures et l’état d’équilibre a été atteint en 8 jours avec une accumulation systémique
par un facteur 1,6. À la dose recommandée de 100 mg deux fois par jour, la moyenne arithmétique (±
écart type) de la C
max
à l’état d’équilibre et l’AUC quotidienne chez l’adulte ont été de
914 ± 445 ng/mL et de 5410 ± 3813 ng*h/mL, respectivement. Des études
in vitro
indiquent que le
larotrectinib n’est pas un substrat de l’OATP1B1 ou de l’OATP1B3.
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib n’inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8,
CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 à des concentrations cliniquement pertinentes, et il est peu probable
que la clairance des substrats de ces CYP soit affectée.
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib n’inhibe pas les transporteurs BCRP, P-gp, OAT1,
OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, BSEP, MATE1 et MATE2-K à des concentrations cliniquement
pertinentes, et il est peu probable que la clairance des substrats de ces transporteurs soit affectée.
17
Absorption
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable.
La biodisponibilité absolue moyenne du larotrectinib était de 34 % (compris entre : 32 % et 37 %) à la
suite d’une prise unique orale de 100 mg. Chez les sujets sains adultes, l’AUC du larotrectinib en
solution buvable était similaire à celle de la gélule, avec une C
max
36 % plus élevée avec la solution
buvable.
Chez les sujets sains ayant reçu VITRAKVI après un repas à forte teneur lipidique et hautement
calorique, la C
max
du larotrectinib était environ 35 % moins élevée que celle mesurée après une nuit à
jeun, et il n’y a pas eu d’effet sur l’AUC.
Effet des agents qui augmentent le pH gastrique sur le larotrectinib
La solubilité du larotrectinib est dépendante du pH. Des études
in vitro
montrent que dans des volumes
de liquide similaires à ceux du tractus gastro-intestinal, le larotrectinib est entièrement soluble sur
toute la fourchette de pH du tractus gastro-intestinal. Ainsi, il est peu probable que le larotrectinib soit
sensible à des agents qui modifient le pH.
Distribution
Le volume de distribution moyen du larotrectinib chez des sujets sains adultes était de 48 L suite à
l’administration intraveineuse d’un micro-traceur IV en même temps qu’une dose orale de 100 mg. La
liaison du larotrectinib aux protéines du plasma humain
in vitro
était d’environ 70 %,
indépendamment de la concentration du médicament. Le rapport entre la concentration sanguine et la
concentration plasmatique était d’environ 0,9.
Biotransformation
Le larotrectinib est principalement métabolisé par l’intermédiaire du CYP3A4/5
in vitro.
Suite à
l’administration orale d’une dose unique de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, les principaux composants médicamenteux radioactifs en circulation sont le larotrectinib sous
forme inchangée (19 %) et un O-glucuronide, formé par la perte de la fraction
hydroxypyrrolidine-urée (26 %).
Élimination
La demi-vie du larotrectinib dans le plasma de patients atteints de cancer ayant reçu 100 mg de
VITRAKVI deux fois par jour a été d’environ 3 heures. La clairance (CL) moyenne du larotrectinib a
été d’environ 34 L/h à la suite de l’administration intraveineuse d’un micro-traceur IV en même temps
qu’une dose orale de 100 mg de VITRAKVI.
Excrétion
Suite à l’administration orale d’une dose de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, 58 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 39 % a été récupérée
dans les urines. Lorsqu’un micro-traceur IV a été administré en même temps qu’une dose orale de
100 mg de larotrectinib, 35 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 53 % a
été récupérée dans les urines. La proportion de médicament excrétée sous forme inchangée dans les
urines était de 29 % après l’administration du micro-traceur IV, indiquant que l’excrétion rénale
directe représente 29 % de la clairance totale.
Linéarité/non-linéarité
Chez des sujets sains adultes, après une dose unique, l’aire sous la courbe (AUC) pour la concentration
plasmatique en fonction du temps et la concentration maximale (C
max
) du larotrectinib dans le plasma
ont été proportionnelles à la dose jusqu’à 400 mg et légèrement plus que proportionnelles à la dose
pour des doses allant de 600 à 900 mg.
18
Populations particulières
Patients pédiatriques
Selon les analyses pharmacocinétiques de population, l’exposition (C
max
et AUC) chez les patients
pédiatriques à la dose recommandée de 100 mg/m
2
et n’excédant pas 100 mg deux fois par jour était
supérieure à celle chez l’adulte (≥
18 ans d’âge) après une dose de 100 mg deux fois par jour (voir
Tableau 7).
Les données définissant l’exposition chez le jeune enfant (1 mois à < 2 ans d’âge), à la dose
recommandée, sont limitées (n = 40).
Tableau 7 : Exposition (
C
max
et AUC au jour 1
a
)
par groupe d’âge chez les patients à la dose
recommandée de 100 mg/m
2
et n’excédant pas 100 mg deux fois par jour
Groupe d’âge
1 à < 3 mois
3 à < 6 mois
6 à < 12 mois
1 à < 2 ans
2 à < 6 ans
6 à < 12 ans
12 à < 18 ans
18 ans
a
b
c
n = 348
9
4
18
9
31
26
27
224
b
Facteur de différence par rapport aux patients âgés
18 ans
c
C
max
AUC
a
4,2
4,5
2,6
2,5
2,5
1,9
2,0
1,4
2,0
1,4
1,5
1,2
1,2
1,0
1,0
1,0
L’aire sous la courbe pour la concentration plasmatique en fonction du temps pour 24 heures au jour 1
Nombre de patients à la date limite de clôture des données le 26 novembre 2020
Le facteur de différence est le rapport
entre le groupe d’âge cité et le groupe ≥
18 ans. Un facteur de différence de 1 signifie
l’absence de différence.
Patients âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées. Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles
que pour 2 patients âgés de plus de 65 ans.
Insuffisance hépatique
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique légère
(stade Child-Pugh A), modérée (stade Child-Pugh B) et sévère (stade Child-Pugh C), et chez des sujets
sains adultes témoins avec une fonction hépatique normale, appariés pour l’âge, l’indice de masse
corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les
sujets atteints d’insuffisance hépatique légère, modérée et sévère, l’AUC
0-inf
du larotrectinib a été 1,3 ;
2 et 3,2 fois plus élevée respectivement par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale. La
C
max
était également légèrement plus élevée d’un facteur 1,1 ; 1,1 et 1,5 respectivement.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance rénale au stade
terminal nécessitant une dialyse et chez des sujets sains adultes témoins avec une fonction rénale
normale, appariés pour l’âge, l’indice de masse corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose
unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les sujets atteints d’insuffisance rénale, la C
max
et l’AUC
0-inf
du larotrectinib ont été 1,25 et 1,46 fois plus élevées respectivement par rapport aux sujets avec une
fonction rénale normale.
Autres populations particulières
Le sexe ne semble pas avoir d’effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du
larotrectinib. Les données n’étaient pas suffisantes pour évaluer l’effet potentiel de l’origine ethnique
sur l’exposition systémique au larotrectinib.
19
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité systémique
La toxicité systémique a été évaluée dans des études chez le rat et le singe suite à des administrations
orales une fois par jour pendant une durée allant jusqu’à 3 mois. Des lésions cutanées limitant la dose
ont été observées uniquement chez le rat et ont été la principale cause de mortalité et de morbidité. Les
lésions cutanées n’ont pas été observées chez le singe.
Des signes cliniques d’une toxicité gastro-intestinale dose-limitante ont été observés chez le singe.
Une toxicité sévère (dose hautement toxique chez 10 % des animaux) a été observée chez le rat à des
doses correspondant à 1 à 2 fois l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée. Aucune
toxicité systémique notable n’a été observée chez le singe à des doses correspondant à plus de 10 fois
l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée.
Embryotoxicité / tératogénicité
Le larotrectinib n’a pas été tératogène ou embryotoxique suite à des administrations quotidiennes au
cours de la période d’organogenèse chez la rate et la lapine gravides à des doses toxiques pour la mère,
c’est-à-dire des doses correspondant à 32 fois (rate) et 16 fois (lapine) l’AUC chez l’être humain à la
dose clinique recommandée. Le larotrectinib traverse la barrière placentaire chez les deux espèces.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur la fertilité n’a été réalisée avec le larotrectinib. Dans les études de toxicité sur
3 mois, le larotrectinib n’a pas eu d’effet histologique sur les organes reproducteurs des mâles chez le
rat et le singe aux doses les plus élevées testées, correspondant à environ 7 fois (rat mâle) et 10 fois
(singe mâle) l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée. Par ailleurs, le larotrectinib
n’a pas eu d’effet sur la spermatogenèse chez le rat.
Dans une étude à doses répétées sur 1 mois chez le rat, il a été observé moins de corps jaunes, une
incidence accrue d’anœstrus et une diminution du poids utérin avec atrophie utérine. Ces effets ont été
réversibles. Aucun effet sur les organes reproducteurs des femelles n’a été observé lors des études de
toxicité sur 3 mois chez le rat et le singe à des doses correspondant à environ 3 fois (rate femelle) et
17 fois (singe femelle) l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée.
Le larotrectinib a été administré à des rats juvéniles du jour 7 suivant leur naissance (JSN) jusqu’au
jour 70. Une mortalité avant sevrage (avant JSN 21) a été observée au niveau de dose élevé
correspondant à 2,5 à 4 fois l’AUC à la dose recommandée. Des effets sur la croissance et le système
nerveux ont été observés au niveau de dose correspondant à 0,5 à 4 fois l’AUC à la dose
recommandée. La prise de poids corporel était diminuée chez les ratons mâles et femelles avant le
sevrage, et a augmenté après le sevrage chez les femelles à la fin de l’exposition, alors qu’une
réduction de la prise de poids a été observée chez les mâles également après le sevrage, sans
récupération. La diminution de la croissance chez les mâles a été associée à une puberté tardive. Une
récupération partielle des effets sur le système nerveux (c’est-à-dire fonctionnalité altérée des pattes
arrière et, probablement, augmentation de la fermeture des paupières) a été observée. Une diminution
du taux de gestation a également été observée aux niveaux de doses élevés malgré des accouplements
normaux.
Génotoxicité et cancérogénicité
Aucune étude de cancérogénicité n’a été réalisée avec le larotrectinib.
Le larotrectinib n’a pas été mutagène dans le test bactérien d’induction de mutation inverse (test
d’Ames) ou dans l’essai
in vitro
de mutation génique sur cellules de mammifères. Le résultat pour le
larotrectinib a été négatif dans le test
in vivo
de formation des micronoyaux chez la souris à la dose
maximale tolérée de 500 mg/kg.
20
Pharmacologie de sécurité
La pharmacologie de sécurité du larotrectinib a été évaluée dans plusieurs essais
in vitro
et
in vivo
ayant examiné les effets sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, respiratoire et
gastro-intestinal chez différentes espèces. Le larotrectinib n’a pas eu d’effet sur les paramètres
hémodynamiques ou les intervalles de l’ECG chez le singe télémétré à des expositions (C
max
)
correspondant à environ 6 fois l’exposition thérapeutique chez l’être humain. Le larotrectinib n’a pas
eu d’effets neurocomportementaux chez les animaux adultes (rats, souris, singes cynomolgus) à des
expositions (C
max
) au moins 7 fois supérieures à l’exposition chez l’être humain. Le larotrectinib n’a
pas eu d’effet sur la fonction respiratoire chez le rat ; à des niveaux d’exposition (C
max
) au moins 8 fois
supérieurs à l’exposition thérapeutique chez l’être humain. Chez le rat, le larotrectinib a accéléré le
transit intestinal et augmenté la sécrétion et l’acidité gastriques.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E 171)
Encre d’impression
Gomme-laque
Laque aluminique d’indigotine (E 132)
Dioxyde de titane (E 171)
Propylène glycol (E 1520)
Diméticone
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) muni d’un bouchon en polypropylène (PP) à fermeture
de sécurité enfant, avec un opercule en polyéthylène (PE) thermosoudé.
Chaque boîte contient un flacon de 56 gélules.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
21
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/001 – VITRAKVI 25 mg
EU/1/19/1385/002 – VITRAKVI 100 mg
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 septembre 2019
Date du dernier renouvellement : 18 août 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
22
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 20 mg de larotrectinib.
Excipients à effet notoire :
Chaque mL de solution buvable contient 295 mg de saccharose, 22 mg de sorbitol, 1,2 mg de
propylène glycol et 0,2 mg de parahydroxybenzoate de méthyle.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution limpide jaune à orange.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
VITRAKVI est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints
d’une tumeur solide présentant une fusion du gène
NTRK
(Neurotrophic
Tyrosine Receptor Kinase),
-
ayant une maladie au stade localement avancé ou métastatique, ou pour laquelle une résection
chirurgicale risquerait d’entraîner une morbidité sévère, et
-
lorsqu’il n’existe aucune option thérapeutique satisfaisante (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par VITRAKVI doit être initié par des médecins expérimentés dans l’administration des
traitements anticancéreux.
La présence d’une fusion du gène
NTRK
doit être confirmée par un test validé sur un échantillon
tumoral avant l’initiation du traitement par VITRAKVI.
Posologie
Adultes
La dose recommandée chez l’adulte est de 100 mg de larotrectinib deux fois par jour, le traitement
étant poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou jusqu’à l’apparition d’une toxicité
inacceptable.
23
Population pédiatrique
Chez les patients pédiatriques, la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle. La dose
recommandée chez les patients pédiatriques est de 100 mg/m
2
de larotrectinib deux fois par jour, en
n’excédant pas 100 mg par prise, le traitement étant poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou
jusqu’à l’apparition d’une toxicité inacceptable.
Oubli d’une dose
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre deux doses en même temps pour compenser la
dose oubliée. Le patient doit prendre la dose suivante à l’heure prévue pour la prochaine prise. En cas
de vomissement après la prise d’une dose, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire pour
compenser.
Modifications posologiques
En cas d’effets indésirables de grade 2, la poursuite du traitement peut être justifiée, toutefois une
surveillance étroite est recommandée afin de prévenir toute aggravation de la toxicité. Les patients
présentant des augmentations des ALAT et/ou ASAT de grade 2 doivent être surveillés à l’aide
d’examens biologiques répétés toutes les une à deux semaine(s) après l’observation de la toxicité de
grade 2 et jusqu’à sa résolution afin de déterminer si une interruption du traitement ou une réduction
de la dose est nécessaire.
Pour les effets indésirables de grade 3 ou 4 :
-
Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu jusqu’à la résolution de l’effet indésirable ou
jusqu’au retour à l’état initial ou à un grade 1. Le traitement doit être repris au niveau de
modification posologique suivant si la résolution se produit dans les 4 semaines.
-
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté si un effet indésirable ne se résout
pas dans les 4 semaines.
Les modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d’effets indésirables sont
présentées dans le Tableau 1.
Tableau 1 : Modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d’effets
indésirables
Patients adultes et pédiatriques
Patients pédiatriques dont la
Modification
dont la surface corporelle est
surface corporelle est inférieure
posologique
2
d’au moins 1,0 m
à 1,0 m
2
Première
Deuxième
Troisième
a
75 mg deux fois par jour
50 mg deux fois par jour
100 mg une fois par jour
75 mg/m
2
deux fois par jour
50 mg/m
2
deux fois par jour
25 mg/m
2
deux fois par jour
a
Les patients pédiatriques qui reçoivent 25 mg/m² deux fois par jour doivent rester à cette dose même si leur surface
corporelle augmente à plus de 1,0 m² pendant le traitement. La dose maximale doit être de 25 mg/m² deux fois par jour à la
troisième modification posologique.
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté chez les patients ne tolérant pas
VITRAKVI après trois modifications posologiques.
Populations particulières
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
24
Insuffisance hépatique
La dose initiale de VITRAKVI doit être réduite de 50 % chez les patients atteints d’insuffisance
hépatique modérée (stade Child-Pugh B) à sévère (stade Child-Pugh C). Aucun ajustement
posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère (stade
Child-Pugh A) (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).
Co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4
Si la co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose de VITRAKVI
doit être réduite de 50 %. Une fois que l’inhibiteur a été arrêté depuis 3 à 5 demi-vies d’élimination, le
traitement par VITRAKVI doit être repris à la dose reçue avant l’initiation de l’inhibiteur du CYP3A4
(voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
VITRAKVI est administré par voie orale.
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable ayant une biodisponibilité
orale équivalente et pouvant être utilisées de manière interchangeable.
La solution buvable doit être administrée par voie orale à l’aide d’une seringue pour administration
orale d’un volume de 1 mL ou de 5 mL, ou par voie entérale à l’aide d’une sonde d’alimentation
nasogastrique.
-
Pour les doses inférieures à 1 mL, une seringue de 1 mL doit être utilisée. Le volume de dose
calculé doit être arrondi au 0,1 mL le plus proche.
-
Pour les doses égales ou supérieures à 1 mL, une seringue de 5 mL doit être utilisée. Le volume
de dose calculé doit être arrondi au 0,2 mL le plus proche.
-
VITRAKVI ne doit pas être mélangé avec des solutions de nutrition entérale, s’il est administré
à l’aide d’une sonde d’alimentation nasogastrique. Le mélange avec des solutions de nutrition
entérale pourrait boucher la sonde.
-
Pour les instructions concernant l’utilisation avec une seringue pour administration orale ou une
sonde d’alimentation, voir rubrique 6.6.
La solution buvable peut être prise avec ou sans aliments, mais elle ne doit pas être prise en même
temps que du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Efficacité parmi les différents types de tumeurs
Le bénéfice de VITRAKVI a été établi dans des essais à bras unique portant sur un échantillon
relativement limité de patients dont la tumeur présentait une fusion du gène
NTRK.
Des effets
favorables de VITRAKVI ont été observés sur la base du taux de réponse globale et de la durée de la
réponse dans un nombre limité de types de tumeurs. Cet effet peut être différent quantitativement
selon le type de tumeur, et en présence d’altérations génétiques concomitantes (voir rubrique 5.1).
Pour ces raisons, VITRAKVI doit être utilisé uniquement lorsqu’il n’existe aucune option
thérapeutique pour laquelle un bénéfice clinique a été établi, ou lorsque de telles options
thérapeutiques ont été épuisées (c’est-à-dire, aucune option thérapeutique satisfaisante).
25
Effets neurologiques
Des effets neurologiques tels que des sensations vertigineuses, des troubles de la marche et des
paresthésies ont été observés chez des patients recevant le larotrectinib (voir rubrique 4.8). Les effets
neurologiques sont apparus, pour la plupart, dans les 3 premiers mois du traitement. En fonction de
l’intensité et de la persistance de ces symptômes, une réduction de la dose ou une interruption
temporaire ou définitive du traitement par VITRAKVI doit être envisagée (voir rubrique 4.2).
Augmentations des transaminases
Des augmentations des ALAT et ASAT ont été observées chez les patients recevant le larotrectinib
(voir rubrique 4.8). Les augmentations des ALAT et ASAT sont apparues, pour la plupart, dans les
3 premiers mois du traitement.
Il convient de surveiller la fonction hépatique, incluant les taux d’ALAT et d’ASAT, avant la première
prise, une fois par mois pendant les 3 premiers mois du traitement et périodiquement pendant la suite
du traitement, avec des tests plus fréquents chez les patients présentant des augmentations des
transaminases. Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu temporairement ou définitivement
en fonction de la sévérité de ces augmentations. Si le traitement est interrompu temporairement, la
dose de VITRAKVI doit être modifiée lors de sa reprise (voir rubrique 4.2).
Co-administration avec des inducteurs du CYP3A4/de la P-gp
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4/de la P-gp
doit être évitée en raison d’un risque de diminution de l’exposition (voir rubrique 4.5).
Contraception chez la femme et l’homme
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant le
traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.5
et 4.6).
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n’est pas enceinte
mais en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise (voir rubrique 4.6).
Informations importantes concernant certains composants
Saccharose : peut être nocif pour les dents. Les patients présentant une intolérance au fructose, un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies
héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sorbitol : les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre
ce médicament.
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 5 mL, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
Propylène glycol : l’administration concomitante avec n’importe quel substrat pour l’alcool
déshydrogénase comme l’éthanol peut induire des effets indésirables graves chez les nouveau-nés.
Parahydroxybenzoate : peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
26
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets d’autres agents sur le larotrectinib
Effet des inhibiteurs du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP sur le larotrectinib
Le larotrectinib est un substrat du cytochrome P450 (CYP) 3A, de la glycoprotéine P (P-gp) et de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). La co-administration de VITRAKVI avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP (par exemple, l’atazanavir, la
clarithromycine, l’indinavir, l’itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, le nelfinavir, le ritonavir,
le saquinavir, la télithromycine, la troléandomycine, le voriconazole ou le pamplemousse) peut
augmenter les concentrations plasmatiques du larotrectinib (voir rubrique 4.2).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec l’itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A, de la
P-gp et de la BCRP) à 200 mg une fois par jour pendant 7 jours, la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont
2,8 et 4,3 fois plus élevées, respectivement.
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec une dose unique de 600 mg de rifampicine (un inhibiteur
de la P-gp et de la BCRP), la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont 1,8 et 1,7 fois plus élevées,
respectivement.
Effet des inducteurs du CYP3A et de la P-gp sur le larotrectinib
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A et de la
P-gp (par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine ou
le millepertuis) peut diminuer les concentrations plasmatiques du larotrectinib et doit être évitée (voir
rubrique 4.4).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec la rifampicine (un inducteur puissant du CYP3A et de la
P-gp) à 600 mg une fois par jour pendant 11 jours, la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont diminuées de
71 % et 81 %, respectivement. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’effet d’un inducteur
modéré, néanmoins une diminution de l’exposition au larotrectinib est attendue.
Effets du larotrectinib sur d’autres agents
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP3A
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration de
VITRAKVI (100 mg deux fois par jour pendant 10 jours), la C
max
et l’AUC du midazolam par voie
orale sont 1,7 fois plus élevées que lorsque le midazolam est pris seul, ce qui suggère que le
larotrectinib est un faible inhibiteur du CYP3A.
Il convient d’être prudent lors de l’utilisation concomitante de substrats du CYP3A ayant une marge
thérapeutique étroite (par exemple, l’alfentanil, la ciclosporine, la dihydroergotamine, l’ergotamine, le
fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus ou le tacrolimus) chez les patients traités par
VITRAKVI. Si l’utilisation concomitante de ces substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique
étroite est nécessaire chez les patients traités par VITRAKVI, une réduction de la dose des substrats du
CYP3A peut s’avérer nécessaire en cas d’effets indésirables.
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP2B6
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib induit le CYP2B6. La co-administration du
larotrectinib avec des substrats du CYP2B6 (par exemple, le bupropion, l’éfavirenz) peut diminuer
leur exposition.
Effet du larotrectinib sur d’autres substrats de transporteur
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib est un inhibiteur de l’OATP1B1. Aucune étude
clinique portant sur les interactions avec les substrats de l’OATP1B1 n’a été réalisée. Par conséquent,
une éventuelle augmentation de l’exposition aux substrats de l’OATP1B1 (par exemple, le valsartan et
les statines) lors de la co-administration du larotrectinib ne peut pas être exclue.
27
Effet du larotrectinib sur les substrats des enzymes régulées par le PXR
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib est un faible inducteur des enzymes régulées par le
PXR (par exemple, la famille des CYP2C et l’UGT). La co-administration du larotrectinib avec des
substrats du CYP2C8, du CYP2C9 ou du CYP2C19 (par exemple, le répaglinide, la warfarine, le
tolbutamide ou l’oméprazole) peut diminuer leur exposition.
Contraceptifs hormonaux
Il n’existe pas de données sur l’impact du larotrectinib sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux
systémiques. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs
hormonaux systémiques d’ajouter une contraception mécanique.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez l’homme et la femme
Compte tenu de son mécanisme d’action, lorsque le larotrectinib est administré chez la femme
enceinte, un risque pour le fœtus ne peut pas être exclu. Avant le début du traitement par VITRAKVI,
un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace
pendant le traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise. Il n’existe
pas de données sur l’impact du larotrectinib sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux systémiques.
Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux
systémiques d’ajouter une contraception mécanique.
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n’est pas enceinte
mais en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise.
Grossesse
Il n’existe pas de données sur l’utilisation du larotrectinib chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet nocif direct ou indirect quant à une toxicité
sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de VITRAKVI pendant la grossesse.
Allaitement
Il n’existe pas de données sur l’excrétion du larotrectinib/ses métabolites dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement par VITRAKVI et pendant 3 jours après la
dernière prise.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques concernant les effets du larotrectinib sur la fertilité. Aucun effet
pertinent sur la fertilité n’a été observé lors des études de toxicité à doses répétées (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
VITRAKVI a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses et de la fatigue ont été observées chez les patients recevant le
larotrectinib. Il s’agissait le plus souvent d’effets de grades 1 et 2 survenant au cours des 3 premiers
mois de traitement. VITRAKVI est donc susceptible d’avoir un effet sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines au cours de cette période. Il doit être conseillé aux patients de ne
pas conduire de véhicules ou utiliser de machines, jusqu’à ce qu’ils soient raisonnablement certains
que le traitement par VITRAKVI ne les affecte pas négativement (voir rubrique 4.4).
28
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets
indésirables les plus fréquents (≥
20 %) avec VITRAKVI ont été, par ordre décroissant de
fréquence : augmentation des ALAT (31 %), augmentation des ASAT (29 %), vomissements (29 %),
constipation (28 %), fatigue (26 %), nausées (25 %), anémie (24 %), sensations vertigineuses (23 %)
et myalgie (20 %).
La majorité des effets indésirables était de grade 1 ou 2. Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 4 : diminution du taux de neutrophiles (2 %), augmentation des
ALAT (1 %), augmentation des ASAT, diminution du taux de leucocytes et augmentation des
phosphatases alcalines sanguines (< 1 % chacune). Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 3 : anémie, augmentation du poids, fatigue, sensations
vertigineuses, paresthésie, faiblesse musculaire, nausées, myalgie, troubles de la marche et
vomissements. Tous les effets indésirables de grade 3 rapportés sont survenus chez moins de 5 % des
patients, à l’exception de l’anémie (7 %).
Chez 2 % des patients, VITRAKVI a été définitivement arrêté en raison d’effets indésirables survenus
sous traitement (un cas d’augmentation des ALAT, un cas d’augmentation des ASAT, un cas de
troubles de la marche, un cas de diminution du taux de neutrophiles). Les effets indésirables ayant
entraîné une réduction de dose sont survenus, pour la plupart, dans les trois premiers mois du
traitement.
Tableau des effets indésirables
La tolérance de VITRAKVI a été évaluée chez 248 patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK
dans l’un des trois essais cliniques en cours suivants : l’étude 1, 2 (« NAVIGATE ») et 3
(« SCOUT »). La population de l’analyse de tolérance avait un âge médian de 32,5 ans (compris
entre : 0,1 et 84) et était composée à 39 % de patients pédiatriques. La durée médiane du traitement
dans l’ensemble de la population de l’analyse de tolérance (n = 248) a été de 12,5 mois (compris
entre : 0,03 et 57,5).
Les effets indésirables rapportés chez les patients (n = 248) traités par VITRAKVI sont présentés dans
le Tableau 2 et dans le Tableau 3.
Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes ou d’organes.
Les groupes de fréquence sont définis sur la base de la convention suivante
: très fréquent (≥
1/10),
fréquent (≥
1/100 à <
1/10), peu fréquent (≥
1/1 000 à <
1/100), rare (≥
1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de
gravité.
29
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés chez les patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK
traités par VITRAKVI à la dose recommandée (population globale de l’analyse de tolérance,
n = 248)
Classe de systèmes ou Fréquence
Tous grades
Grades 3 et 4
d’organes
Affections
Très fréquent
Anémie
hématologiques et du
Diminution du taux de
système lymphatique
neutrophiles (neutropénie)
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
Fréquent
Anémie
Diminution du taux de
neutrophiles
(neutropénie)
a
Peu fréquent
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
a
Affections du système
Très fréquent
Sensations vertigineuses
nerveux
Fréquent
Troubles de la marche
Sensations vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la marche
Affections
Très fréquent
Nausées
gastro-intestinales
Constipation
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
b
Vomissements
Peu fréquent
Nausées
Affections
Très fréquent
Myalgie
musculo-squelettiques
Fréquent
Faiblesse musculaire
Myalgie
et systémiques
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et
Très fréquent
Fatigue
anomalies au site
Fréquent
Fatigue
d’administration
Investigations
Très fréquent
Augmentation de l’alanine
aminotransférase (ALAT)
Augmentation de l’aspartate
aminotransférase (ASAT)
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Fréquent
Augmentation des
Augmentation de
phosphatases alcalines
l’alanine aminotransférase
sanguines
(ALAT)
a
Augmentation de
l’aspartate
aminotransférase
(ASAT)
a
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Peu fréquent
Augmentation des
phosphatases alcalines
sanguines
a
a
b
L’effet
Des effets de grade 4 ont été rapportés.
indésirable « dysgueusie » regroupe les termes préférentiels « dysgueusie » et « altérations du goût »
30
Tableau 3 : Effets indésirables rapportés chez les patients pédiatriques atteints d’un cancer avec
fusion
NTRK
traités par VITRAKVI à la dose recommandée (n = 98) ; tous grades confondus
Classe de
Fréquence Nourrissons et
Enfants
Adolescents
Patients
systèmes ou
tout-petits
pédiatriques
a
b
c
d’organes
(n = 35)
(n = 45)
(n = 18)
(n = 98)
Affections
Très
Anémie
Anémie
Diminution du Anémie
hématologiques
fréquent
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
et du système
taux de
taux de
neutrophiles
taux de
lymphatique
neutrophiles
neutrophiles
(neutropénie)
neutrophiles
(neutropénie)
(neutropénie)
Diminution du (neutropénie)
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
taux de
taux de
leucocytes
taux de
leucocytes
leucocytes
(leucopénie)
leucocytes
(leucopénie)
(leucopénie)
(leucopénie)
Fréquent
Anémie
Affections du
système
nerveux
Très
fréquent
Fréquent
Sensations
vertigineuses
Paresthésie
Sensations
vertigineuses
Affections
gastro-
intestinales
Très
fréquent
Fréquent
Fréquent
Nausées
Constipation
Vomissements
Affections
musculo-
squelettiques et
systémiques
Troubles
Très
généraux et
fréquent
anomalies au
site d’
administration
Investigations
Très
fréquent
Sensations
vertigineuses
Paresthésie
Troubles de la
marche
Nausées
Constipation
Vomissements
Dysgueusie
Myalgie
Faiblesse
musculaire
Fatigue
Nausées
Vomissements
Constipation
Myalgie
Faiblesse
musculaire
Fatigue
Sensations
vertigineuses
Paresthésie
Troubles de la
marche
Nausées
Constipation
Vomissements
Dysgueusie
Myalgie
Faiblesse
musculaire
Fatigue
Fatigue
Augmentation de
l’alanine
aminotransférase
(ALAT)
Augmentation de
l’aspartate
aminotransférase
(ASAT)
Augmentation du
poids (prise de
poids anormale)
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
Augmentation de
l’alanine
aminotransférase
(ALAT)
Augmentation de
l’aspartate
aminotransférase
(ASAT)
Augmentation du
poids (prise de
poids anormale)
Augmentation de Augmentation de
l’alanine
l’alanine
aminotransférase aminotransférase
(ALAT)
(ALAT)
Augmentation de Augmentation de
l’aspartate
l’aspartate
aminotransférase aminotransférase
(ASAT)
(ASAT)
Augmentation Augmentation du
des phosphatases poids (prise de
alcalines
poids anormale)
sanguines
Augmentation
Augmentation du des phosphatases
poids (prise de alcalines
poids anormale) sanguines
Fréquent
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
31
a
b
c
Nourrissons et tout-petits (28 jours à 23 mois) : les cas de grade 4 incluaient quatre cas de diminution du taux de
neutrophiles (neutropénie) et un cas d’augmentation des phosphatases alcalines sanguines. Les cas de grade 3 incluaient dix
cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), trois cas d’anémie, trois cas d’augmentation du poids (prise de
poids anormale), un cas d’augmentation des ALAT et un cas de vomissements.
Enfants (2 à 11 ans) : un cas de diminution du taux de leucocytes de grade 4 a été rapporté. Les cas de grade 3 incluaient
six cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), deux cas d’anémie, un cas d’augmentation des ALAT, un cas
d’augmentation des ASAT, un cas de troubles de la marche, un cas de vomissements, un cas de paresthésie et un cas de
myalgie.
Adolescents (12 à < 18 ans) : aucun cas de grade 3 ou 4 n’a été rapporté.
Description de certains effets indésirables
Effets neurologiques
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), les effets indésirables neurologiques avec
le grade le plus élevé étaient de grade 3 et ont été observés chez cinq patients (3 %). Il s’agissait de :
sensations vertigineuses (deux patients, 1 %), paresthésie (trois patients, 1 %) et troubles de la marche
(un patient, < 1 %). L’incidence globale a été de 23 % pour les sensations vertigineuses, 7 % pour la
paresthésie et 4 % pour les troubles de la marche. Les effets neurologiques ayant conduit à une
modification de la dose comportaient des sensations vertigineuses (1 %) et la paresthésie (1 %). Un
patient a arrêté le traitement définitivement en raison de troubles de la marche de grade 3. Dans tous
les cas, sauf un, les patients chez qui une activité anti-tumorale a été observée et chez qui une
réduction de la dose a été nécessaire ont pu poursuivre le traitement à une dose réduite et/ou avec un
schéma posologique réduit (voir rubrique 4.4).
Augmentations des transaminases
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), l’augmentation des transaminases dont le
grade était le plus élevé a été une augmentation des ALAT de grade 4 chez 3 patients (1 %) et une
augmentation des ASAT chez 2 patients (1 %). Une augmentation des ALAT et ASAT de grade 3 a
été observée chez 11 patients (4 %) et 10 patients (4 %), respectivement. La plupart des augmentations
de grade 3 ont été transitoires et sont apparues au cours des trois premiers mois de traitement. Elles ont
ensuite régressé au grade 1 lors des mois 3-4. Des augmentations des ALAT et des ASAT de grade 2
ont été observées chez 18 patients (7 %) et 20 patients (8 %) respectivement, et des augmentations des
ALAT et des ASAT de grade 1 ont été observées chez 122 patients (49 %) et 115 patients (46 %)
respectivement.
Des augmentations des ALAT et des ASAT conduisant à des modifications de la dose ont été
observées chez 13 patients (5 %) et 12 patients (5 %), respectivement (voir rubrique 4.4).
Aucun patient n’a arrêté définitivement le traitement en raison d’augmentations des ALAT et des
ASAT de grade 3-4.
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Patients pédiatriques
Parmi les 248 patients traités par VITRAKVI, 98 patients (40 %) étaient âgés de 0 à < 18 ans (n = 9 de
0 à < 3 mois, n = 4 de
3 mois à < 6 mois, n = 15 de
6 mois à < 12 mois, n = 7 de
12 mois à < 2
ans, n = 22 de
2 ans à < 6 ans, n = 23 de
6 ans à < 12 ans, n = 18 de
12 ans à < 18 ans). Les
effets indésirables ont été, pour la plupart, de grade 1 ou 2 en sévérité (voir Tableau 3) et se sont
résolus sans modification de la dose ou interruption de VITRAKVI. De manière générale, les effets
indésirables de grade 3 ou 4 ont été observés plus fréquemment chez les patients âgés de < 6 ans. Ils
ont été observés chez 67 % des patients âgés de 0 à < 3 mois et chez 44 % des patients âgés de
3
mois à < 6 ans. Des diminutions du taux de neutrophiles ayant entraîné l’arrêt du traitement,
l’interruption ou la modification de la dose ont été observées.
32
Patients âgés
Parmi les 248 patients dans la population globale pour l’analyse de la tolérance qui ont reçu
VITRAKVI, 40 patients (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, et 11 patients (4 %) étaient âgés de
75 ans ou plus. Le profil de tolérance
chez les patients âgés (≥
65 ans) est cohérent avec celui des
patients plus jeunes. Les effets indésirables suivants ont été plus fréquents chez les patients âgés de
65 ans ou plus : sensations vertigineuses (48 % versus 35 % chez l’ensemble des adultes), anémie
(38 % versus 24 % chez l’ensemble des adultes), faiblesse musculaire (23 % versus 12 % chez
l’ensemble des adultes), et troubles de la marche (10 % versus 5 % chez l’ensemble des adultes).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience de surdosage avec VITRAKVI est limitée. Les symptômes d’un surdosage ne sont pas
établis. En cas de surdosage, les médecins doivent mettre en œuvre des mesures générales de support
et traiter les symptômes.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, agents
antinéoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EX12.
Mécanisme d’action
Le larotrectinib est un inhibiteur sélectif des récepteurs de la tropomyosine kinase (TRK) et compétitif
de l’adénosine triphosphate (ATP). Il a été conçu de manière rationnelle afin d’éviter une activité sur
d’autres kinases. Le larotrectinib cible la famille des protéines TRK, incluant TRKA, TRKB et TRKC
qui sont codées respectivement par les gènes
NTRK1, NTRK2
et
NTRK3.
Dans un large panel d’essais
sur enzymes purifiées, le larotrectinib a inhibé les protéines TRKA, TRKB et TRKC avec des valeurs
de la CI
50
comprises entre 5 et 11 nM. La seule autre activité kinase a été observée à des
concentrations 100 fois plus élevées. Dans des modèles tumoraux
in vitro
et
in vivo,
le larotrectinib a
montré une activité anti-tumorale dans des cellules avec une activation constitutive des protéines TRK
résultant de fusions de gènes, d’une délétion d’un domaine de régulation des protéines, ou dans des
cellules présentant une surexpression des protéines TRK.
Les fusions de gènes résultant de réarrangements chromosomiques des gènes humains
NTRK1, NTRK2
et
NTRK3
entraînent la synthèse de protéines de fusion TRK oncogéniques. Ces protéines chimériques
sont exprimées de manière aberrante et ont une activité kinase constitutive qui active anormalement
les voies de signalisation cellulaires en aval qui sont impliquées dans la prolifération et la survie
cellulaires, aboutissant à des tumeurs cancéreuses avec fusion
NTRK.
Des mutations de résistance acquise ont été observées après progression au cours de traitement par
inhibiteur de TRK. Le larotrectinib présentait une activité minimale sur des lignées cellulaires avec
des mutations ponctuelles du domaine kinase TRKA, incluant la mutation de résistance acquise
identifiée cliniquement G595R. Les mutations ponctuelles du domaine kinase TRKC associées à une
résistance acquise au larotrectinib identifiée cliniquement, incluent G623R, G696A et F617L.
33
Les causes moléculaires de la résistance primaire au larotrectinib ne sont pas connues. Ainsi,
l’éventuel effet de la présence d’une altération oncogénique concomitante en plus d’une fusion du
gène
NTRK
sur l’efficacité de l’inhibition des protéines TRK n’est pas connu. L’impact de toute
altération génomique concomitante mesuré sur l’efficacité du larotrectinib est présenté ci-dessous
(voir rubrique « Efficacité clinique »).
Effet pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
Chez 36 sujets sains adultes recevant des doses uniques comprises entre 100 mg et 900 mg,
VITRAKVI n’a pas entraîné d’allongement de l’espace QT cliniquement pertinent.
La dose de 200 mg correspond à une exposition maximale (C
max
) similaire à celle observée avec le
larotrectinib 100 mg deux fois par jour à l’état d’équilibre. Un raccourcissement du QTcF a été
observé lors de l’administration de VITRAKVI, l’effet maximal moyen ayant été observé entre 3 et
24 heures après la C
max
, avec une réduction de la moyenne géométrique du QTcF par rapport à
l’inclusion de -13,2 msec (compris entre : -10 et -15,6 msec). La pertinence de cette observation sur le
plan clinique n’a pas été établie.
Efficacité clinique
Résumé des études
L’efficacité et la tolérance de VITRAKVI ont été évaluées dans trois études cliniques multicentriques,
ouvertes, à simple bras, chez des patients adultes et pédiatriques atteints d’un cancer (voir Tableau 4).
Les études sont toujours en cours.
Des patients avec ou sans fusion documentée du gène
NTRK
ont pu participer aux études 1 et 3
(« SCOUT »). Les patients inclus dans l’étude 2 (« NAVIGATE ») devaient être atteints d’un cancer
avec fusion
NTRK.
Les données d’efficacité sont issues de l’analyse principale poolée portant sur les 3
études et incluant 192 patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK,
qui devaient présenter une
tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1, ne pas présenter de tumeur primitive du SNC et
avoir reçu au moins une dose de larotrectinib en date de juillet 2020. Ces patients devaient également
avoir reçu des thérapies standard antérieures adaptées à leur type de tumeur et au stade de la maladie
ou, selon l’avis de l’investigateur, être candidats à une chirurgie radicale (telle que l’amputation d’un
membre, une résection faciale ou une intervention entraînant la paralysie), ou susceptibles de ne pas
tolérer ou de ne tirer aucun bénéfice cliniquement significatif des thérapies standard disponibles dans
le cadre d’une maladie avancée. Les principaux critères d’évaluation de l’efficacité étaient le taux de
réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DR), tels que déterminés en aveugle par un comité
indépendant d’évaluation des données (IRC, pour
Independent Review Committee).
De plus, 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC, mesurable à l’inclusion, ont été traités
dans l’étude 2 (« NAVIGATE ») et l’étude 3 (« SCOUT »). Parmi les 33 patients atteints d’une
tumeur primitive du SNC, 32 patients avaient reçu un traitement anticancéreux antérieur (chirurgie,
radiothérapie et/ou thérapie systémique antérieure). Les réponses tumorales ont été évaluées par
l’investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1.
La fusion du gène
NTRK
a été identifiée à l’aide des tests moléculaires suivants : le séquençage de
nouvelle génération (NGS) chez 196 patients, la réaction en chaîne par polymérase (PCR) chez
12 patients, l’hybridation
in situ
par fluorescence (FISH) chez 14 patients et la technologie Nanostring,
le séquençage Sanger ou l’analyse chromosomique sur puce à ADN chez 1 patient chacun.
34
Tableau 4 : Études cliniques incluses dans les analyses de l’efficacité dans les tumeurs solides et
les tumeurs primitives du SNC
Nom de l’étude, plan de l’étude, et
Dose et formulation Types de tumeurs incluses n
population de patients
dans l’analyse d’efficacité
Étude 1
Doses allant jusqu’à
Thyroïde (n = 4)
13
NCT02122913
200 mg une ou deux
Glandes salivaires (n = 3)
fois par jour (gélules à GIST (n = 2)
a
• Étude de phase 1, ouverte, d’escalade
25 mg ou 100 mg, ou Sarcomes des tissus mous
de dose et étude d’expansion ; tumeurs solution buvable à
(n = 2)
avec fusion du gène
NTRK
requises
20 mg/mL)
CPNPC (n = 1)
b, c
pour la phase d’expansion
Cancer primitif inconnu
Patients adultes (≥
18 ans) atteints
(n = 1)
d’une tumeur solide avancée avec
fusion du gène
NTRK
Étude 2
« NAVIGATE »
100 mg deux fois par Thyroïde (n = 24)
b
118
NCT02576431
jour (gélules à 25 mg Sarcomes des tissus mous
ou 100 mg, ou
(n = 20)
• Étude de phase 2 internationale,
solution buvable à
Glandes salivaires (n = 19)
ouverte, de type « basket »
20 mg/mL)
CPNPC (n = 13)
b, c
Patients adultes et pédiatriques ≥
12 ans
Primitive du SNC (n = 9)
atteints d’une tumeur solide avancée
Colorectal (n = 8)
avec fusion du gène
NTRK
Mélanome (n = 6)
Sein, sécrétoire (n = 4)
Sein, non sécrétoire (n = 3)
GIST (n = 2)
a
Voies biliaires (n = 2)
Pancréas (n = 2)
CPPC (n = 1)
b, d
Appendice (n = 1)
Ostéosarcome (n = 1)
Hépatique
e
(n = 1)
Prostate (n = 1)
Col utérin (n = 1)
Étude 3
« SCOUT »
Doses allant jusqu’à
Fibrosarcome infantile
94
2
NCT02637687
100 mg/m deux fois (n = 40)
par jour (gélules à
Sarcomes des tissus mous
• Étude de phase 1/2 internationale,
25 mg ou 100 mg, ou (n = 26)
ouverte, d’escalade de dose et étude
solution buvable à
Primitive du SNC (n = 24)
d’expansion ; tumeurs solides avancées 20 mg/mL)
Néphrome mésoblastique
avec fusion du gène
NTRK,
y compris
congénital (n = 2)
fibrosarcome infantile localement
Ostéosarcome (n = 1)
avancé, requises pour la cohorte
Mélanome (n = 1)
d’expansion de la phase 2
Patients pédiatriques ≥
1 mois à 21 ans
atteints d’un cancer avancé ou d’une
tumeur primitive du SNC
Nombre total de patients (n)*
225
*
Comprend
192 patients pour lesquels la réponse tumorale a été évaluée par le comité indépendant d’évaluation des données
et 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC (notamment astrocytome, glioblastome, gliome, tumeurs
glioneuronales, tumeurs neuronales et mixtes neuronales-gliales et tumeur neuro-ectodermique primitive, non précisée) pour
lesquels la réponse tumorale a été évaluée par l’investigateur.
a
GIST : tumeur stromale gastro-intestinale
b
Métastases cérébrales observées chez 7 patients atteints de CPNPC, 4 patients atteints d’un cancer de la thyroïde, 2 patients
atteints de mélanome, 1 patient atteint de CPPC et 1 patiente atteinte d’un cancer du sein (non sécrétoire).
c
CPNPC : cancer du poumon non à petites cellules
d
CPPC : cancer du poumon à petites cellules
e
Carcinome hépatocellulaire
35
Les caractéristiques à l’inclusion pour l’ensemble des 192 patients atteints d’une tumeur solide avec
fusion du gène
NTRK
étaient les suivantes : âge médian 38 ans (compris entre : 0,1 et 84 ans) ; 37 %
< 18 ans et 64
% ≥
18 ans ; 72 % de caucasiens et 51 % de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1
(87 %), 2 (11 %) ou 3 (2 %). Quatre-vingt-douze pour cent des patients avaient reçu un traitement
antérieur pour leur cancer, défini comme une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique.
Parmi eux, 73 % avaient reçu une thérapie systémique antérieure, avec une médiane de 1 schéma de
thérapie systémique antérieure reçu. Vingt-sept pour cent de tous les patients n’avaient reçu aucune
thérapie systémique antérieure. Parmi ces 192 patients, les types de tumeurs les plus fréquents étaient
les sarcomes des tissus mous (25 %), le fibrosarcome infantile (21 %), le cancer de la thyroïde (15 %),
les tumeurs des glandes salivaires (11 %) et le cancer du poumon (8 %).
Les caractéristiques à l’inclusion pour les 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC avec
fusion du gène
NTRK
et évalués par l’investigateur étaient les suivantes : âge médian de 9 ans
(compris entre : 1,3 et 79 ans) ; 26 patients de < 18 ans et 7
patients de ≥
18 ans ; 24 patients
caucasiens et 17 patients de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1 (28 patients) ou 2 (4 patients).
Trente-deux patients (97 %) avaient reçu un traitement antérieur pour leur cancer, défini comme une
chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique. La médiane était de 1 schéma de thérapie
systémique antérieure reçu.
Résultats pour l’efficacité
Les résultats d’efficacité (taux de réponse globale, durée de la réponse et délai avant la première
réponse) de l’analyse principale poolée (n = 192), et avec l’addition post-hoc des tumeurs primitives
du SNC (n = 33) résultant d’une population poolée (n = 225), sont présentés dans le Tableau 5 et le
Tableau 6.
Tableau 5 : Résultats d’efficacité poolés pour les tumeurs solides incluant et excluant les
tumeurs primitives du SNC
Paramètre d’efficacité
Analyse pour les
Analyse pour les tumeurs
tumeurs solides excluant solides incluant les
les tumeurs primitives
tumeurs primitives du
a
du SNC (n = 192)
SNC (n = 225)
a,b
Taux de réponse globale (TRG)
% (n)
72 % (139)
65 % (147)
[IC à 95 %]
[65 ; 79]
[59 ; 72]
Réponse complète (RC)
23 % (44)
21 % (47)
Réponse complète histologique
c
7 % (13)
6 % (13)
Réponse partielle (RP)
43 % (82)
39 % (87)
d
Délai avant la première réponse
1,84
1,84
(médiane, mois) [fourchette]
[0,89 ; 16,20]
[0,89 ; 16,20]
Durée de la réponse
(médiane, mois)
34,5
34,5
[fourchette]
[1,6+ ; 58,5+]
[1,6+ ; 58,5+]
% avec une durée ≥
12 mois
79 %
79 %
% avec une durée ≥
24 mois
66 %
66 %
+ signifie « en cours ».
a
Analyse du comité indépendant d’évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour les tumeurs solides à
l’exception des tumeurs primitives du SNC (192 patients).
b
Évaluation de l’investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1 pour les tumeurs primitives du SNC (33 patients).
c
Une RC histologique était une RC obtenue par les patients qui ont été traités par larotrectinib, et qui ont par la suite fait
l’objet d’une résection chirurgicale sans cellule tumorale viable et avec des marges négatives lors de l’évaluation
anatomopathologique post-chirurgie. La meilleure réponse pré-chirurgie pour ces patients a été reclassée en RC histologique
après la chirurgie, selon les critères RECIST v.1.1.
d
1 % de patients supplémentaires (2 patients atteints de tumeur primitive du SNC) présentaient une réponse partielle, en
attente de confirmation.
36
Tableau 6 : Taux de réponse globale et durée de la réponse par type de tumeur
TRG
a
Durée de la réponse
Patients
Type de tumeur
mois
Fourchette
(n = 225)
%
IC à 95 %
(mois)
12
24
Sarcomes des tissus
48
69 %
54 % ; 81 %
78 %
63 %
1,9+ ; 54,7
mous
Fibrosarcome
40
93 %
80 % ; 98 %
80 %
62 %
1,6+ ; 38,5+
infantile
SNC, primitive
33
24 %
11 % ; 42 %
75 %
Na
3,8 ; 22,0+
Thyroïde
28
64 %
44 % ; 81 %
94 %
76 %
2,8+ ; 39,2+
Glandes salivaires
22
86 %
65 % ; 97 %
89 %
84 %
7,4 ; 58,5+
Poumon
15
87 %
60 % ; 98 %
64 %
64 %
1,9+ ; 45,1+
Côlon
8
38 %
9 % ; 76 %
67 %
67 %
5,6 ; 27,3
Mélanome
7
43 %
10 % ; 82 %
50 %
Na
1,9+ ; 23,2+
Sein
7
Sécrétoire
b
4
75 %
19 % ; 99 %
0%
0%
9,4+ ; 11,1
Non sécrétoire
c
3
67 %
9 % ; 99 %
100 %
Na
15,2 ; 23,0+
Tumeur stromale
4
100 %
40 % ; 100 %
75 %
38 %
9,5 ; 31,1+
gastro-intestinale
Ostéosarcome
2
50 %
1 % ; 99 %
0%
0%
9,5
d
Cholangiocarcinome
2
0%
NA
NA
NA
NA
Pancréas
2
0%
NA
NA
NA
NA
Néphrome
mésoblastique
2
100 %
16 % ; 100 %
100 % 100 %
6,4+ ; 24,2+
congénital
Cancer primitif
1
100 %
3 % ; 100 %
0%
0%
7,4
inconnu
0%
Appendice
1
NA
NA
NA
NA
d
0%
Hépatique
1
NA
NA
NA
NA
0%
Prostate
1
NA
NA
NA
NA
0%
Col utérin
1
NA
NA
NA
NA
DR : durée de la réponse
NA : non applicable en raison d’un nombre faible de patients ou d’un manque de réponse
Na : non atteint
+ signifie réponse « en cours »
a
Analyse du comité indépendant d’évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour tous les types de tumeurs, à
l’exception des patients atteints d’une tumeur primitive du SNC qui ont été évalués par l’investigateur selon les critères
RANO ou RECIST v1.1
b
Avec 2 réponses complètes, 1 réponse partielle
c
Avec 1 réponse complète, 1 réponse partielle
d
Un patient qui n’est pas évaluable
Étant donné la rareté du cancer avec fusion
NTRK,
des patients atteints de divers types de tumeurs ont
été évalués, avec un nombre limité de patients pour certains types de tumeurs, entraînant une
incertitude au niveau de l’estimation des TRG par type de tumeur. Le taux de réponse globale (TRG)
dans la population globale peut ne pas refléter la réponse attendue dans un type de tumeur spécifique.
Dans la sous-population adulte (n = 122), le TRG était de 64 %. Dans la sous-population pédiatrique
(n = 70), le TRG était de 87 %.
Chez 198 patients ayant bénéficié d’une caractérisation moléculaire élargie avant le traitement par
larotrectinib, le TRG était de 55 % chez 95 patients qui présentaient d’autres altérations génomiques
en plus d’une fusion du gène
NTRK,
et le TRG était de 70 % chez 103 patients qui ne présentaient
aucune autre altération génomique.
37
Ensemble de l’analyse principale poolée
L’ensemble de l’analyse principale poolée comportait 192 patients et ne comprenait pas les tumeurs
primitives du SNC. La durée médiane de traitement avant progression de la maladie a été de 34,5 mois
(compris entre : 1,6 et 58,5 mois) à la date limite de clôture des données en juillet 2020. Soixante-dix-
neuf pour cent des patients ont reçu VITRAKVI pendant 12 mois ou plus, et 66 % ont reçu
VITRAKVI pendant 24 mois ou plus ; le suivi était en cours au moment de l’analyse.
Au moment de l’analyse, la médiane de la durée de réponse était de 34,5 mois (compris entre : 1,6+ et
58,5+). Il est estimé que 79 % [IC à 95 % : 72–86] des réponses ont duré 12 mois ou plus, et que 66 %
[IC à 95 % : 57–73] des réponses ont duré 24 mois ou plus. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) [IC à
95 % : 85–94] des patients traités étaient en vie un an après le début du traitement et 82 % [IC à 95 % :
76–88] au bout de deux ans, la médiane de la survie globale n’ayant pas encore été atteinte. La
médiane de la survie sans progression était de 33,4 mois au moment de l’analyse, avec un taux de
survie sans progression de 67 % [IC à 95 % : 60–74] au bout de 1 an et de 57 % [IC à 95 % : 49–65]
au bout de 2 ans.
La variation médiane de la taille de la tumeur dans l’ensemble de l’analyse principale poolée
correspond à une diminution de 70 %.
Patients atteints de tumeurs primitives du SNC
À la date limite de clôture des données, parmi les 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC,
une réponse confirmée a été observée chez 8 patients (24 %) : réponses complètes chez 3 des
33 patients (9 %) et réponses partielles chez 5 patients (15 %). Chez 2 autres patients (6 %), une
réponse partielle qui n’a pas encore été confirmée a été observée. Vingt autres patients (61 %) avaient
une maladie stable. Trois patients (9 %) avaient une progression de la maladie. À la date limite de
clôture des données, la durée du traitement était comprise entre 1,2 et 31,3 mois, et le traitement était
en cours chez 18 patients sur 33, dont l’un de ces patients recevait un traitement post-progression.
Autorisation de mise sur le marché conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Chez les patients atteints de cancer qui ont reçu des gélules de VITRAKVI, la concentration maximale
(C
max
) du larotrectinib dans le plasma a été atteinte environ 1 heure après la prise. La demi-vie (t
½
) a
été d’environ 3 heures et l’état d’équilibre a été atteint en 8 jours avec une accumulation systémique
par un facteur 1,6. À la dose recommandée de 100 mg deux fois par jour, la moyenne arithmétique (±
écart type) de la C
max
à l’état d’équilibre et l’AUC quotidienne chez l’adulte ont été de
914 ± 445 ng/mL et de 5410 ± 3813 ng*h/mL, respectivement. Des études
in vitro
indiquent que le
larotrectinib n’est pas un substrat de l’OATP1B1 ou de l’OATP1B3.
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib n’inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8,
CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 à des concentrations cliniquement pertinentes, et il est peu probable
que la clairance des substrats de ces CYP soit affectée.
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib n’inhibe pas les transporteurs BCRP, P-gp, OAT1,
OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, BSEP, MATE1 et MATE2-K à des concentrations cliniquement
pertinentes, et il est peu probable que la clairance des substrats de ces transporteurs soit affectée.
38
Absorption
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable.
La biodisponibilité absolue moyenne du larotrectinib était de 34 % (compris entre : 32 % et 37 %) à la
suite d’une prise unique orale de 100 mg. Chez les sujets sains adultes, l’AUC du larotrectinib en
solution buvable était similaire à celle de la gélule, avec une C
max
36 % plus élevée avec la solution
buvable.
Chez les sujets sains ayant reçu VITRAKVI après un repas à forte teneur lipidique et hautement
calorique, la C
max
du larotrectinib était environ 35 % moins élevée que celle mesurée après une nuit à
jeun, et il n’y a pas eu d’effet sur l’AUC.
Effet des agents qui augmentent le pH gastrique sur le larotrectinib
La solubilité du larotrectinib est dépendante du pH. Des études
in vitro
montrent que dans des volumes
de liquide similaires à ceux du tractus gastro-intestinal, le larotrectinib est entièrement soluble sur
toute la fourchette de pH du tractus gastro-intestinal. Ainsi, il est peu probable que le larotrectinib soit
sensible à des agents qui modifient le pH.
Distribution
Le volume de distribution moyen du larotrectinib chez des sujets sains adultes était de 48 L suite à
l’administration intraveineuse d’un micro-traceur IV en même temps qu’une dose orale de 100 mg. La
liaison du larotrectinib aux protéines du plasma humain
in vitro
était d’environ 70 %,
indépendamment de la concentration du médicament. Le rapport entre la concentration sanguine et la
concentration plasmatique était d’environ 0,9.
Biotransformation
Le larotrectinib est principalement métabolisé par l’intermédiaire du CYP3A4/5
in vitro.
Suite à
l’administration orale d’une dose unique de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, les principaux composants médicamenteux radioactifs en circulation sont le larotrectinib sous
forme inchangée (19 %) et un O-glucuronide, formé par la perte de la fraction
hydroxypyrrolidine-urée (26 %).
Élimination
La demi-vie du larotrectinib dans le plasma de patients atteints de cancer ayant reçu 100 mg de
VITRAKVI deux fois par jour a été d’environ 3 heures. La clairance (CL) moyenne du larotrectinib a
été d’environ 34 L/h à la suite de l’administration intraveineuse d’un micro-traceur IV en même temps
qu’une dose orale de 100 mg de VITRAKVI.
Excrétion
Suite à l’administration orale d’une dose de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, 58 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 39 % a été récupérée
dans les urines. Lorsqu’un micro-traceur IV a été administré en même temps qu’une dose orale de
100 mg de larotrectinib, 35 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 53 % a
été récupérée dans les urines. La proportion de médicament excrétée sous forme inchangée dans les
urines était de 29 % après l’administration du micro-traceur IV, indiquant que l’excrétion rénale
directe représente 29 % de la clairance totale.
Linéarité/non-linéarité
Chez des sujets sains adultes, après une dose unique, l’aire sous la courbe (AUC) pour la concentration
plasmatique en fonction du temps et la concentration maximale (C
max
) du larotrectinib dans le plasma
ont été proportionnelles à la dose jusqu’à 400 mg et légèrement plus que proportionnelles à la dose
pour des doses allant de 600 à 900 mg.
39
Populations particulières
Patients pédiatriques
Selon les analyses pharmacocinétiques de population, l’exposition (C
max
et AUC) chez les patients
pédiatriques à la dose recommandée de 100 mg/m
2
et n’excédant pas 100 mg deux fois par jour était
supérieure à celle chez l’adulte (≥
18 ans d’âge) après une dose de 100 mg deux fois par jour (voir
Tableau 7).
Les données définissant l’exposition chez le jeune enfant (1 mois à < 2 ans d’âge), à la dose
recommandée, sont limitées (n = 40).
Tableau 7 : Exposition (
C
max
et AUC au jour 1
a
)
par groupe d’âge chez les patients à la dose
recommandée de 100 mg/m
2
et n’excédant pas 100 mg deux fois par jour
Groupe d’âge
1 à < 3 mois
3 à < 6 mois
6 à < 12 mois
1 à < 2 ans
2 à < 6 ans
6 à < 12 ans
12 à < 18 ans
18 ans
a
b
c
n = 348
9
4
18
9
31
26
27
224
b
Facteur de différence par rapport aux patients âgés
18 ans
c
C
max
AUC
a
4,2
4,5
2,6
2,5
2,5
1,9
2,0
1,4
2,0
1,4
1,5
1,2
1,2
1,0
1,0
1,0
L’aire sous la courbe pour la concentration plasmatique en fonction du temps pour 24 heures au jour 1
Nombre de patients à la date limite de clôture des données le 26 novembre 2020
Le facteur de différence est le rapport entre le groupe d’âge cité et le groupe ≥
18 ans. Un facteur de différence de 1 signifie
l’absence de différence.
Patients âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées. Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles
que pour 2 patients âgés de plus de 65 ans.
Insuffisance hépatique
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique légère
(stade Child-Pugh A), modérée (stade Child-Pugh B) et sévère (stade Child-Pugh C), et chez des sujets
sains adultes témoins avec une fonction hépatique normale, appariés pour l’âge, l’indice de masse
corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les
sujets atteints d’insuffisance hépatique légère, modérée et sévère, l’AUC
0-inf
du larotrectinib a été 1,3 ;
2 et 3,2 fois plus élevée respectivement par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale. La
C
max
était également légèrement plus élevée d’un facteur 1,1 ; 1,1 et 1,5 respectivement.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance rénale au stade
terminal nécessitant une dialyse et chez des sujets sains adultes témoins avec une fonction rénale
normale, appariés pour l’âge, l’indice de masse corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose
unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les sujets atteints d’insuffisance rénale, la C
max
et l’AUC
0-inf
du larotrectinib ont été 1,25 et 1,46 fois plus élevées respectivement par rapport aux sujets avec une
fonction rénale normale.
Autres populations particulières
Le sexe ne semble pas avoir d’effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du
larotrectinib. Les données n’étaient pas suffisantes pour évaluer l’effet potentiel de l’origine ethnique
sur l’exposition systémique au larotrectinib.
40
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité systémique
La toxicité systémique a été évaluée dans des études chez le rat et le singe suite à des administrations
orales une fois par jour pendant une durée allant jusqu’à 3 mois. Des lésions cutanées limitant la dose
ont été observées uniquement chez le rat et ont été la principale cause de mortalité et de morbidité. Les
lésions cutanées n’ont pas été observées chez le singe.
Des signes cliniques d’une toxicité gastro-intestinale dose-limitante ont été observés chez le singe.
Une toxicité sévère (dose hautement toxique chez 10 % des animaux) a été observée chez le rat à des
doses correspondant à 1 à 2 fois l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée. Aucune
toxicité systémique notable n’a été observée chez le singe à des doses correspondant à plus de 10 fois
l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée.
Embryotoxicité / tératogénicité
Le larotrectinib n’a pas été tératogène ou embryotoxique suite à des administrations quotidiennes au
cours de la période d’organogenèse chez la rate et la lapine gravides à des doses toxiques pour la mère,
c’est-à-dire des doses correspondant à 32 fois (rate) et 16 fois (lapine) l’AUC chez l’être humain à la
dose clinique recommandée. Le larotrectinib traverse la barrière placentaire chez les deux espèces.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur la fertilité n’a été réalisée avec le larotrectinib. Dans les études de toxicité sur
3 mois, le larotrectinib n’a pas eu d’effet histologique sur les organes reproducteurs des mâles chez le
rat et le singe aux doses les plus élevées testées, correspondant à environ 7 fois (rat mâle) et 10 fois
(singe mâle) l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée. Par ailleurs, le larotrectinib
n’a pas eu d’effet sur la spermatogenèse chez le rat.
Dans une étude à doses répétées sur 1 mois chez le rat, il a été observé moins de corps jaunes, une
incidence accrue d’anœstrus et une diminution du poids utérin avec atrophie utérine. Ces effets ont été
réversibles. Aucun effet sur les organes reproducteurs des femelles n’a été observé lors des études de
toxicité sur 3 mois chez le rat et le singe à des doses correspondant à environ 3 fois (rate femelle) et
17 fois (singe femelle) l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée.
Le larotrectinib a été administré à des rats juvéniles du jour 7 suivant leur naissance (JSN) jusqu’au
jour 70. Une mortalité avant sevrage (avant JSN 21) a été observée au niveau de dose élevé
correspondant à 2,5 à 4 fois l’AUC à la dose recommandée. Des effets sur la croissance et le système
nerveux ont été observés au niveau de dose correspondant à 0,5 à 4 fois l’AUC à la dose
recommandée. La prise de poids corporel était diminuée chez les ratons mâles et femelles avant le
sevrage, et a augmenté après le sevrage chez les femelles à la fin de l’exposition, alors qu’une
réduction de la prise de poids a été observée chez les mâles également après le sevrage, sans
récupération. La diminution de la croissance chez les mâles a été associée à une puberté tardive. Une
récupération partielle des effets sur le système nerveux (c’est-à-dire fonctionnalité altérée des pattes
arrière et, probablement, augmentation de la fermeture des paupières) a été observée. Une diminution
du taux de gestation a également été observée aux niveaux de doses élevés malgré des accouplements
normaux.
Génotoxicité et cancérogénicité
Aucune étude de cancérogénicité n’a été réalisée avec le larotrectinib.
Le larotrectinib n’a pas été mutagène dans le test bactérien d’induction de mutation inverse (test
d’Ames) ou dans l’essai
in vitro
de mutation génique sur cellules de mammifères. Le résultat pour le
larotrectinib a été négatif dans le test
in vivo
de formation des micronoyaux chez la souris à la dose
maximale tolérée de 500 mg/kg.
41
Pharmacologie de sécurité
La pharmacologie de sécurité du larotrectinib a été évaluée dans plusieurs essais
in vitro
et
in vivo
ayant examiné les effets sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, respiratoire et
gastro-intestinal chez différentes espèces. Le larotrectinib n’a pas eu d’effet sur les paramètres
hémodynamiques ou les intervalles de l’ECG chez le singe télémétré à des expositions (C
max
)
correspondant à environ 6 fois l’exposition thérapeutique chez l’être humain. Le larotrectinib n’a pas
eu d’effets neurocomportementaux chez les animaux adultes (rats, souris, singes cynomolgus) à des
expositions (C
max
) au moins 7 fois supérieures à l’exposition chez l’être humain. Le larotrectinib n’a
pas eu d’effet sur la fonction respiratoire chez le rat ; à des niveaux d’exposition (C
max
) au moins 8 fois
supérieurs à l’exposition thérapeutique chez l’être humain. Chez le rat, le larotrectinib a accéléré le
transit intestinal et augmenté la sécrétion et l’acidité gastriques.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Eau purifiée
Saccharose
Hydroxypropylbétadex
Glycérol (E 422)
Sorbitol (E 420)
Citrate de sodium (E 331)
Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté (E 339)
Acide citrique (E 330)
Propylène glycol (E 1520)
Sorbate de potassium (E 202)
Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218)
Arôme d’agrume
Arôme naturel
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans.
Après première ouverture : 30 jours.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en verre brun (type III) muni d’un bouchon en polypropylène (PP) à fermeture de sécurité
enfant, avec un opercule en polyéthylène (PE) soudé.
Chaque boîte contient un flacon de 100 mL de solution buvable.
42
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Instructions d’utilisation :
Seringue pour administration orale
-
Utiliser une seringue pour administration orale adaptée marquée CE et un adaptateur pour
flacon (28 mm de diamètre), s’il y a lieu.
-
Pour les volumes inférieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration orale de
1 mL avec des graduations tous les 0,1 mL.
-
Pour les volumes égales ou supérieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration
orale de 5 mL avec des graduations tous les 0,2 mL.
-
Ouvrir le flacon : appuyer sur le bouchon du flacon et le tourner dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre.
-
Insérer l’adaptateur pour flacon dans le col du flacon et s’assurer qu’il est bien fixé.
-
Prendre la seringue pour administration orale et s’assurer que le piston est complètement
enfoncé. Placer la seringue dans l’ouverture de l’adaptateur. Retourner le flacon.
-
Remplir la seringue pour administration orale avec une petite quantité de solution en tirant le
piston vers le bas, puis pousser à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les bulles.
-
Tirer le piston vers le bas jusqu’au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament prescrite, en mL.
-
Remettre le flacon à l’endroit et retirer la seringue pour administration orale de l’adaptateur.
-
Appuyer lentement sur le piston, en orientant le liquide vers l’intérieur de la joue pour permettre
une déglutition naturelle.
-
Refermer le flacon avec le bouchon d’origine (en laissant l’adaptateur en place).
Sonde d’alimentation nasogastrique
-
Utiliser une sonde d’alimentation nasogastrique adaptée. Le diamètre extérieur de la sonde doit
être choisi en fonction des caractéristiques du patient. Les diamètres, longueurs et volumes
d’amorçage dérivés habituels sont présentés dans le Tableau 8.
-
L’alimentation doit être arrêtée et la sonde doit être rincée avec au moins 10 mL d’eau. Nota :
voir les exceptions concernant les nouveau-nés et les patients soumis à des restrictions
liquidiennes dans l’alinéa ci-dessous.
-
Une seringue adaptée doit être utilisée pour administrer VITRAKVI dans la sonde
d’alimentation nasogastrique.
La sonde doit être à nouveau rincée avec au moins 10 mL d’eau afin de s’assurer de
l’administration de VITRAKVI et de bien la nettoyer.
Les nouveau-nés et les enfants soumis à des restrictions liquidiennes peuvent nécessiter un
volume de rinçage minimal de 0,5 à 1 mL, ou un rinçage à l’air lors de l’administration de
VITRAKVI.
-
Redémarrer l’alimentation.
Tableau 8 : Dimensions de la sonde recommandées en fonction du groupe d’âge
Patient
Diamètre de la
Diamètre de la
Longueur de la
Volume
sonde pour les
sonde pour les
sonde (cm)
d’amorçage de
alimentations
alimentations
la sonde (mL)
standard
haute densité
Nouveau-né
4-5 FR
6 FR
40-50
0,25-0,5
Enfant
6 FR
8 FR
50-80
0,7-1,4
Adulte
8 FR
10 FR
80-120
1,4-4,2
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
43
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/003 – VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 septembre 2019
Date du dernier renouvellement : 18 août 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
44
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 20 mg de larotrectinib.
Excipients à effet notoire :
Chaque mL de solution buvable contient 2 mg de benzoate de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution incolore à jaune ou orange ou rouge ou brunâtre.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
VITRAKVI est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints
d’une tumeur solide présentant une fusion du gène
NTRK
(Neurotrophic
Tyrosine Receptor Kinase),
-
ayant une maladie au stade localement avancé ou métastatique, ou pour laquelle une résection
chirurgicale risquerait d’entraîner une morbidité sévère, et
-
lorsqu’il n’existe aucune option thérapeutique satisfaisante (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par VITRAKVI doit être initié par des médecins expérimentés dans l’administration des
traitements anticancéreux.
La présence d’une fusion du gène
NTRK
doit être confirmée par un test validé sur un échantillon
tumoral avant l’initiation du traitement par VITRAKVI.
Posologie
Adultes
La dose recommandée chez l’adulte est de 100 mg de larotrectinib deux fois par jour, le traitement
étant poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou jusqu’à l’apparition d’une toxicité
inacceptable.
45
Population pédiatrique
Chez les patients pédiatriques, la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle. La dose
recommandée chez les patients pédiatriques est de 100 mg/m
2
de larotrectinib deux fois par jour, en
n’excédant pas 100 mg par prise, le traitement étant poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou
jusqu’à l’apparition d’une toxicité inacceptable.
Oubli d’une dose
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre deux doses en même temps pour compenser la
dose oubliée. Le patient doit prendre la dose suivante à l’heure prévue pour la prochaine prise. En cas
de vomissement après la prise d’une dose, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire pour
compenser.
Modifications posologiques
En cas d’effets indésirables de grade 2, la poursuite du traitement peut être justifiée, toutefois une
surveillance étroite est recommandée afin de prévenir toute aggravation de la toxicité. Les patients
présentant des augmentations des ALAT et/ou ASAT de grade 2 doivent être surveillés à l’aide
d’examens biologiques répétés toutes les une à deux semaine(s) après l’observation de la toxicité de
grade 2 et jusqu’à sa résolution afin de déterminer si une interruption du traitement ou une réduction
de la dose est nécessaire.
Pour les effets indésirables de grade 3 ou 4 :
-
Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu jusqu’à la résolution de l’effet indésirable ou
jusqu’au retour à l’état initial ou à un grade 1. Le traitement doit être repris au niveau de
modification posologique suivant si la résolution se produit dans les 4 semaines.
-
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté si un effet indésirable ne se résout
pas dans les 4 semaines.
Les modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d’effets indésirables sont
présentées dans le Tableau 1.
Tableau 1 : Modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d’effets
indésirables
Patients adultes et pédiatriques
Patients pédiatriques dont la
Modification
dont la surface corporelle est
surface corporelle est inférieure
posologique
2
d’au moins 1,0 m
à 1,0 m
2
Première
Deuxième
Troisième
a
75 mg deux fois par jour
50 mg deux fois par jour
100 mg une fois par jour
75 mg/m
2
deux fois par jour
50 mg/m
2
deux fois par jour
25 mg/m
2
deux fois par jour
a
Les patients pédiatriques qui reçoivent 25 mg/m² deux fois par jour doivent rester à cette dose même si leur surface
corporelle augmente à plus de 1,0 m² pendant le traitement. La dose maximale doit être de 25 mg/m² deux fois par jour à la
troisième modification posologique.
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté chez les patients ne tolérant pas
VITRAKVI après trois modifications posologiques.
Populations particulières
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
46
Insuffisance hépatique
La dose initiale de VITRAKVI doit être réduite de 50 % chez les patients atteints d’insuffisance
hépatique modérée (stade Child-Pugh B) à sévère (stade Child-Pugh C). Aucun ajustement
posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère (stade
Child-Pugh A) (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).
Co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4
Si la co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose de VITRAKVI
doit être réduite de 50 %. Une fois que l’inhibiteur a été arrêté depuis 3 à 5 demi-vies d’élimination, le
traitement par VITRAKVI doit être repris à la dose reçue avant l’initiation de l’inhibiteur du CYP3A4
(voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
VITRAKVI est administré par voie orale.
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable ayant une biodisponibilité
orale équivalente et pouvant être utilisées de manière interchangeable.
La solution buvable doit être administrée par voie orale à l’aide d’une seringue pour administration
orale d’un volume de 1 mL ou de 5 mL, ou par voie entérale à l’aide d’une sonde d’alimentation
nasogastrique.
-
Pour les doses inférieures à 1 mL, une seringue de 1 mL doit être utilisée. Le volume de dose
calculé doit être arrondi au 0,1 mL le plus proche.
-
Pour les doses égales ou supérieures à 1 mL, une seringue de 5 mL doit être utilisée. Le volume
de dose calculé doit être arrondi au 0,2 mL le plus proche.
-
VITRAKVI ne doit pas être mélangé avec des solutions de nutrition entérale, s’il est administré
à l’aide d’une sonde d’alimentation nasogastrique. Le mélange avec des solutions de nutrition
entérale pourrait boucher la sonde.
-
Pour les instructions concernant l’utilisation avec une seringue pour administration orale ou une
sonde d’alimentation, voir rubrique 6.6.
La solution buvable peut être prise avec ou sans aliments, mais elle ne doit pas être prise en même
temps que du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Efficacité parmi les différents types de tumeurs
Le bénéfice de VITRAKVI a été établi dans des essais à bras unique portant sur un échantillon
relativement limité de patients dont la tumeur présentait une fusion du gène
NTRK.
Des effets
favorables de VITRAKVI ont été observés sur la base du taux de réponse globale et de la durée de la
réponse dans un nombre limité de types de tumeurs. Cet effet peut être différent quantitativement
selon le type de tumeur, et en présence d’altérations génétiques concomitantes (voir rubrique 5.1).
Pour ces raisons, VITRAKVI doit être utilisé uniquement lorsqu’il n’existe aucune option
thérapeutique pour laquelle un bénéfice clinique a été établi, ou lorsque de telles options
thérapeutiques ont été épuisées (c’est-à-dire, aucune option thérapeutique satisfaisante).
47
Effets neurologiques
Des effets neurologiques tels que des sensations vertigineuses, des troubles de la marche et des
paresthésies ont été observés chez des patients recevant le larotrectinib (voir rubrique 4.8). Les effets
neurologiques sont apparus, pour la plupart, dans les 3 premiers mois du traitement. En fonction de
l’intensité et de la persistance de ces symptômes, une réduction de la dose ou une interruption
temporaire ou définitive du traitement par VITRAKVI doit être envisagée (voir rubrique 4.2).
Augmentations des transaminases
Des augmentations des ALAT et ASAT ont été observées chez les patients recevant le larotrectinib
(voir rubrique 4.8). Les augmentations des ALAT et ASAT sont apparues, pour la plupart, dans les
3 premiers mois du traitement.
Il convient de surveiller la fonction hépatique, incluant les taux d’ALAT et d’ASAT, avant la première
prise, une fois par mois pendant les 3 premiers mois du traitement et périodiquement pendant la suite
du traitement, avec des tests plus fréquents chez les patients présentant des augmentations des
transaminases. Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu temporairement ou définitivement
en fonction de la sévérité de ces augmentations. Si le traitement est interrompu temporairement, la
dose de VITRAKVI doit être modifiée lors de sa reprise (voir rubrique 4.2).
Co-administration avec des inducteurs du CYP3A4/de la P-gp
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4/de la P-gp
doit être évitée en raison d’un risque de diminution de l’exposition (voir rubrique 4.5).
Contraception chez la femme et l’homme
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant le
traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.5
et 4.6).
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n’est pas enceinte
mais en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise (voir rubrique 4.6).
Informations importantes concernant certains composants
Benzoate de sodium : ce médicament contient 2 mg par 1 mL.
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 5 mL, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets d’autres agents sur le larotrectinib
Effet des inhibiteurs du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP sur le larotrectinib
Le larotrectinib est un substrat du cytochrome P450 (CYP) 3A, de la glycoprotéine P (P-gp) et de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). La co-administration de VITRAKVI avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP (par exemple, l’atazanavir, la
clarithromycine, l’indinavir, l’itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, le nelfinavir, le ritonavir,
le saquinavir, la télithromycine, la troléandomycine, le voriconazole ou le pamplemousse) peut
augmenter les concentrations plasmatiques du larotrectinib (voir rubrique 4.2).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec l’itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A, de la
P-gp et de la BCRP) à 200 mg une fois par jour pendant 7 jours, la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont
2,8 et 4,3 fois plus élevées, respectivement.
48
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec une dose unique de 600 mg de rifampicine (un inhibiteur
de la P-gp et de la BCRP), la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont 1,8 et 1,7 fois plus élevées,
respectivement.
Effet des inducteurs du CYP3A et de la P-gp sur le larotrectinib
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A et de la
P-gp (par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine ou
le millepertuis) peut diminuer les concentrations plasmatiques du larotrectinib et doit être évitée (voir
rubrique 4.4).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d’une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec la rifampicine (un inducteur puissant du CYP3A et de la
P-gp) à 600 mg une fois par jour pendant 11 jours, la C
max
et l’AUC du larotrectinib sont diminuées de
71 % et 81 %, respectivement. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’effet d’un inducteur
modéré, néanmoins une diminution de l’exposition au larotrectinib est attendue.
Effets du larotrectinib sur d’autres agents
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP3A
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration de
VITRAKVI (100 mg deux fois par jour pendant 10 jours), la C
max
et l’AUC du midazolam par voie
orale sont 1,7 fois plus élevées que lorsque le midazolam est pris seul, ce qui suggère que le
larotrectinib est un faible inhibiteur du CYP3A.
Il convient d’être prudent lors de l’utilisation concomitante de substrats du CYP3A ayant une marge
thérapeutique étroite (par exemple, l’alfentanil, la ciclosporine, la dihydroergotamine, l’ergotamine, le
fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus ou le tacrolimus) chez les patients traités par
VITRAKVI. Si l’utilisation concomitante de ces substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique
étroite est nécessaire chez les patients traités par VITRAKVI, une réduction de la dose des substrats du
CYP3A peut s’avérer nécessaire en cas d’effets indésirables.
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP2B6
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib induit le CYP2B6. La co-administration du
larotrectinib avec des substrats du CYP2B6 (par exemple, le bupropion, l’éfavirenz) peut diminuer
leur exposition.
Effet du larotrectinib sur d’autres substrats de transporteur
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib est un inhibiteur de l’OATP1B1. Aucune étude
clinique portant sur les interactions avec les substrats de l’OATP1B1 n’a été réalisée. Par conséquent,
une éventuelle augmentation de l’exposition aux substrats de l’OATP1B1 (par exemple, le valsartan et
les statines) lors de la co-administration du larotrectinib ne peut pas être exclue.
Effet du larotrectinib sur les substrats des enzymes régulées par le PXR
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib est un faible inducteur des enzymes régulées par le
PXR (par exemple, la famille des CYP2C et l’UGT). La co-administration du larotrectinib avec des
substrats du CYP2C8, du CYP2C9 ou du CYP2C19 (par exemple, le répaglinide, la warfarine, le
tolbutamide ou l’oméprazole) peut diminuer leur exposition.
Contraceptifs hormonaux
Il n’existe pas de données sur l’impact du larotrectinib sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux
systémiques. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs
hormonaux systémiques d’ajouter une contraception mécanique.
49
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez l’homme et la femme
Compte tenu de son mécanisme d’action, lorsque le larotrectinib est administré chez la femme
enceinte, un risque pour le fœtus ne peut pas être exclu. Avant le début du traitement par VITRAKVI,
un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace
pendant le traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise. Il n’existe
pas de données sur l’impact du larotrectinib sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux systémiques.
Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux
systémiques d’ajouter une contraception mécanique.
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n’est pas enceinte
mais en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise.
Grossesse
Il n’existe pas de données sur l’utilisation du larotrectinib chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet nocif direct ou indirect quant à une toxicité
sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de VITRAKVI pendant la grossesse.
Allaitement
Il n’existe pas de données sur l’excrétion du larotrectinib/ses métabolites dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement par VITRAKVI et pendant 3 jours après la
dernière prise.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques concernant les effets du larotrectinib sur la fertilité. Aucun effet
pertinent sur la fertilité n’a été observé lors des études de toxicité à doses répétées (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
VITRAKVI a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses et de la fatigue ont été observées chez les patients recevant le
larotrectinib. Il s’agissait le plus souvent d’effets de grades 1 et 2 survenant au cours des 3 premiers
mois de traitement. VITRAKVI est donc susceptible d’avoir un effet sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines au cours de cette période. Il doit être conseillé aux patients de ne
pas conduire de véhicules ou utiliser de machines, jusqu’à ce qu’ils soient raisonnablement certains
que le traitement par VITRAKVI ne les affecte pas négativement (voir rubrique 4.4).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets
indésirables les plus fréquents (≥
20 %) avec VITRAKVI ont été, par ordre décroissant de
fréquence : augmentation des ALAT (31 %), augmentation des ASAT (29 %), vomissements (29 %),
constipation (28 %), fatigue (26 %), nausées (25 %), anémie (24 %), sensations vertigineuses (23 %)
et myalgie (20 %).
La majorité des effets indésirables était de grade 1 ou 2. Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 4 : diminution du taux de neutrophiles (2 %), augmentation des
ALAT (1 %), augmentation des ASAT, diminution du taux de leucocytes et augmentation des
phosphatases alcalines sanguines (< 1 % chacune). Le grade le plus élevé observé pour les effets
50
indésirables suivants était le grade 3 : anémie, augmentation du poids, fatigue, sensations
vertigineuses, paresthésie, faiblesse musculaire, nausées, myalgie, troubles de la marche et
vomissements. Tous les effets indésirables de grade 3 rapportés sont survenus chez moins de 5 % des
patients, à l’exception de l’anémie (7 %).
Chez 2 % des patients, VITRAKVI a été définitivement arrêté en raison d’effets indésirables survenus
sous traitement (un cas d’augmentation des ALAT, un cas d’augmentation des ASAT, un cas de
troubles de la marche, un cas de diminution du taux de neutrophiles). Les effets indésirables ayant
entraîné une réduction de dose sont survenus, pour la plupart, dans les trois premiers mois du
traitement.
Tableau des effets indésirables
La tolérance de VITRAKVI a été évaluée chez 248 patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK
dans l’un des trois essais cliniques en cours suivants : l’étude 1, 2 (« NAVIGATE ») et 3
(« SCOUT »). La population de l’analyse de tolérance avait un âge médian de 32,5 ans (compris
entre : 0,1 et 84) et était composée à 39 % de patients pédiatriques. La durée médiane du traitement
dans l’ensemble de la population de l’analyse de tolérance (n = 248) a été de 12,5 mois (compris
entre : 0,03 et 57,5).
Les effets indésirables rapportés chez les patients (n = 248) traités par VITRAKVI sont présentés dans
le Tableau 2 et dans le Tableau 3.
Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes ou d’organes.
Les groupes de fréquence sont définis sur la base de la convention suivante
: très fréquent (≥
1/10),
fréquent (≥
1/100 à <
1/10), peu fréquent (≥
1/1 000 à <
1/100), rare (≥
1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de
gravité.
51
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés chez les patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK
traités par VITRAKVI à la dose recommandée (population globale de l’analyse de tolérance,
n = 248)
Classe de systèmes ou Fréquence
Tous grades
Grades 3 et 4
d’organes
Affections
Très fréquent
Anémie
hématologiques et du
Diminution du taux de
système lymphatique
neutrophiles (neutropénie)
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
Fréquent
Anémie
Diminution du taux de
neutrophiles
(neutropénie)
a
Peu fréquent
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
a
Affections du système
Très fréquent
Sensations vertigineuses
nerveux
Fréquent
Troubles de la marche
Sensations vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la marche
Affections
Très fréquent
Nausées
gastro-intestinales
Constipation
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
b
Vomissements
Peu fréquent
Nausées
Affections
Très fréquent
Myalgie
musculo-squelettiques
Fréquent
Faiblesse musculaire
Myalgie
et systémiques
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et
Très fréquent
Fatigue
anomalies au site
Fréquent
Fatigue
d’administration
Investigations
Très fréquent
Augmentation de l’alanine
aminotransférase (ALAT)
Augmentation de l’aspartate
aminotransférase (ASAT)
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Fréquent
Augmentation des
Augmentation de
phosphatases alcalines
l’alanine aminotransférase
sanguines
(ALAT)
a
Augmentation de
l’aspartate
aminotransférase
(ASAT)
a
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Peu fréquent
Augmentation des
phosphatases alcalines
sanguines
a
a
b
L’effet
Des effets de grade 4 ont été rapportés.
indésirable « dysgueusie » regroupe les termes préférentiels « dysgueusie » et « altérations du goût »
52
Tableau 3 : Effets indésirables rapportés chez les patients pédiatriques atteints d’un cancer avec
fusion
NTRK
traités par VITRAKVI à la dose recommandée (n = 98) ; tous grades confondus
Classe de
Fréquence Nourrissons et
Enfants
Adolescents
Patients
systèmes ou
tout-petits
pédiatriques
a
b
c
d’organes
(n = 35)
(n = 45)
(n = 18)
(n = 98)
Affections
Très
Anémie
Anémie
Diminution du Anémie
hématologiques
fréquent
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
et du système
taux de
taux de
neutrophiles
taux de
lymphatique
neutrophiles
neutrophiles
(neutropénie)
neutrophiles
(neutropénie)
(neutropénie)
Diminution du (neutropénie)
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
taux de
taux de
leucocytes
taux de
leucocytes
leucocytes
(leucopénie)
leucocytes
(leucopénie)
(leucopénie)
(leucopénie)
Fréquent
Anémie
Affections du
Très
Sensations
système
fréquent
vertigineuses
nerveux
Fréquent
Sensations
Sensations
Paresthésie
Sensations
vertigineuses
vertigineuses
vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la
Troubles de la
marche
marche
Affections
Très
Nausées
Nausées
Nausées
Nausées
gastro-
fréquent
Constipation
Constipation
Vomissements Constipation
intestinales
Vomissements
Vomissements
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
Constipation
Dysgueusie
Affections
Fréquent
Myalgie
Myalgie
Myalgie
musculo-
Faiblesse
Faiblesse
Faiblesse
squelettiques et
musculaire
musculaire
musculaire
systémiques
Troubles
Très
Fatigue
Fatigue
Fatigue
Fatigue
généraux et
fréquent
anomalies au
site d’
administration
Investigations
Très
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
fréquent
l’alanine
l’alanine
l’alanine
l’alanine
aminotransférase
aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
l’aspartate
l’aspartate
l’aspartate
l’aspartate
aminotransférase
aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
Augmentation du Augmentation du Augmentation Augmentation du
poids (prise de
poids (prise de
des phosphatases poids (prise de
poids anormale)
poids anormale)
alcalines
poids anormale)
Augmentation des
sanguines
Augmentation
phosphatases
Augmentation du des phosphatases
alcalines
poids (prise de alcalines
sanguines
poids anormale) sanguines
Fréquent
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
53
a
b
c
Nourrissons et tout-petits (28 jours à 23 mois) : les cas de grade 4 incluaient quatre cas de diminution du taux de
neutrophiles (neutropénie) et un cas d’augmentation des phosphatases alcalines sanguines. Les cas de grade 3 incluaient dix
cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), trois cas d’anémie, trois cas d’augmentation du poids (prise de
poids anormale), un cas d’augmentation des ALAT et un cas de vomissements.
Enfants (2 à 11 ans) : un cas de diminution du taux de leucocytes de grade 4 a été rapporté. Les cas de grade 3 incluaient
six cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), deux cas d’anémie, un cas d’augmentation des ALAT, un cas
d’augmentation des ASAT, un cas de troubles de la marche, un cas de vomissements, un cas de paresthésie et un cas de
myalgie.
Adolescents (12 à < 18 ans) : aucun cas de grade 3 ou 4 n’a été rapporté.
Description de certains effets indésirables
Effets neurologiques
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), les effets indésirables neurologiques avec
le grade le plus élevé étaient de grade 3 et ont été observés chez cinq patients (3 %). Il s’agissait de :
sensations vertigineuses (deux patients, 1 %), paresthésie (trois patients, 1 %) et troubles de la marche
(un patient, < 1 %). L’incidence globale a été de 23 % pour les sensations vertigineuses, 7 % pour la
paresthésie et 4 % pour les troubles de la marche. Les effets neurologiques ayant conduit à une
modification de la dose comportaient des sensations vertigineuses (1 %) et la paresthésie (1 %). Un
patient a arrêté le traitement définitivement en raison de troubles de la marche de grade 3. Dans tous
les cas, sauf un, les patients chez qui une activité anti-tumorale a été observée et chez qui une
réduction de la dose a été nécessaire ont pu poursuivre le traitement à une dose réduite et/ou avec un
schéma posologique réduit (voir rubrique 4.4).
Augmentations des transaminases
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), l’augmentation des transaminases dont le
grade était le plus élevé a été une augmentation des ALAT de grade 4 chez 3 patients (1 %) et une
augmentation des ASAT chez 2 patients (1 %). Une augmentation des ALAT et ASAT de grade 3 a
été observée chez 11 patients (4 %) et 10 patients (4 %), respectivement. La plupart des augmentations
de grade 3 ont été transitoires et sont apparues au cours des trois premiers mois de traitement. Elles ont
ensuite régressé au grade 1 lors des mois 3-4. Des augmentations des ALAT et des ASAT de grade 2
ont été observées chez 18 patients (7 %) et 20 patients (8 %) respectivement, et des augmentations des
ALAT et des ASAT de grade 1 ont été observées chez 122 patients (49 %) et 115 patients (46 %)
respectivement.
Des augmentations des ALAT et des ASAT conduisant à des modifications de la dose ont été
observées chez 13 patients (5 %) et 12 patients (5 %), respectivement (voir rubrique 4.4).
Aucun patient n’a arrêté définitivement le traitement en raison d’augmentations des ALAT et des
ASAT de grade 3-4.
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Patients pédiatriques
Parmi les 248 patients traités par VITRAKVI, 98 patients (40 %) étaient âgés de 0 à <18 ans (n = 9 de
0 à < 3 mois, n = 4 de
3 mois à < 6 mois, n = 15 de
6 mois à < 12 mois, n = 7 de
12 mois à < 2
ans, n = 22 de
2 ans à < 6 ans, n = 23 de
6 ans à < 12 ans, n = 18 de
12 ans à < 18 ans). Les
effets indésirables ont été, pour la plupart, de grade 1 ou 2 en sévérité (voir Tableau 3) et se sont
résolus sans modification de la dose ou interruption de VITRAKVI. Les effets indésirables de grade 3
ou 4 ont été observés généralement plus fréquemment chez les patients âgés de < 6 ans. Ils ont été
observés chez 67 % des patients âgés de 0 à < 3 mois et chez 44 % des patients âgés de
3 mois à < 6
ans. Des diminutions du taux de neutrophiles ayant entraîné l’arrêt du traitement, l’interruption ou la
modification de la dose ont été observées.
54
Patients âgés
Parmi les 248 patients dans la population globale pour l’analyse de la tolérance qui ont reçu
VITRAKVI, 40 patients (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, et 11 patients (4 %) étaient âgés de
75 ans ou plus. Le profil de tolérance
chez les patients âgés (≥
65 ans) est cohérent avec celui des
patients plus jeunes. Les effets indésirables suivants ont été plus fréquents chez les patients âgés de
65 ans ou plus : sensations vertigineuses (48 % versus 35 % chez l’ensemble des adultes), anémie
(38 % versus 24 % chez l’ensemble des adultes), faiblesse musculaire (23 % versus 12 % chez
l’ensemble des adultes), et troubles de la marche (10 % versus 5 % chez l’ensemble des adultes).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience de surdosage avec VITRAKVI est limitée. Les symptômes d’un surdosage ne sont pas
établis. En cas de surdosage, les médecins doivent mettre en œuvre des mesures générales de support
et traiter les symptômes.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, agents
antinéoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EX12.
Mécanisme d’action
Le larotrectinib est un inhibiteur sélectif des récepteurs de la tropomyosine kinase (TRK) et compétitif
de l’adénosine triphosphate (ATP). Il a été conçu de manière rationnelle afin d’éviter une activité sur
d’autres kinases. Le larotrectinib cible la famille des protéines TRK, incluant TRKA, TRKB et TRKC
qui sont codées respectivement par les gènes
NTRK1, NTRK2
et
NTRK3.
Dans un large panel d’essais
sur enzymes purifiées, le larotrectinib a inhibé les protéines TRKA, TRKB et TRKC avec des valeurs
de la CI
50
comprises entre 5 et 11 nM. La seule autre activité kinase a été observée à des
concentrations 100 fois plus élevées. Dans des modèles tumoraux
in vitro
et
in vivo,
le larotrectinib a
montré une activité anti-tumorale dans des cellules avec une activation constitutive des protéines TRK
résultant de fusions de gènes, d’une délétion d’un domaine de régulation des protéines, ou dans des
cellules présentant une surexpression des protéines TRK.
Les fusions de gènes résultant de réarrangements chromosomiques des gènes humains
NTRK1, NTRK2
et
NTRK3
entraînent la synthèse de protéines de fusion TRK oncogéniques. Ces protéines chimériques
sont exprimées de manière aberrante et ont une activité kinase constitutive qui active anormalement
les voies de signalisation cellulaires en aval qui sont impliquées dans la prolifération et la survie
cellulaires, aboutissant à des tumeurs cancéreuses avec fusion
NTRK.
Des mutations de résistance acquise ont été observées après progression au cours de traitement par
inhibiteur de TRK. Le larotrectinib présentait une activité minimale sur des lignées cellulaires avec
des mutations ponctuelles du domaine kinase TRKA, incluant la mutation de résistance acquise
identifiée cliniquement G595R. Les mutations ponctuelles du domaine kinase TRKC associées à une
résistance acquise au larotrectinib identifiée cliniquement, incluent G623R, G696A et F617L.
55
Les causes moléculaires de la résistance primaire au larotrectinib ne sont pas connues. Ainsi,
l’éventuel effet de la présence d’une altération oncogénique concomitante en plus d’une fusion du
gène
NTRK
sur l’efficacité de l’inhibition des protéines TRK n’est pas connu. L’impact de toute
altération génomique concomitante mesuré sur l’efficacité du larotrectinib est présenté ci-dessous
(voir rubrique « Efficacité clinique »).
Effet pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
Chez 36 sujets sains adultes recevant des doses uniques comprises entre 100 mg et 900 mg,
VITRAKVI n’a pas entraîné d’allongement de l’espace QT cliniquement pertinent.
La dose de 200 mg correspond à une exposition maximale (C
max
) similaire à celle observée avec le
larotrectinib 100 mg deux fois par jour à l’état d’équilibre. Un raccourcissement du QTcF a été
observé lors de l’administration de VITRAKVI, l’effet maximal moyen ayant été observé entre 3 et
24 heures après la C
max
, avec une réduction de la moyenne géométrique du QTcF par rapport à
l’inclusion de -13,2 msec (compris entre : -10 et -15,6 msec). La pertinence de cette observation sur le
plan clinique n’a pas été établie.
Efficacité clinique
Résumé des études
L’efficacité et la tolérance de VITRAKVI ont été évaluées dans trois études cliniques multicentriques,
ouvertes, à simple bras, chez des patients adultes et pédiatriques atteints d’un cancer (voir Tableau 4).
Les études sont toujours en cours.
Des patients avec ou sans fusion documentée du gène
NTRK
ont pu participer aux études 1 et 3
(« SCOUT »). Les patients inclus dans l’étude 2 (« NAVIGATE ») devaient être atteints d’un cancer
avec fusion
NTRK.
Les données d’efficacité sont issues de l’analyse principale poolée portant sur les 3
études et incluant 192 patients atteints d’un cancer avec fusion
NTRK,
qui devaient présenter une
tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1, ne pas présenter de tumeur primitive du SNC et
avoir reçu au moins une dose de larotrectinib en date de juillet 2020. Ces patients devaient également
avoir reçu des thérapies standard antérieures adaptées à leur type de tumeur et au stade de la maladie
ou, selon l’avis de l’investigateur, être candidats à une chirurgie radicale (telle que l’amputation d’un
membre, une résection faciale ou une intervention entraînant la paralysie), ou susceptibles de ne pas
tolérer ou de ne tirer aucun bénéfice cliniquement significatif des thérapies standard disponibles dans
le cadre d’une maladie avancée. Les principaux critères d’évaluation de l’efficacité étaient le taux de
réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DR), tels que déterminés en aveugle par un comité
indépendant d’évaluation des données (IRC, pour
Independent Review Committee).
De plus, 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC, mesurable à l’inclusion, ont été traités
dans l’étude 2 (« NAVIGATE ») et l’étude 3 (« SCOUT »). Parmi les 33 patients atteints d’une
tumeur primitive du SNC, 32 patients avaient reçu un traitement anticancéreux antérieur (chirurgie,
radiothérapie et/ou thérapie systémique antérieure). Les réponses tumorales ont été évaluées par
l’investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1.
La fusion du gène
NTRK
a été identifiée à l’aide des tests moléculaires suivants : le séquençage de
nouvelle génération (NGS) chez 196 patients, la réaction en chaîne par polymérase (PCR) chez
12 patients, l’hybridation
in situ
par fluorescence (FISH) chez 14 patients et la technologie Nanostring,
le séquençage Sanger ou l’analyse chromosomique sur puce à ADN chez 1 patient chacun.
56
Tableau 4 : Études cliniques incluses dans les analyses de l’efficacité dans les tumeurs solides et
les tumeurs primitives du SNC
Nom de l’étude, plan de l’étude, et
Dose et formulation Types de tumeurs incluses n
population de patients
dans l’analyse d’efficacité
Étude 1
Doses allant jusqu’à
Thyroïde (n = 4)
13
NCT02122913
200 mg une ou deux
Glandes salivaires (n = 3)
fois par jour (gélules à GIST (n = 2)
a
• Étude de phase 1, ouverte, d’escalade
25 mg ou 100 mg, ou Sarcomes des tissus mous
de dose et étude d’expansion ; tumeurs solution buvable à
(n = 2)
avec fusion du gène
NTRK
requises
20 mg/mL)
CPNPC (n = 1)
b, c
pour la phase d’expansion
Cancer primitif inconnu
Patients adultes (≥
18 ans) atteints
(n = 1)
d’une tumeur solide avancée avec
fusion du gène
NTRK
Étude 2
« NAVIGATE »
100 mg deux fois par Thyroïde (n = 24)
b
118
NCT02576431
jour (gélules à 25 mg Sarcomes des tissus mous
ou 100 mg, ou
(n = 20)
• Étude de phase 2 internationale,
solution buvable à
Glandes salivaires (n = 19)
ouverte, de type « basket »
20 mg/mL)
CPNPC (n = 13)
b, c
Patients adultes et pédiatriques ≥
12 ans
Primitive du SNC (n = 9)
atteints d’une tumeur solide avancée
Colorectal (n = 8)
avec fusion du gène
NTRK
Mélanome (n = 6)
Sein, sécrétoire (n = 4)
Sein, non sécrétoire (n = 3)
GIST (n = 2)
a
Voies biliaires (n = 2)
Pancréas (n = 2)
CPPC (n = 1)
b, d
Appendice (n = 1)
Ostéosarcome (n = 1)
Hépatique
e
(n = 1)
Prostate (n = 1)
Col utérin (n = 1)
Étude 3
« SCOUT »
Doses allant jusqu’à
Fibrosarcome infantile
94
2
NCT02637687
100 mg/m deux fois (n = 40)
par jour (gélules à
Sarcomes des tissus mous
• Étude de phase 1/2 internationale,
25 mg ou 100 mg, ou (n = 26)
ouverte, d’escalade de dose et étude
solution buvable à
Primitive du SNC (n = 24)
d’expansion ; tumeurs solides avancées 20 mg/mL)
Néphrome mésoblastique
avec fusion du gène
NTRK,
y compris
congénital (n = 2)
fibrosarcome infantile localement
Ostéosarcome (n = 1)
avancé, requises pour la cohorte
Mélanome (n = 1)
d’expansion de la phase 2
Patients pédiatriques ≥
1 mois à 21 ans
atteints d’un cancer avancé ou d’une
tumeur primitive du SNC
Nombre total de patients (n)*
225
*
Comprend
192 patients pour lesquels la réponse tumorale a été évaluée par le comité indépendant d’évaluation des données
et 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC (notamment astrocytome, glioblastome, gliome, tumeurs
glioneuronales, tumeurs neuronales et mixtes neuronales-gliales et tumeur neuro-ectodermique primitive, non précisée) pour
lesquels la réponse tumorale a été évaluée par l’investigateur.
a
GIST : tumeur stromale gastro-intestinale
b
Métastases cérébrales observées chez 7 patients atteints de CPNPC, 4 patients atteints d’un cancer de la thyroïde, 2 patients
atteints de mélanome, 1 patient atteint de CPPC et 1 patiente atteinte d’un cancer du sein (non sécrétoire).
c
CPNPC : cancer du poumon non à petites cellules
d
CPPC : cancer du poumon à petites cellules
e
Carcinome hépatocellulaire
57
Les caractéristiques à l’inclusion pour l’ensemble des 192 patients atteints d’une tumeur solide avec
fusion du gène
NTRK
étaient les suivantes : âge médian 38 ans (compris entre : 0,1 et 84 ans) ; 37 %
< 18 ans et 64 %
18 ans ; 72 % de caucasiens et 51 % de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1
(87 %), 2 (11 %) ou 3 (2 %). Quatre-vingt-douze pour cent des patients avaient reçu un traitement
antérieur pour leur cancer, défini comme une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique.
Parmi eux, 73 % avaient reçu une thérapie systémique antérieure, avec une médiane de 1 schéma de
thérapie systémique antérieure reçu. Vingt-sept pour cent de tous les patients n’avaient reçu aucune
thérapie systémique antérieure. Parmi ces 192 patients, les types de tumeurs les plus fréquents étaient
les sarcomes des tissus mous (25 %), le fibrosarcome infantile (21 %), le cancer de la thyroïde (15 %),
les tumeurs des glandes salivaires (11 %) et le cancer du poumon (8 %).
Les caractéristiques à l’inclusion pour les 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC avec
fusion du gène
NTRK
et évalués par l’investigateur étaient les suivantes : âge médian de 9 ans
(compris entre : 1,3 et 79 ans) ; 26 patients de < 18 ans et 7
patients de ≥
18 ans ; 24 patients
caucasiens et 17 patients de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1 (28 patients) ou 2 (4 patients).
Trente-deux patients (97 %) avaient reçu un traitement antérieur pour leur cancer, défini comme une
chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique. La médiane était de 1 schéma de thérapie
systémique antérieure reçu.
Résultats pour l’efficacité
Les résultats d’efficacité (taux de réponse globale, durée de la réponse et délai avant la première
réponse) de l’analyse principale poolée (n = 192), et avec l’addition post-hoc des tumeurs primitives
du SNC (n = 33) résultant d’une population poolée (n = 225), sont présentés dans le Tableau 5 et le
Tableau 6.
Tableau 5 : Résultats d’efficacité poolés pour les tumeurs solides incluant et excluant les
tumeurs primitives du SNC
Paramètre d’efficacité
Analyse pour les
Analyse pour les tumeurs
tumeurs solides excluant solides incluant les
les tumeurs primitives
tumeurs primitives du
a
du SNC (n = 192)
SNC (n = 225)
a,b
Taux de réponse globale (TRG)
% (n)
72 % (139)
65 % (147)
[IC à 95 %]
[65 ; 79]
[59 ; 72]
Réponse complète (RC)
23 % (44)
21 % (47)
Réponse complète histologique
c
7 % (13)
6 % (13)
Réponse partielle (RP)
43 % (82)
39 % (87)
d
Délai avant la première réponse
1,84
1,84
(médiane, mois) [fourchette]
[0,89 ; 16,20]
[0,89 ; 16,20]
Durée de la réponse
(médiane, mois)
34,5
34,5
[fourchette]
[1,6+ ; 58,5+]
[1,6+ ; 58,5+]
% avec une durée ≥
12 mois
79 %
79 %
% avec une durée ≥
24 mois
66 %
66 %
+ signifie « en cours ».
a
Analyse du comité indépendant d’évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour les tumeurs solides à
l’exception des tumeurs primitives du SNC (192 patients).
b
Évaluation de l’investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1 pour les tumeurs primitives du SNC (33 patients).
c
Une RC histologique était une RC obtenue par les patients qui ont été traités par larotrectinib, et qui ont par la suite fait
l’objet d’une résection chirurgicale sans cellule tumorale viable et avec des marges négatives lors de l’évaluation
anatomopathologique post-chirurgie. La meilleure réponse pré-chirurgie pour ces patients a été reclassée en RC histologique
après la chirurgie, selon les critères RECIST v.1.1.
d
1 % de patients supplémentaires (2 patients atteints de tumeur primitive du SNC) présentaient une réponse partielle, en
attente de confirmation.
58
Tableau 6 : Taux de réponse globale et durée de la réponse par type de tumeur
TRG
a
Durée de la réponse
Patients
Type de tumeur
mois
Fourchette
(n = 225)
%
IC à 95 %
(mois)
12
24
Sarcomes des tissus
48
69 %
54 % ; 81 %
78 %
63 %
1,9+ ; 54,7
mous
Fibrosarcome
40
93 %
80 % ; 98 %
80 %
62 %
1,6+ ; 38,5+
infantile
SNC, primitive
33
24 %
11 % ; 42 %
75 %
Na
3,8 ; 22,0+
Thyroïde
28
64 %
44 % ; 81 %
94 %
76 %
2,8+ ; 39,2+
Glandes salivaires
22
86 %
65 % ; 97 %
89 %
84 %
7,4 ; 58,5+
Poumon
15
87 %
60 % ; 98 %
64 %
64 %
1,9+ ; 45,1+
Côlon
8
38 %
9 % ; 76 %
67 %
67 %
5,6 ; 27,3
Mélanome
7
43 %
10 % ; 82 %
50 %
Na
1,9+ ; 23,2+
Sein
7
Sécrétoire
b
4
75 %
19 % ; 99 %
0%
0%
9,4+ ; 11,1
Non sécrétoire
c
3
67 %
9 % ; 99 %
100 %
Na
15,2 ; 23,0+
Tumeur stromale
4
100 %
40 % ; 100 %
75 %
38 %
9,5 ; 31,1+
gastro-intestinale
Ostéosarcome
2
50 %
1 % ; 99 %
0%
0%
9,5
d
Cholangiocarcinome
2
0%
NA
NA
NA
NA
Pancréas
2
0%
NA
NA
NA
NA
Néphrome
mésoblastique
2
100 %
16 % ; 100 %
100 % 100 %
6,4+ ; 24,2+
congénital
Cancer primitif
1
100 %
3 % ; 100 %
0%
0%
7,4
inconnu
0%
Appendice
1
NA
NA
NA
NA
d
0%
Hépatique
1
NA
NA
NA
NA
0%
Prostate
1
NA
NA
NA
NA
0%
Col utérin
1
NA
NA
NA
NA
DR : durée de la réponse
NA : non applicable en raison d’un nombre faible de patients ou d’un manque de réponse
Na : non atteint
+ signifie réponse « en cours »
a
Analyse du comité indépendant d’évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour tous les types de tumeurs, à
l’exception des patients atteints d’une tumeur primitive du SNC qui ont été évalués par l’investigateur selon les critères
RANO ou RECIST v1.1
b
Avec 2 réponses complètes, 1 réponse partielle
c
Avec 1 réponse complète, 1 réponse partielle
d
Un patient qui n’est pas évaluable
Étant donné la rareté du cancer avec fusion
NTRK,
des patients atteints de divers types de tumeurs ont
été évalués, avec un nombre limité de patients pour certains types de tumeurs, entraînant une
incertitude au niveau de l’estimation des TRG par type de tumeur. Le taux de réponse globale (TRG)
dans la population globale peut ne pas refléter la réponse attendue dans un type de tumeur spécifique.
Dans la sous-population adulte (n = 122), le TRG était de 64 %. Dans la sous-population pédiatrique
(n = 70), le TRG était de 87 %.
Chez 198 patients ayant bénéficié d’une caractérisation moléculaire élargie avant le traitement par
larotrectinib, le TRG était de 55 % chez 95 patients qui présentaient d’autres altérations génomiques
en plus d’une fusion du gène
NTRK,
et le TRG était de 70 % chez 103 patients qui ne présentaient
aucune autre altération génomique.
59
Ensemble de l’analyse principale poolée
L’ensemble de l’analyse principale poolée comportait 192 patients et ne comprenait pas les tumeurs
primitives du SNC. La durée médiane de traitement avant progression de la maladie a été de 34,5 mois
(compris entre : 1,6 et 58,5 mois) à la date limite de clôture des données en juillet 2020. Soixante-dix-
neuf pour cent des patients ont reçu VITRAKVI pendant 12 mois ou plus, et 66 % ont reçu
VITRAKVI pendant 24 mois ou plus ; le suivi était en cours au moment de l’analyse.
Au moment de l’analyse, la médiane de la durée de réponse était de 34,5 mois (compris entre : 1,6+ et
58,5+). Il est estimé que 79 % [IC à 95 % : 72–86] des réponses ont duré 12 mois ou plus, et que 66 %
[IC à 95 % : 57–73] des réponses ont duré 24 mois ou plus. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) [IC à
95 % : 85–94] des patients traités étaient en vie un an après le début du traitement et 82 % [IC à 95 % :
76–88] au bout de deux ans, la médiane de la survie globale n’ayant pas encore été atteinte. La
médiane de la survie sans progression était de 33,4 mois au moment de l’analyse, avec un taux de
survie sans progression de 67 % [IC à 95 % : 60–74] au bout de 1 an et de 57 % [IC à 95 % : 49–65]
au bout de 2 ans.
La variation médiane de la taille de la tumeur dans l’ensemble de l’analyse principale poolée
correspond à une diminution de 70 %.
Patients atteints de tumeurs primitives du SNC
À la date limite de clôture des données, parmi les 33 patients atteints d’une tumeur primitive du SNC,
une réponse confirmée a été observée chez 8 patients (24 %) : réponses complètes chez 3 des
33 patients (9 %) et réponses partielles chez 5 patients (15 %). Chez 2 autres patients (6 %), une
réponse partielle qui n’a pas encore été confirmée a été observée. Vingt autres patients (61 %) avaient
une maladie stable. Trois patients (9 %) avaient une progression de la maladie. À la date limite de
clôture des données, la durée du traitement était comprise entre 1,2 et 31,3 mois, et le traitement était
en cours chez 18 patients sur 33, dont l’un de ces patients recevait un traitement post-progression.
Autorisation de mise sur le marché conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Chez les patients atteints de cancer qui ont reçu des gélules de VITRAKVI, la concentration maximale
(C
max
) du larotrectinib dans le plasma a été atteinte environ 1 heure après la prise. La demi-vie (t
½
) a
été d’environ 3 heures et l’état d’équilibre a été atteint en 8 jours avec une accumulation systémique
par un facteur 1,6. À la dose recommandée de 100 mg deux fois par jour, la moyenne arithmétique (±
écart type) de la C
max
à l’état d’équilibre et l’AUC quotidienne chez l’adulte ont été de
914 ± 445 ng/mL et de 5410 ± 3813 ng*h/mL, respectivement. Des études
in vitro
indiquent que le
larotrectinib n’est pas un substrat de l’OATP1B1 ou de l’OATP1B3.
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib n’inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8,
CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 à des concentrations cliniquement pertinentes, et il est peu probable
que la clairance des substrats de ces CYP soit affectée.
Des études
in vitro
indiquent que le larotrectinib n’inhibe pas les transporteurs BCRP, P-gp, OAT1,
OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, BSEP, MATE1 et MATE2-K à des concentrations cliniquement
pertinentes, et il est peu probable que la clairance des substrats de ces transporteurs soit affectée.
60
Absorption
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable.
La biodisponibilité absolue moyenne du larotrectinib était de 34 % (compris entre : 32 % et 37 %) à la
suite d’une prise unique orale de 100 mg. Chez les sujets sains adultes, l’AUC du larotrectinib en
solution buvable était similaire à celle de la gélule, avec une C
max
36 % plus élevée avec la solution
buvable.
Chez les sujets sains ayant reçu VITRAKVI après un repas à forte teneur lipidique et hautement
calorique, la C
max
du larotrectinib était environ 35 % moins élevée que celle mesurée après une nuit à
jeun, et il n’y a pas eu d’effet sur l’AUC.
Effet des agents qui augmentent le pH gastrique sur le larotrectinib
La solubilité du larotrectinib est dépendante du pH. Des études
in vitro
montrent que dans des volumes
de liquide similaires à ceux du tractus gastro-intestinal, le larotrectinib est entièrement soluble sur
toute la fourchette de pH du tractus gastro-intestinal. Ainsi, il est peu probable que le larotrectinib soit
sensible à des agents qui modifient le pH.
Distribution
Le volume de distribution moyen du larotrectinib chez des sujets sains adultes était de 48 L suite à
l’administration intraveineuse d’un micro-traceur IV en même temps qu’une dose orale de 100 mg. La
liaison du larotrectinib aux protéines du plasma humain
in vitro
était d’environ 70 %,
indépendamment de la concentration du médicament. Le rapport entre la concentration sanguine et la
concentration plasmatique était d’environ 0,9.
Biotransformation
Le larotrectinib est principalement métabolisé par l’intermédiaire du CYP3A4/5
in vitro.
Suite à
l’administration orale d’une dose unique de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, les principaux composants médicamenteux radioactifs en circulation sont le larotrectinib sous
forme inchangée (19 %) et un O-glucuronide, formé par la perte de la fraction
hydroxypyrrolidine-urée (26 %).
Élimination
La demi-vie du larotrectinib dans le plasma de patients atteints de cancer ayant reçu 100 mg de
VITRAKVI deux fois par jour a été d’environ 3 heures. La clairance (CL) moyenne du larotrectinib a
été d’environ 34 L/h à la suite de l’administration intraveineuse d’un micro-traceur IV en même temps
qu’une dose orale de 100 mg de VITRAKVI.
Excrétion
Suite à l’administration orale d’une dose de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, 58 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 39 % a été récupérée
dans les urines. Lorsqu’un micro-traceur IV a été administré en même temps qu’une dose orale de
100 mg de larotrectinib, 35 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 53 % a
été récupérée dans les urines. La proportion de médicament excrétée sous forme inchangée dans les
urines était de 29 % après l’administration du micro-traceur IV, indiquant que l’excrétion rénale
directe représente 29 % de la clairance totale.
Linéarité/non-linéarité
Chez des sujets sains adultes, après une dose unique, l’aire sous la courbe (AUC) pour la concentration
plasmatique en fonction du temps et la concentration maximale (C
max
) du larotrectinib dans le plasma
ont été proportionnelles à la dose jusqu’à 400 mg et légèrement plus que proportionnelles à la dose
pour des doses allant de 600 à 900 mg.
61
Populations particulières
Patients pédiatriques
Selon les analyses pharmacocinétiques de population, l’exposition (C
max
et AUC) chez les patients
pédiatriques à la dose recommandée de 100 mg/m
2
et n’excédant pas 100 mg deux fois par jour était
supérieure à celle chez l’adulte (≥
18 ans d’âge) après une dose de 100 mg deux fois par jour (voir
Tableau 7).
Les données définissant l’exposition chez le jeune enfant (1 mois à < 2 ans d’âge), à la dose
recommandée, sont limitées (n = 40).
Tableau 7 : Exposition (
C
max
et AUC au jour 1
a
)
par groupe d’âge chez les patients à la dose
recommandée de 100 mg/m
2
et n’excédant pas 100 mg deux fois par jour
Groupe d’âge
1 à < 3 mois
3 à < 6 mois
6 à < 12 mois
1 à < 2 ans
2 à < 6 ans
6 à < 12 ans
12 à < 18 ans
18 ans
a
b
c
n = 348
9
4
18
9
31
26
27
224
b
Facteur de différence par rapport aux patients âgés
18 ans
c
C
max
AUC
a
4,2
4,5
2,6
2,5
2,5
1,9
2,0
1,4
2,0
1,4
1,5
1,2
1,2
1,0
1,0
1,0
L’aire sous la courbe pour la concentration plasmatique en fonction du temps pour 24 heures au jour 1
Nombre de patients à la date limite de clôture des données le 26 novembre 2020
Le facteur de différence est le rapport
entre le groupe d’âge cité et le groupe ≥
18 ans. Un facteur de différence de 1 signifie
l’absence de différence.
Patients âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées. Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles
que pour 2 patients âgés de plus de 65 ans.
Insuffisance hépatique
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique légère
(stade Child-Pugh A), modérée (stade Child-Pugh B) et sévère (stade Child-Pugh C), et chez des sujets
sains adultes témoins avec une fonction hépatique normale, appariés pour l’âge, l’indice de masse
corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les
sujets atteints d’insuffisance hépatique légère, modérée et sévère, l’AUC
0-inf
du larotrectinib a été 1,3 ;
2 et 3,2 fois plus élevée respectivement par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale. La
C
max
était également légèrement plus élevée d’un facteur 1,1 ; 1,1 et 1,5 respectivement.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance rénale au stade
terminal nécessitant une dialyse et chez des sujets sains adultes témoins avec une fonction rénale
normale, appariés pour l’âge, l’indice de masse corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose
unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les sujets atteints d’insuffisance rénale, la C
max
et l’AUC
0-inf
du larotrectinib ont été 1,25 et 1,46 fois plus élevées respectivement par rapport aux sujets avec une
fonction rénale normale.
Autres populations particulières
Le sexe ne semble pas avoir d’effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du
larotrectinib. Les données n’étaient pas suffisantes pour évaluer l’effet potentiel de l’origine ethnique
sur l’exposition systémique au larotrectinib.
62
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité systémique
La toxicité systémique a été évaluée dans des études chez le rat et le singe suite à des administrations
orales une fois par jour pendant une durée allant jusqu’à 3 mois. Des lésions cutanées limitant la dose
ont été observées uniquement chez le rat et ont été la principale cause de mortalité et de morbidité. Les
lésions cutanées n’ont pas été observées chez le singe.
Des signes cliniques d’une toxicité gastro-intestinale dose-limitante ont été observés chez le singe.
Une toxicité sévère (dose hautement toxique chez 10 % des animaux) a été observée chez le rat à des
doses correspondant à 1 à 2 fois l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée. Aucune
toxicité systémique notable n’a été observée chez le singe à des doses correspondant à plus de 10 fois
l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée.
Embryotoxicité / tératogénicité
Le larotrectinib n’a pas été tératogène ou embryotoxique suite à des administrations quotidiennes au
cours de la période d’organogenèse chez la rate et la lapine gravides à des doses toxiques pour la mère,
c’est-à-dire des doses correspondant à 32 fois (rate) et 16 fois (lapine) l’AUC chez l’être humain à la
dose clinique recommandée. Le larotrectinib traverse la barrière placentaire chez les deux espèces.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur la fertilité n’a été réalisée avec le larotrectinib. Dans les études de toxicité sur
3 mois, le larotrectinib n’a pas eu d’effet histologique sur les organes reproducteurs des mâles chez le
rat et le singe aux doses les plus élevées testées, correspondant à environ 7 fois (rat mâle) et 10 fois
(singe mâle) l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée. Par ailleurs, le larotrectinib
n’a pas eu d’effet sur la spermatogenèse chez le rat.
Dans une étude à doses répétées sur 1 mois chez le rat, il a été observé moins de corps jaunes, une
incidence accrue d’anœstrus et une diminution du poids utérin avec atrophie utérine. Ces effets ont été
réversibles. Aucun effet sur les organes reproducteurs des femelles n’a été observé lors des études de
toxicité sur 3 mois chez le rat et le singe à des doses correspondant à environ 3 fois (rate femelle) et
17 fois (singe femelle) l’AUC chez l’être humain à la dose clinique recommandée.
Le larotrectinib a été administré à des rats juvéniles du jour 7 suivant leur naissance (JSN) jusqu’au
jour 70. Une mortalité avant sevrage (avant JSN 21) a été observée au niveau de dose élevé
correspondant à 2,5 à 4 fois l’AUC à la dose recommandée. Des effets sur la croissance et le système
nerveux ont été observés au niveau de dose correspondant à 0,5 à 4 fois l’AUC à la dose
recommandée. La prise de poids corporel était diminuée chez les ratons mâles et femelles avant le
sevrage, et a augmenté après le sevrage chez les femelles à la fin de l’exposition, alors qu’une
réduction de la prise de poids a été observée chez les mâles également après le sevrage, sans
récupération. La diminution de la croissance chez les mâles a été associée à une puberté tardive. Une
récupération partielle des effets sur le système nerveux (c’est-à-dire fonctionnalité altérée des pattes
arrière et, probablement, augmentation de la fermeture des paupières) a été observée. Une diminution
du taux de gestation a également été observée aux niveaux de doses élevés malgré des accouplements
normaux.
Génotoxicité et cancérogénicité
Aucune étude de cancérogénicité n’a été réalisée avec le larotrectinib.
Le larotrectinib n’a pas été mutagène dans le test bactérien d’induction de mutation inverse (test
d’Ames) ou dans l’essai
in vitro
de mutation génique sur cellules de mammifères. Le résultat pour le
larotrectinib a été négatif dans le test
in vivo
de formation des micronoyaux chez la souris à la dose
maximale tolérée de 500 mg/kg.
63
Pharmacologie de sécurité
La pharmacologie de sécurité du larotrectinib a été évaluée dans plusieurs essais
in vitro
et
in vivo
ayant examiné les effets sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, respiratoire et
gastro-intestinal chez différentes espèces. Le larotrectinib n’a pas eu d’effet sur les paramètres
hémodynamiques ou les intervalles de l’ECG chez le singe télémétré à des expositions (C
max
)
correspondant à environ 6 fois l’exposition thérapeutique chez l’être humain. Le larotrectinib n’a pas
eu d’effets neurocomportementaux chez les animaux adultes (rats, souris, singes cynomolgus) à des
expositions (C
max
) au moins 7 fois supérieures à l’exposition chez l’être humain. Le larotrectinib n’a
pas eu d’effet sur la fonction respiratoire chez le rat ; à des niveaux d’exposition (C
max
) au moins 8 fois
supérieurs à l’exposition thérapeutique chez l’être humain. Chez le rat, le larotrectinib a accéléré le
transit intestinal et augmenté la sécrétion et l’acidité gastriques.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Eau purifiée
Hydroxypropylbétadex
Sucralose (E 955)
Citrate de sodium (E 331)
Benzoate de sodium (E 211)
Arôme de fraise
Acide citrique (E 330)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans.
Après première ouverture : 10 jours.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en verre brun (type III) muni d’un bouchon à vis en polypropylène (PP) à fermeture de sécurité
enfant.
Chaque boîte contient deux flacons contenant chacun 50 mL de solution buvable.
64
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Instructions d’utilisation :
Seringue pour administration orale
-
Utiliser une seringue pour administration orale adaptée marquée CE et un adaptateur pour
flacon (28 mm de diamètre), s’il y a lieu.
-
Pour les volumes inférieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration orale de
1 mL avec des graduations tous les 0,1 mL.
-
Pour les volumes égales ou supérieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration
orale de 5 mL avec des graduations tous les 0,2 mL.
-
Ouvrir le flacon : appuyer sur le bouchon du flacon et le tourner dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre.
-
Insérer l’adaptateur pour flacon dans le col du flacon et s’assurer qu’il est bien fixé.
-
Prendre la seringue pour administration orale et s’assurer que le piston est complètement
enfoncé. Placer la seringue dans l’ouverture de l’adaptateur. Retourner le flacon.
-
Remplir la seringue pour administration orale avec une petite quantité de solution en tirant le
piston vers le bas, puis pousser à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les bulles.
-
Tirer le piston vers le bas jusqu’au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament prescrite, en mL.
-
Remettre le flacon à l’endroit et retirer la seringue pour administration orale de l’adaptateur.
-
Appuyer lentement sur le piston, en orientant le liquide vers l’intérieur de la joue pour permettre
une déglutition naturelle.
-
Refermer le flacon avec le bouchon d’origine (en laissant l’adaptateur en place).
Sonde d’alimentation nasogastrique
-
Utiliser une sonde d’alimentation nasogastrique adaptée. Le diamètre extérieur de la sonde doit
être choisi en fonction des caractéristiques du patient. Les diamètres, longueurs et volumes
d’amorçage dérivés habituels sont présentés dans le Tableau 8.
-
L’alimentation doit être arrêtée et la sonde doit être rincée avec au moins 10 mL d’eau. Nota :
voir les exceptions concernant les nouveau-nés et les patients soumis à des restrictions
liquidiennes dans l’alinéa ci-dessous.
-
Une seringue adaptée doit être utilisée pour administrer VITRAKVI dans la sonde
d’alimentation nasogastrique.
La sonde doit être à nouveau rincée avec au moins 10 mL d’eau afin de s’assurer de
l’administration de VITRAKVI et de bien la nettoyer.
Les nouveau-nés et les enfants soumis à des restrictions liquidiennes peuvent nécessiter un
volume de rinçage minimal de 0,5 à 1 mL, ou un rinçage à l’air lors de l’administration de
VITRAKVI.
-
Redémarrer l’alimentation.
Tableau 8 : Dimensions de la sonde recommandées en fonction du groupe d’âge
Patient
Diamètre de la
Diamètre de la
Longueur de la
Volume
sonde pour les
sonde pour les
sonde (cm)
d’amorçage de
alimentations
alimentations
la sonde (mL)
standard
haute densité
Nouveau-né
4-5 FR
6 FR
40-50
0,25-0,5
Enfant
6 FR
8 FR
50-80
0,7-1,4
Adulte
8 FR
10 FR
80-120
1,4-4,2
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
65
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/004 – VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 septembre 2019
Date du dernier renouvellement : 18 août 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
66
ANNEXE II
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION CONCERNANT
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE
B.
C.
D.
E.
67
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES POST-AUTORISATION
CONCERNANT L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » ayant été accordée, et conformément à
l’article 14-a du règlement (CE) n° 726/2004, le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit
mener à son terme, selon le calendrier indiqué, les mesures suivantes:
68
Description
Dans le but de confirmer l'efficacité du larotrectinib indépendamment de
l’histologie et d'étudier les mécanismes de résistance primaire et secondaire, le
titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit soumettre une analyse poolée
incluant un nombre plus élevé de patients, ainsi que le rapport final de l'étude
LOXO-TRK-15002 (NAVIGATE).
Dans le but d'étudier la toxicité à long terme et les effets sur le développement du
larotrectinib chez les patients pédiatriques, en particulier le développement
neurologique incluant les fonctions cognitives, le titulaire de l’autorisation de
mise sur le marché doit soumettre le rapport final de l'étude LOXO-TRK-15003
(SCOUT), y compris les résultats du suivi à 5 ans.
Date
30 juin 2024
31 mars 2027
69
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
70
A. ÉTIQUETAGE
71
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 25 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 25 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
72
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
73
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 25 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 25 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
74
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
75
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 100 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 100 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
76
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/002
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 100 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
77
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 100 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 100 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
78
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
79
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : saccharose, E 420, E 1520, E 218. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 30 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
80
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/003
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 20 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
81
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : saccharose, E 420, E 1520, E 218. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 30 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
82
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/003
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
83
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : E 211. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
2 x 50 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 10 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
84
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/004
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 20 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
85
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : E 211. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
50 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 10 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
86
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/004
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
87
B. NOTICE
88
Notice : Information du patient
VITRAKVI 25 mg, gélules
VITRAKVI 100 mg, gélules
larotrectinib
Ce médicament fait l’objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
-
Cette notice a été rédigée en partant du principe que c’est la personne qui prend le médicament
qui la lit. Si vous donnez ce médicament à votre enfant, merci de remplacer « vous » par « votre
enfant » partout.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
Comment prendre VITRAKVI
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comment conserver VITRAKVI
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Dans quels cas VITRAKVI est-il utilisé
VITRAKVI contient une substance active appelée larotrectinib.
Il est utilisé chez les adultes, les adolescents et les enfants pour traiter des tumeurs solides (cancers)
qui peuvent être localisées dans différentes parties du corps et qui sont dues à une modification du
gène NTRK (Neurotrophic
Tyrosine Receptor Kinase).
VITRAKVI est uniquement utilisé
-
lorsque ces cancers sont à un stade avancé ou se sont propagés à d’autres parties du corps, ou
lorsqu’une intervention chirurgicale visant à retirer le cancer risquerait d’entraîner de graves
complications,
et
-
lorsqu’il n’existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
Avant de vous donner VITRAKVI, votre médecin fera réaliser un test pour vérifier que vous présentez
bien la modification du gène NTRK.
89
Comment VITRAKVI agit-il
Chez les patients dont le cancer est dû à une modification du gène NTRK, cette modification pousse le
corps à produire une protéine anormale appelée « fusion TRK ». La protéine de fusion TRK peut
provoquer la croissance incontrôlée des cellules et le cancer. VITRAKVI bloque l’action des protéines
de fusion TRK et peut ainsi ralentir ou arrêter la croissance du cancer. Il pourrait également faire
diminuer la taille du cancer.
Si vous avez des questions sur le fonctionnement de VITRAKVI ou sur les raisons pour lesquelles ce
médicament vous a été prescrit, veuillez interroger votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
Ne prenez jamais VITRAKVI si
-
vous êtes allergique au larotrectinib ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Examens et vérifications
VITRAKVI peut augmenter la quantité des enzymes hépatiques, appelées ALAT et ASAT, qui sont
présentes dans votre sang. Votre médecin fera réaliser des tests sanguins avant et pendant le traitement
pour surveiller les taux d’ALAT et d’ASAT, et pour contrôler le fonctionnement de votre foie.
Autres médicaments et VITRAKVI
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament, car certains médicaments peuvent modifier l’effet de
VITRAKVI et VITRAKVI peut modifier l’effet des autres médicaments.
En particulier, prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l’un
des médicaments suivants :
-
des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques ou bactériennes, appelés
itraconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, troléandomycine ;
-
un médicament utilisé pour traiter le syndrome de Cushing, appelé kétoconazole ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l’infection par le VIH, appelés atazanavir, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, rifabutine, éfavirenz ;
-
un médicament utilisé pour traiter la dépression, appelé néfazodone ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie, appelés phénytoïne, carbamazépine,
phénobarbital ;
-
un médicament à base de plantes utilisé pour traiter la dépression, appelé millepertuis ;
-
un médicament utilisé pour traiter la tuberculose, appelé rifampicine ;
-
un médicament utilisé pour soulager les fortes douleurs, appelé alfentanil ;
-
des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’organe suite à une greffe d’organe, appelés
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus ;
-
un médicament utilisé pour traiter des anomalies du rythme cardiaque, appelé quinidine ;
-
des médicaments utilisés pour traiter les migraines, appelés dihydroergotamine, ergotamine ;
-
un médicament utilisé pour traiter la douleur chronique, appelé fentanyl ;
-
un médicament utilisé pour contrôler les tics moteurs et vocaux, appelé pimozide ;
-
un médicament utilisé pour aider à arrêter de fumer, appelé bupropion ;
-
des médicaments utilisés pour réduire les taux de sucre dans le sang, appelés répaglinide,
tolbutamide ;
-
un médicament qui prévient la formation de caillots sanguins, appelé warfarine ;
-
un médicament utilisé pour réduire la quantité d’acide produit dans l’estomac, appelé
oméprazole ;
-
un médicament utilisé pour aider à corriger l’hypertension artérielle, appelé valsartan ;
-
un groupe de médicaments utilisés pour aider à diminuer le cholestérol, appelé les statines ;
-
des médicaments à base d’hormones utilisés pour la contraception, voir la rubrique
« Contraception chez la femme et l’homme » ci-dessous.
90
Si vous êtes dans l’une de ces situations (ou en cas de doute), parlez-en avec votre médecin, votre
pharmacien ou votre infirmier/ère.
VITRAKVI avec des aliments et boissons
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez
VITRAKVI. Ceux-ci peuvent augmenter la quantité de VITRAKVI dans votre corps.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser VITRAKVI pendant la grossesse car les effets de VITRAKVI sur l’enfant à
naître ne sont pas connus.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ce médicament et pendant 3 jours après la dernière
prise car nous ne savons pas si VITRAKVI est excrété dans le lait maternel.
Contraception chez la femme et l’homme
Vous devez éviter de tomber enceinte pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes susceptible de tomber enceinte, votre médecin doit faire réaliser un test de grossesse avant
le début de votre traitement.
Vous devez utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant que vous prenez VITRAKVI et
pendant au moins 1 mois après la dernière prise, si :
-
vous êtes susceptible de tomber enceinte. Si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous
devez utiliser également une méthode mécanique, telle qu’un préservatif.
-
vous avez des relations sexuelles avec une femme susceptible de tomber enceinte.
Demandez conseil à votre médecin concernant la meilleure méthode de contraception pour vous.
Conduite de véhicules ou de deux-roues, et utilisation de machines
VITRAKVI peut provoquer des vertiges ou de la fatigue. Si cela se produit, ne conduisez pas de
véhicules ou de deux-roues, et n’utilisez pas d’outils ou de machines.
3.
Comment prendre VITRAKVI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère
en cas de doute.
Posologie
Adultes (à partir de 18 ans)
-
La dose recommandée de VITRAKVI est de 100 mg (1 gélule de 100 mg ou 4 gélules de
25 mg), deux fois par jour.
-
Votre médecin réévaluera la dose de votre traitement et pourrait la modifier si besoin.
Enfants et adolescents
-
Le médecin de votre enfant déterminera la dose qui convient à votre enfant en fonction de sa
taille et de son poids.
-
La dose maximale recommandée est de 100 mg (1 gélule de 100 mg ou 4 gélules de 25 mg),
deux fois par jour.
-
Le médecin de votre enfant réévaluera la dose du traitement et pourrait la modifier si besoin.
VITRAKVI est disponible en solution buvable pour les patients qui ne peuvent pas avaler les gélules.
91
Comment prendre ce médicament
-
VITRAKVI peut être pris avec ou sans aliments.
-
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous
prenez ce médicament.
-
Avalez les gélules de VITRAKVI en entier avec un verre d’eau. Vous ne devez pas ouvrir,
mâcher ou écraser la gélule en raison de son goût très amer.
Si vous avez pris plus de VITRAKVI que vous n’auriez dû
Prévenez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère, ou allez directement
à l’hôpital. Emportez la boîte du médicament et cette notice avec vous.
Si vous oubliez une dose de VITRAKVI
Ne prenez pas deux doses pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ou si vous
vomissez après avoir pris ce médicament. Prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre VITRAKVI
N’arrêtez pas de prendre ce médicament sans en avoir d’abord parlé avec votre médecin. Il est
important de prendre VITRAKVI aussi longtemps que votre médecin vous l’a dit.
Si vous ne pouvez pas prendre le médicament comme votre médecin vous l’a prescrit, prévenez
immédiatement votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez
prévenir votre médecin immédiatement
si vous présentez l’un des
effets indésirables
graves
suivants :
-
des sensations vertigineuses (effets indésirables très fréquents, pouvant toucher plus de
1 personne sur 10), des picotements, un engourdissement, ou une sensation de brûlure dans les
mains et les pieds, une difficulté à marcher normalement (effets indésirables fréquents, pouvant
toucher jusqu’à 1 personne sur 10). Il pourrait s’agir de symptômes de
troubles du système
nerveux.
Votre médecin pourrait décider de réduire la dose, ou d’interrompre ou d’arrêter le traitement.
Prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l’un des effets
indésirables suivants :
Très fréquent
(pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
-
vous pourriez être pâle et sentir les battements de votre cœur, qui peuvent être des symptômes
d’une baisse du nombre de globules rouges (anémie)
-
symptômes pseudo-grippaux incluant de la fièvre, qui peuvent être les symptômes d’une baisse
du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie)
-
nausées ou vomissements
-
constipation
-
douleur musculaire (myalgie)
-
fatigue
-
augmentation de la quantité d’enzymes hépatiques dans les analyses de sang
-
augmentation du poids.
92
Fréquent
(pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10) :
-
altération du goût (dysgueusie)
-
faiblesse musculaire
-
augmentation de la quantité de « phosphatase alcaline » dans les analyses de sang (très fréquent
chez l’enfant).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
-
-
-
-
-
Comment conserver VITRAKVI
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que les gélules semblent endommagées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient VITRAKVI
La substance active est le larotrectinib.
Chaque gélule de VITRAKVI 25 mg contient 25 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Chaque gélule de VITRAKVI 100 mg contient 100 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Les autres composants sont :
Enveloppe de la gélule :
-
Gélatine
-
Dioxyde de titane (E 171)
Encre d’impression :
-
Gomme-laque
-
Laque aluminique d’indigotine (E 132)
-
Dioxyde de titane (E 171)
-
Propylène glycol (E 1520)
-
Diméticone
Comment se présente VITRAKVI et contenu du flacon
-
VITRAKVI 25 mg est présenté sous forme d’une gélule blanche opaque en gélatine (18 mm de
long × 6 mm de large), avec la croix BAYER et la mention « 25 mg » imprimées en bleu sur le
corps de la gélule.
-
VITRAKVI 100 mg est présenté sous forme d’une gélule blanche opaque en gélatine (22 mm de
long × 7 mm de large), avec la croix BAYER et la mention « 100 mg » imprimées en bleu sur le
corps de la gélule.
Chaque boîte contient 1 flacon en plastique muni d’une fermeture de sécurité enfant contenant
56 gélules.
93
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
Fabricant
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
94
België/Belgique/Belgien
Bayer SA-NV
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
България
Байер България ЕООД
Tел.: +359 02 4247280
Česká republika
Bayer s.r.o.
Tel: +420 266 101 111
Danmark
Bayer A/S
Tlf: +45 45 23 50 00
Deutschland
Bayer Vital GmbH
Tel: +49 (0)214-30 513 48
Eesti
Bayer OÜ
Tel: +372 655 8565
Ελλάδα
Bayer Ελλάς ΑΒΕΕ
Τηλ: +30-210-61
87 500
España
Bayer Hispania S.L.
Tel: +34-93-495 65 00
France
Bayer HealthCare
Tél (N° vert): +33-(0)800 87 54 54
Hrvatska
Bayer d.o.o.
Tel: +385-(0)1-6599 900
Ireland
Bayer Limited
Tel: +353 1 216 3300
Ísland
Icepharma hf.
Sími: +354 540 8000
Italia
Bayer S.p.A.
Tel: +39 02 397 8 1
Κύπρος
NOVAGEM Limited
Tηλ: +357 22
48 38 58
Latvija
SIA Bayer
Tel: +371 67 84 55 63
Lietuva
UAB Bayer
Tel. +37 05 23 36 868
Luxembourg/Luxemburg
Bayer SA-NV
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Magyarország
Bayer Hungária KFT
Tel:+36 14 87-41 00
Malta
Alfred Gera and Sons Ltd.
Tel: +35 621 44 62 05
Nederland
Bayer B.V.
Tel: +31-(0)297-28 06 66
Norge
Bayer AS
Tlf: +47 23 13 05 00
Österreich
Bayer Austria Ges.m.b.H.
Tel: +43-(0)1-711 46-0
Polska
Bayer Sp. z o.o.
Tel: +48 22 572 35 00
Portugal
Bayer Portugal, Lda.
Tel: +351 21 416 42 00
România
SC Bayer SRL
Tel: +40 21 529 59 00
Slovenija
Bayer d. o. o.
Tel: +386 (0)1 58 14 400
Slovenská republika
Bayer spol. s r.o.
Tel. +421 2 59 21 31 11
Suomi/Finland
Bayer Oy
Puh/Tel: +358- 20 785 21
Sverige
Bayer AB
Tel: +46 (0) 8 580 223 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Bayer AG
Tel: +44-(0)118 206 3000
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L’Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
95
Notice : Information du patient
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
larotrectinib
Ce médicament fait l’objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
-
Cette notice a été rédigée en partant du principe que c’est la personne qui prend le médicament
qui la lit. Si vous donnez ce médicament à votre enfant, merci de remplacer « vous » par « votre
enfant » partout.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
Comment prendre VITRAKVI
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comment conserver VITRAKVI
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Dans quels cas VITRAKVI est-il utilisé
VITRAKVI contient une substance active appelée larotrectinib.
Il est utilisé chez les adultes, les adolescents et les enfants pour traiter des tumeurs solides (cancers)
qui peuvent être localisées dans différentes parties du corps et qui sont dues à une modification du
gène NTRK (Neurotrophic
Tyrosine Receptor Kinase).
VITRAKVI est uniquement utilisé
-
lorsque ces cancers sont à un stade avancé ou se sont propagés à d’autres parties du corps, ou
lorsqu’une intervention chirurgicale visant à retirer le cancer risquerait d’entraîner de graves
complications,
et
-
lorsqu’il n’existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
Avant de vous donner VITRAKVI, votre médecin fera réaliser un test pour vérifier que vous présentez
bien la modification du gène NTRK.
Comment VITRAKVI agit-il
Chez les patients dont le cancer est dû à une modification du gène NTRK, cette modification pousse le
corps à produire une protéine anormale appelée « fusion TRK ». La protéine de fusion TRK peut
provoquer la croissance incontrôlée des cellules et le cancer. VITRAKVI bloque l’action des protéines
de fusion TRK et peut ainsi ralentir ou arrêter la croissance du cancer. Il pourrait également faire
diminuer la taille du cancer.
96
Si vous avez des questions sur le fonctionnement de VITRAKVI ou sur les raisons pour lesquelles ce
médicament vous a été prescrit, veuillez interroger votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
Ne prenez jamais VITRAKVI si
-
vous êtes allergique au larotrectinib ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Examens et vérifications
VITRAKVI peut augmenter la quantité des enzymes hépatiques, appelées ALAT et ASAT, qui sont
présentes dans votre sang. Votre médecin fera réaliser des tests sanguins avant et pendant le traitement
pour surveiller les taux d’ALAT et d’ASAT, et pour contrôler le fonctionnement de votre foie.
Autres médicaments et VITRAKVI
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament, car certains médicaments peuvent modifier l’effet de
VITRAKVI et VITRAKVI peut modifier l’effet des autres médicaments.
En particulier, prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l’un
des médicaments suivants :
-
des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques ou bactériennes, appelés
itraconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, troléandomycine ;
-
un médicament utilisé pour traiter le syndrome de Cushing, appelé kétoconazole ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l’infection par le VIH, appelés atazanavir, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, rifabutine, éfavirenz ;
-
un médicament utilisé pour traiter la dépression, appelé néfazodone ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie, appelés phénytoïne, carbamazépine,
phénobarbital ;
-
un médicament à base de plantes utilisé pour traiter la dépression, appelé millepertuis ;
-
un médicament utilisé pour traiter la tuberculose, appelé rifampicine ;
-
un médicament utilisé pour soulager les fortes douleurs, appelé alfentanil ;
-
des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’organe suite à une greffe d’organe, appelés
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus ;
-
un médicament utilisé pour traiter des anomalies du rythme cardiaque, appelé quinidine ;
-
des médicaments utilisés pour traiter les migraines, appelés dihydroergotamine, ergotamine ;
-
un médicament utilisé pour traiter la douleur chronique, appelé fentanyl ;
-
un médicament utilisé pour contrôler les tics moteurs et vocaux, appelé pimozide ;
-
un médicament utilisé pour aider à arrêter de fumer, appelé bupropion ;
-
des médicaments utilisés pour réduire les taux de sucre dans le sang, appelés répaglinide,
tolbutamide ;
-
un médicament qui prévient la formation de caillots sanguins, appelé warfarine ;
-
un médicament utilisé pour réduire la quantité d’acide produit dans l’estomac, appelé
oméprazole ;
-
un médicament utilisé pour aider à corriger l’hypertension artérielle, appelé valsartan ;
-
un groupe de médicaments utilisés pour aider à diminuer le cholestérol, appelé les statines ;
-
des médicaments à base d’hormones utilisés pour la contraception, voir la rubrique
« Contraception chez la femme et l’homme » ci-dessous.
Si vous êtes dans l’une de ces situations (ou en cas de doute), parlez-en avec votre médecin, votre
pharmacien ou votre infirmier/ère.
VITRAKVI avec des aliments et boissons
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez
VITRAKVI. Ceux-ci peuvent augmenter la quantité de VITRAKVI dans votre corps.
97
Grossesse et allaitement
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser VITRAKVI pendant la grossesse car les effets de VITRAKVI sur l’enfant à
naître ne sont pas connus.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ce médicament et pendant 3 jours après la dernière
prise car nous ne savons pas si VITRAKVI est excrété dans le lait maternel.
Contraception chez la femme et l’homme
Vous devez éviter de tomber enceinte pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes susceptible de tomber enceinte, votre médecin doit faire réaliser un test de grossesse avant
le début de votre traitement.
Vous devez utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant que vous prenez VITRAKVI et
pendant au moins 1 mois après la dernière prise, si :
-
vous êtes susceptible de tomber enceinte. Si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous
devez utiliser également une méthode mécanique, telle qu’un préservatif.
-
vous avez des relations sexuelles avec une femme susceptible de tomber enceinte.
Demandez conseil à votre médecin concernant la meilleure méthode de contraception pour vous.
Conduite de véhicules ou de deux-roues, et utilisation de machines
VITRAKVI peut provoquer des vertiges ou de la fatigue. Si cela se produit, ne conduisez pas de
véhicules ou de deux-roues, et n’utilisez pas d’outils ou de machines.
VITRAKVI contient :
-
du
saccharose
: il peut être nocif pour les dents. Si votre médecin vous a informé(e) que vous
avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce
médicament.
-
22 mg de
sorbitol
dans chaque dose de 1 mL. Le sorbitol est une source de fructose. Si votre
médecin vous a informé(e) que vous ou votre enfant présentiez une intolérance à certains sucres
ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un
trouble génétique rare caractérisé par l’incapacité à dégrader le fructose, parlez-en à votre
médecin avant que vous ou votre enfant ne preniez ou ne receviez ce médicament.
-
moins de 1 mmol (ou 23 mg) de
sodium
par 5 mL, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans
sodium ».
-
1,2 mg de
propylène glycol
dans chaque dose de 1 mL. Si votre bébé a moins de 4 semaines,
demandez à votre médecin ou à votre pharmacien avant de lui administrer ce médicament, en
particulier si le bébé reçoit d’autres médicaments contenant du propylène glycol ou de l’alcool.
-
du
parahydroxybenzoate
: il peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement
retardées).
3.
Comment prendre VITRAKVI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère
en cas de doute.
Posologie
Adultes (à partir de 18 ans)
-
La dose recommandée de VITRAKVI est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Votre médecin réévaluera la dose de votre traitement et pourrait la modifier si besoin.
98
Enfants et adolescents
-
Le médecin de votre enfant déterminera la dose qui convient à votre enfant en fonction de sa
taille et de son poids.
-
La dose maximale recommandée est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Le médecin de votre enfant réévaluera la dose du traitement et pourrait la modifier si besoin.
Comment prendre ce médicament
-
VITRAKVI peut être pris avec ou sans aliments.
-
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous
prenez ce médicament.
-
Avec ce médicament, vous avez besoin d’un adaptateur pour flacon (28 mm de diamètre) et
d’une seringue qui peut être utilisée pour administrer des médicaments par la bouche. Utilisez
une seringue qui peut contenir 1 mL de solution et qui présente des graduations tous les 0,1 mL
pour les doses de moins de 1 mL. Utilisez une seringue qui peut contenir 5 mL de solution et
qui présente des graduations tous les 0,2 mL pour les doses de 1 mL ou plus.
-
Appuyez sur le bouchon du flacon et tournez-le dans le sens inverse des aiguilles d’une
montre pour ouvrir le flacon.
-
Insérez l’adaptateur pour flacon dans le col du flacon et assurez-vous qu’il soit bien fixé.
-
Poussez le piston complètement dans la seringue et placez ensuite la seringue dans
l’ouverture de l’adaptateur. Retournez le flacon.
-
Remplissez la seringue avec une petite quantité de solution en tirant le piston vers le bas,
puis poussez à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les grosses bulles qui sont
dans la seringue.
-
Tirez le piston vers le bas jusqu’au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament que votre médecin vous a prescrite, en mL.
-
Remettez le flacon à l’endroit et retirez la seringue de l’adaptateur.
-
Mettez la seringue dans la bouche, en l’orientant vers l’intérieur de la joue – cela vous
aidera à avaler le médicament de manière naturelle. Appuyez lentement sur le piston.
-
Remettez le bouchon du flacon et refermez le flacon soigneusement – laissez l’adaptateur
sur le flacon.
Si besoin, VITRAKVI peut être administré par une sonde d’alimentation nasogastrique. Pour
connaître la procédure détaillée, veuillez-vous adresser à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère.
Si vous avez pris plus de VITRAKVI que vous n’auriez dû
Prévenez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère, ou allez directement
à l’hôpital. Emportez la boîte du médicament et cette notice avec vous.
Si vous oubliez une dose de VITRAKVI
Ne prenez pas deux doses pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ou si vous
vomissez après avoir pris ce médicament. Prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre VITRAKVI
N’arrêtez pas de prendre ce médicament sans en avoir d’abord parlé avec votre médecin. Il est
important de prendre VITRAKVI aussi longtemps que votre médecin vous l’a dit.
Si vous ne pouvez pas prendre le médicament comme votre médecin vous l’a prescrit, prévenez
immédiatement votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
99
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez
prévenir votre médecin immédiatement
si vous présentez l’un des
effets indésirables
graves
suivants :
-
des sensations vertigineuses (effets indésirables très fréquents, pouvant toucher plus de
1 personne sur 10), des picotements, un engourdissement, ou une sensation de brûlure dans les
mains et les pieds, une difficulté à marcher normalement (effets indésirables fréquents, pouvant
toucher jusqu’à 1 personne sur 10). Il pourrait s’agir de symptômes de
troubles du système
nerveux.
Votre médecin pourrait décider de réduire la dose, ou d’interrompre ou d’arrêter le traitement.
Prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l’un des effets
indésirables suivants :
Très fréquent
(pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
-
vous pourriez être pâle et sentir les battements de votre cœur, qui peuvent être des symptômes
d’une baisse du nombre de globules rouges (anémie)
-
symptômes pseudo-grippaux incluant de la fièvre, qui peuvent être les symptômes d’une baisse
du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie)
-
nausées ou vomissements
-
constipation
-
douleur musculaire (myalgie)
-
fatigue
-
augmentation de la quantité d’enzymes hépatiques dans les analyses de sang
-
augmentation du poids.
Fréquent
(pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10) :
-
altération du goût (dysgueusie)
-
faiblesse musculaire
-
augmentation de la quantité de « phosphatase alcaline » dans les analyses de sang (très fréquent
chez l’enfant).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
-
-
-
-
-
-
-
Comment conserver VITRAKVI
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Une fois le flacon ouvert, vous devez utiliser votre médicament dans les 30 jours après
ouverture.
Ne prenez pas ce médicament si le flacon ou le bouchon vous semble endommagé ou semble
avoir fui.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
100
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient VITRAKVI
La substance active est le larotrectinib.
Chaque mL de solution buvable contient 20 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Les autres composants sont :
-
Eau purifiée
-
Saccharose
-
Hydroxypropylbétadex
-
Glycérol (E 422)
-
Sorbitol (E 420)
-
Citrate de sodium (E 331)
-
Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté (E 339)
-
Acide citrique (E 330)
-
Propylène glycol (E 1520)
-
Sorbate de potassium (E 202)
-
Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218)
-
Arôme d’agrume
-
Arôme naturel
Pour plus d’informations, voir « VITRAKVI contient » dans la rubrique 2.
Comment se présente VITRAKVI et contenu du flacon
VITRAKVI est une solution buvable limpide jaune à orange.
Chaque boîte contient 1 flacon en verre muni d’une fermeture de sécurité enfant contenant 100 mL de
solution buvable.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
Fabricant
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
101
België/Belgique/Belgien
Bayer SA-NV
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
България
Байер България ЕООД
Tел.: +359 02 4247280
Česká republika
Bayer s.r.o.
Tel: +420 266 101 111
Danmark
Bayer A/S
Tlf: +45 45 23 50 00
Deutschland
Bayer Vital GmbH
Tel: +49 (0)214-30 513 48
Eesti
Bayer OÜ
Tel: +372 655 8565
Ελλάδα
Bayer Ελλάς ΑΒΕΕ
Τηλ: +30-210-61
87 500
España
Bayer Hispania S.L.
Tel: +34-93-495 65 00
France
Bayer HealthCare
Tél (N° vert): +33-(0)800 87 54 54
Hrvatska
Bayer d.o.o.
Tel: +385-(0)1-6599 900
Ireland
Bayer Limited
Tel: +353 1 216 3300
Ísland
Icepharma hf.
Sími: +354 540 8000
Italia
Bayer S.p.A.
Tel: +39 02 397 8 1
Κύπρος
NOVAGEM Limited
Tηλ: +357 22
48 38 58
Latvija
SIA Bayer
Tel: +371 67 84 55 63
Lietuva
UAB Bayer
Tel. +37 05 23 36 868
Luxembourg/Luxemburg
Bayer SA-NV
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Magyarország
Bayer Hungária KFT
Tel:+36 14 87-41 00
Malta
Alfred Gera and Sons Ltd.
Tel: +35 621 44 62 05
Nederland
Bayer B.V.
Tel: +31-(0)297-28 06 66
Norge
Bayer AS
Tlf: +47 23 13 05 00
Österreich
Bayer Austria Ges.m.b.H.
Tel: +43-(0)1-711 46-0
Polska
Bayer Sp. z o.o.
Tel: +48 22 572 35 00
Portugal
Bayer Portugal, Lda.
Tel: +351 21 416 42 00
România
SC Bayer SRL
Tel: +40 21 529 59 00
Slovenija
Bayer d. o. o.
Tel: +386 (0)1 58 14 400
Slovenská republika
Bayer spol. s r.o.
Tel. +421 2 59 21 31 11
Suomi/Finland
Bayer Oy
Puh/Tel: +358- 20 785 21
Sverige
Bayer AB
Tel: +46 (0) 8 580 223 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Bayer AG
Tel: +44-(0)118 206 3000
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L’Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
102
Notice : Information du patient
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
larotrectinib
Ce médicament fait l’objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
-
Cette notice a été rédigée en partant du principe que c’est la personne qui prend le médicament
qui la lit. Si vous donnez ce médicament à votre enfant, merci de remplacer « vous » par « votre
enfant » partout.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
Comment prendre VITRAKVI
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comment conserver VITRAKVI
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Dans quels cas VITRAKVI est-il utilisé
VITRAKVI contient une substance active appelée larotrectinib.
Il est utilisé chez les adultes, les adolescents et les enfants pour traiter des tumeurs solides (cancers)
qui peuvent être localisées dans différentes parties du corps et qui sont dues à une modification du
gène NTRK (Neurotrophic
Tyrosine Receptor Kinase).
VITRAKVI est uniquement utilisé
-
lorsque ces cancers sont à un stade avancé ou se sont propagés à d’autres parties du corps, ou
lorsqu’une intervention chirurgicale visant à retirer le cancer risquerait d’entraîner de graves
complications,
et
-
lorsqu’il n’existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
Avant de vous donner VITRAKVI, votre médecin fera réaliser un test pour vérifier que vous présentez
bien la modification du gène NTRK.
Comment VITRAKVI agit-il
Chez les patients dont le cancer est dû à une modification du gène NTRK, cette modification pousse le
corps à produire une protéine anormale appelée « fusion TRK ». La protéine de fusion TRK peut
provoquer la croissance incontrôlée des cellules et le cancer. VITRAKVI bloque l’action des protéines
de fusion TRK et peut ainsi ralentir ou arrêter la croissance du cancer. Il pourrait également faire
diminuer la taille du cancer.
103
Si vous avez des questions sur le fonctionnement de VITRAKVI ou sur les raisons pour lesquelles ce
médicament vous a été prescrit, veuillez interroger votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
Ne prenez jamais VITRAKVI si
-
vous êtes allergique au larotrectinib ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Examens et vérifications
VITRAKVI peut augmenter la quantité des enzymes hépatiques, appelées ALAT et ASAT, qui sont
présentes dans votre sang. Votre médecin fera réaliser des tests sanguins avant et pendant le traitement
pour surveiller les taux d’ALAT et d’ASAT, et pour contrôler le fonctionnement de votre foie.
Autres médicaments et VITRAKVI
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament, car certains médicaments peuvent modifier l’effet de
VITRAKVI et VITRAKVI peut modifier l’effet des autres médicaments.
En particulier, prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l’un
des médicaments suivants :
-
des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques ou bactériennes, appelés
itraconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, troléandomycine ;
-
un médicament utilisé pour traiter le syndrome de Cushing, appelé kétoconazole ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l’infection par le VIH, appelés atazanavir, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, rifabutine, éfavirenz ;
-
un médicament utilisé pour traiter la dépression, appelé néfazodone ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie, appelés phénytoïne, carbamazépine,
phénobarbital ;
-
un médicament à base de plantes utilisé pour traiter la dépression, appelé millepertuis ;
-
un médicament utilisé pour traiter la tuberculose, appelé rifampicine ;
-
un médicament utilisé pour soulager les fortes douleurs, appelé alfentanil ;
-
des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’organe suite à une greffe d’organe, appelés
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus ;
-
un médicament utilisé pour traiter des anomalies du rythme cardiaque, appelé quinidine ;
-
des médicaments utilisés pour traiter les migraines, appelés dihydroergotamine, ergotamine ;
-
un médicament utilisé pour traiter la douleur chronique, appelé fentanyl ;
-
un médicament utilisé pour contrôler les tics moteurs et vocaux, appelé pimozide ;
-
un médicament utilisé pour aider à arrêter de fumer, appelé bupropion ;
-
des médicaments utilisés pour réduire les taux de sucre dans le sang, appelés répaglinide,
tolbutamide ;
-
un médicament qui prévient la formation de caillots sanguins, appelé warfarine ;
-
un médicament utilisé pour réduire la quantité d’acide produit dans l’estomac, appelé
oméprazole ;
-
un médicament utilisé pour aider à corriger l’hypertension artérielle, appelé valsartan ;
-
un groupe de médicaments utilisés pour aider à diminuer le cholestérol, appelé les statines ;
-
des médicaments à base d’hormones utilisés pour la contraception, voir la rubrique
« Contraception chez la femme et l’homme » ci-dessous.
Si vous êtes dans l’une de ces situations (ou en cas de doute), parlez-en avec votre médecin, votre
pharmacien ou votre infirmier/ère.
VITRAKVI avec des aliments et boissons
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez
VITRAKVI. Ceux-ci peuvent augmenter la quantité de VITRAKVI dans votre corps.
104
Grossesse et allaitement
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser VITRAKVI pendant la grossesse car les effets de VITRAKVI sur l’enfant à
naître ne sont pas connus.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ce médicament et pendant 3 jours après la dernière
prise car nous ne savons pas si VITRAKVI est excrété dans le lait maternel.
Contraception chez la femme et l’homme
Vous devez éviter de tomber enceinte pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes susceptible de tomber enceinte, votre médecin doit faire réaliser un test de grossesse avant
le début de votre traitement.
Vous devez utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant que vous prenez VITRAKVI et
pendant au moins 1 mois après la dernière prise, si :
-
vous êtes susceptible de tomber enceinte. Si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous
devez utiliser également une méthode mécanique, telle qu’un préservatif.
-
vous avez des relations sexuelles avec une femme susceptible de tomber enceinte.
Demandez conseil à votre médecin concernant la meilleure méthode de contraception pour vous.
Conduite de véhicules ou de deux-roues, et utilisation de machines
VITRAKVI peut provoquer des vertiges ou de la fatigue. Si cela se produit, ne conduisez pas de
véhicules ou de deux-roues, et n’utilisez pas d’outils ou de machines.
VITRAKVI contient :
-
2 mg de
benzoate de sodium
par 1 mL.
-
moins de 1 mmol (ou 23 mg) de
sodium
par 5 mL, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans
sodium ».
3.
Comment prendre VITRAKVI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère
en cas de doute.
Posologie
Adultes (à partir de 18 ans)
-
La dose recommandée de VITRAKVI est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Votre médecin réévaluera la dose de votre traitement et pourrait la modifier si besoin.
Enfants et adolescents
-
Le médecin de votre enfant déterminera la dose qui convient à votre enfant en fonction de sa
taille et de son poids.
-
La dose maximale recommandée est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Le médecin de votre enfant réévaluera la dose du traitement et pourrait la modifier si besoin.
Comment prendre ce médicament
-
VITRAKVI peut être pris avec ou sans aliments.
-
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous
prenez ce médicament.
-
Avec ce médicament, vous avez besoin d’un adaptateur pour flacon (28 mm de diamètre) et
d’une seringue qui peut être utilisée pour administrer des médicaments par la bouche. Utilisez
une seringue qui peut contenir 1 mL de solution et qui présente des graduations tous les 0,1 mL
pour les doses de moins de 1 mL. Utilisez une seringue qui peut contenir 5 mL de solution et
qui présente des graduations tous les 0,2 mL pour les doses de 1 mL ou plus.
105
Appuyez sur le bouchon du flacon et tournez-le dans le sens inverse des aiguilles d’une
montre pour ouvrir le flacon.
-
Insérez l’adaptateur pour flacon dans le col du flacon et assurez-vous qu’il soit bien fixé.
-
Poussez le piston complètement dans la seringue et placez ensuite la seringue dans
l’ouverture de l’adaptateur. Retournez le flacon.
-
Remplissez la seringue avec une petite quantité de solution en tirant le piston vers le bas,
puis poussez à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les grosses bulles qui sont
dans la seringue.
-
Tirez le piston vers le bas jusqu’au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament que votre médecin vous a prescrite, en mL.
-
Remettez le flacon à l’endroit et retirez la seringue de l’adaptateur.
-
Mettez la seringue dans la bouche, en l’orientant vers l’intérieur de la joue – cela vous
aidera à avaler le médicament de manière naturelle. Appuyez lentement sur le piston.
-
Remettez le bouchon du flacon et refermez le flacon soigneusement – laissez l’adaptateur
sur le flacon.
Si besoin, VITRAKVI peut être administré par une sonde d’alimentation nasogastrique. Pour
connaître la procédure détaillée, veuillez-vous adresser à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère.
Si vous avez pris plus de VITRAKVI que vous n’auriez dû
Prévenez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère, ou allez directement
à l’hôpital. Emportez la boîte du médicament et cette notice avec vous.
Si vous oubliez une dose de VITRAKVI
Ne prenez pas deux doses pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ou si vous
vomissez après avoir pris ce médicament. Prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre VITRAKVI
N’arrêtez pas de prendre ce médicament sans en avoir d’abord parlé avec votre médecin. Il est
important de prendre VITRAKVI aussi longtemps que votre médecin vous l’a dit.
Si vous ne pouvez pas prendre le médicament comme votre médecin vous l’a prescrit, prévenez
immédiatement votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
-
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez
prévenir votre médecin immédiatement
si vous présentez l’un des
effets indésirables
graves
suivants :
-
des sensations vertigineuses (effets indésirables très fréquents, pouvant toucher plus de
1 personne sur 10), des picotements, un engourdissement, ou une sensation de brûlure dans les
mains et les pieds, une difficulté à marcher normalement (effets indésirables fréquents, pouvant
toucher jusqu’à 1 personne sur 10). Il pourrait s’agir de symptômes de
troubles du système
nerveux.
Votre médecin pourrait décider de réduire la dose, ou d’interrompre ou d’arrêter le traitement.
Prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l’un des effets
indésirables suivants :
106
Très fréquent
(pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
-
vous pourriez être pâle et sentir les battements de votre cœur, qui peuvent être des symptômes
d’une baisse du nombre de globules rouges (anémie)
-
symptômes pseudo-grippaux incluant de la fièvre, qui peuvent être les symptômes d’une baisse
du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie)
-
nausées ou vomissements
-
constipation
-
douleur musculaire (myalgie)
-
fatigue
-
augmentation de la quantité d’enzymes hépatiques dans les analyses de sang
-
augmentation du poids.
Fréquent
(pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10) :
-
altération du goût (dysgueusie)
-
faiblesse musculaire
-
augmentation de la quantité de « phosphatase alcaline » dans les analyses de sang (très fréquent
chez l’enfant).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
-
-
-
-
-
-
-
Comment conserver VITRAKVI
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Une fois le flacon ouvert, vous devez utiliser votre médicament dans les 10 jours après
ouverture.
Ne prenez pas ce médicament si le flacon ou le bouchon à vis vous semble endommagé ou
semble avoir fui.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient VITRAKVI
La substance active est le larotrectinib.
Chaque mL de solution buvable contient 20 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Les autres composants sont :
-
Eau purifiée
-
Hydroxypropylbétadex
-
Sucralose (E 955)
-
Citrate de sodium (E 331)
-
Benzoate de sodium (E 211)
-
Arôme de fraise
-
Acide citrique (E 330)
107
Pour plus d’informations, voir « VITRAKVI contient » dans la rubrique 2.
Comment se présente VITRAKVI et contenu du flacon
VITRAKVI est une solution buvable incolore à jaune ou orange ou rouge ou brunâtre.
Chaque boîte contient 2 flacons en verre munis d’une fermeture de sécurité enfant contenant chacun
50 mL de solution buvable.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
Fabricant
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
108
België/Belgique/Belgien
Bayer SA-NV
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
България
Байер България ЕООД
Tел.: +359 02 4247280
Česká republika
Bayer s.r.o.
Tel: +420 266 101 111
Danmark
Bayer A/S
Tlf: +45 45 23 50 00
Deutschland
Bayer Vital GmbH
Tel: +49 (0)214-30 513 48
Eesti
Bayer OÜ
Tel: +372 655 8565
Ελλάδα
Bayer Ελλάς ΑΒΕΕ
Τηλ: +30-210-61
87 500
España
Bayer Hispania S.L.
Tel: +34-93-495 65 00
France
Bayer HealthCare
Tél (N° vert): +33-(0)800 87 54 54
Hrvatska
Bayer d.o.o.
Tel: +385-(0)1-6599 900
Ireland
Bayer Limited
Tel: +353 1 216 3300
Ísland
Icepharma hf.
Sími: +354 540 8000
Italia
Bayer S.p.A.
Tel: +39 02 397 8 1
Κύπρος
NOVAGEM Limited
Tηλ:
+357 22 48 38 58
Latvija
SIA Bayer
Tel: +371 67 84 55 63
Lietuva
UAB Bayer
Tel. +37 05 23 36 868
Luxembourg/Luxemburg
Bayer SA-NV
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Magyarország
Bayer Hungária KFT
Tel:+36 14 87-41 00
Malta
Alfred Gera and Sons Ltd.
Tel: +35 621 44 62 05
Nederland
Bayer B.V.
Tel: +31-(0)297-28 06 66
Norge
Bayer AS
Tlf: +47 23 13 05 00
Österreich
Bayer Austria Ges.m.b.H.
Tel: +43-(0)1-711 46-0
Polska
Bayer Sp. z o.o.
Tel: +48 22 572 35 00
Portugal
Bayer Portugal, Lda.
Tel: +351 21 416 42 00
România
SC Bayer SRL
Tel: +40 21 529 59 00
Slovenija
Bayer d. o. o.
Tel: +386 (0)1 58 14 400
Slovenská republika
Bayer spol. s r.o.
Tel. +421 2 59 21 31 11
Suomi/Finland
Bayer Oy
Puh/Tel: +358- 20 785 21
Sverige
Bayer AB
Tel: +46 (0) 8 580 223 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Bayer AG
Tel: +44-(0)118 206 3000
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L’Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
109

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 25 mg, gélules
VITRAKVI 100 mg, gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
VITRAKVI 25 mg, gélules
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 25 mg de larotrectinib.
VITRAKVI 100 mg, gélules
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 100 mg de larotrectinib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
VITRAKVI 25 mg, gélules
Gélules blanches opaques en gélatine, de taille 2 (18 mm de long × 6 mm de large), avec la croix
BAYER et la mention « 25 mg » imprimées en bleu sur le corps de la gélule.
VITRAKVI 100 mg, gélules
Gélules blanches opaques en gélatine, de taille 0 (22 mm de long × 7 mm de large), avec la croix
BAYER et la mention « 100 mg » imprimées en bleu sur le corps de la gélule.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
VITRAKVI est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints
d'une tumeur solide présentant une fusion du gène NTRK (Neurotrophic Tyrosine Receptor Kinase),
-
ayant une maladie au stade localement avancé ou métastatique, ou pour laquelle une résection
chirurgicale risquerait d'entraîner une morbidité sévère, et
-
lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par VITRAKVI doit être initié par des médecins expérimentés dans l'administration des
traitements anticancéreux.
La présence d'une fusion du gène NTRK doit être confirmée par un test validé sur un échantillon
tumoral avant l'initiation du traitement par VITRAKVI.
Adultes
La dose recommandée chez l'adulte est de 100 mg de larotrectinib deux fois par jour, le traitement
étant poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou jusqu'à l'apparition d'une toxicité
inacceptable.

Population pédiatrique

Chez les patients pédiatriques, la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle. La dose
recommandée chez les patients pédiatriques est de 100 mg/m2 de larotrectinib deux fois par jour, en
n'excédant pas 100 mg par prise, le traitement étant poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou
jusqu'à l'apparition d'une toxicité inacceptable.
Oubli d'une dose
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre deux doses en même temps pour compenser la
dose oubliée. Le patient doit prendre la dose suivante à l'heure prévue pour la prochaine prise. En cas
de vomissement après la prise d'une dose, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire pour
compenser.

Modifications posologiques

En cas d'effets indésirables de grade 2, la poursuite du traitement peut être justifiée, toutefois une
surveillance étroite est recommandée afin de prévenir toute aggravation de la toxicité. Les patients
présentant des augmentations des ALAT et/ou ASAT de grade 2 doivent être surveillés à l'aide
d'examens biologiques répétés toutes les une à deux semaine(s) après l'observation de la toxicité de
grade 2 et jusqu'à sa résolution afin de déterminer si une interruption du traitement ou une réduction
de la dose est nécessaire.
Pour les effets indésirables de grade 3 ou 4 :
-
Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu jusqu'à la résolution de l'effet indésirable ou
jusqu'au retour à l'état initial ou à un grade 1. Le traitement doit être repris au niveau de
modification posologique suivant si la résolution se produit dans les 4 semaines.
-
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté si un effet indésirable ne se résout
pas dans les 4 semaines.
Les modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d'effets indésirables sont
présentées dans le Tableau 1.

Tableau 1 : Modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d'effets
indésirables
Modification
Patients adultes et pédiatriques
Patients pédiatriques dont la
posologique
dont la surface corporelle est
surface corporelle est inférieure
d'au moins 1,0 m2
à 1,0 m2
Première
75 mg deux fois par jour
75 mg/m2 deux fois par jour
Deuxième
50 mg deux fois par jour
50 mg/m2 deux fois par jour
Troisième
100 mg une fois par jour
25 mg/m2 deux fois par joura
a Les patients pédiatriques qui reçoivent 25 mg/m² deux fois par jour doivent rester à cette dose même si leur surface
corporelle augmente à plus de 1,0 m² pendant le traitement. La dose maximale doit être de 25 mg/m² deux fois par jour à la
troisième modification posologique.

Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté chez les patients ne tolérant pas
VITRAKVI après trois modifications posologiques.

Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
La dose initiale de VITRAKVI doit être réduite de 50 % chez les patients atteints d'insuffisance
hépatique modérée (stade Child-Pugh B) à sévère (stade Child-Pugh C). Aucun ajustement
posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (stade
Child-Pugh A) (voir rubrique 5.2).

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).

Co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4

Si la co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose de VITRAKVI
doit être réduite de 50 %. Une fois que l'inhibiteur a été arrêté depuis 3 à 5 demi-vies d'élimination, le
traitement par VITRAKVI doit être repris à la dose reçue avant l'initiation de l'inhibiteur du CYP3A4
(voir rubrique 4.5).
Mode d'administration
VITRAKVI est administré par voie orale.
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable ayant une biodisponibilité
orale équivalente et pouvant être utilisées de manière interchangeable.
Il doit être conseillé au patient d'avaler la gélule en entier avec un verre d'eau. En raison de son goût
amer, la gélule ne doit pas être ouverte, mâchée ou écrasée.
Les gélules peuvent être prises avec ou sans aliments, mais elles ne doivent pas être prises en même
temps que du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Efficacité parmi les différents types de tumeurs
Le bénéfice de VITRAKVI a été établi dans des essais à bras unique portant sur un échantillon
relativement limité de patients dont la tumeur présentait une fusion du gène NTRK. Des effets
favorables de VITRAKVI ont été observés sur la base du taux de réponse globale et de la durée de la
réponse dans un nombre limité de types de tumeurs. Cet effet peut être différent quantitativement
selon le type de tumeur, et en présence d'altérations génétiques concomitantes (voir rubrique 5.1).
Pour ces raisons, VITRAKVI doit être utilisé uniquement lorsqu'il n'existe aucune option
thérapeutique pour laquelle un bénéfice clinique a été établi, ou lorsque de telles options
thérapeutiques ont été épuisées (c'est-à-dire, aucune option thérapeutique satisfaisante).

Des effets neurologiques tels que des sensations vertigineuses, des troubles de la marche et des
paresthésies ont été observés chez des patients recevant le larotrectinib (voir rubrique 4.8). Les effets
neurologiques sont apparus, pour la plupart, dans les 3 premiers mois du traitement. En fonction de
l'intensité et de la persistance de ces symptômes, une réduction de la dose ou une interruption
temporaire ou définitive du traitement par VITRAKVI doit être envisagée (voir rubrique 4.2).
Augmentations des transaminases
Des augmentations des ALAT et ASAT ont été observées chez les patients recevant le larotrectinib
(voir rubrique 4.8). Les augmentations des ALAT et ASAT sont apparues, pour la plupart, dans les
3 premiers mois du traitement.
Il convient de surveiller la fonction hépatique, incluant les taux d'ALAT et d'ASAT, avant la première
prise, une fois par mois pendant les 3 premiers mois du traitement et périodiquement pendant la suite
du traitement, avec des tests plus fréquents chez les patients présentant des augmentations des
transaminases. Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu temporairement ou définitivement
en fonction de la sévérité de ces augmentations. Si le traitement est interrompu temporairement, la
dose de VITRAKVI doit être modifiée lors de sa reprise (voir rubrique 4.2).
Co-administration avec des inducteurs du CYP3A4/de la P-gp
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4/de la P-gp
doit être évitée en raison d'un risque de diminution de l'exposition (voir rubrique 4.5).
Contraception chez la femme et l'homme
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant le
traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après l'arrêt du traitement (voir rubriques 4.5
et 4.6).
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n'est pas enceinte
mais en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise (voir rubrique 4.6).

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets d'autres agents sur le larotrectinib
Effet des inhibiteurs du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP sur le larotrectinib
Le larotrectinib est un substrat du cytochrome P450 (CYP) 3A, de la glycoprotéine P (P-gp) et de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). La co-administration de VITRAKVI avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP (par exemple, l'atazanavir, la
clarithromycine, l'indinavir, l'itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, le nelfinavir, le ritonavir,
le saquinavir, la télithromycine, la troléandomycine, le voriconazole ou le pamplemousse) peut
augmenter les concentrations plasmatiques du larotrectinib (voir rubrique 4.2).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec l'itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A, de la
P-gp et de la BCRP) à 200 mg une fois par jour pendant 7 jours, la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont
2,8 et 4,3 fois plus élevées, respectivement.
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec une dose unique de 600 mg de rifampicine (un inhibiteur
de la P-gp et de la BCRP), la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont 1,8 et 1,7 fois plus élevées,
respectivement.
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A et de la
P-gp (par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine ou
le millepertuis) peut diminuer les concentrations plasmatiques du larotrectinib et doit être évitée (voir
rubrique 4.4).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec la rifampicine (un inducteur puissant du CYP3A et de la
P-gp) à 600 mg une fois par jour pendant 11 jours, la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont diminuées de
71 % et 81 %, respectivement. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'effet d'un inducteur
modéré, néanmoins une diminution de l'exposition au larotrectinib est attendue.
Effets du larotrectinib sur d'autres agents
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP3A
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration de
VITRAKVI (100 mg deux fois par jour pendant 10 jours), la Cmax et l'AUC du midazolam par voie
orale sont 1,7 fois plus élevées que lorsque le midazolam est pris seul, ce qui suggère que le
larotrectinib est un faible inhibiteur du CYP3A.
Il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante de substrats du CYP3A ayant une marge
thérapeutique étroite (par exemple, l'alfentanil, la ciclosporine, la dihydroergotamine, l'ergotamine, le
fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus ou le tacrolimus) chez les patients traités par
VITRAKVI. Si l'utilisation concomitante de ces substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique
étroite est nécessaire chez les patients traités par VITRAKVI, une réduction de la dose des substrats du
CYP3A peut s'avérer nécessaire en cas d'effets indésirables.
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP2B6
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib induit le CYP2B6. La co-administration du
larotrectinib avec des substrats du CYP2B6 (par exemple, le bupropion, l'éfavirenz) peut diminuer
leur exposition.

Effet du larotrectinib sur d'autres substrats de transporteur

Des études in vitro indiquent que le larotrectinib est un inhibiteur de l'OATP1B1. Aucune étude
clinique portant sur les interactions avec les substrats de l'OATP1B1 n'a été réalisée. Par conséquent,
une éventuelle augmentation de l'exposition aux substrats de l'OATP1B1 (par exemple, le valsartan et
les statines) lors de la co-administration du larotrectinib ne peut pas être exclue.
Effet du larotrectinib sur les substrats des enzymes régulées par le PXR
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib est un faible inducteur des enzymes régulées par le
PXR (par exemple, la famille des CYP2C et l'UGT). La co-administration du larotrectinib avec des
substrats du CYP2C8, du CYP2C9 ou du CYP2C19 (par exemple, le répaglinide, la warfarine, le
tolbutamide ou l'oméprazole) peut diminuer leur exposition.
Contraceptifs hormonaux
Il n'existe pas de données sur l'impact du larotrectinib sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux
systémiques. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs
hormonaux systémiques d'ajouter une contraception mécanique.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer / Contraception chez l'homme et la femme
Compte tenu de son mécanisme d'action, lorsque le larotrectinib est administré chez la femme
enceinte, un risque pour le foetus ne peut pas être exclu. Avant le début du traitement par VITRAKVI,
un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace
pendant le traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise. Il n'existe
pas de données sur l'impact du larotrectinib sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux systémiques.
systémiques d'ajouter une contraception mécanique.
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n'est pas enceinte
mais en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du larotrectinib chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet nocif direct ou indirect quant à une toxicité
sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de VITRAKVI pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données sur l'excrétion du larotrectinib/ses métabolites dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement par VITRAKVI et pendant 3 jours après la
dernière prise.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant les effets du larotrectinib sur la fertilité. Aucun effet
pertinent sur la fertilité n'a été observé lors des études de toxicité à doses répétées (voir rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
VITRAKVI a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses et de la fatigue ont été observées chez les patients recevant le
larotrectinib. Il s'agissait le plus souvent d'effets de grades 1 et 2 survenant au cours des 3 premiers
mois de traitement. VITRAKVI est donc susceptible d'avoir un effet sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines au cours de cette période. Il doit être conseillé aux patients de ne
pas conduire de véhicules ou utiliser de machines, jusqu'à ce qu'ils soient raisonnablement certains
que le traitement par VITRAKVI ne les affecte pas négativement (voir rubrique 4.4).

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents ( 20 %) avec VITRAKVI ont été, par ordre décroissant de
fréquence : augmentation des ALAT (31 %), augmentation des ASAT (29 %), vomissements (29 %),
constipation (28 %), fatigue (26 %), nausées (25 %), anémie (24 %), sensations vertigineuses (23 %)
et myalgie (20 %).
La majorité des effets indésirables était de grade 1 ou 2. Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 4 : diminution du taux de neutrophiles (2 %), augmentation des
ALAT (1 %), augmentation des ASAT, diminution du taux de leucocytes et augmentation des
phosphatases alcalines sanguines (< 1 % chacune). Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 3 : anémie, augmentation du poids, fatigue, sensations
vertigineuses, paresthésie, faiblesse musculaire, nausées, myalgie, troubles de la marche et
vomissements. Tous les effets indésirables de grade 3 rapportés sont survenus chez moins de 5 % des
patients, à l'exception de l'anémie (7 %).
Chez 2 % des patients, VITRAKVI a été définitivement arrêté en raison d'effets indésirables survenus
sous traitement (un cas d'augmentation des ALAT, un cas d'augmentation des ASAT, un cas de
troubles de la marche, un cas de diminution du taux de neutrophiles). Les effets indésirables ayant
entraîné une réduction de dose sont survenus, pour la plupart, dans les trois premiers mois du
traitement.

La tolérance de VITRAKVI a été évaluée chez 248 patients atteints d'un cancer avec fusion NTRK
dans l'un des trois essais cliniques en cours suivants : l'étude 1, 2 (« NAVIGATE ») et 3
(« SCOUT »). La population de l'analyse de tolérance avait un âge médian de 32,5 ans (compris
entre : 0,1 et 84) et était composée à 39 % de patients pédiatriques. La durée médiane du traitement
dans l'ensemble de la population de l'analyse de tolérance (n = 248) a été de 12,5 mois (compris
entre : 0,03 et 57,5).
Les effets indésirables rapportés chez les patients (n = 248) traités par VITRAKVI sont présentés dans
le Tableau 2 et dans le Tableau 3.
Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes ou d'organes.
Les groupes de fréquence sont définis sur la base de la convention suivante : très fréquent ( 1/10),
fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de
gravité.

traités par VITRAKVI à la dose recommandée (population globale de l'analyse de tolérance,
n = 248)
Classe de systèmes ou Fréquence
Tous grades
Grades 3 et 4
d'organes

Affections
Très fréquent
Anémie

hématologiques et du
Diminution du taux de
système lymphatique
neutrophiles (neutropénie)
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
Fréquent
Anémie
Diminution du taux de
neutrophiles
(neutropénie)a
Peu fréquent
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)a
Affections du système Très fréquent
Sensations vertigineuses

nerveux
Fréquent
Troubles de la marche
Sensations vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la marche
Affections
Très fréquent
Nausées

gastro-intestinales
Constipation
Vomissements
Fréquent
Dysgueusieb
Vomissements
Peu fréquent
Nausées
Affections
Très fréquent
Myalgie

musculo-squelettiques Fréquent
Faiblesse musculaire
Myalgie
et systémiques
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et Très fréquent
Fatigue

anomalies au site
Fréquent
Fatigue
d'administration
Investigations
Très fréquent
Augmentation de l'alanine
aminotransférase (ALAT)
Augmentation de l'aspartate
aminotransférase (ASAT)
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Fréquent
Augmentation des
Augmentation de l'alanine
phosphatases alcalines
aminotransférase (ALAT)a
sanguines
Augmentation de
l'aspartate
aminotransférase (ASAT)a
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)

Peu fréquent
Augmentation des
phosphatases alcalines
sanguinesa
a Des effets de grade 4 ont été rapportés.
b L'effet indésirable « dysgueusie » regroupe les termes préférentiels « dysgueusie » et « altérations du goût »

fusion NTRK traités par VITRAKVI à la dose recommandée (n = 98) ; tous grades confondus
Classe de
Fréquence Nourrissons et
Enfants
Adolescents
Patients
systèmes ou
tout-petits


pédiatriques
d'organes
(n = 35)a

(n = 45)b

(n = 18)c

(n = 98)
Affections
Très
Anémie
Anémie
Diminution du Anémie
hématologiques fréquent
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
et du système
taux de
taux de
neutrophiles
taux de
lymphatique
neutrophiles
neutrophiles
(neutropénie)
neutrophiles
(neutropénie)
(neutropénie)
Diminution du (neutropénie)
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
taux de
taux de
leucocytes
taux de
leucocytes
leucocytes
(leucopénie)
leucocytes
(leucopénie)
(leucopénie)
(leucopénie)
Fréquent

Anémie

Affections du Très

Sensations

système
fréquent
vertigineuses
nerveux
Fréquent
Sensations
Sensations
Paresthésie
Sensations
vertigineuses
vertigineuses
vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la
Troubles de la
marche
marche
Affections
Très
Nausées
Nausées
Nausées
Nausées
gastro-
fréquent
Constipation
Constipation
Vomissements Constipation
intestinales
Vomissements
Vomissements
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
Constipation
Dysgueusie
Affections
Fréquent
Myalgie
Myalgie
Myalgie
musculo-
Faiblesse
Faiblesse
Faiblesse
squelettiques et
musculaire
musculaire
musculaire
systémiques
Troubles
Très
Fatigue
Fatigue
Fatigue
Fatigue
généraux et
fréquent

anomalies au

site d'
administration
Investigations Très
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
fréquent
l'alanine
l'alanine
l'alanine
l'alanine
aminotransférase aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
l'aspartate
l'aspartate
l'aspartate
l'aspartate
aminotransférase aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
Augmentation du Augmentation du Augmentation Augmentation du
poids (prise de
poids (prise de
des phosphatases poids (prise de
poids anormale)
poids anormale) alcalines
poids anormale)
Augmentation des
sanguines
Augmentation
phosphatases
Augmentation du des phosphatases
alcalines
poids (prise de alcalines
sanguines
poids anormale) sanguines
Fréquent
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
neutrophiles (neutropénie) et un cas d'augmentation des phosphatases alcalines sanguines. Les cas de grade 3 incluaient dix
cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), trois cas d'anémie, trois cas d'augmentation du poids (prise de
poids anormale), un cas d'augmentation des ALAT et un cas de vomissements.
b Enfants (2 à 11 ans) : un cas de diminution du taux de leucocytes de grade 4 a été rapporté. Les cas de grade 3 incluaient
six cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), deux cas d'anémie, un cas d'augmentation des ALAT, un cas
d'augmentation des ASAT, un cas de troubles de la marche, un cas de vomissements, un cas de paresthésie et un cas de
myalgie.
c Adolescents (12 à < 18 ans) : aucun cas de grade 3 ou 4 n'a été rapporté.
Description de certains effets indésirables
Effets neurologiques
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), les effets indésirables neurologiques avec
le grade le plus élevé étaient de grade 3 et ont été observés chez cinq patients (3 %). Il s'agissait de :
sensations vertigineuses (deux patients, 1 %), paresthésie (trois patients, 1 %) et troubles de la marche
(un patient, < 1 %). L'incidence globale a été de 23 % pour les sensations vertigineuses, 7 % pour la
paresthésie et 4 % pour les troubles de la marche. Les effets neurologiques ayant conduit à une
modification de la dose comportaient des sensations vertigineuses (1 %) et la paresthésie (1 %). Un
patient a arrêté le traitement définitivement en raison de troubles de la marche de grade 3. Dans tous
les cas, sauf un, les patients chez qui une activité anti-tumorale a été observée et chez qui une
réduction de la dose a été nécessaire ont pu poursuivre le traitement à une dose réduite et/ou avec un
schéma posologique réduit (voir rubrique 4.4).

Augmentations des transaminases

Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), l'augmentation des transaminases dont le
grade était le plus élevé a été une augmentation des ALAT de grade 4 chez 3 patients (1 %) et une
augmentation des ASAT chez 2 patients (1 %). Une augmentation des ALAT et ASAT de grade 3 a
été observée chez 11 patients (4 %) et 10 patients (4 %), respectivement. La plupart des augmentations
de grade 3 ont été transitoires et sont apparues au cours des trois premiers mois de traitement. Elles ont
ensuite régressé au grade 1 lors des mois 3-4. Des augmentations des ALAT et des ASAT de grade 2
ont été observées chez 18 patients (7 %) et 20 patients (8 %) respectivement, et des augmentations des
ALAT et des ASAT de grade 1 ont été observées chez 122 patients (49 %) et 115 patients (46 %)
respectivement.
Des augmentations des ALAT et des ASAT conduisant à des modifications de la dose ont été
observées chez 13 patients (5 %) et 12 patients (5 %), respectivement (voir rubrique 4.4).
Aucun patient n'a arrêté définitivement le traitement en raison d'augmentations des ALAT et des
ASAT de grade 3-4.
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Patients pédiatriques
Parmi les 248 patients traités par VITRAKVI, 98 patients (40 %) étaient âgés de 0 à < 18 ans (n = 9 de
0 à < 3 mois, n = 4 de 3 mois à < 6 mois, n = 15 de 6 mois à < 12 mois, n = 7 de 12 mois à < 2
ans, n = 22 de 2 ans à < 6 ans, n = 23 de 6 ans à < 12 ans, n = 18 de 12 ans à < 18 ans). Les
effets indésirables ont été, pour la plupart, de grade 1 ou 2 en sévérité (voir Tableau 3) et se sont
résolus sans modification de la dose ou interruption de VITRAKVI. De manière générale, les effets
indésirables de grade 3 ou 4 ont été observés plus fréquemment chez les patients âgés de < 6 ans. Ils
ont été observés chez 67 % des patients âgés de 0 à < 3 mois et chez 44 % des patients âgés de 3
mois à < 6 ans. Des diminutions du taux de neutrophiles ayant entraîné l'arrêt du traitement,
l'interruption ou la modification de la dose ont été observées.
Parmi les 248 patients dans la population globale pour l'analyse de la tolérance qui ont reçu
VITRAKVI, 40 patients (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, et 11 patients (4 %) étaient âgés de
75 ans ou plus. Le profil de tolérance chez les patients âgés ( 65 ans) est cohérent avec celui des
patients plus jeunes. Les effets indésirables suivants ont été plus fréquents chez les patients âgés de
65 ans ou plus : sensations vertigineuses (48 % versus 35 % chez l'ensemble des adultes), anémie
(38 % versus 24 % chez l'ensemble des adultes), faiblesse musculaire (23 % versus 12 % chez
l'ensemble des adultes), et troubles de la marche (10 % versus 5 % chez l'ensemble des adultes).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir annexe V.

4.9 Surdosage
L'expérience de surdosage avec VITRAKVI est limitée. Les symptômes d'un surdosage ne sont pas
établis. En cas de surdosage, les médecins doivent mettre en oeuvre des mesures générales de support
et traiter les symptômes.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, agents
antinéoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EX12.
Mécanisme d'action
Le larotrectinib est un inhibiteur sélectif des récepteurs de la tropomyosine kinase (TRK) et compétitif
de l'adénosine triphosphate (ATP). Il a été conçu de manière rationnelle afin d'éviter une activité sur
d'autres kinases. Le larotrectinib cible la famille des protéines TRK, incluant TRKA, TRKB et TRKC
qui sont codées respectivement par les gènes NTRK1, NTRK2 et NTRK3. Dans un large panel d'essais
sur enzymes purifiées, le larotrectinib a inhibé les protéines TRKA, TRKB et TRKC avec des valeurs
de la CI50 comprises entre 5 et 11 nM. La seule autre activité kinase a été observée à des
concentrations 100 fois plus élevées. Dans des modèles tumoraux in vitro et in vivo, le larotrectinib a
montré une activité anti-tumorale dans des cellules avec une activation constitutive des protéines TRK
résultant de fusions de gènes, d'une délétion d'un domaine de régulation des protéines, ou dans des
cellules présentant une surexpression des protéines TRK.
Les fusions de gènes résultant de réarrangements chromosomiques des gènes humains NTRK1, NTRK2
et NTRK3 entraînent la synthèse de protéines de fusion TRK oncogéniques. Ces protéines chimériques
sont exprimées de manière aberrante et ont une activité kinase constitutive qui active anormalement
les voies de signalisation cellulaires en aval qui sont impliquées dans la prolifération et la survie
cellulaires, aboutissant à des tumeurs cancéreuses avec fusion NTRK.
Des mutations de résistance acquise ont été observées après progression au cours de traitement par
inhibiteur de TRK. Le larotrectinib présentait une activité minimale sur des lignées cellulaires avec
des mutations ponctuelles du domaine kinase TRKA, incluant la mutation de résistance acquise
identifiée cliniquement G595R. Les mutations ponctuelles du domaine kinase TRKC associées à une
résistance acquise au larotrectinib identifiée cliniquement, incluent G623R, G696A et F617L.
l'éventuel effet de la présence d'une altération oncogénique concomitante en plus d'une fusion du
gène NTRK sur l'efficacité de l'inhibition des protéines TRK n'est pas connu. L'impact de toute
altération génomique concomitante mesuré sur l'efficacité du larotrectinib est présenté ci-dessous
(voir rubrique « Efficacité clinique »).
Effet pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
Chez 36 sujets sains adultes recevant des doses uniques comprises entre 100 mg et 900 mg,
VITRAKVI n'a pas entraîné d'allongement de l'espace QT cliniquement pertinent.
La dose de 200 mg correspond à une exposition maximale (Cmax) similaire à celle observée avec le
larotrectinib 100 mg deux fois par jour à l'état d'équilibre. Un raccourcissement du QTcF a été
observé lors de l'administration de VITRAKVI, l'effet maximal moyen ayant été observé entre 3 et
24 heures après la Cmax, avec une réduction de la moyenne géométrique du QTcF par rapport à
l'inclusion de -13,2 msec (compris entre : -10 et -15,6 msec). La pertinence de cette observation sur le
plan clinique n'a pas été établie.
Efficacité clinique
Résumé des études
L'efficacité et la tolérance de VITRAKVI ont été évaluées dans trois études cliniques multicentriques,
ouvertes, à simple bras, chez des patients adultes et pédiatriques atteints d'un cancer (voir Tableau 4).
Les études sont toujours en cours.
Des patients avec ou sans fusion documentée du gène NTRK ont pu participer aux études 1 et 3
(« SCOUT »). Les patients inclus dans l'étude 2 (« NAVIGATE ») devaient être atteints d'un cancer
avec fusion NTRK. Les données d'efficacité sont issues de l'analyse principale poolée portant sur les 3
études et incluant 192 patients atteints d'un cancer avec fusion NTRK, qui devaient présenter une
tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1, ne pas présenter de tumeur primitive du SNC et
avoir reçu au moins une dose de larotrectinib en date de juillet 2020. Ces patients devaient également
avoir reçu des thérapies standard antérieures adaptées à leur type de tumeur et au stade de la maladie
ou, selon l'avis de l'investigateur, être candidats à une chirurgie radicale (telle que l'amputation d'un
membre, une résection faciale ou une intervention entraînant la paralysie), ou susceptibles de ne pas
tolérer ou de ne tirer aucun bénéfice cliniquement significatif des thérapies standard disponibles dans
le cadre d'une maladie avancée. Les principaux critères d'évaluation de l'efficacité étaient le taux de
réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DR), tels que déterminés en aveugle par un comité
indépendant d'évaluation des données (IRC, pour Independent Review Committee).
De plus, 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC, mesurable à l'inclusion, ont été traités
dans l'étude 2 (« NAVIGATE ») et l'étude 3 (« SCOUT »). Parmi les 33 patients atteints d'une
tumeur primitive du SNC, 32 patients avaient reçu un traitement anticancéreux antérieur (chirurgie,
radiothérapie et/ou thérapie systémique antérieure). Les réponses tumorales ont été évaluées par
l'investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1.
La fusion du gène NTRK a été identifiée à l'aide des tests moléculaires suivants : le séquençage de
nouvelle génération (NGS) chez 196 patients, la réaction en chaîne par polymérase (PCR) chez
12 patients, l'hybridation in situ par fluorescence (FISH) chez 14 patients et la technologie Nanostring,
le séquençage Sanger ou l'analyse chromosomique sur puce à ADN chez 1 patient chacun.

les tumeurs primitives du SNC
Nom de l'étude, plan de l'étude, et
Dose et formulation
Types de tumeurs incluses n
population de patients
dans l'analyse d'efficacité
Étude 1
Doses allant jusqu'à
Thyroïde (n = 4)
13
NCT02122913
200 mg une ou deux
Glandes salivaires (n = 3)
fois par jour (gélules à GIST (n = 2)a
· Étude de phase 1, ouverte, d'escalade
25 mg ou 100 mg, ou Sarcomes des tissus mous
de dose et étude d'expansion ; tumeurs solution buvable à
(n = 2)
avec fusion du gène NTRK requises
20 mg/mL)
CPNPC (n = 1)b, c
pour la phase d'expansion
Cancer primitif inconnu
· Patients adultes ( 18 ans) atteints
(n = 1)
d'une tumeur solide avancée avec
fusion du gène NTRK
Étude 2 « NAVIGATE »
100 mg deux fois par Thyroïde (n = 24)b
118
NCT02576431
jour (gélules à 25 mg Sarcomes des tissus mous
ou 100 mg, ou
(n = 20)
· Étude de phase 2 internationale,
solution buvable à
Glandes salivaires (n = 19)
ouverte, de type « basket »
20 mg/mL)
CPNPC (n = 13)b, c
· Patients adultes et pédiatriques 12 ans
Primitive du SNC (n = 9)
atteints d'une tumeur solide avancée
Colorectal (n = 8)
avec fusion du gène NTRK
Mélanome (n = 6)
Sein, sécrétoire (n = 4)
Sein, non sécrétoire (n = 3)
GIST (n = 2) a
Voies biliaires (n = 2)
Pancréas (n = 2)
CPPC (n = 1)b, d
Appendice (n = 1)
Ostéosarcome (n = 1)
Hépatiquee (n = 1)
Prostate (n = 1)
Col utérin (n = 1)
Étude 3 « SCOUT »
Doses allant jusqu'à
Fibrosarcome infantile
94
NCT02637687
100 mg/m2 deux fois (n = 40)
par jour (gélules à
Sarcomes des tissus mous
· Étude de phase 1/2 internationale,
25 mg ou 100 mg, ou (n = 26)
ouverte, d'escalade de dose et étude
solution buvable à
Primitive du SNC (n = 24)
d'expansion ; tumeurs solides avancées 20 mg/mL)
Néphrome mésoblastique
avec fusion du gène NTRK, y compris
congénital (n = 2)
fibrosarcome infantile localement
Ostéosarcome (n = 1)
avancé, requises pour la cohorte
Mélanome (n = 1)
d'expansion de la phase 2
· Patients pédiatriques 1 mois à 21 ans
atteints d'un cancer avancé ou d'une
tumeur primitive du SNC
Nombre total de patients (n)*
225
* Comprend 192 patients pour lesquels la réponse tumorale a été évaluée par le comité indépendant d'évaluation des données
et 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC (notamment astrocytome, glioblastome, gliome, tumeurs
glioneuronales, tumeurs neuronales et mixtes neuronales-gliales et tumeur neuro-ectodermique primitive, non précisée) pour
lesquels la réponse tumorale a été évaluée par l'investigateur.
a GIST : tumeur stromale gastro-intestinale
b Métastases cérébrales observées chez 7 patients atteints de CPNPC, 4 patients atteints d'un cancer de la thyroïde, 2 patients
atteints de mélanome, 1 patient atteint de CPPC et 1 patiente atteinte d'un cancer du sein (non sécrétoire).
c CPNPC : cancer du poumon non à petites cellules
d CPPC : cancer du poumon à petites cellules
e Carcinome hépatocellulaire
fusion du gène NTRK étaient les suivantes : âge médian 38 ans (compris entre : 0,1 et 84 ans) ; 37 %
< 18 ans et 64 % 18 ans ; 72 % de caucasiens et 51 % de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1
(87 %), 2 (11 %) ou 3 (2 %). Quatre-vingt-douze pour cent des patients avaient reçu un traitement
antérieur pour leur cancer, défini comme une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique.
Parmi eux, 73 % avaient reçu une thérapie systémique antérieure, avec une médiane de 1 schéma de
thérapie systémique antérieure reçu. Vingt-sept pour cent de tous les patients n'avaient reçu aucune
thérapie systémique antérieure. Parmi ces 192 patients, les types de tumeurs les plus fréquents étaient
les sarcomes des tissus mous (25 %), le fibrosarcome infantile (21 %), le cancer de la thyroïde (15 %),
les tumeurs des glandes salivaires (11 %) et le cancer du poumon (8 %).
Les caractéristiques à l'inclusion pour les 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC avec
fusion du gène NTRK et évalués par l'investigateur étaient les suivantes : âge médian de 9 ans
(compris entre : 1,3 et 79 ans) ; 26 patients de < 18 ans et 7 patients de 18 ans ; 24 patients
caucasiens et 17 patients de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1 (28 patients) ou 2 (4 patients).
Trente-deux patients (97 %) avaient reçu un traitement antérieur pour leur cancer, défini comme une
chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique. La médiane était de 1 schéma de thérapie
systémique antérieure reçu.

Résultats pour l'efficacité

Les résultats d'efficacité (taux de réponse globale, durée de la réponse et délai avant la première
réponse) de l'analyse principale poolée (n = 192), et avec l'addition post-hoc des tumeurs primitives
du SNC (n = 33) résultant d'une population poolée (n = 225), sont présentés dans le Tableau 5 et le
Tableau 6.

Tableau 5 : Résultats d'efficacité poolés pour les tumeurs solides incluant et excluant les
tumeurs primitives du SNC
Paramètre d'efficacité
Analyse pour les
Analyse pour les tumeurs
tumeurs solides excluant solides incluant les
les tumeurs primitives
tumeurs primitives du
du SNC (n = 192)a
SNC (n = 225)a,b
Taux de réponse globale (TRG) % (n)
72 % (139)
65 % (147)
[IC à 95 %]
[65 ; 79]
[59 ; 72]
Réponse complète (RC)
23 % (44)
21 % (47)
Réponse complète histologiquec
7 % (13)
6 % (13)
Réponse partielle (RP)
43 % (82)
39 % (87)d
Délai avant la première réponse
1,84
1,84
(médiane, mois) [fourchette]
[0,89 ; 16,20]
[0,89 ; 16,20]
Durée de la réponse (médiane, mois)
34,5
34,5
[fourchette]
[1,6+ ; 58,5+]
[1,6+ ; 58,5+]
% avec une durée 12 mois
79 %
79 %
% avec une durée 24 mois
66 %
66 %
+ signifie « en cours ».
a Analyse du comité indépendant d'évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour les tumeurs solides à
l'exception des tumeurs primitives du SNC (192 patients).
b Évaluation de l'investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1 pour les tumeurs primitives du SNC (33 patients).
c Une RC histologique était une RC obtenue par les patients qui ont été traités par larotrectinib, et qui ont par la suite fait
l'objet d'une résection chirurgicale sans cellule tumorale viable et avec des marges négatives lors de l'évaluation
anatomopathologique post-chirurgie. La meilleure réponse pré-chirurgie pour ces patients a été reclassée en RC histologique
après la chirurgie, selon les critères RECIST v.1.1.
d 1 % de patients supplémentaires (2 patients atteints de tumeur primitive du SNC) présentaient une réponse partielle, en
attente de confirmation.

TRGa

Durée de la réponse
Type de tumeur
Patients
(n = 225)
%
IC à 95 %
mois
Fourchette
12
24
(mois)
Sarcomes des tissus
mous
48
69 %
54 % ; 81 %
78 %
63 %
1,9+ ; 54,7
Fibrosarcome
infantile
40
93 %
80 % ; 98 %
80 %
62 %
1,6+ ; 38,5+
SNC, primitive
33
24 %
11 % ; 42 %
75 %
Na
3,8 ; 22,0+
Thyroïde
28
64 %
44 % ; 81 %
94 %
76 %
2,8+ ; 39,2+
Glandes salivaires
22
86 %
65 % ; 97 %
89 %
84 %
7,4 ; 58,5+
Poumon
15
87 %
60 % ; 98 %
64 %
64 %
1,9+ ; 45,1+
Côlon
8
38 %
9 % ; 76 %
67 %
67 %
5,6 ; 27,3
Mélanome
7
43 %
10 % ; 82 %
50 %
Na
1,9+ ; 23,2+
Sein
7


Sécrétoireb
4
75 %
19 % ; 99 %
0 %
0 %
9,4+ ; 11,1
Non sécrétoirec
3
67 %
9 % ; 99 %
100 %
Na
15,2 ; 23,0+
Tumeur stromale
gastro-intestinale
4
100 %
40 % ; 100 %
75 %
38 %
9,5 ; 31,1+
Ostéosarcome
2
50 %
1 % ; 99 %
0 %
0 %
9,5
Cholangiocarcinomed
2
0 %
NA
NA
NA
NA
Pancréas
2
0 %
NA
NA
NA
NA
Néphrome
mésoblastique
2
100 %
16 % ; 100 % 100 % 100 %
6,4+ ; 24,2+
congénital
Cancer primitif
inconnu
1
100 %
3 % ; 100 %
0 %
0 %
7,4
Appendice
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Hépatiqued
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Prostate
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Col utérin
1
0 %
NA
NA
NA
NA
DR : durée de la réponse
NA : non applicable en raison d'un nombre faible de patients ou d'un manque de réponse
Na : non atteint
+ signifie réponse « en cours »
a Analyse du comité indépendant d'évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour tous les types de tumeurs, à
l'exception des patients atteints d'une tumeur primitive du SNC qui ont été évalués par l'investigateur selon les critères
RANO ou RECIST v1.1
b Avec 2 réponses complètes, 1 réponse partielle
c Avec 1 réponse complète, 1 réponse partielle
d Un patient qui n'est pas évaluable
Étant donné la rareté du cancer avec fusion NTRK, des patients atteints de divers types de tumeurs ont
été évalués, avec un nombre limité de patients pour certains types de tumeurs, entraînant une
incertitude au niveau de l'estimation des TRG par type de tumeur. Le taux de réponse globale (TRG)
dans la population globale peut ne pas refléter la réponse attendue dans un type de tumeur spécifique.
Dans la sous-population adulte (n = 122), le TRG était de 64 %. Dans la sous-population pédiatrique
(n = 70), le TRG était de 87 %.
Chez 198 patients ayant bénéficié d'une caractérisation moléculaire élargie avant le traitement par
larotrectinib, le TRG était de 55 % chez 95 patients qui présentaient d'autres altérations génomiques
en plus d'une fusion du gène NTRK, et le TRG était de 70 % chez 103 patients qui ne présentaient
aucune autre altération génomique.

L'ensemble de l'analyse principale poolée comportait 192 patients et ne comprenait pas les tumeurs
primitives du SNC. La durée médiane de traitement avant progression de la maladie a été de 34,5 mois
(compris entre : 1,6 et 58,5 mois) à la date limite de clôture des données en juillet 2020. Soixante-dix-
neuf pour cent des patients ont reçu VITRAKVI pendant 12 mois ou plus, et 66 % ont reçu
VITRAKVI pendant 24 mois ou plus ; le suivi était en cours au moment de l'analyse.
Au moment de l'analyse, la médiane de la durée de réponse était de 34,5 mois (compris entre : 1,6+ et
58,5+). Il est estimé que 79 % [IC à 95 % : 72­86] des réponses ont duré 12 mois ou plus, et que 66 %
[IC à 95 % : 57­73] des réponses ont duré 24 mois ou plus. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) [IC à
95 % : 85­94] des patients traités étaient en vie un an après le début du traitement et 82 % [IC à 95 % :
76­88] au bout de deux ans, la médiane de la survie globale n'ayant pas encore été atteinte. La
médiane de la survie sans progression était de 33,4 mois au moment de l'analyse, avec un taux de
survie sans progression de 67 % [IC à 95 % : 60­74] au bout de 1 an et de 57 % [IC à 95 % : 49­65]
au bout de 2 ans.
La variation médiane de la taille de la tumeur dans l'ensemble de l'analyse principale poolée
correspond à une diminution de 70 %.
Patients atteints de tumeurs primitives du SNC
À la date limite de clôture des données, parmi les 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC,
une réponse confirmée a été observée chez 8 patients (24 %) : réponses complètes chez 3 des
33 patients (9 %) et réponses partielles chez 5 patients (15 %). Chez 2 autres patients (6 %), une
réponse partielle qui n'a pas encore été confirmée a été observée. Vingt autres patients (61 %) avaient
une maladie stable. Trois patients (9 %) avaient une progression de la maladie. À la date limite de
clôture des données, la durée du traitement était comprise entre 1,2 et 31,3 mois, et le traitement était
en cours chez 18 patients sur 33, dont l'un de ces patients recevait un traitement post-progression.
Autorisation de mise sur le marché conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L'Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Chez les patients atteints de cancer qui ont reçu des gélules de VITRAKVI, la concentration maximale
(Cmax) du larotrectinib dans le plasma a été atteinte environ 1 heure après la prise. La demi-vie (t½) a
été d'environ 3 heures et l'état d'équilibre a été atteint en 8 jours avec une accumulation systémique
par un facteur 1,6. À la dose recommandée de 100 mg deux fois par jour, la moyenne arithmétique (±
écart type) de la Cmax à l'état d'équilibre et l'AUC quotidienne chez l'adulte ont été de
914 ± 445 ng/mL et de 5410 ± 3813 ng*h/mL, respectivement. Des études in vitro indiquent que le
larotrectinib n'est pas un substrat de l'OATP1B1 ou de l'OATP1B3.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib n'inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8,
CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 à des concentrations cliniquement pertinentes, et il est peu probable
que la clairance des substrats de ces CYP soit affectée.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib n'inhibe pas les transporteurs BCRP, P-gp, OAT1,
OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, BSEP, MATE1 et MATE2-K à des concentrations cliniquement
pertinentes, et il est peu probable que la clairance des substrats de ces transporteurs soit affectée.

VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable.
La biodisponibilité absolue moyenne du larotrectinib était de 34 % (compris entre : 32 % et 37 %) à la
suite d'une prise unique orale de 100 mg. Chez les sujets sains adultes, l'AUC du larotrectinib en
solution buvable était similaire à celle de la gélule, avec une Cmax 36 % plus élevée avec la solution
buvable.
Chez les sujets sains ayant reçu VITRAKVI après un repas à forte teneur lipidique et hautement
calorique, la Cmax du larotrectinib était environ 35 % moins élevée que celle mesurée après une nuit à
jeun, et il n'y a pas eu d'effet sur l'AUC.
Effet des agents qui augmentent le pH gastrique sur le larotrectinib
La solubilité du larotrectinib est dépendante du pH. Des études in vitro montrent que dans des volumes
de liquide similaires à ceux du tractus gastro-intestinal, le larotrectinib est entièrement soluble sur
toute la fourchette de pH du tractus gastro-intestinal. Ainsi, il est peu probable que le larotrectinib soit
sensible à des agents qui modifient le pH.
Distribution
Le volume de distribution moyen du larotrectinib chez des sujets sains adultes était de 48 L suite à
l'administration intraveineuse d'un micro-traceur IV en même temps qu'une dose orale de 100 mg. La
liaison du larotrectinib aux protéines du plasma humain in vitro était d'environ 70 %,
indépendamment de la concentration du médicament. Le rapport entre la concentration sanguine et la
concentration plasmatique était d'environ 0,9.
Biotransformation
Le larotrectinib est principalement métabolisé par l'intermédiaire du CYP3A4/5 in vitro. Suite à
l'administration orale d'une dose unique de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, les principaux composants médicamenteux radioactifs en circulation sont le larotrectinib sous
forme inchangée (19 %) et un O-glucuronide, formé par la perte de la fraction
hydroxypyrrolidine-urée (26 %).
Élimination
La demi-vie du larotrectinib dans le plasma de patients atteints de cancer ayant reçu 100 mg de
VITRAKVI deux fois par jour a été d'environ 3 heures. La clairance (CL) moyenne du larotrectinib a
été d'environ 34 L/h à la suite de l'administration intraveineuse d'un micro-traceur IV en même temps
qu'une dose orale de 100 mg de VITRAKVI.
Excrétion
Suite à l'administration orale d'une dose de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, 58 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 39 % a été récupérée
dans les urines. Lorsqu'un micro-traceur IV a été administré en même temps qu'une dose orale de
100 mg de larotrectinib, 35 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 53 % a
été récupérée dans les urines. La proportion de médicament excrétée sous forme inchangée dans les
urines était de 29 % après l'administration du micro-traceur IV, indiquant que l'excrétion rénale
directe représente 29 % de la clairance totale.
Linéarité/non-linéarité
Chez des sujets sains adultes, après une dose unique, l'aire sous la courbe (AUC) pour la concentration
plasmatique en fonction du temps et la concentration maximale (Cmax) du larotrectinib dans le plasma
ont été proportionnelles à la dose jusqu'à 400 mg et légèrement plus que proportionnelles à la dose
pour des doses allant de 600 à 900 mg.

Patients pédiatriques
Selon les analyses pharmacocinétiques de population, l'exposition (Cmax et AUC) chez les patients
pédiatriques à la dose recommandée de 100 mg/m2 et n'excédant pas 100 mg deux fois par jour était
supérieure à celle chez l'adulte ( 18 ans d'âge) après une dose de 100 mg deux fois par jour (voir
Tableau 7).
Les données définissant l'exposition chez le jeune enfant (1 mois à < 2 ans d'âge), à la dose
recommandée, sont limitées (n = 40).

Tableau 7 : Exposition (Cmax et AUC au jour 1a) par groupe d'âge chez les patients à la dose
recommandée de 100 mg/m2 et n'excédant pas 100 mg deux fois par jour
Facteur de différence par rapport aux patients âgés 18 ansc
Groupe d'âge
n = 348b
Cmax
AUCa
1 à < 3 mois
9
4,2
4,5
3 à < 6 mois
4
2,6
2,5
6 à < 12 mois
18
2,5
1,9
1 à < 2 ans
9
2,0
1,4
2 à < 6 ans
31
2,0
1,4
6 à < 12 ans
26
1,5
1,2
12 à < 18 ans
27
1,2
1,0
18 ans
224
1,0
1,0
a L'aire sous la courbe pour la concentration plasmatique en fonction du temps pour 24 heures au jour 1
b Nombre de patients à la date limite de clôture des données le 26 novembre 2020
c Le facteur de différence est le rapport entre le groupe d'âge cité et le groupe 18 ans. Un facteur de différence de 1 signifie
l'absence de différence.
Patients âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées. Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles
que pour 2 patients âgés de plus de 65 ans.
Insuffisance hépatique
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d'insuffisance hépatique légère
(stade Child-Pugh A), modérée (stade Child-Pugh B) et sévère (stade Child-Pugh C), et chez des sujets
sains adultes témoins avec une fonction hépatique normale, appariés pour l'âge, l'indice de masse
corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les
sujets atteints d'insuffisance hépatique légère, modérée et sévère, l'AUC0-inf du larotrectinib a été 1,3 ;
2 et 3,2 fois plus élevée respectivement par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale. La
Cmax était également légèrement plus élevée d'un facteur 1,1 ; 1,1 et 1,5 respectivement.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d'insuffisance rénale au stade
terminal nécessitant une dialyse et chez des sujets sains adultes témoins avec une fonction rénale
normale, appariés pour l'âge, l'indice de masse corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose
unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les sujets atteints d'insuffisance rénale, la Cmax et l'AUC0-inf
du larotrectinib ont été 1,25 et 1,46 fois plus élevées respectivement par rapport aux sujets avec une
fonction rénale normale.
Autres populations particulières
Le sexe ne semble pas avoir d'effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du
larotrectinib. Les données n'étaient pas suffisantes pour évaluer l'effet potentiel de l'origine ethnique
sur l'exposition systémique au larotrectinib.

Toxicité systémique
La toxicité systémique a été évaluée dans des études chez le rat et le singe suite à des administrations
orales une fois par jour pendant une durée allant jusqu'à 3 mois. Des lésions cutanées limitant la dose
ont été observées uniquement chez le rat et ont été la principale cause de mortalité et de morbidité. Les
lésions cutanées n'ont pas été observées chez le singe.
Des signes cliniques d'une toxicité gastro-intestinale dose-limitante ont été observés chez le singe.
Une toxicité sévère (dose hautement toxique chez 10 % des animaux) a été observée chez le rat à des
doses correspondant à 1 à 2 fois l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Aucune
toxicité systémique notable n'a été observée chez le singe à des doses correspondant à plus de 10 fois
l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée.
Embryotoxicité / tératogénicité
Le larotrectinib n'a pas été tératogène ou embryotoxique suite à des administrations quotidiennes au
cours de la période d'organogenèse chez la rate et la lapine gravides à des doses toxiques pour la mère,
c'est-à-dire des doses correspondant à 32 fois (rate) et 16 fois (lapine) l'AUC chez l'être humain à la
dose clinique recommandée. Le larotrectinib traverse la barrière placentaire chez les deux espèces.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée avec le larotrectinib. Dans les études de toxicité sur
3 mois, le larotrectinib n'a pas eu d'effet histologique sur les organes reproducteurs des mâles chez le
rat et le singe aux doses les plus élevées testées, correspondant à environ 7 fois (rat mâle) et 10 fois
(singe mâle) l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Par ailleurs, le larotrectinib
n'a pas eu d'effet sur la spermatogenèse chez le rat.
Dans une étude à doses répétées sur 1 mois chez le rat, il a été observé moins de corps jaunes, une
incidence accrue d'anoestrus et une diminution du poids utérin avec atrophie utérine. Ces effets ont été
réversibles. Aucun effet sur les organes reproducteurs des femelles n'a été observé lors des études de
toxicité sur 3 mois chez le rat et le singe à des doses correspondant à environ 3 fois (rate femelle) et
17 fois (singe femelle) l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée.
Le larotrectinib a été administré à des rats juvéniles du jour 7 suivant leur naissance (JSN) jusqu'au
jour 70. Une mortalité avant sevrage (avant JSN 21) a été observée au niveau de dose élevé
correspondant à 2,5 à 4 fois l'AUC à la dose recommandée. Des effets sur la croissance et le système
nerveux ont été observés au niveau de dose correspondant à 0,5 à 4 fois l'AUC à la dose
recommandée. La prise de poids corporel était diminuée chez les ratons mâles et femelles avant le
sevrage, et a augmenté après le sevrage chez les femelles à la fin de l'exposition, alors qu'une
réduction de la prise de poids a été observée chez les mâles également après le sevrage, sans
récupération. La diminution de la croissance chez les mâles a été associée à une puberté tardive. Une
récupération partielle des effets sur le système nerveux (c'est-à-dire fonctionnalité altérée des pattes
arrière et, probablement, augmentation de la fermeture des paupières) a été observée. Une diminution
du taux de gestation a également été observée aux niveaux de doses élevés malgré des accouplements
normaux.
Génotoxicité et cancérogénicité
Aucune étude de cancérogénicité n'a été réalisée avec le larotrectinib.
Le larotrectinib n'a pas été mutagène dans le test bactérien d'induction de mutation inverse (test
d'Ames) ou dans l'essai in vitro de mutation génique sur cellules de mammifères. Le résultat pour le
larotrectinib a été négatif dans le test in vivo de formation des micronoyaux chez la souris à la dose
maximale tolérée de 500 mg/kg.

La pharmacologie de sécurité du larotrectinib a été évaluée dans plusieurs essais in vitro et in vivo
ayant examiné les effets sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, respiratoire et
gastro-intestinal chez différentes espèces. Le larotrectinib n'a pas eu d'effet sur les paramètres
hémodynamiques ou les intervalles de l'ECG chez le singe télémétré à des expositions (Cmax)
correspondant à environ 6 fois l'exposition thérapeutique chez l'être humain. Le larotrectinib n'a pas
eu d'effets neurocomportementaux chez les animaux adultes (rats, souris, singes cynomolgus) à des
expositions (Cmax) au moins 7 fois supérieures à l'exposition chez l'être humain. Le larotrectinib n'a
pas eu d'effet sur la fonction respiratoire chez le rat ; à des niveaux d'exposition (Cmax) au moins 8 fois
supérieurs à l'exposition thérapeutique chez l'être humain. Chez le rat, le larotrectinib a accéléré le
transit intestinal et augmenté la sécrétion et l'acidité gastriques.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients


Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E 171)
Encre d'impression
Gomme-laque
Laque aluminique d'indigotine (E 132)
Dioxyde de titane (E 171)
Propylène glycol (E 1520)
Diméticone

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation

3 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) muni d'un bouchon en polypropylène (PP) à fermeture
de sécurité enfant, avec un opercule en polyéthylène (PE) thermosoudé.
Chaque boîte contient un flacon de 56 gélules.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/001 ­ VITRAKVI 25 mg
EU/1/19/1385/002 ­ VITRAKVI 100 mg
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 septembre 2019
Date du dernier renouvellement : 18 août 2021
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 20 mg de larotrectinib.
Excipients à effet notoire :
Chaque mL de solution buvable contient 295 mg de saccharose, 22 mg de sorbitol, 1,2 mg de
propylène glycol et 0,2 mg de parahydroxybenzoate de méthyle.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution limpide jaune à orange.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
VITRAKVI est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints
d'une tumeur solide présentant une fusion du gène NTRK (Neurotrophic Tyrosine Receptor Kinase),
-
ayant une maladie au stade localement avancé ou métastatique, ou pour laquelle une résection
chirurgicale risquerait d'entraîner une morbidité sévère, et
-
lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par VITRAKVI doit être initié par des médecins expérimentés dans l'administration des
traitements anticancéreux.
La présence d'une fusion du gène NTRK doit être confirmée par un test validé sur un échantillon
tumoral avant l'initiation du traitement par VITRAKVI.
Posologie
Adultes
La dose recommandée chez l'adulte est de 100 mg de larotrectinib deux fois par jour, le traitement
étant poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou jusqu'à l'apparition d'une toxicité
inacceptable.
Chez les patients pédiatriques, la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle. La dose
recommandée chez les patients pédiatriques est de 100 mg/m2 de larotrectinib deux fois par jour, en
n'excédant pas 100 mg par prise, le traitement étant poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou
jusqu'à l'apparition d'une toxicité inacceptable.
Oubli d'une dose
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre deux doses en même temps pour compenser la
dose oubliée. Le patient doit prendre la dose suivante à l'heure prévue pour la prochaine prise. En cas
de vomissement après la prise d'une dose, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire pour
compenser.

Modifications posologiques

En cas d'effets indésirables de grade 2, la poursuite du traitement peut être justifiée, toutefois une
surveillance étroite est recommandée afin de prévenir toute aggravation de la toxicité. Les patients
présentant des augmentations des ALAT et/ou ASAT de grade 2 doivent être surveillés à l'aide
d'examens biologiques répétés toutes les une à deux semaine(s) après l'observation de la toxicité de
grade 2 et jusqu'à sa résolution afin de déterminer si une interruption du traitement ou une réduction
de la dose est nécessaire.
Pour les effets indésirables de grade 3 ou 4 :
-
Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu jusqu'à la résolution de l'effet indésirable ou
jusqu'au retour à l'état initial ou à un grade 1. Le traitement doit être repris au niveau de
modification posologique suivant si la résolution se produit dans les 4 semaines.
-
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté si un effet indésirable ne se résout
pas dans les 4 semaines.
Les modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d'effets indésirables sont
présentées dans le Tableau 1.

Tableau 1 : Modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d'effets
indésirables
Modification
Patients adultes et pédiatriques
Patients pédiatriques dont la
posologique
dont la surface corporelle est
surface corporelle est inférieure
d'au moins 1,0 m2
à 1,0 m2
Première
75 mg deux fois par jour
75 mg/m2 deux fois par jour
Deuxième
50 mg deux fois par jour
50 mg/m2 deux fois par jour
Troisième
100 mg une fois par jour
25 mg/m2 deux fois par joura
a Les patients pédiatriques qui reçoivent 25 mg/m² deux fois par jour doivent rester à cette dose même si leur surface
corporelle augmente à plus de 1,0 m² pendant le traitement. La dose maximale doit être de 25 mg/m² deux fois par jour à la
troisième modification posologique.

Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté chez les patients ne tolérant pas
VITRAKVI après trois modifications posologiques.

Populations particulières
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
La dose initiale de VITRAKVI doit être réduite de 50 % chez les patients atteints d'insuffisance
hépatique modérée (stade Child-Pugh B) à sévère (stade Child-Pugh C). Aucun ajustement
posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (stade
Child-Pugh A) (voir rubrique 5.2).

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).

Co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4

Si la co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose de VITRAKVI
doit être réduite de 50 %. Une fois que l'inhibiteur a été arrêté depuis 3 à 5 demi-vies d'élimination, le
traitement par VITRAKVI doit être repris à la dose reçue avant l'initiation de l'inhibiteur du CYP3A4
(voir rubrique 4.5).
Mode d'administration
VITRAKVI est administré par voie orale.
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable ayant une biodisponibilité
orale équivalente et pouvant être utilisées de manière interchangeable.
La solution buvable doit être administrée par voie orale à l'aide d'une seringue pour administration
orale d'un volume de 1 mL ou de 5 mL, ou par voie entérale à l'aide d'une sonde d'alimentation
nasogastrique.
-
Pour les doses inférieures à 1 mL, une seringue de 1 mL doit être utilisée. Le volume de dose
calculé doit être arrondi au 0,1 mL le plus proche.
-
Pour les doses égales ou supérieures à 1 mL, une seringue de 5 mL doit être utilisée. Le volume
de dose calculé doit être arrondi au 0,2 mL le plus proche.
-
VITRAKVI ne doit pas être mélangé avec des solutions de nutrition entérale, s'il est administré
à l'aide d'une sonde d'alimentation nasogastrique. Le mélange avec des solutions de nutrition
entérale pourrait boucher la sonde.
-
Pour les instructions concernant l'utilisation avec une seringue pour administration orale ou une
sonde d'alimentation, voir rubrique 6.6.
La solution buvable peut être prise avec ou sans aliments, mais elle ne doit pas être prise en même
temps que du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Efficacité parmi les différents types de tumeurs
Le bénéfice de VITRAKVI a été établi dans des essais à bras unique portant sur un échantillon
relativement limité de patients dont la tumeur présentait une fusion du gène NTRK. Des effets
favorables de VITRAKVI ont été observés sur la base du taux de réponse globale et de la durée de la
réponse dans un nombre limité de types de tumeurs. Cet effet peut être différent quantitativement
selon le type de tumeur, et en présence d'altérations génétiques concomitantes (voir rubrique 5.1).
Pour ces raisons, VITRAKVI doit être utilisé uniquement lorsqu'il n'existe aucune option
thérapeutique pour laquelle un bénéfice clinique a été établi, ou lorsque de telles options
thérapeutiques ont été épuisées (c'est-à-dire, aucune option thérapeutique satisfaisante).

Des effets neurologiques tels que des sensations vertigineuses, des troubles de la marche et des
paresthésies ont été observés chez des patients recevant le larotrectinib (voir rubrique 4.8). Les effets
neurologiques sont apparus, pour la plupart, dans les 3 premiers mois du traitement. En fonction de
l'intensité et de la persistance de ces symptômes, une réduction de la dose ou une interruption
temporaire ou définitive du traitement par VITRAKVI doit être envisagée (voir rubrique 4.2).
Augmentations des transaminases
Des augmentations des ALAT et ASAT ont été observées chez les patients recevant le larotrectinib
(voir rubrique 4.8). Les augmentations des ALAT et ASAT sont apparues, pour la plupart, dans les
3 premiers mois du traitement.
Il convient de surveiller la fonction hépatique, incluant les taux d'ALAT et d'ASAT, avant la première
prise, une fois par mois pendant les 3 premiers mois du traitement et périodiquement pendant la suite
du traitement, avec des tests plus fréquents chez les patients présentant des augmentations des
transaminases. Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu temporairement ou définitivement
en fonction de la sévérité de ces augmentations. Si le traitement est interrompu temporairement, la
dose de VITRAKVI doit être modifiée lors de sa reprise (voir rubrique 4.2).
Co-administration avec des inducteurs du CYP3A4/de la P-gp
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4/de la P-gp
doit être évitée en raison d'un risque de diminution de l'exposition (voir rubrique 4.5).
Contraception chez la femme et l'homme
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant le
traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après l'arrêt du traitement (voir rubriques 4.5
et 4.6).
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n'est pas enceinte
mais en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise (voir rubrique 4.6).
Informations importantes concernant certains composants
Saccharose : peut être nocif pour les dents. Les patients présentant une intolérance au fructose, un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies
héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sorbitol : les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre
ce médicament.
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 5 mL, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
Propylène glycol : l'administration concomitante avec n'importe quel substrat pour l'alcool
déshydrogénase comme l'éthanol peut induire des effets indésirables graves chez les nouveau-nés.
Parahydroxybenzoate : peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Effets d'autres agents sur le larotrectinib
Effet des inhibiteurs du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP sur le larotrectinib
Le larotrectinib est un substrat du cytochrome P450 (CYP) 3A, de la glycoprotéine P (P-gp) et de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). La co-administration de VITRAKVI avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP (par exemple, l'atazanavir, la
clarithromycine, l'indinavir, l'itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, le nelfinavir, le ritonavir,
le saquinavir, la télithromycine, la troléandomycine, le voriconazole ou le pamplemousse) peut
augmenter les concentrations plasmatiques du larotrectinib (voir rubrique 4.2).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec l'itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A, de la
P-gp et de la BCRP) à 200 mg une fois par jour pendant 7 jours, la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont
2,8 et 4,3 fois plus élevées, respectivement.
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec une dose unique de 600 mg de rifampicine (un inhibiteur
de la P-gp et de la BCRP), la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont 1,8 et 1,7 fois plus élevées,
respectivement.
Effet des inducteurs du CYP3A et de la P-gp sur le larotrectinib
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A et de la
P-gp (par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine ou
le millepertuis) peut diminuer les concentrations plasmatiques du larotrectinib et doit être évitée (voir
rubrique 4.4).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec la rifampicine (un inducteur puissant du CYP3A et de la
P-gp) à 600 mg une fois par jour pendant 11 jours, la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont diminuées de
71 % et 81 %, respectivement. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'effet d'un inducteur
modéré, néanmoins une diminution de l'exposition au larotrectinib est attendue.
Effets du larotrectinib sur d'autres agents
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP3A
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration de
VITRAKVI (100 mg deux fois par jour pendant 10 jours), la Cmax et l'AUC du midazolam par voie
orale sont 1,7 fois plus élevées que lorsque le midazolam est pris seul, ce qui suggère que le
larotrectinib est un faible inhibiteur du CYP3A.
Il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante de substrats du CYP3A ayant une marge
thérapeutique étroite (par exemple, l'alfentanil, la ciclosporine, la dihydroergotamine, l'ergotamine, le
fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus ou le tacrolimus) chez les patients traités par
VITRAKVI. Si l'utilisation concomitante de ces substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique
étroite est nécessaire chez les patients traités par VITRAKVI, une réduction de la dose des substrats du
CYP3A peut s'avérer nécessaire en cas d'effets indésirables.
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP2B6
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib induit le CYP2B6. La co-administration du
larotrectinib avec des substrats du CYP2B6 (par exemple, le bupropion, l'éfavirenz) peut diminuer
leur exposition.
Effet du larotrectinib sur d'autres substrats de transporteur
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib est un inhibiteur de l'OATP1B1. Aucune étude
clinique portant sur les interactions avec les substrats de l'OATP1B1 n'a été réalisée. Par conséquent,
une éventuelle augmentation de l'exposition aux substrats de l'OATP1B1 (par exemple, le valsartan et
les statines) lors de la co-administration du larotrectinib ne peut pas être exclue.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib est un faible inducteur des enzymes régulées par le
PXR (par exemple, la famille des CYP2C et l'UGT). La co-administration du larotrectinib avec des
substrats du CYP2C8, du CYP2C9 ou du CYP2C19 (par exemple, le répaglinide, la warfarine, le
tolbutamide ou l'oméprazole) peut diminuer leur exposition.
Contraceptifs hormonaux
Il n'existe pas de données sur l'impact du larotrectinib sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux
systémiques. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs
hormonaux systémiques d'ajouter une contraception mécanique.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez l'homme et la femme
Compte tenu de son mécanisme d'action, lorsque le larotrectinib est administré chez la femme
enceinte, un risque pour le foetus ne peut pas être exclu. Avant le début du traitement par VITRAKVI,
un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace
pendant le traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise. Il n'existe
pas de données sur l'impact du larotrectinib sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux systémiques.
Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux
systémiques d'ajouter une contraception mécanique.
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n'est pas enceinte
mais en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise.

Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du larotrectinib chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet nocif direct ou indirect quant à une toxicité
sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de VITRAKVI pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données sur l'excrétion du larotrectinib/ses métabolites dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement par VITRAKVI et pendant 3 jours après la
dernière prise.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant les effets du larotrectinib sur la fertilité. Aucun effet
pertinent sur la fertilité n'a été observé lors des études de toxicité à doses répétées (voir rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
VITRAKVI a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses et de la fatigue ont été observées chez les patients recevant le
larotrectinib. Il s'agissait le plus souvent d'effets de grades 1 et 2 survenant au cours des 3 premiers
mois de traitement. VITRAKVI est donc susceptible d'avoir un effet sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines au cours de cette période. Il doit être conseillé aux patients de ne
pas conduire de véhicules ou utiliser de machines, jusqu'à ce qu'ils soient raisonnablement certains
que le traitement par VITRAKVI ne les affecte pas négativement (voir rubrique 4.4).

Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents ( 20 %) avec VITRAKVI ont été, par ordre décroissant de
fréquence : augmentation des ALAT (31 %), augmentation des ASAT (29 %), vomissements (29 %),
constipation (28 %), fatigue (26 %), nausées (25 %), anémie (24 %), sensations vertigineuses (23 %)
et myalgie (20 %).
La majorité des effets indésirables était de grade 1 ou 2. Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 4 : diminution du taux de neutrophiles (2 %), augmentation des
ALAT (1 %), augmentation des ASAT, diminution du taux de leucocytes et augmentation des
phosphatases alcalines sanguines (< 1 % chacune). Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 3 : anémie, augmentation du poids, fatigue, sensations
vertigineuses, paresthésie, faiblesse musculaire, nausées, myalgie, troubles de la marche et
vomissements. Tous les effets indésirables de grade 3 rapportés sont survenus chez moins de 5 % des
patients, à l'exception de l'anémie (7 %).
Chez 2 % des patients, VITRAKVI a été définitivement arrêté en raison d'effets indésirables survenus
sous traitement (un cas d'augmentation des ALAT, un cas d'augmentation des ASAT, un cas de
troubles de la marche, un cas de diminution du taux de neutrophiles). Les effets indésirables ayant
entraîné une réduction de dose sont survenus, pour la plupart, dans les trois premiers mois du
traitement.
Tableau des effets indésirables
La tolérance de VITRAKVI a été évaluée chez 248 patients atteints d'un cancer avec fusion NTRK
dans l'un des trois essais cliniques en cours suivants : l'étude 1, 2 (« NAVIGATE ») et 3
(« SCOUT »). La population de l'analyse de tolérance avait un âge médian de 32,5 ans (compris
entre : 0,1 et 84) et était composée à 39 % de patients pédiatriques. La durée médiane du traitement
dans l'ensemble de la population de l'analyse de tolérance (n = 248) a été de 12,5 mois (compris
entre : 0,03 et 57,5).
Les effets indésirables rapportés chez les patients (n = 248) traités par VITRAKVI sont présentés dans
le Tableau 2 et dans le Tableau 3.
Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes ou d'organes.
Les groupes de fréquence sont définis sur la base de la convention suivante : très fréquent ( 1/10),
fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de
gravité.

traités par VITRAKVI à la dose recommandée (population globale de l'analyse de tolérance,
n = 248)
Classe de systèmes ou Fréquence
Tous grades
Grades 3 et 4
d'organes

Affections
Très fréquent
Anémie

hématologiques et du
Diminution du taux de
système lymphatique
neutrophiles (neutropénie)
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
Fréquent
Anémie
Diminution du taux de
neutrophiles
(neutropénie)a
Peu fréquent
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)a
Affections du système Très fréquent
Sensations vertigineuses

nerveux
Fréquent
Troubles de la marche
Sensations vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la marche
Affections
Très fréquent
Nausées

gastro-intestinales
Constipation
Vomissements
Fréquent
Dysgueusieb
Vomissements
Peu fréquent
Nausées
Affections
Très fréquent
Myalgie

musculo-squelettiques Fréquent
Faiblesse musculaire
Myalgie
et systémiques
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et Très fréquent
Fatigue

anomalies au site
Fréquent
Fatigue
d'administration
Investigations
Très fréquent
Augmentation de l'alanine
aminotransférase (ALAT)
Augmentation de l'aspartate
aminotransférase (ASAT)
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Fréquent
Augmentation des
Augmentation de
phosphatases alcalines
l'alanine aminotransférase
sanguines
(ALAT)a
Augmentation de
l'aspartate
aminotransférase
(ASAT)a
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)

Peu fréquent
Augmentation des
phosphatases alcalines
sanguinesa
a Des effets de grade 4 ont été rapportés.
b L'effet indésirable « dysgueusie » regroupe les termes préférentiels « dysgueusie » et « altérations du goût »

fusion NTRK traités par VITRAKVI à la dose recommandée (n = 98) ; tous grades confondus
Classe de
Fréquence Nourrissons et
Enfants
Adolescents
Patients
systèmes ou
tout-petits


pédiatriques
d'organes
(n = 35)a

(n = 45)b

(n = 18)c

(n = 98)
Affections
Très
Anémie
Anémie
Diminution du Anémie
hématologiques fréquent
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
et du système
taux de
taux de
neutrophiles
taux de
lymphatique
neutrophiles
neutrophiles
(neutropénie)
neutrophiles
(neutropénie)
(neutropénie)
Diminution du (neutropénie)
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
taux de
taux de
leucocytes
taux de
leucocytes
leucocytes
(leucopénie)
leucocytes
(leucopénie)
(leucopénie)
(leucopénie)
Fréquent

Anémie

Affections du Très

Sensations

système
fréquent
vertigineuses
nerveux
Fréquent
Sensations
Sensations
Paresthésie
Sensations
vertigineuses
vertigineuses
vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la
Troubles de la
marche
marche
Affections
Très
Nausées
Nausées
Nausées
Nausées
gastro-
fréquent
Constipation
Constipation
Vomissements Constipation
intestinales
Vomissements
Vomissements
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
Constipation
Dysgueusie
Affections
Fréquent
Myalgie
Myalgie
Myalgie
musculo-
Faiblesse
Faiblesse
Faiblesse
squelettiques et
musculaire
musculaire
musculaire
systémiques
Troubles
Très
Fatigue
Fatigue
Fatigue
Fatigue
généraux et
fréquent

anomalies au

site d'
administration
Investigations Très
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
fréquent
l'alanine
l'alanine
l'alanine
l'alanine
aminotransférase aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
l'aspartate
l'aspartate
l'aspartate
l'aspartate
aminotransférase aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
Augmentation du Augmentation du Augmentation Augmentation du
poids (prise de
poids (prise de
des phosphatases poids (prise de
poids anormale)
poids anormale) alcalines
poids anormale)
Augmentation des
sanguines
Augmentation
phosphatases
Augmentation du des phosphatases
alcalines
poids (prise de alcalines
sanguines
poids anormale) sanguines
Fréquent
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
neutrophiles (neutropénie) et un cas d'augmentation des phosphatases alcalines sanguines. Les cas de grade 3 incluaient dix
cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), trois cas d'anémie, trois cas d'augmentation du poids (prise de
poids anormale), un cas d'augmentation des ALAT et un cas de vomissements.
b Enfants (2 à 11 ans) : un cas de diminution du taux de leucocytes de grade 4 a été rapporté. Les cas de grade 3 incluaient
six cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), deux cas d'anémie, un cas d'augmentation des ALAT, un cas
d'augmentation des ASAT, un cas de troubles de la marche, un cas de vomissements, un cas de paresthésie et un cas de
myalgie.
c Adolescents (12 à < 18 ans) : aucun cas de grade 3 ou 4 n'a été rapporté.
Description de certains effets indésirables
Effets neurologiques
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), les effets indésirables neurologiques avec
le grade le plus élevé étaient de grade 3 et ont été observés chez cinq patients (3 %). Il s'agissait de :
sensations vertigineuses (deux patients, 1 %), paresthésie (trois patients, 1 %) et troubles de la marche
(un patient, < 1 %). L'incidence globale a été de 23 % pour les sensations vertigineuses, 7 % pour la
paresthésie et 4 % pour les troubles de la marche. Les effets neurologiques ayant conduit à une
modification de la dose comportaient des sensations vertigineuses (1 %) et la paresthésie (1 %). Un
patient a arrêté le traitement définitivement en raison de troubles de la marche de grade 3. Dans tous
les cas, sauf un, les patients chez qui une activité anti-tumorale a été observée et chez qui une
réduction de la dose a été nécessaire ont pu poursuivre le traitement à une dose réduite et/ou avec un
schéma posologique réduit (voir rubrique 4.4).

Augmentations des transaminases

Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), l'augmentation des transaminases dont le
grade était le plus élevé a été une augmentation des ALAT de grade 4 chez 3 patients (1 %) et une
augmentation des ASAT chez 2 patients (1 %). Une augmentation des ALAT et ASAT de grade 3 a
été observée chez 11 patients (4 %) et 10 patients (4 %), respectivement. La plupart des augmentations
de grade 3 ont été transitoires et sont apparues au cours des trois premiers mois de traitement. Elles ont
ensuite régressé au grade 1 lors des mois 3-4. Des augmentations des ALAT et des ASAT de grade 2
ont été observées chez 18 patients (7 %) et 20 patients (8 %) respectivement, et des augmentations des
ALAT et des ASAT de grade 1 ont été observées chez 122 patients (49 %) et 115 patients (46 %)
respectivement.
Des augmentations des ALAT et des ASAT conduisant à des modifications de la dose ont été
observées chez 13 patients (5 %) et 12 patients (5 %), respectivement (voir rubrique 4.4).
Aucun patient n'a arrêté définitivement le traitement en raison d'augmentations des ALAT et des
ASAT de grade 3-4.
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Patients pédiatriques
Parmi les 248 patients traités par VITRAKVI, 98 patients (40 %) étaient âgés de 0 à < 18 ans (n = 9 de
0 à < 3 mois, n = 4 de 3 mois à < 6 mois, n = 15 de 6 mois à < 12 mois, n = 7 de 12 mois à < 2
ans, n = 22 de 2 ans à < 6 ans, n = 23 de 6 ans à < 12 ans, n = 18 de 12 ans à < 18 ans). Les
effets indésirables ont été, pour la plupart, de grade 1 ou 2 en sévérité (voir Tableau 3) et se sont
résolus sans modification de la dose ou interruption de VITRAKVI. De manière générale, les effets
indésirables de grade 3 ou 4 ont été observés plus fréquemment chez les patients âgés de < 6 ans. Ils
ont été observés chez 67 % des patients âgés de 0 à < 3 mois et chez 44 % des patients âgés de 3
mois à < 6 ans. Des diminutions du taux de neutrophiles ayant entraîné l'arrêt du traitement,
l'interruption ou la modification de la dose ont été observées.
Parmi les 248 patients dans la population globale pour l'analyse de la tolérance qui ont reçu
VITRAKVI, 40 patients (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, et 11 patients (4 %) étaient âgés de
75 ans ou plus. Le profil de tolérance chez les patients âgés ( 65 ans) est cohérent avec celui des
patients plus jeunes. Les effets indésirables suivants ont été plus fréquents chez les patients âgés de
65 ans ou plus : sensations vertigineuses (48 % versus 35 % chez l'ensemble des adultes), anémie
(38 % versus 24 % chez l'ensemble des adultes), faiblesse musculaire (23 % versus 12 % chez
l'ensemble des adultes), et troubles de la marche (10 % versus 5 % chez l'ensemble des adultes).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir annexe V.

4.9 Surdosage
L'expérience de surdosage avec VITRAKVI est limitée. Les symptômes d'un surdosage ne sont pas
établis. En cas de surdosage, les médecins doivent mettre en oeuvre des mesures générales de support
et traiter les symptômes.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, agents
antinéoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EX12.
Mécanisme d'action
Le larotrectinib est un inhibiteur sélectif des récepteurs de la tropomyosine kinase (TRK) et compétitif
de l'adénosine triphosphate (ATP). Il a été conçu de manière rationnelle afin d'éviter une activité sur
d'autres kinases. Le larotrectinib cible la famille des protéines TRK, incluant TRKA, TRKB et TRKC
qui sont codées respectivement par les gènes NTRK1, NTRK2 et NTRK3. Dans un large panel d'essais
sur enzymes purifiées, le larotrectinib a inhibé les protéines TRKA, TRKB et TRKC avec des valeurs
de la CI50 comprises entre 5 et 11 nM. La seule autre activité kinase a été observée à des
concentrations 100 fois plus élevées. Dans des modèles tumoraux in vitro et in vivo, le larotrectinib a
montré une activité anti-tumorale dans des cellules avec une activation constitutive des protéines TRK
résultant de fusions de gènes, d'une délétion d'un domaine de régulation des protéines, ou dans des
cellules présentant une surexpression des protéines TRK.
Les fusions de gènes résultant de réarrangements chromosomiques des gènes humains NTRK1, NTRK2
et NTRK3 entraînent la synthèse de protéines de fusion TRK oncogéniques. Ces protéines chimériques
sont exprimées de manière aberrante et ont une activité kinase constitutive qui active anormalement
les voies de signalisation cellulaires en aval qui sont impliquées dans la prolifération et la survie
cellulaires, aboutissant à des tumeurs cancéreuses avec fusion NTRK.
Des mutations de résistance acquise ont été observées après progression au cours de traitement par
inhibiteur de TRK. Le larotrectinib présentait une activité minimale sur des lignées cellulaires avec
des mutations ponctuelles du domaine kinase TRKA, incluant la mutation de résistance acquise
identifiée cliniquement G595R. Les mutations ponctuelles du domaine kinase TRKC associées à une
résistance acquise au larotrectinib identifiée cliniquement, incluent G623R, G696A et F617L.
l'éventuel effet de la présence d'une altération oncogénique concomitante en plus d'une fusion du
gène NTRK sur l'efficacité de l'inhibition des protéines TRK n'est pas connu. L'impact de toute
altération génomique concomitante mesuré sur l'efficacité du larotrectinib est présenté ci-dessous
(voir rubrique « Efficacité clinique »).
Effet pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
Chez 36 sujets sains adultes recevant des doses uniques comprises entre 100 mg et 900 mg,
VITRAKVI n'a pas entraîné d'allongement de l'espace QT cliniquement pertinent.
La dose de 200 mg correspond à une exposition maximale (Cmax) similaire à celle observée avec le
larotrectinib 100 mg deux fois par jour à l'état d'équilibre. Un raccourcissement du QTcF a été
observé lors de l'administration de VITRAKVI, l'effet maximal moyen ayant été observé entre 3 et
24 heures après la Cmax, avec une réduction de la moyenne géométrique du QTcF par rapport à
l'inclusion de -13,2 msec (compris entre : -10 et -15,6 msec). La pertinence de cette observation sur le
plan clinique n'a pas été établie.
Efficacité clinique
Résumé des études
L'efficacité et la tolérance de VITRAKVI ont été évaluées dans trois études cliniques multicentriques,
ouvertes, à simple bras, chez des patients adultes et pédiatriques atteints d'un cancer (voir Tableau 4).
Les études sont toujours en cours.
Des patients avec ou sans fusion documentée du gène NTRK ont pu participer aux études 1 et 3
(« SCOUT »). Les patients inclus dans l'étude 2 (« NAVIGATE ») devaient être atteints d'un cancer
avec fusion NTRK. Les données d'efficacité sont issues de l'analyse principale poolée portant sur les 3
études et incluant 192 patients atteints d'un cancer avec fusion NTRK, qui devaient présenter une
tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1, ne pas présenter de tumeur primitive du SNC et
avoir reçu au moins une dose de larotrectinib en date de juillet 2020. Ces patients devaient également
avoir reçu des thérapies standard antérieures adaptées à leur type de tumeur et au stade de la maladie
ou, selon l'avis de l'investigateur, être candidats à une chirurgie radicale (telle que l'amputation d'un
membre, une résection faciale ou une intervention entraînant la paralysie), ou susceptibles de ne pas
tolérer ou de ne tirer aucun bénéfice cliniquement significatif des thérapies standard disponibles dans
le cadre d'une maladie avancée. Les principaux critères d'évaluation de l'efficacité étaient le taux de
réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DR), tels que déterminés en aveugle par un comité
indépendant d'évaluation des données (IRC, pour Independent Review Committee).
De plus, 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC, mesurable à l'inclusion, ont été traités
dans l'étude 2 (« NAVIGATE ») et l'étude 3 (« SCOUT »). Parmi les 33 patients atteints d'une
tumeur primitive du SNC, 32 patients avaient reçu un traitement anticancéreux antérieur (chirurgie,
radiothérapie et/ou thérapie systémique antérieure). Les réponses tumorales ont été évaluées par
l'investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1.
La fusion du gène NTRK a été identifiée à l'aide des tests moléculaires suivants : le séquençage de
nouvelle génération (NGS) chez 196 patients, la réaction en chaîne par polymérase (PCR) chez
12 patients, l'hybridation in situ par fluorescence (FISH) chez 14 patients et la technologie Nanostring,
le séquençage Sanger ou l'analyse chromosomique sur puce à ADN chez 1 patient chacun.

les tumeurs primitives du SNC
Nom de l'étude, plan de l'étude, et
Dose et formulation
Types de tumeurs incluses n
population de patients
dans l'analyse d'efficacité
Étude 1
Doses allant jusqu'à
Thyroïde (n = 4)
13
NCT02122913
200 mg une ou deux
Glandes salivaires (n = 3)
fois par jour (gélules à GIST (n = 2)a
· Étude de phase 1, ouverte, d'escalade
25 mg ou 100 mg, ou Sarcomes des tissus mous
de dose et étude d'expansion ; tumeurs solution buvable à
(n = 2)
avec fusion du gène NTRK requises
20 mg/mL)
CPNPC (n = 1)b, c
pour la phase d'expansion
Cancer primitif inconnu
· Patients adultes ( 18 ans) atteints
(n = 1)
d'une tumeur solide avancée avec
fusion du gène NTRK
Étude 2 « NAVIGATE »
100 mg deux fois par Thyroïde (n = 24)b
118
NCT02576431
jour (gélules à 25 mg Sarcomes des tissus mous
ou 100 mg, ou
(n = 20)
· Étude de phase 2 internationale,
solution buvable à
Glandes salivaires (n = 19)
ouverte, de type « basket »
20 mg/mL)
CPNPC (n = 13)b, c
· Patients adultes et pédiatriques 12 ans
Primitive du SNC (n = 9)
atteints d'une tumeur solide avancée
Colorectal (n = 8)
avec fusion du gène NTRK
Mélanome (n = 6)
Sein, sécrétoire (n = 4)
Sein, non sécrétoire (n = 3)
GIST (n = 2) a
Voies biliaires (n = 2)
Pancréas (n = 2)
CPPC (n = 1)b, d
Appendice (n = 1)
Ostéosarcome (n = 1)
Hépatiquee (n = 1)
Prostate (n = 1)
Col utérin (n = 1)
Étude 3 « SCOUT »
Doses allant jusqu'à
Fibrosarcome infantile
94
NCT02637687
100 mg/m2 deux fois (n = 40)
par jour (gélules à
Sarcomes des tissus mous
· Étude de phase 1/2 internationale,
25 mg ou 100 mg, ou (n = 26)
ouverte, d'escalade de dose et étude
solution buvable à
Primitive du SNC (n = 24)
d'expansion ; tumeurs solides avancées 20 mg/mL)
Néphrome mésoblastique
avec fusion du gène NTRK, y compris
congénital (n = 2)
fibrosarcome infantile localement
Ostéosarcome (n = 1)
avancé, requises pour la cohorte
Mélanome (n = 1)
d'expansion de la phase 2
· Patients pédiatriques 1 mois à 21 ans
atteints d'un cancer avancé ou d'une
tumeur primitive du SNC
Nombre total de patients (n)*
225
* Comprend 192 patients pour lesquels la réponse tumorale a été évaluée par le comité indépendant d'évaluation des données
et 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC (notamment astrocytome, glioblastome, gliome, tumeurs
glioneuronales, tumeurs neuronales et mixtes neuronales-gliales et tumeur neuro-ectodermique primitive, non précisée) pour
lesquels la réponse tumorale a été évaluée par l'investigateur.
a GIST : tumeur stromale gastro-intestinale
b Métastases cérébrales observées chez 7 patients atteints de CPNPC, 4 patients atteints d'un cancer de la thyroïde, 2 patients
atteints de mélanome, 1 patient atteint de CPPC et 1 patiente atteinte d'un cancer du sein (non sécrétoire).
c CPNPC : cancer du poumon non à petites cellules
d CPPC : cancer du poumon à petites cellules
e Carcinome hépatocellulaire
fusion du gène NTRK étaient les suivantes : âge médian 38 ans (compris entre : 0,1 et 84 ans) ; 37 %
< 18 ans et 64 % 18 ans ; 72 % de caucasiens et 51 % de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1
(87 %), 2 (11 %) ou 3 (2 %). Quatre-vingt-douze pour cent des patients avaient reçu un traitement
antérieur pour leur cancer, défini comme une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique.
Parmi eux, 73 % avaient reçu une thérapie systémique antérieure, avec une médiane de 1 schéma de
thérapie systémique antérieure reçu. Vingt-sept pour cent de tous les patients n'avaient reçu aucune
thérapie systémique antérieure. Parmi ces 192 patients, les types de tumeurs les plus fréquents étaient
les sarcomes des tissus mous (25 %), le fibrosarcome infantile (21 %), le cancer de la thyroïde (15 %),
les tumeurs des glandes salivaires (11 %) et le cancer du poumon (8 %).
Les caractéristiques à l'inclusion pour les 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC avec
fusion du gène NTRK et évalués par l'investigateur étaient les suivantes : âge médian de 9 ans
(compris entre : 1,3 et 79 ans) ; 26 patients de < 18 ans et 7 patients de 18 ans ; 24 patients
caucasiens et 17 patients de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1 (28 patients) ou 2 (4 patients).
Trente-deux patients (97 %) avaient reçu un traitement antérieur pour leur cancer, défini comme une
chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique. La médiane était de 1 schéma de thérapie
systémique antérieure reçu.

Résultats pour l'efficacité

Les résultats d'efficacité (taux de réponse globale, durée de la réponse et délai avant la première
réponse) de l'analyse principale poolée (n = 192), et avec l'addition post-hoc des tumeurs primitives
du SNC (n = 33) résultant d'une population poolée (n = 225), sont présentés dans le Tableau 5 et le
Tableau 6.

Tableau 5 : Résultats d'efficacité poolés pour les tumeurs solides incluant et excluant les
tumeurs primitives du SNC
Paramètre d'efficacité
Analyse pour les
Analyse pour les tumeurs
tumeurs solides excluant solides incluant les
les tumeurs primitives
tumeurs primitives du
du SNC (n = 192)a
SNC (n = 225)a,b
Taux de réponse globale (TRG) % (n)
72 % (139)
65 % (147)
[IC à 95 %]
[65 ; 79]
[59 ; 72]
Réponse complète (RC)
23 % (44)
21 % (47)
Réponse complète histologiquec
7 % (13)
6 % (13)
Réponse partielle (RP)
43 % (82)
39 % (87)d
Délai avant la première réponse
1,84
1,84
(médiane, mois) [fourchette]
[0,89 ; 16,20]
[0,89 ; 16,20]
Durée de la réponse (médiane, mois)
34,5
34,5
[fourchette]
[1,6+ ; 58,5+]
[1,6+ ; 58,5+]
% avec une durée 12 mois
79 %
79 %
% avec une durée 24 mois
66 %
66 %
+ signifie « en cours ».
a Analyse du comité indépendant d'évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour les tumeurs solides à
l'exception des tumeurs primitives du SNC (192 patients).
b Évaluation de l'investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1 pour les tumeurs primitives du SNC (33 patients).
c Une RC histologique était une RC obtenue par les patients qui ont été traités par larotrectinib, et qui ont par la suite fait
l'objet d'une résection chirurgicale sans cellule tumorale viable et avec des marges négatives lors de l'évaluation
anatomopathologique post-chirurgie. La meilleure réponse pré-chirurgie pour ces patients a été reclassée en RC histologique
après la chirurgie, selon les critères RECIST v.1.1.
d 1 % de patients supplémentaires (2 patients atteints de tumeur primitive du SNC) présentaient une réponse partielle, en
attente de confirmation.

TRGa

Durée de la réponse
Type de tumeur
Patients
(n = 225)
%
IC à 95 %
mois
Fourchette
12
24
(mois)
Sarcomes des tissus
mous
48
69 %
54 % ; 81 %
78 %
63 %
1,9+ ; 54,7
Fibrosarcome
infantile
40
93 %
80 % ; 98 %
80 %
62 %
1,6+ ; 38,5+
SNC, primitive
33
24 %
11 % ; 42 %
75 %
Na
3,8 ; 22,0+
Thyroïde
28
64 %
44 % ; 81 %
94 %
76 %
2,8+ ; 39,2+
Glandes salivaires
22
86 %
65 % ; 97 %
89 %
84 %
7,4 ; 58,5+
Poumon
15
87 %
60 % ; 98 %
64 %
64 %
1,9+ ; 45,1+
Côlon
8
38 %
9 % ; 76 %
67 %
67 %
5,6 ; 27,3
Mélanome
7
43 %
10 % ; 82 %
50 %
Na
1,9+ ; 23,2+
Sein
7


Sécrétoireb
4
75 %
19 % ; 99 %
0 %
0 %
9,4+ ; 11,1
Non sécrétoirec
3
67 %
9 % ; 99 %
100 %
Na
15,2 ; 23,0+
Tumeur stromale
gastro-intestinale
4
100 %
40 % ; 100 %
75 %
38 %
9,5 ; 31,1+
Ostéosarcome
2
50 %
1 % ; 99 %
0 %
0 %
9,5
Cholangiocarcinomed
2
0 %
NA
NA
NA
NA
Pancréas
2
0 %
NA
NA
NA
NA
Néphrome
mésoblastique
2
100 %
16 % ; 100 % 100 % 100 %
6,4+ ; 24,2+
congénital
Cancer primitif
inconnu
1
100 %
3 % ; 100 %
0 %
0 %
7,4
Appendice
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Hépatiqued
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Prostate
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Col utérin
1
0 %
NA
NA
NA
NA
DR : durée de la réponse
NA : non applicable en raison d'un nombre faible de patients ou d'un manque de réponse
Na : non atteint
+ signifie réponse « en cours »
a Analyse du comité indépendant d'évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour tous les types de tumeurs, à
l'exception des patients atteints d'une tumeur primitive du SNC qui ont été évalués par l'investigateur selon les critères
RANO ou RECIST v1.1
b Avec 2 réponses complètes, 1 réponse partielle
c Avec 1 réponse complète, 1 réponse partielle
d Un patient qui n'est pas évaluable
Étant donné la rareté du cancer avec fusion NTRK, des patients atteints de divers types de tumeurs ont
été évalués, avec un nombre limité de patients pour certains types de tumeurs, entraînant une
incertitude au niveau de l'estimation des TRG par type de tumeur. Le taux de réponse globale (TRG)
dans la population globale peut ne pas refléter la réponse attendue dans un type de tumeur spécifique.
Dans la sous-population adulte (n = 122), le TRG était de 64 %. Dans la sous-population pédiatrique
(n = 70), le TRG était de 87 %.
Chez 198 patients ayant bénéficié d'une caractérisation moléculaire élargie avant le traitement par
larotrectinib, le TRG était de 55 % chez 95 patients qui présentaient d'autres altérations génomiques
en plus d'une fusion du gène NTRK, et le TRG était de 70 % chez 103 patients qui ne présentaient
aucune autre altération génomique.

L'ensemble de l'analyse principale poolée comportait 192 patients et ne comprenait pas les tumeurs
primitives du SNC. La durée médiane de traitement avant progression de la maladie a été de 34,5 mois
(compris entre : 1,6 et 58,5 mois) à la date limite de clôture des données en juillet 2020. Soixante-dix-
neuf pour cent des patients ont reçu VITRAKVI pendant 12 mois ou plus, et 66 % ont reçu
VITRAKVI pendant 24 mois ou plus ; le suivi était en cours au moment de l'analyse.
Au moment de l'analyse, la médiane de la durée de réponse était de 34,5 mois (compris entre : 1,6+ et
58,5+). Il est estimé que 79 % [IC à 95 % : 72­86] des réponses ont duré 12 mois ou plus, et que 66 %
[IC à 95 % : 57­73] des réponses ont duré 24 mois ou plus. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) [IC à
95 % : 85­94] des patients traités étaient en vie un an après le début du traitement et 82 % [IC à 95 % :
76­88] au bout de deux ans, la médiane de la survie globale n'ayant pas encore été atteinte. La
médiane de la survie sans progression était de 33,4 mois au moment de l'analyse, avec un taux de
survie sans progression de 67 % [IC à 95 % : 60­74] au bout de 1 an et de 57 % [IC à 95 % : 49­65]
au bout de 2 ans.
La variation médiane de la taille de la tumeur dans l'ensemble de l'analyse principale poolée
correspond à une diminution de 70 %.
Patients atteints de tumeurs primitives du SNC
À la date limite de clôture des données, parmi les 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC,
une réponse confirmée a été observée chez 8 patients (24 %) : réponses complètes chez 3 des
33 patients (9 %) et réponses partielles chez 5 patients (15 %). Chez 2 autres patients (6 %), une
réponse partielle qui n'a pas encore été confirmée a été observée. Vingt autres patients (61 %) avaient
une maladie stable. Trois patients (9 %) avaient une progression de la maladie. À la date limite de
clôture des données, la durée du traitement était comprise entre 1,2 et 31,3 mois, et le traitement était
en cours chez 18 patients sur 33, dont l'un de ces patients recevait un traitement post-progression.
Autorisation de mise sur le marché conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L'Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Chez les patients atteints de cancer qui ont reçu des gélules de VITRAKVI, la concentration maximale
(Cmax) du larotrectinib dans le plasma a été atteinte environ 1 heure après la prise. La demi-vie (t½) a
été d'environ 3 heures et l'état d'équilibre a été atteint en 8 jours avec une accumulation systémique
par un facteur 1,6. À la dose recommandée de 100 mg deux fois par jour, la moyenne arithmétique (±
écart type) de la Cmax à l'état d'équilibre et l'AUC quotidienne chez l'adulte ont été de
914 ± 445 ng/mL et de 5410 ± 3813 ng*h/mL, respectivement. Des études in vitro indiquent que le
larotrectinib n'est pas un substrat de l'OATP1B1 ou de l'OATP1B3.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib n'inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8,
CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 à des concentrations cliniquement pertinentes, et il est peu probable
que la clairance des substrats de ces CYP soit affectée.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib n'inhibe pas les transporteurs BCRP, P-gp, OAT1,
OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, BSEP, MATE1 et MATE2-K à des concentrations cliniquement
pertinentes, et il est peu probable que la clairance des substrats de ces transporteurs soit affectée.

VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable.
La biodisponibilité absolue moyenne du larotrectinib était de 34 % (compris entre : 32 % et 37 %) à la
suite d'une prise unique orale de 100 mg. Chez les sujets sains adultes, l'AUC du larotrectinib en
solution buvable était similaire à celle de la gélule, avec une Cmax 36 % plus élevée avec la solution
buvable.
Chez les sujets sains ayant reçu VITRAKVI après un repas à forte teneur lipidique et hautement
calorique, la Cmax du larotrectinib était environ 35 % moins élevée que celle mesurée après une nuit à
jeun, et il n'y a pas eu d'effet sur l'AUC.
Effet des agents qui augmentent le pH gastrique sur le larotrectinib
La solubilité du larotrectinib est dépendante du pH. Des études in vitro montrent que dans des volumes
de liquide similaires à ceux du tractus gastro-intestinal, le larotrectinib est entièrement soluble sur
toute la fourchette de pH du tractus gastro-intestinal. Ainsi, il est peu probable que le larotrectinib soit
sensible à des agents qui modifient le pH.
Distribution
Le volume de distribution moyen du larotrectinib chez des sujets sains adultes était de 48 L suite à
l'administration intraveineuse d'un micro-traceur IV en même temps qu'une dose orale de 100 mg. La
liaison du larotrectinib aux protéines du plasma humain in vitro était d'environ 70 %,
indépendamment de la concentration du médicament. Le rapport entre la concentration sanguine et la
concentration plasmatique était d'environ 0,9.
Biotransformation
Le larotrectinib est principalement métabolisé par l'intermédiaire du CYP3A4/5 in vitro. Suite à
l'administration orale d'une dose unique de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, les principaux composants médicamenteux radioactifs en circulation sont le larotrectinib sous
forme inchangée (19 %) et un O-glucuronide, formé par la perte de la fraction
hydroxypyrrolidine-urée (26 %).
Élimination
La demi-vie du larotrectinib dans le plasma de patients atteints de cancer ayant reçu 100 mg de
VITRAKVI deux fois par jour a été d'environ 3 heures. La clairance (CL) moyenne du larotrectinib a
été d'environ 34 L/h à la suite de l'administration intraveineuse d'un micro-traceur IV en même temps
qu'une dose orale de 100 mg de VITRAKVI.
Excrétion
Suite à l'administration orale d'une dose de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, 58 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 39 % a été récupérée
dans les urines. Lorsqu'un micro-traceur IV a été administré en même temps qu'une dose orale de
100 mg de larotrectinib, 35 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 53 % a
été récupérée dans les urines. La proportion de médicament excrétée sous forme inchangée dans les
urines était de 29 % après l'administration du micro-traceur IV, indiquant que l'excrétion rénale
directe représente 29 % de la clairance totale.
Linéarité/non-linéarité
Chez des sujets sains adultes, après une dose unique, l'aire sous la courbe (AUC) pour la concentration
plasmatique en fonction du temps et la concentration maximale (Cmax) du larotrectinib dans le plasma
ont été proportionnelles à la dose jusqu'à 400 mg et légèrement plus que proportionnelles à la dose
pour des doses allant de 600 à 900 mg.

Patients pédiatriques
Selon les analyses pharmacocinétiques de population, l'exposition (Cmax et AUC) chez les patients
pédiatriques à la dose recommandée de 100 mg/m2 et n'excédant pas 100 mg deux fois par jour était
supérieure à celle chez l'adulte ( 18 ans d'âge) après une dose de 100 mg deux fois par jour (voir
Tableau 7).
Les données définissant l'exposition chez le jeune enfant (1 mois à < 2 ans d'âge), à la dose
recommandée, sont limitées (n = 40).

Tableau 7 : Exposition (Cmax et AUC au jour 1a) par groupe d'âge chez les patients à la dose
recommandée de 100 mg/m2 et n'excédant pas 100 mg deux fois par jour
Facteur de différence par rapport aux patients âgés 18 ansc
Groupe d'âge
n = 348b
Cmax
AUCa
1 à < 3 mois
9
4,2
4,5
3 à < 6 mois
4
2,6
2,5
6 à < 12 mois
18
2,5
1,9
1 à < 2 ans
9
2,0
1,4
2 à < 6 ans
31
2,0
1,4
6 à < 12 ans
26
1,5
1,2
12 à < 18 ans
27
1,2
1,0
18 ans
224
1,0
1,0
a L'aire sous la courbe pour la concentration plasmatique en fonction du temps pour 24 heures au jour 1
b Nombre de patients à la date limite de clôture des données le 26 novembre 2020
c Le facteur de différence est le rapport entre le groupe d'âge cité et le groupe 18 ans. Un facteur de différence de 1 signifie
l'absence de différence.
Patients âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées. Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles
que pour 2 patients âgés de plus de 65 ans.
Insuffisance hépatique
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d'insuffisance hépatique légère
(stade Child-Pugh A), modérée (stade Child-Pugh B) et sévère (stade Child-Pugh C), et chez des sujets
sains adultes témoins avec une fonction hépatique normale, appariés pour l'âge, l'indice de masse
corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les
sujets atteints d'insuffisance hépatique légère, modérée et sévère, l'AUC0-inf du larotrectinib a été 1,3 ;
2 et 3,2 fois plus élevée respectivement par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale. La
Cmax était également légèrement plus élevée d'un facteur 1,1 ; 1,1 et 1,5 respectivement.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d'insuffisance rénale au stade
terminal nécessitant une dialyse et chez des sujets sains adultes témoins avec une fonction rénale
normale, appariés pour l'âge, l'indice de masse corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose
unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les sujets atteints d'insuffisance rénale, la Cmax et l'AUC0-inf
du larotrectinib ont été 1,25 et 1,46 fois plus élevées respectivement par rapport aux sujets avec une
fonction rénale normale.
Autres populations particulières
Le sexe ne semble pas avoir d'effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du
larotrectinib. Les données n'étaient pas suffisantes pour évaluer l'effet potentiel de l'origine ethnique
sur l'exposition systémique au larotrectinib.

Toxicité systémique
La toxicité systémique a été évaluée dans des études chez le rat et le singe suite à des administrations
orales une fois par jour pendant une durée allant jusqu'à 3 mois. Des lésions cutanées limitant la dose
ont été observées uniquement chez le rat et ont été la principale cause de mortalité et de morbidité. Les
lésions cutanées n'ont pas été observées chez le singe.
Des signes cliniques d'une toxicité gastro-intestinale dose-limitante ont été observés chez le singe.
Une toxicité sévère (dose hautement toxique chez 10 % des animaux) a été observée chez le rat à des
doses correspondant à 1 à 2 fois l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Aucune
toxicité systémique notable n'a été observée chez le singe à des doses correspondant à plus de 10 fois
l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée.
Embryotoxicité / tératogénicité
Le larotrectinib n'a pas été tératogène ou embryotoxique suite à des administrations quotidiennes au
cours de la période d'organogenèse chez la rate et la lapine gravides à des doses toxiques pour la mère,
c'est-à-dire des doses correspondant à 32 fois (rate) et 16 fois (lapine) l'AUC chez l'être humain à la
dose clinique recommandée. Le larotrectinib traverse la barrière placentaire chez les deux espèces.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée avec le larotrectinib. Dans les études de toxicité sur
3 mois, le larotrectinib n'a pas eu d'effet histologique sur les organes reproducteurs des mâles chez le
rat et le singe aux doses les plus élevées testées, correspondant à environ 7 fois (rat mâle) et 10 fois
(singe mâle) l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Par ailleurs, le larotrectinib
n'a pas eu d'effet sur la spermatogenèse chez le rat.
Dans une étude à doses répétées sur 1 mois chez le rat, il a été observé moins de corps jaunes, une
incidence accrue d'anoestrus et une diminution du poids utérin avec atrophie utérine. Ces effets ont été
réversibles. Aucun effet sur les organes reproducteurs des femelles n'a été observé lors des études de
toxicité sur 3 mois chez le rat et le singe à des doses correspondant à environ 3 fois (rate femelle) et
17 fois (singe femelle) l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée.
Le larotrectinib a été administré à des rats juvéniles du jour 7 suivant leur naissance (JSN) jusqu'au
jour 70. Une mortalité avant sevrage (avant JSN 21) a été observée au niveau de dose élevé
correspondant à 2,5 à 4 fois l'AUC à la dose recommandée. Des effets sur la croissance et le système
nerveux ont été observés au niveau de dose correspondant à 0,5 à 4 fois l'AUC à la dose
recommandée. La prise de poids corporel était diminuée chez les ratons mâles et femelles avant le
sevrage, et a augmenté après le sevrage chez les femelles à la fin de l'exposition, alors qu'une
réduction de la prise de poids a été observée chez les mâles également après le sevrage, sans
récupération. La diminution de la croissance chez les mâles a été associée à une puberté tardive. Une
récupération partielle des effets sur le système nerveux (c'est-à-dire fonctionnalité altérée des pattes
arrière et, probablement, augmentation de la fermeture des paupières) a été observée. Une diminution
du taux de gestation a également été observée aux niveaux de doses élevés malgré des accouplements
normaux.
Génotoxicité et cancérogénicité
Aucune étude de cancérogénicité n'a été réalisée avec le larotrectinib.
Le larotrectinib n'a pas été mutagène dans le test bactérien d'induction de mutation inverse (test
d'Ames) ou dans l'essai in vitro de mutation génique sur cellules de mammifères. Le résultat pour le
larotrectinib a été négatif dans le test in vivo de formation des micronoyaux chez la souris à la dose
maximale tolérée de 500 mg/kg.

La pharmacologie de sécurité du larotrectinib a été évaluée dans plusieurs essais in vitro et in vivo
ayant examiné les effets sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, respiratoire et
gastro-intestinal chez différentes espèces. Le larotrectinib n'a pas eu d'effet sur les paramètres
hémodynamiques ou les intervalles de l'ECG chez le singe télémétré à des expositions (Cmax)
correspondant à environ 6 fois l'exposition thérapeutique chez l'être humain. Le larotrectinib n'a pas
eu d'effets neurocomportementaux chez les animaux adultes (rats, souris, singes cynomolgus) à des
expositions (Cmax) au moins 7 fois supérieures à l'exposition chez l'être humain. Le larotrectinib n'a
pas eu d'effet sur la fonction respiratoire chez le rat ; à des niveaux d'exposition (Cmax) au moins 8 fois
supérieurs à l'exposition thérapeutique chez l'être humain. Chez le rat, le larotrectinib a accéléré le
transit intestinal et augmenté la sécrétion et l'acidité gastriques.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients


Eau purifiée
Saccharose
Hydroxypropylbétadex
Glycérol (E 422)
Sorbitol (E 420)
Citrate de sodium (E 331)
Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté (E 339)
Acide citrique (E 330)
Propylène glycol (E 1520)
Sorbate de potassium (E 202)
Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218)
Arôme d'agrume
Arôme naturel

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation

2 ans.
Après première ouverture : 30 jours.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

6.4 Précautions particulières de conservation

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique 6.3.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre brun (type III) muni d'un bouchon en polypropylène (PP) à fermeture de sécurité
enfant, avec un opercule en polyéthylène (PE) soudé.
Chaque boîte contient un flacon de 100 mL de solution buvable.

Instructions d'utilisation :

Seringue pour administration orale

-
Utiliser une seringue pour administration orale adaptée marquée CE et un adaptateur pour
flacon (28 mm de diamètre), s'il y a lieu.
-
Pour les volumes inférieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration orale de
1 mL avec des graduations tous les 0,1 mL.
-
Pour les volumes égales ou supérieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration
orale de 5 mL avec des graduations tous les 0,2 mL.
-
Ouvrir le flacon : appuyer sur le bouchon du flacon et le tourner dans le sens inverse des
aiguilles d'une montre.
-
Insérer l'adaptateur pour flacon dans le col du flacon et s'assurer qu'il est bien fixé.
-
Prendre la seringue pour administration orale et s'assurer que le piston est complètement
enfoncé. Placer la seringue dans l'ouverture de l'adaptateur. Retourner le flacon.
-
Remplir la seringue pour administration orale avec une petite quantité de solution en tirant le
piston vers le bas, puis pousser à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les bulles.
-
Tirer le piston vers le bas jusqu'au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament prescrite, en mL.
-
Remettre le flacon à l'endroit et retirer la seringue pour administration orale de l'adaptateur.
-
Appuyer lentement sur le piston, en orientant le liquide vers l'intérieur de la joue pour permettre
une déglutition naturelle.
-
Refermer le flacon avec le bouchon d'origine (en laissant l'adaptateur en place).
Sonde d'alimentation nasogastrique
-
Utiliser une sonde d'alimentation nasogastrique adaptée. Le diamètre extérieur de la sonde doit
être choisi en fonction des caractéristiques du patient. Les diamètres, longueurs et volumes
d'amorçage dérivés habituels sont présentés dans le Tableau 8.
-
L'alimentation doit être arrêtée et la sonde doit être rincée avec au moins 10 mL d'eau. Nota :
voir les exceptions concernant les nouveau-nés et les patients soumis à des restrictions
liquidiennes dans l'alinéa ci-dessous.
-
Une seringue adaptée doit être utilisée pour administrer VITRAKVI dans la sonde
d'alimentation nasogastrique.
La sonde doit être à nouveau rincée avec au moins 10 mL d'eau afin de s'assurer de
l'administration de VITRAKVI et de bien la nettoyer.
Les nouveau-nés et les enfants soumis à des restrictions liquidiennes peuvent nécessiter un
volume de rinçage minimal de 0,5 à 1 mL, ou un rinçage à l'air lors de l'administration de
VITRAKVI.
-
Redémarrer l'alimentation.

Tableau 8 : Dimensions de la sonde recommandées en fonction du groupe d'âge
Patient
Diamètre de la
Diamètre de la
Longueur de la
Volume
sonde pour les
sonde pour les
sonde (cm)
d'amorçage de
alimentations
alimentations
la sonde (mL)
standard
haute densité
Nouveau-né
4-5 FR
6 FR
40-50
0,25-0,5
Enfant
6 FR
8 FR
50-80
0,7-1,4
Adulte
8 FR
10 FR
80-120
1,4-4,2
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/003 ­ VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 septembre 2019
Date du dernier renouvellement : 18 août 2021
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.



de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib équivalant à 20 mg de larotrectinib.
Excipients à effet notoire :
Chaque mL de solution buvable contient 2 mg de benzoate de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution incolore à jaune ou orange ou rouge ou brunâtre.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
VITRAKVI est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints
d'une tumeur solide présentant une fusion du gène NTRK (Neurotrophic Tyrosine Receptor Kinase),
-
ayant une maladie au stade localement avancé ou métastatique, ou pour laquelle une résection
chirurgicale risquerait d'entraîner une morbidité sévère, et
-
lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par VITRAKVI doit être initié par des médecins expérimentés dans l'administration des
traitements anticancéreux.
La présence d'une fusion du gène NTRK doit être confirmée par un test validé sur un échantillon
tumoral avant l'initiation du traitement par VITRAKVI.
Posologie
Adultes
La dose recommandée chez l'adulte est de 100 mg de larotrectinib deux fois par jour, le traitement
étant poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou jusqu'à l'apparition d'une toxicité
inacceptable.
Chez les patients pédiatriques, la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle. La dose
recommandée chez les patients pédiatriques est de 100 mg/m2 de larotrectinib deux fois par jour, en
n'excédant pas 100 mg par prise, le traitement étant poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou
jusqu'à l'apparition d'une toxicité inacceptable.
Oubli d'une dose
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre deux doses en même temps pour compenser la
dose oubliée. Le patient doit prendre la dose suivante à l'heure prévue pour la prochaine prise. En cas
de vomissement après la prise d'une dose, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire pour
compenser.

Modifications posologiques

En cas d'effets indésirables de grade 2, la poursuite du traitement peut être justifiée, toutefois une
surveillance étroite est recommandée afin de prévenir toute aggravation de la toxicité. Les patients
présentant des augmentations des ALAT et/ou ASAT de grade 2 doivent être surveillés à l'aide
d'examens biologiques répétés toutes les une à deux semaine(s) après l'observation de la toxicité de
grade 2 et jusqu'à sa résolution afin de déterminer si une interruption du traitement ou une réduction
de la dose est nécessaire.
Pour les effets indésirables de grade 3 ou 4 :
-
Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu jusqu'à la résolution de l'effet indésirable ou
jusqu'au retour à l'état initial ou à un grade 1. Le traitement doit être repris au niveau de
modification posologique suivant si la résolution se produit dans les 4 semaines.
-
Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté si un effet indésirable ne se résout
pas dans les 4 semaines.
Les modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d'effets indésirables sont
présentées dans le Tableau 1.

Tableau 1 : Modifications posologiques recommandées pour VITRAKVI en cas d'effets
indésirables
Modification
Patients adultes et pédiatriques
Patients pédiatriques dont la
posologique
dont la surface corporelle est
surface corporelle est inférieure
d'au moins 1,0 m2
à 1,0 m2
Première
75 mg deux fois par jour
75 mg/m2 deux fois par jour
Deuxième
50 mg deux fois par jour
50 mg/m2 deux fois par jour
Troisième
100 mg une fois par jour
25 mg/m2 deux fois par joura
a Les patients pédiatriques qui reçoivent 25 mg/m² deux fois par jour doivent rester à cette dose même si leur surface
corporelle augmente à plus de 1,0 m² pendant le traitement. La dose maximale doit être de 25 mg/m² deux fois par jour à la
troisième modification posologique.

Le traitement par VITRAKVI doit être définitivement arrêté chez les patients ne tolérant pas
VITRAKVI après trois modifications posologiques.

Populations particulières
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
La dose initiale de VITRAKVI doit être réduite de 50 % chez les patients atteints d'insuffisance
hépatique modérée (stade Child-Pugh B) à sévère (stade Child-Pugh C). Aucun ajustement
posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (stade
Child-Pugh A) (voir rubrique 5.2).

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).

Co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4

Si la co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose de VITRAKVI
doit être réduite de 50 %. Une fois que l'inhibiteur a été arrêté depuis 3 à 5 demi-vies d'élimination, le
traitement par VITRAKVI doit être repris à la dose reçue avant l'initiation de l'inhibiteur du CYP3A4
(voir rubrique 4.5).
Mode d'administration
VITRAKVI est administré par voie orale.
VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable ayant une biodisponibilité
orale équivalente et pouvant être utilisées de manière interchangeable.
La solution buvable doit être administrée par voie orale à l'aide d'une seringue pour administration
orale d'un volume de 1 mL ou de 5 mL, ou par voie entérale à l'aide d'une sonde d'alimentation
nasogastrique.
-
Pour les doses inférieures à 1 mL, une seringue de 1 mL doit être utilisée. Le volume de dose
calculé doit être arrondi au 0,1 mL le plus proche.
-
Pour les doses égales ou supérieures à 1 mL, une seringue de 5 mL doit être utilisée. Le volume
de dose calculé doit être arrondi au 0,2 mL le plus proche.
-
VITRAKVI ne doit pas être mélangé avec des solutions de nutrition entérale, s'il est administré
à l'aide d'une sonde d'alimentation nasogastrique. Le mélange avec des solutions de nutrition
entérale pourrait boucher la sonde.
-
Pour les instructions concernant l'utilisation avec une seringue pour administration orale ou une
sonde d'alimentation, voir rubrique 6.6.
La solution buvable peut être prise avec ou sans aliments, mais elle ne doit pas être prise en même
temps que du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Efficacité parmi les différents types de tumeurs
Le bénéfice de VITRAKVI a été établi dans des essais à bras unique portant sur un échantillon
relativement limité de patients dont la tumeur présentait une fusion du gène NTRK. Des effets
favorables de VITRAKVI ont été observés sur la base du taux de réponse globale et de la durée de la
réponse dans un nombre limité de types de tumeurs. Cet effet peut être différent quantitativement
selon le type de tumeur, et en présence d'altérations génétiques concomitantes (voir rubrique 5.1).
Pour ces raisons, VITRAKVI doit être utilisé uniquement lorsqu'il n'existe aucune option
thérapeutique pour laquelle un bénéfice clinique a été établi, ou lorsque de telles options
thérapeutiques ont été épuisées (c'est-à-dire, aucune option thérapeutique satisfaisante).

Des effets neurologiques tels que des sensations vertigineuses, des troubles de la marche et des
paresthésies ont été observés chez des patients recevant le larotrectinib (voir rubrique 4.8). Les effets
neurologiques sont apparus, pour la plupart, dans les 3 premiers mois du traitement. En fonction de
l'intensité et de la persistance de ces symptômes, une réduction de la dose ou une interruption
temporaire ou définitive du traitement par VITRAKVI doit être envisagée (voir rubrique 4.2).
Augmentations des transaminases
Des augmentations des ALAT et ASAT ont été observées chez les patients recevant le larotrectinib
(voir rubrique 4.8). Les augmentations des ALAT et ASAT sont apparues, pour la plupart, dans les
3 premiers mois du traitement.
Il convient de surveiller la fonction hépatique, incluant les taux d'ALAT et d'ASAT, avant la première
prise, une fois par mois pendant les 3 premiers mois du traitement et périodiquement pendant la suite
du traitement, avec des tests plus fréquents chez les patients présentant des augmentations des
transaminases. Le traitement par VITRAKVI doit être interrompu temporairement ou définitivement
en fonction de la sévérité de ces augmentations. Si le traitement est interrompu temporairement, la
dose de VITRAKVI doit être modifiée lors de sa reprise (voir rubrique 4.2).
Co-administration avec des inducteurs du CYP3A4/de la P-gp
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4/de la P-gp
doit être évitée en raison d'un risque de diminution de l'exposition (voir rubrique 4.5).
Contraception chez la femme et l'homme
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant le
traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après l'arrêt du traitement (voir rubriques 4.5
et 4.6).
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n'est pas enceinte
mais en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise (voir rubrique 4.6).
Informations importantes concernant certains composants
Benzoate de sodium : ce médicament contient 2 mg par 1 mL.
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 5 mL, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets d'autres agents sur le larotrectinib
Effet des inhibiteurs du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP sur le larotrectinib
Le larotrectinib est un substrat du cytochrome P450 (CYP) 3A, de la glycoprotéine P (P-gp) et de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). La co-administration de VITRAKVI avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de la BCRP (par exemple, l'atazanavir, la
clarithromycine, l'indinavir, l'itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, le nelfinavir, le ritonavir,
le saquinavir, la télithromycine, la troléandomycine, le voriconazole ou le pamplemousse) peut
augmenter les concentrations plasmatiques du larotrectinib (voir rubrique 4.2).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec l'itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A, de la
P-gp et de la BCRP) à 200 mg une fois par jour pendant 7 jours, la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont
2,8 et 4,3 fois plus élevées, respectivement.
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec une dose unique de 600 mg de rifampicine (un inhibiteur
de la P-gp et de la BCRP), la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont 1,8 et 1,7 fois plus élevées,
respectivement.
Effet des inducteurs du CYP3A et de la P-gp sur le larotrectinib
La co-administration de VITRAKVI avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A et de la
P-gp (par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine ou
le millepertuis) peut diminuer les concentrations plasmatiques du larotrectinib et doit être évitée (voir
rubrique 4.4).
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration d'une
dose unique de 100 mg de VITRAKVI avec la rifampicine (un inducteur puissant du CYP3A et de la
P-gp) à 600 mg une fois par jour pendant 11 jours, la Cmax et l'AUC du larotrectinib sont diminuées de
71 % et 81 %, respectivement. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'effet d'un inducteur
modéré, néanmoins une diminution de l'exposition au larotrectinib est attendue.
Effets du larotrectinib sur d'autres agents
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP3A
Les données cliniques chez les sujets sains adultes indiquent que, suite à la co-administration de
VITRAKVI (100 mg deux fois par jour pendant 10 jours), la Cmax et l'AUC du midazolam par voie
orale sont 1,7 fois plus élevées que lorsque le midazolam est pris seul, ce qui suggère que le
larotrectinib est un faible inhibiteur du CYP3A.
Il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante de substrats du CYP3A ayant une marge
thérapeutique étroite (par exemple, l'alfentanil, la ciclosporine, la dihydroergotamine, l'ergotamine, le
fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus ou le tacrolimus) chez les patients traités par
VITRAKVI. Si l'utilisation concomitante de ces substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique
étroite est nécessaire chez les patients traités par VITRAKVI, une réduction de la dose des substrats du
CYP3A peut s'avérer nécessaire en cas d'effets indésirables.
Effet du larotrectinib sur les substrats du CYP2B6
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib induit le CYP2B6. La co-administration du
larotrectinib avec des substrats du CYP2B6 (par exemple, le bupropion, l'éfavirenz) peut diminuer
leur exposition.
Effet du larotrectinib sur d'autres substrats de transporteur
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib est un inhibiteur de l'OATP1B1. Aucune étude
clinique portant sur les interactions avec les substrats de l'OATP1B1 n'a été réalisée. Par conséquent,
une éventuelle augmentation de l'exposition aux substrats de l'OATP1B1 (par exemple, le valsartan et
les statines) lors de la co-administration du larotrectinib ne peut pas être exclue.
Effet du larotrectinib sur les substrats des enzymes régulées par le PXR
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib est un faible inducteur des enzymes régulées par le
PXR (par exemple, la famille des CYP2C et l'UGT). La co-administration du larotrectinib avec des
substrats du CYP2C8, du CYP2C9 ou du CYP2C19 (par exemple, le répaglinide, la warfarine, le
tolbutamide ou l'oméprazole) peut diminuer leur exposition.
Contraceptifs hormonaux
Il n'existe pas de données sur l'impact du larotrectinib sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux
systémiques. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs
hormonaux systémiques d'ajouter une contraception mécanique.

Femmes en âge de procréer / Contraception chez l'homme et la femme
Compte tenu de son mécanisme d'action, lorsque le larotrectinib est administré chez la femme
enceinte, un risque pour le foetus ne peut pas être exclu. Avant le début du traitement par VITRAKVI,
un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace
pendant le traitement par VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise. Il n'existe
pas de données sur l'impact du larotrectinib sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux systémiques.
Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux
systémiques d'ajouter une contraception mécanique.
Il doit être conseillé aux hommes en capacité de procréer et à leur partenaire qui n'est pas enceinte
mais en âge de procréer d'utiliser une contraception hautement efficace pendant le traitement par
VITRAKVI et pendant au moins un mois après la dernière prise.

Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du larotrectinib chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet nocif direct ou indirect quant à une toxicité
sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de VITRAKVI pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données sur l'excrétion du larotrectinib/ses métabolites dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement par VITRAKVI et pendant 3 jours après la
dernière prise.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant les effets du larotrectinib sur la fertilité. Aucun effet
pertinent sur la fertilité n'a été observé lors des études de toxicité à doses répétées (voir rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
VITRAKVI a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses et de la fatigue ont été observées chez les patients recevant le
larotrectinib. Il s'agissait le plus souvent d'effets de grades 1 et 2 survenant au cours des 3 premiers
mois de traitement. VITRAKVI est donc susceptible d'avoir un effet sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines au cours de cette période. Il doit être conseillé aux patients de ne
pas conduire de véhicules ou utiliser de machines, jusqu'à ce qu'ils soient raisonnablement certains
que le traitement par VITRAKVI ne les affecte pas négativement (voir rubrique 4.4).

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents ( 20 %) avec VITRAKVI ont été, par ordre décroissant de
fréquence : augmentation des ALAT (31 %), augmentation des ASAT (29 %), vomissements (29 %),
constipation (28 %), fatigue (26 %), nausées (25 %), anémie (24 %), sensations vertigineuses (23 %)
et myalgie (20 %).
La majorité des effets indésirables était de grade 1 ou 2. Le grade le plus élevé observé pour les effets
indésirables suivants était le grade 4 : diminution du taux de neutrophiles (2 %), augmentation des
ALAT (1 %), augmentation des ASAT, diminution du taux de leucocytes et augmentation des
phosphatases alcalines sanguines (< 1 % chacune). Le grade le plus élevé observé pour les effets
vertigineuses, paresthésie, faiblesse musculaire, nausées, myalgie, troubles de la marche et
vomissements. Tous les effets indésirables de grade 3 rapportés sont survenus chez moins de 5 % des
patients, à l'exception de l'anémie (7 %).
Chez 2 % des patients, VITRAKVI a été définitivement arrêté en raison d'effets indésirables survenus
sous traitement (un cas d'augmentation des ALAT, un cas d'augmentation des ASAT, un cas de
troubles de la marche, un cas de diminution du taux de neutrophiles). Les effets indésirables ayant
entraîné une réduction de dose sont survenus, pour la plupart, dans les trois premiers mois du
traitement.
Tableau des effets indésirables
La tolérance de VITRAKVI a été évaluée chez 248 patients atteints d'un cancer avec fusion NTRK
dans l'un des trois essais cliniques en cours suivants : l'étude 1, 2 (« NAVIGATE ») et 3
(« SCOUT »). La population de l'analyse de tolérance avait un âge médian de 32,5 ans (compris
entre : 0,1 et 84) et était composée à 39 % de patients pédiatriques. La durée médiane du traitement
dans l'ensemble de la population de l'analyse de tolérance (n = 248) a été de 12,5 mois (compris
entre : 0,03 et 57,5).
Les effets indésirables rapportés chez les patients (n = 248) traités par VITRAKVI sont présentés dans
le Tableau 2 et dans le Tableau 3.
Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes ou d'organes.
Les groupes de fréquence sont définis sur la base de la convention suivante : très fréquent ( 1/10),
fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de
gravité.

traités par VITRAKVI à la dose recommandée (population globale de l'analyse de tolérance,
n = 248)
Classe de systèmes ou Fréquence
Tous grades
Grades 3 et 4
d'organes

Affections
Très fréquent
Anémie

hématologiques et du
Diminution du taux de
système lymphatique
neutrophiles (neutropénie)
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)
Fréquent
Anémie
Diminution du taux de
neutrophiles
(neutropénie)a
Peu fréquent
Diminution du taux de
leucocytes (leucopénie)a
Affections du système Très fréquent
Sensations vertigineuses

nerveux
Fréquent
Troubles de la marche
Sensations vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la marche
Affections
Très fréquent
Nausées

gastro-intestinales
Constipation
Vomissements
Fréquent
Dysgueusieb
Vomissements
Peu fréquent
Nausées
Affections
Très fréquent
Myalgie

musculo-squelettiques Fréquent
Faiblesse musculaire
Myalgie
et systémiques
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et Très fréquent
Fatigue

anomalies au site
Fréquent
Fatigue
d'administration
Investigations
Très fréquent
Augmentation de l'alanine
aminotransférase (ALAT)
Augmentation de l'aspartate
aminotransférase (ASAT)
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)
Fréquent
Augmentation des
Augmentation de
phosphatases alcalines
l'alanine aminotransférase
sanguines
(ALAT)a
Augmentation de
l'aspartate
aminotransférase
(ASAT)a
Augmentation du poids
(prise de poids anormale)

Peu fréquent
Augmentation des
phosphatases alcalines
sanguinesa
a Des effets de grade 4 ont été rapportés.
b L'effet indésirable « dysgueusie » regroupe les termes préférentiels « dysgueusie » et « altérations du goût »

fusion NTRK traités par VITRAKVI à la dose recommandée (n = 98) ; tous grades confondus
Classe de
Fréquence Nourrissons et
Enfants
Adolescents
Patients
systèmes ou
tout-petits


pédiatriques
d'organes
(n = 35)a

(n = 45)b

(n = 18)c

(n = 98)
Affections
Très
Anémie
Anémie
Diminution du Anémie
hématologiques fréquent
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
et du système
taux de
taux de
neutrophiles
taux de
lymphatique
neutrophiles
neutrophiles
(neutropénie)
neutrophiles
(neutropénie)
(neutropénie)
Diminution du (neutropénie)
Diminution du
Diminution du
taux de
Diminution du
taux de
taux de
leucocytes
taux de
leucocytes
leucocytes
(leucopénie)
leucocytes
(leucopénie)
(leucopénie)
(leucopénie)
Fréquent

Anémie

Affections du Très

Sensations

système
fréquent
vertigineuses
nerveux
Fréquent
Sensations
Sensations
Paresthésie
Sensations
vertigineuses
vertigineuses
vertigineuses
Paresthésie
Paresthésie
Troubles de la
Troubles de la
marche
marche
Affections
Très
Nausées
Nausées
Nausées
Nausées
gastro-
fréquent
Constipation
Constipation
Vomissements Constipation
intestinales
Vomissements
Vomissements
Vomissements
Fréquent
Dysgueusie
Constipation
Dysgueusie
Affections
Fréquent
Myalgie
Myalgie
Myalgie
musculo-
Faiblesse
Faiblesse
Faiblesse
squelettiques et
musculaire
musculaire
musculaire
systémiques
Troubles
Très
Fatigue
Fatigue
Fatigue
Fatigue
généraux et
fréquent

anomalies au

site d'
administration
Investigations Très
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
fréquent
l'alanine
l'alanine
l'alanine
l'alanine
aminotransférase aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
(ALAT)
Augmentation de Augmentation de Augmentation de Augmentation de
l'aspartate
l'aspartate
l'aspartate
l'aspartate
aminotransférase aminotransférase aminotransférase aminotransférase
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
(ASAT)
Augmentation du Augmentation du Augmentation Augmentation du
poids (prise de
poids (prise de
des phosphatases poids (prise de
poids anormale)
poids anormale) alcalines
poids anormale)
Augmentation des
sanguines
Augmentation
phosphatases
Augmentation du des phosphatases
alcalines
poids (prise de alcalines
sanguines
poids anormale) sanguines
Fréquent
Augmentation des
phosphatases
alcalines
sanguines
neutrophiles (neutropénie) et un cas d'augmentation des phosphatases alcalines sanguines. Les cas de grade 3 incluaient dix
cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), trois cas d'anémie, trois cas d'augmentation du poids (prise de
poids anormale), un cas d'augmentation des ALAT et un cas de vomissements.
b Enfants (2 à 11 ans) : un cas de diminution du taux de leucocytes de grade 4 a été rapporté. Les cas de grade 3 incluaient
six cas de diminution du taux de neutrophiles (neutropénie), deux cas d'anémie, un cas d'augmentation des ALAT, un cas
d'augmentation des ASAT, un cas de troubles de la marche, un cas de vomissements, un cas de paresthésie et un cas de
myalgie.
c Adolescents (12 à < 18 ans) : aucun cas de grade 3 ou 4 n'a été rapporté.
Description de certains effets indésirables
Effets neurologiques
Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), les effets indésirables neurologiques avec
le grade le plus élevé étaient de grade 3 et ont été observés chez cinq patients (3 %). Il s'agissait de :
sensations vertigineuses (deux patients, 1 %), paresthésie (trois patients, 1 %) et troubles de la marche
(un patient, < 1 %). L'incidence globale a été de 23 % pour les sensations vertigineuses, 7 % pour la
paresthésie et 4 % pour les troubles de la marche. Les effets neurologiques ayant conduit à une
modification de la dose comportaient des sensations vertigineuses (1 %) et la paresthésie (1 %). Un
patient a arrêté le traitement définitivement en raison de troubles de la marche de grade 3. Dans tous
les cas, sauf un, les patients chez qui une activité anti-tumorale a été observée et chez qui une
réduction de la dose a été nécessaire ont pu poursuivre le traitement à une dose réduite et/ou avec un
schéma posologique réduit (voir rubrique 4.4).

Augmentations des transaminases

Dans la base de données globale sur la tolérance (n = 248), l'augmentation des transaminases dont le
grade était le plus élevé a été une augmentation des ALAT de grade 4 chez 3 patients (1 %) et une
augmentation des ASAT chez 2 patients (1 %). Une augmentation des ALAT et ASAT de grade 3 a
été observée chez 11 patients (4 %) et 10 patients (4 %), respectivement. La plupart des augmentations
de grade 3 ont été transitoires et sont apparues au cours des trois premiers mois de traitement. Elles ont
ensuite régressé au grade 1 lors des mois 3-4. Des augmentations des ALAT et des ASAT de grade 2
ont été observées chez 18 patients (7 %) et 20 patients (8 %) respectivement, et des augmentations des
ALAT et des ASAT de grade 1 ont été observées chez 122 patients (49 %) et 115 patients (46 %)
respectivement.
Des augmentations des ALAT et des ASAT conduisant à des modifications de la dose ont été
observées chez 13 patients (5 %) et 12 patients (5 %), respectivement (voir rubrique 4.4).
Aucun patient n'a arrêté définitivement le traitement en raison d'augmentations des ALAT et des
ASAT de grade 3-4.
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Patients pédiatriques
Parmi les 248 patients traités par VITRAKVI, 98 patients (40 %) étaient âgés de 0 à <18 ans (n = 9 de
0 à < 3 mois, n = 4 de 3 mois à < 6 mois, n = 15 de 6 mois à < 12 mois, n = 7 de 12 mois à < 2
ans, n = 22 de 2 ans à < 6 ans, n = 23 de 6 ans à < 12 ans, n = 18 de 12 ans à < 18 ans). Les
effets indésirables ont été, pour la plupart, de grade 1 ou 2 en sévérité (voir Tableau 3) et se sont
résolus sans modification de la dose ou interruption de VITRAKVI. Les effets indésirables de grade 3
ou 4 ont été observés généralement plus fréquemment chez les patients âgés de < 6 ans. Ils ont été
observés chez 67 % des patients âgés de 0 à < 3 mois et chez 44 % des patients âgés de 3 mois à < 6
ans. Des diminutions du taux de neutrophiles ayant entraîné l'arrêt du traitement, l'interruption ou la
modification de la dose ont été observées.
Parmi les 248 patients dans la population globale pour l'analyse de la tolérance qui ont reçu
VITRAKVI, 40 patients (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, et 11 patients (4 %) étaient âgés de
75 ans ou plus. Le profil de tolérance chez les patients âgés ( 65 ans) est cohérent avec celui des
patients plus jeunes. Les effets indésirables suivants ont été plus fréquents chez les patients âgés de
65 ans ou plus : sensations vertigineuses (48 % versus 35 % chez l'ensemble des adultes), anémie
(38 % versus 24 % chez l'ensemble des adultes), faiblesse musculaire (23 % versus 12 % chez
l'ensemble des adultes), et troubles de la marche (10 % versus 5 % chez l'ensemble des adultes).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir annexe V.

4.9 Surdosage
L'expérience de surdosage avec VITRAKVI est limitée. Les symptômes d'un surdosage ne sont pas
établis. En cas de surdosage, les médecins doivent mettre en oeuvre des mesures générales de support
et traiter les symptômes.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs, agents
antinéoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EX12.
Mécanisme d'action
Le larotrectinib est un inhibiteur sélectif des récepteurs de la tropomyosine kinase (TRK) et compétitif
de l'adénosine triphosphate (ATP). Il a été conçu de manière rationnelle afin d'éviter une activité sur
d'autres kinases. Le larotrectinib cible la famille des protéines TRK, incluant TRKA, TRKB et TRKC
qui sont codées respectivement par les gènes NTRK1, NTRK2 et NTRK3. Dans un large panel d'essais
sur enzymes purifiées, le larotrectinib a inhibé les protéines TRKA, TRKB et TRKC avec des valeurs
de la CI50 comprises entre 5 et 11 nM. La seule autre activité kinase a été observée à des
concentrations 100 fois plus élevées. Dans des modèles tumoraux in vitro et in vivo, le larotrectinib a
montré une activité anti-tumorale dans des cellules avec une activation constitutive des protéines TRK
résultant de fusions de gènes, d'une délétion d'un domaine de régulation des protéines, ou dans des
cellules présentant une surexpression des protéines TRK.
Les fusions de gènes résultant de réarrangements chromosomiques des gènes humains NTRK1, NTRK2
et NTRK3 entraînent la synthèse de protéines de fusion TRK oncogéniques. Ces protéines chimériques
sont exprimées de manière aberrante et ont une activité kinase constitutive qui active anormalement
les voies de signalisation cellulaires en aval qui sont impliquées dans la prolifération et la survie
cellulaires, aboutissant à des tumeurs cancéreuses avec fusion NTRK.
Des mutations de résistance acquise ont été observées après progression au cours de traitement par
inhibiteur de TRK. Le larotrectinib présentait une activité minimale sur des lignées cellulaires avec
des mutations ponctuelles du domaine kinase TRKA, incluant la mutation de résistance acquise
identifiée cliniquement G595R. Les mutations ponctuelles du domaine kinase TRKC associées à une
résistance acquise au larotrectinib identifiée cliniquement, incluent G623R, G696A et F617L.
l'éventuel effet de la présence d'une altération oncogénique concomitante en plus d'une fusion du
gène NTRK sur l'efficacité de l'inhibition des protéines TRK n'est pas connu. L'impact de toute
altération génomique concomitante mesuré sur l'efficacité du larotrectinib est présenté ci-dessous
(voir rubrique « Efficacité clinique »).
Effet pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
Chez 36 sujets sains adultes recevant des doses uniques comprises entre 100 mg et 900 mg,
VITRAKVI n'a pas entraîné d'allongement de l'espace QT cliniquement pertinent.
La dose de 200 mg correspond à une exposition maximale (Cmax) similaire à celle observée avec le
larotrectinib 100 mg deux fois par jour à l'état d'équilibre. Un raccourcissement du QTcF a été
observé lors de l'administration de VITRAKVI, l'effet maximal moyen ayant été observé entre 3 et
24 heures après la Cmax, avec une réduction de la moyenne géométrique du QTcF par rapport à
l'inclusion de -13,2 msec (compris entre : -10 et -15,6 msec). La pertinence de cette observation sur le
plan clinique n'a pas été établie.
Efficacité clinique
Résumé des études
L'efficacité et la tolérance de VITRAKVI ont été évaluées dans trois études cliniques multicentriques,
ouvertes, à simple bras, chez des patients adultes et pédiatriques atteints d'un cancer (voir Tableau 4).
Les études sont toujours en cours.
Des patients avec ou sans fusion documentée du gène NTRK ont pu participer aux études 1 et 3
(« SCOUT »). Les patients inclus dans l'étude 2 (« NAVIGATE ») devaient être atteints d'un cancer
avec fusion NTRK. Les données d'efficacité sont issues de l'analyse principale poolée portant sur les 3
études et incluant 192 patients atteints d'un cancer avec fusion NTRK, qui devaient présenter une
tumeur mesurable selon les critères RECIST v1.1, ne pas présenter de tumeur primitive du SNC et
avoir reçu au moins une dose de larotrectinib en date de juillet 2020. Ces patients devaient également
avoir reçu des thérapies standard antérieures adaptées à leur type de tumeur et au stade de la maladie
ou, selon l'avis de l'investigateur, être candidats à une chirurgie radicale (telle que l'amputation d'un
membre, une résection faciale ou une intervention entraînant la paralysie), ou susceptibles de ne pas
tolérer ou de ne tirer aucun bénéfice cliniquement significatif des thérapies standard disponibles dans
le cadre d'une maladie avancée. Les principaux critères d'évaluation de l'efficacité étaient le taux de
réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DR), tels que déterminés en aveugle par un comité
indépendant d'évaluation des données (IRC, pour Independent Review Committee).
De plus, 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC, mesurable à l'inclusion, ont été traités
dans l'étude 2 (« NAVIGATE ») et l'étude 3 (« SCOUT »). Parmi les 33 patients atteints d'une
tumeur primitive du SNC, 32 patients avaient reçu un traitement anticancéreux antérieur (chirurgie,
radiothérapie et/ou thérapie systémique antérieure). Les réponses tumorales ont été évaluées par
l'investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1.
La fusion du gène NTRK a été identifiée à l'aide des tests moléculaires suivants : le séquençage de
nouvelle génération (NGS) chez 196 patients, la réaction en chaîne par polymérase (PCR) chez
12 patients, l'hybridation in situ par fluorescence (FISH) chez 14 patients et la technologie Nanostring,
le séquençage Sanger ou l'analyse chromosomique sur puce à ADN chez 1 patient chacun.

les tumeurs primitives du SNC
Nom de l'étude, plan de l'étude, et
Dose et formulation
Types de tumeurs incluses n
population de patients
dans l'analyse d'efficacité
Étude 1
Doses allant jusqu'à
Thyroïde (n = 4)
13
NCT02122913
200 mg une ou deux
Glandes salivaires (n = 3)
fois par jour (gélules à GIST (n = 2)a
· Étude de phase 1, ouverte, d'escalade
25 mg ou 100 mg, ou Sarcomes des tissus mous
de dose et étude d'expansion ; tumeurs solution buvable à
(n = 2)
avec fusion du gène NTRK requises
20 mg/mL)
CPNPC (n = 1)b, c
pour la phase d'expansion
Cancer primitif inconnu
· Patients adultes ( 18 ans) atteints
(n = 1)
d'une tumeur solide avancée avec
fusion du gène NTRK
Étude 2 « NAVIGATE »
100 mg deux fois par Thyroïde (n = 24)b
118
NCT02576431
jour (gélules à 25 mg Sarcomes des tissus mous
ou 100 mg, ou
(n = 20)
· Étude de phase 2 internationale,
solution buvable à
Glandes salivaires (n = 19)
ouverte, de type « basket »
20 mg/mL)
CPNPC (n = 13)b, c
· Patients adultes et pédiatriques 12 ans
Primitive du SNC (n = 9)
atteints d'une tumeur solide avancée
Colorectal (n = 8)
avec fusion du gène NTRK
Mélanome (n = 6)
Sein, sécrétoire (n = 4)
Sein, non sécrétoire (n = 3)
GIST (n = 2) a
Voies biliaires (n = 2)
Pancréas (n = 2)
CPPC (n = 1)b, d
Appendice (n = 1)
Ostéosarcome (n = 1)
Hépatiquee (n = 1)
Prostate (n = 1)
Col utérin (n = 1)
Étude 3 « SCOUT »
Doses allant jusqu'à
Fibrosarcome infantile
94
NCT02637687
100 mg/m2 deux fois (n = 40)
par jour (gélules à
Sarcomes des tissus mous
· Étude de phase 1/2 internationale,
25 mg ou 100 mg, ou (n = 26)
ouverte, d'escalade de dose et étude
solution buvable à
Primitive du SNC (n = 24)
d'expansion ; tumeurs solides avancées 20 mg/mL)
Néphrome mésoblastique
avec fusion du gène NTRK, y compris
congénital (n = 2)
fibrosarcome infantile localement
Ostéosarcome (n = 1)
avancé, requises pour la cohorte
Mélanome (n = 1)
d'expansion de la phase 2
· Patients pédiatriques 1 mois à 21 ans
atteints d'un cancer avancé ou d'une
tumeur primitive du SNC
Nombre total de patients (n)*
225
* Comprend 192 patients pour lesquels la réponse tumorale a été évaluée par le comité indépendant d'évaluation des données
et 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC (notamment astrocytome, glioblastome, gliome, tumeurs
glioneuronales, tumeurs neuronales et mixtes neuronales-gliales et tumeur neuro-ectodermique primitive, non précisée) pour
lesquels la réponse tumorale a été évaluée par l'investigateur.
a GIST : tumeur stromale gastro-intestinale
b Métastases cérébrales observées chez 7 patients atteints de CPNPC, 4 patients atteints d'un cancer de la thyroïde, 2 patients
atteints de mélanome, 1 patient atteint de CPPC et 1 patiente atteinte d'un cancer du sein (non sécrétoire).
c CPNPC : cancer du poumon non à petites cellules
d CPPC : cancer du poumon à petites cellules
e Carcinome hépatocellulaire
fusion du gène NTRK étaient les suivantes : âge médian 38 ans (compris entre : 0,1 et 84 ans) ; 37 %
< 18 ans et 64 % 18 ans ; 72 % de caucasiens et 51 % de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1
(87 %), 2 (11 %) ou 3 (2 %). Quatre-vingt-douze pour cent des patients avaient reçu un traitement
antérieur pour leur cancer, défini comme une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique.
Parmi eux, 73 % avaient reçu une thérapie systémique antérieure, avec une médiane de 1 schéma de
thérapie systémique antérieure reçu. Vingt-sept pour cent de tous les patients n'avaient reçu aucune
thérapie systémique antérieure. Parmi ces 192 patients, les types de tumeurs les plus fréquents étaient
les sarcomes des tissus mous (25 %), le fibrosarcome infantile (21 %), le cancer de la thyroïde (15 %),
les tumeurs des glandes salivaires (11 %) et le cancer du poumon (8 %).
Les caractéristiques à l'inclusion pour les 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC avec
fusion du gène NTRK et évalués par l'investigateur étaient les suivantes : âge médian de 9 ans
(compris entre : 1,3 et 79 ans) ; 26 patients de < 18 ans et 7 patients de 18 ans ; 24 patients
caucasiens et 17 patients de sexe masculin ; score ECOG-PS 0-1 (28 patients) ou 2 (4 patients).
Trente-deux patients (97 %) avaient reçu un traitement antérieur pour leur cancer, défini comme une
chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie systémique. La médiane était de 1 schéma de thérapie
systémique antérieure reçu.

Résultats pour l'efficacité

Les résultats d'efficacité (taux de réponse globale, durée de la réponse et délai avant la première
réponse) de l'analyse principale poolée (n = 192), et avec l'addition post-hoc des tumeurs primitives
du SNC (n = 33) résultant d'une population poolée (n = 225), sont présentés dans le Tableau 5 et le
Tableau 6.

Tableau 5 : Résultats d'efficacité poolés pour les tumeurs solides incluant et excluant les
tumeurs primitives du SNC
Paramètre d'efficacité
Analyse pour les
Analyse pour les tumeurs
tumeurs solides excluant solides incluant les
les tumeurs primitives
tumeurs primitives du
du SNC (n = 192)a
SNC (n = 225)a,b
Taux de réponse globale (TRG) % (n)
72 % (139)
65 % (147)
[IC à 95 %]
[65 ; 79]
[59 ; 72]
Réponse complète (RC)
23 % (44)
21 % (47)
Réponse complète histologiquec
7 % (13)
6 % (13)
Réponse partielle (RP)
43 % (82)
39 % (87)d
Délai avant la première réponse
1,84
1,84
(médiane, mois) [fourchette]
[0,89 ; 16,20]
[0,89 ; 16,20]
Durée de la réponse (médiane, mois)
34,5
34,5
[fourchette]
[1,6+ ; 58,5+]
[1,6+ ; 58,5+]
% avec une durée 12 mois
79 %
79 %
% avec une durée 24 mois
66 %
66 %
+ signifie « en cours ».
a Analyse du comité indépendant d'évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour les tumeurs solides à
l'exception des tumeurs primitives du SNC (192 patients).
b Évaluation de l'investigateur selon les critères RANO ou RECIST v1.1 pour les tumeurs primitives du SNC (33 patients).
c Une RC histologique était une RC obtenue par les patients qui ont été traités par larotrectinib, et qui ont par la suite fait
l'objet d'une résection chirurgicale sans cellule tumorale viable et avec des marges négatives lors de l'évaluation
anatomopathologique post-chirurgie. La meilleure réponse pré-chirurgie pour ces patients a été reclassée en RC histologique
après la chirurgie, selon les critères RECIST v.1.1.
d 1 % de patients supplémentaires (2 patients atteints de tumeur primitive du SNC) présentaient une réponse partielle, en
attente de confirmation.

TRGa

Durée de la réponse
Type de tumeur
Patients
(n = 225)
%
IC à 95 %
mois
Fourchette
12
24
(mois)
Sarcomes des tissus
mous
48
69 %
54 % ; 81 %
78 %
63 %
1,9+ ; 54,7
Fibrosarcome
infantile
40
93 %
80 % ; 98 %
80 %
62 %
1,6+ ; 38,5+
SNC, primitive
33
24 %
11 % ; 42 %
75 %
Na
3,8 ; 22,0+
Thyroïde
28
64 %
44 % ; 81 %
94 %
76 %
2,8+ ; 39,2+
Glandes salivaires
22
86 %
65 % ; 97 %
89 %
84 %
7,4 ; 58,5+
Poumon
15
87 %
60 % ; 98 %
64 %
64 %
1,9+ ; 45,1+
Côlon
8
38 %
9 % ; 76 %
67 %
67 %
5,6 ; 27,3
Mélanome
7
43 %
10 % ; 82 %
50 %
Na
1,9+ ; 23,2+
Sein
7


Sécrétoireb
4
75 %
19 % ; 99 %
0 %
0 %
9,4+ ; 11,1
Non sécrétoirec
3
67 %
9 % ; 99 %
100 %
Na
15,2 ; 23,0+
Tumeur stromale
gastro-intestinale
4
100 %
40 % ; 100 %
75 %
38 %
9,5 ; 31,1+
Ostéosarcome
2
50 %
1 % ; 99 %
0 %
0 %
9,5
Cholangiocarcinomed
2
0 %
NA
NA
NA
NA
Pancréas
2
0 %
NA
NA
NA
NA
Néphrome
mésoblastique
2
100 %
16 % ; 100 % 100 % 100 %
6,4+ ; 24,2+
congénital
Cancer primitif
inconnu
1
100 %
3 % ; 100 %
0 %
0 %
7,4
Appendice
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Hépatiqued
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Prostate
1
0 %
NA
NA
NA
NA
Col utérin
1
0 %
NA
NA
NA
NA
DR : durée de la réponse
NA : non applicable en raison d'un nombre faible de patients ou d'un manque de réponse
Na : non atteint
+ signifie réponse « en cours »
a Analyse du comité indépendant d'évaluation des données selon les critères RECIST v1.1 pour tous les types de tumeurs, à
l'exception des patients atteints d'une tumeur primitive du SNC qui ont été évalués par l'investigateur selon les critères
RANO ou RECIST v1.1
b Avec 2 réponses complètes, 1 réponse partielle
c Avec 1 réponse complète, 1 réponse partielle
d Un patient qui n'est pas évaluable
Étant donné la rareté du cancer avec fusion NTRK, des patients atteints de divers types de tumeurs ont
été évalués, avec un nombre limité de patients pour certains types de tumeurs, entraînant une
incertitude au niveau de l'estimation des TRG par type de tumeur. Le taux de réponse globale (TRG)
dans la population globale peut ne pas refléter la réponse attendue dans un type de tumeur spécifique.
Dans la sous-population adulte (n = 122), le TRG était de 64 %. Dans la sous-population pédiatrique
(n = 70), le TRG était de 87 %.
Chez 198 patients ayant bénéficié d'une caractérisation moléculaire élargie avant le traitement par
larotrectinib, le TRG était de 55 % chez 95 patients qui présentaient d'autres altérations génomiques
en plus d'une fusion du gène NTRK, et le TRG était de 70 % chez 103 patients qui ne présentaient
aucune autre altération génomique.

L'ensemble de l'analyse principale poolée comportait 192 patients et ne comprenait pas les tumeurs
primitives du SNC. La durée médiane de traitement avant progression de la maladie a été de 34,5 mois
(compris entre : 1,6 et 58,5 mois) à la date limite de clôture des données en juillet 2020. Soixante-dix-
neuf pour cent des patients ont reçu VITRAKVI pendant 12 mois ou plus, et 66 % ont reçu
VITRAKVI pendant 24 mois ou plus ; le suivi était en cours au moment de l'analyse.
Au moment de l'analyse, la médiane de la durée de réponse était de 34,5 mois (compris entre : 1,6+ et
58,5+). Il est estimé que 79 % [IC à 95 % : 72­86] des réponses ont duré 12 mois ou plus, et que 66 %
[IC à 95 % : 57­73] des réponses ont duré 24 mois ou plus. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) [IC à
95 % : 85­94] des patients traités étaient en vie un an après le début du traitement et 82 % [IC à 95 % :
76­88] au bout de deux ans, la médiane de la survie globale n'ayant pas encore été atteinte. La
médiane de la survie sans progression était de 33,4 mois au moment de l'analyse, avec un taux de
survie sans progression de 67 % [IC à 95 % : 60­74] au bout de 1 an et de 57 % [IC à 95 % : 49­65]
au bout de 2 ans.
La variation médiane de la taille de la tumeur dans l'ensemble de l'analyse principale poolée
correspond à une diminution de 70 %.
Patients atteints de tumeurs primitives du SNC
À la date limite de clôture des données, parmi les 33 patients atteints d'une tumeur primitive du SNC,
une réponse confirmée a été observée chez 8 patients (24 %) : réponses complètes chez 3 des
33 patients (9 %) et réponses partielles chez 5 patients (15 %). Chez 2 autres patients (6 %), une
réponse partielle qui n'a pas encore été confirmée a été observée. Vingt autres patients (61 %) avaient
une maladie stable. Trois patients (9 %) avaient une progression de la maladie. À la date limite de
clôture des données, la durée du traitement était comprise entre 1,2 et 31,3 mois, et le traitement était
en cours chez 18 patients sur 33, dont l'un de ces patients recevait un traitement post-progression.
Autorisation de mise sur le marché conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L'Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Chez les patients atteints de cancer qui ont reçu des gélules de VITRAKVI, la concentration maximale
(Cmax) du larotrectinib dans le plasma a été atteinte environ 1 heure après la prise. La demi-vie (t½) a
été d'environ 3 heures et l'état d'équilibre a été atteint en 8 jours avec une accumulation systémique
par un facteur 1,6. À la dose recommandée de 100 mg deux fois par jour, la moyenne arithmétique (±
écart type) de la Cmax à l'état d'équilibre et l'AUC quotidienne chez l'adulte ont été de
914 ± 445 ng/mL et de 5410 ± 3813 ng*h/mL, respectivement. Des études in vitro indiquent que le
larotrectinib n'est pas un substrat de l'OATP1B1 ou de l'OATP1B3.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib n'inhibe pas les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8,
CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 à des concentrations cliniquement pertinentes, et il est peu probable
que la clairance des substrats de ces CYP soit affectée.
Des études in vitro indiquent que le larotrectinib n'inhibe pas les transporteurs BCRP, P-gp, OAT1,
OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, BSEP, MATE1 et MATE2-K à des concentrations cliniquement
pertinentes, et il est peu probable que la clairance des substrats de ces transporteurs soit affectée.

VITRAKVI est disponible sous forme de gélule ou de solution buvable.
La biodisponibilité absolue moyenne du larotrectinib était de 34 % (compris entre : 32 % et 37 %) à la
suite d'une prise unique orale de 100 mg. Chez les sujets sains adultes, l'AUC du larotrectinib en
solution buvable était similaire à celle de la gélule, avec une Cmax 36 % plus élevée avec la solution
buvable.
Chez les sujets sains ayant reçu VITRAKVI après un repas à forte teneur lipidique et hautement
calorique, la Cmax du larotrectinib était environ 35 % moins élevée que celle mesurée après une nuit à
jeun, et il n'y a pas eu d'effet sur l'AUC.
Effet des agents qui augmentent le pH gastrique sur le larotrectinib
La solubilité du larotrectinib est dépendante du pH. Des études in vitro montrent que dans des volumes
de liquide similaires à ceux du tractus gastro-intestinal, le larotrectinib est entièrement soluble sur
toute la fourchette de pH du tractus gastro-intestinal. Ainsi, il est peu probable que le larotrectinib soit
sensible à des agents qui modifient le pH.
Distribution
Le volume de distribution moyen du larotrectinib chez des sujets sains adultes était de 48 L suite à
l'administration intraveineuse d'un micro-traceur IV en même temps qu'une dose orale de 100 mg. La
liaison du larotrectinib aux protéines du plasma humain in vitro était d'environ 70 %,
indépendamment de la concentration du médicament. Le rapport entre la concentration sanguine et la
concentration plasmatique était d'environ 0,9.
Biotransformation
Le larotrectinib est principalement métabolisé par l'intermédiaire du CYP3A4/5 in vitro. Suite à
l'administration orale d'une dose unique de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, les principaux composants médicamenteux radioactifs en circulation sont le larotrectinib sous
forme inchangée (19 %) et un O-glucuronide, formé par la perte de la fraction
hydroxypyrrolidine-urée (26 %).
Élimination
La demi-vie du larotrectinib dans le plasma de patients atteints de cancer ayant reçu 100 mg de
VITRAKVI deux fois par jour a été d'environ 3 heures. La clairance (CL) moyenne du larotrectinib a
été d'environ 34 L/h à la suite de l'administration intraveineuse d'un micro-traceur IV en même temps
qu'une dose orale de 100 mg de VITRAKVI.
Excrétion
Suite à l'administration orale d'une dose de 100 mg de larotrectinib radiomarqué chez des sujets sains
adultes, 58 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 39 % a été récupérée
dans les urines. Lorsqu'un micro-traceur IV a été administré en même temps qu'une dose orale de
100 mg de larotrectinib, 35 % de la radioactivité administrée a été récupérée dans les fèces et 53 % a
été récupérée dans les urines. La proportion de médicament excrétée sous forme inchangée dans les
urines était de 29 % après l'administration du micro-traceur IV, indiquant que l'excrétion rénale
directe représente 29 % de la clairance totale.
Linéarité/non-linéarité
Chez des sujets sains adultes, après une dose unique, l'aire sous la courbe (AUC) pour la concentration
plasmatique en fonction du temps et la concentration maximale (Cmax) du larotrectinib dans le plasma
ont été proportionnelles à la dose jusqu'à 400 mg et légèrement plus que proportionnelles à la dose
pour des doses allant de 600 à 900 mg.

Patients pédiatriques
Selon les analyses pharmacocinétiques de population, l'exposition (Cmax et AUC) chez les patients
pédiatriques à la dose recommandée de 100 mg/m2 et n'excédant pas 100 mg deux fois par jour était
supérieure à celle chez l'adulte ( 18 ans d'âge) après une dose de 100 mg deux fois par jour (voir
Tableau 7).
Les données définissant l'exposition chez le jeune enfant (1 mois à < 2 ans d'âge), à la dose
recommandée, sont limitées (n = 40).

Tableau 7 : Exposition (Cmax et AUC au jour 1a) par groupe d'âge chez les patients à la dose
recommandée de 100 mg/m2 et n'excédant pas 100 mg deux fois par jour
Facteur de différence par rapport aux patients âgés 18 ansc
Groupe d'âge
n = 348b
Cmax
AUCa
1 à < 3 mois
9
4,2
4,5
3 à < 6 mois
4
2,6
2,5
6 à < 12 mois
18
2,5
1,9
1 à < 2 ans
9
2,0
1,4
2 à < 6 ans
31
2,0
1,4
6 à < 12 ans
26
1,5
1,2
12 à < 18 ans
27
1,2
1,0
18 ans
224
1,0
1,0
a L'aire sous la courbe pour la concentration plasmatique en fonction du temps pour 24 heures au jour 1
b Nombre de patients à la date limite de clôture des données le 26 novembre 2020
c Le facteur de différence est le rapport entre le groupe d'âge cité et le groupe 18 ans. Un facteur de différence de 1 signifie
l'absence de différence.
Patients âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées. Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles
que pour 2 patients âgés de plus de 65 ans.
Insuffisance hépatique
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d'insuffisance hépatique légère
(stade Child-Pugh A), modérée (stade Child-Pugh B) et sévère (stade Child-Pugh C), et chez des sujets
sains adultes témoins avec une fonction hépatique normale, appariés pour l'âge, l'indice de masse
corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les
sujets atteints d'insuffisance hépatique légère, modérée et sévère, l'AUC0-inf du larotrectinib a été 1,3 ;
2 et 3,2 fois plus élevée respectivement par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale. La
Cmax était également légèrement plus élevée d'un facteur 1,1 ; 1,1 et 1,5 respectivement.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacocinétique a été menée chez des sujets atteints d'insuffisance rénale au stade
terminal nécessitant une dialyse et chez des sujets sains adultes témoins avec une fonction rénale
normale, appariés pour l'âge, l'indice de masse corporelle et le sexe. Tous les sujets ont reçu une dose
unique de 100 mg de larotrectinib. Chez les sujets atteints d'insuffisance rénale, la Cmax et l'AUC0-inf
du larotrectinib ont été 1,25 et 1,46 fois plus élevées respectivement par rapport aux sujets avec une
fonction rénale normale.
Autres populations particulières
Le sexe ne semble pas avoir d'effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du
larotrectinib. Les données n'étaient pas suffisantes pour évaluer l'effet potentiel de l'origine ethnique
sur l'exposition systémique au larotrectinib.

Toxicité systémique
La toxicité systémique a été évaluée dans des études chez le rat et le singe suite à des administrations
orales une fois par jour pendant une durée allant jusqu'à 3 mois. Des lésions cutanées limitant la dose
ont été observées uniquement chez le rat et ont été la principale cause de mortalité et de morbidité. Les
lésions cutanées n'ont pas été observées chez le singe.
Des signes cliniques d'une toxicité gastro-intestinale dose-limitante ont été observés chez le singe.
Une toxicité sévère (dose hautement toxique chez 10 % des animaux) a été observée chez le rat à des
doses correspondant à 1 à 2 fois l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Aucune
toxicité systémique notable n'a été observée chez le singe à des doses correspondant à plus de 10 fois
l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée.
Embryotoxicité / tératogénicité
Le larotrectinib n'a pas été tératogène ou embryotoxique suite à des administrations quotidiennes au
cours de la période d'organogenèse chez la rate et la lapine gravides à des doses toxiques pour la mère,
c'est-à-dire des doses correspondant à 32 fois (rate) et 16 fois (lapine) l'AUC chez l'être humain à la
dose clinique recommandée. Le larotrectinib traverse la barrière placentaire chez les deux espèces.
Toxicité sur la reproduction
Aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée avec le larotrectinib. Dans les études de toxicité sur
3 mois, le larotrectinib n'a pas eu d'effet histologique sur les organes reproducteurs des mâles chez le
rat et le singe aux doses les plus élevées testées, correspondant à environ 7 fois (rat mâle) et 10 fois
(singe mâle) l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Par ailleurs, le larotrectinib
n'a pas eu d'effet sur la spermatogenèse chez le rat.
Dans une étude à doses répétées sur 1 mois chez le rat, il a été observé moins de corps jaunes, une
incidence accrue d'anoestrus et une diminution du poids utérin avec atrophie utérine. Ces effets ont été
réversibles. Aucun effet sur les organes reproducteurs des femelles n'a été observé lors des études de
toxicité sur 3 mois chez le rat et le singe à des doses correspondant à environ 3 fois (rate femelle) et
17 fois (singe femelle) l'AUC chez l'être humain à la dose clinique recommandée.
Le larotrectinib a été administré à des rats juvéniles du jour 7 suivant leur naissance (JSN) jusqu'au
jour 70. Une mortalité avant sevrage (avant JSN 21) a été observée au niveau de dose élevé
correspondant à 2,5 à 4 fois l'AUC à la dose recommandée. Des effets sur la croissance et le système
nerveux ont été observés au niveau de dose correspondant à 0,5 à 4 fois l'AUC à la dose
recommandée. La prise de poids corporel était diminuée chez les ratons mâles et femelles avant le
sevrage, et a augmenté après le sevrage chez les femelles à la fin de l'exposition, alors qu'une
réduction de la prise de poids a été observée chez les mâles également après le sevrage, sans
récupération. La diminution de la croissance chez les mâles a été associée à une puberté tardive. Une
récupération partielle des effets sur le système nerveux (c'est-à-dire fonctionnalité altérée des pattes
arrière et, probablement, augmentation de la fermeture des paupières) a été observée. Une diminution
du taux de gestation a également été observée aux niveaux de doses élevés malgré des accouplements
normaux.
Génotoxicité et cancérogénicité
Aucune étude de cancérogénicité n'a été réalisée avec le larotrectinib.
Le larotrectinib n'a pas été mutagène dans le test bactérien d'induction de mutation inverse (test
d'Ames) ou dans l'essai in vitro de mutation génique sur cellules de mammifères. Le résultat pour le
larotrectinib a été négatif dans le test in vivo de formation des micronoyaux chez la souris à la dose
maximale tolérée de 500 mg/kg.

La pharmacologie de sécurité du larotrectinib a été évaluée dans plusieurs essais in vitro et in vivo
ayant examiné les effets sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, respiratoire et
gastro-intestinal chez différentes espèces. Le larotrectinib n'a pas eu d'effet sur les paramètres
hémodynamiques ou les intervalles de l'ECG chez le singe télémétré à des expositions (Cmax)
correspondant à environ 6 fois l'exposition thérapeutique chez l'être humain. Le larotrectinib n'a pas
eu d'effets neurocomportementaux chez les animaux adultes (rats, souris, singes cynomolgus) à des
expositions (Cmax) au moins 7 fois supérieures à l'exposition chez l'être humain. Le larotrectinib n'a
pas eu d'effet sur la fonction respiratoire chez le rat ; à des niveaux d'exposition (Cmax) au moins 8 fois
supérieurs à l'exposition thérapeutique chez l'être humain. Chez le rat, le larotrectinib a accéléré le
transit intestinal et augmenté la sécrétion et l'acidité gastriques.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients


Eau purifiée
Hydroxypropylbétadex
Sucralose (E 955)
Citrate de sodium (E 331)
Benzoate de sodium (E 211)
Arôme de fraise
Acide citrique (E 330)

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation

2 ans.
Après première ouverture : 10 jours.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

6.4 Précautions particulières de conservation

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique 6.3.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre brun (type III) muni d'un bouchon à vis en polypropylène (PP) à fermeture de sécurité
enfant.
Chaque boîte contient deux flacons contenant chacun 50 mL de solution buvable.

Instructions d'utilisation :

Seringue pour administration orale

-
Utiliser une seringue pour administration orale adaptée marquée CE et un adaptateur pour
flacon (28 mm de diamètre), s'il y a lieu.
-
Pour les volumes inférieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration orale de
1 mL avec des graduations tous les 0,1 mL.
-
Pour les volumes égales ou supérieurs à 1 mL, utiliser une seringue pour administration
orale de 5 mL avec des graduations tous les 0,2 mL.
-
Ouvrir le flacon : appuyer sur le bouchon du flacon et le tourner dans le sens inverse des
aiguilles d'une montre.
-
Insérer l'adaptateur pour flacon dans le col du flacon et s'assurer qu'il est bien fixé.
-
Prendre la seringue pour administration orale et s'assurer que le piston est complètement
enfoncé. Placer la seringue dans l'ouverture de l'adaptateur. Retourner le flacon.
-
Remplir la seringue pour administration orale avec une petite quantité de solution en tirant le
piston vers le bas, puis pousser à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les bulles.
-
Tirer le piston vers le bas jusqu'au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament prescrite, en mL.
-
Remettre le flacon à l'endroit et retirer la seringue pour administration orale de l'adaptateur.
-
Appuyer lentement sur le piston, en orientant le liquide vers l'intérieur de la joue pour permettre
une déglutition naturelle.
-
Refermer le flacon avec le bouchon d'origine (en laissant l'adaptateur en place).
Sonde d'alimentation nasogastrique
-
Utiliser une sonde d'alimentation nasogastrique adaptée. Le diamètre extérieur de la sonde doit
être choisi en fonction des caractéristiques du patient. Les diamètres, longueurs et volumes
d'amorçage dérivés habituels sont présentés dans le Tableau 8.
-
L'alimentation doit être arrêtée et la sonde doit être rincée avec au moins 10 mL d'eau. Nota :
voir les exceptions concernant les nouveau-nés et les patients soumis à des restrictions
liquidiennes dans l'alinéa ci-dessous.
-
Une seringue adaptée doit être utilisée pour administrer VITRAKVI dans la sonde
d'alimentation nasogastrique.
La sonde doit être à nouveau rincée avec au moins 10 mL d'eau afin de s'assurer de
l'administration de VITRAKVI et de bien la nettoyer.
Les nouveau-nés et les enfants soumis à des restrictions liquidiennes peuvent nécessiter un
volume de rinçage minimal de 0,5 à 1 mL, ou un rinçage à l'air lors de l'administration de
VITRAKVI.
-
Redémarrer l'alimentation.

Tableau 8 : Dimensions de la sonde recommandées en fonction du groupe d'âge
Patient
Diamètre de la
Diamètre de la
Longueur de la
Volume
sonde pour les
sonde pour les
sonde (cm)
d'amorçage de
alimentations
alimentations
la sonde (mL)
standard
haute densité
Nouveau-né
4-5 FR
6 FR
40-50
0,25-0,5
Enfant
6 FR
8 FR
50-80
0,7-1,4
Adulte
8 FR
10 FR
80-120
1,4-4,2
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/004 ­ VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 septembre 2019
Date du dernier renouvellement : 18 août 2021
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.




ANNEXE II

A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES
LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION CONCERNANT
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES POST-AUTORISATION
CONCERNANT L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE

Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » ayant été accordée, et conformément à
l'article 14-a du règlement (CE) n° 726/2004, le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit
mener à son terme, selon le calendrier indiqué, les mesures suivantes:

Date
Dans le but de confirmer l'efficacité du larotrectinib indépendamment de
30 juin 2024
l'histologie et d'étudier les mécanismes de résistance primaire et secondaire, le
titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit soumettre une analyse poolée
incluant un nombre plus élevé de patients, ainsi que le rapport final de l'étude
LOXO-TRK-15002 (NAVIGATE).
Dans le but d'étudier la toxicité à long terme et les effets sur le développement du 31 mars 2027
larotrectinib chez les patients pédiatriques, en particulier le développement
neurologique incluant les fonctions cognitives, le titulaire de l'autorisation de
mise sur le marché doit soumettre le rapport final de l'étude LOXO-TRK-15003
(SCOUT), y compris les résultats du suivi à 5 ans.


ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE


A. ÉTIQUETAGE


BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 25 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 25 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale
Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 25 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 25 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 25 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION

Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D

18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS



BOÎTE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 100 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 100 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale
Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/002
13. NUMÉRO DU LOT
Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 100 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


ÉTIQUETTE DU FLACON



1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 100 mg gélules
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 100 mg de larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION

Gélules à avaler en entier.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/002
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE


17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D



18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : saccharose, E 420, E 1520, E 218. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 30 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 20 mg/mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : saccharose, E 420, E 1520, E 218. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 30 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS



BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : E 211. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
2 x 50 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 10 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
VITRAKVI 20 mg/mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
VITRAKVI 20 mg/mL solution buvable
larotrectinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution buvable contient du sulfate de larotrectinib, équivalant à 20 mg de
larotrectinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : E 211. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
50 mL de solution buvable
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
À utiliser dans les 10 jours après ouverture.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1385/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


B. NOTICE
VITRAKVI 25 mg, gélules
VITRAKVI 100 mg, gélules
larotrectinib
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
- Cette notice a été rédigée en partant du principe que c'est la personne qui prend le médicament
qui la lit. Si vous donnez ce médicament à votre enfant, merci de remplacer « vous » par « votre
enfant » partout.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
3.
Comment prendre VITRAKVI
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver VITRAKVI
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Dans quels cas VITRAKVI est-il utilisé
VITRAKVI contient une substance active appelée larotrectinib.
Il est utilisé chez les adultes, les adolescents et les enfants pour traiter des tumeurs solides (cancers)
qui peuvent être localisées dans différentes parties du corps et qui sont dues à une modification du
gène NTRK (Neurotrophic Tyrosine Receptor Kinase).
VITRAKVI est uniquement utilisé
- lorsque ces cancers sont à un stade avancé ou se sont propagés à d'autres parties du corps, ou
lorsqu'une intervention chirurgicale visant à retirer le cancer risquerait d'entraîner de graves
complications,
et
- lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
Avant de vous donner VITRAKVI, votre médecin fera réaliser un test pour vérifier que vous présentez
bien la modification du gène NTRK.
Chez les patients dont le cancer est dû à une modification du gène NTRK, cette modification pousse le
corps à produire une protéine anormale appelée « fusion TRK ». La protéine de fusion TRK peut
provoquer la croissance incontrôlée des cellules et le cancer. VITRAKVI bloque l'action des protéines
de fusion TRK et peut ainsi ralentir ou arrêter la croissance du cancer. Il pourrait également faire
diminuer la taille du cancer.
Si vous avez des questions sur le fonctionnement de VITRAKVI ou sur les raisons pour lesquelles ce
médicament vous a été prescrit, veuillez interroger votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI

Ne prenez jamais VITRAKVI si
-
vous êtes allergique au larotrectinib ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

Examens et vérifications
VITRAKVI peut augmenter la quantité des enzymes hépatiques, appelées ALAT et ASAT, qui sont
présentes dans votre sang. Votre médecin fera réaliser des tests sanguins avant et pendant le traitement
pour surveiller les taux d'ALAT et d'ASAT, et pour contrôler le fonctionnement de votre foie.

Autres médicaments et VITRAKVI
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament, car certains médicaments peuvent modifier l'effet de
VITRAKVI et VITRAKVI peut modifier l'effet des autres médicaments.
En particulier, prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l'un
des médicaments suivants :
-
des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques ou bactériennes, appelés
itraconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, troléandomycine ;
-
un médicament utilisé pour traiter le syndrome de Cushing, appelé kétoconazole ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l'infection par le VIH, appelés atazanavir, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, rifabutine, éfavirenz ;
-
un médicament utilisé pour traiter la dépression, appelé néfazodone ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, appelés phénytoïne, carbamazépine,
phénobarbital ;
-
un médicament à base de plantes utilisé pour traiter la dépression, appelé millepertuis ;
-
un médicament utilisé pour traiter la tuberculose, appelé rifampicine ;
-
un médicament utilisé pour soulager les fortes douleurs, appelé alfentanil ;
-
des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d'organe suite à une greffe d'organe, appelés
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus ;
-
un médicament utilisé pour traiter des anomalies du rythme cardiaque, appelé quinidine ;
-
des médicaments utilisés pour traiter les migraines, appelés dihydroergotamine, ergotamine ;
-
un médicament utilisé pour traiter la douleur chronique, appelé fentanyl ;
-
un médicament utilisé pour contrôler les tics moteurs et vocaux, appelé pimozide ;
-
un médicament utilisé pour aider à arrêter de fumer, appelé bupropion ;
-
des médicaments utilisés pour réduire les taux de sucre dans le sang, appelés répaglinide,
tolbutamide ;
-
un médicament qui prévient la formation de caillots sanguins, appelé warfarine ;
-
un médicament utilisé pour réduire la quantité d'acide produit dans l'estomac, appelé
oméprazole ;
-
un médicament utilisé pour aider à corriger l'hypertension artérielle, appelé valsartan ;
-
un groupe de médicaments utilisés pour aider à diminuer le cholestérol, appelé les statines ;
-
des médicaments à base d'hormones utilisés pour la contraception, voir la rubrique
« Contraception chez la femme et l'homme » ci-dessous.
pharmacien ou votre infirmier/ère.

VITRAKVI avec des aliments et boissons
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez
VITRAKVI. Ceux-ci peuvent augmenter la quantité de VITRAKVI dans votre corps.

Grossesse et allaitement
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser VITRAKVI pendant la grossesse car les effets de VITRAKVI sur l'enfant à
naître ne sont pas connus.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ce médicament et pendant 3 jours après la dernière
prise car nous ne savons pas si VITRAKVI est excrété dans le lait maternel.

Contraception chez la femme et l'homme
Vous devez éviter de tomber enceinte pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes susceptible de tomber enceinte, votre médecin doit faire réaliser un test de grossesse avant
le début de votre traitement.
Vous devez utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant que vous prenez VITRAKVI et
pendant au moins 1 mois après la dernière prise, si :
-
vous êtes susceptible de tomber enceinte. Si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous
devez utiliser également une méthode mécanique, telle qu'un préservatif.
-
vous avez des relations sexuelles avec une femme susceptible de tomber enceinte.
Demandez conseil à votre médecin concernant la meilleure méthode de contraception pour vous.

Conduite de véhicules ou de deux-roues, et utilisation de machines
VITRAKVI peut provoquer des vertiges ou de la fatigue. Si cela se produit, ne conduisez pas de
véhicules ou de deux-roues, et n'utilisez pas d'outils ou de machines.
3.
Comment prendre VITRAKVI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère
en cas de doute.

Posologie
Adultes (à partir de 18 ans)
-
La dose recommandée de VITRAKVI est de 100 mg (1 gélule de 100 mg ou 4 gélules de
25 mg), deux fois par jour.
-
Votre médecin réévaluera la dose de votre traitement et pourrait la modifier si besoin.

Enfants et adolescents

-
Le médecin de votre enfant déterminera la dose qui convient à votre enfant en fonction de sa
taille et de son poids.
-
La dose maximale recommandée est de 100 mg (1 gélule de 100 mg ou 4 gélules de 25 mg),
deux fois par jour.
-
Le médecin de votre enfant réévaluera la dose du traitement et pourrait la modifier si besoin.
VITRAKVI est disponible en solution buvable pour les patients qui ne peuvent pas avaler les gélules.

-
VITRAKVI peut être pris avec ou sans aliments.
-
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous
prenez ce médicament.
-
Avalez les gélules de VITRAKVI en entier avec un verre d'eau. Vous ne devez pas ouvrir,
mâcher ou écraser la gélule en raison de son goût très amer.

Si vous avez pris plus de VITRAKVI que vous n'auriez dû

Prévenez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère, ou allez directement
à l'hôpital. Emportez la boîte du médicament et cette notice avec vous.

Si vous oubliez une dose de VITRAKVI

Ne prenez pas deux doses pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ou si vous
vomissez après avoir pris ce médicament. Prenez la dose suivante à l'heure habituelle.

Si vous arrêtez de prendre VITRAKVI

N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en avoir d'abord parlé avec votre médecin. Il est
important de prendre VITRAKVI aussi longtemps que votre médecin vous l'a dit.
Si vous ne pouvez pas prendre le médicament comme votre médecin vous l'a prescrit, prévenez
immédiatement votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez
prévenir votre médecin immédiatement si vous présentez l'un des
effets indésirables
graves suivants :
-
des sensations vertigineuses (effets indésirables très fréquents, pouvant toucher plus de
1 personne sur 10), des picotements, un engourdissement, ou une sensation de brûlure dans les
mains et les pieds, une difficulté à marcher normalement (effets indésirables fréquents, pouvant
toucher jusqu'à 1 personne sur 10). Il pourrait s'agir de symptômes de
troubles du système
nerveux.
Votre médecin pourrait décider de réduire la dose, ou d'interrompre ou d'arrêter le traitement.
Prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l'un des effets
indésirables suivants :

Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
-
vous pourriez être pâle et sentir les battements de votre coeur, qui peuvent être des symptômes
d'une baisse du nombre de globules rouges (anémie)
-
symptômes pseudo-grippaux incluant de la fièvre, qui peuvent être les symptômes d'une baisse
du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie)
-
nausées ou vomissements
-
constipation
-
douleur musculaire (myalgie)
-
fatigue
-
augmentation de la quantité d'enzymes hépatiques dans les analyses de sang
-
augmentation du poids.
-
altération du goût (dysgueusie)
-
faiblesse musculaire
-
augmentation de la quantité de « phosphatase alcaline » dans les analyses de sang (très fréquent
chez l'enfant).

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver VITRAKVI

-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
-
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
-
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que les gélules semblent endommagées.
-
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient VITRAKVI

La substance active est le larotrectinib.
Chaque gélule de VITRAKVI 25 mg contient 25 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Chaque gélule de VITRAKVI 100 mg contient 100 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Les autres composants sont :
Enveloppe de la gélule :
-
Gélatine
-
Dioxyde de titane (E 171)
Encre d'impression :
-
Gomme-laque
-
Laque aluminique d'indigotine (E 132)
-
Dioxyde de titane (E 171)
-
Propylène glycol (E 1520)
-
Diméticone

Comment se présente VITRAKVI et contenu du flacon
-
VITRAKVI 25 mg est présenté sous forme d'une gélule blanche opaque en gélatine (18 mm de
long × 6 mm de large), avec la croix BAYER et la mention « 25 mg » imprimées en bleu sur le
corps de la gélule.
-
VITRAKVI 100 mg est présenté sous forme d'une gélule blanche opaque en gélatine (22 mm de
long × 7 mm de large), avec la croix BAYER et la mention « 100 mg » imprimées en bleu sur le
corps de la gélule.
Chaque boîte contient 1 flacon en plastique muni d'une fermeture de sécurité enfant contenant
56 gélules.
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne

Fabricant
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

Lietuva
Bayer SA-NV
UAB Bayer
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Tel. +37 05 23 36 868

Luxembourg/Luxemburg
Bayer SA-NV
T.: +359 02 4247280
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Ceská republika
Magyarország
Bayer s.r.o.
Bayer Hungária KFT
Tel: +420 266 101 111
Tel:+36 14 87-41 00
Danmark
Malta
Bayer A/S
Alfred Gera and Sons Ltd.
Tlf: +45 45 23 50 00
Tel: +35 621 44 62 05
Deutschland
Nederland
Bayer Vital GmbH
Bayer B.V.
Tel: +49 (0)214-30 513 48
Tel: +31-(0)297-28 06 66
Eesti
Norge
Bayer OÜ
Bayer AS
Tel: +372 655 8565
Tlf: +47 23 13 05 00

Österreich
Bayer
Bayer Austria Ges.m.b.H.
: +30-210-61 87 500
Tel: +43-(0)1-711 46-0
España
Polska
Bayer Hispania S.L.
Bayer Sp. z o.o.
Tel: +34-93-495 65 00
Tel: +48 22 572 35 00

France
Portugal
Bayer HealthCare
Bayer Portugal, Lda.
Tél (N° vert): +33-(0)800 87 54 54
Tel: +351 21 416 42 00
Hrvatska
România
Bayer d.o.o.
SC Bayer SRL
Tel: +385-(0)1-6599 900
Tel: +40 21 529 59 00
Ireland
Slovenija
Bayer Limited
Bayer d. o. o.
Tel: +353 1 216 3300
Tel: +386 (0)1 58 14 400

Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Bayer spol. s r.o.
Sími: +354 540 8000
Tel. +421 2 59 21 31 11
Italia
Suomi/Finland
Bayer S.p.A.
Bayer Oy
Tel: +39 02 397 8 1
Puh/Tel: +358- 20 785 21

Sverige
NOVAGEM Limited
Bayer AB
T: +357 22 48 38 58
Tel: +46 (0) 8 580 223 00
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Bayer
Bayer AG
Tel: +371 67 84 55 63
Tel: +44-(0)118 206 3000

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L'Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
larotrectinib
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
- Cette notice a été rédigée en partant du principe que c'est la personne qui prend le médicament
qui la lit. Si vous donnez ce médicament à votre enfant, merci de remplacer « vous » par « votre
enfant » partout.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
3.
Comment prendre VITRAKVI
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver VITRAKVI
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Dans quels cas VITRAKVI est-il utilisé
VITRAKVI contient une substance active appelée larotrectinib.
Il est utilisé chez les adultes, les adolescents et les enfants pour traiter des tumeurs solides (cancers)
qui peuvent être localisées dans différentes parties du corps et qui sont dues à une modification du
gène NTRK (Neurotrophic Tyrosine Receptor Kinase).
VITRAKVI est uniquement utilisé
- lorsque ces cancers sont à un stade avancé ou se sont propagés à d'autres parties du corps, ou
lorsqu'une intervention chirurgicale visant à retirer le cancer risquerait d'entraîner de graves
complications,
et
- lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
Avant de vous donner VITRAKVI, votre médecin fera réaliser un test pour vérifier que vous présentez
bien la modification du gène NTRK.
Comment VITRAKVI agit-il
Chez les patients dont le cancer est dû à une modification du gène NTRK, cette modification pousse le
corps à produire une protéine anormale appelée « fusion TRK ». La protéine de fusion TRK peut
provoquer la croissance incontrôlée des cellules et le cancer. VITRAKVI bloque l'action des protéines
de fusion TRK et peut ainsi ralentir ou arrêter la croissance du cancer. Il pourrait également faire
diminuer la taille du cancer.
médicament vous a été prescrit, veuillez interroger votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI

Ne prenez jamais VITRAKVI si
-
vous êtes allergique au larotrectinib ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

Examens et vérifications
VITRAKVI peut augmenter la quantité des enzymes hépatiques, appelées ALAT et ASAT, qui sont
présentes dans votre sang. Votre médecin fera réaliser des tests sanguins avant et pendant le traitement
pour surveiller les taux d'ALAT et d'ASAT, et pour contrôler le fonctionnement de votre foie.

Autres médicaments et VITRAKVI
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament, car certains médicaments peuvent modifier l'effet de
VITRAKVI et VITRAKVI peut modifier l'effet des autres médicaments.
En particulier, prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l'un
des médicaments suivants :
-
des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques ou bactériennes, appelés
itraconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, troléandomycine ;
-
un médicament utilisé pour traiter le syndrome de Cushing, appelé kétoconazole ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l'infection par le VIH, appelés atazanavir, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, rifabutine, éfavirenz ;
-
un médicament utilisé pour traiter la dépression, appelé néfazodone ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, appelés phénytoïne, carbamazépine,
phénobarbital ;
-
un médicament à base de plantes utilisé pour traiter la dépression, appelé millepertuis ;
-
un médicament utilisé pour traiter la tuberculose, appelé rifampicine ;
-
un médicament utilisé pour soulager les fortes douleurs, appelé alfentanil ;
-
des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d'organe suite à une greffe d'organe, appelés
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus ;
-
un médicament utilisé pour traiter des anomalies du rythme cardiaque, appelé quinidine ;
-
des médicaments utilisés pour traiter les migraines, appelés dihydroergotamine, ergotamine ;
-
un médicament utilisé pour traiter la douleur chronique, appelé fentanyl ;
-
un médicament utilisé pour contrôler les tics moteurs et vocaux, appelé pimozide ;
-
un médicament utilisé pour aider à arrêter de fumer, appelé bupropion ;
-
des médicaments utilisés pour réduire les taux de sucre dans le sang, appelés répaglinide,
tolbutamide ;
-
un médicament qui prévient la formation de caillots sanguins, appelé warfarine ;
-
un médicament utilisé pour réduire la quantité d'acide produit dans l'estomac, appelé
oméprazole ;
-
un médicament utilisé pour aider à corriger l'hypertension artérielle, appelé valsartan ;
-
un groupe de médicaments utilisés pour aider à diminuer le cholestérol, appelé les statines ;
-
des médicaments à base d'hormones utilisés pour la contraception, voir la rubrique
« Contraception chez la femme et l'homme » ci-dessous.
Si vous êtes dans l'une de ces situations (ou en cas de doute), parlez-en avec votre médecin, votre
pharmacien ou votre infirmier/ère.

VITRAKVI avec des aliments et boissons
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez
VITRAKVI. Ceux-ci peuvent augmenter la quantité de VITRAKVI dans votre corps.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser VITRAKVI pendant la grossesse car les effets de VITRAKVI sur l'enfant à
naître ne sont pas connus.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ce médicament et pendant 3 jours après la dernière
prise car nous ne savons pas si VITRAKVI est excrété dans le lait maternel.

Contraception chez la femme et l'homme
Vous devez éviter de tomber enceinte pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes susceptible de tomber enceinte, votre médecin doit faire réaliser un test de grossesse avant
le début de votre traitement.
Vous devez utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant que vous prenez VITRAKVI et
pendant au moins 1 mois après la dernière prise, si :
-
vous êtes susceptible de tomber enceinte. Si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous
devez utiliser également une méthode mécanique, telle qu'un préservatif.
-
vous avez des relations sexuelles avec une femme susceptible de tomber enceinte.
Demandez conseil à votre médecin concernant la meilleure méthode de contraception pour vous.

Conduite de véhicules ou de deux-roues, et utilisation de machines
VITRAKVI peut provoquer des vertiges ou de la fatigue. Si cela se produit, ne conduisez pas de
véhicules ou de deux-roues, et n'utilisez pas d'outils ou de machines.

VITRAKVI contient :
-
du
saccharose : il peut être nocif pour les dents. Si votre médecin vous a informé(e) que vous
avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce
médicament.
-
22 mg de
sorbitol dans chaque dose de 1 mL. Le sorbitol est une source de fructose. Si votre
médecin vous a informé(e) que vous ou votre enfant présentiez une intolérance à certains sucres
ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un
trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à dégrader le fructose, parlez-en à votre
médecin avant que vous ou votre enfant ne preniez ou ne receviez ce médicament.
-
moins de 1 mmol (ou 23 mg) de
sodium par 5 mL, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans
sodium ».
-
1,2 mg de
propylène glycol dans chaque dose de 1 mL. Si votre bébé a moins de 4 semaines,
demandez à votre médecin ou à votre pharmacien avant de lui administrer ce médicament, en
particulier si le bébé reçoit d'autres médicaments contenant du propylène glycol ou de l'alcool.
-
du
parahydroxybenzoate : il peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement
retardées).
3.
Comment prendre VITRAKVI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère
en cas de doute.

Posologie
Adultes (à partir de 18 ans)
-
La dose recommandée de VITRAKVI est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Votre médecin réévaluera la dose de votre traitement et pourrait la modifier si besoin.

-
Le médecin de votre enfant déterminera la dose qui convient à votre enfant en fonction de sa
taille et de son poids.
-
La dose maximale recommandée est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Le médecin de votre enfant réévaluera la dose du traitement et pourrait la modifier si besoin.

Comment prendre ce médicament

-
VITRAKVI peut être pris avec ou sans aliments.
-
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous
prenez ce médicament.
-
Avec ce médicament, vous avez besoin d'un adaptateur pour flacon (28 mm de diamètre) et
d'une seringue qui peut être utilisée pour administrer des médicaments par la bouche. Utilisez
une seringue qui peut contenir 1 mL de solution et qui présente des graduations tous les 0,1 mL
pour les doses de moins de 1 mL. Utilisez une seringue qui peut contenir 5 mL de solution et
qui présente des graduations tous les 0,2 mL pour les doses de 1 mL ou plus.
-
Appuyez sur le bouchon du flacon et tournez-le dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre pour ouvrir le flacon.
-
Insérez l'adaptateur pour flacon dans le col du flacon et assurez-vous qu'il soit bien fixé.
-
Poussez le piston complètement dans la seringue et placez ensuite la seringue dans
l'ouverture de l'adaptateur. Retournez le flacon.
-
Remplissez la seringue avec une petite quantité de solution en tirant le piston vers le bas,
puis poussez à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les grosses bulles qui sont
dans la seringue.
-
Tirez le piston vers le bas jusqu'au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament que votre médecin vous a prescrite, en mL.
-
Remettez le flacon à l'endroit et retirez la seringue de l'adaptateur.
-
Mettez la seringue dans la bouche, en l'orientant vers l'intérieur de la joue ­ cela vous
aidera à avaler le médicament de manière naturelle. Appuyez lentement sur le piston.
-
Remettez le bouchon du flacon et refermez le flacon soigneusement ­ laissez l'adaptateur
sur le flacon.
Si besoin, VITRAKVI peut être administré par une sonde d'alimentation nasogastrique. Pour
connaître la procédure détaillée, veuillez-vous adresser à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère.

Si vous avez pris plus de VITRAKVI que vous n'auriez dû

Prévenez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère, ou allez directement
à l'hôpital. Emportez la boîte du médicament et cette notice avec vous.

Si vous oubliez une dose de VITRAKVI

Ne prenez pas deux doses pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ou si vous
vomissez après avoir pris ce médicament. Prenez la dose suivante à l'heure habituelle.

Si vous arrêtez de prendre VITRAKVI

N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en avoir d'abord parlé avec votre médecin. Il est
important de prendre VITRAKVI aussi longtemps que votre médecin vous l'a dit.
Si vous ne pouvez pas prendre le médicament comme votre médecin vous l'a prescrit, prévenez
immédiatement votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez
prévenir votre médecin immédiatement si vous présentez l'un des
effets indésirables
graves suivants :
-
des sensations vertigineuses (effets indésirables très fréquents, pouvant toucher plus de
1 personne sur 10), des picotements, un engourdissement, ou une sensation de brûlure dans les
mains et les pieds, une difficulté à marcher normalement (effets indésirables fréquents, pouvant
toucher jusqu'à 1 personne sur 10). Il pourrait s'agir de symptômes de
troubles du système
nerveux.
Votre médecin pourrait décider de réduire la dose, ou d'interrompre ou d'arrêter le traitement.
Prévenez votre médecin,
votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l'un des effets
indésirables suivants :
Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
-
vous pourriez être pâle et sentir les battements de votre coeur, qui peuvent être des symptômes
d'une baisse du nombre de globules rouges (anémie)
-
symptômes pseudo-grippaux incluant de la fièvre, qui peuvent être les symptômes d'une baisse
du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie)
-
nausées ou vomissements
-
constipation
-
douleur musculaire (myalgie)
-
fatigue
-
augmentation de la quantité d'enzymes hépatiques dans les analyses de sang
-
augmentation du poids.

Fréquent (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 10) :
-
altération du goût (dysgueusie)
-
faiblesse musculaire
-
augmentation de la quantité de « phosphatase alcaline » dans les analyses de sang (très fréquent
chez l'enfant).

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver VITRAKVI

-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
-
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
-
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
-
Ne pas congeler.
-
Une fois le flacon ouvert, vous devez utiliser votre médicament dans les 30 jours après
ouverture.
-
Ne prenez pas ce médicament si le flacon ou le bouchon vous semble endommagé ou semble
avoir fui.
-
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.

Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient VITRAKVI

La substance active est le larotrectinib.
Chaque mL de solution buvable contient 20 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Les autres composants sont :
-
Eau purifiée
-
Saccharose
-
Hydroxypropylbétadex
-
Glycérol (E 422)
-
Sorbitol (E 420)
-
Citrate de sodium (E 331)
-
Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté (E 339)
-
Acide citrique (E 330)
-
Propylène glycol (E 1520)
-
Sorbate de potassium (E 202)
-
Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218)
-
Arôme d'agrume
-
Arôme naturel
Pour plus d'informations, voir « VITRAKVI contient » dans la rubrique 2.

Comment se présente VITRAKVI et contenu du flacon
VITRAKVI est une solution buvable limpide jaune à orange.
Chaque boîte contient 1 flacon en verre muni d'une fermeture de sécurité enfant contenant 100 mL de
solution buvable.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne

Fabricant
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

Lietuva
Bayer SA-NV
UAB Bayer
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Tel. +37 05 23 36 868

Luxembourg/Luxemburg
Bayer SA-NV
T.: +359 02 4247280
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Ceská republika
Magyarország
Bayer s.r.o.
Bayer Hungária KFT
Tel: +420 266 101 111
Tel:+36 14 87-41 00
Danmark
Malta
Bayer A/S
Alfred Gera and Sons Ltd.
Tlf: +45 45 23 50 00
Tel: +35 621 44 62 05
Deutschland
Nederland
Bayer Vital GmbH
Bayer B.V.
Tel: +49 (0)214-30 513 48
Tel: +31-(0)297-28 06 66
Eesti
Norge
Bayer OÜ
Bayer AS
Tel: +372 655 8565
Tlf: +47 23 13 05 00

Österreich
Bayer
Bayer Austria Ges.m.b.H.
: +30-210-61 87 500
Tel: +43-(0)1-711 46-0
España
Polska
Bayer Hispania S.L.
Bayer Sp. z o.o.
Tel: +34-93-495 65 00
Tel: +48 22 572 35 00

France
Portugal
Bayer HealthCare
Bayer Portugal, Lda.
Tél (N° vert): +33-(0)800 87 54 54
Tel: +351 21 416 42 00
Hrvatska
România
Bayer d.o.o.
SC Bayer SRL
Tel: +385-(0)1-6599 900
Tel: +40 21 529 59 00
Ireland
Slovenija
Bayer Limited
Bayer d. o. o.
Tel: +353 1 216 3300
Tel: +386 (0)1 58 14 400

Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Bayer spol. s r.o.
Sími: +354 540 8000
Tel. +421 2 59 21 31 11
Italia
Suomi/Finland
Bayer S.p.A.
Bayer Oy
Tel: +39 02 397 8 1
Puh/Tel: +358- 20 785 21

Sverige
NOVAGEM Limited
Bayer AB
T: +357 22 48 38 58
Tel: +46 (0) 8 580 223 00
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Bayer
Bayer AG
Tel: +371 67 84 55 63
Tel: +44-(0)118 206 3000

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L'Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.


VITRAKVI 20 mg/mL, solution buvable
larotrectinib
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
- Cette notice a été rédigée en partant du principe que c'est la personne qui prend le médicament
qui la lit. Si vous donnez ce médicament à votre enfant, merci de remplacer « vous » par « votre
enfant » partout.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI
3.
Comment prendre VITRAKVI
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver VITRAKVI
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que VITRAKVI et dans quels cas est-il utilisé
Dans quels cas VITRAKVI est-il utilisé
VITRAKVI contient une substance active appelée larotrectinib.
Il est utilisé chez les adultes, les adolescents et les enfants pour traiter des tumeurs solides (cancers)
qui peuvent être localisées dans différentes parties du corps et qui sont dues à une modification du
gène NTRK (Neurotrophic Tyrosine Receptor Kinase).
VITRAKVI est uniquement utilisé
- lorsque ces cancers sont à un stade avancé ou se sont propagés à d'autres parties du corps, ou
lorsqu'une intervention chirurgicale visant à retirer le cancer risquerait d'entraîner de graves
complications,
et
- lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
Avant de vous donner VITRAKVI, votre médecin fera réaliser un test pour vérifier que vous présentez
bien la modification du gène NTRK.
Comment VITRAKVI agit-il
Chez les patients dont le cancer est dû à une modification du gène NTRK, cette modification pousse le
corps à produire une protéine anormale appelée « fusion TRK ». La protéine de fusion TRK peut
provoquer la croissance incontrôlée des cellules et le cancer. VITRAKVI bloque l'action des protéines
de fusion TRK et peut ainsi ralentir ou arrêter la croissance du cancer. Il pourrait également faire
diminuer la taille du cancer.
médicament vous a été prescrit, veuillez interroger votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VITRAKVI

Ne prenez jamais VITRAKVI si
-
vous êtes allergique au larotrectinib ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

Examens et vérifications
VITRAKVI peut augmenter la quantité des enzymes hépatiques, appelées ALAT et ASAT, qui sont
présentes dans votre sang. Votre médecin fera réaliser des tests sanguins avant et pendant le traitement
pour surveiller les taux d'ALAT et d'ASAT, et pour contrôler le fonctionnement de votre foie.

Autres médicaments et VITRAKVI
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament, car certains médicaments peuvent modifier l'effet de
VITRAKVI et VITRAKVI peut modifier l'effet des autres médicaments.
En particulier, prévenez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l'un
des médicaments suivants :
-
des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques ou bactériennes, appelés
itraconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, troléandomycine ;
-
un médicament utilisé pour traiter le syndrome de Cushing, appelé kétoconazole ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l'infection par le VIH, appelés atazanavir, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, rifabutine, éfavirenz ;
-
un médicament utilisé pour traiter la dépression, appelé néfazodone ;
-
des médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, appelés phénytoïne, carbamazépine,
phénobarbital ;
-
un médicament à base de plantes utilisé pour traiter la dépression, appelé millepertuis ;
-
un médicament utilisé pour traiter la tuberculose, appelé rifampicine ;
-
un médicament utilisé pour soulager les fortes douleurs, appelé alfentanil ;
-
des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d'organe suite à une greffe d'organe, appelés
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus ;
-
un médicament utilisé pour traiter des anomalies du rythme cardiaque, appelé quinidine ;
-
des médicaments utilisés pour traiter les migraines, appelés dihydroergotamine, ergotamine ;
-
un médicament utilisé pour traiter la douleur chronique, appelé fentanyl ;
-
un médicament utilisé pour contrôler les tics moteurs et vocaux, appelé pimozide ;
-
un médicament utilisé pour aider à arrêter de fumer, appelé bupropion ;
-
des médicaments utilisés pour réduire les taux de sucre dans le sang, appelés répaglinide,
tolbutamide ;
-
un médicament qui prévient la formation de caillots sanguins, appelé warfarine ;
-
un médicament utilisé pour réduire la quantité d'acide produit dans l'estomac, appelé
oméprazole ;
-
un médicament utilisé pour aider à corriger l'hypertension artérielle, appelé valsartan ;
-
un groupe de médicaments utilisés pour aider à diminuer le cholestérol, appelé les statines ;
-
des médicaments à base d'hormones utilisés pour la contraception, voir la rubrique
« Contraception chez la femme et l'homme » ci-dessous.
Si vous êtes dans l'une de ces situations (ou en cas de doute), parlez-en avec votre médecin, votre
pharmacien ou votre infirmier/ère.

VITRAKVI avec des aliments et boissons
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez
VITRAKVI. Ceux-ci peuvent augmenter la quantité de VITRAKVI dans votre corps.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser VITRAKVI pendant la grossesse car les effets de VITRAKVI sur l'enfant à
naître ne sont pas connus.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ce médicament et pendant 3 jours après la dernière
prise car nous ne savons pas si VITRAKVI est excrété dans le lait maternel.

Contraception chez la femme et l'homme
Vous devez éviter de tomber enceinte pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes susceptible de tomber enceinte, votre médecin doit faire réaliser un test de grossesse avant
le début de votre traitement.
Vous devez utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant que vous prenez VITRAKVI et
pendant au moins 1 mois après la dernière prise, si :
-
vous êtes susceptible de tomber enceinte. Si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous
devez utiliser également une méthode mécanique, telle qu'un préservatif.
-
vous avez des relations sexuelles avec une femme susceptible de tomber enceinte.
Demandez conseil à votre médecin concernant la meilleure méthode de contraception pour vous.

Conduite de véhicules ou de deux-roues, et utilisation de machines
VITRAKVI peut provoquer des vertiges ou de la fatigue. Si cela se produit, ne conduisez pas de
véhicules ou de deux-roues, et n'utilisez pas d'outils ou de machines.

VITRAKVI contient :
-
2 mg de
benzoate de sodium par 1 mL.
-
moins de 1 mmol (ou 23 mg) de
sodium par 5 mL, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans
sodium ».

3.
Comment prendre VITRAKVI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère
en cas de doute.

Posologie
Adultes (à partir de 18 ans)
-
La dose recommandée de VITRAKVI est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Votre médecin réévaluera la dose de votre traitement et pourrait la modifier si besoin.

Enfants et adolescents

-
Le médecin de votre enfant déterminera la dose qui convient à votre enfant en fonction de sa
taille et de son poids.
-
La dose maximale recommandée est de 100 mg (5 mL), deux fois par jour.
-
Le médecin de votre enfant réévaluera la dose du traitement et pourrait la modifier si besoin.

Comment prendre ce médicament

-
VITRAKVI peut être pris avec ou sans aliments.
-
Ne mangez pas de pamplemousse et ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous
prenez ce médicament.
-
Avec ce médicament, vous avez besoin d'un adaptateur pour flacon (28 mm de diamètre) et
d'une seringue qui peut être utilisée pour administrer des médicaments par la bouche. Utilisez
une seringue qui peut contenir 1 mL de solution et qui présente des graduations tous les 0,1 mL
pour les doses de moins de 1 mL. Utilisez une seringue qui peut contenir 5 mL de solution et
qui présente des graduations tous les 0,2 mL pour les doses de 1 mL ou plus.
Appuyez sur le bouchon du flacon et tournez-le dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre pour ouvrir le flacon.
-
Insérez l'adaptateur pour flacon dans le col du flacon et assurez-vous qu'il soit bien fixé.
-
Poussez le piston complètement dans la seringue et placez ensuite la seringue dans
l'ouverture de l'adaptateur. Retournez le flacon.
-
Remplissez la seringue avec une petite quantité de solution en tirant le piston vers le bas,
puis poussez à nouveau le piston vers le haut pour éliminer les grosses bulles qui sont
dans la seringue.
-
Tirez le piston vers le bas jusqu'au trait de graduation correspondant à la quantité de
médicament que votre médecin vous a prescrite, en mL.
-
Remettez le flacon à l'endroit et retirez la seringue de l'adaptateur.
-
Mettez la seringue dans la bouche, en l'orientant vers l'intérieur de la joue ­ cela vous
aidera à avaler le médicament de manière naturelle. Appuyez lentement sur le piston.
-
Remettez le bouchon du flacon et refermez le flacon soigneusement ­ laissez l'adaptateur
sur le flacon.
Si besoin, VITRAKVI peut être administré par une sonde d'alimentation nasogastrique. Pour
connaître la procédure détaillée, veuillez-vous adresser à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère.

Si vous avez pris plus de VITRAKVI que vous n'auriez dû

Prévenez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère, ou allez directement
à l'hôpital. Emportez la boîte du médicament et cette notice avec vous.

Si vous oubliez une dose de VITRAKVI

Ne prenez pas deux doses pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ou si vous
vomissez après avoir pris ce médicament. Prenez la dose suivante à l'heure habituelle.

Si vous arrêtez de prendre VITRAKVI

N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en avoir d'abord parlé avec votre médecin. Il est
important de prendre VITRAKVI aussi longtemps que votre médecin vous l'a dit.
Si vous ne pouvez pas prendre le médicament comme votre médecin vous l'a prescrit, prévenez
immédiatement votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez
prévenir votre médecin immédiatement si vous présentez l'un des
effets indésirables
graves suivants :
-
des sensations vertigineuses (effets indésirables très fréquents, pouvant toucher plus de
1 personne sur 10), des picotements, un engourdissement, ou une sensation de brûlure dans les
mains et les pieds, une difficulté à marcher normalement (effets indésirables fréquents, pouvant
toucher jusqu'à 1 personne sur 10). Il pourrait s'agir de symptômes de
troubles du système
nerveux.
Votre médecin pourrait décider de réduire la dose, ou d'interrompre ou d'arrêter le traitement.
Prévenez votre médecin,
votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l'un des effets
indésirables suivants :
-
vous pourriez être pâle et sentir les battements de votre coeur, qui peuvent être des symptômes
d'une baisse du nombre de globules rouges (anémie)
-
symptômes pseudo-grippaux incluant de la fièvre, qui peuvent être les symptômes d'une baisse
du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie)
-
nausées ou vomissements
-
constipation
-
douleur musculaire (myalgie)
-
fatigue
-
augmentation de la quantité d'enzymes hépatiques dans les analyses de sang
-
augmentation du poids.

Fréquent (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 10) :
-
altération du goût (dysgueusie)
-
faiblesse musculaire
-
augmentation de la quantité de « phosphatase alcaline » dans les analyses de sang (très fréquent
chez l'enfant).

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver VITRAKVI

-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
-
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
-
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
-
Ne pas congeler.
-
Une fois le flacon ouvert, vous devez utiliser votre médicament dans les 10 jours après
ouverture.
-
Ne prenez pas ce médicament si le flacon ou le bouchon à vis vous semble endommagé ou
semble avoir fui.
-
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient VITRAKVI

La substance active est le larotrectinib.
Chaque mL de solution buvable contient 20 mg de larotrectinib (sous forme de sulfate).
Les autres composants sont :
-
Eau purifiée
-
Hydroxypropylbétadex
-
Sucralose (E 955)
-
Citrate de sodium (E 331)
-
Benzoate de sodium (E 211)
-
Arôme de fraise
-
Acide citrique (E 330)

Comment se présente VITRAKVI et contenu du flacon
VITRAKVI est une solution buvable incolore à jaune ou orange ou rouge ou brunâtre.
Chaque boîte contient 2 flacons en verre munis d'une fermeture de sécurité enfant contenant chacun
50 mL de solution buvable.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Bayer AG
51368 Leverkusen
Allemagne

Fabricant
Bayer AG
Kaiser-Wilhelm-Allee
51368 Leverkusen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

Lietuva
Bayer SA-NV
UAB Bayer
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Tel. +37 05 23 36 868

Luxembourg/Luxemburg
Bayer SA-NV
T.: +359 02 4247280
Tél/Tel: +32-(0)2-535 63 11
Ceská republika
Magyarország
Bayer s.r.o.
Bayer Hungária KFT
Tel: +420 266 101 111
Tel:+36 14 87-41 00
Danmark
Malta
Bayer A/S
Alfred Gera and Sons Ltd.
Tlf: +45 45 23 50 00
Tel: +35 621 44 62 05
Deutschland
Nederland
Bayer Vital GmbH
Bayer B.V.
Tel: +49 (0)214-30 513 48
Tel: +31-(0)297-28 06 66
Eesti
Norge
Bayer OÜ
Bayer AS
Tel: +372 655 8565
Tlf: +47 23 13 05 00

Österreich
Bayer
Bayer Austria Ges.m.b.H.
: +30-210-61 87 500
Tel: +43-(0)1-711 46-0
España
Polska
Bayer Hispania S.L.
Bayer Sp. z o.o.
Tel: +34-93-495 65 00
Tel: +48 22 572 35 00

France
Portugal
Bayer HealthCare
Bayer Portugal, Lda.
Tél (N° vert): +33-(0)800 87 54 54
Tel: +351 21 416 42 00
Hrvatska
România
Bayer d.o.o.
SC Bayer SRL
Tel: +385-(0)1-6599 900
Tel: +40 21 529 59 00
Ireland
Slovenija
Bayer Limited
Bayer d. o. o.
Tel: +353 1 216 3300
Tel: +386 (0)1 58 14 400

Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Bayer spol. s r.o.
Sími: +354 540 8000
Tel. +421 2 59 21 31 11
Italia
Suomi/Finland
Bayer S.p.A.
Bayer Oy
Tel: +39 02 397 8 1
Puh/Tel: +358- 20 785 21

Sverige
NOVAGEM Limited
Bayer AB
T: +357 22 48 38 58
Tel: +46 (0) 8 580 223 00
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Bayer
Bayer AG
Tel: +371 67 84 55 63
Tel: +44-(0)118 206 3000

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L'Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

Vous avez utilisé Vitrakvi 20 mg/ml te vormen.

Votre expérience aide d'autres utilisateurs à se faire une idée de Vitrakvi 20 mg/ml te vormen.

Soyez le premier a partager votre expérience sur Vitrakvi 20 mg/ml

Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS