Libtayo 350 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
LIBTAYO 350 mg, solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml de solution à diluer contient 50 mg de cémiplimab.
Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml.
Le cémiplimab est produit par technologie de l’ADN recombinant dans des cellules ovariennes de
hamster chinois (cellules CHO [Chinese
hamster ovary])
en culture en suspension.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile).
Solution limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune pâle, avec un pH de 6,0 et une osmolalité
comprise entre 300 et 360 mmol/kg. La solution peut contenir des traces de particules translucides à
blanches dans un flacon à usage unique.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Carcinome épidermoïde cutané
LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d’un carcinome
épidermoïde cutané métastatique ou localement avancé (CECm ou CECla) qui ne sont pas candidats à
une chirurgie curative ni à une radiothérapie curative.
Carcinome basocellulaire
LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d’un carcinome
basocellulaire localement avancé ou métastatique (CBCla ou CBCm) ayant progressé ou présentant
une intolérance à un inhibiteur de la voie Hedgehog (IHH).
Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules
LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de première ligne de patients adultes
atteints d’un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) exprimant PD-L1 (dans
≥ 50 % des cellules tumorales) sans altérations du gène EGFR, ALK ou ROS1, qui ont :
un CBNPC localement avancé et ne sont pas candidats à une radiochimiothérapie, ou
un CBNPC métastatique.
4.2
Posologie et mode d’administration
2
Le traitement doit être prescrit et surveillé par des médecins qualifiés et expérimentés dans le
traitement des cancers.
Recherche de l’expression de PD-L1 pour les patients atteints de CBNPC
Il est recommandé de sélectionner les patients en vue d’un traitement par le cémiplimab en
monothérapie sur la base de l’expression de PD-L1 sur les cellules tumorales selon un test validé (voir
rubrique 5.1)
Posologie
Dose recommandée
La dose recommandée est de 350 mg de cémiplimab, administrée toutes les 3 semaines (Q3S) par
perfusion intraveineuse de 30 minutes.
Le traitement pourra être poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou une toxicité inacceptable.
Adaptations de doses
Aucune réduction de dose n’est recommandée. Il peut s’avérer nécessaire de reporter l’administration
ou d’interrompre le traitement en fonction de la sécurité et de la tolérance du patient. Les adaptations
de dose recommandées pour prendre en charge les effets indésirables sont indiquées dans le tableau 1
(voir également les rubriques 4.4 et 4.8).
Des recommandations détaillées sur la prise en charge des effets indésirables à médiation immunitaire
sont décrites dans le tableau 1.
Tableau 1 :
Adaptations recommandées du traitement
Sévérité
b
Adaptations
de
doses
Intervention supplémentaire
Effet indésirable
a
Effets indésirables à médiation immunitaire
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Pneumopathie
inflammatoire
Grade 2
Grade 3 ou 4
ou
grade 2 récurrente
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la pneumopathie
inflammatoire s’améliore et reste au grade 0 à 1 après
diminution progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de
prednisone ou équivalent
Dose initiale de 2 à 4 mg/kg/jour
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Grade 2 ou 3
Colite
Grade 4
ou
grade 3 récurrente
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la colite ou la
diarrhée s’améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent.
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
3
Effet indésirable
a
Sévérité
b
Adaptations
de
doses
Intervention supplémentaire
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Hépatite
Grade 2 avec ASAT
ou ALAT
> 3 et ≤ 5 × LSN
ou
bilirubine totale
> 1,5 et ≤ 3 × LSN
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l’hépatite
s’améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent, ou en cas de retour à la valeur initiale d’ASAT ou
d’ALAT après diminution progressive des corticoïdes
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Grade ≥ 3 avec ASAT
ou ALAT > 5 × LSN
ou
Arrêt définitif
bilirubine totale
> 3 x LSN
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Grade 3 ou 4
Hypothyroïdie
Initier un traitement substitutif en
hormone thyroïdienne si
cliniquement indiqué
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque
l’hypothyroïdie revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le plan
clinique
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Commencer le traitement
symptomatique
Hyperthyroïdie
Grade 3 ou 4
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque
l’hyperthyroïdie revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le
plan clinique
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Commencer le traitement
symptomatique
Thyroïdite
Grade 3 à 4
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque la thyroïdite
revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le plan clinique
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
Suspendre le traitement
d’une diminution progressive et
par LIBTAYO
d’un traitement hormonal
substitutif si cliniquement indiqué
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l’hypophysite
s’améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent, ou est stable sur le plan clinique
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
Suspendre le traitement
d’une diminution progressive et
par LIBTAYO
traitement hormonal substitutif si
cliniquement indiqué
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l’insuffisance
surrénalienne s’améliore et reste au grade 0 à 1 après
diminution progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de
prednisone ou équivalent, ou est stable sur le plan clinique
Hypophysite
Grade 2 à 4
Insuffisance
surrénalienne
Grade 2 à 4
Diabète de type 1
Grade 3 ou 4
(hyperglycémie)
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Commencer le traitement par des
hypoglycémiants si cliniquement
indiqué
4
Effet indésirable
a
Sévérité
b
Adaptations
de
doses
Intervention supplémentaire
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque le diabète
revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le plan clinique
Effets indésirables
cutanés
Grade 2 durant plus
d’une semaine,
Grade 3
Ou suspicion de
Syndrome de Stevens-
Johnson (SSJ) ou
nécrolyse épidermique
toxique (NET)
suspecté(e)
Grade 4 ou SSJ ou
NET confirmé(e)
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la réaction cutanée
s’améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Commencer immédiatement le
Suspendre le traitement traitement, notamment la dose
par LIBTAYO
initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de
prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la réaction cutanée
ou tout autre effet indésirable à médiation immunitaire
s’améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent.
Commencer immédiatement le
traitement, notamment la dose
Arrêt définitif
initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de
prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Suspendre le traitement
par LIBTAYO
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Réaction cutanée à
Grade 2
médiation
immunitaire ou autres
effets indésirables à
médiation
immunitaire chez les
patients ayant été
traités par idélalisib
Grade 3 ou 4 (sauf
endocrinopathies)
ou grade 2 récurrent
Néphrite avec
insuffisance rénale
Augmentation de
créatinine de grade 2
Augmentation de
créatinine de grade 3
ou 4
Autres effets
indésirables à
médiation
immunitaire (y
compris, mais sans s’y
limiter,
l’encéphalomyélite
paranéoplasique, la
méningite, la myosite,
le rejet de greffe
d’organe solide, la
maladie du greffon
contre l’hôte, le
syndrome de
Guillain-Barré,
l’inflammation du
système nerveux
central, la
Grade 2 ou 3 en
fonction du type
d’effet
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la néphrite
s’améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
d’une diminution progressive
Commencer le traitement
symptomatique, incluant une dose
Suspendre le traitement initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de
par LIBTAYO
prednisone ou équivalent si
cliniquement indiqué, suivie d’une
diminution progressive
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l’un des autres
effets indésirables à médiation immunitaire s’améliore et
reste au grade 0 à 1 après diminution progressive des
corticoïdes à ≤ 10 mg/jour de prednisone ou équivalent
Grade 3 en fonction
du type d’effet ou
grade 4 (sauf
troubles
endocriniens)
Arrêt définitif
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent si
cliniquement indiqué, suivie d’une
diminution progressive
5
Effet indésirable
a
polyradiculonévrite
chronique
inflammatoire
démyélinisante,
l’encéphalite, la
myasthénie grave, la
neuropathie
périphérique, la
myocardite, la
péricardite, le purpura
thrombopénique
immunologique, la
vascularite,
l’arthralgie, l’arthrite,
la faiblesse
musculaire, la
myalgie, la
pseudopolyarthrite
rhizomélique, le
syndrome de Sjögren,
la kératite, la gastrite à
médiation
immunitaire, et la
stomatite).
Sévérité
b
Toxicité
neurologique de
grade 3 ou 4
Myocardite ou
péricardite de grade
3 ou 4
Effet indésirable à
médiation
immunitaire de
grade 3 récurrent
Effets indésirables à
médiation
immunitaire de
grade 2 ou 3
persistants durant
12 semaines ou plus
(sauf troubles
endocriniens)
Adaptations
de
doses
Intervention supplémentaire
Incapacité à
diminuer la dose de
corticoïdes à 10 mg
ou moins de
prednisone ou
équivalent par jour
sur 12 semaines
Réactions liées à la perfusion
a
Réaction liée à la
perfusion
Grade 1 ou 2
Grade 3 ou 4
Suspendre ou ralentir le
débit de la perfusion
Arrêt définitif
Initier un traitement
symptomatique
ALAT : alanine aminotransférase ; ASAT : aspartate aminotransférase ; LSN : limite supérieure de la
normale.
a. Voir également rubriques 4.4 et 4.8
b. La toxicité devrait être évaluée selon la version actuelle du
National Cancer Institute Common
Terminology Criteria for Adverse Events
(NCI CTCAE).
Carte d’Alerte Patient
Tous les prescripteurs de LIBTAYO doivent connaître les documents éducationnels et informer leurs
patients de la Carte d’Alerte Patient, en leur expliquant ce qu’ils doivent faire s’ils présentent un
symptôme d’effets indésirables à médiation immunitaire et de réactions à la perfusion. Le médecin
remettra la Carte d’Alerte Patient à chaque patient.
Populations particulières
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de LIBTAYO n’ont pas été établies chez les enfants et les adolescents âgés
de moins de 18 ans. Aucune donnée n’est disponible.
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n’est recommandée chez les patients âgés. L’exposition au
cémiplimab est similaire dans tous les groupes d’âge (voir rubriques 5.1 et 5.2). Les données sont
limitées chez les patients âgés de ≥ 75 ans recevant le cémiplimab en monothérapie.
6
Insuffisants rénaux
Aucune adaptation posologique de LIBTAYO n’est recommandée pour les patients insuffisants
rénaux. Il existe peu de données concernant LIBTAYO chez les patients atteints d’insuffisance rénale
sévère CLcr de 15 à 29 ml/min (voir rubrique 5.2).
Insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n’est recommandée pour les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée. LIBTAYO n’a pas été étudié chez des patients atteints d’insuffisance
hépatique sévère. Les données chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère sont
insuffisantes pour établir des recommandations posologiques (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
LIBTAYO est destiné à un usage intraveineux. Il est administré en perfusion intraveineuse pendant
30 minutes en utilisant une tubulure pour voie intraveineuse intégrant un filtre ou avec un filtre stérile,
apyrogène, à faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (diamètre pore 0,2 à 5 microns).
Ne pas administrer d’autres médicaments dans la même tubulure.
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom du produit administré et le
numéro du lot doivent être clairement consignés.
Effets indésirables à médiation immunitaire
Des effets indésirables à médiation immunitaire graves et fatals ont été observés avec le cémiplimab
(voir rubrique 4.2 et 4.8). Ces réactions à médiation immunitaire peuvent impliquer n’importe quel
système d’organes. Des réactions à médiation immunitaire peuvent se manifester à tout moment
pendant le traitement par le cémiplimab. Cependant, des effets indésirables à médiation immunitaire
peuvent aussi apparaître après l’arrêt du cémiplimab.
Chez les patients traités par le cémiplimab ou par d’autres inhibiteurs du PD-1/PD-L1, des effets
indésirables à médiation immunitaire affectant plus d’un système d’organes peuvent survenir
simultanément, telles que la myosite et la myocardite ou la myasthénie grave.
Surveiller les patients pour détecter tout signe et symptôme d’effets indésirables à médiation
immunitaire. Les effets indésirables à médiation immunitaire doivent être pris en charge en adaptant le
traitement par le cémiplimab, en instaurant un traitement hormonal substitutif (si cela est cliniquement
indiqué) et en administrant une corticothérapie. En cas de suspicion d’effets indésirables à médiation
immunitaire, une évaluation appropriée doit être conduite afin de confirmer un effet indésirable à
médiation immunitaire et exclure d’autres causes, dont l’infection. En fonction de la gravité de l’effet
indésirable, le traitement par le cémiplimab doit être suspendu ou définitivement arrêté (voir
rubrique 4.2).
Pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire
Des pneumopathies inflammatoires à médiation immunitaire, définies comme nécessitant l’utilisation
de corticoïdes en l’absence d’une étiologie alternative identifiée, parfois d’issue fatale, ont été
7
observées chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être
surveillés pour détecter tout signe et symptôme de pneumopathie inflammatoire et les causes autres
que la pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire doivent être exclues. Les patients ayant
une suspicion de pneumopathie inflammatoire doivent réaliser une évaluation radiologique en fonction
de la clinique, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, et une corticothérapie doit leur être
administrée (voir rubrique 4.2).
Colite à médiation immunitaire
Une diarrhée ou une colite à médiation immunitaire, définie comme nécessitant l’utilisation de
corticoïdes en l’absence d’une étiologie alternative
identifiée
, a été observée chez des patients
recevant du cémiplimab (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout
signe et symptôme de diarrhée ou de colite, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, et des
anti-diarrhéiques ainsi qu’une corticothérapie doivent leur être administrés (voir rubrique 4.2).
Hépatite à médiation immunitaire
Une hépatite à médiation immunitaire, définie comme nécessitant l’utilisation de corticoïdes en
l’absence d’une étiologie alternative identifiée, parfois fatale, a été observée chez des patients recevant
du cémiplimab (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être surveillés pour détecter toute modification
de la fonction hépatique, avant le traitement puis régulièrement par la suite en fonction de la clinique.
Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit être administrée (voir
rubrique 4.2).
Troubles endocriniens à médiation immunitaire
Des troubles endocriniens à médiation immunitaire, définis comme des endocrinopathies apparues
sous traitement, en l’absence d’une étiologie alternative identifiée, ont été observés chez des patients
recevant du cémiplimab (voir rubrique 4.8).
Troubles thyroïdiens (hypothyroïdie/hyperthyroïdie/thyroïdite)
Des troubles thyroïdiens à médiation immunitaire ont été observés chez des patients recevant du
cémiplimab. Une thyroïdite peut être présente avec ou sans altération des tests explorant la fonction
thyroïdienne. Une hypothyroïdie peut faire suite à une hyperthyroïdie. Les troubles thyroïdiens
peuvent survenir à tout moment au cours du traitement. Les altérations de la fonction thyroïdienne
doivent être surveillées chez les patients, au début du traitement puis régulièrement par la suite, en
fonction de la clinique (voir rubrique 4.8). Les patients doivent recevoir un traitement hormonal
substitutif (si cela est indiqué) et leur traitement par cémiplimab doit être adapté. L’hyperthyroïdie doit
être prise en charge selon les pratiques médicales standardisées (voir rubrique 4.2).
Hypophysite
Une hypophysite à médiation immunitaire a été observée chez des patients recevant du cémiplimab
(voir rubrique 4.8). Les patients doivent être surveillés pour déceler tout signe et symptôme
d’hypophysite, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, une corticothérapie et un traitement
hormonal substitutif doivent leur être administrés si cliniquement indiqué (voir rubrique 4.2).
Insuffisance surrénalienne
Une insuffisance surrénalienne a été observée chez des patients recevant du cémiplimab (voir
rubrique 4.8). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe et symptôme d’insuffisance
surrénalienne pendant et après le traitement, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, une
corticothérapie et un traitement hormonal substitutif doivent leur être administrés si cliniquement
indiqué (voir rubrique 4.2).
Diabète de type 1
Un diabète de type 1 à médiation immunitaire, pouvant inclure des cas d’acidocétose diabétique, a été
observé chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être
surveillés pour détecter les hyperglycémies et tout signe et symptôme de diabète. Un traitement par
8
hypoglycémiants oraux ou insuline doit être instauré et leur traitement par le cémiplimab doit être
adapté (voir rubrique 4.2).
Effets indésirables cutanés à médiation immunitaire
Des effets indésirables cutanés à médiation immunitaire, définis comme nécessitant l’utilisation de
corticoïdes systémiques en l’absence d’une étiologie alternative identifiée, incluant des effets
indésirables cutanés graves (EICG), comme le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse
épidermique toxique (NET) (dans certains cas avec une issue fatale), et d’autres réactions cutanées
comme des éruptions cutanées, un érythème polymorphe, une pemphigoïde, ont été rapportés en
association avec un traitement par le cémiplimab (voir rubrique 4.8).
Les patients doivent être surveillés pour détecter toute manifestation de réactions cutanées sévères et
exclure d’autres causes. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit
être administrée (voir rubrique 4.2). Pour les signes et symptômes de SSJ et NET, prendre en charge le
patient avec une adaptation posologique (voir rubrique 4.2), et diriger le patient vers une unité
spécialisée pour évaluation et traitement.
Des cas de SSJ, de NET fatale et de stomatite sont survenus après l’administration d’une dose unique
de cémiplimab chez des patients précédemment exposés à l’idélalisib, qui participaient à un essai
clinique évaluant le cémiplimab dans le lymphome non hodgkinien (LNH) et qui avaient récemment
été exposés à des antibiotiques sulfamidés (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être pris en charge
par une adaptation du traitement par le cémiplimab et une corticothérapie tel que décrit ci-dessus (voir
rubrique 4.2).
Néphrite à médiation immunitaire
Une néphrite à médiation immunitaire, définie comme nécessitant l’utilisation de corticoïdes en
l’absence d’une étiologie alternative, a été observée (dans un cas avec une issue fatale) chez des
patients recevant du cémiplimab (voir rubrique 4.8). Surveiller les patients pour rechercher toute
modification de la fonction rénale. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une
corticothérapie doit être administrée (voir rubrique 4.2).
Autres effets indésirables
à médiation immunitaire
D'autres effets indésirables à médiation immunitaire, fatals ou mettant en jeu le pronostic vital, ont été
observés chez des patients recevant du cémiplimab, notamment des cas d’encéphalomyélite
paranéoplasique, de méningite, de myosite, et de myocardite (voir rubrique 4.8 pour les autres effets
indésirables à médiation immunitaire).
Une cystite non infectieuse a été rapportée avec d’autres inhibiteurs du PD-1/PD-L1.
Evaluer les effets indésirables à médiation immunitaire suspectés afin d’exclure les autres causes. Les
patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe et symptôme d’effets indésirables à
médiation immunitaire. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit
être administrée si cliniquement indiqué (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Un rejet de greffe d’organe solide a été signalé après la mise sur le marché chez des patients traités par
inhibiteurs du PD-1. Le traitement par cémiplimab est susceptible d’augmenter le risque de rejet chez
les bénéficiaires d’une greffe d’organe solide. Il convient de prendre en considération le rapport entre
les bénéfices du traitement par cémiplimab et le risque de rejet d’organe chez ces patients. Des cas de
de maladie du greffon contre l’hôte (GVHD), ont été signalés après la mise sur le marché chez
des patients traités par inhibiteurs du
PD-1/PD-L1
en association à une greffe allogénique de
cellules souches hématopoïétiques.
Réactions liées à la perfusion
Le cémiplimab peut entraîner des réactions liées à la perfusion sévères ou menaçant le pronostic vital
(voir rubrique 4.8). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe et symptôme de
réaction liée à la perfusion. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit
9
être administrée. Le traitement par le cémiplimab doit être interrompu ou le débit de la perfusion
ralenti en cas de réactions liées à la perfusion d’intensité légère à modérée. La perfusion doit être
arrêtée et le traitement par le cémiplimab définitivement arrêté en cas de réactions liées à la perfusion
sévères (de grade 3) ou menaçant le pronostic vital (de grade 4) (voir rubrique 4.2).
Patients exclus des études cliniques
Les patients présentant des infections actives, immunodéprimés, ayant des antécédents de maladies
auto-immunes, présentant un indice fonctionnel ECOG ≥ 2 ou ayant des antécédents de pneumopathie
interstitielle diffuse n'ont pas été inclus. Pour la liste complète des patients exclus des études cliniques,
voir rubrique 5.1.
En l’absence de données, le cémiplimab doit être utilisé avec précaution chez ces populations après
évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque pour le patient.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude pharmacocinétique (PK) d’interaction médicamenteuse n’a été réalisée avec le
cémiplimab.
A l’exception de doses physiologiques de corticoïdes systémiques (≤ 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent), l’utilisation de corticoïdes systémiques ou d’immunosuppresseurs avant de commencer le
cémiplimab doit être évitée en raison de leur interférence potentielle avec l’activité
pharmacodynamique et l’efficacité du cémiplimab. Cependant, des corticoïdes systémiques ou d’autres
immunosuppresseurs peuvent être utilisés après l’initiation du cémiplimab pour traiter les effets
indésirables à médiation immunitaire (voir rubrique 4.2).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le
cémiplimab et au moins 4 mois après la dernière dose de cémiplimab.
Grossesse
Aucune étude sur la reproduction animale n’a été menée avec le cémiplimab. On ne dispose d’aucune
donnée sur l’utilisation du cémiplimab chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal
ont démontré que l’inhibition de la voie PD-1/PD-L1 peut augmenter le risque de rejet immunologique
du fœtus en développement et ainsi la mort du fœtus (voir rubrique 5.3).
L’IgG4 humaine est connue pour traverser la barrière placentaire. Le cémiplimab étant une IgG4, il
existe un risque potentiel de transmission de la mère au fœtus en développement. L’utilisation du
cémiplimab n’est pas recommandé pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer qui
n’utilisent pas une méthode de contraception efficace, sauf si le bénéfice clinique est évalué comme
étant supérieur au risque potentiel.
Allaitement
On ne sait pas si le cémiplimab est excrété dans le lait maternel. Dans la mesure où il est connu que les
anticorps (notamment l’IgG4) sont sécrétés dans le lait maternel, un risque pour les nouveau-
nés/nourrissons allaités ne peut être exclu.
Si une femme décide d’être traitée par le cémiplimab, elle devra être informée de ne pas allaiter
pendant son traitement par le cémiplimab et au moins 4 mois après la dernière dose de cémiplimab.
Fertilité
Il n’existe pas de donnée clinique sur les effets possibles de l’utilisation du cémiplimab sur la fertilité.
Aucun effet n’a été observé sur les paramètres d’évaluation de la fertilité ou sur les organes de
10
reproduction masculins ou féminins au cours d’une étude d’évaluation de la fertilité avec
administration répétée de 3 mois menée chez des singes cynomolgus sexuellement matures.
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
4.7
Le cémiplimab a un effet négligeable ou nul sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des cas de fatigue ont été rapportés suite au traitement par le cémiplimab (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Des effets indésirables à médiation immunitaire peuvent apparaître avec le cémiplimab. La plupart de
ces effets, y compris les effets sévères, ont disparu suite à l’introduction d’un traitement médical
adapté ou à l’arrêt du cémiplimab (voir la rubrique « Description de certains effets indésirables » ci-
dessous).
La sécurité du cémiplimab a été évaluée chez 1 198 patients présentant des tumeurs solides avancées,
qui ont reçu le cémiplimab en monothérapie dans le cadre de 5 études cliniques. La durée médiane de
l’exposition au cémiplimab était de 27 semaines (intervalle : de 2 jours à 144 semaines).
Des effets indésirables à médiation immunitaire sont apparus chez 21 % de patients traités par le
cémiplimab lors des essais cliniques, y compris de grade 5 (0,3 %), de grade 4 (0,6 %), de grade 3
(5,6 %) et de grade 2 (11,2 %). Ces effets indésirables à médiation immunitaire ont entraîné un arrêt
définitif du cémiplimab chez 4,7 % des patients. Les effets indésirables à médiation immunitaire les
plus fréquents étaient l’hypothyroïdie (7,0 %), l’hyperthyroïdie (3,1 %), la pneumopathie
inflammatoire à médiation immunitaire (2,7 %), l’hépatite à médiation immunitaire (2,4 %), la colite à
médiation immunitaire (2,1 %) et les effets indésirables cutanés à médiation immunitaire (1,8 %) (voir
les rubriques « Description de certains effets indésirables » ci-dessous, « Mises en garde spéciales et
précautions d’emploi » à la rubrique 4.4 et « Adaptations recommandées du traitement » à la
rubrique 4.2).
Les événements indésirables étaient graves chez 31,2 % des patients.
Ils ont entraîné un arrêt définitif du cémiplimab chez 9,1 % des patients.
Des effets indésirables cutanés graves (EICG), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la
nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été rapportés chez des patients recevant du cémiplimab
(voir rubrique 4.4).
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables observés dans les études cliniques portant sur le cémiplimab en monothérapie
(N = 1 198) ou signalés dans le cadre de l’utilisation du cémiplimab après la mise sur le marché sont
répertoriés dans le tableau 2. Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes d’organes et
par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies ainsi : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ;
fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles).
11
Tableau 2 :
Tableau des effets indésirables chez les patients traités par le cémiplimab en
monothérapie (N = 1 198)
Classes de systèmes d’organes
Terme préférentiel
Infections et infestations
Infection des voies aériennes
supérieures
a
Infection des voies urinaires
b
Anémie
Affections du système immunitaire
Réaction liée à la perfusion
Syndrome de Sjögren
Thrombopénie immunitaire
Rejet de greffe d’organe solide
c
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie
d
Hyperthyroïdie
Thyroïdite
e
Insuffisance surrénalienne
Hypophysite
f
Diabète de type 1
g
Affections du système nerveux
Céphalée
Neuropathie périphérique
h
Méningite
i
Encéphalite
Encéphalomyélite
paranéoplasique
Myasthénie grave
Polyradiculonévrite chronique
inflammatoire démyélinisante
Affections oculaires
Kératite
Affections cardiaques
Myocardite
j
Péricardite
k
Affections vasculaires
Hypertension
l
Fréquent
5,6
2,4
Peu fréquent
Peu fréquent
0,4
0,3
0,3
0,2
Fréquent
Fréquent
Rare
Rare
Rare
Rare
Rare
7,7
1,4
<
0,1
<
0,1
<0,1
<
0,1
<
0,1
0,3
<
0,1
<
0,1
<0,1
<
0,1
0
0
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
7,0
3,1
0,5
0,3
0,4
<
0,1
<
0,1
0
0
0,3
0,3
<
0,1
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
3,0
0,2
<
0,1
--
0
0
0
--
Très fréquent
Fréquent
Très fréquent
10,3
8,4
15,5
0,3
2,3
5,4
Grades 1–5
(catégorie de
fréquence)
Grades 1–5 %
Grades 3-5 %
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
<
0,1
0
12
Classes de systèmes d’organes
Terme préférentiel
Grades 1–5
(catégorie de
fréquence)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Appétit diminué
Toux
m
Dyspnée
n
Pneumopathie inflammatoire
o
Affections gastro-intestinales
Diarrhée
Nausée
Constipation
Douleur abdominale
p
Vomissement
Colite
q
Stomatite
Gastrite à médiation immunitaire
Grades 1–5 %
Grades 3-5 %
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Rare
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquent
Fréquence indéterminée
Très fréquent
Fréquent
13,0
11,4
9,6
3,4
15,9
14,6
12,2
10,9
9,9
2,1
1,7
<
0,1
2,8
20,8
12,5
27,9
0,9
0,3
0,2
<
0,1
1,3
-
29,0
8,7
0.6
0,2
1,3
1,1
0,7
0,2
0,2
0,8
0,3
0,8
<
0,1
0
1,8
1,8
0,2
1,7
0,2
0
0
0
0,2
-
2,6
0,3
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Affections hépatobiliaires
Hépatite
r
Éruption cutanée
s
Prurit
t
Douleur musculo-squelettique
u
Arthrite
v
Faiblesse musculaire
Myosite
w
Pseudopolyarthrite rhizomélique
Néphrite
x
Cystite non infectieuse
Fatigue
y
Fièvre
z
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Affections du rein et des voies urinaires
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
13
Classes de systèmes d’organes
Terme préférentiel
Investigations
Alanine aminotransférase
augmentée
Aspartate aminotransférase
augmentée
Phosphatase alcaline sanguine
augmentée
Créatinine sanguine augmentée
TSH sanguine augmentée
Transaminases augmentées
Bilirubine sanguine augmentée
TSH sanguine diminuée
Grades 1–5
(catégorie de
fréquence)
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Rare
Grades 1–5 %
Grades 3-5 %
4,4
4,3
2,0
1,6
0,8
0,4
0,3
< 0,1
0,6
0,8
0,3
0
0
<
0,1
< 0,1
0
La version 4.03
du
NCI CTCAE a été utilisée pour graduer la toxicité.
a.
Infection des voies aériennes supérieures comprend l’infection des voies aériennes supérieures, la
rhinopharyngite, la sinusite, la rhinite, l’infection virale des voies aériennes supérieures, la pharyngite, et
l’infection de l’appareil respiratoire.
b.
Infection des voies urinaires comprend l’infection des voies urinaires, la cystite, la pyélonéphrite,
l’infection rénale, la pyélonéphrite aiguë, l’infection bactérienne des voies urinaires, et le sepsis urinaire.
c.
Evènement rapporté après la mise sur le marché.
d.
Hypothyroïdie comprend l’hypothyroïdie et l’hypothyroïdie à médiation immunitaire.
e.
Thyroïdite comprend la thyroïdite et la thyroïdite auto-immune.
f.
L’hypophysite comprend l’hypophysite et l’hypophysite lymphocytaire.
g.
Diabète de type 1 comprend l’acidocétose diabétique et le diabète de type 1.
h.
Neuropathie périphérique comprend la neuropathie périphérique, la neuropathie périphérique sensorielle, la
névrite, la paresthésie, la neuropathie périphérique motrice, et la polyneuropathie.
i.
Méningite comprend la méningite aseptique.
j.
Myocardite comprend la myocardite auto-immune, la myocardite à médiation immunitaire, et la
myocardite.
k.
Péricardite comprend la péricardite auto-immune et la péricardite.
l.
Hypertension comprend l’hypertension et la crise aiguë d’hypertension.
m.
Toux comprend la toux, la toux productive et le syndrome de toux d’origine des voies aériennes
supérieures.
n.
Dyspnée comprend la dyspnée et la dyspnée d’effort.
o.
Pneumopathie inflammatoire comprend la pneumopathie inflammatoire, la pneumopathie inflammatoire à
médiation immunitaire, et la pneumopathie interstitielle diffuse.
p.
Douleur abdominale comprend la douleur abdominale, la douleur abdominale haute, la douleur dans la
partie basse de l’abdomen, la gêne abdominale, et la douleur gastro-intestinale.
q.
Colite comprend la colite, la colite auto-immune, l’entérocolite, et l’entérocolite à médiation immunitaire.
r.
Hépatite comprend l’hépatite auto-immune, l’hépatite à médiation immunitaire, la fonction hépatique
anormale, l’hépatite, l’hépatotoxicité, l’insuffisance hépatique, et la lésion hépatocellulaire.
s.
Éruption cutanée comprend l’éruption cutanée, l’éruption cutanée maculopapuleuse, la dermatite,
l’érythème, la dermatite bulleuse, l’éruption cutanée érythémateuse, l’éruption cutanée prurigineuse, la
pemphigoïde, le psoriasis, l’éruption cutanée maculeuse, la dermite auto-immune, la dermatite acnéiforme,
la dermite atopique, l’éruption d’origine médicamenteuse, l’éruption cutanée papuleuse, la réaction cutanée,
l’urticaire, la dermatite allergique, la dermatite exfoliatrice, la dermatite exfoliatrice généralisée, l’eczéma
dyshidrosique, l’érythème polymorphe, le lichen plan, le pityriasis lichénoïde, et la toxicité cutanée.
t.
Prurit comprend le prurit et le prurit allergique.
u.
Douleur musculosquelettique comprend l’arthralgie, la dorsalgie, , les extrémités douloureuses, la myalgie,
la douleur musculosquelettique, la cervicalgie, la raideur musculosquelettique, la douleur
musculosquelettique du thorax, la douleur rachidienne, la douleur osseuse, et la gêne musculosquelettique.
v.
Arthrite comprend l’arthrite et la polyarthrite.
w.
Myosite comprend la myosite et la dermatomyosite.
x.
Néphrite comprend l’insuffisance rénale aiguë, la néphrite, la néphropathie toxique, et l’insuffisance rénale.
y.
Fatigue comprend la fatigue, l’asthénie et le malaise.
14
z.
Fièvre comprend la fièvre, l’hyperthermie, et l’hyperpyrexie.
Description de certains effets indésirables
Les effets indésirables décrits ci-dessous s’appuient sur la sécurité d’emploi du cémiplimab chez
1 198 patients dans le cadre d’études cliniques en monothérapie.
Effets indésirables à médiation immunitaire (voir rubriques 4.2 et 4.4)
Pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire
Des pneumopathies inflammatoires à médiation immunitaire sont survenues chez 32 (2,7 %) des
1 198 patients recevant du cémiplimab, dont 4 cas (0,3 %) de grade 4, et 7 cas (0,6 %) de grade 3. La
pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire a entraîné un arrêt définitif du cémiplimab chez
16 (1,3 %) des 1 198 patients. Parmi les 32 patients présentant une pneumopathie inflammatoire à
médiation immunitaire, le délai médian d’apparition était de 2,5 mois (intervalle : de 7 jours à
22,2 mois) et sa durée médiane était de 1,1 mois (intervalle : de 5 jours à 16,9 mois). Vingt-sept des
32 patients (84,4 %) ont reçu une corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 15 jours
(intervalle : de 1 jour à 5,9 mois). La pneumopathie inflammatoire était résolue chez 20 (62,5 %) des
32 patients à la date de clôture des données.
Colite à médiation immunitaire
Une diarrhée ou une colite à médiation immunitaire sont survenues chez 25 (2,1 %) des 1 198 patients
recevant du cémiplimab, dont 10 (0,8 %) présentant une diarrhée ou une colite à médiation
immunitaire de grade 3. La diarrhée ou la colite à médiation immunitaire a entraîné un arrêt définitif
du cémiplimab chez 5 (0,4 %) des 1 198 patients. Chez les 25 patients présentant une diarrhée ou une
colite à médiation immunitaire, le délai médian d’apparition était de 3,7 mois (intervalle : de 1 jour à
16,6 mois) et la durée médiane de la diarrhée ou de la colite à médiation immunitaire était de 2,1 mois
(intervalle : de 4 jours à 26,8 mois). Dix-huit des 25 patients (72,0 %) présentant une diarrhée ou une
colite à médiation immunitaire ont reçu une corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de
22 jours (intervalle : de 2 jours à 5,2 mois). La diarrhée ou la colite à médiation immunitaire était
résolue chez 14 (56,0 %) des 25 patients à la date de clôture des données.
Hépatite à médiation immunitaire
Une hépatite à médiation immunitaire est survenue chez 29 (2,4 %) des 1 198 patients recevant du
cémiplimab, dont 1 (< 0,1 %) patient de grade 5, 4 (0,3 %) patients de grade 4 et 20 (1,7 %) patients de
grade 3. L’hépatite à médiation immunitaire a entraîné un arrêt définitif du cémiplimab chez 18
(1,5 %) des 1 198 patients. Chez les 29 patients présentant une hépatite à médiation immunitaire, le
délai médian d’apparition était de 2,8 mois (intervalle : de 7 jours à 22,5 mois) et la durée médiane de
l’hépatite d’origine immunologique était de 2,3 mois (intervalle : de 5 jours à 7,6 mois). Vingt-cinq
des 29 patients (86,2 %) présentant une hépatite à médiation immunitaire ont reçu une corticothérapie
à forte dose pendant une durée médiane de 22 jours (intervalle : de 2 jours à 3,1 mois). L’hépatite était
résolue chez 10 (34,5 %) des 29 patients à la date de clôture des données.
Troubles endocriniens à médiation immunitaire
Une hypothyroïdie est survenue chez 84 (7,0 %) des 1 198 patients recevant du cémiplimab dont 1
(< 0,1 %) patient avec une hypothyroïdie de grade 3. Trois (0,3 %) des 1 198 patients a arrêté le
cémiplimab en raison d’une hypothyroïdie. Chez les 84 patients présentant une hypothyroïdie, le délai
médian d’apparition était de 4,1 mois (intervalle : de 15 jours à 18,9 mois) et la durée médiane était de
9,2 mois (intervalle : de 1 jour à 37,1 mois). L’hypothyroïdie était résolue chez 5 (6,0 %) des
84 patients à la date declôture des données.
Une hyperthyroïdie est survenue chez 37 (3,1 %) des 1 198 patients recevant du cémiplimab, dont 11
(0,9 %) patients avec une hyperthyroïdie de grade 2. Aucun patient n’a arrêté le cémiplimab en raison
d’une hyperthyroïdie. Chez les 37 patients présentant une hyperthyroïdie, le délai médian d’apparition
était de 1,9 mois (intervalle : de 20 jours à 23,8 mois) et la durée médiane était de 1,9 mois (intervalle :
15
de 9 jours à 32,7 mois). L’hyperthyroïdie était résolue chez 20 (54,1 %) des 37 patients à la date de
clôture des données.
Une thyroïdite est survenue chez 6 (0,5 %) des 1 198 patients recevant du cémiplimab, dont 3 (0,3 %)
patients avec une thyroïdite de grade 2. Aucun patient n’a arrêté le cémiplimab en raison d’une
thyroïdite. La résolution de la thyroïdite était survenue chez 1 (16,7 %) des 6 patients à la date
declôture des données.
Une insuffisance surrénalienne est survenue chez 4 (0,3 %) des 1 198 patients recevant du cémiplimab,
dont 4 (0,3 %) patients avec une insuffisance surrénalienne de grade 3. Un (< 0,1 %) des 1 198 patients
a arrêté le cémiplimab en raison de l’insuffisance surrénalienne. Chez les 4 patients présentant une
insuffisance surrénalienne, le délai médian d’apparition était de 9,2 mois (intervalle : de 4,2 mois à
18,3 mois) et la durée médiane était de 5,0 mois (intervalle : de 22 jours à 6,1 mois). Un des 4 patients
(25,0 %) a reçu une corticothérapie à forte dose. La résolution de l’insuffisance surrénalienne était
survenue chez 1 (25,0 %) des 4 patients à la date de clôture des données.
Une hypophysite à médiation immunitaire est survenue chez 5 (0,4 %) des 1 198 patients recevant du
cémiplimab, dont 3 (0,3 %) patients avec une hypophysite de grade 3. Un (< 0,1 %) des 1 198 patients
a arrêté le cémiplimab en raison de l’hypophysite. Chez les 5 patients présentant une hypophysite, le
délai médian de survenue était de 7,4 mois (intervalle : de 2,6 mois à 7,7 mois) et la durée médiane
était de 1,5 mois (intervalle : de 9 jours à 24,1 mois). Un des 5 patients (20,0 %) a reçu une
corticothérapie à forte dose. La résolution de l’hypophysite était survenue chez 1 (20,0 %) des
5 patients à la date de clôture des données.
Un diabète de type 1 sans autre étiologie identifiée est apparu chez 1 (< 0,1 %) des 1 198 patients
(Grade 4).
Effets indésirables cutanés à médiation immunitaire
Des effets indésirables cutanés à médiation immunitaire sont apparus chez 22 (1,8 %) des
1 198 patients recevant du cémiplimab, dont 11 (0,9 %) de grade 3. Les effets indésirables cutanés à
médiation immunitaire ont entraîné un arrêt définitif du cémiplimab chez 3 (0,3 %) des 1 198 patients.
Chez les 22 patients présentant des effets indésirables cutanés à médiation immunitaire, le délai
médian d’apparition était de 2,0 mois (intervalle : de 2 jours à 17,0 mois) et la durée médiane était de
3,5 mois (intervalle : de 8 jours à 32,4 mois). Seize des 22 patients (72,7 %) présentant des effets
indésirables cutanés à médiation immunitaire ont reçu une corticothérapie à forte dose pendant une
durée médiane de 8 jours (intervalle : de 1 jour à 2,6 mois). Les effets indésirables cutanés étaient
résolus chez 14 (63,6 %) des 22 patients à la date de clôture des données.
Néphrite à médiation immunitaire
Une néphrite à médiation immunitaire est survenue chez 8 (0,7 %) des 1 198 patients recevant du
cémiplimab, dont 1 (< 0,1 %) de grade 5 et 1 (< 0,1 %) de grade 3. La néphrite à médiation
immunitaire a entraîné l’arrêt définitif du cémiplimab chez 2 (0,2 %) des 1 198 patients. Chez les
8 patients présentant une néphrite à médiation immunitaire, le délai médian d’apparition était de
2,0 mois (intervalle : de 14 jours à 5,6 mois) et la durée médiane était de 1,2 mois (intervalle : de
9 jours à 5,5 mois). Six des 8 patients (75,0 %) présentant une néphrite à médiation immunitaire ont
reçu des corticostéroïdes à forte dose pendant une durée médiane de 16 jours (intervalle : de 3 jours à
1,3 mois). La néphrite était résolue chez 6 (75,0 %) des 8 patients à la date de clôture des données.
Autres effets indésirables à médiation immunitaire
Les réalisations indésirables à médiation immunitaire cliniquement significatifs suivants sont apparus
avec une fréquence inférieure à 1 % chez les 1 198 patients traités par le cémiplimab en monothérapie.
Ces effets étaient de grade 3 ou de grade inférieur sauf indication contraire :
Affections du système nerveux
: Méningite aseptique, encéphalomyélite paranéoplasique (de
grade 5), polyradiculonévrite chronique inflammatoire démyélinisante, encéphalite, myasthénie grave,
neuropathie périphérique
a
.
16
Affections cardiaques
: Myocardite
b
(Grade 5), péricardite
c
Affections du système immunitaire
: Thrombopénie immunitaire
Affections musculo-squelettiques et systémiques
: Arthralgie, arthrite
d
, faiblesse musculaire,
myalgie, myosite
e
, pseudopolyarthrite rhizomélique, syndrome de Sjögren
Affections oculaires
: Kératites
Affections gastro-intestinales : Stomatites, gastrite à médiation immunitaire
a
Inclut la névrite, la neuropathie périphérique, et la polyneuropathie
Inclut la myocardite auto-immune, la myocardite à médiation immunitaire, et la myocardite
c
Inclut la péricardite auto-immune et la péricardite
d
Inclut l’arthrite et la polyarthrite.
e
Inclut la myosite et la dermatomyosite.
b
Les effets indésirables à médiation immunitaire supplémentaires suivants ont été observés chez des
patients recevant un traitement en association dans des essais cliniques : vasculite, syndrome de
Guillain-Barré, inflammation du système nerveux central, et méningite (Grade 4), chacun avec la
fréquence « rare ».
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion sont apparues chez 87 (7,3 %) des 1 198 patients traités par le
cémiplimab dont 1 (0,1 %) de grade 3. Les réactions liées à la perfusion ont entraîné l’arrêt du
cémiplimab chez 1 (0,1 %) patient. Les symptômes de réaction liée à la perfusion les plus fréquents
étaient la nausée, la fièvre, et vomissement. Ces réactions liées à la perfusion se sont résolues chez
tous les patients.
Immunogénicité
Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d’immunogénicité avec le
cémiplimab. Dans les études cliniques incluant 1 029 patients traités par le cémiplimab, 2,1 % des
patients ont développé des anticorps pendant le traitement, dont approximativement 0,3 % présentait
une réponse humorale persistante. Aucun anticorps neutralisant n'a été observé. Aucune altération du
profil pharmacocinétique ni du profil de sécurité n’a été mise en évidence avec le développement
d’anticorps anti-cémiplimab.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
En cas de surdosage, les patients doivent être rigoureusement surveillés pour détecter tout signe ou
symptôme d’effet indésirable, et un traitement symptomatique adapté doit être instauré.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : agents antinéoplasiques, inhibiteurs PD-1/PD-L1 (protéine de mort
cellulaire programmée 1/ligand de mort 1). Code ATC : L01FF06
Mécanisme d’action
Le cémiplimab est un anticorps monoclonal entièrement humain de type G4 (IgG4) qui se lie au
récepteur de mort cellulaire programmé-1 (PD-1) et bloque son interaction avec ses ligands PD-L1 et
PD-L2. L'engagement de PD-1 avec ses ligands PD-L1 et PD-L2, qui sont exprimés par des cellules
présentatrices d'antigène et qui peuvent être exprimés par des cellules tumorales et / ou d'autres
17
cellules du microenvironnement tumoral, entraîne une inhibition de la fonction des cellules T, telle que
la prolifération, la sécrétion de cytokines et l’activité cytotoxique. Le cémiplimab potentialise les
réponses des cellules T, y compris les réponses anti-tumorales, en bloquant la liaison de PD-1 aux
ligands PD-L1 et PD-L2.
Efficacité et sécurité cliniques
CEC
L’efficacité et la sécurité du cémiplimab chez des patients atteints d’un CECm (ganglionnaire ou à
distance) ou d’un CECla qui n’étaient pas candidats à une chirurgie ou à une radiothérapie curative ont
été étudiées dans le cadre d’un essai clinique, l’essai R2810-ONC-1540 (étude 1540). L’étude 1540
était une étude de phase II, en ouvert, multicentrique, qui a inclus 193 patients atteints d’un CEC
métastatique ou localement avancé dans les groupes 1 à 3 avec un suivi médian combiné de 15,7 mois
au total. La durée médiane de suivi était de 18,5 mois pour le groupe CEC métastatique à 3 mg / kg
toutes les deux semaines (Groupe 1), de 15,5 mois pour le groupe CEC localement avancé à 3 mg / kg
toutes les deux semaines (Q2S) (Groupe 2), de 17,3 mois pour le groupe CEC métastatique à 350 mg
toutes les 3 semaines (Q3S) (Groupe 3). Dans une cohorte supplémentaire de 82 patients atteints d'un
CEC avancé (CECm et CECla) recevant une dose de 350 mg toutes les 3 semaines (Q3S), la durée
médiane de suivi était de 6,6 mois (Groupe 6).
Les patients présentant l'un des symptômes suivants ont été exclus : une maladie auto-immune ayant
nécessité un traitement systémique par des immunosuppresseurs au cours des 5 dernières années ;
ayant des antécédents de greffe d’organe solide ; ayant des antécédents de pneumopathie
inflammatoire au cours des 5 dernières années ; ayant précédemment été traités par un anti-PD-1/PD-
L1 ou un autre inhibiteur de point de contrôle immunitaire ; ayant une infection active nécessitant un
traitement incluant une infection par le VIH, ou une infection active par le virus de l’hépatite B ou
l’hépatite C ; une leucémie lymphoïde chronique (LLC) ; des métastases cérébrales ; ou ayant un
indice de performance (IP) ECOG ≥ 2.
Dans le cadre de l’étude 1540, les patients ont reçu du cémiplimab par voie intraveineuse (IV) jusqu’à
progression de la maladie, toxicité inacceptable ou achèvement du traitement prévu (3 mg/kg Q2S
pendant 96 semaines ou 350 mg Q3S pendant 54 semaines). Si les patients présentant une maladie
localement avancée montraient une réponse suffisante au traitement, une chirurgie curative était
autorisée. Des évaluations de la réponse tumorale ont été réalisées toutes les 8 ou 9 semaines (pour les
patients recevant 3 mg/kg Q2S ou 350 mg Q3S, respectivement). Le critère d’évaluation principal
d’efficacité de l’étude 1540 était le taux de réponse objective (ORR) confirmé, tel qu’évalué par une
revue centralisée indépendante (independent
central review,
ICR). Pour les patients atteints d’un
CECm sans lésions cibles visibles de l’extérieur, l’ORR était déterminé en fonction des critères
d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides (Response
Evaluation Criteria in Solid Tumors,
RECIST 1.1). Pour les patients présentant des lésions cibles visibles de l’extérieur (CECla et CECm),
l’ORR était déterminé en fonction d’un critère composite qui intégrait évaluations des données
radiologiques par un ICR (RECIST 1.1) et photographie numérique médicale (critères de l’OMS). Le
critère clé d’évaluation secondaire était la durée de la réponse (DR) par ICR. Les autres critères
d’évaluation secondaires incluaient l’ORR et la DR par l’évaluation de l’investigateur (investigator
assessment,
IA), la survie sans progression (SSP) par ICR et par IA, la survie globale (OS), le taux de
réponse complète (RC) par ICR et l’évolution des scores concernant les résultats rapportés par le
patient dans le questionnaire de base sur la qualité de vie (Quality
of Life Questionnaire,
QLQ-C30) de
l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (European
Organisation for
Research and Treatment of Cancer,
EORTC).
Les résultats sont présentés dans le tableau 3 pour les 193 patients des groupes 1 à 3 ayant participé à
l’étude 1540. Parmi ces 193 patients, 115 étaient atteints d’un CEC métastatique et 78 d’un CEC
localement avancé. L’âge médian était de 72 ans (intervalle : de 38 à 96) : soixante-dix-huit (40,4 %)
patients étaient âgés de 75 ans ou plus, 66 patients (34,2 %) de 65 ans à 75 ans et 49 patients (25,4 %)
de moins de 65 ans. Au total, 161 (83,4 %) patients étaient des hommes et 187 (96,9 %) patients
étaient blancs ; l’IP ECOG était de 0 (44,6 %) et 1 (55,4 %). Trente-trois et sept dixièmes pour cent
18
(33,7 %) des patients avaient reçu au moins un traitement systémique anticancéreux antérieur, 90,2 %
des patients avaient déjà fait l’objet d’une intervention chirurgicale liée au cancer et 67,9 % des
patients avaient déjà reçu une radiothérapie. Parmi les patients atteints d’un CEC métastatique, 76,5 %
présentaient des métastases à distance et 22,6 % des métastases ganglionnaires.
Résultats d’efficacité – étude 1540 – CEC métastatique par posologie, CEC
localement avancé
CEC métastatique CEC localement avancé
cémiplimab:
cémiplimab:
3 mg/kg toutes les 2
3 mg/kg toutes les 2
semaines
semaines
(Groupe 1)
(Groupe 2)
(N = 59)
(N = 78)
ICR
Taux de réponse
objective (ORR)
confirmé
a
ORR
IC à 95 % pour
ORR
Réponse complète
(RC)
b
Réponse partielle
(RP)
Maladie stable (SD)
Progression (PD)
Durée de réponse
(DR)
Médiane
c
(mois)
IC à 95 %
Extrêmes (mois)
Patients avec une
DR ≥ 6 mois, %
Délai de réponse
(DDR)
Médian (mois)
Extrêmes (min:max)
Survie sans
progression (SSP)
a, c
6 mois
(IC à 95 %)
12 mois
(IC à 95 %)
Survie globale (SG)
a, c
12 mois
(IC à 95 %)
ICR
CEC métastatique
cémiplimab:
350 mg toutes les3
semaines
(Groupe 3)
(N = 56)
ICR
Tableau 3 :
Critères d’évaluation
de l’efficacité
50,8 %
(37,5 ; 64,1)
20,3 %
30,5 %
15,3 %
16,9 %
44,9 %
(33,6 ; 56,6)
12,8 %
32,1 %
34,6 %
12,8 %
46,4 %
(33,0 ; 60,3)
19,6 %
26,8 %
14,3 %
25,0 %
NR
(20,7 ; NE)
2,8 – 38,9+
93,3 %
NR
(18,4 ; NE)
1,9 – 39,4+
85,7 %
NR
(NE ; NE)
4,2 – 29,7+
96,2%
1,9
(1,7 : 21,8)
2,1
(1,8 : 8,8)
2,1
(2,0 : 22,8)
65,8 %
(51,8 ; 76,7)
53,0 %
(39,0 ; 65,1)
72,4 %
(60,1 ; 81,5)
60,5 %
(47,5 ; 71,3)
60,0%
(45,9 ; 71,5)
52,4 %
(38,4 ; 64,6)
81,3 %
(68,7 ; 89,2)
91,8 %
(82,6 ; 96,2)
72,5 %
(58,6 ; 82,5)
La date de clôture des données était le 11 octobre 2020 pour les patients dans les groupes 1 à 3.
19
IC : intervalle de confiance ; ICR : revue centralisée indépendante (Independent
Central Review)
; NR : Non
atteint ; NE : Non évaluable ; + : Indique la dernière évaluation en cours ; Q2S : toutes les 2 semaines ; Q3S :
toutes les 3 semaines
a.
Dans les groupes 1, 2 et 3, la durée médiane de suivi était respectivement de 18,5, 15,5 et 17,3 mois.
b.
Ne comprend que les patients avec une guérison complète d’une atteinte cutanée antérieure ; les patients
CECla de l’étude 1540 ont dû subir une biopsie pour confirmer leur RC.
c.
Basé sur les estimations de Kaplan Meier.
Efficacité et statut PD-L1
:
L'activité clinique a été observée quel que soit le statut d'expression de la tumeur PD-L1.
CBC
L’efficacité et la sécurité du cémiplimab chez les patients atteints de CBCla ou de CBCm ayant
progressé pendant le traitement par IHH, qui étaient intolérants à un traitement antérieur par IHH ou
qui présentaient au mieux une maladie stable après 9 mois de traitement par IHH (à l’exclusion des
pauses thérapeutiques) ont été évaluées dans l’étude 1620, une étude en ouvert, multicentrique, non
randomisée. L’étude excluait les patients dans les cas suivants : maladie auto-immune nécessitant un
traitement systémique par immunosuppresseurs dans les 5 ans qui précédaient ; antécédents de greffe
d’organe solide ; traitement antérieur par anti-PD-1/PD-L1 ou par un autre inhibiteur de point de
contrôle immunitaire ; infection par le VIH, le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C ; ou indice
fonctionnel (PS) ECOG ≥ 2.
Les patients ont reçu 350 mg de cémiplimab par voie intraveineuse (IV) toutes les 3 semaines pendant
5 cycles de 9 semaines, suivis par 4 cycles de 12 semaines jusqu’à 93 semaines de traitement. Le
traitement s’est poursuivi jusqu’à la progression de la maladie, à l’apparition d’une toxicité
inacceptable ou au terme du traitement prévu. Des évaluations des tumeurs étaient réalisées toutes les
9 semaines pendant les cycles 1 à 5, puis toutes les 12 semaines pendant les cycles 6 à 9
.
Les critères
majeurs d’évaluation d’efficacité étaient l’ORR et la DR, évalués par ICR. Les critères d’évaluation
secondaires d’efficacité incluaient l’ORR et la DR par IA, la SSP, la SG, la RC par ICR, et le délai de
réponse. Pour les patients atteints de CBCm sans lésions cibles visibles de l’extérieur, l’ORR était
déterminé en fonction des critères RECIST 1.1. Pour les patients présentant des lésions cibles visibles
de l’extérieur (CBCla et CBCm), l’ORR était déterminé en fonction d’un critère d’évaluation
composite qui intégrait évaluations des données radiologiques par un ICR (RECIST 1.1) et
photographie numérique médicale (critères de l’OMS).
Un total de 119 patients atteints de CBC avancé ont été inclus dans l’analyse d’efficacité de l’étude
1620, 84 patients atteints de CBCla et 35 patients atteints de CBCm.
Dans le groupe CBCla, l’âge médian était de 70,0 ans (intervalle : de 42 à 89 ans) : 31 (37 %) patients
étaient âgés de moins de 65 ans et 53 (63 %) de 65 ans et plus. Au total, 56 (67 %) patients étaient des
hommes et 57 (68 %) étaient blancs ; l’indice fonctionnel ECOG était de 0 (61 %) et 1 (39 %) ; quatre-
vingt-trois pour cent (83 %) des patients avaient subi au moins 1 intervention chirurgicale antérieure
liée au cancer et 35 % des patients avaient subi plus de 3 interventions chirurgicales antérieures liées
au cancer (médiane : 3,0 interventions, de 1 à 43) ; 50 % des patients avaient reçu au moins
1 radiothérapie (RT) anticancéreuse antérieure (médiane : 1,0 RT, de 1 à 6).
Dans le groupe CBCm, l’âge médian était de 65,0 ans (intervalle : de 38 à 90 ans : 17 (49 %) patients
étaient âgés de moins de 65 ans et 18 (51 %) de 65 ans et plus. Au total, 25 (71 %) patients étaient des
hommes et 28 (80 %) étaient blancs ; l’indice fonctionnel ECOG était de 0 (57 %) et 1 (43 %) ; quatre-
vingts pour cent (80 %) des patients avaient subi au moins 1 intervention chirurgicale antérieure liée
au cancer et 37 % des patients avaient subi plus de 3 interventions chirurgicales antérieures liées au
cancer (médiane : 3,0 interventions, de 1 à 7) ; 63 % des patients avaient reçu au moins 1 radiothérapie
(RT) anticancéreuse antérieure (médiane : 1,0 RT, de 1 à 4).
L’ensemble des 119 patients avaient précédemment été traités par IHH et 11 % (13/119) à la fois par
vismodégib et sonidégib (comme lignes de traitement distinctes). Sur les 84 patients atteints de CBCla,
20
71 % (60/84) ont arrêté le traitement par IHH en raison d’une progression de la maladie,
38 % (32/84) en raison d’une intolérance et 2 % (2/84) uniquement en raison d’une absence de
réponse. Sur les 35 patients atteints de CBCm, 77 % (27/35) ont arrêté le traitement par IHH en raison
d’une progression de la maladie, 31 % (11/35) en raison d’une intolérance et 9 % (3/35) uniquement
en raison d’une absence de réponse. Les investigateurs pouvaient sélectionner plus d’une raison d’arrêt
du traitement antérieur par IHH pour un même patient.
Les résultats d’efficacité sont présentés dans le Tableau 4.
Tableau 4 :
Résultats d’efficacité pour l’étude 1620
CBCla
cémiplimab 350 mg Q3S
N = 84
ICR
27 (32,1 %)
(22,4 ; 43,2)
6 (7,1 %)
(2,7 ; 14,9)
21 (25,0 %)
9 (10,7 %)
N = 27 répondeurs
NR
(15,5, NE)
1,9 – 25,8+
91,7 %
(70,6 ; 97,8)
N = 27 répondeurs
4,3
(2,1 – 21,4)
CBCm
cémiplimab 350 mg Q3S
N = 35
IA
10 (28,6 %)
(14,6 ; 46,3)
1 (2,9 %)
(0,1 ; 14,9)
9 (25,7 %)
9 (25,7 %)
N = 10 répondeurs
NR
(4,3, NE)
4,3 – 25,1+
90,0 %
(47,3 ; 98,5)
N = 10 répondeurs
4.1
(2,1 – 8,2)
Critères d’évaluation d’efficacité
Meilleure réponse globale (BOR)
a, b, c
Taux de réponse objective
(ORR : RC + RP) (IC à 95 %)
Taux de réponse complète (RC)
d
(IC à 95 %)
Taux de réponse partielle (PR)
Taux de progression de la maladie
(PD)
Durée de réponse (DR)
Médiane
e (mois)
(IC à 95 %)
Extrêmes (observés) (mois)
Patients avec une DR ≥ 6 mois, %
e
(IC à 95 %)
Délai de réponse (DDR)
Médiane (mois)
(Intervalle)
IC : intervalle de confiance ; + : indique un événement toujours en cours lors de la dernière évaluation ; Q3S : toutes les
3 semaines ; ICR : revue centralisée indépendante (Independent
Central Review)
; IA : évaluation de
l’investigateur (investigator’s assessment) ; NR : non atteint ; NE : non évaluable
a. Durée médiane du suivi : CBCla : 15,9 mois, CBCm : 8,5 mois
b. Inclut 2 patients atteints de CBCla qui ont répondu aux critères d’inclusion sur la seule base de « Pas mieux qu’une maladie
stable (SD) après 9 mois d’un traitement par IHH ». Les résultats de la BOR par ICR étaient SD pour 1 patient et NE pour
1 patient.
c. Inclut 3 patients atteints de CBCm qui ont répondu aux critères d’inclusion sur la seule base de « Pas mieux qu’une maladie
stable (SD) après 9 mois d’un traitement par IHH ». Les résultats de la BOR par IA étaient RP pour 1 patient et PD pour
2 patients.
d. Les patients atteints de CBC localement avancé de l’étude 1620 devaient subir une biopsie pour confirmer une réponse
complète.
e. D’après les estimations de Kaplan Meier.
Efficacité et statut PD-L1
L’activité clinique était observée indépendamment du statut d’expression PD-L1 des tumeurs
CBNPC
L’efficacité et la sécurité du cémiplimab par rapport à une double chimiothérapie à base de sels de
platine chez des patients atteints de CBNPC localement avancé qui n’étaient pas candidats à une
radiochimiothérapie, ou de CBNPC métastatique avec une expression de PD-L1 des tumeurs ≥ 50 %
au moyen du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx ont été évaluées dans l’étude 1624, une étude
multicentrique, randomisée, en ouvert.
Au total, 710 patients ont été inclus.
21
L’étude a exclu les patients présentant des altérations tumorales du gène EGFR, ALK ou ROS1, un
indice de performance ECOG (PS) ≥ 2, des affections qui nécessitaient une immunosuppression
systémique, une infection non contrôlée par le virus de l’hépatite B (VHB), de l’hépatite C (VHC) ou
de l’immunodéficience humaine (VIH), des antécédents de pneumopathie interstitielle diffuse, qui
n’avaient jamais fumé ou qui avaient présenté une maladie auto-immune nécessitant un traitement
systémique dans les 2 ans précédant le traitement. Le traitement de métastases cérébrales était autorisé
et les patients pouvaient être inclus dans l’étude s’ils avaient été correctement traités et qu’ils étaient
revenus à la situation neurologique initiale au moins 2 semaines avant la randomisation. La
confirmation radiologique de la stabilité ou de la réponse n’était pas nécessaire.
La randomisation était stratifiée par histologie (non épidermoïde ou épidermoïde) et région
géographique (Europe, Asie ou Reste du monde). Les patients ont été randomisés (1:1) pour recevoir
350 mg de cémiplimab par voie intraveineuse (IV) toutes les 3 semaines pendant 108 semaines
maximum ou le choix de l’investigateur parmi les protocoles suivants de double chimiothérapie à base
de platine pendant 4 à 6 cycles : paclitaxel + cisplatine ou carboplatine ; gemcitabine + cisplatine ou
carboplatine ; ou pémétrexed + cisplatine ou carboplatine suivi par un traitement d’entretien facultatif
par pémétrexed (ce protocole n’était pas recommandé pour les patients atteints de CBNPC
épidermoïde).
Le traitement par cémiplimab a continué jusqu’à la progression de la maladie définie selon les critères
RECIST 1.1, une toxicité inacceptable ou au terme des 108 semaines. Les patients ayant connu une
progression de la maladie définie selon les critères RECIST 1.1 et évaluée par un comité d’examen
indépendant (IRC) pendant le traitement par le cémiplimab étaient autorisés à poursuivre le traitement
par le cémiplimab en y ajoutant 4 cycles de chimiothérapie spécifique à l’histologie jusqu’à ce qu’une
nouvelle progression soit observée. Les patients ayant connu une progression de la maladie définie
selon les critères RECIST 1.1 et évaluée par l’IRC pendant le traitement par chimiothérapie étaient
autorisés à recevoir le traitement par le cémiplimab jusqu’à une nouvelle progression, apparition d’une
toxicité inacceptable ou au terme des 108 semaines. Parmi les 203 patients randomisés pour recevoir
une chimiothérapie qui ont connu une progression de la maladie définie selon les critères RECIST 1.1
et évaluée par l’IRC, 150 (73,9 %) sont passés à un traitement par le cémiplimab. Une évaluation du
statut tumoral était réalisée toutes les 9 semaines. Les critères d’évaluation principaux d’efficacité
étaient la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP), telles qu’évaluées par l’IRC en
aveugle à l’aide des critères RECIST 1.1. Un critère d’évaluation secondaire clé était le taux de
réponse objective (ORR).
Parmi les 710 patients, les caractéristiques initiales étaient les suivantes : âge médian de 63 ans (45 %
étaient âgés de 65 ans et plus), 85 % d’hommes, 86 % de patients blancs, indice de performance
ECOG de 0 et 1 chez 27 % et 73 % des patients, respectivement, et 12 % de patients ayant des
antécédents de métastases cérébrales. Les caractéristiques de la maladie étaient un cancer localement
avancé (16 %), métastatique (84 %), épidermoïde (44 %) et non épidermoïde (56 %).
L’étude a mis en évidence une amélioration statistiquement significative de la SG pour les patients
randomisés pour recevoir le cémiplimab par rapport à la chimiothérapie.
Les résultats d’efficacité sont présentés dans le Tableau 5, à la Figure 1 et à la Figure 2.
Tableau 5 :
Résultats d’efficacité de l’étude 1624 pour le cancer bronchopulmonaire non à
petites cellules
Critères d’évaluation de l’efficacité
a
Cémiplimab
350 mg toutes les
3 semaines
N = 356
108 (30,3)
22,1 (17,7 ; NE)
22
Chimiothérapie
N = 354
Survie globale (SG)
Nombre de décès (%)
Médiane en mois (IC à 95 %)
b
141 (39,8)
14,3 (11,7 ; 19,2)
Hazard Ratio ou HR (IC à 95 %)
c
0,68 (0,53 ; 0,87)
d
Valeur p
0,0022
b
Taux de SG à 12 mois (IC à 95 %)
70 % (64 ; 75)
56 % (49 ; 62)
Survie sans progression (SSP)
Nombre d’événements (%)
201 (56,5)
262 (74,0)
b
Médiane en mois (IC à 95 %)
6,2 (4,5 ; 8,3)
5.6 (4.5 ; 6.1)
c
HR (IC à 95 %)
0,59 (0,49 ; 0,72)
b
Taux de SSP à 12 mois (IC à 95 %)
38 % (32 ; 44)
7 % (4 ; 11)
e
Taux de réponse objective (%)
ORR (IC à 95 %)
36,5 (31,5 ; 41,8)
20,6 (16,5 ; 25,2)
Taux de réponse complète (RC)
3,1
0,8
Taux de réponse partielle (RP)
33,4
19,8
Durée de réponse
N = 130 répondeurs
N = 73 répondeurs
b
Médiane (mois)
21,0
6,0
Extrêmes (mois)
(1,9+ ; 23,3+)
(1,3+ ; 16,5+)
Patients avec DR observée ≥ 6 mois, %
69 %
41 %
+ : Réponse en cours
a.
Durée médiane du suivi : cémiplimab : 13,1 mois ; chimiothérapie : 13,1 mois
b.
D’après les estimations de Kaplan-Meier
c.
D’après un modèle à risques proportionnels stratifiés
d.
D’après une valeur p bilatérale
e.
D’après l’intervalle de confiance exact de Clopper-Pearson
Figure 1 :
Courbe de Kaplan-Meier pour la SG
1.0
0.9
0.8
Probabilité de survie
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
Chimiothérapie
Cémiplimab
Mois
Nombre de sujets à risque
Cémiplimab
Chimiothérapie
23
Figure 2 :
Courbe de Kaplan-Meier pour la SSP
1.0
Probabilité de survie sans progression
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
Mois
Nombre de sujets à risque
Cémiplimab
Chimiothérapie
Cémiplimab
Chimiothérapie
Population âgée
Parmi les 1 198 patients traités par le cémiplimab dans des études cliniques, 54,6 % (654/1 198) des
patients étaient âgés de moins de 65 ans, 26 % (312/1 198) de 65 ans à moins de 75 ans et 19,4 %
(232/1 198) de 75 ans ou plus.
Il n’a pas été observé de différence en termes d’efficacité entre les patients âgés et les patients plus
jeunes. La fréquence des événements indésirables graves et des arrêts du traitement en raison
d’événements indésirables avait tendance à être supérieure chez les patients âgés de 65 ans et plus par
rapport aux patients âgés de moins de 65 ans.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec le cémiplimab dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement
de toutes les affections indiquées dans la catégorie des tumeurs malignes, sauf des tissus
hématopoïétiques et lymphoïdes (voir la rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage
pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Des données sur la concentration chez 1 062 patients atteints de diverses tumeurs solides ayant reçu du
cémiplimab ont été combinées dans une analyse PK de population.
À 350 mg Q3S, les concentrations moyennes de cémiplimab à l’état d’équilibre variaient entre une
C
min
de 61 mg/l et une concentration à la fin de la perfusion (C
max
) de 171 mg/l. L’exposition à l’état
d’équilibre est atteinte après environ 4 mois de traitement.
24
Chez les patients atteints d’un CEC, l’exposition au cémiplimab à l’état d’équilibre à une dose de
350 mg Q3S (N = 53) et une dose de 3 mg/kg Q2S (N = 135) est similaire.
Absorption
Le cémiplimab est administré par voie intraveineuse et est par conséquent complètement
biodisponible.
Distribution
Le cémiplimab est principalement distribué dans le système vasculaire avec un volume de distribution
à l’état d’équilibre (Vee) de 5,3 l. Le T
max
médian est atteint à la fin de la perfusion de 30 minutes.
Biotransformation
Aucune étude spécifique du métabolisme n’a été menée car le cémiplimab est une protéine. Il est
attendu que le cémiplimab se dégrade en petits peptides et acides aminés individuels.
Élimination
La clairance du cémiplimab est linéaire à des doses de 1 mg/kg à 10 mg/kg toutes les deux semaines.
La clairance du cémiplimab après la première dose est d’environ 0,29 l/jour. La clairance totale semble
diminuer d’environ 29 % au cours du temps résultant en une clairance à l’état d’équilibre (CLee) de
0,20 l/jour. La diminution de la CL n’est pas considérée comme cliniquement pertinente. La demi-vie
moyenne dans l’intervalle de dose à l’état d’équilibre est de 20,3 jours.
Linéarité/non-linéarité
En suivant des schémas posologiques de 1 mg/kg à 10 mg/kg toutes les deux semaines, la
pharmacocinétique du cémiplimab était linéaire et dose-dépendante, suggérant une saturation de la
voie systémique médiée par la cible.
Populations particulières
Une analyse pharmacocinétique de population suggère que les facteurs suivants n’ont aucun effet
cliniquement significatif sur l’exposition au cémiplimab : âge, sexe, poids, origine ethnique, type de
cancer, taux d’albumine, insuffisance rénale et insuffisance hépatique légère à modérée.
Insuffisance rénale
L’effet d’une insuffisance rénale sur l’exposition au cémiplimab a été évalué par une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients présentant une insuffisance rénale légère
(CLcr 60 à 89 ml/min ; n = 396), modérée (CLcr 30 à 59 ml/min ; n = 166) ou sévère (CLcr 15 à
29 ml/min ; n = 47). Il n’y a pas eu de différence cliniquement importante entre les patients atteints
d’insuffisance rénale et les patients présentant une fonction rénale normale. Le cémiplimab n’a pas été
étudié chez les patients présentant une CLcr < 21 ml/min (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
L’effet d’une insuffisance hépatique sur l’exposition au cémiplimab a été évalué par une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients atteints d’insuffisance hépatique légère (n = 22)
(bilirubine totale [BT] supérieure à 1,0 à 1,5 fois la limite supérieure de la normale [LSN] et tout taux
d’aspartate aminotransférase [ASAT]) et des patients atteints d’insuffisance hépatique modérée (n = 3)
(bilirubine totale > 1,5 fois la LSN et jusqu’à 3,0 fois la LSN) et tout taux d’ASAT ; il n’y a pas eu de
différence cliniquement importante observée par rapport à des patients présentant une fonction
hépatique normale. Le cémiplimab n’a pas été étudié chez des patients atteints d’insuffisance
hépatique sévère. Les données chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère sont
insuffisantes pour des recommandations posologiques (voir rubrique 4.2).
5.3
Données de sécurité préclinique
Aucune étude évaluant le potentiel carcinogène ou génotoxique du cémiplimab n’a été réalisée.
25
Aucune étude sur la reproduction animale n’a été menée avec le cémiplimab (voir rubrique 4.6).
Comme indiqué dans la littérature, la voie de signalisation PD-1/PD-L1 joue un rôle dans le maintien
de la grossesse en maintenant la tolérance immunologique et des études ont montré que le blocage des
récepteurs PD-1 aboutissait à une interruption précoce de la grossesse. L'augmentation de l'avortement
et / ou de la résorption fœtale spontanés chez les animaux à expression restreinte de PD-L1 (anticorps
monoclonaux knock-out ou anti-PD-1/PD-L1) a été démontrée chez la souris et le singe. Ces espèces
animales ont une interface mère-fœtus similaire à celle des humains.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
L-histidine
Chlorhydrate de L-histidine monohydraté
Saccharose
L-proline
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
6.3
Durée de conservation
Flacon non ouvert
3 ans.
Après ouverture
Une fois ouvert, le médicament devra être dilué et perfusé immédiatement (voir la rubrique 6.6 pour
les instructions de dilution du médicament avant administration).
Après préparation de la perfusion
Une fois préparée, administrez immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n’est pas
administrée immédiatement, elle peut être temporairement conservée :
à une température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant 8 heures maximum à compter de
l’heure de la préparation de la perfusion jusqu’à la fin de la perfusion.
ou
au réfrigérateur, entre 2 °C et 8 °C pendant 24 heures maximum à compter de l’heure de
préparation de la perfusion jusqu’à la fin de la perfusion. Ne pas congeler. Laissez la solution
diluée revenir à température ambiante avant administration.
6.4
Précautions particulières de conservation
Flacon non ouvert
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture ou dilution, voir la
rubrique 6.3.
26
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
LIBTAYO est fourni dans un flacon en verre transparent de type 1 de 10 ml scellé par un bouchon en
chlorobutyle gris avec revêtement FluroTec et muni d’une bague d’étanchéité avec capsule à soulever.
Chaque boîte contient un flacon.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Préparation et administration
Inspectez visuellement le médicament pour vérifier l’absence de particules ou de coloration
anormale avant l’administration. LIBTAYO est une solution limpide à légèrement opalescente,
incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de particules translucides à blanches.
Eliminez le flacon si vous remarquez que la solution est trouble, présente une coloration anormale
ou contient des particules externes autres que quelques particules translucides à blanches.
Ne secouez pas le flacon.
Prélevez 7 ml (350 mg) du ou des flacons de LIBTAYO et transférez dans une poche de perfusion
intraveineuse contenant 9 mg/ml de chlorure de sodium (0,9 %) injectable ou 50 mg/ml de
glucose (5 %) injectable. Retournez délicatement afin de mélanger la solution diluée. Ne secouez
pas la solution. La concentration finale de la solution diluée doit être comprise entre 1 mg/ml et
20 mg/ml.
LIBTAYO est administré par perfusion intraveineuse sur 30 minutes via une tubulure contenant
un filtre stérile, apyrogène, à faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (taille de pores de
0,2 micron à 5 microns).
N’administrez pas simultanément d’autres médicaments par la même ligne de perfusion.
LIBTAYO est réservé à un usage unique. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé
conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Regeneron Ireland Designated Activity Company (DAC)
One Warrington Place
Dublin 2, D02 HH27
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
EU/1/19/1376/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 28 juin 2019
Date de dernier renouvellement : 10 mai 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
27
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE
LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
28
A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de la substance active d’origine biologique
Regeneron Pharmaceuticals, Inc.
81 Columbia Turnpike
Rensselaer, NY 12144
Etats-Unis
Regeneron Ireland DAC
Raheen Business Park
Limerick
Irlande
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Regeneron Ireland DAC
Raheen Business Park
Limerick
Irlande
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I: Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
D.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le
marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque)
est franchie.
29
Mesures additionnelles de réduction du risque
Avant la mise sur le marché de LIBTAYO dans chaque Etat Membre, le titulaire de l’autorisation
de mise sur le marché doit valider le contenu et le format du programme éducationnel, notamment
les supports de communication, les modalités de distribution et tout autre aspect du programme
avec les Autorités Nationales Compétentes.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit s’assurer dans chaque Etat membre où
LIBTAYO est commercialisé que tous les professionnels de santé et les patients/aidants qui sont
susceptibles de prescrire et d’utiliser LIBTAYO ont accès et ont reçu l’ensemble du matériel
éducationnel comprenant :
- un guide pour le patient
- une carte d’alerte patient
Le guide pour le patient
doit inclure les éléments clés suivants :
o
Description des principaux signes et symptômes des effets indésirables à médiation
immunitaire (pneumopathie inflammatoire, colite, hépatite, troubles endocriniens, effets
indésirables cutanés à médiation immunitaire, néphrite et autres effets indésirables à
médiation immunitaire) et les réactions liées à la perfusion, et l’importance de notifier
immédiatement à leurs médecins traitants toute survenue de symptômes.
L’importance de ne pas soigner soi-même les symptômes sans avoir au préalable consulté
un professionnel de santé.
L’importance de toujours garder sur soi la Carte d’Alerte Patient et de la montrer lors de
toute visite médicale aux professionnels de santé autres que le prescripteur (p.ex. les
professionnels de santé d’urgence).
Un rappel que tout effet indésirable connu et suspecté peut aussi être notifié aux autorités
locales.
o
o
o
La Carte d’Alerte Patient
doit inclure les éléments clés suivants :
o
o
Un message d’alerte pour les professionnels de santé traitant le patient, incluant dans les
situations d’urgence, que le patient est traité par LIBTAYO.
Description des principaux signes et symptômes des effets indésirables à médiation
immunitaire (pneumopathie inflammatoire, colite, hépatite, troubles endocriniens, effets
indésirables cutanés à médiation immunitaire, néphrite et autres effets indésirables à
médiation immunitaire) et les réactions liées à la perfusion, et l’importance de notifier
immédiatement à leurs médecins traitants toute survenue de symptômes.
Les coordonnées du médecin ayant prescrit LIBTAYO.
o
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché met en œuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Étude d’efficacité post-autorisation (PAES) : Afin de mieux caractériser
l’efficacité et la sécurité du cémiplimab dans le traitement du CBCm, le titulaire
de l’autorisation de mise sur le marché devra soumettre l’analyse primaire pour le
CBCm et le rapport d’étude final de l’étude clinique 1620 évaluant le taux de
Date
30
réponse objective et la durée de la réponse au cémiplimab chez des patients
atteints de CBCm ayant connu une progression de la maladie sous traitement par
inhibiteur de la voie de Hedgehog ou intolérants à un traitement antérieur par
inhibiteur de la voie de Hedgehog.
Soumission du rapport d’étude clinique final
30 juin 2024
31
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
32
A. ÉTIQUETAGE
33
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
LIBTAYO 350 mg, solution à diluer pour perfusion
cémiplimab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un ml contient 50 mg de cémiplimab.
Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients
: L-histidine, chlorhydrate de L-histidine monohydraté, L-proline, polysorbate 80,
saccharose et eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
solution à diluer pour perfusion
350 mg/7 ml
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Utilisation par voie intraveineuse.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP :
DATE DE PÉREMPTION
34
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
À conserver dans l’emballage d’origine pour une protection contre la lumière.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Regeneron Ireland DAC
One Warrington Place
Dublin 2, D02 HH27, Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
12.
EU/1/19/1376/001
13.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
35
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
LIBTAYO 350 mg, solution stérile à diluer
cémiplimab
I.V.
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
350 mg/7 ml
6.
AUTRE
36
B. NOTICE
37
Notice : Information du patient
LIBTAYO 350 mg, solution à diluer pour perfusion
cémiplimab
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de recevoir ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Il est important que vous ayez sur vous la carte d’alerte du patient pendant le traitement.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que LIBTAYO et dans quels cas est-il utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir LIBTAYO ?
Comment prendre LIBTAYO ?
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver LIBTAYO ?
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que LIBTAYO et dans quels cas est-il utilisé ?
1.
LIBTAYO est un médicament anticancéreux contenant comme substance active le cémiplimab, un
anticorps monoclonal.
LIBTAYO est utilisé chez l’adulte pour traiter :
un type de cancer de la peau appelé cancer épidermoïde cutané (CEC) au stade avancé,
un type de cancer de la peau appelé carcinome basocellulaire (CBC) au stade avancé pour
lequel vous avez reçu un traitement par un inhibiteur de la voie Hedgehog qui n’a pas été
efficace ou n’a pas été bien toléré,
un type de cancer du poumon appelé cancer bronchopulmonaire non à petites cellules
(CBNPC) au stade avancé.
LIBTAYO agit en aidant votre système immunitaire à combattre votre cancer.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir LIBTAYO ?
Vous ne devez pas recevoir LIBTAYO :
si vous êtes allergique au cémiplimab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Si vous pensez être allergique, ou si vous avez un doute, adressez-vous à votre médecin
avant de recevoir LIBTAYO.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre infirmier/ère avant de recevoir LIBTAYO si :
vous êtes atteint(e) d’une maladie auto-immune (une maladie où le corps attaque ses
propres cellules),
38
vous avez reçu une greffe d’organe, vous avez reçu ou il est prévu que vous receviez une
greffe de moelle osseuse en provenance d’une autre personne (greffe allogénique de
cellules souches hématopoïétiques),
vous avez des problèmes de poumons ou respiratoires,
vous avez des problèmes de foie,
vous avez des problèmes de reins,
vous avez un diabète,
vous avez d’autres problèmes médicaux.
Si vous êtes concerné(e) par l’une des conditions ci-dessus, ou si vous n’êtes pas sûr(e), adressez-vous
à votre médecin ou à votre infirmier/ère avant de prendre LIBTAYO.
Soyez vigilant(e) en cas d’effets secondaires
LIBTAYO peut provoquer des effets secondaires graves que vous devez signaler immédiatement à
votre médecin. Ces effets peuvent survenir à n’importe quel moment lors de votre traitement ou bien
après l’arrêt de votre traitement. Vous pouvez présenter plus d’un effet secondaire à la fois. Ces effets
secondaires graves comprennent :
problèmes cutanés,
problèmes pulmonaires (pneumopathie),
problèmes intestinaux (colite),
problèmes du foie (hépatite),
problèmes de glandes sécrétrices d’hormones (en particulier la thyroïde, l’hypophyse, les
surrénales et le pancréas),
diabète de type 1, incluant une acidocétose diabétique (production d’acide dans le sang
liée au diabète),
problèmes au niveau des reins (néphrite et insuffisance rénale),
problèmes du système nerveux central (comme une méningite),
réactions liées à la perfusion,
problèmes musculaires (inflammation des muscles appelée myosite),
inflammation du muscle cardiaque (myocardite),
problèmes présents dans d’autres parties du corps (voir « Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Surveillez ces effets indésirables pendant que vous recevez LIBTAYO. Consultez la rubrique 4
« Quels sont les effets indésirables éventuels ? ». Si vous présentez l’un de ces effets, prévenez
immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut vous prescrire d’autres médicaments afin de prévenir l’apparition de
complications et de réduire vos symptômes. Votre médecin peut également retarder votre prochaine
dose de LIBTAYO ou arrêter votre traitement.
Enfants et adolescents
LIBTAYO ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Autres médicaments et LIBTAYO
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
En particulier, informez votre médecin si vous prenez ou avez déjà pris l’un des médicaments
suivants :
un médicament anticancéreux appelé idélalisib,
des médicaments qui affaiblissent votre système immunitaire (par exemple les corticoïdes
comme la prednisone). Ces médicaments peuvent interférer avec l’effet de LIBTAYO.
Cependant, une fois que vous serez traité(e) par LIBTAYO, votre médecin pourra vous
administrer des corticoïdes afin de réduire les effets indésirables que vous pourriez
présenter sous LIBTAYO.
39
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
LIBTAYO peut être dangereux pour votre enfant à naître.
Si vous débutez une grossesse pendant votre traitement par LIBTAYO, signalez-le
immédiatement à votre médecin.
Si vous êtes en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception
efficace pour éviter d’être enceinte :
pendant votre traitement par LIBTAYO et
pendant au moins 4 mois après la dernière dose.
Discutez avec votre médecin des méthodes de contraception que vous devez utiliser
pendant cette période.
Allaitement
Si vous allaitez ou planifiez d’allaiter, parlez-en à votre médecin avant de prendre ce
médicament.
N’allaitez pas pendant votre traitement par LIBTAYO et pendant au moins 4 mois après la
dernière dose.
On ne dispose pas d’information sur le passage de LIBTAYO dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
LIBTAYO n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Si vous vous sentez fatigué(e), ne conduisez pas ou n’utilisez pas de machines
tant que vous ne vous sentez pas mieux.
3.
Comment prendre LIBTAYO ?
LIBTAYO vous sera administré à l’hôpital ou à la clinique sous la surveillance d’un
médecin expérimenté dans le traitement du cancer.
LIBTAYO est administré en goutte-à-goutte par voie veineuse (perfusion intraveineuse).
La perfusion durera environ 30 minutes.
LIBTAYO est généralement administré toutes les 3 semaines.
Quelle quantité recevrez-vous ?
La dose recommandée de LIBTAYO est de 350 mg.
Votre médecin décidera quelle quantité de LIBTAYO vous recevrez et combien de traitements il vous
faudra.
Votre médecin analysera votre sang pour surveiller la présence de certains effets indésirables pendant
votre traitement.
Si vous manquez un rendez-vous
Appelez dès que possible votre médecin pour fixer un autre rendez-vous. Il est très important que vous
n’oubliiez pas de prendre une dose de ce médicament.
Si vous arrêtez de recevoir LIBTAYO
N’arrêtez pas le traitement par LIBTAYO à moins d’en avoir discuté avec votre médecin. En effet,
interrompre votre traitement pourrait interrompre l’effet du médicament.
Carte d’Alerte Patient
Les informations contenues dans cette notice sont disponibles dans la Carte d’Alerte Patient qui vous a
été remise par votre médecin. Il est important que vous conserviez cette Carte d’Alerte Patient et que
vous la montriez à vos proches ou à vos soignants.
Si vous avez des questions au sujet de votre traitement, posez-les à votre médecin.
40
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Votre médecin en discutera avec vous et vous
expliquera les risques et les bénéfices de votre traitement.
LIBTAYO agit sur votre système immunitaire et peut provoquer une inflammation dans certaines
parties de votre corps (voir les affections énumérées dans la rubrique 2 « Soyez vigilant(e) en cas
d’effets secondaires »). L’inflammation peut provoquer de graves lésions dans votre corps et doit être
traitée, ou vous pourriez devoir arrêter le traitement par LIBTAYO. Certaines affections
inflammatoires peuvent également entraîner la mort.
Consultez immédiatement un médecin
si vous présentez l’un de ces signes ou symptômes suivants,
ou s’ils s’aggravent :
Problèmes cutanés
tels qu’une éruption cutanée ou des démangeaisons, cloques ou
ulcères dans la bouche ou dans d’autres muqueuses.
Problèmes pulmonaires (inflammation des poumons)
tels que l’apparition ou
l’aggravation d’une toux, essoufflement ou douleurs thoraciques.
Problèmes digestifs (colite)
tels qu’une diarrhée fréquente contenant souvent du sang ou
des glaires, des selles plus fréquentes que d’habitude, des selles noirâtres ou
goudronneuses, et des douleurs ou une sensibilité sévère à l’estomac (au ventre).
Problèmes du foie (hépatite)
tels qu’un jaunissement de votre peau ou du blanc de vos
yeux, nausée ou vomissement sévère, douleur sur le côté droit du ventre, envie de
dormir, urines foncées (de la couleur du thé), saignements ou bleus apparaissant plus
facilement que d’habitude et un manque d’appétit.
Problèmes au niveau des glandes hormonales
tels que maux de tête persistants ou
inhabituels, battements rapides du cœur, augmentation de la transpiration, sensation
d’avoir plus froid ou plus chaud que d’habitude, grande fatigue, vertiges ou malaises,
prise de poids ou perte de poids, sensation de faim ou de soif plus importante que
d’habitude, chute des cheveux, constipation, voix plus grave, tension artérielle très
basse, besoins d’uriner plus fréquents que d’habitude, nausée ou vomissement, douleur
au ventre, changements de l’humeur ou du comportement (tels que baisse de la libido,
irritabilité ou étourderie).
Symptômes du diabète de type 1 ou d’acidocétose diabétique
tels qu’une sensation de
faim ou de soif plus importante que d’habitude, un besoin plus fréquent d’uriner, une
perte de poids, une sensation de fatigue ou une sensation de malaise, une douleur à
l’estomac, une respiration rapide et profonde, une confusion, une somnolence
inhabituelle, une haleine avec une odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans votre
bouche, ou une odeur différente de votre urine ou de votre transpiration.
Problèmes rénaux (néphrite et insuffisance rénale)
tels que besoins d’uriner moins
fréquents que d’habitude, présence de sang dans les urines, chevilles gonflées et
manque d’appétit.
Réactions à la perfusion (parfois sévères ou mettant la vie en danger)
telles que
frissons, tremblements ou fièvre, démangeaisons ou éruptions cutanées, rougeurs
passagères ou visage gonflé, essoufflement ou sifflements, vertiges ou sensation de
malaise et douleur du dos ou du cou, nausées, vomissements ou douleur abdominale.
Problèmes dans d’autres parties de l’organisme
tels que :
Problèmes du système nerveux
tels que
maux de tête ou nuque raide, fièvre,
sensation de fatigue ou de faiblesse,
frissons, vomissements,
confusion,
problèmes de mémoire ou envie de dormir, crises (convulsions), voir ou
entendre des choses qui ne sont pas là (hallucinations),
faiblesse musculaire
sévère, picotements, engourdissement, faiblesse ou douleur de type brûlure dans les
bras ou les jambes, paralysie des extrémités.
41
Problèmes des muscles et des articulations
tels que douleur ou gonflement
articulaire, douleur, faiblesse, ou raideur musculaire.
Problèmes des yeux
tels que :
modifications de la vue, douleur ou rougeur des
yeux,
sensibilité à la lumière.
Problèmes du cœur et de la circulation
tels que
changements des battements du
cœur, battements du cœur rapides, sensation de battements lents ou forts,
douleur thoracique, essoufflement.
Autres
: sécheresse sur plusieurs parties du corps de la bouche aux yeux, au nez, à la
gorge, et aux couches superficielles de la peau, et bleus sur la peau ou saignement.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les patients traités par le cémiplimab au
cours des études cliniques :
Très fréquent
(peut affecter plus d’1 personne sur 10) :
sensation de fatigue
douleur musculaire ou douleur osseuse
éruption cutanée
diarrhée (selles trop liquides)
diminution du nombre de globules rouges
nausée
diminution de la sensation de faim
démangeaisons
constipation
toux
douleur à l’estomac (douleur abdominale)
infection des voies aériennes supérieures.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
vomissement
essoufflement
fièvre
infection des voies urinaires
céphalée
problèmes de thyroïde (hyperthyroïdie et hypothyroïdie)
pression artérielle élevée
augmentation des enzymes hépatiques dans le sang
toux, inflammation des poumons
réactions liées à la perfusion
inflammation du foie
inflammation des intestins (diarrhée, évacuation des selles plus fréquente que d’habitude,
selles noires ou goudronneuses, douleur ou sensibilité sévère à l’estomac [abdomen])
inflammation de la bouche
examen de la fonction rénale anormal
inflammation des nerfs provoquant picotements, engourdissement, faiblesse ou douleur
brûlante des bras ou des jambes
inflammation des reins
42
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
douleur articulaire, gonflement, polyarthrite et épanchement articulaire
inflammation de la thyroïde
inflammation du muscle du cœur, qui peut se présenter sous la forme d’un essoufflement,
de battements du cœur irréguliers, d’une sensation de fatigue ou de douleurs thoraciques
diminution de la sécrétion des hormones produites par les glandes surrénales
faiblesse musculaire
inflammation de l’hypophyse située à la base du cerveau
inflammation de l'enveloppe du cœur
sécheresse dans de nombreuses parties de l’organisme, de la bouche aux yeux, du nez, de
la gorge et des couches supérieures de la peau
inflammation des muscles qui peut se manifester par une douleur ou une faiblesse
musculaire (myosite) et pourrait être associée à une éruption cutanée (dermatomyosite)
Rares
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
inflammation des membranes du cerveau et de la moelle épinière, qui peut être provoquée
par une infection
diabète de type 1 pouvant inclure une sensation de faim ou de soif plus intense que
d’habitude, le besoin d’uriner plus souvent, une perte de poids et une sensation de
fatigue ou une acidocétose diabétique
douleur, irritation, démangeaisons ou rougeurs oculaires ; sensibilité et inconfort à la
lumière
douleur ou raideur musculaire (pseudopolyarthrite rhizomélique)
ecchymoses sur la peau ou saignements
inflammation temporaire des nerfs provoquant une douleur, une faiblesse et une paralysie
au niveau des extrémités
une affection qui entraîne une faiblesse et une fatigue rapides des muscles, douleur
musculaire.
inflammation de la muqueuse de l’estomac.
Autres effets indésirables rapportés
(fréquence indéterminée)
rejet de greffe d’organe
inflammation de la vessie. Les signes et symptômes peuvent inclure une miction fréquente
et/ou douloureuse, une envie pressante d’uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou
une pression dans la partie inférieure de l’abdomen.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité
du médicament.
5.
Comment conserver LIBTAYO ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et sur le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À Conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
43
Ne pas congeler.
À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
À compter de l’heure de préparation, en le diluant dans une poche intraveineuse, LIBTAYO peut être
conservé avant utilisation pendant 8 heures maximum à des températures maximales de 25 °C, et
pendant 24 heures maximum au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). S’ils sont réfrigérés, laisser les
flacons et/ou les poches intraveineuses reprendre la température ambiante de la pièce avant de les
utiliser.
Ne conservez aucune portion non utilisée de la solution pour perfusion en vue d’une réutilisation.
Toute portion non utilisée de la solution pour perfusion ne doit pas être réutilisée, et doit être jetée
conformément aux exigences locales.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient LIBTAYO
La substance active est le cémiplimab :
Un ml de solution à diluer contient 50 mg de cémiplimab.
Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml de solution à diluer.
Les autres composants sont : L-histidine, chlorhydrate de L-histidine monohydraté, L-proline,
saccharose, polysorbate 80, et eau pour préparations injectables.
Comment se présente LIBTAYO et contenu de l’emballage extérieur
LIBTAYO, solution à diluer pour perfusion (solution stérile) se présente sous la forme d’une solution
stérile limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de
particules blanches à translucides.
Chaque boîte contient 7 ml de solution à diluer dans un flacon en verre de type I.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Regeneron Ireland Designated Activity Company (DAC)
One Warrington Place,
Dublin 2, D02 HH27
Irlande
Fabricant
Regeneron Ireland DAC
Raheen Business Park
Limerick
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sanofi Belgium
Tél/Tel: +32 (0)2 710 54 00
Lietuva
Swixx Biopharma UAB
Tel: +370 5 236 91 40
44
България
Swixx Biopharma EOOD
Тел.: +359 (0)2 4942 480
Česká republika
sanofi-aventis, s.r.o.
Tel: +420 233 086 111
Danmark
Sanofi A/S
Tlf: +45 45 16 70 00
Deutschland
Sanofi-Aventis Deutschland GmbH
Tel.: 0800 04 36 996
Tel. aus dem Ausland: +49 69 305 70 13
Eesti
Swixx Biopharma OÜ
Tel: +372 640 10 30
Ελλάδα
sanofi-aventis AEBE
Τηλ: +30 210 900 16 00
España
sanofi-aventis, S.A.
Tel: +34 93 485 94 00
France
sanofi-aventis France
Tél. : 0 800 222 555
Appel depuis l’étranger : +33 1 57 63 23 23
Hrvatska
Luxembourg/Luxemburg
Sanofi Belgium
Tél/Tel: +32 (0)2 710 54 00 (Belgique/Belgien)
Magyarország
SANOFI-AVENTIS Zrt.
Tel.: +36 1 505 0050
Malta
Sanofi S.r.l.
Tel: +39 02 39394275
Nederland
Genzyme Europe B.V.
Tel: +31 20 245 4000
Norge
sanofi-aventis Norge AS
Tlf: +47 67 10 71 00
Österreich
sanofi-aventis GmbH
Tel: +43 1 80 185 – 0
Polska
sanofi-aventis Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 280 00 00
Portugal
Sanofi - Produtos Farmacêuticos, Lda
Tel: +351 21 35 89 400
Swixx Biopharma d.o.o.
Tel: +385 1 2078 500
Ireland
sanofi-aventis Ireland Ltd. T/A SANOFI
Tel: +353 (0) 1 403 56 00
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
Sanofi S.r.l.
Tel: 800.536 389
Κύπρος
C.A. Papaellinas Ltd.
Τηλ
: +357 22 741741
Latvija
Swixx Biopharma SIA
România
Sanofi Romania SRL
Tel: +40 (0) 21 317 31 36
Slovenija
Swixx Biopharma d.o.o.
Tel: +386 1 235 51 00
Slovenská republika
Swixx Biopharma s.r.o.
Tel: +421 2 208 33 600
Suomi/Finland
Sanofi Oy
Puh/Tel: +358 (0) 201 200 300
Sverige
Sanofi AB
Tel: +46 (0)8 634 50 00
United Kingdom (Northern Ireland)
sanofi-aventis Ireland Ltd. T/A SANOFI
45
Tel: +371 6 616 47 50
Tel: +44 (0) 800 035 2525
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
46
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Instructions d’utilisation
Préparation
Inspecter visuellement le médicament pour vérifier l’absence de particules ou une
coloration anormale avant l’administration. LIBTAYO est une solution limpide à
légèrement opalescente, incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de particules
blanches à translucides.
Jetez le flacon si vous remarquez que la solution est trouble, présente une coloration
anormale ou contient des particules externes autres que des traces de particules blanches
à translucides.
Ne secouez pas le flacon.
Prélevez 7 ml (350mg) du flacon de LIBTAYO et transférez-les dans une poche de
perfusion intraveineuse contenant une solution injectable de chlorure de sodium à
9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose à 50 mg/ml (5 %). Retournez délicatement afin de
mélanger la solution diluée. Ne secouez pas la solution. La concentration finale de la
solution diluée doit être comprise entre 1 mg/ml et 20 mg/ml.
LIBTAYO est réservé à un usage unique. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être
éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Conservation de la solution diluée
LIBTAYO ne contient pas de conservateur.
Une fois préparée, administrez immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n’est pas
administrée immédiatement, elle peut être temporairement conservée :
à une température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant 8 heures maximum à compter
de l’heure de la préparation de la perfusion jusqu’à la fin de la perfusion.
Ou
au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C pendant 24 heures maximum à compter de l’heure de
préparation de la perfusion jusqu’à la fin de la perfusion. Laissez la solution diluée
reprendre la température ambiante avant administration.
Ne pas congeler.
Administration
LIBTAYO est destiné à un usage intraveineux. Il est administré par perfusion
intraveineuse sur 30 minutes via une tubulure contenant un filtre stérile, apyrogène, de
faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (taille de pores de 0,2 micron à
5 microns).
Ne pas administrer simultanément d’autres médicaments dans la même ligne de perfusion.
47

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
LIBTAYO 350 mg, solution à diluer pour perfusion

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml de solution à diluer contient 50 mg de cémiplimab.
Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml.
Le cémiplimab est produit par technologie de l'ADN recombinant dans des cellules ovariennes de
hamster chinois (cellules CHO [Chinese hamster ovary]) en culture en suspension.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile).
Solution limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune pâle, avec un pH de 6,0 et une osmolalité
comprise entre 300 et 360 mmol/kg. La solution peut contenir des traces de particules translucides à
blanches dans un flacon à usage unique.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Carcinome épidermoïde cutané
LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un carcinome
épidermoïde cutané métastatique ou localement avancé (CECm ou CECla) qui ne sont pas candidats à
une chirurgie curative ni à une radiothérapie curative.
Carcinome basocellulaire
LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un carcinome
basocellulaire localement avancé ou métastatique (CBCla ou CBCm) ayant progressé ou présentant
une intolérance à un inhibiteur de la voie Hedgehog (IHH).
Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules
LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de première ligne de patients adultes
atteints d'un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) exprimant PD-L1 (dans
50 % des cellules tumorales) sans altérations du gène EGFR, ALK ou ROS1, qui ont :
· un CBNPC localement avancé et ne sont pas candidats à une radiochimiothérapie, ou
· un CBNPC métastatique.

4.2 Posologie et mode d'administration

2
Aucune réduction de dose n'est recommandée. Il peut s'avérer nécessaire de reporter l'administration
ou d'interrompre le traitement en fonction de la sécurité et de la tolérance du patient. Les adaptations
de dose recommandées pour prendre en charge les effets indésirables sont indiquées dans le tableau 1
(voir également les rubriques 4.4 et 4.8).
Des recommandations détaillées sur la prise en charge des effets indésirables à médiation immunitaire
sont décrites dans le tableau 1.
Tableau 1 :
Adaptations recommandées du traitement

Effet indésirablea
Sévéritéb
Adaptations de doses Intervention supplémentaire
Effets indésirables à médiation immunitaire
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Suspendre le traitement de prednisone ou équivalent, suivie
par LIBTAYO
d'une diminution progressive
Grade 2
Pneumopathie
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la pneumopathie
inflammatoire
inflammatoire s'améliore et reste au grade 0 à 1 après
diminution progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de
prednisone ou équivalent
Grade 3 ou 4
Dose initiale de 2 à 4 mg/kg/jour
ou
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
grade 2 récurrente
d'une diminution progressive
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Suspendre le traitement de prednisone ou équivalent, suivie
par LIBTAYO
d'une diminution progressive
Grade 2 ou 3
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la colite ou la
Colite
diarrhée s'améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent.
Grade 4
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
ou
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
grade 3 récurrente
d'une diminution progressive
3
Effet indésirablea
Sévéritéb
Adaptations de doses Intervention supplémentaire
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Suspendre le traitement
Grade 2 avec ASAT
de prednisone ou équivalent, suivie
par LIBTAYO
ou ALAT
d'une diminution progressive
> 3 et 5 × LSN
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l'hépatite
ou
s'améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
bilirubine totale
Hépatite
progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou
> 1,5 et 3 × LSN
équivalent, ou en cas de retour à la valeur initiale d'ASAT ou
d'ALAT après diminution progressive des corticoïdes
Grade 3 avec ASAT
ou ALAT > 5 × LSN
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
ou
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
bilirubine totale
d'une diminution progressive
> 3 x LSN
Initier un traitement substitutif en
Suspendre le traitement hormone thyroïdienne si
par LIBTAYO
Hypothyroïdie
cliniquement indiqué
Grade 3 ou 4
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque
l'hypothyroïdie revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le plan
clinique
Suspendre le traitement Commencer le traitement
par LIBTAYO
symptomatique
Hyperthyroïdie
Grade 3 ou 4
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque
l'hyperthyroïdie revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le
plan clinique
Suspendre le traitement Commencer le traitement
par LIBTAYO
symptomatique
Thyroïdite
Grade 3 à 4
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque la thyroïdite
revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le plan clinique
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
Suspendre le traitement d'une diminution progressive et
par LIBTAYO
d'un traitement hormonal
Hypophysite
Grade 2 à 4
substitutif si cliniquement indiqué
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l'hypophysite
s'améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent, ou est stable sur le plan clinique
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
de prednisone ou équivalent, suivie
Suspendre le traitement d'une diminution progressive et
par LIBTAYO
Insuffisance
traitement hormonal substitutif si
surrénalienne
Grade 2 à 4
cliniquement indiqué
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l'insuffisance
surrénalienne s'améliore et reste au grade 0 à 1 après
diminution progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de
prednisone ou équivalent, ou est stable sur le plan clinique
Commencer le traitement par des
Diabète de type 1
Grade 3 ou 4
Suspendre le traitement hypoglycémiants si cliniquement
(hyperglycémie)
par LIBTAYO
indiqué
4
Effet indésirablea
Sévéritéb
Adaptations de doses Intervention supplémentaire
Reprendre le traitement par LIBTAYO lorsque le diabète
revient au grade 0 à 1 ou est stable sur le plan clinique
Grade 2 durant plus
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
d'une semaine,
Suspendre le traitement de prednisone ou équivalent, suivie
Grade 3
par LIBTAYO
d'une diminution progressive
Ou suspicion de
Syndrome de Stevens-
Effets indésirables
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la réaction cutanée
Johnson (SSJ) ou
cutanés
s'améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
nécrolyse épidermique
progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou
toxique (NET)
équivalent
suspecté(e)
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Grade 4 ou SSJ ou
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
NET confirmé(e)
d'une diminution progressive
Commencer immédiatement le
Suspendre le traitement traitement, notamment la dose
par LIBTAYO
initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de
prednisone ou équivalent, suivie
Réaction cutanée à
d'une diminution progressive
médiation
Grade 2
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la réaction cutanée
immunitaire ou autres
ou tout autre effet indésirable à médiation immunitaire
effets indésirables à
s'améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
médiation
progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou
immunitaire chez les
équivalent.
patients ayant été
traités par idélalisib
Commencer immédiatement le
Grade 3 ou 4 (sauf
traitement, notamment la dose
endocrinopathies)
Arrêt définitif
initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de
ou grade 2 récurrent
prednisone ou équivalent, suivie
d'une diminution progressive
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
Suspendre le traitement de prednisone ou équivalent, suivie
par LIBTAYO
d'une diminution progressive
Augmentation de
Néphrite avec
créatinine de grade 2
Reprendre le traitement par LIBTAYO si la néphrite
insuffisance rénale
s'améliore et reste au grade 0 à 1 après diminution
progressive des corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou
équivalent
Augmentation de
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
créatinine de grade 3
Arrêt définitif
de prednisone ou équivalent, suivie
ou 4
d'une diminution progressive
Autres effets
Commencer le traitement
indésirables à
symptomatique, incluant une dose
médiation
Suspendre le traitement initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de
immunitaire (y
Grade 2 ou 3 en
par LIBTAYO
prednisone ou équivalent si
compris, mais sans s'y fonction du type
cliniquement indiqué, suivie d'une
limiter,
d'effet
diminution progressive
l'encéphalomyélite
Reprendre le traitement par LIBTAYO si l'un des autres
paranéoplasique, la
effets indésirables à médiation immunitaire s'améliore et
méningite, la myosite,
reste au grade 0 à 1 après diminution progressive des
le rejet de greffe
corticoïdes à 10 mg/jour de prednisone ou équivalent
d'organe solide, la
maladie du greffon
­ Grade 3 en fonction
contre l'hôte, le
du type d'effet ou
Dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour
syndrome de
grade 4 (sauf
de prednisone ou équivalent si
Guillain-Barré,
Arrêt définitif
troubles
cliniquement indiqué, suivie d'une
l'inflammation du
endocriniens)
diminution progressive
système nerveux
central, la
5
Effet indésirablea
Sévéritéb
Adaptations de doses Intervention supplémentaire
polyradiculonévrite
­ Toxicité
chronique
neurologique de
inflammatoire
grade 3 ou 4
démyélinisante,
l'encéphalite, la
­ Myocardite ou
myasthénie grave, la
péricardite de grade
neuropathie
3 ou 4
périphérique, la
myocardite, la
­ Effet indésirable à
péricardite, le purpura
médiation
thrombopénique
immunitaire de
immunologique, la
grade 3 récurrent
vascularite,
l'arthralgie, l'arthrite, ­ Effets indésirables à
la faiblesse
médiation
musculaire, la
immunitaire de
myalgie, la
grade 2 ou 3
pseudopolyarthrite
persistants durant
rhizomélique, le
12 semaines ou plus
syndrome de Sjögren,
(sauf troubles
la kératite, la gastrite à
endocriniens)
médiation
immunitaire, et la
stomatite).
­ Incapacité à
diminuer la dose de
corticoïdes à 10 mg
ou moins de
prednisone ou
équivalent par jour
sur 12 semaines
Réactions liées à la perfusiona
Suspendre ou ralentir le
Grade 1 ou 2
Réaction liée à la
débit de la perfusion
Initier un traitement
perfusion
Arrêt définitif
symptomatique
Grade 3 ou 4
ALAT : alanine aminotransférase ; ASAT : aspartate aminotransférase ; LSN : limite supérieure de la
normale.
a. Voir également rubriques 4.4 et 4.8
b. La toxicité devrait être évaluée selon la version actuelle du National Cancer Institute Common
Terminology Criteria for Adverse Events (NCI CTCAE).
Carte d'Alerte Patient
Tous les prescripteurs de LIBTAYO doivent connaître les documents éducationnels et informer leurs
patients de la Carte d'Alerte Patient, en leur expliquant ce qu'ils doivent faire s'ils présentent un
symptôme d'effets indésirables à médiation immunitaire et de réactions à la perfusion. Le médecin
remettra la Carte d'Alerte Patient à chaque patient.
Populations particulières

Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de LIBTAYO n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents âgés
de moins de 18 ans. Aucune donnée n'est disponible.
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients âgés. L'exposition au
cémiplimab est similaire dans tous les groupes d'âge (voir rubriques 5.1 et 5.2). Les données sont
limitées chez les patients âgés de 75 ans recevant le cémiplimab en monothérapie.
6
Insuffisants rénaux
Aucune adaptation posologique de LIBTAYO n'est recommandée pour les patients insuffisants
rénaux. Il existe peu de données concernant LIBTAYO chez les patients atteints d'insuffisance rénale
sévère CLcr de 15 à 29 ml/min (voir rubrique 5.2).
Insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n'est recommandée pour les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée. LIBTAYO n'a pas été étudié chez des patients atteints d'insuffisance
hépatique sévère. Les données chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère sont
insuffisantes pour établir des recommandations posologiques (voir rubrique 5.2).
Mode d'administration
LIBTAYO est destiné à un usage intraveineux. Il est administré en perfusion intraveineuse pendant
30 minutes en utilisant une tubulure pour voie intraveineuse
intégrant un filtre ou avec un filtre stérile,
apyrogène, à faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (diamètre pore 0,2 à 5 microns).

Ne pas administrer d'autres médicaments dans la même tubulure.
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom du produit administré et le
numéro du lot doivent être clairement consignés.
Effets indésirables à médiation immunitaire
Des effets indésirables à médiation immunitaire graves et fatals ont été observés avec le cémiplimab
(voir rubrique 4.2 et 4.8). Ces réactions à médiation immunitaire peuvent impliquer n'importe quel
système d'organes. Des réactions à médiation immunitaire peuvent se manifester à tout moment
pendant le traitement par le cémiplimab. Cependant, des effets indésirables à médiation immunitaire
peuvent aussi apparaître après l'arrêt du cémiplimab.
Chez les patients traités par le cémiplimab ou par d'autres inhibiteurs du PD-1/PD-L1, des effets
indésirables à médiation immunitaire affectant plus d'un système d'organes peuvent survenir
simultanément, telles que la myosite et la myocardite ou la myasthénie grave.
Surveiller les patients pour détecter tout signe et symptôme d'effets indésirables à médiation
immunitaire. Les effets indésirables à médiation immunitaire doivent être pris en charge en adaptant le
traitement par le cémiplimab, en instaurant un traitement hormonal substitutif (si cela est cliniquement
indiqué) et en administrant une corticothérapie. En cas de suspicion d'effets indésirables à médiation
immunitaire, une évaluation appropriée doit être conduite afin de confirmer un effet indésirable à
médiation immunitaire et exclure d'autres causes, dont l'infection. En fonction de la gravité de l'effet
indésirable, le traitement par le cémiplimab doit être suspendu ou définitivement arrêté (voir
rubrique 4.2).
Pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire
Des pneumopathies inflammatoires à médiation immunitaire, définies comme nécessitant l'utilisation
de corticoïdes en l'absence d'une étiologie alternative identifiée, parfois d'issue fatale, ont été
7
8
9
10
11
Tableau des effets indésirables chez les patients traités par le cémiplimab en
monothérapie (N = 1 198)

Classes de systèmes d'organes
Grades 1­5
Grades 1­5 %
Grades 3-5 %
Terme préférentiel
(catégorie de
fréquence)

Infections et infestations
Infection des voies aériennes
Très fréquent
10,3
0,3
supérieuresa
Infection des voies urinairesb
Fréquent
8,4
2,3
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Très fréquent
15,5
5,4
Affections du système immunitaire
Réaction liée à la perfusion
Fréquent
3,0
0
Syndrome de Sjögren
Peu fréquent
0,2
0
Thrombopénie immunitaire
Rare
< 0,1
0
Rejet de greffe d'organe solidec
Fréquence indéterminée
--
--
Affections endocriniennes
Hypothyroïdied
Fréquent
7,0
< 0,1
Hyperthyroïdie
Fréquent
3,1
0
Thyroïditee
Peu fréquent
0,5
0
Insuffisance surrénalienne
Peu fréquent
0,3
0,3
Hypophysitef
Peu fréquent
0,4
0,3
Diabète de type 1g
Rare
< 0,1
< 0,1
Affections du système nerveux
Céphalée
Fréquent
7,7
0,3
Neuropathie périphériqueh
Fréquent
1,4
< 0,1
Méningitei
Rare
< 0,1
< 0,1
Encéphalite
Rare
< 0,1
<0,1
Encéphalomyélite
Rare
<0,1
< 0,1
paranéoplasique
Myasthénie grave
Rare
< 0,1
0
Polyradiculonévrite chronique
Rare
< 0,1
0
inflammatoire démyélinisante
Affections oculaires
Kératite
Rare
< 0,1
0
Affections cardiaques
Myocarditej
Peu fréquent
0,4
0,3
Péricarditek
Peu fréquent
0,3
0,2
Affections vasculaires
Hypertensionl
Fréquent
5,6
2,4
12
Classes de systèmes d'organes
Grades 1­5
Grades 1­5 %
Grades 3-5 %
Terme préférentiel
(catégorie de
fréquence)

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Appétit diminué
Très fréquent
13,0
0.6
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Touxm
Très fréquent
11,4
0,2
Dyspnéen
Fréquent
9,6
1,3
Pneumopathie inflammatoireo
Fréquent
3,4
1,1
Affections gastro-intestinales
Diarrhée
Très fréquent
15,9
0,7
Nausée
Très fréquent
14,6
0,2
Constipation
Très fréquent
12,2
0,2
Douleur abdominalep
Très fréquent
10,9
0,8
Vomissement
Fréquent
9,9
0,3
Coliteq
Fréquent
2,1
0,8
Stomatite
Fréquent
1,7
< 0,1
Gastrite à médiation immunitaire
Rare
< 0,1
0
Affections hépatobiliaires
Hépatiter
Fréquent
2,8
1,8
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption cutanées
Très fréquent
20,8
1,8
Pruritt
Très fréquent
12,5
0,2
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur musculo-squelettiqueu
Très fréquent
27,9
1,7
Arthritev
Peu fréquent
0,9
0,2
Faiblesse musculaire
Peu fréquent
0,3
0
Myositew
Peu fréquent
0,2
0
Pseudopolyarthrite rhizomélique
Rare
< 0,1
0
Affections du rein et des voies urinaires
Néphritex
Fréquent
1,3
0,2
Cystite non infectieuse
Fréquence indéterminée
-
-
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fatiguey
Très fréquent
29,0
2,6
Fièvrez
Fréquent
8,7
0,3
13
Classes de systèmes d'organes
Grades 1­5
Grades 1­5 %
Grades 3-5 %
Terme préférentiel
(catégorie de
fréquence)

Investigations
Alanine aminotransférase
Fréquent
4,4
0,6
augmentée
Aspartate aminotransférase
Fréquent
4,3
0,8
augmentée
Phosphatase alcaline sanguine
Fréquent
2,0
0,3
augmentée
Créatinine sanguine augmentée
Fréquent
1,6
0
TSH sanguine augmentée
Peu fréquent
0,8
0
Transaminases augmentées
Peu fréquent
0,4
< 0,1
Bilirubine sanguine augmentée
Peu fréquent
0,3
< 0,1
TSH sanguine diminuée
Rare
< 0,1
0
La version 4.03 du NCI CTCAE a été utilisée pour graduer la toxicité.
a. Infection des voies aériennes supérieures comprend l'infection des voies aériennes supérieures, la
rhinopharyngite, la sinusite, la rhinite, l'infection virale des voies aériennes supérieures, la pharyngite, et
l'infection de l'appareil respiratoire.
b. Infection des voies urinaires comprend l'infection des voies urinaires, la cystite, la pyélonéphrite,
l'infection rénale, la pyélonéphrite aiguë, l'infection bactérienne des voies urinaires, et le sepsis urinaire.
c. Evènement rapporté après la mise sur le marché.
d. Hypothyroïdie comprend l'hypothyroïdie et l'hypothyroïdie à médiation immunitaire.
e. Thyroïdite comprend la thyroïdite et la thyroïdite auto-immune.
f. L'hypophysite comprend l'hypophysite et l'hypophysite lymphocytaire.
g. Diabète de type 1 comprend l'acidocétose diabétique et le diabète de type 1.
h. Neuropathie périphérique comprend la neuropathie périphérique, la neuropathie périphérique sensorielle, la
névrite, la paresthésie, la neuropathie périphérique motrice, et la polyneuropathie.
i. Méningite comprend la méningite aseptique.
j. Myocardite comprend la myocardite auto-immune, la myocardite à médiation immunitaire, et la
myocardite.
k. Péricardite comprend la péricardite auto-immune et la péricardite.
l. Hypertension comprend l'hypertension et la crise aiguë d'hypertension.
m. Toux comprend la toux, la toux productive et le syndrome de toux d'origine des voies aériennes
supérieures.
n. Dyspnée comprend la dyspnée et la dyspnée d'effort.
o. Pneumopathie inflammatoire comprend la pneumopathie inflammatoire, la pneumopathie inflammatoire à
médiation immunitaire, et la pneumopathie interstitielle diffuse.
p. Douleur abdominale comprend la douleur abdominale, la douleur abdominale haute, la douleur dans la
partie basse de l'abdomen, la gêne abdominale, et la douleur gastro-intestinale.
q. Colite comprend la colite, la colite auto-immune, l'entérocolite, et l'entérocolite à médiation immunitaire.
r. Hépatite comprend l'hépatite auto-immune, l'hépatite à médiation immunitaire, la fonction hépatique
anormale, l'hépatite, l'hépatotoxicité, l'insuffisance hépatique, et la lésion hépatocellulaire.
s. Éruption cutanée comprend l'éruption cutanée, l'éruption cutanée maculopapuleuse, la dermatite,
l'érythème, la dermatite bulleuse, l'éruption cutanée érythémateuse, l'éruption cutanée prurigineuse, la
pemphigoïde, le psoriasis, l'éruption cutanée maculeuse, la dermite auto-immune, la dermatite acnéiforme,
la dermite atopique, l'éruption d'origine médicamenteuse, l'éruption cutanée papuleuse, la réaction cutanée,
l'urticaire, la dermatite allergique, la dermatite exfoliatrice, la dermatite exfoliatrice généralisée, l'eczéma
dyshidrosique, l'érythème polymorphe, le lichen plan, le pityriasis lichénoïde, et la toxicité cutanée.
t. Prurit comprend le prurit et le prurit allergique.
u. Douleur musculosquelettique comprend l'arthralgie, la dorsalgie, , les extrémités douloureuses, la myalgie,
la douleur musculosquelettique, la cervicalgie, la raideur musculosquelettique, la douleur
musculosquelettique du thorax, la douleur rachidienne, la douleur osseuse, et la gêne musculosquelettique.
v. Arthrite comprend l'arthrite et la polyarthrite.
w. Myosite comprend la myosite et la dermatomyosite.
x. Néphrite comprend l'insuffisance rénale aiguë, la néphrite, la néphropathie toxique, et l'insuffisance rénale.
y. Fatigue comprend la fatigue, l'asthénie et le malaise.
14
z. Fièvre comprend la fièvre, l'hyperthermie, et l'hyperpyrexie.
Description de certains effets indésirables
Les effets indésirables décrits ci-dessous s'appuient sur la sécurité d'emploi du cémiplimab chez
1 198 patients dans le cadre d'études cliniques en monothérapie.
Effets indésirables à médiation immunitaire (voir rubriques 4.2 et 4.4)
Pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire
Des pneumopathies inflammatoires à médiation immunitaire sont survenues chez 32 (2,7 %) des
1 198 patients recevant du cémiplimab, dont 4 cas (0,3 %) de grade 4, et 7 cas (0,6 %) de grade 3. La
pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire a entraîné un arrêt définitif du cémiplimab chez
16 (1,3 %) des 1 198 patients. Parmi les 32 patients présentant une pneumopathie inflammatoire à
médiation immunitaire, le délai médian d'apparition était de 2,5 mois (intervalle : de 7 jours à
22,2 mois) et sa durée médiane était de 1,1 mois (intervalle : de 5 jours à 16,9 mois). Vingt-sept des
32 patients (84,4 %) ont reçu une corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 15 jours
(intervalle : de 1 jour à 5,9 mois). La pneumopathie inflammatoire était résolue chez 20 (62,5 %) des
32 patients à la date de clôture des données.
Colite à médiation immunitaire
Une diarrhée ou une colite à médiation immunitaire sont survenues chez 25 (2,1 %) des 1 198 patients
recevant du cémiplimab, dont 10 (0,8 %) présentant une diarrhée ou une colite à médiation
immunitaire de grade 3. La diarrhée ou la colite à médiation immunitaire a entraîné un arrêt définitif
du cémiplimab chez 5 (0,4 %) des 1 198 patients. Chez les 25 patients présentant une diarrhée ou une
colite à médiation immunitaire, le délai médian d'apparition était de 3,7 mois (intervalle : de 1 jour à
16,6 mois) et la durée médiane de la diarrhée ou de la colite à médiation immunitaire était de 2,1 mois
(intervalle : de 4 jours à 26,8 mois). Dix-huit des 25 patients (72,0 %) présentant une diarrhée ou une
colite à médiation immunitaire ont reçu une corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de
22 jours (intervalle : de 2 jours à 5,2 mois). La diarrhée ou la colite à médiation immunitaire était
résolue chez 14 (56,0 %) des 25 patients à la date de clôture des données.
Hépatite à médiation immunitaire
Une hépatite à médiation immunitaire est survenue chez 29 (2,4 %) des 1 198 patients recevant du
cémiplimab, dont 1 (< 0,1 %) patient de grade 5, 4 (0,3 %) patients de grade 4 et 20 (1,7 %) patients de
grade 3. L'hépatite à médiation immunitaire a entraîné un arrêt définitif du cémiplimab chez 18
(1,5 %) des 1 198 patients. Chez les 29 patients présentant une hépatite à médiation immunitaire, le
délai médian d'apparition était de 2,8 mois (intervalle : de 7 jours à 22,5 mois) et la durée médiane de
l'hépatite d'origine immunologique était de 2,3 mois (intervalle : de 5 jours à 7,6 mois). Vingt-cinq
des 29 patients (86,2 %) présentant une hépatite à médiation immunitaire ont reçu une corticothérapie
à forte dose pendant une durée médiane de 22 jours (intervalle : de 2 jours à 3,1 mois). L'hépatite était
résolue chez 10 (34,5 %) des 29 patients à la date de clôture des données.
Troubles endocriniens à médiation immunitaire
Une hypothyroïdie est survenue chez 84 (7,0 %) des 1 198 patients recevant du cémiplimab dont 1
(< 0,1 %) patient avec une hypothyroïdie de grade 3. Trois (0,3 %) des 1 198 patients a arrêté le
cémiplimab en raison d'une hypothyroïdie. Chez les 84 patients présentant une hypothyroïdie, le délai
médian d'apparition était de 4,1 mois (intervalle : de 15 jours à 18,9 mois) et la durée médiane était de
9,2 mois (intervalle : de 1 jour à 37,1 mois). L'hypothyroïdie était résolue chez 5 (6,0 %) des
84 patients à la date declôture des données.
Une hyperthyroïdie est survenue chez 37 (3,1 %) des 1 198 patients recevant du cémiplimab, dont 11
(0,9 %) patients avec une hyperthyroïdie de grade 2. Aucun patient n'a arrêté le cémiplimab en raison
d'une hyperthyroïdie. Chez les 37 patients présentant une hyperthyroïdie, le délai médian d'apparition
était de 1,9 mois (intervalle : de 20 jours à 23,8 mois) et la durée médiane était de 1,9 mois (intervalle :
15
16
e Inclut la myosite et la dermatomyosite.
Les effets indésirables à médiation immunitaire supplémentaires suivants ont été observés chez des
patients recevant un traitement en association dans des essais cliniques : vasculite, syndrome de
Guillain-Barré, inflammation du système nerveux central, et méningite (Grade 4), chacun avec la
fréquence « rare ».
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion sont apparues chez 87 (7,3 %) des 1 198 patients traités par le
cémiplimab dont 1 (0,1 %) de grade 3. Les réactions liées à la perfusion ont entraîné l'arrêt du
cémiplimab chez 1 (0,1 %) patient. Les symptômes de réaction liée à la perfusion les plus fréquents
étaient la nausée, la fièvre, et vomissement. Ces réactions liées à la perfusion se sont résolues chez
tous les patients.
Immunogénicité
Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d'immunogénicité avec le
cémiplimab. Dans les études cliniques incluant 1 029 patients traités par le cémiplimab, 2,1 % des
patients ont développé des anticorps pendant le traitement, dont approximativement 0,3 % présentait
une réponse humorale persistante. Aucun anticorps neutralisant n'a été observé. Aucune altération du
profil pharmacocinétique ni du profil de sécurité n'a été mise en évidence avec le développement
d'anticorps anti-cémiplimab.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage

En cas de surdosage, les patients doivent être rigoureusement surveillés pour détecter tout signe ou
symptôme d'effet indésirable, et un traitement symptomatique adapté doit être instauré.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antinéoplasiques, inhibiteurs PD-1/PD-L1 (protéine de mort
cellulaire programmée 1/ligand de mort 1). Code ATC : L01FF06
Mécanisme d'action
Le cémiplimab est un anticorps monoclonal entièrement humain de type G4 (IgG4) qui se lie au
récepteur de mort cellulaire programmé-1 (PD-1) et bloque son interaction avec ses ligands PD-L1 et
PD-L2. L'engagement de PD-1 avec ses ligands PD-L1 et PD-L2, qui sont exprimés par des cellules
présentatrices d'antigène et qui peuvent être exprimés par des cellules tumorales et / ou d'autres
17
18
Résultats d'efficacité ­ étude 1540 ­ CEC métastatique par posologie, CEC
localement avancé


Critères d'évaluation
CEC métastatique
CEC localement avancé CEC métastatique
de l'efficacité
cémiplimab:
cémiplimab:
cémiplimab:
3 mg/kg toutes les 2
3 mg/kg toutes les 2
350 mg toutes les3
semaines
semaines
semaines
(Groupe 1)
(Groupe 2)
(Groupe 3)
(N = 59)
(N = 78)
(N = 56)

ICR
ICR
ICR
Taux de réponse



objective (ORR)
confirmé
a
ORR
50,8 %
44,9 %
46,4 %
IC à 95 % pour
(37,5 ; 64,1)
(33,6 ; 56,6)
(33,0 ; 60,3)
ORR
Réponse complète
20,3 %
12,8 %
19,6 %
(RC)b
Réponse partielle
30,5 %
32,1 %
26,8 %
(RP)
Maladie stable (SD)
15,3 %
34,6 %
14,3 %
Progression (PD)
16,9 %
12,8 %
25,0 %



Durée de réponse


(DR)
Médianec (mois)
NR
NR
NR
IC à 95 %
(20,7 ; NE)
(18,4 ; NE)
(NE ; NE)
Extrêmes (mois)
2,8 ­ 38,9+
1,9 ­ 39,4+
4,2 ­ 29,7+
Patients avec une
93,3 %
85,7 %
96,2%
DR 6 mois, %


Délai de réponse


(DDR)
Médian (mois)
1,9
2,1
2,1
Extrêmes (min:max)
(1,7 : 21,8)
(1,8 : 8,8)
(2,0 : 22,8)


Survie sans


progression (SSP)a, c
6 mois
65,8 %
72,4 %
60,0%
(IC à 95 %)
(51,8 ; 76,7)
(60,1 ; 81,5)
(45,9 ; 71,5)
12 mois
53,0 %
60,5 %
52,4 %
(IC à 95 %)
(39,0 ; 65,1)
(47,5 ; 71,3)
(38,4 ; 64,6)



Survie globale (SG)a, c

12 mois
81,3 %
91,8 %
72,5 %
(IC à 95 %)
(68,7 ; 89,2)
(82,6 ; 96,2)
(58,6 ; 82,5)

La date de clôture des données était le 11 octobre 2020 pour les patients dans les groupes 1 à 3.
19
IC : intervalle de confiance ; ICR : revue centralisée indépendante (Independent Central Review) ; NR : Non
atteint ; NE : Non évaluable ; + : Indique la dernière évaluation en cours ; Q2S : toutes les 2 semaines ; Q3S :
toutes les 3 semaines
a. Dans les groupes 1, 2 et 3, la durée médiane de suivi était respectivement de 18,5, 15,5 et 17,3 mois.
b. Ne comprend que les patients avec une guérison complète d'une atteinte cutanée antérieure ; les patients
CECla de l'étude 1540 ont dû subir une biopsie pour confirmer leur RC.
c. Basé sur les estimations de Kaplan Meier.

Efficacité et statut PD-L1 :
L'activité clinique a été observée quel que soit le statut d'expression de la tumeur PD-L1.
CBC
L'efficacité et la sécurité du cémiplimab chez les patients atteints de CBCla ou de CBCm ayant
progressé pendant le traitement par IHH, qui étaient intolérants à un traitement antérieur par IHH ou
qui présentaient au mieux une maladie stable après 9 mois de traitement par IHH (à l'exclusion des
pauses thérapeutiques) ont été évaluées dans l'étude 1620, une étude en ouvert, multicentrique, non
randomisée. L'étude excluait les patients dans les cas suivants : maladie auto-immune nécessitant un
traitement systémique par immunosuppresseurs dans les 5 ans qui précédaient ; antécédents de greffe
d'organe solide ; traitement antérieur par anti-PD-1/PD-L1 ou par un autre inhibiteur de point de
contrôle immunitaire ; infection par le VIH, le virus de l'hépatite B ou de l'hépatite C ; ou indice
fonctionnel (PS) ECOG 2.
Les patients ont reçu 350 mg de cémiplimab par voie intraveineuse (IV) toutes les 3 semaines pendant
5 cycles de 9 semaines, suivis par 4 cycles de 12 semaines jusqu'à 93 semaines de traitement. Le
traitement s'est poursuivi jusqu'à la progression de la maladie, à l'apparition d'une toxicité
inacceptable ou au terme du traitement prévu. Des évaluations des tumeurs étaient réalisées toutes les
9 semaines pendant les cycles 1 à 5, puis toutes les 12 semaines pendant les cycles 6 à 9. Les critères
majeurs d'évaluation d'efficacité étaient l'ORR et la DR, évalués par ICR. Les critères d'évaluation
secondaires d'efficacité incluaient l'ORR et la DR par IA, la SSP, la SG, la RC par ICR, et le délai de
réponse. Pour les patients atteints de CBCm sans lésions cibles visibles de l'extérieur, l'ORR était
déterminé en fonction des critères RECIST 1.1. Pour les patients présentant des lésions cibles visibles
de l'extérieur (CBCla et CBCm), l'ORR était déterminé en fonction d'un critère d'évaluation
composite qui intégrait évaluations des données radiologiques par un ICR (RECIST 1.1) et
photographie numérique médicale (critères de l'OMS).
Un total de 119 patients atteints de CBC avancé ont été inclus dans l'analyse d'efficacité de l'étude
1620, 84 patients atteints de CBCla et 35 patients atteints de CBCm.
Dans le groupe CBCla, l'âge médian était de 70,0 ans (intervalle : de 42 à 89 ans) : 31 (37 %) patients
étaient âgés de moins de 65 ans et 53 (63 %) de 65 ans et plus. Au total, 56 (67 %) patients étaient des
hommes et 57 (68 %) étaient blancs ; l'indice fonctionnel ECOG était de 0 (61 %) et 1 (39 %) ; quatre-
vingt-trois pour cent (83 %) des patients avaient subi au moins 1 intervention chirurgicale antérieure
liée au cancer et 35 % des patients avaient subi plus de 3 interventions chirurgicales antérieures liées
au cancer (médiane : 3,0 interventions, de 1 à 43) ; 50 % des patients avaient reçu au moins
1 radiothérapie (RT) anticancéreuse antérieure (médiane : 1,0 RT, de 1 à 6).
Dans le groupe CBCm, l'âge médian était de 65,0 ans (intervalle : de 38 à 90 ans : 17 (49 %) patients
étaient âgés de moins de 65 ans et 18 (51 %) de 65 ans et plus. Au total, 25 (71 %) patients étaient des
hommes et 28 (80 %) étaient blancs ; l'indice fonctionnel ECOG était de 0 (57 %) et 1 (43 %) ; quatre-
vingts pour cent (80 %) des patients avaient subi au moins 1 intervention chirurgicale antérieure liée
au cancer et 37 % des patients avaient subi plus de 3 interventions chirurgicales antérieures liées au
cancer (médiane : 3,0 interventions, de 1 à 7) ; 63 % des patients avaient reçu au moins 1 radiothérapie
(RT) anticancéreuse antérieure (médiane : 1,0 RT, de 1 à 4).
L'ensemble des 119 patients avaient précédemment été traités par IHH et 11 % (13/119) à la fois par
vismodégib et sonidégib (comme lignes de traitement distinctes). Sur les 84 patients atteints de CBCla,
20
Critères d'évaluation d'efficacité
CBCla
CBCm
cémiplimab 350 mg Q3S
cémiplimab 350 mg Q3S
N = 84
N = 35
ICR
IA
Meilleure réponse globale (BOR)a, b, c
Taux de réponse objective
27 (32,1 %)
10 (28,6 %)
(ORR : RC + RP) (IC à 95 %)
(22,4 ; 43,2)
(14,6 ; 46,3)
Taux de réponse complète (RC)d
6 (7,1 %)
1 (2,9 %)
(IC à 95 %)
(2,7 ; 14,9)
(0,1 ; 14,9)
Taux de réponse partielle (PR)
21 (25,0 %)
9 (25,7 %)
Taux de progression de la maladie
9 (10,7 %)
9 (25,7 %)
(PD)
Durée de réponse (DR)
N = 27 répondeurs
N = 10 répondeurs
Médianee (mois)
NR
NR
(IC à 95 %)
(15,5, NE)
(4,3, NE)
Extrêmes (observés) (mois)
1,9 ­ 25,8+
4,3 ­ 25,1+
Patients avec une DR 6 mois, %e
91,7 %
90,0 %
(IC à 95 %)
(70,6 ; 97,8)
(47,3 ; 98,5)
Délai de réponse (DDR)
N = 27 répondeurs
N = 10 répondeurs
Médiane (mois)
4,3
4.1
(Intervalle)
(2,1 ­ 21,4)
(2,1 ­ 8,2)
IC : intervalle de confiance ; + : indique un événement toujours en cours lors de la dernière évaluation ; Q3S : toutes les
3 semaines ; ICR : revue centralisée indépendante (Independent Central Review) ; IA : évaluation de
l'investigateur (investigator's assessment) ; NR : non atteint ; NE : non évaluable
a. Durée médiane du suivi : CBCla : 15,9 mois, CBCm : 8,5 mois
b. Inclut 2 patients atteints de CBCla qui ont répondu aux critères d'inclusion sur la seule base de « Pas mieux qu'une maladie
stable (SD) après 9 mois d'un traitement par IHH ». Les résultats de la BOR par ICR étaient SD pour 1 patient et NE pour
1 patient.
c. Inclut 3 patients atteints de CBCm qui ont répondu aux critères d'inclusion sur la seule base de « Pas mieux qu'une maladie
stable (SD) après 9 mois d'un traitement par IHH ». Les résultats de la BOR par IA étaient RP pour 1 patient et PD pour
2 patients.
d. Les patients atteints de CBC localement avancé de l'étude 1620 devaient subir une biopsie pour confirmer une réponse
complète.
e. D'après les estimations de Kaplan Meier.
Efficacité et statut PD-L1
L'activité clinique était observée indépendamment du statut d'expression PD-L1 des tumeurs
CBNPC
L'efficacité et la sécurité du cémiplimab par rapport à une double chimiothérapie à base de sels de
platine chez des patients atteints de CBNPC localement avancé qui n'étaient pas candidats à une
radiochimiothérapie, ou de CBNPC métastatique avec une expression de PD-L1 des tumeurs 50 %
au moyen du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx ont été évaluées dans l'étude 1624, une étude
multicentrique, randomisée, en ouvert.
Au total, 710 patients ont été inclus.
21
Résultats d'efficacité de l'étude 1624 pour le cancer bronchopulmonaire non à
petites cellules

Critères d'évaluation de l'efficacitéa
Cémiplimab
Chimiothérapie
350 mg toutes les
N = 354
3 semaines
N = 356
Survie globale (SG)
Nombre de décès (%)
108 (30,3)
141 (39,8)
Médiane en mois (IC à 95 %)b
22,1 (17,7 ; NE)
14,3 (11,7 ; 19,2)
22
Hazard Ratio ou HR (IC à 95 %)c
0,68 (0,53 ; 0,87)
Valeur pd
0,0022
Taux de SG à 12 mois (IC à 95 %)b
70 % (64 ; 75)
56 % (49 ; 62)
Survie sans progression (SSP)
Nombre d'événements (%)
201 (56,5)
262 (74,0)
Médiane en mois (IC à 95 %)b
6,2 (4,5 ; 8,3)
5.6 (4.5 ; 6.1)
HR (IC à 95 %)c
0,59 (0,49 ; 0,72)
Taux de SSP à 12 mois (IC à 95 %)b
38 % (32 ; 44)
7 % (4 ; 11)
Taux de réponse objective (%)e
ORR (IC à 95 %)
36,5 (31,5 ; 41,8)
20,6 (16,5 ; 25,2)
Taux de réponse complète (RC)
3,1
0,8
Taux de réponse partielle (RP)
33,4
19,8
Durée de réponse
N = 130 répondeurs
N = 73 répondeurs
Médiane (mois)b
21,0
6,0
Extrêmes (mois)
(1,9+ ; 23,3+)
(1,3+ ; 16,5+)
Patients avec DR observée 6 mois, %
69 %
41 %
+ : Réponse en cours
a.
Durée médiane du suivi : cémiplimab : 13,1 mois ; chimiothérapie : 13,1 mois
b.
D'après les estimations de Kaplan-Meier
c.
D'après un modèle à risques proportionnels stratifiés
d.
D'après une valeur p bilatérale
e.
D'après l'intervalle de confiance exact de Clopper-Pearson

Figure 1 :
Courbe de Kaplan-Meier pour la SG
1.0
0.9
0.8
e
i

0.7
surv
0.6
é de
t
i

0.5
l
i

Cémiplimab
0.4
Probab
0.3
Chimiothérapie
0.2
0.1
0.0

Mois
Nombre de sujets à risque
Cémiplimab
Chimiothérapie

23

Figure 2 :
Courbe de Kaplan-Meier pour la SSP
1.0

on
i

0.9
ss
0.8
progre
0.7
sans
0.6
e
i

0.5
surv
0.4
é de
t
i
l
i

0.3
0.2
Probab
0.1
Cémiplimab
Chimiothérapie
0.0

Mois
Nombre de sujets à risque
Cémiplimab
Chimiothérapie

Population âgée
Parmi les 1 198 patients traités par le cémiplimab dans des études cliniques, 54,6 % (654/1 198) des
patients étaient âgés de moins de 65 ans, 26 % (312/1 198) de 65 ans à moins de 75 ans et 19,4 %
(232/1 198) de 75 ans ou plus.
Il n'a pas été observé de différence en termes d'efficacité entre les patients âgés et les patients plus
jeunes. La fréquence des événements indésirables graves et des arrêts du traitement en raison
d'événements indésirables avait tendance à être supérieure chez les patients âgés de 65 ans et plus par
rapport aux patients âgés de moins de 65 ans.

Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec le cémiplimab dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement
de toutes les affections indiquées dans la catégorie des tumeurs malignes, sauf des tissus
hématopoïétiques et lymphoïdes (voir la rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage
pédiatrique).

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Des données sur la concentration chez 1 062 patients atteints de diverses tumeurs solides ayant reçu du
cémiplimab ont été combinées dans une analyse PK de population.
À 350 mg Q3S, les concentrations moyennes de cémiplimab à l'état d'équilibre variaient entre une
Cmin de 61 mg/l et une concentration à la fin de la perfusion (Cmax) de 171 mg/l. L'exposition à l'état
d'équilibre est atteinte après environ 4 mois de traitement.
24
25
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

L-histidine
Chlorhydrate de L-histidine monohydraté
Saccharose
L-proline
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
6.3 Durée de conservation

Flacon non ouvert
3 ans.
Après ouverture
Une fois ouvert, le médicament devra être dilué et perfusé immédiatement (voir la rubrique 6.6 pour
les instructions de dilution du médicament avant administration).
Après préparation de la perfusion
Une fois préparée, administrez immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n'est pas
administrée immédiatement, elle peut être temporairement conservée :
· à une température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant 8 heures maximum à compter de
l'heure de la préparation de la perfusion jusqu'à la fin de la perfusion.
ou
· au réfrigérateur, entre 2 °C et 8 °C pendant 24 heures maximum à compter de l'heure de
préparation de la perfusion jusqu'à la fin de la perfusion. Ne pas congeler. Laissez la solution
diluée revenir à température ambiante avant administration.

6.4 Précautions particulières de conservation

Flacon non ouvert
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture ou dilution, voir la
rubrique 6.3.


26
· Inspectez visuellement le médicament pour vérifier l'absence de particules ou de coloration
anormale avant l'administration. LIBTAYO est une solution limpide à légèrement opalescente,
incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de particules translucides à blanches.
· Eliminez le flacon si vous remarquez que la solution est trouble, présente une coloration anormale
ou contient des particules externes autres que quelques particules translucides à blanches.
· Ne secouez pas le flacon.
· Prélevez 7 ml (350 mg) du ou des flacons de LIBTAYO et transférez dans une poche de perfusion
intraveineuse contenant 9 mg/ml de chlorure de sodium (0,9 %) injectable ou 50 mg/ml de
glucose (5 %) injectable. Retournez délicatement afin de mélanger la solution diluée. Ne secouez
pas la solution. La concentration finale de la solution diluée doit être comprise entre 1 mg/ml et
20 mg/ml.
· LIBTAYO est administré par perfusion intraveineuse sur 30 minutes via une tubulure contenant
un filtre stérile, apyrogène, à faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (taille de pores de
0,2 micron à 5 microns).
· N'administrez pas simultanément d'autres médicaments par la même ligne de perfusion.
LIBTAYO est réservé à un usage unique. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé
conformément à la réglementation en vigueur.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Regeneron Ireland Designated Activity Company (DAC)
One Warrington Place
Dublin 2, D02 HH27
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


EU/1/19/1376/001

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 28 juin 2019
Date de dernier renouvellement : 10 mai 2021

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
27










ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE
LA LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT



28
A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse du fabricant de la substance active d'origine biologique

Regeneron Pharmaceuticals, Inc.
81 Columbia Turnpike
Rensselaer, NY 12144
Etats-Unis
Regeneron Ireland DAC
Raheen Business Park
Limerick
Irlande
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Regeneron Ireland DAC
Raheen Business Park
Limerick
Irlande

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I: Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ

·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le
marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque)
est franchie.
·
Mesures additionnelles de réduction du risque
Avant la mise sur le marché de LIBTAYO dans chaque Etat Membre, le titulaire de l'autorisation
de mise sur le marché doit valider le contenu et le format du programme éducationnel, notamment
les supports de communication, les modalités de distribution et tout autre aspect du programme
avec les Autorités Nationales Compétentes.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit s'assurer dans chaque Etat membre où
LIBTAYO est commercialisé que tous les professionnels de santé et les patients/aidants qui sont
susceptibles de prescrire et d'utiliser LIBTAYO ont accès et ont reçu l'ensemble du matériel
éducationnel comprenant :
- un guide pour le patient
- une carte d'alerte patient


·
Le guide pour le patient doit inclure les éléments clés suivants :
o Description des principaux signes et symptômes des effets indésirables à médiation
immunitaire (pneumopathie inflammatoire, colite, hépatite, troubles endocriniens, effets
indésirables cutanés à médiation immunitaire, néphrite et autres effets indésirables à
médiation immunitaire) et les réactions liées à la perfusion, et l'importance de notifier
immédiatement à leurs médecins traitants toute survenue de symptômes.
o L'importance de ne pas soigner soi-même les symptômes sans avoir au préalable consulté
un professionnel de santé.
o L'importance de toujours garder sur soi la Carte d'Alerte Patient et de la montrer lors de
toute visite médicale aux professionnels de santé autres que le prescripteur (p.ex. les
professionnels de santé d'urgence).
o Un rappel que tout effet indésirable connu et suspecté peut aussi être notifié aux autorités
locales.
·
La Carte d'Alerte Patient doit inclure les éléments clés suivants :
o Un message d'alerte pour les professionnels de santé traitant le patient, incluant dans les
situations d'urgence, que le patient est traité par LIBTAYO.
o Description des principaux signes et symptômes des effets indésirables à médiation
immunitaire (pneumopathie inflammatoire, colite, hépatite, troubles endocriniens, effets
indésirables cutanés à médiation immunitaire, néphrite et autres effets indésirables à
médiation immunitaire) et les réactions liées à la perfusion, et l'importance de notifier
immédiatement à leurs médecins traitants toute survenue de symptômes.
o Les coordonnées du médecin ayant prescrit LIBTAYO.
·
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché met en oeuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Date
Étude d'efficacité post-autorisation (PAES) : Afin de mieux caractériser
l'efficacité et la sécurité du cémiplimab dans le traitement du CBCm, le titulaire
de l'autorisation de mise sur le marché devra soumettre l'analyse primaire pour le
CBCm et le rapport d'étude final de l'étude clinique 1620 évaluant le taux de

réponse objective et la durée de la réponse au cémiplimab chez des patients
atteints de CBCm ayant connu une progression de la maladie sous traitement par
inhibiteur de la voie de Hedgehog ou intolérants à un traitement antérieur par
inhibiteur de la voie de Hedgehog.


Soumission du rapport d'étude clinique final
30 juin 2024

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE
32

A. ÉTIQUETAGE


MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
LIBTAYO 350 mg, solution à diluer pour perfusion
cémiplimab

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un ml contient 50 mg de cémiplimab.
Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS

Excipients : L-histidine, chlorhydrate de L-histidine monohydraté, L-proline, polysorbate 80,
saccharose et eau pour préparations injectables.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
solution à diluer pour perfusion
350 mg/7 ml
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Utilisation par voie intraveineuse.
A usage unique.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :


9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
À conserver dans l'emballage d'origine pour une protection contre la lumière.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Regeneron Ireland DAC
One Warrington Place
Dublin 2, D02 HH27, Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/19/1376/001

13. NUMÉRO DU LOT

Lot :

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC:
SN:
NN:

MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
LIBTAYO 350 mg, solution stérile à diluer
cémiplimab
I.V.
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
350 mg/7 ml

6.
AUTRE
36

B. NOTICE


37
Notice : Information du patient

LIBTAYO 350 mg, solution à diluer pour perfusion
cémiplimab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

Veuillez lire attentivement cette notice avant de recevoir ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Il est important que vous ayez sur vous la carte d'alerte du patient pendant le traitement.
· Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que LIBTAYO et dans quels cas est-il utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir LIBTAYO ?
3.
Comment prendre LIBTAYO ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver LIBTAYO ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations


1.
Qu'est-ce que LIBTAYO et dans quels cas est-il utilisé ?
LIBTAYO est un médicament anticancéreux contenant comme substance active le cémiplimab, un
anticorps monoclonal.
LIBTAYO est utilisé chez l'adulte pour traiter :
· un type de cancer de la peau appelé cancer épidermoïde cutané (CEC) au stade avancé,
· un type de cancer de la peau appelé carcinome basocellulaire (CBC) au stade avancé pour
lequel vous avez reçu un traitement par un inhibiteur de la voie Hedgehog qui n'a pas été
efficace ou n'a pas été bien toléré,
· un type de cancer du poumon appelé cancer bronchopulmonaire non à petites cellules
(CBNPC) au stade avancé.
LIBTAYO agit en aidant votre système immunitaire à combattre votre cancer.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir LIBTAYO ?

Vous ne devez pas recevoir LIBTAYO :

· si vous êtes allergique au cémiplimab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Si vous pensez être allergique, ou si vous avez un doute, adressez-vous à votre médecin
avant de recevoir LIBTAYO.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre infirmier/ère avant de recevoir LIBTAYO si :
· vous êtes atteint(e) d'une maladie auto-immune (une maladie où le corps attaque ses
propres cellules),
· vous avez reçu une greffe d'organe, vous avez reçu ou il est prévu que vous receviez une
greffe de moelle osseuse en provenance d'une autre personne (greffe allogénique de
cellules souches hématopoïétiques),
· vous avez des problèmes de poumons ou respiratoires,
· vous avez des problèmes de foie,
· vous avez des problèmes de reins,
· vous avez un diabète,
· vous avez d'autres problèmes médicaux.
Si vous êtes concerné(e) par l'une des conditions ci-dessus, ou si vous n'êtes pas sûr(e), adressez-vous
à votre médecin ou à votre infirmier/ère avant de prendre LIBTAYO.
Soyez vigilant(e) en cas d'effets secondaires
LIBTAYO peut provoquer des effets secondaires graves que vous devez signaler immédiatement à
votre médecin. Ces effets peuvent survenir à n'importe quel moment lors de votre traitement ou bien
après l'arrêt de votre traitement. Vous pouvez présenter plus d'un effet secondaire à la fois. Ces effets
secondaires graves comprennent :
· problèmes cutanés,
· problèmes pulmonaires (pneumopathie),
· problèmes intestinaux (colite),
· problèmes du foie (hépatite),
· problèmes de glandes sécrétrices d'hormones (en particulier la thyroïde, l'hypophyse, les
surrénales et le pancréas),
· diabète de type 1, incluant une acidocétose diabétique (production d'acide dans le sang
liée au diabète),
· problèmes au niveau des reins (néphrite et insuffisance rénale),
· problèmes du système nerveux central (comme une méningite),
· réactions liées à la perfusion,
· problèmes musculaires (inflammation des muscles appelée myosite),
· inflammation du muscle cardiaque (myocardite),
· problèmes présents dans d'autres parties du corps (voir « Quels sont les effets indésirables
éventuels ? »).
Surveillez ces effets indésirables pendant que vous recevez LIBTAYO. Consultez la rubrique 4
« Quels sont les effets indésirables éventuels ? ». Si vous présentez l'un de ces effets, prévenez
immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut vous prescrire d'autres médicaments afin de prévenir l'apparition de
complications et de réduire vos symptômes. Votre médecin peut également retarder votre prochaine
dose de LIBTAYO ou arrêter votre traitement.
Enfants et adolescents
LIBTAYO ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Autres médicaments et LIBTAYO
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
En particulier, informez votre médecin si vous prenez ou avez déjà pris l'un des médicaments
suivants :
· un médicament anticancéreux appelé idélalisib,
· des médicaments qui affaiblissent votre système immunitaire (par exemple les corticoïdes
comme la prednisone). Ces médicaments peuvent interférer avec l'effet de LIBTAYO.
Cependant, une fois que vous serez traité(e) par LIBTAYO, votre médecin pourra vous
administrer des corticoïdes afin de réduire les effets indésirables que vous pourriez
présenter sous LIBTAYO.

Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
· LIBTAYO peut être dangereux pour votre enfant à naître.
· Si vous débutez une grossesse pendant votre traitement par LIBTAYO, signalez-le
immédiatement à votre médecin.
· Si vous êtes en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception
efficace pour éviter d'être enceinte :
- pendant votre traitement par LIBTAYO et
- pendant au moins 4 mois après la dernière dose.
· Discutez avec votre médecin des méthodes de contraception que vous devez utiliser
pendant cette période.

Allaitement
· Si vous allaitez ou planifiez d'allaiter, parlez-en à votre médecin avant de prendre ce
médicament.
· N'allaitez pas pendant votre traitement par LIBTAYO et pendant au moins 4 mois après la
dernière dose.
· On ne dispose pas d'information sur le passage de LIBTAYO dans le lait maternel.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
LIBTAYO n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Si vous vous sentez fatigué(e), ne conduisez pas ou n'utilisez pas de machines
tant que vous ne vous sentez pas mieux.

3.
Comment prendre LIBTAYO ?

· LIBTAYO vous sera administré à l'hôpital ou à la clinique sous la surveillance d'un
médecin expérimenté dans le traitement du cancer.
· LIBTAYO est administré en goutte-à-goutte par voie veineuse (perfusion intraveineuse).
· La perfusion durera environ 30 minutes.
· LIBTAYO est généralement administré toutes les 3 semaines.

Quelle quantité recevrez-vous ?
La dose recommandée de LIBTAYO est de 350 mg.
Votre médecin décidera quelle quantité de LIBTAYO vous recevrez et combien de traitements il vous
faudra.
Votre médecin analysera votre sang pour surveiller la présence de certains effets indésirables pendant
votre traitement.
Si vous manquez un rendez-vous
Appelez dès que possible votre médecin pour fixer un autre rendez-vous. Il est très important que vous
n'oubliiez pas de prendre une dose de ce médicament.
Si vous arrêtez de recevoir LIBTAYO
N'arrêtez pas le traitement par LIBTAYO à moins d'en avoir discuté avec votre médecin. En effet,
interrompre votre traitement pourrait interrompre l'effet du médicament.
Carte d'Alerte Patient
Les informations contenues dans cette notice sont disponibles dans la Carte d'Alerte Patient qui vous a
été remise par votre médecin. Il est important que vous conserviez cette Carte d'Alerte Patient et que
vous la montriez à vos proches ou à vos soignants.
Si vous avez des questions au sujet de votre traitement, posez-les à votre médecin.


4.

Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Votre médecin en discutera avec vous et vous
expliquera les risques et les bénéfices de votre traitement.
LIBTAYO agit sur votre système immunitaire et peut provoquer une inflammation dans certaines
parties de votre corps (voir les affections énumérées dans la rubrique 2 « Soyez vigilant(e) en cas
d'effets secondaires »). L'inflammation peut provoquer de graves lésions dans votre corps et doit être
traitée, ou vous pourriez devoir arrêter le traitement par LIBTAYO. Certaines affections
inflammatoires peuvent également entraîner la mort.
Consultez immédiatement un médecin si vous présentez l'un de ces signes ou symptômes suivants,
ou s'ils s'aggravent :
·
Problèmes cutanés tels qu'une éruption cutanée ou des démangeaisons, cloques ou
ulcères dans la bouche ou dans d'autres muqueuses.
·
Problèmes pulmonaires (inflammation des poumons) tels que l'apparition ou
l'aggravation d'une toux, essoufflement ou douleurs thoraciques.
·
Problèmes digestifs (colite) tels qu'une diarrhée fréquente contenant souvent du sang ou
des glaires, des selles plus fréquentes que d'habitude, des selles noirâtres ou
goudronneuses, et des douleurs ou une sensibilité sévère à l'estomac (au ventre).
·
Problèmes du foie (hépatite) tels qu'un jaunissement de votre peau ou du blanc de vos
yeux, nausée ou vomissement sévère, douleur sur le côté droit du ventre, envie de
dormir, urines foncées (de la couleur du thé), saignements ou bleus apparaissant plus
facilement que d'habitude et un manque d'appétit.
·
Problèmes au niveau des glandes hormonales tels que maux de tête persistants ou
inhabituels, battements rapides du coeur, augmentation de la transpiration, sensation
d'avoir plus froid ou plus chaud que d'habitude, grande fatigue, vertiges ou malaises,
prise de poids ou perte de poids, sensation de faim ou de soif plus importante que
d'habitude, chute des cheveux, constipation, voix plus grave, tension artérielle très
basse, besoins d'uriner plus fréquents que d'habitude, nausée ou vomissement, douleur
au ventre, changements de l'humeur ou du comportement (tels que baisse de la libido,
irritabilité ou étourderie).
·
Symptômes du diabète de type 1 ou d'acidocétose diabétique tels qu'une sensation de
faim ou de soif plus importante que d'habitude, un besoin plus fréquent d'uriner, une
perte de poids, une sensation de fatigue ou une sensation de malaise, une douleur à
l'estomac, une respiration rapide et profonde, une confusion, une somnolence
inhabituelle, une haleine avec une odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans votre
bouche, ou une odeur différente de votre urine ou de votre transpiration.
·
Problèmes rénaux (néphrite et insuffisance rénale) tels que besoins d'uriner moins
fréquents que d'habitude, présence de sang dans les urines, chevilles gonflées et
manque d'appétit.
·
Réactions à la perfusion (parfois sévères ou mettant la vie en danger) telles que
frissons, tremblements ou fièvre, démangeaisons ou éruptions cutanées, rougeurs
passagères ou visage gonflé, essoufflement ou sifflements, vertiges ou sensation de
malaise et douleur du dos ou du cou, nausées, vomissements ou douleur abdominale.
·
Problèmes dans d'autres parties de l'organisme tels que :
-
Problèmes du système nerveux tels que maux de tête ou nuque raide, fièvre,
sensation de fatigue ou de faiblesse, frissons, vomissements, confusion,
problèmes de mémoire ou envie de dormir, crises (convulsions), voir ou
entendre des choses qui ne sont pas là (hallucinations), faiblesse musculaire
sévère, picotements, engourdissement, faiblesse ou douleur de type brûlure dans les
bras ou les jambes, paralysie des extrémités.
-
Problèmes des muscles et des articulations tels que douleur ou gonflement
articulaire, douleur, faiblesse, ou raideur musculaire.
-
Problèmes des yeux tels que : modifications de la vue, douleur ou rougeur des
yeux, sensibilité à la lumière.
-
Problèmes du coeur et de la circulation tels que changements des battements du
coeur, battements du coeur rapides, sensation de battements lents ou forts,
douleur thoracique, essoufflement.
-
Autres : sécheresse sur plusieurs parties du corps de la bouche aux yeux, au nez, à la
gorge, et aux couches superficielles de la peau, et bleus sur la peau ou saignement.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les patients traités par le cémiplimab au
cours des études cliniques :
Très fréquent
(peut affecter plus d'1 personne sur 10) :
· sensation de fatigue
· douleur musculaire ou douleur osseuse
· éruption cutanée
· diarrhée (selles trop liquides)
· diminution du nombre de globules rouges
· nausée
· diminution de la sensation de faim
· démangeaisons
· constipation
· toux
· douleur à l'estomac (douleur abdominale)
· infection des voies aériennes supérieures.

Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
· vomissement
· essoufflement
· fièvre
· infection des voies urinaires
· céphalée
· problèmes de thyroïde (hyperthyroïdie et hypothyroïdie)
· pression artérielle élevée
· augmentation des enzymes hépatiques dans le sang
· toux, inflammation des poumons
· réactions liées à la perfusion
· inflammation du foie
· inflammation des intestins (diarrhée, évacuation des selles plus fréquente que d'habitude,
selles noires ou goudronneuses, douleur ou sensibilité sévère à l'estomac [abdomen])
· inflammation de la bouche
· examen de la fonction rénale anormal
· inflammation des nerfs provoquant picotements, engourdissement, faiblesse ou douleur
brûlante des bras ou des jambes
· inflammation des reins

Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
· douleur articulaire, gonflement, polyarthrite et épanchement articulaire
· inflammation de la thyroïde
· inflammation du muscle du coeur, qui peut se présenter sous la forme d'un essoufflement,
de battements du coeur irréguliers, d'une sensation de fatigue ou de douleurs thoraciques
· diminution de la sécrétion des hormones produites par les glandes surrénales
· faiblesse musculaire
· inflammation de l'hypophyse située à la base du cerveau
· inflammation de l'enveloppe du coeur
· sécheresse dans de nombreuses parties de l'organisme, de la bouche aux yeux, du nez, de
la gorge et des couches supérieures de la peau
· inflammation des muscles qui peut se manifester par une douleur ou une faiblesse
musculaire (myosite) et pourrait être associée à une éruption cutanée (dermatomyosite)
Rares (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
· inflammation des membranes du cerveau et de la moelle épinière, qui peut être provoquée
par une infection
· diabète de type 1 pouvant inclure une sensation de faim ou de soif plus intense que
d'habitude, le besoin d'uriner plus souvent, une perte de poids et une sensation de
fatigue ou une acidocétose diabétique
· douleur, irritation, démangeaisons ou rougeurs oculaires ; sensibilité et inconfort à la
lumière
· douleur ou raideur musculaire (pseudopolyarthrite rhizomélique)
· ecchymoses sur la peau ou saignements
· inflammation temporaire des nerfs provoquant une douleur, une faiblesse et une paralysie
au niveau des extrémités
· une affection qui entraîne une faiblesse et une fatigue rapides des muscles, douleur
musculaire.
· inflammation de la muqueuse de l'estomac.
Autres effets indésirables rapportés (fréquence indéterminée)
· rejet de greffe d'organe
· inflammation de la vessie. Les signes et symptômes peuvent inclure une miction fréquente
et/ou douloureuse, une envie pressante d'uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou
une pression dans la partie inférieure de l'abdomen.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité
du médicament.

5.
Comment conserver LIBTAYO ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et sur le flacon
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À Conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
À compter de l'heure de préparation, en le diluant dans une poche intraveineuse, LIBTAYO peut être
conservé avant utilisation pendant 8 heures maximum à des températures maximales de 25 °C, et
pendant 24 heures maximum au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). S'ils sont réfrigérés, laisser les
flacons et/ou les poches intraveineuses reprendre la température ambiante de la pièce avant de les
utiliser.
Ne conservez aucune portion non utilisée de la solution pour perfusion en vue d'une réutilisation.
Toute portion non utilisée de la solution pour perfusion ne doit pas être réutilisée, et doit être jetée
conformément aux exigences locales.


6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient LIBTAYO
La substance active est le cémiplimab :
· Un ml de solution à diluer contient 50 mg de cémiplimab.
· Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml de solution à diluer.
Les autres composants sont : L-histidine, chlorhydrate de L-histidine monohydraté, L-proline,
saccharose, polysorbate 80, et eau pour préparations injectables.

Comment se présente LIBTAYO et contenu de l'emballage extérieur
LIBTAYO, solution à diluer pour perfusion (solution stérile) se présente sous la forme d'une solution
stérile limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de
particules blanches à translucides.
Chaque boîte contient 7 ml de solution à diluer dans un flacon en verre de type I.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Regeneron Ireland Designated Activity Company (DAC)
One Warrington Place,
Dublin 2, D02 HH27
Irlande
Fabricant
Regeneron Ireland DAC
Raheen Business Park
Limerick
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

België/Belgique/Belgien
Lietuva
Sanofi Belgium
Swixx Biopharma UAB
Tél/Tel: +32 (0)2 710 54 00
Tel: +370 5 236 91 40



Luxembourg/Luxemburg
Swixx Biopharma EOOD
Sanofi Belgium
.: +359 (0)2 4942 480
Tél/Tel: +32 (0)2 710 54 00 (Belgique/Belgien)

Ceská republika
Magyarország
sanofi-aventis, s.r.o.
SANOFI-AVENTIS Zrt.
Tel: +420 233 086 111
Tel.: +36 1 505 0050

Danmark
Malta
Sanofi A/S
Sanofi S.r.l.
Tlf: +45 45 16 70 00
Tel: +39 02 39394275

Deutschland
Nederland
Sanofi-Aventis Deutschland GmbH
Genzyme Europe B.V.
Tel.: 0800 04 36 996
Tel: +31 20 245 4000
Tel. aus dem Ausland: +49 69 305 70 13

Eesti
Norge
Swixx Biopharma OÜ
sanofi-aventis Norge AS
Tel: +372 640 10 30
Tlf: +47 67 10 71 00


Österreich
sanofi-aventis AEBE
sanofi-aventis GmbH
: +30 210 900 16 00
Tel: +43 1 80 185 ­ 0

España
Polska
sanofi-aventis, S.A.
sanofi-aventis Sp. z o.o.
Tel: +34 93 485 94 00
Tel.: +48 22 280 00 00

France
Portugal
sanofi-aventis France
Sanofi - Produtos Farmacêuticos, Lda
Tél. : 0 800 222 555
Tel: +351 21 35 89 400
Appel depuis l'étranger : +33 1 57 63 23 23

Hrvatska
România
Swixx Biopharma d.o.o.
Sanofi Romania SRL
Tel: +385 1 2078 500
Tel: +40 (0) 21 317 31 36

Ireland
Slovenija
sanofi-aventis Ireland Ltd. T/A SANOFI
Swixx Biopharma d.o.o.
Tel: +353 (0) 1 403 56 00
Tel: +386 1 235 51 00

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Swixx Biopharma s.r.o.
Sími: +354 535 7000
Tel: +421 2 208 33 600


Italia
Suomi/Finland
Sanofi S.r.l.
Sanofi Oy
Tel: 800.536 389
Puh/Tel: +358 (0) 201 200 300


Sverige
C.A. Papaellinas Ltd.
Sanofi AB
: +357 22 741741
Tel: +46 (0)8 634 50 00


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Swixx Biopharma SIA
sanofi-aventis Ireland Ltd. T/A SANOFI
Tel: +371 6 616 47 50
Tel: +44 (0) 800 035 2525

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Instructions d'utilisation
Préparation
· Inspecter visuellement le médicament pour vérifier l'absence de particules ou une
coloration anormale avant l'administration. LIBTAYO est une solution limpide à
légèrement opalescente, incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de particules
blanches à translucides.
· Jetez le flacon si vous remarquez que la solution est trouble, présente une coloration
anormale ou contient des particules externes autres que des traces de particules blanches
à translucides.
· Ne secouez pas le flacon.
· Prélevez 7 ml (350mg) du flacon de LIBTAYO et transférez-les dans une poche de
perfusion intraveineuse contenant une solution injectable de chlorure de sodium à
9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose à 50 mg/ml (5 %). Retournez délicatement afin de
mélanger la solution diluée. Ne secouez pas la solution. La concentration finale de la
solution diluée doit être comprise entre 1 mg/ml et 20 mg/ml.
· LIBTAYO est réservé à un usage unique. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être
éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Conservation de la solution diluée
LIBTAYO ne contient pas de conservateur.
Une fois préparée, administrez immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n'est pas
administrée immédiatement, elle peut être temporairement conservée :
· à une température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant 8 heures maximum à compter
de l'heure de la préparation de la perfusion jusqu'à la fin de la perfusion.
Ou
· au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C pendant 24 heures maximum à compter de l'heure de
préparation de la perfusion jusqu'à la fin de la perfusion. Laissez la solution diluée
reprendre la température ambiante avant administration.
Ne pas congeler.
Administration
· LIBTAYO est destiné à un usage intraveineux. Il est administré par perfusion
intraveineuse sur 30 minutes via une tubulure contenant un filtre stérile, apyrogène, de
faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (taille de pores de 0,2 micron à
5 microns).
Ne pas administrer simultanément d'autres médicaments dans la même ligne de perfusion.





47

Vous avez utilisé Libtayo 350 mg te vormen.

Votre expérience aide d'autres utilisateurs à se faire une idée de Libtayo 350 mg te vormen.

Soyez le premier a partager votre expérience sur Libtayo 350 mg

Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS