Levetiracetam hospira 100 mg/ml

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque ml de solution contient 100 mg de lévétiracétam.
Chaque flacon de 5 ml contient 500 mg de lévétiracétam.
Excipient à effet notoire:
Chaque flacon contient 19 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (concentré stérile).
Solution limpide et incolore
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Lévétiracétam Hospira est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou
sans généralisation secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie
nouvellement diagnostiquée.
Lévétiracétam Hospira est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent et l’enfant à partir de 4 ans présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
La solution à diluer de Lévétiracétam Hospira est une alternative pour les patients quand la prise par
voie orale est momentanément impossible.
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
Le traitement par lévétiracétam peut être instauré soit par administration intraveineuse soit par
administration orale.
Le passage de l’administration orale à intraveineuse ou inversement peut être fait directement, sans
ajustement. La dose totale quotidienne et la fréquence d'administration doivent être maintenues.
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
2
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La posologie thérapeutique initiale est de 500 mg 2 fois par jour. Cette posologie peut être débutée dès
le premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg 2 fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par le médecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg 2 fois par jour au bout de deux
semaines de traitement.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie quotidienne peut être augmentée
jusqu’à 1500 mg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg 2 fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 4 ans
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique
Population pédiatrique
pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Durée du traitement
Il n’y a pas de données disponibles sur l’administration du lévétiracétam par voie intraveineuse sur une
période de plus de 4 jours.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les enfants et les adolescents pesant moins de 50 kg :
la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines.
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la posologie est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la
fonction rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La posologie quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (ClCr) du patient en ml/min. La ClCr en ml/min peut être estimée
à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dl), chez l’adulte et l’adolescent de plus de 50 kg
selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
ClCr (ml/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dl)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
ClCr (ml/min)
ClCr (ml/min/1,73 m²) = -------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m²)
3
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
rénale :
Groupe
Clairance de la
Posologie et fréquence
créatinine
d’administration
(ml/min/1,73 m²)
Fonction rénale normale
≥ 80
500 à 1 500 mg 2 fois par jour
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
50-79
30-49
< 30
500 à 1 000 mg 2 fois par jour
250 à 750 mg 2 fois par jour
250 à 500 mg 2 fois par jour
Patients atteints d’insuffisance
-
500 à 1 000 mg une fois par jour
(2)
rénale au stade terminal sous dialyse
(1)
(1) Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par lévétiracétam.
(2) Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
Chez l’enfant insuffisant rénal, la posologie de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale
car la clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une
étude chez l’adulte insuffisant rénal.
La ClCr en ml/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dl), chez le jeune adolescent, l’enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule de
Schwartz) :
Taille (cm) x ks
ClCr (ml/min/1,73 m²) = ----------------------------------
Créatinine sérique (mg/dl)
ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteint d’insuffisance
rénale :
Groupe
Clairance de la
Posologie et fréquence
créatinine
Enfants à partir de 4 ans et
(ml/min/1,73 m²)
adolescents pesant moins de 50 kg
Fonction rénale normale
10 à 30 mg/kg (0,10 à 0,30 ml/kg)
2 fois par jour
Insuffisance rénale légère
50-79
10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg)
2 fois par jour
Insuffisance rénale modérée
30-49
5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15 ml/kg)
2 fois par jour
Insuffisance rénale sévère
< 30
5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg)
2 fois par jour
Patients atteints d’insuffisance
--
10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg)
rénale au stade terminal sous dialyse
une fois par jour
(1) (2)
(1)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 ml/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(2)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine
4
≥ 80
peut sous-estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50% de la posologie
quotidienne d’entretien est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 ml/min/1,73 m².
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la posologie.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité du lévétiracétam chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas
été établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant
l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus.
Traitement en association chez l’enfant de 4 à 11 ans et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant moins de
50 kg
La posologie thérapeutique initiale est de 10 mg/kg 2 fois par jour.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être augmentée jusqu’à 30
mg/kg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions de posologies ne doivent pas dépasser 10
mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 semaines. La posologie minimale efficace doit être utilisée pour
toutes les indications.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant
l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
pour toutes les indications.
Recommandations posologiques chez l’enfant et l’adolescent :
Poids
Dose initiale :
10 mg/kg 2 fois par jour
15 kg
(1)
20 kg
(1)
25 kg
A partir de 50 kg
(2)
(1)
Posologie maximale :
30 mg/kg 2 fois par jour
450 mg 2 fois par jour
600 mg 2 fois par jour
750 mg 2 fois par jour
1 500 mg 2 fois par jour
150 mg 2 fois par jour
200 mg 2 fois par jour
250 mg 2 fois par jour
500 mg 2 fois par jour
Les enfants de 25 kg ou moins doivent de préférence initier le traitement avec du
lévétiracétam 100 mg/ml en solution buvable.
(2)
La posologie chez l’enfant et l’adolescent de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte.
Traitement en association chez le nourrisson et l’enfant de moins de 4 ans
La sécurité et l’efficacité du Lévétiracétam Hospira solution à diluer pour perfusion n’ont pas été
établies chez le nourrisson et l’enfant de moins de 4 ans.
Les données actuellement disponibles sont décrites en rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune
recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
5
Mode d’administration
Lévétiracétam Hospira solution à diluer doit être utilisé par voie intraveineuse uniquement et la dose
recommandée doit être diluée dans au moins 100 ml d’un solvant compatible et administrée par voie
intraveineuse par perfusion intraveineuse de 15 minutes (voir rubrique 6.6).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration du lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la posologie.
Chez le patient atteint d’une insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est
recommandée avant de déterminer la posologie à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L’utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d’apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas de diminution de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucocytose, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en lien avec l’administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant d’une faiblesse importante, de pyrexie, d’infections
récurrentes ou de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur entourage) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
au traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez-vous référer à la rubrique 4.2.
6
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracetam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un
allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Excipients
Ce médicament contient 19 mg de sodium par flacon. La dose unique maximale (correspondant à 1500
mg de lévétiracétam) contient 57 mg de sodium, soit 2,85% de l'apport quotidien maximal
recommandé (AJR) par l'OMS de 2 g de sodium pour un adulte. A prendre en considération par les
patients sous régime hyposodé.
Ce médicament peut être dilué avec des solutions contenant du sodium (voir rubrique 4.2) et ceci doit
être pris en compte par rapport au sodium total de toutes les sources qui sera administré au patient.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte avant la commercialisation montrent que le lévétiracétam ne
modifie pas les concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne,
carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci
n’ont pas d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de lévétiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20% chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
7
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1 000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des
contraceptifs oraux (éthynilestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone
lutéinisante et progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2 000 mg par jour
n’a pas modifié la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine
n’ont pas été modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la
warfarine n’a pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Alcool
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu’une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l’arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises épileptiques dont les conséquences pour la femme et l’enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1er trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à lévétiracétamen
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ 100
enfants) ne suggèrent pas d’augmentation du risque de troubles ou retards neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60%
de la concentration de base avant la grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
8
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont
susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la
posologie, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc
recommandé à ces patients d'être prudents lors de l’exécution de tâches délicates telles que la conduite
d’un véhicule ou l'utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas
utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas
affectées.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil des événements indésirables présenté ci-dessous
est basé sur l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes
les indications, soit un total de 3 416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées
par celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que
par celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Etant donné que les données d’exposition au
lévétiracétam par voie intraveineuse sont limitées et que les formulations orales et intraveineuses sont
bioéquivalentes, les informations de sécurité du lévétiracétam par voie intraveineuse reposent sur
l’utilisation du lévétiracétam par voie orale.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et leur fréquence est définie de la
façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à <
1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
Système Classe
Organe
MedDRA
Infections et
infestations
Affections
hématologiques
et
du système
lymphatique
Affections du
système
immunitaire
9
Catégories de fréquence
Très fréquent
Rhinopharyngit
e
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Infection
Pancytopénie,
neutropénie,
agranulocytose
Thrombocytopénie
,
leucopénie
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse avec
Système Classe
Organe
MedDRA
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(DRESS),
Hypersensibilité
(y compris
Angiœdème et
anaphylaxie)
Hyponatrémie
Troubles du
métabolisme et
de
la nutrition
Affections
psychiatriques
Anorexie
Perte de poids,
prise de poids
Dépression,
hostilité/agressivité
,
anxiété, insomnie,
nervosité/irritabilit
é
Tentative de
suicide, idée
suicidaire, trouble
psychotique,
trouble du
comportement,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique,
labilité
émotionnelle/saute
s
d’humeur,
agitation
Amnésie, trouble
de la mémoire,
trouble de la
coordination /
ataxie, paresthésie,
trouble de
l’attention
Diplopie, vision
trouble
Suicide, trouble
de la personnalité,
trouble de la
pensée,
idées délirantes
Affections du
système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Choréoathétose,
dyskinésie,
hyperkinésie, trouble
de la marche,
encéphalopathie,
aggravation des crises
convulsives,
syndrome malin des
neuroleptiques*
Affections
oculaires
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Affections
cardiaques
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux
Vertige
Allongement de
l’intervalle QT à
l’électrocardiogramm
e
10
Système Classe
Organe
MedDRA
Affections
gastro-
intestinales
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Anomalies des
tests de la fonction
hépatique
Peu fréquent
Rare
Pancréatite
Affections
hépatobiliaires
Affections du
rein et des
voies urinaires
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Insuffisance rénale
aiguë
Eruption cutanée
Alopécie, eczéma,
prurit
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-Johnson,
érythème
polymorphe
Rhabdomyolyse et
élévation du taux de
créatine
phosphokinase*
Affections
musculo-
squelettiques
et du tissu
conjonctif
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administratio
n
Lésions,
intoxications et
complications
liées aux
procédures
Asthénie/fatigue
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Blessure
* La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
11
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante
de ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo.
Chez les patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours
d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par
le lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux
tranches d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2%), l’agitation (fréquent,
3,4%), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7%), l’agressivité
(fréquent, 8,2%), le comportement anormal (fréquent, 5,6%) et la léthargie (fréquent, 3,9%) ont été
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très fréquent,
11,7%) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3%) ont été rapportés plus fréquemment que dans
les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que le
lévétiracétam n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R
Attention and Memory, Memory Screen Composite dans la population
per protocole
par rapport au
score à l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué
une aggravation du comportement agressif chez les patients traités par le lévétiracétam, selon une
mesure standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behaviour Check List
d’Achenbach (CBCL). Cependant, les sujets traités par le lévétiracétam dans l’étude de suivi à long
terme en ouvert n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et
émotionnelle ; en particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation
par rapport aux valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec du lévétiracétam.
12
Conduite à tenir en cas de surdosage
Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera symptomatique
et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60% pour le
lévétiracétam et de 74% pour le métabolite principal.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide α-
éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais
in vitro
et
in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études
in vitro
montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques. Par ailleurs, des études
in
vitro
ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site
de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion
vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam et ses analogues montrent
un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de
protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère
que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer
au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif.
Chez l’homme, une activité dans les épilepsies partielles et généralisées (décharge
épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil pharmacologique du
lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant épileptique à partir de 4 ans.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1 000 mg, 2 000 mg ou 3 000 mg par jour, répartis en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50% ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7%, 31,6% et 41,3% pour les
patients traités respectivement par 1 000, 2 000 ou 3 000 mg de lévétiracétam et de 12,6% pour les
patients sous placebo.
13
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe, soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6% des patients traités par lévétiracétam et 19,6% des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50% ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4% des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2% des patients depuis au moins un an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP
400-1 200 mg/jour ou lévétiracétam 1 000-3 000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0% des patients sous lévétiracétam et 72,8% des patients traités par carbamazépine LP ont été libres
de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2% (IC
95% : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6% et
58,5% des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3 000 mg/jour répartis en deux
prises. 58,3% des patients traités par lévétiracétam et 23,3% des patients sous placebo ont présenté au
moins une réduction de 50% du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un
traitement maintenu à long terme, 28,6% des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au
moins 6 mois et 21,0% étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie- absences de
l’adolescent, épilepsies-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil). Dans cette
14
étude, la dose de lévétiracétam était de 3 000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de
60 mg/kg/jour chez l’enfant, répartis en 2 prises.
72,2% des patients traités par le lévétiracétam et 45,2% des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50% ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4% des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5% pendant au moins un an.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Le profil pharmacocinétique a été caractérisé suite à une administration orale. Une dose unique de
1 500 mg de lévétiracétam diluée dans 100 ml d’un solvant compatible et injectée par voie
intraveineuse pendant 15 minutes est bioéquivalente à 1 500 mg de lévétiracétam administré per os,
soit 3 comprimés à 500 mg.
L’administration intraveineuse de doses allant jusqu’à 4 000 mg dilués dans 100 ml de sérum
physiologique à 0,9% pendant 15 minutes et de doses allant jusqu’à 2 500 mg dilués dans 100 ml de
sérum physiologique à 0,9% pendant 5 minutes a été évaluée. Les profils pharmacocinétiques et de
tolérance n’ont pas permis d’identifier des conséquences en termes de tolérance.
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et interindividuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Le profil pharmacocinétique indépendant du temps du lévétiracétam a été
également confirmé après injection intraveineuse de 1 500 mg 2 fois par jour pendant 4 jours.
Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à l'origine ethnique, ou au cycle
nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le volontaire sain et le patient
épileptique.
Adultes et adolescents
Distribution
Le pic de concentration plasmatique (C
max
) observé chez 17 sujets après administration intraveineuse
unique de 1 500 mg pendant 15 minutes était de 51± 19 microgrammes/ml (moyenne arithmétique ±
écart type).
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n’est disponible chez l’homme.
Ni le lévétiracétam, ni son métabolite principal ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10%). Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 l/kg, valeur
proche du volume total de l’eau corporelle.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pas métabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24% de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P
450
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6% de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9% de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6% de la dose.
In vivo,
aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
15
In vitro,
le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P
450
hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre,
in vitro
le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données
in vitro
et les données d’interaction
in vivo
sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue
in vivo.
En
conséquence, une éventuelle interaction du lévétiracétam avec d’autres molécules ou
vice versa
est
peu probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 ml/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95% de la dose (avec environ 93%
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3% de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66% et 24% de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 ml/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40% (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien du
lévétiracétam en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée à sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets adultes anuriques ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a été
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51% au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50% en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
16
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
La pharmacocinétique n’a pas été étudiée chez l’enfant après administration intraveineuse. Toutefois,
sur la base des caractéristiques pharmacocinétiques du lévétiracétam, des données pharmacocinétiques
chez l’adulte après administration intraveineuse et des données pharmacocinétiques chez l’enfant après
administration orale, l’aire sous la courbe (AUC) devrait être similaire chez les enfants de 4 à 12 ans
après administration intraveineuse et orale.
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30% à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg/kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 ml/min/kg.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base d’études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité, ou du potentiel de carcinogénicité
Les effets indésirables suivants n’ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés
chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, soumis à des niveaux d’exposition
semblables à ceux utilisés pour l’homme et pourraient avoir une signification clinique : modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle, sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction à des doses allant jusqu’à 1 800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m² ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1 200 et
3 600 mg/kg/jour. A 3 600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3 600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m²) et de 1 200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement fœto-embryonnaire ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses
de 200, 600, 800, 1 200 et 1 800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1 800 mg/kg/jour a induit une
toxicité maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des
anomalies cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les
mères et de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m²).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1 800 mg/kg/jour. Le NOAEL était ≥ 1 800 mg/kg/jour pour les femelles
F0 et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m²).
17
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1 800 mg/kg/jour (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m²).
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Acétate de sodium trihydraté
Acide acétique glacial
Chlorure de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3
2 ans.
La stabilité physico-chimique de la solution diluée conservée dans des poches en PVC a été démontrée
pendant 24 heures à 30°C et entre 2°C et 8°C. D’un point de vue microbiologique, à moins que la
méthode de dilution exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé
immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, le temps de conservation et les conditions de
conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon de verre (type I) de 5 ml fermé par un bouchon de caoutchouc en bromobutyle, et scellé par
une capsule flip-off en aluminium.
Chaque boîte contient 10 ou 25 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Voir le tableau 1 pour les recommandations de préparation et d’administration de Lévétiracétam
Hospira, solution à diluer pour perfusion et pour l’obtention d’une dose quotidienne de 500 mg,
1 000 mg, 2 000 mg, ou 3 000 mg répartie en 2 doses.
Tableau 1. Préparation et administration de Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion
Dose
250 mg
Volume utilisé
2,5 ml
(un demi-flacon de 5
Volume
de
solvant
100 ml
Durée de
perfusion
Fréquence
Dose
d’administration quotidienne
totale
15 minutes 2 fois/jour
500 mg/jour
18
Dose
Volume utilisé
Volume
de
solvant
100 ml
100 ml
100 ml
Durée de
perfusion
Fréquence
Dose
d’administration quotidienne
totale
1 000 mg/jour
2 000 mg/jour
3 000 mg/jour
ml)
500 mg
5 ml
(un flacon de 5 ml)
1 000 mg 10 ml
(deux flacons de
5 ml)
1 500 mg 15 ml
(trois flacons de
5 ml)
15 minutes 2 fois/jour
15 minutes 2 fois/jour
15 minutes 2 fois/jour
Ce médicament est à usage unique; toute solution non utilisée doit être jetée.
Lévétiracétam Hospira solution à diluer pour perfusion est compatible physiquement et chimiquement
stable lorsqu’il est mélangé avec les solvants suivants :
Chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9%), solution injectable
Ringer Lactate, solution injectable
Glucose à 50 mg/ml (5 %) solution pour injection.
Un médicament présentant des particules ou une coloration anormale ne doit pas être utilisé.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/889/001
EU/1/13/889/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation: 08 janvier 2014
Date du dernier renouvellement : 20 novembre 2018
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
19
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
20
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Pfizer Service Company BVBA
Hoge Wei 10
1930 Zaventem
Belgique
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
21
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
22
A. ÉTIQUETAGE
23
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 10 ou de 25 flacons
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
lévétiracétam
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Un flacon contient 500 mg/5 ml de lévétiracétam.
Chaque ml contient 100 mg de lévétiracétam.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Les autres composants sont : acétate de sodium trihydraté, acide acétique glacial, chlorure de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution à diluer pour perfusion
500 mg/5 ml
10 flacons
25 flacons
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie intraveineuse
Diluer avant utilisation
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP:
Utiliser immédiatement après dilution.
24
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/889/001
EU/1/13/889/002
13.
Lot :
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
25
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
Flacon de 5 ml
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, concentré stérile
lévétiracétam
Voie IV
2.
3.
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Utiliser immédiatement après dilution.
4.
Lot :
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
500 mg/5 ml
6.
AUTRES
26
B. NOTICE
27
Notice : information du patient
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
lévétiracétam
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous ou votre enfant.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Lévétiracétam Hospira et dans quel cas est-il utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lévétiracétam Hospira ?
Comment prendre Lévétiracétam Hospira ?
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Lévétiracétam Hospira ?
Contenu de l’emballage et autres informations.
Qu’est-ce que Lévétiracétam Hospira et dans quel cas est-il utilisé ?
Lévétiracétam est un médicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises
d’épilepsie).
Lévétiracétam Hospira est utilisé :
seul, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée, pour traiter une certaine forme d’épilepsie. L'épilepsie est une maladie où les
patients ont des crises répétées (convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme
d'épilepsie où les crises n’affectent initialement qu’un seul côté du cerveau mais qui par la suite
pourraient s'étendre à des zones plus larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec ou
sans généralisation secondaire). Le lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de
réduire le nombre de crises.
en association à d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter :
o
les crises partielles avec ou sans généralisation chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant à
partir de 4 ans,
o
les crises myocloniques (mouvements brefs et saccadés d’un muscle ou d’un groupe
de muscles) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie
myoclonique juvénile,
o
les crises généralisées tonico-cloniques primaires (crises graves avec une perte de
conscience) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie
généralisée idiopathique (ce type d’épilepsie qui est supposé avoir une cause
génétique).
Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion est une alternative pour les patients chez
lesquels l’administration par voie orale d’un antiépileptique contenant du lévétiracétam est
temporairement impossible.
28
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lévétiracétam Hospira ?
N’utilisez jamais Lévétiracétam Hospira :
-
si vous êtes allergique au lévétiracétam, aux dérivés de pyrrolidone ou à l’un des autres
composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Lévétiracétam Hospira
Si vous souffrez de troubles rénaux, suivez les instructions de votre médecin. Il décidera si votre
posologie doit être adaptée.
Si vous notez un ralentissement de la croissance ou un développement pubertaire inattendu de
votre enfant, contactez votre médecin.
Un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques comme Lévétiracétam Hospira
ont eu des idées autodestructrices ou suicidaires. Si vous présentez des symptômes de
dépression et/ou des idées suicidaires, contactez votre médecin.
Si vous avez des antécédents familiaux ou médicaux de rythme cardiaque irrégulier (visibles sur
un électrocardiogramme), ou si vous avez une maladie et/ou prenez un traitement qui vous
rend(ent) sujet(te) à des troubles du rythme cardiaque ou à des déséquilibres électrolytiques
(déséquilibre des sels).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si l’un des effets secondaires suivants devient grave ou
persiste après quelques jours :
Pensées anormales, irritabilité ou agressivité exacerbée, ou si votre famille, vos amis ou vous
remarquez des troubles importants de l’humeur ou du comportement.
Aggravation de l’épilepsie
Dans de rares cas, vos crises convulsives peuvent s’aggraver ou se produire plus souvent,
principalement pendant le premier mois suivant l’instauration du traitement ou l’augmentation
de la posologie. Si vous présentez l’un de ces nouveaux symptômes pendant la prise de
Lévétiracétam Hospira, veuillez consulter un médecin dès que possible.
Enfants et adolescents
Lévétiracétam Hospira ne doit pas être utilisé seul (en monothérapie) chez l’enfant et
l’adolescent de moins de 16 ans.
Autres médicaments et Lévétiracétam Hospira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Ne prenez pas de macrogol (un médicament utilisé comme laxatif) une heure avant et une heure après
la prise de lévétiracétam car cela pourrait entraîner une perte de son effet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou prévoyez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Si après évaluation attentive,
votre médecin considère que le traitement est nécessaire, le lévétiracétam pourra être utilisé au cours
de la grossesse. Vous ne devez pas arrêter votre traitement sans en avoir discuté avec votre médecin.
Un risque d’anomalie congénitale pour l’enfant à naître ne peut être complètement exclu.
L’allaitement n’est pas recommandé durant le traitement.
29
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Lévétiracétam Hospira peut altérer votre capacité à conduire ou à manipuler un outil ou une machine
car il peut vous rendre somnolent. Cet effet est plus fréquent au début du traitement ou après
augmentation de la dose. Vous ne devez pas conduire ni utiliser de machine tant qu’il n’a pas été établi
que vos capacités pour de telles activités ne sont pas affectées.
Lévétiracétam Hospira contient du sodium
Une dose unique maximale de Levetiracetam Hospira concentré contient 57 mg de sodium (19 mg de
sodium par flacon) équivalant à 2,85% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de
sodium pour un adulte. Cela doit être pris en considération si vous suivez un régime alimentaire
contrôlé en sodium.
3.
Comment prendre Lévétiracétam Hospira ?
Un médecin ou une infirmière vous administrera Lévétiracétam Hospira sous forme de perfusion
intraveineuse.
Lévétiracétam Hospira doit être administré 2 fois par jour, une fois le matin et une fois le soir,
approximativement à la même heure chaque jour.
La forme intraveineuse est une alternative à l’administration orale. Vous pouvez passer des comprimés
pelliculés ou de la solution buvable à la forme intraveineuse ou inversement directement sans
adaptation posologique. Votre posologie quotidienne totale et la fréquence d’administration restent
identiques.
Traitement en association et monothérapie (à partir de l’âge de 16 ans)
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus :
Posologie recommandée : comprise entre 1 000 mg et 3 000 mg par jour.
Quand vous allez prendre Lévétiracétam Hospira pour la première fois, votre médecin vous prescrira
une posologie
plus faible
que la posologie recommandée pendant 2 semaines, avant de vous donner la
posologie quotidienne la plus faible.
Posologie chez l’enfant (4 à 11 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) de moins de 50 kg :
Posologie recommandée : entre 20 mg par kg de poids corporel et 60 mg par kg de poids corporel par
jour.
Mode et voie d’administration
:
Lévétiracétam Hospira est utilisé par voie intraveineuse.
La dose recommandée doit être diluée dans au moins 100 ml d’un solvant compatible et perfusé en
15 minutes.
Pour les médecins et les infirmières, des informations plus détaillées pour un usage approprié de
Lévétiracétam Hospira figurent au paragraphe 6.
Durée de traitement
:
Il n’y a pas de données disponibles sur l’administration intraveineuse de Lévétiracétam pendant
une période supérieure à 4 jours.
30
Si vous arrêtez de prendre Lévétiracétam Hospira
En cas d’arrêt de traitement, comme pour tous les autres médicaments antiépileptiques, Lévétiracétam
Hospira doit être arrêté progressivement afin d’éviter l’augmentation des crises convulsives. Si votre
médecin décide d’arrêter votre traitement par Lévétiracétam Hospira, il vous donnera des instructions
concernant l’arrêt progressif de Lévétiracétam Hospira.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service d’urgences le plus proche si
vous souffrez :
de faiblesse, sensation de tête qui tourne ou de vertige, ou si vous avez des difficultés à respirer,
car cela peut être des signes d’une réaction allergique (anaphylactique) grave
de gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (œdème de Quincke)
de symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage, suivie d’une éruption cutanée
étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d’enzymes hépatiques observée
dans les tests sanguins et une augmentation d’un certain type de globules blancs (éosinophilie) et
un gonflement des ganglions lymphatiques (réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques [DRESS]).
de symptômes tels que faible volume urinaire, fatigue, nausées, vomissements, confusion et
gonflement des jambes, des chevilles ou des pieds, cela pourrait être un signe d’une diminution
soudaine de la fonction rénale
d’éruption cutanée, pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches sombres
centrales entourées par une zone plus claire, avec un anneau sombre en bordure ) (érythème
polymorphe)
d’éruption cutanée généralisée avec des ampoules et un décollement de la peau, en particulier
autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome
de Stevens-Johnson)
d’une forme plus grave d’éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse
épidermique toxique)
de signes de changements mentaux graves ou si quelqu’un de votre entourage remarque des
signes de confusion, somnolence (envie de dormir), amnésie (perte de mémoire), altération de la
mémoire (oublis), comportement anormal ou d’autres signes neurologiques y compris des
mouvements involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d’une
encéphalopathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de
dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d’une augmentation
de la dose, des effets indésirables tels que l’envie de dormir, la fatigue et l’étourdissement peuvent être
plus fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps.
Très fréquents :
pouvant survenir chez plus d’1 patient sur 10
rhinopharyngite ;
somnolence (envie de dormir) ; maux de tête.
Fréquents :
pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10
anorexie (perte d’appétit) ;
dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité ;
convulsion, trouble de l’équilibre, étourdissement (sensation de vertige), léthargie (manque
31
d’énergie et d’enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire) ;
vertige (sensation de rotation) ;
toux ;
douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée ;
éruption cutanée ;
asthénie/fatigue.
Peu fréquents :
pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100
diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs ;
perte de poids, prise de poids ;
tentative de suicide et idées suicidaires, trouble mental, comportement anormal, hallucination,
colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation ;
amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la coordination/ataxie
(difficulté à coordonner les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l’attention
(manque de concentration) ;
diplopie (vision double), vision trouble ;
valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique ;
perte de cheveux, eczéma, prurit ;
faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire) ;
blessure.
Rares :
pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1 000
infection ;
diminution du nombre de tous les types de cellules sanguines;
réactions allergiques sévères (DRESS, réaction anaphylactique [réaction allergique grave et
importante], œdème de Quincke [gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge]);
diminution de la concentration de sodium dans le sang;
suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée
(réflexion lente, incapacité à se concentrer) ;
idées délirantes ;
encéphalopathie (voir rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une description
détaillée des symptômes) ;
aggravation de l’épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives ;
spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à
contrôler les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité) ;
modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;
pancréatite ;
diminution soudaine de la fonction rénale ;
insuffisance hépatique, hépatite ;
éruption au niveau de la peau, pouvant former des cloques et se présenter sous la forme de
petites cocardes (un bouton central foncé entouré d’une zone plus claire et d’un anneau sombre
en bordure) (érythème
multiforme),
éruption généralisée avec des ampoules et un décollement
de la peau, notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome
de Stevens-Johnson),
et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de
30% de la surface du corps (nécrolyse
épidermique toxique).
rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et associée à une augmentation de la créatine
phosphokinase sanguine. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients
japonais par rapport aux patients non japonais
boitement ou difficulté à marcher,
association des symptômes de fièvre, raideur musculaire, tension artérielle et fréquence
cardiaque instables, confusion, faible niveau de conscience (signes possibles d’un trouble appelé
syndrome malin des neuroleptiques).
La prévalence est significativement plus élevée chez les
patients japonais par rapport aux patients non japonais.
32
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre
pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas
mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament."
5.
Comment conserver Lévétiracétam Hospira ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Lévétiracétam Hospira
-
-
Le principe actif est appelée le lévétiracétam. Chaque millilitre contient 100 mg de
lévétiracétam.
Les autres composants sont : acétate de sodium trihydraté, acide acétique glacial, chlorure de
sodium, eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 Levetiracetam Hospira contient du
sodium).
Qu’est-ce que Lévétiracétam Hospira et contenu de l’emballage extérieur ?
Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile) est une solution
limpide, incolore et stérile.
Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion, est conditionné en boîte de 10 ou de 25
flacons de 5 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricants
Pfizer Service Company BVBA
Hoge Wei 10
1930 Zaventem
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Pfizer NV/SA
Tél/Tel: +32 (0) 2 554 62 11
Lietuva
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Tel. + 370 52 51 4000
33
България
Пфайзер Люксембург САРЛ, Кло½ България
Тел.: +359 2 970 4333
Česká republika
Pfizer, spol. s r.o.
Tel: +420-283-004-111
Danmark
Pfizer ApS
Tlf: + 45 44 20 11 00
Deutschland
PFIZER PHARMA GmbH
Tel: +49 (0)30 550055-51000
Eesti
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Tel: +372 666 7500
Ελλάδα
Pfizer ΕΛΛΑΣ A.E.
Τηλ.: +30 210 6785 800
España
Pfizer, S.L.
Tel: +34 91 490 99 00
France
Pfizer
Tél: + 33 (0)1 58 07 34 40
Hrvatska
Pfizer Croatia d.o.o.
Tel: +385 1 3908 777
Ireland
Pfizer Healthcare Ireland
Tel: 1800 633 363 (toll free)
+44 (0) 1304 616161
Ísland
Icepharma hf.
Sími: +354 540 8000
Italia
Pfizer S.r.l.
Tel: +39 06 33 18 21
Κύπρος
Pfizer Ελλάς Α.Ε. (Cyprus Branch)
Τηλ.: +357 22817690
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer NV/SA
Tél/Tel: +32 (0) 2 554 62 11
Magyarország
Pfizer Kft.
Tel: + 36 1 488 37 00
Malta
Drugsales Ltd
Tel: + 356 21 419 070/1/2
Nederland
Pfizer bv
Tel: +31 (0)800 63 34 636
Norge
Pfizer AS
Tlf: +47 67 52 61 00
Österreich
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
Tel: +43 (0)1 521 15-0
Polska
Pfizer Polska Sp. z o.o.
Tel: +48 22 335 61 00
Portugal
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tel: +351 21 423 55 00
România
Pfizer România S.R.L.
Tel: +40 (0)21 207 28 00
Slovenija
Pfizer Luxembourg SARL
Pfizer, podružnica za svetovanje s področja
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel: +386 (0)1 52 11 400
Slovenská republika
Pfizer Luxembourg SARL, organizačná zložka
Tel: +421–2–3355 5500
Suomi/Finland
Pfizer Oy
Puh/Tel: +358 (0)9 430 040
Sverige
Pfizer AB
Tel: +46 (0)8 550 520 00
34
Latvija
Pfizer Luxembourg SARL filiāle Latvijā
Tel.: + 371 670 35 775
United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer Limited
Tel: +44 (0)1304 616161
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est.
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Des directives pour un usage approprié de Lévétiracétam Hospira sont fournies au paragraphe 3.
Chaque flacon de solution à diluer de Lévétiracétam Hospira contient 500 mg de lévétiracétam (5 ml
de solution à diluer à 100 mg/ml). Voir le tableau 1 pour la préparation et l’administration
recommandées de Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion pour l’obtention d’une dose
quotidienne totale de 500 mg, 1 000 mg, 2 000 mg ou 3 000 mg répartie en 2 prises.
Tableau 1. Préparation et administration de Lévétiracétam Hospira solution à diluer pour perfusion :
Dose
250 mg
500 mg
1 000 mg
1 500 mg
Volume
2,5 ml
(un demi-flacon de 5 ml)
5 ml
(un flacon de 5 ml)
10 ml
(deux flacons de 5 ml)
15 ml
(trois flacons de 5 ml)
Volume
de solvant
100 ml
100 ml
100 ml
100 ml
Fréquence
posologie
d’administration quotidienne
totale
15 minutes 2 fois/jour
500 mg/jour
15 minutes 2 fois/jour
15 minutes 2 fois/jour
15 minutes 2 fois/jour
1 000 mg/jour
2 000 mg/jour
3 000 mg/jour
Durée de
perfusion
Ce médicament est à usage unique, toute solution non utilisée doit être jetée.
Conservation après dilution :
La stabilité physico-chimique de la solution diluée conservée dans des poches en PVC a été démontrée
pendant 24 heures à 30°C et entre 2°C et 8°C. D’un point de vue microbiologique, à moins que la
méthode de dilution n’exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé
immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, le temps de conservation et les conditions de
conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
Lévétiracétam Hospira solution à diluer est compatible physiquement et chimiquement stable lorsqu’il
est mélangé avec les solvants suivants :
Chlorure de sodium 9mg/ml (0,9%), solution injectable
Ringer Lactate, solution injectable
Glucose 50mg/ml (5%), solution injectable.
35

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque ml de solution contient 100 mg de lévétiracétam.
Chaque flacon de 5 ml contient 500 mg de lévétiracétam.
Excipient à effet notoire:
Chaque flacon contient 19 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (concentré stérile).
Solution limpide et incolore
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Lévétiracétam Hospira est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou
sans généralisation secondaire chez l'adulte et l'adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie
nouvellement diagnostiquée.
Lévétiracétam Hospira est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte,
l'adolescent et l'enfant à partir de 4 ans présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l'adulte et de l'adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l'adulte et de
l'adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
La solution à diluer de Lévétiracétam Hospira est une alternative pour les patients quand la prise par
voie orale est momentanément impossible.
4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
Le traitement par lévétiracétam peut être instauré soit par administration intraveineuse soit par
administration orale.
Le passage de l'administration orale à intraveineuse ou inversement peut être fait directement, sans
ajustement. La dose totale quotidienne et la fréquence d'administration doivent être maintenues.
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
Adulte ( 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La posologie thérapeutique initiale est de 500 mg 2 fois par jour. Cette posologie peut être débutée dès
le premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg 2 fois par jour peut
être administrée, en fonction de l'évaluation par le médecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg 2 fois par jour au bout de deux
semaines de traitement.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie quotidienne peut être augmentée
jusqu'à 1500 mg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg 2 fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 4 ans
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l'âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Durée du traitement
Il n'y a pas de données disponibles sur l'administration du lévétiracétam par voie intraveineuse sur une
période de plus de 4 jours.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l'arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les enfants et les adolescents pesant moins de 50 kg :
la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines.
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la posologie est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la
fonction rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La posologie quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l'adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (ClCr) du patient en ml/min. La ClCr en ml/min peut être estimée
à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dl), chez l'adulte et l'adolescent de plus de 50 kg
selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
ClCr (ml/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dl)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
ClCr (ml/min)
ClCr (ml/min/1,73 m²) = -------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m²)
Clairance de la
Posologie et fréquence
créatinine
d'administration
(ml/min/1,73 m²)
Fonction rénale normale
80
500 à 1 500 mg 2 fois par jour
Insuffisance rénale légère
50-79
500 à 1 000 mg 2 fois par jour
Insuffisance rénale modérée
30-49
250 à 750 mg 2 fois par jour
Insuffisance rénale sévère
< 30
250 à 500 mg 2 fois par jour
Patients atteints d'insuffisance
- 500 à 1 000 mg une fois par jour (2)
rénale au stade terminal sous dialyse (1)
(1) Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par lévétiracétam.
(2) Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
Chez l'enfant insuffisant rénal, la posologie de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale
car la clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une
étude chez l'adulte insuffisant rénal.
La ClCr en ml/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dl), chez le jeune adolescent, l'enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule de
Schwartz) :
Taille (cm) x ks
ClCr (ml/min/1,73 m²) = ----------------------------------
Créatinine sérique (mg/dl)
ks = 0,55 chez l'enfant de moins de 13 ans et chez l'adolescente ; ks = 0,7 chez l'adolescent.
Adaptation posologique chez l'enfant et l'adolescent pesant moins de 50 kg atteint d'insuffisance
rénale :
Groupe
Clairance de la
Posologie et fréquence
créatinine
Enfants à partir de 4 ans et
(ml/min/1,73 m²)
adolescents pesant moins de 50 kg
Fonction rénale normale
80
10 à 30 mg/kg (0,10 à 0,30 ml/kg)
2 fois par jour
Insuffisance rénale légère
50-79
10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg)
2 fois par jour
Insuffisance rénale modérée
30-49
5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15 ml/kg)
2 fois par jour
Insuffisance rénale sévère
< 30
5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg)
2 fois par jour
Patients atteints d'insuffisance
--
10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg)
rénale au stade terminal sous dialyse
une fois par jour (1) (2)
(1) Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 ml/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(2) Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l'âge, du poids et de la posologie.
En monothérapie
La sécurité et l'efficacité du lévétiracétam chez l'enfant et l'adolescent de moins de 16 ans n'ont pas
été établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l'adulte ( 18 ans) et l'adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez l'enfant de 4 à 11 ans et l'adolescent (12 à 17 ans) pesant moins de
50 kg

La posologie thérapeutique initiale est de 10 mg/kg 2 fois par jour.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être augmentée jusqu'à 30
mg/kg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions de posologies ne doivent pas dépasser 10
mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 semaines. La posologie minimale efficace doit être utilisée pour
toutes les indications.
La posologie chez l'enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l'adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l'adulte ( 18 ans) et l'adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
pour toutes les indications.
Recommandations posologiques chez l'enfant et l'adolescent :
Poids
Dose initiale :
Posologie maximale :
10 mg/kg 2 fois par jour
30 mg/kg 2 fois par jour
15 kg (1)
150 mg 2 fois par jour
450 mg 2 fois par jour
20 kg (1)
200 mg 2 fois par jour
600 mg 2 fois par jour
25 kg
250 mg 2 fois par jour
750 mg 2 fois par jour
A partir de 50 kg (2)
500 mg 2 fois par jour
1 500 mg 2 fois par jour
(1) Les enfants de 25 kg ou moins doivent de préférence initier le traitement avec du
lévétiracétam 100 mg/ml en solution buvable.
(2) La posologie chez l'enfant et l'adolescent de 50 kg ou plus est la même que chez l'adulte.
Traitement en association chez le nourrisson et l'enfant de moins de 4 ans
La sécurité et l'efficacité du Lévétiracétam Hospira solution à diluer pour perfusion n'ont pas été
établies chez le nourrisson et l'enfant de moins de 4 ans.
Les données actuellement disponibles sont décrites en rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune
recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Lévétiracétam Hospira solution à diluer doit être utilisé par voie intraveineuse uniquement et la dose
recommandée doit être diluée dans au moins 100 ml d'un solvant compatible et administrée par voie
intraveineuse par perfusion intraveineuse de 15 minutes (voir rubrique 6.6).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l'un des excipients
mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Insuffisance rénale
L'administration du lévétiracétam à l'insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la posologie.
Chez le patient atteint d'une insuffisance hépatique sévère, l'évaluation de la fonction rénale est
recommandée avant de déterminer la posologie à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas de diminution de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucocytose, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en lien avec l'administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant d'une faiblesse importante, de pyrexie, d'infections
récurrentes ou de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur entourage) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l'apparition de signes psychiatriques symptomatiques d'importants
changements d'humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l'adaptation
au traitement ou l'arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez-vous référer à la rubrique 4.2.
Comme avec d'autres types d'antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l'instauration du lévétiracétam ou l'augmentation de la dose, était réversible
après l'arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d'aggravation des crises convulsives.
Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme
De rares cas d'allongement de l'intervalle QT à l'ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracetam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un
allongement de l'intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l'intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez l'enfant ne suggèrent pas d'effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l'enfant sur l'apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Excipients
Ce médicament contient 19 mg de sodium par flacon. La dose unique maximale (correspondant à 1500
mg de lévétiracétam) contient 57 mg de sodium, soit 2,85% de l'apport quotidien maximal
recommandé (AJR) par l'OMS de 2 g de sodium pour un adulte. A prendre en considération par les
patients sous régime hyposodé.
Ce médicament peut être dilué avec des solutions contenant du sodium (voir rubrique 4.2) et ceci doit
être pris en compte par rapport au sodium total de toutes les sources qui sera administré au patient.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l'adulte avant la commercialisation montrent que le lévétiracétam ne
modifie pas les concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne,
carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci
n'ont pas d'influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l'adulte, il n'a pas été mis en évidence d'interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu'à 60 mg/kg/jour de lévétiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n'influence pas les concentrations sériques à l'état d'équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20% chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s'est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1 000 mg par jour n'a pas modifié la pharmacocinétique des
contraceptifs oraux (éthynilestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone
lutéinisante et progestérone) n'ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2 000 mg par jour
n'a pas modifié la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine
n'ont pas été modifiés. L'administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la
warfarine n'a pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Alcool
Aucune donnée n'est disponible quant à l'interaction du lévétiracétam et de l'alcool.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises épileptiques dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1er trimestre)
ne suggère pas d'augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à lévétiracétamen
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ 100
enfants) ne suggèrent pas d'augmentation du risque de troubles ou retards neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu'à 60%
de la concentration de base avant la grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l'allaitement n'est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l'allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l'importance de l'allaitement.
Aucun impact sur la fertilité n'a été détecté lors des études sur l'animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n'est disponible, le risque potentiel pour l'homme est inconnu.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont
susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la
posologie, une somnolence ou d'autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc
recommandé à ces patients d'être prudents lors de l'exécution de tâches délicates telles que la conduite
d'un véhicule ou l'utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas
utiliser de machines tant qu'il n'a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas
affectées.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil des événements indésirables présenté ci-dessous
est basé sur l'analyse de l'ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes
les indications, soit un total de 3 416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées
par celles de l'utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que
par celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d'âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l'épilepsie. Etant donné que les données d'exposition au
lévétiracétam par voie intraveineuse sont limitées et que les formulations orales et intraveineuses sont
bioéquivalentes, les informations de sécurité du lévétiracétam par voie intraveineuse reposent sur
l'utilisation du lévétiracétam par voie orale.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et leur fréquence est définie de la
façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000 à <
1/100) ; rare ( 1/10 000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
Système Classe
Catégories de fréquence
Organe
MedDRA
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Infections et
Rhinopharyngit
Infection
infestations
e
Affections
Thrombocytopénie Pancytopénie,
hématologiques
,
neutropénie,
et
leucopénie
agranulocytose
du système
lymphatique
Affections du
Syndrome
système
d'hypersensibilité
immunitaire
médicamenteuse avec
Catégories de fréquence
Organe
MedDRA
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(DRESS),
Hypersensibilité
(y compris
Angioedème et
anaphylaxie)
Troubles du
Anorexie
Perte de poids,
Hyponatrémie
métabolisme et
prise de poids
de
la nutrition
Affections
Dépression,
Tentative de
Suicide, trouble
psychiatriques
hostilité/agressivité suicide, idée
de la personnalité,
,
suicidaire, trouble
trouble de la
anxiété, insomnie,
psychotique,
pensée,
nervosité/irritabilit
trouble du
idées délirantes
é
comportement,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique,
labilité
émotionnelle/saute
s
d'humeur,
agitation
Affections du
Somnolence,
Convulsion,
Amnésie, trouble
Choréoathétose,
système
céphalée
trouble de
de la mémoire,
dyskinésie,
nerveux
l'équilibre,
trouble de la
hyperkinésie, trouble
sensation
coordination /
de la marche,
vertigineuse,
ataxie, paresthésie, encéphalopathie,
léthargie,
trouble de
aggravation des crises
tremblement
l'attention
convulsives,
syndrome malin des
neuroleptiques*
Affections
Diplopie, vision
oculaires
trouble
Affections de
Vertige
l'oreille et du
labyrinthe
Affections
Allongement de
cardiaques
l'intervalle QT à
l'électrocardiogramm
e
Affections
Toux
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Catégories de fréquence
Organe
MedDRA
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
Douleur
Pancréatite
gastro-
abdominale,
intestinales
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Affections
Anomalies des
Insuffisance
hépatobiliaires
tests de la fonction hépatique,
hépatique
hépatite
Affections du
Insuffisance rénale
rein et des
aiguë
voies urinaires
Affections de la
Eruption cutanée
Alopécie, eczéma,
Nécrolyse
peau et du tissu
prurit
épidermique
sous-cutané
toxique,
syndrome de
Stevens-Johnson,
érythème
polymorphe
Affections
Faiblesse
Rhabdomyolyse et
musculo-
musculaire,
élévation du taux de
squelettiques
myalgie
créatine
et du tissu
phosphokinase*
conjonctif
Troubles
Asthénie/fatigue
généraux et
anomalies au
site
d'administratio
n
Lésions,
Blessure
intoxications et
complications
liées aux
procédures
* La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Le risque d'anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d'alopécie, une régression a été observée à l'arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d'études contrôlées versus placebo et d'études de suivi en ouvert. Soixante
de ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d'études contrôlées versus placebo.
Chez les patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours
d'études contrôlées versus placebo et d'études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par
le lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux
tranches d'âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l'utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d'âge et dans toutes les indications approuvées dans l'épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l'exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2%), l'agitation (fréquent,
3,4%), les sautes d'humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7%), l'agressivité
(fréquent, 8,2%), le comportement anormal (fréquent, 5,6%) et la léthargie (fréquent, 3,9%) ont été
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d'âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l'irritabilité (très fréquent,
11,7%) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3%) ont été rapportés plus fréquemment que dans
les autres classes d'âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d'évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que le
lévétiracétam n'était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R
Attention and Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au
score à l'inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué
une aggravation du comportement agressif chez les patients traités par le lévétiracétam, selon une
mesure standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behaviour Check List
d'Achenbach (CBCL). Cependant, les sujets traités par le lévétiracétam dans l'étude de suivi à long
terme en ouvert n'ont pas présenté, en moyenne, d'altération des fonctions comportementale et
émotionnelle ; en particulier, les mesures du comportement agressif n'ont pas montré d'aggravation
par rapport aux valeurs à l'inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec du lévétiracétam.
Il n'existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera symptomatique
et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d'élimination par dialyse est de 60% pour le
lévétiracétam et de 74% pour le métabolite principal.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l'acétamide -
éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d'action
Le mécanisme d'action du lévétiracétam n'est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l'effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques. Par ailleurs, des études in
vitro
ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site
de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion
vésiculaire et l'excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam et ses analogues montrent
un degré d'affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de
protection contre les crises dans le modèle d'épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère
que l'interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer
au mécanisme d'action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif.
Chez l'homme, une activité dans les épilepsies partielles et généralisées (décharge
épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil pharmacologique du
lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l'adulte, de l'adolescent et de l'enfant épileptique à partir de 4 ans.

Chez l'adulte, l'efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1 000 mg, 2 000 mg ou 3 000 mg par jour, répartis en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu'à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50% ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7%, 31,6% et 41,3% pour les
patients traités respectivement par 1 000, 2 000 ou 3 000 mg de lévétiracétam et de 12,6% pour les
patients sous placebo.
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l'efficacité du lévétiracétam a été établie lors d'une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe, soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6% des patients traités par lévétiracétam et 19,6% des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50% ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4% des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2% des patients depuis au moins un an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.

L'efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d'un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP
400-1 200 mg/jour ou lévétiracétam 1 000-3 000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu'à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0% des patients sous lévétiracétam et 72,8% des patients traités par carbamazépine LP ont été libres
de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2% (IC
95% : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6% et
58,5% des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
En association dans le traitement des crises myocloniques de l'adulte et de l'adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.

L'efficacité du lévétiracétam a été établie lors d'une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d'épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3 000 mg/jour répartis en deux
prises. 58,3% des patients traités par lévétiracétam et 23,3% des patients sous placebo ont présenté au
moins une réduction de 50% du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un
traitement maintenu à long terme, 28,6% des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au
moins 6 mois et 21,0% étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l'adulte et de
l'adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.

L'efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d'enfants souffrant
d'épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie- absences de
l'adolescent, épilepsies-absences de l'enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil). Dans cette
72,2% des patients traités par le lévétiracétam et 45,2% des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50% ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4% des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5% pendant au moins un an
.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Le profil pharmacocinétique a été caractérisé suite à une administration orale. Une dose unique de
1 500 mg de lévétiracétam diluée dans 100 ml d'un solvant compatible et injectée par voie
intraveineuse pendant 15 minutes est bioéquivalente à 1 500 mg de lévétiracétam administré per os,
soit 3 comprimés à 500 mg.
L'administration intraveineuse de doses allant jusqu'à 4 000 mg dilués dans 100 ml de sérum
physiologique à 0,9% pendant 15 minutes et de doses allant jusqu'à 2 500 mg dilués dans 100 ml de
sérum physiologique à 0,9% pendant 5 minutes a été évaluée. Les profils pharmacocinétiques et de
tolérance n'ont pas permis d'identifier des conséquences en termes de tolérance.
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et interindividuelle. Il n'y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Le profil pharmacocinétique indépendant du temps du lévétiracétam a été
également confirmé après injection intraveineuse de 1 500 mg 2 fois par jour pendant 4 jours.
Il n'existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à l'origine ethnique, ou au cycle
nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le volontaire sain et le patient
épileptique.
Adultes et adolescents
Distribution
Le pic de concentration plasmatique (Cmax) observé chez 17 sujets après administration intraveineuse
unique de 1 500 mg pendant 15 minutes était de 51± 19 microgrammes/ml (moyenne arithmétique ±
écart type).
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n'est disponible chez l'homme.
Ni le lévétiracétam, ni son métabolite principal ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10%). Le volume de distribution du lévétiracétam est d'environ 0,5 à 0,7 l/kg, valeur
proche du volume total de l'eau corporelle.
Biotransformation
Le lévétiracétam n'est pas métabolisé de façon importante chez l'homme. La voie métabolique
principale (24% de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
hépatique. L'hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d'un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L'un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6% de la dose), et l'autre par l'ouverture du cycle pyrrolidone (0,9% de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n'ont représenté que 0,6% de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n'a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d'effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d'interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu'aucune induction enzymatique significative n'est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction du lévétiracétam avec d'autres molécules ou vice versa est
peu probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l'adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d'administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 ml/min/kg.
La principale voie d'élimination est urinaire, représentant environ 95% de la dose (avec environ 93%
de la dose éliminée en 48 heures). L'élimination par voie fécale ne représente que 0,3% de la dose.
L'élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66% et 24% de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l'ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 ml/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d'une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d'une filtration glomérulaire. L'élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d'environ 40% (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d'ajuster la dose quotidienne d'entretien du
lévétiracétam en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée à sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets adultes anuriques ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a été
d'environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L'élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51% au cours d'une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n'y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50% en raison d'une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Enfant (4 à 12 ans)
La pharmacocinétique n'a pas été étudiée chez l'enfant après administration intraveineuse. Toutefois,
sur la base des caractéristiques pharmacocinétiques du lévétiracétam, des données pharmacocinétiques
chez l'adulte après administration intraveineuse et des données pharmacocinétiques chez l'enfant après
administration orale, l'aire sous la courbe (AUC) devrait être similaire chez les enfants de 4 à 12 ans
après administration intraveineuse et orale.
Après administration d'une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d'environ 30% à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d'une dose par voie orale (20 à 60 mg/kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l'aire sous la courbe. La demi-vie
d'élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 ml/min/kg.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l'homme sur la base d'études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité, ou du potentiel de carcinogénicité
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés
chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, soumis à des niveaux d'exposition
semblables à ceux utilisés pour l'homme et pourraient avoir une signification clinique : modifications
hépatiques indiquant une réponse d'adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n'a été observé chez le rat mâle ou femelle, sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction à des doses allant jusqu'à 1 800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m² ou de l'exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement foeto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1 200 et
3 600 mg/kg/jour. A 3 600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids foetal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n'y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l'incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3 600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m²) et de 1 200 mg/kg/jour pour les foetus.
Quatre études du développement foeto-embryonnaire ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses
de 200, 600, 800, 1 200 et 1 800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1 800 mg/kg/jour a induit une
toxicité maternelle marquée et une diminution du poids foetal, associées à une augmentation des
anomalies cardio-vasculaires/squelettiques chez les foetus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les
mères et de 200 mg/kg/jour pour les foetus (égal à la MRHD évaluée en mg/m²).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1 800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1 800 mg/kg/jour pour les femelles
F0 et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu'au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m²).
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Acétate de sodium trihydraté
Acide acétique glacial
Chlorure de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
La stabilité physico-chimique de la solution diluée conservée dans des poches en PVC a été démontrée
pendant 24 heures à 30°C et entre 2°C et 8°C. D'un point de vue microbiologique, à moins que la
méthode de dilution exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé
immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, le temps de conservation et les conditions de
conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de verre (type I) de 5 ml fermé par un bouchon de caoutchouc en bromobutyle, et scellé par
une capsule flip-off en aluminium.
Chaque boîte contient 10 ou 25 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination et manipulation
Voir le tableau 1 pour les recommandations de préparation et d'administration de Lévétiracétam
Hospira, solution à diluer pour perfusion et pour l'obtention d'une dose quotidienne de 500 mg,
1 000 mg, 2 000 mg, ou 3 000 mg répartie en 2 doses.
Tableau 1. Préparation et administration de Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion
Dose
Volume utilisé
Volume
Durée de
Fréquence
Dose
de
perfusion
d'administration quotidienne
solvant
totale
250 mg
2,5 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
500 mg/jour
(un demi-flacon de 5
Volume utilisé
Volume
Durée de
Fréquence
Dose
de
perfusion
d'administration quotidienne
solvant
totale
ml)
500 mg
5 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
1 000 mg/jour
(un flacon de 5 ml)
1 000 mg 10 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
2 000 mg/jour
(deux flacons de
5 ml)
1 500 mg 15 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
3 000 mg/jour
(trois flacons de
5 ml)
Ce médicament est à usage unique; toute solution non utilisée doit être jetée.
Lévétiracétam Hospira solution à diluer pour perfusion est compatible physiquement et chimiquement
stable lorsqu'il est mélangé avec les solvants suivants :
Chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9%), solution injectable
Ringer Lactate, solution injectable
Glucose à 50 mg/ml (5 %) solution pour injection.
Un médicament présentant des particules ou une coloration anormale ne doit pas être utilisé.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/889/001
EU/1/13/889/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation: 08 janvier 2014
Date du dernier renouvellement : 20 novembre 2018
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Pfizer Service Company BVBA
Hoge Wei 10
1930 Zaventem
Belgique
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
Boîte de 10 ou de 25 flacons
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
lévétiracétam
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Un flacon contient 500 mg/5 ml de lévétiracétam.
Chaque ml contient 100 mg de lévétiracétam.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Les autres composants sont : acétate de sodium trihydraté, acide acétique glacial, chlorure de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution à diluer pour perfusion
500 mg/5 ml
10 flacons
25 flacons
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie intraveineuse
Diluer avant utilisation
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP:
Utiliser immédiatement après dilution.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/889/001
EU/1/13/889/002
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
Flacon de 5 ml
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, concentré stérile
lévétiracétam
Voie IV
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Utiliser immédiatement après dilution.
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
500 mg/5 ml
6.
AUTRES
Lévétiracétam Hospira 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
lévétiracétam
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous ou votre enfant.

- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Lévétiracétam Hospira et dans quel cas est-il utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lévétiracétam Hospira ?
3.
Comment prendre Lévétiracétam Hospira ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Lévétiracétam Hospira ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations.
1.
Qu'est-ce que Lévétiracétam Hospira et dans quel cas est-il utilisé ?
Lévétiracétam est un médicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises
d'épilepsie).
Lévétiracétam Hospira est utilisé :
seul, chez l'adulte et l'adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée, pour traiter une certaine forme d'épilepsie. L'épilepsie est une maladie où les
patients ont des crises répétées (convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme
d'épilepsie où les crises n'affectent initialement qu'un seul côté du cerveau mais qui par la suite
pourraient s'étendre à des zones plus larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec ou
sans généralisation secondaire). Le lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de
réduire le nombre de crises.
en association à d'autres médicaments antiépileptiques pour traiter :
o les crises partielles avec ou sans généralisation chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant à
partir de 4 ans,
o les crises myocloniques (mouvements brefs et saccadés d'un muscle ou d'un groupe
de muscles) de l'adulte et l'adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie
myoclonique juvénile,
o les crises généralisées tonico-cloniques primaires (crises graves avec une perte de
conscience) de l'adulte et l'adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie
généralisée idiopathique (ce type d'épilepsie qui est supposé avoir une cause
génétique).
Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion est une alternative pour les patients chez
lesquels l'administration par voie orale d'un antiépileptique contenant du lévétiracétam est
temporairement impossible.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lévétiracétam Hospira ?
N'utilisez jamais Lévétiracétam Hospira :
- si vous êtes allergique au lévétiracétam, aux dérivés de pyrrolidone ou à l'un des autres
composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Lévétiracétam Hospira
Si vous souffrez de troubles rénaux, suivez les instructions de votre médecin. Il décidera si votre
posologie doit être adaptée.
Si vous notez un ralentissement de la croissance ou un développement pubertaire inattendu de
votre enfant, contactez votre médecin.
Un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques comme Lévétiracétam Hospira
ont eu des idées autodestructrices ou suicidaires. Si vous présentez des symptômes de
dépression et/ou des idées suicidaires, contactez votre médecin.
Si vous avez des antécédents familiaux ou médicaux de rythme cardiaque irrégulier (visibles sur
un électrocardiogramme), ou si vous avez une maladie et/ou prenez un traitement qui vous
rend(ent) sujet(te) à des troubles du rythme cardiaque ou à des déséquilibres électrolytiques
(déséquilibre des sels).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si l'un des effets secondaires suivants devient grave ou
persiste après quelques jours :
Pensées anormales, irritabilité ou agressivité exacerbée, ou si votre famille, vos amis ou vous
remarquez des troubles importants de l'humeur ou du comportement.
Aggravation de l'épilepsie
Dans de rares cas, vos crises convulsives peuvent s'aggraver ou se produire plus souvent,
principalement pendant le premier mois suivant l'instauration du traitement ou l'augmentation
de la posologie. Si vous présentez l'un de ces nouveaux symptômes pendant la prise de
Lévétiracétam Hospira, veuillez consulter un médecin dès que possible.
Enfants et adolescents
Lévétiracétam Hospira ne doit pas être utilisé seul (en monothérapie) chez l'enfant et
l'adolescent de moins de 16 ans.
Autres médicaments et Lévétiracétam Hospira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Ne prenez pas de macrogol (un médicament utilisé comme laxatif) une heure avant et une heure après
la prise de lévétiracétam car cela pourrait entraîner une perte de son effet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou prévoyez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Si après évaluation attentive,
votre médecin considère que le traitement est nécessaire, le lévétiracétam pourra être utilisé au cours
de la grossesse. Vous ne devez pas arrêter votre traitement sans en avoir discuté avec votre médecin.
Un risque d'anomalie congénitale pour l'enfant à naître ne peut être complètement exclu.
L'allaitement n'est pas recommandé durant le traitement.
Lévétiracétam Hospira peut altérer votre capacité à conduire ou à manipuler un outil ou une machine
car il peut vous rendre somnolent. Cet effet est plus fréquent au début du traitement ou après
augmentation de la dose. Vous ne devez pas conduire ni utiliser de machine tant qu'il n'a pas été établi
que vos capacités pour de telles activités ne sont pas affectées.
Lévétiracétam Hospira contient du sodium
Une dose unique maximale de Levetiracetam Hospira concentré contient 57 mg de sodium (19 mg de
sodium par flacon) équivalant à 2,85% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de
sodium pour un adulte. Cela doit être pris en considération si vous suivez un régime alimentaire
contrôlé en sodium.
3.
Comment prendre Lévétiracétam Hospira ?
Un médecin ou une infirmière vous administrera Lévétiracétam Hospira sous forme de perfusion
intraveineuse.
Lévétiracétam Hospira doit être administré 2 fois par jour, une fois le matin et une fois le soir,
approximativement à la même heure chaque jour.
La forme intraveineuse est une alternative à l'administration orale. Vous pouvez passer des comprimés
pelliculés ou de la solution buvable à la forme intraveineuse ou inversement directement sans
adaptation posologique. Votre posologie quotidienne totale et la fréquence d'administration restent
identiques.

Traitement en association et monothérapie (à partir de l'âge de 16 ans)

Adulte ( 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus :
Posologie recommandée : comprise entre 1 000 mg et 3 000 mg par jour.
Quand vous allez prendre Lévétiracétam Hospira pour la première fois, votre médecin vous prescrira
une posologie
plus faible que la posologie recommandée pendant 2 semaines, avant de vous donner la
posologie quotidienne la plus faible.
Posologie chez l'enfant (4 à 11 ans) et l'adolescent (12 à 17 ans) de moins de 50 kg :
Posologie recommandée : entre 20 mg par kg de poids corporel et 60 mg par kg de poids corporel par
jour.
Mode et voie d'administration :
Lévétiracétam Hospira est utilisé par voie intraveineuse.
La dose recommandée doit être diluée dans au moins 100 ml d'un solvant compatible et perfusé en
15 minutes.
Pour les médecins et les infirmières, des informations plus détaillées pour un usage approprié de
Lévétiracétam Hospira figurent au paragraphe 6.
Durée de traitement :
Il n'y a pas de données disponibles sur l'administration intraveineuse de Lévétiracétam pendant
une période supérieure à 4 jours.
En cas d'arrêt de traitement, comme pour tous les autres médicaments antiépileptiques, Lévétiracétam
Hospira doit être arrêté progressivement afin d'éviter l'augmentation des crises convulsives. Si votre
médecin décide d'arrêter votre traitement par Lévétiracétam Hospira, il vous donnera des instructions
concernant l'arrêt progressif de Lévétiracétam Hospira.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service d'urgences le plus proche si
vous souffrez :

de faiblesse, sensation de tête qui tourne ou de vertige, ou si vous avez des difficultés à respirer,
car cela peut être des signes d'une réaction allergique (anaphylactique) grave
de gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (oedème de Quincke)
de symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage, suivie d'une éruption cutanée
étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques observée
dans les tests sanguins et une augmentation d'un certain type de globules blancs (éosinophilie) et
un gonflement des ganglions lymphatiques (réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques [DRESS]).
de symptômes tels que faible volume urinaire, fatigue, nausées, vomissements, confusion et
gonflement des jambes, des chevilles ou des pieds, cela pourrait être un signe d'une diminution
soudaine de la fonction rénale
d'éruption cutanée, pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches sombres
centrales entourées par une zone plus claire, avec un anneau sombre en bordure ) (érythème
polymorphe
)
d'éruption cutanée généralisée avec des ampoules et un décollement de la peau, en particulier
autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson)
d'une forme plus grave d'éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
de signes de changements mentaux graves ou si quelqu'un de votre entourage remarque des
signes de confusion, somnolence (envie de dormir), amnésie (perte de mémoire), altération de la
mémoire (oublis), comportement anormal ou d'autres signes neurologiques y compris des
mouvements involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d'une
encéphalopathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de
dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d'une augmentation
de la dose, des effets indésirables tels que l'envie de dormir, la fatigue et l'étourdissement peuvent être
plus fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps.
Très fréquents : pouvant survenir chez plus d'1 patient sur 10
rhinopharyngite ;
somnolence (envie de dormir) ; maux de tête.
Fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10
anorexie (perte d'appétit) ;
dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité ;
convulsion, trouble de l'équilibre, étourdissement (sensation de vertige), léthargie (manque
d'énergie et d'enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire) ;
vertige (sensation de rotation) ;
toux ;
douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée ;
éruption cutanée ;
asthénie/fatigue.
Peu fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100
diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs ;
perte de poids, prise de poids ;
tentative de suicide et idées suicidaires, trouble mental, comportement anormal, hallucination,
colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d'humeur, agitation ;
amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la coordination/ataxie
(difficulté à coordonner les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l'attention
(manque de concentration) ;
diplopie (vision double), vision trouble ;
valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique ;
perte de cheveux, eczéma, prurit ;
faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire) ;
blessure.
Rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1 000
infection ;
diminution du nombre de tous les types de cellules sanguines;
réactions allergiques sévères (DRESS, réaction anaphylactique [réaction allergique grave et
importante], oedème de Quincke [gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge]);
diminution de la concentration de sodium dans le sang;
suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée
(réflexion lente, incapacité à se concentrer) ;
idées délirantes ;
encéphalopathie (voir rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une description
détaillée des symptômes) ;
aggravation de l'épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives ;
spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à
contrôler les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité) ;
modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;
pancréatite ;
diminution soudaine de la fonction rénale ;
insuffisance hépatique, hépatite ;
éruption au niveau de la peau, pouvant former des cloques et se présenter sous la forme de
petites cocardes (un bouton central foncé entouré d'une zone plus claire et d'un anneau sombre
en bordure) (érythème multiforme), éruption généralisée avec des ampoules et un décollement
de la peau, notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome
de Stevens-Johnson
), et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de
30% de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique).
rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et associée à une augmentation de la créatine
phosphokinase sanguine. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients
japonais par rapport aux patients non japonais
boitement ou difficulté à marcher,
association des symptômes de fièvre, raideur musculaire, tension artérielle et fréquence
cardiaque instables, confusion, faible niveau de conscience (signes possibles d'un trouble appelé
syndrome malin des neuroleptiques). La prévalence est significativement plus élevée chez les
patients japonais par rapport aux patients non japonais.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre
pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas
mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament."
5.
Comment conserver Lévétiracétam Hospira ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Lévétiracétam Hospira
- Le principe actif est appelée le lévétiracétam. Chaque millilitre contient 100 mg de
lévétiracétam.
- Les autres composants sont : acétate de sodium trihydraté, acide acétique glacial, chlorure de
sodium, eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 Levetiracetam Hospira contient du
sodium).
Qu'est-ce que Lévétiracétam Hospira et contenu de l'emballage extérieur ?
Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile) est une solution
limpide, incolore et stérile.
Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion, est conditionné en boîte de 10 ou de 25
flacons de 5 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricants
Pfizer Service Company BVBA
Hoge Wei 10
1930 Zaventem
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Pfizer NV/SA
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Tél/Tel: +32 (0) 2 554 62 11
Tel. + 370 52 51 4000
Luxembourg/Luxemburg
,
Pfizer NV/SA
.: +359 2 970 4333
Tél/Tel: +32 (0) 2 554 62 11
Ceská republika
Magyarország
Pfizer, spol. s r.o.
Pfizer Kft.
Tel: +420-283-004-111
Tel: + 36 1 488 37 00
Danmark
Malta
Pfizer ApS
Drugsales Ltd
Tlf: + 45 44 20 11 00
Tel: + 356 21 419 070/1/2
Deutschland
Nederland
PFIZER PHARMA GmbH
Pfizer bv
Tel: +49 (0)30 550055-51000
Tel: +31 (0)800 63 34 636
Eesti
Norge
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Pfizer AS
Tel: +372 666 7500
Tlf: +47 67 52 61 00

Österreich
Pfizer A.E.
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
.: +30 210 6785 800
Tel: +43 (0)1 521 15-0
España
Polska
Pfizer, S.L.
Pfizer Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 490 99 00
Tel: +48 22 335 61 00
France
Portugal
Pfizer
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tél: + 33 (0)1 58 07 34 40
Tel: +351 21 423 55 00
Hrvatska
România
Pfizer Croatia d.o.o.
Pfizer România S.R.L.
Tel: +385 1 3908 777
Tel: +40 (0)21 207 28 00
Ireland
Slovenija
Pfizer Healthcare Ireland
Pfizer Luxembourg SARL
Tel: 1800 633 363 (toll free)
Pfizer, podruznica za svetovanje s podrocja
+44 (0) 1304 616161
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel: +386 (0)1 52 11 400
Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Pfizer Luxembourg SARL, organizacná zlozka
Sími: +354 540 8000
Tel: +421­2­3355 5500
Italia
Suomi/Finland
Pfizer S.r.l.
Pfizer Oy
Tel: +39 06 33 18 21
Puh/Tel: +358 (0)9 430 040

Sverige
Pfizer .. (Cyprus Branch)
Pfizer AB
.: +357 22817690
Tel: +46 (0)8 550 520 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer Luxembourg SARL filile Latvij
Pfizer Limited
Tel.: + 371 670 35 775
Tel: +44 (0)1304 616161
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est.
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Des directives pour un usage approprié de Lévétiracétam Hospira sont fournies au paragraphe 3.
Chaque flacon de solution à diluer de Lévétiracétam Hospira contient 500 mg de lévétiracétam (5 ml
de solution à diluer à 100 mg/ml). Voir le tableau 1 pour la préparation et l'administration
recommandées de Lévétiracétam Hospira, solution à diluer pour perfusion pour l'obtention d'une dose
quotidienne totale de 500 mg, 1 000 mg, 2 000 mg ou 3 000 mg répartie en 2 prises.
Tableau 1. Préparation et administration de Lévétiracétam Hospira solution à diluer pour perfusion :
Dose
Volume
Volume
Durée de
Fréquence
posologie
de solvant
perfusion
d'administration quotidienne
totale
250 mg
2,5 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
500 mg/jour
(un demi-flacon de 5 ml)
500 mg
5 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
1 000 mg/jour
(un flacon de 5 ml)
1 000 mg
10 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
2 000 mg/jour
(deux flacons de 5 ml)
1 500 mg
15 ml
100 ml
15 minutes 2 fois/jour
3 000 mg/jour
(trois flacons de 5 ml)
Ce médicament est à usage unique, toute solution non utilisée doit être jetée.
Conservation après dilution :
La stabilité physico-chimique de la solution diluée conservée dans des poches en PVC a été démontrée
pendant 24 heures à 30°C et entre 2°C et 8°C. D'un point de vue microbiologique, à moins que la
méthode de dilution n'exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé
immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, le temps de conservation et les conditions de
conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Lévétiracétam Hospira solution à diluer est compatible physiquement et chimiquement stable lorsqu'il
est mélangé avec les solvants suivants :
Chlorure de sodium 9mg/ml (0,9%), solution injectable
Ringer Lactate, solution injectable
Glucose 50mg/ml (5%), solution injectable.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS