Mayzent 1 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l’acide fumarique de siponimod équivalent à 0,25 mg de
siponimod.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé contient 59,1 mg de lactose (sous forme monohydratée) et 0,092 mg de lécithine de
soja.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l’acide fumarique de siponimod équivalent à 1 mg de
siponimod.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé contient 58,3 mg de lactose (sous forme monohydratée) et 0,092 mg de lécithine de
soja.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l’acide fumarique de siponimod équivalent à 2 mg de
siponimod.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé contient 57,3 mg de lactose (sous forme monohydratée) et 0,092 mg de lécithine de
soja.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
2
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé de couleur rouge clair, rond, biconvexe et à bords biseautés d’environ 6,1 mm de
diamètre, avec le logo du laboratoire sur une face et « T » sur l’autre face.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé de couleur blanc-violet, rond, biconvexe et à bord biseautés d’environ 6,1 mm de
diamètre, avec le logo du laboratoire sur une face et « L » sur l’autre face.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé de couleur jaune clair, rond, biconvexe et à bords biseautés d’environ 6,1 mm de
diamètre, avec le logo du laboratoire sur une face et « II » sur l’autre face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Mayzent est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints de sclérose en plaques de forme
secondairement progressive (SEP-SP) active telle que définie par des poussées ou des données
d’imagerie caractéristiques d’une activité inflammatoire (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par siponimod doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans la prise
en charge de la sclérose en plaques.
Avant le début du traitement, les patients doivent faire l’objet d’un génotypage du CYP2C9 afin de
déterminer leur statut de métaboliseur pour le CYP2C9 (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.2).
Chez les patients présentant le génotype CYP2C9*3*3, le siponimod ne doit pas être utilisé (voir
rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Posologie
Initiation du traitement
Le traitement doit être initié avec un conditionnement de titration contenant des comprimés pour
5 jours. Le traitement débute avec l’administration d’une dose quotidienne de 0,25 mg les 1
ers
et
2
èmes
jours, puis 0,5 mg le 3
ème
jour, 0,75 mg le 4
ème
jour, et 1,25 mg le 5
ème
jour, afin d’atteindre la
dose d’entretien de siponimod prescrite au patient à compter du 6
ème
jour (voir Tableau 1).
Au cours des 6 premiers jours d’initiation du traitement, la dose quotidienne recommandée doit être
prise une fois par jour le matin, avec ou sans nourriture.
3
Tableau 1
Schéma de titration posologique pour atteindre la dose d’entretien
Titration
Dose
Schéma
Dose
Jour 1
0,25 mg
1 x 0,25 mg
Jour 2
0,25 mg
1 x 0,25 mg
Jour 3
0,5 mg
2 x 0,25 mg
TITRATION
Jour 4
0,75 mg
3 x 0,25 mg
Jour 5
1,25 mg
5 x 0,25 mg
1
Jour 6
2 mg
1 x 2 mg
1
ENTRETIEN
1
Chez les patients présentant le génotype CYP2C9*2*3 ou *1*3, la dose d’entretien
recommandée est de 1 mg une fois par jour (1 x 1 mg ou 4 x 0,25 mg) (voir ci-dessus et les
rubriques 4.4 et 5.2). Une exposition additionnelle de 0,25 mg le 5
ème
jour ne remet pas en
cause la sécurité du patient.
Traitement d’entretien
Chez les patients présentant le génotype CYP2C9*2*3 ou *1*3, la dose d’entretien recommandée est
de 1 mg (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Chez les patients présentant tous les autres génotypes du CYP2C9, la dose d’entretien recommandée
de siponimod est de 2 mg.
Mayzent se prend une fois par jour.
Oubli de dose(s) lors de l’initiation du traitement
En cas d’oubli de dose au cours des 6 premiers jours d’initiation du traitement, le traitement doit être
réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
Oubli de dose après le 6
ème
jour
En cas d’oubli de dose, la dose prescrite doit être prise lors de la prochaine administration prévue ; la
dose suivante ne doit pas être doublée.
Réinitiation du traitement d’entretien après interruption
Si le traitement d’entretien est interrompu à raison de 4 doses quotidiennes consécutives ou plus, le
siponimod doit être réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
Populations particulières
Patients âgés
Le siponimod n’a pas été étudié chez les patients agés de 65 ans et plus. Des patients jusqu’à l’âge de
61 ans ont été inclus dans les études cliniques. Le siponimod doit être administré avec prudence chez
les patients âgés en raison de l’insuffisance de données de sécurité et d’efficacité (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
D’après les études de pharmacologie clinique, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les
patients atteints d’insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Le siponimod ne doit pas être administré chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère
(classe C de Child-Pugh) (voir rubrique 4.3). Bien qu’aucun ajustement posologique ne soit nécessaire
chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère ou modérée, il convient d’initier le traitement
avec prudence chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du siponimod chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans
n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
4
Mode d'administration
Voie orale. Le siponimod se prend avec ou sans nourriture.
Les comprimés pelliculés doivent être avalés entiers avec de l’eau.
4.3
-
-
-
-
-
-
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à la cacahuète, au soja ou à l'un des excipients
mentionnés à la rubrique 6.1.
Syndrome d’immunodéficience.
Antécédents de leucoencéphalopathie multifocale progressive ou de méningite à cryptocoques.
Cancers en évolution.
Insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh).
Patients ayant présenté dans les 6 derniers mois un infarctus du myocarde (IM), un angor
instable, un accident vasculaire cérébral (AVC)/accident ischémique transitoire (AIT) une
insuffisance cardiaque décompensée (nécessitant une hospitalisation) ou une insuffisance
cardiaque de classe III/IV selon la classification
New York Heart Association
(NYHA) (voir
rubrique 4.4).
Patients avec des antécédents de bloc auriculo-ventriculaire (BAV) du second degré de type
Mobitz II, de BAV du troisième degré, de bloc sino-auriculaire ou de maladie du sinus, en
l’absence de port de pacemaker (voir rubrique 4.4).
Patients homozygotes pour le génotype CYP2C9*3 (CYP2C9*3*3) (métaboliseurs lents).
Pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas une contraception
efficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
-
-
-
4.4
Infections
Risque d'infections
Un effet pharmacodynamique majeur du siponimod est la réduction dose-dépendante du taux de
lymphocytes périphériques pouvant aller jusqu’à 20-30 % de sa valeur initiale. Cela est dû à une
séquestration réversible des lymphocytes dans les organes lymphoïdes (voir rubrique 5.1).
Les effets du siponimod sur le système immunitaire peuvent augmenter le risque d’infections (voir
rubrique 4.8).
Avant d’initier le traitement, une numération formule sanguine (NFS) récente (réalisée au cours des 6
derniers mois ou après l’arrêt d’un traitement antérieur) doit être disponible. Il est également
recommandé de faire des contrôles réguliers de la NFS pendant le traitement. Un taux de lymphocytes
<0,2 x 10
9
/l, s’il est confirmé, doit conduire à réduire la dose à 1 mg, car, dans les études cliniques, la
dose de siponimod était réduite chez les patients présentant un taux de lymphocytes <0,2 x 10
9
/l. La
confirmation d’un taux de lymphocytes <0,2 x 10
9
/l chez un patient recevant déjà le siponimod à la
dose de 1 mg doit conduire à l’interruption du traitement jusqu’à ce que le taux atteigne 0,6 x 10
9
/l,
moment auquel la réinitiation du siponimod pourra être envisagée.
Chez les patients présentant une infection active sévère, l’initiation du traitement doit être différée
jusqu’à la résolution de l’infection. Étant donné que des effets pharmacodynamiques résiduels, tels
qu’une diminution du taux de lymphocytes périphériques, peuvent persister pendant 3 à 4 semaines
après l’arrêt du traitement, une vigilance est recommandée quant à l’apparition d’éventuelles
infections pendant cette période (voir ci-dessous la rubrique « Arrêt du traitement par siponimod »).
Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement à leur médecin tout
symptôme d’infection. Des stratégies diagnostiques et thérapeutiques efficaces doivent être mises en
place chez les patients présentant des symptômes d’infection durant le traitement. L’interruption du
traitement par siponimod doit être envisagée chez un patient qui développe une infection grave.
5
Des cas de méningite à cryptocoques (MC) ont été rapportés avec le siponimod. Les patients
présentant des symptômes et signes compatibles avec une MC doivent faire l’objet d’une recherche
diagnostique rapide. Le traitement par siponimod doit être interrompu jusqu’à l’exclusion du
diagnostic de MC. Si une MC est diagnostiquée, un traitement approprié doit être initié.
Aucun cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) n’a été rapporté avec le
siponimod dans le programme de développement. Cependant, des cas ont été rapportés avec un autre
modulateur des récepteurs à la S1P. Les médecins doivent surveiller l’apparition de symptômes
cliniques ou d’anomalies à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pouvant évoquer une LEMP.
En cas de suspicion de LEMP, le traitement par siponimod doit être interrompu jusqu’à l’exclusion du
diagnostic.
Infection virale herpétique
Des cas d’infection virale herpétique (y compris des cas de méningite ou méningo-encéphalite causés
par des virus varicelle-zona [VZV]) sont survenus à tout moment lors du traitement par le siponimod.
En cas de méningite herpétique ou de méningo-encéphalite, le siponimod doit être arrêté et un
traitement approprié doit être administré pour l’infection correspondante. Les patients sans antécédent
de varicelle confirmé médicalement ou sans documentation d’une vaccination complète contre le VZV
doivent faire l’objet d’une sérologie vis-à-vis du VZV avant l’initiation du traitement par siponimod
(voir ci-dessous la rubrique « Vaccination »).
Vaccination
Chez les patients ayant une sérologie négative, une vaccination complète contre la varicelle est
recommandée avant l’initiation du traitement par siponimod. L’initiation du traitement doit ensuite
être différée d’un mois afin d’obtenir l’efficacité complète de la vaccination (voir rubrique 4.8).
L’utilisation de vaccins vivants atténués doit être évitée pendant le traitement par siponimod et
pendant 4 semaines après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.5).
D’autres types de vaccins peuvent être moins efficaces s’ils sont administrés pendant le traitement par
siponimod (voir rubrique 4.5). Il est recommandé d’interrompre le traitement 1 semaine avant la
vaccination et jusqu’à 4 semaines après. En cas d’arrêt du traitement par siponimod en raison d’une
vaccination, un possible « effet rebond » de la maladie doit être considéré (voir rubrique ci-dessous
« Arrêt du traitement par siponimod »).
Traitement concomitant par des agents antinéoplasiques, immunomodulateurs ou
immunosuppresseurs
Les traitements antinéoplasiques, immunomodulateurs ou immunosuppresseurs (dont les corticoïdes)
doivent être co-administrés avec prudence en raison du risque d’effets additifs sur le système
immunitaire (voir rubrique 4.5).
6
Œdème maculaire
Dans l’étude clinique de phase III, des œdèmes maculaires avec ou sans symptômes visuels ont été
rapportés plus fréquemment sous siponimod (1,8 %) que sous placebo (0,2 %) (voir rubrique 4.8). La
majorité des cas sont survenus au cours des 3 à 4 premiers mois de traitement. Il est par conséquent
recommandé de réaliser un bilan ophtalmologique 3 à 4 mois après l’initiation du traitement. Des cas
d’œdème maculaire étant également survenus à plus long-terme, les patients doivent signaler
l’apparition de troubles visuels à tout moment du traitement par siponimod, et un examen du fond
d’œil, comprenant la macula, est recommandé.
Le traitement par siponimod ne doit pas être instauré chez les patients présentant un oedème maculaire
et ce, jusqu’à sa guérison.
Le siponimod doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de diabète,
d’uvéite ou des maladies rétiniennes sous-jacentes/coexistantes en raison d’une augmentation
potentielle du risque d’œdème maculaire (voir rubrique 4.8). Chez ces patients, il est recommandé de
réaliser un bilan ophtalmologique avant l’initiation du traitement et régulièrement ensuite afin de
détecter l’apparition éventuelle d’un œdème maculaire.
La poursuite du traitement par siponimod chez les patients présentant un œdème maculaire n’a pas été
évaluée. En cas d’oedème maculaire, il est recommandé d’interrompre le traitement par siponimod. La
décision de reprendre ou non le traitement par siponimod après la résolution de l’œdème maculaire
doit prendre en compte les bénéfices et les risques potentiels pour le patient.
Bradyarythmie
Diminution de la fréquence cardiaque
L’initiation du traitement par siponimod entraîne une diminution transitoire de la fréquence cardiaque
(voir rubriques 4.8 et 5.1), et un schéma de titration posologique est donc mis en place au début du
traitement pour atteindre la dose d’entretien le 6
ème
jour (voir rubrique 4.2).
Après la première dose, la fréquence cardiaque commence à diminuer pendant la première heure, la
diminution du 1
er
jour étant maximale 3-4 heures après environ. En poursuivant la titration, des
diminutions de la fréquence cardiaque sont encore observées les jours suivants, la diminution
maximale par rapport au 1
er
jour (valeur initiale) étant atteinte les 5
ème
et 6
ème
jours. La plus forte
diminution quotidienne post-dose de la fréquence cardiaque horaire moyenne absolue est observée le
1
er
jour, le pouls diminuant en moyenne de 5 à 6 battements par minute (bpm). Les diminutions post-
dose les jours suivants sont moins prononcées. Avec la poursuite du traitement, la fréquence cardiaque
commence à augmenter après le 6
ème
jour et atteint les niveaux observés sous placebo dans les 10 jours
suivant le début du traitement.
Des fréquences cardiaques inférieures à 40 bpm ont rarement été observées. Les patients ayant
présenté une bradycardie étaient généralement asymptomatiques. Certains patients ont présenté des
symptômes légers à modérés, incluant étourdissements et douleurs thoraciques non cardiaques, qui se
sont résolus dans les 24 heures sans intervention (voir rubrique 4.8). Si nécessaire, la diminution de la
fréquence cardiaque induite par le siponimod peut être inversée par l’administration parentérale
d’atropine ou d’isoprénaline.
7
Conduction auriculo-ventriculaire
L’initiation du traitement par siponimod a été associée à des retards de conduction auriculo-
ventriculaire transitoires selon une chronologie similaire à celle de la diminution de la fréquence
cardiaque observée lors de la titration de la dose. Dans la plupart des cas, les retards de conduction
auriculo-ventriculaire se sont manifestés par des blocs auriculo-ventriculaires (BAV) du premier degré
(allongement de l’intervalle PR sur l’électrocardiogramme). Au cours des études cliniques, des BAV
du deuxième degré, généralement de type Mobitz I (-Wenckebach), ont été observés chez moins de
1,7 % des patients lors de l’initiation du traitement. Les anomalies de la conduction étaient
généralement transitoires, asymptomatiques et se sont résolues dans les 24 heures sans nécessiter
l’arrêt du traitement.
Recommandations relatives à l’initiation du traitement chez les patients présentant certaines
affections cardiaques préexistantes
Par mesure de précaution, les patients présentant les affections cardiaques suivantes doivent rester
sous observation pendant 6 heures après l’administration de la première dose de siponimod afin de
surveiller la survenue éventuelle de signes et symptômes de bradycardie (voir également
rubrique 4.3) :
bradycardie sinusale (fréquence cardiaque <55 bpm),
antécédents de BAV du premier ou du deuxième degré (type Mobitz I),
antécédents d’infarctus du myocarde,
antécédents d’insuffisance cardiaque (patients de classe NYHA I et II).
Chez ces patients, il est recommandé de réaliser un électrocardiogramme (ECG) avant l’administration
et à la fin de la période d’observation. En cas de symptômes liés à un trouble de la conduction ou à une
bradyarythmie post-dose ou si l’ECG réalisé 6 heures après l’initiation montre l’apparition d’un BAV
du deuxième degré ou plus ou d’un intervalle QTc ≥500 ms, une prise en charge appropriée doit être
mise en place et la surveillance doit être poursuivie jusqu’à la résolution des symptômes/anomalies. Si
un traitement pharmacologique est nécessaire, la surveillance doit être prolongée jusqu’au lendemain
et une surveillance de 6 heures doit être effectuée après la deuxième dose.
En raison du risque de troubles graves du rythme cardiaque ou de bradycardie importante, le
siponimod
ne doit pas être utilisé
chez les patients présentant :
des antécédents de bradycardie symptomatique ou de syncopes à répétition,
une hypertension artérielle non contrôlée, ou
des apnées du sommeil sévères non traitées.
Chez ces patients, le traitement par siponimod ne doit être envisagé que si les bénéfices attendus sont
supérieurs aux risques potentiels, et il convient de demander l’avis d’un cardiologue avant l’initiation
du traitement afin de déterminer les mesures de surveillance les plus appropriées.
Une étude spécifique de l’intervalle QT a démontré l’absence d’effet direct significatif sur
l’allongement de l’intervalle QT et le siponimod n’est pas associé à un potentiel effet arythmogène lié
à l’allongement de l’intervalle QT. L’initiation du traitement peut entraîner une diminution de la
fréquence cardiaque et un allongement indirect de l’intervalle QT pendant la période de titration. Le
siponimod n’a pas été étudié chez les patients présentant un allongement significatif de l’intervalle QT
(QTc >500 ms) ou qui ont été traités par des médicaments allongeant l’intervalle QT. Si un traitement
par siponimod est envisagé chez des patients présentant un allongement préexistant significatif de
l’intervalle QT ou recevant déjà un traitement par un médicament allongeant l’intervalle QT avec des
propriétés arythmogènes connues, il convient de demander l’avis d’un cardiologue avant l’initiation du
traitement afin de déterminer les mesures de surveillance les plus appropriées.
Le siponimod n’a pas été étudié chez les patients présentant des arythmies nécessitant un traitement
par des antiarythmiques de classe Ia (p. ex. quinidine, procaïnamide) ou de classe III (p. ex.
amiodarone, sotalol). Les antiarythmiques de classe Ia et de classe III ont été associés à des cas de
torsades de pointes chez des patients présentant une bradycardie. L’initiation du traitement entraînant
une diminution de la fréquence cardiaque, le siponimod ne doit pas être utilisé de façon concomitante
avec ces médicaments lors de l’initiation du traitement.
8
L’expérience est limitée chez les patients recevant de façon concomitante des inhibiteurs calciques
bradycardisants (comme le vérapamil ou le diltiazem) ou d’autres médicaments susceptibles de
diminuer la fréquence cardiaque (p. ex. l’ivabradine ou la digoxine), ces médicaments n’ayant pas été
étudiés chez les patients traités par siponimod au cours des études cliniques. L’utilisation
concomitante de ces médicaments lors de l’initiation du traitement peut être associée à une
bradycardie sévère et à un bloc cardiaque. En raison d’effets additifs potentiels sur la fréquence
cardiaque, un traitement par siponimod ne doit généralement pas être initié chez les patients recevant
de façon concomittante ces médicaments (voir rubrique 4.5). Chez ces patients, un traitement par
siponimod ne devra être enviagé que si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.
Si un traitement concomitant par l’une des substances ci-dessus est envisagé lors de l’initiation du
traitement par siponimod, l’avis d’un cardiologue doit être sollicité afin d’évaluer leur remplacement
par un traitement non bradycardisant ou de définir les mesures de surveillance les plus appropriées.
Les effets bradyarythmiques sont plus prononcés lorsque le siponimod est associé à un traitement
bêtabloquant. Chez les patients recevant une dose stable de bêtabloquant, la fréquence cardiaque au
repos doit être prise en compte avant l’initiation du traitement. Si elle est >50 bpm sous traitement
chronique par bêtabloquant, le traitement par siponimod peut être initié. Si elle est ≤50 bpm, alors le
traitement par bêtabloquant doit être interrompu jusqu’à ce que la fréquence cardiaque soit >50 bpm.
Le traitement par siponimod peut ensuite être mis en route et le traitement par bêtabloquant réintroduit
une fois que la dose de siponimod a été progressivement augmentée jusqu’à la dose d’entretien (voir
rubrique 4.5).
Fonction hépatique
Des valeurs récentes (obtenues au cours des 6 derniers mois) des transaminases et de la bilirubine
doivent être disponibles avant d’initier le traitement par siponimod.
Dans l’étude clinique de phase III, des taux d’alanine-aminotransférase (ALAT) ou d’aspartate-
aminotransférase (ASAT) correspondant à trois fois la limite supérieure de la normale (LSN) ont été
observés chez 5,6 % des patients traités par siponimod 2 mg contre 1,5 % des patients recevant le
placebo (voir rubrique 4.8). Dans les études cliniques, le traitement était arrêté si l’élévation était
supérieure à 3 fois la LSN et que le patient présentait des symptômes liés à la fonction hépatique ou si
l’élévation était supérieure à 5 fois la LSN. Dans l’étude clinique de phase III, 1% des arrêts de
traitement répondaient à l’un de ces critères.
Chez les patients développant des symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique pendant le
traitement, les taux d’enzymes hépatiques doivent être contrôlés et le traitement par siponimod arrêté
si une atteinte hépatique significative est confirmée. La décision de reprendre le traitement doit être
fondée sur l’existence ou non d’une autre cause d’atteinte hépatique et sur les bénéfices de la reprise
du traitement pour le patient par rapport aux risques de récurrence du dysfonctionnement hépatique.
Bien qu’il n’existe pas de données permettant d’établir que les patients présentant une hépatopathie
préexistante aient un risque accru de développer une élévation des paramètres hépatiques pendant le
traitement par siponimod, la prudence s’impose chez les patients ayant des antécédents de maladie
hépatique significative.
9
Tumeurs cutanées
Des cas de carcinomes basocellulaires et autres tumeurs cutanées, y compris de carcinome
spino-cellulaire, ont été rapportés chez des patients traités par siponimod, en particulier chez les
patients avec une durée de traitement plus longue (voir rubrique 4.8).
Un examen cutané est recommandé pour tous les patients à l’initiation du traitement, puis tous les 6 à
12 mois en tenant compte de l’évaluation clinique. Des examens cutanés approfondis doivent être
maintenus lors d’une durée de traitement plus longue. Les patients doivent être informés de signaler
rapidement toute lésion cutanée suspecte à leur médecin. Les patients traités par siponimod doivent
être avertis du risque encouru d’une exposition solaire sans protection. Ces patients ne doivent pas
recevoir de photothérapie concomitante par UVB ou de photo-chimiothérapie par UVA (PUVA).
Symptômes/signes neurologiques ou psychiatriques inattendus
De rares cas de syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) ont été rapportés avec un
autre modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P). Aucun de ce type n’a été rapporté
avec le siponimod dans le programme de développement. Cependant, si un patient sous traitement par
siponimod présente des symptômes/signes neurologiques ou psychiatriques inattendus (tels que
déficits cognitifs, modifications du comportement, troubles visuels corticaux ou tout autre
symptôme/signe neurologique cortical, ou tout symptôme/signe évocateur d’une augmentation de la
pression intracrânienne) ou une accélération de la détérioration neurologique, un examen complet
clinique et neurologique doit être immédiatement programmé et une IRM doit être envisagée.
Traitement antérieur par des immunosuppresseurs ou immunomodulateurs
En cas de relais d’un autre traitement de fond de la sclérose en plaques par siponimod, la demi-vie et
le mode d’action du traitement antérieur doivent être pris en compte afin d’éviter un effet additif sur le
système immunitaire tout en minimisant le risque de réactivation de la maladie. Une numération des
lymphocytes périphériques (NFS) est recommandée avant l’initiation du traitement par siponimod afin
de s’assurer de la résolution des effets immunitaires du traitement antérieur (telle que la cytopénie).
En raison des caractéristiques et de la durée des effets immunosuppresseurs de l’alemtuzumab, décrits
dans son résumé des caractéristiques du produit, l’initiation d’un traitement par siponimod après
l’alemtuzumab n’est pas recommandée.
Le traitement par siponimod peut généralement être initié immédiatement après l’arrêt de l’interféron
bêta ou de l’acétate de glatiramère.
Effets sur la pression artérielle
Les patients présentant une hypertension artérielle non contrôlée par un médicament ont été exclus des
études cliniques et une prudence particulière est recommandée en cas d’administration de siponimod
chez des patients présentant une hypertension artérielle non contrôlée.
Dans l’étude clinique de phase III conduite chez des patients atteints de SEP-SP, une hypertension
artérielle a été rapportée plus fréquemment chez les patients sous siponimod (12,6 %) que chez ceux
sous placebo (9,0 %). Le traitement par siponimod a entraîné une augmentation de la pression
artérielle systolique et diastolique rapidement après le début du traitement, l’effet étant maximal après
environ 6 mois de traitement (systolique 3 mmHg, diastolique 1,2 mmHg) et se stabilisant par la suite.
Cet effet a persisté avec la poursuite du traitement.
La pression artérielle doit être surveillée régulièrement pendant le traitement par siponimod.
10
Génotype du CYP2C9
Avant le début du traitement par siponimod, les patients doivent faire l’objet d’un génotypage du
CYP2C9 afin de déterminer leur statut de métaboliseur pour le CYP2C9 (voir rubrique 4.2). Les
patients homozygotes pour le CYP2C9*3 (génotype CYP2C9*3*3 : environ 0,3 à 0,4 % de la
population) ne doivent pas être traités par siponimod. L’utilisation du siponimod chez ces patients
entraîne des taux plasmatiques substantiellement élevés de siponimod. La dose d’entretien
recommandée est de 1 mg une fois par jour chez les patients présentant les génotypes CYP2C9*2*3
(1,4-1,7 % de la population) et *1*3 (9-12 % de la population) afin d’éviter une exposition accrue au
siponimod (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Femmes en âge de procréer
En raison du risque pour le fœtus, le siponimod est contre-indiqué pendant la grossesse et chez les
femmes en âge de procréer n’utilisant pas une contraception efficace. Avant l’instauration du
traitement, les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque pour le fœtus, doivent
présenter un test de grossesse négatif et doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant
le traitement et jusqu’à 10 jours après l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Arrêt du traitement par siponimod
Une exacerbation sévère de la maladie, notamment un effet rebond, a été rarement rapporté après
l’arrêt d’un autre modulateur des récepteurs à la S1P. L’éventualité d’une exacerbation sévère de la
maladie après l’arrêt du traitement par siponimod doit être envisagée. Les patients doivent être
surveillés afin de rechercher des signes évocateurs d’une possible exacerbation sévère ou d’une reprise
d’activité importante de la maladie lors de l’arrêt du siponimod et un traitement approprié doit être
initié si nécessaire.
Après l’arrêt du traitement par siponimod, le siponimod reste dans le sang jusqu’à 10 jours.
L’initiation d’autres traitements pendant cet intervalle entraînera une exposition concomitante au
siponimod.
Chez la grande majorité (90 %) des patients atteints de SEP-SP, le taux de lymphocytes revient à la
normale dans les 10 jours suivant l’arrêt du traitement. Cependant, des effets pharmacodynamiques
résiduels, comme une diminution du taux de lymphocytes périphériques, peuvent persister jusqu’à 3 à
4 semaines après la dernière dose. L’utilisation d’immunosuppresseurs pendant cette période pouvant
entraîner un effet additif sur le système immunitaire, il convient donc de faire preuve de prudence
pendant les 3 à 4 semaines qui suivent la dernière dose.
Interférence avec les analyses hématologiques
Le siponimod induisant une diminution du taux sanguin des lymphocytes par redistribution dans les
organes lymphoïdes secondaires, la numération des lymphocytes périphériques ne peut pas être utilisée
pour évaluer le statut des sous-groupes de lymphocytes chez un patient traité par siponimod. En raison
de la réduction du nombre de lymphocytes circulants, des volumes de sang plus importants sont
nécessaires pour les analyses biologiques impliquant l’utilisation des cellules mononucléées
circulantes.
Excipients
Les comprimés contiennent de la lécithine de soja. Les patients présentant une hypersensibilité à la
cacahuète ou au soja ne doivent pas prendre le siponimod (voir rubrique 4.3).
Les comprimés contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
11
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Traitements antinéoplasiques, immunomodulateurs ou immunosuppresseurs
Le siponimod n’a pas été étudié en association avec des traitements antinéoplasiques,
immunomodulateurs ou immunosuppresseurs. La prudence est recommandée en cas d’administration
concomitante en raison du risque d’effets additifs sur le système immunitaire au cours du traitement et
pendant les semaines qui suivent l’arrêt de l’administration de ces médicaments (voir rubrique 4.4).
En raison des caractéristiques et de la durée des effets immunosuppresseurs de l’alemtuzumab, décrits
dans son résumé des caractéristiques du produit, l’initiation d’un traitement par siponimod après
l’alemtuzumab n’est pas recommandée sauf si les bénéfices escomptés du traitement l’emportent
clairement sur les risques encourus par le patient (voir rubrique 4.4).
Médicaments antiarythmiques, médicaments allongeant l’intervalle QT, médicaments susceptibles de
diminuer la fréquence cardiaque
Lors de l’initiation du traitement, le siponimod ne doit pas être utilisé de façon concomitante chez les
patients recevant des antiarythmiques de classe Ia (p. ex. quinidine, procaïnamide) ou de classe III (p.
ex. amiodarone, sotalol), des médicaments allongeant l’intervalle QT et présentant des propriétés
arythmogènes connues, des inhibiteurs calciques bradycardisants (comme le vérapamil ou le
diltiazem) ou d’autres médicaments susceptibles de diminuer la fréquence cardiaque (p. ex.
l’ivabradine ou la digoxine) en raison des effets additifs potentiels sur la fréquence cardiaque (voir
rubrique 4.4). Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation concomitante de ces
médicaments avec le siponimod. L'utilisation concomitante de ces médicaments pendant l’initiation du
traitement pourrait être associée à une bradycardie sévère et à un bloc cardiaque. En raison de l'effet
additif potentiel sur le ralentissement de la fréquence cardiaque, le traitement par siponimod ne doit
généralement pas être instauré chez les patients traités de façon concomitante avec ces médicaments
(voir rubrique 4.4). Si un traitement par siponimod est envisagé, l’avis d’un cardiologue doit être
sollicité afin d’évaluer la possibilité d’une alternative par un traitement non bradycardisant ou de
définir les mesures de surveillance les plus appropriées à mettre en place.
Bêtabloquants
La prudence s’impose lorsqu’un traitement par siponimod est initié chez des patients recevant des
bêtabloquants en raison des effets additifs sur le ralentissement de la fréquence cardiaque (voir
rubrique 4.4). Un traitement bêtabloquant peut être initié chez les patients recevant des doses stables
de siponimod.
L’effet chronotrope négatif de la co-administration de siponimod et de propranolol a été évalué dans
une étude de pharmacodynamie/sécurité dédiée. L’ajout de propranolol au siponimod à l’état
d’équilibre pharmacocinétique/pharmacodynamique a eu des effets chronotropes négatifs moins
prononcés (moins qu’additifs) que lors de l’ajout de siponimod au propranolol à l’état d’équilibre
pharmacocinétique/pharmacodynamique (effet additif sur la FC).
12
Vaccination
L’utilisation de vaccins vivants atténués peut exposer le patient à un risque d’infection et doit par
conséquent être évitée pendant le traitement par siponimod et pendant 4 semaines après l’arrêt du
traitement (voir rubrique 4.4).
Pendant le traitement par siponimod et pendant 4 semaines après l’arrêt du traitement, les vaccinations
peuvent être moins efficaces. L’efficacité de la vaccination n’est pas considérée comme moins efficace
si le traitement par siponimod est interrompu 1 semaine avant la vaccination et jusqu’à 4 semaines
après la vaccination. Dans une étude dédiée de phase I chez des volontaires sains, un traitement
concomitant par siponimod avec des vaccins contre la grippe ou une interruption de traitement plus
courte (de 10 jours avant jusqu’à 14 jours après la vaccination) a montré des taux de réponse inférieurs
(environ 15% à 30% plus faibles) par rapport au placebo, alors que l’efficacité d’une vaccination PPV-
23 n’a pas été compromise par un traitement concomitant par siponimod (voir rubrique 4.4).
Autres médicaments susceptibles d’affecter la pharmacocinétique du siponimod
Le siponimod est principalement métabolisé par le cytochrome P450 2C9 (CYP2C9) (79,3 %) et dans
une moindre mesure par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) (18,5 %). Le CYP2C9 est une enzyme
polymorphe et l’importance de l’interaction médicamenteuse avec des inhibiteurs ou inducteurs du
CYP3A4 ou CYP2C9 devrait dépendre du génotype du CYP2C9.
Inhibiteurs du CYP2C9 et du CYP3A4
En raison d’une augmentation significative de l’exposition au siponimod, l’administration
concomitante du siponimod avec des médicaments inhibiteurs modérés du CYP2C9 ou inhibiteurs
modérés ou puissants du CYP3A4 n’est pas recommandée. Ce traitement concomitant peut prendre la
forme d’un inhibiteur modéré double du CYP2C9/CYP3A4 (p. ex. fluconazole) ou d’un inhibiteur
modéré du CYP2C9 en association à un inhibiteur distinct modéré ou puissant du CYP3A4.
La co-administration de fluconazole (inhibiteur modéré double du CYP2C9/CYP3A4) à raison de
200 mg par jour à l’état d’équilibre et d’une dose unique de siponimod à 4 mg chez des volontaires
sains présentant le génotype CYP2C9*1*1 a entraîné un doublement de l’aire sous la courbe (ASC) du
siponimod. L’évaluation du potentiel d’interactions du médicament à l’aide d’une modélisation
pharmacocinétique basée sur la physiologie (PBPK) permet de prédire, au maximum, un doublement
de l’ASC du siponimod pour les différents génotypes quelque soit le type d’inhibiteurs du CYP3A4 et
du CYP2C9, sauf chez les patients présentant le génotype CYP2C9*2*2. Chez ces patients, une
multiplication par 2,7 de l’ASC du siponimod est attendue en présence d’inhibiteurs modérés du
CYP2C9/CYP3A4.
Inducteurs du CYP2C9 et du CYP3A4
Le siponimod peut être associé avec la plupart des types d’inducteurs du CYP2C9 et du CYP3A4.
Cependant, en raison d’une réduction attendue de l’exposition au siponimod, la pertinence et le
bénéfice éventuel du traitement doivent être évalués en cas d’association du siponimod avec :
des inducteurs doubles puissants du CYP3A4/modérés du CYP2C9 (p. ex. carbamazépine) ou
un inducteur modéré du CYP2C9 en association à un inducteur puissant du CYP3A4 distinct
chez tous les patients, quel que soit leur génotype.
des inducteurs modérés du CYP3A4 (p. ex. modafinil) ou des inducteurs puissants du CYP3A4
chez les patients présentant le génotype CYP2C9*1*3 ou *2*3.
Une réduction significative de l’exposition au siponimod (pouvant aller jusqu’à 76 % et 51 %,
respectivement) est attendue dans ces conditions, selon une évaluation du potentiel d’interactions du
médicament à l’aide d’une modélisation PBPK. La co-administration de siponimod à raison de 2 mg
une fois par jour et de doses quotidiennes de 600 mg de rifampicine (inducteur puissant du CYP3A4 et
modéré du CYP2C9) a diminué l’ASC
tau,ss
et la C
max,ss
du siponimod de 57 % et 45 % respectivement,
chez les sujets présentant le génotype CYP2C9*1*1.
13
Contraceptifs oraux
La co-administration avec le siponimod n’a pas révélé d’effets cliniquement pertinents sur la
pharmacocinétique et la pharmacodynamie du contraceptif oral combiné éthinylestradiol-
lévonorgestrel. En conséquence, l’efficacité du contraceptif oral étudié a été maintenue sous traitement
par siponimod.
Il n’a pas été réalisé d’études d’interactions avec des contraceptifs oraux contenant d’autres
progestatifs, cependant il n’est pas attendu d’effet du siponimod sur l’efficacité des contraceptifs
oraux.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes
Le siponimod est contre-indiqué chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas une contraception
efficace (voir rubrique 4.3). Par conséquent, avant l’initiation du traitement chez les femmes en âge de
procréer, un résultat négatif au test de grossesse doit être disponible et une information sur le risque
grave encouru pour le fœtus doit leur être délivrée. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une
méthode de contraception efficace pendant le traitement par siponimod et au moins dix jours après la
dernière dose de siponimod (voir rubrique 4.4).
Des mesures spécifiques sont également incluses dans le kit d’information médicale. Ces mesures
doivent être prises en compte avant que le siponimod ne soit prescrit aux femmes et pendant le
traitement.
Quand le traitement est arrêté en raison d’un projet de grossesse, l’éventualité d’une reprise de la
maladie doit être considérée (voir rubrique 4.4).
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du siponimod chez la
femme enceinte. Les études chez l’animal ont démontré une embryotoxicité et une fœtotoxicité
induites par le siponimod chez le rat et le lapin ainsi qu’une tératogénicité chez le rat, y compris une
mortalité embryo-fœtale et des malformations squelettiques ou viscérales à des niveaux d'exposition
comparables à une exposition humaine à la dose quotidienne de 2 mg (voir rubrique 5.3). De plus,
l’expérience clinique acquise avec un autre modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate
indique un risque de malformations congénitales deux fois plus élevé lors d’une administration
pendant la grossesse en comparaison au taux observé dans la population générale.
Par conséquent, le siponimod est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3). Le
siponimod doit être arrêté au moins 10 jours avant un projet de grossesse (voir rubrique 4.4). Si une
femme débute une grossesse pendant le traitement, le siponimod doit être arrêté. Le médecin devra
expliquer le risque d’effets nocifs pour le fœtus associé au traitement, et des échographies doivent être
effectuées.
Allaitement
Il n’y a pas de données cliniques permettant de déterminer si le siponimod ou ses principaux
métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. Le siponimod et ses métabolites sont excrétés
dans le lait chez le rat. Le siponimod ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
L'effet du siponimod sur la fertilité humaine n'a pas été évalué. Le siponimod n’a pas eu d’effet sur les
organes génitaux mâles chez le rat et le singe ni sur les paramètres de la fertilité chez le rat.
14
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le siponimod n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
Cependant, des sensations vertigineuses peuvent survenir occasionnellement au début du traitement
par siponimod. Par conséquent, les patients ne doivent pas conduire des véhicules ou utiliser des
machines le premier jour de l’initiation du traitement par siponimod (voir rubrique 4.4).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents sont les céphalées (15 %) et l’hypertension (12,6 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Au sein de chaque classe de systèmes d’organes, les effets indésirables médicamenteux sont classés
par fréquence, les effets les plus fréquents apparaissant en premier. Les fréquences ont été définies
selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent
(≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne
peut être estimée sur la base des données disponibles)
15
Tableau 2
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Infections et infestations
Fréquent
Zona
Fréquence indéterminée
Méningite à cryptocoques
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (dont kystes et polypes)
Fréquent
Nævus mélanocytaire
Carcinome basocellulaire
Peu fréquent
Carcinome spino-cellulaire
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Lymphopénie
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalées
Fréquent
Sensation vertigineuse
Crise épileptique
Tremblements
Affections oculaires
Fréquent
Œdème maculaire
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie
Bloc auriculo-ventriculaire (premier et deuxième degrés)
Affections vasculaires
Très fréquent
Hypertension
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées
Diarrhée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleurs des extrémités
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Œdème périphérique
Asthénie
Investigations
Très fréquent
Élévation des paramètres biologiques hépatiques
Fréquent
Diminution des paramètres fonctionnels respiratoires
Description d’effets indésirables sélectionnés
Infections
Dans l’étude clinique de phase III conduite chez des patients atteints de SEP-SP, le taux global
d’infections était comparable entre les patients sous siponimod et ceux sous placebo (49,0 %
versus
49,1 %, respectivement). Cependant, une augmentation de la fréquence des zonas a été rapportée sous
siponimod (2,5 %) par rapport au placebo (0,7 %).
Des cas de méningite ou méningo-encéphalite causés par des virus varicelle-zona sont survenus à tout
moment lors du traitement par siponimod. Des cas de méningite à cryptocoques (MC) ont également
été rapportés avec le siponimod (voir rubrique 4.4).
Œdème maculaire
Un œdème maculaire a été rapporté plus fréquemment chez les patients recevant le siponimod (1,8 %)
que chez ceux recevant le placebo (0,2 %). Même si la majorité des cas est survenue au cours des 3 à
4 premiers mois de traitement par siponimod, des cas ont également été rapportés après 6 mois de
traitement par siponimod (voir rubrique 4.4). Certains patients ont présenté une vision trouble ou une
diminution de l’acuité visuelle, mais d’autres étaient asymptomatiques et ont été diagnostiqués lors
d’un examen ophtalmologique de routine. L’œdème maculaire a généralement regressé ou s’est
résorbé spontanément après l’arrêt du traitement. Le risque de récidive après réintroduction du
traitement n’a pas été évalué.
16
Bradyarythmie
L’initiation du traitement par siponimod entraîne une diminution transitoire de la fréquence cardiaque
et peut également être associé à des retards de conduction auriculo-ventriculaire (voir rubrique 4.4).
Une bradycardie a été rapportée chez 6,2 % des patients traités par siponimod
versus
3,1 % des
patients sous placebo et un bloc auriculo-ventriculaire (BAV) a été rapporté chez 1,7 % des patients
traités par siponimod
versus
0,7 % des patients sous placebo (voir rubrique 4.4).
La diminution maximale de la fréquence cardiaque est observée dans les 6 heures suivant
l’administration.
Une diminution dose-dépendante transitoire de la fréquence cardiaque a été observée lors de la phase
initiale de titration et s’est stabilisée aux doses ≥5 mg. Des événements bradyarythmiques (BAV et
pauses sinusales) ont été détectés avec une incidence plus élevée sous traitement par siponimod que
sous placebo.
La plupart des BAV et des pauses sinusales sont survenus au-dessus de la dose thérapeutique de 2 mg,
avec une incidence notablement plus élevée en l’absence de titration qu’avec titration de la dose.
La diminution de la fréquence cardiaque induite par le siponimod peut être inversée par
l’administration d’atropine ou d’isoprénaline.
Fonction hépatique
Des élévations des enzymes hépatiques (principalement des élévations des taux d’ALAT) ont été
rapportées chez les patients atteints de SEP et traités par siponimod. Dans l’étude de phase III conduite
chez des patients atteints de SEP-SP, les élévations des paramètres hépatiques ont été plus
fréquemment observées chez les patients sous siponimod (11,3 %) que chez ceux sous placebo
(3,1 %), principalement en raison d’élévations des transaminases hépatiques (ALAT/ASAT) et des
gammaGT. La majorité de ces élévations se sont produites dans les 6 premiers mois du traitement. Les
taux d’ALAT sont revenus à la normale environ 1 mois après l’arrêt du traitement par siponimod (voir
rubrique 4.4).
Pression artérielle
Dans l’étude clinique de phase III conduite chez des patients atteints de SEP-SP, une hypertension a
été rapportée plus fréquemment chez les patients sous siponimod (12,6 %) que chez ceux sous placebo
(9,0 %). Le traitement par siponimod a entraîné une augmentation de la pression artérielle systolique et
diastolique rapidement après le début du traitement, l’effet étant maximal après environ 6 mois de
traitement (systolique 3 mmHg, diastolique 1,2 mmHg) et se stabilisant par la suite. Cet effet a persisté
avec la poursuite du traitement.
Crises épileptiques
Dans l’étude clinique de phase III conduite chez des patients atteints de SEP-SP, des crises
épileptiques ont été rapportés chez 1,7 % des patients traités par siponimod contre 0,4 % sous placebo.
Effets respiratoires
Des diminutions mineures des valeurs du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) et de la
capacité de diffusion du monoxyde de carbone (DLCO) ont été observées avec le traitement par
siponimod. Dans l’étude clinique de phase III conduite chez des patients atteints de SEP-SP, les
variations moyennes du VEMS par rapport aux valeurs initiales étaient de -0,1 L dans le groupe
siponimod après 3 mois et 6 mois de traitement, alors qu’aucune variation n’était observée dans le
groupe placebo. Ces observations étaient légèrement plus élevées (variations moyennes du VEMS
d’environ 0,15 L par rapport aux valeurs initiales) chez les patients présentant des troubles
respiratoires tels qu’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou un asthme et traités
par siponimod. Sous traitement chronique, cette réduction ne s’est pas traduite par des événements
indésirables cliniquement significatifs et n’a pas été associée à une augmentation des signalements de
toux ou de dyspnée (voir rubrique 5.1).
17
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Chez les sujets sains, la dose unique maximale tolérée a été déterminée comme étant de 25 mg sur la
base de la survenue d’une bradycardie symptomatique après des doses uniques de 75 mg. Certains
sujets ont reçu accidentellement des doses allant jusqu’à 200 mg par jour pendant 3 à 4 jours et ont
présenté des élévations transitoires, légères à modérées et asymptomatiques des paramètres hépatiques.
Un patient (avec des antécédents de dépression) ayant pris 84 mg de siponimod a présenté une légère
élévation des transaminases hépatiques.
Si le surdosage a lieu lors d’une première exposition au siponimod ou pendant la période de titration
de siponimod, il est important de surveiller l’apparition éventuelle de signes et symptômes d’une
bradycardie, pouvant impliquer une surveillance jusqu’au lendemain matin. Des mesures régulières du
pouls et de la pression artérielle sont requises et des électrocardiogrammes doivent être réalisés (voir
rubriques 4.2 et 4.4).
Aucun antidote spécifique n’est disponible pour le siponimod. Le siponimod ne peut pas être éliminé
significativement par dialyse ou échange plasmatique.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, immunosuppresseurs sélectifs, Code ATC :
L04AA42
Mécanisme d’action
Le siponimod est un modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P). Le siponimod se
lie sélectivement à deux des cinq récepteurs à la S1P couplés aux protéines G (RCPG), à savoir S1P1
et S1P5. En agissant comme un antagoniste fonctionnel sur les récepteurs S1P1 sur les lymphocytes, le
siponimod les empêche de sortir des ganglions lymphatiques. Cela réduit la recirculation des
lymphocytes T dans le système nerveux central (SNC) et limite l’inflammation centrale.
18
Effets pharmacodynamiques
Réduction du taux de lymphocytes périphériques
Le siponimod induit une réduction dose-dépendante du taux de lymphocytes périphériques dans les
6 heures suivant la première dose, due à une séquestration réversible des lymphocytes dans les organes
lymphoïdes.
Avec la poursuite du traitement, le taux de lymphocytes continue à diminuer, atteignant un taux
minimal médian (IC 90 %) d’environ 0,560 (0,271-1,08) cellules/nl chez un patient type non japonais
atteint de SEP-SP et présentant le génotype CYP2C9*1*1 ou *1*2, ce qui correspond à 20-30 % de la
valeur initiale. Ce taux de lymphocytes faible est maintenu avec l’administration quotidienne de
siponimod.
Chez la grande majorité (90 %) des patients atteints de SEP-SP, le taux de lymphocytes revient à la
normale dans les 10 jours suivant l’arrêt du traitement. Après l’arrêt du traitement par siponimod, des
effets résiduels de diminution du taux de lymphocytes périphériques peuvent persister pendant 3 à
4 semaines après la dernière dose.
Fréquence et rythme cardiaques
Le siponimod entraîne une diminution transitoire de la fréquence cardiaque et de la conduction
auriculo-ventriculaire lors de l’initiation du traitement (voir rubriques 4.4 et 4.8), qui est
mécaniquement liée à l’activation des canaux potassiques rectifiants entrants couplés aux protéines G
(G-protein-coupled
inwardly rectifying potassium,
GIRK) via la stimulation des récepteurs S1P1,
conduisant à une hyperpolarisation cellulaire et à une diminution de l’excitabilité. En raison de son
antagonisme fonctionnel au niveau des récepteurs S1P1, la titration initiale de la dose de siponimod
désensibilise successivement les canaux GIRK jusqu’à ce que la dose d’entretien soit atteinte.
Allongement susceptible de l’intervalle QT
Les effets de doses thérapeutiques (2 mg) et suprathérapeutiques (10 mg) de siponimod sur la
repolarisation cardiaque ont été analysés dans le cadre d’une étude spécifique de l’intervalle QT. Les
résultats n’ont pas suggéré de potentiel arythmogène lié à l’allongement de l’intervalle QT avec le
siponimod. Le siponimod a augmenté le QTcF moyen ajusté sur la valeur initiale et corrigé en fonction
des valeurs obtenues avec le placebo (ΔΔQTcF) de plus de 5 ms, avec un effet moyen maximal de
7,8 ms (2 mg) et 7,2 ms (10 mg) respectivement, 3 heures après la dose. La borne supérieure de l’IC à
95 % en unilatéral pour le ΔΔQTcF à toutes les échéances est restée en dessous de 10 ms. Une analyse
catégorielle n’a mis en évidence aucune valeur QTc au dessus de 480 ms apparaissant en cours de
traitement, aucune augmentation de l’intervalle QTc par rapport à la valeur initiale de plus de 60 ms, et
aucune valeur QT/QTc corrigée ou non corrigée dépassant 500 ms.
Fonction respiratoire
Le traitement par siponimod à des doses uniques ou répétées pendant 28 jours n’est pas associé à des
augmentations cliniquement pertinentes de la résistance des voies aériennes, mesurée par le volume
expiratoire maximal par seconde (VEMS) et le débit expiratoire maximal (DEM) mesuré entre 25 % et
75 % de la capacité vitale forcée (DEM
25-75%
). Une légère tendance à la réduction du VEMS a été
détectée à des doses uniques non thérapeutiques (>10 mg). Des doses répétées de siponimod ont été
associées à des modifications légères à modérées du VEMS et du DEM
25-75
non dépendantes de la
dose et de l’heure, et non associées à des signes cliniques d’augmentation de la résistance des voies
aériennes.
19
Efficacité et sécurité cliniques
L’efficacité du siponimod a été étudiée dans une étude de phase III évaluant des doses quotidiennes de
2 mg chez des patients atteints de SEP-SP.
Étude A2304 (EXPAND) dans la SEP-SP
L’étude A2304 était une étude de phase III, randomisée, en double aveugle, contrôlée
versus
placebo,
axée sur les événements et la durée du suivi, conduite chez des patients atteints de SEP-SP et
présentant des signes documentés de progression dans les 2 années précédentes en l’absence ou
indépendamment de poussées, sans signe de poussée dans les 3 mois précédant l’inclusion dans l’étude
et avec un score médian à l’Échelle EDSS (Expanded
Disability Status Scale)
de 3,0 à 6,5 à l’entrée
dans l’étude. Le score EDSS médian était de 6,0 à l’inclusion. Les patients âgés de plus de 61 ans
n’ont pas été inclus. Concernant l’activité de la maladie, les paramètres caractéristiques d’une activité
inflammatoire d’une SEP-SP pouvaient être définis par une poussée ou par l’imagerie (lésions
réhaussées par le Gd en T1 ou lésions actives en T2 [nouvelles ou élargies]).
Les patients ont été randomisés selon un rapport de 2 :1 pour recevoir le siponimod 2 mg une fois par
jour ou un placebo. Les évaluations cliniques ont été réalisées à la sélection, tous les 3 mois et lors
d’une poussée. Les évaluations IRM ont été réalisées à la sélection et tous les 12 mois.
Le critère d’évaluation principal de l’étude était la durée écoulée jusqu’à la survenue d’une
progression du handicap confirmée (confirmed
disability progression,
CDP) à 3 mois, déterminée par
une augmentation d’au moins 1 point par rapport à l’inclusion du score EDSS (une augmentation de
0,5 point pour les patients ayant un score EDSS initial de 5,5 ou plus) maintenue pendant 3 mois. Les
critères d’évaluation secondaires clés étaient la durée écoulée jusqu’à la survenue d’une aggravation
confirmée à 3 mois d’au moins 20 % par rapport à l’inclusion du résultat au test de marche
chronométré sur une distance de 25 pieds, soit environ 8 mètres (T25W) et la variation par rapport à
l’inclusion du volume lésionnel en T2. Les autres critères d’évaluation secondaires étaient la CDP à
6 mois, le pourcentage de variation du volume cérébral et les mesures de l’activité inflammatoire de la
maladie (taux annualisé de poussées, lésions à l’IRM). La variation de la vitesse de traitement cognitif
à l’aide du score au test de substitution symboles/chiffres était un critère d’évaluation exploratoire.
La durée de l’étude était variable en fonction des patients (durée médiane de l’étude : 21 mois, min-
max : 1 jour-37 mois).
Dans cette étude, 1 651 patients ont été randomisés pour recevoir le siponimod 2 mg (N = 1 105) ou
un placebo (N = 546) ; 82 % des patients traités par siponimod et 78 % des patients sous placebo sont
parvenus au terme de l’étude. L’âge médian était de 49 ans, l’ancienneté médiane de la maladie était
de 16 ans et le score EDSS médian était de 6,0 à l’inclusion. 64 % des patients n’avaient pas présenté
de poussées au cours des 2 années précédant l’entrée dans l’étude et 76 % ne présentaient pas de
lésions rehaussées par le gadolinium (Gd) à l’IRM initiale. 78 % des patients avaient été
précédemment traités pour leur SEP.
La survenue d’une CDP à 3 et 6 mois a été significativement retardée avec le siponimod, avec une
réduction du risque de CDP à 3 mois de 21 % par rapport au placebo (hazard
ratio
[HR] 0,79,
p=0,0134) et une réduction du risque de CDP à 6 mois de 26 % par rapport au placebo (HR 0,74,
p=0,0058).
20
Figure 1
Patients présentant une CDP à 3 et 6 mois, d’après les courbes de Kaplan-Meier
pour le score EDSS (analyse complète, étude A2304)
Durée écoulée jusqu’à la survenue
d'une CDP à 3 mois versus placebo
(Critère
principal d’évaluation)
Po
urcentage de patients avec une CDP à 3 mois
Pourcentage de patients avec une CDP à 6 mois
Durée écoulée jusqu’à la survenue d’une CDP
à 6 mois versus placebo
50
50
40
40
30
30
20
20
10
Hazard ratio: 0,79, p=0,0134; (95% Cl:
0,65, 0,95); réduction du risque: 21%
0
6
12
18
24
30
36
42
10
Hazard ratio: 0,74, p=0,0058; (95% Cl:
0,60, 0,92); réduction du risque: 26%
0
0
6
12
18
24
30
36
42
0
Temps (Mois)
Nombre de patients à risque
Siponimod
Placebo
1099
546
947
463
781
352
499
223
289
124
101
35
4
0
0
0
Nombre de patients à risque
Siponimod
Placebo
1099
546
960
473
811
361
Temps (Mois)
525
230
306
128
106
37
5
1
0
0
Siponimod (N=1099)
Placebo (N=546)
21
Tableau 3
Résultats cliniques et IRM de l’étude A2304
A2304 (EXPAND)
Siponimod 2 mg
Placebo
(n = 1 099)
(n = 546)
Critères d’évaluation
Critères d’évaluation cliniques
Critère principal d’évaluation de l’efficacité :
26,3 %
31,7 %
Proportion de patients présentant une progression du
handicap confirmée à 3 mois (critère d’évaluation
principal)
Réduction du risque
1
21 % (p = 0,0134)
Proportion de patients présentant une augmentation
39,7 %
41,4 %
confirmée à 3 mois de 20 % du résultat au test de
marche chronométré sur une distance de 25 pieds
(=7,62 mètres) (T25W)
Réduction du risque
1
6 % (p = 0,4398)
Proportion de patients présentant une progression du
19,9 %
25,5 %
handicap confirmée à 6 mois
Réduction du risque
1
26 %
[(p = 0,0058)]
6
Taux annualisé de poussées (TAP)
0,071
0,152
2
6
Réduction du taux
55 %
[(p <0,0001)]
Critères d’évaluation IRM
Variation par rapport à l’inclusion du volume
+184 mm
3
+879 mm
3
lésionnel en T2 (mm
3
)
3
Différence au niveau de la variation du volume
-695 mm
3
(p <0,0001)
7
lésionnel en T2
Pourcentage de variation du volume cérébral par
-0,497 %
-0,649 %
3
rapport à l’inclusion (IC 95 %)
Différence du pourcentage de variation du volume
0,152 %
[(p = 0,0002)]
6
cérébral
Nombre cumulé moyen de lésions rehaussées par le
0,081
0,596
4
Gd avec pondération en T1 (IC 95 %)
Réduction du taux
86 %
[(p <0,0001)]
6
Proportion de patients présentant une aggravation de
16,0 %
20,9 %
4 points du score au test de substitution
symboles/chiffres
5
Réduction du risque
1
25 %
[(p = 0,0163)]
6
1
D’après une modélisation de Cox pour le délai de progression
2
D’après un modèle pour les événements récurrents
3
Moyenne sur les mois 12 et 24
4
Jusqu’au mois 24
5
Confirmée à 6 mois
6
[Valeur-p nominale des critères d’évaluation non incluse dans le test hiérarchique et non
ajustée pour la multiplicité]
7
Valeur-p non confirmatoire, procédure de test hiérarchique terminée préalablement à l’atteinte
du critère d’évaluation
22
Les résultats de l’étude ont montré une réduction variable mais cohérente du risque en termes de durée
écoulée jusqu’à la survenue d’une CDP à 3 et 6 mois avec le siponimod par rapport au placebo dans
les sous-groupes définis selon le sexe, l’âge, les poussées avant l’étude, l’activité IRM de la maladie à
l’inclusion, l’ancienneté de la maladie et les niveaux de handicap à l’inclusion.
Dans le sous-groupe de patients (n=779) présentant une maladie active (définie par les patients
présentant une poussée dans les 2 années précédant l’étude et/ou en présence de lésions réhaussées par
le Gd en T1 à l’inclusion), les caractéristiques à l’inclusion étaient similaires à celles de l’ensemble de
la population. L’âge médian était de 47 ans, l’ancienneté médiane de la maladie était de 15 ans et le
score EDSS médian était de 6,0 à l’inclusion.
Chez les patients présentant une SEP-SP active et traités par siponimod, la survenue d’une CDP à 3 et
6 mois a été significativement retardée par rapport au placebo de 31% (hazard ratio [HR] 0,69 ;
IC95%: 0,53 ; 0,91) et de 37% (HR 0,63; IC95%: 0,47 ; 0,86) respectivement. Le TAP (poussées
confirmées) a été diminué par rapport au placebo de 46% (ratio TAP 0,54 ; IC95% : 0,39 ; 0,77). Le
taux de réduction relative du nombre cumulé de lésions réhaussées par le Gd avec pondération en T1
sur 24 mois par rapport au placebo a été de 85% (RR=0,155 ; IC95%: 0,104 ; 0,231). Les différences
de variation du volume lésionnel en T2 et de pourcentage de variation du volume cérébral (moyenne
sur 12 et 24 mois) par rapport au placebo ont été respectivement de -1163 mm
3
(IC95%: -1484 ; -843 mm
3
) et de 0,141% (IC95%: 0,020 ; 0,261%).
Figure 2
Patients présentant une CDP à 3 et 6 mois, d’après les courbes de Kaplan-Meier
pour le score EDSS – Sous-groupe présentant une maladie active (analyse
complète, étude A2304)
Durée écoulée jusqu’à la survenue
d'une CDP à 3 mois versus placebo
(Critère principal
d’évaluation)
Pourcentage de patients avec une CDP à 3 mois
Pourcentage de patients avec une CDP à 6 mois
Durée écoulée jusqu’à la survenue d’une CDP
à 6 mois versus placebo
40
50
40
30
30
20
20
10
10
Hazard ratio: 0,69 (IC95% : 0,53 ;
0,91); réduction du risque 31%
Hazard ratio: 0,63 (IC95% : 0,47 ;
0,86); réduction du risque 37%
0
0
6
12
18
24
30
36
42
0
0
6
12
18
24
30
36
42
Temps (Mois)
Nombre de patients à risque
Siponimod
Placebo
516
263
439
221
376
164
245
112
149
68
48
19
1
0
0
0
Nombre de patients à risque
Siponimod
Placebo
516
263
447
225
391
171
Temps (Mois)
258
115
156
68
51
20
1
0
0
0
Siponimod (N=516)
Placebo (N=263)
Dans le sous-groupe de patients atteints de SEP-SP (n=827) sans signe et symptôme d’activité de la
maladie (définie par les patients sans poussée dans les 2 années précédant l’étude et sans la présence
de lésions réhaussées par le Gd en T1 à l’inclusion), les effets sur la CDP à 3 et 6 mois étaient faibles
(les réductions du risque étaient respectivement de 7% et 13%).
23
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec le siponimod dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le
traitement de la sclérose en plaques (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage
pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le temps (T
max
) nécessaire pour atteindre les concentrations plasmatiques maximales (C
max
) après des
administrations répétées de siponimod par voie orale est d’environ 4 heures (min-max : 2-12 heures).
L’absorption du siponimod est importante (≥70 %, d’après la quantité de radioactivité excrétée dans
les urines et la quantité de métabolites dans les fèces extrapolées à l’infini). La biodisponibilité orale
absolue du siponimod est d’environ 84 %. Pour 2 mg de siponimod administré une fois par jour
pendant 10 jours, une C
max
moyenne de 30,4 ng/ml et une ASC
tau
moyenne de 558 h*ng/ml ont été
observées le 10
ème
jour. L’état d’équilibre a été atteint après environ 6 jours de doses répétées
quotidiennes de siponimod.
Malgré un retard du T
max
à 8 heures après une dose unique, l’alimentation n’a pas eu d’effet sur
l’exposition systémique au siponimod (C
max
et ASC), en conséquence le siponimod peut être pris au
cours ou en dehors des repas (voir rubrique 4.2).
Distribution
Le siponimod est distribué dans les tissus corporels avec un volume de distribution moyen modéré de
124 litres. La fraction de siponimod retrouvée dans le plasma est de 68 % chez l’homme. Le
siponimod traverse facilement la barrière hémato-encéphalique. Le siponimod est lié aux protéines à
hauteur de >99,9 % chez les sujets sains et chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale.
Biotransformation
Le siponimod est métabolisé de façon importante, principalement par le cytochrome P450 2C9
(CYP2C9) (79,3 %), et dans une moindre mesure par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) (18,5 %).
L’activité pharmacologique des principaux métabolites M3 et M17 ne devrait pas contribuer à l’effet
clinique et à la sécurité d’emploi du siponimod chez l’homme.
Les études
in vitro
ont indiqué que le siponimod et ses principaux métabolites systémiques M3 et M17
n’entraînent pas d’interactions médicamenteuses cliniquement pertinentes à la dose thérapeutique de
2 mg administrée une fois par jour pour l’ensemble des enzymes CYP et transporteurs étudiés, et
qu’une investigation clinique n’est pas nécessaire.
Le CYP2C9 est polymorphe et le génotype influence les contributions fractionnelles des deux voies de
métabolisme oxydatif à l’élimination globale. La modélisation PBPK indique une différence,
dépendante du génotype du CYP2C9, au niveau de l’inhibition et de l’induction des voies du
CYP3A4. Avec la diminution de l’activité métabolique du CYP2C9 dans les génotypes respectifs, les
médicaments agissant sur le CYP3A4 devraient avoir un effet plus important sur l’exposition au
siponimod (voir rubrique 4.5).
24
Élimination
Une clairance systémique apparente (CL/F) de 3,11 L/h a été estimée chez les patients atteints de SEP.
La demi-vie d’élimination apparente du siponimod est d’environ 30 heures.
Le siponimod est éliminé de la circulation systémique principalement par métabolisme et excrétion
biliaire/fécale ultérieure. Il n’a pas été détecté de siponimod sous forme inchangée dans les urines.
Linéarité
La concentration de siponimod augmente de façon apparemment proportionnelle à la dose après de
multiples administrations quotidiennes de doses de 0,3 mg à 20 mg.
Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont atteintes après environ 6 jours
d’administration une fois par jour et les taux à l’état d’équilibre sont environ 2 à 3 fois supérieurs
aux taux après la dose initiale. Un schéma de titration posologique est utilisé pour atteindre la dose
cliniquement thérapeutique de 2 mg de siponimod après 6 jours et 4 jours supplémentaires
d’administration sont nécessaires pour atteindre les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre.
Caractéristiques de groupes spécifiques ou de populations particulières
Génotype du CYP2C9
Le génotype du CYP2C9 influence la CL/F du siponimod. Deux analyses pharmacocinétiques de
population ont indiqué que les sujets présentant les génotypes CYP2C9*1*1 et *1*2 se comportent
comme des métaboliseurs rapides, les sujets présentant les génotypes *2*2 et *1*3 comme des
métaboliseurs intermédiaires et les sujets présentant les génotypes *2*3 et *3*3 comme des
métaboliseurs lents. Par rapport aux sujets présentant le génotype CYP2C9*1*1, les personnes
présentant les génotypes CYP2C9*2*2, *1*3, *2*3 et *3*3 ont des valeurs de CL/F 20 %, 35-38 %,
45-48 % et 74 % plus faibles, respectivement. L’exposition au siponimod est donc environ 25 %,
61 %, 91 % et 284 % plus importante chez les sujets présentant les génotypes CYP2C9*2*2, *1*3,
*2*3 et *3*3, respectivement, que chez ceux présentant le génotype *1*1 (voir Tableau 4) (voir
rubriques 4.2 et 4.4).
Il existe d’autres polymorphismes moins fréquents pour le CYP2C9. La pharmacocinétique du
siponimod n’a pas été évaluée chez ces sujets. Certains polymorphismes tels que *5, *6, *8 et *11 sont
associés à une diminution ou une perte de la fonction enzymatique. On estime que les allèles
CYP2C9*5, *6, *8 et *11 ont une fréquence combinée d’environ 10% dans les populations
d’ascendance africaine, 2% chez les Latinos/Hispaniques et <0,4% chez les Caucasiens et les
Asiatiques.
25
Tableau 4
Effet du génotype du CYP2C9 sur l’exposition systémique et la CL/F du
siponimod
Fréquence chez
les caucasiens
CL/F
estimée (L/h)
% de CL/F
CYP2C9*1*1
%
d’augmentation
de l’exposition
versus
CYP2C9*1*1
-
-
25
61
91
284
Génotype du
CYP2C9
Métaboliseurs rapides
CYP2C9*1*1
62-65
CYP2C9*1*2
20-24
Métaboliseurs intermédiaires
CYP2C9*2*2
1-2
CYP2C9*1*3
9-12
Métaboliseurs lents
CYP2C9*2*3
1,4-1,7
CYP2C9*3*3
0,3-0,4
3,1-3,3
3,1-3,3
2,5-2,6
1,9-2,1
1,6-1,8
0,9
100
99-100
80
62-65
52-55
26
Patients âgés
Les résultats des analyses pharmacocinétiques de population suggèrent qu’aucun ajustement
posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (65 ans et plus). Aucun patient de plus de 61 ans
n’a été inclus dans les études cliniques. Le siponimod doit être utilisé avec prudence chez les patients
âgés (voir rubrique 4.2).
Sexe
Les résultats des analyses pharmacocinétiques suggèrent qu’un ajustement de la dose en fonction du
sexe n’est pas nécessaire.
Race/origine ethnique
Les paramètres pharmacocinétiques en dose unique n’étaient pas différents entre les sujets sains
japonais et caucasiens, ce qui indique l’absence d’influence de l’origine ethnique sur la
pharmacocinétique du siponimod.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose de siponimod n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance
rénale légère, modérée ou sévère. Les valeurs moyennes de la demi-vie et de la C
max
du siponimod
(médicament total et non lié) étaient comparables entre les patients atteints d’insuffisance rénale
sévère et les sujets sains. Les ASC du médicament total et non lié n’étaient que légèrement
augmentées (de 23 à 33 %) par rapport aux sujets sains. Les effets de l’insuffisance rénale terminale
ou de l’hémodialyse sur la pharmacocinétique du siponimod n’ont pas été étudiés. En raison de la forte
liaison aux protéines plasmatiques (>99,9 %) du siponimod, l’hémodialyse ne devrait pas altérer la
concentration du siponimod total et non lié et aucun ajustement posologique n’est attendu sur la base
de ces considérations.
Insuffisance hépatique
Le siponimod ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir
rubrique 4.3). Aucun ajustement de la dose de siponimod n’est nécessaire chez les patients atteints
d’insuffisance hépatique légère ou modérée. L’ASC du siponimod non lié est augmentée de 15 % et
50 % chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée et sévère, respectivement,
versus
les
sujets sains pour la dose unique étudiée de 0,25 mg. La demi-vie moyenne du siponimod était
inchangée en cas d’insuffisance hépatique.
26
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité à doses répétées chez la souris, le rat, et le singe, le siponimod ciblait le
système lymphoïde (lymphopénie, atrophie lymphoïde et réponse immunitaire réduite), ce qui
correspond à son activité pharmacologique principale au niveau des récepteurs S1P1 (voir
rubrique 5.1).
Les toxicités dose-limitantes étaient la néphrotoxicité chez la souris, l’altération du développement
pondéral chez le rat et les effets indésirables au niveau du SNC et du tractus gastro-intestinal chez le
singe. Les principaux organes cibles de la toxicité chez le rongeur étaient le poumon, le foie, la
thyroïde, le rein et l’utérus/vagin. Chez le singe, des effets sur les muscles et la peau ont également été
observés. Ces toxicités ont été observées à des taux systémiques de siponimod plus de 30 fois
supérieurs à l’exposition (ASC) chez l’homme à la dose d’entretien de 2 mg/jour.
Le siponimod n’avait aucun potentiel phototoxique ni de dépendance, et n’était pas génotoxique
in
vitro
et
in vivo.
Carcinogénicité
Dans les études de carcinogénicité, le siponimod a induit des lymphomes, des hémangiomes et des
hémangiosarcomes chez la souris, tandis que des adénomes folliculaires et des carcinomes de la glande
thyroïde ont été identifiés chez le rat mâle. Ces résultats tumoraux étaient soit considérés comme
spécifiques à la souris, soit imputables à des adaptations métaboliques du foie chez l’espèce de rat
particulièrement sensible, et sont d’une pertinence discutable pour l’homme.
Toxicité sur la fertilité et la reproduction
Le siponimod n’a montré aucun effet sur la fertilité des rats mâles et femelles jusqu’à la plus forte
dose testée, représentant une marge de sécurité de 19 fois environ par rapport à l’exposition
systémique humaine (ASC) à une dose quotidienne de 2 mg.
Le récepteur ciblé par le siponimod (récepteur à la sphingosine-1-phosphatase) est impliqué dans le
développement vasculaire au cours de l’embryogénèse.
Dans les études de développement embryofoetal menées chez le rat et le lapin, le siponimod a induit
des effets embryotoxiques en l’absence de toxicité maternelle. Chez les deux espèces, la mortalité
prénatale a augmenté. Chez le rat, un nombre plus élevé de fœtus présentant des malformations
externes, squelettiques et viscérales (par exemple, fente palatine et clavicules difformes,
cardiomégalie, œdème) a été observé. Chez le lapin, des anomalies squelettiques et viscérales ont été
observées de façon prédominante.
Dans l'étude de développement prénatal et postnatal réalisée chez le rat, un nombre accru de ratons
morts (mort-nés ou retrouvés morts avant le quatrième jour postnatal) et malformés (ratons mâles
atteints de malformations urogénitales et/ou ayant une distance ano-génitale réduite; ratons des deux
sexes avec œdème, crâne souple gonflé ou membres postérieurs fléchis) a été observé.
Les niveaux d’exposition (ASC) aux doses respectives sans effet toxique observable (NOAEL) pour le
développement embryo-foetal (rats et lapins) et pré/postnatal (rats) étaient inférieurs à l’exposition
systémique humaine (ASC) à une dose quotidienne de 2 mg et, par conséquent, aucune marge de
sécurité n’existe.
27
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Dibéhénate de glycérol
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage du comprimé
Alcool polyvinylique
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Talc
Lécithine de soja
Gomme xanthane
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Dibéhénate de glycérol
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage du comprimé
Alcool polyvinylique
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Talc
Lécithine de soja
Gomme xanthane
28
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Dibéhénate de glycérol
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage du comprimé
Alcool polyvinylique
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Talc
Lécithine de soja
Gomme xanthane
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Kit de titration sous forme de pochette contenant 12 comprimés pelliculés sous plaquettes en
PA/alu/PVC/alu.
Boîte contenant 84 ou 120 comprimés pelliculés sous plaquettes en PA/alu/PVC/alu.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Boîte contenant 28 ou 98 comprimés pelliculés sous plaquettes en PA/alu/PVC/alu.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Boîte contenant 14, 28 ou 98 comprimés pelliculés sous plaquettes en PA/alu/PVC/alu.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
29
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
EU/1/19/1414/001
EU/1/19/1414/002
EU/1/19/1414/004
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
EU/1/19/1414/007
EU/1/19/1414/008
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
EU/1/19/1414/003
EU/1/19/1414/005
EU/1/19/1414/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
13 janvier 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
30
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
31
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
D-90429 Nuremberg
Allemagne
Novartis Farmacéutica, S.A.
Gran Via de les Corts Catalanes, 764
08013 Barcelona
Espagne
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
32
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
Avant la commercialisation de Mayzent dans chaque état membre, le titulaire de l’autorisation de mise
sur le marché doit valider avec l’autorité nationale compétente le contenu et le format du programme
d’éducation y compris les moyens de communication, les modalités de distribution, ainsi que tout
autre aspect du programme.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché devra s’assurer que, dans chaque état membre dans
lequel Mayzent est commercialisé, tous les médecins susceptibles de prescrire Mayzent aient à leur
disposition un kit d’information médicale mis à jour, incluant :
Résumé des Caractéristiques du Produit ;
Guide de prescription (« checklist ») à prendre en compte avant la prescription de Mayzent ;
Guide patient/aidant à remettre à tous les patients ;
Carte-patiente spécifique à la grossesse à remettre aux femmes en âge de procréer.
Guide de prescription (« checklist »)
Le guide de prescription (« checklist ») devra contenir les messages clés suivants :
Incidences potentielles à long terme sur la sécurité des métaboliseurs lents pour le CYP2C9 :
Effectuer le génotypage du CYP2C9 avant l’initiation du traitement afin de déterminer la
dose d’entretien du siponimod. Le test nécessite un échantillon d’ADN provenant d’un
prélèvement sanguin ou salivaire (tampon buccal). Le test identifie deux allèles variants
pour le CYP2C9: CYP2C9*2 (rs1799853, c.430C>T) et CYP2C9*3 (rs1057910,
c.1075A>C). Les deux sont des polymorphismes mononucléotidiques. Ce génotypage
peut être effectué à l'aide d'une méthode de séquençage Sanger ou de méthodes de dosage
basées sur la PCR. Pour plus d’informations, demandez à votre laboratoire d’analyse
local.
Ne pas prescrire siponimod chez les patients homozygotes pour le CYP2C9*3*3.
Ajuster la dose d’entretien à 1 mg chez les patients présentant les génotypes
CYP2C9*2*3 ou *1*3.
33
Bradyarythmie (y compris troubles de la conduction) au début du traitement :
Initier le traitement avec un conditionnement de titration d’une durée de 5 jours.
Commencer le traitement par 0,25 mg le 1
er
jour, puis augmenter à la dose d'entretien de
2 mg ou 1 mg le 6
ème
jour sur la base du statut de métaboliseur du CYP2C9.
En cas d’oubli de dose au cours des 6 premiers jours d’initiation du traitement, le
traitement doit être réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
Si la dose d’entretien est interrompue à raison de 4 doses quotidiennes consécutives ou
plus, le traitement doit être réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
Surveillance requise au début du traitement :
Avant l’initiation du traitement :
o
Réaliser des mesures des signes vitaux et un ECG de référence avant la première
dose de siponimod chez les patients présentant une bradycardie sinusale (fréquence
cardiaque <55 bpm), des antécédents de BAV du premier ou du deuxième degré
[Mobitz types I], ou des antécédents d’infarctus du myocarde ou d’insuffisance
cardiaque (patients de classe NYHA I et II).
Pendant les 6 heures suivant l’administration de la première dose
:
o
Maintenir sous observation les patients présentant une bradycardie sinusale
(fréquence cardiaque <55 bpm) ou des antécédents de BAV de premier ou
deuxième degré [Mobitz type I] ou des antécédents d'infarctus du myocarde ou
d'insuffisance cardiaque (patients de classe NYHA I et II) pendant une période de
6 heures après l’administration de la première dose de siponimod afin de surveiller
la survenue éventuelle de signes et symptômes de bradycardie puis réaliser un ECG
à la fin de la période d’observation de 6 heures.
o
Si nécessaire, la diminution de la fréquence cardiaque induite par le siponimod
peut être inversée par l’administration parentérale d’atropine ou d’isoprénaline.
Observation prolongée (>6 heures après la première dose)
:
o
Si, à 6 heures, la fréquence cardiaque est à la valeur la plus basse observée depuis
l’administration de la première dose, prolonger la surveillance de la fréquence
cardiaque d’au moins 2 heures, et ce, jusqu'à ré-augmentation de la fréquence
cardiaque.
o
Étendre la surveillance de la fréquence cardiaque au moins jusqu’au lendemain en
milieu hospitalier, et ce, jusqu’à résolution des troubles chez les patients
nécessitant une intervention pharmacologique lors de la surveillance initiale / à la
reprise du traitement. Répéter la surveillance initiale pour la première dose lors de
l’administration de la deuxième dose de siponimod.
o
Une prise en charge appropriée doit être mise en place et la surveillance doit être
prolongée jusqu'à la résolution des symptômes / anomalies, si les événements
suivants sont observés :
a.
Un nouveau BAV de troisième degré apparaissant à tout moment,
b.
Si au bout de 6 heures, l’ECG indique un nouveau BAV de deuxième degré
ou plus, ou un intervalle QTc ≥500 ms.
Si un traitement pharmacologique est nécessaire, la surveillance doit être prolongée
jusqu’au lendemain et une surveillance de 6 heures doit être effectuée après la
deuxième dose.
Mayzent est contre-indiqué :
Chez les patients qui, au cours des 6 derniers mois, ont présenté un infarctus du
myocarde, une angine de poitrine instable, un accident vasculaire cérébral/accident
ischémique transitoire (AIT), une insuffisance cardiaque décompensée (nécessitant
une hospitalisation) ou une insuffisance cardiaque de classe III/IV selon la
classification NYHA (New York Heart Association).
Chez les patients avec des antécédents de bloc auriculo-ventriculaire du second
degré de type Mobitz II, de BAV du troisième degré, de bloc sino-auriculaire ou de
maladie des sinus, s'ils ne portent pas de pacemaker.
34
Mayzent n’est pas recommandé :
Chez les patients présentant les conditions ci-dessous. Le traitement par siponimod
doit être envisagé chez ces patients uniquement si les bénéfices attendus
l’emportent sur les risques potentiels et l'avis d'un cardiologue devra être sollicité
afin de déterminer le suivi approprié Une surveillance prolongée au moins jusqu’au
lendemain est recommandée.
o
Allongement de l'intervalle QTc>500 ms
o
Apnées du sommeil sévères non traitées
o
Antécédents de bradycardie symptomatique
o
Antécédents de syncopes à répétition
o
Hypertension artérielle non contrôlée
o
Médicaments concomitants anti-arythmiques de classe Ia (p.ex. quinidine,
procainamide) ou de classe III, inhibiteurs calciques (tels que vérapamil,
diltiazem) et autres médicaments (p.ex. ivabradine ou digoxine) connus pour
diminuer la fréquence cardiaque.
Infections, y compris réactivation du virus varicelle-zona, réactivation d’autres infections
virales, LEMP et autres infections opportunistes rares :
Il existe un risque accru d’infections, y compris d’infections sévères, chez les patients
traités par siponimod.
Avant d’initier le traitement par siponimod, une numération formule sanguine (NFS)
récente (réalisée au cours des 6 derniers mois ou après l’arrêt d’un traitement antérieur)
doit être disponible. Des contrôles de la NFS sont également recommandés
périodiquement pendant le traitement.
Avant l’initiation du traitement par siponimod, réaliser une sérologie vis-à-vis du virus
varicelle-zona (VZV) chez les patients sans antécédent de varicelle confirmé
médicalement ou sans documentation d’une vaccination complète contre le VZV. Si le
résultat est négatif, la vaccination est recommandée et l’initiation du traitement doit être
différée d’un mois afin d’obtenir l’efficacité complète de la vaccination.
Le siponimod est contre-indiqué chez les patients présentant un syndrome
d’immunodéficience.
Le siponimod est contre-indiqué chez les patients avec des antécédents de
leucoencéphalopathie multifocale progressive ou de méningite à cryptocoques.
Ne pas initier le traitement par siponimod chez les patients présentant une infection active
sévère tant que l'infection n'est pas résolue.
Les traitements antinéoplasiques, immunomodulateurs ou immunosuppresseurs (dont les
corticoïdes) doivent être co-administrés avec prudence en raison du risque d’effets
additifs sur le système immunitaire.
Il doit être expliqué aux patients que tout signe et symptôme d’infection survenant sous
traitement par siponimod et jusqu’à 1 mois après son arrêt doit être signalé
immédiatement à leur médecin.
Surveiller attentivement les signes et symptômes d'infection survenant pendant le
traitement par siponimod et après son arrêt :
Une évaluation diagnostique rapide doit être effectuée chez les patients présentant
des symptômes et des signes compatibles avec une encéphalite, une méningite ou
une méningo-encéphalite ; le traitement par siponimod doit être suspendu jusqu’à
exclusion ; un traitement approprié de l’infection, si elle est diagnostiquée, doit être
instauré.
Des cas d’infection par le virus de l’herpès (y compris des cas de méningite ou de
méningo-encéphalite causés par les virus varicelle-zona) sont survenus à tout
moment lors du traitement avec le siponimod.
35
Des cas de méningite à cryptocoques (MC) ont été rapportés avec le siponimod.
Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont été rapportés
avec un autre modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P). Les
médecins doivent surveiller l’apparition de symptômes cliniques ou d’anomalies à
l’IRM pouvant évoquer une LEMP. Si une LEMP est suspectée, le traitement par
siponimod doit être interrompu jusqu’à l’exclusion du diagnostic de LEMP.
Œdème maculaire :
Réaliser un bilan ophtalmique avant l’initiation du traitement et des évaluations de suivi
pendant le traitement chez les patients ayant des antécédents de diabète, d’uvéite ou des
maladies rétiniennes sous-jacentes/coexistantes.
Un bilan ophtalmologique 3 à 4 mois après l’initiation du traitement par siponimod est
recommandé.
Demander au patient de signaler l’apparition de troubles visuels à tout moment du
traitement par siponimod.
Ne pas initier un traitement par siponimod chez des patients présentant un oedème
maculaire et ce, jusqu’à sa guérison.
Reprotoxicité :
Le siponimod est contre-indiqué pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer
n’utilisant pas de contraception efficace. Avertir les femmes des risques potentiels graves
pour l’enfant à naître si le siponimod est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente
débute une grossesse pendant le traitement.
Avant l’instauration du traitement, un résultat négatif au test de grossesse doit être
disponible chez les femmes en âge de procréer.
Les femmes en âge de procréer doivent être sensibilisées avant l’initiation du traitement
et régulièrement pendant le traitement aux risques graves du siponimod pour le fœtus,
avec en support la carte-patiente spécifique à la grossesse.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace
pendant le traitement et jusqu’à 10 jours après l’arrêt du traitement par siponimod.
Le siponimod doit être arrêté au moins 10 jours avant un projet de grossesse. Quand le
siponimod est arrêté en raison d’un projet de grossesse, l’éventualité d’une reprise de la
maladie doit être considérée.
Conseiller la patiente en cas de grossesse accidentelle.
Si une femme débute une grossesse pendant le traitement, le siponimod doit être arrêté.
Le médecin devra expliquer les risques d’effets nocifs potentiels pour l’enfant à naître
associés au traitement, et des échographies devront être effectuées.
Si une femme débute une grossesse pendant le traitement ou dans les 10 jours qui suivent
l’arrêt du traitement par siponimod, signalez-le à Novartis en appelant [indiquer le
numéro local] ou en consultant [insérer l’URL], que des évènements indésirables soient
observés ou non.
Novartis a mis en place un programme de surveillance renforcée des grossesses (PRIM).
Il s’agit d’un registre basé sur un système de suivi renforcé permettant de recueillir des
informations sur la grossesse chez les patientes exposées au siponimod immédiatement
avant ou pendant la grossesse, et sur le devenir des nourrissons 12 mois après
l'accouchement.
36
Autres rappels :
Faire un bilan biologique hépatique avant l’initiation du traitement par siponimod. Chez
les patients développant des symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique
pendant le traitement par siponimod, demander un contrôle des enzymes hépatiques.
Arrêter le traitement si une atteinte hépatique significative est confirmée. Le siponimod
est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (classe C de
Child-Pugh).
Etre vigilant vis-à-vis des cancers cutanés pendant le traitement par siponimod. Effectuer
un examen cutané avant le début du traitement puis tous les 6 à 12 mois en tenant compte
de l’évaluation clinique. Des examens cutanés approfondis doivent être maintenus lors
d’une durée de traitement plus longue. Les patients doivent être adressés à un
dermatologue si des lésions suspectes sont détectées. Mettre en garde les patients contre
l’exposition au soleil sans protection. Ces patients ne doivent pas recevoir de
photothérapie concomitante par UVB ou photochimiothérapie par UVA (PUVA). Le
siponimod est contre-indiqué chez les patients atteints de cancers en évolution.
Si un patient présente des symptômes/signes neurologiques ou psychiatriques inattendus
ou une accélération de la détérioration neurologique, un examen physique et neurologique
complet doit être rapidement programmé et une IRM doit être envisagée.
Des précautions doivent être prises chez les patients âgés présentant des co-morbidités
multiples, ou une maladie/handicap avancé (en raison des risques potentiellement
augmentés comme par exemple infections, évènements bradyarrythmiques pendant
l’initiation du traitement).
En cas d’arrêt du siponimod, l’éventualité d’une reprise d’activité exceptionnellement
importante de la maladie doit être considérée.
Les médecins doivent remettre à leur patient un guide patient/aidant et une carte-patiente
spécifique à la grossesse destinée aux femmes en âge de procréer.
Se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de Mayzent.
Guide patient/aidant
La carte-patient devra contenir les messages clés suivants :
Qu’est-ce que Mayzent et comment agit-il.
Qu’est-ce que la sclérose en plaques.
Les patients doivent lire attentivement la notice avant de commencer le traitement et doivent la
conserver au cas où ils en auraient à nouveau besoin au cours du traitement.
L’importance de signaler les effets indésirables.
Avant l’initiation du traitement, un échantillon d’ADN provenant d’un prélèvement sanguin ou
salivaire (tampon buccal) sera réalisé pour déterminer le génotype de CYP2C9 afin de
déterminer la posologie appropriée de siponimod. Dans certains cas, le patient peut ne pas
recevoir le traitement par siponimod en raison d’un génotype du CYP2C9 spécifique.
Les patients doivent se faire vacciner contre la varicelle 1 mois avant le début du traitement par
siponimod, si le patient n'est pas protégé contre le virus.
Le siponimod n'est pas recommandé chez les patients présentant une maladie cardiaque ou
prenant de façon concomitante des médicaments connus pour diminuer le rythme cardiaque. Les
patients doivent informer tous leurs médecins qu’ils sont traités par siponimod.
Pour les patients présentant certaines affections cardiaques, un ECG avant l’initiation du
traitement par siponimod est nécessaire. La nécessité d’une surveillance (y compris par ECG) de
6 heures à l’hôpital après la première dose de siponimod le 1
er
jour si le patient a des problèmes
cardiaques. Informer que la surveillance peut être étendue au lendemain, si le patient présente
des symptômes pendant les 6 premièrs heures.
37
Avant d’initier le traitement, une numération formule sanguine (NFS) récente doit être
disponible.
Les patients doivent signaler immédiatement les symptômes évoquant une fréquence cardiaque
basse (comme des étourdissements, des vertiges, des nausées ou des palpitations) après la
première dose de siponimod et pendant la période de titration.
Les signes et symptômes d'infection survenant pendant, et jusqu’à un mois après le traitement
par siponimod doivent être signalés immédiatement au médecin prescripteur, y compris les
suivants :
Maux de tête accompagnés d’une raideur de la nuque, sensibilité à la lumière, fièvre,
symptômes pseudo-grippaux, nausées, éruptions cutanées, zona et/ou confusion ou
convulsions (crises épileptiques) (ceux-ci peuvent être des symptômes de méningite et/ou
d’encéphalite, causés par une infection fongique ou virale).
Les patients doivent signaler immédiatement au médecin prescripteur tout symptôme d’atteinte
visuelle pendant le traitement par siponimod et jusqu'à un mois après son arrêt.
Les patients doivent appeler le médecin en cas d'oubli d'une dose au cours des six premiers jours
de traitement ou pendant au moins quatre jours consécutifs après le début du traitement par
siponimod. Le traitement doit être redémarré avec un nouveau conditionnement de titration.
Un bilan biologique hépatique doit être réalisé avant l’initiation du traitement et répété en cas de
symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique.
Les patients doivent signaler à leur médecin tout symptôme/signe neurologique ou psychiatrique
inattendu (tel qu’une apparition soudaine de maux de tête sèvères, une confusion ou des troubles
visuels) ou une accélération de la détérioration neurologique.
En raison du risque tératogène potentiel du siponimod, les femmes en âge de procréer doivent :
Etre informées par leur médecin avant l’initiation du traitement et régulièrement pendant
le traitement, des risques graves du siponimod pour le fœtus ainsi que de la contre-
indication chez la femme enceinte ou en âge de procréer n’utilisant pas une contraception
efficace, avec en support la carte-patiente spécifique à la grossesse.
Avoir un test de grossesse négatif avant de débuter le siponimod. Ce test doit être répété à
des intervalles appropriés. Utiliser une contraception efficace pendant le traitement et au
moins 10 jours après son arrêt, pour éviter une grossesse en raison du risque d’effets
nocifs pour l’enfant à naître.
Signaler immédiatement au médecin prescripteur toute grossesse (volontaire ou
involontaire) qui surviendrait sous traitement par siponimod et jusqu’à 10 jours après son
arrêt.
Les patients doivent être avertis du risque de cancer cutané et de la nécessité de faire un examen
cutané au début du traitement et par la suite sous traitement par siponimod. Les patients doivent
être mis en garde contre l’exposition au soleil sans protection. Les patients ne doivent également
pas recevoir de photothérapie concomitante par UVB ou photochimiothérapie par UVA
(PUVA). Les patients doivent informer immédiatement leur médecin si des nodules cutanés (par
exemple nodules brillants, nacrés), des tâches ou des plaies ouvertes qui ne s’atténuent pas au
bout de quelques semaines, sont constatés. Les symptômes de cancer cutané peuvent inclure une
croissance anormale ou des changements du tissu cutané (par exemple grains de beautés
inhabituels) s’associant à un changement de couleur, de forme ou de taille au cours du temps.
Après l’arrêt du traitement par Mayzent, les patients doivent informer immédiatement leur
médecin si les symptômes de leur maladie s’aggravent (p. ex. faiblesse ou troubles visuels) ou
s’ils constatent tout nouveau symptôme.
Les coordonnées du médecin prescripteur du siponimod.
38
Carte-patiente spécifique à la grossesse pour les femmes en âge de procréer
La carte-patiente spécifique à la grossesse doit contenir les messages clés suivants :
Le siponimod est contre-indiqué chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas une
contraception efficace.
Les médecins apporteront leurs conseils avant l’initiation du traitement et régulièrement tout au
long du traitement concernant le risque potentiel tératogène du siponimod et les actions
nécessaires pour minimiser les risques.
Les patientes seront informées par leur médecin de la nécessité d’une contraception efficace
pendant le traitement et jusqu’à 10 jours après son arrêt.
Un test de grossesse doit être réalisé et le résultat négatif doit être vérifié par le médecin avant
l’initiation du traitement. Ce test doit être répété à des intervalles appropriés.
Les patientes doivent utiliser une contraception efficace pendant leur traitement par siponimod.
Pendant le traitement, les femmes ne doivent pas débuter une grossesse. Si une femme débute
une grossesse ou veut être enceinte, le siponimod doit être arrêté. Une contraception efficace
doit être maintenue au moins 10 jours après l’arrêt du traitement par siponimod.
Les médecins apporteront leurs conseils en cas de grossesse et évalueront l’issue de toute
grossesse.
Les patientes doivent immédiatement informer leur médecin en cas d’aggravation de la sclérose
en plaques après l’arrêt du traitement par siponimod.
Les femmes exposées au siponimod pendant leur grossesse sont encouragées à participer au
programme de surveillance renforcée des grossesses (PRegnancy outcomes Intensive
Monitoring, PRIM) qui suit le devenir des grossesses.
Si une grossesse survient pendant le traitement du siponimod ou dans les 10 jours suivant son
arrêt, veuillez la signaler immédiatement à votre médecin ou à Novartis en appelant [indiquer le
numéro local] ou en visitant [insérer l’URL], que des évènements indésirables soient observés
ou non.
39
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
40
A. ÉTIQUETAGE
41
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DU CONDITIONNEMENT UNITAIRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
siponimod
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 0,25 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
Kit de titration
12 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
120 comprimés pelliculés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
42
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Kit de titration comprenant 12 comprimés pelliculés
120 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
12.
EU/1/19/1414/001
EU/1/19/1414/002
EU/1/19/1414/004
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Mayzent 0,25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE INTÉRIEUR
POCHETTE CONTENANT LA PLAQUETTE (kit de titration contenant 12 comprimés
pelliculés de 0,25 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
siponimod
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 0,25 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
Kit de titration
12 comprimés pelliculés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
Prendre le(s) comprimé(s) à la même heure chaque jour.
Initiation
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
44
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
12.
EU/1/19/1414/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
45
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES (boîtes contenant 84 et 120 comprimés pelliculés de 0,25 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
siponimod
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
2.
Novartis Europharm Limited
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
46
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DU CONDITIONNEMENT UNITAIRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
siponimod
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 1 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
28 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
47
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
28 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés
12.
EU/1/19/1414/007
EU/1/19/1414/008
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Mayzent 1 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
48
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
siponimod
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
2.
Novartis Europharm Limited
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di
AUTRE
49
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DU CONDITIONNEMENT UNITAIRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
siponimod
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 2 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
14 comprimés pelliculés
28 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
50
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
28 comprimés pelliculés
14 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés
12.
EU/1/19/1414/003
EU/1/19/1414/005
EU/1/19/1414/006
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Mayzent 2 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
51
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
siponimod
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
2.
Novartis Europharm Limited
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di
AUTRE
52
B. NOTICE
53
Notice : Information du patient
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
siponimod
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu'est-ce que Mayzent et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Mayzent
Comment prendre Mayzent
Quels sont leseffets indésirables éventuels
Comment conserver Mayzent
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Mayzent et dans quels cas est-il utilisé
Qu’est-ce que Mayzent
Mayzent contient la substance active siponimod. Le siponimod appartient à un groupe de médicaments
appelés modulateurs des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P).
Dans quels cas Mayzent est-il utilisé
Mayzent est utilisé pour traiter les adultes atteints d’une sclérose en plaques de forme secondairement
progressive (SEP-SP) active. La SEP-SP active correspond à la persistance de poussées et de résultats
à l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) montrant des signes d’inflammation.
Comment agit Mayzent
Mayzent aide à protéger le système nerveux central (SNC) contre les attaques par son propre système
immunitaire :
-
en rendant certains globules blancs (lymphocytes) moins capables de circuler librement dans
l’organisme et
-
en empêchant ces cellules d’atteindre le cerveau et la moelle épinière.
Cela limite l’atteinte neurologique causée par la SEP-SP et, par conséquent, Mayzent aide à ralentir les
effets de l’activité de la maladie (tels qu’aggravation du handicap, lésions cérébrales et poussées).
54
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Mayzent
Ne prenez jamais Mayzent
-
si vous êtes allergique au siponimod, à la cacahuète, au soja ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
si vous avez un syndrome d’immunodéficience.
-
si vous avez déjà eu une leucoencéphalopathie multifocale progressive ou une méningite à
cryptocoques.
-
si vous avez un cancer évolutif.
-
si vous avez des problèmes hépatiques sévères.
-
si, au cours des 6 derniers mois, vous avez eu une crise cardiaque, une angine de poitrine
instable, un accident vasculaire cérébral ou certains types d’insuffisance cardiaque.
-
si vous avez certains types de rythme cardiaque irrégulier ou anormal (arythmie) et que nous
n’avez pas de pacemaker.
-
si les analyses de sang montrent que votre organisme ne dégrade pas de façon efficace ce
médicament, vous ne devez pas le prendre (voir « Analyses de sang avant et pendant le
traitement » ci-dessous).
-
si vous êtes enceinte ou en âge d’avoir des enfants et n’utilisez pas une contraception efficace.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin
avant
de prendre Mayzent :
si vous avez une infection ou si votre système immunitaire ne fonctionne pas correctement (par
exemple en raison d’une maladie ou de médicaments qui suppriment la réponse immunitaire ;
voir également « Autres médicaments et Mayzent »).
si vous n’avez jamais eu la varicelle et que vous n’avez pas été vacciné(e). Vous pourriez
présenter un risque plus élevé de complications si vous contractez la varicelle pendant le
traitement par Mayzent. Votre médecin pourra vouloir vous vacciner contre la varicelle avant le
début du traitement.
si vous prévoyez de vous faire vacciner. Votre médecin vous conseillera à ce sujet (voir
« Autres médicaments et Mayzent »).
si vous avez déjà eu, ou avez, des troubles visuels (en particulier une affection appelée « œdème
maculaire ») ou une infection ou inflammation oculaire (uvéite). Votre médecin pourra vous
demander de passer des examens ophtalmologiques avant le début du traitement et
régulièrement pendant le traitement. Mayzent peut provoquer un gonflement dans la macula (la
zone de l’œil qui vous permet de voir les formes, les couleurs et les détails), connu sous le nom
d’œdème maculaire. Vous avez davantage de risques de développer un œdème maculaire si
vous en avez eu un auparavant ou si vous avez déjà eu une uvéite (inflammation de l’œil).
si vous êtes diabétique car le risque de développer un œdème maculaire (voir ci-dessus) est plus
élevé.
si vous avez ou avez déjà eu l’une quelconque des affections suivantes (même si vous recevez
un traitement pour cela) : maladie cardiaque sévère, battements du coeur irréguliers ou
anormaux (arythmie), accident vasculaire cérébral ou autre maladie liée aux vaisseaux sanguins
dans le cerveau, fréquence cardiaque lente, évanouissement, trouble du rythme cardiaque
(indiqué par des résultats anormaux de l’ECG).
si vous avez des problèmes respiratoires sévères pendant le sommeil (apnées du sommeil).
si vous avez une pression artérielle élevée qui ne peut pas être contrôlée par les médicaments.
Votre pression artérielle devra être surveillée régulièrement.
si vous avez déjà eu des problèmes de foie. Votre médecin pourra vouloir faire des analyses de
sang pour contrôler votre fonction hépatique avant de vous prescrire Mayzent.
si vous êtes en âge d’avoir des enfants, car le siponimod peut nuire à l’enfant à naître s’il est
utilisé pendant la grossesse. Avant de commencer le traitement, votre médecin vous expliquera
le risque encouru et vous demandera de faire un test de grossesse afin de s’assurer que vous
n’êtes pas enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
pendant les 10 jours après l’arrêt du traitement (voir la rubrique « Grossesse, allaitement et
fertilité »).
Si vous êtes dans l’une des situations ci-dessus, prévenez votre médecin
avant
de prendre Mayzent.
55
Faites attention à ce qui suit pendant votre traitement par Mayzent
Si vous vous trouvez dans une des situations suivantes pendant le traitement par Mayzent,
prévenez
immédiatement votre médecin
car cela pourrait être grave :
si vous avez une infection. Mayzent diminue le nombre de globules blancs dans le sang. Les
globules blancs combattent les infections, donc vous pourrez être plus sensible aux infections
pendant votre traitement par Mayzent (et jusqu’à 3 à 4 semaines après l’arrêt du traitement).
Celles-ci pourraient être graves et même mettre votre vie en danger.
si vous pensez que votre SEP s’aggrave ou si vous remarquez des symptômes nouveaux ou
inhabituels. Une infection du cerveau très rare appelée « leucoencéphalopathie multifocale
progressive » (LEMP) peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la SEP-SP. Elle peut
survenir chez les patients prenant des médicaments comme Mayzent et d’autres médicaments
utilisés pour traiter la SEP.
si vous avez de la fièvre, si vous avez l’impression d’avoir la grippe ou avez des maux de tête
avec une raideur de la nuque, une sensibilité à la lumière, des nausées ou une impression de
confusion. Il peut s’agir de symptômes d’une méningite et/ou d’une encéphalite provoquée par
une infection par un virus ou par un champignon (telle que la méningite à cryptocoques).
si vous avez des changements dans votre vision, par exemple si le centre de votre vision devient
flou ou présente des ombres, si vous développez un point noir dans le centre de votre vision, ou
si vous avez des problèmes pour voir les couleurs ou les détails fins. Il peut s’agir de symptômes
d’un œdème maculaire. Au début, l’œdème maculaire peut ne provoquer aucun symptôme, et il
peut provoquer certains symptômes visuels identiques à ceux d’une poussée de SEP (névrite
optique). Votre médecin pourra vous demander de passer un examen ophtalmologique 3 ou
4 mois après le début du traitement et également plus tard si besoin. Si un œdème maculaire est
confirmé, votre médecin pourra vous conseiller d’arrêter votre traitement par Mayzent.
si vous présentez des symptômes comme une apparition soudaine de maux de tête sévères, une
confusion, des crises épileptiques et des troubles de la vision. Il peut s’agir de symptômes d’une
maladie appelée « syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible » (SEPR).
si vous présentez des symptômes comme des nausées inexpliquées, des vomissements, des
douleurs abdominales, une fatigue, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux ou une
coloration anormalement foncée des urines. Il peut s’agir de symptômes liés à un problème de
foie.
Si vous remarquez des nodules cutanés (par exemple nodules brillants, nacrés), tâches ou plaies
ouvertes qui ne s’atténuent pas au bout de quelques semaines.
Fréquence cardiaque lente (bradycardie) et battements cardiaques irréguliers
Au cours des premiers jours de traitement, Mayzent peut provoquer un ralentissement de la fréquence
cardiaque (bradycardie). Vous pourrez ne ressentir aucun symptôme, ou alors des étourdissements ou
une fatigue. Vos battements cardiaques peuvent également devenir irréguliers au début du traitement.
Si quelque chose indique que vous pouvez présenter un plus grand risque d’avoir ce type de
problèmes, votre médecin pourra décider de vous surveiller de plus près au début du traitement, de
vous orienter d’abord vers un spécialiste du cœur (cardiologue), ou choisir de ne pas vous donner
Mayzent.
Analyses avant et pendant le traitement
La vitesse à laquelle ce médicament est dégradé (métabolisé) dans l’organisme varie d’un patient à
l’autre et des personnes différentes peuvent donc nécessiter des doses différentes. Votre médecin
réalisera une analyse de sang ou un prélèvement salivaire avant le début du traitement afin de
déterminer la dose qui vous convient le mieux. Dans de rares cas, le résultat du test pourra indiquer
que vous ne devez pas prendre Mayzent.
Vous pourrez également faire une analyse de sang avant le début du traitement et périodiquement
pendant le traitement afin de contrôler le nombre de globules blancs. Votre médecin pourra être amené
à interrompre ou réduire la dose de votre traitement par Mayzent si le nombre de globules blancs est
trop bas.
Avant le début du traitement, vous ferez également une analyse de sang afin de contrôler le
fonctionnement de votre foie.
56
Cancer cutané
Des cancers cutanés ont été rapportés chez des patients atteints de SEP et traités par Mayzent.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez des nodules cutanés (par exemple nodules
nacrés, brillants), tâches ou plaies ouvertes qui ne s’atténuent pas au bout de quelques semaines. Les
symptômes du cancer cutané peuvent inclure une croissance anormale ou des changements du tissu
cutané (par exemple grains de beauté inhabituels) s’associant à un changement de couleur, de forme
ou de taille au cours du temps. Avant de débuter Mayzent, un examen cutané est nécessaire pour
vérifier l’absence de nodules cutanés. Votre médecin pratiquera également des examens cutanés
réguliers pendant votre traitement par Mayzent. Si des problèmes cutanés apparaissent, votre médecin
pourra vous orienter vers un dermatologue, qui après consultation pourra décider qu'il est important de
vous surveiller régulièrement.
Exposition et protection solaire
Mayzent affaiblit votre système immunitaire. Cela peut augmenter vos risques de développer un
cancer de la peau. Vous devez limiter votre exposition au soleil et aux UV en :
portant des vêtements protecteurs appropriés.
appliquant régulièrement de la crème solaire avec un haut degré de protection contre les UV.
Aggravation de la SEP après l’arrêt du traitement par Mayzent
Vous ne devez pas arrêter de prendre Mayzent ou modifier la dose sans l’avis de votre médecin.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous pensez que votre SEP s’aggrave après avoir arrêté
votre traitement par Mayzent (voir la rubrique 3 « Si vous arrêtez de prendre Mayzent »).
Patients âgés (65 ans et plus)
Il n’y a pas d’expérience avec Mayzent chez les patients âgés. En cas de questions ou d’inquiétudes,
parlez-en à votre médecin.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants et des adolescents de moins de 18 ans car il n’a pas encore
été étudié dans cette catégorie d’âge.
Autres médicaments et Mayzent
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament. Informez votre médecin si vous prenez ou recevez l’un des médicaments ou
traitements suivants :
médicaments pour traiter des battements cardiaques irréguliers, comme l’amiodarone, le
procaïnamide, la quinidine, ou le sotalol. Votre médecin pourra décider de ne pas vous prescrire
Mayzent car il pourrait intensifier l’effet sur les battements cardiaques irréguliers.
médicaments qui ralentissent les battements cardiaques, comme le diltiazem ou le vérapamil
(qui appartiennent à un groupe de médicaments appelés « inhibiteurs calciques »), la digoxine
ou l’ivabradine. Votre médecin pourra vous orienter vers un spécialiste du cœur car vos
médicaments pourraient devoir être changés car Mayzent peut aussi ralentir vos battements
cardiaques dans les premiers jours de traitement. Si vous prenez un bêtabloquant comme
l’aténolol ou le propranolol, votre médecin pourra vous demander d’arrêter temporairement
votre traitement bêtabloquant jusqu’à ce que vous ayez atteint la pleine dose quotidienne de
Mayzent.
médicaments qui affectent le système immunitaire, comme la chimiothérapie, les
immunosuppresseurs ou les autres médicaments utilisés pour traiter la SEP. Votre médecin
pourra vous demander d’arrêter de prendre ces médicaments pour éviter un effet augmenté sur
le système immunitaire.
vaccins. Si vous devez être vacciné(e), parlez-en d’abord avec votre médecin. Vous ne devez
pas recevoir certains types de vaccin (vaccins vivants atténués) pendant le traitement par
Mayzent et jusqu’à 4 semaines après son arrêt car ils pourraient déclencher l’infection qu’ils
sont supposés prévenir (voir rubrique 2).
57
le fluconazole et certains autres médicaments peuvent augmenter le taux sanguin de Mayzent et
leur utilisation n’est pas recommandée en association à Mayzent. Votre médecin vous
conseillera à ce sujet.
la carbamazépine et certains autres médicaments peuvent diminuer le taux sanguin de Mayzent
et peuvent donc l’empêcher de fonctionner correctement. Votre médecin vous conseillera à ce
sujet.
le modafinil et certains autres médicaments peuvent diminuer le taux sanguin de Mayzent chez
certains patients et peuvent donc l’empêcher de fonctionner correctement. Votre médecin vous
conseillera si cela vous concerne.
une photothérapie avec des rayons UV ou une PUVAthérapie. Une thérapie par rayon UV
pourrait augmenter vos risques de cancer de la peau pendant le traitement par Mayzent.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Vous ne devez pas prendre Mayzent si vous êtes enceinte, si vous essayez d’être enceinte ou si vous
pouvez être enceinte et que vous n’utilisez pas de contraception efficace. Si Mayzent est utilisé
pendant la grossesse, il existe un risque pour l’enfant à naître. Si vous êtes une femme en âge d’avoir
des enfants, votre médecin vous expliquera ce risque pour l’enfant à naître avant le début du traitement
par Mayzent, et vous demandera de faire un test de grossesse afin de s’assurer que vous n’êtes pas
enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant votre traitement par Mayzent et
pendant au moins 10 jours après l’arrêt du traitement afin d’éviter de débuter une grossesse.
Demandez à votre médecin quelles sont les méthodes de contraception fiables.
Si vous débutez une grossesse sous traitement par Mayzent, prévenez immédiatement votre médecin.
Votre médecin décidera d’arrêter le traitement (voir « Si vous arrêtez de prendre Mayzent » à la
rubrique 3). Une surveillance prénatale spécialisée sera réalisée.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par Mayzent. Mayzent peut passer dans le lait
maternel et il existe un risque d’effets indésirables graves pour l’enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Votre médecin vous dira si votre maladie vous permet de conduire des véhicules et d’utiliser des
machines en toute sécurité. Mayzent ne devrait pas affecter votre aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines pendant votre traitement à la dose normale. Au début du traitement, vous pourrez
parfois avoir des étourdissements. Par conséquent, vous ne devez pas conduire des véhicules ou
utiliser des machines le premier jour de votre traitement par Mayzent.
Mayzent contient du lactose et de la lécithine de soja
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
Si vous êtes allergique à la cacahuète ou au soja, ne prenez pas ce médicament.
58
3.
Comment prendre Mayzent
Le traitement par Mayzent sera surveillé par un médecin ayant l’expérience du traitement de la SEP.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
Quelle quantité de Mayzent faut-il prendre
Initiation du traitement
On vous donnera un conditionnement de titration avec lequel votre dose sera progressivement
augmentée sur 5 jours. Suivez les instructions figurant sur le conditionnement (voir également le
tableau « Conditionnement de titration »).
L’objectif de la phase de titration est de réduire le risque d’effets indésirables sur votre cœur au début
du traitement. Votre médecin pourra vous surveiller de près au début du traitement si vous présentez
un risque d’avoir des battements cardiaques ralentis ou irréguliers.
Conditionnement de titration
Jour
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Dose
0,25 mg
0,25 mg
0,5 mg
0,75 mg
1,25 mg
Nombre de comprimés de Mayzent
0,25 mg à prendre
1 comprimé
1 comprimé
2 comprimés
3 comprimés
5 comprimés
Le 6
ème
jour, vous passerez à la dose de traitement normale.
Lors des 6 premiers jours de traitement, il est recommandé de prendre les comprimés le matin avec ou
sans nourriture.
Dose de traitement
La dose recommandée est de 2 mg une fois par jour (un comprimé de 2 mg de Mayzent) avec ou sans
nourriture.
Votre médecin pourra vous demander de ne prendre que 1 mg par jour (un comprimé de Mayzent
1 mg ou quatre comprimés de Mayzent 0,25 mg) si l’analyse de sang réalisée avant le début du
traitement a montré que votre organisme dégrade lentement Mayzent (voir « Analyses avant et
pendant le traitement »). Si cela vous concerne, sachez que la prise de cinq comprimés de 0,25 mg le
5
ème
jour comme indiqué ci-dessus n’est pas dangereuse.
Mayzent doit être pris par voie orale. Prenez le comprimé avec de l’eau.
Si vous avez pris plus de Mayzent que vous n'auriez dû
Si vous avez pris trop de comprimés de Mayzent, ou si vous prenez par erreur votre premier comprimé
dans le conditionnement contenant la dose de traitement au lieu du conditionnement de titration,
contactez immédiatement votre médecin. Il pourra décider de vous garder en observation.
59
Si vous oubliez de prendre Mayzent
Au cours des 6 premiers jours de traitement, si vous avez oublié de prendre une dose, contactez votre
médecin avant de prendre la dose suivante. Il devra vous prescrire un nouveau conditionnement de
titration. Vous devrez recommencer au 1
er
jour.
Si vous oubliez une dose de maintien de traitement (à partir du 7
ème
jour), prenez-la dès que vous vous
en rendez compte. S’il est presque l’heure de prendre la prochaine dose, sautez la dose oubliée et
continuez comme d’habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez
oublié de prendre. Si vous oubliez de prendre Mayzent pendant 4 jours de suite ou plus, contactez
votre médecin avant de prendre la dose suivante. Il devra vous prescrire un nouveau conditionnement
de titration et vous devrez recommencer le traitement au 1
er
jour.
Si vous arrêtez de prendre Mayzent
Vous ne devez pas arrêter de prendre Mayzent ou modifier la dose sans l’avis de votre médecin.
Mayzent restera présent dans votre organisme jusqu’à 10 jours après l’arrêt du traitement. Votre taux
de globules blancs (lymphocytes) peut rester bas jusqu’à 3 à 4 semaines après l’arrêt du traitement par
Mayzent. Les effets indésirables décrits dans cette notice peuvent encore survenir pendant cette
période (voir, « Quels sont les effets indésirables éventuels » à la rubrique 4).
Si vous devez recommencer le traitement par Mayzent plus de 4 jours après avoir arrêté de le prendre,
votre médecin vous prescrira un nouveau conditionnement de titration et vous devrez recommencer le
traitement au 1
er
jour.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous pensez que votre SEP s’aggrave après avoir arrêté
votre traitement par Mayzent.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Certains effets indésirables peuvent être graves
Fréquents
(peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
Éruption de petits boutons remplis de liquide, apparaissant sur une peau rougie (symptômes
d’une infection virale appelée « zona », qui peut être sévère)
Un type de cancer de la peau appelé carcinome basocellulaire qui apparaît souvent comme un
nodule nacré, bien qu’il puisse également apparaître sous d’autres formes
Fièvre, mal de gorge et/ou aphtes dans la bouche dus à une infection (lymphopénie)
Convulsions, crises épileptiques
Troubles de la vision comme une ombre ou un point noir dans le centre de la vision, une vision
trouble, des problèmes pour voir les couleurs ou les détails (symptômes d’un œdème maculaire,
qui est un gonflement de la zone maculaire de la rétine à l’arrière de l’œil)
Battements cardiaques irréguliers (bloc auriculo-ventriculaire)
Battements cardiaques lents (bradycardie)
Peu fréquents
(peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
Un type de cancer de la peau appelé carcinome spino-cellulaire qui peut apparaître sous la
forme d’un nodule rouge ferme, d’une plaie avec une croûte ou d’une nouvelle plaie sur une
cicatrice existante
Si vous avez l’un de ces symptômes,
prévenez immédiatement votre médecin.
60
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections à cryptocoques (un type d’infection par un champignon), y compris méningite à
cryptocoques avec des symptômes comme des maux de tête avec une raideur de la nuque, de
sensibilité à la lumière, d’envie de vomir (nausées) ou une confusion.
Autres effets indésirables éventuels
D’autres effets indésirables sont énumérés ci-après. Si l’un quelconque de ces effets indésirables
devient sévère,
prévenez votre médecin ou votre pharmacien.
Très fréquents
(peuvent toucher plus de 1 personne sur 10)
maux de tête
pression artérielle élevée (hypertension), parfois avec des symptômes comme des maux de tête
et des vertiges
résultats d’analyse de sang montrant une augmentation des taux d’enzymes hépatiques
Fréquents
(peuvent toucher jusqu'à 1 personne sur 10)
apparition de grains de beauté
vertiges
tremblements involontaires
diarrhée
envie de vomir (nausées)
douleurs au niveau des mains ou des pieds
gonflement au niveau des mains, des chevilles, des jambes ou des pieds (œdème périphérique)
faiblesse (asthénie)
résultats d’examens de la fonction respiratoire montrant une baisse de cette fonction
Déclaration des effets indésirables
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Mayzent
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte/plaquette après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que le conditionnement est endommagé ou s’il
montre des signes d’altération.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
61
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Mayzent
La substance active est le siponimod
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé contient 0,25 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique de
siponimod).
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir « Mayzent contient du lactose et de la lécithine
de soja dans la section 2 »), cellulose microcristalline, crospovidone, dibéhénate de glycérol,
silice colloïdale anhydre.
Pelliculage du comprimé : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge
(E172), oxyde de fer noir (E172), talc, lécithine de soja (voir « Mayzent contient du lactose et
de la lécithine de soja » dans la section 2), gomme xanthane.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé contient 1 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique de siponimod).
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir « Mayzent contient du lactose et de la lécithine
de soja » dans section 2), cellulose microcristalline, crospovidone, dibéhénate de glycérol, silice
colloïdale anhydre.
Pelliculage du comprimé : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge
(E172), oxyde de fer noir (E172), talc, lécithine de soja (voir « Mayzent contient du lactose et
de la lécithine de soja » dans la section 2), gomme xanthane.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé contient 2 mg de siponimod (sous forme d’acide fumarique de siponimod).
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir « Mayzent contient du lactose et de la lécithine
de soja » dans la section 2 ), cellulose microcristalline, crospovidone, dibéhénate de glycérol,
silice colloïdale anhydre.
Pelliculage du comprimé : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune
(E172), oxyde de fer rouge (E172), talc, lécithine de soja (voir « Mayzent contien du lactose et
de la lécithine de soja » dans la section 2), gomme xanthane.
Comment se présente Mayzent et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de Mayzent 0,25 mg sont rouge clair, ronds, pelliculés, avec le logo du
laboratoire sur une face et « T » sur l’autre face.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 1 mg sont blanc violet, ronds, pelliculés, avec le logo du
laboratoire sur une face et « L » sur l’autre face.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 2 mg sont jaune clair, ronds, pelliculés, avec le logo du
laboratoire sur une face et « II » sur l’autre face.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 0,25 mg sont disponibles dans les présentations suivantes :
Kit de titration sous forme de pochette contenant 12 comprimés, et
Boîtes contenant 84 ou 120 comprimés
Les comprimés pelliculés de Mayzent 1 mg sont disponibles en boîte contenant 28 ou 98 comprimés.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 2 mg sont disponibles en boîte contenant 14, 28 ou
98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
62
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Novartis Farmacéutica, S.A.
Gran Via de les Corts Catalanes, 764
08013 Barcelona
Espagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
България
Novartis Bulgaria EOOD
Тел: +359 2 489 98 28
Česká republika
Novartis s.r.o.
Tél. : +420 225 775 111
Danmark
Novartis Healthcare A/S
Tlf: +45 39 16 84 00
Deutschland
Novartis Pharma GmbH
Tel: +49 911 273 0
Eesti
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Tel: +372 66 30 810
Ελλάδα
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Τηλ: +30 210 281 17 12
España
Novartis Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 93 306 42 00
Lietuva
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tel: +370 5 269 16 50
Luxembourg/Luxemburg
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Magyarország
Novartis Hungária Kft.
Tel.: +36 1 457 65 00
Malta
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +356 2122 2872
Nederland
Novartis Pharma B.V.
Tel: +31 88 04 52 111
Norge
Novartis Norge AS
Tlf: +47 23 05 20 00
Österreich
Novartis Pharma GmbH
Tel: +43 1 86 6570
Polska
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 375 4888
63
France
Novartis Pharma S.A.S.
Tél : +33 1 55 47 66 00
Hrvatska
Novartis Hrvatska d.o.o.
Tel. +385 1 6274 220
Ireland
Novartis Ireland Limited
Tel: +353 1 260 12 55
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
Novartis Farma S.p.A.
Tel. : +39 02 96 54 1
Κύπρος
Novartis Pharma Services Inc.
Τηλ: +357 22 690 690
Latvija
SIA Novartis Baltics
Tel. : +371 67 887 070
Portugal
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tel: +351 21 000 8600
România
Novartis Pharma Services Romania SRL
Tel: +40 21 31299 01
Slovenija
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +386 1 300 75 50
Slovenská republika
Novartis Slovakia s.r.o.
Tel. : +421 2 5542 5439
Suomi/Finland
Novartis Finland Oy
Puh/Tel: +358 0 10 6133 200
Sverige
Novartis Sverige AB
Tel: +46 8 732 32 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Novartis Ireland Limited
Tel. : +44 1276 698370
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
64
ANNEXE IV
CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION DES TERMES
DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ
65
Conclusions scientifiques
Compte tenu du rapport d’évaluation du PRAC sur les PSUR concernant siponimod, les conclusions
scientifiques du CHMP sont les suivantes :
Au vu des données disponibles sur le carcinome spino-cellulaire, les infections par réactivation du
virus varicelle-zona (VZV) et les méningites à cryptocoques issues des essais cliniques et des
notifications spontanées incluant dans certains cas une relation temporelle étroite et au vu d'un
mécanisme d'action plausible, le PRAC considère qu’une relation causale entre le siponimod et le
carcinome spino-cellulaire, les méningites et méningo-encéphalites à VZV et les méningites à
cryptocoques est au moins une possibilité raisonnable. Le PRAC a conclu que les informations sur les
médicaments contenant du siponimod devaient être modifiées en conséquence.
Le CHMP approuve les conclusions scientifiques formulées par le PRAC.
Motifs de la modification des termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché
Sur la base des conclusions scientifiques relatives au siponimod, le CHMP estime que le rapport
bénéfice-risque du/des médicament(s) contenant du siponimod demeure inchangé, sous réserve des
modifications proposées des informations sur le produit.
Le CHMP recommande que les termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché soient modifiés.
66

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l'acide fumarique de siponimod équivalent à 0,25 mg de
siponimod.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé contient 59,1 mg de lactose (sous forme monohydratée) et 0,092 mg de lécithine de
soja.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l'acide fumarique de siponimod équivalent à 1 mg de
siponimod.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé contient 58,3 mg de lactose (sous forme monohydratée) et 0,092 mg de lécithine de
soja.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l'acide fumarique de siponimod équivalent à 2 mg de
siponimod.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé contient 57,3 mg de lactose (sous forme monohydratée) et 0,092 mg de lécithine de
soja.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.


FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé de couleur rouge clair, rond, biconvexe et à bords biseautés d'environ 6,1 mm de
diamètre, avec le logo du laboratoire sur une face et « T » sur l'autre face.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé de couleur blanc-violet, rond, biconvexe et à bord biseautés d'environ 6,1 mm de
diamètre, avec le logo du laboratoire sur une face et « L » sur l'autre face.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé de couleur jaune clair, rond, biconvexe et à bords biseautés d'environ 6,1 mm de
diamètre, avec le logo du laboratoire sur une face et « II » sur l'autre face.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Mayzent est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints de sclérose en plaques de forme
secondairement progressive (SEP-SP) active telle que définie par des poussées ou des données
d'imagerie caractéristiques d'une activité inflammatoire (voir rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration

Le traitement par siponimod doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans la prise
en charge de la sclérose en plaques.
Avant le début du traitement, les patients doivent faire l'objet d'un génotypage du CYP2C9 afin de
déterminer leur statut de métaboliseur pour le CYP2C9 (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.2).
Chez les patients présentant le génotype CYP2C9*3*3, le siponimod ne doit pas être utilisé (voir
rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Posologie
Initiation du traitement
Le traitement doit être initié avec un conditionnement de titration contenant des comprimés pour
5 jours. Le traitement débute avec l'administration d'une dose quotidienne de 0,25 mg les 1ers et
2èmes jours, puis 0,5 mg le 3ème jour, 0,75 mg le 4ème jour, et 1,25 mg le 5ème jour, afin d'atteindre la
dose d'entretien de siponimod prescrite au patient à compter du 6ème jour (voir Tableau 1).
Au cours des 6 premiers jours d'initiation du traitement, la dose quotidienne recommandée doit être
prise une fois par jour le matin, avec ou sans nourriture.
Schéma de titration posologique pour atteindre la dose d'entretien

Titration
Dose
Schéma
Dose
Jour 1
0,25 mg
1 x 0,25 mg
Jour 2
0,25 mg
1 x 0,25 mg
Jour 3
0,5 mg
2 x 0,25 mg
TITRATION
Jour 4
0,75 mg
3 x 0,25 mg
Jour 5
1,25 mg
5 x 0,25 mg
Jour 6
2 mg1
1 x 2 mg1
ENTRETIEN
1
Chez les patients présentant le génotype CYP2C9*2*3 ou *1*3, la dose d'entretien
recommandée est de 1 mg une fois par jour (1 x 1 mg ou 4 x 0,25 mg) (voir ci-dessus et les
rubriques 4.4 et 5.2). Une exposition additionnelle de 0,25 mg le 5ème jour ne remet pas en
cause la sécurité du patient.
Traitement d'entretien
Chez les patients présentant le génotype CYP2C9*2*3 ou *1*3, la dose d'entretien recommandée est
de 1 mg (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Chez les patients présentant tous les autres génotypes du CYP2C9, la dose d'entretien recommandée
de siponimod est de 2 mg.
Mayzent se prend une fois par jour.
Oubli de dose(s) lors de l'initiation du traitement
En cas d'oubli de dose au cours des 6 premiers jours d'initiation du traitement, le traitement doit être
réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
Oubli de dose après le 6ème jour
En cas d'oubli de dose, la dose prescrite doit être prise lors de la prochaine administration prévue ; la
dose suivante ne doit pas être doublée.
Réinitiation du traitement d'entretien après interruption
Si le traitement d'entretien est interrompu à raison de 4 doses quotidiennes consécutives ou plus, le
siponimod doit être réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
Populations particulières
Patients âgés
Le siponimod n'a pas été étudié chez les patients agés de 65 ans et plus. Des patients jusqu'à l'âge de
61 ans ont été inclus dans les études cliniques. Le siponimod doit être administré avec prudence chez
les patients âgés en raison de l'insuffisance de données de sécurité et d'efficacité (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
D'après les études de pharmacologie clinique, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les
patients atteints d'insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Le siponimod ne doit pas être administré chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère
(classe C de Child-Pugh) (voir rubrique 4.3). Bien qu'aucun ajustement posologique ne soit nécessaire
chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère ou modérée, il convient d'initier le traitement
avec prudence chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du siponimod chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans
n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Hypersensibilité à la substance active ou à la cacahuète, au soja ou à l'un des excipients
mentionnés à la rubrique 6.1.
-
Syndrome d'immunodéficience.
-
Antécédents de leucoencéphalopathie multifocale progressive ou de méningite à cryptocoques.
-
Cancers en évolution.
-
Insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh).
-
Patients ayant présenté dans les 6 derniers mois un infarctus du myocarde (IM), un angor
instable, un accident vasculaire cérébral (AVC)/accident ischémique transitoire (AIT) une
insuffisance cardiaque décompensée (nécessitant une hospitalisation) ou une insuffisance
cardiaque de classe III/IV selon la classification New York Heart Association (NYHA) (voir
rubrique 4.4).
-
Patients avec des antécédents de bloc auriculo-ventriculaire (BAV) du second degré de type
Mobitz II, de BAV du troisième degré, de bloc sino-auriculaire ou de maladie du sinus, en
l'absence de port de pacemaker (voir rubrique 4.4).
-
Patients homozygotes pour le génotype CYP2C9*3 (CYP2C9*3*3) (métaboliseurs lents).
-
Pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas une contraception
efficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Infections
Risque d'infections
Un effet pharmacodynamique majeur du siponimod est la réduction dose-dépendante du taux de
lymphocytes périphériques pouvant aller jusqu'à 20-30 % de sa valeur initiale. Cela est dû à une
séquestration réversible des lymphocytes dans les organes lymphoïdes (voir rubrique 5.1).
Les effets du siponimod sur le système immunitaire peuvent augmenter le risque d'infections (voir
rubrique 4.8).
Avant d'initier le traitement, une numération formule sanguine (NFS) récente (réalisée au cours des 6
derniers mois ou après l'arrêt d'un traitement antérieur) doit être disponible. Il est également
recommandé de faire des contrôles réguliers de la NFS pendant le traitement. Un taux de lymphocytes
<0,2 x 109/l, s'il est confirmé, doit conduire à réduire la dose à 1 mg, car, dans les études cliniques, la
dose de siponimod était réduite chez les patients présentant un taux de lymphocytes <0,2 x 109/l. La
confirmation d'un taux de lymphocytes <0,2 x 109/l chez un patient recevant déjà le siponimod à la
dose de 1 mg doit conduire à l'interruption du traitement jusqu'à ce que le taux atteigne 0,6 x 109/l,
moment auquel la réinitiation du siponimod pourra être envisagée.
Chez les patients présentant une infection active sévère, l'initiation du traitement doit être différée
jusqu'à la résolution de l'infection. Étant donné que des effets pharmacodynamiques résiduels, tels
qu'une diminution du taux de lymphocytes périphériques, peuvent persister pendant 3 à 4 semaines
après l'arrêt du traitement, une vigilance est recommandée quant à l'apparition d'éventuelles
infections pendant cette période (voir ci-dessous la rubrique « Arrêt du traitement par siponimod »).
Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement à leur médecin tout
symptôme d'infection. Des stratégies diagnostiques et thérapeutiques efficaces doivent être mises en
place chez les patients présentant des symptômes d'infection durant le traitement. L'interruption du
traitement par siponimod doit être envisagée chez un patient qui développe une infection grave.

bradycardie sinusale (fréquence cardiaque <55 bpm),
·
antécédents de BAV du premier ou du deuxième degré (type Mobitz I),
·
antécédents d'infarctus du myocarde,
·
antécédents d'insuffisance cardiaque (patients de classe NYHA I et II).
Chez ces patients, il est recommandé de réaliser un électrocardiogramme (ECG) avant l'administration
et à la fin de la période d'observation. En cas de symptômes liés à un trouble de la conduction ou à une
bradyarythmie post-dose ou si l'ECG réalisé 6 heures après l'initiation montre l'apparition d'un BAV
du deuxième degré ou plus ou d'un intervalle QTc 500 ms, une prise en charge appropriée doit être
mise en place et la surveillance doit être poursuivie jusqu'à la résolution des symptômes/anomalies. Si
un traitement pharmacologique est nécessaire, la surveillance doit être prolongée jusqu'au lendemain
et une surveillance de 6 heures doit être effectuée après la deuxième dose.
En raison du risque de troubles graves du rythme cardiaque ou de bradycardie importante, le
siponimod
ne doit pas être utilisé chez les patients présentant :
·
des antécédents de bradycardie symptomatique ou de syncopes à répétition,
·
une hypertension artérielle non contrôlée, ou
·
des apnées du sommeil sévères non traitées.
Chez ces patients, le traitement par siponimod ne doit être envisagé que si les bénéfices attendus sont
supérieurs aux risques potentiels, et il convient de demander l'avis d'un cardiologue avant l'initiation
du traitement afin de déterminer les mesures de surveillance les plus appropriées.
Une étude spécifique de l'intervalle QT a démontré l'absence d'effet direct significatif sur
l'allongement de l'intervalle QT et le siponimod n'est pas associé à un potentiel effet arythmogène lié
à l'allongement de l'intervalle QT. L'initiation du traitement peut entraîner une diminution de la
fréquence cardiaque et un allongement indirect de l'intervalle QT pendant la période de titration. Le
siponimod n'a pas été étudié chez les patients présentant un allongement significatif de l'intervalle QT
(QTc >500 ms) ou qui ont été traités par des médicaments allongeant l'intervalle QT. Si un traitement
par siponimod est envisagé chez des patients présentant un allongement préexistant significatif de
l'intervalle QT ou recevant déjà un traitement par un médicament allongeant l'intervalle QT avec des
propriétés arythmogènes connues, il convient de demander l'avis d'un cardiologue avant l'initiation du
traitement afin de déterminer les mesures de surveillance les plus appropriées.
Le siponimod n'a pas été étudié chez les patients présentant des arythmies nécessitant un traitement
par des antiarythmiques de classe Ia (p. ex. quinidine, procaïnamide) ou de classe III (p. ex.
amiodarone, sotalol). Les antiarythmiques de classe Ia et de classe III ont été associés à des cas de
torsades de pointes chez des patients présentant une bradycardie. L'initiation du traitement entraînant
une diminution de la fréquence cardiaque, le siponimod ne doit pas être utilisé de façon concomitante
avec ces médicaments lors de l'initiation du traitement.



des inducteurs doubles puissants du CYP3A4/modérés du CYP2C9 (p. ex. carbamazépine) ou
un inducteur modéré du CYP2C9 en association à un inducteur puissant du CYP3A4 distinct
chez tous les patients, quel que soit leur génotype.
·
des inducteurs modérés du CYP3A4 (p. ex. modafinil) ou des inducteurs puissants du CYP3A4
chez les patients présentant le génotype CYP2C9*1*3 ou *2*3.
Une réduction significative de l'exposition au siponimod (pouvant aller jusqu'à 76 % et 51 %,
respectivement) est attendue dans ces conditions, selon une évaluation du potentiel d'interactions du
médicament à l'aide d'une modélisation PBPK. La co-administration de siponimod à raison de 2 mg
une fois par jour et de doses quotidiennes de 600 mg de rifampicine (inducteur puissant du CYP3A4 et
modéré du CYP2C9) a diminué l'ASCtau,ss et la Cmax,ss du siponimod de 57 % et 45 % respectivement,
chez les sujets présentant le génotype CYP2C9*1*1.
Tableau récapitulatif des effets indésirables

Infections et infestations
Fréquent
Zona
Fréquence indéterminée
Méningite à cryptocoques
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (dont kystes et polypes)
Fréquent
Nævus mélanocytaire
Carcinome basocellulaire
Peu fréquent
Carcinome spino-cellulaire
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Lymphopénie
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalées
Fréquent
Sensation vertigineuse
Crise épileptique
Tremblements
Affections oculaires
Fréquent
OEdème maculaire
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie
Bloc auriculo-ventriculaire (premier et deuxième degrés)
Affections vasculaires
Très fréquent
Hypertension
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées
Diarrhée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleurs des extrémités
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
OEdème périphérique
Asthénie
Investigations
Très fréquent
Élévation des paramètres biologiques hépatiques
Fréquent
Diminution des paramètres fonctionnels respiratoires
Description d'effets indésirables sélectionnés
Infections
Dans l'étude clinique de phase III conduite chez des patients atteints de SEP-SP, le taux global
d'infections était comparable entre les patients sous siponimod et ceux sous placebo (49,0 % versus
49,1 %, respectivement). Cependant, une augmentation de la fréquence des zonas a été rapportée sous
siponimod (2,5 %) par rapport au placebo (0,7 %).
Des cas de méningite ou méningo-encéphalite causés par des virus varicelle-zona sont survenus à tout
moment lors du traitement par siponimod. Des cas de méningite à cryptocoques (MC) ont également
été rapportés avec le siponimod (voir rubrique 4.4).
OEdème maculaire
Un oedème maculaire a été rapporté plus fréquemment chez les patients recevant le siponimod (1,8 %)
que chez ceux recevant le placebo (0,2 %). Même si la majorité des cas est survenue au cours des 3 à
4 premiers mois de traitement par siponimod, des cas ont également été rapportés après 6 mois de
traitement par siponimod (voir rubrique 4.4). Certains patients ont présenté une vision trouble ou une
diminution de l'acuité visuelle, mais d'autres étaient asymptomatiques et ont été diagnostiqués lors
d'un examen ophtalmologique de routine. L'oedème maculaire a généralement regressé ou s'est
résorbé spontanément après l'arrêt du traitement. Le risque de récidive après réintroduction du
traitement n'a pas été évalué.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, immunosuppresseurs sélectifs, Code ATC :
L04AA42
Mécanisme d'action
Le siponimod est un modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P). Le siponimod se
lie sélectivement à deux des cinq récepteurs à la S1P couplés aux protéines G (RCPG), à savoir S1P1
et S1P5. En agissant comme un antagoniste fonctionnel sur les récepteurs S1P1 sur les lymphocytes, le
siponimod les empêche de sortir des ganglions lymphatiques. Cela réduit la recirculation des
lymphocytes T dans le système nerveux central (SNC) et limite l'inflammation centrale.



Patients présentant une CDP à 3 et 6 mois, d'après les courbes de Kaplan-Meier
pour le score EDSS (analyse complète, étude A2304)

Durée écoulée jusqu'à la survenue

Durée écoulée jusqu'à la survenue d'une CDP

d'une CDP à 3 mois versus placebo
à 6 mois versus placebo

(Critère principal d'évaluation)


50
50

mois
3

mois
à
6

à
40
40

e CDP
e CDP
avec un
avec un
30
30

ents
i

ents
i

at
at

de p 20
de p
20

age
t

age

t
en
c

en
c


ur 10
10
Po
Hazard ratio: 0,79, p=0,0134; (95% Cl:
Pour

0,65, 0,95); réduction du risque: 21%
Hazard ratio: 0,74, p=0,0058; (95% Cl:
0,60, 0,92); réduction du risque: 26%


0
0

0
6
12
18
24
30
36
42
0
6
12
18
24
30
36
42

Temps (Mois)
Temps (Mois)

Nombre de patients à risque
Nombre de patients à risque

Siponimod 1099 947
781
499
289
101
4
0
Siponimod
Placebo
546
463
352
223
124
35
0
0
Placebo
1099
960
811
525
306
106
5
0
546
473
361
230
128
37
1
0
Siponimod (N=1099)
Placebo (N=546)

Résultats cliniques et IRM de l'étude A2304

Critères d'évaluation
A2304 (EXPAND)
Siponimod 2 mg
Placebo
(n = 1 099)
(n = 546)
Critères d'évaluation cliniques
Critère principal d'évaluation de l'efficacité :

26,3 %
31,7 %
Proportion de patients présentant une progression du
handicap confirmée à 3 mois (critère d'évaluation
principal)
Réduction du risque1
21 % (p = 0,0134)
Proportion de patients présentant une augmentation
39,7 %
41,4 %
confirmée à 3 mois de 20 % du résultat au test de
marche chronométré sur une distance de 25 pieds
(=7,62 mètres) (T25W)
Réduction du risque1
6 % (p = 0,4398)
Proportion de patients présentant une progression du
19,9 %
25,5 %
handicap confirmée à 6 mois
Réduction du risque1
26 % [(p = 0,0058)]6
Taux annualisé de poussées (TAP)
0,071
0,152
Réduction du taux2
55 % [(p <0,0001)]6
Critères d'évaluation IRM
Variation par rapport à l'inclusion du volume
+184 mm3
+879 mm3
lésionnel en T2 (mm3)3
Différence au niveau de la variation du volume
-695 mm3 (p <0,0001)7
lésionnel en T2
Pourcentage de variation du volume cérébral par
-0,497 %
-0,649 %
rapport à l'inclusion (IC 95 %)3
Différence du pourcentage de variation du volume
0,152 % [(p = 0,0002)]6
cérébral
Nombre cumulé moyen de lésions rehaussées par le
0,081
0,596
Gd avec pondération en T1 (IC 95 %)4
Réduction du taux
86 % [(p <0,0001)]6
Proportion de patients présentant une aggravation de
16,0 %
20,9 %
4 points du score au test de substitution
symboles/chiffres5
Réduction du risque1
25 % [(p = 0,0163)]6
1
D'après une modélisation de Cox pour le délai de progression
2
D'après un modèle pour les événements récurrents
3
Moyenne sur les mois 12 et 24
4
Jusqu'au mois 24
5
Confirmée à 6 mois
6
[Valeur-p nominale des critères d'évaluation non incluse dans le test hiérarchique et non
ajustée pour la multiplicité]

7
Valeur-p non confirmatoire, procédure de test hiérarchique terminée préalablement à l'atteinte
du critère d'évaluation
Les résultats de l'étude ont montré une réduction variable mais cohérente du risque en termes de durée
écoulée jusqu'à la survenue d'une CDP à 3 et 6 mois avec le siponimod par rapport au placebo dans
les sous-groupes définis selon le sexe, l'âge, les poussées avant l'étude, l'activité IRM de la maladie à
l'inclusion, l'ancienneté de la maladie et les niveaux de handicap à l'inclusion.
Dans le sous-groupe de patients (n=779) présentant une maladie active (définie par les patients
présentant une poussée dans les 2 années précédant l'étude et/ou en présence de lésions réhaussées par
le Gd en T1 à l'inclusion), les caractéristiques à l'inclusion étaient similaires à celles de l'ensemble de
la population. L'âge médian était de 47 ans, l'ancienneté médiane de la maladie était de 15 ans et le
score EDSS médian était de 6,0 à l'inclusion.
Chez les patients présentant une SEP-SP active et traités par siponimod, la survenue d'une CDP à 3 et
6 mois a été significativement retardée par rapport au placebo de 31% (hazard ratio [HR] 0,69 ;
IC95%: 0,53 ; 0,91) et de 37% (HR 0,63; IC95%: 0,47 ; 0,86) respectivement. Le TAP (poussées
confirmées) a été diminué par rapport au placebo de 46% (ratio TAP 0,54 ; IC95% : 0,39 ; 0,77). Le
taux de réduction relative du nombre cumulé de lésions réhaussées par le Gd avec pondération en T1
sur 24 mois par rapport au placebo a été de 85% (RR=0,155 ; IC95%: 0,104 ; 0,231). Les différences
de variation du volume lésionnel en T2 et de pourcentage de variation du volume cérébral (moyenne
sur 12 et 24 mois) par rapport au placebo ont été respectivement de -1163 mm3
(IC95%: -1484 ; -843 mm3) et de 0,141% (IC95%: 0,020 ; 0,261%).
Figure 2
Patients présentant une CDP à 3 et 6 mois, d'après les courbes de Kaplan-Meier
pour le score EDSS ­ Sous-groupe présentant une maladie active (analyse
complète, étude A2304)


Durée écoulée jusqu'à la survenue
Durée écoulée jusqu'à la survenue d'une CDP
d'une CDP à 3 mois versus placebo
à 6 mois versus placebo
(Critère principal d'évaluation)


50
40
mois
mois
3
6
à
à
40
e CDP
e CDP
30
avec un 30
avec un
ents
i

ents
i

20
at
at
p
p
20
e de
g

e de
a
g
t
a
t

en
10
c
en
10
c
Hazard ratio: 0,69 (IC95% : 0,53 ;
Hazard ratio: 0,63 (IC95% : 0,47 ;
Pour

0,91); réduction du risque 31%
Pour

0,86); réduction du risque 37%
0
0
0
6
12
18
24
30
36
42
0
6
12
18
24
30
36
42
Temps (Mois)
Temps (Mois)
Nombre de patients à risque
Nombre de patients à risque
Siponimod
516
439
376
245
149
48
1
0
Siponimod 516
447
391
258
156
51
1
0
Placebo
263
221
164
112
68
19
0
0
Placebo 263
225
171
115
68
20
0
0
Siponimod (N=516)
Placebo (N=263)
Dans le sous-groupe de patients atteints de SEP-SP (n=827) sans signe et symptôme d'activité de la
maladie (définie par les patients sans poussée dans les 2 années précédant l'étude et sans la présence
de lésions réhaussées par le Gd en T1 à l'inclusion), les effets sur la CDP à 3 et 6 mois étaient faibles
(les réductions du risque étaient respectivement de 7% et 13%).


Effet du génotype du CYP2C9 sur l'exposition systémique et la CL/F du
siponimod


Génotype du
Fréquence chez
CL/F
% de CL/F
%
CYP2C9
les caucasiens
estimée (L/h)
CYP2C9*1*1
d'augmentation

de l'exposition
versus
CYP2C9*1*1
Métaboliseurs rapides
CYP2C9*1*1
62-65
3,1-3,3
100
-
CYP2C9*1*2
20-24
3,1-3,3
99-100
-
Métaboliseurs intermédiaires
CYP2C9*2*2
1-2
2,5-2,6
80
25
CYP2C9*1*3
9-12
1,9-2,1
62-65
61
Métaboliseurs lents
CYP2C9*2*3
1,4-1,7
1,6-1,8
52-55
91
CYP2C9*3*3
0,3-0,4
0,9
26
284
Patients âgés
Les résultats des analyses pharmacocinétiques de population suggèrent qu'aucun ajustement
posologique n'est nécessaire chez les patients âgés (65 ans et plus). Aucun patient de plus de 61 ans
n'a été inclus dans les études cliniques. Le siponimod doit être utilisé avec prudence chez les patients
âgés (voir rubrique 4.2).
Sexe
Les résultats des analyses pharmacocinétiques suggèrent qu'un ajustement de la dose en fonction du
sexe n'est pas nécessaire.
Race/origine ethnique
Les paramètres pharmacocinétiques en dose unique n'étaient pas différents entre les sujets sains
japonais et caucasiens, ce qui indique l'absence d'influence de l'origine ethnique sur la
pharmacocinétique du siponimod.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose de siponimod n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance
rénale légère, modérée ou sévère. Les valeurs moyennes de la demi-vie et de la Cmax du siponimod
(médicament total et non lié) étaient comparables entre les patients atteints d'insuffisance rénale
sévère et les sujets sains. Les ASC du médicament total et non lié n'étaient que légèrement
augmentées (de 23 à 33 %) par rapport aux sujets sains. Les effets de l'insuffisance rénale terminale
ou de l'hémodialyse sur la pharmacocinétique du siponimod n'ont pas été étudiés. En raison de la forte
liaison aux protéines plasmatiques (>99,9 %) du siponimod, l'hémodialyse ne devrait pas altérer la
concentration du siponimod total et non lié et aucun ajustement posologique n'est attendu sur la base
de ces considérations.
Insuffisance hépatique
Le siponimod ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir
rubrique 4.3). Aucun ajustement de la dose de siponimod n'est nécessaire chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique légère ou modérée. L'ASC du siponimod non lié est augmentée de 15 % et
50 % chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et sévère, respectivement, versus les
sujets sains pour la dose unique étudiée de 0,25 mg. La demi-vie moyenne du siponimod était
inchangée en cas d'insuffisance hépatique.


DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé


Noyau du comprimé

Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Dibéhénate de glycérol
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage du comprimé

Alcool polyvinylique
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Talc
Lécithine de soja
Gomme xanthane
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Noyau du comprimé

Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Dibéhénate de glycérol
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage du comprimé

Alcool polyvinylique
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Talc
Lécithine de soja
Gomme xanthane


TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
EU/1/19/1414/001
EU/1/19/1414/002
EU/1/19/1414/004
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
EU/1/19/1414/007
EU/1/19/1414/008
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
EU/1/19/1414/003
EU/1/19/1414/005
EU/1/19/1414/006

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

13 janvier 2020

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE


Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.


ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS


B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT



FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
D-90429 Nuremberg
Allemagne
Novartis Farmacéutica, S.A.
Gran Via de les Corts Catalanes, 764
08013 Barcelona
Espagne
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.



CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
·
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
·
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
·
Mesures additionnelles de réduction du risque
Avant la commercialisation de Mayzent dans chaque état membre, le titulaire de l'autorisation de mise
sur le marché doit valider avec l'autorité nationale compétente le contenu et le format du programme
d'éducation y compris les moyens de communication, les modalités de distribution, ainsi que tout
autre aspect du programme.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché devra s'assurer que, dans chaque état membre dans
lequel Mayzent est commercialisé, tous les médecins susceptibles de prescrire Mayzent aient à leur
disposition un kit d'information médicale mis à jour, incluant :
·
Résumé des Caractéristiques du Produit ;
·
Guide de prescription (« checklist ») à prendre en compte avant la prescription de Mayzent ;
·
Guide patient/aidant à remettre à tous les patients ;
·
Carte-patiente spécifique à la grossesse à remettre aux femmes en âge de procréer.

Guide de prescription (« checklist »)

Le guide de prescription (« checklist ») devra contenir les messages clés suivants :
· Incidences potentielles à long terme sur la sécurité des métaboliseurs lents pour le CYP2C9 :
·
Effectuer le génotypage du CYP2C9 avant l'initiation du traitement afin de déterminer la
dose d'entretien du siponimod. Le test nécessite un échantillon d'ADN provenant d'un
prélèvement sanguin ou salivaire (tampon buccal). Le test identifie deux allèles variants
pour le CYP2C9: CYP2C9*2 (rs1799853, c.430C>T) et CYP2C9*3 (rs1057910,
c.1075A>C). Les deux sont des polymorphismes mononucléotidiques. Ce génotypage
peut être effectué à l'aide d'une méthode de séquençage Sanger ou de méthodes de dosage
basées sur la PCR. Pour plus d'informations, demandez à votre laboratoire d'analyse
local.
·
Ne pas prescrire siponimod chez les patients homozygotes pour le CYP2C9*3*3.
·
Ajuster la dose d'entretien à 1 mg chez les patients présentant les génotypes
CYP2C9*2*3 ou *1*3.
Bradyarythmie (y compris troubles de la conduction) au début du traitement :
·
Initier le traitement avec un conditionnement de titration d'une durée de 5 jours.
Commencer le traitement par 0,25 mg le 1er jour, puis augmenter à la dose d'entretien de
2 mg ou 1 mg le 6ème jour sur la base du statut de métaboliseur du CYP2C9.
·
En cas d'oubli de dose au cours des 6 premiers jours d'initiation du traitement, le
traitement doit être réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
·
Si la dose d'entretien est interrompue à raison de 4 doses quotidiennes consécutives ou
plus, le traitement doit être réinitié avec un nouveau conditionnement de titration.
·
Surveillance requise au début du traitement :
Avant l'initiation du traitement :
o
Réaliser des mesures des signes vitaux et un ECG de référence avant la première
dose de siponimod chez les patients présentant une bradycardie sinusale (fréquence
cardiaque <55 bpm), des antécédents de BAV du premier ou du deuxième degré
[Mobitz types I], ou des antécédents d'infarctus du myocarde ou d'insuffisance
cardiaque (patients de classe NYHA I et II).
Pendant les 6 heures suivant l'administration de la première dose :
o
Maintenir sous observation les patients présentant une bradycardie sinusale
(fréquence cardiaque <55 bpm) ou des antécédents de BAV de premier ou
deuxième degré [Mobitz type I] ou des antécédents d'infarctus du myocarde ou
d'insuffisance cardiaque (patients de classe NYHA I et II) pendant une période de
6 heures après l'administration de la première dose de siponimod afin de surveiller
la survenue éventuelle de signes et symptômes de bradycardie puis réaliser un ECG
à la fin de la période d'observation de 6 heures.
o
Si nécessaire, la diminution de la fréquence cardiaque induite par le siponimod
peut être inversée par l'administration parentérale d'atropine ou d'isoprénaline.
Observation prolongée (>6 heures après la première dose) :
o
Si, à 6 heures, la fréquence cardiaque est à la valeur la plus basse observée depuis
l'administration de la première dose, prolonger la surveillance de la fréquence
cardiaque d'au moins 2 heures, et ce, jusqu'à ré-augmentation de la fréquence
cardiaque.
o
Étendre la surveillance de la fréquence cardiaque au moins jusqu'au lendemain en
milieu hospitalier, et ce, jusqu'à résolution des troubles chez les patients
nécessitant une intervention pharmacologique lors de la surveillance initiale / à la
reprise du traitement. Répéter la surveillance initiale pour la première dose lors de
l'administration de la deuxième dose de siponimod.
o
Une prise en charge appropriée doit être mise en place et la surveillance doit être
prolongée jusqu'à la résolution des symptômes / anomalies, si les événements
suivants sont observés :
a.
Un nouveau BAV de troisième degré apparaissant à tout moment,
b.
Si au bout de 6 heures, l'ECG indique un nouveau BAV de deuxième degré
ou plus, ou un intervalle QTc 500 ms.
Si un traitement pharmacologique est nécessaire, la surveillance doit être prolongée
jusqu'au lendemain et une surveillance de 6 heures doit être effectuée après la
deuxième dose.
·
Mayzent est contre-indiqué :
·
Chez les patients qui, au cours des 6 derniers mois, ont présenté un infarctus du
myocarde, une angine de poitrine instable, un accident vasculaire cérébral/accident
ischémique transitoire (AIT), une insuffisance cardiaque décompensée (nécessitant
une hospitalisation) ou une insuffisance cardiaque de classe III/IV selon la
classification NYHA (New York Heart Association).
·
Chez les patients avec des antécédents de bloc auriculo-ventriculaire du second
degré de type Mobitz II, de BAV du troisième degré, de bloc sino-auriculaire ou de
maladie des sinus, s'ils ne portent pas de pacemaker.

Mayzent n'est pas recommandé :
·
Chez les patients présentant les conditions ci-dessous. Le traitement par siponimod
doit être envisagé chez ces patients uniquement si les bénéfices attendus
l'emportent sur les risques potentiels et l'avis d'un cardiologue devra être sollicité
afin de déterminer le suivi approprié Une surveillance prolongée au moins jusqu'au
lendemain est recommandée.
o
Allongement de l'intervalle QTc>500 ms
o
Apnées du sommeil sévères non traitées
o
Antécédents de bradycardie symptomatique
o
Antécédents de syncopes à répétition
o
Hypertension artérielle non contrôlée
o
Médicaments concomitants anti-arythmiques de classe Ia (p.ex. quinidine,
procainamide) ou de classe III, inhibiteurs calciques (tels que vérapamil,
diltiazem) et autres médicaments (p.ex. ivabradine ou digoxine) connus pour
diminuer la fréquence cardiaque.
·
Infections, y compris réactivation du virus varicelle-zona, réactivation d'autres infections
virales, LEMP et autres infections opportunistes rares :
·
Il existe un risque accru d'infections, y compris d'infections sévères, chez les patients
traités par siponimod.
·
Avant d'initier le traitement par siponimod, une numération formule sanguine (NFS)
récente (réalisée au cours des 6 derniers mois ou après l'arrêt d'un traitement antérieur)
doit être disponible. Des contrôles de la NFS sont également recommandés
périodiquement pendant le traitement.
·
Avant l'initiation du traitement par siponimod, réaliser une sérologie vis-à-vis du virus
varicelle-zona (VZV) chez les patients sans antécédent de varicelle confirmé
médicalement ou sans documentation d'une vaccination complète contre le VZV. Si le
résultat est négatif, la vaccination est recommandée et l'initiation du traitement doit être
différée d'un mois afin d'obtenir l'efficacité complète de la vaccination.
·
Le siponimod est contre-indiqué chez les patients présentant un syndrome
d'immunodéficience.
·
Le siponimod est contre-indiqué chez les patients avec des antécédents de
leucoencéphalopathie multifocale progressive ou de méningite à cryptocoques.
·
Ne pas initier le traitement par siponimod chez les patients présentant une infection active
sévère tant que l'infection n'est pas résolue.
·
Les traitements antinéoplasiques, immunomodulateurs ou immunosuppresseurs (dont les
corticoïdes) doivent être co-administrés avec prudence en raison du risque d'effets
additifs sur le système immunitaire.
·
Il doit être expliqué aux patients que tout signe et symptôme d'infection survenant sous
traitement par siponimod et jusqu'à 1 mois après son arrêt doit être signalé
immédiatement à leur médecin.
·
Surveiller attentivement les signes et symptômes d'infection survenant pendant le
traitement par siponimod et après son arrêt :
·
Une évaluation diagnostique rapide doit être effectuée chez les patients présentant
des symptômes et des signes compatibles avec une encéphalite, une méningite ou
une méningo-encéphalite ; le traitement par siponimod doit être suspendu jusqu'à
exclusion ; un traitement approprié de l'infection, si elle est diagnostiquée, doit être
instauré.
·
Des cas d'infection par le virus de l'herpès (y compris des cas de méningite ou de
méningo-encéphalite causés par les virus varicelle-zona) sont survenus à tout
moment lors du traitement avec le siponimod.

Des cas de méningite à cryptocoques (MC) ont été rapportés avec le siponimod.
·
Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont été rapportés
avec un autre modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P). Les
médecins doivent surveiller l'apparition de symptômes cliniques ou d'anomalies à
l'IRM pouvant évoquer une LEMP. Si une LEMP est suspectée, le traitement par
siponimod doit être interrompu jusqu'à l'exclusion du diagnostic de LEMP.
·
OEdème maculaire :
·
Réaliser un bilan ophtalmique avant l'initiation du traitement et des évaluations de suivi
pendant le traitement chez les patients ayant des antécédents de diabète, d'uvéite ou des
maladies rétiniennes sous-jacentes/coexistantes.
·
Un bilan ophtalmologique 3 à 4 mois après l'initiation du traitement par siponimod est
recommandé.
·
Demander au patient de signaler l'apparition de troubles visuels à tout moment du
traitement par siponimod.
·
Ne pas initier un traitement par siponimod chez des patients présentant un oedème
maculaire et ce, jusqu'à sa guérison.
·
Reprotoxicité :
·
Le siponimod est contre-indiqué pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer
n'utilisant pas de contraception efficace. Avertir les femmes des risques potentiels graves
pour l'enfant à naître si le siponimod est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente
débute une grossesse pendant le traitement.
·
Avant l'instauration du traitement, un résultat négatif au test de grossesse doit être
disponible chez les femmes en âge de procréer.
·
Les femmes en âge de procréer doivent être sensibilisées avant l'initiation du traitement
et régulièrement pendant le traitement aux risques graves du siponimod pour le foetus,
avec en support la carte-patiente spécifique à la grossesse.
·
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace
pendant le traitement et jusqu'à 10 jours après l'arrêt du traitement par siponimod.
·
Le siponimod doit être arrêté au moins 10 jours avant un projet de grossesse. Quand le
siponimod est arrêté en raison d'un projet de grossesse, l'éventualité d'une reprise de la
maladie doit être considérée.
·
Conseiller la patiente en cas de grossesse accidentelle.
·
Si une femme débute une grossesse pendant le traitement, le siponimod doit être arrêté.
Le médecin devra expliquer les risques d'effets nocifs potentiels pour l'enfant à naître
associés au traitement, et des échographies devront être effectuées.
·
Si une femme débute une grossesse pendant le traitement ou dans les 10 jours qui suivent
l'arrêt du traitement par siponimod, signalez-le à Novartis en appelant [indiquer le
numéro local] ou en consultant [insérer l'URL], que des évènements indésirables soient
observés ou non.
·
Novartis a mis en place un programme de surveillance renforcée des grossesses (PRIM).
Il s'agit d'un registre basé sur un système de suivi renforcé permettant de recueillir des
informations sur la grossesse chez les patientes exposées au siponimod immédiatement
avant ou pendant la grossesse, et sur le devenir des nourrissons 12 mois après
l'accouchement.
Autres rappels :
·
Faire un bilan biologique hépatique avant l'initiation du traitement par siponimod. Chez
les patients développant des symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique
pendant le traitement par siponimod, demander un contrôle des enzymes hépatiques.
Arrêter le traitement si une atteinte hépatique significative est confirmée. Le siponimod
est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (classe C de
Child-Pugh).
·
Etre vigilant vis-à-vis des cancers cutanés pendant le traitement par siponimod. Effectuer
un examen cutané avant le début du traitement puis tous les 6 à 12 mois en tenant compte
de l'évaluation clinique. Des examens cutanés approfondis doivent être maintenus lors
d'une durée de traitement plus longue. Les patients doivent être adressés à un
dermatologue si des lésions suspectes sont détectées. Mettre en garde les patients contre
l'exposition au soleil sans protection. Ces patients ne doivent pas recevoir de
photothérapie concomitante par UVB ou photochimiothérapie par UVA (PUVA). Le
siponimod est contre-indiqué chez les patients atteints de cancers en évolution.
·
Si un patient présente des symptômes/signes neurologiques ou psychiatriques inattendus
ou une accélération de la détérioration neurologique, un examen physique et neurologique
complet doit être rapidement programmé et une IRM doit être envisagée.
·
Des précautions doivent être prises chez les patients âgés présentant des co-morbidités
multiples, ou une maladie/handicap avancé (en raison des risques potentiellement
augmentés comme par exemple infections, évènements bradyarrythmiques pendant
l'initiation du traitement).
·
En cas d'arrêt du siponimod, l'éventualité d'une reprise d'activité exceptionnellement
importante de la maladie doit être considérée.
·
Les médecins doivent remettre à leur patient un guide patient/aidant et une carte-patiente
spécifique à la grossesse destinée aux femmes en âge de procréer.
·
Se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de Mayzent.

Guide patient/aidant
La carte-patient devra contenir les messages clés suivants :
·
Qu'est-ce que Mayzent et comment agit-il.
·
Qu'est-ce que la sclérose en plaques.
·
Les patients doivent lire attentivement la notice avant de commencer le traitement et doivent la
conserver au cas où ils en auraient à nouveau besoin au cours du traitement.
·
L'importance de signaler les effets indésirables.
·
Avant l'initiation du traitement, un échantillon d'ADN provenant d'un prélèvement sanguin ou
salivaire (tampon buccal) sera réalisé pour déterminer le génotype de CYP2C9 afin de
déterminer la posologie appropriée de siponimod. Dans certains cas, le patient peut ne pas
recevoir le traitement par siponimod en raison d'un génotype du CYP2C9 spécifique.
·
Les patients doivent se faire vacciner contre la varicelle 1 mois avant le début du traitement par
siponimod, si le patient n'est pas protégé contre le virus.
·
Le siponimod n'est pas recommandé chez les patients présentant une maladie cardiaque ou
prenant de façon concomitante des médicaments connus pour diminuer le rythme cardiaque. Les
patients doivent informer tous leurs médecins qu'ils sont traités par siponimod.
·
Pour les patients présentant certaines affections cardiaques, un ECG avant l'initiation du
traitement par siponimod est nécessaire. La nécessité d'une surveillance (y compris par ECG) de
6 heures à l'hôpital après la première dose de siponimod le 1er jour si le patient a des problèmes
cardiaques. Informer que la surveillance peut être étendue au lendemain, si le patient présente
des symptômes pendant les 6 premièrs heures.

Avant d'initier le traitement, une numération formule sanguine (NFS) récente doit être
disponible.
·
Les patients doivent signaler immédiatement les symptômes évoquant une fréquence cardiaque
basse (comme des étourdissements, des vertiges, des nausées ou des palpitations) après la
première dose de siponimod et pendant la période de titration.
·
Les signes et symptômes d'infection survenant pendant, et jusqu'à un mois après le traitement
par siponimod doivent être signalés immédiatement au médecin prescripteur, y compris les
suivants :
·
Maux de tête accompagnés d'une raideur de la nuque, sensibilité à la lumière, fièvre,
symptômes pseudo-grippaux, nausées, éruptions cutanées, zona et/ou confusion ou
convulsions (crises épileptiques) (ceux-ci peuvent être des symptômes de méningite et/ou
d'encéphalite, causés par une infection fongique ou virale).
·
Les patients doivent signaler immédiatement au médecin prescripteur tout symptôme d'atteinte
visuelle pendant le traitement par siponimod et jusqu'à un mois après son arrêt.
·
Les patients doivent appeler le médecin en cas d'oubli d'une dose au cours des six premiers jours
de traitement ou pendant au moins quatre jours consécutifs après le début du traitement par
siponimod. Le traitement doit être redémarré avec un nouveau conditionnement de titration.
·
Un bilan biologique hépatique doit être réalisé avant l'initiation du traitement et répété en cas de
symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique.
·
Les patients doivent signaler à leur médecin tout symptôme/signe neurologique ou psychiatrique
inattendu (tel qu'une apparition soudaine de maux de tête sèvères, une confusion ou des troubles
visuels) ou une accélération de la détérioration neurologique.
·
En raison du risque tératogène potentiel du siponimod, les femmes en âge de procréer doivent :
·
Etre informées par leur médecin avant l'initiation du traitement et régulièrement pendant
le traitement, des risques graves du siponimod pour le foetus ainsi que de la contre-
indication chez la femme enceinte ou en âge de procréer n'utilisant pas une contraception
efficace, avec en support la carte-patiente spécifique à la grossesse.
·
Avoir un test de grossesse négatif avant de débuter le siponimod. Ce test doit être répété à
des intervalles appropriés. Utiliser une contraception efficace pendant le traitement et au
moins 10 jours après son arrêt, pour éviter une grossesse en raison du risque d'effets
nocifs pour l'enfant à naître.
·
Signaler immédiatement au médecin prescripteur toute grossesse (volontaire ou
involontaire) qui surviendrait sous traitement par siponimod et jusqu'à 10 jours après son
arrêt.
·
Les patients doivent être avertis du risque de cancer cutané et de la nécessité de faire un examen
cutané au début du traitement et par la suite sous traitement par siponimod. Les patients doivent
être mis en garde contre l'exposition au soleil sans protection. Les patients ne doivent également
pas recevoir de photothérapie concomitante par UVB ou photochimiothérapie par UVA
(PUVA). Les patients doivent informer immédiatement leur médecin si des nodules cutanés (par
exemple nodules brillants, nacrés), des tâches ou des plaies ouvertes qui ne s'atténuent pas au
bout de quelques semaines, sont constatés. Les symptômes de cancer cutané peuvent inclure une
croissance anormale ou des changements du tissu cutané (par exemple grains de beautés
inhabituels) s'associant à un changement de couleur, de forme ou de taille au cours du temps.
·
Après l'arrêt du traitement par Mayzent, les patients doivent informer immédiatement leur
médecin si les symptômes de leur maladie s'aggravent (p. ex. faiblesse ou troubles visuels) ou
s'ils constatent tout nouveau symptôme.
·
Les coordonnées du médecin prescripteur du siponimod.


Le siponimod est contre-indiqué chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas une
contraception efficace.
·
Les médecins apporteront leurs conseils avant l'initiation du traitement et régulièrement tout au
long du traitement concernant le risque potentiel tératogène du siponimod et les actions
nécessaires pour minimiser les risques.
·
Les patientes seront informées par leur médecin de la nécessité d'une contraception efficace
pendant le traitement et jusqu'à 10 jours après son arrêt.
·
Un test de grossesse doit être réalisé et le résultat négatif doit être vérifié par le médecin avant
l'initiation du traitement. Ce test doit être répété à des intervalles appropriés.
·
Les patientes doivent utiliser une contraception efficace pendant leur traitement par siponimod.
·
Pendant le traitement, les femmes ne doivent pas débuter une grossesse. Si une femme débute
une grossesse ou veut être enceinte, le siponimod doit être arrêté. Une contraception efficace
doit être maintenue au moins 10 jours après l'arrêt du traitement par siponimod.
·
Les médecins apporteront leurs conseils en cas de grossesse et évalueront l'issue de toute
grossesse.
·
Les patientes doivent immédiatement informer leur médecin en cas d'aggravation de la sclérose
en plaques après l'arrêt du traitement par siponimod.
·
Les femmes exposées au siponimod pendant leur grossesse sont encouragées à participer au
programme de surveillance renforcée des grossesses (PRegnancy outcomes Intensive
Monitoring, PRIM) qui suit le devenir des grossesses.
·
Si une grossesse survient pendant le traitement du siponimod ou dans les 10 jours suivant son
arrêt, veuillez la signaler immédiatement à votre médecin ou à Novartis en appelant [indiquer le
numéro local] ou en visitant [insérer l'URL], que des évènements indésirables soient observés
ou non.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE


A. ÉTIQUETAGE


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 0,25 mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
Kit de titration
12 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
120 comprimés pelliculés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1414/001
Kit de titration comprenant 12 comprimés pelliculés
EU/1/19/1414/002
120 comprimés pelliculés
EU/1/19/1414/004
84 comprimés pelliculés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Mayzent 0,25 mg

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 0,25 mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
Kit de titration
12 comprimés pelliculés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
Prendre le(s) comprimé(s) à la même heure chaque jour.
Initiation
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1414/001

13. NUMÉRO DU LOT
Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
AUTRE

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 1 mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
28 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1414/007
28 comprimés pelliculés
EU/1/19/1414/008
98 comprimés pelliculés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Mayzent 1 mg

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
AUTRE
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 2 mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et de la lécithine de soja. Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
14 comprimés pelliculés
28 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1414/003
28 comprimés pelliculés
EU/1/19/1414/005
14 comprimés pelliculés
EU/1/19/1414/006
98 comprimés pelliculés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Mayzent 2 mg

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
siponimod

2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
AUTRE
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di

B. NOTICE


Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé

siponimod
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1.
Qu'est-ce que Mayzent et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Mayzent
3.
Comment prendre Mayzent
4.
Quels sont leseffets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Mayzent
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Mayzent et dans quels cas est-il utilisé

Qu'est-ce que Mayzent
Mayzent contient la substance active siponimod. Le siponimod appartient à un groupe de médicaments
appelés modulateurs des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P).
Dans quels cas Mayzent est-il utilisé
Mayzent est utilisé pour traiter les adultes atteints d'une sclérose en plaques de forme secondairement
progressive (SEP-SP) active. La SEP-SP active correspond à la persistance de poussées et de résultats
à l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) montrant des signes d'inflammation.
Comment agit Mayzent
Mayzent aide à protéger le système nerveux central (SNC) contre les attaques par son propre système
immunitaire :
-
en rendant certains globules blancs (lymphocytes) moins capables de circuler librement dans
l'organisme et
-
en empêchant ces cellules d'atteindre le cerveau et la moelle épinière.
Cela limite l'atteinte neurologique causée par la SEP-SP et, par conséquent, Mayzent aide à ralentir les
effets de l'activité de la maladie (tels qu'aggravation du handicap, lésions cérébrales et poussées).


Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Mayzent

Ne prenez jamais Mayzent
-
si vous êtes allergique au siponimod, à la cacahuète, au soja ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
si vous avez un syndrome d'immunodéficience.
-
si vous avez déjà eu une leucoencéphalopathie multifocale progressive ou une méningite à
cryptocoques.
-
si vous avez un cancer évolutif.
-
si vous avez des problèmes hépatiques sévères.
-
si, au cours des 6 derniers mois, vous avez eu une crise cardiaque, une angine de poitrine
instable, un accident vasculaire cérébral ou certains types d'insuffisance cardiaque.
-
si vous avez certains types de rythme cardiaque irrégulier ou anormal (arythmie) et que nous
n'avez pas de pacemaker.
-
si les analyses de sang montrent que votre organisme ne dégrade pas de façon efficace ce
médicament, vous ne devez pas le prendre (voir « Analyses de sang avant et pendant le
traitement » ci-dessous).
-
si vous êtes enceinte ou en âge d'avoir des enfants et n'utilisez pas une contraception efficace.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin
avant de prendre Mayzent :
·
si vous avez une infection ou si votre système immunitaire ne fonctionne pas correctement (par
exemple en raison d'une maladie ou de médicaments qui suppriment la réponse immunitaire ;
voir également « Autres médicaments et Mayzent »).
·
si vous n'avez jamais eu la varicelle et que vous n'avez pas été vacciné(e). Vous pourriez
présenter un risque plus élevé de complications si vous contractez la varicelle pendant le
traitement par Mayzent. Votre médecin pourra vouloir vous vacciner contre la varicelle avant le
début du traitement.
·
si vous prévoyez de vous faire vacciner.
Votre médecin vous conseillera à ce sujet (voir
« Autres médicaments et Mayzent »).
·
si vous avez déjà eu, ou avez, des troubles visuels (en particulier une affection appelée « oedème
maculaire ») ou une infection ou inflammation oculaire (uvéite). Votre médecin pourra vous
demander de passer des examens ophtalmologiques avant le début du traitement et
régulièrement pendant le traitement. Mayzent peut provoquer un gonflement dans la macula (la
zone de l'oeil qui vous permet de voir les formes, les couleurs et les détails), connu sous le nom
d'oedème maculaire. Vous avez davantage de risques de développer un oedème maculaire si
vous en avez eu un auparavant ou si vous avez déjà eu une uvéite (inflammation de l'oeil).
·
si vous êtes diabétique car le risque de développer un oedème maculaire (voir ci-dessus) est plus
élevé.
·
si vous avez ou avez déjà eu l'une quelconque des affections suivantes (même si vous recevez
un traitement pour cela) : maladie cardiaque sévère, battements du coeur irréguliers ou
anormaux (arythmie), accident vasculaire cérébral ou autre maladie liée aux vaisseaux sanguins
dans le cerveau, fréquence cardiaque lente, évanouissement, trouble du rythme cardiaque
(indiqué par des résultats anormaux de l'ECG).
·
si vous avez des problèmes respiratoires sévères pendant le sommeil (apnées du sommeil).
·
si vous avez une pression artérielle élevée qui ne peut pas être contrôlée par les médicaments.
Votre pression artérielle devra être surveillée régulièrement.
·
si vous avez déjà eu des problèmes de foie. Votre médecin pourra vouloir faire des analyses de
sang pour contrôler votre fonction hépatique avant de vous prescrire Mayzent.
·
si vous êtes en âge d'avoir des enfants, car le siponimod peut nuire à l'enfant à naître s'il est
utilisé pendant la grossesse. Avant de commencer le traitement, votre médecin vous expliquera
le risque encouru et vous demandera de faire un test de grossesse afin de s'assurer que vous
n'êtes pas enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
pendant les 10 jours après l'arrêt du traitement (voir la rubrique « Grossesse, allaitement et
fertilité »).
Si vous êtes dans l'une des situations ci-dessus, prévenez votre médecin
avant de prendre Mayzent.
si vous avez une infection.
Mayzent diminue le nombre de globules blancs dans le sang. Les
globules blancs combattent les infections, donc vous pourrez être plus sensible aux infections
pendant votre traitement par Mayzent (et jusqu'à 3 à 4 semaines après l'arrêt du traitement).
Celles-ci pourraient être graves et même mettre votre vie en danger.
·
si vous pensez que votre SEP s'aggrave ou si vous remarquez des symptômes nouveaux ou
inhabituels.
Une infection du cerveau très rare appelée « leucoencéphalopathie multifocale
progressive » (LEMP) peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la SEP-SP. Elle peut
survenir chez les patients prenant des médicaments comme Mayzent et d'autres médicaments
utilisés pour traiter la SEP.
·
si vous avez de la fièvre, si vous avez l'impression d'avoir la grippe ou avez des maux de tête
avec une raideur de la nuque, une sensibilité à la lumière, des nausées ou une impression de
confusion.
Il peut s'agir de symptômes d'une méningite et/ou d'une encéphalite provoquée par
une infection par un virus ou par un champignon (telle que la méningite à cryptocoques).
·
si vous avez des changements dans votre vision, par exemple si le centre de votre vision devient
flou ou présente des ombres, si vous développez un point noir dans le centre de votre vision, ou
si vous avez des problèmes pour voir les couleurs ou les détails fins. Il peut s'agir de symptômes
d'un oedème maculaire. Au début, l'oedème maculaire peut ne provoquer aucun symptôme, et il
peut provoquer certains symptômes visuels identiques à ceux d'une poussée de SEP (névrite
optique). Votre médecin pourra vous demander de passer un examen ophtalmologique 3 ou
4 mois après le début du traitement et également plus tard si besoin. Si un oedème maculaire est
confirmé, votre médecin pourra vous conseiller d'arrêter votre traitement par Mayzent.
·
si vous présentez des symptômes comme une apparition soudaine de maux de tête sévères, une
confusion, des crises épileptiques et des troubles de la vision. Il peut s'agir de symptômes d'une
maladie appelée « syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible » (SEPR).
·
si vous présentez des symptômes comme des nausées inexpliquées, des vomissements, des
douleurs abdominales, une fatigue, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux ou une
coloration anormalement foncée des urines. Il peut s'agir de symptômes liés à un problème de
foie.
·
Si vous remarquez des nodules cutanés (par exemple nodules brillants, nacrés), tâches ou plaies
ouvertes qui ne s'atténuent pas au bout de quelques semaines.

Fréquence cardiaque lente (bradycardie) et battements cardiaques irréguliers
Au cours des premiers jours de traitement, Mayzent peut provoquer un ralentissement de la fréquence
cardiaque (bradycardie). Vous pourrez ne ressentir aucun symptôme, ou alors des étourdissements ou
une fatigue. Vos battements cardiaques peuvent également devenir irréguliers au début du traitement.
Si quelque chose indique que vous pouvez présenter un plus grand risque d'avoir ce type de
problèmes, votre médecin pourra décider de vous surveiller de plus près au début du traitement, de
vous orienter d'abord vers un spécialiste du coeur (cardiologue), ou choisir de ne pas vous donner
Mayzent.
Analyses avant et pendant le traitement
La vitesse à laquelle ce médicament est dégradé (métabolisé) dans l'organisme varie d'un patient à
l'autre et des personnes différentes peuvent donc nécessiter des doses différentes. Votre médecin
réalisera une analyse de sang ou un prélèvement salivaire avant le début du traitement afin de
déterminer la dose qui vous convient le mieux. Dans de rares cas, le résultat du test pourra indiquer
que vous ne devez pas prendre Mayzent.
Vous pourrez également faire une analyse de sang avant le début du traitement et périodiquement
pendant le traitement afin de contrôler le nombre de globules blancs. Votre médecin pourra être amené
à interrompre ou réduire la dose de votre traitement par Mayzent si le nombre de globules blancs est
trop bas.
Avant le début du traitement, vous ferez également une analyse de sang afin de contrôler le
fonctionnement de votre foie.
portant des vêtements protecteurs appropriés.
·
appliquant régulièrement de la crème solaire avec un haut degré de protection contre les UV.

Aggravation de la SEP après l'arrêt du traitement par Mayzent
Vous ne devez pas arrêter de prendre Mayzent ou modifier la dose sans l'avis de votre médecin.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous pensez que votre SEP s'aggrave après avoir arrêté
votre traitement par Mayzent (voir la rubrique 3 « Si vous arrêtez de prendre Mayzent »).
Patients âgés (65
ans et plus)
Il n'y a pas d'expérience avec Mayzent chez les patients âgés. En cas de questions ou d'inquiétudes,
parlez-en à votre médecin.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants et des adolescents de moins de 18 ans car il n'a pas encore
été étudié dans cette catégorie d'âge.
Autres médicaments et Mayzent
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament. Informez votre médecin si vous prenez ou recevez l'un des médicaments ou
traitements suivants :
·
médicaments pour traiter des battements cardiaques irréguliers,
comme l'amiodarone, le
procaïnamide, la quinidine, ou le sotalol. Votre médecin pourra décider de ne pas vous prescrire
Mayzent car il pourrait intensifier l'effet sur les battements cardiaques irréguliers.
·
médicaments qui ralentissent les battements cardiaques, comme le diltiazem ou le vérapamil
(qui appartiennent à un groupe de médicaments appelés « inhibiteurs calciques »), la digoxine
ou l'ivabradine. Votre médecin pourra vous orienter vers un spécialiste du coeur car vos
médicaments pourraient devoir être changés car Mayzent peut aussi ralentir vos battements
cardiaques dans les premiers jours de traitement. Si vous prenez un bêtabloquant comme
l'aténolol ou le propranolol, votre médecin pourra vous demander d'arrêter temporairement
votre traitement bêtabloquant jusqu'à ce que vous ayez atteint la pleine dose quotidienne de
Mayzent.
·
médicaments qui affectent le système immunitaire,
comme la chimiothérapie, les
immunosuppresseurs ou les autres médicaments utilisés pour traiter la SEP. Votre médecin
pourra vous demander d'arrêter de prendre ces médicaments pour éviter un effet augmenté sur
le système immunitaire.
·
vaccins.
Si vous devez être vacciné(e), parlez-en d'abord avec votre médecin. Vous ne devez
pas recevoir certains types de vaccin (vaccins vivants atténués) pendant le traitement par
Mayzent et jusqu'à 4 semaines après son arrêt car ils pourraient déclencher l'infection qu'ils
sont supposés prévenir (voir rubrique 2).

le fluconazole et certains autres médicaments
peuvent augmenter le taux sanguin de Mayzent et
leur utilisation n'est pas recommandée en association à Mayzent. Votre médecin vous
conseillera à ce sujet.
·
la carbamazépine et certains autres médicaments
peuvent diminuer le taux sanguin de Mayzent
et peuvent donc l'empêcher de fonctionner correctement. Votre médecin vous conseillera à ce
sujet.
·
le modafinil et certains autres médicaments
peuvent diminuer le taux sanguin de Mayzent chez
certains patients et peuvent donc l'empêcher de fonctionner correctement. Votre médecin vous
conseillera si cela vous concerne.
·
une photothérapie avec des rayons UV ou une PUVAthérapie. Une thérapie par rayon UV
pourrait augmenter vos risques de cancer de la peau pendant le traitement par Mayzent.

Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Vous ne devez pas prendre Mayzent si vous êtes enceinte, si vous essayez d'être enceinte ou si vous
pouvez être enceinte et que vous n'utilisez pas de contraception efficace. Si Mayzent est utilisé
pendant la grossesse, il existe un risque pour l'enfant à naître. Si vous êtes une femme en âge d'avoir
des enfants, votre médecin vous expliquera ce risque pour l'enfant à naître avant le début du traitement
par Mayzent, et vous demandera de faire un test de grossesse afin de s'assurer que vous n'êtes pas
enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant votre traitement par Mayzent et
pendant au moins 10 jours après l'arrêt du traitement afin d'éviter de débuter une grossesse.
Demandez à votre médecin quelles sont les méthodes de contraception fiables.
Si vous débutez une grossesse sous traitement par Mayzent, prévenez immédiatement votre médecin.
Votre médecin décidera d'arrêter le traitement (voir « Si vous arrêtez de prendre Mayzent » à la
rubrique 3). Une surveillance prénatale spécialisée sera réalisée.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par Mayzent. Mayzent peut passer dans le lait
maternel et il existe un risque d'effets indésirables graves pour l'enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Votre médecin vous dira si votre maladie vous permet de conduire des véhicules et d'utiliser des
machines en toute sécurité. Mayzent ne devrait pas affecter votre aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines pendant votre traitement à la dose normale. Au début du traitement, vous pourrez
parfois avoir des étourdissements. Par conséquent, vous ne devez pas conduire des véhicules ou
utiliser des machines le premier jour de votre traitement par Mayzent.
Mayzent contient du lactose et de la lécithine de soja
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
Si vous êtes allergique à la cacahuète ou au soja, ne prenez pas ce médicament.


Comment prendre Mayzent
Le traitement par Mayzent sera surveillé par un médecin ayant l'expérience du traitement de la SEP.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
Quelle quantité de Mayzent faut-il prendre
Initiation du traitement
On vous donnera un conditionnement de titration avec lequel votre dose sera progressivement
augmentée sur 5 jours. Suivez les instructions figurant sur le conditionnement (voir également le
tableau « Conditionnement de titration »).
L'objectif de la phase de titration est de réduire le risque d'effets indésirables sur votre coeur au début
du traitement. Votre médecin pourra vous surveiller de près au début du traitement si vous présentez
un risque d'avoir des battements cardiaques ralentis ou irréguliers.
Conditionnement de titration

Jour
Dose
Nombre de comprimés de Mayzent
0,25 mg à prendre

Jour 1
0,25 mg
1 comprimé
Jour 2
0,25 mg
1 comprimé
Jour 3
0,5 mg
2 comprimés
Jour 4
0,75 mg
3 comprimés
Jour 5
1,25 mg
5 comprimés
Le 6ème jour, vous passerez à la dose de traitement normale.
Lors des 6 premiers jours de traitement, il est recommandé de prendre les comprimés le matin avec ou
sans nourriture.
Dose de traitement
La dose recommandée est de 2 mg une fois par jour (un comprimé de 2 mg de Mayzent) avec ou sans
nourriture.
Votre médecin pourra vous demander de ne prendre que 1 mg par jour (un comprimé de Mayzent
1
mg ou quatre comprimés de Mayzent 0,25
mg) si l'analyse de sang réalisée avant le début du
traitement a montré que votre organisme dégrade lentement Mayzent (voir « Analyses avant et
pendant le traitement »). Si cela vous concerne, sachez que la prise de cinq comprimés de 0,25 mg le
5ème jour comme indiqué ci-dessus n'est pas dangereuse.
Mayzent doit être pris par voie orale. Prenez le comprimé avec de l'eau.
Si vous avez pris plus de Mayzent que vous n'auriez dû
Si vous avez pris trop de comprimés de Mayzent, ou si vous prenez par erreur votre premier comprimé
dans le conditionnement contenant la dose de traitement au lieu du conditionnement de titration,
contactez immédiatement votre médecin. Il pourra décider de vous garder en observation.


Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Certains effets indésirables peuvent être graves
Fréquents
(peuvent toucher jusqu'à 1 personne sur 10)
·
Éruption de petits boutons remplis de liquide, apparaissant sur une peau rougie (symptômes
d'une infection virale appelée « zona », qui peut être sévère)
·
Un type de cancer de la peau appelé carcinome basocellulaire qui apparaît souvent comme un
nodule nacré, bien qu'il puisse également apparaître sous d'autres formes
·
Fièvre, mal de gorge et/ou aphtes dans la bouche dus à une infection (lymphopénie)
·
Convulsions, crises épileptiques
·
Troubles de la vision comme une ombre ou un point noir dans le centre de la vision, une vision
trouble, des problèmes pour voir les couleurs ou les détails (symptômes d'un oedème maculaire,
qui est un gonflement de la zone maculaire de la rétine à l'arrière de l'oeil)
·
Battements cardiaques irréguliers (bloc auriculo-ventriculaire)
·
Battements cardiaques lents (bradycardie)

Peu fréquents (peuvent toucher jusqu'à 1 personne sur 100)
·
Un type de cancer de la peau appelé carcinome spino-cellulaire qui peut apparaître sous la
forme d'un nodule rouge ferme, d'une plaie avec une croûte ou d'une nouvelle plaie sur une
cicatrice existante
Si vous avez l'un de ces symptômes,
prévenez immédiatement votre médecin.
Infections à cryptocoques (un type d'infection par un champignon), y compris méningite à
cryptocoques avec des symptômes comme des maux de tête avec une raideur de la nuque, de
sensibilité à la lumière, d'envie de vomir (nausées) ou une confusion.

Autres effets indésirables éventuels
D'autres effets indésirables sont énumérés ci-après. Si l'un quelconque de ces effets indésirables
devient sévère
, prévenez votre médecin ou votre pharmacien.
Très fréquents (peuvent toucher plus de 1 personne sur 10)
·
maux de tête
·
pression artérielle élevée (hypertension), parfois avec des symptômes comme des maux de tête
et des vertiges
·
résultats d'analyse de sang montrant une augmentation des taux d'enzymes hépatiques

Fréquents (peuvent toucher jusqu'à 1 personne sur 10)
·
apparition de grains de beauté
·
vertiges
·
tremblements involontaires
·
diarrhée
·
envie de vomir (nausées)
·
douleurs au niveau des mains ou des pieds
·
gonflement au niveau des mains, des chevilles, des jambes ou des pieds (oedème périphérique)
·
faiblesse (asthénie)
·
résultats d'examens de la fonction respiratoire montrant une baisse de cette fonction

Déclaration des effets indésirables
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Mayzent
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte/plaquette après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que le conditionnement est endommagé ou s'il
montre des signes d'altération.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.


Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Mayzent
·
La substance active est le siponimod
Mayzent 0,25 mg comprimé pelliculé
·
Chaque comprimé contient 0,25 mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique de
siponimod).
·
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir « Mayzent contient du lactose et de la lécithine
de soja dans la section 2 »), cellulose microcristalline, crospovidone, dibéhénate de glycérol,
silice colloïdale anhydre.
Pelliculage du comprimé :
alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge
(E172), oxyde de fer noir (E172), talc, lécithine de soja (voir « Mayzent contient du lactose et
de la lécithine de soja » dans la section 2), gomme xanthane.
Mayzent 1 mg comprimé pelliculé
·
Chaque comprimé contient 1
mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique de siponimod).
·
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir « Mayzent contient du lactose et de la lécithine
de soja » dans section 2), cellulose microcristalline, crospovidone, dibéhénate de glycérol, silice
colloïdale anhydre.
Pelliculage du comprimé :
alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge
(E172), oxyde de fer noir (E172), talc, lécithine de soja (voir « Mayzent contient du lactose et
de la lécithine de soja » dans la section 2), gomme xanthane.
Mayzent 2 mg comprimé pelliculé
·
Chaque comprimé contient 2 mg de siponimod (sous forme d'acide fumarique de siponimod).
·
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir « Mayzent contient du lactose et de la lécithine
de soja » dans la section 2 ), cellulose microcristalline, crospovidone, dibéhénate de glycérol,
silice colloïdale anhydre.
Pelliculage du comprimé :
alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune
(E172), oxyde de fer rouge (E172), talc, lécithine de soja (voir « Mayzent contien du lactose et
de la lécithine de soja » dans la section 2), gomme xanthane.

Comment se présente Mayzent et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de Mayzent 0,25 mg sont rouge clair, ronds, pelliculés, avec le logo du
laboratoire sur une face et « T » sur l'autre face.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 1 mg sont blanc violet, ronds, pelliculés, avec le logo du
laboratoire sur une face et « L » sur l'autre face.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 2 mg sont jaune clair, ronds, pelliculés, avec le logo du
laboratoire sur une face et « II » sur l'autre face.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 0,25 mg sont disponibles dans les présentations suivantes :
·
Kit de titration sous forme de pochette contenant 12 comprimés, et
·
Boîtes contenant 84 ou 120 comprimés
Les comprimés pelliculés de Mayzent 1 mg sont disponibles en boîte contenant 28 ou 98 comprimés.
Les comprimés pelliculés de Mayzent 2 mg sont disponibles en boîte contenant 14, 28 ou
98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Novartis Pharma N.V.
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Tel: +370 5 269 16 50


Luxembourg/Luxemburg
Novartis Bulgaria EOOD
Novartis Pharma N.V.
: +359 2 489 98 28
Tél/Tel: +32 2 246 16 11

Ceská republika
Magyarország
Novartis s.r.o.
Novartis Hungária Kft.
Tél. : +420 225 775 111
Tel.: +36 1 457 65 00

Danmark
Malta
Novartis Healthcare A/S
Novartis Pharma Services Inc.
Tlf: +45 39 16 84 00
Tel: +356 2122 2872

Deutschland
Nederland
Novartis Pharma GmbH
Novartis Pharma B.V.
Tel: +49 911 273 0
Tel: +31 88 04 52 111

Eesti
Norge
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Novartis Norge AS
Tel: +372 66 30 810
Tlf: +47 23 05 20 00


Österreich
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Novartis Pharma GmbH
: +30 210 281 17 12
Tel: +43 1 86 6570

España
Polska
Novartis Farmacéutica, S.A.
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel: +34 93 306 42 00
Tel.: +48 22 375 4888

Portugal
Novartis Pharma S.A.S.
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tél : +33 1 55 47 66 00
Tel: +351 21 000 8600

Hrvatska
România
Novartis Hrvatska d.o.o.
Novartis Pharma Services Romania SRL
Tel. +385 1 6274 220
Tel: +40 21 31299 01

Ireland
Slovenija
Novartis Ireland Limited
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +353 1 260 12 55
Tel: +386 1 300 75 50

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Novartis Slovakia s.r.o.
Sími: +354 535 7000
Tel. : +421 2 5542 5439

Italia
Suomi/Finland
Novartis Farma S.p.A.
Novartis Finland Oy
Tel. : +39 02 96 54 1
Puh/Tel: +358 0 10 6133 200


Sverige
Novartis Pharma Services Inc.
Novartis Sverige AB
: +357 22 690 690
Tel: +46 8 732 32 00

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Novartis Baltics
Novartis Ireland Limited
Tel. : +371 67 887 070
Tel. : +44 1276 698370


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

ANNEXE IV

CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION DES TERMES
DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ


Vous avez utilisé Mayzent 1 mg te vormen.

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Soyez le premier a partager votre expérience sur Mayzent 1 mg

Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS