Olazax 10 mg

ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 5 mg comprimés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 5 mg d’olanzapine.
Excipient
à effet notoire
: Chaque comprimé enrobé contient 0,23 mg d’aspartame.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l’inscription ‘B’ d’un côté.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l’expression clinique de l’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peut être adaptée en fonction de
l’état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt de l’olanzapine.
2
Populations particulières
Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n’est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas d’insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les non fumeurs par rapport
aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une surveillance
clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être envisagée, si
nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu’elle est indiquée, l’augmentation posologique sera
faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de poids,
des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus élevée dans
les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les patients
adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans le
groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une augmentation
du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque, l’incidence de mortalité a
été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
3
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais cliniques.
Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le groupe de
patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo (1,3 % versus
0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant présenté un
événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge supérieur à 75 ans et
une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs de risque d’événements
indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de l’olanzapine n’a pas été
démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien (agoniste
dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage, pendant toute
l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par
l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la
rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou une
hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis tous
les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doivent être
surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie,
polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque de diabète de
type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la glycémie. Le
poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12 semaines après
l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles lipidiques.
Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doit
être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques,
par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis
tous les 5 ans.
4
Activité anticholinergique
Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l’incidence des effets liés à cette
activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de l’olanzapine étant
limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est recommandée lors de sa
prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie prostatique, d'iléus paralytique
ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500 millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de la
co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le sujet
âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque
congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine (≥ 0,1 %, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces atteintes
et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des facteurs de
risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-emboliques
veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives mises en
œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine
in vitro,
l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes directs
et indirects de la dopamine.
Convulsions
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions ou
qui sont placés dans des conditions susceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de convulsions
5
ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans la plupart de ces
cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologique voire
l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques inclus
dans une analyse groupée.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l’aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s’avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la C
max
de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
6
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être pris
au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450
in vitro
(c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être vérifié
lors d'études
in vivo
au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs suivants
n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à environ
1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc déconseillé
aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
7
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la rubrique
5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1 % des patients) au cours des essais cliniques
ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol,
de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de l'appétit,
sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent
(≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la
Survenue ou
2,3
cholestérolémie
exacerbation d’un
Augmentation de la
diabète, associée
4
glycémie
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
2,5
triglycéridémie
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
8
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Convulsions avec,
dans la plupart des
cas, des
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
égaiement
11
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Syndrome Malin
des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Affections cardiaques
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire
11
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques
des aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
9
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme
12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
10
de la
sanguine augmentée
la bilirubine totale
8
prolactinémie
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée
10
ricémie augmentée
10
1
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
10
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
2
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 6,2 mmol/L) a été très fréquente.
3
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥ 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 7 mmol/L) a été très fréquente.
4
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 2,26 mmol/L) a été très fréquente.
5
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux
extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne
moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
8
9
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
10
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
11
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne
et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu’avec le
placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles
de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium
ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 %
des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours
par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un
trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été
rapportée chez 39,9 % des patients.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu’aucune
étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues des études
réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les
patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une
prise de poids cliniquement significative (≥ 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les adolescents
comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et la
proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement significative ont
été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition
de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
: Prise de poids
13
, augmentation de la triglycéridémie
14
, augmentation de l'appétit.
Fréquent
: Augmentation de la cholestérolémie
15
Affections du système nerveux
Très fréquent
: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent
: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie
16
.
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) et
une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
13
12
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,016 - < 1,467 mmol/L) devenant élevée (≥ 1,467 mmol/L).
14
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement
(< 4,39 mmol/L) devenant élevée (≥ 5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des taux de
cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥ 4,39 - < 5,17 mmol/L) devenant
élevée (≥ 5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
15
16
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g d’olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine. Il n’est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
5.
5.1.
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
, dopaminergiques D
1
, D
2
, D
3
, D
4
, D
5
,
13
muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
, α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des études de
comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études
in
vitro
que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2
que
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in vivo
sur les modèles 5-HT
2
par
rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l’olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l’effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité.
L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques,
l’olanzapine augmente la réponse à un test “d’anxiolyse”.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une dose
orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à celle
des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission monophotonique
(SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du système striatal D
2
plus
faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autres
antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des patients répondant à la
clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de référence
chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et négative,
l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement halopéridol
(-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des symptômes
maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou le
valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en association avec le
lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes maniaques
supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée
chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par olanzapine.
Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a été
observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les critères
d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence significative en
faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude (olanzapine
30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
14
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium ou
valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
Population pédiatrique
Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires de
type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose flexible
démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur des
modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine
(voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’y a pas de
données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir rubriques 4.4 et
4.8). Les informations sur la sécurité d’emploi à long terme sont principalement limitées à des données
non-contrôlées en ouvert.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence
d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et à
l’1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique
in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet
sain varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l’olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l’homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
15
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont montré
qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les
urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une cirrhose
cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger effet sur la
pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 – 7,5 mg). Les sujets
présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance systémique légèrement
augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne présentant pas de
dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant une cirrhose (4/6 ;
67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d’élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans les
paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques entre
les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la
moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des
modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
16
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à 15
fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens cytopéniques,
aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a été observé.
Toxicité de la reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la
posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas
carcinogène.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7.
17
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
8.
NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/597/001
EU/1/09/597/006
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
11.12.2009
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
{MM/YYYY}
Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L’Agence européenne
des médicaments (EMA)
http://www.ema.europa.eu
18
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 7,5 mg comprimés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 7,5 mg d’olanzapine.
Excipient
à effet notoire
: Chaque comprimé enrobé contient 0,35 mg d’aspartame.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l’inscription ‘C’ d’un côté.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l’expression clinique de l’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peut être adaptée en fonction de
l’état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt de l’olanzapine.
19
Populations particulières
Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n’est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas d’insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les non fumeurs par rapport
aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une surveillance
clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être envisagée, si
nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu’elle est indiquée, l’augmentation posologique sera
faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de poids,
des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus élevée dans
les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les patients
adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans le
groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une augmentation
du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque, l’incidence de mortalité a
été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
20
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais cliniques.
Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le groupe de
patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo (1,3 % versus
0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant présenté un
événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge supérieur à 75 ans et
une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs de risque d’événements
indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de l’olanzapine n’a pas été
démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien (agoniste
dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage, pendant toute
l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par
l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la
rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou une
hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis tous
les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doivent être
surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie,
polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque de diabète de
type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la glycémie. Le
poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12 semaines après
l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles lipidiques.
Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doit
être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques,
par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis
tous les 5 ans.
21
Activité anticholinergique
Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l’incidence des effets liés à cette
activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de l’olanzapine étant
limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est recommandée lors de sa
prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie prostatique, d'iléus paralytique
ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500 millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de la
co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le sujet
âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque
congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine (≥ 0,1 %, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces atteintes
et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des facteurs de
risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-emboliques
veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives mises en
œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine
in vitro,
l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes directs
et indirects de la dopamine.
Convulsions
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions ou
qui sont placés dans des conditions susceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de convulsions
22
ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans la plupart de ces
cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologique voire
l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques inclus
dans une analyse groupée.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l’aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s’avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la C
max
de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
23
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être pris
au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450
in vitro
(c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être vérifié
lors d'études
in vivo
au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs suivants
n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à environ
1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc déconseillé
aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
24
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la rubrique
5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1 % des patients) au cours des essais cliniques
ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol,
de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de l'appétit,
sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent
(≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la
Survenue ou
2,3
cholestérolémie
exacerbation d’un
Augmentation de la
diabète, associée
4
glycémie
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
2,5
triglycéridémie
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
25
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Convulsions avec,
dans la plupart des
cas, des
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
égaiement
11
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Syndrome Malin
des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Affections cardiaques
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire
11
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques
des aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
26
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme
12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
10
de la
sanguine augmentée
la bilirubine totale
8
prolactinémie
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée
10
ricémie augmentée
10
1
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
27
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
2
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 6,2 mmol/L) a été très fréquente.
3
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥ 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 7 mmol/L) a été très fréquente.
4
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 2,26 mmol/L) a été très fréquente.
5
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux
extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne
moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
8
9
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
10
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
28
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne
et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu’avec le
placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles
de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium
ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 %
des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours
par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un
trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été
rapportée chez 39,9 % des patients.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu’aucune
étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues des études
réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les
patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une
prise de poids cliniquement significative (≥ 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les adolescents
comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et la
proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement significative ont
été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition
de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
: Prise de poids
13
, augmentation de la triglycéridémie
14
, augmentation de l'appétit.
Fréquent
: Augmentation de la cholestérolémie
15
Affections du système nerveux
Très fréquent
: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent
: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie
16
.
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) et
une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
13
29
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,016 - < 1,467 mmol/L) devenant élevée (≥ 1,467 mmol/L).
14
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement
(< 4,39 mmol/L) devenant élevée (≥ 5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des taux de
cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥ 4,39 - < 5,17 mmol/L) devenant
élevée (≥ 5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
15
16
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g d’olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine. Il n’est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
5.
5.1.
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
, dopaminergiques D
1
, D
2
, D
3
, D
4
, D
5
,
30
muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
, α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des études de
comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études
in
vitro
que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2
que
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in vivo
sur les modèles 5-HT
2
par
rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l’olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l’effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité.
L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques,
l’olanzapine augmente la réponse à un test “d’anxiolyse”.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une dose
orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à celle
des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission monophotonique
(SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du système striatal D
2
plus
faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autres
antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des patients répondant à la
clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de référence
chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et négative,
l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement halopéridol
(-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des symptômes
maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou le
valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en association avec le
lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes maniaques
supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée
chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par olanzapine.
Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a été
observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les critères
d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence significative en
faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude (olanzapine
30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
31
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium ou
valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
Population pédiatrique
Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires de
type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose flexible
démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur des
modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine
(voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’y a pas de
données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir rubriques 4.4 et
4.8). Les informations sur la sécurité d’emploi à long terme sont principalement limitées à des données
non-contrôlées en ouvert.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence
d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et à
l’1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique
in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet
sain varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l’olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l’homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
32
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont montré
qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les
urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une cirrhose
cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger effet sur la
pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 – 7,5 mg). Les sujets
présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance systémique légèrement
augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne présentant pas de
dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant une cirrhose (4/6 ;
67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d’élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans les
paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques entre
les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la
moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des
modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
33
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à 15
fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens cytopéniques,
aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a été observé.
Toxicité de la reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la
posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas
carcinogène.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7.
34
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
8.
NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/597/002
EU/1/09/597/007
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
11.12.2009
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
{MM/YYYY}
Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L’Agence européenne
des médicaments (EMA)
http://www.ema.europa.eu
35
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 10 mg comprimés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 10 mg d’olanzapine.
Excipient
à effet notoire
: Chaque comprimé enrobé contient 0,46 mg d’aspartame.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l’inscription ‘OL’ d’un côté et ‘D’ de l’autre
côté.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l’expression clinique de l’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peut être adaptée en fonction de
l’état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
36
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt de l’olanzapine.
Populations particulières
Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n’est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas d’insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les non fumeurs par rapport
aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une surveillance
clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être envisagée, si
nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu’elle est indiquée, l’augmentation posologique sera
faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de poids,
des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus élevée dans
les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les patients
adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans le
groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une augmentation
37
du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque, l’incidence de mortalité a
été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais cliniques.
Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le groupe de
patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo (1,3 % versus
0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant présenté un
événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge supérieur à 75 ans et
une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs de risque d’événements
indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de l’olanzapine n’a pas été
démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien (agoniste
dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage, pendant toute
l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par
l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la
rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou une
hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis tous
les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doivent être
surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie,
polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque de diabète de
type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la glycémie. Le
poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12 semaines après
l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles lipidiques.
Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doit
être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques,
38
par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis
tous les 5 ans.
Activité anticholinergique
Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l’incidence des effets liés à cette
activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de l’olanzapine étant
limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est recommandée lors de sa
prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie prostatique, d'iléus paralytique
ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500 millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de la
co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le sujet
âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque
congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine (≥ 0,1 %, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces atteintes
et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des facteurs de
risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-emboliques
veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives mises en
œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine
in vitro,
l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes directs
et indirects de la dopamine.
Convulsions
39
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions ou
qui sont placés dans des conditions susceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de convulsions
ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans la plupart de ces
cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologique voire
l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques inclus
dans une analyse groupée.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l’aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s’avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la C
max
de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
40
de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être pris
au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450
in vitro
(c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être vérifié
lors d'études
in vivo
au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs suivants
n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à environ
41
1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc déconseillé
aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la rubrique
5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1 % des patients) au cours des essais cliniques
ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol,
de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de l'appétit,
sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent
(≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la
Survenue ou
2,3
cholestérolémie
exacerbation d’un
Augmentation de la
diabète, associée
4
glycémie
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
2,5
triglycéridémie
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
42
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Convulsions avec,
dans la plupart des
cas, des
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
égaiement
11
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Syndrome Malin
des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Affections cardiaques
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire
11
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques
des aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
43
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme
12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
10
de la
sanguine augmentée
la bilirubine totale
8
prolactinémie
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée
10
ricémie augmentée
10
1
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
44
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
2
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 6,2 mmol/L) a été très fréquente.
3
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥ 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 7 mmol/L) a été très fréquente.
4
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 2,26 mmol/L) a été très fréquente.
5
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux
extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne
moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
8
9
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
10
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
45
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne
et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu’avec le
placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles
de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium
ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 %
des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours
par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un
trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été
rapportée chez 39,9 % des patients.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu’aucune
étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues des études
réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les
patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une
prise de poids cliniquement significative (≥ 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les adolescents
comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et la
proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement significative ont
été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition
de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
: Prise de poids
13
, augmentation de la triglycéridémie
14
, augmentation de l'appétit.
Fréquent
: Augmentation de la cholestérolémie
15
Affections du système nerveux
Très fréquent
: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent
: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie
16
.
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) et
une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
13
46
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,016 - < 1,467 mmol/L) devenant élevée (≥ 1,467 mmol/L).
14
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement
(< 4,39 mmol/L) devenant élevée (≥ 5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des taux de
cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥ 4,39 - < 5,17 mmol/L) devenant
élevée (≥ 5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
15
16
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g d’olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine. Il n’est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
5.
5.1.
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
, dopaminergiques D
1
, D
2
, D
3
, D
4
, D
5
,
47
muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
, α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des études de
comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études
in
vitro
que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2
que
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in vivo
sur les modèles 5-HT
2
par
rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l’olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l’effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité.
L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques,
l’olanzapine augmente la réponse à un test “d’anxiolyse”.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une dose
orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à celle
des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission monophotonique
(SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du système striatal D
2
plus
faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autres
antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des patients répondant à la
clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de référence
chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et négative,
l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement halopéridol
(-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des symptômes
maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou le
valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en association avec le
lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes maniaques
supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée
chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par olanzapine.
Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a été
observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les critères
d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence significative en
faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude (olanzapine
30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
48
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium ou
valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
Population pédiatrique
Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires de
type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose flexible
démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur des
modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine
(voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’y a pas de
données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir rubriques 4.4 et
4.8). Les informations sur la sécurité d’emploi à long terme sont principalement limitées à des données
non-contrôlées en ouvert.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence
d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et à
l’1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique
in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet
sain varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l’olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l’homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
49
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont montré
qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les
urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une cirrhose
cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger effet sur la
pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 – 7,5 mg). Les sujets
présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance systémique légèrement
augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne présentant pas de
dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant une cirrhose (4/6 ;
67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d’élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans les
paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques entre
les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la
moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des
modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
50
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à 15
fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens cytopéniques,
aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a été observé.
Toxicité de la reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la
posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas
carcinogène.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7.
51
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
8.
NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/597/003
EU/1/09/597/008
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
11.12.2009
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
{MM/YYYY}
Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L’Agence européenne
des médicaments (EMA)
http://www.ema.europa.eu
52
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 15 mg comprimés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 15 mg d’olanzapine.
Excipient
à effet notoire
: Chaque comprimé enrobé contient 0,69 mg d’aspartame.
Pour la liste complète desexcipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l’inscription ‘OL’ d’un côté et ‘E’ de l’autre
côté.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l’expression clinique de l’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peut être adaptée en fonction de
l’état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
53
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt de l’olanzapine.
Populations particulières
Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n’est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas d’insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les non fumeurs par rapport
aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une surveillance
clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être envisagée, si
nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu’elle est indiquée, l’augmentation posologique sera
faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de poids,
des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus élevée dans
les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les patients
adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans le
groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une augmentation
54
du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque, l’incidence de mortalité a
été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais cliniques.
Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le groupe de
patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo (1,3 % versus
0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant présenté un
événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge supérieur à 75 ans et
une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs de risque d’événements
indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de l’olanzapine n’a pas été
démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien (agoniste
dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage, pendant toute
l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par
l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la
rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou une
hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis tous
les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doivent être
surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie,
polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque de diabète de
type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la glycémie. Le
poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12 semaines après
l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles lipidiques.
Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doit
être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques,
55
par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis
tous les 5 ans.
Activité anticholinergique
Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l’incidence des effets liés à cette
activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de l’olanzapine étant
limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est recommandée lors de sa
prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie prostatique, d'iléus paralytique
ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500 millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de la
co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le sujet
âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque
congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine (≥ 0,1 %, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces atteintes
et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des facteurs de
risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-emboliques
veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives mises en
œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine
in vitro,
l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes directs
et indirects de la dopamine.
Convulsions
56
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions ou
qui sont placés dans des conditions susceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de convulsions
ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans la plupart de ces
cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologique voire
l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques inclus
dans une analyse groupée.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l’aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s’avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la C
max
de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
57
de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être pris
au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450
in vitro
(c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être vérifié
lors d'études
in vivo
au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs suivants
n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à environ
58
1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc déconseillé
aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la rubrique
5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1 % des patients) au cours des essais cliniques
ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol,
de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de l'appétit,
sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent
(≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la
Survenue ou
2,3
cholestérolémie
exacerbation d’un
Augmentation de la
diabète, associée
4
glycémie
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
2,5
triglycéridémie
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
59
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Convulsions avec,
dans la plupart des
cas, des
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
égaiement
11
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Syndrome Malin
des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Affections cardiaques
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire
11
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques
des aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
60
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme
12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
10
de la
sanguine augmentée
la bilirubine totale
8
prolactinémie
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée
10
ricémie augmentée
10
1
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
61
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
2
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 6,2 mmol/L) a été très fréquente.
3
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥ 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 7 mmol/L) a été très fréquente.
4
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 2,26 mmol/L) a été très fréquente.
5
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux
extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne
moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
8
9
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
10
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
62
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne
et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu’avec le
placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles
de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium
ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 %
des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours
par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un
trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été
rapportée chez 39,9 % des patients.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu’aucune
étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues des études
réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les
patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une
prise de poids cliniquement significative (≥ 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les adolescents
comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et la
proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement significative ont
été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition
de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
: Prise de poids
13
, augmentation de la triglycéridémie
14
, augmentation de l'appétit.
Fréquent
: Augmentation de la cholestérolémie
15
Affections du système nerveux
Très fréquent
: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent
: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie
16
.
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) et
une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
13
63
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,016 - < 1,467 mmol/L) devenant élevée (≥ 1,467 mmol/L).
14
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement
(< 4,39 mmol/L) devenant élevée (≥ 5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des taux de
cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥ 4,39 - < 5,17 mmol/L) devenant
élevée (≥ 5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
15
16
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g d’olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine. Il n’est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
5.
5.1.
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
, dopaminergiques D
1
, D
2
, D
3
, D
4
, D
5
,
64
muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
, α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des études de
comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études
in
vitro
que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2
que
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in vivo
sur les modèles 5-HT
2
par
rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l’olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l’effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité.
L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques,
l’olanzapine augmente la réponse à un test “d’anxiolyse”.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une dose
orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à celle
des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission monophotonique
(SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du système striatal D
2
plus
faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autres
antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des patients répondant à la
clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de référence
chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et négative,
l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement halopéridol
(-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des symptômes
maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou le
valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en association avec le
lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes maniaques
supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée
chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par olanzapine.
Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a été
observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les critères
d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence significative en
faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude (olanzapine
30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
65
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium ou
valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
Population pédiatrique
Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires de
type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose flexible
démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur des
modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine
(voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’y a pas de
données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir rubriques 4.4 et
4.8). Les informations sur la sécurité d’emploi à long terme sont principalement limitées à des données
non-contrôlées en ouvert.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence
d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et à
l’1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique
in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet
sain varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l’olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l’homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
66
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont montré
qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les
urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une cirrhose
cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger effet sur la
pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 – 7,5 mg). Les sujets
présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance systémique légèrement
augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne présentant pas de
dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant une cirrhose (4/6 ;
67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d’élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans les
paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques entre
les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la
moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des
modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
67
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à 15
fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens cytopéniques,
aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a été observé.
Toxicité de la reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la
posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas
carcinogène.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7.
68
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
8.
NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/597/004
EU/1/09/597/009
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
11.12.2009
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
{MM/YYYY}
Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L’Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu
69
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 20 mg comprimés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 20 mg d’olanzapine.
Excipient
à effet notoire
: Chaque comprimé enrobé contient 0,92 mg d’aspartame.
Pour la liste complète desexcipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l’inscription ‘OL’ d’un côté et ‘F’ de l’autre
côté.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l’expression clinique de l’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peut être adaptée en fonction de
l’état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt de l’olanzapine.
70
Populations particulières
Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n’est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas d’insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les non fumeurs par rapport
aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une surveillance
clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être envisagée, si
nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu’elle est indiquée, l’augmentation posologique sera
faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de poids,
des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus élevée dans
les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les patients
adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans le
groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une augmentation
du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque, l’incidence de mortalité a
été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
71
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais cliniques.
Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le groupe de
patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo (1,3 % versus
0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant présenté un
événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge supérieur à 75 ans et
une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs de risque d’événements
indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de l’olanzapine n’a pas été
démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien (agoniste
dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage, pendant toute
l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par
l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la
rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou une
hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis tous
les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doivent être
surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie,
polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque de diabète de
type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la glycémie. Le
poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12 semaines après
l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles lipidiques.
Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLAZAX, doit
être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques,
par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis
tous les 5 ans.
72
Activité anticholinergique
Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l’incidence des effets liés à cette
activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de l’olanzapine étant
limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est recommandée lors de sa
prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie prostatique, d'iléus paralytique
ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500 millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de la
co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le sujet
âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque
congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine (≥ 0,1 %, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces atteintes
et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des facteurs de
risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-emboliques
veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives mises en
œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine
in vitro,
l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes directs
et indirects de la dopamine.
Convulsions
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions ou
qui sont placés dans des conditions susceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de convulsions
73
ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans la plupart de ces
cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologique voire
l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques inclus
dans une analyse groupée.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l’aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s’avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la C
max
de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
74
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être pris
au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450
in vitro
(c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être vérifié
lors d'études
in vivo
au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs suivants
n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à environ
1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc déconseillé
aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
75
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la rubrique
5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1 % des patients) au cours des essais cliniques
ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol,
de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de l'appétit,
sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent
(≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la
Survenue ou
2,3
cholestérolémie
exacerbation d’un
Augmentation de la
diabète, associée
4
glycémie
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
2,5
triglycéridémie
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
76
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Convulsions avec,
dans la plupart des
cas, des
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
égaiement
11
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Syndrome Malin
des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Affections cardiaques
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire
11
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques
des aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
77
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme
12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
10
de la
sanguine augmentée
la bilirubine totale
8
prolactinémie
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée
10
ricémie augmentée
10
1
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
78
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
2
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 6,2 mmol/L) a été très fréquente.
3
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥ 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 7 mmol/L) a été très fréquente.
4
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées (≥ 2,26 mmol/L) a été très fréquente.
5
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux
extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne
moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
8
9
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
10
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
79
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne
et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu’avec le
placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles
de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium
ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 %
des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours
par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un
trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été
rapportée chez 39,9 % des patients.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu’aucune
étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues des études
réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les
patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une
prise de poids cliniquement significative (≥ 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les adolescents
comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et la
proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement significative ont
été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition
de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
: Prise de poids
13
, augmentation de la triglycéridémie
14
, augmentation de l'appétit.
Fréquent
: Augmentation de la cholestérolémie
15
Affections du système nerveux
Très fréquent
: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent
: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie
16
.
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) et
une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
13
80
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,016 - < 1,467 mmol/L) devenant élevée (≥ 1,467 mmol/L).
14
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement
(< 4,39 mmol/L) devenant élevée (≥ 5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des taux de
cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥ 4,39 - < 5,17 mmol/L) devenant
élevée (≥ 5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
15
16
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g d’olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine. Il n’est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
5.
5.1.
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
, dopaminergiques D
1
, D
2
, D
3
, D
4
, D
5
,
81
muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
, α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des études de
comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études
in
vitro
que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2
que
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in vivo
sur les modèles 5-HT
2
par
rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l’olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l’effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité.
L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques,
l’olanzapine augmente la réponse à un test “d’anxiolyse”.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une dose
orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à celle
des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission monophotonique
(SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du système striatal D
2
plus
faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autres
antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des patients répondant à la
clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de référence
chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et négative,
l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement halopéridol
(-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des symptômes
maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou le
valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en association avec le
lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes maniaques
supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée
chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par olanzapine.
Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a été
observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les critères
d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence significative en
faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude (olanzapine
30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
82
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium ou
valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
Population pédiatrique
Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires de
type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose flexible
démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur des
modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine
(voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’y a pas de
données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir rubriques 4.4 et
4.8). Les informations sur la sécurité d’emploi à long terme sont principalement limitées à des données
non-contrôlées en ouvert.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence
d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et à
l’1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique
in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet
sain varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l’olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l’homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
83
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont montré
qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les
urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une cirrhose
cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger effet sur la
pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 – 7,5 mg). Les sujets
présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance systémique légèrement
augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne présentant pas de
dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant une cirrhose (4/6 ;
67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d’élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans les
paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques entre
les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la
moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des
modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
84
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à 15
fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens cytopéniques,
aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a été observé.
Toxicité de la reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la
posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas
carcinogène.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
85
7.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
8.
NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/597/005
EU/1/09/597/010
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT
DEL’AUTORISATION
11.12.2009
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
{MM/YYYY}
Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L’Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu
86
ANNEXE II
A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DES LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHE
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
87
A.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o
Fibíchova 143, 566 17
Vysoké M½to
République tchèque
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
n'est pas applicable
88
ANNEXE III
ETIQUETAGE ET NOTICE
89
A. ETIQUETAGE
90
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 5 mg comprimés
Olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 5 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l’aspartame.
Voir notice pour plus d’informations
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
91
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
12.
EU/1/09/597/001
EU/1/09/597/006
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
INDICATIONS D’UTILISATION
15.
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 5 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
18.
PC
SN
NN
92
MENTIONS MINIMALE DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
Plaquettes thermoformées en aluminium
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax comprimés à 5 mg
Olanzapine
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
2.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
3.
EXP :
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot :
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
93
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 7,5 mg comprimés
Olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 7,5 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l’aspartame.
Voir notice pour plus d’informations
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
94
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
12.
EU/1/09/597/002
EU/1/09/597/007
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
NUMERO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
INDICATIONS D’UTILISATION
15.
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 7,5 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
95
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
MENTIONS MINIMALE DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
Plaquettes thermoformées en aluminium
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax comprimés à 7,5 mg
Olanzapine
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
2.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
3.
EXP :
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot :
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
96
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 10 mg comprimés
Olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l’aspartame.
Voir notice pour plus d’informations
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
97
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
12.
EU/1/09/597/003
EU/1/09/597/008
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
INDICATIONS D’UTILISATION
15.
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 10 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
18.
PC
SN
NN
98
MENTIONS MINIMALE DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
Plaquettes thermoformées en aluminium
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax comprimés à 10 mg
Olanzapine
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
2.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
3.
EXP :
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot :
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
99
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 15 mg comprimés
Olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 15 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l’aspartame.
Voir notice pour plus d’informations
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C
100
10.
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
11.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
12.
EU/1/09/597/004
EU/1/09/597/009
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
INDICATIONS D’UTILISATION
15.
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 15 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
18.
PC
SN
NN
101
MENTIONS MINIMALE DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
Plaquettes thermoformées en aluminium
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax comprimés à 15 mg
Olanzapine
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
2.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
3.
EXP :
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot :
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
102
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 20 mg comprimés
Olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 20 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l’aspartame.
Voir notice pour plus d’informations
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
103
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
12.
EU/1/09/597/005
EU/1/09/597/010
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
INDICATIONS D’UTILISATION
15.
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 20 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
18.
PC
SN
NN
104
MENTIONS MINIMALE DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
Plaquettes thermoformées en aluminium
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax comprimés à 20 mg
Olanzapine
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
2.
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
3.
EXP :
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot :
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
105
B. NOTICE
106
Notice: Information de l’utilisateur
Olazax comprimés à 5 mg
Olazax comprimés à 7,5 mg
Olazax comprimés à 10 mg
Olazax comprimés à 15 mg
Olazax comprimés à 20 mg
Olanzapine
Veuillez lire attentivement l’intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament car elle
contient des informations importantes pour vous.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre
médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si symptômesles signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir
rubrique 4.
Que contient cette notice:
1.
Qu’est-ce que Olazax et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Olazax
3.
Comment prendre Olazax
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Olazax
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que OLAZAX ET et dans quel cas est-il utilisé
1.
Olazax contient la substance active, olanzapine. Olazax appartient à un famille de médicaments appelés
antipsychotiques et est utilisé pour traiter les pathologies suivantes:
La schizophrénie, une maladie qui s’accompagne de symptômes tels qu’entendre, voir et sentir
des choses qui n’existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle, et un
retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir
déprimées, anxieuses ou tendues.
Des épisodes maniaques modérés à sévères, caractérisés par un état d’excitation ou d’euphorie.
Il a été démontré que OLAZAX prévient les récidives de ces symptômes chez les patients présentant un
trouble bipolaire ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Olazax
2.
Ne prenez jamais Olazax
si vous êtes allergique (hypersensible) à l’olanzapine ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6. Une réaction allergique peut prendre la forme
d’une éruption, de démangeaisons, de gonflement de la face ou des lèvres, ou de difficulté à
respirer. Si vous avez déjà éprouvé de telles manifestations, vous devez en informer votre
médecin.
si on vous a préalablement diagnostiqué des problèmes oculaires tels que certains types de
glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avent de prendre Olazax.
107
L’utilisation de Olazax chez les patients âgés souffrant de démence, est déconseillée car elle peut
entraîner des effets indésirables graves.
Comme pour tous les médicaments de ce type, Olazax peut provoquer des mouvements anormaux,
principalement de la face ou de la langue. En cas de survenue de tels effets après avoir reçu
Olazax, informez votre médecin.
Très rarement, les médicaments de ce type peuvent entraîner simultanément de la fièvre, une
accélération de la respiration, une sudation, une rigidité musculaire et une somnolence ou une
envie de dormir. Si de tels effets surviennent, consultez immédiatement votre médecin.
Une prise de poids a été observée chez des patients prenant Olazax. Vous et votre médecin devez
vérifier votre poids régulièrement. Envisagez de vous orienter vers un diététicien ou une aide avec
un régime alimentaire si nécessaire.
Des taux élevés de sucre et de graisses (triglycérides et cholestérol) dans le sang ont été observés
chez des patients prenant Olazax. Votre médecin devra réaliser des tests sanguins afin de vérifier
les taux de sucre et de certaines graisses dans votre sang avant que vous ne commenciez à prendre
Olazax et régulièrement pendant le traitement.
Informez le médecin si vous ou quelqu’un d’autre dans votre famille avez des antécédents de
caillots sanguins car les médicaments de cette classe ont été associés à la formation de caillots
sanguins.
Si vous souffrez de l'une des maladies suivantes, veuillez en informer votre médecin le plus tôt
possible :
Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (symptômes temporaires
d’accident vasculaire cérébral)
Maladie de Parkinson
Problèmes de prostate
Constipation importante (ileus paralytique)
Maladie du foie ou des reins
Troubles du sang
Maladie cardiaque
Diabète
Convulsions
Si vous souffrez de démence et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral (« attaque »), vous
ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
A titre de précaution, si vous avez plus de 65 ans, votre pression artérielle peut être contrôlée par votre
médecin.
Enfants et adolescents
Olazax n’est pas indiqué chez les patients de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Olazax
Pendant le traitement par Olazax, vous ne devez prendre d’autres médicaments que si votre médecin
vous y autorise. La prise de Olazax peut entraîner une somnolence si vous prenez Olazax avec des
antidépresseurs ou des médicaments pour l'anxiété ou l'insomnie (tranquillisants).
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
En particulier, informez votre médecin si vous prenez :
un traitement pour la maladie de Parkinson.
de la carbamazépine (un anti-épileptique et stabilisateur de l’humeur), de la fluvoxamine (un
antidépresseur) ou de la ciprofloxacine (un antibiotique) - il peut être nécessaire de modifier votre
dose de Olazax
108
Olazax avec de l’alcool
Ne buvez pas d'alcool pendant le traitement par Olazax car son association avec l'alcool peut entraîner
une somnolence.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Ce médicament ne doit pas vous
être prescrit si vous allaitez, car de faibles quantités d’Olazax peuvent passer dans le lait maternel.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveaux-nés dont les mères ont utilisé Olazax
durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s’alimenter. Si
votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le traitement par Olazax comporte un risque de somnolence. En cas de somnolence, il est déconseillé de
conduire ou d’utiliser certains outils ou machines. Informez votre médecin.
Olazax contient de l’aspartame
Olazax contient une source de phénylalanine. Cette substance peut être nocive chez des sujets atteints de
phénylkétonurie.
3. Comment prendre Olazax
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Votre médecin vous indiquera
combien de comprimés de Olazax vous devez prendre et pendant combien de temps. La dose journalière
de Olazax se situe entre 5 mg et 20 mg. Consultez votre médecin si vos symptômes réapparaissent mais
n’arrêtez pas de prendre Olazax sauf nouvelle indication de votre médecin.
Olazax doit être pris une fois par jour, conformément à la prescription de votre médecin. Efforcezvous
de prendre le ou les comprimés à la même heure tous les jours, avant, pendant ou après les repas. Avalez
les comprimés de Olazax entiers, avec de l’eau.
Si vous avez pris plus de Olazax que vous n’auriez dû
Les patients ayant pris plus de Olazax qu’ils n’auraient dû ont présenté les symptômes suivants :
accélération du rythme cardiaque, agitation/agressivité, problèmes d’élocution, mouvements anormaux
(particulièrement du visage et de la langue), diminution du niveau de conscience. Les autres symptômes
peuvent être : confusion, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, d’une accélération de la
respiration, de sueurs, de raideur musculaire, de somnolence ou d’une envie de dormir ; diminution de la
fréquence respiratoire, « fausse route », pression artérielle élevée ou basse, troubles du rythme cardiaque.
Contactez votre médecin ou votre hospital immédiatement si vous présentez l’un des symptômes
ci-dessus. Montrez-lui votre boîte de comprimés.
Si vous oubliez de prendre Olazax
Prenez vos comprimés dès que vous réalisez votre oubli. Ne prenez pas de dose double pour compenser
la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Olazax
N’arrêtez pas de prendre vos comprimés simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important
que vous preniez Olazax aussi longtemps que votre médecin vous l’aura indiqué.
Si vous arrêtez brutalement de prendre Olazax, des symptômes tels que sueurs, incapacité à dormir,
tremblement, anxiété ou des nausées et des vomissements peuvent survenir. Votre médecin peut donc
vous demander de réduire les doses progressivement avant d’arrêter le traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
109
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez votre médecin immédiatement si vous avez :
des mouvements anormaux (un effet indésirable fréquent qui peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)
particulièrement du visage et de la langue ;
des caillots sanguins dans les veines (un effet indésirable peu fréquent qui peut affecter jusqu’à 1
patient sur 100) en particulier dans les jambes (les symptômes comprennent gonflement, douleur et
rougeur de la jambe) qui peuvent se déplacer à travers les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons
entraînant des douleurs de la poitrine et des difficultés à respirer. Si vous constatez un de ces
symptômes, consultez immédiatement un médecin ;
l’association d’une fièvre, d’une respiration plus rapide, de sueurs, d’une raideur musculaire
etd’une somnolence (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’1 patient sur 10) comprennent
prise
de poids ; envie de dormir ; et augmentation des taux de prolactine dans le sang. Au début du traitement,
certaines personnes peuvent éprouver des vertiges ou des sensations de malaise (avec un pouls ralenti) en
particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces effets disparaissent
habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez-en informer votre médecin.
Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) comprennent
modifications du taux de certaines lignées cellulaires sanguines de lipides circulants et au début du
traitement, augmentation transitoire des enzymes du foie; augmentation des taux de sucre dans le sang et
l’urine; augmentation des taux de l’acide urique et de la créatine phosphokinase dans le sang;
augmentation de la sensation de faim ; vertiges ; impatience (difficultés à rester immobile) ;
tremblements ;; mouvements anormaux (dyskinésies) problèmes d’élocution ; constipation ; bouche
sèche ; éruption cutanée ; diminution de la force ; fatigue intense ; rétention d’eau pouvant conduire à un
gonflement au niveau des mains, des chevilles ou des pieds ; fièvre ; douleurs articulaires ; et
dysfonctions sexuelles telles que diminution de la libido chez les hommes et chez les femmes ou
dysfonction érectile chez les hommes.
Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) comprennent
réactions d’hypersensibilité (par exemple gonflement des lèvres et de la gorge, démangeaisons, éruption
cutanée) ; apparition ou aggravation d’un diabète, occasionnellement associé à une acidocétose (corps
cétoniques dans le sang et dans les urines) ou un coma ; convulsions, habituellement associées à des
antécédents de convulsions (épilepsie) ; raideur ou spasmes musculaires (dont des mouvements des
yeux) ; syndrome des jambes sans repos ; problèmes d’élocution ; bégaiement ; ralentissement du
pouls ; hypersensibilité au soleil ; saignement de nez ; distension abdominale ;
excès de salive ;
perte
de mémoire ou moment d’inattention ; incontinence urinaire, difficultés à uriner; perte de cheveux ;
absence ou diminution des règles; et modification de la poitrine chez les hommes et chez les femmes
telle qu’une production anormale de lait ou une augmentation anormale de son volume.
Les effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1000) comprennent
diminution de la température corporelle ; anomalies du rythme cardiaque ; mort soudaine inexpliquée ;
inflammation du pancréas entraînant d’importantes douleurs à l’estomac, de la fièvre et un état de
malaise général ; maladie du foie, se traduisant par un jaunissement de la peau et de la partie blanche du
globe oculaire ; atteinte musculaire pouvant se présenter sous la forme de courbatures ou de douleurs
inexpliquées ; et érection prolongée et/ou douloureuse.
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) comprennent
Des réactions allergiques graves telles que le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (DRESS).
Le syndrome DRESS débute par des symptômes évocateurs de la grippe et une éruption sur le visage,
puis sur tout le corps, avec élévation de la température, gonflement des ganglions lymphatiques,
110
accroissement des niveaux d'enzymes du foie dans le sang et augmentation d'un type de globules blancs
(éosinophilie).
Lors de la prise d’olanzapine, les patients âgés souffrant de démence peuvent présenter un accident
vasculaire cérébral (« attaque »), une pneumopathie, une incontinence urinaire, des chutes, une extrême
fatigue, des hallucinations visuelles, une augmentation de la température corporelle, une rougeur de la
peau et des troubles de la marche. Dans ce groupe spécifique de patients, des décès ont été rapportés.
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, Olazax peut aggraver les symptômes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur
la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Olazax
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
À conserver à une température ne dépassant pas 30 C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Olazax
-
La substance active est l’olanzapine.
-
Chaque comprimé de Olazax contient 5 mg, 7,5 mg, 10 mg, 15 mg, 20 mg d’olanzapine
-
Les autres composants sont le mannitol (E 421), la cellulose microcristalline, l’aspartame (E
951), la crospolyvidone, le stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que Olazax et contenu de l’emballage extérieur
Olazax est présenté sous la forme de :
Olazax 5 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l’inscription en creux « B » sur une face.
Olazax 7,5 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l’inscription en creux « C » sur une face.
Olazax 10 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l’inscription en creux « OL » sur une face et
l’inscription en creux « D » sur l’autre face.
Olazax 15 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l’inscription en creux « OL » sur une face et
l’inscription en creux « E » sur l’autre face.
Olazax 20 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l’inscription en creux « OL » sur une face et
l’inscription en creux « F » sur l’autre face.
Olazax comprimés à 5 mg, 7,5 mg, 10 mg, 15 mg, 20 mg sont présentés sous plaquettes thermoformées
en aluminium contenant 28 & 56 comprimés.
111
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Glenmark Generics (Europe) Limited
Laxmi House
2-B Draycott Avenue
Kenton
Harrow
Middlesex
HA3 OBU.
Royaume-Uni
Fabricant
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvězdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments (EMA) :
http://www.ema.europa.eu
112

ANNEXE I

RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT

Olazax 5 mg comprimés.

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire: Chaque comprimé enrobé contient 0,23 mg d'aspartame.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l'inscription `B' d'un côté.

4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L'olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l'olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L'olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration

Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d'olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l'olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l'expression clinique de l'épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l'olanzapine peut être adaptée en fonction de
l'état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l'arrêt de l'olanzapine.


Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l'aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s'avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
de la posologie de l'olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1
Augmentation de la
Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la
diabète, associée
glycémie 4
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
triglycéridémie 2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart des des
Parkinsonisme6
cas, des
Neuroleptiques
Dyskinésie6
antécédents de
(voir rubrique
convulsions ou
4.4)12
des facteurs de
Symptômes à
risque de
l'arrêt du
convulsions
traitement 7,12
rapportés11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
égaiement11
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques


Bradycardie
Tachycardie/

Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11

Affections vasculaires
Hypotension

Atteinte


orthostatique10
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques
abdominale9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire11
bouche sèche

Affections hépatobiliaires

Elévations transitoires
Hépatite
et asymptomatiques
(comprenant des
des aminotransférases
atteintes
(ASAT, ALAT),
hépatiques
particulièrement en
cytolytiques,
début de traitement
cholestatiques ou
(voir rubrique 4.4)
mixtes)11
Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie9
Rhabdomyolyse11
Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales




Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de

de la
sanguine augmentée10
la bilirubine totale
prolactinémie 8
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée10
ricémie augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
9Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
16Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g d'olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L'administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l'olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1.
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5,
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L'absorption n'est pas influencée par la présence
d'aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l'administration intraveineuse n'a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à l'albumine et à
l'1-glycoprotéine acide.

Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez le sujet
sain varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme, la demi-vie d'élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l'olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l'homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l'augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1

Liste des excipients

Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités

Sans objet.
6.3
Durée de conservation

30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation

Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination

Pas d'exigences particulières.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/001
EU/1/09/597/006
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


11.12.2009
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{MM/YYYY}

Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L'Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT

Olazax 7,5 mg comprimés.

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 7,5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire: Chaque comprimé enrobé contient 0,35 mg d'aspartame.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l'inscription `C' d'un côté.

4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L'olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l'olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L'olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration

Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d'olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l'olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l'expression clinique de l'épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l'olanzapine peut être adaptée en fonction de
l'état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l'arrêt de l'olanzapine.


Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l'aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s'avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
de la posologie de l'olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1
Augmentation de la
Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la
diabète, associée
glycémie 4
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
triglycéridémie 2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart des des
Parkinsonisme6
cas, des
Neuroleptiques
Dyskinésie6
antécédents de
(voir rubrique
convulsions ou
4.4)12
des facteurs de
Symptômes à
risque de
l'arrêt du
convulsions
traitement 7,12
rapportés11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
égaiement11
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques


Bradycardie
Tachycardie/

Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11

Affections vasculaires
Hypotension

Atteinte


orthostatique10
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques
abdominale9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire11
bouche sèche

Affections hépatobiliaires

Elévations transitoires
Hépatite
et asymptomatiques
(comprenant des
des aminotransférases
atteintes
(ASAT, ALAT),
hépatiques
particulièrement en
cytolytiques,
début de traitement
cholestatiques ou
(voir rubrique 4.4)
mixtes)11
Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie9
Rhabdomyolyse11
Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales




Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de

de la
sanguine augmentée10
la bilirubine totale
prolactinémie 8
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée10
ricémie augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
9Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
16Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g d'olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L'administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l'olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1.
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5,
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L'absorption n'est pas influencée par la présence
d'aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l'administration intraveineuse n'a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à l'albumine et à
l'1-glycoprotéine acide.

Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez le sujet
sain varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme, la demi-vie d'élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l'olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l'homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l'augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
30 mois.

6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/002
EU/1/09/597/007

9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


11.12.2009

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
{MM/YYYY}


Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L'Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT

Olazax 10 mg comprimés.

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 10 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire: Chaque comprimé enrobé contient 0,46 mg d'aspartame.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l'inscription `OL' d'un côté et `D' de l'autre
côté.

4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L'olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l'olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L'olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration

Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d'olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l'olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l'expression clinique de l'épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l'olanzapine peut être adaptée en fonction de
l'état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée

Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l'aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s'avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1
Augmentation de la
Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la
diabète, associée
glycémie 4
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
triglycéridémie 2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart des des
Parkinsonisme6
cas, des
Neuroleptiques
Dyskinésie6
antécédents de
(voir rubrique
convulsions ou
4.4)12
des facteurs de
Symptômes à
risque de
l'arrêt du
convulsions
traitement 7,12
rapportés11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
égaiement11
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques


Bradycardie
Tachycardie/

Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11

Affections vasculaires
Hypotension

Atteinte


orthostatique10
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques
abdominale9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire11
bouche sèche

Affections hépatobiliaires

Elévations transitoires
Hépatite
et asymptomatiques
(comprenant des
des aminotransférases
atteintes
(ASAT, ALAT),
hépatiques
particulièrement en
cytolytiques,
début de traitement
cholestatiques ou
(voir rubrique 4.4)
mixtes)11
Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie9
Rhabdomyolyse11
Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales




Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de

de la
sanguine augmentée10
la bilirubine totale
prolactinémie 8
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée10
ricémie augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
9Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
16Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g d'olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L'administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l'olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1.
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5,
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L'absorption n'est pas influencée par la présence
d'aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l'administration intraveineuse n'a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à l'albumine et à
l'1-glycoprotéine acide.

Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez le sujet
sain varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme, la demi-vie d'élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l'olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l'homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l'augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
30 mois.

6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/003
EU/1/09/597/008

9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


11.12.2009

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{MM/YYYY}

Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L'Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT

Olazax 15 mg comprimés.

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 15 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire: Chaque comprimé enrobé contient 0,69 mg d'aspartame.
Pour la liste complète desexcipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l'inscription `OL' d'un côté et `E' de l'autre
côté.

4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L'olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l'olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L'olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration

Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d'olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l'olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l'expression clinique de l'épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l'olanzapine peut être adaptée en fonction de
l'état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée

Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l'aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s'avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1
Augmentation de la
Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la
diabète, associée
glycémie 4
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
triglycéridémie 2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart des des
Parkinsonisme6
cas, des
Neuroleptiques
Dyskinésie6
antécédents de
(voir rubrique
convulsions ou
4.4)12
des facteurs de
Symptômes à
risque de
l'arrêt du
convulsions
traitement 7,12
rapportés11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
égaiement11
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques


Bradycardie
Tachycardie/

Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11

Affections vasculaires
Hypotension

Atteinte


orthostatique10
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques
abdominale9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire11
bouche sèche

Affections hépatobiliaires

Elévations transitoires
Hépatite
et asymptomatiques
(comprenant des
des aminotransférases
atteintes
(ASAT, ALAT),
hépatiques
particulièrement en
cytolytiques,
début de traitement
cholestatiques ou
(voir rubrique 4.4)
mixtes)11
Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie9
Rhabdomyolyse11
Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales




Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de

de la
sanguine augmentée10
la bilirubine totale
prolactinémie 8
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée10
ricémie augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
9Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
16Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g d'olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L'administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l'olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1.
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5,
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L'absorption n'est pas influencée par la présence
d'aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l'administration intraveineuse n'a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à l'albumine et à
l'1-glycoprotéine acide.

Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez le sujet
sain varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme, la demi-vie d'élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l'olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l'homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l'augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
30 mois.
6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/004
EU/1/09/597/009

9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


11.12.2009

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{MM/YYYY}

Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L'Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT

Olazax 20 mg comprimés.

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 20 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire: Chaque comprimé enrobé contient 0,92 mg d'aspartame.
Pour la liste complète desexcipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimés
Comprimé plat jaune rond, à bords chanfreinés, portant l'inscription `OL' d'un côté et `F' de l'autre
côté.

4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Adultes
L'olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l'olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L'olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration

Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d'olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou 10 mg
par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque, pour la prévention des
récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l'olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l'expression clinique de l'épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l'olanzapine peut être adaptée en fonction de
l'état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la
dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être administrée
pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur l'absorption. Il convient
de diminuer progressivement les doses lors de l'arrêt de l'olanzapine.

Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Phénylalanine
Le comprimé Olazax contient de l'aspartame, source de phénylalanine. Ceci pourrait s'avérer nocif pour
les personnes souffrant de phénylkétonurie.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une diminution
de la posologie de l'olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du CYP1A2 est
instauré.
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Tr Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1
Augmentation de la
Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la
diabète, associée
glycémie 4
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
triglycéridémie 2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart des des
Parkinsonisme6
cas, des
Neuroleptiques
Dyskinésie6
antécédents de
(voir rubrique
convulsions ou
4.4)12
des facteurs de
Symptômes à
risque de
l'arrêt du
convulsions
traitement 7,12
rapportés11
Dystonie (incluant
des crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
égaiement11
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques


Bradycardie
Tachycardie/

Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11

Affections vasculaires
Hypotension

Atteinte


orthostatique10
thrombo-emboliq
ue (comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques
abdominale9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire11
bouche sèche

Affections hépatobiliaires

Elévations transitoires
Hépatite
et asymptomatiques
(comprenant des
des aminotransférases
atteintes
(ASAT, ALAT),
hépatiques
particulièrement en
cytolytiques,
début de traitement
cholestatiques ou
(voir rubrique 4.4)
mixtes)11
Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie9
Rhabdomyolyse11
Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales




Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme12
chez les hommes
Tension
Diminution de la libido mammaire
chez les hommes et les Galactorrhée chez
femmes
les femmes
Gynécomastie/
tension mammaire
chez les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de

de la
sanguine augmentée10
la bilirubine totale
prolactinémie 8
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée11
Gamma-glutamyltrans
férase augmentée10
ricémie augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a
été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par
rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure
de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et ayant un taux de
prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient
généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.
9Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite
de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été
fréquemment observés.
16Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Des
évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais
une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g d'olanzapine
orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L'administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l'olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1.
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large
profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5,
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L'absorption n'est pas influencée par la présence
d'aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l'administration intraveineuse n'a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une fourchette
de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à l'albumine et à
l'1-glycoprotéine acide.

Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez le sujet
sain varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs
18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez
le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour
n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme, la demi-vie d'élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l'olanzapine
(5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l'homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport aux
sujets sains, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et
diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans décéder.
Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la
fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques
allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de
semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien, les
effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de
croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l'augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Mannitol E 421
Cellulose microcrystalline
Asparta,e E 951
Crospovipone
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
30 mois.
6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28 & 56 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvzdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.

8.
NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/005
EU/1/09/597/010

9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT
DEL'AUTORISATION


11.12.2009
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{MM/YYYY}

Des informations détaillées concernant ce produit sont disponibles sur le web de L'Agence européenne
des médicaments (EMA) http://www.ema.europa.eu










ANNEXE II

A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DES LOTS

B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHE
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DES LOTS

Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o
Fibíchova 143, 566 17
Vysoké Mýto
République tchèque

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE



Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)
n'est pas applicable









ANNEXE III

ETIQUETAGE ET NOTICE

A. ETIQUETAGE









MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE

1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 5 mg comprimés
Olanzapine

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 5 mg d'olanzapine.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l'aspartame.
Voir notice pour plus d'informations

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE

8.
DATE DE PEREMPTION
EXP

9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION

UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvzdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.

12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/001
EU/1/09/597/006
13. NUMERO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 5 mg comprimés
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN

DENOMINATION DU MEDICAMENT


Olazax comprimés à 5 mg
Olanzapine


2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.


3.

DATE DE PEREMPTION

EXP :

4.
NUMERO DU LOT
Lot :

5.
AUTRES

DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 7,5 mg comprimés
Olanzapine

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 7,5 mg d'olanzapine.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l'aspartame.
Voir notice pour plus d'informations

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
DATE DE PEREMPTION
EXP

9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C

10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D'ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvzdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.

12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/002
EU/1/09/597/007
13. NUMERO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 7,5 mg comprimés
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
DENOMINATION DU MEDICAMENT


Olazax comprimés à 7,5 mg
Olanzapine


2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.


3.

DATE DE PEREMPTION

EXP :

4.
NUMERO DU LOT
Lot :

5.
AUTRES

DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 10 mg comprimés
Olanzapine

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg d'olanzapine.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l'aspartame.
Voir notice pour plus d'informations

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE

8.
DATE DE PEREMPTION
EXP

9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION

UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvzdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.

12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/003
EU/1/09/597/008
13. NUMERO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 10 mg comprimés
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN

DENOMINATION DU MEDICAMENT


Olazax comprimés à 10 mg
Olanzapine


2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.


3.

DATE DE PEREMPTION

EXP :

4.
NUMERO DU LOT
Lot :

5.
AUTRES











MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTERIEUR
BOÎTE


1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 15 mg comprimés
Olanzapine

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 15 mg d'olanzapine.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l'aspartame.
Voir notice pour plus d'informations

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
DATE DE PEREMPTION
EXP

9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvzdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.

12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/004
EU/1/09/597/009
13. NUMERO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 15 mg comprimés
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN

DENOMINATION DU MEDICAMENT


Olazax comprimés à 15 mg
Olanzapine


2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.


3.

DATE DE PEREMPTION

EXP :

4.
NUMERO DU LOT
Lot :

5.
AUTRES
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Olazax 20 mg comprimés
Olanzapine

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 20 mg d'olanzapine.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient de l'aspartame.
Voir notice pour plus d'informations

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
28 comprimés
56 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE

8.
DATE DE PEREMPTION
EXP

9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION

UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.
Hvzdova 1716/2b, 140 78 Praha 4
République tchèque.

12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/09/597/005
EU/1/09/597/010
13. NUMERO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Olazax 20 mg comprimés
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN

DENOMINATION DU MEDICAMENT


Olazax comprimés à 20 mg
Olanzapine


2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Glenmark Pharmaceuticals s.r.o.


3.

DATE DE PEREMPTION

EXP :

4.
NUMERO DU LOT
Lot :

5.
AUTRES












B. NOTICE
Notice: Information de l'utilisateur

Olazax comprimés à 5 mg
Olazax comprimés à 7,5 mg
Olazax comprimés à 10 mg
Olazax comprimés à 15 mg
Olazax comprimés à 20 mg

Olanzapine

Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament

car elle
contient des informations importantes pour vous.

Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, si vous avez un doute, demandez plus d'informations à votre
médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si symptômesles signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir
rubrique 4.


Que contient cette notice:
1.
Qu'est-ce que Olazax et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Olazax
3.
Comment prendre Olazax
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Olazax
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que OLAZAX ET et dans quel cas est-il utilisé
Olazax contient la substance active, olanzapine. Olazax appartient à un famille de médicaments appelés
antipsychotiques et est utilisé pour traiter les pathologies suivantes:
·
La schizophrénie, une maladie qui s'accompagne de symptômes tels qu'entendre, voir et sentir
des choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle, et un
retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir
déprimées, anxieuses ou tendues.
·
Des épisodes maniaques modérés à sévères, caractérisés par un état d'excitation ou d'euphorie.
Il a été démontré que OLAZAX prévient les récidives de ces symptômes chez les patients présentant un
trouble bipolaire ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque.

2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Olazax

Ne prenez jamais Olazax

si vous êtes allergique (hypersensible) à l'olanzapine ou à l'un des autres composants contenus
dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6
. Une réaction allergique peut prendre la forme
d'une éruption, de démangeaisons, de gonflement de la face ou des lèvres, ou de difficulté à
respirer. Si vous avez déjà éprouvé de telles manifestations, vous devez en informer votre
médecin.
si on vous a préalablement diagnostiqué des problèmes oculaires tels que certains types de
glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire).

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avent de prendre Olazax.
L'utilisation de Olazax chez les patients âgés souffrant de démence, est déconseillée car elle peut
entraîner des effets indésirables graves.
Comme pour tous les médicaments de ce type, Olazax peut provoquer des mouvements anormaux,
principalement de la face ou de la langue. En cas de survenue de tels effets après avoir reçu
Olazax, informez votre médecin.
Très rarement, les médicaments de ce type peuvent entraîner simultanément de la fièvre, une
accélération de la respiration, une sudation, une rigidité musculaire et une somnolence ou une
envie de dormir. Si de tels effets surviennent, consultez immédiatement votre médecin.
Une prise de poids a été observée chez des patients prenant Olazax. Vous et votre médecin devez
vérifier votre poids régulièrement. Envisagez de vous orienter vers un diététicien ou une aide avec
un régime alimentaire si nécessaire.
Des taux élevés de sucre et de graisses (triglycérides et cholestérol) dans le sang ont été observés
chez des patients prenant Olazax. Votre médecin devra réaliser des tests sanguins afin de vérifier
les taux de sucre et de certaines graisses dans votre sang avant que vous ne commenciez à prendre
Olazax et régulièrement pendant le traitement.
Informez le médecin si vous ou quelqu'un d'autre dans votre famille avez des antécédents de
caillots sanguins car les médicaments de cette classe ont été associés à la formation de caillots
sanguins.
Si vous souffrez de l'une des maladies suivantes, veuillez en informer votre médecin le plus tôt
possible :

Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (symptômes temporaires
d'accident vasculaire cérébral)
Maladie de Parkinson
Problèmes de prostate
Constipation importante (ileus paralytique)
Maladie du foie ou des reins
Troubles du sang
Maladie cardiaque
Diabète
Convulsions
Si vous souffrez de démence et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral (« attaque »), vous
ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
A titre de précaution, si vous avez plus de 65 ans, votre pression artérielle peut être contrôlée par votre
médecin.
Enfants et adolescents
Olazax n'est pas indiqué chez les patients de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Olazax
Pendant le traitement par Olazax, vous ne devez prendre d'autres médicaments que si votre médecin
vous y autorise. La prise de Olazax peut entraîner une somnolence si vous prenez Olazax avec des
antidépresseurs ou des médicaments pour l'anxiété ou l'insomnie (tranquillisants).
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.

En particulier, informez votre médecin si vous prenez :
un traitement pour la maladie de Parkinson.
de la carbamazépine (un anti-épileptique et stabilisateur de l'humeur), de la fluvoxamine (un
antidépresseur) ou de la ciprofloxacine (un antibiotique) - il peut être nécessaire de modifier votre
dose de Olazax

Olazax avec de l'alcool
Ne buvez pas d'alcool pendant le traitement par Olazax car son association avec l'alcool peut entraîner
une somnolence.

Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Ce médicament ne doit pas vous
être prescrit si vous allaitez, car de faibles quantités d'Olazax peuvent passer dans le lait maternel.

Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveaux-nés dont les mères ont utilisé Olazax
durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s'alimenter. Si
votre bébé développe l'un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le traitement par Olazax comporte un risque de somnolence. En cas de somnolence, il est déconseillé de
conduire ou d'utiliser certains outils ou machines. Informez votre médecin.
Olazax contient de l'aspartame

Olazax contient une source de phénylalanine. Cette substance peut être nocive chez des sujets atteints de
phénylkétonurie.


3. Comment prendre Olazax

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Votre médecin vous indiquera
combien de comprimés de Olazax vous devez prendre et pendant combien de temps. La dose journalière
de Olazax se situe entre 5 mg et 20 mg. Consultez votre médecin si vos symptômes réapparaissent mais
n'arrêtez pas de prendre Olazax sauf nouvelle indication de votre médecin.
Olazax doit être pris une fois par jour, conformément à la prescription de votre médecin. Efforcezvous
de prendre le ou les comprimés à la même heure tous les jours, avant, pendant ou après les repas. Avalez
les comprimés de Olazax entiers, avec de l'eau.
Si vous avez pris plus de Olazax que vous n'auriez dû
Les patients ayant pris plus de Olazax qu'ils n'auraient dû ont présenté les symptômes suivants :
accélération du rythme cardiaque, agitation/agressivité, problèmes d'élocution, mouvements anormaux
(particulièrement du visage et de la langue), diminution du niveau de conscience. Les autres symptômes
peuvent être : confusion, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, d'une accélération de la
respiration, de sueurs, de raideur musculaire, de somnolence ou d'une envie de dormir ; diminution de la
fréquence respiratoire, « fausse route », pression artérielle élevée ou basse, troubles du rythme cardiaque.
Contactez votre médecin ou votre hospital immédiatement si vous présentez l'un des symptômes
ci-dessus. Montrez-lui votre boîte de comprimés.
Si vous oubliez de prendre Olazax
Prenez vos comprimés dès que vous réalisez votre oubli. Ne prenez pas de dose double pour compenser
la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Olazax
N'arrêtez pas de prendre vos comprimés simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important
que vous preniez Olazax aussi longtemps que votre médecin vous l'aura indiqué.
Si vous arrêtez brutalement de prendre Olazax, des symptômes tels que sueurs, incapacité à dormir,
tremblement, anxiété ou des nausées et des vomissements peuvent survenir. Votre médecin peut donc
vous demander de réduire les doses progressivement avant d'arrêter le traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
des mouvements anormaux (un effet indésirable fréquent qui peut affecter jusqu'à 1 patient sur 10)
particulièrement du visage et de la langue ;
des caillots sanguins dans les veines (un effet indésirable peu fréquent qui peut affecter jusqu'à 1
patient sur 100) en particulier dans les jambes (les symptômes comprennent gonflement, douleur et
rougeur de la jambe) qui peuvent se déplacer à travers les vaisseaux sanguins jusqu'aux poumons
entraînant des douleurs de la poitrine et des difficultés à respirer. Si vous constatez un de ces
symptômes, consultez immédiatement un médecin ;
l'association d'une fièvre, d'une respiration plus rapide, de sueurs, d'une raideur musculaire
etd'une somnolence (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).

Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d'1 patient sur 10) comprennent prise
de poids ; envie de dormir ; et augmentation des taux de prolactine dans le sang. Au début du traitement,
certaines personnes peuvent éprouver des vertiges ou des sensations de malaise (avec un pouls ralenti) en
particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces effets disparaissent
habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez-en informer votre médecin.
Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10) comprennent
modifications du taux de certaines lignées cellulaires sanguines de lipides circulants et au début du
traitement, augmentation transitoire des enzymes du foie; augmentation des taux de sucre dans le sang et
l'urine; augmentation des taux de l'acide urique et de la créatine phosphokinase dans le sang;
augmentation de la sensation de faim ; vertiges ; impatience (difficultés à rester immobile) ;
tremblements ;; mouvements anormaux (dyskinésies) problèmes d'élocution ; constipation ; bouche
sèche ; éruption cutanée ; diminution de la force ; fatigue intense ; rétention d'eau pouvant conduire à un
gonflement au niveau des mains, des chevilles ou des pieds ; fièvre ; douleurs articulaires ; et
dysfonctions sexuelles telles que diminution de la libido chez les hommes et chez les femmes ou
dysfonction érectile chez les hommes.

Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100) comprennent

réactions d'hypersensibilité (par exemple gonflement des lèvres et de la gorge, démangeaisons, éruption
cutanée) ; apparition ou aggravation d'un diabète, occasionnellement associé à une acidocétose (corps
cétoniques dans le sang et dans les urines) ou un coma ; convulsions, habituellement associées à des
antécédents de convulsions (épilepsie) ; raideur ou spasmes musculaires (dont des mouvements des
yeux) ; syndrome des jambes sans repos ; problèmes d'élocution ; bégaiement ; ralentissement du
pouls ; hypersensibilité au soleil ; saignement de nez ; distension abdominale ; excès de salive ; perte
de mémoire ou moment d'inattention ; incontinence urinaire, difficultés à uriner; perte de cheveux ;
absence ou diminution des règles; et modification de la poitrine chez les hommes et chez les femmes
telle qu'une production anormale de lait ou une augmentation anormale de son volume.
Les effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 1000) comprennent
diminution de la température corporelle ; anomalies du rythme cardiaque ; mort soudaine inexpliquée ;
inflammation du pancréas entraînant d'importantes douleurs à l'estomac, de la fièvre et un état de
malaise général ; maladie du foie, se traduisant par un jaunissement de la peau et de la partie blanche du
globe oculaire ; atteinte musculaire pouvant se présenter sous la forme de courbatures ou de douleurs
inexpliquées ; et érection prolongée et/ou douloureuse.
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) comprennent
Des réactions allergiques graves telles que le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (DRESS).
Le syndrome DRESS débute par des symptômes évocateurs de la grippe et une éruption sur le visage,
puis sur tout le corps, avec élévation de la température, gonflement des ganglions lymphatiques,
Comment conserver Olazax
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.
À conserver à une température ne dépassant pas 30 C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Olazax
-

La substance active est l'olanzapine.
-
Chaque comprimé de Olazax contient 5 mg, 7,5 mg, 10 mg, 15 mg, 20 mg d'olanzapine
-
Les autres composants sont le mannitol (E 421), la cellulose microcristalline, l'aspartame (E
951), la crospolyvidone, le stéarate de magnésium.

Qu'est-ce que Olazax et contenu de l'emballage extérieur
Olazax est présenté sous la forme de :
Olazax 5 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l'inscription en creux « B » sur une face.
Olazax 7,5 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l'inscription en creux « C » sur une face.
Olazax 10 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l'inscription en creux « OL » sur une face et
l'inscription en creux « D » sur l'autre face.
Olazax 15 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l'inscription en creux « OL » sur une face et
l'inscription en creux « E » sur l'autre face.
Olazax 20 mg :
Comprimés jaunes ronds, plats, à bords chanfreinés, portant l'inscription en creux « OL » sur une face et
l'inscription en creux « F » sur l'autre face.
Olazax comprimés à 5 mg, 7,5 mg, 10 mg, 15 mg, 20 mg sont présentés sous plaquettes thermoformées
en aluminium contenant 28 & 56 comprimés.

Vous avez utilisé Olazax 10 mg te vormen.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS