Lamivudine/zidovudine teva 150 mg - 300 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva
150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine et 300 mg de zidovudine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pelliculés sécables.
Comprimés pelliculés sécables blancs, en forme de capsule, biconvexe, gravés « L/Z » sur une face et
« 150/300 » sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Lamivudine/Zidovudine Teva est indiqué dans le cadre d’associations anti-rétrovirales pour le
traitement de l’infection par le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) (voir rubrique 4.2).
4.2
Posologie et mode d’administration
La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l’infection par le VIH.
Lamivudine/Zidovudine Teva peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin de garantir l'administration de la
dose complète. Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, les comprimés peuvent être
écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout devant être
ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).
Adultes et adolescents pesant au moins 30 kg
La posologie recommandée de Lamivudine/Zidovudine Teva est d’un comprimé deux fois par jour.
Enfants pesant entre 21 kg et 30 kg
La posologie recommandée de Lamivudine/Zidovudine Teva par voie orale est d'un demi-comprimé le
matin et d'un comprimé entier le soir.
Enfants pesant entre 14 kg et 21 kg
La posologie recommandée de Lamivudine/Zidovudine Teva par voie orale est d'un demi-comprimé
deux fois par jour.
Le schéma posologique chez les enfants pesant entre 14 et 30 kg est principalement basé sur une
modélisation pharmacocinétique et s'appuie sur les données issues des études cliniques réalisées avec
la lamivudine et la zidovudine séparément. Une surexposition pharmacocinétique à la zidovudine peut
survenir ; une surveillance attentive de la sécurité d'emploi est par conséquent justifiée chez ces
2
patients. En cas de survenue d'une intolérance gastro-intestinale chez les patients pesant entre 21 et
30 kg, un autre schéma posologique consistant en un demi-comprimé trois fois par jour, peut être
administré pour tenter d'améliorer la tolérance.
Les comprimés de Lamivudine/Zidovudine Teva ne doivent pas être utilisés chez les enfants pesant
moins de 14 kg, les doses ne pouvant être correctement ajustées au poids de l'enfant. Chez ces
patients, la lamivudine et la zidovudine devront être administrées séparément, conformément aux
posologies recommandées pour ces médicaments. Pour ces patients, ainsi que pour les patients dans
l'incapacité d'avaler des comprimés, la lamivudine et la zidovudine sont disponibles sous forme de
solution buvable.
Au cas où une interruption de traitement de l'une des substances actives de Lamivudine/Zidovudine
Teva, ou une réduction de la posologie, s'avèrerait nécessaire, la lamivudine et la zidovudine sont
disponibles séparément sous forme de comprimés/gélules et de solution buvable.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, les concentrations de lamivudine et de zidovudine sont augmentées en
raison d’une diminution de leur clairance (voir rubrique 4.4). Aussi, comme leur posologie doit être
adaptée, il est recommandé d’administrer séparément la lamivudine et la zidovudine chez les patients
avec une insuffisance rénale grave (ayant une clairance de la créatinine
30 mL/min), en se référant
au Résumé des Caractéristiques du Produit de chacun de ces médicaments.
Insuffisance hépatique
Chez le patient cirrhotique, des données limitées suggèrent qu’une accumulation de zidovudine peut
apparaître chez les patients insuffisants hépatiques en raison d’une diminution de la
glucuroconjugaison. Chez les patients avec insuffisance hépatique modérée à sévère, les données
montrent que les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement
altérés en cas d’atteinte hépatique. Cependant, en cas d’insuffisance hépatique sévère, il est
recommandé d’administrer séparément la lamivudine et la zidovudine, en raison d’un éventuel
ajustement posologique de la zidovudine, en se référant au Résumé des Caractéristiques du Produit de
chacun de ces médicaments.
Ajustement posologique recommandé chez les patients présentant une mauvaise tolérance
hématologique
Un ajustement posologique de la zidovudine peut se révéler nécessaire chez les patients ayant un taux
d’hémoglobine < 9 g/dL (5,59 mmol/L) ou un taux de neutrophiles < 1,0 x 10
9
/L (voir rubriques 4.3 et
4.4). Dans ce cas, une diminution de la posologie de la zidovudine est nécessaire et l’administration
séparée de la lamivudine et de la zidovudine est recommandée, en se référant au résumé des
caractéristiques de chaque spécialité pharmaceutique.
Sujet âgé
Aucune donnée spécifique n’est disponible. Cependant, chez le sujet âgé, une attention particulière
devra être portée sur une éventuelle altération de la fonction rénale et des modifications des
paramètres hématologiques, liées à l’âge.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L’administration de la zidovudine est contre-indiquée en cas de troubles hématologiques sévères : taux
de neutrophiles < 0,75 x 10
9
/L ou taux d’hémoglobine < 7,5 g/dL (soit 4,65 mmol/L). L’utilisation de
Lamivudine/Zidovudine Teva est donc contre-indiquée chez ces patients (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
3
Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut
être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de
prévenir toute transmission.
Les mises en garde et précautions d’emploi relatives à la lamivudine et à la zidovudine sont
mentionnées ci-dessous. Aucune mise en garde ni précaution d’emploi complémentaire n’existe pour
Lamivudine/Zidovudine Teva.
Au cas où un ajustement posologique s’avère nécessaire, il est recommandé d’administrer séparément
la lamivudine et la zidovudine (voir rubrique 4.2). Le médecin traitant devra alors se référer au résumé
des caractéristiques de chaque spécialité pharmaceutique.
L'utilisation concomitante de stavudine et de zidovudine doit être évitée (voir rubrique 4.5).
Infections opportunistes
L'apparition d'infections opportunistes ou d’autres complications liées à l'évolution de l'infection par le
VIH reste possible sous Lamivudine/Zidovudine Teva, comme avec les autres traitements
antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de
l’infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Effets indésirables hématologiques
Une anémie, une neutropénie ou une leucopénie (généralement secondaire à la neutropénie) peuvent
survenir chez les patients traités par la zidovudine. Ces effets indésirables sont plus fréquents aux
posologies les plus élevées de zidovudine (1200-1500 mg/jour) et chez les patients avec insuffisance
médullaire avant le traitement, en particulier à un stade avancé de l’infection par le VIH. Par
conséquent, les paramètres hématologiques devront être surveillés avec soin chez les patients traités
par Lamivudine/Zidovudine Teva (voir rubrique 4.3.). Ces troubles hématologiques ne sont
généralement pas observés avant 4 à 6 semaines de traitement. Chez les patients symptomatiques à un
stade avancé de la maladie, il est généralement conseillé de réaliser un contrôle hématologique au
moins tous les 15 jours pendant le premier trimestre de traitement puis tous les mois.
Chez les patients traités à un stade précoce de la maladie, les effets indésirables hématologiques sont
peu fréquents. Suivant l’état du patient, la surveillance hématologique peut être moins fréquente,
mensuelle ou trimestrielle, par exemple. En cas d’anémie sévère ou de myélosuppression survenant
lors du traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva, ou en cas d’insuffisance médullaire préexistante
9
(taux d’hémoglobine < 9 g/dL (5,59 mmol/L) ou taux de neutrophiles inférieurs à 1,0 x 10 /L) (voir
rubrique 4.2), une adaptation posologique de la zidovudine peut être recommandée. Dans ce cas, et
sachant qu’une adaptation posologique de Lamivudine/Zidovudine Teva n’est pas possible,
l’administration séparée de la lamivudine et de la zidovudine est recommandée. Le médecin devra
alors se référer au résumé des caractéristiques correspondant à chaque spécialité pharmaceutique.
Pancréatite
De rares cas de pancréatite ont été observés chez des patients traités par la lamivudine ou par la
zidovudine. Cependant, les responsabilités respectives du traitement antirétroviral et de l'évolution de
l'infection par le VIH n'ont pas pu être formellement établies. Le traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou
biologiques évocateurs de pancréatite.
Acidose lactique
Une acidose lactique, associée habituellement à une hépatomégalie et à une stéatose hépatique, a été
rapportée après administration de zidovudine. Les symptômes précoces (hyperlactatémie
symptomatique) incluent des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs
abdominales), une sensation de malaise général, une perte d'appétit, une perte de poids, des
symptômes respiratoires (respiration rapide et/ou profonde) ou neurologiques (incluant un déficit
4
moteur).
L'acidose lactique entraîne une mortalité élevée et peut être associée à une pancréatite, une
insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale.
L'acidose lactique apparaît généralement après quelques, voire plusieurs, mois de traitement.
Le traitement par zidovudine devra être interrompu en cas d'hyperlactatémie symptomatique et
d’acidose métabolique/lactique, d’hépatomégalie évolutive, ou d’élévation rapide des transaminases.
L’administration de zidovudine se fera avec une prudence particulière chez tous les patients
(notamment les femmes obèses) ayant une hépatomégalie, une hépatite ou tout autre facteur de risque
connu d’atteinte hépatique et stéatose hépatique (y compris certains médicaments ou l'alcool). Les
patients co-infectés par le virus de l'hépatite C et traités par un interféron-alpha et la ribavirine sont
particulièrement exposés.
Les patients à risque élevé devront faire l’objet d’une étroite surveillance.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero
Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction
mitochondriale, l’effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine.
Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le
VIH, exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ;
il s’agissait
majoritairement d’associations comportant de la zidovudine.
Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques
(hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles
neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions,
troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est
pas établi à ce jour.
Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé
in utero
à des
analogues nucléos(t)idiques qui présentent des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue,
en particulier des manifestations neurologiques.
Ces données ne modifient pas les recommandations
actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
Lipoatrophie
Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graisse sous-cutanée, liée à une toxicité
mitochondriale. L'incidence et la sévérité de la lipoatrophie sont liées à une exposition cumulée. Cette
perte de graisse, qui est la plus visible au niveau du visage, des membres et des fesses, peut être
irréversible malgré le passage à un traitement sans zidovudine. Les patients doivent faire l'objet d'un
suivi régulier afin de détecter tout signe évocateur d'une lipoatrophie pendant leur traitement par
zidovudine ou par des médicaments contenant de la zidovudine. Le traitement par zidovudine doit être
remplacé par un autre traitement en cas de suspicion de développement d’une lipoatrophie.
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au
contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien
établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une
prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose
sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
Syndrome de Restauration Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
5
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des
manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été
observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement
par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les
pneumonies à Pneumocystis jirovecii
(souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être
instauré si nécessaire. Des troubles auto-immuns (comme la maladie de Grave
et l'hépatite auto-
immune)
ont aussi été rapportés lors d'activation immunitaire ; cependant, le délai d'apparition
rapporté est plus de variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du
traitement.
Atteinte hépatique
Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par le VIH et par le
virus de l'hépatite B (VHB), des informations supplémentaires sur l'utilisation de la lamivudine dans le
traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de la
lamivudine 100 mg.
La tolérance et l'efficacité de la zidovudine n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles
sous-jacents significatifs de la fonction hépatique.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et
potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou
C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
Si le traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva est interrompu chez des patients co-infectés par le
virus de l'hépatite B, il est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction
hépatique et des marqueurs de la réplication du VHB pendant 4 mois, l'interruption de la lamivudine
pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite.
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé.
Patients co-infectés par le virus de l'hépatite C
L'utilisation concomitante de ribavirine et de zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque
accru d'anémie (voir rubrique 4.5).
Ostéonécrose
L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes, la
consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Lamivudine/Zidovudine Teva
ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la
lamivudine ou un médicament contenant de l’emtricitabine.
L’association de lamivudine avec la cladribine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Administration chez les sujets ayant une insuffisance rénale modérée
Les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 49 mL/min et qui reçoivent
Lamivudine/Zidovudine Teva peuvent avoir une exposition à la lamivudine (ASC) 1,6 à 3,3 fois plus
élevée que celle des patients ayant une clairance de la créatinine ≥
50 mL/min. Il n’existe pas de
données de sécurité issues d’essais randomisés contrôlés comparant Lamivudine/Zidovudine Teva aux
6
composants individuels chez des patients présentant une clairance de la créatinine comprise entre
30 et 49 mL/min et ayant eu une adaptation de dose de lamivudine. Dans les premiers essais menés
avec la lamivudine en association avec la zidovudine, des expositions plus élevées à la lamivudine
étaient associées à une toxicité hématologique plus fréquente (neutropénie et anémie), bien que des
arrêts dus à une neutropénie ou à une anémie aient été rapportés pour chacune des toxicités chez < 1 %
des sujets. D’autres événements indésirables liés à la lamivudine (tels que des troubles gastro-
intestinaux et des atteintes hépatiques) peuvent survenir.
Les patients ayant une clairance de la créatinine constante comprise entre 30 et 49 mL/min et qui
reçoivent Lamivudine/Zidovudine Teva doivent être surveillés afin de rechercher les événements
indésirables liés à la lamivudine, notamment une toxicité hématologique. En cas d’apparition ou
d’aggravation d’une neutropénie ou d’une anémie, une adaptation posologique de la lamivudine,
conformément à l’information produit de la lamivudine, est indiquée, qui ne peut être obtenue avec
Lamivudine/Zidovudine Teva. Lamivudine/Zidovudine Teva doit être arrêté et les composants
individuels doivent être utilisés pour établir le schéma thérapeutique.
Excipient(s)
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Lamivudine/Zidovudine Teva
est l’association de lamivudine et de zidovudine ; par conséquent, les
interactions médicamenteuses identifiées pour chacune de ces substances actives considérées
individuellement s’appliquent à Lamivudine/Zidovudine Teva. Les études cliniques n’ont pas montré
d’interaction cliniquement significative entre la lamivudine et la zidovudine.
La
zidovudine est principalement
métabolisée
par
l’UDP-glucuronyltransférase (UGT) ; la co-
administration d’inducteurs ou d’inhibiteurs de l’UGT pourrait modifier l’exposition à la zidovudine.
La lamivudine est excrétée par voie rénale. La
sécrétion tubulaire active
de la lamivudine dans les
urines se fait par l’intermédiaire du
système de transport cationique
organique (OCT) ; la co-
administration de lamivudine et d’inhibiteurs du système OCT ou de médicaments néphrotoxiques
peut augmenter l’exposition à la lamivudine.
La lamivudine et la zidovudine ne sont pas significativement métabolisés par les enzymes du
cytochrome P450 (tels que CYP 34A, CYP 2C9 ou CYP 2D6) et n’ont pas d'action inhibitrice ou
inductrice sur ce système enzymatique. Par conséquent, le risque d'interactions avec les antiretroviraux
inhibiteurs de la protéase, les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse et les autres
médicaments métabolisés par les principales enzymes du cytochrome P450 est faible.
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte. La liste ci-dessous, bien que non
exhaustive, est représentative des classes étudiées.
Médicaments par Classe
Thérapeutique
Conséquences sur les
concentrations des
médicaments
Modification quantitative (%)
de la C
max
, l’ASC, la C
min
(Mécanisme possible)
MEDICAMENTS ANTIRETROVIRAUX
Didanosine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Didanosine/Zidovudine
Interaction non étudiée.
Stavudine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Recommandation
concernant la co-
administration
Aucun ajustement de la
posologie n’est nécessaire.
Association non
recommandée.
7
In vitro,
une activité anti-VIH
antagoniste entre la stavudine
et la zidovudine a été
observée ; ceci pourrait
entraîner une diminution de
l’efficacité des deux
médicaments.
MEDICAMENTS ANTI-INFECTIEUX
Atovaquone/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Atovaquone/Zidovudine
(750 mg deux fois par jour avec
prise de nourriture/200 mg trois
fois par jour)
Clarithromycine/Lamivudine
Clarithromycine/Zidovudine
(500 mg deux fois par
jour/100 mg toutes les 4 heures)
Triméthoprime/sulfaméthoxazole
(Cotrimoxazole)/Lamivudine
(160 mg/800 mg une fois par jour
pendant 5 jours/dose unique de
300 mg)
Zidovudine ASC
↑33
%
Atovaquone ASC
Interaction non étudiée.
Zidovudine ASC
↓12
%
Lamivudine : ASC
↑40
%
Triméthoprime : ASC
Sulfaméthoxazole : ASC
(Inhibition du système de
transport cationique organique)
Triméthoprime/sulfaméthoxazole
(Cotrimoxazole)/Zidovudine
Interaction non étudiée.
Stavudine/Zidovudine
Seules des données limitées
étant disponibles, la
signification clinique n'est pas
connue.
Respecter un intervalle d’au
moins 2 heures entre la prise
de Lamivudine/Zidovudine
Teva et celle de
clarithromycine.
Aucun ajustement de la
posologie de
Lamivudine/Zidovudine Teva
n’est nécessaire, sauf chez les
patients ayant une insuffisance
rénale (voir rubrique 4.2).
Les patients chez lesquels
l’administration concomitante
de cotrimoxazole est
absolument nécessaire doivent
faire l'objet d'une surveillance
clinique. L’administration de
doses élevées de
triméthoprime/
sulfaméthoxazole dans le
traitement de la pneumonie à
Pneumocystis jirovecii
(PCP)
et de la toxoplasmose n’a pas
été étudiée et doit être évitée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
signification clinique n’est pas
connue. Surveiller les
éventuels signes de toxicité
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
Les données sont insuffisantes
pour établir une
recommandation posologique.
ANTIFONGIQUES
Fluconazole/Lamivudine
Fluconazole/Zidovudine
(400 mg une fois par jour/200 mg
trois fois par jour)
Interaction non étudiée.
Zidovudine ASC
↑74%
(Inhibition de l’UGT)
ANTIMYCOBACTERIENS
Rifampicine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Rifampicine/Zidovudine
(600 mg une fois par jour/200 mg
trois fois par jour)
ANTICONVULSIVANTS
Phénobarbital/Lamivudine
Phénobarbital/Zidovudine
Zidovudine : ASC
↓48
%
(Induction de l’UGT)
Interaction non étudiée.
Interaction non étudiée.
8
Les données sont insuffisantes
pour établir une
recommandation posologique.
Possibilité de légère diminution
des concentrations
plasmatiques de la zidovudine
par induction de l’UGT.
Phénytoïne /Lamivudine
Phénytoïne /Zidovudine
Acide valproïque /Lamivudine
Interaction non étudiée.
Phénytoïne : ASC
↑↓
Interaction non étudiée.
Surveiller les concentrations
de phénytoïne.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
signification clinique n’est pas
Acide valproïque /Zidovudine
Zidovudine : ASC
↑80%
connue. Surveiller les
(250 mg ou 500 mg trois fois par
éventuels signes de toxicité
jour/100 mg trois fois par jour)
(Inhibition de l’UGT)
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
ANTIHISTAMINIQUES (ANTAGONISTES DU RECEPTEUR H1 DE L’HISTAMINE)
Ranitidine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Aucun ajustement de la
posologie n’est nécessaire.
Interaction cliniquement
significative peu probable. La
ranitidine n’est que
partiellement éliminée par le
système de transport cationique
organique rénal.
Ranitidine/Zidovudine
Interaction non étudiée.
Cimétidine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Aucun ajustement de la
posologie n’est nécessaire.
Interaction cliniquement
significative peu probable. La
cimétidine n’est que
partiellement éliminée par le
système de transport cationique
organique rénal.
Cimétidine/Zidovudine
Interaction non étudiée.
CYTOTOXIQUES
Cladribine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
De ce fait, l’utilisation
Lamivudine inhibe
in vitro
la
concommitante de
phosphorylation intracellulaire lamivudine et cladribine n’est
de la cladribine, entrainant un
pas recommandée (voir
risqué potential de perte
rubrique 4.4).
d’efficacité de la cladribine en
cas de combinaison. Certaines
découvertes cliniques
soutiennent aussi une
interaction entre lamivudine et
cladribine.
DOPIOÏDES
Méthadone/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
signification clinique n’est pas
Méthadone/Zidovudine
Zidovudine ; ASC
↑43
%
connue. Surveiller les
(30 à 90 mg une fois par
Méthadone : ASC
éventuels signes de toxicité
jour/200 mg toutes les 4 heures)
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
La nécessité d’ajuster la
posologie de la méthadone est
9
peu probable chez la majorité
des patients ; une nouvelle
titration de la méthadone peut
occasionnellement s'avérer
nécessaire.
URICOSURIQUES
Probénécide /Lamivudine
Probénécide /Zidovudine
(500 mg quatre fois par
jour/2 mg/kg trois fois par jour)
Interaction non étudiée.
Zidovudine : ASC
↑106
%
(Inhibition de l’UGT)
Seules des données limitées
étant disponibles, la
signification clinique n’est pas
connue. Surveiller les
éventuels signes de toxicité
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
La co-administration
chronique de
Lamivudine/Zidovudine Teva
avec des médicaments
Lamivudine :
contenant du sorbitol ou
d’autres polyols à action
ASC
14 % ; 32 % ; 36 %
osmotique ou alcools
C
max
28 % ; 52 % , 55 %
monosaccharidiques (ex :
xylitol, mannitol, lactitol,
maltitol) doit, dans la mesure
du possible, être évitée. Si elle
ne peut être évitée, des
contrôles plus fréquents de la
charge virale du VIH-1
doivent être envisagés.
Abréviations :
= augmentation ;
↓=
diminution ;
↔=
pas de changement significatif ; ASC=aire
sous la courbe de la concentration en fonction du temps ; C
max
= concentration maximale observée ;
CL/F=clairance orale apparente
Dose unique de 300 mg de
solution buvable de
lamivudine :
Une aggravation de l’anémie due à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du
traitement de l’infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L’utilisation
concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n’est pas recommandée en raison d’une
augmentation du risque d’anémie (voir rubrique 4.4). Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine
au sein de la combinaison d’antirétroviraux utilisée pour le traitement, si elle fait déjà partie du
traitement de l’infection par le VIH. Ceci s’avère particulièrement important chez les patients ayant
des antécédents connus d'anémie induite par la zidovudine.
L’administration concomitante, en particulier lors d’un traitement d’attaque, de médicaments
potentiellement néphrotoxiques ou myélosuppresseurs (tels que pentamidine par voie générale,
dapsone, pyriméthamine, cotrimoxazole, amphotéricine, flucytosine, ganciclovir, interféron,
vincristine, vinblastine et doxorubicine) peut également accroître le risque de survenue d’effets
indésirables liés à la zidovudine. Dans le cas où un traitement concomitant par
Lamivudine/Zidovudine Teva et l’un de ces médicaments s'avère nécessaire, une surveillance attentive
de la fonction rénale et des paramètres hématologiques devra être instaurée et, si besoin, la dose de
l’un ou de plusieurs de ces médicaments devra être réduite.
Des données limitées issues des essais cliniques n’indiquent pas d’augmentation significative du
risque d’effets indésirables liés à la zidovudine co-administrée avec le cotrimoxazole (voir ci-dessus
les informations sur les interactions liées à la lamivudine et au cotrimoxazole), la pentimidine en
aérosol, la pyriméthadine et l'aciclovir aux doses utilisées en prophylaxie.
4.6
Fertilité, grossesse
et allaitement
DIVERS
Solution de sorbitol (3,2 g ;
10,2 g ; 13,4 g)/Lamivudine
Grossesse
10
En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par
le
VIH chez les femmes
enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH
chez
le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues
chez l'animal
ainsi que l’expérience clinique
acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes. Dans le cas présent, l'utilisation
de la
zidovudine chez les femmes enceintes, suivie du traitement des nouveau-nés, réduit significativement
le taux de transmission materno-foetale du VIH.
Un nombre important
de
données chez la femme
enceinte prenant
de la lamivudine
ou
de la zidovudine
n’a pas
mis en évidence
d’effet
malformatif (données issues de plus de 3000 grossesses exposées à chacune
de
ces substances actives
au cours
du premier trimestre, parmi lesquelles plus de 2000 grossesses ont été exposées à la fois à la
lamivudine et à la zidovudine). Sur la base du nombre important de données disponibles, le risque
malformatif est peu probable dans l’espèce humaine.
Les substances actives de Lamivudine/Zidovudine Teva peuvent inhiber la réplication cellulaire de
l’ADN et la zidovudine a montré un effet carcinogène transplacentaire dans une étude chez l’animal
(voir rubrique 5.3). La pertinence clinique de ces résultats est inconnue.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l’hépatite B et
traitée par un médicament contenant de la lamivudine tel que Lamivudine/Zidovudine Teva, la
possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt de la lamivudine devra être prise en considération.
Dysfonctionnement mitochondrial : il a été démontré que les analogues nucléosidiques ou
nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des
cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le
VIH et exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques (voir
rubrique 4.4).
Allaitement
La lamivudine et la zidovudine sont toutes deux excrétées dans le lait maternel à des concentrations
analogues à celles obtenues dans le sérum.
Les données issues de plus de 200 paires "mère/enfant" traitées pour le VIH indiquent que les
concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH
sont très faibles (< 4 % des concentrations sériques de la mère), et diminuent progressivement jusqu'à
être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est
disponible concernant l'innocuité de la lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois
mois.
Après l’administration d’une dose unique de 200 mg de zidovudine à des femmes infectées par le
VIH, la concentration moyenne de zidovudine était similaire dans le lait maternel et dans le sérum.
Quelles que soient les circonstances, il est recommandé aux mères
infectées par le VIH de ne pas
allaiter
leur enfant afin d’éviter
la transmission post-natale du
VIH.
Fertilité
Aucun effet délétère de la zidovudine et de la lamivudine sur la fécondité n’a été mis en évidence dans
les études réalisées chez le rat mâle et femelle. Aucune donnée n’est disponible quant à leur effet sur
la fécondité chez la femme. Chez l’homme, la zidovudine s’est révélée sans effet sur le nombre, la
morphologie et la mobilité des spermatozoïdes.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'est disponible concernant les effets de Lamivudine/Zidovudine Teva sur l’aptitude à
conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
11
Des effets indésirables ont été rapportés lors du traitement de l'infection par le VIH avec la lamivudine
et la zidovudine, pris séparément ou en association. Pour la plupart, les responsabilités respectives de
la lamivudine, de la zidovudine, des nombreux autres médicaments utilisés et de l'infection par le VIH,
n’ont pu être formellement déterminées
Lamivudine/Zidovudine Teva résulte de l’association de la lamivudine et de la zidovudine. La nature
et la sévérité des effets indésirables associés à chacun des constituants de Lamivudine/Zidovudine
Teva sont donc prévisibles. Aucune toxicité additionnelle n’a été observée après administration
concomitante des deux produits.
Des cas d’acidose lactique, parfois fatale, associée habituellement à une hépatomégalie importante et à
une stéatose hépatique, ont été observés après administration de zidovudine (voir rubrique 4.4).
Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graisse sous-cutanée qui est la plus visible au
niveau du visage, des membres et des fesses. Les patients traités par
Lamivudine/Zidovudine Teva
doivent être fréquemment examinés et questionnés afin de détecter tout signe évocateur d'une
lipoatrophie. En cas de développement avéré de lipoatrophie, le traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva
ne doit pas être poursuivi (voir rubrique 4.4).
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir
au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des troubles auto-immuns
(comme la maladie de Grave
et l'hépatite auto-immune)
ont aussi été rapportés lors d'activation
immunitaire ; cependant, le délai d'apparition rapporté est plus de variable et ces événements peuvent
survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement. (voir rubrique 4.4).
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Lamivudine
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes
: très fréquent (: 1/10), fréquent (: 1/100 à < 1/10), peu fréquent (: 1/1 000 à < 1/100), rare (: 1/10 000
à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets indésirables sont
présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent
: Neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie.
Très rare
: Aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare
: Acidose lactique
Affections du système nerveux
Fréquent
: Céphalées, insomnie.
Très rare
: Neuropathie périphérique (ou paresthésies).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
: Toux, symptômes au niveau nasal.
12
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée.
Rare
: Pancréatite, élévation de l’amylasémie.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
: Elévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).
Rare
: Hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
: Eruption cutanée, alopécie.
Rare
: Angioedème.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
: Arthralgies, troubles musculaires.
Rare
: Rhabdomyolyse.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
: Fatigue, malaise, fièvre.
Zidovudine
Le profil des effets indésirables semble comparable chez l’adulte et chez l’adolescent. Les effets
indésirables les plus sévères sont : anémie (pouvant nécessiter des transfusions), neutropénie et
leucopénie. Ces effets sont plus fréquents aux posologies élevées (1 200 à 1 500 mg/j) et chez les
patients à un stade avancé de la maladie (spécialement chez les patients présentant une insuffisance
médullaire avant traitement), et particulièrement chez les sujets ayant un taux de lymphocytes CD4
3
inférieur à 100/mm (voir rubrique 4.4).
L'incidence des neutropénies est également supérieure chez les sujets ayant de faibles taux de
neutrophiles, d'hémoglobine et de vitamine B12 à l'initiation du traitement par la zidovudine.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes
: très fréquent (: 1/10), fréquent (: 1/100 à < 1/10), peu fréquent (: 1/1 000 à < 1/100), rare (: 1/10 000
à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets indésirables sont
présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
: Anémie, neutropénie et leucopénie.
Peu fréquent
: Thrombocytopénie et pancytopénie (avec hypoplasie médullaire)
Rare
: Aplasie érythrocytaire.
Très rare
: Anémie aplasique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare
: Acidose lactique en l’absence d’hypoxémie, anorexie.
Affections psychiatriques
Rare
: Anxiété et dépression.
Affections du système nerveux
13
Très fréquent
: Céphalées.
Fréquent
: Vertiges.
Rare
: Insomnie, paresthésies, somnolence, baisse de l’acuité intellectuelle, convulsions.
Affections cardiaques
Rare
: Cardiomyopathie.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent
: Dyspnée.
Rare
: Toux.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
: Nausées.
Fréquent
: Vomissements, douleur abdominale et diarrhée.
Peu fréquent
: Flatulences.
Rare
: Pigmentation de la muqueuse buccale, altération du goût et dyspepsie. Pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Fréquent
: Elévation des enzymes hépatiques et de la bilirubinémie.
Rare
: Anomalies hépatiques telles qu’hépatomégalie sévère avec stéatose.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
: Eruption cutanée et prurit.
Rare
: Pigmentation des ongles et de la peau, urticaire et sueurs.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
: Myalgies.
Peu fréquent
: Myopathie.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare
: Pollakiurie.
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare
: Gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
: Malaise.
Peu fréquent
: Fièvre, douleur généralisée et asthénie.
Rare
: Frissons, douleur thoracique et syndrome pseudo-grippal.
Les données disponibles des essais contrôlés contre placebo et des essais en ouvert montrent que
l’incidence des nausées et des autres événements indésirables fréquemment rapportés décroît
progressivement, au cours des premières semaines de traitement par la zidovudine.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
14
Peu de cas de surdosage ont été rapportés à ce jour pour l’association Lamivudine/Zidovudine.
Excepté les effets indésirables préalablement mentionnés, aucun symptôme ou signe spécifique n’a été
identifié à la suite de surdosages aigus à la zidovudine ou à la lamivudine.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
nécessaire (voir rubrique 4.8.). La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être
réalisée en cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié. L’hémodialyse et la dialyse péritonéale
semblent n’avoir qu’un effet limité sur l’élimination de la zidovudine, mais facilite l’élimination du
métabolite glucuroconjugué. Pour plus de détails, il est conseillé de se référer à chacun des résumés
des caractéristiques du produit concernant la lamivudine et la zidovudine.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux pour le traitement des infections par le VIH, associations
d'antirétroviraux, code ATC : J05AR01.
La lamivudine et la zidovudine sont des analogues nucléosidiques actifs sur le VIH.
La lamivudine est
également active sur le virus de l’hépatite B (VHB).
Au niveau intracellulaire, la lamivudine et la
zidovudine sont métabolisées respectivement en lamivudine 5’triphosphate (TP) et zidovudine 5’-TP,
dérivés actifs qui agissent principalement par arrêt de l’élongation de la chaîne d’ADN au niveau de la
transcriptase inverse du VIH.
In vitro,
la lamivudine 5’-triphosphate et la zidovudine 5’-triphosphate
présentent une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2.
La lamivudine
est également active sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine.
Aucun effet
antagoniste n’a été observé
in vitro
avec la lamivudine et les autres médicaments antirétroviraux
testés (abacavir, didanosine et névirapine). Aucun effet antagoniste n’a été observé
in vitro
avec la
zidovudine et les autres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine et interférons-alpha).
La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l’apparition de la mutation M184V proche du site
actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien
in vitro
que chez les patients
infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants
M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur
capacité de réplication virale
in vitro.
Des études
in vitro
ont montré que des souches résistantes à la
zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-ci lorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance
à la lamivudine. La pertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.
Des donnés
in vitro
suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement anti-rétroviral,
malgré l’émergence de la mutation M184V, permettrait d’obtenir une activité anti-rétrovirale
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence
clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très
limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l’utilisation d’analogues
nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTIs) actifs sur le virus est toujours préférable
au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la poursuite du traitement par lamivudine
malgré l’émergence de la mutation M184V ne devra être envisagée que dans les cas où aucun autre
INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux
agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavir
conserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine, porteurs de la
mutation M184V uniquement. Les mutants M184V de la transcriptase inverse montrent une
diminution de la sensibilité à la didanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de ces
données est inconnue. Les tests de sensibilité
in vitro
ne sont pas standardisés et les résultats peuvent
varier en fonction de facteurs méthodologiques.
In vitro,
la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les
15
lymphocytes et monocytes-macrophages en lignée cellulaire continue et sur diverses cellules souches
médullaires. La résistance aux analogues de la thymidine (dont la zidovudine fait partie) est bien
caractérisée et résulte de l'accumulation de mutations spécifiques successives (pouvant aller jusqu'à 6)
au niveau des codons 41, 67, 70, 210, 215 et 219 de la transcriptase inverse du VIH. Les virus
acquièrent une résistance phénotypique aux analogues de la thymidine du fait de l'association de
mutations au niveau des codons 41 et 215 ou par l'accumulation d'au moins 4 de ces 6 mutations. Ces
mutations de résistance aux analogues de la thymidine n'entraînent pas, à elles seules, une forte
résistance croisée aux autres nucléosidiques, ce qui autorise l’utilisation ultérieure de n’importe quel
autre inhibiteur de la transcriptase inverse disponible sur le marché.
Deux profils de mutations induisant des résistances à plusieurs médicaments, le premier caractérisé
par des mutations au niveau des codons 62, 75, 77, 116 et 151 de la transcriptase inverse du VIH et le
second impliquant une mutation T69S avec insertion de six paires de bases à la même position,
entraînent une résistance phénotypique à l'AZT ainsi qu'aux autres INTI disponibles sur le marché ;
ces deux profils de résistance à plusieurs analogues nucléosidiques ont pour conséquence de limiter
fortement le choix des futures options thérapeutiques.
Expérience clinique
Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l’association de la lamivudine à la zidovudine
diminue la charge virale VIH-1 et augmente le taux de lymphocytes CD4. Les données d’évolution
clinique de la maladie montrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminuent de façon
significative le risque de progression de la maladie et le taux de mortalité.
La lamivudine et la zidovudine ont été largement utilisées dans les thérapies antirétrovirales en
association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP,
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés
efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients
porteurs de virus avec une mutation M184V.
Les données issues des études cliniques ont montré que
la lamivudine associée à la zidovudine retarde
l'émergence des souches résistantes à la zidovudine chez les personnes n’ayant pas reçu de traitement
antirétroviral auparavant. Chez
les sujets traités par lamivudine et zidovudine, co-administrées ou non
à d'autres traitements antirétroviraux, et déjà porteurs de virus avec une mutation M184V, l'apparition
des mutations à l'origine de résistances à la zidovudine et la stavudine a également été retardée (TAMs
: Thymidine Analogue Mutations).
La relation entre la sensibilité
in vitro
du VIH à l’association lamivudine/zidovudine et la réponse
clinique au traitement est encore à l’étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est également montrée efficace chez
l'adulte pour le traitement de l'infection chronique par le VHB (pour plus de renseignements
concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la
lamivudine 100 mg). Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de
300 mg par jour (en association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamivudine et la zidovudine sont bien absorbées au niveau du tractus gastro-intestinal. Chez
l’adulte, la biodisponibilité de la lamivudine administrée par voie orale est comprise entre 80 et 85 %,
et celle de la zidovudine entre 60 et 70 %.
Une étude a comparé la bioéquivalence entre Lamivudine/Zidovudine comprimé et lamivudine
16
150 mg comprimé / zidovudine 300 mg comprimé pris simultanément. L’effet de la prise de nourriture
sur le taux et la vitesse d’absorption a aussi été étudié. Une bioéquivalence a été démontrée entre
Lamivudine/Zidovudine et lamivudine 150 mg / zidovudine 300 mg donnés séparément chez le sujet à
jeun.
Suite à l’administration d'une dose unique de Lamivudine/Zidovudine à des volontaires sains, les
valeurs moyennes de C
max
de la lamivudine et de la zidovudine sont respectivement de 1,6
μg/mL
(coefficient de variation / CV : 32
%) et 2,0 μg/mL
(CV : 40 %), et les valeurs correspondantes de
l'Aire Sous la Courbe (ASC) de 6,1
μg.h/mL
(CV : 20 %) et 2,4
μg.h/mL
(CV : 29 %). Les valeurs
médianes de T
max
mesurées pour la lamivudine et la zidovudine sont respectivement de 0,75 h
(0,50 - 2,00) et de 0,50 h (0,25 - 2,00). Le taux d’absorption (Aire Sous Courbe : ASC) de la
lamivudine et de la zidovudine ainsi que les estimations de leur demi-vie après administration de
Lamivudine/Zidovudine chez le sujet non à jeun sont similaires aux données mesurées chez le sujet à
jeun, bien que la vitesse d’absorption (C
max
, T
max
) soit légèrement ralentie. En conséquence,
Lamivudine/Zidovudine peut être administré en dehors ou au cours des repas.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet
clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques et
pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
Distribution
Après injection intraveineuse de lamivudine et de zidovudine, le volume moyen de distribution est de
respectivement 1,3 l/kg et 1,6 l/kg. Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une
pharmacocinétique linéaire. La liaison de la lamivudine à l’albumine plasmatique est faible (< 36 % de
liaison à l’albumine sérique,
in vitro).
La liaison de la zidovudine aux protéines plasmatiques est de 34
à 38 %. Des interactions mettant en jeu un déplacement des sites de liaison sont peu probables avec
Lamivudine/Zidovudine Teva.
Un certain nombre d’observations montre que la lamivudine et la zidovudine traversent la barrière
hémato-méningée et diffusent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après
administration orale, le rapport moyen des concentrations LCR/sérum de la lamivudine et de la
zidovudine est respectivement d’environ 0,12 et 0,50. La relation entre l’importance réelle de la
pénétration de la lamivudine dans le SNC et un bénéfice clinique n’est pas connue.
Biotransformation
La lamivudine est peu métabolisée. Elle est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme
inchangée. La possibilité d’interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible
en raison d’un métabolisme hépatique limité (5-10 %) et d’un faible taux de liaison protéique.
Le composé 5’-glucuroconjugué de la zidovudine est le principal métabolite retrouvé au niveau
plasmatique et urinaire. Il représente environ 50 à 80 % de la dose administrée et excrétée par voie
rénale. Un autre métabolite de la zidovudine, le 3’-amino 3’-déoxythymidine (AMT), a été identifié
après administration par voie intraveineuse.
Élimination
La demi-vie d’élimination de la lamivudine est comprise entre 18 et 19 heures. La clairance
systémique moyenne de la lamivudine est d’environ 0,32 L/h/kg, avec une élimination essentiellement
rénale (> 70 %) par le système de transport cationique. Des études chez l’insuffisant rénal ont montré
que l’élimination de la lamivudine était altérée en cas d’atteinte de la fonction rénale. La posologie
doit être diminuée chez les patients ayant une clairance de la créatinine
30
mL/min (voir rubrique
4.2).
Après administration intraveineuse de la zidovudine, la demi-vie terminale moyenne est de 1,1 heure
et la clairance systémique moyenne est de 1,6 l/h/kg. La clairance rénale de la zidovudine est de
l’ordre de 0,34 l/h/kg, indiquant une filtration glomérulaire et un mécanisme de sécrétion tubulaire
17
active au niveau rénal. Les concentrations de zidovudine sont augmentées chez les patients présentant
une insuffisance rénale sévère.
Pharmacocinétique chez l'enfant
Chez les enfants âgés de plus de 5-6 mois, le profil pharmacocinétique de la zidovudine est similaire à
celui observé chez l'adulte. La zidovudine est bien absorbée au niveau intestinal et, à tous les niveaux
de posologie étudiés chez l'adulte et l'enfant, la biodisponibilité était comprise entre 60-74 % avec une
moyenne de 65 %. Les valeurs de Css
max
étaient de 4,45
μM (1,19 μg/mL)
après administration d'une
dose de 120 mg de zidovudine (en solution)/m² de surface corporelle, et de 7,7
μM (2,06 μg/mL)
à la
posologie de 180 mg/m² de surface corporelle. Des doses de 180 mg/m² de surface corporelle
administrées quatre fois par jour chez l'enfant permettent d'obtenir une exposition systémique similaire
(ASC24h : 40,0
μM.h ou 10,7 μg.h/mL)
à celle de doses de 200 mg administrées six fois par jour chez
l'adulte (40,7
μM.h ou 10,9 μg.h/mL).
Chez 6 enfants infectés par le VIH, âgés de 2 à 13 ans, les paramètres pharmacocinétiques
plasmatiques de la zidovudine ont été évalués alors que les patients recevaient une dose de zidovudine
de 120 mg/m² trois fois par jour, puis de nouveau, après passage à une posologie de 180 mg/m² deux
fois par jour. Les expositions systémiques (ASC journalière et C
max
) plasmatiques avec le schéma
posologique en deux prises par jour étaient équivalentes à celles obtenues avec la même dose totale
journalière, mais administrée en trois prises par jour [Bergshoeff, 2004].
En général, la pharmacocinétique de la lamivudine chez les enfants est comparable à celle observée
chez les adultes. Cependant, la biodisponibilité absolue était réduite à approximativement 55-65 %
chez les enfants âgés de moins de 12 ans. De plus, la clairance systémique était supérieure chez les
enfants plus jeunes, et diminuait avec l'âge, pour atteindre vers l'âge de 12 ans des valeurs proches de
celles chez l'adulte. En raison de ces différences, la posologie recommandée de lamivudine chez les
enfants (âgés de plus de trois mois et pesant moins de 30 kg) est de 4 mg/kg deux fois par jour. Cette
posologie permettra d'atteindre une valeur moyenne d'ASC0-12 allant approximativement de 3 800 à
5 300 ng.h/mL. Des résultats récents montrent que, chez l'enfant de moins de 6 ans, l'exposition peut
être réduite d'environ 30 % comparé aux autres tranches d'âge. Des données complémentaires liées à
cette problématique sont attendues. Pour le moment, les données disponibles ne suggèrent pas que la
lamivudine soit moins efficace dans cette tranche d'âge.
Pharmacocinétique pendant la grossesse
Les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine et de la zidovudine sont similaires à ceux des
femmes non enceintes.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les principaux effets biologiques, cliniquement significatifs, observés après administration de
l’association de la lamivudine et de la zidovudine ont été : anémie, neutropénie et leucopénie.
Mutagénicité et carcinogénicité
La lamivudine et la zidovudine ne se sont pas avérées mutagènes dans les tests bactériologiques, mais,
comme d’autres analogues nucléosidiques,
ont montré une inhibition de la réplication cellulaire de
l’ADN dans des tests de cytogénicité
in vitro
sur des cellules de mammifères tel que
le test du
lymphome de souris.
La lamivudine n'est pas génotoxique
in vivo
aux posologies permettant d'obtenir des concentrations
plasmatiques 40 à 50 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. Un effet
clastogène a été observé
in vivo
avec la zidovudine lors du test du micronucléus chez la souris, après
administration orale de doses répétées. Un nombre important de cassures chromosomiques a été
également observé au niveau des lymphocytes circulant de patients atteints de SIDA et traités par la
zidovudine.
Une étude pilote a démontré que la zidovudine est incorporée à l'ADN nucléaire des leucocytes chez
18
les sujets adultes, y compris les femmes enceintes, recevant de la zidovudine pour le traitement de
l'infection par le VIH-1 ou pour la prévention de la transmission materno-fœtale. La zidovudine est
également incorporée à l'ADN des leucocytes du sang de cordon des nouveau-nés dont les mères
étaient traitées par la zidovudine. Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a
comparé la zidovudine seule par rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec une exposition
comparable à l’homme. Chez les fœtus exposés
in utero
à l'association, cette étude a démontré une
incorporation des analogues nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du fœtus
ainsi qu'un nombre plus important de raccourcissements des télomères, par rapport à ceux exposés
uniquement à la zidovudine. La signification clinique de ces résultats n’est pas connue.
Le potentiel carcinogène de l’association lamivudine-zidovudine n’a pas été testé.
Au cours des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris après
administration orale de lamivudine, aucun potentiel carcinogène n’a été mis en évidence.
Dans les études de carcinogenèse réalisées chez la souris et le rat après administration orale de
zidovudine, des tumeurs épithéliales vaginales d'apparition tardive ont été observées. Une étude de
cancérogenèse intravaginale à été réalisée ultérieurement et a confirmé l'hypothèse selon laquelle les
tumeurs vaginales étaient le résultat d'une exposition locale, à long terme, de l'épithélium vaginal du
rongeur à des concentrations élevées de zidovudine non métabolisée dans l'urine. Aucune autre tumeur
liée à la zidovudine n’a été observée chez les animaux mâles ou femelles des deux espèces.
Deux études supplémentaires de carcinogenèse transplacentaire ont été réalisées chez la souris. Dans
une étude réalisée par le US National Cancer Institute, la zidovudine a été administrée aux doses
maximales tolérées à des souris gravides du 12ème au 18ème jour de gestation. Un an après la
naissance, on a observé une incidence accrue de tumeurs pulmonaires, hépatiques et de l'appareil
reproducteur femelle chez les souriceaux exposés à la plus forte dose (420 mg/kg de poids corporel, à
terme).
Dans une seconde étude, la zidovudine a été administrée à des doses : 40 mg/kg à des souris pendant
24 mois, l'exposition débutant avant la naissance, au 10ème jour de gestation. Des tumeurs épithéliales
vaginales d'apparition tardive ont été observées avec une incidence et une période d'apparition
semblables à celles de l'étude de carcinogenèse orale standard. La seconde étude ne fournit ainsi
aucune preuve d’une activité cancérigène transplacentaire de la zidovudine.
Bien que la pertinence clinique de ces résultats soit inconnue, ces données suggèrent que le bénéfice
clinique potentiel attendu l’emporte sur le risque carcinogène chez l’Homme.
Les études toxicologiques de reproduction ont permis de démontrer que la lamivudine pouvait induire
une augmentation de la létalité embryonnaire précoce chez la lapine suite à une exposition systémique
relativement faible et comparable à celle obtenue chez l’homme. Ceci n’a pas été observé chez le rat,
même après une exposition systémique très élevée. Des effets similaires ont été observés chez ces
deux espèces avec la zidovudine, uniquement après une exposition systémique très élevée. Aucun
signe de tératogénicité n’est apparu lors des études réalisées chez l’animal avec la lamivudine. La
zidovudine administrée à des doses materno-toxiques chez des rats femelles pendant la période
d’organogenèse a montré une augmentation de la fréquence des malformations foetales. Aucune
preuve de l’augmentation de la fréquence d’anomalies foetales n’a été observée aux doses plus faibles.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Comprimé nu
Cellulose microcristalline
Carboxyméthylamidon sodique
Stearyl fumarate de sodium
19
Pelliculage
Hypromellose 3cP
Hypromellose 6cP
Polysorbate 80
Macrogol 400
Dioxyde de titane E171
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Boîtes contenant 60 comprimés pelliculés conditionnés sous plaquettes thermoformées
(OPA/Alu/PVC Aluminium) ou conditionnés en flacon blanc opaque en polyéthylène de haute densité
(HDPE) avec fermeture de sécurité enfant avec opercule en aluminium.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisés.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 02 mars 2011
Date du dernier renouvellement : 19 novembre 2015
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
20
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
21
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsable de la libération des lots
Teva Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13
Debrecen H-4042
Hungary
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
The Netherlands
Teva Operations Poland Sp. z.o.o.
80 Mogilska St.
31-546 Krakow
Poland
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Sans objet.
22
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
23
A. ÉTIQUETAGE
24
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT EXTERIEUR - PLAQUETTES THERMOFORMEES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine
300 mg de zidovudine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
25
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Lamivudine/Zidovudine Teva
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
26
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMEES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Teva B.V.
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
27
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
CONDITIONNEMENT EXTERIEUR (ETUI – FLACON)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine
300 mg de zidovudine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
28
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Lamivudine/Zidovudine Teva
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
29
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ETIQUETTE - FLACON)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine
300 mg de zidovudine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
30
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
31
B. NOTICE
32
Notice : Information de l'utilisateur
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament
car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que Lamivudine/Zidovudine Teva et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lamivudine/Zidovudine Teva
3.
Comment prendre Lamivudine/Zidovudine Teva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Lamivudine/Zidovudine Teva
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA et dans quels cas est-il utilisé
Lamivudine/Zidovudine Teva est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de
l’Immunodéficience Humaine) chez l'adulte.
Lamivudine/Zidovudine Teva contient deux substances actives qui sont utilisées dans le traitement de
l’infection par le VIH : la lamivudine et la zidovudine. Toutes deux appartiennent à une classe de
médicaments appelés
analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Lamivudine/Zidovudine Teva ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la
quantité de virus dans votre corps, et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre
de cellules CD4 dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour
aider votre corps à combattre les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva de manière identique.
Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre
LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA
Ne prenez jamais Lamivudine/Zidovudine Teva
si vous
êtes
allergique
à la lamivudine, à la zidovudine ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament
(mentionnés
dans la rubrique 6),
si vous avez
un taux très bas de globules rouges
(anémie)
ou de globules blancs
(neutropénie).
Si vous pensez être dans l'un de ces cas,
parlez-en à votre médecin.
Faites attention avec Lamivudine/Zidovudine Teva
Certaines personnes traitées par Lamivudine/Zidovudine Teva ou par d'autres associations de
traitements contre le VIH sont plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez
33
être conscient de ces risques supplémentaires :
si vous avez déjà eu
une maladie du foie,
y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté
par le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva sans
l'avis de votre médecin, car votre hépatite peut se réactiver)
si vous avez une
maladie des reins
si vous souffrez
d'un important surpoids
(particulièrement si vous êtes une femme)
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin.
Il évaluera si ce
traitement peut vous convenir. Lors de ce traitement, vous pourriez être amené à subir des
examens supplémentaires, y compris des analyses de sang.
Pour plus d'informations, reportez-
vous à la rubrique 4.
Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva.
Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.
Protégez les autres
L'infection par le VIH se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou par contact
avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Vous pouvez
transmettre le VIH même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque soit diminué par la prise
de traitements antirétroviraux efficaces.
Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d’autres personnes.
Autres médicaments et Lamivudine/Zidovudine Teva
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Lamivudine/Zidovudine Teva :
d’autres médicaments contenant de la lamivudine, utilisés dans le traitement
de l’infection par le
VIH
ou de
l’infection par le virus de l’hépatite B
l’emtricitabine, utilisée dans le traitement de
l’infection par le VIH
la stavudine ou la zalcitabine, utilisées dans le traitement de
l'infection par le VIH
la ribavirine ou des injections de ganciclovir , utilisés dans le traitement des
infections virales
de fortes doses de cotrimoxazole, un antibiotique
cladribine, utilisée pour traiter la
leucémie à tricholeucocytes
Prévenez votre médecin
si vous prenez l’un de ces médicaments.
Certains médicaments sont susceptibles de faire apparaître plus fréquemment des effets
indésirables, ou d'aggraver des effets indésirables existants.
Ceux-ci comprennent :
le valproate de sodium, utilisé dans le traitement de l'épilepsie
l'interféron, utilisé dans le traitement d’infections
virales
la pyriméthamine, utilisée dans le traitement du
paludisme
et d'autres infections parasitaires
la dapsone, utilisée pour prévenir la
pneumonie
et traiter des infections de la peau
le fluconazole ou la flucytosine, utilisés dans le traitement des
infections fongiques
telles que la
candidose
34
la pentamidine ou l'atovaquone, utilisés dans le traitement des infections parasitaires telles que
les pneumonies à
Pneumocystis jirovecii
(souvent désignée par PPC)
l'amphotéricine ou le cotrimoxazole, utilisés dans le traitement des
infections fongiques et
bactériennes,
le probénécide, utilisé dans le traitement de la
goutte
et d'autres affections similaires, et donné
avec certains antibiotiques afin d’en améliorer l'efficacité
la
méthadone,
utilisée comme
substitut de l'héroïne
la vincristine, la vinblastine ou la doxorubicine, utilisées dans le traitement du
cancer.
Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un de ces médicaments.
Certains médicaments peuvent interagir avec Lamivudine/Zidovudine Teva
Ceux-ci comprennent :
la
clarithromycine,
un antibiotique.
Si vous êtes traité par clarithromycine, prenez votre dose au moins 2 heures avant ou après celle de
Lamivudine/Zidovudine Teva.
la
phénytoïne,
utilisée dans le traitement de l'épilepsie.
Prévenez votre médecin
si vous prenez de la phénytoïne. Il pourrait être amené à intensifier
votre suivi médical pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva.
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du
sorbitol et autres polyols
(tels que xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s’ils sont utilisés régulièrement.
Prévenez votre médecin
ou votre pharmacien si vous prenez l’un de ces médicaments.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Lamivudine/Zidovudine Teva, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets
indésirables chez le fœtus. Si vous avez pris Lamivudine/Zidovudine Teva pendant votre grossesse,
votre médecin peut prescrire régulièrement des tests sanguins et d’autres types de tests afin de
surveiller le développement de votre enfant. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des INTIs
pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l’infection par le VIH est supérieur au
risque de survenue d’effets indésirables.
Les femmes infectées par le VIH ne doivent pas allaiter,
l'infection par le VIH pouvant se
transmettre à l'enfant par l'intermédiaire du lait maternel.
Une petite quantité des composants de Lamivudine/Zidovudine Teva peut également passer dans le lait
maternel.
Si vous allaitez, ou envisagez d'allaiter :
Parlez-en immédiatement à votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Lamivudine/Zidovudine Teva peut provoquer des vertiges
ou d'autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.
Ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine
à moins que vous ne vous sentiez
parfaitement bien.
Lamivudine/Zidovudine Teva contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA
35
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou pharmacien.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avalez les comprimés de Lamivudine/Zidovudine Teva avec de l'eau. Les comprimés peuvent être
pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous
ne pouvez pas avaler
les comprimés en entier, vous
pouvez les écraser et les mélanger
à une
petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.
Consultez régulièrement votre médecin
Lamivudine/Zidovudine Teva vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce
médicament chaque jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous
développiez tout de même d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva
sans son avis.
La dose recommandée est de
Adultes et adolescents à partir de 30 kg
La dose habituelle de Lamivudine/Zidovudine Teva est d’un comprimé deux fois par jour.
Prenez vos comprimés à heures régulières, en espaçant chaque prise d'environ 12 heures.
Enfants pesant entre 21 et 30 kg
La dose habituelle de Lamivudine/Zidovudine Teva au début du traitement est d’une moitié de
comprimé (½) à prendre le matin, et d’un comprimé entier à prendre le soir.
Enfants pesant entre 14 et 21 kg
La dose habituelle de Lamivudine/Zidovudine Teva au début du traitement est d’une moitié de
comprimé (½) à prendre le matin, et d’une moitié (½) de comprimé à prendre le soir.
Pour les enfants pesant moins de 14 kg, la lamivudine et la zidovudine (les substances actives de
Lamivudine/Zidovudine Teva) devront être prises séparément.
Si vous avez pris plus de Lamivudine/Zidovudine Teva que vous n’auriez dû
Si vous avez accidentellement pris plus de Lamivudine/Zidovudine Teva que vous n’auriez dû,
contactez votre médecin, votre pharmacien ou le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour
avis.
Si vous oubliez de prendre Lamivudine/Zidovudine Teva
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
36
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Le traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva entraîne souvent une perte de masse graisseuse au
niveau des jambes, des bras et du visage (lipoatrophie). Il a été montré que cette perte de graisse
corporelle n’est pas complètement réversible après l’arrêt de la zidovudine. Votre médecin doit
surveiller les signes évocateurs d’une lipoatrophie. Informez votre médecin si vous remarquez une
perte de masse graisseuse au niveau de vos jambes, de vos bras ou de votre visage. L'apparition de ces
signes impose l'arrêt du traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva et son remplacement par un autre
traitement contre le VIH.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable de Lamivudine/Zidovudine Teva ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à
l'infection par le VIH en elle-même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin
de tout changement de votre état de santé.
En dehors des effets indésirables de Lamivudine/Zidovudine Teva listés ci-dessous,
d'autres
maladies peuvent se développer au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter
l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels sont les
autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".
Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d'1 personne sur 10
prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
maux de tête
envie de vomir (nausées).
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
vomissements
diarrhée
crampes d’estomac
perte d’appétit
sensation de vertige
fatigue, manque d’énergie
fièvre (température corporelle élevée)
sensation généralisée de malaise
troubles du sommeil
(insomnie)
douleurs muculaires et sensation d’inconfort
douleurs articulaires
toux
nez irrité ou nez qui coule
éruption cutanée
chute des cheveux (alopécie).
Les effets indésirables fréquents, pouvant être révélés par une analyse de sang sont les suivants :
un faible nombre de globules rouges (anémie) ou de globules blancs (neutropénie ou
leucopénie)
une augmentation du taux d'enzymes du foie
une augmentation de la quantité de
bilirubine
(une substance produite par le foie) dans le sang,
pouvant entraîner un jaunissement de la peau.
37
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
essoufflement
gaz (flatulences)
démangeaisons
faiblesse musculaire.
Un effet indésirable peu fréquent pouvant être révélé par une analyse de sang est :
une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
ou de tout type de cellules sanguines (pancytopénie).
Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 1000
prenant Lamivudine/Zidovudine Teva :
réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge
pouvant causer des difficultés à avaler ou à respirer
troubles du foie tels que : jaunisse, augmentation de la taille du foie ou augmentation des
graisses dans le foie, inflammation du foie (hépatite)
acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang ;
voir le paragraphe suivant, ‘Quels sont
les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH’)
inflammation du pancréas (pancréatite)
douleurs
au niveau
de la poitrine ; maladie du muscle cardiaque (cardiomyopathie)
convulsions
sentiment d'anxiété ou de dépression, manque de concentration, envie de dormir
indigestion, modification du goût
modification de la couleur des ongles, de la peau ou de l'intérieur de la bouche
symptôme pseudo-grippal – frissons et sueur
fourmillements au niveau de la peau (piqûres d'aiguilles)
sensation de faiblesse au niveau des membres
altération du tissu musculaire
engourdissement
envie fréquente d'uriner
augmentation du volume des seins chez les hommes.
Les effets indésirable rares pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
l’augmentation d'une enzyme appelée
amylase
l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
(érythroblastopénie).
Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10 000
prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
l'absence de production de nouveaux globules rouges et blancs par votre moelle osseuse
(anémie
aplasique).
Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l’un des effets mentionnés s’aggrave ou devient gênant ou si vous ressentez des
effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuillez en informer votre médecin ou votre
pharmacien.
Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
38
médicaments, tels que Lamivudine/Zidovudine Teva.
Réactivation d’infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections
opportunistes).
Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous ayez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n’importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu’une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d’obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva :
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.
L'acidose lactique est un effet indésirable rare mais grave
Certaines personnes traitées par Lamivudine/Zidovudine Teva peuvent développer une maladie
appelée acidose lactique, accompagnée d'une augmentation de la taille du foie.
L'acidose lactique est causée par une accumulation d'acide lactique dans le corps. Cet effet indésirable
est rare. Si toutefois il survient, il apparaît généralement après quelques mois de traitement. Cette
maladie peut mettre votre vie en danger en causant des dommages à certains organes internes.
L'acidose lactique apparaît plus souvent chez les personnes qui ont une maladie du foie, ou en cas
d'obésité (surpoids important), particulièrement chez la femme.
Les signes indicateurs d'une acidose lactique comprennent :
une
respiration profonde, rapide
; des
difficultés à respirer
une
somnolence
un
engourdissement
ou une
sensation de faiblesse
au niveau des membres
une
envie de vomir
(nausées), des
vomissements
des
douleurs au niveau de l'estomac.
Un suivi régulier sera réalisé par votre médecin pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine
Teva afin de détecter tout signe pouvant indiquer un début d'acidose lactique. Si l'un des symptômes
listés ci-dessus se manifeste, ou pour tout autre symptôme qui vous inquiète :
Consultez votre médecin dès que possible.
Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée
ostéonécrose.
Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
consomment de l'alcool
ont un système immunitaire très affaibli
sont en surpoids.
39
Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
une
raideur au niveau des articulations
des
douleurs
(en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
des
difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.
D'autres effets indésirables peuvent être révélés par une analyse de sang
Le traitement par association d'antirétroviraux peut également causer :
une
augmentation des taux d'acide lactique
dans le sang, pouvant, dans de rares cas, entraîner
une acidose lactique
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le récipient ou la boîte et la
plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Lamivudine/Zidovudine Teva
-
-
Les substances actives sont : lamivudine (150 mg) et zidovudine (300 mg).
Les autres composants sont :
Comprimé nu :
cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (Type A), stéaryl
fumarate de sodium.
Pelliculage :
hypromellose 3cP, hypromellose 6cP, macrogol 400, polysorbate 80, dioxyde de
titane E171.
Comment se présente Lamivudine/Zidovudine Teva et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés pelliculés blancs avec une barre de sécabilité, en forme de capsule, biconvexe, gravés «
L/Z » sur une face
et « 150/300 » sur l’autre face.
Le comprimé est un comprimé sécable.
Lamivudine/Zidovudine Teva se présente en boîte contenant 60 comprimés sous plaquettes
thermoformées OPA/Alu/PVC/Aluminium ou en flacon en PEHD.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
40
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
Fabricant
Teva Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13
Debrecen H-4042
Hongrie
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Operations Poland Sp. z.o.o.
80 Mogilska St.
31-546 Krakow
Pologne
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG
Tél/Tel: +32 38207373
България
Тева Фарма ЕАД
Teл:
+359
24899585
Česká republika
Teva Pharmaceuticals CR, s.r.o.
Tel: +420 251007111
Danmark
Teva Denmark A/S
Tlf: +45 44985511
Lietuva
UAB Teva Baltics
Tel: +370 52660203
Luxembourg/Luxemburg
ratiopharm GmbH
Allemagne/Deutschland
Tél/Tel: +49 73140202
Magyarország
Teva Gyógyszergyár Zrt.
Tel: +36 12886400
Malta
Teva Pharmaceuticals Ireland
L-Irlanda
Tel: +44 2075407117
Nederland
Teva Nederland B.V.
Tel: +31 8000228400
Norge
Teva Norway AS
Tlf: +47 66775590
Deutschland
ratiopharm GmbH
Tel: +49 73140202
Eesti
UAB Teva Baltics Eesti filiaal
Tel: +372 6610801
41
Ελλάδα
Specifar A.B.E.E.
Τηλ: +30
2118805000
España
Teva Pharma, S.L.U.
Tel: +34 913873280
France
Teva Santé
Tél: +33 155917800
Österreich
ratiopharm Arzneimittel Vertriebs-GmbH
Tel: +43 1970070
Polska
Teva Pharmaceuticals Polska Sp. z o.o.
Tel: +48 223459300
Portugal
Teva Pharma - Produtos Farmacêuticos,
Lda.
Tel: +351 214767550
România
Teva Pharmaceuticals S.R.L.
Tel: +40 212306524
Slovenija
Pliva Ljubljana d.o.o.
Tel: +386 15890390
Slovenská republika
TEVA Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Tel: +421 257267911
Suomi/Finland
Teva Finland Oy
Puh/Tel: +358 201805900
Sverige
Teva Sweden AB
Tel: +46 42121100
Hrvatska
Pliva Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 13720000
Ireland
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +44 2075407117
Ísland
Teva Pharma Iceland ehf.
Sími: +354 5503300
Italia
Teva Italia S.r.l.
Tel: +39 028917981
Κύπρος
Specifar A.B.E.E.
Ελλάδα
Τηλ: +30
2118805000
Latvija
UAB Teva Baltics
filiāle Latvijā
Tel: +371 67323666
United Kingdom (Northern Ireland)
Teva Pharmaceuticals Ireland
Ireland
Tel: +44 2075407117
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
42












ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine et 300 mg de zidovudine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pelliculés sécables.
Comprimés pelliculés sécables blancs, en forme de capsule, biconvexe, gravés « L/Z » sur une face et
« 150/300 » sur l'autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Lamivudine/Zidovudine Teva est indiqué dans le cadre d'associations anti-rétrovirales pour le
traitement de l'infection par le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) (voir rubrique 4.2).

4.2 Posologie et mode d'administration
La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l'infection par le VIH.
Lamivudine/Zidovudine Teva peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin de garantir l'administration de la
dose complète. Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, les comprimés peuvent être
écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout devant être
ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).
Adultes et adolescents pesant au moins 30 kg
La posologie recommandée de Lamivudine/Zidovudine Teva est d'un comprimé deux fois par jour.
Enfants pesant entre 21 kg et 30 kg
La posologie recommandée de Lamivudine/Zidovudine Teva par voie orale est d'un demi-comprimé le
matin et d'un comprimé entier le soir.
Enfants pesant entre 14 kg et 21 kg
La posologie recommandée de Lamivudine/Zidovudine Teva par voie orale est d'un demi-comprimé
deux fois par jour.
Le schéma posologique chez les enfants pesant entre 14 et 30 kg est principalement basé sur une
modélisation pharmacocinétique et s'appuie sur les données issues des études cliniques réalisées avec
la lamivudine et la zidovudine séparément. Une surexposition pharmacocinétique à la zidovudine peut
survenir ; une surveillance attentive de la sécurité d'emploi est par conséquent justifiée chez ces
30 kg, un autre schéma posologique consistant en un demi-comprimé trois fois par jour, peut être
administré pour tenter d'améliorer la tolérance.
Les comprimés de Lamivudine/Zidovudine Teva ne doivent pas être utilisés chez les enfants pesant
moins de 14 kg, les doses ne pouvant être correctement ajustées au poids de l'enfant. Chez ces
patients, la lamivudine et la zidovudine devront être administrées séparément, conformément aux
posologies recommandées pour ces médicaments. Pour ces patients, ainsi que pour les patients dans
l'incapacité d'avaler des comprimés, la lamivudine et la zidovudine sont disponibles sous forme de
solution buvable.
Au cas où une interruption de traitement de l'une des substances actives de Lamivudine/Zidovudine
Teva, ou une réduction de la posologie, s'avèrerait nécessaire, la lamivudine et la zidovudine sont
disponibles séparément sous forme de comprimés/gélules et de solution buvable.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, les concentrations de lamivudine et de zidovudine sont augmentées en
raison d'une diminution de leur clairance (voir rubrique 4.4). Aussi, comme leur posologie doit être
adaptée, il est recommandé d'administrer séparément la lamivudine et la zidovudine chez les patients
avec une insuffisance rénale grave (ayant une clairance de la créatinine 30 mL/min), en se référant
au Résumé des Caractéristiques du Produit de chacun de ces médicaments.
Insuffisance hépatique
Chez le patient cirrhotique, des données limitées suggèrent qu'une accumulation de zidovudine peut
apparaître chez les patients insuffisants hépatiques en raison d'une diminution de la
glucuroconjugaison. Chez les patients avec insuffisance hépatique modérée à sévère, les données
montrent que les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement
altérés en cas d'atteinte hépatique. Cependant, en cas d'insuffisance hépatique sévère, il est
recommandé d'administrer séparément la lamivudine et la zidovudine, en raison d'un éventuel
ajustement posologique de la zidovudine, en se référant au Résumé des Caractéristiques du Produit de
chacun de ces médicaments.
Ajustement posologique recommandé chez les patients présentant une mauvaise tolérance
hématologique
Un ajustement posologique de la zidovudine peut se révéler nécessaire chez les patients ayant un taux
d'hémoglobine < 9 g/dL (5,59 mmol/L) ou un taux de neutrophiles < 1,0 x 109/L (voir rubriques 4.3 et
4.4). Dans ce cas, une diminution de la posologie de la zidovudine est nécessaire et l'administration
séparée de la lamivudine et de la zidovudine est recommandée, en se référant au résumé des
caractéristiques de chaque spécialité pharmaceutique.
Sujet âgé
Aucune donnée spécifique n'est disponible. Cependant, chez le sujet âgé, une attention particulière
devra être portée sur une éventuelle altération de la fonction rénale et des modifications des
paramètres hématologiques, liées à l'âge.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L'administration de la zidovudine est contre-indiquée en cas de troubles hématologiques sévères : taux
de neutrophiles < 0,75 x 109/L ou taux d'hémoglobine < 7,5 g/dL (soit 4,65 mmol/L). L'utilisation de
Lamivudine/Zidovudine Teva est donc contre-indiquée chez ces patients (voir rubrique 4.4).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut
être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de
prévenir toute transmission.
Les mises en garde et précautions d'emploi relatives à la lamivudine et à la zidovudine sont
mentionnées ci-dessous. Aucune mise en garde ni précaution d'emploi complémentaire n'existe pour
Lamivudine/Zidovudine Teva.
Au cas où un ajustement posologique s'avère nécessaire, il est recommandé d'administrer séparément
la lamivudine et la zidovudine (voir rubrique 4.2). Le médecin traitant devra alors se référer au résumé
des caractéristiques de chaque spécialité pharmaceutique.
L'utilisation concomitante de stavudine et de zidovudine doit être évitée (voir rubrique 4.5).
Infections opportunistes
L'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'évolution de l'infection par le
VIH reste possible sous Lamivudine/Zidovudine Teva, comme avec les autres traitements
antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de
l'infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Effets indésirables hématologiques
Une anémie, une neutropénie ou une leucopénie (généralement secondaire à la neutropénie) peuvent
survenir chez les patients traités par la zidovudine. Ces effets indésirables sont plus fréquents aux
posologies les plus élevées de zidovudine (1200-1500 mg/jour) et chez les patients avec insuffisance
médullaire avant le traitement, en particulier à un stade avancé de l'infection par le VIH. Par
conséquent, les paramètres hématologiques devront être surveillés avec soin chez les patients traités
par Lamivudine/Zidovudine Teva (voir rubrique 4.3.). Ces troubles hématologiques ne sont
généralement pas observés avant 4 à 6 semaines de traitement. Chez les patients symptomatiques à un
stade avancé de la maladie, il est généralement conseillé de réaliser un contrôle hématologique au
moins tous les 15 jours pendant le premier trimestre de traitement puis tous les mois.
Chez les patients traités à un stade précoce de la maladie, les effets indésirables hématologiques sont
peu fréquents. Suivant l'état du patient, la surveillance hématologique peut être moins fréquente,
mensuelle ou trimestrielle, par exemple. En cas d'anémie sévère ou de myélosuppression survenant
lors du traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva, ou en cas d'insuffisance médullaire préexistante
9
(taux d'hémoglobine < 9 g/dL (5,59 mmol/L) ou taux de neutrophiles inférieurs à 1,0 x 10 /L) (voir
rubrique 4.2), une adaptation posologique de la zidovudine peut être recommandée. Dans ce cas, et
sachant qu'une adaptation posologique de Lamivudine/Zidovudine Teva n'est pas possible,
l'administration séparée de la lamivudine et de la zidovudine est recommandée. Le médecin devra
alors se référer au résumé des caractéristiques correspondant à chaque spécialité pharmaceutique.
Pancréatite
De rares cas de pancréatite ont été observés chez des patients traités par la lamivudine ou par la
zidovudine. Cependant, les responsabilités respectives du traitement antirétroviral et de l'évolution de
l'infection par le VIH n'ont pas pu être formellement établies. Le traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou
biologiques évocateurs de pancréatite.
Acidose lactique
Une acidose lactique, associée habituellement à une hépatomégalie et à une stéatose hépatique, a été
rapportée après administration de zidovudine. Les symptômes précoces (hyperlactatémie
symptomatique) incluent des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs
abdominales), une sensation de malaise général, une perte d'appétit, une perte de poids, des
symptômes respiratoires (respiration rapide et/ou profonde) ou neurologiques (incluant un déficit

L'acidose lactique entraîne une mortalité élevée et peut être associée à une pancréatite, une
insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale.
L'acidose lactique apparaît généralement après quelques, voire plusieurs, mois de traitement.
Le traitement par zidovudine devra être interrompu en cas d'hyperlactatémie symptomatique et
d'acidose métabolique/lactique, d'hépatomégalie évolutive, ou d'élévation rapide des transaminases.
L'administration de zidovudine se fera avec une prudence particulière chez tous les patients
(notamment les femmes obèses) ayant une hépatomégalie, une hépatite ou tout autre facteur de risque
connu d'atteinte hépatique et stéatose hépatique (y compris certains médicaments ou l'alcool). Les
patients co-infectés par le virus de l'hépatite C et traités par un interféron-alpha et la ribavirine sont
particulièrement exposés.
Les patients à risque élevé devront faire l'objet d'une étroite surveillance.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction
mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine.
Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le
VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait
majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques
(hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles
neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions,
troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est
pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des
analogues nucléos(t)idiques qui présentent des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue,
en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations
actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-foetale du VIH.
Lipoatrophie
Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graisse sous-cutanée, liée à une toxicité
mitochondriale. L'incidence et la sévérité de la lipoatrophie sont liées à une exposition cumulée. Cette
perte de graisse, qui est la plus visible au niveau du visage, des membres et des fesses, peut être
irréversible malgré le passage à un traitement sans zidovudine. Les patients doivent faire l'objet d'un
suivi régulier afin de détecter tout signe évocateur d'une lipoatrophie pendant leur traitement par
zidovudine ou par des médicaments contenant de la zidovudine. Le traitement par zidovudine doit être
remplacé par un autre traitement en cas de suspicion de développement d'une lipoatrophie.
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au
contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien
établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une
prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose
sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
Syndrome de Restauration Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été
observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement
par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii
(souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être
instauré si nécessaire. Des troubles auto-immuns (comme la maladie de Grave et l'hépatite auto-
immune) ont aussi été rapportés lors d'activation immunitaire ; cependant, le délai d'apparition
rapporté est plus de variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du
traitement.
Atteinte hépatique
Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par le VIH et par le
virus de l'hépatite B (VHB), des informations supplémentaires sur l'utilisation de la lamivudine dans le
traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de la
lamivudine 100 mg.
La tolérance et l'efficacité de la zidovudine n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles
sous-jacents significatifs de la fonction hépatique.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et
potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou
C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
Si le traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva est interrompu chez des patients co-infectés par le
virus de l'hépatite B, il est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction
hépatique et des marqueurs de la réplication du VHB pendant 4 mois, l'interruption de la lamivudine
pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite.
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé.
Patients co-infectés par le virus de l'hépatite C
L'utilisation concomitante de ribavirine et de zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque
accru d'anémie (voir rubrique 4.5).
Ostéonécrose
L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la
consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Lamivudine/Zidovudine Teva ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la
lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine.
L'association de lamivudine avec la cladribine n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Administration chez les sujets ayant une insuffisance rénale modérée
Les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 49 mL/min et qui reçoivent
Lamivudine/Zidovudine Teva peuvent avoir une exposition à la lamivudine (ASC) 1,6 à 3,3 fois plus
élevée que celle des patients ayant une clairance de la créatinine 50 mL/min. Il n'existe pas de
données de sécurité issues d'essais randomisés contrôlés comparant Lamivudine/Zidovudine Teva aux
30 et 49 mL/min et ayant eu une adaptation de dose de lamivudine. Dans les premiers essais menés
avec la lamivudine en association avec la zidovudine, des expositions plus élevées à la lamivudine
étaient associées à une toxicité hématologique plus fréquente (neutropénie et anémie), bien que des
arrêts dus à une neutropénie ou à une anémie aient été rapportés pour chacune des toxicités chez < 1 %
des sujets. D'autres événements indésirables liés à la lamivudine (tels que des troubles gastro-
intestinaux et des atteintes hépatiques) peuvent survenir.
Les patients ayant une clairance de la créatinine constante comprise entre 30 et 49 mL/min et qui
reçoivent Lamivudine/Zidovudine Teva doivent être surveillés afin de rechercher les événements
indésirables liés à la lamivudine, notamment une toxicité hématologique. En cas d'apparition ou
d'aggravation d'une neutropénie ou d'une anémie, une adaptation posologique de la lamivudine,
conformément à l'information produit de la lamivudine, est indiquée, qui ne peut être obtenue avec
Lamivudine/Zidovudine Teva. Lamivudine/Zidovudine Teva doit être arrêté et les composants
individuels doivent être utilisés pour établir le schéma thérapeutique.
Excipient(s)
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Lamivudine/Zidovudine Teva est l'association de lamivudine et de zidovudine ; par conséquent, les
interactions médicamenteuses identifiées pour chacune de ces substances actives considérées
individuellement s'appliquent à Lamivudine/Zidovudine Teva. Les études cliniques n'ont pas montré
d'interaction cliniquement significative entre la lamivudine et la zidovudine.
La zidovudine est principalement métabolisée par l'UDP-glucuronyltransférase (UGT) ; la co-
administration d'inducteurs ou d'inhibiteurs de l'UGT pourrait modifier l'exposition à la zidovudine.
La lamivudine est excrétée par voie rénale. La sécrétion tubulaire active de la lamivudine dans les
urines se fait par l'intermédiaire du système de transport cationique organique (OCT) ; la co-
administration de lamivudine et d'inhibiteurs du système OCT ou de médicaments néphrotoxiques
peut augmenter l'exposition à la lamivudine.
La lamivudine et la zidovudine ne sont pas significativement métabolisés par les enzymes du
cytochrome P450 (tels que CYP 34A, CYP 2C9 ou CYP 2D6) et n'ont pas d'action inhibitrice ou
inductrice sur ce système enzymatique. Par conséquent, le risque d'interactions avec les antiretroviraux
inhibiteurs de la protéase, les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse et les autres
médicaments métabolisés par les principales enzymes du cytochrome P450 est faible.
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte. La liste ci-dessous, bien que non
exhaustive, est représentative des classes étudiées.
Médicaments par Classe
Conséquences sur les
Recommandation
Thérapeutique
concentrations des
concernant la co-
médicaments
administration

Modification quantitative (%)

de la Cmax, l'ASC, la Cmin

(Mécanisme possible)

MEDICAMENTS ANTIRETROVIRAUX
Didanosine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Aucun ajustement de la
Didanosine/Zidovudine
Interaction non étudiée.
posologie n'est nécessaire.
Stavudine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Association non
recommandée.
In vitro, une activité anti-VIH
antagoniste entre la stavudine
et la zidovudine a été
observée ; ceci pourrait
entraîner une diminution de
l'efficacité des deux
médicaments.
MEDICAMENTS ANTI-INFECTIEUX
Atovaquone/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
Atovaquone/Zidovudine
Zidovudine ASC 33 %
signification clinique n'est pas
(750 mg deux fois par jour avec
Atovaquone ASC
connue.
prise de nourriture/200 mg trois
fois par jour)
Clarithromycine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Respecter un intervalle d'au
moins 2 heures entre la prise
Clarithromycine/Zidovudine
Zidovudine ASC 12 %
de Lamivudine/Zidovudine
(500 mg deux fois par
Teva et celle de
jour/100 mg toutes les 4 heures)
clarithromycine.
Triméthoprime/sulfaméthoxazole Lamivudine : ASC 40 %
Aucun ajustement de la
(Cotrimoxazole)/Lamivudine
posologie de
(160 mg/800 mg une fois par jour Triméthoprime : ASC
Lamivudine/Zidovudine Teva
pendant 5 jours/dose unique de
Sulfaméthoxazole : ASC
n'est nécessaire, sauf chez les
300 mg)
patients ayant une insuffisance
(Inhibition du système de
rénale (voir rubrique 4.2).
transport cationique organique) Les patients chez lesquels
l'administration concomitante
Triméthoprime/sulfaméthoxazole Interaction non étudiée.
de cotrimoxazole est
(Cotrimoxazole)/Zidovudine
absolument nécessaire doivent
faire l'objet d'une surveillance
clinique. L'administration de
doses élevées de
triméthoprime/
sulfaméthoxazole dans le
traitement de la pneumonie à
Pneumocystis jirovecii (PCP)
et de la toxoplasmose n'a pas
été étudiée et doit être évitée.
ANTIFONGIQUES
Fluconazole/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
Fluconazole/Zidovudine
Zidovudine ASC 74%
signification clinique n'est pas
(400 mg une fois par jour/200 mg
connue. Surveiller les
trois fois par jour)
(Inhibition de l'UGT)
éventuels signes de toxicité
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
ANTIMYCOBACTERIENS
Rifampicine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Les données sont insuffisantes
pour établir une
recommandation posologique.
Rifampicine/Zidovudine
Zidovudine : ASC 48 %
(600 mg une fois par jour/200 mg
trois fois par jour)
(Induction de l'UGT)
ANTICONVULSIVANTS
Phénobarbital/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Les données sont insuffisantes
pour établir une
Phénobarbital/Zidovudine
Interaction non étudiée.
recommandation posologique.
des concentrations
plasmatiques de la zidovudine
par induction de l'UGT.
Phénytoïne /Lamivudine
Interaction non étudiée.
Surveiller les concentrations
de phénytoïne.
Phénytoïne /Zidovudine
Phénytoïne : ASC
Acide valproïque /Lamivudine
Interaction non étudiée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
Acide valproïque /Zidovudine
Zidovudine : ASC 80%
signification clinique n'est pas
(250 mg ou 500 mg trois fois par
connue. Surveiller les
jour/100 mg trois fois par jour)
(Inhibition de l'UGT)
éventuels signes de toxicité
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
ANTIHISTAMINIQUES (ANTAGONISTES DU RECEPTEUR H1 DE L'HISTAMINE)
Ranitidine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Aucun ajustement de la
posologie n'est nécessaire.
Interaction cliniquement
significative peu probable. La
ranitidine n'est que
partiellement éliminée par le
système de transport cationique
organique rénal.
Ranitidine/Zidovudine
Interaction non étudiée.
Cimétidine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Aucun ajustement de la
posologie n'est nécessaire.
Interaction cliniquement
significative peu probable. La
cimétidine n'est que
partiellement éliminée par le
système de transport cationique
organique rénal.
Cimétidine/Zidovudine
Interaction non étudiée.
CYTOTOXIQUES
Cladribine/Lamivudine
Interaction non étudiée.
De ce fait, l'utilisation
Lamivudine inhibe in vitro la
concommitante de
phosphorylation intracellulaire lamivudine et cladribine n'est
de la cladribine, entrainant un
pas recommandée (voir
risqué potential de perte
rubrique 4.4).
d'efficacité de la cladribine en
cas de combinaison. Certaines
découvertes cliniques
soutiennent aussi une
interaction entre lamivudine et
cladribine.
DOPIOÏDES
Méthadone/Lamivudine
Interaction non étudiée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
Méthadone/Zidovudine
Zidovudine ; ASC 43 %
signification clinique n'est pas
(30 à 90 mg une fois par
Méthadone : ASC
connue. Surveiller les
jour/200 mg toutes les 4 heures)
éventuels signes de toxicité
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
La nécessité d'ajuster la
posologie de la méthadone est
des patients ; une nouvelle
titration de la méthadone peut
occasionnellement s'avérer
nécessaire.
URICOSURIQUES
Probénécide /Lamivudine
Interaction non étudiée.
Seules des données limitées
étant disponibles, la
Probénécide /Zidovudine
Zidovudine : ASC 106 %
signification clinique n'est pas
(500 mg quatre fois par
connue. Surveiller les
jour/2 mg/kg trois fois par jour)
(Inhibition de l'UGT)
éventuels signes de toxicité
induite par la zidovudine (voir
rubrique 4.8).
DIVERS
Solution de sorbitol (3,2 g ;
Dose unique de 300 mg de
La co-administration
10,2 g ; 13,4 g)/Lamivudine
solution buvable de
chronique de
lamivudine :
Lamivudine/Zidovudine Teva
Lamivudine :
avec des médicaments
contenant du sorbitol ou
ASC 14 % ; 32 % ; 36 %
d'autres polyols à action
osmotique ou alcools
Cmax 28 % ; 52 % , 55 %
monosaccharidiques (ex :
xylitol, mannitol, lactitol,
maltitol) doit, dans la mesure
du possible, être évitée. Si elle
ne peut être évitée, des
contrôles plus fréquents de la
charge virale du VIH-1
doivent être envisagés.
Abréviations : = augmentation ; = diminution ; = pas de changement significatif ; ASC=aire
sous la courbe de la concentration en fonction du temps ; Cmax= concentration maximale observée ;
CL/F=clairance orale apparente
Une aggravation de l'anémie due à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du
traitement de l'infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L'utilisation
concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'une
augmentation du risque d'anémie (voir rubrique 4.4). Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine
au sein de la combinaison d'antirétroviraux utilisée pour le traitement, si elle fait déjà partie du
traitement de l'infection par le VIH. Ceci s'avère particulièrement important chez les patients ayant
des antécédents connus d'anémie induite par la zidovudine.
L'administration concomitante, en particulier lors d'un traitement d'attaque, de médicaments
potentiellement néphrotoxiques ou myélosuppresseurs (tels que pentamidine par voie générale,
dapsone, pyriméthamine, cotrimoxazole, amphotéricine, flucytosine, ganciclovir, interféron,
vincristine, vinblastine et doxorubicine) peut également accroître le risque de survenue d'effets
indésirables liés à la zidovudine. Dans le cas où un traitement concomitant par
Lamivudine/Zidovudine Teva et l'un de ces médicaments s'avère nécessaire, une surveillance attentive
de la fonction rénale et des paramètres hématologiques devra être instaurée et, si besoin, la dose de
l'un ou de plusieurs de ces médicaments devra être réduite.
Des données limitées issues des essais cliniques n'indiquent pas d'augmentation significative du
risque d'effets indésirables liés à la zidovudine co-administrée avec le cotrimoxazole (voir ci-dessus
les informations sur les interactions liées à la lamivudine et au cotrimoxazole), la pentimidine en
aérosol, la pyriméthadine et l'aciclovir aux doses utilisées en prophylaxie.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l'expérience clinique
acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes. Dans le cas présent, l'utilisation de la
zidovudine chez les femmes enceintes, suivie du traitement des nouveau-nés, réduit significativement
le taux de transmission materno-foetale du VIH. Un nombre important de données chez la femme
enceinte prenant de la lamivudine ou de la zidovudine n'a pas mis en évidence d'effet
malformatif (données issues de plus de 3000 grossesses exposées à chacune de ces substances actives
au cours du premier trimestre, parmi lesquelles plus de 2000 grossesses ont été exposées à la fois à la
lamivudine et à la zidovudine). Sur la base du nombre important de données disponibles, le risque
malformatif est peu probable dans l'espèce humaine.
Les substances actives de Lamivudine/Zidovudine Teva peuvent inhiber la réplication cellulaire de
l'ADN et la zidovudine a montré un effet carcinogène transplacentaire dans une étude chez l'animal
(voir rubrique 5.3). La pertinence clinique de ces résultats est inconnue.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l'hépatite B et
traitée par un médicament contenant de la lamivudine tel que Lamivudine/Zidovudine Teva, la
possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt de la lamivudine devra être prise en considération.
Dysfonctionnement mitochondrial : il a été démontré que les analogues nucléosidiques ou
nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des
cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le
VIH et exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques (voir
rubrique 4.4).
Allaitement

La lamivudine et la zidovudine sont toutes deux excrétées dans le lait maternel à des concentrations
analogues à celles obtenues dans le sérum.
Les données issues de plus de 200 paires "mère/enfant" traitées pour le VIH indiquent que les
concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH
sont très faibles (< 4 % des concentrations sériques de la mère), et diminuent progressivement jusqu'à
être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est
disponible concernant l'innocuité de la lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois
mois.
Après l'administration d'une dose unique de 200 mg de zidovudine à des femmes infectées par le
VIH, la concentration moyenne de zidovudine était similaire dans le lait maternel et dans le sérum.
Quelles que soient les circonstances, il est recommandé aux mères infectées par le VIH de ne pas
allaiter leur enfant afin d'éviter la transmission post-natale du VIH.
Fertilité
Aucun effet délétère de la zidovudine et de la lamivudine sur la fécondité n'a été mis en évidence dans
les études réalisées chez le rat mâle et femelle. Aucune donnée n'est disponible quant à leur effet sur
la fécondité chez la femme. Chez l'homme, la zidovudine s'est révélée sans effet sur le nombre, la
morphologie et la mobilité des spermatozoïdes.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'est disponible concernant les effets de Lamivudine/Zidovudine Teva sur l'aptitude à
conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8 Effets indésirables

et la zidovudine, pris séparément ou en association. Pour la plupart, les responsabilités respectives de
la lamivudine, de la zidovudine, des nombreux autres médicaments utilisés et de l'infection par le VIH,
n'ont pu être formellement déterminées
Lamivudine/Zidovudine Teva résulte de l'association de la lamivudine et de la zidovudine. La nature
et la sévérité des effets indésirables associés à chacun des constituants de Lamivudine/Zidovudine
Teva sont donc prévisibles. Aucune toxicité additionnelle n'a été observée après administration
concomitante des deux produits.
Des cas d'acidose lactique, parfois fatale, associée habituellement à une hépatomégalie importante et à
une stéatose hépatique, ont été observés après administration de zidovudine (voir rubrique 4.4).
Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graisse sous-cutanée qui est la plus visible au
niveau du visage, des membres et des fesses. Les patients traités par Lamivudine/Zidovudine Teva
doivent être fréquemment examinés et questionnés afin de détecter tout signe évocateur d'une
lipoatrophie. En cas de développement avéré de lipoatrophie, le traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva ne doit pas être poursuivi (voir rubrique 4.4).
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir
au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des troubles auto-immuns
(comme la maladie de Grave et l'hépatite auto-immune) ont aussi été rapportés lors d'activation
immunitaire ; cependant, le délai d'apparition rapporté est plus de variable et ces événements peuvent
survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement. (voir rubrique 4.4).
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique 4.4).

Lamivudine
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes
: très fréquent (: 1/10), fréquent (: 1/100 à < 1/10), peu fréquent (: 1/1 000 à < 1/100), rare (: 1/10 000
à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets indésirables sont
présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : Neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie.
Très rare : Aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : Acidose lactique
Affections du système nerveux
Fréquent : Céphalées, insomnie.
Très rare : Neuropathie périphérique (ou paresthésies).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : Toux, symptômes au niveau nasal.

Fréquent : Nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée.
Rare : Pancréatite, élévation de l'amylasémie.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : Elévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).
Rare : Hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : Eruption cutanée, alopécie.
Rare : Angioedème.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent : Arthralgies, troubles musculaires.
Rare : Rhabdomyolyse.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : Fatigue, malaise, fièvre.

Zidovudine
Le profil des effets indésirables semble comparable chez l'adulte et chez l'adolescent. Les effets
indésirables les plus sévères sont : anémie (pouvant nécessiter des transfusions), neutropénie et
leucopénie. Ces effets sont plus fréquents aux posologies élevées (1 200 à 1 500 mg/j) et chez les
patients à un stade avancé de la maladie (spécialement chez les patients présentant une insuffisance
médullaire avant traitement), et particulièrement chez les sujets ayant un taux de lymphocytes CD4
3
inférieur à 100/mm (voir rubrique 4.4).
L'incidence des neutropénies est également supérieure chez les sujets ayant de faibles taux de
neutrophiles, d'hémoglobine et de vitamine B12 à l'initiation du traitement par la zidovudine.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes
: très fréquent (: 1/10), fréquent (: 1/100 à < 1/10), peu fréquent (: 1/1 000 à < 1/100), rare (: 1/10 000
à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets indésirables sont
présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : Anémie, neutropénie et leucopénie.
Peu fréquent : Thrombocytopénie et pancytopénie (avec hypoplasie médullaire)
Rare : Aplasie érythrocytaire.
Très rare : Anémie aplasique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare : Acidose lactique en l'absence d'hypoxémie, anorexie.
Affections psychiatriques
Rare : Anxiété et dépression.
Affections du système nerveux

Fréquent : Vertiges.
Rare : Insomnie, paresthésies, somnolence, baisse de l'acuité intellectuelle, convulsions.
Affections cardiaques
Rare : Cardiomyopathie.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : Dyspnée.
Rare : Toux.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : Nausées.
Fréquent : Vomissements, douleur abdominale et diarrhée.
Peu fréquent : Flatulences.
Rare : Pigmentation de la muqueuse buccale, altération du goût et dyspepsie. Pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Fréquent : Elévation des enzymes hépatiques et de la bilirubinémie.
Rare : Anomalies hépatiques telles qu'hépatomégalie sévère avec stéatose.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : Eruption cutanée et prurit.
Rare : Pigmentation des ongles et de la peau, urticaire et sueurs.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent : Myalgies.
Peu fréquent : Myopathie.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : Pollakiurie.
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare : Gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : Malaise.
Peu fréquent : Fièvre, douleur généralisée et asthénie.
Rare : Frissons, douleur thoracique et syndrome pseudo-grippal.
Les données disponibles des essais contrôlés contre placebo et des essais en ouvert montrent que
l'incidence des nausées et des autres événements indésirables fréquemment rapportés décroît
progressivement, au cours des premières semaines de traitement par la zidovudine.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Excepté les effets indésirables préalablement mentionnés, aucun symptôme ou signe spécifique n'a été
identifié à la suite de surdosages aigus à la zidovudine ou à la lamivudine.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
nécessaire (voir rubrique 4.8.). La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être
réalisée en cas de surdosage, bien que cela n'ait pas été étudié. L'hémodialyse et la dialyse péritonéale
semblent n'avoir qu'un effet limité sur l'élimination de la zidovudine, mais facilite l'élimination du
métabolite glucuroconjugué. Pour plus de détails, il est conseillé de se référer à chacun des résumés
des caractéristiques du produit concernant la lamivudine et la zidovudine.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux pour le traitement des infections par le VIH, associations
d'antirétroviraux, code ATC : J05AR01.
La lamivudine et la zidovudine sont des analogues nucléosidiques actifs sur le VIH. La lamivudine est
également active sur le virus de l'hépatite B (VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine et la
zidovudine sont métabolisées respectivement en lamivudine 5'triphosphate (TP) et zidovudine 5'-TP,
dérivés actifs qui agissent principalement par arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN au niveau de la
transcriptase inverse du VIH. In vitro, la lamivudine 5'-triphosphate et la zidovudine 5'-triphosphate
présentent une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2. La lamivudine
est également active sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine. Aucun effet
antagoniste n'a été observé in vitro avec la lamivudine et les autres médicaments antirétroviraux
testés (abacavir, didanosine et névirapine). Aucun effet antagoniste n'a été observé in vitro avec la
zidovudine et les autres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine et interférons-alpha).
La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l'apparition de la mutation M184V proche du site
actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien in vitro que chez les patients
infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants
M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur
capacité de réplication virale in vitro. Des études in vitro ont montré que des souches résistantes à la
zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-ci lorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance
à la lamivudine. La pertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.
Des donnés in vitro suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement anti-rétroviral,
malgré l'émergence de la mutation M184V, permettrait d'obtenir une activité anti-rétrovirale
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence
clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très
limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l'utilisation d'analogues
nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTIs) actifs sur le virus est toujours préférable
au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la poursuite du traitement par lamivudine
malgré l'émergence de la mutation M184V ne devra être envisagée que dans les cas où aucun autre
INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux
agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavir
conserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine, porteurs de la
mutation M184V uniquement. Les mutants M184V de la transcriptase inverse montrent une
diminution de la sensibilité à la didanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de ces
données est inconnue. Les tests de sensibilité in vitro ne sont pas standardisés et les résultats peuvent
varier en fonction de facteurs méthodologiques.
In vitro, la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les
médullaires. La résistance aux analogues de la thymidine (dont la zidovudine fait partie) est bien
caractérisée et résulte de l'accumulation de mutations spécifiques successives (pouvant aller jusqu'à 6)
au niveau des codons 41, 67, 70, 210, 215 et 219 de la transcriptase inverse du VIH. Les virus
acquièrent une résistance phénotypique aux analogues de la thymidine du fait de l'association de
mutations au niveau des codons 41 et 215 ou par l'accumulation d'au moins 4 de ces 6 mutations. Ces
mutations de résistance aux analogues de la thymidine n'entraînent pas, à elles seules, une forte
résistance croisée aux autres nucléosidiques, ce qui autorise l'utilisation ultérieure de n'importe quel
autre inhibiteur de la transcriptase inverse disponible sur le marché.
Deux profils de mutations induisant des résistances à plusieurs médicaments, le premier caractérisé
par des mutations au niveau des codons 62, 75, 77, 116 et 151 de la transcriptase inverse du VIH et le
second impliquant une mutation T69S avec insertion de six paires de bases à la même position,
entraînent une résistance phénotypique à l'AZT ainsi qu'aux autres INTI disponibles sur le marché ;
ces deux profils de résistance à plusieurs analogues nucléosidiques ont pour conséquence de limiter
fortement le choix des futures options thérapeutiques.
Expérience clinique
Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l'association de la lamivudine à la zidovudine
diminue la charge virale VIH-1 et augmente le taux de lymphocytes CD4. Les données d'évolution
clinique de la maladie montrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminuent de façon
significative le risque de progression de la maladie et le taux de mortalité.
La lamivudine et la zidovudine ont été largement utilisées dans les thérapies antirétrovirales en
association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP,
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés
efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients
porteurs de virus avec une mutation M184V.
Les données issues des études cliniques ont montré que la lamivudine associée à la zidovudine retarde
l'émergence des souches résistantes à la zidovudine chez les personnes n'ayant pas reçu de traitement
antirétroviral auparavant. Chez les sujets traités par lamivudine et zidovudine, co-administrées ou non
à d'autres traitements antirétroviraux, et déjà porteurs de virus avec une mutation M184V, l'apparition
des mutations à l'origine de résistances à la zidovudine et la stavudine a également été retardée (TAMs
: Thymidine Analogue Mutations).
La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à l'association lamivudine/zidovudine et la réponse
clinique au traitement est encore à l'étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est également montrée efficace chez
l'adulte pour le traitement de l'infection chronique par le VHB (pour plus de renseignements
concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la
lamivudine 100 mg). Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de
300 mg par jour (en association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption

La lamivudine et la zidovudine sont bien absorbées au niveau du tractus gastro-intestinal. Chez
l'adulte, la biodisponibilité de la lamivudine administrée par voie orale est comprise entre 80 et 85 %,
et celle de la zidovudine entre 60 et 70 %.
Une étude a comparé la bioéquivalence entre Lamivudine/Zidovudine comprimé et lamivudine
sur le taux et la vitesse d'absorption a aussi été étudié. Une bioéquivalence a été démontrée entre
Lamivudine/Zidovudine et lamivudine 150 mg / zidovudine 300 mg donnés séparément chez le sujet à
jeun.
Suite à l'administration d'une dose unique de Lamivudine/Zidovudine à des volontaires sains, les
valeurs moyennes de Cmax de la lamivudine et de la zidovudine sont respectivement de 1,6 g/mL
(coefficient de variation / CV : 32 %) et 2,0 g/mL (CV : 40 %), et les valeurs correspondantes de
l'Aire Sous la Courbe (ASC) de 6,1 g.h/mL (CV : 20 %) et 2,4 g.h/mL (CV : 29 %). Les valeurs
médianes de Tmax mesurées pour la lamivudine et la zidovudine sont respectivement de 0,75 h
(0,50 - 2,00) et de 0,50 h (0,25 - 2,00). Le taux d'absorption (Aire Sous Courbe : ASC) de la
lamivudine et de la zidovudine ainsi que les estimations de leur demi-vie après administration de
Lamivudine/Zidovudine chez le sujet non à jeun sont similaires aux données mesurées chez le sujet à
jeun, bien que la vitesse d'absorption (Cmax, Tmax) soit légèrement ralentie. En conséquence,
Lamivudine/Zidovudine peut être administré en dehors ou au cours des repas.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet
clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques et
pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
Distribution
Après injection intraveineuse de lamivudine et de zidovudine, le volume moyen de distribution est de
respectivement 1,3 l/kg et 1,6 l/kg. Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une
pharmacocinétique linéaire. La liaison de la lamivudine à l'albumine plasmatique est faible (< 36 % de
liaison à l'albumine sérique, in vitro). La liaison de la zidovudine aux protéines plasmatiques est de 34
à 38 %. Des interactions mettant en jeu un déplacement des sites de liaison sont peu probables avec
Lamivudine/Zidovudine Teva.
Un certain nombre d'observations montre que la lamivudine et la zidovudine traversent la barrière
hémato-méningée et diffusent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après
administration orale, le rapport moyen des concentrations LCR/sérum de la lamivudine et de la
zidovudine est respectivement d'environ 0,12 et 0,50. La relation entre l'importance réelle de la
pénétration de la lamivudine dans le SNC et un bénéfice clinique n'est pas connue.
Biotransformation
La lamivudine est peu métabolisée. Elle est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme
inchangée. La possibilité d'interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible
en raison d'un métabolisme hépatique limité (5-10 %) et d'un faible taux de liaison protéique.
Le composé 5'-glucuroconjugué de la zidovudine est le principal métabolite retrouvé au niveau
plasmatique et urinaire. Il représente environ 50 à 80 % de la dose administrée et excrétée par voie
rénale. Un autre métabolite de la zidovudine, le 3'-amino 3'-déoxythymidine (AMT), a été identifié
après administration par voie intraveineuse.
Élimination
La demi-vie d'élimination de la lamivudine est comprise entre 18 et 19 heures. La clairance
systémique moyenne de la lamivudine est d'environ 0,32 L/h/kg, avec une élimination essentiellement
rénale (> 70 %) par le système de transport cationique. Des études chez l'insuffisant rénal ont montré
que l'élimination de la lamivudine était altérée en cas d'atteinte de la fonction rénale. La posologie
doit être diminuée chez les patients ayant une clairance de la créatinine 30 mL/min (voir rubrique
4.2).
Après administration intraveineuse de la zidovudine, la demi-vie terminale moyenne est de 1,1 heure
et la clairance systémique moyenne est de 1,6 l/h/kg. La clairance rénale de la zidovudine est de
l'ordre de 0,34 l/h/kg, indiquant une filtration glomérulaire et un mécanisme de sécrétion tubulaire
une insuffisance rénale sévère.
Pharmacocinétique chez l'enfant
Chez les enfants âgés de plus de 5-6 mois, le profil pharmacocinétique de la zidovudine est similaire à
celui observé chez l'adulte. La zidovudine est bien absorbée au niveau intestinal et, à tous les niveaux
de posologie étudiés chez l'adulte et l'enfant, la biodisponibilité était comprise entre 60-74 % avec une
moyenne de 65 %. Les valeurs de Cssmax étaient de 4,45 M (1,19 g/mL) après administration d'une
dose de 120 mg de zidovudine (en solution)/m² de surface corporelle, et de 7,7 M (2,06 g/mL) à la
posologie de 180 mg/m² de surface corporelle. Des doses de 180 mg/m² de surface corporelle
administrées quatre fois par jour chez l'enfant permettent d'obtenir une exposition systémique similaire
(ASC24h : 40,0 M.h ou 10,7 g.h/mL) à celle de doses de 200 mg administrées six fois par jour chez
l'adulte (40,7 M.h ou 10,9 g.h/mL).
Chez 6 enfants infectés par le VIH, âgés de 2 à 13 ans, les paramètres pharmacocinétiques
plasmatiques de la zidovudine ont été évalués alors que les patients recevaient une dose de zidovudine
de 120 mg/m² trois fois par jour, puis de nouveau, après passage à une posologie de 180 mg/m² deux
fois par jour. Les expositions systémiques (ASC journalière et Cmax) plasmatiques avec le schéma
posologique en deux prises par jour étaient équivalentes à celles obtenues avec la même dose totale
journalière, mais administrée en trois prises par jour [Bergshoeff, 2004].
En général, la pharmacocinétique de la lamivudine chez les enfants est comparable à celle observée
chez les adultes. Cependant, la biodisponibilité absolue était réduite à approximativement 55-65 %
chez les enfants âgés de moins de 12 ans. De plus, la clairance systémique était supérieure chez les
enfants plus jeunes, et diminuait avec l'âge, pour atteindre vers l'âge de 12 ans des valeurs proches de
celles chez l'adulte. En raison de ces différences, la posologie recommandée de lamivudine chez les
enfants (âgés de plus de trois mois et pesant moins de 30 kg) est de 4 mg/kg deux fois par jour. Cette
posologie permettra d'atteindre une valeur moyenne d'ASC0-12 allant approximativement de 3 800 à
5 300 ng.h/mL. Des résultats récents montrent que, chez l'enfant de moins de 6 ans, l'exposition peut
être réduite d'environ 30 % comparé aux autres tranches d'âge. Des données complémentaires liées à
cette problématique sont attendues. Pour le moment, les données disponibles ne suggèrent pas que la
lamivudine soit moins efficace dans cette tranche d'âge.
Pharmacocinétique pendant la grossesse
Les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine et de la zidovudine sont similaires à ceux des
femmes non enceintes.

5.3 Données de sécurité préclinique
Les principaux effets biologiques, cliniquement significatifs, observés après administration de
l'association de la lamivudine et de la zidovudine ont été : anémie, neutropénie et leucopénie.
Mutagénicité et carcinogénicité
La lamivudine et la zidovudine ne se sont pas avérées mutagènes dans les tests bactériologiques, mais,
comme d'autres analogues nucléosidiques, ont montré une inhibition de la réplication cellulaire de
l'ADN dans des tests de cytogénicité in vitro sur des cellules de mammifères tel que le test du
lymphome de souris.
La lamivudine n'est pas génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations
plasmatiques 40 à 50 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. Un effet
clastogène a été observé in vivo avec la zidovudine lors du test du micronucléus chez la souris, après
administration orale de doses répétées. Un nombre important de cassures chromosomiques a été
également observé au niveau des lymphocytes circulant de patients atteints de SIDA et traités par la
zidovudine.
Une étude pilote a démontré que la zidovudine est incorporée à l'ADN nucléaire des leucocytes chez
l'infection par le VIH-1 ou pour la prévention de la transmission materno-foetale. La zidovudine est
également incorporée à l'ADN des leucocytes du sang de cordon des nouveau-nés dont les mères
étaient traitées par la zidovudine. Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a
comparé la zidovudine seule par rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec une exposition
comparable à l'homme. Chez les foetus exposés in utero à l'association, cette étude a démontré une
incorporation des analogues nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du foetus
ainsi qu'un nombre plus important de raccourcissements des télomères, par rapport à ceux exposés
uniquement à la zidovudine. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
Le potentiel carcinogène de l'association lamivudine-zidovudine n'a pas été testé.
Au cours des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris après
administration orale de lamivudine, aucun potentiel carcinogène n'a été mis en évidence.
Dans les études de carcinogenèse réalisées chez la souris et le rat après administration orale de
zidovudine, des tumeurs épithéliales vaginales d'apparition tardive ont été observées. Une étude de
cancérogenèse intravaginale à été réalisée ultérieurement et a confirmé l'hypothèse selon laquelle les
tumeurs vaginales étaient le résultat d'une exposition locale, à long terme, de l'épithélium vaginal du
rongeur à des concentrations élevées de zidovudine non métabolisée dans l'urine. Aucune autre tumeur
liée à la zidovudine n'a été observée chez les animaux mâles ou femelles des deux espèces.
Deux études supplémentaires de carcinogenèse transplacentaire ont été réalisées chez la souris. Dans
une étude réalisée par le US National Cancer Institute, la zidovudine a été administrée aux doses
maximales tolérées à des souris gravides du 12ème au 18ème jour de gestation. Un an après la
naissance, on a observé une incidence accrue de tumeurs pulmonaires, hépatiques et de l'appareil
reproducteur femelle chez les souriceaux exposés à la plus forte dose (420 mg/kg de poids corporel, à
terme).
Dans une seconde étude, la zidovudine a été administrée à des doses : 40 mg/kg à des souris pendant
24 mois, l'exposition débutant avant la naissance, au 10ème jour de gestation. Des tumeurs épithéliales
vaginales d'apparition tardive ont été observées avec une incidence et une période d'apparition
semblables à celles de l'étude de carcinogenèse orale standard. La seconde étude ne fournit ainsi
aucune preuve d'une activité cancérigène transplacentaire de la zidovudine.
Bien que la pertinence clinique de ces résultats soit inconnue, ces données suggèrent que le bénéfice
clinique potentiel attendu l'emporte sur le risque carcinogène chez l'Homme.
Les études toxicologiques de reproduction ont permis de démontrer que la lamivudine pouvait induire
une augmentation de la létalité embryonnaire précoce chez la lapine suite à une exposition systémique
relativement faible et comparable à celle obtenue chez l'homme. Ceci n'a pas été observé chez le rat,
même après une exposition systémique très élevée. Des effets similaires ont été observés chez ces
deux espèces avec la zidovudine, uniquement après une exposition systémique très élevée. Aucun
signe de tératogénicité n'est apparu lors des études réalisées chez l'animal avec la lamivudine. La
zidovudine administrée à des doses materno-toxiques chez des rats femelles pendant la période
d'organogenèse a montré une augmentation de la fréquence des malformations foetales. Aucune
preuve de l'augmentation de la fréquence d'anomalies foetales n'a été observée aux doses plus faibles.


6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES


6.1 Liste des excipients
Comprimé nu
Cellulose microcristalline
Carboxyméthylamidon sodique
Stearyl fumarate de sodium

Hypromellose 3cP
Hypromellose 6cP
Polysorbate 80
Macrogol 400
Dioxyde de titane E171

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation
30 mois.

6.4 Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîtes contenant 60 comprimés pelliculés conditionnés sous plaquettes thermoformées
(OPA/Alu/PVC Aluminium) ou conditionnés en flacon blanc opaque en polyéthylène de haute densité
(HDPE) avec fermeture de sécurité enfant avec opercule en aluminium.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisés.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 02 mars 2011
Date du dernier renouvellement : 19 novembre 2015
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT



Nom et adresse des fabricants responsable de la libération des lots
Teva Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13
Debrecen H-4042
Hungary
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
The Netherlands
Teva Operations Poland Sp. z.o.o.
80 Mogilska St.
31-546 Krakow
Poland
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)
Sans objet.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE



A. ÉTIQUETAGE


CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT EXTERIEUR - PLAQUETTES THERMOFORMEES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine
300 mg de zidovudine
3. LISTE DES EXCIPIENTS

4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE


8. DATE DE PÉREMPTION

EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION



10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON


LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE

MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002

13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Lamivudine/Zidovudine Teva
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMEES


1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2. NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Teva B.V.


3. DATE DE PÉREMPTION

EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE


CONDITIONNEMENT EXTERIEUR (ETUI ­ FLACON)


1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine
300 mg de zidovudine
3. LISTE DES EXCIPIENTS

4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE



8. DATE DE PÉREMPTION

EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION


10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002

13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Lamivudine/Zidovudine Teva
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ETIQUETTE - FLACON)

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine
300 mg de zidovudine
3. LISTE DES EXCIPIENTS

4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE



8. DATE DE PÉREMPTION

EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION


10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/663/001
EU/1/10/663/002

13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS












B. NOTICE




Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg/300 mg, comprimés pelliculés sécables
lamivudine/zidovudine

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Lamivudine/Zidovudine Teva et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lamivudine/Zidovudine Teva
3.
Comment prendre Lamivudine/Zidovudine Teva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Lamivudine/Zidovudine Teva
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1. Qu'est-ce que LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA et dans quels cas est-il utilisé

Lamivudine/Zidovudine Teva est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de
l'Immunodéficience Humaine) chez l'adulte.
Lamivudine/Zidovudine Teva contient deux substances actives qui sont utilisées dans le traitement de
l'infection par le VIH : la lamivudine et la zidovudine. Toutes deux appartiennent à une classe de
médicaments appelés analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Lamivudine/Zidovudine Teva ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la
quantité de virus dans votre corps, et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre
de cellules CD4 dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour
aider votre corps à combattre les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva de manière identique.
Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de votre traitement.


2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre

LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA

Ne prenez jamais Lamivudine/Zidovudine Teva

·
si vous êtes
allergique à la lamivudine, à la zidovudine ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6),
·
si vous avez
un taux très bas de globules rouges (anémie)
ou de globules blancs
(neutropénie).
Si vous pensez être dans l'un de ces cas,
parlez-en à
votre médecin.

Faites attention avec Lamivudine/Zidovudine Teva

Certaines personnes traitées par Lamivudine/Zidovudine Teva ou par d'autres associations de
traitements contre le VIH sont plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez
·
si vous avez déjà eu
une maladie du foie, y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté
par le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva sans
l'avis de votre médecin, car votre hépatite peut se réactiver)
·
si vous avez une
maladie des reins
·
si vous souffrez
d'un important surpoids (particulièrement si vous êtes une femme)
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Il évaluera si ce
traitement peut vous convenir. Lors de ce traitement, vous pourriez être amené à subir des
examens supplémentaires, y compris des analyses de sang.
Pour plus d'informations, reportez-
vous à la rubrique 4.

Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva.

Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.

Protégez les autres
L'infection par le VIH se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou par contact
avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Vous pouvez
transmettre le VIH même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque soit diminué par la prise
de traitements antirétroviraux efficaces.
Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d'autres personnes.

Autres médicaments et Lamivudine/Zidovudine Teva
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Lamivudine/Zidovudine Teva :
·
d'autres médicaments contenant de la lamivudine, utilisés dans le traitement
de l'infection par le
VIH ou de
l'infection par le virus de l'hépatite B
·
l'emtricitabine, utilisée dans le traitement de
l'infection par le VIH
·
la stavudine ou la zalcitabine, utilisées dans le traitement de
l'infection par le VIH
·
la ribavirine ou des injections de ganciclovir , utilisés dans le traitement des
infections virales
·
de fortes doses de cotrimoxazole, un antibiotique
·
cladribine, utilisée pour traiter la
leucémie à tricholeucocytes

Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.
Certains médicaments sont susceptibles de faire apparaître plus fréquemment des effets
indésirables, ou d'aggraver des effets indésirables existants. Ceux-ci comprennent :
·
le valproate de sodium, utilisé dans le traitement de l'
épilepsie
·
l'interféron, utilisé dans le traitement d'
infections virales
·
la pyriméthamine, utilisée dans le traitement du
paludisme et d'autres infections parasitaires
·
la dapsone, utilisée pour prévenir la
pneumonie et traiter des infections de la peau
·
le fluconazole ou la flucytosine, utilisés dans le traitement des
infections fongiques telles que la
candidose
la pentamidine ou l'atovaquone, utilisés dans le traitement des infections parasitaires telles que
les pneumonies à Pneumocystis jirovecii (souvent désignée par PPC)
·
l'amphotéricine ou le cotrimoxazole, utilisés dans le traitement des
infections fongiques et
bactériennes,
·
le probénécide, utilisé dans le traitement de la
goutte et d'autres affections similaires, et donné
avec certains antibiotiques afin d'en améliorer l'efficacité
·
la
méthadone, utilisée comme
substitut de l'héroïne
·
la vincristine, la vinblastine ou la doxorubicine, utilisées dans le traitement du
cancer.
Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

Certains médicaments peuvent interagir avec Lamivudine/Zidovudine Teva
Ceux-ci comprennent :
·
la
clarithromycine, un antibiotique.
Si vous êtes traité par clarithromycine, prenez votre dose au moins 2 heures avant ou après celle de
Lamivudine/Zidovudine Teva.
·
la
phénytoïne, utilisée dans le traitement de l'
épilepsie.
Prévenez votre médecin si vous prenez de la phénytoïne. Il pourrait être amené à intensifier
votre suivi médical pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva.
·
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du
sorbitol et autres polyols
(tels que xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s'ils sont utilisés régulièrement.
Prévenez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l'un de ces médicaments.

Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Lamivudine/Zidovudine Teva, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets
indésirables chez le foetus. Si vous avez pris Lamivudine/Zidovudine Teva pendant votre grossesse,
votre médecin peut prescrire régulièrement des tests sanguins et d'autres types de tests afin de
surveiller le développement de votre enfant. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des INTIs
pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l'infection par le VIH est supérieur au
risque de survenue d'effets indésirables.

Les femmes infectées par le VIH ne doivent pas allaiter, l'infection par le VIH pouvant se
transmettre à l'enfant par l'intermédiaire du lait maternel.
Une petite quantité des composants de Lamivudine/Zidovudine Teva peut également passer dans le lait
maternel.
Si vous allaitez, ou envisagez d'allaiter :
Parlez-en immédiatement à votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Lamivudine/Zidovudine Teva peut provoquer des vertiges
ou d'autres effets indésirables pouvant
diminuer votre vigilance.
Ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine à moins que vous ne vous sentiez
parfaitement bien.

Lamivudine/Zidovudine Teva contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA

médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avalez les comprimés de Lamivudine/Zidovudine Teva avec de l'eau. Les comprimés peuvent être
pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés en entier, vous pouvez les écraser et les mélanger à une
petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.

Consultez régulièrement votre médecin
Lamivudine/Zidovudine Teva vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce
médicament chaque jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous
développiez tout de même d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva sans son avis.

La dose recommandée est de

Adultes et adolescents à partir de 30 kg


La dose habituelle de Lamivudine/Zidovudine Teva est d'un comprimé deux fois par jour.

Prenez vos comprimés à heures régulières, en espaçant chaque prise d'environ 12 heures.

Enfants pesant entre 21 et 30 kg
La dose habituelle de Lamivudine/Zidovudine Teva au début du traitement est d'une moitié de
comprimé (½) à prendre le matin, et d'un comprimé entier à prendre le soir.

Enfants pesant entre 14 et 21 kg
La dose habituelle de Lamivudine/Zidovudine Teva au début du traitement est d'une moitié de
comprimé (½) à prendre le matin, et d'une moitié (½) de comprimé à prendre le soir.
Pour les enfants pesant moins de 14 kg, la lamivudine et la zidovudine (les substances actives de
Lamivudine/Zidovudine Teva) devront être prises séparément.

Si vous avez pris plus de Lamivudine/Zidovudine Teva que vous n'auriez dû
Si vous avez accidentellement pris plus de Lamivudine/Zidovudine Teva que vous n'auriez dû,
contactez votre médecin, votre pharmacien ou le service d'urgence de l'hôpital le plus proche, pour
avis.

Si vous oubliez de prendre Lamivudine/Zidovudine Teva

Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l'augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
ces changements.
Le traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva entraîne souvent une perte de masse graisseuse au
niveau des jambes, des bras et du visage (lipoatrophie). Il a été montré que cette perte de graisse
corporelle n'est pas complètement réversible après l'arrêt de la zidovudine. Votre médecin doit
surveiller les signes évocateurs d'une lipoatrophie. Informez votre médecin si vous remarquez une
perte de masse graisseuse au niveau de vos jambes, de vos bras ou de votre visage. L'apparition de ces
signes impose l'arrêt du traitement par Lamivudine/Zidovudine Teva et son remplacement par un autre
traitement contre le VIH.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable de Lamivudine/Zidovudine Teva ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à
l'infection par le VIH en elle-même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin
de tout changement de votre état de santé.

En dehors des effets indésirables de Lamivudine/Zidovudine Teva listés ci-dessous, d'autres
maladies peuvent se développer au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter
l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels sont les
autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".

Effets indésirables très fréquents
Ils peuvent concerner
plus d'1 personne sur 10 prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
·
maux de tête
·
envie de vomir (nausées).

Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
·
vomissements
·
diarrhée
·
crampes d'estomac
·
perte d'appétit
·
sensation de vertige
·
fatigue, manque d'énergie
·
fièvre (température corporelle élevée)
·
sensation généralisée de malaise
·
troubles du sommeil (insomnie)
·
douleurs muculaires et sensation d'inconfort
·
douleurs articulaires
·
toux
·
nez irrité ou nez qui coule
·
éruption cutanée
·
chute des cheveux (alopécie).
Les effets indésirables fréquents, pouvant être révélés par une analyse de sang sont les suivants :
·
un faible nombre de globules rouges (anémie) ou de globules blancs (neutropénie ou
leucopénie)
·
une augmentation du taux d'enzymes du foie
·
une augmentation de la quantité de bilirubine (une substance produite par le foie) dans le sang,
pouvant entraîner un jaunissement de la peau.

Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
·
essoufflement
·
gaz (flatulences)
·
démangeaisons
·
faiblesse musculaire.
Un effet indésirable peu fréquent pouvant être révélé par une analyse de sang est :
·
une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie) ou de tout type de cellules sanguines (pancytopénie).

Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 1000 prenant Lamivudine/Zidovudine Teva :
·
réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge
pouvant causer des difficultés à avaler ou à respirer
·
troubles du foie tels que : jaunisse, augmentation de la taille du foie ou augmentation des
graisses dans le foie, inflammation du foie (hépatite)
·
acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang ; voir le paragraphe suivant, `Quels sont
les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH')
·
inflammation du pancréas (pancréatite)
·
douleurs au niveau de la poitrine ; maladie du muscle cardiaque (cardiomyopathie)
·
convulsions
·
sentiment d'anxiété ou de dépression, manque de concentration, envie de dormir
·
indigestion, modification du goût
·
modification de la couleur des ongles, de la peau ou de l'intérieur de la bouche
·
symptôme pseudo-grippal ­ frissons et sueur
·
fourmillements au niveau de la peau (piqûres d'aiguilles)
·
sensation de faiblesse au niveau des membres
·
altération du tissu musculaire
·
engourdissement
·
envie fréquente d'uriner
·
augmentation du volume des seins chez les hommes.
Les effets indésirable rares pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
·
l'augmentation d'une enzyme appelée amylase
·
l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
(érythroblastopénie).

Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 000 prenant Lamivudine/Zidovudine Teva:
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
·
l'absence de production de nouveaux globules rouges et blancs par votre moelle osseuse
(anémie aplasique).

Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l'un des effets mentionnés s'aggrave ou devient gênant ou si vous ressentez des
effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuillez en informer votre médecin ou votre
pharmacien.

Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs

Réactivation d'infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous ayez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n'importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu'une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d'obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par
Lamivudine/Zidovudine Teva :
Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.

L'acidose lactique est un effet indésirable rare mais grave
Certaines personnes traitées par Lamivudine/Zidovudine Teva peuvent développer une maladie
appelée acidose lactique, accompagnée d'une augmentation de la taille du foie.
L'acidose lactique est causée par une accumulation d'acide lactique dans le corps. Cet effet indésirable
est rare. Si toutefois il survient, il apparaît généralement après quelques mois de traitement. Cette
maladie peut mettre votre vie en danger en causant des dommages à certains organes internes.
L'acidose lactique apparaît plus souvent chez les personnes qui ont une maladie du foie, ou en cas
d'obésité (surpoids important), particulièrement chez la femme.

Les signes indicateurs d'une acidose lactique comprennent :
· une
respiration profonde, rapide ; des
difficultés à respirer
· une
somnolence
· un
engourdissement ou une
sensation de faiblesse au niveau des membres
· une
envie de vomir (nausées), des
vomissements
· des
douleurs au niveau de l'estomac.
Un suivi régulier sera réalisé par votre médecin pendant votre traitement par Lamivudine/Zidovudine
Teva afin de détecter tout signe pouvant indiquer un début d'acidose lactique. Si l'un des symptômes
listés ci-dessus se manifeste, ou pour tout autre symptôme qui vous inquiète :
Consultez votre médecin dès que possible.

Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée ostéonécrose. Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
· sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
· prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
· consomment de l'alcool
· ont un système immunitaire très affaibli
· sont en surpoids.

· une
raideur au niveau des articulations
· des
douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
· des
difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.

D'autres effets indésirables peuvent être révélés par une analyse de sang
Le traitement par association d'antirétroviraux peut également causer :
· une
augmentation des taux d'acide lactique dans le sang, pouvant, dans de rares cas, entraîner
une acidose lactique

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver LAMIVUDINE/ZIDOVUDINE TEVA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le récipient ou la boîte et la
plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Lamivudine/Zidovudine Teva

-
Les substances actives sont : lamivudine (150 mg) et zidovudine (300 mg).
-
Les autres composants sont :
Comprimé nu : cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (Type A), stéaryl
fumarate de sodium.
Pelliculage : hypromellose 3cP, hypromellose 6cP, macrogol 400, polysorbate 80, dioxyde de
titane E171.

Comment se présente Lamivudine/Zidovudine Teva et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés pelliculés blancs avec une barre de sécabilité, en forme de capsule, biconvexe, gravés «
L/Z » sur une face et « 150/300 » sur l'autre face.
Le comprimé est un comprimé sécable.
Lamivudine/Zidovudine Teva se présente en boîte contenant 60 comprimés sous plaquettes
thermoformées OPA/Alu/PVC/Aluminium ou en flacon en PEHD.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant

Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas

Fabricant
Teva Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13
Debrecen H-4042
Hongrie
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Operations Poland Sp. z.o.o.
80 Mogilska St.
31-546 Krakow
Pologne
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG
UAB Teva Baltics
Tél/Tel: +32 38207373
Tel: +370 52660203



Luxembourg/Luxemburg
ratiopharm GmbH
Te: +359 24899585
Allemagne/Deutschland

Tél/Tel: +49 73140202

Ceská republika
Magyarország
Teva Pharmaceuticals CR, s.r.o.
Teva Gyógyszergyár Zrt.
Tel: +420 251007111
Tel: +36 12886400


Danmark
Malta
Teva Denmark A/S
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tlf: +45 44985511
L-Irlanda

Tel: +44 2075407117

Deutschland
Nederland
ratiopharm GmbH
Teva Nederland B.V.
Tel: +49 73140202
Tel: +31 8000228400


Eesti
Norge
UAB Teva Baltics Eesti filiaal
Teva Norway AS
Tel: +372 6610801
Tlf: +47 66775590


Österreich
Specifar A.B.E.E.
ratiopharm Arzneimittel Vertriebs-GmbH
: +30 2118805000
Tel: +43 1970070


España
Polska
Teva Pharma, S.L.U.
Teva Pharmaceuticals Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 913873280
Tel: +48 223459300


France
Portugal
Teva Santé
Teva Pharma - Produtos Farmacêuticos,
Tél: +33 155917800
Lda.

Tel: +351 214767550

Hrvatska
România
Pliva Hrvatska d.o.o.
Teva Pharmaceuticals S.R.L.
Tel: +385 13720000
Tel: +40 212306524

Ireland
Slovenija
Teva Pharmaceuticals Ireland
Pliva Ljubljana d.o.o.
Tel: +44 2075407117
Tel: +386 15890390


Ísland
Slovenská republika
Teva Pharma Iceland ehf.
TEVA Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Sími: +354 5503300
Tel: +421 257267911


Italia
Suomi/Finland
Teva Italia S.r.l.
Teva Finland Oy
Tel: +39 028917981
Puh/Tel: +358 201805900



Sverige
Specifar A.B.E.E.
Teva Sweden AB
Tel: +46 42121100
: +30 2118805000


Latvija

United Kingdom (Northern Ireland)
UAB Teva Baltics filile Latvij
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +371 67323666
Ireland

Tel: +44 2075407117


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

Vous avez utilisé Lamivudine/Zidovudine Teva 150 mg - 300 mg te vormen.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS