Lucentis 10 mg/ml pre-filled syr.

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml contient 10 mg de ranibizumab*. Chaque flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml
de solution. Cette quantité est suffisante pour permettre de délivrer une dose unique de 0,05 ml
contenant 0,5 mg de ranibizumab aux patients adultes et une dose unique de 0,02 ml contenant 0,2 mg
de ranibizumab pour les prématurés.
*Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé produit dans des cellules
d'Escherichia
coli
par la technologie de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable
Solution aqueuse, limpide, incolore à jaune pâle.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Lucentis est indiqué chez les adultes dans:
Le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge
(DMLA).
Le traitement de la baisse visuelle due à l’œdème maculaire diabétique (OMD).
Le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP)
Le traitement de la baisse visuelle due à l’œdème maculaire secondaire à une occlusion de
branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR)
Le traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC).
Lucentis est indiqué chez les prématurés dans :
Le traitement de la rétinopathie du prématuré (RP) avec atteinte de la zone I (stade 1+, 2+, 3 ou
3+), zone II (stade 3+) ou la AP-RP (forme agressive postérieure de la rétinopathie du
prématuré).
4.2
Posologie et mode d’administration
Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Posologie
Chez les adultes
La dose recommandée de Lucentis chez les adultes est de 0,5 mg, administrée en une injection
intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d’injection de 0,05 ml. L’intervalle entre
deux doses injectées dans le même œil doit être d’au moins quatre semaines.
2
Le traitement chez les adultes sera initié avec une injection par mois jusqu’à ce que l’acuité visuelle
maximale soit atteinte et/ou jusqu’à l’absence de signe d’activité de la maladie, c’est-à-dire pas de
changement de l’acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement
continu. A l’initiation, chez les patients atteints de DMLA, d’OMD, RDP et d’OBVR ou d’OVCR, au
moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés
sur l’activité de la maladie, évaluée par la mesure de l’acuité visuelle et/ou des critères anatomiques.
Si, selon l’avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu
n’est pas bénéfique pour le patient, Lucentis devra être arrêté.
Le suivi de l’activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des
techniques d’imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l’angiographie à la fluoréscéine.
Si les patients sont traités selon un protocole « treat-and-extend », une fois l’acuité visuelle maximale
atteinte et/ou qu’il n’y a plus de signe d’activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent
être étendus progressivement jusqu’à réapparition de signes d’activité de la maladie et/ou de baisse
visuelle. L’intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans
les cas de DMLA mais pourra être prolongé d’un mois à la fois dans les cas d’OMD. Dans les cas de
RDP et d’OBVR ou d’OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés
graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles.
Si des signes d’activité de la maladie réapparaissent, l’intervalle de traitement doit être réduit en
conséquence.
Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour
chaque patient en se basant sur l’activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu’une
injection au cours des 12 premiers mois, d’autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y
compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une
ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année
(voir rubrique 5.1).
Lucentis et photocoagulation au laser dans l’OMD et dans l’œdème maculaire secondaire à l’OBVR
Des données concernant l’administration concomitante de Lucentis et d’une photocoagulation au laser
sont disponibles (voir rubrique 5.1). Si les deux traitements sont réalisés le même jour, Lucentis doit
être administré au moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Lucentis peut être administré
aux patients ayant été traités précédemment par photocoagulation au laser.
Lucentis et thérapie photodynamique par la vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF
Il n’existe pas de données concernant l’administration concomitante de Lucentis et de la vertéporfine.
Chez les prématurés
La dose recommandée de Lucentis chez les prématurés est de 0,2 mg administrée par injection
intravitréenne. Cette dose correspond à un volume injecté de 0,02 ml. Chez les prématurés le
traitement de la RP est initié par une injection unique dans chaque oeil et peut être administré
bilatéralement le même jour. Au total, jusqu’à trois injections par oeil peuvent être administrées au
cours des six mois d’initiation du traitement s’il y a des signes d’activité de la maladie. La plupart des
patients (78%) de l’étude clinique ont reçu une injection par oeil. L’administration de plus de trois
injections par oeil n’a pas été étudiée. L’intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit
être d’au moins quatre semaines.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Lucentis n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune
précaution particulière n'est nécessaire pour cette population.
3
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. L’expérience chez les patients
âgés de plus de75 ans présentant un OMD est limitée.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Lucentis chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans pour
d’autres indications que celle de la rétinopathie du prématuré n’ont pas été établies. Les données
disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC
sont décrites en rubrique 5.1 mais aucune recommandation concernant la posologie ne peut être
apportée.
Mode d’administration
Flacon à usage unique réservé à la voie intravitréenne.
Le volume contenu dans le flacon (0,23 ml) étant plus important que la dose recommandée (0,05 ml
chez les adultes et 0,02 ml chez les prématurés), une partie du volume contenu dans le flacon doit être
éliminée avant l’administration.
Lucentis doit être contrôlé visuellement avant l'administration pour vérifier l'absence de particules et
de changement de coloration.
Pour toute information concernant la préparation de Lucentis, voir rubrique 6.6.
La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale
des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile
(ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents
médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant
de procéder à l'administration intravitréenne (voir rubrique 4.4). Une anesthésie appropriée et un
antibactérien local à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'œil, la paupière et la surface
oculaire doivent être administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.
Chez les adultes
Chez les adultes l'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la
cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le milieu du globe oculaire. Le volume
de 0,05 ml peut alors être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des
injections ultérieures.
Population pédiatrique
Pour le traitement des prématurés la seringue de haute précision à faible volume doit être utilisée avec
l’aiguille d’injection (30G x ½″) fournie dans le kit VISISURE (voir aussi rubrique 6.6).
Chez les prématurés, l’aiguille d’injection doit être introduite dans l’oeil 1,0 à 2,0 mm en arrière du
limbe avec l’aiguille orientée vers le nerf optique. Le volume d’injection de 0,02 ml peut alors être
délivré.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant une infection oculaire ou périoculaire active ou suspectée.
Patients présentant une inflammation intraoculaire active sévère.
4
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Réactions liées aux injections intravitréennes
Les injections intravitréennes, y compris celles de Lucentis, ont été associées à des endophtalmies, des
inflammations intraoculaires, des décollements rhegmatogènes de la rétine, des déchirures de la rétine
et des cataractes traumatiques iatrogènes (voir rubrique 4.8). Des techniques d'injection aseptiques
appropriées doivent toujours être utilisées lors de l'administration de Lucentis. De plus, les patients
doivent être surveillés au cours de la semaine suivant l'injection pour permettre un traitement précoce
en cas d'infection. Les patients doivent être informés que tout symptôme évocateur d'une endophtalmie
ou de l'un des événements mentionnés ci-dessus doit être signalé sans délai.
Elévations de la pression intraoculaire
Chez les adultes des élévations transitoires de la pression intraoculaire (PIO) ont été observées dans
les 60 minutes suivant l'injection de Lucentis. Des élévations prolongées de la PIO ont également été
observées (voir rubrique 4.8). La pression intraoculaire ainsi que la perfusion de la tête du nerf optique
doivent être surveillées et prises en charge de manière appropriée.
Les patients doivent être informés des symptômes de ces effets indésirables potentiels et doivent être
alertés sur le fait qu’ils doivent informer leur médecin s’ils développent des signes tels que des
douleurs oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou
diminuée, une augmentation du nombre de petites taches dans leur champ visuel ou une augmentation
de la sensibilité à la lumière (voir rubrique 4.8).
Traitement bilatéral
Les données limitées sur l’utilisation de Lucentis en traitement bilatéral (y compris des injections le
même jour) ne suggèrent pas une augmentation du risque d'événements indésirables systémiques par
rapport à un traitement unilatéral.
Immunogénicité
Avec Lucentis, il existe un risque d'immunogénicité. Compte tenu du risque potentiel d’exposition
systémique accrue chez les sujets ayant un OMD, une augmentation du risque de développer une
hypersensibilité ne peut être exclue dans cette population de patients. En cas d’aggravation d’une
inflammation intraoculaire, les patients doivent également être informés de la nécessité de signaler
cette aggravation dans la mesure où elle peut être un signe clinique de la formation d'anticorps
intraoculaires.
Utilisation simultanée avec d'autres médicaments anti-VEGF (facteur de croissance de l’endothélium
vasculaire)
Lucentis ne doit pas être administré simultanément à d'autres traitements anti-VEGF systémiques ou
oculaires.
5
Interruption du traitement par Lucentis chez les adultes
Le traitement doit être interrompu et ne doit pas être réitéré avant le prochain traitement prévu dans les
cas suivants :
diminution de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) d’au moins 30 lettres par rapport à
la dernière évaluation de l'acuité visuelle ;
pression intraoculaire ≥ 30 mmHg ;
déchirure rétinienne ;
hémorragie sous-rétinienne impliquant le centre de la fovéa ou lorsque la taille de l'hémorragie
est supérieure ou égale à 50 % de la surface totale de la lésion ;
chirurgie intraoculaire effectuée au cours des 28 jours précédents ou prévue au cours des
28 jours à venir.
Déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien
Les facteurs de risque associés au développement d’une déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien
lors du traitement par un agent anti-VEGF de la DMLA néovasculaire et potentiellement des autres
formes de NVC incluent un décollement étendu et/ou profond de l’épithélium pigmentaire rétinien. La
prudence est de rigueur lors de l’instauration d’un traitement par le ranibizumab chez des patients
présentant ces facteurs de risque de déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien.
Décollement rhegmatogène de la rétine ou trous maculaires chez les adultes
Le traitement doit être arrêté chez les sujets présentant un décollement rhegmatogène de la rétine ou
des trous maculaires de stade 3 ou 4.
Population pédiatrique
Les mises en garde et précautions chez les adultes s’appliquent également aux prématurés atteints de
RP. La sécurité à long terme chez les prématurés atteints de RP a été étudiée pendant 2 ans dans
l’étude d’extension RAINBOW et n’a pas mis en évidence de nouveaux signaux relatifs à la sécurité.
Le profil de sécurité chez les prématurés n’a pas été établi au-delà de 2 ans.
Populations chez lesquelles les données sont limitées
Les données concernant le traitement de patients présentant un OMD dû au diabète de type 1 sont
limitées. Lucentis n'a pas été étudié chez les patients ayant précédemment reçu des injections
intravitréennes, ni chez les patients présentant des infections systémiques actives ou des pathologies
oculaires concomitantes telles que décollement de la rétine ou trou maculaire. Les données sont
limitées concernant le traitement par Lucentis chez les patients diabétiques dont le taux d’HbA1c est
supérieur à 108 mmol/mol (12%) et il n’existe pas de données chez les patients présentant une
hypertension non contrôlée. Ce manque de données doit être pris en considération par le médecin au
moment de traiter ces patients.
Il n’y a pas de données suffisantes permettant de conclure à un effet de Lucentis chez les patients
présentant une OVR associée à une ischémie ayant entraîné une perte irréversible de la vision.
Chez les patients présentant une MF, les données sont limitées concernant l’effet de Lucentis chez les
patients en échec de traitement par la thérapie photodynamique par la vertéporfine (vPDT). De plus,
bien qu’un effet conséquent ait été observé chez les patients présentant des lésions rétrofovéolaires ou
juxtafovéolaires, les données sont insuffisantes pour conclure à un effet de Lucentis chez les patients
présentant une MF avec des lésions extrafovéolaires.
6
Effets systémiques suite à une utilisation intravitréenne
Des événements systémiques dont des hémorragies non-oculaires et des événements
thromboemboliques artériels ont été rapportés après l’administration intravitréenne d’inhibiteurs du
VEGF.
Les données concernant la sécurité du traitement chez les patients atteints d’OMD, chez les patients
atteints d’œdème maculaire dû à l’OVR et chez les patients atteints de NVC secondaire à une MF et
ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral ou d’accident ischémique transitoire sont limitées.
La prudence s’impose lors du traitement de ces patients (voir rubrique 4.8).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude spécifique d'interaction n'a été réalisée.
Pour l'utilisation de Lucentis dans la DMLA néovasculaire et dans la MF en association à la thérapie
photodynamique (PDT) par la vertéporfine, voir rubrique 5.1.
Pour le traitement concomitant par photocoagulation au laser et Lucentis dans l’OMD et dans
l’OBVR, voir rubriques 4.2 et 5.1.
Dans les études cliniques portant sur le traitement de la baisse visuelle due à l’OMD, l’évolution de
l’acuité visuelle ou de l’épaisseur centrale de la rétine (ECR) chez les patients traités par Lucentis,
n’était pas impacté par un traitement concomitant par thiazolidinediones.
Population pédiatrique
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants/Contraception chez les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.
Grossesse
Il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation du ranibizumab chez la femme enceinte. Les
études effectuées chez le singe cynomolgus n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou
indirects sur la gestation ou le développement embryonnaire ou fœtal (voir rubrique 5.3). L'exposition
systémique au ranibizumab est attendue comme très faible après une administration oculaire, mais
compte tenu de son mécanisme d'action, le ranibizumab doit être considéré comme potentiellement
tératogène et embryo-/fœtotoxique. Par conséquent, le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la
grossesse à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l’emporte sur le risque potentiel pour le
fœtus. Chez les femmes traitées par le ranibizumab qui envisagent une grossesse, il est recommandé
d’attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab.
Allaitement
On ne sait pas si Lucentis est excrété dans le lait maternel. L'allaitement n’est pas recommandé durant
l’utilisation de Lucentis.
Fertilité
Aucune donnée sur la fécondité n’est disponible.
7
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le traitement peut entraîner des troubles visuels temporaires pouvant affecter l'aptitude à conduire ou
à utiliser des machines (voir rubrique 4.8). Les patients qui présentent de tels signes ne doivent pas
conduire ni utiliser de machines jusqu'à la disparition de ces troubles visuels temporaires.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
La majorité des effets indésirables rapportés après l’administration de Lucentis sont liés à la procédure
d’injection intravitréenne.
Les effets indésirables oculaires les plus fréquemment rapportés après l’injection de Lucentis sont :
des douleurs oculaires, des hyperhémies oculaires, des augmentations de la pression intraoculaire, des
hyalites, des décollements du vitré, des hémorragies rétiniennes, des troubles visuels, des corps
flottants vitréens, des hémorragies conjonctivales, des irritations oculaires, des sensations de corps
étranger dans l'œil, des sécrétions lacrymales accrues, des blépharites, des sécheresses oculaires et des
prurits oculaires.
Les effets indésirables non oculaires les plus fréquemment rapportés sont des céphalées, des rhino-
pharyngites et des arthralgies.
Les effets indésirables moins fréquemment rapportés mais plus graves comprennent des
endophtalmies, des cécités, des décollements de la rétine, des déchirures rétiniennes et des cataractes
traumatiques iatrogènes (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables observés après l’administration de Lucentis dans les études cliniques sont
résumés dans le tableau ci-dessous.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la
convention suivante : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000,
< 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Infections et infestations
Très fréquents
Fréquents
Rhino-pharyngite
Infections des voies urinaires*
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents
Anémie
Affections du système immunitaire
Fréquents
Hypersensibilité
Affections psychiatriques
Fréquents
Affections du système nerveux
Très fréquents
Anxiété
Céphalées
8
Affections oculaires
Très fréquents
Fréquents
Peu fréquents
Hyalite, décollement du vitré, hémorragie rétinienne, trouble
visuel, douleur oculaire, corps flottants vitréens, hémorragie
conjonctivale, irritation oculaire, sensation de corps étranger dans
l'œil, sécrétion lacrymale accrue, blépharite, sécheresse oculaire,
hyperhémie oculaire, prurit oculaire.
Dégénérescence rétinienne, affection de la rétine, décollement de
la rétine, déchirure rétinienne, décollement de l'épithélium
pigmentaire rétinien, déchirure de l'épithélium pigmentaire
rétinien, baisse de l’acuité visuelle, hémorragie vitréenne,
affection vitréenne, uvéite, iritis, iridocyclite, cataracte, cataracte
sous-capsulaire, opacification de la capsule postérieure, kératite
ponctuée, abrasion de la cornée, effet Tyndall dans la chambre
antérieure, vision trouble, hémorragie au point d’injection,
hémorragie oculaire, conjonctivite, conjonctivite allergique,
sécrétions oculaires, photopsie, photophobie, gêne oculaire,
œdème palpébral, douleur palpébrale, hyperhémie conjonctivale.
Cécité, endophthalmie, hypopyon, hyphéma, kératopathie,
synéchie de l’iris, dépôts cornéens, œdème cornéen, stries
cornéennes, douleur au point d'injection, irritation au point
d'injection, sensation intraoculaire anormale, irritation palpébrale.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents
Toux
Affections gastro-intestinales
Fréquents
Nausées
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents
Réactions cutanées de type allergique (rash, urticaire, prurit,
érythème)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquents
Arthralgie
Investigations
Très fréquents
Augmentation de la pression intraoculaire
Les effets indésirables ont été définis comme des événements (survenant chez au moins 0,5 % des
patients) survenus à une incidence plus élevée (d’au moins 2 %) chez les patients traités par Lucentis
0,5 mg comparativement à ceux recevant le traitement contrôle (injection simulée ou PDT par la
vertéporfine).
* observé uniquement dans la population OMD
Effets indésirables liés à la classe
Au cours des études de phase III dans la DMLA néovasculaire, la fréquence globale des hémorragies
non-oculaires, un effet indésirable potentiellement lié à l’inhibition systémique du VEGF (facteur de
croissance de l'endothélium vasculaire) était légèrement augmentée chez les patients traités par
ranibizumab. Cependant, il n’existait aucune homogénéité parmi les différentes hémorragies. Il existe
un risque théorique d’évènements thromboemboliques artériels suite à l’utilisation intravitréenne des
inhibiteurs du VEGF, incluant accident cérébrovasculaire et infarctus du myocarde. Un taux
d’incidence faible d’évènements thromboemboliques artériels a été observé dans les essais cliniques
menés avec Lucentis chez les patients atteints de DMLA, d’OMD, de RDP, d’OVR et de NVC et
aucune différence majeure n’a été constatée entre les groupes traités par le ranibizumab
comparativement aux groupes contrôles.
9
Population pédiatrique
La sécurité de Lucentis 0,2 mg a été étudiée au cours d’un essai clinique sur une période de 6 mois
(RAINBOW) dans lequel 73 prématurés atteints de RP ont été traités avec ranibizumab 0,2 mg (voir
rubrique 5.1). Les effets indésirables oculaires rapportés chez plus d’un patient traité avec ranibizumab
0,2 mg ont été les suivants : hémorragie rétinienne et hémorragie conjonctivale. Les effets indésirables
non oculaires rapportés chez plus d’un patient traité par ranibizumab 0,2 mg ont été les suivants :
rhinopharyngite, anémie, toux, infection des voies uriniaires et réactions allergiques. Les effets
indésirables établis pour les indications chez l’adulte sont considérés comme applicables chez les
prématurés atteints de RP, bien que tous n’aient pas été observés dans l’essai RAINBOW. La sécurité
à long terme chez les prématurés atteints de RP a été étudiée pendant 2 ans dans l’étude d’extension
RAINBOW et n’a pas mis en évidence de nouveaux signaux relatifs à la sécurité. Le profil de sécurité
chez les prématurés n’a pas été établi au-delà de 2 ans.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage accidentels ont été rapportés au cours des essais cliniques dans la DMLA
néovasculaire et après la mise sur le marché. Les effets indésirables associés à ces cas étaient une
augmentation de la pression intraoculaire, une cécité temporaire, une baisse de l’acuité visuelle, un
œdème cornéen, des douleurs cornéennes et des douleurs oculaires. En cas de surdosage, la pression
intraoculaire doit être surveillée et traitée si nécessaire par l’ophtalmologiste présent.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments ophtalmologiques, médicament contre la
néovascularisation, Code ATC : S01LA04
Mécanisme d’action
Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur
de croissance de l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il se lie avec une haute
affinité aux isoformes du VEGF-A (p.ex. VEGF
110
, VEGF
121
et VEGF
165
), empêchant dès lors la
liaison du VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2. La liaison du VEGF-A à ses récepteurs
induit une prolifération des cellules endothéliales et une néovascularisation ainsi qu'une perméabilité
vasculaire, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme
néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de la myopie forte et des NVC ou à la baisse
de vision due soit à un œdème maculaire diabétique soit à un œdème maculaire secondaire à l’OVR
chez les adultes et chez les prématurés dans la rétinopathie du prématuré.
10
Efficacité et sécurité cliniques
Traitement de la DMLA néovasculaire
Dans la DMLA néovasculaire, la tolérance et l'efficacité cliniques de Lucentis ont été évaluées dans
trois études randomisées d’une durée de 24 mois, en double insu, contrôlées, comparativement à une
injection simulée ou un traitement actif chez des patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total,
1 323 patients (879 traités par un traitement actif et 444 par injection simulée) ont été inclus dans ces
études.
Dans l'étude FVF2598g (MARINA), 716 patients atteints de DMLA présentant des néovaisseaux
choroïdiens visibles minoritaires (« minimally classic ») ou occultes purs ont été randomisés selon un
ratio 1 :1 :1 pour recevoir des injections mensuelles de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg ou des
injections simulées.
Dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), 423 patients atteints de DMLA présentant des néovaisseaux
choroïdiens (NVC) à prédominance visible ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1 pour recevoir des
injections mensuelles de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg ou une PDT par vertéporfine (lors de
l'injection initiale puis tous les 3 mois si l'angiographie à la fluorescéine montrait la persistance ou la
réapparition d'une diffusion vasculaire).
Les résultats principaux sont résumés dans le tableau 1 et dans la figure 1.
Tableau 1 Résultats à 12 mois et à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA) et FVF2587g
(ANCHOR)
FVF2598g (MARINA)
Injection
Lucentis
simulée
0,5 mg
(n = 238)
(n = 240)
62 %
95 %
53 %
90 %
FVF2587g (ANCHOR)
PDT par la
Lucentis
vertéporfine
0,5 mg
(n = 143)
(n = 140)
64 %
96 %
66 %
90 %
Mesure du résultat
Mois
Perte < 15 lettres
d'acuité visuelle (%)
a
(conservation de la
vision, critère principal)
Gain ≥ 15 lettres
d'acuité visuelle (%)
a
Variation moyenne de
l'acuité visuelle (lettres)
(ET)
a
a
p
0,01
Mois 12
Mois 24
Mois 12
Mois 24
Mois 12
Mois 24
5%
4%
-10,5 (16,6)
-14,9 (18,7)
34 %
33 %
+7,2 (14,4)
+6,6 (16,5)
6%
6%
-9,5 (16,4)
-9,8 (17,6)
40 %
41 %
+11,3 (14,6)
+10,7 (16,5)
11
Figure 1
Variation moyenne de l'acuité visuelle à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA)
et dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), par rapport à l'acuité visuelle initiale
12
Les résultats des deux études montrent que la poursuite du traitement par ranibizumab peut également
présenter un bénéfice chez les patients ayant perdu ≥ 15 lettres de meilleure acuité visuelle corrigée
(MAVC) au cours de la première année de traitement.
Des bénéfices statistiquement significatifs sur la fonction visuelle rapportés par les patients ont été
observés à la fois dans l’étude MARINA et l’étude ANCHOR avec le ranibizumab par rapport au
groupe contrôle après évaluation par le NEI VFQ-25.
Dans l'étude FVF3192g (PIER), 184 patients présentant toutes formes de DMLA néovasculaire ont été
randomisés selon un ratio 1 :1 :1 pour recevoir des injections de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg
ou des injections simulées une fois par mois à raison de 3 doses consécutives, suivies d'une dose
administrée une fois tous les 3 mois. A partir du mois 14 de l’étude, les patients recevant des injections
simulées avaient la possibilité de recevoir Lucentis, et à partir du mois 19, la fréquence des traitements
pouvait être augmentée. Les patients traités par Lucentis dans l'étude PIER ont reçu en moyenne
10 traitements.
Après une augmentation initiale (suivant l'administration de doses mensuelles), l'acuité visuelle des
patients a diminué en moyenne avec des administrations trimestrielles, pour revenir à la valeur initiale
au mois 12 et cet effet a été conservé à 24 mois chez la plupart des patients traités par le ranibizumab
(82 %). Des données limitées recueillies chez des patients du groupe injection simulée traités par
Lucentis par la suite suggèrent qu’une initiation précoce du traitement serait associée à une meilleure
préservation de l’acuité visuelle.
Les données de deux études (MONT BLANC, BPD952A2308 et DENALI, BPD952A2309) conduites
après l’autorisation de mise sur le marché ont confirmé l’efficacité de Lucentis mais n’ont pas
démontré d’effet additionnel de l’administration de vertéporfine (PDT par Visudyne) en association
avec Lucentis comparativement à l’administration de Lucentis en monothérapie.
Traitement de la baisse visuelle due à une NVC secondaire à une MF
La sécurité et l’efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
une NVC secondaire à une MF ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l’étude pivot
F2301 (RADIANCE), contrôlée, en double insu. Dans cette étude 277 patients ont été randomisés
selon un ratio 2:2:1 dans l’un des bras suivants :
Groupe I (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère de
« stabilisation » défini comme une stabilisation de la MAVC par rapport aux deux évaluations
mensuelles précédentes).
Groupe II (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère « d’activité
de la maladie » défini par un trouble de la vision attribuable à la présence de liquide intra ou
sous-rétinien ou à une diffusion secondaire à des lésions liées à une NVC évalué par
tomographie à cohérence optique et/ou angiographie à la fluorescéine).
Groupe III (vPDT – Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à
partir du 3
ème
mois).
Dans le groupe II, qui correspond à la posologie recommandée (voir rubrique 4.2), 50,9 % des patients
ont nécessité 1 ou 2 injections, 34,5 % ont nécessité 3 à 5 injections et 14,7 % ont nécessité 6 à
12 injections au cours des 12 mois de l’étude. 62,9 % des patients du groupe II n’ont pas nécessité
d’injections au cours du second semestre de l’étude.
Les principaux résultats de l’étude RADIANCE sont résumés dans le tableau 2 et dans la figure 2.
13
Tableau 2 Résultats à 3 et 12 mois (RADIANCE)
Groupe I
Ranibizumab
0,5 mg
« stabilisation de
la vision »
(n=105)
Groupe II
Ranibizumab
0,5 mg
« activité de la
maladie »
(n=116)
Groupe
III
vPDT
b
(n=55)
Mois 3
Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+10,5
+10,6
+2,2
a
au mois 3 par rapport aux valeurs initiales
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:
≥ 15 lettres, ou ayant atteint ≥ 84 lettres de la
38,1 %
43,1 %
14,5 %
MAVC
Mois 12
Nombre d’injections jusqu’au mois 12:
Moyenne
4,6
3,5
N/A
Médiane
4,0
2,5
N/A
Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+12,8
+12,5
N/A
au mois 12 par rapport aux valeurs initiales
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:
≥ 15 lettres, ou ayant atteint ≥ 84 lettres de la
53,3 %
51,7 %
N/A
MAVC
a
p < 0,00001 comparaison avec le groupe contrôle vPDT
b
Groupe contrôle jusqu’au mois 3. Les patients randomisés dans le groupe vPDT étaient autorisés à
recevoir un traitement par ranibizumab à partir du mois 3 (dans le groupe III, 38 patients ont reçu du
ranibizumab à partir du mois 3)
14
Figure 2
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps jusqu’à 12 mois (RADIANCE)
L’amélioration de la vision a été accompagnée d’une réduction de l’épaisseur centrale de la rétine.
Dans les bras recevant le traitement par ranibizumab, des bénéfices rapportés par le patient ont été
observés par rapport au bras vPDT (valeur de p < 0,05) en termes d’amélioration du score composite
et de plusieurs sous-échelles (vision générale, vision de près, santé mentale et dépendance) du NEI
VFQ-25.
Traitement de la baisse visuelle due à une NVC (autre que secondaire à une MF et à la DMLA
néovasculaire)
La sécurité et l’efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
une NVC ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l’étude pivot G2301 (MINERVA),
contrôlée versus une injection simulée, en double insu. Dans cette étude 178 patients adultes ont été
randomisés selon un ratio 2:1 pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg à l’injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l’activité de la maladie, évaluée par la mesure de l’acuité visuelle et/ou des critères anatomiques
(c’est-à-dire altération de l’acuité visuelle, présence de fluide intra/sous-rétinien, hémorragie ou
diffusion);
une injection simulée à l’injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l’activité de la maladie.
Au mois 2, tous les patients recevaient en ouvert du ranibizumab si besoin.
15
Les principaux résultats de l’étude MINERVA sont résumés dans le Tableau 3 et dans la Figure 3. Une
amélioration de la vision a été observée et elle était accompagnée d’une réduction de l’épaisseur
maculaire centrale sur les 12 mois.
Le nombre moyen d’injections sur les 12 mois était de 5,8 dans le bras ranibizumab versus 5,4 chez les
patients du bras injection simulée qui pouvaient recevoir du ranibizumab à partir du mois 2. Dans le
bras injection simulée, 7 patients sur 59 n’ont pas reçu de traitement par ranibizumab dans l’œil étudié
au cours des 12 mois.
Tableau 3 Résultats au mois 2 (MINERVA)
Ranibizumab
0,5 mg (n=119)
9,5 lettres
Injection simulée
(n=59)
-0,4 lettres
12,3%
94,7%
-9,8 µm
Variation moyenne de la MAVC au mois 2
a
par
rapport aux valeurs initiales
Patients ayant gagné ≥15 lettres par rapport à la valeur 31,4%
initiale ou ayant atteint 84 lettres au mois 2
Patients n’ayant pas perdu >15 lettres par rapport à la
99,2%
valeur initiale au mois 2
Réduction de l’EMC
b
au mois 2
a
par rapport à la
77 µm
valeur initiale
a
Test unilatéral p<0,001 comparaison avec une injection simulée
b
EMC – épaisseur maculaire centrale
Figure 3
Variation moyenne de la MAVC par rapport aux valeurs initiales au cours du temps
jusqu’à 12 mois (MINERVA)
16
L’effet du traitement a été retrouvé à la fois sur l’ensemble des patients de l’essai et dans les sous-
groupes classés selon l’étiologie initiale lors de la comparaison du ranibizumab et de l’injection
simulée au mois 2:
Tableau 4 Effet du traitement sur l’ensemble des patients de l’essai et dans les sous-groupes
classés selon l’étiologie initiale
Effet du traitement par
Nombre de patients
rapport à l’injection
[n] (traitement
simulée [lettres]
+injection simulée)
Totalité des patients
9,9
178
Stries angioïdes
14,6
27
Choriorétinopathie post-inflammatoire
6,5
28
Choriorétinopathie séreuse centrale
5,0
23
Choriorétinopathie idiopathique
11,4
63
Etiologies diverses
a
10,6
37
a
comprend différentes étiologies rares non incluses dans les autres sous-groupes
Dans l’étude pivotale G2301 (MINERVA), cinq adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse
visuelle secondaire à une NVC ont reçu un traitement par ranibizumab 0,5 mg en ouvert à l’initiation
puis un schéma thérapeutique individualisé comme pour les adultes. La MAVC s’est améliorée chez
l’ensemble des cinq patients au mois 12 par rapport à la valeur initiale, allant de 5 à 38 lettres (la
moyenne étant de 16,6 lettres). L’amélioration de la vision était accompagnée d’une stabilisation ou
d’une réduction de l’épaisseur maculaire centrale au cours des 12 mois. Le nombre moyen d’injections
de ranibizumab au cours des 12 mois dans l’œil étudié était de 3 (allant de 2 à 5). Au total, le
traitement par le ranibizumab a été bien toléré.
Traitement de la baisse visuelle due à l’OMD
L’efficacité et la tolérance de Lucentis ont été évaluées au cours de trois études randomisées,
contrôlées et d’une durée d’au moins 12 mois. Au total, 868 patients (708 patients recevant le
traitement actif et 160 patients dans les groupes témoins) ont été inclus dans ces études.
Dans l’étude de phase II D2201 (RESOLVE), 151 patients ont reçu des injections intravitréennes
mensuelles de ranibizumab (6 mg/ml, n = 51, 10 mg/ml, n = 51) ou des injections simulées (n = 49).
Par rapport aux valeurs initiales, la variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 était de +7,8
(±7,72) lettres dans les groupes de patients traités par le ranibizumab (n=102) comparativement à -0,1
(±9,77) lettres chez les patients recevant une injection simulée ; Par rapport aux valeurs initiales, la
variation moyenne de la MAVC au mois 12 était de 10,3 (±9,1) lettres dans les groupes de patients
traités par le ranibizumab comparativement à -1,4 (±14,2) lettres chez les patients recevant une
injection simulée (différence entre les traitements, p<0,0001).
Dans l’étude de phase III D2301 (RESTORE), 345 patients ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1
pour recevoir le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie et une photocoagulation au laser simulée, un
traitement combiné par ranibizumab 0,5 mg et une photocoagulation au laser ou une injection simulée
et une photocoagulation au laser. 240 patients, qui avaient précédemment terminé l’étude RESTORE à
12 mois, ont été inclus dans l’étude d’extension de 24 mois multicentrique en ouvert (RESTORE
Extension). Les patients ont été traités par le ranibizumab 0,5 mg
pro re nata
(PRN) dans le même œil
que celui sélectionné dans l’étude principale (D2301 RESTORE).
Les principaux résultats sont résumés dans le tableau 5 (RESTORE et Extension) et dans la figure 4
(RESTORE).
Totalité des patients et selon les étiologies
initiales
17
Figure 4
Variation moyenne de l’acuité visuelle au cours du temps dans l’étude D2301
(RESTORE)
ET = erreur type de la moyenne
* Différence des moyennes des moindres carrés,
p<0,0001/0,0004
(test bilatéral de Cochran-Mantel-
Haenszel avec stratification)
L’effet à 12 mois a été retrouvé dans la plupart des sous-groupes. Cependant, les patients présentant
une MAVC au début de l’étude > 73 lettres et un œdème maculaire avec une épaisseur centrale de la
rétine inférieure à 300 µm n’ont pas semblé tirer de bénéfice du traitement par le ranibizumab
comparativement à la photocoagulation au laser.
18
Tableau 5 Résultats à 12 mois dans l’étude D2301 (RESTORE) et à 36 mois dans l’étude
D2301-E1 (RESTORE Extension)
Résultats au mois 12 exprimés par
rapport aux valeurs initiales dans
l’étude D2301 (RESTORE)
Ranibizumab
0,5 mg
Ranibizumab
0,5 mg +
photocoagulation
au laser
n = 118
5,9 (7,9)
a
6,4 (11,8)
a
22,9
6,8
Photocoagulation
au laser
Variation moyenne de la MAVC du
mois 1 au mois 12
a
( ET)
Variation moyenne de la MAVC au
mois 12 ( ET)
Gain ≥ 15 lettres ou MAVC ≥ 84 lettres
au mois 12 (%)
Nombre moyen d’injections (Mois 0 à
11)
Résultats au mois 36 dans l’étude
D2301-E1 (RESTORE Extension)
exprimés par rapport aux valeurs
initiales de l’étude D2301 (RESTORE)
n = 115
6,1 (6,4)
a
6,8 (8,3)
a
22,6
7,0
n = 110
0,8 (8,6)
0,9 (11,4)
8,2
7,3 (simulées)
Traités
préalablement
par ranibizumab
0,5 mg
Variation moyenne de la MAVC au
mois 24 (ET)
Variation moyenne de la MAVC au
8,0 (10,1)
6,7 (9,6)
6,0 (9,4)
mois 36 (ET)
Gain ≥ 15 lettres ou MAVC ≥ 84 lettres
27,7
30,1
21,6
au mois 36 (%)
Nombre moyen d’injections (Mois 12 à
6,8
6,0
6,5
35)*
a
p < 0,0001 pour les comparaisons des bras ranibizumab vs bras photocoagulation au laser.
n dans l’étude D2301-E1 (RESTORE Extension) est le nombre de patients avec une valeur au début de
l’étude D2301 (RESTORE) (mois 0) et à la visite du mois 36.
* La proportion de patients qui n’a pas requis de traitement par ranibizumab lors de la phase
d’extension était respectivement de 19%, 25% et 20% dans le groupe préalablement traité par le
ranibizumab, le groupe préalablement traité par le ranibizumab + laser et le groupe préalablement
traité par laser.
Des bénéfices statistiquement significatifs sur la fonction visuelle rapportés par les patients ont été
observés avec le traitement par ranibizumab (avec ou sans laser) par rapport au groupe contrôle après
évaluation par le NEI VFQ-25. Pour les autres sous-échelles de ce questionnaire, aucune différence
entre les traitements n’a pu être établie.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans l’étude d’extension de 24 mois est en
accord avec le profil de sécurité connu de Lucentis.
Dans l’étude de phase IIIb D2304 (RETAIN), 372 patients ont été randomisés selon un ratio 1:1:1
pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg avec une photocoagulation au laser concomitante selon un protocole « treat-
and-extend » (TE),
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole TE,
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole PRN.
n = 83
7,9 (9,0)
Traités
préalablement par
ranibizumab
0,5 mg +
photocoagulation
au laser
n = 83
6,7 (7,9)
Traités
préalablement par
photocoagulation
au laser
n = 74
5,4 (9,0)
19
Dans tous les groupes, le ranibizumab a été administré mensuellement jusqu’à ce que la MAVC soit
stable lors d’au moins trois évaluations mensuelles consécutives. Dans le protocole TE, le ranibizumab
était administré à des intervalles de 2-3 mois. Dans tous les groupes, le traitement mensuel était
réinstauré après une diminution de la MAVC due à la progression de l’OMD et poursuivi jusqu’à ce
qu’une stabilisation de la MAVC soit de nouveau atteinte.
Le nombre de visites de traitement prévues après les 3 doses initiales, était respectivement de 13 et de
20 pour le protocole TE et le protocole PRN. Avec les deux protocoles TE, plus de 70% des patients
ont pu maintenir leur MAVC avec une fréquence moyenne de visite ≥ 2 mois.
Les principaux résultats sont résumés dans le tableau 6.
Tableau 6 Résultats de l’étude D2304 (RETAIN)
Résultat exprimé par
Ranibizumab
Ranibizumab
rapport aux valeurs
0.5 mg TE + laser
0.5 mg TE seul
initiales
n = 117
n = 125
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
5,9 (5,5)
a
6,1 (5,7)
a
mois 12 (ET)
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
6,8 (6,0)
6,6 (7,1)
mois 24 (ET)
Variation de la MAVC
8,3 (8,1)
6,5 (10,9)
au mois 24 (ET)
Gain ≥ 15 lettres ou
MAVC ≥ 84 lettres au
25,6
28,0
mois 24(%)
Nombre moyen
d’injections (mois 0 à
12,4
12,8
23)
a
p < 0,0001 pour l’évaluation de la non infériorité du PRN.
Ranibizumab
0.5 mg PRN
n = 117
6,2 (6,0)
7,0 (6,4)
8,1 (8,5)
30,8
10,7
Dans les études dans l’OMD, l’amélioration de la MAVC était accompagnée d’une réduction de la
valeur moyenne de l’ECR au cours du temps dans tous les groupes de traitement.
Traitement de la RDP
La sécurité et l’efficacité clinique de Lucentis chez les patients présentant une RDP ont été analysées
dans le Protocole S qui évaluait le traitement par ranibizumab 0,5 mg en injections intra-vitréennes
comparé à la photocoagulation panrétinienne (PPR). Le critère primaire était l’évolution moyenne de
l’acuité visuelle à 2 ans. De plus, l’évolution de la sévérité de la rétinopathie diabétique (RD) a été
étudiée sur la photographie du fond d’oeil en utilisant le score de sévérité de la RD (DRSS).
Le protocol S est une étude de phase III multicentrique, randomisée, contre comparateur actif,
parallèle et de non-infériorité dans laquelle 305 patients (394 yeux étudiés) atteints de RDP avec ou
sans OMD à l’initiation ont été inclus. L’étude comparait le ranibizumab 0,5 mg en injections intra-
vitréennes avec le traitement standard, par PPR. Un total de 191 yeux (48,5%) a été randomisé dans le
groupe ranibizumab 0,5 mg et 203 yeux (51,5%) ont été randomisés dans le groupe PPR. Un total de
88 yeux (22,3%) présentait un OMD à l’initiation : 42 (22,0%) et 46 (22,7%) yeux dans les groupes
ranibizumab et PPR, respectivement.
Dans cette étude, une évolution moyenne de l’acuité visuelle à 2 ans était +2,7 lettres dans le groupe
ranibizumab vs -0,7 lettres dans le groupe PPR. La différence des moyennes des moindres carrés était
de 3,5 lettres (IC95% : [0,2 ; 6,7]).
20
Une amélioration ≥2 grades du DRSS à 1 an a été observée chez 41,8% des yeux traités avec le
ranibizumab (n=189) vs 14,6% des yeux traités avec la PPR (n=199). La différence estimée entre le
ranibizumab et le laser était de 27,4% (IC95% : [18,9 ; 35,9]).
Table 7
Amélioration ou détérioration ≥2 ou ≥3 grades du DRSS à 1 an dans le Protocole S
(Méthode LOCF)
Protocole S
PPR
(N=199)
Evolution depuis
l’initiation
Amélioration ≥2 grades
n (%)
Amélioration ≥3 grades
n (%)
Détérioration ≥2 grades
n (%)
Détérioration ≥3 grades
n (%)
Ranibizumab
0,5 mg
(N=189)
79
(41,8%)
54
(28,6%)
3
(1,6%)
Différence en
proportion (%), IC
29
(14,6%)
6
(3,0%)
23
(11,6%)
27,4
(18,9; 35,9)
25,7
(18,9; 32,6)
-9,9
(-14,7; -5,2)
1
8
-3,4
(0,5%)
(4,0%)
(-6,3; -0,5)
DRSS = score de sévérité de la rétinopathie du diabétique, n = nombre de patients qui connaissent cette
évolution lors de la visite, N = nombre total d’yeux dans l’étude.
A 1 an dans le groupe ranibizumab du Protocole S, l’amélioration ≥2 grades du DRSS était
concordante dans les yeux non atteints d’OMD (39,9%) et dans ceux atteints d’OMD à l’initiation
(48,8%).
Une analyse des données du protocole S à 2 ans a démontré que 42,3% (n=80) des yeux dans le groupe
ranibizumab ont présenté une amélioration par rapport à l’inclusion ≥2 grades du DRSS comparé à
23,1% des yeux (n=46) du groupe PPR. Dans le groupe ranibizumab, une amélioration ≥2 grades du
DRSS par rapport à l’initiation a été observée dans 58,5% (n=24) des yeux atteints d’OMD à
l’initiation et 37,8% (n=56) des yeux non atteints d’OMD.
Le DRSS a aussi été évalué dans trois études distinctes, contrôlées, de phase III, dans l’OMD
(ranibizumab 0,5 mg PRN vs laser) incluant un total de 875 patients, dont environ 75% d’origine
asiatique. Lors d’une méta-analyse de ces études, dans le sous-groupe de patients ayant une
rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) modérément sévère ou plus sévère à l’initiation,
parmi les 315 patients ayant des scores DRSS quantifiables, une amélioration ≥ 2 grades de DRSS à
12 mois a été observée chez 48,4% des patients traités par ranibizumab (n=192) vs 14,6% chez les
patients traités par laser (n=123). La différence estimée entre le ranibizumab et le laser était de 29,9%
(IC 95% [20,0, 39,7]). Parmi les 405 patients atteints de RDNP modérée ou de meilleur stade avec un
DRSS quantifiable, une amélioration ≥ 2 grades du DRSS a été observée chez 1,4% et 0,9% des
patients des groupes traités par ranibizumab et par laser, respectivement.
Traitement de la baisse visuelle due à l’œdème maculaire secondaire à l’OVR
La sécurité et l’efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
un œdème maculaire secondaire à l’OVR ont été évaluées au cours des études BRAVO et CRUISE,
études randomisées, contrôlées, en double insu, ayant inclus respectivement des patients présentant
une OBVR (n = 397) et une OVCR (n = 392). Dans les deux études, les patients ont reçu soit des
injections de 0,3 mg ou 0,5 mg de ranibizumab soit des injections simulées. Après 6 mois, les patients
du groupe témoin ayant reçu des injections simulées ont été traités par ranibizumab 0,5 mg.
21
Les principaux résultats des études BRAVO et CRUISE sont résumés dans le tableau 8 et dans les
figures 5 et 6.
Tableau 8 Résultats à 6 et 12 mois (BRAVO et CRUISE)
BRAVO
Injections
Lucentis
simulées/Luce
0,5 mg
ntis 0,5 mg
(n = 131)
(n = 132)
7,3 (13,0)
18,3 (13,2)
CRUISE
Injections
Lucentis 0,5
simulées/Luc
mg
entis 0,5 mg
(n = 130)
(n = 130)
0,8 (16,2)
14,9 (13,2)
Variation moyenne de
l’acuité visuelle à 6 mois
a
(lettres) (ET) (critère
principal)
Variation moyenne de la
MAVC à 12 mois (lettres)
(ET)
Gain ≥ 15 lettres d’acuité
visuelle à 6 mois
a
(%)
Gain ≥ 15 lettres d’acuité
visuelle à 12 mois (%)
Pourcentage de patients
ayant reçu le traitement de
secours laser au cours des
12 mois
a
p <
0,0001 pour les deux études
Figure 5
12,1 (14,4)
18,3 (14,6)
7,3 (15,9)
13,9 (14,2)
28,8
43,9
61,4
61,1
60,3
34,4
16,9
33,1
NA
47,7
50,8
NA
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et 12 mois (BRAVO)
22
Figure 6
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et à 12 mois (CRUISE)
Dans les deux études, l’amélioration de la vision a été accompagnée d’une réduction continue et
significative de l’œdème maculaire, objectivée par la mesure de l’épaisseur rétinienne centrale.
Patients présentant une OVCR (étude CRUISE et étude d’extension HORIZON) : Les patients traités
par des injections simulées au cours des 6 premiers mois et qui ont par la suite reçu du ranibizumab
n’ont pas atteint un gain d’acuité visuelle au mois 24 (½6 lettres) comparable à celui des patients
traités par ranibizumab dès le début de l’étude (½12 lettres).
Des bénéfices statistiquement significatifs rapportés par des patients relatifs aux activités liées à la
vision de près et à la vision de loin mesurées à l’aide de la sous-échelle du questionnaire NEI VFQ-25
ont été observés avec le traitement par ranibizumab.
La sécurité et l’efficacité cliniques à long terme (24 mois) de Lucentis chez les patients présentant une
baisse visuelle due à un œdème maculaire secondaire à l’OVR ont été évaluées au cours des études
BRIGHTER (OBVR) et CRYSTAL (OVCR). Dans les deux études, les patients ont reçu une dose de
ranibizumab 0,5 mg selon un protocole PRN, basé sur des critères de stabilisation individualisés.
BRIGHTER était une étude randomisée, contrôlée, à trois bras de traitement, évaluant le ranibizumab
0,5 mg administré en monothérapie ou associé à une photocoagulation laser adjuvante, en
comparaison à la photocoagulation au laser utilisée en monothérapie. Après 6 mois, les patients du
groupe traités par laser pouvaient recevoir du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie. CRYSTAL était
une étude à un seul bras de traitement évaluant le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie.
Les principaux résultats des études BRIGHTER et CRYSTAL sont résumés dans le tableau 9.
23
Tableau 9 Résultats à 6 et 24 mois (BRIGHTER et CRYSTAL)
BRIGHTER
Lucentis 0,5 mg
+ Laser
N=178
CRYSTAL
Lucentis 0,5 mg
N=356
Lucentis 0,5 mg
N=180
Laser*
N=90
Variation
moyenne de la
+14,8
+14,8
+6,0
+12,0
MAVC au mois
(10.7)
(11,13)
(14,27)
(13,95)
a
6 (lettres) (ET)
Variation
moyenne de la
+15,5
+17,3
+11,6
+12,1
MAVC au mois
(13,91)
(12,61)
(16,09)
(18,60)
b
24 (lettres) (ET)
Gain ≥ 15 lettres
de la MAVC au
52,8
59,6
43,3
49,2
mois 24 (%)
Nombre moyen
11,4
d’injections (ET)
11,3 (6,02)
NA
13,1 (6,39)
(5,81)
(mois 0 à 23)
a
p<0,0001 pour les comparaisons dans l’étude BRIGHTER au mois 6: Lucentis 0,5 mg vs
Laser et Lucentis 0,5 mg + Laser vs Laser.
b
p<0,0001 pour l’hypothèse nulle dans l’étude CRYSTAL selon laquelle la variation moyenne
24 mois après l’injection initiale est égale à zéro.
*
Le démarrage du traitement par ranibizumab 0,5 mg était permis à partir du mois 6
(24 patients ont été traités par laser uniquement).
Dans l’étude BRIGHTER, le ranibizumab 0,5 mg associé à une photocoagulation laser adjuvante a
démontré une non-infériorité par rapport au ranibizumab en monothérapie jusqu’au mois 24 par
rapport à l’état initial (IC 95% -2,8, 1,4).
Dans les deux études, une diminution rapide et statistiquement significative de l’épaisseur centrale de
la rétine a été observée au mois 1 par rapport à l’état initial. Cet effet s’est maintenu jusqu’au mois 24.
L’effet du traitement par le ranibizumab était similaire indépendamment de la présence d’une ischémie
rétinienne. Dans l’étude BRIGHTER, les patients présentant une ischémie rétinienne (N=46) ou ne
présentant pas d’ischémie rétinienne (N=133) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu
une variation moyenne de respectivement +15,3 et +15,6 lettres au mois 24. Dans l’étude CRYSTAL,
les patients présentant une ischémie rétinienne (N=53) ou ne présentant pas d’ischémie rétinienne
(N=300) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu une variation moyenne de
respectivement +15,0 et +11,5 lettres.
Dans les deux études BRIGHTER et CRYSTAL, l’effet sur l’amélioration de la fonction visuelle a été
observé chez tous les patients traités par ranibizumab 0,5 mg en monothérapie indépendamment de
l’ancienneté de leur maladie. Chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie inférieure à
3 mois, une amélioration de l’acuité visuelle de 13,3 et 10,0 lettres a été observée au mois 1 ; et de
17,7 et 13,2 lettres au mois 24, pour les études BRIGHTER et CRYSTAL respectivement. Le gain
correspondant en acuité visuelle chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie supérieure
ou égale à 12 mois a été de 8,6 et 8,4 lettres respectivement dans chaque étude. L’initiation du
traitement au moment du diagnostic doit être envisagée.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans les études sur 24 mois concorde avec
le profil de sécurité connu de Lucentis.
24
Population pédiatrique
Traitement de la RP chez les prématurés
L’efficacité et la sécurité clinique de Lucentis 0,2 mg dans le traitement de la RP chez les prématurés
ont été analysées sur la base des données de l’étude H2301, étude de supériorité, randomisée, ouverte,
à 3 bras, en groupes parallèles sur 6 mois (RAINBOW) conçue pour évaluer le ranibizumab 0,2 mg et
0,1 mg administré en injections intravitréennes comparé au traitement par laser. Les patients éligibles
présentaient pour chaque œil une des caractéristiques rétiniennes suivantes :
Atteinte de la zone I, maladie de stade 1+, 2+, 3, ou
Atteinte de la zone II, maladie de stade 3+, ou
AP-RP (forme agressive postérieure de la RP)
Dans cette étude, 225 patients ont été randomisés selon un ratio 1:1:1 afin de recevoir une injection
intravitréenne de ranibizumab 0,2 mg (n=74), 0,1 mg (n=77), ou un traitement par laser (n=74).
La réponse au traitement, mesurée par l’absence de RP active ou l’absence de survenue de
caractéristique structurelle défavorable dans les deux yeux 24 semaines après le premier traitement,
était plus élevée avec le ranibizumab 0,2 mg (80%) qu’avec le traitement par laser (66,2%) (voir
tableau 10). La majorité des patients traités avec le ranibizumab 0,2 mg (78,1%) ont reçu une injection
unique par oeil.
Tableau 10 Résultats à 24 semaines (RAINBOW)
Réponse au traitement
Traitement
n/M (%)
IC à 95%
Comparaison
Odd ratio
(OR)
a
2,19
IC à 95%
Valeur
de p
b
0,0254
Ranibizumab
56/70
(0,6873 ;
Ranibizumab
(0,9932 ;
0,2 mg
(80,0)
0,8861)
0,2 mg vs
4,8235)
(N=74)
laser
Traitement
45/68
(0,5368 ;
par laser
(66,2)
0,7721)
(N=74)
IC = Intervalle de confiance, M = nombre total de patients avec une valeur non manquante pour le
critère d’efficacité principal (incluant des données imputées), n = nombre de patients avec absence
de RP active et absence de survenue de caractéristique structurelle défavorable dans les deux yeux à
24 semaines après le premier traitement (incluant les valeurs imputées).
Si un patient mourrait ou changeait de traitement avant ou à 24 semaines, alors le patient était
considéré comme ayant une RP active et des résultats structurels défavorables à 24 semaines.
a
L’odd ratio est calculé en utilisant le test de Cochran-Mantel-Haenszel avec la zone atteinte
de la RP à l’état initial (Zone I et II ; par CRF) comme variable de stratification.
b
la valeur de p pour une comparaison par paires est unilatérale. Pour le critère principal, le
seuil de significativité pré-défini de la valeur de p unilatérale était de 0,025.
Au cours des 24 semaines d’étude, moins de patients dans le groupe ranibizumab 0,2 mg ont changé
de modalité de traitement à cause d’un manque de réponse que dans le groupe laser (14,9% vs.
24,3%). Les caractéristiques structurelles défavorables ont été moins fréquemment rapportées avec le
ranibizumab 0,2 mg (1 patient, 1,4%) qu’avec le traitement par laser (7 patients, 10,1%)
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec Lucentis dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour
le traitement de la DMLA néovasculaire, de la baisse visuelle due à l’OMD, de la baisse visuelle due à
l’œdème maculaire secondaire à l’OVR, de la baisse visuelle due à une NVC et de la rétinopathie
diabétique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique). L’Agence
européenne des médicaments a également accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées pour le traitement de la RP avec Lucentis dans les sous-groupes suivants de
la population pédiatrique : les bébés nés à terme, les nourrissons, les enfants et adolescents.
25
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration intravitréenne mensuelle de Lucentis à des patients atteints de DMLA
néovasculaire, les concentrations sériques de ranibizumab ont été généralement faibles, les
concentrations maximales (C
max
) étant généralement inférieures à la concentration de ranibizumab
nécessaire pour inhiber de 50 % l'activité biologique du VEGF (11-27 ng/ml, évaluée par un essai de
prolifération cellulaire
in vitro).
La C
max
a été proportionnelle à la dose sur l'intervalle de doses allant
de 0,05 à 1,0 mg/œil. Les concentrations sériques mesurées chez un nombre limité de patients atteints
d’OMD montrent qu’une exposition systémique légèrement supérieure à celle observée chez les
patients atteints de DMLA néovasculaire ne peut être exclue. Les concentrations sériques mesurées
chez les patients atteints d’OVR ont été similaires ou légèrement supérieures à celles observées chez
les patients atteints de DMLA néovasculaire.
Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population et de la disparition du ranibizumab du
sérum chez les patients atteints de DMLA néovasculaire traités à la dose de 0,5 mg, la demi-vie
d'élimination vitréenne moyenne du ranibizumab est d'environ 9 jours. Après une administration
intravitréenne mensuelle de Lucentis 0,5 mg/œil, la C
max
sérique du ranibizumab, atteinte environ
1 jour après l'administration, devrait généralement être comprise entre 0,79 et 2,90 ng/ml et la C
min
comprise entre 0,07 et 0,49 ng/ml. Les concentrations sériques de ranibizumab devraient être environ
90 000 fois plus faible que les concentrations vitréennes de ranibizumab.
Patients insuffisants rénaux : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la
pharmacocinétique de Lucentis chez les patients présentant une insuffisance rénale. Lors d'une analyse
pharmacocinétique de population chez les patients atteints de DMLA néovasculaire, 68 % des patients
(136/200) présentaient une insuffisance rénale (46,5 % légère [50-80 ml/min], 20 % modérée
[30-50 ml/min] et 1,5 % sévère [< 30 ml/min]). Chez les patients atteints d’OVR, 48,2 % (253/525)
présentaient une insuffisance rénale (36,4 % légère, 9,5 % modérée et 2,3 % sévère). La clairance
systémique a été légèrement plus faible, mais cette différence n'a pas été cliniquement significative.
Insuffisance hépatique : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la pharmacocinétique de
Lucentis chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
Population pédiatrique
A la suite de l’injection intravitréenne de Lucentis à une dose de 0,2 mg (par oeil) chez les prématurés
atteints de RP, les concentrations sériques de ranibizumab étaient plus élevées que celles observées
chez les patients adultes atteints de DMLA néovasculaire recevant 0,5 mg dans un oeil. En se basant
sur l’analyse pharmacocinétique de la population, les différences pour les Cmax et pour les ASC
inf
étaient environ 16 fois et 12 fois plus élevées, respectivement. La demie-vie systémique apparente
était approximativement de 6 jours. Une analyse pharmacocinétique/pharmacodynamique n’a pas
montré de relation évidente entre les concentrations systémiques de ranibizumab et les concentrations
systémiques de VEGF.
26
5.3
Données de sécurité préclinique
Après administration intravitréenne bilatérale de ranibizumab à des singes Cynomolgus à des doses
comprises entre 0,25 mg/œil et 2,0 mg/œil, une fois toutes les 2 semaines pendant 26 semaines, des
effets oculaires dose-dépendants ont été observés.
Au niveau intraoculaire, des augmentations dose-dépendantes de l’effet Tyndall protéique et cellulaire
ont été observées dans la chambre antérieure, avec un pic 2 jours après l'injection. La sévérité de la
réponse inflammatoire a généralement diminué lors des injections ultérieures ou pendant la période de
récupération. Dans le segment postérieur, une infiltration cellulaire et des corps flottants ont été
observés dans le vitré, qui ont également eu tendance à être dose-dépendants et qui ont généralement
persisté jusqu'à la fin de la période de traitement. Dans l'étude de 26 semaines, la sévérité de
l'inflammation vitréenne a augmenté avec le nombre d'injections. Toutefois, des signes de réversibilité
ont été observés après la période de récupération. La nature et la chronologie de l'inflammation du
segment postérieur sont évocatrices d'une réponse anticorps à médiation immunitaire, qui peut être
cliniquement non pertinente. La formation de cataractes a été observée chez certains animaux après
une période relativement longue d'inflammation intense, suggérant que les modifications du cristallin
ont été secondaires à une inflammation sévère. Une élévation transitoire de la pression intraoculaire
post-dose a été observée après les injections intravitréennes, quelle que soit la dose.
Les modifications oculaires microscopiques ont été considérées comme liées à l'inflammation et non à
un processus dégénératif. Des modifications inflammatoires granulomateuses ont été observées dans la
papille optique de certains yeux. Ces modifications du segment postérieur ont diminué et, dans
certains cas, ont disparu, pendant la période de récupération.
Après une administration intravitréenne, aucun signe de toxicité systémique n'a été détecté. Des
anticorps sériques et vitréens anti-ranibizumab ont été retrouvés chez un sous-groupe d'animaux
traités.
Aucune donnée de carcinogénicité ou mutagénicité n'est disponible.
Chez le singe, l’administration intravitréenne de ranibizumab à des femelles gestantes, ayant conduit à
une exposition systémique maximale de 0,9 à 7 fois l’exposition observée en clinique, n’a pas induit
de toxicité sur le développement ni de tératogénicité et n’a pas eu d’effet sur le poids ou la structure du
placenta, bien qu’en raison de son effet pharmacologique, le ranibizumab puisse être considéré comme
potentiellement tératogène et embryo/foetotoxique.
L’absence d’effets induits par le ranibizumab sur le développement embryonnaire et fœtal est
probablement due à l’incapacité du fragment Fab à traverser le placenta. Un cas avec des
concentrations sériques élevées de ranibizumab chez la mère et la présence de ranibizumab dans le
sérum fœtal a toutefois été décrit, ce qui semble indiquer que les anticorps anti-ranibizumab
(contenant la région Fc) ont agit comme une protéine de transport pour le ranibizumab, en diminuant
ainsi son élimination du sérum maternel et en permettant son transfert placentaire. Etant donné que les
études de développement embryo-fœtal ont été menées chez des femelles gestantes saines et que des
états pathologiques (tels que le diabète) peuvent modifier la perméabilité du placenta pour le fragment
Fab, les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence.
27
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
α,α-tréhalose dihydraté
Chlorhydrate d'histidine monohydraté
Histidine
Polysorbate 20
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
3 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Avant l’utilisation, le flacon non ouvert pourra être conservé à température ambiante (25°C) pendant
une durée maximale de 24 heures.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Boîte contenant un flacon seul
Un flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (caoutchouc chlorobutyl) contenant 0,23 ml de solution
stérile.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Un flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (caoutchouc chlorobutyl) contenant 0,23 ml de solution
stérile, 1 aiguille-filtre contondante (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm, 5 µm).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Boîte contenant un flacon seul
Le flacon est seulement à usage unique. Après l’injection, tout produit non utilisé doit être éliminé.
Tout flacon présentant des signes de dommage ou d’altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne
peut être garantie que si le système de fermeture de l’emballage reste intact.
Pour la préparation et l’administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires:
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml) et une aiguille pour injection
(30G x ½″), pour les patients adultes
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume, fournie avec une aiguille pour injection
(30G x ½″) dans le kit VISISURE, pour les prématurés.
Ces dispositifs médicaux ne sont pas inclus dans la boîte de Lucentis.
28
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Le flacon et l’aiguille-filtre sont seulement à usage unique. Une réutilisation peut conduire à une
infection ou à une autre maladie/blessure. Tous les composants sont stériles. Tout composant dont
l’emballage présente des signes de dommage ou d’altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut
être garantie que si le système de fermeture de l’emballage du composant reste intact.
Pour la préparation et l’administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires :
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm, fournie)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml, non incluse dans la boîte de
Lucentis) et une aiguille pour injection (30G x ½″, non incluse dans la boîte de Lucentis), pour
les patients adultes
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume, fournie avec une aiguille pour injection
(30G x ½″) dans le kit VISISURE (non inclus dans la boîte de Lucentis), pour les prématurés.
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne
chez les adultes,
veuillez respecter
les instructions suivantes :
1.
Avant de prélever le contenu du flacon, retirer le capuchon du flacon et nettoyer la partie
extérieure du bouchon (par exemple avec un tampon imbibé d’alcool à 70%).
Fixer une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm) sur une seringue de 1 ml en
utilisant une technique aseptique. Enfoncer la pointe de l’aiguille-filtre au centre du bouchon,
jusqu’à ce que l’aiguille touche le fond du flacon.
Prélever la totalité du liquide en maintenant le flacon en position droite, légèrement inclinée
pour faciliter le prélèvement complet.
Lors du prélèvement, veiller à tirer suffisamment sur la tige du piston pour vider complètement
l’aiguille-filtre.
Laisser la pointe de l’aiguille-filtre dans le flacon et séparer la seringue de l’aiguille-filtre.
L’aiguille-filtre doit être jetée après le prélèvement du contenu du flacon et ne doit pas être
utilisée pour l’injection intravitréenne.
Fixer fermement, de manière aseptique, une aiguille pour injection (30G x ½″,
0,3 mm x 13 mm) sur la seringue.
Retirer avec précaution le capuchon de l’aiguille pour injection sans séparer l’aiguille de la
seringue.
Note : Tenir l’aiguille pour injection par le raccord lors du retrait du capuchon.
8.
Expulser avec précaution l’air en même temps que l’excédent de solution et ajuster la dose au
repère 0,05 ml sur la seringue. La seringue est prête pour l’injection.
Note : Ne pas essuyer l’aiguille pour injection. Ne pas tirer à nouveau sur le piston.
Après l’injection, ne pas remettre le capuchon de l’aiguille ni détacher l’aiguille de la seringue. Jeter la
seringue utilisée avec l’aiguille dans un containeur pour objets piquants ou conformément à la
réglementation en vigueur.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
29
Utilisation dans la population pédiatrique
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne
chez les prématurés,
veuillez vous
référer aux instructions d’utilisation présentes dans le kit VISISURE.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
EU/1/06/374/002
EU/1/06/374/004
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 22 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 11 novembre 2016
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
30
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml contient 10 mg de ranibizumab*. Une seringue préremplie contient 0,165 ml, ce qui correspond
à 1,65 mg de ranibizumab. Le volume exctractible d’une seringue préremplie est de 0,1 ml. Ceci offre
une quantité suffisante pour délivrer une dose unique de 0,05 ml contenant 0,5 mg de ranibizumab.
*Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé produit dans des cellules
d'Escherichia
coli
par la technologie de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable
Solution aqueuse, limpide, incolore à jaune pâle.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Lucentis est indiqué chez les adultes dans:
Le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge
(DMLA).
Le traitement de la baisse visuelle due à l’œdème maculaire diabétique (OMD).
Le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP)
Le traitement de la baisse visuelle due à l’œdème maculaire secondaire à une occlusion de
branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR).
Le traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC).
4.2
Posologie et mode d’administration
Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Posologie
La dose recommandée de Lucentis est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique.
Cette dose correspond à un volume d’injection de 0,05 ml. L’intervalle entre deux doses injectées dans
le même œil doit être d’au moins quatre semaines.
Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu’à ce que l’acuité visuelle maximale soit
atteinte et/ou jusqu’à l’absence de signe d’activité de la maladie, c’est-à-dire pas de changement de
l’acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l’initiation,
chez les patients atteints de DMLA, d’OMD, de RDP et d’OBVR ou d’OVCR, au moins trois
injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés
sur l’activité de la maladie, évaluée par la mesure de l’acuité visuelle et/ou des critères anatomiques.
31
Si, selon l’avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu
n’est pas bénéfique pour le patient, Lucentis devra être arrêté.
Le suivi de l’activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des
techniques d’imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l’angiographie à la fluoréscéine.
Si les patients sont traités selon un protocole « treat-and-extend », une fois l’acuité visuelle maximale
atteinte et/ou qu’il n’y a plus de signe d’activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent
être étendus progressivement jusqu’à réapparition de signes d’activité de la maladie et/ou de baisse
visuelle. L’intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans
les cas de DMLA mais pourra être prolongé d’un mois à la fois dans les cas d’OMD. Dans les cas de
RDP et d’OBVR ou d’OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés
graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles.
Si des signes d’activité de la maladie réapparaissent, l’intervalle de traitement doit être réduit en
conséquence.
Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour
chaque patient en se basant sur l’activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu’une
injection au cours des 12 premiers mois, d’autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y
compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une
ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année
(voir rubrique 5.1).
Lucentis et photocoagulation au laser dans l’OMD et dans l’œdème maculaire secondaire à l’OBVR
Des données concernant l’administration concomitante de Lucentis et d’une photocoagulation au laser
sont disponibles (voir rubrique 5.1). Si les deux traitements sont réalisés le même jour, Lucentis doit
être administré au moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Lucentis peut être administré
aux patients ayant été traités précédemment par photocoagulation au laser.
Lucentis et thérapie photodynamique par la vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF
Il n’existe pas de données concernant l’administration concomitante de Lucentis et de la vertéporfine.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Lucentis n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune
précaution particulière n'est nécessaire pour cette population.
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir
rubrique 5.2).
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. L’expérience chez les patients
âgés de plus de75 ans présentant un OMD est limitée.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Lucentis chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas
été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse
visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique 5.1.
32
Mode d’administration
Seringue préremplie à usage unique réservée à la voie intravitréenne. La seringue préremplie contient
une dose de produit supérieure à la dose recommandée de 0,5 mg. La totalité du volume extractible de
la seringue préremplie (0,1 ml) ne doit pas être utilisée. Le volume excédentaire doit être éliminé avant
l’injection. L’injection du volume total de la seringue préremplie peut entraîner un surdosage. Pour
éliminer les bulles d’air en même temps que l’excédent de médicament, pousser lentement le piston
jusqu’à aligner le plateau situé en dessous de la partie bombée de la butée en caoutchouc avec le trait
de dose noir de la seringue (équivalent à 0,05 ml, soit 0,5 mg de ranibizumab).
Lucentis doit être contrôlé visuellement avant l'administration pour vérifier l'absence de particules et
de changement de coloration.
La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale
des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile
(ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents
médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant
de procéder à l'administration intravitréenne (voir rubrique 4.4). Une anesthésie appropriée et un
antibactérien local à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'œil, la paupière et la surface
oculaire doivent être administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.
Pour toute information concernant la préparation de Lucentis, voir rubrique 6.6.
L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la cavité vitréenne, en
évitant le méridien horizontal et en visant le milieu du globe oculaire. Le volume de 0,05 ml peut alors
être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections ultérieures. Chaque
seringue préremplie ne doit être utilisée que pour traiter un seul œil.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant une infection oculaire ou périoculaire active ou suspectée.
Patients présentant une inflammation intraoculaire active sévère.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Réactions liées aux injections intravitréennes
Les injections intravitréennes, y compris celles de Lucentis, ont été associées à des endophtalmies, des
inflammations intraoculaires, des décollements rhegmatogènes de la rétine, des déchirures de la rétine
et des cataractes traumatiques iatrogènes (voir rubrique 4.8). Des techniques d'injection aseptiques
appropriées doivent toujours être utilisées lors de l'administration de Lucentis. De plus, les patients
doivent être surveillés au cours de la semaine suivant l'injection pour permettre un traitement précoce
en cas d'infection. Les patients doivent être informés que tout symptôme évocateur d'une endophtalmie
ou de l'un des événements mentionnés ci-dessus doit être signalé sans délai.
33
Elévations de la pression intraoculaire
Des élévations transitoires de la pression intraoculaire (PIO) ont été observées dans les 60 minutes
suivant l'injection de Lucentis. Des élévations prolongées de la PIO ont également été observées (voir
rubrique 4.8). La pression intraoculaire ainsi que la perfusion de la tête du nerf optique doivent être
surveillées et prises en charge de manière appropriée.
Les patients doivent être informés des symptômes de ces effets indésirables potentiels et doivent être
alertés sur le fait qu’ils doivent informer leur médecin s’ils développent des signes tels que des
douleurs oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou
diminuée, une augmentation du nombre de petites taches dans leur champ visuel ou une augmentation
de la sensibilité à la lumière (voir rubrique 4.8).
Traitement bilatéral
Les données limitées sur l’utilisation de Lucentis en traitement bilatéral (y compris des injections le
même jour) ne suggèrent pas une augmentation du risque d'événements indésirables systémiques par
rapport à un traitement unilatéral.
Immunogénicité
Avec Lucentis, il existe un risque d'immunogénicité. Compte tenu du risque potentiel d’exposition
systémique accrue chez les sujets ayant un OMD, une augmentation du risque de développer une
hypersensibilité ne peut être exclue dans cette population de patients. En cas d’aggravation d’une
inflammation intraoculaire, les patients doivent également être informés de la nécessité de signaler
cette aggravation dans la mesure où elle peut être un signe clinique de la formation d'anticorps
intraoculaires.
Utilisation simultanée avec d'autres médicaments anti-VEGF (facteur de croissance de l’endothélium
vasculaire)
Lucentis ne doit pas être administré simultanément à d'autres traitements anti-VEGF systémiques ou
oculaires.
Interruption du traitement par Lucentis
Le traitement doit être interrompu et ne doit pas être réitéré avant le prochain traitement prévu dans les
cas suivants :
diminution de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) d’au moins 30 lettres par rapport à
la dernière évaluation de l'acuité visuelle ;
pression intraoculaire ≥ 30 mmHg ;
déchirure rétinienne ;
hémorragie sous-rétinienne impliquant le centre de la fovéa ou lorsque la taille de l'hémorragie
est supérieure ou égale à 50 % de la surface totale de la lésion ;
chirurgie intraoculaire effectuée au cours des 28 jours précédents ou prévue au cours des
28 jours à venir.
Déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien
Les facteurs de risque associés au développement d’une déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien
lors du traitement par un agent anti-VEGF de la DMLA néovasculaire et potentiellement des autres
formes de NVC incluent un décollement étendu et/ou profond de l’épithélium pigmentaire rétinien. La
prudence est de rigueur lors de l’instauration d’un traitement par le ranibizumab chez des patients
présentant ces facteurs de risque de déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien.
34
Décollement rhegmatogène de la rétine ou trous maculaires
Le traitement doit être arrêté chez les sujets présentant un décollement rhegmatogène de la rétine ou
des trous maculaires de stade 3 ou 4.
Populations chez lesquelles les données sont limitées
Les données concernant le traitement de patients présentant un OMD dû au diabète de type 1 sont
limitées. Lucentis n'a pas été étudié chez les patients ayant précédemment reçu des injections
intravitréennes, ni chez les patients présentant des infections systémiques actives ou des pathologies
oculaires concomitantes telles que décollement de la rétine ou trou maculaire. Les données sont
limitées concernant le traitement par Lucentis chez les patients diabétiques dont le taux d’HbA1c est
supérieur à 108 mmol/mol (12%) et il n’existe pas de données chez les patients présentant une
hypertension non contrôlée. Ce manque de données doit être pris en considération par le médecin au
moment de traiter ces patients.
Il n’y a pas de données suffisantes permettant de conclure à un effet de Lucentis chez les patients
présentant une OVR associée à une ischémie ayant entraîné une perte irréversible de la vision.
Chez les patients présentant une MF, les données sont limitées concernant l’effet de Lucentis chez les
patients en échec de traitement par la thérapie photodynamique par la vertéporfine (vPDT). De plus,
bien qu’un effet conséquent ait été observé chez les patients présentant des lésions rétrofovéolaires ou
juxtafovéolaires, les données sont insuffisantes pour conclure à un effet de Lucentis chez les patients
présentant une MF avec des lésions extrafovéolaires.
Effets systémiques suite à une utilisation intravitréenne
Des événements systémiques dont des hémorragies non-oculaires et des événements
thromboemboliques artériels ont été rapportés après l’administration intravitréenne d’inhibiteurs du
VEGF.
Les données concernant la sécurité du traitement chez les patients atteints d’OMD, chez les patients
atteints d’œdème maculaire dû à l’OVR et chez les patients atteints de NVC secondaire à une MF et
ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral ou d’accident ischémique transitoire sont limitées.
La prudence s’impose lors du traitement de ces patients (voir rubrique 4.8).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude spécifique d'interaction n'a été réalisée.
Pour l'utilisation de Lucentis dans la DMLA néovasculaire et dans la MF en association à la thérapie
photodynamique (PDT) par la vertéporfine, voir rubrique 5.1.
Pour le traitement concomitant par photocoagulation au laser et Lucentis dans l’OMD et dans
l’OBVR, voir rubriques 4.2 et 5.1.
Dans les études cliniques portant sur le traitement de la baisse visuelle due à l’OMD, l’évolution de
l’acuité visuelle ou de l’épaisseur centrale de la rétine (ECR) chez les patients traités par Lucentis,
n’était pas impacté par un traitement concomitant par thiazolidinediones.
35
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants/Contraception chez les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.
Grossesse
Il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation du ranibizumab chez la femme enceinte. Les
études effectuées chez le singe cynomolgus n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou
indirects sur la gestation ou le développement embryonnaire ou fœtal (voir rubrique 5.3). L'exposition
systémique au ranibizumab est attendue comme très faible après une administration oculaire, mais
compte tenu de son mécanisme d'action, le ranibizumab doit être considéré comme potentiellement
tératogène et embryo-/fœtotoxique. Par conséquent, le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la
grossesse à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l’emporte sur le risque potentiel pour le
fœtus. Chez les femmes traitées par le ranibizumab qui envisagent une grossesse, il est recommandé
d’attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab.
Allaitement
On ne sait pas si Lucentis est excrété dans le lait maternel. L'allaitement n’est pas recommandé durant
l’utilisation de Lucentis.
Fertilité
Aucune donnée sur la fécondité n’est disponible.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le traitement peut entraîner des troubles visuels temporaires pouvant affecter l'aptitude à conduire ou
à utiliser des machines (voir rubrique 4.8). Les patients qui présentent de tels signes ne doivent pas
conduire ni utiliser de machines jusqu'à la disparition de ces troubles visuels temporaires.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
La majorité des effets indésirables rapportés après l’administration de Lucentis sont liés à la procédure
d’injection intravitréenne.
Les effets indésirables oculaires les plus fréquemment rapportés après l’injection de Lucentis sont :
des douleurs oculaires, des hyperhémies oculaires, des augmentations de la pression intraoculaire, des
hyalites, des décollements du vitré, des hémorragies rétiniennes, des troubles visuels, des corps
flottants vitréens, des hémorragies conjonctivales, des irritations oculaires, des sensations de corps
étranger dans l'œil, des sécrétions lacrymales accrues, des blépharites, des sécheresses oculaires et des
prurits oculaires.
Les effets indésirables non oculaires les plus fréquemment rapportés sont des céphalées, des rhino-
pharyngites et des arthralgies.
Les effets indésirables moins fréquemment rapportés mais plus graves comprennent des
endophtalmies, des cécités, des décollements de la rétine, des déchirures rétiniennes et des cataractes
traumatiques iatrogènes (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables observés après l’administration de Lucentis dans les études cliniques sont
résumés dans le tableau ci-dessous.
36
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la
convention suivante : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000,
< 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Infections et infestations
Très fréquents
Fréquents
Rhino-pharyngite
Infections des voies urinaires*
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents
Anémie
Affections du système immunitaire
Fréquents
Hypersensibilité
Affections psychiatriques
Fréquents
Affections du système nerveux
Très fréquents
Affections oculaires
Très fréquents
Anxiété
Céphalées
Fréquents
Peu fréquents
Hyalite, décollement du vitré, hémorragie rétinienne, trouble
visuel, douleur oculaire, corps flottants vitréens, hémorragie
conjonctivale, irritation oculaire, sensation de corps étranger dans
l'œil, sécrétion lacrymale accrue, blépharite, sécheresse oculaire,
hyperhémie oculaire, prurit oculaire.
Dégénérescence rétinienne, affection de la rétine, décollement de
la rétine, déchirure rétinienne, décollement de l'épithélium
pigmentaire rétinien, déchirure de l'épithélium pigmentaire
rétinien, baisse de l’acuité visuelle, hémorragie vitréenne,
affection vitréenne, uvéite, iritis, iridocyclite, cataracte, cataracte
sous-capsulaire, opacification de la capsule postérieure, kératite
ponctuée, abrasion de la cornée, effet Tyndall dans la chambre
antérieure, vision trouble, hémorragie au point d’injection,
hémorragie oculaire, conjonctivite, conjonctivite allergique,
sécrétions oculaires, photopsie, photophobie, gêne oculaire,
œdème palpébral, douleur palpébrale, hyperhémie conjonctivale.
Cécité, endophthalmie, hypopyon, hyphéma, kératopathie,
synéchie de l’iris, dépôts cornéens, œdème cornéen, stries
cornéennes, douleur au point d'injection, irritation au point
d'injection, sensation intraoculaire anormale, irritation palpébrale.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents
Toux
Affections gastro-intestinales
Fréquents
Nausées
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents
Réactions cutanées de type allergique (rash, urticaire, prurit,
érythème)
37
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquents
Arthralgie
Investigations
Très fréquents
Augmentation de la pression intraoculaire
Les effets indésirables ont été définis comme des événements (survenant chez au moins 0,5 % des
patients) survenus à une incidence plus élevée (d’au moins 2 %) chez les patients traités par Lucentis
0,5 mg comparativement à ceux recevant le traitement contrôle (injection simulée ou PDT par la
vertéporfine).
* observé uniquement dans la population OMD
Effets indésirables liés à la classe
Au cours des études de phase III dans la DMLA néovasculaire, la fréquence globale des hémorragies
non-oculaires, un effet indésirable potentiellement lié à l’inhibition systémique du VEGF (facteur de
croissance de l'endothélium vasculaire) était légèrement augmentée chez les patients traités par
ranibizumab. Cependant, il n’existait aucune homogénéité parmi les différentes hémorragies. Il existe
un risque théorique d’évènements thromboemboliques artériels suite à l’utilisation intravitréenne des
inhibiteurs du VEGF, incluant accident cérébrovasculaire et infarctus du myocarde. Un taux
d’incidence faible d’évènements thromboemboliques artériels a été observé dans les essais cliniques
menés avec Lucentis chez les patients atteints de DMLA, d’OMD, de RDP, d’OVR et de NVC et
aucune différence majeure n’a été constatée entre les groupes traités par le ranibizumab
comparativement aux groupes contrôles.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage accidentels ont été rapportés au cours des essais cliniques dans la DMLA
néovasculaire et après la mise sur le marché. Les effets indésirables associés à ces cas étaient une
augmentation de la pression intraoculaire, une cécité temporaire, une baisse de l’acuité visuelle, un
œdème cornéen, des douleurs cornéennes et des douleurs oculaires. En cas de surdosage, la pression
intraoculaire doit être surveillée et traitée si nécessaire par l’ophtalmologiste présent.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments ophtalmologiques, médicament contre la
néovascularisation, Code ATC : S01LA04
Mécanisme d’action
Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur
de croissance de l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il se lie avec une haute
affinité aux isoformes du VEGF-A (p.ex. VEGF
110
, VEGF
121
et VEGF
165
), empêchant dès lors la
liaison du VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2. La liaison du VEGF-A à ses récepteurs
induit une prolifération des cellules endothéliales et une néovascularisation ainsi qu'une perméabilité
vasculaire, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme
néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de la myopie forte et des NVC ou à la baisse
de vision due soit à un œdème maculaire diabétique soit à un œdème maculaire secondaire à l’OVR.
38
Efficacité et sécurité cliniques
Traitement de la DMLA néovasculaire
Dans la DMLA néovasculaire, la tolérance et l'efficacité cliniques de Lucentis ont été évaluées dans
trois études randomisées d’une durée de 24 mois, en double insu, contrôlées, comparativement à une
injection simulée ou un traitement actif chez des patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total,
1 323 patients (879 traités par un traitement actif et 444 par injection simulée) ont été inclus dans ces
études.
Dans l'étude FVF2598g (MARINA), 716 patients atteints de DMLA présentant des néovaisseaux
choroïdiens visibles minoritaires (« minimally classic ») ou occultes purs ont été randomisés selon un
ratio 1 :1 :1 pour recevoir des injections mensuelles de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg ou des
injections simulées.
Dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), 423 patients atteints de DMLA présentant des néovaisseaux
choroïdiens (NVC) à prédominance visible ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1 pour recevoir des
injections mensuelles de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg ou une PDT par vertéporfine (lors de
l'injection initiale puis tous les 3 mois si l'angiographie à la fluorescéine montrait la persistance ou la
réapparition d'une diffusion vasculaire).
Les résultats principaux sont résumés dans le tableau 1 et dans la figure 1.
Tableau 1 Résultats à 12 mois et à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA) et FVF2587g
(ANCHOR)
FVF2598g (MARINA)
Injection
Lucentis
simulée
0,5 mg
(n = 238)
(n = 240)
62 %
95 %
53 %
90 %
FVF2587g (ANCHOR)
PDT par la
Lucentis
vertéporfine
0,5 mg
(n = 143)
(n = 140)
64 %
96 %
66 %
90 %
Mesure du résultat
Mois
Perte < 15 lettres
d'acuité visuelle (%)
a
(conservation de la
vision, critère principal)
Gain ≥ 15 lettres
d'acuité visuelle (%)
a
Variation moyenne de
l'acuité visuelle (lettres)
(ET)
a
a
p
0,01
Mois 12
Mois 24
Mois 12
Mois 24
Mois 12
Mois 24
5%
4%
-10,5 (16,6)
-14,9 (18,7)
34 %
33 %
+7,2 (14,4)
+6,6 (16,5)
6%
6%
-9,5 (16,4)
-9,8 (17,6)
40 %
41 %
+11,3 (14,6)
+10,7 (16,5)
39
Figure 1
Variation moyenne de l'acuité visuelle à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA)
et dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), par rapport à l'acuité visuelle initiale
40
Les résultats des deux études montrent que la poursuite du traitement par ranibizumab peut également
présenter un bénéfice chez les patients ayant perdu ≥ 15 lettres de meilleure acuité visuelle corrigée
(MAVC) au cours de la première année de traitement.
Des bénéfices statistiquement significatifs sur la fonction visuelle rapportés par les patients ont été
observés à la fois dans l’étude MARINA et l’étude ANCHOR avec le ranibizumab par rapport au
groupe contrôle après évaluation par le NEI VFQ-25.
Dans l'étude FVF3192g (PIER), 184 patients présentant toutes formes de DMLA néovasculaire ont été
randomisés selon un ratio 1 :1 :1 pour recevoir des injections de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg
ou des injections simulées une fois par mois à raison de 3 doses consécutives, suivies d'une dose
administrée une fois tous les 3 mois. A partir du mois 14 de l’étude, les patients recevant des injections
simulées avaient la possibilité de recevoir Lucentis, et à partir du mois 19, la fréquence des traitements
pouvait être augmentée. Les patients traités par Lucentis dans l'étude PIER ont reçu en moyenne
10 traitements.
Après une augmentation initiale (suivant l'administration de doses mensuelles), l'acuité visuelle des
patients a diminué en moyenne avec des administrations trimestrielles, pour revenir à la valeur initiale
au mois 12 et cet effet a été conservé à 24 mois chez la plupart des patients traités par le ranibizumab
(82 %). Des données limitées recueillies chez des patients du groupe injection simulée traités par
Lucentis par la suite suggèrent qu’une initiation précoce du traitement serait associée à une meilleure
préservation de l’acuité visuelle.
Les données de deux études (MONT BLANC, BPD952A2308 et DENALI, BPD952A2309) conduites
après l’autorisation de mise sur le marché ont confirmé l’efficacité de Lucentis mais n’ont pas
démontré d’effet additionnel de l’administration de vertéporfine (PDT par Visudyne) en association
avec Lucentis comparativement à l’administration de Lucentis en monothérapie.
Traitement de la baisse visuelle due à une NVC secondaire à une MF
La sécurité et l’efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
une NVC secondaire à une MF ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l’étude pivot
F2301 (RADIANCE), contrôlée, en double insu. Dans cette étude 277 patients ont été randomisés
selon un ratio 2:2:1 dans l’un des bras suivants :
Groupe I (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère de
« stabilisation » défini comme une stabilisation de la MAVC par rapport aux deux évaluations
mensuelles précédentes).
Groupe II (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère « d’activité
de la maladie » défini par un trouble de la vision attribuable à la présence de liquide intra ou
sous-rétinien ou à une diffusion secondaire à des lésions liées à une NVC évalué par
tomographie à cohérence optique et/ou angiographie à la fluorescéine).
Groupe III (vPDT – Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à
partir du 3
ème
mois).
Dans le groupe II, qui correspond à la posologie recommandée (voir rubrique 4.2), 50,9 % des patients
ont nécessité 1 ou 2 injections, 34,5 % ont nécessité 3 à 5 injections et 14,7 % ont nécessité 6 à
12 injections au cours des 12 mois de l’étude. 62,9 % des patients du groupe II n’ont pas nécessité
d’injections au cours du second semestre de l’étude.
Les principaux résultats de l’étude RADIANCE sont résumés dans le tableau 2 et dans la figure 2.
41
Tableau 2 Résultats à 3 et 12 mois (RADIANCE)
Groupe I
Ranibizumab
0,5 mg
« stabilisation de
la vision »
(n=105)
Groupe II
Ranibizumab
0,5 mg
« activité de la
maladie »
(n=116)
Groupe
III
vPDT
b
(n=55)
Mois 3
Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+10,5
+10,6
+2,2
a
au mois 3 par rapport aux valeurs initiales
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:
≥ 15 lettres, ou ayant atteint ≥ 84 lettres de la
38,1 %
43,1 %
14,5 %
MAVC
Mois 12
Nombre d’injections jusqu’au mois 12:
Moyenne
4,6
3,5
N/A
Médiane
4,0
2,5
N/A
Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+12,8
+12,5
N/A
au mois 12 par rapport aux valeurs initiales
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:
≥ 15 lettres, ou ayant atteint ≥ 84 lettres de la
53,3 %
51,7 %
N/A
MAVC
a
p < 0,00001 comparaison avec le groupe contrôle vPDT
b
Groupe contrôle jusqu’au mois 3. Les patients randomisés dans le groupe vPDT étaient autorisés à
recevoir un traitement par ranibizumab à partir du mois 3 (dans le groupe III, 38 patients ont reçu du
ranibizumab à partir du mois 3)
42
Figure 2
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps jusqu’à 12 mois (RADIANCE)
L’amélioration de la vision a été accompagnée d’une réduction de l’épaisseur centrale de la rétine.
Dans les bras recevant le traitement par ranibizumab, des bénéfices rapportés par le patient ont été
observés par rapport au bras vPDT (valeur de p < 0,05) en termes d’amélioration du score composite
et de plusieurs sous-échelles (vision générale, vision de près, santé mentale et dépendance) du NEI
VFQ-25.
Traitement de la baisse visuelle due à une NVC (autre que secondaire à une MF et à la DMLA
néovasculaire)
La sécurité et l’efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
une NVC ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l’étude pivot G2301 (MINERVA),
contrôlée versus une injection simulée, en double insu. Dans cette étude 178 patients adultes ont été
randomisés selon un ratio 2:1 pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg à l’injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l’activité de la maladie, évaluée par la mesure de l’acuité visuelle et/ou des critères anatomiques
(c’est-à-dire altération de l’acuité visuelle, présence de fluide intra/sous-rétinien, hémorragie ou
diffusion);
une injection simulée à l’injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l’activité de la maladie.
Au mois 2, tous les patients recevaient en ouvert du ranibizumab si besoin.
43
Les principaux résultats de l’étude MINERVA sont résumés dans le Tableau 3 et dans la Figure 3. Une
amélioration de la vision a été observée et elle était accompagnée d’une réduction de l’épaisseur
maculaire centrale sur les 12 mois.
Le nombre moyen d’injections sur les 12 mois était de 5,8 dans le bras ranibizumab versus 5,4 chez les
patients du bras injection simulée qui pouvaient recevoir du ranibizumab à partir du mois 2. Dans le
bras injection simulée, 7 patients sur 59 n’ont pas reçu de traitement par ranibizumab dans l’œil étudié
au cours des 12 mois.
Tableau 3 Résultats au mois 2 (MINERVA)
Ranibizumab
0,5 mg (n=119)
9,5 lettres
Injection simulée
(n=59)
-0,4 lettres
12,3%
94,7%
-9,8 µm
Variation moyenne de la MAVC au mois 2
a
par
rapport aux valeurs initiales
Patients ayant gagné ≥15 lettres par rapport à la valeur 31,4%
initiale ou ayant atteint 84 lettres au mois 2
Patients n’ayant pas perdu >15 lettres par rapport à la
99,2%
valeur initiale au mois 2
Réduction de l’EMC
b
au mois 2
a
par rapport à la
77 µm
valeur initiale
a
Test unilatéral p<0,001 comparaison avec une injection simulée
b
EMC – épaisseur maculaire centrale
Figure 3
Variation moyenne de la MAVC par rapport aux valeurs initiales au cours du temps
jusqu’à 12 mois (MINERVA)
44
L’effet du traitement a été retrouvé à la fois sur l’ensemble des patients de l’essai et dans les sous-
groupes classés selon l’étiologie initiale lors de la comparaison du ranibizumab et de l’injection
simulée au mois 2:
Tableau 4 Effet du traitement sur l’ensemble des patients de l’essai et dans les sous-groupes
classés selon l’étiologie initiale
Effet du traitement par
Nombre de patients
rapport à l’injection
[n] (traitement
simulée [lettres]
+injection simulée)
Totalité des patients
9,9
178
Stries angioïdes
14,6
27
Choriorétinopathie post-inflammatoire
6,5
28
Choriorétinopathie séreuse centrale
5,0
23
Choriorétinopathie idiopathique
11,4
63
Etiologies diverses
a
10,6
37
a
comprend différentes étiologies rares non incluses dans les autres sous-groupes
Dans l’étude pivotale G2301 (MINERVA), cinq adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse
visuelle secondaire à une NVC ont reçu un traitement par ranibizumab 0,5 mg en ouvert à l’initiation
puis un schéma thérapeutique individualisé comme pour les adultes. La MAVC s’est améliorée chez
l’ensemble des cinq patients au mois 12 par rapport à la valeur initiale, allant de 5 à 38 lettres (la
moyenne étant de 16,6 lettres). L’amélioration de la vision était accompagnée d’une stabilisation ou
d’une réduction de l’épaisseur maculaire centrale au cours des 12 mois. Le nombre moyen d’injections
de ranibizumab au cours des 12 mois dans l’œil étudié était de 3 (allant de 2 à 5). Au total, le
traitement par le ranibizumab a été bien toléré.
Traitement de la baisse visuelle due à l’OMD
L’efficacité et la tolérance de Lucentis ont été évaluées au cours de trois études randomisées,
contrôlées et d’une durée d’au moins 12 mois. Au total, 868 patients (708 patients recevant le
traitement actif et 160 patients dans les groupes témoins) ont été inclus dans ces études.
Dans l’étude de phase II D2201 (RESOLVE), 151 patients ont reçu des injections intravitréennes
mensuelles de ranibizumab (6 mg/ml, n = 51, 10 mg/ml, n = 51) ou des injections simulées (n = 49).
Par rapport aux valeurs initiales, la variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 était de +7,8
(±7,72) lettres dans les groupes de patients traités par le ranibizumab (n=102) comparativement à -0,1
(±9,77) lettres chez les patients recevant une injection simulée ; Par rapport aux valeurs initiales, la
variation moyenne de la MAVC au mois 12 était de 10,3 (±9,1) lettres dans les groupes de patients
traités par le ranibizumab comparativement à -1,4 (±14,2) lettres chez les patients recevant une
injection simulée (différence entre les traitements, p<0,0001).
Dans l’étude de phase III D2301 (RESTORE), 345 patients ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1
pour recevoir le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie et une photocoagulation au laser simulée, un
traitement combiné par ranibizumab 0,5 mg et une photocoagulation au laser ou une injection simulée
et une photocoagulation au laser. 240 patients, qui avaient précédemment terminé l’étude RESTORE à
12 mois, ont été inclus dans l’étude d’extension de 24 mois multicentrique en ouvert (RESTORE
Extension). Les patients ont été traités par le ranibizumab 0,5 mg
pro re nata
(PRN) dans le même œil
que celui sélectionné dans l’étude principale (D2301 RESTORE).
Les principaux résultats sont résumés dans le tableau 5 (RESTORE et Extension) et dans la figure 4
(RESTORE).
Totalité des patients et selon les étiologies
initiales
45
Figure 4
Variation moyenne de l’acuité visuelle au cours du temps dans l’étude D2301
(RESTORE)
ET = erreur type de la moyenne
* Différence des moyennes des moindres carrés,
p<0,0001/0,0004
(test bilatéral de Cochran-Mantel-
Haenszel avec stratification)
L’effet à 12 mois a été retrouvé dans la plupart des sous-groupes. Cependant, les patients présentant
une MAVC au début de l’étude > 73 lettres et un œdème maculaire avec une épaisseur centrale de la
rétine inférieure à 300 µm n’ont pas semblé tirer de bénéfice du traitement par le ranibizumab
comparativement à la photocoagulation au laser.
46
Tableau 5 Résultats à 12 mois dans l’étude D2301 (RESTORE) et à 36 mois dans l’étude
D2301-E1 (RESTORE Extension)
Résultats au mois 12 exprimés par
rapport aux valeurs initiales dans
l’étude D2301 (RESTORE)
Ranibizumab
0,5 mg
Ranibizumab
0,5 mg +
photocoagulation
au laser
n = 118
5,9 (7,9)
a
6,4 (11,8)
a
22,9
6,8
Photocoagulation
au laser
Variation moyenne de la MAVC du
mois 1 au mois 12
a
( ET)
Variation moyenne de la MAVC au
mois 12 ( ET)
Gain ≥ 15 lettres ou MAVC ≥ 84 lettres
au mois 12 (%)
Nombre moyen d’injections (Mois 0 à
11)
Résultats au mois 36 dans l’étude
D2301-E1 (RESTORE Extension)
exprimés par rapport aux valeurs
initiales de l’étude D2301 (RESTORE)
n = 115
6,1 (6,4)
a
6,8 (8,3)
a
22,6
7,0
n = 110
0,8 (8,6)
0,9 (11,4)
8,2
7,3 (simulées)
Traités
préalablement
par ranibizumab
0,5 mg
Variation moyenne de la MAVC au
mois 24 (ET)
Variation moyenne de la MAVC au
8,0 (10,1)
6,7 (9,6)
6,0 (9,4)
mois 36 (ET)
Gain ≥ 15 lettres ou MAVC ≥ 84 lettres
27,7
30,1
21,6
au mois 36 (%)
Nombre moyen d’injections (Mois 12 à
6,8
6,0
6,5
35)*
a
p < 0,0001 pour les comparaisons des bras ranibizumab vs bras photocoagulation au laser.
n dans l’étude D2301-E1 (RESTORE Extension) est le nombre de patients avec une valeur au début de
l’étude D2301 (RESTORE) (mois 0) et à la visite du mois 36.
* La proportion de patients qui n’a pas requis de traitement par ranibizumab lors de la phase
d’extension était respectivement de 19%, 25% et 20% dans le groupe préalablement traité par le
ranibizumab, le groupe préalablement traité par le ranibizumab + laser et le groupe préalablement
traité par laser.
Des bénéfices statistiquement significatifs sur la fonction visuelle rapportés par les patients ont été
observés avec le traitement par ranibizumab (avec ou sans laser) par rapport au groupe contrôle après
évaluation par le NEI VFQ-25. Pour les autres sous-échelles de ce questionnaire, aucune différence
entre les traitements n’a pu être établie.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans l’étude d’extension de 24 mois est en
accord avec le profil de sécurité connu de Lucentis.
Dans l’étude de phase IIIb D2304 (RETAIN), 372 patients ont été randomisés selon un ratio 1:1:1
pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg avec une photocoagulation au laser concomitante selon un protocole « treat-
and-extend » (TE),
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole TE,
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole PRN.
n = 83
7,9 (9,0)
Traités
préalablement par
ranibizumab
0,5 mg +
photocoagulation
au laser
n = 83
6,7 (7,9)
Traités
préalablement par
photocoagulation
au laser
n = 74
5,4 (9,0)
47
Dans tous les groupes, le ranibizumab a été administré mensuellement jusqu’à ce que la MAVC soit
stable lors d’au moins trois évaluations mensuelles consécutives. Dans le protocole TE, le ranibizumab
était administré à des intervalles de 2-3 mois. Dans tous les groupes, le traitement mensuel était
réinstauré après une diminution de la MAVC due à la progression de l’OMD et poursuivi jusqu’à ce
qu’une stabilisation de la MAVC soit de nouveau atteinte.
Le nombre de visites de traitement prévues après les 3 doses initiales, était respectivement de 13 et de
20 pour le protocole TE et dans le protocole PRN. Avec les deux protocoles TE, plus de 70% des
patients ont pu maintenir leur MAVC avec une fréquence moyenne de visite ≥ 2 mois.
Les principaux résultats sont résumés dans le tableau 6.
Tableau 6 Résultats de l’étude D2304 (RETAIN)
Résultat exprimé par
Ranibizumab
Ranibizumab
rapport aux valeurs
0.5 mg TE + laser
0.5 mg TE seul
initiales
n = 117
n = 125
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
5,9 (5,5)
a
6,1 (5,7)
a
mois 12 (ET)
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
6,8 (6,0)
6,6 (7,1)
mois 24 (ET)
Variation de la MAVC
8,3 (8,1)
6,5 (10,9)
au mois 24 (ET)
Gain ≥ 15 lettres ou
MAVC ≥ 84 lettres au
25,6
28,0
mois 24(%)
Nombre moyen
d’injections (mois 0 à
12,4
12,8
23)
a
p < 0,0001 pour l’évaluation de la non infériorité du PRN.
Ranibizumab
0.5 mg PRN
n = 117
6,2 (6,0)
7,0 (6,4)
8,1 (8,5)
30,8
10,7
Dans les études dans l’OMD, l’amélioration de la MAVC était accompagnée d’une réduction de la
valeur moyenne de l’ECR au cours du temps dans tous les groupes de traitement.
Traitement de la RDP
La sécurité et l’efficacité clinique de Lucentis chez les patients présentant une RDP ont été analysées
dans le Protocole S qui évaluait le traitement par ranibizumab 0,5 mg en injections intra-vitréennes
comparé à la photocoagulation panrétinienne (PPR). Le critère primaire était l’évolution moyenne de
l’acuité visuelle à 2 ans. De plus, l’évolution de la sévérité de la rétinopathie diabétique (RD) a été
étudiée sur la photographie du fond d’oeil en utilisant le score de sévérité de la RD (DRSS).
Le protocol S est une étude de phase III multicentrique, randomisée, contre comparateur actif,
parallèle et de non-infériorité dans laquelle 305 patients (394 yeux étudiés) atteints de RDP avec ou
sans OMD à l’initiation ont été inclus. L’étude comparait le ranibizumab 0,5 mg en injections intra-
vitréennes avec le traitement standard, par PPR. Un total de 191 yeux (48,5%) a été randomisé dans le
groupe ranibizumab 0,5 mg et 203 yeux (51,5%) ont été randomisés dans le groupe PPR. Un total de
88 yeux (22,3%) présentait un OMD à l’initiation : 42 (22,0%) et 46 (22,7%) yeux dans les groupes
ranibizumab et PPR, respectivement.
Dans cette étude, une évolution moyenne de l’acuité visuelle à 2 ans était +2,7 lettres dans le groupe
ranibizumab vs -0,7 lettres dans le groupe PPR. La différence des moyennes des moindres carrés était
de 3,5 lettres (IC95% : [0,2 ; 6,7]).
48
Une amélioration ≥2 grades du DRSS à 1 an a été observée chez 41,8% des yeux traités avec le
ranibizumab (n=189) vs 14,6% des yeux traités avec la PPR (n=199). La différence estimée entre le
ranibizumab et le laser était de 27,4% (IC95% : [18,9 ; 35,9]).
Table 7
Amélioration ou détérioration ≥2 ou ≥3 grades du DRSS à 1 an dans le Protocole S
(Méthode LOCF)
Protocole S
PPR
(N=199)
Evolution depuis
l’initiation
Amélioration ≥2 grades
n (%)
Amélioration ≥3 grades
n (%)
Détérioration ≥2 grades
n (%)
Détérioration ≥3 grades
n (%)
Ranibizumab
0,5 mg
(N=189)
79
(41,8%)
54
(28,6%)
3
(1,6%)
Différence en
proportion (%), IC
29
(14,6%)
6
(3,0%)
23
(11,6%)
27,4
(18,9; 35,9)
25,7
(18,9; 32,6)
-9,9
(-14,7; -5,2)
1
8
-3,4
(0,5%)
(4,0%)
(-6,3; -0,5)
DRSS = score de sévérité de la rétinopathie du diabétique, n = nombre de patients qui connaissent cette
évolution lors de la visite, N = nombre total d’yeux dans l’étude.
A 1 an dans le groupe ranibizumab du Protocole S, l’amélioration ≥2 grades du DRSS était
concordante dans les yeux non atteints d’OMD (39,9%) et dans ceux atteints d’OMD à l’initiation
(48,8%).
Une analyse des données du protocole S à 2 ans a démontré que 42,3% (n=80) des yeux dans le groupe
ranibizumab ont présenté une amélioration par rapport à l’inclusion ≥2 grades du DRSS comparé à
23,1% des yeux (n=46) du groupe PPR. Dans le groupe ranibizumab, une amélioration ≥2 grades du
DRSS par rapport à l’initiation a été observée dans 58,5% (n=24) des yeux atteints d’OMD à
l’initiation et 37,8% (n=56) des yeux non atteints d’OMD.
Le DRSS a aussi été évalué dans trois études distinctes, contrôlées, de phase III, dans l’OMD
(ranibizumab 0,5 mg PRN vs laser) incluant un total de 875 patients, dont environ 75% d’origine
asiatique. Lors d’une méta-analyse de ces études, dans le sous-groupe de patients ayant une
rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) modérément sévère ou plus sévère à l’initiation,
parmi les 315 patients ayant des scores DRSS quantifiables, une amélioration ≥ 2 grades de DRSS à
12 mois a été observée chez 48,4% des patients traités par ranibizumab (n=192) vs 14,6% chez les
patients traités par laser (n=123). La différence estimée entre le ranibizumab et le laser était de 29,9%
(IC 95% [20,0, 39,7]). Parmi les 405 patients atteints de RDNP modérée ou de meilleur stade avec un
DRSS quantifiable, une amélioration ≥ 2 grades du DRSS a été observée chez 1,4% et 0,9% des
patients des groupes traités par ranibizumab et par laser, respectivement.
Traitement de la baisse visuelle due à l’œdème maculaire secondaire à l’OVR
La sécurité et l’efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
un œdème maculaire secondaire à l’OVR ont été évaluées au cours des études BRAVO et CRUISE,
études randomisées, contrôlées, en double insu, ayant inclus respectivement des patients présentant
une OBVR (n = 397) et une OVCR (n = 392). Dans les deux études, les patients ont reçu soit des
injections de 0,3 mg ou 0,5 mg de ranibizumab soit des injections simulées. Après 6 mois, les patients
du groupe témoin ayant reçu des injections simulées ont été traités par ranibizumab 0,5 mg.
49
Les principaux résultats des études BRAVO et CRUISE sont résumés dans le tableau 8 et dans les
figures 5 et 6.
Tableau 8 Résultats à 6 et 12 mois (BRAVO et CRUISE)
BRAVO
Injections
Lucentis
simulées/Luce
0,5 mg
ntis 0,5 mg
(n = 131)
(n = 132)
7,3 (13,0)
18,3 (13,2)
CRUISE
Injections
Lucentis 0,5
simulées/Luc
mg
entis 0,5 mg
(n = 130)
(n = 130)
0,8 (16,2)
14,9 (13,2)
Variation moyenne de
l’acuité visuelle à 6 mois
a
(lettres) (ET) (critère
principal)
Variation moyenne de la
MAVC à 12 mois (lettres)
(ET)
Gain ≥ 15 lettres d’acuité
visuelle à 6 mois
a
(%)
Gain ≥ 15 lettres d’acuité
visuelle à 12 mois (%)
Pourcentage de patients
ayant reçu le traitement de
secours laser au cours des
12 mois
a
p <
0,0001 pour les deux études
Figure 5
12,1 (14,4)
18,3 (14,6)
7,3 (15,9)
13,9 (14,2)
28,8
43,9
61,4
61,1
60,3
34,4
16,9
33,1
NA
47,7
50,8
NA
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et 12 mois (BRAVO)
50
Figure 6
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et à 12 mois (CRUISE)
Dans les deux études, l’amélioration de la vision a été accompagnée d’une réduction continue et
significative de l’œdème maculaire, objectivée par la mesure de l’épaisseur rétinienne centrale.
Patients présentant une OVCR (étude CRUISE et étude d’extension HORIZON) : Les patients traités
par des injections simulées au cours des 6 premiers mois et qui ont par la suite reçu du ranibizumab
n’ont pas atteint un gain d’acuité visuelle au mois 24 (½6 lettres) comparable à celui des patients
traités par ranibizumab dès le début de l’étude (½12 lettres).
Des bénéfices statistiquement significatifs rapportés par des patients relatifs aux activités liées à la
vision de près et à la vision de loin mesurées à l’aide de la sous-échelle du questionnaire NEI VFQ-25
ont été observés avec le traitement par ranibizumab.
La sécurité et l’efficacité cliniques à long terme (24 mois) de Lucentis chez les patients présentant une
baisse visuelle due à un œdème maculaire secondaire à l’OVR ont été évaluées au cours des études
BRIGHTER (OBVR) et CRYSTAL (OVCR). Dans les deux études, les patients ont reçu une dose de
ranibizumab 0,5 mg selon un protocole PRN, basé sur des critères de stabilisation individualisés.
BRIGHTER était une étude randomisée, contrôlée, à trois bras de traitement, évaluant le ranibizumab
0,5 mg administré en monothérapie ou associé à une photocoagulation laser adjuvante, en
comparaison à la photocoagulation au laser utilisée en monothérapie. Après 6 mois, les patients du
groupe traités par laser pouvaient recevoir du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie. CRYSTAL était
une étude à un seul bras de traitement évaluant le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie.
Les principaux résultats des études BRIGHTER et CRYSTAL sont résumés dans le tableau 9.
51
Tableau 9 Résultats à 6 et 24 mois (BRIGHTER et CRYSTAL)
BRIGHTER
Lucentis 0,5 mg
+ Laser
N=178
CRYSTAL
Lucentis 0,5 mg
N=356
Lucentis 0,5 mg
N=180
Laser*
N=90
Variation
moyenne de la
+14,8
+14,8
+6,0
+12,0
MAVC au mois
(10.7)
(11,13)
(14,27)
(13,95)
a
6 (lettres) (ET)
Variation
moyenne de la
+15,5
+17,3
+11,6
+12,1
MAVC au mois
(13,91)
(12,61)
(16,09)
(18,60)
b
24 (lettres) (ET)
Gain ≥ 15 lettres
de la MAVC au
52,8
59,6
43,3
49,2
mois 24 (%)
Nombre moyen
11,4
d’injections (ET)
11,3 (6,02)
NA
13,1 (6,39)
(5,81)
(mois 0 à 23)
a
p<0,0001 pour les comparaisons dans l’étude BRIGHTER au mois 6: Lucentis 0,5 mg vs
Laser et Lucentis 0,5 mg + Laser vs Laser.
b
p<0,0001 pour l’hypothèse nulle dans l’étude CRYSTAL selon laquelle la variation moyenne
24 mois après l’injection initiale est égale à zéro.
*
Le démarrage du traitement par ranibizumab 0,5 mg était permis à partir du mois 6
(24 patients ont été traités par laser uniquement).
Dans l’étude BRIGHTER, le ranibizumab 0,5 mg associé à une photocoagulation laser adjuvante a
démontré une non-infériorité par rapport au ranibizumab en monothérapie jusqu’au mois 24 par
rapport à l’état initial (IC 95% -2,8, 1,4).
Dans les deux études, une diminution rapide et statistiquement significative de l’épaisseur centrale de
la rétine a été observée au mois 1 par rapport à l’état initial. Cet effet s’est maintenu jusqu’au mois 24.
L’effet du traitement par le ranibizumab était similaire indépendamment de la présence d’une ischémie
rétinienne. Dans l’étude BRIGHTER, les patients présentant une ischémie rétinienne (N=46) ou ne
présentant pas d’ischémie rétinienne (N=133) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu
une variation moyenne de respectivement +15,3 et +15,6 lettres au mois 24. Dans l’étude CRYSTAL,
les patients présentant une ischémie rétinienne (N=53) ou ne présentant pas d’ischémie rétinienne
(N=300) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu une variation moyenne de
respectivement +15,0 et +11,5 lettres.
Dans les deux études BRIGHTER et CRYSTAL, l’effet sur l’amélioration de la fonction visuelle a été
observé chez tous les patients traités par ranibizumab 0,5 mg en monothérapie indépendamment de
l’ancienneté de leur maladie. Chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie inférieure à
3 mois, une amélioration de l’acuité visuelle de 13,3 et 10,0 lettres a été observée au mois 1 ; et de
17,7 et 13,2 lettres au mois 24, pour les études BRIGHTER et CRYSTAL respectivement. Le gain
correspondant en acuité visuelle chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie supérieure
ou égale à 12 mois a été de 8,6 et 8,4 lettres respectivement dans chaque étude. L’initiation du
traitement au moment du diagnostic doit être envisagée.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans les études sur 24 mois concorde avec
le profil de sécurité connu de Lucentis.
52
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité du ranibizumab n’ont pas encore été établies dans ce groupe de
patients.
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec Lucentis dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour
le traitement de la DMLA néovasculaire, de la baisse visuelle due à l’OMD, de la baisse visuelle due à
l’œdème maculaire secondaire à l’OVR et de la baisse visuelle due à une NVC et à une rétinopathie
diabétique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration intravitréenne mensuelle de Lucentis à des patients atteints de DMLA
néovasculaire, les concentrations sériques de ranibizumab ont été généralement faibles, les
concentrations maximales (C
max
) étant généralement inférieures à la concentration de ranibizumab
nécessaire pour inhiber de 50 % l'activité biologique du VEGF (11-27 ng/ml, évaluée par un essai de
prolifération cellulaire
in vitro).
La C
max
a été proportionnelle à la dose sur l'intervalle de doses allant
de 0,05 à 1,0 mg/œil. Les concentrations sériques mesurées chez un nombre limité de patients atteints
d’OMD montrent qu’une exposition systémique légèrement supérieure à celle observée chez les
patients atteints de DMLA néovasculaire ne peut être exclue. Les concentrations sériques mesurées
chez les patients atteints d’OVR ont été similaires ou légèrement supérieures à celles observées chez
les patients atteints de DMLA néovasculaire.
Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population et de la disparition du ranibizumab du
sérum chez les patients atteints de DMLA néovasculaire traités à la dose de 0,5 mg, la demi-vie
d'élimination vitréenne moyenne du ranibizumab est d'environ 9 jours. Après une administration
intravitréenne mensuelle de Lucentis 0,5 mg/œil, la C
max
sérique du ranibizumab, atteinte environ
1 jour après l'administration, devrait généralement être comprise entre 0,79 et 2,90 ng/ml et la C
min
comprise entre 0,07 et 0,49 ng/ml. Les concentrations sériques de ranibizumab devraient être environ
90 000 fois plus faible que les concentrations vitréennes de ranibizumab.
Patients insuffisants rénaux : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la
pharmacocinétique de Lucentis chez les patients présentant une insuffisance rénale. Lors d'une analyse
pharmacocinétique de population chez les patients atteints de DMLA néovasculaire, 68 % des patients
(136/200) présentaient une insuffisance rénale (46,5 % légère [50-80 ml/min], 20 % modérée
[30-50 ml/min] et 1,5 % sévère [< 30 ml/min]). Chez les patients atteints d’OVR, 48,2 % (253/525)
présentaient une insuffisance rénale (36,4 % légère, 9,5 % modérée et 2,3 % sévère). La clairance
systémique a été légèrement plus faible, mais cette différence n'a pas été cliniquement significative.
Insuffisance hépatique : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la pharmacocinétique de
Lucentis chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
53
5.3
Données de sécurité préclinique
Après administration intravitréenne bilatérale de ranibizumab à des singes Cynomolgus à des doses
comprises entre 0,25 mg/œil et 2,0 mg/œil, une fois toutes les 2 semaines pendant 26 semaines, des
effets oculaires dose-dépendants ont été observés.
Au niveau intraoculaire, des augmentations dose-dépendantes de l’effet Tyndall protéique et cellulaire
ont été observées dans la chambre antérieure, avec un pic 2 jours après l'injection. La sévérité de la
réponse inflammatoire a généralement diminué lors des injections ultérieures ou pendant la période de
récupération. Dans le segment postérieur, une infiltration cellulaire et des corps flottants ont été
observés dans le vitré, qui ont également eu tendance à être dose-dépendants et qui ont généralement
persisté jusqu'à la fin de la période de traitement. Dans l'étude de 26 semaines, la sévérité de
l'inflammation vitréenne a augmenté avec le nombre d'injections. Toutefois, des signes de réversibilité
ont été observés après la période de récupération. La nature et la chronologie de l'inflammation du
segment postérieur sont évocatrices d'une réponse anticorps à médiation immunitaire, qui peut être
cliniquement non pertinente. La formation de cataractes a été observée chez certains animaux après
une période relativement longue d'inflammation intense, suggérant que les modifications du cristallin
ont été secondaires à une inflammation sévère. Une élévation transitoire de la pression intraoculaire
post-dose a été observée après les injections intravitréennes, quelle que soit la dose.
Les modifications oculaires microscopiques ont été considérées comme liées à l'inflammation et non à
un processus dégénératif. Des modifications inflammatoires granulomateuses ont été observées dans la
papille optique de certains yeux. Ces modifications du segment postérieur ont diminué et, dans
certains cas, ont disparu, pendant la période de récupération.
Après une administration intravitréenne, aucun signe de toxicité systémique n'a été détecté. Des
anticorps sériques et vitréens anti-ranibizumab ont été retrouvés chez un sous-groupe d'animaux
traités.
Aucune donnée de carcinogénicité ou mutagénicité n'est disponible.
Chez le singe, l’administration intravitréenne de ranibizumab à des femelles gestantes, ayant conduit à
une exposition systémique maximale de 0,9 à 7 fois l’exposition observée en clinique, n’a pas induit
de toxicité sur le développement ni de tératogénicité et n’a pas eu d’effet sur le poids ou la structure du
placenta, bien qu’en raison de son effet pharmacologique, le ranibizumab puisse être considéré comme
potentiellement tératogène et embryo/foetotoxique.
L’absence d’effets induits par le ranibizumab sur le développement embryonnaire et fœtal est
probablement due à l’incapacité du fragment Fab à traverser le placenta. Un cas avec des
concentrations sériques élevées de ranibizumab chez la mère et la présence de ranibizumab dans le
sérum fœtal a toutefois été décrit, ce qui semble indiquer que les anticorps anti-ranibizumab
(contenant la région Fc) ont agit comme une protéine de transport pour le ranibizumab, en diminuant
ainsi son élimination du sérum maternel et en permettant son transfert placentaire. Etant donné que les
études de développement embryo-fœtal ont été menées chez des femelles gestantes saines et que des
états pathologiques (tels que le diabète) peuvent modifier la perméabilité du placenta pour le fragment
Fab, les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence.
54
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
α,α-tréhalose dihydraté
Chlorhydrate d'histidine monohydraté
Histidine
Polysorbate 20
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
3 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage fermé dans la boîte d’origine à l'abri de la
lumière.
Avant l’utilisation, l’emballage scellé pourra être conservé à une température ne dépassant pas 25°C
jusqu’à 24 heures.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
0,165 ml de solution stérile dans une seringue préremplie (verre de type I) munie d’un bouchon-piston
en caoutchouc bromobutyl et d’un capuchon de la seringue consistant en un capuchon blanc, rigide,
scellé, inviolable avec une extrémité en caoutchouc bromobutyl grise incluant un adaptateur Luer
Lock. La seringue préremplie comprend la tige du piston et la colerette et est conditionnée dans un
emballage scellé.
Boîte d’une seringue préremplie.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est stérile. Ne pas
utiliser ce produit si l’emballage est endommagé. La stérilité de la seringue préremplie ne peut être
garantie que si l’emballage reste scellé. Ne pas utiliser la seringue préremplie si la solution a changé
de couleur, est trouble ou contient des particules.
La seringue préremplie contient une dose de produit supérieure à la dose recommandée de 0,5 mg. La
totalité du volume extractible de la seringue préremplie (0,1 ml) ne doit pas être utilisée. Le volume
excédentaire doit être éliminé avant l’injection. L’injection du volume total de la seringue préremplie
peut entraîner un surdosage. Pour éliminer les bulles d’air en même temps que l’excédent de
médicament, pousser lentement le piston jusqu’à aligner le plateau situé en dessous de la partie
bombée de la butée en caoutchouc avec le trait de dose noir de la seringue (équivalent à 0,05 ml, soit
0,5 mg de ranibizumab).
Pour l’injection intravitréenne, une aiguille stérile pour injection de 30 G x ½″ doit être utilisée.
55
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne, veuillez respecter les instructions
d’utilisation :
Introduction
Lire attentivement les instructions avant d’utiliser la seringue préremplie.
La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est
stérile. Ne pas utiliser le produit si l’emballage est endommagé. L’ouverture de
l’emballage scellé et toutes les étapes ultérieures doivent être réalisées dans des
conditions d’asepsie.
Note: Le volume doit être ajusté au repère correspondant à la dose de 0,05 ml.
Capuchon de
la seringue Repère de la dose
0,05 ml
Description de
la seringue
préremplie
Colerette
Extrémité
Luer Lock
Butée en
caoutchouc
Figure 1
Tige du
piston
Préparation
1.
2.
3.
4.
Vérifier la
seringue
S’assurer que la boîte contient :
une seringue préremplie stérile dans un emballage scellé.
Décoller le film protecteur de l’emballage contenant la seringue et, de
manière aseptique, retirer la seringue avec précaution.
Vérifier que:
le capuchon de la seringue n’est pas
détaché de l’extrémité Luer lock.
la seringue n’est pas endommagée.
la solution est limpide, incolore à jaune
pâle et ne contient pas de particules.
Si l’un des points ci-dessus n’est pas
correct, jeter la seringue préremplie et en
utiliser une nouvelle.
56
Retirer le
capuchon de la
seringue
5.
6.
Casser (ne pas tourner ou tordre) le
capuchon de la seringue (voir Figure 2).
Jeter le capuchon de la seringue (voir
Figure 3).
Figure 2
Figure 3
Attacher
l’aiguille
Fixer solidement une aiguille stérile pour
injection de 30G x ½″ sur la seringue en
la vissant fermement sur l’extrémité Luer
lock (voir Figure 4).
8. Retirer délicatement le capuchon de
l’aiguille en le tirant dans l’axe de
l’aiguille (voir Figure 5).
Note: Ne jamais essuyer l’aiguille.
7.
Figure 4
Chasser les
bulles d’air
9. Tenir la seringue en position verticale.
10. Si des bulles d’air sont présentes, tapoter
doucement la seringue avec votre doigt
jusqu’à ce que les bulles remontent à la
surface (voir Figure 6).
Figure 5
Figure 6
57
Ajuster la dose
11. Tenir la seringue à la hauteur des yeux et
pousser délicatement le piston jusqu’à
aligner
le plateau situé en dessous de la
partie bombée de la butée en
caoutchouc
avec le trait de dose (voir
Figure 7). Ceci permettra d’expulser l’air
et l’excès de solution et d’ajuster la dose
au repère 0.05 ml.
Note: La tige du piston n’est pas attachée à
la butée en caoutchouc afin d’éviter que de
l’air ne soit aspiré dans la seringue.
Injecter
Figure 7
La procédure d’injection doit être réalisée dans des conditions d’asepsie.
12. L’aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe
dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le
milieu du globe oculaire.
13. Injecter lentement jusqu’à ce que la butée en caoutchouc touche le fond de la
seringue et délivre un volume de 0,05 ml.
14. Un point d’injection scléral différent doit être utilisé lors des injections
ultérieures.
15. Après l’injection, ne pas remettre le capuchon de l’aiguille ni détacher
l’aiguille de la seringue. Jeter la seringue utilisée avec l’aiguille dans un
containeur pour objets piquants ou conformément à la réglementation en
vigueur.
58
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
EU/1/06/374/003
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 22 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 11 novembre 2016
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
59
ANNEXE II
A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
60
A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de la substance active d’origine biologique
Roche Singapore Technical Operations Pte. Ltd.
10 Tuas Bay Link
Singapour 637394
Singapour
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Solution injectable
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Solution injectable en seringue préremplie
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Alcon-Couvreur N.V.
Rijksweg 14
2870 Puurs
Belgique
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
61
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché conviendra avec l’autorité nationale compétente du
matériel d’éducation final avant la commercialisation dans chaque état membre.
Après discussion et en accord avec les autorités nationales compétentes de chaque état membre dans
lequel Lucentis est commercialisé, le titulaire de AMM devra s’assurer, au moment de la
commercialisation et après, que tous les ophtalmologistes susceptibles d’utiliser Lucentis ont reçu un
ensemble d’éléments d’information patient.
L’ensemble des éléments d’information patient doit contenir un livret d’information au patient et un
CD audio contenant les éléments clés suivants :
La notice d’information patient
Comment se préparer au traitement par Lucentis
Quelles sont les étapes postérieures au traitement par Lucentis
Symptômes et signes clés des événements indésirables graves, incluant augmentation de la
pression intraoculaire, inflammation intraoculaire, décollements de la rétine et déchirure
rétinienne et endophtalmie infectieuse.
Quand consulter d’urgence un professionnel de santé
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché met en œuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Étude d'efficacité post-autorisation (PAES) : CRFB002H2301E1
Afin de vérifier l’impact du traitement sur l’évolution clinique ou la
progression de la maladie et pour confirmer les précédentes
hypothèses d’efficacité, le titulaire de l’autorisation de mise sur le
marché devra transmettre et soumettre les résultats de l’étude en cours,
multicentrique, en ouvert et prospective.
Date
Rapport final de l’étude :
31 Mars 2023
62
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
63
A. ÉTIQUETAGE
64
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE
FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un ml contient 10 mg de ranibizumab. Un flacon contient 2,3 mg de ranibizumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : α,α-tréhalose dihydraté, chlorhydrate d’histidine monohydraté, histidine, polysorbate 20,
eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 flacon de 0,23 ml
Dose unique pour les adultes : 0,5 mg/0,05 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.
Dose unique pour les prématurés : 0,2 mg/0,02 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intravitréenne.
Flacon réservé à l’usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
65
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/374/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
66
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE
FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
Voie intravitréenne
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2,3 mg/0,23 ml
6.
AUTRE
67
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE
SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
ranibizumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie de 0,165 ml de solution contient 1,65 mg de ranibizumab (10 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : α,α-tréhalose dihydraté, chlorhydrate d’histidine monohydraté, histidine, polysorbate 20,
eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie de 0,165 ml.
Dose unique de 0,5 mg/0,05 ml.
Le volume excédentaire doit être éliminé avant l’injection.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Réservée à l’usage unique. Après ouverture de l’emballage scellé, procéder dans des conditions
d’asepsie.
Ajuster le volume au repère correspondant à la dose de 0,05 ml.
Lire la notice avant utilisation.
Voie intravitréenne.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
68
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage scellé dans la boîte d’origine à l’abri de la
lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/374/003
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
69
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
70
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
PLAQUETTE THERMOFORMÉE
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
ranibizumab
Voie intravitréenne
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DE LOT
5.
AUTRE
0,165 ml
71
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
Voie intravitréenne
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
0,165 ml
6.
AUTRE
72
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE
FLACON + AIGUILLE-FILTRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un ml contient 10 mg de ranibizumab. Un flacon contient 2,3 mg de ranibizumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : α,α-tréhalose dihydraté, chlorhydrate d’histidine monohydraté, histidine, polysorbate 20,
eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 flacon de 0,23 ml, 1 aiguille-filtre.
Dose unique pour les adultes : 0,5 mg/0,05 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.
Dose unique pour les prématurés : 0,2 mg/0,02 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intravitréenne.
Flacon et aiguille-filtre réservés à l’usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
L’aiguille-filtre ne doit pas être utilisée pour l’injection.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
73
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/374/004
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
74
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
75
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE
FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
Voie intravitréenne
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2,3 mg/0,23 ml
6.
AUTRE
76
B. NOTICE
77
Notice : Information du patient adulte
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
ADULTES
Veuillez trouver l’information relative aux prématurés sur la face opposée de cette notice
Veuillez lire attentivement cette notice avant que ce médicament ne vous soit administré car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré
3.
Comment Lucentis est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver Lucentis
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
1.
Qu’est-ce que Lucentis
Lucentis est une solution qui est injectée dans l’œil. Lucentis appartient à un groupe de médicaments
appelé médicaments contre la néovascularisation. Il contient un principe actif appelé ranibizumab.
Dans quels cas Lucentis est-il utilisé
Lucentis est utilisé chez les adultes pour traiter plusieurs pathologies de l’œil qui entraînent une
diminution de la vision.
Ces maladies résultent de lésions de la rétine (couche située dans la partie arrière de l'œil sensible à la
lumière) causées par :
-
La croissance de vaisseaux sanguins anormaux, perméables. Ceci est observé dans des maladies
telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et la rétinopathie diabétique
proliférante (RDP, une maladie causée par le diabète). Cela peut également être associé à une
néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte (MF), des stries
angioïdes, une choriorétinopathie centrale séreuse ou une NVC inflammatoire.
-
L’œdème maculaire (gonflement du centre de la rétine). Ce gonflement peut être provoqué par
du diabète (une maladie appelée œdème maculaire diabétique (OMD)) ou par l’obstruction des
veines de la rétine (une maladie appelée occlusion veineuse rétinienne (OVR)).
Quel est le mécanisme d’action de Lucentis
Lucentis reconnaît et se lie spécifiquement à une protéine appelée facteur de croissance de
l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A) présente dans l’œil. En excès, le VEGF-A est
responsable de la croissance de vaisseaux sanguins anormaux et d’un gonflement dans l’œil qui
peuvent entraîner une diminution de la vision dans des maladies telles que la DMLA, l’OMD, la RDP,
l’OVR, la MF et les NVC. En se liant au VEGF-A, Lucentis peut bloquer ses effets et prévenir cette
croissance anormale et le gonflement.
Dans ces maladies, Lucentis peut aider à la stabilisation de votre vision et à son amélioration dans de
nombreux cas.
78
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré
Lucentis ne doit pas vous être administré
-
Si vous êtes allergique au ranibizumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
Si vous avez une infection dans ou autour de l'œil.
-
Si vous présentez des douleurs ou une rougeur (inflammation intraoculaire sévère) de l'œil.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant que Lucentis ne vous soit administré.
-
Lucentis est administré sous forme d'une injection dans l'œil. Occasionnellement, une infection
à l’intérieur de l'œil, des douleurs ou une rougeur (inflammation), un décollement ou une
déchirure d’une des couches postérieures de l'œil (décollement ou déchirure de la rétine,
décollement ou déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien) ou une opacification du cristallin
(cataracte) peuvent se produire après le traitement par Lucentis. Il est important d'identifier et de
traiter une telle infection ou le décollement de rétine le plus rapidement possible. Veuillez
prévenir immédiatement votre médecin si vous développez des signes tels que des douleurs
oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou diminuée,
une augmentation du nombre de petites taches dans votre champ visuel ou une augmentation de
la sensibilité à la lumière.
-
Chez certains patients, il se peut que la pression à l’intérieur de l’oeil augmente pendant une
courte durée immédiatement après l'injection. C'est quelque chose que vous pouvez ne pas
remarquer et c'est pourquoi votre médecin pourra surveiller ce phénomène après chaque
injection.
-
Informez votre médecin si vous avez des antécédents de problèmes oculaires ou des traitements
oculaires, ou si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous avez souffert de signes
passagers d’accident vasculaire cérébral (faiblesse ou paralysie des membres ou du visage,
difficultés à parler ou à comprendre). Cette information permettra à votre médecin d’évaluer si
le traitement par Lucentis est approprié dans votre cas.
Voir la rubrique 4 (“Quels sont les effets indésirables éventuels ?”) pour une information plus détaillée
sur les effets indésirables qui peuvent survenir au cours d’un traitement par Lucentis.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
A l’exception de la rétinopathie du prématuré, l'utilisation de Lucentis n'a pas été établie chez l'enfant
et l'adolescent et elle n'est donc pas recommandée. Pour le traitement des prématurés atteints de
rétinopathie du prématuré (RP) veuillez vous référer à la face opposée de cette notice.
Autres médicaments et Lucentis
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Grossesse et allaitement
-
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée
du traitement et au moins trois mois après la dernière injection de Lucentis.
-
Il n'existe aucune expérience de l'utilisation de Lucentis chez la femme enceinte. Lucentis ne
doit pas être utilisé au cours d’une grossesse à moins que le bénéfice potentiel ne l’emporte sur
le risque potentiel pour l’enfant à naître. Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse, veuillez en discuter avec votre médecin avant le traitement par
Lucentis.
-
Lucentis n'est pas recommandé au cours de l'allaitement car on ne sait pas si Lucentis passe
dans le lait maternel humain. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant le
traitement par Lucentis.
79
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Après le traitement par Lucentis, il est possible que vous ayez des troubles temporaires de la vision. Si
cela vous arrive, vous ne devez ni conduire ni utiliser de machines tant que vos troubles visuels
n'auront pas disparu.
3.
Comment Lucentis est administré
Lucentis sera administré par votre ophtalmologiste, sous forme d'une injection unique dans l'œil et
sous anesthésie locale. La dose habituellement utilisée pour l’injection est de 0,05 ml (qui contient
0,5 mg de substance active). L’intervalle entre deux doses injectées dans le même œil doit être d’au
moins quatre semaines. Toutes les injections seront réalisées par votre ophtalmologiste.
Avant l'injection, votre médecin vous lavera l'œil soigneusement afin d'éviter une infection. Votre
médecin vous administrera également un anesthésique local afin de limiter ou d'éviter toute douleur
liée à l'injection.
Le traitement sera initié avec une injection de Lucentis par mois. Votre médecin surveillera votre œil,
et selon la façon dont vous répondez au traitement, décidera si vous nécessitez d’être retraité et quand.
Des instructions détaillées pour l’utilisation de Lucentis sont fournies à la fin de cette notice dans
« Comment préparer et administrer Lucentis
».
Personnes âgées (65 ans et plus)
Lucentis peut être administré aux personnes âgées de 65 ans et plus, sans adaptation de la dose.
Avant d’arrêter le traitement par Lucentis
Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Lucentis, veuillez vous rendre à votre prochain rendez-
vous pour en discuter avec votre médecin. Votre médecin vous conseillera et décidera de la durée
nécessaire du traitement par Lucentis.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables associés à l’administration de Lucentis sont soit dus au médicament lui-même
ou à la procédure d’injection et touchent principalement l’œil.
Les effets indésirables les plus graves sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables graves et fréquents
(pouvant toucher jusqu’à 1 patient sur 10) : Décollement ou
déchirure de la couche postérieure de l'œil (décollement ou déchirure de la rétine) entraînant une
vision de flashes lumineux avec des corps flottants évoluant progressivement vers une perte de vision
temporaire ou une opacification du cristallin (cataracte).
Effets indésirables graves et peu fréquents (pouvant
toucher jusqu’à 1 patient sur 100) : Cécité,
infection du globe oculaire (endophtalmie) avec inflammation de l’intérieur de l’œil.
Les symptômes que vous pourriez présenter sont des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une
rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites
taches dans votre champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière.
Si vous développez
l’un de ces effets indésirables, parlez-en immédiatement à votre médecin.
80
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables très fréquents
(pouvant toucher plus de 1 patient sur 10)
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation de l'œil, saignement dans la partie
postérieure de l’œil (saignement de la rétine), troubles visuels, douleur oculaire, petites particules ou
taches dans le champ visuel (corps flottants), œil injecté de sang, irritation oculaire, sensation d'avoir
quelque chose dans l'œil, augmentation de la production de larmes, inflammation ou infection du bord
des paupières, sécheresse de l'œil, rougeur ou démangeaison de l'œil et augmentation de la pression
intraoculaire.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : maux de gorge, congestion nasale, écoulement
nasal, maux de tête et douleurs articulaires.
Les autres effets indésirables pouvant survenir après un traitement par Lucentis sont décrits ci-
dessous :
Effets indésirables fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : diminution de l’acuité visuelle, oedème de certaines
parties de l’œil (uvée, cornée), inflammation de la cornée (partie antérieure de l’œil), petites marques à
la surface de l’œil, vision trouble, saignement au site d’injection, saignement dans l’œil, sécrétions
oculaires avec démangeaisons, rougeur et oedème (conjonctivite), sensibilité à la lumière, gêne
oculaire, oedème de la paupière, douleur de la paupière.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : infections urinaires, faible taux de globules
rouges (associé à des symptômes tels que: fatigue, essoufflement, vertiges, pâleur), anxiété, toux,
nausées, réactions cutanées de type allergique telles que éruption cutanée étendue, urticaire,
démangeaison et rougeur de la peau.
Effets indésirables peu fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation et saignement dans la partie
antérieure de l’œil, poche de pus dans l’œil, modifications de la partie centrale de la surface de l’œil,
douleur ou irritation au point d’injection, sensation anormale dans l’œil, irritation de la paupière.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
-
-
-
-
-
-
Comment conserver Lucentis
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et l’étiquette
du flacon après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Avant l’utilisation, le flacon non ouvert pourra être conservé à température ambiante (25°C)
pendant une durée maximale de 24 heures.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l'abri de la lumière.
N’utilisez aucun emballage endommagé.
81
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Lucentis
-
La substance active est le ranibizumab. Chaque ml contient 10 mg de ranibizumab. Chaque
flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml de solution. Cette quantité est suffisante
pour permettre de délivrer une dose unique de 0,05 ml contenant 0,5 mg de ranibizumab.
-
Les autres composants sont alpha, alpha-tréhalose dihydraté ; chlorhydrate d'histidine
monohydraté ; histidine ; polysorbate 20 ; eau pour préparations injectables.
Comment se présente Lucentis et contenu de l’emballage extérieur
Lucentis est une solution injectable présentée dans un flacon (0,23 ml). La solution est une solution
aqueuse limpide, incolore à jaune pâle.
Deux présentations différentes sont disponibles :
Boîte contenant un flacon seul
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl. Le
flacon est seulement à usage unique.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl, une
aiguille-filtre contondante (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm, 5 micromètres) pour prélever le contenu du
flacon. Tous les composants sont seulement à usage unique.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
България
Novartis Bulgaria EOOD
Тел.: +359 2 489 98 28
Česká republika
Novartis s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Danmark
Novartis Healthcare A/S
Tlf: +45 39 16 84 00
Lietuva
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tel: +370 5 269 16 50
Luxembourg/Luxemburg
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Magyarország
Novartis Hungária Kft.
Tel.: +36 1 457 65 00
Malta
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +356 2122 2872
82
Deutschland
Novartis Pharma GmbH
Tel: +49 911 273 0
Eesti
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Tel: +372 66 30 810
Ελλάδα
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Τηλ: +30 210 281 17 12
España
Novartis Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 93 306 42 00
France
Novartis Pharma S.A.S.
Tél: +33 1 55 47 66 00
Hrvatska
Novartis Hrvatska d.o.o.
Tel. +385 1 6274 220
Ireland
Novartis Ireland Limited
Tel: +353 1 260 12 55
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
Novartis Farma S.p.A.
Tel: +39 02 96 54 1
Κύπρος
Novartis Pharma Services Inc.
Τηλ: +357 22 690 690
Latvija
SIA Novartis Baltics
Tel: +371 67 887 070
Nederland
Novartis Pharma B.V.
Tel: +31 88 04 52 111
Norge
Novartis Norge AS
Tlf: +47 23 05 20 00
Österreich
Novartis Pharma GmbH
Tel: +43 1 86 6570
Polska
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 375 4888
Portugal
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tel: +351 21 000 8600
România
Novartis Pharma Services
Romania SRL
Tel: +40 21 31299 01
Slovenija
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +386 1 300 75 50
Slovenská republika
Novartis Slovakia s.r.o.
Tel: +421 2 5542 5439
Suomi/Finland
Novartis Finland Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 6133 200
Sverige
Novartis Sverige AB
Tel: +46 8 732 32 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Novartis Ireland Limited
Tel: +44 1276 698370
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
83
LES INFORMATIONS SUIVANTES SONT DESTINEES EXCLUSIVEMENT AUX
PROFESSIONNELS DE LA SANTE :
Se référer également à la rubrique 3 « Comment Lucentis est administré ».
Comment préparer et administrer Lucentis aux adultes ?
Flacon à usage unique réservé à la voie intravitréenne.
Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste expérimenté ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Dans la DMLA néovasculaire, dans les NVC, dans les RDP et dans la baisse visuelle due à un OMD
ou à un œdème maculaire secondaire à une OVR, la dose recommandée de Lucentis est de 0,5 mg,
administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d’injection de
0,05 ml. L’intervalle entre deux doses injectées dans le même œil doit être d’au moins quatre
semaines.
Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu’à ce que l’acuité visuelle maximale soit
atteinte et/ou jusqu’à l’absence de signe d’activité de la maladie, c’est-à-dire pas de changement de
l’acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l’initiation,
chez les patients atteints de DMLA, d’OMD, de RDP et d’OBVR ou d’OVCR, au moins trois
injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et doivent être
basés sur l’activité de la maladie, évaluée par la mesure de l’acuité visuelle et/ou des critères
anatomiques.
Si, selon l’avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu
n’est pas bénéfique pour le patient, Lucentis devra être arrêté.
Le suivi de l’activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des
techniques d’imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l’angiographie à la fluoréscéine.
Si les patients sont traités selon un protocole « treat-and-extend », une fois l’acuité visuelle maximale
atteinte et/ou qu’il n’y a plus de signe d’activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent
être étendus progressivement jusqu’à réapparition de signes d’activité de la maladie et/ou de baisse
visuelle. L’intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans
les cas de DMLA mais pourra être prolongé d’un mois à la fois dans les cas d’OMD. Dans les cas de
RDP et d’OBVR ou d’OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés
graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles.
Si des signes d’activité de la maladie réapparaissent, l’intervalle de traitement doit être réduit en
conséquence.
Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour
chaque patient en se basant sur l’activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu’une
injection au cours des 12 premiers mois, d’autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y
compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une
ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année.
Lucentis et photocoagulation au laser dans l’OMD et dans l’œdème maculaire secondaire à l’OBVR
Des données concernant l’administration concomitante de Lucentis et d’une photocoagulation au laser
sont disponibles. Si les deux traitements sont réalisés le même jour, Lucentis doit être administré au
moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Lucentis peut être administré aux patients ayant
été traités précédemment par photocoagulation au laser.
84
Lucentis et thérapie photodynamique par la vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF
Il n’existe pas de données concernant l’administration concomitante de Lucentis et de la vertéporfine.
Lucentis doit être inspecté visuellement pour détecter la présence de particules et d’une décoloration
avant administration.
La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale
des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile
(ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents
médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant
de procéder à l'administration intravitréenne. Une anesthésie appropriée ainsi qu’un antibactérien local
à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'œil, la paupière et la surface oculaire doivent être
administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.
Boîte contenant un flacon seul
Le flacon est seulement à usage unique. Après l’injection, tout produit non utilisé doit être éliminé.
Tout flacon présentant des signes de dommage ou d’altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne
peut être garantie que si le système de fermeture de l’emballage reste intact.
Pour la préparation et l’administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires:
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml)
-
une aiguille pour injection (30G x ½″).
Ces dispositifs médicaux ne sont pas inclus dans la boîte de Lucentis.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Tous les composants sont stériles et seulement à usage unique. Tout composant dont l’emballage
présente des signes de dommage ou d’altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut être
garantie que si le système de fermeture de l’emballage du composant reste intact. Une réutilisation
peut conduire à une infection ou à une autre maladie/blessure.
Pour la préparation et l’administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires :
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm, fournie)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml, non incluse dans la boîte de
Lucentis)
-
une aiguille pour injection (30G x ½″, non incluse dans la boîte de Lucentis)
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne chez les patients adultes, veuillez
respecter les instructions suivantes :
1. Avant de prélever le contenu du flacon, retirer le capuchon du
flacon et nettoyer la partie extérieure du bouchon (par exemple
avec un tampon imbibé d’alcool à 70%).
2. Fixer une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm,
5 µm) sur une seringue de 1 ml en utilisant une technique
aseptique. Enfoncer la pointe de l’aiguille-filtre au centre du
bouchon, jusqu’à ce que l’aiguille touche le fond du flacon.
3. Prélever la totalité du liquide en maintenant le flacon en position
droite, légèrement inclinée pour faciliter le prélèvement complet.
85
4. Lors du prélèvement, veiller à tirer suffisamment sur la tige du
piston pour vider complètement l’aiguille-filtre.
5. Laisser la pointe de l’aiguille-filtre dans le flacon et séparer la
seringue de l’aiguille-filtre. L’aiguille-filtre doit être jetée après le
prélèvement du contenu du flacon et ne doit pas être utilisée pour
l’injection intravitréenne.
6. Fixer fermement, de manière aseptique, une aiguille pour
injection (30G x ½″, 0,3 mm x 13 mm) sur la seringue.
7. Retirer avec précaution le capuchon de l’aiguille pour injection
sans séparer l’aiguille de la seringue.
Note : Tenir l’aiguille pour injection par le raccord lors du retrait
du capuchon.
8. Expulser avec précaution l’air de la seringue en même temps
que l’excédent de solution et ajuster la dose au repère 0,05 ml sur
la seringue. La seringue est prête pour l’injection.
Note : Ne pas essuyer l’aiguille pour injection. Ne pas tirer à
nouveau sur le piston.
0,05 ml
L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la cavité vitréenne, en
évitant le méridien horizontal et en visant le milieu du globe oculaire. Le volume de 0,05 ml peut alors
être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections ultérieures.
Après l’injection, ne pas remettre le capuchon de l’aiguille ni détacher l’aiguille de la seringue. Jeter la
seringue utilisée avec l’aiguille dans un containeur pour objets piquants ou conformément à la
réglementation en vigueur.
86
Notice : Information du patient
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
ranibizumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant que ce médicament ne vous soit administré car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré
3.
Comment Lucentis est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver Lucentis
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
1.
Qu’est-ce que Lucentis
Lucentis est une solution qui est injectée dans l’œil. Lucentis appartient à un groupe de médicaments
appelé médicaments contre la néovascularisation. Il contient un principe actif appelé ranibizumab.
Dans quels cas Lucentis est-il utilisé
Lucentis est utilisé chez les adultes pour traiter plusieurs pathologies de l’œil qui entraînent une
diminution de la vision.
Ces maladies résultent de lésions de la rétine (couche située dans la partie arrière de l'œil sensible à la
lumière) causées par :
-
La croissance de vaisseaux sanguins anormaux, perméables. Ceci est observé dans des maladies
telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et la rétinopathie diabétique
proliférante (RDP, une maladie causée par le diabète). Cela peut également être associé à une
néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte (MF), des stries
angioïdes, une choriorétinopathie centrale séreuse ou une NVC inflammatoire.
-
L’œdème maculaire (gonflement du centre de la rétine). Ce gonflement peut être provoqué par
du diabète (une maladie appelée œdème maculaire diabétique (OMD)) ou par l’obstruction des
veines de la rétine (une maladie appelée occlusion veineuse rétinienne (OVR)).
Quel est le mécanisme d’action de Lucentis
Lucentis reconnaît et se lie spécifiquement à une protéine appelée facteur de croissance de
l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A) présente dans l’œil. En excès, le VEGF-A est
responsable de la croissance de vaisseaux sanguins anormaux et d’un gonflement dans l’œil qui
peuvent entraîner une diminution de la vision dans des maladies telles que la DMLA, l’OMD, la RDP,
l’OVR, la MF et les NVC. En se liant au VEGF-A, Lucentis peut bloquer ses effets et prévenir cette
croissance anormale et le gonflement.
Dans ces maladies, Lucentis peut aider à la stabilisation de votre vision et à son amélioration dans de
nombreux cas.
87
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré
Lucentis ne doit pas vous être administré
-
Si vous êtes allergique au ranibizumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
Si vous avez une infection dans ou autour de l'œil.
-
Si vous présentez des douleurs ou une rougeur (inflammation intraoculaire sévère) de l'œil.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant que Lucentis ne vous soit administré.
-
Lucentis est administré sous forme d'une injection dans l'œil. Occasionnellement, une infection
à l’intérieur de l'œil, des douleurs ou une rougeur (inflammation), un décollement ou une
déchirure d’une des couches postérieures de l'œil (décollement ou déchirure de la rétine,
décollement ou déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien) ou une opacification du cristallin
(cataracte) peuvent se produire après le traitement par Lucentis. Il est important d'identifier et de
traiter une telle infection ou le décollement de rétine le plus rapidement possible. Veuillez
prévenir immédiatement votre médecin si vous développez des signes tels que des douleurs
oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou diminuée,
une augmentation du nombre de petites taches dans votre champ visuel ou une augmentation de
la sensibilité à la lumière.
-
Chez certains patients, il se peut que la pression à l’intérieur de l’oeil augmente pendant une
courte durée immédiatement après l'injection. C'est quelque chose que vous pouvez ne pas
remarquer et c'est pourquoi votre médecin pourra surveiller ce phénomène après chaque
injection.
-
Informez votre médecin si vous avez des antécédents de problèmes oculaires ou des traitements
oculaires, ou si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous avez souffert de signes
passagers d’accident vasculaire cérébral (faiblesse ou paralysie des membres ou du visage,
difficultés à parler ou à comprendre). Cette information permettra à votre médecin d’évaluer si
le traitement par Lucentis est approprié dans votre cas.
Voir la rubrique 4 (“Quels sont les effets indésirables éventuels?”) pour une information plus détaillée
sur les effets indésirables qui peuvent survenir au cours d’un traitement par Lucentis.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
L'utilisation de Lucentis n'a pas été établie chez l'enfant et l'adolescent et elle n'est donc pas
recommandée.
Autres médicaments et Lucentis
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Grossesse et allaitement
-
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée
du traitement et au moins trois mois après la dernière injection de Lucentis.
-
Il n'existe aucune expérience de l'utilisation de Lucentis chez la femme enceinte. Lucentis ne
doit pas être utilisé au cours d’une grossesse à moins que le bénéfice potentiel ne l’emporte sur
le risque potentiel pour l’enfant à naître. Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse, veuillez en discuter avec votre médecin avant le traitement par
Lucentis.
-
Lucentis n'est pas recommandé au cours de l'allaitement car on ne sait pas si Lucentis passe
dans le lait maternel humain. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant le
traitement par Lucentis.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Après le traitement par Lucentis, il est possible que vous ayez des troubles temporaires de la vision. Si
cela vous arrive, vous ne devez ni conduire ni utiliser de machines tant que vos troubles visuels
n'auront pas disparu.
88
3.
Comment Lucentis est administré
Lucentis sera administré par votre ophtalmologiste, sous forme d'une injection unique dans l'œil et
sous anesthésie locale. La dose habituellement utilisée pour l’injection est de 0,05 ml (qui contient
0,5 mg de substance active). La seringue préremplie contient une dose de produit supérieure à la dose
recommandée de 0,5 mg. La totalité du volume extractible ne doit pas être utilisée. Le volume
excédentaire doit être éliminé avant l’injection. L’injection du volume total de la seringue préremplie
peut entraîner un surdosage.
L’intervalle entre deux doses injectées dans le même œil doit être d’au moins quatre semaines. Toutes
les injections seront réalisées par votre ophtalmologiste.
Avant l'injection, votre médecin vous lavera l'œil soigneusement afin d'éviter une infection. Votre
médecin vous administrera également un anesthésique local afin de limiter ou d'éviter toute douleur
liée à l'injection.
Le traitement sera initié avec une injection de Lucentis par mois. Votre médecin surveillera votre œil,
et selon la façon dont vous répondez au traitement, décidera si vous nécessitez d’être retraité et quand.
Des instructions détaillées pour l’utilisation de Lucentis sont fournies à la fin de cette notice dans
« Comment préparer et administrer Lucentis
».
Personnes âgées (65 ans et plus)
Lucentis peut être administré aux personnes âgées de 65 ans et plus, sans adaptation de la dose.
Avant d’arrêter le traitement par Lucentis
Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Lucentis, veuillez vous rendre à votre prochain rendez-
vous pour en discuter avec votre médecin. Votre médecin vous conseillera et décidera de la durée
nécessaire du traitement par Lucentis.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables associés à l’administration de Lucentis sont soit dus au médicament lui-même
ou à la procédure d’injection et touchent principalement l’œil.
Les effets indésirables les plus graves sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables graves et fréquents
(pouvant toucher jusqu’à 1 patient sur 10) : Décollement ou
déchirure de la couche postérieure de l'œil (décollement ou déchirure de la rétine) entraînant une
vision de flashes lumineux avec des corps flottants évoluant progressivement vers une perte de vision
temporaire ou une opacification du cristallin (cataracte).
Effets indésirables graves et peu fréquents (pouvant
toucher jusqu’à 1 patient sur 100) : Cécité,
infection du globe oculaire (endophtalmie) avec inflammation de l’intérieur de l’œil.
Les symptômes que vous pourriez présenter sont des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une
rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites
taches dans votre champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière.
Si vous développez
l’un de ces effets indésirables, parlez-en immédiatement à votre médecin.
89
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables très fréquents
(pouvant toucher plus de 1 patient sur 10)
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation de l'œil, saignement dans la partie
postérieure de l’œil (saignement de la rétine), troubles visuels, douleur oculaire, petites particules ou
taches dans le champ visuel (corps flottants), œil injecté de sang, irritation oculaire, sensation d'avoir
quelque chose dans l'œil, augmentation de la production de larmes, inflammation ou infection du bord
des paupières, sécheresse de l'œil, rougeur ou démangeaison de l'œil et augmentation de la pression
intraoculaire.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : maux de gorge, congestion nasale, écoulement
nasal, maux de tête et douleurs articulaires.
Les autres effets indésirables pouvant survenir après un traitement par Lucentis sont décrits ci-
dessous :
Effets indésirables fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : diminution de l’acuité visuelle, oedème de certaines
parties de l’œil (uvée, cornée), inflammation de la cornée (partie antérieure de l’œil), petites marques à
la surface de l’œil, vision trouble, saignement au site d’injection, saignement dans l’œil, sécrétions
oculaires avec démangeaisons, rougeur et oedème (conjonctivite), sensibilité à la lumière, gêne
oculaire, oedème de la paupière, douleur de la paupière.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : infections urinaires, faible taux de globules
rouges (associé à des symptômes tels que: fatigue, essoufflement, vertiges, pâleur), anxiété, toux,
nausées, réactions cutanées de type allergique telles que éruption cutanée étendue, urticaire,
démangeaison et rougeur de la peau.
Effets indésirables peu fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation et saignement dans la partie
antérieure de l’œil, poche de pus dans l’œil, modifications de la partie centrale de la surface de l’œil,
douleur ou irritation au point d’injection, sensation anormale dans l’œil, irritation de la paupière.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
-
-
-
-
-
-
Comment conserver Lucentis
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et l’étiquette
de la seringue préremplie après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de
ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Avant l’utilisation, l’emballage scellé pourra être conservé à une température ne dépassant pas
25°C jusqu’à 24 heures.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage fermé dans la boîte d’origine à l'abri de la
lumière.
N’utilisez aucun emballage endommagé.
90
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Lucentis
-
La substance active est le ranibizumab. Chaque ml contient 10 mg de ranibizumab. Une
seringue préremplie contient 0,165 ml, ce qui correspond à 1,65 mg de ranibizumab. Ceci
permettant de délivrer une quantité suffisante pour délivrer une dose de 0,05 ml contenant
0,5 mg de ranibizumab.
-
Les autres composants sont alpha, alpha-tréhalose dihydraté ; chlorhydrate d'histidine
monohydraté ; histidine ; polysorbate 20 ; eau pour préparations injectables.
Comment se présente Lucentis et contenu de l’emballage extérieur
Lucentis est une solution injectable présentée dans une seringue préremplie. La seringue préremplie
contient 0,165 ml de solution stérile, aqueuse, limpide, incolore à jaune pâle. La seringue préremplie
contient une dose de produit supérieure à la dose recommandée de 0,5 mg. La totalité du volume
extractible ne doit pas être utilisée. Le volume excédentaire doit être éliminé avant l’injection.
L’injection du volume total de la seringue préremplie peut entraîner un surdosage.
Boîte d’une seringue préremplie, dans un emballage scellé. La seringue préremplie est seulement à
usage unique.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Alcon-Couvreur N.V.
Rijksweg 14
2870 Puurs
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
България
Novartis Bulgaria EOOD
Тел.: +359 2 489 98 28
Česká republika
Novartis s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Danmark
Novartis Healthcare A/S
Tlf: +45 39 16 84 00
Lietuva
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tel: +370 5 269 16 50
Luxembourg/Luxemburg
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Magyarország
Novartis Hungária Kft.
Tel.: +36 1 457 65 00
Malta
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +356 2122 2872
91
Deutschland
Novartis Pharma GmbH
Tel: +49 911 273 0
Eesti
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Tel: +372 66 30 810
Ελλάδα
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Τηλ: +30 210 281 17 12
España
Novartis Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 93 306 42 00
France
Novartis Pharma S.A.S.
Tél: +33 1 55 47 66 00
Hrvatska
Novartis Hrvatska d.o.o.
Tel. +385 1 6274 220
Ireland
Novartis Ireland Limited
Tel: +353 1 260 12 55
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
Novartis Farma S.p.A.
Tel: +39 02 96 54 1
Κύπρος
Novartis Pharma Services Inc.
Τηλ: +357 22 690 690
Latvija
SIA Novartis Baltics
Tel: +371 67 887 070
Nederland
Novartis Pharma B.V.
Tel: +31 88 04 52 111
Norge
Novartis Norge AS
Tlf: +47 23 05 20 00
Österreich
Novartis Pharma GmbH
Tel: +43 1 86 6570
Polska
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 375 4888
Portugal
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tel: +351 21 000 8600
România
Novartis Pharma Services
Romania SRL
Tel: +40 21 31299 01
Slovenija
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +386 1 300 75 50
Slovenská republika
Novartis Slovakia s.r.o.
Tel: +421 2 5542 5439
Suomi/Finland
Novartis Finland Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 6133 200
Sverige
Novartis Sverige AB
Tel: +46 8 732 32 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Novartis Ireland Limited
Tel: +44 1276 698370
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
92
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Se référer également à la rubrique 3 « Comment Lucentis est administré ».
Comment préparer et administrer Lucentis ?
Seringue préremplie à usage unique réservée à la voie intravitréenne.
Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste expérimenté ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Dans la DMLA néovasculaire, dans les NVC, dans les RDP et dans la baisse visuelle due à un OMD
ou à un œdème maculaire secondaire à une OVR, la dose recommandée de Lucentis est de 0,5 mg,
administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d’injection de
0,05 ml. L’intervalle entre deux doses injectées dans le même œil doit être d’au moins quatre
semaines.
Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu’à ce que l’acuité visuelle maximale soit
atteinte et/ou jusqu’à l’absence de signe d’activité de la maladie, c’est-à-dire pas de changement de
l’acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l’initiation,
chez les patients atteints de DMLA, d’OMD, de RDP et d’OBVR ou d’OVCR, au moins trois
injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et doivent être
basés sur l’activité de la maladie, évaluée par la mesure de l’acuité visuelle et/ou des critères
anatomiques.
Si, selon l’avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu
n’est pas bénéfique pour le patient, Lucentis devra être arrêté.
Le suivi de l’activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des
techniques d’imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l’angiographie à la fluoréscéine.
Si les patients sont traités selon un protocole « treat-and-extend », une fois l’acuité visuelle maximale
atteinte et/ou qu’il n’y a plus de signe d’activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent
être étendus progressivement jusqu’à réapparition de signes d’activité de la maladie et/ou de baisse
visuelle. L’intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans
les cas de DMLA mais pourra être prolongé d’un mois à la fois dans les cas d’OMD. Dans les cas de
RDP et d’OBVR ou d’OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés
graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles.
Si des signes d’activité de la maladie réapparaissent, l’intervalle de traitement doit être réduit en
conséquence.
Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour
chaque patient en se basant sur l’activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu’une
injection au cours des 12 premiers mois, d’autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y
compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une
ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année.
Lucentis et photocoagulation au laser dans l’OMD et dans l’œdème maculaire secondaire à l’OBVR
Des données concernant l’administration concomitante de Lucentis et d’une photocoagulation au laser
sont disponibles. Si les deux traitements sont réalisés le même jour, Lucentis doit être administré au
moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Lucentis peut être administré aux patients ayant
été traités précédemment par photocoagulation au laser.
Lucentis et thérapie photodynamique par la vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF
Il n’existe pas de données concernant l’administration concomitante de Lucentis et de la vertéporfine.
93
Lucentis doit être inspecté visuellement pour détecter la présence de particules et d’une décoloration
avant administration.
La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale
des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile
(ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents
médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant
de procéder à l'administration intravitréenne. Une anesthésie appropriée ainsi qu’un antibactérien local
à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'œil, la paupière et la surface oculaire doivent être
administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.
La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est stérile. Ne pas utiliser
ce produit si l’emballage est endommagé. La stérilité de la seringue préremplie ne peut être garantie
que si l’emballage reste scellé. Ne pas utiliser la seringue préremplie si la solution a changé de
couleur, est trouble ou contient des particules.
La seringue préremplie contient une dose de produit supérieure à la dose recommandée de 0,5 mg. La
totalité du volume extractible de la seringue préremplie (0,1 ml) ne doit pas être utilisée. Le volume
excédentaire doit être éliminé avant l’injection. L’injection du volume total de la seringue préremplie
peut entraîner un surdosage. Pour éliminer les bulles d’air en même temps que l’excédent de
médicament, pousser lentement le piston jusqu’à aligner le plateau situé en dessous de la partie
bombée de la butée en caoutchouc avec le trait de dose noir de la seringue (équivalent à 0,05 ml, soit
0,5 mg de ranibizumab).
Pour l’injection intravitréenne, une aiguille stérile pour injection de 30 G x ½″ doit être utilisée.
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne, veuillez respecter les instructions
suivantes :
Introduction
Lire attentivement les instructions avant d’utiliser la seringue préremplie.
La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est
stérile. Ne pas utiliser le produit si l’emballage est endommagé. L’ouverture de
l’emballage scellé et toutes les étapes ultérieures doivent être réalisées dans des
conditions d’asepsie.
Note: Le volume doit être ajusté au repère correspondant à la dose de 0,05 ml.
Description de
la seringue
préremplie
Capuchon de
Repère de la dose
la seringue
0,05 ml
Colerette
Extrémité
Luer Lock
Butée en
caoutchouc
Figure 1
Tige du
piston
Préparation
1.
S’assurer que la boîte contient :
une seringue préremplie stérile dans un emballage scellé.
2. Décoller le film protecteur de l’emballage contenant la seringue et, de
manière aseptique, retirer la seringue avec précaution.
94
Vérifier la
seringue
3.
4.
Retirer le
capuchon de la
seringue
5.
6.
Vérifier que:
le capuchon de la seringue n’est pas
détaché de l’extrémité Luer lock.
la seringue n’est pas endommagée.
la solution est limpide, incolore à jaune
pâle et ne contient pas de particules.
Si l’un des points ci-dessus n’est pas
correct, jeter la seringue préremplie et en
utiliser une nouvelle.
Casser (ne pas tourner ou tordre) le
capuchon de la seringue (voir Figure 2).
Jeter le capuchon de la seringue (voir
Figure 3).
Figure 2
Figure 3
Attacher
l’aiguille
7.
Fixer solidement une aiguille stérile pour
injection de 30G x ½″ sur la seringue en
la vissant fermement sur l’extrémité Luer
lock (voir Figure 4).
8. Retirer délicatement le capuchon de
l’aiguille en le tirant dans l’axe de
l’aiguille (voir Figure 5).
Note: Ne jamais essuyer l’aiguille.
Figure 4
Figure 5
95
Chasser les
bulles d’air
9. Tenir la seringue en position verticale.
10. Si des bulles d’air sont présentes, tapoter
doucement la seringue avec votre doigt
jusqu’à ce que les bulles remontent à la
surface (voir Figure 6).
Figure 6
Ajuster la dose
11. Tenir la seringue à la hauteur des yeux et
pousser délicatement le piston jusqu’à
aligner
le plateau situé en dessous de la
partie bombée de la butée en
caoutchouc
avec le trait de dose (voir
Figure 7). Ceci permettra d’expulser l’air
et l’excès de solution et d’ajuster la dose
au repère 0.05 ml.
Note: La tige du piston n’est pas attachée à
la butée en caoutchouc afin d’éviter que de
l’air ne soit aspiré dans la seringue.
Injecter
Figure 7
La procédure d’injection doit être réalisée dans des conditions d’asepsie.
12. L’aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe
dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le
milieu du globe oculaire.
13. Injecter lentement jusqu’à ce que la butée en caoutchouc touche le fond de la
seringue et délivre un volume de 0,05 ml.
14. Un point d’injection scléral différent doit être utilisé lors des injections
ultérieures.
15. Après l’injection, ne pas remettre le capuchon de l’aiguille ni détacher
l’aiguille de la seringue. Jeter la seringue utilisée avec l’aiguille dans un
containeur pour objets piquants ou conformément à la réglementation en
vigueur.
96
Notice : Information des tuteurs des prématurés
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
BEBE PREMATURES
Veuillez trouver l’information relative aux adultes sur la face opposée de cette notice.
Veuillez lire attentivement cette notice avant que ce médicament ne soit administré à votre bébé
car elle contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez le médecin qui suit votre bébé.
-
Si votre bébé présente un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin qui suit votre bébé.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir
rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne soit administré à votre bébé
3.
Comment Lucentis est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver Lucentis
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
1.
Qu’est-ce que Lucentis
Lucentis est une solution qui est injectée dans l’œil. Lucentis appartient à un groupe de médicaments
appelé médicaments contre la néovascularisation. Il contient un principe actif appelé ranibizumab.
Dans quels cas Lucentis est-il utilisé
Lucentis est utilisé chez les bébés prématurés pour traiter la rétinopathie du prématuré (RP), une
maladie responsable d’un trouble visuel dû à des lésions à l’arrière de l’oeil (la rétine) causées par une
croissance anormale des vaisseaux sanguins.
Quel est le mécanisme d’action de Lucentis
Lucentis reconnaît et se lie spécifiquement à une protéine appelée facteur de croissance de
l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A) présente dans l’œil. En excès, le VEGF-A est
responsable de la croissance de vaisseaux sanguins anormaux dans l’oeil. En se liant au VEGF-A,
Lucentis peut bloquer ses effets et prévenir cette croissance anormale.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne soit administré à votre
bébé
Lucentis ne doit pas être administré à votre bébé
-
Si votre bébé est allergique au ranibizumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
Si votre bébé a une infection dans ou autour de l'œil.
-
Si votre bébé présente des douleurs ou une rougeur (inflammation intraoculaire sévère) de l'œil.
97
Avertissements et précautions
Adressez-vous au médecin qui suit votre bébé avant que Lucentis ne lui soit administré.
-
Lucentis est administré sous forme d'une injection dans l'œil. Occasionnellement, une infection
à l’intérieur de l'œil, des douleurs ou une rougeur (inflammation), un décollement ou une
déchirure d’une des couches postérieures de l'œil (décollement ou déchirure de la rétine,
décollement ou déchirure de l’épithélium pigmentaire rétinien) ou une opacification du cristallin
(cataracte) peuvent se produire après le traitement par Lucentis. Il est important d'identifier et de
traiter une telle infection ou le décollement de la rétine le plus rapidement possible.
Veuillez
prévenir immédiatement un médecin si votre bébé développe des signes tels que des
douleurs oculaires ou une rougeur de l’œil s’aggravant.
-
Chez certains patients, il se peut que la pression à l’intérieur de l’oeil augmente pendant une
courte durée immédiatement après l'injection. Le médecin qui suit votre bébé pourra surveiller
ce phénomène après chaque injection.
Voir la rubrique 4 (“Quels sont les effets indésirables éventuels?”) pour une information plus détaillée
sur les effets indésirables qui peuvent survenir au cours d’un traitement par Lucentis.
Autres médicaments et Lucentis
Informez le médecin qui suit votre bébé si votre bébé reçoit, a récemment reçu ou pourrait recevoir
tout autre médicament.
3.
Comment Lucentis est administré
Lucentis sera administré par un ophtalmologue sous forme d'une injection unique dans les yeux de
votre bébé, habituellement sous anesthésie locale. La dose habituellement utilisée pour l’injection est
de 0,02 ml (qui contient 0,2 mg de substance active). L’intervalle entre deux doses injectées dans le
même œil doit être d’au moins quatre semaines. Toutes les injections seront réalisées par
l’ophtalmologue.
Avant l'injection, le médecin qui suit votre bébé lavera les yeux de votre bébé soigneusement afin
d'éviter une infection. Le médecin administrera également à votre bébé un anesthésique local afin de
limiter ou d'éviter toute douleur.
Le traitement sera initié avec une injection de Lucentis dans chaque oeil atteint (certains bébés peuvent
n’avoir besoin que d’un traitement dans un oeil). Le médecin surveillera l’œil ou les yeux de votre
bébé et, selon la façon dont votre bébé répond au traitement, décidera s’il est nécessaire de retraiter et
quand.
Des instructions détaillées pour l’utilisation de Lucentis sont fournies à la fin de cette notice dans
« Comment préparer et administrer Lucentis? ».
Avant d’arrêter le traitement par Lucentis
Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Lucentis pour votre bébé, veuillez vous rendre à votre
prochain rendez-vous pour en discuter avec le médecin qui suit votre bébé. Le médecin qui suit votre
bébé vous conseillera et décidera de la durée nécessaire du traitement par Lucentis pour votre bébé.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations au
médecin qui suit votre bébé.
98
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables associés à l’administration de Lucentis sont soit dus au médicament lui-même
soit dus à la procédure d’injection et touchent principalement l’œil.
Les effets indésirables les plus fréquents rapportés chez les prématurés sont décrits ci-dessous:
Les effets indésirables oculaires sont les suivants: Saignement à l’arrière de l’oeil (saignement
rétinien), saignement dans l’oeil ou au niveau du site d’injection, et oeil injecté de sang (saignement
conjonctival).
Les effets indésirables non-oculaires sont les suivants: maux de gorge, congestion nasale et
écoulement nasal, faible taux de cellules rouges sanguines (associés à des symptomes tels que fatigue,
essouflement, pâleur de la peau), toux, infection des voies urinaires, réactions allergiques tels qu’une
éruption cutanée étendue et une rougeur de la peau.
Les effets indésirables additionnels qui ont été observés lorsque Lucentis est administré chez les
adultes sont listés ci-dessous. Ces effets indésirables peuvent également survenir chez les
prématurés.
Les effets indésirables les plus graves chez les adultes sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables graves et fréquents (pouvant toucher jusqu’à 1 patient sur 10) : Décollement ou
déchirure de la couche postérieure de l'œil (décollement ou déchirure de la rétine) entraînant une perte
de vision temporaire ou une opacification du cristallin (cataracte).
Effets indésirables graves et peu fréquents (pouvant toucher jusqu’à 1 patient sur 100) : Cécité,
infection du globe oculaire (endophtalmie) avec inflammation de l’intérieur de l’œil.
Il est important d’identifier et de traiter les effets indésirables graves tels que les infections du globe
oculaire ou les décollements de la rétine le plus rapidement possible.
Contacter votre médecin
immédiatement si votre bébé développe des symptômes tels que des douleurs oculaires ou une
rougeur de l’oeil s’aggravant.
D’autres effets indésirables rapportés chez les adutes sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables très fréquents (pouvant toucher plus de 1 patient sur 10)
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : Inflammation de l'œil, troubles visuels, douleur
oculaire, petites particules ou taches dans le champ visuel (corps flottants), irritation oculaire,
sensation d'avoir quelque chose dans l'œil, augmentation de la production de larmes, inflammation ou
infection du bord des paupières, sécheresse de l'œil, rougeur ou démangeaison de l'œil et augmentation
de la pression intraoculaire.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : maux de tête et douleurs articulaires.
Effets indésirables fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : diminution de l’acuité visuelle, oedème de certaines
parties de l’œil (uvée, cornée), inflammation de la cornée (partie antérieure de l’œil), petites marques à
la surface de l’œil, vision trouble, sécrétions oculaires avec démangeaisons, rougeur et oedème
(conjonctivite), sensibilité à la lumière, gêne oculaire, oedème de la paupière, douleur de la paupière.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : anxiété, nausées.
Effets indésirables peu fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation et saignement dans la partie
antérieure de l’œil, poche de pus dans l’œil, modifications de la partie centrale de la surface de l’œil,
douleur ou irritation au point d’injection, sensation anormale dans l’œil, irritation de la paupière.
Si vous avez la moindre question concernant les effets indésirables, parlez-en avec le médecin qui suit
votre bébé.
99
Déclaration des effets secondaires
Si vous observez un quelconque effet indésirable chez votre bébé, parlez-en avec le médecin qui suit
votre bébé. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
-
-
-
-
-
-
Comment conserver Lucentis
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et l’étiquette
du flacon après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Avant l’utilisation, le flacon non ouvert pourra être conservé à température ambiante (25°C)
pendant une durée maximale de 24 heures.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l'abri de la lumière.
N’utilisez aucun emballage endommagé.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient Lucentis
-
La substance active est le ranibizumab. Chaque ml contient 10 mg de ranibizumab. Chaque
flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml de solution. Cette quantité est suffisante
pour permettre de délivrer une dose unique de 0,02 ml contenant 0,2 mg de ranibizumab.
-
Les autres composants sont alpha, alpha-tréhalose dihydraté ; chlorhydrate d'histidine
monohydraté ; histidine ; polysorbate 20 ; eau pour préparations injectables.
Comment se présente Lucentis et contenu de l’emballage extérieur
Lucentis est une solution injectable présentée dans un flacon (0,23 ml). La solution est une solution
aqueuse limpide, incolore à jaune pâle.
Deux présentations différentes sont disponibles :
Boîte contenant un flacon seul
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl. Le
flacon est seulement à usage unique.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl, une
aiguille-filtre contondante (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm, 5 micromètres) pour prélever le contenu du
flacon. Tous les composants sont seulement à usage unique.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
100
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
България
Novartis Bulgaria EOOD
Тел.: +359 2 489 98 28
Česká republika
Novartis s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Danmark
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Tlf: +45 39 16 84 00
Deutschland
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Tel: +49 911 273 0
Eesti
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Tel: +372 66 30 810
Ελλάδα
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Τηλ: +30 210 281 17 12
España
Novartis Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 93 306 42 00
France
Novartis Pharma S.A.S.
Tél: +33 1 55 47 66 00
Hrvatska
Novartis Hrvatska d.o.o.
Tel. +385 1 6274 220
Ireland
Novartis Ireland Limited
Tel: +353 1 260 12 55
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
Novartis Farma S.p.A.
Tel: +39 02 96 54 1
Lietuva
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tel: +370 5 269 16 50
Luxembourg/Luxemburg
Novartis Pharma N.V.
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Magyarország
Novartis Hungária Kft.
Tel.: +36 1 457 65 00
Malta
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +356 2122 2872
Nederland
Novartis Pharma B.V.
Tel: +31 88 04 52 111
Norge
Novartis Norge AS
Tlf: +47 23 05 20 00
Österreich
Novartis Pharma GmbH
Tel: +43 1 86 6570
Polska
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 375 4888
Portugal
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tel: +351 21 000 8600
România
Novartis Pharma Services
Romania SRL
Tel: +40 21 31299 01
Slovenija
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +386 1 300 75 50
Slovenská republika
Novartis Slovakia s.r.o.
Tel: +421 2 5542 5439
Suomi/Finland
Novartis Finland Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 6133 200
101
Κύπρος
Novartis Pharma Services Inc.
Τηλ: +357 22 690 690
Latvija
SIA Novartis Baltics
Tel: +371 67 887 070
Sverige
Novartis Sverige AB
Tel: +46 8 732 32 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Novartis Ireland Limited
Tel: +44 1276 698370
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
102
LES INFORMATIONS SUIVANTES SONT DESTINEES EXCLUSIVEMENT AUX
PROFESSIONNELS DE LA SANTE :
Se référer également à la rubrique 3 « Comment Lucentis est administré ?».
Comment préparer et administrer Lucentis aux bébés prématurés ?
Flacon à usage unique réservé à la voie intravitréenne.
Lucentis doit être administré par un ophtalmologue expérimenté ayant l'expérience des injections
intravitréennes chez les prématurés.
Pour le traitement des prématurés veuillez utiliser la seringue de haute précision à faible volume
ainsi que l’aiguille pour injection (30G x ½″) fournies dans le kit VISISURE.
Pour les prématurés la dose recommandée est de 0,2 mg de Lucentis administré en injection
intravitréenne unique.
Cette dose correspond à l’injection d’un volume de 0,02 ml. Chez les
prématurés le traitement de la rétinopathie du prématuré (RP) est initié avec une injection unique par
oeil et peut être effectué bilatéralement le même jour. Au total, plus de trois injections par oeil peuvent
être réalisées dans les 6 mois après l’initiation du traitement s’il existe des signes d’activité de la
maladie. La plupart des patients (78%) dans l’étude clinique réalisée ont reçu une injection par oeil.
L’administration de plus de trois injections par oeil n’a pas été étudiée. L’intervalle entre deux doses
injectées dans le même œil doit être d’au moins quatre semaines.
Lucentis doit être inspecté visuellement pour détecter la présence de particules et d’une décoloration
avant administration.
La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale
des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile
(ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents
médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant
de procéder à l'administration intravitréenne. Une anesthésie appropriée ainsi qu’un antibactérien local
à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'œil, la paupière et la surface oculaire doivent être
administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.
Boîte contenant un flacon seul
Le flacon est seulement à usage unique. Après l’injection, tout produit non utilisé doit être éliminé.
Tout flacon présentant des signes de dommage ou d’altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne
peut être garantie que si le système de fermeture de l’emballage reste intact.
Pour la préparation et l’administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires:
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G) ; non incluse dans la boite de Lucentis
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume (fournie séparément dans le kit
VISISURE)
-
une aiguille pour injection (30G x ½″); (fournie séparément à l’intérieur du kit VISISURE).
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Tous les composants sont stériles et seulement à usage unique. Tout composant dont l’emballage
présente des signes de dommage ou d’altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut être
garantie que si le système de fermeture de l’emballage du composant reste intact. Une réutilisation
peut conduire à une infection ou à une autre maladie/blessure.
103
Pour la préparation et l’administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires :
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½″, 1,2 mm x 40 mm, fournie)
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume (fournie séparément à l’intérieur du kit
VISISURE)
-
une aiguille pour injection (30G x ½″) (fournie séparément à l’intérieur du kit VISISURE)
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne aux prématurés, veuillez respecter
les instructions d’utilisation dans le kit VISISURE.
L'aiguille d’injection doit être introduite dans l’oeil 1,0 à 2,0 mm en arrière du limbus et l’aiguille doit
être orientée vers le nerf optique. Le volume d’injection de 0,02 ml peut alors être délivré.
104

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml contient 10 mg de ranibizumab*. Chaque flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml
de solution. Cette quantité est suffisante pour permettre de délivrer une dose unique de 0,05 ml
contenant 0,5 mg de ranibizumab aux patients adultes et une dose unique de 0,02 ml contenant 0,2 mg
de ranibizumab pour les prématurés.
*Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé produit dans des cellules
d'Escherichia coli par la technologie de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable
Solution aqueuse, limpide, incolore à jaune pâle.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Lucentis est indiqué chez les adultes dans:
Le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge
(DMLA).
Le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire diabétique (OMD).
Le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP)
Le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à une occlusion de
branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR)
Le traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC).
Lucentis est indiqué chez les prématurés dans :
Le traitement de la rétinopathie du prématuré (RP) avec atteinte de la zone I (stade 1+, 2+, 3 ou
3+), zone II (stade 3+) ou la AP-RP (forme agressive postérieure de la rétinopathie du
prématuré).

4.2 Posologie et mode d'administration

Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Posologie
Chez les adultes
La dose recommandée de Lucentis chez les adultes est de 0,5 mg, administrée en une injection
intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre
deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.
diminution de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) d'au moins 30 lettres par rapport à
la dernière évaluation de l'acuité visuelle ;
pression intraoculaire 30 mmHg ;
déchirure rétinienne ;
hémorragie sous-rétinienne impliquant le centre de la fovéa ou lorsque la taille de l'hémorragie
est supérieure ou égale à 50 % de la surface totale de la lésion ;
chirurgie intraoculaire effectuée au cours des 28 jours précédents ou prévue au cours des
28 jours à venir.
Déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien
Les facteurs de risque associés au développement d'une déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien
lors du traitement par un agent anti-VEGF de la DMLA néovasculaire et potentiellement des autres
formes de NVC incluent un décollement étendu et/ou profond de l'épithélium pigmentaire rétinien. La
prudence est de rigueur lors de l'instauration d'un traitement par le ranibizumab chez des patients
présentant ces facteurs de risque de déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien.
Décollement rhegmatogène de la rétine ou trous maculaires chez les adultes
Le traitement doit être arrêté chez les sujets présentant un décollement rhegmatogène de la rétine ou
des trous maculaires de stade 3 ou 4.
Population pédiatrique
Les mises en garde et précautions chez les adultes s'appliquent également aux prématurés atteints de
RP. La sécurité à long terme chez les prématurés atteints de RP a été étudiée pendant 2 ans dans
l'étude d'extension RAINBOW et n'a pas mis en évidence de nouveaux signaux relatifs à la sécurité.
Le profil de sécurité chez les prématurés n'a pas été établi au-delà de 2 ans.
Populations chez lesquelles les données sont limitées
Les données concernant le traitement de patients présentant un OMD dû au diabète de type 1 sont
limitées. Lucentis n'a pas été étudié chez les patients ayant précédemment reçu des injections
intravitréennes, ni chez les patients présentant des infections systémiques actives ou des pathologies
oculaires concomitantes telles que décollement de la rétine ou trou maculaire. Les données sont
limitées concernant le traitement par Lucentis chez les patients diabétiques dont le taux d'HbA1c est
supérieur à 108 mmol/mol (12%) et il n'existe pas de données chez les patients présentant une
hypertension non contrôlée. Ce manque de données doit être pris en considération par le médecin au
moment de traiter ces patients.
Il n'y a pas de données suffisantes permettant de conclure à un effet de Lucentis chez les patients
présentant une OVR associée à une ischémie ayant entraîné une perte irréversible de la vision.
Chez les patients présentant une MF, les données sont limitées concernant l'effet de Lucentis chez les
patients en échec de traitement par la thérapie photodynamique par la vertéporfine (vPDT). De plus,
bien qu'un effet conséquent ait été observé chez les patients présentant des lésions rétrofovéolaires ou
juxtafovéolaires, les données sont insuffisantes pour conclure à un effet de Lucentis chez les patients
présentant une MF avec des lésions extrafovéolaires.
Infections et infestations
Très fréquents
Rhino-pharyngite
Fréquents
Infections des voies urinaires*

Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents
Anémie

Affections du système immunitaire
Fréquents
Hypersensibilité

Affections psychiatriques
Fréquents
Anxiété

Affections du système nerveux

Très fréquents
Céphalées

Très fréquents
Hyalite, décollement du vitré, hémorragie rétinienne, trouble
visuel, douleur oculaire, corps flottants vitréens, hémorragie
conjonctivale, irritation oculaire, sensation de corps étranger dans
l'oeil, sécrétion lacrymale accrue, blépharite, sécheresse oculaire,
hyperhémie oculaire, prurit oculaire.
Fréquents
Dégénérescence rétinienne, affection de la rétine, décollement de
la rétine, déchirure rétinienne, décollement de l'épithélium
pigmentaire rétinien, déchirure de l'épithélium pigmentaire
rétinien, baisse de l'acuité visuelle, hémorragie vitréenne,
affection vitréenne, uvéite, iritis, iridocyclite, cataracte, cataracte
sous-capsulaire, opacification de la capsule postérieure, kératite
ponctuée, abrasion de la cornée, effet Tyndall dans la chambre
antérieure, vision trouble, hémorragie au point d'injection,
hémorragie oculaire, conjonctivite, conjonctivite allergique,
sécrétions oculaires, photopsie, photophobie, gêne oculaire,
oedème palpébral, douleur palpébrale, hyperhémie conjonctivale.
Peu fréquents
Cécité, endophthalmie, hypopyon, hyphéma, kératopathie,
synéchie de l'iris, dépôts cornéens, oedème cornéen, stries
cornéennes, douleur au point d'injection, irritation au point
d'injection, sensation intraoculaire anormale, irritation palpébrale.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents
Toux

Affections gastro-intestinales
Fréquents
Nausées

Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents
Réactions cutanées de type allergique (rash, urticaire, prurit,
érythème)


Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquents
Arthralgie

Investigations
Très fréquents
Augmentation de la pression intraoculaire
Les effets indésirables ont été définis comme des événements (survenant chez au moins 0,5 % des
patients) survenus à une incidence plus élevée (d'au moins 2 %) chez les patients traités par Lucentis
0,5 mg comparativement à ceux recevant le traitement contrôle (injection simulée ou PDT par la
vertéporfine).
* observé uniquement dans la population OMD
Effets indésirables liés à la classe
Au cours des études de phase III dans la DMLA néovasculaire, la fréquence globale des hémorragies
non-oculaires, un effet indésirable potentiellement lié à l'inhibition systémique du VEGF (facteur de
croissance de l'endothélium vasculaire) était légèrement augmentée chez les patients traités par
ranibizumab. Cependant, il n'existait aucune homogénéité parmi les différentes hémorragies. Il existe
un risque théorique d'évènements thromboemboliques artériels suite à l'utilisation intravitréenne des
inhibiteurs du VEGF, incluant accident cérébrovasculaire et infarctus du myocarde. Un taux
d'incidence faible d'évènements thromboemboliques artériels a été observé dans les essais cliniques
menés avec Lucentis chez les patients atteints de DMLA, d'OMD, de RDP, d'OVR et de NVC et
aucune différence majeure n'a été constatée entre les groupes traités par le ranibizumab
comparativement aux groupes contrôles.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments ophtalmologiques, médicament contre la
néovascularisation, Code ATC : S01LA04
Mécanisme d'action
Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur
de croissance de l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il se lie avec une haute
affinité aux isoformes du VEGF-A (p.ex. VEGF110, VEGF121 et VEGF165), empêchant dès lors la
liaison du VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2. La liaison du VEGF-A à ses récepteurs
induit une prolifération des cellules endothéliales et une néovascularisation ainsi qu'une perméabilité
vasculaire, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme
néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de la myopie forte et des NVC ou à la baisse
de vision due soit à un oedème maculaire diabétique soit à un oedème maculaire secondaire à l'OVR
chez les adultes et chez les prématurés dans la rétinopathie du prématuré.


(ANCHOR)

FVF2598g (MARINA)
FVF2587g (ANCHOR)
Mesure du résultat
Mois
Injection
Lucentis
PDT par la
Lucentis
simulée
0,5 mg
vertéporfine
0,5 mg
(n = 238)
(n = 240)
(n = 143)
(n = 140)
Perte < 15 lettres
Mois 12
62 %
95 %
64 %
96 %
d'acuité visuelle (%)a
Mois 24
53 %
90 %
66 %
90 %
(conservation de la
vision, critère principal)
Gain 15 lettres
Mois 12
5 %
34 %
6 %
40 %
d'acuité visuelle (%)a
Mois 24
4 %
33 %
6 %
41 %
Variation moyenne de
Mois 12
-10,5 (16,6)
+7,2 (14,4)
-9,5 (16,4)
+11,3 (14,6)
l'acuité visuelle (lettres)
Mois 24
-14,9 (18,7)
+6,6 (16,5)
-9,8 (17,6)
+10,7 (16,5)
(ET)a
a p 0,01



Variation moyenne de l'acuité visuelle à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA)
et dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), par rapport à l'acuité visuelle initiale



Groupe I (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère de
« stabilisation » défini comme une stabilisation de la MAVC par rapport aux deux évaluations
mensuelles précédentes).
Groupe II (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère « d'activité
de la maladie » défini par un trouble de la vision attribuable à la présence de liquide intra ou
sous-rétinien ou à une diffusion secondaire à des lésions liées à une NVC évalué par
tomographie à cohérence optique et/ou angiographie à la fluorescéine).
Groupe III (vPDT ­ Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à
partir du 3ème mois).
Dans le groupe II, qui correspond à la posologie recommandée (voir rubrique 4.2), 50,9 % des patients
ont nécessité 1 ou 2 injections, 34,5 % ont nécessité 3 à 5 injections et 14,7 % ont nécessité 6 à
12 injections au cours des 12 mois de l'étude. 62,9 % des patients du groupe II n'ont pas nécessité
d'injections au cours du second semestre de l'étude.
Les principaux résultats de l'étude RADIANCE sont résumés dans le tableau 2 et dans la figure 2.

Groupe I
Groupe II
Groupe
Ranibizumab
Ranibizumab
III
0,5 mg
0,5 mg
vPDTb
« stabilisation de
« activité de la

la vision »
maladie »

(n=105)
(n=116)
(n=55)
Mois 3

Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+10,5
+10,6
+2,2
au mois 3 par rapport aux valeurs initialesa
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:

15 lettres, ou ayant atteint 84 lettres de la
38,1 %
43,1 %
14,5 %
MAVC
Mois 12

Nombre d'injections jusqu'au mois 12:

Moyenne
4,6
3,5
N/A
Médiane
4,0
2,5
N/A
Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+12,8
+12,5
N/A
au mois 12 par rapport aux valeurs initiales
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:

15 lettres, ou ayant atteint 84 lettres de la
53,3 %
51,7 %
N/A
MAVC
a p < 0,00001 comparaison avec le groupe contrôle vPDT
b Groupe contrôle jusqu'au mois 3. Les patients randomisés dans le groupe vPDT étaient autorisés à
recevoir un traitement par ranibizumab à partir du mois 3 (dans le groupe III, 38 patients ont reçu du
ranibizumab à partir du mois 3)
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps jusqu'à 12 mois (RADIANCE)

L'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction de l'épaisseur centrale de la rétine.
Dans les bras recevant le traitement par ranibizumab, des bénéfices rapportés par le patient ont été
observés par rapport au bras vPDT (valeur de p < 0,05) en termes d'amélioration du score composite
et de plusieurs sous-échelles (vision générale, vision de près, santé mentale et dépendance) du NEI
VFQ-25.
Traitement de la baisse visuelle due à une NVC (autre que secondaire à une MF et à la DMLA
néovasculaire)
La sécurité et l'efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
une NVC ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l'étude pivot G2301 (MINERVA),
contrôlée versus une injection simulée, en double insu. Dans cette étude 178 patients adultes ont été
randomisés selon un ratio 2:1 pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg à l'injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques
(c'est-à-dire altération de l'acuité visuelle, présence de fluide intra/sous-rétinien, hémorragie ou
diffusion);
une injection simulée à l'injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l'activité de la maladie.
Au mois 2, tous les patients recevaient en ouvert du ranibizumab si besoin.

Ranibizumab
Injection simulée
0,5 mg (n=119)
(n=59)
Variation moyenne de la MAVC au mois 2a par
9,5 lettres
-0,4 lettres
rapport aux valeurs initiales
Patients ayant gagné 15 lettres par rapport à la valeur 31,4%
12,3%
initiale ou ayant atteint 84 lettres au mois 2
Patients n'ayant pas perdu >15 lettres par rapport à la
99,2%
94,7%
valeur initiale au mois 2
Réduction de l'EMCb au mois 2 a par rapport à la
77 µm
-9,8 µm
valeur initiale
a Test unilatéral p<0,001 comparaison avec une injection simulée
b EMC ­ épaisseur maculaire centrale
Figure 3
Variation moyenne de la MAVC par rapport aux valeurs initiales au cours du temps
jusqu'à 12 mois (MINERVA)



classés selon l'étiologie initiale

Totalité des patients et selon les étiologies Effet du traitement par
Nombre de patients
initiales
rapport à l'injection
[n] (traitement
simulée [lettres]
+injection simulée)
Totalité des patients
9,9
178
Stries angioïdes
14,6
27
Choriorétinopathie post-inflammatoire
6,5
28
Choriorétinopathie séreuse centrale
5,0
23
Choriorétinopathie idiopathique
11,4
63
Etiologies diversesa
10,6
37
a comprend différentes étiologies rares non incluses dans les autres sous-groupes
Dans l'étude pivotale G2301 (MINERVA), cinq adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse
visuelle secondaire à une NVC ont reçu un traitement par ranibizumab 0,5 mg en ouvert à l'initiation
puis un schéma thérapeutique individualisé comme pour les adultes. La MAVC s'est améliorée chez
l'ensemble des cinq patients au mois 12 par rapport à la valeur initiale, allant de 5 à 38 lettres (la
moyenne étant de 16,6 lettres). L'amélioration de la vision était accompagnée d'une stabilisation ou
d'une réduction de l'épaisseur maculaire centrale au cours des 12 mois. Le nombre moyen d'injections
de ranibizumab au cours des 12 mois dans l'oeil étudié était de 3 (allant de 2 à 5). Au total, le
traitement par le ranibizumab a été bien toléré.
Traitement de la baisse visuelle due à l'OMD
L'efficacité et la tolérance de Lucentis ont été évaluées au cours de trois études randomisées,
contrôlées et d'une durée d'au moins 12 mois. Au total, 868 patients (708 patients recevant le
traitement actif et 160 patients dans les groupes témoins) ont été inclus dans ces études.
Dans l'étude de phase II D2201 (RESOLVE), 151 patients ont reçu des injections intravitréennes
mensuelles de ranibizumab (6 mg/ml, n = 51, 10 mg/ml, n = 51) ou des injections simulées (n = 49).
Par rapport aux valeurs initiales, la variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 était de +7,8
(±7,72) lettres dans les groupes de patients traités par le ranibizumab (n=102) comparativement à -0,1
(±9,77) lettres chez les patients recevant une injection simulée ; Par rapport aux valeurs initiales, la
variation moyenne de la MAVC au mois 12 était de 10,3 (±9,1) lettres dans les groupes de patients
traités par le ranibizumab comparativement à -1,4 (±14,2) lettres chez les patients recevant une
injection simulée (différence entre les traitements, p<0,0001).
Dans l'étude de phase III D2301 (RESTORE), 345 patients ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1
pour recevoir le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie et une photocoagulation au laser simulée, un
traitement combiné par ranibizumab 0,5 mg et une photocoagulation au laser ou une injection simulée
et une photocoagulation au laser. 240 patients, qui avaient précédemment terminé l'étude RESTORE à
12 mois, ont été inclus dans l'étude d'extension de 24 mois multicentrique en ouvert (RESTORE
Extension). Les patients ont été traités par le ranibizumab 0,5 mg pro re nata (PRN) dans le même oeil
que celui sélectionné dans l'étude principale (D2301 RESTORE).
Les principaux résultats sont résumés dans le tableau 5 (RESTORE et Extension) et dans la figure 4
(RESTORE).
Variation moyenne de l'acuité visuelle au cours du temps dans l'étude D2301
(RESTORE)


ET = erreur type de la moyenne
* Différence des moyennes des moindres carrés, p<0,0001/0,0004 (test bilatéral de Cochran-Mantel-
Haenszel avec stratification)
L'effet à 12 mois a été retrouvé dans la plupart des sous-groupes. Cependant, les patients présentant
une MAVC au début de l'étude > 73 lettres et un oedème maculaire avec une épaisseur centrale de la
rétine inférieure à 300 µm n'ont pas semblé tirer de bénéfice du traitement par le ranibizumab
comparativement à la photocoagulation au laser.
D2301-E1 (RESTORE Extension)
Résultats au mois 12 exprimés par
Ranibizumab
Ranibizumab
Photocoagulation
rapport aux valeurs initiales dans
0,5 mg
0,5 mg +
au laser
l'étude D2301 (RESTORE)
photocoagulation

au laser
n = 115
n = 118
n = 110
Variation moyenne de la MAVC du
6,1 (6,4)a
5,9 (7,9)a
0,8 (8,6)
mois 1 au mois 12a ( ET)
Variation moyenne de la MAVC au
6,8 (8,3)a
6,4 (11,8)a
0,9 (11,4)
mois 12 ( ET)
Gain 15 lettres ou MAVC 84 lettres
22,6
22,9
8,2
au mois 12 (%)
Nombre moyen d'injections (Mois 0 à
7,0
6,8
7,3 (simulées)
11)
Résultats au mois 36 dans l'étude
Traités
Traités
Traités
D2301-E1 (RESTORE Extension)
préalablement
préalablement par
préalablement par
exprimés par rapport aux valeurs
par ranibizumab
ranibizumab
photocoagulation
initiales de l'étude D2301 (RESTORE)
0,5 mg
0,5 mg +
au laser
photocoagulation

au laser
n = 83
n = 83
n = 74
Variation moyenne de la MAVC au
7,9 (9,0)
6,7 (7,9)
5,4 (9,0)
mois 24 (ET)
Variation moyenne de la MAVC au
8,0 (10,1)
6,7 (9,6)
6,0 (9,4)
mois 36 (ET)
Gain 15 lettres ou MAVC 84 lettres
27,7
30,1
21,6
au mois 36 (%)
Nombre moyen d'injections (Mois 12 à
6,8
6,0
6,5
35)*
a p < 0,0001 pour les comparaisons des bras ranibizumab vs bras photocoagulation au laser.
n dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) est le nombre de patients avec une valeur au début de
l'étude D2301 (RESTORE) (mois 0) et à la visite du mois 36.
* La proportion de patients qui n'a pas requis de traitement par ranibizumab lors de la phase
d'extension était respectivement de 19%, 25% et 20% dans le groupe préalablement traité par le
ranibizumab, le groupe préalablement traité par le ranibizumab + laser et le groupe préalablement
traité par laser.
Des bénéfices statistiquement significatifs sur la fonction visuelle rapportés par les patients ont été
observés avec le traitement par ranibizumab (avec ou sans laser) par rapport au groupe contrôle après
évaluation par le NEI VFQ-25. Pour les autres sous-échelles de ce questionnaire, aucune différence
entre les traitements n'a pu être établie.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans l'étude d'extension de 24 mois est en
accord avec le profil de sécurité connu de Lucentis.
Dans l'étude de phase IIIb D2304 (RETAIN), 372 patients ont été randomisés selon un ratio 1:1:1
pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg avec une photocoagulation au laser concomitante selon un protocole « treat-
and-extend » (TE),
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole TE,
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole PRN.
Résultat exprimé par
Ranibizumab
Ranibizumab
Ranibizumab
rapport aux valeurs
0.5 mg TE + laser
0.5 mg TE seul
0.5 mg PRN
initiales
n = 117
n = 125
n = 117
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
5,9 (5,5)a
6,1 (5,7)a
6,2 (6,0)
mois 12 (ET)
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
6,8 (6,0)
6,6 (7,1)
7,0 (6,4)
mois 24 (ET)
Variation de la MAVC
8,3 (8,1)
6,5 (10,9)
8,1 (8,5)
au mois 24 (ET)
Gain 15 lettres ou
MAVC 84 lettres au
25,6
28,0
30,8
mois 24(%)
Nombre moyen
d'injections (mois 0 à
12,4
12,8
10,7
23)
a p < 0,0001 pour l'évaluation de la non infériorité du PRN.
Dans les études dans l'OMD, l'amélioration de la MAVC était accompagnée d'une réduction de la
valeur moyenne de l'ECR au cours du temps dans tous les groupes de traitement.
Traitement de la RDP
La sécurité et l'efficacité clinique de Lucentis chez les patients présentant une RDP ont été analysées
dans le Protocole S qui évaluait le traitement par ranibizumab 0,5 mg en injections intra-vitréennes
comparé à la photocoagulation panrétinienne (PPR). Le critère primaire était l'évolution moyenne de
l'acuité visuelle à 2 ans. De plus, l'évolution de la sévérité de la rétinopathie diabétique (RD) a été
étudiée sur la photographie du fond d'oeil en utilisant le score de sévérité de la RD (DRSS).
Le protocol S est une étude de phase III multicentrique, randomisée, contre comparateur actif,
parallèle et de non-infériorité dans laquelle 305 patients (394 yeux étudiés) atteints de RDP avec ou
sans OMD à l'initiation ont été inclus. L'étude comparait le ranibizumab 0,5 mg en injections intra-
vitréennes avec le traitement standard, par PPR. Un total de 191 yeux (48,5%) a été randomisé dans le
groupe ranibizumab 0,5 mg et 203 yeux (51,5%) ont été randomisés dans le groupe PPR. Un total de
88 yeux (22,3%) présentait un OMD à l'initiation : 42 (22,0%) et 46 (22,7%) yeux dans les groupes
ranibizumab et PPR, respectivement.
Dans cette étude, une évolution moyenne de l'acuité visuelle à 2 ans était +2,7 lettres dans le groupe
ranibizumab vs -0,7 lettres dans le groupe PPR. La différence des moyennes des moindres carrés était
de 3,5 lettres (IC95% : [0,2 ; 6,7]).
Amélioration ou détérioration 2 ou 3 grades du DRSS à 1 an dans le Protocole S
(Méthode LOCF)


Evolution depuis
Protocole S
l'initiation
Ranibizumab
PPR
Différence en
0,5 mg
(N=199)
proportion (%), IC
(N=189)
Amélioration 2 grades
n (%)
79
29
27,4
(41,8%)
(14,6%)
(18,9; 35,9)
Amélioration 3 grades
n (%)
54
6
25,7
(28,6%)
(3,0%)
(18,9; 32,6)
Détérioration 2 grades
n (%)
3
23
-9,9
(1,6%)
(11,6%)
(-14,7; -5,2)
Détérioration 3 grades
n (%)
1
8
-3,4
(0,5%)
(4,0%)
(-6,3; -0,5)
DRSS = score de sévérité de la rétinopathie du diabétique, n = nombre de patients qui connaissent cette
évolution lors de la visite, N = nombre total d'yeux dans l'étude.
A 1 an dans le groupe ranibizumab du Protocole S, l'amélioration 2 grades du DRSS était
concordante dans les yeux non atteints d'OMD (39,9%) et dans ceux atteints d'OMD à l'initiation
(48,8%).
Une analyse des données du protocole S à 2 ans a démontré que 42,3% (n=80) des yeux dans le groupe
ranibizumab ont présenté une amélioration par rapport à l'inclusion 2 grades du DRSS comparé à
23,1% des yeux (n=46) du groupe PPR. Dans le groupe ranibizumab, une amélioration 2 grades du
DRSS par rapport à l'initiation a été observée dans 58,5% (n=24) des yeux atteints d'OMD à
l'initiation et 37,8% (n=56) des yeux non atteints d'OMD.
Le DRSS a aussi été évalué dans trois études distinctes, contrôlées, de phase III, dans l'OMD
(ranibizumab 0,5 mg PRN vs laser) incluant un total de 875 patients, dont environ 75% d'origine
asiatique. Lors d'une méta-analyse de ces études, dans le sous-groupe de patients ayant une
rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) modérément sévère ou plus sévère à l'initiation,
parmi les 315 patients ayant des scores DRSS quantifiables, une amélioration 2 grades de DRSS à
12 mois a été observée chez 48,4% des patients traités par ranibizumab (n=192) vs 14,6% chez les
patients traités par laser (n=123). La différence estimée entre le ranibizumab et le laser était de 29,9%
(IC 95% [20,0, 39,7]). Parmi les 405 patients atteints de RDNP modérée ou de meilleur stade avec un
DRSS quantifiable, une amélioration 2 grades du DRSS a été observée chez 1,4% et 0,9% des
patients des groupes traités par ranibizumab et par laser, respectivement.
Traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à l'OVR
La sécurité et l'efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
un oedème maculaire secondaire à l'OVR ont été évaluées au cours des études BRAVO et CRUISE,
études randomisées, contrôlées, en double insu, ayant inclus respectivement des patients présentant
une OBVR (n = 397) et une OVCR (n = 392). Dans les deux études, les patients ont reçu soit des
injections de 0,3 mg ou 0,5 mg de ranibizumab soit des injections simulées. Après 6 mois, les patients
du groupe témoin ayant reçu des injections simulées ont été traités par ranibizumab 0,5 mg.

BRAVO
CRUISE

Injections
Lucentis
Injections
Lucentis 0,5
simulées/Luce
0,5 mg
simulées/Luc
mg
ntis 0,5 mg
(n = 131)
entis 0,5 mg
(n = 130)
(n = 132)
(n = 130)
Variation moyenne de
7,3 (13,0)
18,3 (13,2)
0,8 (16,2)
14,9 (13,2)
l'acuité visuelle à 6 moisa
(lettres) (ET) (critère
principal)
Variation moyenne de la
12,1 (14,4)
18,3 (14,6)
7,3 (15,9)
13,9 (14,2)
MAVC à 12 mois (lettres)
(ET)
Gain 15 lettres d'acuité
28,8
61,1
16,9
47,7
visuelle à 6 mois a (%)
Gain 15 lettres d'acuité
43,9
60,3
33,1
50,8
visuelle à 12 mois (%)
Pourcentage de patients
61,4
34,4
NA
NA
ayant reçu le traitement de
secours laser au cours des
12 mois
a p < 0,0001 pour les deux études
Figure 5
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et 12 mois (BRAVO)

Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et à 12 mois (CRUISE)

Dans les deux études, l'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction continue et
significative de l'oedème maculaire, objectivée par la mesure de l'épaisseur rétinienne centrale.
Patients présentant une OVCR (étude CRUISE et étude d'extension HORIZON) : Les patients traités
par des injections simulées au cours des 6 premiers mois et qui ont par la suite reçu du ranibizumab
n'ont pas atteint un gain d'acuité visuelle au mois 24 (6 lettres) comparable à celui des patients
traités par ranibizumab dès le début de l'étude (12 lettres).
Des bénéfices statistiquement significatifs rapportés par des patients relatifs aux activités liées à la
vision de près et à la vision de loin mesurées à l'aide de la sous-échelle du questionnaire NEI VFQ-25
ont été observés avec le traitement par ranibizumab.
La sécurité et l'efficacité cliniques à long terme (24 mois) de Lucentis chez les patients présentant une
baisse visuelle due à un oedème maculaire secondaire à l'OVR ont été évaluées au cours des études
BRIGHTER (OBVR) et CRYSTAL (OVCR). Dans les deux études, les patients ont reçu une dose de
ranibizumab 0,5 mg selon un protocole PRN, basé sur des critères de stabilisation individualisés.
BRIGHTER était une étude randomisée, contrôlée, à trois bras de traitement, évaluant le ranibizumab
0,5 mg administré en monothérapie ou associé à une photocoagulation laser adjuvante, en
comparaison à la photocoagulation au laser utilisée en monothérapie. Après 6 mois, les patients du
groupe traités par laser pouvaient recevoir du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie. CRYSTAL était
une étude à un seul bras de traitement évaluant le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie.
Les principaux résultats des études BRIGHTER et CRYSTAL sont résumés dans le tableau 9.

BRIGHTER
CRYSTAL
Lucentis 0,5 mg
Lucentis 0,5 mg
Laser*
Lucentis 0,5 mg
N=180
+ Laser
N=90
N=356
N=178
Variation
moyenne de la
+14,8
+14,8
+6,0
+12,0
MAVC au mois
(10.7)
(11,13)
(14,27)
(13,95)
6a (lettres) (ET)
Variation
moyenne de la
+15,5
+17,3
+11,6
+12,1
MAVC au mois
(13,91)
(12,61)
(16,09)
(18,60)
24b (lettres) (ET)
Gain 15 lettres
de la MAVC au
52,8
59,6
43,3
49,2
mois 24 (%)
Nombre moyen
11,4
d'injections (ET)
11,3 (6,02)
NA
13,1 (6,39)
(5,81)
(mois 0 à 23)
a
p<0,0001 pour les comparaisons dans l'étude BRIGHTER au mois 6: Lucentis 0,5 mg vs
Laser et Lucentis 0,5 mg + Laser vs Laser.
b
p<0,0001 pour l'hypothèse nulle dans l'étude CRYSTAL selon laquelle la variation moyenne
24 mois après l'injection initiale est égale à zéro.
*
Le démarrage du traitement par ranibizumab 0,5 mg était permis à partir du mois 6
(24 patients ont été traités par laser uniquement).
Dans l'étude BRIGHTER, le ranibizumab 0,5 mg associé à une photocoagulation laser adjuvante a
démontré une non-infériorité par rapport au ranibizumab en monothérapie jusqu'au mois 24 par
rapport à l'état initial (IC 95% -2,8, 1,4).
Dans les deux études, une diminution rapide et statistiquement significative de l'épaisseur centrale de
la rétine a été observée au mois 1 par rapport à l'état initial. Cet effet s'est maintenu jusqu'au mois 24.
L'effet du traitement par le ranibizumab était similaire indépendamment de la présence d'une ischémie
rétinienne. Dans l'étude BRIGHTER, les patients présentant une ischémie rétinienne (N=46) ou ne
présentant pas d'ischémie rétinienne (N=133) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu
une variation moyenne de respectivement +15,3 et +15,6 lettres au mois 24. Dans l'étude CRYSTAL,
les patients présentant une ischémie rétinienne (N=53) ou ne présentant pas d'ischémie rétinienne
(N=300) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu une variation moyenne de
respectivement +15,0 et +11,5 lettres.
Dans les deux études BRIGHTER et CRYSTAL, l'effet sur l'amélioration de la fonction visuelle a été
observé chez tous les patients traités par ranibizumab 0,5 mg en monothérapie indépendamment de
l'ancienneté de leur maladie. Chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie inférieure à
3 mois, une amélioration de l'acuité visuelle de 13,3 et 10,0 lettres a été observée au mois 1 ; et de
17,7 et 13,2 lettres au mois 24, pour les études BRIGHTER et CRYSTAL respectivement. Le gain
correspondant en acuité visuelle chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie supérieure
ou égale à 12 mois a été de 8,6 et 8,4 lettres respectivement dans chaque étude. L'initiation du
traitement au moment du diagnostic doit être envisagée.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans les études sur 24 mois concorde avec
le profil de sécurité connu de Lucentis.
Atteinte de la zone I, maladie de stade 1+, 2+, 3, ou
Atteinte de la zone II, maladie de stade 3+, ou
AP-RP (forme agressive postérieure de la RP)
Dans cette étude, 225 patients ont été randomisés selon un ratio 1:1:1 afin de recevoir une injection
intravitréenne de ranibizumab 0,2 mg (n=74), 0,1 mg (n=77), ou un traitement par laser (n=74).
La réponse au traitement, mesurée par l'absence de RP active ou l'absence de survenue de
caractéristique structurelle défavorable dans les deux yeux 24 semaines après le premier traitement,
était plus élevée avec le ranibizumab 0,2 mg (80%) qu'avec le traitement par laser (66,2%) (voir
tableau 10). La majorité des patients traités avec le ranibizumab 0,2 mg (78,1%) ont reçu une injection
unique par oeil.
Tableau 10 Résultats à 24 semaines (RAINBOW)

Réponse au traitement
Traitement
n/M (%)
IC à 95%
Comparaison
Odd ratio
IC à 95%
Valeur
(OR)a
de pb
Ranibizumab
56/70
(0,6873 ;
Ranibizumab
2,19
(0,9932 ;
0,0254
0,2 mg
(80,0)
0,8861)
0,2 mg vs
4,8235)
(N=74)
laser
Traitement
45/68
(0,5368 ;


par laser
(66,2)
0,7721)
(N=74)
IC = Intervalle de confiance, M = nombre total de patients avec une valeur non manquante pour le
critère d'efficacité principal (incluant des données imputées), n = nombre de patients avec absence
de RP active et absence de survenue de caractéristique structurelle défavorable dans les deux yeux à
24 semaines après le premier traitement (incluant les valeurs imputées).
Si un patient mourrait ou changeait de traitement avant ou à 24 semaines, alors le patient était
considéré comme ayant une RP active et des résultats structurels défavorables à 24 semaines.
a
L'odd ratio est calculé en utilisant le test de Cochran-Mantel-Haenszel avec la zone atteinte
de la RP à l'état initial (Zone I et II ; par CRF) comme variable de stratification.
b
la valeur de p pour une comparaison par paires est unilatérale. Pour le critère principal, le
seuil de significativité pré-défini de la valeur de p unilatérale était de 0,025.
Au cours des 24 semaines d'étude, moins de patients dans le groupe ranibizumab 0,2 mg ont changé
de modalité de traitement à cause d'un manque de réponse que dans le groupe laser (14,9% vs.
24,3%). Les caractéristiques structurelles défavorables ont été moins fréquemment rapportées avec le
ranibizumab 0,2 mg (1 patient, 1,4%) qu'avec le traitement par laser (7 patients, 10,1%)
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec Lucentis dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour
le traitement de la DMLA néovasculaire, de la baisse visuelle due à l'OMD, de la baisse visuelle due à
l'oedème maculaire secondaire à l'OVR, de la baisse visuelle due à une NVC et de la rétinopathie
diabétique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique). L'Agence
européenne des médicaments a également accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées pour le traitement de la RP avec Lucentis dans les sous-groupes suivants de
la population pédiatrique : les bébés nés à terme, les nourrissons, les enfants et adolescents.


DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
,-tréhalose dihydraté
Chlorhydrate d'histidine monohydraté
Histidine
Polysorbate 20
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
3 ans
6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Avant l'utilisation, le flacon non ouvert pourra être conservé à température ambiante (25°C) pendant
une durée maximale de 24 heures.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte contenant un flacon seul
Un flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (caoutchouc chlorobutyl) contenant 0,23 ml de solution
stérile.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Un flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (caoutchouc chlorobutyl) contenant 0,23 ml de solution
stérile, 1 aiguille-filtre contondante (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm, 5 µm).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation

Boîte contenant un flacon seul
Le flacon est seulement à usage unique. Après l'injection, tout produit non utilisé doit être éliminé.
Tout flacon présentant des signes de dommage ou d'altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne
peut être garantie que si le système de fermeture de l'emballage reste intact.
Pour la préparation et l'administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires:
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml) et une aiguille pour injection
(30G x ½), pour les patients adultes
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume, fournie avec une aiguille pour injection
(30G x ½) dans le kit VISISURE, pour les prématurés.
Ces dispositifs médicaux ne sont pas inclus dans la boîte de Lucentis.
une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm, fournie)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml, non incluse dans la boîte de
Lucentis) et une aiguille pour injection (30G x ½, non incluse dans la boîte de Lucentis), pour
les patients adultes
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume, fournie avec une aiguille pour injection
(30G x ½) dans le kit VISISURE (non inclus dans la boîte de Lucentis), pour les prématurés.
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne
chez les adultes, veuillez respecter
les instructions suivantes :
1.
Avant de prélever le contenu du flacon, retirer le capuchon du flacon et nettoyer la partie
extérieure du bouchon (par exemple avec un tampon imbibé d'alcool à 70%).
2.
Fixer une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm) sur une seringue de 1 ml en
utilisant une technique aseptique. Enfoncer la pointe de l'aiguille-filtre au centre du bouchon,
jusqu'à ce que l'aiguille touche le fond du flacon.
3.
Prélever la totalité du liquide en maintenant le flacon en position droite, légèrement inclinée
pour faciliter le prélèvement complet.
4.
Lors du prélèvement, veiller à tirer suffisamment sur la tige du piston pour vider complètement
l'aiguille-filtre.
5.
Laisser la pointe de l'aiguille-filtre dans le flacon et séparer la seringue de l'aiguille-filtre.
L'aiguille-filtre doit être jetée après le prélèvement du contenu du flacon et ne doit pas être
utilisée pour l'injection intravitréenne.
6.
Fixer fermement, de manière aseptique, une aiguille pour injection (30G x ½,
0,3 mm x 13 mm) sur la seringue.
7.
Retirer avec précaution le capuchon de l'aiguille pour injection sans séparer l'aiguille de la
seringue.
Note : Tenir l'aiguille pour injection par le raccord lors du retrait du capuchon.
8.
Expulser avec précaution l'air en même temps que l'excédent de solution et ajuster la dose au
repère 0,05 ml sur la seringue. La seringue est prête pour l'injection.
Note : Ne pas essuyer l'aiguille pour injection. Ne pas tirer à nouveau sur le piston.
Après l'injection, ne pas remettre le capuchon de l'aiguille ni détacher l'aiguille de la seringue. Jeter la
seringue utilisée avec l'aiguille dans un containeur pour objets piquants ou conformément à la
réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/374/002
EU/1/06/374/004

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 22 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 11 novembre 2016

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml contient 10 mg de ranibizumab*. Une seringue préremplie contient 0,165 ml, ce qui correspond
à 1,65 mg de ranibizumab. Le volume exctractible d'une seringue préremplie est de 0,1 ml. Ceci offre
une quantité suffisante pour délivrer une dose unique de 0,05 ml contenant 0,5 mg de ranibizumab.
*Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé produit dans des cellules
d'Escherichia coli par la technologie de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable
Solution aqueuse, limpide, incolore à jaune pâle.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Lucentis est indiqué chez les adultes dans:
Le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge
(DMLA).
Le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire diabétique (OMD).
Le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP)
Le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à une occlusion de
branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR).
Le traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC).

4.2 Posologie et mode d'administration

Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Posologie
La dose recommandée de Lucentis est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique.
Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans
le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.
Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit
atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de
l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation,
chez les patients atteints de DMLA, d'OMD, de RDP et d'OBVR ou d'OVCR, au moins trois
injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés
sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques.
diminution de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) d'au moins 30 lettres par rapport à
la dernière évaluation de l'acuité visuelle ;
pression intraoculaire 30 mmHg ;
déchirure rétinienne ;
hémorragie sous-rétinienne impliquant le centre de la fovéa ou lorsque la taille de l'hémorragie
est supérieure ou égale à 50 % de la surface totale de la lésion ;
chirurgie intraoculaire effectuée au cours des 28 jours précédents ou prévue au cours des
28 jours à venir.
Déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien
Les facteurs de risque associés au développement d'une déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien
lors du traitement par un agent anti-VEGF de la DMLA néovasculaire et potentiellement des autres
formes de NVC incluent un décollement étendu et/ou profond de l'épithélium pigmentaire rétinien. La
prudence est de rigueur lors de l'instauration d'un traitement par le ranibizumab chez des patients
présentant ces facteurs de risque de déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien.

Infections et infestations
Très fréquents
Rhino-pharyngite
Fréquents
Infections des voies urinaires*

Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents
Anémie

Affections du système immunitaire
Fréquents
Hypersensibilité

Affections psychiatriques
Fréquents
Anxiété

Affections du système nerveux

Très fréquents
Céphalées

Affections oculaires
Très fréquents
Hyalite, décollement du vitré, hémorragie rétinienne, trouble
visuel, douleur oculaire, corps flottants vitréens, hémorragie
conjonctivale, irritation oculaire, sensation de corps étranger dans
l'oeil, sécrétion lacrymale accrue, blépharite, sécheresse oculaire,
hyperhémie oculaire, prurit oculaire.
Fréquents
Dégénérescence rétinienne, affection de la rétine, décollement de
la rétine, déchirure rétinienne, décollement de l'épithélium
pigmentaire rétinien, déchirure de l'épithélium pigmentaire
rétinien, baisse de l'acuité visuelle, hémorragie vitréenne,
affection vitréenne, uvéite, iritis, iridocyclite, cataracte, cataracte
sous-capsulaire, opacification de la capsule postérieure, kératite
ponctuée, abrasion de la cornée, effet Tyndall dans la chambre
antérieure, vision trouble, hémorragie au point d'injection,
hémorragie oculaire, conjonctivite, conjonctivite allergique,
sécrétions oculaires, photopsie, photophobie, gêne oculaire,
oedème palpébral, douleur palpébrale, hyperhémie conjonctivale.
Peu fréquents
Cécité, endophthalmie, hypopyon, hyphéma, kératopathie,
synéchie de l'iris, dépôts cornéens, oedème cornéen, stries
cornéennes, douleur au point d'injection, irritation au point
d'injection, sensation intraoculaire anormale, irritation palpébrale.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents
Toux

Affections gastro-intestinales
Fréquents
Nausées

Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents
Réactions cutanées de type allergique (rash, urticaire, prurit,
érythème)


Arthralgie

Investigations
Très fréquents
Augmentation de la pression intraoculaire
Les effets indésirables ont été définis comme des événements (survenant chez au moins 0,5 % des
patients) survenus à une incidence plus élevée (d'au moins 2 %) chez les patients traités par Lucentis
0,5 mg comparativement à ceux recevant le traitement contrôle (injection simulée ou PDT par la
vertéporfine).
* observé uniquement dans la population OMD
Effets indésirables liés à la classe
Au cours des études de phase III dans la DMLA néovasculaire, la fréquence globale des hémorragies
non-oculaires, un effet indésirable potentiellement lié à l'inhibition systémique du VEGF (facteur de
croissance de l'endothélium vasculaire) était légèrement augmentée chez les patients traités par
ranibizumab. Cependant, il n'existait aucune homogénéité parmi les différentes hémorragies. Il existe
un risque théorique d'évènements thromboemboliques artériels suite à l'utilisation intravitréenne des
inhibiteurs du VEGF, incluant accident cérébrovasculaire et infarctus du myocarde. Un taux
d'incidence faible d'évènements thromboemboliques artériels a été observé dans les essais cliniques
menés avec Lucentis chez les patients atteints de DMLA, d'OMD, de RDP, d'OVR et de NVC et
aucune différence majeure n'a été constatée entre les groupes traités par le ranibizumab
comparativement aux groupes contrôles.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9 Surdosage

Des cas de surdosage accidentels ont été rapportés au cours des essais cliniques dans la DMLA
néovasculaire et après la mise sur le marché. Les effets indésirables associés à ces cas étaient une
augmentation de la pression intraoculaire, une cécité temporaire, une baisse de l'acuité visuelle, un
oedème cornéen, des douleurs cornéennes et des douleurs oculaires. En cas de surdosage, la pression
intraoculaire doit être surveillée et traitée si nécessaire par l'ophtalmologiste présent.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments ophtalmologiques, médicament contre la
néovascularisation, Code ATC : S01LA04
Mécanisme d'action
Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur
de croissance de l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il se lie avec une haute
affinité aux isoformes du VEGF-A (p.ex. VEGF110, VEGF121 et VEGF165), empêchant dès lors la
liaison du VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2. La liaison du VEGF-A à ses récepteurs
induit une prolifération des cellules endothéliales et une néovascularisation ainsi qu'une perméabilité
vasculaire, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme
néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de la myopie forte et des NVC ou à la baisse
de vision due soit à un oedème maculaire diabétique soit à un oedème maculaire secondaire à l'OVR.
Traitement de la DMLA néovasculaire
Dans la DMLA néovasculaire, la tolérance et l'efficacité cliniques de Lucentis ont été évaluées dans
trois études randomisées d'une durée de 24 mois, en double insu, contrôlées, comparativement à une
injection simulée ou un traitement actif chez des patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total,
1 323 patients (879 traités par un traitement actif et 444 par injection simulée) ont été inclus dans ces
études.
Dans l'étude FVF2598g (MARINA), 716 patients atteints de DMLA présentant des néovaisseaux
choroïdiens visibles minoritaires (« minimally classic ») ou occultes purs ont été randomisés selon un
ratio 1 :1 :1 pour recevoir des injections mensuelles de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg ou des
injections simulées.
Dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), 423 patients atteints de DMLA présentant des néovaisseaux
choroïdiens (NVC) à prédominance visible ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1 pour recevoir des
injections mensuelles de Lucentis 0,3 mg, de Lucentis 0,5 mg ou une PDT par vertéporfine (lors de
l'injection initiale puis tous les 3 mois si l'angiographie à la fluorescéine montrait la persistance ou la
réapparition d'une diffusion vasculaire).
Les résultats principaux sont résumés dans le tableau 1 et dans la figure 1.
Tableau 1 Résultats à 12 mois et à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA) et FVF2587g
(ANCHOR)
FVF2598g (MARINA)
FVF2587g (ANCHOR)
Mesure du résultat
Mois
Injection
Lucentis
PDT par la
Lucentis
simulée
0,5 mg
vertéporfine
0,5 mg
(n = 238)
(n = 240)
(n = 143)
(n = 140)
Perte < 15 lettres
Mois 12
62 %
95 %
64 %
96 %
d'acuité visuelle (%)a
Mois 24
53 %
90 %
66 %
90 %
(conservation de la
vision, critère principal)
Gain 15 lettres
Mois 12
5 %
34 %
6 %
40 %
d'acuité visuelle (%)a
Mois 24
4 %
33 %
6 %
41 %
Variation moyenne de
Mois 12
-10,5 (16,6)
+7,2 (14,4)
-9,5 (16,4)
+11,3 (14,6)
l'acuité visuelle (lettres)
Mois 24
-14,9 (18,7)
+6,6 (16,5)
-9,8 (17,6)
+10,7 (16,5)
(ET)a
a p 0,01
Variation moyenne de l'acuité visuelle à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA)
et dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), par rapport à l'acuité visuelle initiale



Groupe I (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère de
« stabilisation » défini comme une stabilisation de la MAVC par rapport aux deux évaluations
mensuelles précédentes).
Groupe II (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère « d'activité
de la maladie » défini par un trouble de la vision attribuable à la présence de liquide intra ou
sous-rétinien ou à une diffusion secondaire à des lésions liées à une NVC évalué par
tomographie à cohérence optique et/ou angiographie à la fluorescéine).
Groupe III (vPDT ­ Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à
partir du 3ème mois).
Dans le groupe II, qui correspond à la posologie recommandée (voir rubrique 4.2), 50,9 % des patients
ont nécessité 1 ou 2 injections, 34,5 % ont nécessité 3 à 5 injections et 14,7 % ont nécessité 6 à
12 injections au cours des 12 mois de l'étude. 62,9 % des patients du groupe II n'ont pas nécessité
d'injections au cours du second semestre de l'étude.
Les principaux résultats de l'étude RADIANCE sont résumés dans le tableau 2 et dans la figure 2.

Groupe I
Groupe II
Groupe
Ranibizumab
Ranibizumab
III
0,5 mg
0,5 mg
vPDTb
« stabilisation de
« activité de la

la vision »
maladie »

(n=105)
(n=116)
(n=55)
Mois 3

Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+10,5
+10,6
+2,2
au mois 3 par rapport aux valeurs initialesa
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:

15 lettres, ou ayant atteint 84 lettres de la
38,1 %
43,1 %
14,5 %
MAVC
Mois 12

Nombre d'injections jusqu'au mois 12:

Moyenne
4,6
3,5
N/A
Médiane
4,0
2,5
N/A
Variation moyenne de la MAVC du mois 1
+12,8
+12,5
N/A
au mois 12 par rapport aux valeurs initiales
(lettres)
Pourcentage de patients ayant gagné:

15 lettres, ou ayant atteint 84 lettres de la
53,3 %
51,7 %
N/A
MAVC
a p < 0,00001 comparaison avec le groupe contrôle vPDT
b Groupe contrôle jusqu'au mois 3. Les patients randomisés dans le groupe vPDT étaient autorisés à
recevoir un traitement par ranibizumab à partir du mois 3 (dans le groupe III, 38 patients ont reçu du
ranibizumab à partir du mois 3)
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps jusqu'à 12 mois (RADIANCE)

L'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction de l'épaisseur centrale de la rétine.
Dans les bras recevant le traitement par ranibizumab, des bénéfices rapportés par le patient ont été
observés par rapport au bras vPDT (valeur de p < 0,05) en termes d'amélioration du score composite
et de plusieurs sous-échelles (vision générale, vision de près, santé mentale et dépendance) du NEI
VFQ-25.
Traitement de la baisse visuelle due à une NVC (autre que secondaire à une MF et à la DMLA
néovasculaire)
La sécurité et l'efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
une NVC ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l'étude pivot G2301 (MINERVA),
contrôlée versus une injection simulée, en double insu. Dans cette étude 178 patients adultes ont été
randomisés selon un ratio 2:1 pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg à l'injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques
(c'est-à-dire altération de l'acuité visuelle, présence de fluide intra/sous-rétinien, hémorragie ou
diffusion);
une injection simulée à l'injection initiale puis un schéma thérapeutique individualisé basé sur
l'activité de la maladie.
Au mois 2, tous les patients recevaient en ouvert du ranibizumab si besoin.

Ranibizumab
Injection simulée
0,5 mg (n=119)
(n=59)
Variation moyenne de la MAVC au mois 2a par
9,5 lettres
-0,4 lettres
rapport aux valeurs initiales
Patients ayant gagné 15 lettres par rapport à la valeur 31,4%
12,3%
initiale ou ayant atteint 84 lettres au mois 2
Patients n'ayant pas perdu >15 lettres par rapport à la
99,2%
94,7%
valeur initiale au mois 2
Réduction de l'EMCb au mois 2 a par rapport à la
77 µm
-9,8 µm
valeur initiale
a Test unilatéral p<0,001 comparaison avec une injection simulée
b EMC ­ épaisseur maculaire centrale
Figure 3
Variation moyenne de la MAVC par rapport aux valeurs initiales au cours du temps
jusqu'à 12 mois (MINERVA)



classés selon l'étiologie initiale

Totalité des patients et selon les étiologies Effet du traitement par
Nombre de patients
initiales
rapport à l'injection
[n] (traitement
simulée [lettres]
+injection simulée)
Totalité des patients
9,9
178
Stries angioïdes
14,6
27
Choriorétinopathie post-inflammatoire
6,5
28
Choriorétinopathie séreuse centrale
5,0
23
Choriorétinopathie idiopathique
11,4
63
Etiologies diversesa
10,6
37
a comprend différentes étiologies rares non incluses dans les autres sous-groupes
Dans l'étude pivotale G2301 (MINERVA), cinq adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse
visuelle secondaire à une NVC ont reçu un traitement par ranibizumab 0,5 mg en ouvert à l'initiation
puis un schéma thérapeutique individualisé comme pour les adultes. La MAVC s'est améliorée chez
l'ensemble des cinq patients au mois 12 par rapport à la valeur initiale, allant de 5 à 38 lettres (la
moyenne étant de 16,6 lettres). L'amélioration de la vision était accompagnée d'une stabilisation ou
d'une réduction de l'épaisseur maculaire centrale au cours des 12 mois. Le nombre moyen d'injections
de ranibizumab au cours des 12 mois dans l'oeil étudié était de 3 (allant de 2 à 5). Au total, le
traitement par le ranibizumab a été bien toléré.
Traitement de la baisse visuelle due à l'OMD
L'efficacité et la tolérance de Lucentis ont été évaluées au cours de trois études randomisées,
contrôlées et d'une durée d'au moins 12 mois. Au total, 868 patients (708 patients recevant le
traitement actif et 160 patients dans les groupes témoins) ont été inclus dans ces études.
Dans l'étude de phase II D2201 (RESOLVE), 151 patients ont reçu des injections intravitréennes
mensuelles de ranibizumab (6 mg/ml, n = 51, 10 mg/ml, n = 51) ou des injections simulées (n = 49).
Par rapport aux valeurs initiales, la variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 était de +7,8
(±7,72) lettres dans les groupes de patients traités par le ranibizumab (n=102) comparativement à -0,1
(±9,77) lettres chez les patients recevant une injection simulée ; Par rapport aux valeurs initiales, la
variation moyenne de la MAVC au mois 12 était de 10,3 (±9,1) lettres dans les groupes de patients
traités par le ranibizumab comparativement à -1,4 (±14,2) lettres chez les patients recevant une
injection simulée (différence entre les traitements, p<0,0001).
Dans l'étude de phase III D2301 (RESTORE), 345 patients ont été randomisés selon un ratio 1 :1 :1
pour recevoir le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie et une photocoagulation au laser simulée, un
traitement combiné par ranibizumab 0,5 mg et une photocoagulation au laser ou une injection simulée
et une photocoagulation au laser. 240 patients, qui avaient précédemment terminé l'étude RESTORE à
12 mois, ont été inclus dans l'étude d'extension de 24 mois multicentrique en ouvert (RESTORE
Extension). Les patients ont été traités par le ranibizumab 0,5 mg pro re nata (PRN) dans le même oeil
que celui sélectionné dans l'étude principale (D2301 RESTORE).
Les principaux résultats sont résumés dans le tableau 5 (RESTORE et Extension) et dans la figure 4
(RESTORE).
Variation moyenne de l'acuité visuelle au cours du temps dans l'étude D2301
(RESTORE)

ET = erreur type de la moyenne
* Différence des moyennes des moindres carrés, p<0,0001/0,0004 (test bilatéral de Cochran-Mantel-
Haenszel avec stratification)
L'effet à 12 mois a été retrouvé dans la plupart des sous-groupes. Cependant, les patients présentant
une MAVC au début de l'étude > 73 lettres et un oedème maculaire avec une épaisseur centrale de la
rétine inférieure à 300 µm n'ont pas semblé tirer de bénéfice du traitement par le ranibizumab
comparativement à la photocoagulation au laser.
D2301-E1 (RESTORE Extension)
Résultats au mois 12 exprimés par
Ranibizumab
Ranibizumab
Photocoagulation
rapport aux valeurs initiales dans
0,5 mg
0,5 mg +
au laser
l'étude D2301 (RESTORE)
photocoagulation

au laser
n = 115
n = 118
n = 110
Variation moyenne de la MAVC du
6,1 (6,4)a
5,9 (7,9)a
0,8 (8,6)
mois 1 au mois 12a ( ET)
Variation moyenne de la MAVC au
6,8 (8,3)a
6,4 (11,8)a
0,9 (11,4)
mois 12 ( ET)
Gain 15 lettres ou MAVC 84 lettres
22,6
22,9
8,2
au mois 12 (%)
Nombre moyen d'injections (Mois 0 à
7,0
6,8
7,3 (simulées)
11)
Résultats au mois 36 dans l'étude
Traités
Traités
Traités
D2301-E1 (RESTORE Extension)
préalablement
préalablement par
préalablement par
exprimés par rapport aux valeurs
par ranibizumab
ranibizumab
photocoagulation
initiales de l'étude D2301 (RESTORE)
0,5 mg
0,5 mg +
au laser
photocoagulation

au laser
n = 83
n = 83
n = 74
Variation moyenne de la MAVC au
7,9 (9,0)
6,7 (7,9)
5,4 (9,0)
mois 24 (ET)
Variation moyenne de la MAVC au
8,0 (10,1)
6,7 (9,6)
6,0 (9,4)
mois 36 (ET)
Gain 15 lettres ou MAVC 84 lettres
27,7
30,1
21,6
au mois 36 (%)
Nombre moyen d'injections (Mois 12 à
6,8
6,0
6,5
35)*
a p < 0,0001 pour les comparaisons des bras ranibizumab vs bras photocoagulation au laser.
n dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) est le nombre de patients avec une valeur au début de
l'étude D2301 (RESTORE) (mois 0) et à la visite du mois 36.
* La proportion de patients qui n'a pas requis de traitement par ranibizumab lors de la phase
d'extension était respectivement de 19%, 25% et 20% dans le groupe préalablement traité par le
ranibizumab, le groupe préalablement traité par le ranibizumab + laser et le groupe préalablement
traité par laser.
Des bénéfices statistiquement significatifs sur la fonction visuelle rapportés par les patients ont été
observés avec le traitement par ranibizumab (avec ou sans laser) par rapport au groupe contrôle après
évaluation par le NEI VFQ-25. Pour les autres sous-échelles de ce questionnaire, aucune différence
entre les traitements n'a pu être établie.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans l'étude d'extension de 24 mois est en
accord avec le profil de sécurité connu de Lucentis.
Dans l'étude de phase IIIb D2304 (RETAIN), 372 patients ont été randomisés selon un ratio 1:1:1
pour recevoir:
du ranibizumab 0,5 mg avec une photocoagulation au laser concomitante selon un protocole « treat-
and-extend » (TE),
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole TE,
du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole PRN.
Résultat exprimé par
Ranibizumab
Ranibizumab
Ranibizumab
rapport aux valeurs
0.5 mg TE + laser
0.5 mg TE seul
0.5 mg PRN
initiales
n = 117
n = 125
n = 117
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
5,9 (5,5)a
6,1 (5,7)a
6,2 (6,0)
mois 12 (ET)
Variation moyenne de
la MAVC du mois 1 au
6,8 (6,0)
6,6 (7,1)
7,0 (6,4)
mois 24 (ET)
Variation de la MAVC
8,3 (8,1)
6,5 (10,9)
8,1 (8,5)
au mois 24 (ET)
Gain 15 lettres ou
MAVC 84 lettres au
25,6
28,0
30,8
mois 24(%)
Nombre moyen
d'injections (mois 0 à
12,4
12,8
10,7
23)
a p < 0,0001 pour l'évaluation de la non infériorité du PRN.
Dans les études dans l'OMD, l'amélioration de la MAVC était accompagnée d'une réduction de la
valeur moyenne de l'ECR au cours du temps dans tous les groupes de traitement.
Traitement de la RDP
La sécurité et l'efficacité clinique de Lucentis chez les patients présentant une RDP ont été analysées
dans le Protocole S qui évaluait le traitement par ranibizumab 0,5 mg en injections intra-vitréennes
comparé à la photocoagulation panrétinienne (PPR). Le critère primaire était l'évolution moyenne de
l'acuité visuelle à 2 ans. De plus, l'évolution de la sévérité de la rétinopathie diabétique (RD) a été
étudiée sur la photographie du fond d'oeil en utilisant le score de sévérité de la RD (DRSS).
Le protocol S est une étude de phase III multicentrique, randomisée, contre comparateur actif,
parallèle et de non-infériorité dans laquelle 305 patients (394 yeux étudiés) atteints de RDP avec ou
sans OMD à l'initiation ont été inclus. L'étude comparait le ranibizumab 0,5 mg en injections intra-
vitréennes avec le traitement standard, par PPR. Un total de 191 yeux (48,5%) a été randomisé dans le
groupe ranibizumab 0,5 mg et 203 yeux (51,5%) ont été randomisés dans le groupe PPR. Un total de
88 yeux (22,3%) présentait un OMD à l'initiation : 42 (22,0%) et 46 (22,7%) yeux dans les groupes
ranibizumab et PPR, respectivement.
Dans cette étude, une évolution moyenne de l'acuité visuelle à 2 ans était +2,7 lettres dans le groupe
ranibizumab vs -0,7 lettres dans le groupe PPR. La différence des moyennes des moindres carrés était
de 3,5 lettres (IC95% : [0,2 ; 6,7]).
Amélioration ou détérioration 2 ou 3 grades du DRSS à 1 an dans le Protocole S
(Méthode LOCF)


Evolution depuis
Protocole S
l'initiation
Ranibizumab
PPR
Différence en
0,5 mg
(N=199)
proportion (%), IC
(N=189)
Amélioration 2 grades
n (%)
79
29
27,4
(41,8%)
(14,6%)
(18,9; 35,9)
Amélioration 3 grades
n (%)
54
6
25,7
(28,6%)
(3,0%)
(18,9; 32,6)
Détérioration 2 grades
n (%)
3
23
-9,9
(1,6%)
(11,6%)
(-14,7; -5,2)
Détérioration 3 grades
n (%)
1
8
-3,4
(0,5%)
(4,0%)
(-6,3; -0,5)
DRSS = score de sévérité de la rétinopathie du diabétique, n = nombre de patients qui connaissent cette
évolution lors de la visite, N = nombre total d'yeux dans l'étude.
A 1 an dans le groupe ranibizumab du Protocole S, l'amélioration 2 grades du DRSS était
concordante dans les yeux non atteints d'OMD (39,9%) et dans ceux atteints d'OMD à l'initiation
(48,8%).
Une analyse des données du protocole S à 2 ans a démontré que 42,3% (n=80) des yeux dans le groupe
ranibizumab ont présenté une amélioration par rapport à l'inclusion 2 grades du DRSS comparé à
23,1% des yeux (n=46) du groupe PPR. Dans le groupe ranibizumab, une amélioration 2 grades du
DRSS par rapport à l'initiation a été observée dans 58,5% (n=24) des yeux atteints d'OMD à
l'initiation et 37,8% (n=56) des yeux non atteints d'OMD.
Le DRSS a aussi été évalué dans trois études distinctes, contrôlées, de phase III, dans l'OMD
(ranibizumab 0,5 mg PRN vs laser) incluant un total de 875 patients, dont environ 75% d'origine
asiatique. Lors d'une méta-analyse de ces études, dans le sous-groupe de patients ayant une
rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) modérément sévère ou plus sévère à l'initiation,
parmi les 315 patients ayant des scores DRSS quantifiables, une amélioration 2 grades de DRSS à
12 mois a été observée chez 48,4% des patients traités par ranibizumab (n=192) vs 14,6% chez les
patients traités par laser (n=123). La différence estimée entre le ranibizumab et le laser était de 29,9%
(IC 95% [20,0, 39,7]). Parmi les 405 patients atteints de RDNP modérée ou de meilleur stade avec un
DRSS quantifiable, une amélioration 2 grades du DRSS a été observée chez 1,4% et 0,9% des
patients des groupes traités par ranibizumab et par laser, respectivement.
Traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à l'OVR
La sécurité et l'efficacité cliniques de Lucentis chez les patients présentant une baisse visuelle due à
un oedème maculaire secondaire à l'OVR ont été évaluées au cours des études BRAVO et CRUISE,
études randomisées, contrôlées, en double insu, ayant inclus respectivement des patients présentant
une OBVR (n = 397) et une OVCR (n = 392). Dans les deux études, les patients ont reçu soit des
injections de 0,3 mg ou 0,5 mg de ranibizumab soit des injections simulées. Après 6 mois, les patients
du groupe témoin ayant reçu des injections simulées ont été traités par ranibizumab 0,5 mg.

BRAVO
CRUISE

Injections
Lucentis
Injections
Lucentis 0,5
simulées/Luce
0,5 mg
simulées/Luc
mg
ntis 0,5 mg
(n = 131)
entis 0,5 mg
(n = 130)
(n = 132)
(n = 130)
Variation moyenne de
7,3 (13,0)
18,3 (13,2)
0,8 (16,2)
14,9 (13,2)
l'acuité visuelle à 6 moisa
(lettres) (ET) (critère
principal)
Variation moyenne de la
12,1 (14,4)
18,3 (14,6)
7,3 (15,9)
13,9 (14,2)
MAVC à 12 mois (lettres)
(ET)
Gain 15 lettres d'acuité
28,8
61,1
16,9
47,7
visuelle à 6 mois a (%)
Gain 15 lettres d'acuité
43,9
60,3
33,1
50,8
visuelle à 12 mois (%)
Pourcentage de patients
61,4
34,4
NA
NA
ayant reçu le traitement de
secours laser au cours des
12 mois
a p < 0,0001 pour les deux études


Figure 5
Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et 12 mois (BRAVO)

Variation moyenne de la MAVC au cours du temps à 6 et à 12 mois (CRUISE)

Dans les deux études, l'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction continue et
significative de l'oedème maculaire, objectivée par la mesure de l'épaisseur rétinienne centrale.
Patients présentant une OVCR (étude CRUISE et étude d'extension HORIZON) : Les patients traités
par des injections simulées au cours des 6 premiers mois et qui ont par la suite reçu du ranibizumab
n'ont pas atteint un gain d'acuité visuelle au mois 24 (6 lettres) comparable à celui des patients
traités par ranibizumab dès le début de l'étude (12 lettres).
Des bénéfices statistiquement significatifs rapportés par des patients relatifs aux activités liées à la
vision de près et à la vision de loin mesurées à l'aide de la sous-échelle du questionnaire NEI VFQ-25
ont été observés avec le traitement par ranibizumab.
La sécurité et l'efficacité cliniques à long terme (24 mois) de Lucentis chez les patients présentant une
baisse visuelle due à un oedème maculaire secondaire à l'OVR ont été évaluées au cours des études
BRIGHTER (OBVR) et CRYSTAL (OVCR). Dans les deux études, les patients ont reçu une dose de
ranibizumab 0,5 mg selon un protocole PRN, basé sur des critères de stabilisation individualisés.
BRIGHTER était une étude randomisée, contrôlée, à trois bras de traitement, évaluant le ranibizumab
0,5 mg administré en monothérapie ou associé à une photocoagulation laser adjuvante, en
comparaison à la photocoagulation au laser utilisée en monothérapie. Après 6 mois, les patients du
groupe traités par laser pouvaient recevoir du ranibizumab 0,5 mg en monothérapie. CRYSTAL était
une étude à un seul bras de traitement évaluant le ranibizumab 0,5 mg en monothérapie.
Les principaux résultats des études BRIGHTER et CRYSTAL sont résumés dans le tableau 9.

BRIGHTER
CRYSTAL
Lucentis 0,5 mg
Lucentis 0,5 mg
Laser*
Lucentis 0,5 mg
N=180
+ Laser
N=90
N=356
N=178
Variation
moyenne de la
+14,8
+14,8
+6,0
+12,0
MAVC au mois
(10.7)
(11,13)
(14,27)
(13,95)
6a (lettres) (ET)
Variation
moyenne de la
+15,5
+17,3
+11,6
+12,1
MAVC au mois
(13,91)
(12,61)
(16,09)
(18,60)
24b (lettres) (ET)
Gain 15 lettres
de la MAVC au
52,8
59,6
43,3
49,2
mois 24 (%)
Nombre moyen
11,4
d'injections (ET)
11,3 (6,02)
NA
13,1 (6,39)
(5,81)
(mois 0 à 23)
a
p<0,0001 pour les comparaisons dans l'étude BRIGHTER au mois 6: Lucentis 0,5 mg vs
Laser et Lucentis 0,5 mg + Laser vs Laser.
b
p<0,0001 pour l'hypothèse nulle dans l'étude CRYSTAL selon laquelle la variation moyenne
24 mois après l'injection initiale est égale à zéro.
*
Le démarrage du traitement par ranibizumab 0,5 mg était permis à partir du mois 6
(24 patients ont été traités par laser uniquement).
Dans l'étude BRIGHTER, le ranibizumab 0,5 mg associé à une photocoagulation laser adjuvante a
démontré une non-infériorité par rapport au ranibizumab en monothérapie jusqu'au mois 24 par
rapport à l'état initial (IC 95% -2,8, 1,4).
Dans les deux études, une diminution rapide et statistiquement significative de l'épaisseur centrale de
la rétine a été observée au mois 1 par rapport à l'état initial. Cet effet s'est maintenu jusqu'au mois 24.
L'effet du traitement par le ranibizumab était similaire indépendamment de la présence d'une ischémie
rétinienne. Dans l'étude BRIGHTER, les patients présentant une ischémie rétinienne (N=46) ou ne
présentant pas d'ischémie rétinienne (N=133) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu
une variation moyenne de respectivement +15,3 et +15,6 lettres au mois 24. Dans l'étude CRYSTAL,
les patients présentant une ischémie rétinienne (N=53) ou ne présentant pas d'ischémie rétinienne
(N=300) et traités par ranibizumab en monothérapie ont obtenu une variation moyenne de
respectivement +15,0 et +11,5 lettres.
Dans les deux études BRIGHTER et CRYSTAL, l'effet sur l'amélioration de la fonction visuelle a été
observé chez tous les patients traités par ranibizumab 0,5 mg en monothérapie indépendamment de
l'ancienneté de leur maladie. Chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie inférieure à
3 mois, une amélioration de l'acuité visuelle de 13,3 et 10,0 lettres a été observée au mois 1 ; et de
17,7 et 13,2 lettres au mois 24, pour les études BRIGHTER et CRYSTAL respectivement. Le gain
correspondant en acuité visuelle chez les patients présentant une ancienneté de leur maladie supérieure
ou égale à 12 mois a été de 8,6 et 8,4 lettres respectivement dans chaque étude. L'initiation du
traitement au moment du diagnostic doit être envisagée.
Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans les études sur 24 mois concorde avec
le profil de sécurité connu de Lucentis.


DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
,-tréhalose dihydraté
Chlorhydrate d'histidine monohydraté
Histidine
Polysorbate 20
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
3 ans
6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage fermé dans la boîte d'origine à l'abri de la
lumière.
Avant l'utilisation, l'emballage scellé pourra être conservé à une température ne dépassant pas 25°C
jusqu'à 24 heures.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

0,165 ml de solution stérile dans une seringue préremplie (verre de type I) munie d'un bouchon-piston
en caoutchouc bromobutyl et d'un capuchon de la seringue consistant en un capuchon blanc, rigide,
scellé, inviolable avec une extrémité en caoutchouc bromobutyl grise incluant un adaptateur Luer
Lock. La seringue préremplie comprend la tige du piston et la colerette et est conditionnée dans un
emballage scellé.
Boîte d'une seringue préremplie.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation

La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est stérile. Ne pas
utiliser ce produit si l'emballage est endommagé. La stérilité de la seringue préremplie ne peut être
garantie que si l'emballage reste scellé. Ne pas utiliser la seringue préremplie si la solution a changé
de couleur, est trouble ou contient des particules.
La seringue préremplie contient une dose de produit supérieure à la dose recommandée de 0,5 mg. La
totalité du volume extractible de la seringue préremplie (0,1 ml) ne doit pas être utilisée. Le volume
excédentaire doit être éliminé avant l'injection. L'injection du volume total de la seringue préremplie
peut entraîner un surdosage. Pour éliminer les bulles d'air en même temps que l'excédent de
médicament, pousser lentement le piston jusqu'à aligner le plateau situé en dessous de la partie
bombée de la butée en caoutchouc avec le trait de dose noir de la seringue (équivalent à 0,05 ml, soit
0,5 mg de ranibizumab).
Pour l'injection intravitréenne, une aiguille stérile pour injection de 30 G x ½ doit être utilisée.
Introduction
Lire attentivement les instructions avant d'utiliser la seringue préremplie.
La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est
stérile. Ne pas utiliser le produit si l'emballage est endommagé. L'ouverture de
l'emballage scellé et toutes les étapes ultérieures doivent être réalisées dans des
conditions d'asepsie.
Note: Le volume doit être ajusté au repère correspondant à la dose de 0,05 ml.
Description de

la seringue
préremplie

Capuchon de
Colerette
la seringue Repère de la dose
0,05 ml
Extrémité
Butée en
Tige du
Luer Lock caoutchouc
piston
Figure 1

Préparation
1.
S'assurer que la boîte contient :
une seringue préremplie stérile dans un emballage scellé.
2. Décoller le film protecteur de l'emballage contenant la seringue et, de
manière aseptique, retirer la seringue avec précaution.

Vérifier la
3. Vérifier que:
seringue
le capuchon de la seringue n'est pas
détaché de l'extrémité Luer lock.
la seringue n'est pas endommagée.
la solution est limpide, incolore à jaune

pâle et ne contient pas de particules.
4. Si l'un des points ci-dessus n'est pas
correct, jeter la seringue préremplie et en
utiliser une nouvelle.



Retirer le
5. Casser (ne pas tourner ou tordre) le
capuchon de la
capuchon de la seringue (voir Figure 2).
seringue
6. Jeter le capuchon de la seringue (voir
Figure 3).

Figure 2


Figure 3
Attacher
7. Fixer solidement une aiguille stérile pour

l'aiguille
injection de 30G x ½ sur la seringue en
la vissant fermement sur l'extrémité Luer
lock (voir Figure 4).
8. Retirer délicatement le capuchon de
l'aiguille en le tirant dans l'axe de
l'aiguille (voir Figure 5).
Note: Ne jamais essuyer l'aiguille.

Figure 4
Figure 5
Chasser les
9. Tenir la seringue en position verticale.

bulles d'air
10. Si des bulles d'air sont présentes, tapoter
doucement la seringue avec votre doigt
jusqu'à ce que les bulles remontent à la
surface (voir Figure 6).

Figure 6

pousser délicatement le piston jusqu'à
aligner
le plateau situé en dessous de la
partie bombée de la butée en
caoutchouc
avec le trait de dose (voir
Figure 7). Ceci permettra d'expulser l'air
et l'excès de solution et d'ajuster la dose
au repère 0.05 ml.
Note: La tige du piston n'est pas attachée à
la butée en caoutchouc afin d'éviter que de
l'air ne soit aspiré dans la seringue.


Figure 7
Injecter
La procédure d'injection doit être réalisée dans des conditions d'asepsie.
12. L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe
dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le
milieu du globe oculaire.
13. Injecter lentement jusqu'à ce que la butée en caoutchouc touche le fond de la
seringue et délivre un volume de 0,05 ml.
14. Un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections
ultérieures.
15. Après l'injection, ne pas remettre le capuchon de l'aiguille ni détacher
l'aiguille de la seringue. Jeter la seringue utilisée avec l'aiguille dans un
containeur pour objets piquants ou conformément à la réglementation en
vigueur.



TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/374/003

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 22 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 11 novembre 2016

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

ANNEXE II

A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS


B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse du fabricant de la substance active d'origine biologique
Roche Singapore Technical Operations Pte. Ltd.
10 Tuas Bay Link
Singapour 637394
Singapour
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Solution injectable
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Solution injectable en seringue préremplie
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Alcon-Couvreur N.V.
Rijksweg 14
2870 Puurs
Belgique
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.



CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché conviendra avec l'autorité nationale compétente du
matériel d'éducation final avant la commercialisation dans chaque état membre.
Après discussion et en accord avec les autorités nationales compétentes de chaque état membre dans
lequel Lucentis est commercialisé, le titulaire de AMM devra s'assurer, au moment de la
commercialisation et après, que tous les ophtalmologistes susceptibles d'utiliser Lucentis ont reçu un
ensemble d'éléments d'information patient.
L'ensemble des éléments d'information patient doit contenir un livret d'information au patient et un
CD audio contenant les éléments clés suivants :
La notice d'information patient
Comment se préparer au traitement par Lucentis
Quelles sont les étapes postérieures au traitement par Lucentis
Symptômes et signes clés des événements indésirables graves, incluant augmentation de la
pression intraoculaire, inflammation intraoculaire, décollements de la rétine et déchirure
rétinienne et endophtalmie infectieuse.
Quand consulter d'urgence un professionnel de santé
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché met en oeuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Date
Étude d'efficacité post-autorisation (PAES) : CRFB002H2301E1
Rapport final de l'étude :

Afin de vérifier l'impact du traitement sur l'évolution clinique ou la
31 Mars 2023
progression de la maladie et pour confirmer les précédentes
hypothèses d'efficacité, le titulaire de l'autorisation de mise sur le
marché devra transmettre et soumettre les résultats de l'étude en cours,
multicentrique, en ouvert et prospective.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE


A. ÉTIQUETAGE


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un ml contient 10 mg de ranibizumab. Un flacon contient 2,3 mg de ranibizumab.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : ,-tréhalose dihydraté, chlorhydrate d'histidine monohydraté, histidine, polysorbate 20,
eau pour préparations injectables.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 flacon de 0,23 ml
Dose unique pour les adultes : 0,5 mg/0,05 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.
Dose unique pour les prématurés : 0,2 mg/0,02 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie intravitréenne.
Flacon réservé à l'usage unique.
Lire la notice avant utilisation.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/374/002

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
Voie intravitréenne

2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2,3 mg/0,23 ml

6.
AUTRE


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
ranibizumab

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie de 0,165 ml de solution contient 1,65 mg de ranibizumab (10 mg/ml).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : ,-tréhalose dihydraté, chlorhydrate d'histidine monohydraté, histidine, polysorbate 20,
eau pour préparations injectables.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie de 0,165 ml.
Dose unique de 0,5 mg/0,05 ml.
Le volume excédentaire doit être éliminé avant l'injection.

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Réservée à l'usage unique. Après ouverture de l'emballage scellé, procéder dans des conditions
d'asepsie.
Ajuster le volume au repère correspondant à la dose de 0,05 ml.
Lire la notice avant utilisation.
Voie intravitréenne.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage scellé dans la boîte d'origine à l'abri de la
lumière.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/374/003

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
ranibizumab
Voie intravitréenne

2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novartis Europharm Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DE LOT
Lot

5.
AUTRE
0,165 ml


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
Voie intravitréenne

2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
0,165 ml

6.
AUTRE


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un ml contient 10 mg de ranibizumab. Un flacon contient 2,3 mg de ranibizumab.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : ,-tréhalose dihydraté, chlorhydrate d'histidine monohydraté, histidine, polysorbate 20,
eau pour préparations injectables.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 flacon de 0,23 ml, 1 aiguille-filtre.
Dose unique pour les adultes : 0,5 mg/0,05 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.
Dose unique pour les prématurés : 0,2 mg/0,02 ml. Le volume excédentaire doit être éliminé.

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie intravitréenne.
Flacon et aiguille-filtre réservés à l'usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
L'aiguille-filtre ne doit pas être utilisée pour l'injection.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/374/004

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab
Voie intravitréenne

2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2,3 mg/0,23 ml

6.
AUTRE


B. NOTICE

Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab

ADULTES
Veuillez trouver l'information relative aux prématurés sur la face opposée de cette notice
Veuillez lire attentivement cette notice avant que ce médicament ne vous soit administré car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré
3.
Comment Lucentis est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver Lucentis
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé

Qu'est-ce que Lucentis
Lucentis est une solution qui est injectée dans l'oeil. Lucentis appartient à un groupe de médicaments
appelé médicaments contre la néovascularisation. Il contient un principe actif appelé ranibizumab.
Dans quels cas Lucentis est-il utilisé
Lucentis est utilisé chez les adultes pour traiter plusieurs pathologies de l'oeil qui entraînent une
diminution de la vision.
Ces maladies résultent de lésions de la rétine (couche située dans la partie arrière de l'oeil sensible à la
lumière) causées par :
-
La croissance de vaisseaux sanguins anormaux, perméables. Ceci est observé dans des maladies
telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et la rétinopathie diabétique
proliférante (RDP, une maladie causée par le diabète). Cela peut également être associé à une
néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte (MF), des stries
angioïdes, une choriorétinopathie centrale séreuse ou une NVC inflammatoire.
-
L'oedème maculaire (gonflement du centre de la rétine). Ce gonflement peut être provoqué par
du diabète (une maladie appelée oedème maculaire diabétique (OMD)) ou par l'obstruction des
veines de la rétine (une maladie appelée occlusion veineuse rétinienne (OVR)).

Quel est le mécanisme d'action de Lucentis
Lucentis reconnaît et se lie spécifiquement à une protéine appelée facteur de croissance de
l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A) présente dans l'oeil. En excès, le VEGF-A est
responsable de la croissance de vaisseaux sanguins anormaux et d'un gonflement dans l'oeil qui
peuvent entraîner une diminution de la vision dans des maladies telles que la DMLA, l'OMD, la RDP,
l'OVR, la MF et les NVC. En se liant au VEGF-A, Lucentis peut bloquer ses effets et prévenir cette
croissance anormale et le gonflement.
Dans ces maladies, Lucentis peut aider à la stabilisation de votre vision et à son amélioration dans de
nombreux cas.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré

Lucentis ne doit pas vous être administré
-
Si vous êtes allergique au ranibizumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
Si vous avez une infection dans ou autour de l'oeil.
-
Si vous présentez des douleurs ou une rougeur (inflammation intraoculaire sévère) de l'oeil.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant que Lucentis ne vous soit administré.
-
Lucentis est administré sous forme d'une injection dans l'oeil. Occasionnellement, une infection
à l'intérieur de l'oeil, des douleurs ou une rougeur (inflammation), un décollement ou une
déchirure d'une des couches postérieures de l'oeil (décollement ou déchirure de la rétine,
décollement ou déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien) ou une opacification du cristallin
(cataracte) peuvent se produire après le traitement par Lucentis. Il est important d'identifier et de
traiter une telle infection ou le décollement de rétine le plus rapidement possible. Veuillez
prévenir immédiatement votre médecin si vous développez des signes tels que des douleurs
oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l'oeil s'aggravant, une vision trouble ou diminuée,
une augmentation du nombre de petites taches dans votre champ visuel ou une augmentation de
la sensibilité à la lumière.
-
Chez certains patients, il se peut que la pression à l'intérieur de l'oeil augmente pendant une
courte durée immédiatement après l'injection. C'est quelque chose que vous pouvez ne pas
remarquer et c'est pourquoi votre médecin pourra surveiller ce phénomène après chaque
injection.
-
Informez votre médecin si vous avez des antécédents de problèmes oculaires ou des traitements
oculaires, ou si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous avez souffert de signes
passagers d'accident vasculaire cérébral (faiblesse ou paralysie des membres ou du visage,
difficultés à parler ou à comprendre). Cette information permettra à votre médecin d'évaluer si
le traitement par Lucentis est approprié dans votre cas.
Voir la rubrique 4 ('Quels sont les effets indésirables éventuels ?') pour une information plus détaillée
sur les effets indésirables qui peuvent survenir au cours d'un traitement par Lucentis.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
A l'exception de la rétinopathie du prématuré, l'utilisation de Lucentis n'a pas été établie chez l'enfant
et l'adolescent et elle n'est donc pas recommandée. Pour le traitement des prématurés atteints de
rétinopathie du prématuré (RP) veuillez vous référer à la face opposée de cette notice.
Autres médicaments et Lucentis
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.

Grossesse et allaitement
-
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée
du traitement et au moins trois mois après la dernière injection de Lucentis.
-
Il n'existe aucune expérience de l'utilisation de Lucentis chez la femme enceinte. Lucentis ne
doit pas être utilisé au cours d'une grossesse à moins que le bénéfice potentiel ne l'emporte sur
le risque potentiel pour l'enfant à naître. Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse, veuillez en discuter avec votre médecin avant le traitement par
Lucentis.
-
Lucentis n'est pas recommandé au cours de l'allaitement car on ne sait pas si Lucentis passe
dans le lait maternel humain. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant le
traitement par Lucentis.
Après le traitement par Lucentis, il est possible que vous ayez des troubles temporaires de la vision. Si
cela vous arrive, vous ne devez ni conduire ni utiliser de machines tant que vos troubles visuels
n'auront pas disparu.

3.
Comment Lucentis est administré
Lucentis sera administré par votre ophtalmologiste, sous forme d'une injection unique dans l'oeil et
sous anesthésie locale. La dose habituellement utilisée pour l'injection est de 0,05 ml (qui contient
0,5 mg de substance active). L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au
moins quatre semaines. Toutes les injections seront réalisées par votre ophtalmologiste.
Avant l'injection, votre médecin vous lavera l'oeil soigneusement afin d'éviter une infection. Votre
médecin vous administrera également un anesthésique local afin de limiter ou d'éviter toute douleur
liée à l'injection.
Le traitement sera initié avec une injection de Lucentis par mois. Votre médecin surveillera votre oeil,
et selon la façon dont vous répondez au traitement, décidera si vous nécessitez d'être retraité et quand.
Des instructions détaillées pour l'utilisation de Lucentis sont fournies à la fin de cette notice dans
« Comment préparer et administrer Lucentis
».

Personnes âgées (65 ans et plus)
Lucentis peut être administré aux personnes âgées de 65 ans et plus, sans adaptation de la dose.

Avant d'arrêter le traitement par Lucentis
Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Lucentis, veuillez vous rendre à votre prochain rendez-
vous pour en discuter avec votre médecin. Votre médecin vous conseillera et décidera de la durée
nécessaire du traitement par Lucentis.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.

4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables associés à l'administration de Lucentis sont soit dus au médicament lui-même
ou à la procédure d'injection et touchent principalement l'oeil.
Les effets indésirables les plus graves sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables graves et fréquents (pouvant toucher jusqu'à 1 patient sur 10) : Décollement ou
déchirure de la couche postérieure de l'oeil (décollement ou déchirure de la rétine) entraînant une
vision de flashes lumineux avec des corps flottants évoluant progressivement vers une perte de vision
temporaire ou une opacification du cristallin (cataracte).
Effets indésirables graves
et
peu fréquents (pouvant toucher jusqu'à 1 patient sur 100) : Cécité,
infection du globe oculaire (endophtalmie) avec inflammation de l'intérieur de l'oeil.
Les symptômes que vous pourriez présenter sont des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une
rougeur de l'oeil s'aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites
taches dans votre champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière.
Si vous développez
l'un de ces effets indésirables, parlez-en immédiatement à votre médecin.

dessous :
Effets indésirables fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : diminution de l'acuité visuelle, oedème de certaines
parties de l'oeil (uvée, cornée), inflammation de la cornée (partie antérieure de l'oeil), petites marques à
la surface de l'oeil, vision trouble, saignement au site d'injection, saignement dans l'oeil, sécrétions
oculaires avec démangeaisons, rougeur et oedème (conjonctivite), sensibilité à la lumière, gêne
oculaire, oedème de la paupière, douleur de la paupière.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : infections urinaires, faible taux de globules
rouges (associé à des symptômes tels que: fatigue, essoufflement, vertiges, pâleur), anxiété, toux,
nausées, réactions cutanées de type allergique telles que éruption cutanée étendue, urticaire,
démangeaison et rougeur de la peau.
Effets indésirables peu fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation et saignement dans la partie
antérieure de l'oeil, poche de pus dans l'oeil, modifications de la partie centrale de la surface de l'oeil,
douleur ou irritation au point d'injection, sensation anormale dans l'oeil, irritation de la paupière.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.

5.
Comment conserver Lucentis
-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
-
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et l'étiquette
du flacon après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
-
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
-
Avant l'utilisation, le flacon non ouvert pourra être conservé à température ambiante (25°C)
pendant une durée maximale de 24 heures.
-
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
-
N'utilisez aucun emballage endommagé.


Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Lucentis
-
La substance active est le ranibizumab. Chaque ml contient 10 mg de ranibizumab. Chaque
flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml de solution. Cette quantité est suffisante
pour permettre de délivrer une dose unique de 0,05 ml contenant 0,5 mg de ranibizumab.
-
Les autres composants sont alpha, alpha-tréhalose dihydraté ; chlorhydrate d'histidine
monohydraté ; histidine ; polysorbate 20 ; eau pour préparations injectables.

Comment se présente Lucentis et contenu de l'emballage extérieur
Lucentis est une solution injectable présentée dans un flacon (0,23 ml). La solution est une solution
aqueuse limpide, incolore à jaune pâle.
Deux présentations différentes sont disponibles :
Boîte contenant un flacon seul
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl. Le
flacon est seulement à usage unique.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl, une
aiguille-filtre contondante (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm, 5 micromètres) pour prélever le contenu du
flacon. Tous les composants sont seulement à usage unique.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

België/Belgique/Belgien
Lietuva
Novartis Pharma N.V.
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Tel: +370 5 269 16 50


Luxembourg/Luxemburg
Novartis Bulgaria EOOD
Novartis Pharma N.V.
.: +359 2 489 98 28
Tél/Tel: +32 2 246 16 11


Ceská republika
Magyarország
Novartis s.r.o.
Novartis Hungária Kft.
Tel: +420 225 775 111
Tel.: +36 1 457 65 00

Danmark
Malta
Novartis Healthcare A/S
Novartis Pharma Services Inc.
Tlf: +45 39 16 84 00
Tel: +356 2122 2872

Nederland
Novartis Pharma GmbH
Novartis Pharma B.V.
Tel: +49 911 273 0
Tel: +31 88 04 52 111

Eesti
Norge
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Novartis Norge AS
Tel: +372 66 30 810
Tlf: +47 23 05 20 00


Österreich
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Novartis Pharma GmbH
: +30 210 281 17 12
Tel: +43 1 86 6570

España
Polska
Novartis Farmacéutica, S.A.
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel: +34 93 306 42 00
Tel.: +48 22 375 4888

France
Portugal
Novartis Pharma S.A.S.
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tél: +33 1 55 47 66 00
Tel: +351 21 000 8600

Hrvatska

România
Novartis Hrvatska d.o.o.
Novartis Pharma Services Romania SRL
Tel. +385 1 6274 220
Tel: +40 21 31299 01

Ireland

Slovenija
Novartis Ireland Limited
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +353 1 260 12 55
Tel: +386 1 300 75 50

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Novartis Slovakia s.r.o.
Sími: +354 535 7000
Tel: +421 2 5542 5439


Italia
Suomi/Finland
Novartis Farma S.p.A.
Novartis Finland Oy
Tel: +39 02 96 54 1
Puh/Tel: +358 (0)10 6133 200


Sverige
Novartis Pharma Services Inc.
Novartis Sverige AB
: +357 22 690 690
Tel: +46 8 732 32 00


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Novartis Baltics
Novartis Ireland Limited
Tel: +371 67 887 070
Tel: +44 1276 698370


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
Se référer également à la rubrique 3 « Comment Lucentis est administré ».

Comment préparer et administrer Lucentis aux adultes ?

Flacon à usage unique réservé à la voie intravitréenne.
Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste expérimenté ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Dans la DMLA néovasculaire, dans les NVC, dans les RDP et dans la baisse visuelle due à un OMD
ou à un oedème maculaire secondaire à une OVR, la dose recommandée de Lucentis est de 0,5 mg,
administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de
0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre
semaines.
Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit
atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de
l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation,
chez les patients atteints de DMLA, d'OMD, de RDP et d'OBVR ou d'OVCR, au moins trois
injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et doivent être
basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères
anatomiques.
Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu
n'est pas bénéfique pour le patient, Lucentis devra être arrêté.
Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des
techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine.
Si les patients sont traités selon un protocole « treat-and-extend », une fois l'acuité visuelle maximale
atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent
être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse
visuelle. L'intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans
les cas de DMLA mais pourra être prolongé d'un mois à la fois dans les cas d'OMD. Dans les cas de
RDP et d'OBVR ou d'OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés
graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles.
Si des signes d'activité de la maladie réapparaissent, l'intervalle de traitement doit être réduit en
conséquence.
Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour
chaque patient en se basant sur l'activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu'une
injection au cours des 12 premiers mois, d'autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y
compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une
ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année.
Lucentis et photocoagulation au laser dans l'OMD et dans l'oedème maculaire secondaire à l'OBVR
Des données concernant l'administration concomitante de Lucentis et d'une photocoagulation au laser
sont disponibles. Si les deux traitements sont réalisés le même jour, Lucentis doit être administré au
moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Lucentis peut être administré aux patients ayant
été traités précédemment par photocoagulation au laser.
une aiguille-filtre de 5 µm (18G)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml)
-
une aiguille pour injection (30G x ½).
Ces dispositifs médicaux ne sont pas inclus dans la boîte de Lucentis.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Tous les composants sont stériles et seulement à usage unique. Tout composant dont l'emballage
présente des signes de dommage ou d'altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut être
garantie que si le système de fermeture de l'emballage du composant reste intact. Une réutilisation
peut conduire à une infection ou à une autre maladie/blessure.
Pour la préparation et l'administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires :
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm, fournie)
-
une seringue stérile de 1 ml (ayant une graduation à 0,05 ml, non incluse dans la boîte de
Lucentis)
-
une aiguille pour injection (30G x ½, non incluse dans la boîte de Lucentis)
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne chez les patients adultes, veuillez
respecter les instructions suivantes :
1. Avant de prélever le contenu du flacon, retirer le capuchon du
flacon et nettoyer la partie extérieure du bouchon (par exemple
avec un tampon imbibé d'alcool à 70%).
2. Fixer une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm,
5 µm) sur une seringue de 1 ml en utilisant une technique
aseptique. Enfoncer la pointe de l'aiguille-filtre au centre du
bouchon, jusqu'à ce que l'aiguille touche le fond du flacon.
3. Prélever la totalité du liquide en maintenant le flacon en position
droite, légèrement inclinée pour faciliter le prélèvement complet.

4. Lors du prélèvement, veiller à tirer suffisamment sur la tige du
piston pour vider complètement l'aiguille-filtre.
5. Laisser la pointe de l'aiguille-filtre dans le flacon et séparer la
seringue de l'aiguille-filtre. L'aiguille-filtre doit être jetée après le
prélèvement du contenu du flacon et ne doit pas être utilisée pour
l'injection intravitréenne.
6. Fixer fermement, de manière aseptique, une aiguille pour
injection (30G x ½, 0,3 mm x 13 mm) sur la seringue.
7. Retirer avec précaution le capuchon de l'aiguille pour injection
sans séparer l'aiguille de la seringue.
Note : Tenir l'aiguille pour injection par le raccord lors du retrait
du capuchon.
8. Expulser avec précaution l'air de la seringue en même temps
que l'excédent de solution et ajuster la dose au repère 0,05 ml sur
la seringue. La seringue est prête pour l'injection.
Note : Ne pas essuyer l'aiguille pour injection. Ne pas tirer à
nouveau sur le piston.

0,05 ml

L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la cavité vitréenne, en
évitant le méridien horizontal et en visant le milieu du globe oculaire. Le volume de 0,05 ml peut alors
être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections ultérieures.
Après l'injection, ne pas remettre le capuchon de l'aiguille ni détacher l'aiguille de la seringue. Jeter la
seringue utilisée avec l'aiguille dans un containeur pour objets piquants ou conformément à la
réglementation en vigueur.

Lucentis 10 mg/ml solution injectable en seringue préremplie
ranibizumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant que ce médicament ne vous soit administré car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré
3.
Comment Lucentis est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver Lucentis
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé

Qu'est-ce que Lucentis
Lucentis est une solution qui est injectée dans l'oeil. Lucentis appartient à un groupe de médicaments
appelé médicaments contre la néovascularisation. Il contient un principe actif appelé ranibizumab.
Dans quels cas Lucentis est-il utilisé
Lucentis est utilisé chez les adultes pour traiter plusieurs pathologies de l'oeil qui entraînent une
diminution de la vision.
Ces maladies résultent de lésions de la rétine (couche située dans la partie arrière de l'oeil sensible à la
lumière) causées par :
-
La croissance de vaisseaux sanguins anormaux, perméables. Ceci est observé dans des maladies
telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et la rétinopathie diabétique
proliférante (RDP, une maladie causée par le diabète). Cela peut également être associé à une
néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte (MF), des stries
angioïdes, une choriorétinopathie centrale séreuse ou une NVC inflammatoire.
-
L'oedème maculaire (gonflement du centre de la rétine). Ce gonflement peut être provoqué par
du diabète (une maladie appelée oedème maculaire diabétique (OMD)) ou par l'obstruction des
veines de la rétine (une maladie appelée occlusion veineuse rétinienne (OVR)).

Quel est le mécanisme d'action de Lucentis
Lucentis reconnaît et se lie spécifiquement à une protéine appelée facteur de croissance de
l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A) présente dans l'oeil. En excès, le VEGF-A est
responsable de la croissance de vaisseaux sanguins anormaux et d'un gonflement dans l'oeil qui
peuvent entraîner une diminution de la vision dans des maladies telles que la DMLA, l'OMD, la RDP,
l'OVR, la MF et les NVC. En se liant au VEGF-A, Lucentis peut bloquer ses effets et prévenir cette
croissance anormale et le gonflement.


Dans ces maladies, Lucentis peut aider à la stabilisation de votre vision et à son amélioration dans de
nombreux cas.

Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne vous soit administré

Lucentis ne doit pas vous être administré
-
Si vous êtes allergique au ranibizumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
Si vous avez une infection dans ou autour de l'oeil.
-
Si vous présentez des douleurs ou une rougeur (inflammation intraoculaire sévère) de l'oeil.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant que Lucentis ne vous soit administré.
-
Lucentis est administré sous forme d'une injection dans l'oeil. Occasionnellement, une infection
à l'intérieur de l'oeil, des douleurs ou une rougeur (inflammation), un décollement ou une
déchirure d'une des couches postérieures de l'oeil (décollement ou déchirure de la rétine,
décollement ou déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien) ou une opacification du cristallin
(cataracte) peuvent se produire après le traitement par Lucentis. Il est important d'identifier et de
traiter une telle infection ou le décollement de rétine le plus rapidement possible. Veuillez
prévenir immédiatement votre médecin si vous développez des signes tels que des douleurs
oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l'oeil s'aggravant, une vision trouble ou diminuée,
une augmentation du nombre de petites taches dans votre champ visuel ou une augmentation de
la sensibilité à la lumière.
-
Chez certains patients, il se peut que la pression à l'intérieur de l'oeil augmente pendant une
courte durée immédiatement après l'injection. C'est quelque chose que vous pouvez ne pas
remarquer et c'est pourquoi votre médecin pourra surveiller ce phénomène après chaque
injection.
-
Informez votre médecin si vous avez des antécédents de problèmes oculaires ou des traitements
oculaires, ou si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous avez souffert de signes
passagers d'accident vasculaire cérébral (faiblesse ou paralysie des membres ou du visage,
difficultés à parler ou à comprendre). Cette information permettra à votre médecin d'évaluer si
le traitement par Lucentis est approprié dans votre cas.
Voir la rubrique 4 ('Quels sont les effets indésirables éventuels?') pour une information plus détaillée
sur les effets indésirables qui peuvent survenir au cours d'un traitement par Lucentis.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
L'utilisation de Lucentis n'a pas été établie chez l'enfant et l'adolescent et elle n'est donc pas
recommandée.
Autres médicaments et Lucentis
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.

Grossesse et allaitement
-
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée
du traitement et au moins trois mois après la dernière injection de Lucentis.
-
Il n'existe aucune expérience de l'utilisation de Lucentis chez la femme enceinte. Lucentis ne
doit pas être utilisé au cours d'une grossesse à moins que le bénéfice potentiel ne l'emporte sur
le risque potentiel pour l'enfant à naître. Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse, veuillez en discuter avec votre médecin avant le traitement par
Lucentis.
-
Lucentis n'est pas recommandé au cours de l'allaitement car on ne sait pas si Lucentis passe
dans le lait maternel humain. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant le
traitement par Lucentis.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Après le traitement par Lucentis, il est possible que vous ayez des troubles temporaires de la vision. Si
cela vous arrive, vous ne devez ni conduire ni utiliser de machines tant que vos troubles visuels
n'auront pas disparu.
Comment Lucentis est administré
Lucentis sera administré par votre ophtalmologiste, sous forme d'une injection unique dans l'oeil et
sous anesthésie locale. La dose habituellement utilisée pour l'injection est de 0,05 ml (qui contient
0,5 mg de substance active). La seringue préremplie contient une dose de produit supérieure à la dose
recommandée de 0,5 mg. La totalité du volume extractible ne doit pas être utilisée. Le volume
excédentaire doit être éliminé avant l'injection. L'injection du volume total de la seringue préremplie
peut entraîner un surdosage.
L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines. Toutes
les injections seront réalisées par votre ophtalmologiste.
Avant l'injection, votre médecin vous lavera l'oeil soigneusement afin d'éviter une infection. Votre
médecin vous administrera également un anesthésique local afin de limiter ou d'éviter toute douleur
liée à l'injection.
Le traitement sera initié avec une injection de Lucentis par mois. Votre médecin surveillera votre oeil,
et selon la façon dont vous répondez au traitement, décidera si vous nécessitez d'être retraité et quand.
Des instructions détaillées pour l'utilisation de Lucentis sont fournies à la fin de cette notice dans
« Comment préparer et administrer Lucentis
».

Personnes âgées (65 ans et plus)
Lucentis peut être administré aux personnes âgées de 65 ans et plus, sans adaptation de la dose.

Avant d'arrêter le traitement par Lucentis
Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Lucentis, veuillez vous rendre à votre prochain rendez-
vous pour en discuter avec votre médecin. Votre médecin vous conseillera et décidera de la durée
nécessaire du traitement par Lucentis.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.

4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables associés à l'administration de Lucentis sont soit dus au médicament lui-même
ou à la procédure d'injection et touchent principalement l'oeil.
Les effets indésirables les plus graves sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables graves et fréquents (pouvant toucher jusqu'à 1 patient sur 10) : Décollement ou
déchirure de la couche postérieure de l'oeil (décollement ou déchirure de la rétine) entraînant une
vision de flashes lumineux avec des corps flottants évoluant progressivement vers une perte de vision
temporaire ou une opacification du cristallin (cataracte).
Effets indésirables graves
et
peu fréquents (pouvant toucher jusqu'à 1 patient sur 100) : Cécité,
infection du globe oculaire (endophtalmie) avec inflammation de l'intérieur de l'oeil.
Les symptômes que vous pourriez présenter sont des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une
rougeur de l'oeil s'aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites
taches dans votre champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière.
Si vous développez
l'un de ces effets indésirables, parlez-en immédiatement à votre médecin.


Comment conserver Lucentis
-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
-
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et l'étiquette
de la seringue préremplie après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de
ce mois.
-
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
-
Avant l'utilisation, l'emballage scellé pourra être conservé à une température ne dépassant pas
25°C jusqu'à 24 heures.
-
Conserver la seringue préremplie dans son emballage fermé dans la boîte d'origine à l'abri de la
lumière.
-
N'utilisez aucun emballage endommagé.


Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Lucentis
-
La substance active est le ranibizumab. Chaque ml contient 10 mg de ranibizumab. Une
seringue préremplie contient 0,165 ml, ce qui correspond à 1,65 mg de ranibizumab. Ceci
permettant de délivrer une quantité suffisante pour délivrer une dose de 0,05 ml contenant
0,5 mg de ranibizumab.
-
Les autres composants sont alpha, alpha-tréhalose dihydraté ; chlorhydrate d'histidine
monohydraté ; histidine ; polysorbate 20 ; eau pour préparations injectables.

Comment se présente Lucentis et contenu de l'emballage extérieur
Lucentis est une solution injectable présentée dans une seringue préremplie. La seringue préremplie
contient 0,165 ml de solution stérile, aqueuse, limpide, incolore à jaune pâle. La seringue préremplie
contient une dose de produit supérieure à la dose recommandée de 0,5 mg. La totalité du volume
extractible ne doit pas être utilisée. Le volume excédentaire doit être éliminé avant l'injection.
L'injection du volume total de la seringue préremplie peut entraîner un surdosage.
Boîte d'une seringue préremplie, dans un emballage scellé. La seringue préremplie est seulement à
usage unique.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne
Alcon-Couvreur N.V.
Rijksweg 14
2870 Puurs
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Novartis Pharma N.V.
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Tel: +370 5 269 16 50


Luxembourg/Luxemburg
Novartis Bulgaria EOOD
Novartis Pharma N.V.
.: +359 2 489 98 28
Tél/Tel: +32 2 246 16 11


Ceská republika
Magyarország
Novartis s.r.o.
Novartis Hungária Kft.
Tel: +420 225 775 111
Tel.: +36 1 457 65 00

Danmark
Malta
Novartis Healthcare A/S
Novartis Pharma Services Inc.
Tlf: +45 39 16 84 00
Tel: +356 2122 2872

Nederland
Novartis Pharma GmbH
Novartis Pharma B.V.
Tel: +49 911 273 0
Tel: +31 88 04 52 111

Eesti
Norge
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Novartis Norge AS
Tel: +372 66 30 810
Tlf: +47 23 05 20 00


Österreich
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Novartis Pharma GmbH
: +30 210 281 17 12
Tel: +43 1 86 6570

España
Polska
Novartis Farmacéutica, S.A.
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel: +34 93 306 42 00
Tel.: +48 22 375 4888

France
Portugal
Novartis Pharma S.A.S.
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tél: +33 1 55 47 66 00
Tel: +351 21 000 8600

Hrvatska

România
Novartis Hrvatska d.o.o.
Novartis Pharma Services Romania SRL
Tel. +385 1 6274 220
Tel: +40 21 31299 01

Ireland

Slovenija
Novartis Ireland Limited
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +353 1 260 12 55
Tel: +386 1 300 75 50

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Novartis Slovakia s.r.o.
Sími: +354 535 7000
Tel: +421 2 5542 5439


Italia
Suomi/Finland
Novartis Farma S.p.A.
Novartis Finland Oy
Tel: +39 02 96 54 1
Puh/Tel: +358 (0)10 6133 200


Sverige
Novartis Pharma Services Inc.
Novartis Sverige AB
: +357 22 690 690
Tel: +46 8 732 32 00


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Novartis Baltics
Novartis Ireland Limited
Tel: +371 67 887 070
Tel: +44 1276 698370


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/

Comment préparer et administrer Lucentis ?

Seringue préremplie à usage unique réservée à la voie intravitréenne.
Lucentis doit être administré par un ophtalmologiste expérimenté ayant l'expérience des injections
intravitréennes.
Dans la DMLA néovasculaire, dans les NVC, dans les RDP et dans la baisse visuelle due à un OMD
ou à un oedème maculaire secondaire à une OVR, la dose recommandée de Lucentis est de 0,5 mg,
administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de
0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre
semaines.
Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit
atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de
l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation,
chez les patients atteints de DMLA, d'OMD, de RDP et d'OBVR ou d'OVCR, au moins trois
injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.
Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et doivent être
basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères
anatomiques.
Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu
n'est pas bénéfique pour le patient, Lucentis devra être arrêté.
Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des
techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine.
Si les patients sont traités selon un protocole « treat-and-extend », une fois l'acuité visuelle maximale
atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent
être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse
visuelle. L'intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans
les cas de DMLA mais pourra être prolongé d'un mois à la fois dans les cas d'OMD. Dans les cas de
RDP et d'OBVR ou d'OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés
graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles.
Si des signes d'activité de la maladie réapparaissent, l'intervalle de traitement doit être réduit en
conséquence.
Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour
chaque patient en se basant sur l'activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu'une
injection au cours des 12 premiers mois, d'autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y
compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une
ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année.
Lucentis et photocoagulation au laser dans l'OMD et dans l'oedème maculaire secondaire à l'OBVR
Des données concernant l'administration concomitante de Lucentis et d'une photocoagulation au laser
sont disponibles. Si les deux traitements sont réalisés le même jour, Lucentis doit être administré au
moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Lucentis peut être administré aux patients ayant
été traités précédemment par photocoagulation au laser.
Lucentis et thérapie photodynamique par la vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF
Il n'existe pas de données concernant l'administration concomitante de Lucentis et de la vertéporfine.
Introduction
Lire attentivement les instructions avant d'utiliser la seringue préremplie.
La seringue préremplie est seulement à usage unique. La seringue préremplie est
stérile. Ne pas utiliser le produit si l'emballage est endommagé. L'ouverture de
l'emballage scellé et toutes les étapes ultérieures doivent être réalisées dans des
conditions d'asepsie.
Note: Le volume doit être ajusté au repère correspondant à la dose de 0,05 ml.
Description de

la seringue
préremplie

Capuchon de Repère de la dose Colerette
la seringue
0,05 ml
Extrémité
Butée en
Tige du
Luer Lock caoutchouc
piston

Figure 1

Préparation
1.
S'assurer que la boîte contient :
une seringue préremplie stérile dans un emballage scellé.
2. Décoller le film protecteur de l'emballage contenant la seringue et, de
manière aseptique, retirer la seringue avec précaution.



Vérifier la
3. Vérifier que:
seringue
le capuchon de la seringue n'est pas
détaché de l'extrémité Luer lock.
la seringue n'est pas endommagée.
la solution est limpide, incolore à jaune

pâle et ne contient pas de particules.
4. Si l'un des points ci-dessus n'est pas
correct, jeter la seringue préremplie et en
utiliser une nouvelle.
Retirer le
5. Casser (ne pas tourner ou tordre) le
capuchon de la
capuchon de la seringue (voir Figure 2).
seringue
6. Jeter le capuchon de la seringue (voir
Figure 3).

Figure 2


Figure 3
Attacher
7. Fixer solidement une aiguille stérile pour

l'aiguille
injection de 30G x ½ sur la seringue en
la vissant fermement sur l'extrémité Luer
lock (voir Figure 4).
8. Retirer délicatement le capuchon de
l'aiguille en le tirant dans l'axe de
l'aiguille (voir Figure 5).
Note: Ne jamais essuyer l'aiguille.

Figure 4
Figure 5
Chasser les
9. Tenir la seringue en position verticale.

bulles d'air
10. Si des bulles d'air sont présentes, tapoter
doucement la seringue avec votre doigt
jusqu'à ce que les bulles remontent à la
surface (voir Figure 6).

Figure 6

Ajuster la dose 11. Tenir la seringue à la hauteur des yeux et
pousser délicatement le piston jusqu'à
aligner
le plateau situé en dessous de la
partie bombée de la butée en
caoutchouc
avec le trait de dose (voir
Figure 7). Ceci permettra d'expulser l'air
et l'excès de solution et d'ajuster la dose
au repère 0.05 ml.
Note: La tige du piston n'est pas attachée à
la butée en caoutchouc afin d'éviter que de
l'air ne soit aspiré dans la seringue.


Figure 7
Injecter
La procédure d'injection doit être réalisée dans des conditions d'asepsie.
12. L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe
dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le
milieu du globe oculaire.
13. Injecter lentement jusqu'à ce que la butée en caoutchouc touche le fond de la
seringue et délivre un volume de 0,05 ml.
14. Un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections
ultérieures.
15. Après l'injection, ne pas remettre le capuchon de l'aiguille ni détacher
l'aiguille de la seringue. Jeter la seringue utilisée avec l'aiguille dans un
containeur pour objets piquants ou conformément à la réglementation en
vigueur.


Lucentis 10 mg/ml solution injectable
ranibizumab

BEBE PREMATURES

Veuillez trouver l'information relative aux adultes sur la face opposée de cette notice.
Veuillez lire attentivement cette notice avant que ce médicament ne soit administré à votre bébé
car elle contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez le médecin qui suit votre bébé.
-
Si votre bébé présente un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin qui suit votre bébé.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir
rubrique 4.

Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne soit administré à votre bébé
3.
Comment Lucentis est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
5.
Comment conserver Lucentis
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est ce que Lucentis et dans quel cas est-il utilisé

Qu'est-ce que Lucentis
Lucentis est une solution qui est injectée dans l'oeil. Lucentis appartient à un groupe de médicaments
appelé médicaments contre la néovascularisation. Il contient un principe actif appelé ranibizumab.
Dans quels cas Lucentis est-il utilisé
Lucentis est utilisé chez les bébés prématurés pour traiter la rétinopathie du prématuré (RP), une
maladie responsable d'un trouble visuel dû à des lésions à l'arrière de l'oeil (la rétine) causées par une
croissance anormale des vaisseaux sanguins.
Quel est le mécanisme d'action de Lucentis
Lucentis reconnaît et se lie spécifiquement à une protéine appelée facteur de croissance de
l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A) présente dans l'oeil. En excès, le VEGF-A est
responsable de la croissance de vaisseaux sanguins anormaux dans l'oeil. En se liant au VEGF-A,
Lucentis peut bloquer ses effets et prévenir cette croissance anormale.

2.
Quelles sont les informations à connaître avant que Lucentis ne soit administré à votre
bébé


Lucentis ne doit pas être administré à votre bébé
-
Si votre bébé est allergique au ranibizumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
Si votre bébé a une infection dans ou autour de l'oeil.
-
Si votre bébé présente des douleurs ou une rougeur (inflammation intraoculaire sévère) de l'oeil.


Lucentis est administré sous forme d'une injection dans l'oeil. Occasionnellement, une infection
à l'intérieur de l'oeil, des douleurs ou une rougeur (inflammation), un décollement ou une
déchirure d'une des couches postérieures de l'oeil (décollement ou déchirure de la rétine,
décollement ou déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien) ou une opacification du cristallin
(cataracte) peuvent se produire après le traitement par Lucentis. Il est important d'identifier et de
traiter une telle infection ou le décollement de la rétine le plus rapidement possible.
Veuillez
prévenir immédiatement un médecin si votre bébé développe des signes tels que des
douleurs oculaires ou une rougeur de l'oeil s'aggravant.

-
Chez certains patients, il se peut que la pression à l'intérieur de l'oeil augmente pendant une
courte durée immédiatement après l'injection. Le médecin qui suit votre bébé pourra surveiller
ce phénomène après chaque injection.
Voir la rubrique 4 ('Quels sont les effets indésirables éventuels?') pour une information plus détaillée
sur les effets indésirables qui peuvent survenir au cours d'un traitement par Lucentis.
Autres médicaments et Lucentis
Informez le médecin qui suit votre bébé si votre bébé reçoit, a récemment reçu ou pourrait recevoir
tout autre médicament.

3.
Comment Lucentis est administré
Lucentis sera administré par un ophtalmologue sous forme d'une injection unique dans les yeux de
votre bébé, habituellement sous anesthésie locale. La dose habituellement utilisée pour l'injection est
de 0,02 ml (qui contient 0,2 mg de substance active). L'intervalle entre deux doses injectées dans le
même oeil doit être d'au moins quatre semaines. Toutes les injections seront réalisées par
l'ophtalmologue.
Avant l'injection, le médecin qui suit votre bébé lavera les yeux de votre bébé soigneusement afin
d'éviter une infection. Le médecin administrera également à votre bébé un anesthésique local afin de
limiter ou d'éviter toute douleur.
Le traitement sera initié avec une injection de Lucentis dans chaque oeil atteint (certains bébés peuvent
n'avoir besoin que d'un traitement dans un oeil). Le médecin surveillera l'oeil ou les yeux de votre
bébé et, selon la façon dont votre bébé répond au traitement, décidera s'il est nécessaire de retraiter et
quand.
Des instructions détaillées pour l'utilisation de Lucentis sont fournies à la fin de cette notice dans
« Comment préparer et administrer Lucentis? ».
Avant d'arrêter le traitement par Lucentis
Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Lucentis pour votre bébé, veuillez vous rendre à votre
prochain rendez-vous pour en discuter avec le médecin qui suit votre bébé. Le médecin qui suit votre
bébé vous conseillera et décidera de la durée nécessaire du traitement par Lucentis pour votre bébé.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations au
médecin qui suit votre bébé.



Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables associés à l'administration de Lucentis sont soit dus au médicament lui-même
soit dus à la procédure d'injection et touchent principalement l'oeil.

Les effets indésirables les plus fréquents rapportés chez les prématurés sont décrits ci-dessous:
Les effets indésirables oculaires sont les suivants: Saignement à l'arrière de l'oeil (saignement
rétinien), saignement dans l'oeil ou au niveau du site d'injection, et oeil injecté de sang (saignement
conjonctival).
Les effets indésirables non-oculaires sont les suivants: maux de gorge, congestion nasale et
écoulement nasal, faible taux de cellules rouges sanguines (associés à des symptomes tels que fatigue,
essouflement, pâleur de la peau), toux, infection des voies urinaires, réactions allergiques tels qu'une
éruption cutanée étendue et une rougeur de la peau.

Les effets indésirables additionnels qui ont été observés lorsque Lucentis est administré chez les
adultes sont listés ci-dessous. Ces effets indésirables peuvent également survenir chez les
prématurés.
Les effets indésirables les plus graves chez les adultes sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables graves et fréquents (pouvant toucher jusqu'à 1 patient sur 10) : Décollement ou
déchirure de la couche postérieure de l'oeil (décollement ou déchirure de la rétine) entraînant une perte
de vision temporaire ou une opacification du cristallin (cataracte).
Effets indésirables graves et peu fréquents (pouvant toucher jusqu'à 1 patient sur 100) : Cécité,
infection du globe oculaire (endophtalmie) avec inflammation de l'intérieur de l'oeil.
Il est important d'identifier et de traiter les effets indésirables graves tels que les infections du globe
oculaire ou les décollements de la rétine le plus rapidement possible.
Contacter votre médecin
immédiatement si votre bébé développe des symptômes tels que des douleurs oculaires ou une

rougeur de l'oeil s'aggravant.
D'autres effets indésirables rapportés chez les adutes sont décrits ci-dessous :
Effets indésirables très fréquents (pouvant toucher plus de 1 patient sur 10)
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : Inflammation de l'oeil, troubles visuels, douleur
oculaire, petites particules ou taches dans le champ visuel (corps flottants), irritation oculaire,
sensation d'avoir quelque chose dans l'oeil, augmentation de la production de larmes, inflammation ou
infection du bord des paupières, sécheresse de l'oeil, rougeur ou démangeaison de l'oeil et augmentation
de la pression intraoculaire.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : maux de tête et douleurs articulaires.
Effets indésirables fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : diminution de l'acuité visuelle, oedème de certaines
parties de l'oeil (uvée, cornée), inflammation de la cornée (partie antérieure de l'oeil), petites marques à
la surface de l'oeil, vision trouble, sécrétions oculaires avec démangeaisons, rougeur et oedème
(conjonctivite), sensibilité à la lumière, gêne oculaire, oedème de la paupière, douleur de la paupière.
Les effets indésirables non oculaires sont les suivants : anxiété, nausées.
Effets indésirables peu fréquents
Les effets indésirables oculaires sont les suivants : inflammation et saignement dans la partie
antérieure de l'oeil, poche de pus dans l'oeil, modifications de la partie centrale de la surface de l'oeil,
douleur ou irritation au point d'injection, sensation anormale dans l'oeil, irritation de la paupière.
Si vous avez la moindre question concernant les effets indésirables, parlez-en avec le médecin qui suit
votre bébé.

Comment conserver Lucentis
-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
-
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et l'étiquette
du flacon après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
-
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
-
Avant l'utilisation, le flacon non ouvert pourra être conservé à température ambiante (25°C)
pendant une durée maximale de 24 heures.
-
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
-
N'utilisez aucun emballage endommagé.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Lucentis
-
La substance active est le ranibizumab. Chaque ml contient 10 mg de ranibizumab. Chaque
flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml de solution. Cette quantité est suffisante
pour permettre de délivrer une dose unique de 0,02 ml contenant 0,2 mg de ranibizumab.
-
Les autres composants sont alpha, alpha-tréhalose dihydraté ; chlorhydrate d'histidine
monohydraté ; histidine ; polysorbate 20 ; eau pour préparations injectables.

Comment se présente Lucentis et contenu de l'emballage extérieur
Lucentis est une solution injectable présentée dans un flacon (0,23 ml). La solution est une solution
aqueuse limpide, incolore à jaune pâle.
Deux présentations différentes sont disponibles :
Boîte contenant un flacon seul
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl. Le
flacon est seulement à usage unique.
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Boîte contenant un flacon en verre de ranibizumab muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl, une
aiguille-filtre contondante (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm, 5 micromètres) pour prélever le contenu du
flacon. Tous les composants sont seulement à usage unique.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Novartis Europharm Limited
Vista Building
Elm Park, Merrion Road
Dublin 4
Irlande
Fabricant
Novartis Pharma GmbH
Roonstrasse 25
90429 Nuremberg
Allemagne

België/Belgique/Belgien
Lietuva
Novartis Pharma N.V.
SIA Novartis Baltics Lietuvos filialas
Tél/Tel: +32 2 246 16 11
Tel: +370 5 269 16 50


Luxembourg/Luxemburg
Novartis Bulgaria EOOD
Novartis Pharma N.V.
.: +359 2 489 98 28
Tél/Tel: +32 2 246 16 11


Ceská republika
Magyarország
Novartis s.r.o.
Novartis Hungária Kft.
Tel: +420 225 775 111
Tel.: +36 1 457 65 00

Danmark
Malta
Novartis Healthcare A/S
Novartis Pharma Services Inc.
Tlf: +45 39 16 84 00
Tel: +356 2122 2872

Deutschland
Nederland
Novartis Pharma GmbH
Novartis Pharma B.V.
Tel: +49 911 273 0
Tel: +31 88 04 52 111

Eesti
Norge
SIA Novartis Baltics Eesti filiaal
Novartis Norge AS
Tel: +372 66 30 810
Tlf: +47 23 05 20 00


Österreich
Novartis (Hellas) A.E.B.E.
Novartis Pharma GmbH
: +30 210 281 17 12
Tel: +43 1 86 6570

España
Polska
Novartis Farmacéutica, S.A.
Novartis Poland Sp. z o.o.
Tel: +34 93 306 42 00
Tel.: +48 22 375 4888

France
Portugal
Novartis Pharma S.A.S.
Novartis Farma - Produtos Farmacêuticos, S.A.
Tél: +33 1 55 47 66 00
Tel: +351 21 000 8600

Hrvatska

România
Novartis Hrvatska d.o.o.
Novartis Pharma Services Romania SRL
Tel. +385 1 6274 220
Tel: +40 21 31299 01

Ireland

Slovenija
Novartis Ireland Limited
Novartis Pharma Services Inc.
Tel: +353 1 260 12 55
Tel: +386 1 300 75 50

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Novartis Slovakia s.r.o.
Sími: +354 535 7000
Tel: +421 2 5542 5439


Italia
Suomi/Finland
Novartis Farma S.p.A.
Novartis Finland Oy
Tel: +39 02 96 54 1
Puh/Tel: +358 (0)10 6133 200

Sverige
Novartis Pharma Services Inc.
Novartis Sverige AB
: +357 22 690 690
Tel: +46 8 732 32 00


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Novartis Baltics
Novartis Ireland Limited
Tel: +371 67 887 070
Tel: +44 1276 698370


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/

Se référer également à la rubrique 3 « Comment Lucentis est administré ?».

Comment préparer et administrer Lucentis aux bébés prématurés ?
Flacon à usage unique réservé à la voie intravitréenne.
Lucentis doit être administré par un ophtalmologue expérimenté ayant l'expérience des injections
intravitréennes chez les prématurés.
Pour le traitement des prématurés veuillez utiliser la seringue de haute précision à faible volume
ainsi que l'aiguille pour injection (30G x ½) fournies dans le kit VISISURE.

Pour les prématurés la dose recommandée est de 0,2 mg de Lucentis administré en injection
intravitréenne unique.
Cette dose correspond à l'injection d'un volume de 0,02 ml. Chez les
prématurés le traitement de la rétinopathie du prématuré (RP) est initié avec une injection unique par
oeil et peut être effectué bilatéralement le même jour. Au total, plus de trois injections par oeil peuvent
être réalisées dans les 6 mois après l'initiation du traitement s'il existe des signes d'activité de la
maladie. La plupart des patients (78%) dans l'étude clinique réalisée ont reçu une injection par oeil.
L'administration de plus de trois injections par oeil n'a pas été étudiée. L'intervalle entre deux doses
injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.
Lucentis doit être inspecté visuellement pour détecter la présence de particules et d'une décoloration
avant administration.
La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale
des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile
(ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents
médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant
de procéder à l'administration intravitréenne. Une anesthésie appropriée ainsi qu'un antibactérien local
à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'oeil, la paupière et la surface oculaire doivent être
administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.
Boîte contenant un flacon seul
Le flacon est seulement à usage unique. Après l'injection, tout produit non utilisé doit être éliminé.
Tout flacon présentant des signes de dommage ou d'altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne
peut être garantie que si le système de fermeture de l'emballage reste intact.
Pour la préparation et l'administration intravitréenne, les dispositifs médicaux à usage unique suivants
sont nécessaires:
-
une aiguille-filtre de 5 µm (18G) ; non incluse dans la boite de Lucentis
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume (fournie séparément dans le kit
VISISURE)
-
une aiguille pour injection (30G x ½); (fournie séparément à l'intérieur du kit VISISURE).
Boîte contenant un flacon + une aiguille filtre
Tous les composants sont stériles et seulement à usage unique. Tout composant dont l'emballage
présente des signes de dommage ou d'altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut être
garantie que si le système de fermeture de l'emballage du composant reste intact. Une réutilisation
peut conduire à une infection ou à une autre maladie/blessure.

une aiguille-filtre de 5 µm (18G x 1½, 1,2 mm x 40 mm, fournie)
-
une seringue stérile de haute précision à faible volume (fournie séparément à l'intérieur du kit
VISISURE)
-
une aiguille pour injection (30G x ½) (fournie séparément à l'intérieur du kit VISISURE)
Pour la préparation de Lucentis pour administration intravitréenne aux prématurés, veuillez respecter
les instructions d'utilisation dans le kit VISISURE.
L'aiguille d'injection doit être introduite dans l'oeil 1,0 à 2,0 mm en arrière du limbus et l'aiguille doit
être orientée vers le nerf optique. Le volume d'injection de 0,02 ml peut alors être délivré.

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  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS