Kiovig 100 mg/ml vial

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
KIOVIG, 100 mg/ml, solution pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
Un ml contient :
Immunoglobuline humaine normale……………100 mg
(pureté d'au moins 98 % IgG)
Chaque flacon de 10 ml contient 1 g d’immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 25 ml contient 2,5 g d’immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 50 ml contient 5 g d’immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 100 ml contient 10 g d’immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 200 ml contient 20 g d’immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 300 ml contient 30 g d’immunoglobuline humaine normale
Distribution des sous-classes d’IgG (valeurs approx.) :
IgG
1
≥ 56,9 %
IgG
2
≥ 26,6 %
IgG
3
≥ 3,4 %
IgG
4
≥ 1,7 %
La teneur maximale en IgA est de 140 microgrammes/ml.
Produite à partir du plasma de donneurs humains.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour perfusion
La solution est claire ou légèrement opalescente et incolore ou jaune pâle.
4.
4.1
DONNÉES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Traitement substitutif chez les adultes et les enfants et adolescents (0 à 18 ans) dans les cas suivants :
Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altération de la production d’anticorps (voir
rubrique 4.4).
Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez les patients souffrant d’infections sévères ou
récurrentes, sous traitement antibiotique inefficace et présentant soit un
déficit avéré en
anticorps spécifiques (DAAS)*,
soit un taux d’IgG < 4 g/l.
*DAAS = défaut de réponse vaccinale définie par au moins un doublement du titre des anticorps IgG
après un vaccin pneumococcique utilisant des antigènes polypeptidiques et polysaccharidiques.
2
Traitement immunomodulateur chez les adultes et les enfants et adolescents (0 à 18 ans) dans les cas
suivants :
4.2
Thrombocytopénie immune primaire en cas de risque élevé d’hémorragie ou avant un acte
chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
Syndrome de Guillain-Barré.
Maladie de Kawasaki (en association avec de l’acide acétylsalicylique ; voir 4.2).
Polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC).
Neuropathie motrice multifocale (NMM).
Posologie et mode d'administration
Le traitement substitutif doit être instauré et contrôlé sous la supervision d’un médecin expérimenté
dans le traitement du déficit immunitaire.
Posologie
La dose et la posologie dépendent des indications.
Dans les traitements substitutifs, la dose doit être individualisée pour chaque patient en fonction de la
réponse pharmacocinétique et clinique. La posologie selon le poids corporel peut nécessiter un
ajustement chez les patients en sous-poids et en surpoids.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
Traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs
La posologie doit permettre d’atteindre un taux d’IgG résiduel (mesuré avant la perfusion suivante)
d'au moins 5 à 6 g/l. Trois à six mois sont nécessaires après le début du traitement pour atteindre
l'équilibre (taux d’IgG à l’état d’équilibre). La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg en
dose unique, suivie d’au moins 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
La dose nécessaire pour atteindre un niveau résiduel de 5 à 6 g/l est de l’ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois.
L’intervalle entre les doses lorsque l’état d’équilibre est atteint varie entre 3 et 4 semaines.
Les taux d’IgG résiduels doivent être mesurés et évalués en association avec l’incidence d’infection.
Pour réduire le taux d’infection bactérienne, il peut être nécessaire d’augmenter les doses et de viser
des taux résiduels plus élevés.
Déficits immunitaires secondaires (tel que définis à la rubrique 4.1.)
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
Les taux d’IgG résiduels doivent être mesurés et évalués en association avec l’incidence d’infection.
La dose doit être ajustée si nécessaire pour atteindre une protection optimale contre les infections, une
augmentation peut être nécessaire en cas de persistance de l’infection ; une diminution de la dose peut
être envisagée chez les patients ne présentant pas d’infection.
Thrombocytopénie immune primaire
Il existe deux schémas posologiques possibles :
0,8 à 1 g/kg administré le jour 1 ; cette dose peut être répétée une fois dans les 3 jours
0,4 g/kg administré chaque jour pendant deux à cinq jours.
Le traitement peut être répété en cas de rechute.
3
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/jour pendant 5 jours (renouvellement de la dose possible en cas de rechute).
Maladie de Kawasaki
2,0 g/kg en dose unique, en association avec de l’acide acétylsalicylique.
Polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC)
Dose de charge : 2 g/kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs
Doses d’entretien :
1 g/kg sur 1 à 2 jours consécutifs toutes les 3 semaines.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle ; si aucun effet n’est observé après 6 mois, le
traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, l’instauration d’un traitement à long terme sera laissé à la discrétion du
médecin selon la réponse et le maintien de la réponse du patient. Il est possible que la posologie et les
intervalles posologiques doivent être adaptés de manière individuelle selon l’évolution de la maladie.
Neuropathie motrice multifocale (NMM).
Dose de charge : 2 g/kg administrés pendant 2 à 5 jours consécutifs
Dose d’entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutes les 4 à 8 semaines pendant
2 à 5 jours.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle ; si aucun effet n’est observé après 6 mois, le
traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, l’instauration d’un traitement à long terme sera laissé à la discrétion du
médecin selon la réponse et le maintien de la réponse du patient. Il est possible que la posologie et les
intervalles posologiques doivent être adaptés de manière individuelle selon l’évolution de la maladie.
Les doses recommandées sont synthétisées dans le tableau ci-dessous :
Indication
Traitement substitutif des déficits
immunitaires primitifs
Dose
dose de charge :
0,4 - 0,8 g/kg
dose d’entretien :
0,2 - 0,8 g/kg
Traitement substitutif des déficits
immunitaires secondaires
Traitement immunomodulateur :
Thrombocytopénie immune primaire
0,8 - 1 g/kg
ou
0,4 g/kg/j
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/j
le premier jour, avec possibilité de
renouvellement dans les 3 jours
pendant 2 à 5 jours
pendant 5 jours
0,2 - 0,4 g/kg
Fréquence des injections
toutes les 3 à 4 semaines afin
d’obtenir un taux résiduel d’IgG
d’au moins 5 à 6 g/l
toutes les 3 à 4 semaines afin
d’obtenir un taux résiduel d’IgG
d’au moins 5 à 6 g/l
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Indication
Maladie de Kawasaki
Polyradiculonévrite inflammatoire
démyélinisante chronique (PIDC)
Dose
2 g/kg
dose de charge :
2 g/kg
dose d’entretien :
1 g/kg
Fréquence des injections
en dose unique en association avec
de l'acide acétylsalicylique
en doses réparties sur 2 à 5 jours
toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours
Neuropathie motrice
multifocale (NMM)
dose de charge : 2 g/kg administrée pendant 2 à 5 jours
dose d’entretien :
1 g/kg
ou
2 g/kg
toutes les 2 à 4 semaines
ou
toutes les 4 à 8 semaines sur
2 à 5 jours
Population pédiatrique
La posologie chez l’enfant et l’adolescent (de 0 à 18 ans) est identique à celle des adultes, la dose pour
chaque indication étant calculée en fonction du poids corporel et ajustée selon les résultats cliniques
des pathologies susmentionnées.
Insuffisance hépatique
Il n’y a pas de données disponibles justifiant un ajustement de la posologie.
Insuffisance rénale
Pas d’ajustement posologique sauf en cas de nécessité clinique, voir rubrique 4.4.
Personnes âgées
Pas d’ajustement posologique sauf en cas de nécessité clinique, voir rubrique 4.4.
Mode d’administration
Par voie intraveineuse.
L’immunoglobuline humaine normale doit être perfusée par voie intraveineuse à un débit initial
de 0,5 ml/kg de poids corporel/h pendant 30 minutes. Si le débit de perfusion est bien toléré (voir
rubrique 4.4), il peut être augmenté progressivement jusqu’à un maximum de 6 ml/kg de poids
corporel/heure. Des données cliniques obtenues sur un nombre limité de patients indiquent également
que les patients adultes atteints de déficit immunitaire primitif peuvent tolérer une vitesse de perfusion
allant jusqu’à 8ml/kg de poids corporel/heure. Pour d'autres précautions d'emploi, voir rubrique 4.4.
Si une dilution est nécessaire avant la perfusion, KIOVIG peut être dilué avec une solution de glucose
à 5% pour atteindre une concentration finale de 50 mg/ml (5% d’immunoglobuline). Pour les
instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
Tout effet indésirable lié à la perfusion doit être traité en diminuant les débits de perfusion ou en
arrêtant la perfusion.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
5
Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, particulièrement lorsque le patient présente des
anticorps anti-IgA.
Patients atteints de déficit sélectif en IgA ayant développé des anticorps anti-IgA, dans la mesure où
l’administration d’un produit contenant de l’IgA peut entraîner une anaphylaxie.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Réactions aux perfusions
Certains effets indésirables sévères
(par exemple céphalées, bouffées congestives, frissons, myalgie,
râles sibilants, tachycardie, lombalgies, nausées et hypotension)
peuvent être liés au débit de
perfusion. Le débit de perfusion recommandé décrit à la rubrique 4.2 doit être scrupuleusement
respecté. Les patients doivent être attentivement suivis et étroitement surveillés afin de détecter tout
symptôme éventuel, et ce pendant toute la durée de la perfusion.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment
en cas de débit de perfusion élevé ;
chez les patients recevant pour la première fois de l’immunoglobuline humaine normale ou,
dans de rares cas, en cas de changement de produit à base d’immunoglobuline humaine normale
ou si la dernière perfusion remonte à une longue période ;
chez les patients atteints d’une infection non traitée ou d’une inflammation chronique sous-
jacente.
Précautions d’emploi
Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s’assurant que les patients :
-
ne sont pas sensibles à l’immunoglobuline humaine normale en injectant initialement le produit
lentement (0,5 ml/kg de poids corporel/h) ;
-
sont suivis pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels symptômes. En
particulier lorsqu’ils reçoivent des immunoglobulines humaines normales pour la première fois,
dans le cas d’un changement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longue
période, ces patients doivent être suivis à l’hôpital pendant toute la durée de la première
administration et pendant l'heure qui suit la fin de la perfusion, afin de détecter d'éventuels
effets indésirables. Tous les autres patients devront être surveillés pendant au moins 20 minutes
après la perfusion.
Chez tous les patients, l’administration d’IgIV requiert :
une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d’IgIV ;
une surveillance de la diurèse ;
une surveillance de la créatininémie ;
une surveillance des signes et symptômes de thrombose ;
une évaluation de la viscosité sanguine chez les patients présentant un risque d’hyperviscosité ;
d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse (voir 4.5).
En cas d’effets indésirables, le débit d’administration doit être réduit ou la perfusion arrêtée.
Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité des effets indésirables.
Si la dilution de KIOVIG pour atteindre des concentrations plus faibles est nécessaire pour des
patients atteints de diabète sucré, l’utilisation d’une solution de glucose à 5% pour la dilution doit être
reconsidérée.
Hypersensibilité
Les réactions d’hypersensibilité sont rares.
Une anaphylaxie peut se développer chez les patients
6
ayant des IgA indétectables et présentant des anticorps anti-IgA ;
ayant toléré un traitement antérieur par immunoglobuline humaine normale.
En cas de choc, le traitement symptomatique standard relatif à l’état de choc doit être instauré.
Thrombo-embolie
Cliniquement, l’existence d’un lien est reconnue entre l’administration d’IgIV et des réactions
thromboemboliques, comme par exemple l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral
(y compris l'ictus), l’embolie pulmonaire et les thromboses veineuses profondes. Ces évènements sont
probablement liés à une élévation relative de la viscosité sanguine due à un apport important en
immunoglobuline chez les patients à risques. Toutes les précautions doivent être prises lors de la
prescription et de la perfusion d’IgIV chez les patients obèses, chez les patients présentant des
facteurs de risques thrombotiques pré-existants (tels que des antécédents d'athérosclérose, des
facteurs de risques cardiovasculaires multiples, un âge avancé, des troubles du débit cardiaque,
une hypertension, une utilisation d’œstrogènes, un diabète sucré et des antécédents de maladies
vasculaires ou d’épisodes thrombotiques, chez les patients atteints de troubles thromboemboliques
acquis ou héréditaires, des troubles d'hypercoagulation, chez les patients ayant des périodes
d’immobilisation prolongées, chez les patients sévèrement hypovolémiques, chez les patients ayant
des maladies entraînant une augmentation de la viscosité sanguine, chez les patients possédant un
cathéter vasculaire à demeure et chez les patients recevant des perfusions rapides et à fortes doses).
Une hyperprotéinémie, une augmentation de la viscosité sérique et une pseudohyponatrémie relative
consécutive peuvent survenir chez les patients traités par IgIV. Cela doit être pris en compte par les
médecins car l'instauration d'un traitement pour l'hyponatrémie vraie (visant à diminuer l’eau sans
sérum) chez ces patients peut entraîner une augmentation supplémentaire de la viscosité sérique et une
prédisposition éventuelle aux événements thromboemboliques.
Chez les patients à risque de réactions thromboemboliques, les médicaments à base d’IgIV doivent
être administrés au minimum de la dose et du débit de perfusion possibles.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients suivant une thérapie à base
d’IgIV, notamment : insuffisance rénale aiguë, nécrose tubulaire aiguë, néphropathie tubulaire
proximale et néphrose osmotique. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés,
tels qu’une insuffisance rénale pré-existante, un diabète sucré, une hypovolémie, un surpoids,
une administration concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âge supérieur à 65 ans,
une septicémie, une hyperviscosité ou une paraprotéinémie.
Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d’IgIV, en particulier chez les patients
jugés comme présentant un risque potentiel accru de développer une insuffisance rénale aiguë, puis de
nouveau à des intervalles appropriés.
Chez les patients à risque d’insuffisance rénale aiguë, les médicaments à base d’IgIV doivent être
administrés
au minimum de la dose et du débit de perfusion possibles.
En cas d’atteinte rénale, une
interruption du traitement par IgIV doit être envisagée.
Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d’insuffisance rénale aiguë aient été associés
à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV contenant divers excipients tels que du saccharose,
du glucose et du maltose, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large
part. Chez les patients à risque, l’utilisation de médicaments à base d’IgIV ne contenant pas ces
excipients doit être envisagée. KIOVIG ne contient pas de saccharose, de glucose ni de maltose.
Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)
Chez les patients sous IgIV (y compris KIOVIG), des cas d’œdème pulmonaire aigu non
cardiogéniques (syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel – TRALI) ont été
7
rapportés. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose,
de la fièvre et une hypotension. Les symptômes du TRALI se développent généralement pendant ou
dans les 6 heures suivant la transfusion, souvent dans l’heure ou les deux heures qui suivent. Par
conséquent, les receveurs d’IgIV doivent être surveillés et la perfusion d’IgIV doit être arrêtée
immédiatement en cas d’effets indésirables pulmonaires. Le TRALI est une affection potentiellement
mortelle nécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.
Syndrome de méningite aseptique (AMS)
Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement
par IgIV. Le syndrome apparaît généralement entre plusieurs heures et deux jours après le traitement
par IgIV. Les tests du liquide céphalo-rachidien sont souvent positifs avec une pléocytose pouvant
aller jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm³, essentiellement de type granulocytaire, et une
hausse du taux de protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. L'AMS peut survenir plus
fréquemment en association avec un traitement par IgIV à haute dose (2 g/kg).
Les patients présentant ces signes et symptômes doivent faire l’objet d’un examen neurologique
complet, y compris des études du LCR, pour exclure d’autres causes de méningite.
L’arrêt du traitement par IgIV a entraîné une rémission de l’AMS en plusieurs jours, sans séquelles.
Les données post-commercialisation concernant KIOVIG n’ont pas montré de corrélation claire entre
l’AMS et les hautes doses.
Des incidences plus élevées d’AMS ont été constatées chez les femmes.
Anémie hémolytique
Les médicaments à base d'IgIV peuvent contenir des anticorps à des groupes sanguins susceptibles
d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des
immunoglobulines, ce qui entraîne une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et,
dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer à la suite d'un traitement
par IgIV en raison d’une augmentation de la séquestration des hématies. Les patients traités par IgIV
doivent être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme clinique d’hémolyse (voir rubrique 4.8).
Neutropénie/Leucopénie
Une diminution transitoire de la numération des neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie,
parfois sévères, ont été rapportés après traitement par des IgIV. Cela se produit généralement sous
quelques heures ou jours après l’administration d’IgIV et se résout spontanément sous 7 à 14 jours.
Interférence avec des tests sérologiques
Après injection d’immunoglobuline, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps
transférés peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques.
La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou
anti-D, peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps globulaires, par
exemple le test direct à l’antiglobuline (DAT, test direct de Coombs).
L’administration de KIOVIG peut engendrer des résultats faussement positifs dans des tests qui
dépendent de la détection de bêta-D-glucanes pour diagnostiquer des infections fongiques. Ces
données peuvent persister pendant les semaines qui suivent la perfusion du produit.
Agents transmissibles
KIOVIG est fabriqué à partir de plasma humain. Les mesures habituelles de prévention du risque
de transmission d’agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma
8
humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques
d’infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que la mise en œuvre dans le procédé
de fabrication d’étapes efficaces pour l’inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des
médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de
transmission d’agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux
virus inconnus ou émergents ou autres types d’agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH,
le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.
L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l’hépatite A ni du parvovirus
B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du
produit.
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Population pédiatrique
Il n'existe aucun risque spécifique aux patients pédiatriques concernant les effets indésirables
ci-dessus. Les patients pédiatriques peuvent être davantage exposés à une surcharge liquidienne (voir
rubrique 4.9).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Vaccins à virus vivant atténué
L’administration d’immunoglobuline peut entraver, pour une période comprise entre 6 semaines
et 3 mois, l’efficacité des vaccins à virus vivant atténué, comme les vaccins contre la rougeole, la
rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, une période de 3 mois
doit s’écouler avant d’administrer ce type de vaccins. Dans le cas de la rougeole, cette altération peut
persister pendant 1 an. Par conséquent, pour les patients vaccinés contre la rougeole, un contrôle des
anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.
La dissolution de KIOVIG avec une solution de glucose à 5% peut entraîner une hausse de la
glycémie.
Diurétiques de l’anse
Éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse.
Population pédiatrique
Les interactions mentionnées s'appliquent aux enfants comme aux adultes.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'innocuité de ce médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie par des essais cliniques
contrôlés. Par conséquent, ce médicament doit être prescrit avec prudence chez les femmes enceintes
ou allaitant. Il est avéré que les médicaments à base d'IgIV traversent la barrière placentaire,
particulièrement lors du troisième trimestre. L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère
qu'aucun effet nocif n'est attendu sur le déroulement de la grossesse, ni sur le fœtus et le nouveau-né.
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Allaitement
Les immunoglobulines sont secrétées dans le lait et peuvent contribuer à la protection du nouveau-né
contre les agents pathogènes qui possèdent une porte d’entrée muqueuse. Aucun effet délétère sur les
nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu.
Fertilité
L’expérience clinique relative aux immunoglobulines suggère qu’aucun effet délétère sur la fertilité
n’est attendu.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée par certains effets
indésirables associés à KIOVIG. Les patients qui présentent des effets indésirables pendant le
traitement doivent attendre qu’ils disparaissent avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des
machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Des réactions d’intolérance de type frissons, céphalées, vertiges, hyperthermie, vomissements,
manifestations allergiques, nausées, arthralgie, chute de la pression artérielle et lombalgies modérées
peuvent survenir occasionnellement.
Rarement, les immunoglobulines humaines normales peuvent provoquer une chute brutale de la
pression artérielle et, dans des cas isolés, un choc anaphylactique, même si le patient n’a pas présenté
de réaction d’hypersensibilité lors d’une administration antérieure.
Des cas de méningites aseptiques réversibles et de rares cas de réactions cutanées transitoires (y
compris de lupus érythémateux cutané – fréquence indéterminée) ont été observés avec les
immunoglobulines humaines normales. Des réactions hémolytiques réversibles ont été observées chez
des patients, notamment chez ceux de groupe sanguin A, B et AB. Dans de rares cas, une anémie
hémolytique nécessitant une transfusion peut se développer après un traitement utilisant une forte dose
d’IgIV (voir également rubrique 4.4).
L’élévation de la créatininémie et/ou l’insuffisance rénale aiguë ont été observées.
Très rarement : réactions thromboemboliques telles que, infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral, embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde.
Cas de syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI).
Tableau des effets indésirables
Les tableaux présentés ci-dessous font référence à la classification des systèmes d’organes MedDRA
(CSO et terme préféré). Le tableau 1 présente les effets indésirables observés lors des essais cliniques
et le tableau 2 présente ceux observés après la commercialisation.
La fréquence a été évaluée selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent
(≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rare
(<1/10 000) ; inconnu (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
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Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre
décroissant de gravité.
Tableau 1
Fréquence des effets indésirables dans les essais cliniques avec KIOVIG
Classification des
systèmes d’organes
Effets indésirables
Fréquence
MedDRA
Infections et infestations
Bronchite, rhino-pharyngite
Fréquent
Sinusite chronique, infection fongique, infection,
Peu fréquent
infection rénale, sinusite, infection des voies
respiratoires supérieures, infection urinaire, infection
urinaire d’origine bactérienne, méningite aseptique
Affections hématologiques
Anémie, lymphadénopathie
Fréquent
et du système lymphatique
Affections du système
Hypersensibilité, réaction anaphylactique
Peu fréquent
immunitaire
Affections endocriniennes
Affection thyroïdienne
Peu fréquent
Troubles du métabolisme et Appétit diminué
Fréquent
de la nutrition
Affections psychiatriques
Insomnie, anxiété
Fréquent
Irritabilité
Peu fréquent
Affections du système
Mal de tête
Très fréquent
nerveux
Etourdissements, migraine, paresthésie, hypoesthésie
Fréquent
Amnésie, dysarthrie, dysgueusie, trouble de l'équilibre, Peu fréquent
tremblement
Affections oculaires
Conjonctivite
Fréquent
Douleur oculaire, gonflement oculaire
Peu fréquent
Affections de l’oreille et du Vertige, liquide dans l’oreille moyenne
Peu fréquent
labyrinthe
Affections cardiaques
Tachycardie
Fréquent
Affections vasculaires
Hypertension
Très fréquent
Bouffée de chaleur
Fréquent
Froideur périphérique, phlébite
Peu fréquent
Affections respiratoires,
Toux, rhinorrhée, asthme, congestion nasale, douleur
Fréquent
thoraciques et médiastinales oro-pharyngée, dyspnée
Gonflement oro-pharyngé
Peu fréquent
Affections
Nausée
Très fréquent
gastro-intestinales
Diarrhée, vomissement, douleur abdominale,
Fréquent
dyspepsie
Distension abdominale
Peu fréquent
Affections de la peau et du
Rash
Très fréquent
tissu sous-cutané
Contusion, prurit, urticaire, dermatite, érythème
Fréquent
Angioedème, urticaire aiguë, sueur froide, réaction de
Peu fréquent
photosensibilité, sueurs nocturnes, hyperhidrose
Affections
Mal de dos, arthralgie, douleur aux extrémités,
Fréquent
musculo-squelettiques
myalgie, spasmes musculaires, faiblesse musculaire
et systémiques
Contractions fasciculaires
Peu fréquent
Affections du rein et des
Protéinurie
Peu fréquent
voies urinaires
Troubles généraux
Réactions locales (douleur/gonflement/réaction/prurit
Très fréquent
et anomalies au site
au site de perfusion), fièvre, fatigue
d’administration
Frissons, œdème, symptômes semblables à la grippe,
Fréquent
gêne thoracique, douleur thoracique, asthénie, malaise,
tremblements
Oppression thoracique, sensation de chaleur, sensation Peu fréquent
11
Tableau 1
Fréquence des effets indésirables dans les essais cliniques avec KIOVIG
Classification des
systèmes d’organes
Effets indésirables
Fréquence
MedDRA
de brûlure, gonflement,
Investigations
Augmentation de la cholestérolémie, de la
Peu fréquent
créatininémie et de l’urémie, diminution du nombre de
globules blancs, augmentation du taux d’alanine
aminotransférase, diminution de l’hématocrite et du
nombre de globules rouges, augmentation de la
fréquence respiratoire
Tableau 2
Effets indésirables post-commercialisation
Classification des
systèmes d’organes
MedDRA
Affections hématologiques
et du système lymphatique
Affections du système
immunitaire
Affections du système
nerveux
Affections cardiaques
Affections vasculaires
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Investigations
Lésions, intoxications et
complications liées aux
procédures
Effets indésirables
Hémolyse
Choc anaphylactique
Accident ischémique transitoire, accident vasculaire
cérébral
Infarctus du myocarde
Hypotension, thrombose veineuse profonde
Embolie pulmonaire, œdème pulmonaire
Test de Coombs direct positif, saturation en oxygène
diminuée
Lésion aiguë du poumon liée à la transfusion
Fréquence
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Fréquence
indéterminée
Description d'effets indésirables particuliers
Des contractions fasciculaires et une faiblesse musculaire n'ont été signalées que chez des patients
atteints de NMM.
Population pédiatrique
La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables sont identiques chez les enfants et les
adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
Pour la sécurité relative aux agents transmissibles, voir rubrique 4.4.
12
4.9
Surdosage
Le surdosage peut entraîner une hypervolémie et une hyperviscosité, particulièrement chez les patients
à risques, y compris les patients âgés et les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ou rénale (voir
rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Les enfants de moins de 5 ans peuvent être particulièrement exposés au risque de surcharge
liquidienne. La posologie doit donc être calculée avec soin dans cette population. En outre, les enfants
souffrant de la maladie de Kawasaki présentent un risque particulièrement élevé en raison de
l'insuffisance cardiaque sous-jacente. La dose et la vitesse d'administration doivent donc être
attentivement contrôlées.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antisérums et immunoglobulines : immunoglobulines humaines
normales, pour administration intravasculaire.
Code ATC : J06BA02
L’immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) qui
présentent un large spectre d'anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L’immunoglobuline humaine normale contient les anticorps anti-IgG présents dans la population
normale. En général, ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d'un minimum
de 1 000 dons. La répartition des sous classes d’IgG est proportionnelle à celui du plasma humain
natif. Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur
normale des taux anormalement bas d’immunoglobuline G.
Le mécanisme d’action pour les indications autres que la thérapie de substitution n’est pas totalement
élucidé. Il comprend toutefois des effets immunomodulateurs.
Population pédiatrique
Il n'existe aucune différence théorique ni observée en termes d'action des immunoglobulines entre les
enfants et les adultes.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
L’immunoglobuline humaine normale est immédiatement et entièrement biodisponible dans la
circulation du receveur après administration intraveineuse. La solution se répartit rapidement entre le
plasma et le fluide extravasculaire ; après environ 3 à 5 jours, l’équilibre est atteint entre les
compartiments intra- et extravasculaires.
Les paramètres pharmacocinétiques de KIOVIG ont été déterminés dans les deux études cliniques
menées en Europe et aux Etats-Unis sur des patients atteints de DIP. Lors de ces études, un total
de 83 sujets âgés d’au moins 2 ans ont été traités par des doses allant de 300 à 600 mg/kg de poids
corporel, tous les 21 à 28 jours pendant 6 à 12 mois. La demi-vie médiane des IgG après
administration de KIOVIG était de 32,5 jours. Cette demi-vie peut varier selon le patient, en
particulier dans le cas de la DIP. Les paramètres pharmacocinétiques de KIOVIG sont résumés dans
le tableau ci-dessous. Tous les paramètres ont été analysés séparément pour les trois tranches d’âge,
enfants (moins de 12 ans, n=5), adolescents (13 à 17 ans, n=10), et adultes (plus de 18 ans, n=64). Les
valeurs obtenues dans les études sont comparables aux paramètres rapportés pour d’autres
immunoglobulines.
13
Résumé des paramètres pharmacocinétiques de KIOVIG
Enfants
Adolescents
Adultes
(12 ans ou moins)
(de 13 à 17 ans)
(18 ans et plus)
Paramètres
Valeur
Valeur
Valeur
IC 95 %*
IC 95 %*
IC 95 %*
Médiane
Médiane
Médiane
Demi-vie (jours)
41,3
20,2 à 86,8
45,1
27,3 à 89,3
31,9
29,6 à 36,1
C
min
(mg/dl)/(mg/kg)
2,28
1,72 à 2,74
2,25
1,98 à 2,64
2,24
1,92 à 2,43
(niveau résiduel)
C
max
(mg/dl)/(mg/kg)
4,44
3,30 à 4,90
4,43
3,78 à 5,16
4,50
3,99 à 4,78
(niveau maximal)
Récupération in vivo (%)
121
87 à 137
99
75 à 121
104
96 à 114
Récupération progressive
2,26
1,70 à 2,60
2,09
1,78 à 2,65
2,17
1,99 à 2,44
(mg/dl) / (mg/kg)
AUC
0-21d
(g.h/dl) (aire
1,49
1,34 à 1,81
1,67
1,45 à 2,19
1,62
1,50 à 1,78
sous la courbe)
*IC – Intervalle de Confiance
Les IgG et les complexes d’IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les immunoglobulines sont des composants naturels du corps humain.
La sécurité de KIOVIG a été démontrée dans plusieurs études pré-cliniques.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de
toxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les études de toxicité répétée, de génotoxicité, et de toxicité sur la reproduction chez l’animal sont
impossibles à mettre en œuvre en raison du développement d’anticorps dirigés contre les protéines
hétérologues. Les résultats cliniques n’ayant apporté aucune preuve d’un potentiel carcinogène des
immunoglobulines, aucune étude expérimentale sur les espèces hétérogènes n’a été menée.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Glycine
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments, ni avec aucun autre traitement à base d’IgIV.
6.3
2 ans.
Si une dilution à des concentrations inférieures est nécessaire, une utilisation immédiate après dilution
est recommandée.
La stabilité en cours d’utilisation de KIOVIG après dilution avec une solution de glucose à 5%
jusqu’à une concentration finale de 50 mg/ml (5% d’immunoglobuline) a été démontrée pour une
durée de 21 jours entre 2 et 8°C ainsi qu’entre 28 et 30°C ; cependant, ces études n’incluaient pas les
aspects de contamination microbienne et de sécurité.
14
Durée de conservation
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 25, 50, 100, 200 ml ou 300 ml de solution en flacon (verre type I), muni d’un bouchon
(bromobutyle). Boîte de 1.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Le produit doit être amené à température ambiante ou à température du corps avant utilisation.
Si une dilution est nécessaire, l’utilisation d’une solution de glucose à 5% est recommandée. Pour
obtenir une solution d’immunoglobuline à 50 mg/ml (5%), KIOVIG 100 mg/ml (10%) doit être diluée
dans un volume égal de solution de glucose. Pendant la dilution, il est recommandé de réduire au
maximum le risque de contamination microbienne.
Le produit doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules ou un
changement de coloration avant administration. La solution doit être claire ou légèrement opalescente
et incolore ou jaune pâle. Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas être utilisées.
KIOVIG doit être administré uniquement par voie intraveineuse. Les autres voies d’administration
n’ont pas été évaluées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne, Autriche
medinfoEMEA@takeda.com
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/05/329/001
EU/1/05/329/002
EU/1/05/329/003
EU/1/05/329/004
EU/1/05/329/005
EU/1/05/329/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 janvier 2006
Date de dernier renouvellement : 6 décembre 2010
15
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu/.
16
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
E.
FABRICANTS DU PRINCIPE ACTIF D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION POUR L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ CONDITIONNELLE / L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ SOUS DES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES
17
A.
FABRICANTS DU PRINCIPE ACTIF D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET FABRICANT
RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants du principe actif d’origine biologique
Baxalta Belgium Manufacturing SA
Boulevard René Branquart 80
B-7860 Lessines
Belgium
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Baxalta Belgium Manufacturing SA
Boulevard René Branquart 80
B-7860 Lessines
Belgium
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
Libération officielle des lots
Conformément à l’article 114 de la Directive 2001/83/CE, la libération officielle des lots sera
effectuée par un laboratoire d’État ou un laboratoire désigné à cet effet.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
18
Mesures additionnelles de minimisation du risque
Sans objet
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Sans objet
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION CONCERNANT L’AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ CONDITIONNELLE/L’AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ « SOUS CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES »
Sans objet
19
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
20
A. ÉTIQUETAGE
21
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
MENTION CARTON (1G, 2,5G, 5G, 10G, 20G ET 30G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion (10 %)
immunoglobuline humaine normale
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Protéine humaine, 100 mg/ml, 98 % d’IgG au minimum
Teneur maximale en immunoglobuline A (IgA) : 140 microgrammes/ml.
1 g / 10 ml
2,5 g / 25 ml
5 g / 50 ml
10 g / 100 ml
20 g / 200 ml
30 g / 300 ml
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Glycine
Eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution pour perfusion (10 %)
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intraveineuse.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP :
DATE DE PÉREMPTION
22
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y
A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne
Autriche
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/05/329/001 1 g/10 ml
EU/1/05/329/002 2,5 g/25 ml
EU/1/05/329/003 5 g/50 ml
EU/1/05/329/004 10 g/100 ml
EU/1/05/329/005 20 g/200 ml
EU/1/05/329/006 30 g / 300 ml
13.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
KIOVIG
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
23
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
Code national unique inclus.
24
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DES FLACONS (5G, 10G, 20G ET 30G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion
immunoglobuline humaine normale
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Protéine humaine, 100 mg/ml, 98 % d’IgG au minimum
Teneur maximale en immunoglobuline A (IgA) : 140 microgrammes/ml.
5 g / 50 ml
10 g / 100 ml
20 g / 200 ml
30 g / 300 ml
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Glycine
Eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution pour perfusion (10 %)
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intraveineuse.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP :
DATE DE PÉREMPTION
25
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne
Autriche
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/05/329/003 5 g/50 ml
EU/1/05/329/004 10 g/100 ml
EU/1/05/329/005 20 g/200 ml
EU/1/05/329/006 30 g/ 300 ml
13.
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
Code national unique inclus.
26
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DES FLACONS (1G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion
immunoglobuline humaine normale
Voie intraveineuse.
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
1 g / 10 ml
6.
AUTRES
27
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DES FLACONS (2,5G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion
immunoglobuline humaine normale
Voie intraveineuse.
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
EXP :
4.
Lot :
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
2,5 g / 25 ml
6.
AUTRES
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
28
B. NOTICE
29
Notice : Information de l’utilisateur
KIOVIG, 100 mg/ml, solution pour perfusion
Immunoglobuline humaine normale
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu'est-ce que KIOVIG et dans quel cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser KIOVIG
Comment utiliser KIOVIG
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver KIOVIG
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que KIOVIG et dans quel cas est-il utilisé ?
KIOVIG appartient à la classe des médicaments dénommés immunoglobulines. Ces médicaments
contiennent des anticorps humains, également présents dans votre sang. Les anticorps aident votre
corps à combattre les infections. Les médicaments comme KIOVIG sont utilisés chez les patients ne
possédant pas suffisamment d’anticorps dans leur sang et sujets à de fréquentes infections. Ils peuvent
aussi être utilisés chez les patients ayant besoin d’anticorps supplémentaires lors du traitement de
certains troubles inflammatoires (maladies auto-immunes).
Dans quel cas KIOVIG est-il utilisé
Lors du traitement de patients ne possédant pas suffisamment d’anticorps (thérapies
substitutives). Ces patients sont répartis en deux groupes :
1.
2.
Patients présentant une absence congénitale de production d’anticorps (déficits immunitaires
primitifs, DIP).
Patient présentant un déficit immunitaire secondaire (DIS) et souffrant d’infections sévères ou
récurrentes, sous traitement antibiotique inefficace et présentant soit un
déficit avéré en
anticorps spécifiques (DAAS)*
soit un taux d’IgG < 4 g/l.
*DAAS = défaut de réponse vaccinale définie par au moins un doublement du titre des anticorps IgG
après un vaccin pneumococcique utilisant des antigènes polypeptidiques et polysaccharidiques
Lors du traitement des patients souffrant de certains troubles inflammatoires (traitements
immunomodulateurs). Ces patients sont répartis en cinq groupes :
1.
Patients n’ayant pas assez de plaquettes sanguines (thrombocytopénie immune primaire) et
présentant des risques élevés d’hémorragie ou devant subir une opération chirurgicale dans un
futur proche.
30
2.
3.
4.
5.
2.
Patients atteints d’une maladie associée à de multiples inflammations des nerfs dans tout le
corps (syndrome de Guillain Barré).
Patients présentant une maladie provoquant de multiples inflammations de plusieurs organes du
corps (maladie de Kawasaki).
Patients souffrant d'une pathologie rare caractérisée par une faiblesse asymétrique des membres
sans perte sensorielle d'évolution lente (neuropathie motrice multifocale, NMM).
Patients atteints de polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC).
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser KIOVIG ?
N’utilisez jamais KIOVIG
si vous êtes allergique aux immunoglobulines ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Par exemple, si vous présentez un déficit en immunoglobuline A, vous possédez peut être dans votre
sang des anticorps anti-IgA. KIOVIG contenant de faibles quantités d’immunoglobuline A
(jusqu’à 0,14 mg/ml), vous risqueriez de déclencher une réaction allergique.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d'utiliser KIOVIG.
Lorsqu’une surveillance est requise au cours de la perfusion
Vous serez attentivement surveillé lors de la période de perfusion du KIOVIG pour éviter tout
risque de réaction. Le médecin contrôlera le débit de la perfusion de KIOVIG en fonction de
votre cas.
Si KIOVIG est administré à un débit élevé, si vous possédez une faible quantité d’anticorps
dans votre sang (hypo- ou d’agammaglobulinémie), si vous n’avez jamais reçu ce médicament
auparavant ou si la dernière perfusion a été effectuée il y a longtemps (depuis plusieurs
semaines par exemple), il peut y avoir un plus haut risque d'effets secondaires. Dans ce cas,
vous devez faire l’objet d’une surveillance attentive lors de votre perfusion et durant 1 heure
après la fin de cette dernière.
Si KIOVIG vous a déjà été administré auparavant et que vous avez reçu le dernier traitement
récemment, alors vous ne ferez l’objet d’une surveillance qu’au moins 20 minutes après votre
perfusion.
Lorsqu’un ralentissement ou un arrêt de la perfusion est requis
Dans de rares cas, si votre corps a précédemment réagi à des anticorps spécifiques, il sera par
conséquent sensible aux médicaments contenant des anticorps. Cela s’avère possible si vous souffrez
d’un déficit en immunoglobuline A. Pour ces rares cas, vous verrez sans doute apparaître des réactions
allergiques, comme une chute brutale de la pression sanguine ou un choc, même si vous avez déjà été
traité avec des médicaments contenant des anticorps dans le passé.
Si une réaction apparaît au cours de la perfusion de KIOVIG, informez-en votre médecin
immédiatement. Selon la décision de ce dernier, le débit de perfusion peut être diminué voire
totalement arrêté.
Groupes spécifiques de patients
Votre médecin devra vous surveiller tout particulièrement si vous souffrez d’une surcharge
pondérale, si vous êtes âgé, diabétique ou si vous souffrez d’hypertension artérielle ou
d’hypovolémie (faible volume sanguin) ou si vous rencontrez des problèmes circulatoires
(maladies vasculaires). Dans ces conditions, les immunoglobulines peuvent accroître, dans de
31
très rares cas, le risque d'infarctus, d'accident vasculaire cérébral, d'embolie pulmonaire, ou de
thrombose veineuse profonde.
Informez votre médecin si vous êtes diabétique. Bien que KIOVIG ne contienne pas de sucre,
il peut être dilué avec une solution sucrée (glucose 5%) qui peut modifier votre glycémie.
Votre médecin devra également prendre des précautions particulières si vous avez ou avez eu
des problèmes rénaux auparavant, si vous prenez des produits qui risquent d’affecter vos reins
(médicaments néphrotoxiques), car il existe un risque très faible d’insuffisance rénale aiguë.
Veuillez informer votre médecin si vous avez des affections rénales, il choisira
l’immunoglobuline intraveineuse appropriée pour vous.
Informations sur les substances de base de KIOVIG
KIOVIG est préparé à partir de plasma humain. Lorsque des médicaments sont préparés à partir de
sang ou de plasma humain, des mesures de prévention de la transmission d’agents infectieux aux
patients sont mises en place. Celles-ci comprennent une sélection soigneuse des donneurs de sang et
de plasma de façon à exclure les donneurs risquant d’être porteurs d’infections, et le contrôle de
chaque don et des mélanges de plasma pour la présence de virus/d’infection. Les fabricants de ces
médicaments mettent également en œuvre dans leur procédé de fabrication des étapes capables
d’éliminer ou d’inactiver les virus. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou
de plasma humain sont administrés, le risque de transmission de maladies infectieuses ne peut pas être
totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d’agents
infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces pour lutter contre le risque d’infection par
le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite B, le virus de l’hépatite C,
le virus de l’hépatite A et le parvovirus B19. Les immunoglobulines humaines normales ne sont pas
associées aux infections par le virus de l’hépatite A et le parvovirus B19, probablement grâce aux
anticorps protecteurs présents dans ce produit.
Autres médicaments et KIOVIG
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Si vous avez reçu un vaccin au cours des six dernières semaines et si vous en recevez un pendant les
trois mois suivants, la perfusion d’immunoglobulines comme KIOVIG peut atténuer l’effet de certains
vaccins à virus vivants, comme le vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Par
conséquent, après avoir reçu des immunoglobulines, vous devez attendre un délai de 3 mois avant de
pouvoir recevoir un vaccin vivant atténué. Pour le vaccin contre la rougeole, vous devrez sans doute
attendre 1 an après une perfusion d’immunoglobulines.
Effet sur les tests sanguins
KIOVIG contient une grande variété d'anticorps différents. Certains peuvent avoir des effets sur les
analyses de sang. Si vous devez subir une analyse de sang après avoir reçu KIOVIG, veuillez en
informer la personne chargée de prélever votre sang ou votre médecin que vous avez reçu ce produit.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une
grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il n’existe pas d’études cliniques avec KIOVIG chez la femme enceinte ou allaitant. Cependant,
les traitements par anticorps sont utilisés chez la femme enceinte ou allaitant. L’expérience
acquise suggère qu'aucun effet nocif n'est attendu au cours de la grossesse ou pour le bébé.
Si vous allaitez et que vous recevez KIOVIG, les anticorps de ce produit se retrouveront dans
votre lait. Ainsi votre bébé pourra être protégé contre certaines infections.
32
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les patients peuvent présenter des réactions (par exemple des étourdissements ou des nausées)
pendant le traitement par KIOVIG, ce qui risque d’affecter la capacité à conduire ou à utiliser des
machines. Le cas échéant, vous devez attendre que les réactions disparaissent.
3.
Comment utiliser KIOVIG ?
KIOVIG est destiné à une administration intraveineuse (perfusion dans une veine). Ce médicament
vous est administré par votre médecin ou votre infirmière. Les doses et fréquences de perfusion varient
en fonction de votre état et de votre poids.
Au début de la perfusion, vous recevrez KIOVIG à un débit faible. Selon votre état, votre médecin
pourra augmenter progressivement le débit de la perfusion.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Les mêmes indications, doses et fréquences de perfusion s’appliquent aux adultes et aux enfants et
adolescents (de 0 à 18 ans).
Si vous avez utilisé plus de KIOVIG que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de KIOVIG que n’auriez dû, votre sang peut devenir trop épais
(hyperviscosité). Cela peut se produire particulièrement si vous êtes un patient à risques, comme par
exemple un patient âgé ou un patient ayant un problème aux reins. Veillez à absorber suffisamment de
liquide pour éviter la déshydratation et informez votre médecin si vous présentez des problèmes de
santé connus.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Certains effets indésirables, tels que les
céphalées ou les bouffées de chaleur, peuvent éventuellement être réduits en diminuant le débit
de perfusion.
Vous trouverez ci-dessous une liste des effets indésirables rapportés avec KIOVIG :
Effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus de 1 patient sur 10) :
céphalées, hypertension artérielle, nausées, rash, réactions locales (douleur et gonflement ou
autres réactions au site de perfusion), fièvre, fatigue.
Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu'à 1 patient sur 10) :
bronchite, rhume, faible taux de globules rouges, gonflement des ganglions lymphatiques,
appétit diminué, sommeil difficile, anxiété, étourdissements, migraine, engourdissement ou
picotements de la peau ou d'un membre, réduction du sens du toucher, inflammation de l'œil,
rythme cardiaque rapide, bouffées de chaleur, toux, nez qui coule, toux chronique ou sibilances
(asthme), nez bouché, mal de gorge, essoufflement, diarrhée, vomissement, douleur abdominale,
indigestion, contusion, démangeaisons et éruptions urticariennes, dermatite, rougissement de la
peau, douleurs dans le dos, douleurs dans les articulations, douleurs dans les bras ou les jambes,
douleurs dans les muscles, crampes musculaires, faiblesse musculaire, frissons, accumulation de
liquide sous la peau, symptômes grippaux, douleur ou gêne thoracique, manque de force ou
sensation de faiblesse, indisposition et tremblements
Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu'à 1 patient sur 100) :
infection nasale chronique, infections fongiques, infections diverses (du nez et de la gorge, des
reins ou de la vessie), inflammation stérile des membranes entourant le cerveau, réactions
allergiques graves, troubles thyroïdiens, réaction excessive aux stimuli, troubles de la mémoire,
33
difficultés d'élocution, goût inhabituel dans la bouche, trouble de l'équilibre, tremblement
involontaire, douleur ou gonflement oculaire, vertige, liquide dans l'oreille moyenne, froideur
périphérique, inflammation d'une veine, gonflement des oreilles et de la gorge, distension
abdominale, gonflement rapide de la peau, inflammation aiguë de la peau, sueurs froides,
réaction accrue de la peau aux rayons du soleil, transpiration excessive y compris pendant le
sommeil, contractions involontaires des muscles, excès de protéine sérique dans l'urine,
oppression thoracique, sensation de chaleur, sensation de brûlure, gonflement, augmentation de
la fréquence respiratoire, changement des résultats des analyses sanguines.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
destruction des globules rouges, choc allergique mettant en jeu le pronostic vital, accident
vasculaire cérébral transitoire, accident vasculaire cérébral, hypotension, crise cardiaque, caillot
sanguin dans une veine majeure, caillot sanguin dans l'artère principale des poumons,
accumulation de liquide dans les poumons, résultat positif au test de Coombs, saturation en
oxygène diminuée dans le sang, lésion aiguë du poumon liée à la transfusion.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
6.
Comment conserver KIOVIG
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l'emballage
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des particules ou une décoloration.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient KIOVIG
La substance active est l’immunoglobuline humaine normale.
1 ml de KIOVIG contient 100 mg de protéines humaines, dont 98 % au moins
d’immunoglobulines G (IgG).
Les autres composants (excipients) sont la glycine et de l’eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que KIOVIG et contenu de l’emballage extérieur
KIOVIG est une solution pour perfusion en flacon de 10, 25, 50, 100, 200 ou 300 ml.
Le produit se présente sous la forme d’une solution claire ou légèrement opalescente, incolore ou
jaune pâle.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
34
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne
Autriche
Fabricant
Baxalta Belgium Manufacturing SA
Boulevard René Branquart, 80
B-7860 Lessines
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Takeda Belgium NV
Tel/Tél: +32 2 464 06 11
medinfoEMEA@takeda.com
България
Такеда България ЕООД
Тел.: +359 2 958 27 36
medinfoEMEA@takeda.com
Česká republika
Takeda Pharmaceuticals Czech Republic s.r.o.
Tel: +420 234 722 722
medinfoEMEA@takeda.com
Danmark
Takeda Pharma A/S
Tlf: +45 46 77 10 10
medinfoEMEA@takeda.com
Deutschland
Takeda GmbH
Tel: +49 (0)800 825 3325
medinfoEMEA@takeda.com
Eesti
Takeda Pharma AS
Tel: +372 6177 669
medinfoEMEA@takeda.com
Ελλάδα
Τakeda ΕΛΛΑΣ ΑΕ
Tηλ: +30 210 6387800
medinfoEMEA@takeda.com
España
Takeda Farmacéutica España S.A
Tel: +34 917 90 42 22
medinfoEMEA@takeda.com
France
Takeda France SAS
35
Lietuva
Takeda, UAB
Tel: +370 521 09 070
medinfoEMEA@takeda.com
Luxembourg/Luxemburg
Takeda Belgium NV
Tel/Tél: +32 2 464 06 11
medinfoEMEA@takeda.com
Magyarország
Takeda Pharma Kft.
Tel: +36 1 270 7030
medinfoEMEA@takeda.com
Malta
Τakeda HELLAS SA
Tel: +30 210 6387800
medinfoEMEA@takeda.com
Nederland
Takeda Nederland B.V.
Tel: +31 20 203 5492
medinfoEMEA@takeda.com
Norge
Takeda AS
Tlf: +47 800 800 30
medinfoEMEA@takeda.com
Österreich
Takeda Pharma Ges.m.b.H.
Tel: +43 (0) 800-20 80 50
medinfoEMEA@takeda.com
Polska
Takeda Pharma Sp. z o.o.
tel: +48223062447
medinfoEMEA@takeda.com
Portugal
Takeda Farmacêuticos Portugal, Lda.
Tel. + 33 1 40 67 33 00
medinfoEMEA@takeda.com
Hrvatska
Takeda Pharmaceuticals Croatia d.o.o.
Tel: +385 1 377 88 96
medinfoEMEA@takeda.com
Ireland
Takeda Products Ireland Ltd
Tel: 1800 937 970
medinfoEMEA@takeda.com
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
medinfoEMEA@takeda.com
Italia
Takeda Italia S.p.A.
Tel: +39 06 502601
medinfoEMEA@takeda.com
Κύπρος
Τakeda ΕΛΛΑΣ ΑΕ
Τηλ: +30 210 6387800
medinfoEMEA@takeda.com
Latvija
Takeda Latvia SIA
Tel: +371 67840082
medinfoEMEA@takeda.com
Tel: + 351 21 120 1457
medinfoEMEA@takeda.com
România
Takeda Pharmaceuticals SRL
Tel: +40 21 335 03 91
medinfoEMEA@takeda.com
Slovenija
Takeda Pharmaceuticals farmacevtska družba d.o.o.
Tel: + 386 (0) 59 082 480
medinfoEMEA@takeda.com
Slovenská republika
Takeda Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Tel: +421 (2) 20 602 600
medinfoEMEA@takeda.com
Suomi/Finland
Takeda Oy
Puh/Tel: 0800 774 051
medinfoEMEA@takeda.com
Sverige
Takeda Pharma AB
Tel: 020 795 079
medinfoEMEA@takeda.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Takeda UK Ltd
Tel: +44 (0) 2830 640 902
medinfoEMEA@takeda.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est .
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé:
Méthode d’administration
KIOVIG doit être administré seulement par voie intraveineuse. Les autres voies
d’administration n’ont pas été évaluées.
KIOVIG doit être perfusé par voie intraveineuse avec un débit initial de 0,5 ml/kg de poids
corporel/heure pendant 30 minutes. S’il est bien toléré, le débit d’administration pourra être
graduellement augmenté jusqu’à un maximum de 6 ml/kg de poids corporel /heure. Des
données cliniques obtenues sur un nombre limité de patients indiquent également que les
patients adultes atteints de PID peuvent tolérer une vitesse de perfusion allant jusqu’à 8ml/kg
de poids corporel/heure.
Si une dilution est nécessaire avant la perfusion, KIOVIG peut être dilué avec une solution de
glucose à 5% jusqu’à une concentration finale de 50 mg/ml (5% d’immunoglobuline).
36
Tout effet indésirable lié à la perfusion doit être traité en diminuant les débits de perfusion ou
en arrêtant de perfusion.
Précautions spéciales
Tout effet indésirable lié à la perfusion peut être traité par un abaissement du débit ou un arrêt
de la perfusion.
A chaque administration de KIOVIG, il est recommandé d’enregistrer le nom et le numéro de
lot du produit utilisé.
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres produits.
Précautions particulières de conservation
Après dilution à des concentrations inférieures, une utilisation immédiate est recommandée.
La stabilité en cours d’utilisation de KIOVIG après dilution avec une solution de glucose
à 5% jusqu’à une concentration finale de 50 mg/ml (5% d’immunoglobuline) a été démontrée
pour une durée de 21 jours à une température comprise entre 2 et 8°C ainsi qu’entre 28 et 30°C ;
cependant, ces études n’incluaient pas les aspects de contamination microbienne et de sécurité.
Instructions pour la manipulation et l'élimination.
Le produit doit être amené à température ambiante ou à température du corps avant utilisation.
KIOVIG doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules ou un
changement de coloration avant administration. La solution doit être claire ou légèrement
opalescente et incolore ou jaune pâle. Ne pas utiliser en cas de présence de particules ou d’une
décoloration.
Si une dilution du produit est nécessaire, l’utilisation d’une solution de glucose à 5% est
recommandée. Pour obtenir une solution d’immunoglobuline à 50 mg/ml (5%),
KIOVIG 100 mg/ml (10%) doit être diluée dans un volume égal de solution de glucose. Pendant
la dilution, il est recommandé de réduire au maximum le risque de contamination microbienne.
Tout produit ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Recommandation de posologie
Indication
Traitement substitutif des déficits
immunitaires primitifs
Dose
dose de charge :
0,4 -0,8 g/kg
dose d’entretien :
0,2 -0,8 g/kg
Traitement substitutif des déficits
immunitaires secondaires
Traitement immunomodulateur :
Thrombocytopénie immune primaire
0,8 -1 g/kg
ou
0,4 g/kg/j
37
Fréquence des injections
toutes les 3 à 4 semaines afin
d’obtenir un taux résiduel d’IgG
d’au moins 5 à 6 g/l
toutes les 3 à 4 semaines afin
d’obtenir un taux résiduel d’IgG
d’au moins 5 à 6 g/l
0,2 -0,4 g/kg
le premier jour, avec possibilité de
renouvellement dans les 3 jours
pendant 2 à 5 jours
Indication
Dose
Fréquence des injections
Syndrome de Guillain-Barré
Maladie de Kawasaki
Polyradiculonévrite inflammatoire
démyélinisante chronique (PIDC).
0,4 g/kg/j
2 g/kg
dose de charge :
2 g/kg
dose d’entretien :
1 g/kg
pendant 5 jours
en dose unique en association avec
de l'acide acétylsalicylique
en doses réparties sur 2 à 5 jours
toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours
Neuropathie motrice multifocale
(NMM)
dose de charge : 2 g/kg
dose d’entretien :
1 g/kg
ou
2 g/kg
administré pendant 2 à 5 jours
toutes les 2 à 4 semaines
ou
toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à
5 jours
38

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
KIOVIG, 100 mg/ml, solution pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
Un ml contient :
Immunoglobuline humaine normale...............100 mg
(pureté d'au moins 98 % IgG)
Chaque flacon de 10 ml contient 1 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 25 ml contient 2,5 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 50 ml contient 5 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 100 ml contient 10 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 200 ml contient 20 g d'immunoglobuline humaine normale
Chaque flacon de 300 ml contient 30 g d'immunoglobuline humaine normale
Distribution des sous-classes d'IgG (valeurs approx.) :
IgG1 56,9 %
IgG2 26,6 %
IgG3 3,4 %
IgG4 1,7 %
La teneur maximale en IgA est de 140 microgrammes/ml.
Produite à partir du plasma de donneurs humains.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour perfusion
La solution est claire ou légèrement opalescente et incolore ou jaune pâle.
4.
DONNÉES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Traitement substitutif chez les adultes et les enfants et adolescents (0 à 18 ans) dans les cas suivants :
Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altération de la production d'anticorps (voir
rubrique 4.4).
Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez les patients souffrant d'infections sévères ou
récurrentes, sous traitement antibiotique inefficace et présentant soit un
déficit avéré en
anticorps spécifiques (DAAS)*
, soit un taux d'IgG < 4 g/l.
*DAAS = défaut de réponse vaccinale définie par au moins un doublement du titre des anticorps IgG
après un vaccin pneumococcique utilisant des antigènes polypeptidiques et polysaccharidiques.
Thrombocytopénie immune primaire en cas de risque élevé d'hémorragie ou avant un acte
chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
Syndrome de Guillain-Barré.
Maladie de Kawasaki (en association avec de l'acide acétylsalicylique ; voir 4.2).
Polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC).
Neuropathie motrice multifocale (NMM).
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement substitutif doit être instauré et contrôlé sous la supervision d'un médecin expérimenté
dans le traitement du déficit immunitaire.
Posologie
La dose et la posologie dépendent des indications.
Dans les traitements substitutifs, la dose doit être individualisée pour chaque patient en fonction de la
réponse pharmacocinétique et clinique. La posologie selon le poids corporel peut nécessiter un
ajustement chez les patients en sous-poids et en surpoids.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
Traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs
La posologie doit permettre d'atteindre un taux d'IgG résiduel (mesuré avant la perfusion suivante)
d'au moins 5 à 6 g/l. Trois à six mois sont nécessaires après le début du traitement pour atteindre
l'équilibre (taux d'IgG à l'état d'équilibre). La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg en
dose unique, suivie d'au moins 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
La dose nécessaire pour atteindre un niveau résiduel de 5 à 6 g/l est de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois.
L'intervalle entre les doses lorsque l'état d'équilibre est atteint varie entre 3 et 4 semaines.
Les taux d'IgG résiduels doivent être mesurés et évalués en association avec l'incidence d'infection.
Pour réduire le taux d'infection bactérienne, il peut être nécessaire d'augmenter les doses et de viser
des taux résiduels plus élevés.
Déficits immunitaires secondaires (tel que définis à la rubrique 4.1.)
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
Les taux d'IgG résiduels doivent être mesurés et évalués en association avec l'incidence d'infection.
La dose doit être ajustée si nécessaire pour atteindre une protection optimale contre les infections, une
augmentation peut être nécessaire en cas de persistance de l'infection ; une diminution de la dose peut
être envisagée chez les patients ne présentant pas d'infection.
Thrombocytopénie immune primaire
Il existe deux schémas posologiques possibles :
0,8 à 1 g/kg administré le jour 1 ; cette dose peut être répétée une fois dans les 3 jours
0,4 g/kg administré chaque jour pendant deux à cinq jours.
Le traitement peut être répété en cas de rechute.
0,4 g/kg/jour pendant 5 jours (renouvellement de la dose possible en cas de rechute).
Maladie de Kawasaki
2,0 g/kg en dose unique, en association avec de l'acide acétylsalicylique.
Polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC)
Dose de charge : 2 g/kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs
Doses d'entretien :
1 g/kg sur 1 à 2 jours consécutifs toutes les 3 semaines.
L'effet du traitement doit être évalué après chaque cycle ; si aucun effet n'est observé après 6 mois, le
traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, l'instauration d'un traitement à long terme sera laissé à la discrétion du
médecin selon la réponse et le maintien de la réponse du patient. Il est possible que la posologie et les
intervalles posologiques doivent être adaptés de manière individuelle selon l'évolution de la maladie.
Neuropathie motrice multifocale (NMM).
Dose de charge : 2 g/kg administrés pendant 2 à 5 jours consécutifs
Dose d'entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutes les 4 à 8 semaines pendant
2 à 5 jours.
L'effet du traitement doit être évalué après chaque cycle ; si aucun effet n'est observé après 6 mois, le
traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, l'instauration d'un traitement à long terme sera laissé à la discrétion du
médecin selon la réponse et le maintien de la réponse du patient. Il est possible que la posologie et les
intervalles posologiques doivent être adaptés de manière individuelle selon l'évolution de la maladie.
Les doses recommandées sont synthétisées dans le tableau ci-dessous :
Indication
Dose
Fréquence des injections
Traitement substitutif des déficits
dose de charge :
immunitaires primitifs
0,4 - 0,8 g/kg
dose d'entretien :
toutes les 3 à 4 semaines afin
0,2 - 0,8 g/kg
d'obtenir un taux résiduel d'IgG
d'au moins 5 à 6 g/l
Traitement substitutif des déficits
0,2 - 0,4 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines afin
immunitaires secondaires
d'obtenir un taux résiduel d'IgG
d'au moins 5 à 6 g/l
Traitement immunomodulateur :
Thrombocytopénie immune primaire
0,8 - 1 g/kg
le premier jour, avec possibilité de
renouvellement dans les 3 jours
ou
0,4 g/kg/j
pendant 2 à 5 jours
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/j
pendant 5 jours
Dose
Fréquence des injections
Maladie de Kawasaki
2 g/kg
en dose unique en association avec
de l'acide acétylsalicylique
Polyradiculonévrite inflammatoire
dose de charge :
en doses réparties sur 2 à 5 jours
démyélinisante chronique (PIDC)
2 g/kg
dose d'entretien :
toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours
1 g/kg
Neuropathie motrice
dose de charge : 2 g/kg administrée pendant 2 à 5 jours
multifocale (NMM)
dose d'entretien :
toutes les 2 à 4 semaines
1 g/kg
ou
ou
2 g/kg
toutes les 4 à 8 semaines sur
2 à 5 jours
Population pédiatrique
La posologie chez l'enfant et l'adolescent (de 0 à 18 ans) est identique à celle des adultes, la dose pour
chaque indication étant calculée en fonction du poids corporel et ajustée selon les résultats cliniques
des pathologies susmentionnées.
Insuffisance hépatique
Il n'y a pas de données disponibles justifiant un ajustement de la posologie.
Insuffisance rénale
Pas d'ajustement posologique sauf en cas de nécessité clinique, voir rubrique 4.4.
Personnes âgées
Pas d'ajustement posologique sauf en cas de nécessité clinique, voir rubrique 4.4.
Mode d'administration
Par voie intraveineuse.
L'immunoglobuline humaine normale doit être perfusée par voie intraveineuse à un débit initial
de 0,5 ml/kg de poids corporel/h pendant 30 minutes. Si le débit de perfusion est bien toléré (voir
rubrique 4.4), il peut être augmenté progressivement jusqu'à un maximum de 6 ml/kg de poids
corporel/heure. Des données cliniques obtenues sur un nombre limité de patients indiquent également
que les patients adultes atteints de déficit immunitaire primitif peuvent tolérer une vitesse de perfusion
allant jusqu'à 8ml/kg de poids corporel/heure. Pour d'autres précautions d'emploi, voir rubrique 4.4.
Si une dilution est nécessaire avant la perfusion, KIOVIG peut être dilué avec une solution de glucose
à 5% pour atteindre une concentration finale de 50 mg/ml (5% d'immunoglobuline). Pour les
instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
Tout effet indésirable lié à la perfusion doit être traité en diminuant les débits de perfusion ou en
arrêtant la perfusion.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients atteints de déficit sélectif en IgA ayant développé des anticorps anti-IgA, dans la mesure où
l'administration d'un produit contenant de l'IgA peut entraîner une anaphylaxie.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Réactions aux perfusions
Certains effets indésirables sévères (par exemple céphalées, bouffées congestives, frissons, myalgie,
râles sibilants, tachycardie, lombalgies, nausées et hypotension) peuvent être liés au débit de
perfusion. Le débit de perfusion recommandé décrit à la rubrique 4.2 doit être scrupuleusement
respecté. Les patients doivent être attentivement suivis et étroitement surveillés afin de détecter tout
symptôme éventuel, et ce pendant toute la durée de la perfusion.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment
en cas de débit de perfusion élevé ;
chez les patients recevant pour la première fois de l'immunoglobuline humaine normale ou,
dans de rares cas, en cas de changement de produit à base d'immunoglobuline humaine normale
ou si la dernière perfusion remonte à une longue période ;
chez les patients atteints d'une infection non traitée ou d'une inflammation chronique sous-
jacente.
Précautions d'emploi
Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s'assurant que les patients :
-
ne sont pas sensibles à l'immunoglobuline humaine normale en injectant initialement le produit
lentement (0,5 ml/kg de poids corporel/h) ;
- sont suivis pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels symptômes. En
particulier lorsqu'ils reçoivent des immunoglobulines humaines normales pour la première fois,
dans le cas d'un changement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longue
période, ces patients doivent être suivis à l'hôpital pendant toute la durée de la première
administration et pendant l'heure qui suit la fin de la perfusion, afin de détecter d'éventuels
effets indésirables. Tous les autres patients devront être surveillés pendant au moins 20 minutes
après la perfusion.
Chez tous les patients, l'administration d'IgIV requiert :
une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d'IgIV ;
une surveillance de la diurèse ;
une surveillance de la créatininémie ;
une surveillance des signes et symptômes de thrombose ;
une évaluation de la viscosité sanguine chez les patients présentant un risque d'hyperviscosité ;
d'éviter l'utilisation concomitante de diurétiques de l'anse (voir 4.5).
En cas d'effets indésirables, le débit d'administration doit être réduit ou la perfusion arrêtée.
Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité des effets indésirables.
Si la dilution de KIOVIG pour atteindre des concentrations plus faibles est nécessaire pour des
patients atteints de diabète sucré, l'utilisation d'une solution de glucose à 5% pour la dilution doit être
reconsidérée.
Hypersensibilité
Les réactions d'hypersensibilité sont rares.
Une anaphylaxie peut se développer chez les patients
ayant toléré un traitement antérieur par immunoglobuline humaine normale.
En cas de choc, le traitement symptomatique standard relatif à l'état de choc doit être instauré.
Thrombo-embolie
Cliniquement, l'existence d'un lien est reconnue entre l'administration d'IgIV et des réactions
thromboemboliques, comme par exemple l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral
(y compris l'ictus), l'embolie pulmonaire et les thromboses veineuses profondes. Ces évènements sont
probablement liés à une élévation relative de la viscosité sanguine due à un apport important en
immunoglobuline chez les patients à risques. Toutes les précautions doivent être prises lors de la
prescription et de la perfusion d'IgIV chez les patients obèses, chez les patients présentant des
facteurs de risques thrombotiques pré-existants (tels que des antécédents d'athérosclérose, des
facteurs de risques cardiovasculaires multiples, un âge avancé, des troubles du débit cardiaque,
une hypertension, une utilisation d'oestrogènes, un diabète sucré et des antécédents de maladies
vasculaires ou d'épisodes thrombotiques, chez les patients atteints de troubles thromboemboliques
acquis ou héréditaires, des troubles d'hypercoagulation, chez les patients ayant des périodes
d'immobilisation prolongées, chez les patients sévèrement hypovolémiques, chez les patients ayant
des maladies entraînant une augmentation de la viscosité sanguine, chez les patients possédant un
cathéter vasculaire à demeure et chez les patients recevant des perfusions rapides et à fortes doses).
Une hyperprotéinémie, une augmentation de la viscosité sérique et une pseudohyponatrémie relative
consécutive peuvent survenir chez les patients traités par IgIV. Cela doit être pris en compte par les
médecins car l'instauration d'un traitement pour l'hyponatrémie vraie (visant à diminuer l'eau sans
sérum) chez ces patients peut entraîner une augmentation supplémentaire de la viscosité sérique et une
prédisposition éventuelle aux événements thromboemboliques.
Chez les patients à risque de réactions thromboemboliques, les médicaments à base d'IgIV doivent
être administrés au minimum de la dose et du débit de perfusion possibles.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients suivant une thérapie à base
d'IgIV, notamment : insuffisance rénale aiguë, nécrose tubulaire aiguë, néphropathie tubulaire
proximale et néphrose osmotique. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés,
tels qu'une insuffisance rénale pré-existante, un diabète sucré, une hypovolémie, un surpoids,
une administration concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âge supérieur à 65 ans,
une septicémie, une hyperviscosité ou une paraprotéinémie.
Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d'IgIV, en particulier chez les patients
jugés comme présentant un risque potentiel accru de développer une insuffisance rénale aiguë, puis de
nouveau à des intervalles appropriés.
Chez les patients à risque d'insuffisance rénale aiguë, les médicaments à base d'IgIV doivent être
administrés au minimum de la dose et du débit de perfusion possibles. En cas d'atteinte rénale, une
interruption du traitement par IgIV doit être envisagée.
Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d'insuffisance rénale aiguë aient été associés
à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV contenant divers excipients tels que du saccharose,
du glucose et du maltose, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large
part. Chez les patients à risque, l'utilisation de médicaments à base d'IgIV ne contenant pas ces
excipients doit être envisagée. KIOVIG ne contient pas de saccharose, de glucose ni de maltose.
Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)
Chez les patients sous IgIV (y compris KIOVIG), des cas d'oedème pulmonaire aigu non
cardiogéniques (syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel ­ TRALI) ont été
Syndrome de méningite aseptique (AMS)
Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement
par IgIV. Le syndrome apparaît généralement entre plusieurs heures et deux jours après le traitement
par IgIV. Les tests du liquide céphalo-rachidien sont souvent positifs avec une pléocytose pouvant
aller jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm³, essentiellement de type granulocytaire, et une
hausse du taux de protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. L'AMS peut survenir plus
fréquemment en association avec un traitement par IgIV à haute dose (2 g/kg).
Les patients présentant ces signes et symptômes doivent faire l'objet d'un examen neurologique
complet, y compris des études du LCR, pour exclure d'autres causes de méningite.
L'arrêt du traitement par IgIV a entraîné une rémission de l'AMS en plusieurs jours, sans séquelles.
Les données post-commercialisation concernant KIOVIG n'ont pas montré de corrélation claire entre
l'AMS et les hautes doses.
Des incidences plus élevées d'AMS ont été constatées chez les femmes.
Anémie hémolytique
Les médicaments à base d'IgIV peuvent contenir des anticorps à des groupes sanguins susceptibles
d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des
immunoglobulines, ce qui entraîne une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et,
dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer à la suite d'un traitement
par IgIV en raison d'une augmentation de la séquestration des hématies. Les patients traités par IgIV
doivent être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme clinique d'hémolyse (voir rubrique 4.8).
Neutropénie/Leucopénie
Une diminution transitoire de la numération des neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie,
parfois sévères, ont été rapportés après traitement par des IgIV. Cela se produit généralement sous
quelques heures ou jours après l'administration d'IgIV et se résout spontanément sous 7 à 14 jours.
Interférence avec des tests sérologiques
Après injection d'immunoglobuline, l'augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps
transférés peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques.
La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou
anti-D, peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps globulaires, par
exemple le test direct à l'antiglobuline (DAT, test direct de Coombs).
L'administration de KIOVIG peut engendrer des résultats faussement positifs dans des tests qui
dépendent de la détection de bêta-D-glucanes pour diagnostiquer des infections fongiques. Ces
données peuvent persister pendant les semaines qui suivent la perfusion du produit.
Agents transmissibles
KIOVIG est fabriqué à partir de plasma humain. Les mesures habituelles de prévention du risque
de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH,
le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.
L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus
B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du
produit.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Population pédiatrique
Il n'existe aucun risque spécifique aux patients pédiatriques concernant les effets indésirables
ci-dessus. Les patients pédiatriques peuvent être davantage exposés à une surcharge liquidienne (voir
rubrique 4.9).
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction
Vaccins à virus vivant atténué
L'administration d'immunoglobuline peut entraver, pour une période comprise entre 6 semaines
et 3 mois, l'efficacité des vaccins à virus vivant atténué, comme les vaccins contre la rougeole, la
rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, une période de 3 mois
doit s'écouler avant d'administrer ce type de vaccins. Dans le cas de la rougeole, cette altération peut
persister pendant 1 an. Par conséquent, pour les patients vaccinés contre la rougeole, un contrôle des
anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.
La dissolution de KIOVIG avec une solution de glucose à 5% peut entraîner une hausse de la
glycémie.
Diurétiques de l'anse
Éviter l'utilisation concomitante de diurétiques de l'anse.
Population pédiatrique
Les interactions mentionnées s'appliquent aux enfants comme aux adultes.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'innocuité de ce médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie par des essais cliniques
contrôlés. Par conséquent, ce médicament doit être prescrit avec prudence chez les femmes enceintes
ou allaitant. Il est avéré que les médicaments à base d'IgIV traversent la barrière placentaire,
particulièrement lors du troisième trimestre. L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère
qu'aucun effet nocif n'est attendu sur le déroulement de la grossesse, ni sur le foetus et le nouveau-né.
Les immunoglobulines sont secrétées dans le lait et peuvent contribuer à la protection du nouveau-né
contre les agents pathogènes qui possèdent une porte d'entrée muqueuse. Aucun effet délétère sur les
nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu.
Fertilité
L'expérience clinique relative aux immunoglobulines suggère qu'aucun effet délétère sur la fertilité
n'est attendu.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée par certains effets
indésirables associés à KIOVIG. Les patients qui présentent des effets indésirables pendant le
traitement doivent attendre qu'ils disparaissent avant de conduire des véhicules ou d'utiliser des
machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Des réactions d'intolérance de type frissons, céphalées, vertiges, hyperthermie, vomissements,
manifestations allergiques, nausées, arthralgie, chute de la pression artérielle et lombalgies modérées
peuvent survenir occasionnellement.
Rarement, les immunoglobulines humaines normales peuvent provoquer une chute brutale de la
pression artérielle et, dans des cas isolés, un choc anaphylactique, même si le patient n'a pas présenté
de réaction d'hypersensibilité lors d'une administration antérieure.
Des cas de méningites aseptiques réversibles et de rares cas de réactions cutanées transitoires (y
compris de lupus érythémateux cutané ­ fréquence indéterminée) ont été observés avec les
immunoglobulines humaines normales. Des réactions hémolytiques réversibles ont été observées chez
des patients, notamment chez ceux de groupe sanguin A, B et AB. Dans de rares cas, une anémie
hémolytique nécessitant une transfusion peut se développer après un traitement utilisant une forte dose
d'IgIV (voir également rubrique 4.4).
L'élévation de la créatininémie et/ou l'insuffisance rénale aiguë ont été observées.
Très rarement : réactions thromboemboliques telles que, infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral, embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde.
Cas de syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI).
Tableau des effets indésirables
Les tableaux présentés ci-dessous font référence à la classification des systèmes d'organes MedDRA
(CSO et terme préféré). Le tableau 1 présente les effets indésirables observés lors des essais cliniques
et le tableau 2 présente ceux observés après la commercialisation.
La fréquence a été évaluée selon la convention suivante : très fréquent (1/10) ; fréquent
(1/100 à <1/10) ; peu fréquent (1/1 000 à <1/100) ; rare (1/10 000 à <1/1 000) ; très rare
(<1/10 000) ; inconnu (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
Tableau 1
Fréquence des effets indésirables dans les essais cliniques avec KIOVIG
Classification des
systèmes d'organes
Effets indésirables
Fréquence
MedDRA
Infections et infestations
Bronchite, rhino-pharyngite
Fréquent
Sinusite chronique, infection fongique, infection,
Peu fréquent
infection rénale, sinusite, infection des voies
respiratoires supérieures, infection urinaire, infection
urinaire d'origine bactérienne, méningite aseptique
Affections hématologiques
Anémie, lymphadénopathie
Fréquent
et du système lymphatique
Affections du système
Hypersensibilité, réaction anaphylactique
Peu fréquent
immunitaire
Affections endocriniennes
Affection thyroïdienne
Peu fréquent
Troubles du métabolisme et Appétit diminué
Fréquent
de la nutrition
Affections psychiatriques
Insomnie, anxiété
Fréquent
Irritabilité
Peu fréquent
Affections du système
Mal de tête
Très fréquent
nerveux
Etourdissements, migraine, paresthésie, hypoesthésie
Fréquent
Amnésie, dysarthrie, dysgueusie, trouble de l'équilibre, Peu fréquent
tremblement
Affections oculaires
Conjonctivite
Fréquent
Douleur oculaire, gonflement oculaire
Peu fréquent
Affections de l'oreille et du Vertige, liquide dans l'oreille moyenne
Peu fréquent
labyrinthe
Affections cardiaques
Tachycardie
Fréquent
Affections vasculaires
Hypertension
Très fréquent
Bouffée de chaleur
Fréquent
Froideur périphérique, phlébite
Peu fréquent
Affections respiratoires,
Toux, rhinorrhée, asthme, congestion nasale, douleur
Fréquent
thoraciques et médiastinales oro-pharyngée, dyspnée
Gonflement oro-pharyngé
Peu fréquent
Affections
Nausée
Très fréquent
gastro-intestinales
Diarrhée, vomissement, douleur abdominale,
Fréquent
dyspepsie
Distension abdominale
Peu fréquent
Affections de la peau et du
Rash
Très fréquent
tissu sous-cutané
Contusion, prurit, urticaire, dermatite, érythème
Fréquent
Angioedème, urticaire aiguë, sueur froide, réaction de
Peu fréquent
photosensibilité, sueurs nocturnes, hyperhidrose
Affections
Mal de dos, arthralgie, douleur aux extrémités,
Fréquent
musculo-squelettiques
myalgie, spasmes musculaires, faiblesse musculaire
et systémiques
Contractions fasciculaires
Peu fréquent
Affections du rein et des
Protéinurie
Peu fréquent
voies urinaires
Troubles généraux
Réactions locales (douleur/gonflement/réaction/prurit
Très fréquent
et anomalies au site
au site de perfusion), fièvre, fatigue
d'administration
Frissons, oedème, symptômes semblables à la grippe,
Fréquent
gêne thoracique, douleur thoracique, asthénie, malaise,
tremblements
Oppression thoracique, sensation de chaleur, sensation Peu fréquent
Fréquence des effets indésirables dans les essais cliniques avec KIOVIG
Classification des
systèmes d'organes
Effets indésirables
Fréquence
MedDRA
de brûlure, gonflement,
Investigations
Augmentation de la cholestérolémie, de la
Peu fréquent
créatininémie et de l'urémie, diminution du nombre de
globules blancs, augmentation du taux d'alanine
aminotransférase, diminution de l'hématocrite et du
nombre de globules rouges, augmentation de la
fréquence respiratoire
Tableau 2
Effets indésirables post-commercialisation
Classification des
systèmes d'organes
Effets indésirables
Fréquence
MedDRA
Affections hématologiques
Hémolyse
Fréquence
et du système lymphatique
indéterminée
Affections du système
Choc anaphylactique
Fréquence
immunitaire
indéterminée
Affections du système
Accident ischémique transitoire, accident vasculaire
Fréquence
nerveux
cérébral
indéterminée
Affections cardiaques
Infarctus du myocarde
Fréquence
indéterminée
Affections vasculaires
Hypotension, thrombose veineuse profonde
Fréquence
indéterminée
Affections respiratoires,
Embolie pulmonaire, oedème pulmonaire
Fréquence
thoraciques et médiastinales
indéterminée
Investigations
Test de Coombs direct positif, saturation en oxygène
Fréquence
diminuée
indéterminée
Lésions, intoxications et
Lésion aiguë du poumon liée à la transfusion
Fréquence
complications liées aux
indéterminée
procédures
Description d'effets indésirables particuliers
Des contractions fasciculaires et une faiblesse musculaire n'ont été signalées que chez des patients
atteints de NMM.
Population pédiatrique
La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables sont identiques chez les enfants et les
adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
Pour la sécurité relative aux agents transmissibles, voir rubrique 4.4.
Surdosage
Le surdosage peut entraîner une hypervolémie et une hyperviscosité, particulièrement chez les patients
à risques, y compris les patients âgés et les patients souffrant d'insuffisance cardiaque ou rénale (voir
rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Les enfants de moins de 5 ans peuvent être particulièrement exposés au risque de surcharge
liquidienne. La posologie doit donc être calculée avec soin dans cette population. En outre, les enfants
souffrant de la maladie de Kawasaki présentent un risque particulièrement élevé en raison de
l'insuffisance cardiaque sous-jacente. La dose et la vitesse d'administration doivent donc être
attentivement contrôlées.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antisérums et immunoglobulines : immunoglobulines humaines
normales, pour administration intravasculaire.
Code ATC : J06BA02
L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) qui
présentent un large spectre d'anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L'immunoglobuline humaine normale contient les anticorps anti-IgG présents dans la population
normale. En général, ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d'un minimum
de 1 000 dons. La répartition des sous classes d'IgG est proportionnelle à celui du plasma humain
natif. Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur
normale des taux anormalement bas d'immunoglobuline G.
Le mécanisme d'action pour les indications autres que la thérapie de substitution n'est pas totalement
élucidé. Il comprend toutefois des effets immunomodulateurs.
Population pédiatrique
Il n'existe aucune différence théorique ni observée en termes d'action des immunoglobulines entre les
enfants et les adultes.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
L'immunoglobuline humaine normale est immédiatement et entièrement biodisponible dans la
circulation du receveur après administration intraveineuse. La solution se répartit rapidement entre le
plasma et le fluide extravasculaire ; après environ 3 à 5 jours, l'équilibre est atteint entre les
compartiments intra- et extravasculaires.
Les paramètres pharmacocinétiques de KIOVIG ont été déterminés dans les deux études cliniques
menées en Europe et aux Etats-Unis sur des patients atteints de DIP. Lors de ces études, un total
de 83 sujets âgés d'au moins 2 ans ont été traités par des doses allant de 300 à 600 mg/kg de poids
corporel, tous les 21 à 28 jours pendant 6 à 12 mois. La demi-vie médiane des IgG après
administration de KIOVIG était de 32,5 jours. Cette demi-vie peut varier selon le patient, en
particulier dans le cas de la DIP. Les paramètres pharmacocinétiques de KIOVIG sont résumés dans
le tableau ci-dessous. Tous les paramètres ont été analysés séparément pour les trois tranches d'âge,
enfants (moins de 12 ans, n=5), adolescents (13 à 17 ans, n=10), et adultes (plus de 18 ans, n=64). Les
valeurs obtenues dans les études sont comparables aux paramètres rapportés pour d'autres
immunoglobulines.
Enfants
Adolescents
Adultes
(12 ans ou moins)
(de 13 à 17 ans)
(18 ans et plus)
Paramètres
Valeur
Valeur
Valeur
IC 95 %*
IC 95 %*
IC 95 %*
Médiane
Médiane
Médiane
Demi-vie (jours)
41,3
20,2 à 86,8
45,1
27,3 à 89,3
31,9
29,6 à 36,1
Cmin (mg/dl)/(mg/kg)
2,28
1,72 à 2,74
2,25
1,98 à 2,64
2,24
1,92 à 2,43
(niveau résiduel)
Cmax (mg/dl)/(mg/kg)
4,44
3,30 à 4,90
4,43
3,78 à 5,16
4,50
3,99 à 4,78
(niveau maximal)
Récupération in vivo (%)
121
87 à 137
99
75 à 121
104
96 à 114
Récupération progressive
2,26
1,70 à 2,60
2,09
1,78 à 2,65
2,17
1,99 à 2,44
(mg/dl) / (mg/kg)
AUC0-21d (g.h/dl) (aire
1,49
1,34 à 1,81
1,67
1,45 à 2,19
1,62
1,50 à 1,78
sous la courbe)
*IC ­ Intervalle de Confiance
Les IgG et les complexes d'IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les immunoglobulines sont des composants naturels du corps humain.
La sécurité de KIOVIG a été démontrée dans plusieurs études pré-cliniques.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de
toxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Les études de toxicité répétée, de génotoxicité, et de toxicité sur la reproduction chez l'animal sont
impossibles à mettre en oeuvre en raison du développement d'anticorps dirigés contre les protéines
hétérologues. Les résultats cliniques n'ayant apporté aucune preuve d'un potentiel carcinogène des
immunoglobulines, aucune étude expérimentale sur les espèces hétérogènes n'a été menée.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Glycine
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments, ni avec aucun autre traitement à base d'IgIV.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
Si une dilution à des concentrations inférieures est nécessaire, une utilisation immédiate après dilution
est recommandée.
La stabilité en cours d'utilisation de KIOVIG après dilution avec une solution de glucose à 5%
jusqu'à une concentration finale de 50 mg/ml (5% d'immunoglobuline) a été démontrée pour une
durée de 21 jours entre 2 et 8°C ainsi qu'entre 28 et 30°C ; cependant, ces études n'incluaient pas les
aspects de contamination microbienne et de sécurité.
Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 25, 50, 100, 200 ml ou 300 ml de solution en flacon (verre type I), muni d'un bouchon
(bromobutyle). Boîte de 1.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination et manipulation
Le produit doit être amené à température ambiante ou à température du corps avant utilisation.
Si une dilution est nécessaire, l'utilisation d'une solution de glucose à 5% est recommandée. Pour
obtenir une solution d'immunoglobuline à 50 mg/ml (5%), KIOVIG 100 mg/ml (10%) doit être diluée
dans un volume égal de solution de glucose. Pendant la dilution, il est recommandé de réduire au
maximum le risque de contamination microbienne.
Le produit doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules ou un
changement de coloration avant administration. La solution doit être claire ou légèrement opalescente
et incolore ou jaune pâle. Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas être utilisées.
KIOVIG doit être administré uniquement par voie intraveineuse. Les autres voies d'administration
n'ont pas été évaluées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne, Autriche
medinfoEMEA@takeda.com
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/05/329/001
EU/1/05/329/002
EU/1/05/329/003
EU/1/05/329/004
EU/1/05/329/005
EU/1/05/329/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 19 janvier 2006
Date de dernier renouvellement : 6 décembre 2010
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANTS DU PRINCIPE ACTIF D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION POUR L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ CONDITIONNELLE / L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ SOUS DES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES

FABRICANTS DU PRINCIPE ACTIF D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET FABRICANT
RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse des fabricants du principe actif d'origine biologique
Baxalta Belgium Manufacturing SA
Boulevard René Branquart 80
B-7860 Lessines
Belgium
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Baxalta Belgium Manufacturing SA
Boulevard René Branquart 80
B-7860 Lessines
Belgium
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.

Libération officielle des lots
Conformément à l'article 114 de la Directive 2001/83/CE, la libération officielle des lots sera
effectuée par un laboratoire d'État ou un laboratoire désigné à cet effet.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
Mesures additionnelles de minimisation du risque
Sans objet

Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Sans objet
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION CONCERNANT L'AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ CONDITIONNELLE/L'AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ « SOUS CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES »

Sans objet
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
MENTION CARTON (1G, 2,5G, 5G, 10G, 20G ET 30G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion (10 %)
immunoglobuline humaine normale
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Protéine humaine, 100 mg/ml, 98 % d'IgG au minimum
Teneur maximale en immunoglobuline A (IgA) : 140 microgrammes/ml.
1 g / 10 ml
2,5 g / 25 ml
5 g / 50 ml
10 g / 100 ml
20 g / 200 ml
30 g / 300 ml
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Glycine
Eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution pour perfusion (10 %)
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie intraveineuse.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y
A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne
Autriche
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/05/329/001 1 g/10 ml
EU/1/05/329/002 2,5 g/25 ml
EU/1/05/329/003 5 g/50 ml
EU/1/05/329/004 10 g/100 ml
EU/1/05/329/005 20 g/200 ml
EU/1/05/329/006 30 g / 300 ml
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
KIOVIG
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
Code national unique inclus.
ÉTIQUETTE DES FLACONS (5G, 10G, 20G ET 30G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion
immunoglobuline humaine normale
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Protéine humaine, 100 mg/ml, 98 % d'IgG au minimum
Teneur maximale en immunoglobuline A (IgA) : 140 microgrammes/ml.
5 g / 50 ml
10 g / 100 ml
20 g / 200 ml
30 g / 300 ml
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Glycine
Eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution pour perfusion (10 %)
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie intraveineuse.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Takeda Manufacturing Austria AG
Industriestrasse 67
A-1221 Vienne
Autriche
12.
NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/05/329/003 5 g/50 ml
EU/1/05/329/004 10 g/100 ml
EU/1/05/329/005 20 g/200 ml
EU/1/05/329/006 30 g/ 300 ml
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
Code national unique inclus.
ÉTIQUETTE DES FLACONS (1G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion
immunoglobuline humaine normale
Voie intraveineuse.
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
1 g / 10 ml
6.
AUTRES
ÉTIQUETTE DES FLACONS (2,5G)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
KIOVIG 100 mg/ml, solution pour perfusion
immunoglobuline humaine normale
Voie intraveineuse.
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2,5 g / 25 ml
6.
AUTRES
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
KIOVIG, 100 mg/ml, solution pour perfusion
Immunoglobuline humaine normale
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.

Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que KIOVIG et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser KIOVIG
3.
Comment utiliser KIOVIG
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver KIOVIG
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que KIOVIG et dans quel cas est-il utilisé ?
KIOVIG appartient à la classe des médicaments dénommés immunoglobulines. Ces médicaments
contiennent des anticorps humains, également présents dans votre sang. Les anticorps aident votre
corps à combattre les infections. Les médicaments comme KIOVIG sont utilisés chez les patients ne
possédant pas suffisamment d'anticorps dans leur sang et sujets à de fréquentes infections. Ils peuvent
aussi être utilisés chez les patients ayant besoin d'anticorps supplémentaires lors du traitement de
certains troubles inflammatoires (maladies auto-immunes).
Dans quel cas KIOVIG est-il utilisé
Lors du traitement de patients ne possédant pas suffisamment d'anticorps (thérapies
substitutives). Ces patients sont répartis en deux groupes :

1.
Patients présentant une absence congénitale de production d'anticorps (déficits immunitaires
primitifs, DIP).
2.
Patient présentant un déficit immunitaire secondaire (DIS) et souffrant d'infections sévères ou
récurrentes, sous traitement antibiotique inefficace et présentant soit un
déficit avéré en
anticorps spécifiques (DAAS)*
soit un taux d'IgG < 4 g/l.
*DAAS = défaut de réponse vaccinale définie par au moins un doublement du titre des anticorps IgG
après un vaccin pneumococcique utilisant des antigènes polypeptidiques et polysaccharidiques
Lors du traitement des patients souffrant de certains troubles inflammatoires (traitements
immunomodulateurs). Ces patients sont répartis en cinq groupes :

1.
Patients n'ayant pas assez de plaquettes sanguines (thrombocytopénie immune primaire) et
présentant des risques élevés d'hémorragie ou devant subir une opération chirurgicale dans un
futur proche.
Patients atteints d'une maladie associée à de multiples inflammations des nerfs dans tout le
corps (syndrome de Guillain Barré).
3.
Patients présentant une maladie provoquant de multiples inflammations de plusieurs organes du
corps (maladie de Kawasaki).
4.
Patients souffrant d'une pathologie rare caractérisée par une faiblesse asymétrique des membres
sans perte sensorielle d'évolution lente (neuropathie motrice multifocale, NMM).
5.
Patients atteints de polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC).
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser KIOVIG ?
N'utilisez jamais KIOVIG
si vous êtes allergique aux immunoglobulines ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Par exemple, si vous présentez un déficit en immunoglobuline A, vous possédez peut être dans votre
sang des anticorps anti-IgA. KIOVIG contenant de faibles quantités d'immunoglobuline A
(jusqu'à 0,14 mg/ml), vous risqueriez de déclencher une réaction allergique.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d'utiliser KIOVIG.
Lorsqu'une surveillance est requise au cours de la perfusion
Vous serez attentivement surveillé lors de la période de perfusion du KIOVIG pour éviter tout
risque de réaction. Le médecin contrôlera le débit de la perfusion de KIOVIG en fonction de
votre cas.
Si KIOVIG est administré à un débit élevé, si vous possédez une faible quantité d'anticorps
dans votre sang (hypo- ou d'agammaglobulinémie), si vous n'avez jamais reçu ce médicament
auparavant ou si la dernière perfusion a été effectuée il y a longtemps (depuis plusieurs
semaines par exemple), il peut y avoir un plus haut risque d'effets secondaires. Dans ce cas,
vous devez faire l'objet d'une surveillance attentive lors de votre perfusion et durant 1 heure
après la fin de cette dernière.
Si KIOVIG vous a déjà été administré auparavant et que vous avez reçu le dernier traitement
récemment, alors vous ne ferez l'objet d'une surveillance qu'au moins 20 minutes après votre
perfusion.
Lorsqu'un ralentissement ou un arrêt de la perfusion est requis
Dans de rares cas, si votre corps a précédemment réagi à des anticorps spécifiques, il sera par
conséquent sensible aux médicaments contenant des anticorps. Cela s'avère possible si vous souffrez
d'un déficit en immunoglobuline A. Pour ces rares cas, vous verrez sans doute apparaître des réactions
allergiques, comme une chute brutale de la pression sanguine ou un choc, même si vous avez déjà été
traité avec des médicaments contenant des anticorps dans le passé.
Si une réaction apparaît au cours de la perfusion de KIOVIG, informez-en votre médecin
immédiatement. Selon la décision de ce dernier, le débit de perfusion peut être diminué voire
totalement arrêté.
Groupes spécifiques de patients
Votre médecin devra vous surveiller tout particulièrement si vous souffrez d'une surcharge
pondérale, si vous êtes âgé, diabétique ou si vous souffrez d'hypertension artérielle ou
d'hypovolémie (faible volume sanguin) ou si vous rencontrez des problèmes circulatoires
(maladies vasculaires). Dans ces conditions, les immunoglobulines peuvent accroître, dans de
Votre médecin devra également prendre des précautions particulières si vous avez ou avez eu
des problèmes rénaux auparavant, si vous prenez des produits qui risquent d'affecter vos reins
(médicaments néphrotoxiques), car il existe un risque très faible d'insuffisance rénale aiguë.
Veuillez informer votre médecin si vous avez des affections rénales, il choisira
l'immunoglobuline intraveineuse appropriée pour vous.
Informations sur les substances de base de KIOVIG
KIOVIG est préparé à partir de plasma humain. Lorsque des médicaments sont préparés à partir de
sang ou de plasma humain, des mesures de prévention de la transmission d'agents infectieux aux
patients sont mises en place. Celles-ci comprennent une sélection soigneuse des donneurs de sang et
de plasma de façon à exclure les donneurs risquant d'être porteurs d'infections, et le contrôle de
chaque don et des mélanges de plasma pour la présence de virus/d'infection. Les fabricants de ces
médicaments mettent également en oeuvre dans leur procédé de fabrication des étapes capables
d'éliminer ou d'inactiver les virus. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou
de plasma humain sont administrés, le risque de transmission de maladies infectieuses ne peut pas être
totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d'agents
infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces pour lutter contre le risque d'infection par
le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B, le virus de l'hépatite C,
le virus de l'hépatite A et le parvovirus B19. Les immunoglobulines humaines normales ne sont pas
associées aux infections par le virus de l'hépatite A et le parvovirus B19, probablement grâce aux
anticorps protecteurs présents dans ce produit.
Autres médicaments et KIOVIG
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Si vous avez reçu un vaccin au cours des six dernières semaines et si vous en recevez un pendant les
trois mois suivants, la perfusion d'immunoglobulines comme KIOVIG peut atténuer l'effet de certains
vaccins à virus vivants, comme le vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Par
conséquent, après avoir reçu des immunoglobulines, vous devez attendre un délai de 3 mois avant de
pouvoir recevoir un vaccin vivant atténué. Pour le vaccin contre la rougeole, vous devrez sans doute
attendre 1 an après une perfusion d'immunoglobulines.
Effet sur les tests sanguins
KIOVIG contient une grande variété d'anticorps différents. Certains peuvent avoir des effets sur les
analyses de sang. Si vous devez subir une analyse de sang après avoir reçu KIOVIG, veuillez en
informer la personne chargée de prélever votre sang ou votre médecin que vous avez reçu ce produit.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une
grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il n'existe pas d'études cliniques avec KIOVIG chez la femme enceinte ou allaitant. Cependant,
les traitements par anticorps sont utilisés chez la femme enceinte ou allaitant. L'expérience
acquise suggère qu'aucun effet nocif n'est attendu au cours de la grossesse ou pour le bébé.
Si vous allaitez et que vous recevez KIOVIG, les anticorps de ce produit se retrouveront dans
votre lait. Ainsi votre bébé pourra être protégé contre certaines infections.
Les patients peuvent présenter des réactions (par exemple des étourdissements ou des nausées)
pendant le traitement par KIOVIG, ce qui risque d'affecter la capacité à conduire ou à utiliser des
machines. Le cas échéant, vous devez attendre que les réactions disparaissent.
3.
Comment utiliser KIOVIG ?
KIOVIG est destiné à une administration intraveineuse (perfusion dans une veine). Ce médicament
vous est administré par votre médecin ou votre infirmière. Les doses et fréquences de perfusion varient
en fonction de votre état et de votre poids.
Au début de la perfusion, vous recevrez KIOVIG à un débit faible. Selon votre état, votre médecin
pourra augmenter progressivement le débit de la perfusion.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Les mêmes indications, doses et fréquences de perfusion s'appliquent aux adultes et aux enfants et
adolescents (de 0 à 18 ans).
Si vous avez utilisé plus de KIOVIG que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé plus de KIOVIG que n'auriez dû, votre sang peut devenir trop épais
(hyperviscosité). Cela peut se produire particulièrement si vous êtes un patient à risques, comme par
exemple un patient âgé ou un patient ayant un problème aux reins. Veillez à absorber suffisamment de
liquide pour éviter la déshydratation et informez votre médecin si vous présentez des problèmes de
santé connus.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Certains effets indésirables, tels que les
céphalées ou les bouffées de chaleur, peuvent éventuellement être réduits en diminuant le débit
de perfusion.
Vous trouverez ci-dessous une liste des effets indésirables rapportés avec KIOVIG :
Effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus de 1 patient sur 10) :
céphalées, hypertension artérielle, nausées, rash, réactions locales (douleur et gonflement ou
autres réactions au site de perfusion), fièvre, fatigue.
Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu'à 1 patient sur 10) :
bronchite, rhume, faible taux de globules rouges, gonflement des ganglions lymphatiques,
appétit diminué, sommeil difficile, anxiété, étourdissements, migraine, engourdissement ou
picotements de la peau ou d'un membre, réduction du sens du toucher, inflammation de l'oeil,
rythme cardiaque rapide, bouffées de chaleur, toux, nez qui coule, toux chronique ou sibilances
(asthme), nez bouché, mal de gorge, essoufflement, diarrhée, vomissement, douleur abdominale,
indigestion, contusion, démangeaisons et éruptions urticariennes, dermatite, rougissement de la
peau, douleurs dans le dos, douleurs dans les articulations, douleurs dans les bras ou les jambes,
douleurs dans les muscles, crampes musculaires, faiblesse musculaire, frissons, accumulation de
liquide sous la peau, symptômes grippaux, douleur ou gêne thoracique, manque de force ou
sensation de faiblesse, indisposition et tremblements
Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu'à 1 patient sur 100) :
infection nasale chronique, infections fongiques, infections diverses (du nez et de la gorge, des
reins ou de la vessie), inflammation stérile des membranes entourant le cerveau, réactions
allergiques graves, troubles thyroïdiens, réaction excessive aux stimuli, troubles de la mémoire,
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
destruction des globules rouges, choc allergique mettant en jeu le pronostic vital, accident
vasculaire cérébral transitoire, accident vasculaire cérébral, hypotension, crise cardiaque, caillot
sanguin dans une veine majeure, caillot sanguin dans l'artère principale des poumons,
accumulation de liquide dans les poumons, résultat positif au test de Coombs, saturation en
oxygène diminuée dans le sang, lésion aiguë du poumon liée à la transfusion.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver KIOVIG
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des particules ou une décoloration.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient KIOVIG
La substance active est l'immunoglobuline humaine normale.
1 ml de KIOVIG contient 100 mg de protéines humaines, dont 98 % au moins
d'immunoglobulines G (IgG).
Les autres composants (excipients) sont la glycine et de l'eau pour préparations injectables.
Qu'est-ce que KIOVIG et contenu de l'emballage extérieur
KIOVIG est une solution pour perfusion en flacon de 10, 25, 50, 100, 200 ou 300 ml.
Le produit se présente sous la forme d'une solution claire ou légèrement opalescente, incolore ou
jaune pâle.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Fabricant
Baxalta Belgium Manufacturing SA
Boulevard René Branquart, 80
B-7860 Lessines
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Takeda Belgium NV
Takeda, UAB
Tel/Tél: +32 2 464 06 11
Tel: +370 521 09 070
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com

Luxembourg/Luxemburg
Takeda Belgium NV
.: +359 2 958 27 36
Tel/Tél: +32 2 464 06 11
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Ceská republika
Magyarország
Takeda Pharmaceuticals Czech Republic s.r.o.
Takeda Pharma Kft.
Tel: +420 234 722 722
Tel: +36 1 270 7030
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Danmark
Malta
Takeda Pharma A/S
akeda HELLAS SA
Tlf: +45 46 77 10 10
Tel: +30 210 6387800
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Deutschland
Nederland
Takeda GmbH
Takeda Nederland B.V.
Tel: +49 (0)800 825 3325
Tel: +31 20 203 5492
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Eesti
Norge
Takeda Pharma AS
Takeda AS
Tel: +372 6177 669
Tlf: +47 800 800 30
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com

Österreich
akeda
Takeda Pharma Ges.m.b.H.
T: +30 210 6387800
Tel: +43 (0) 800-20 80 50
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
España
Polska
Takeda Farmacéutica España S.A
Takeda Pharma Sp. z o.o.
Tel: +34 917 90 42 22
tel: +48223062447
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
France
Portugal
Takeda France SAS
Takeda Farmacêuticos Portugal, Lda.
Tel: + 351 21 120 1457
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Hrvatska
România
Takeda Pharmaceuticals Croatia d.o.o.
Takeda Pharmaceuticals SRL
Tel: +385 1 377 88 96
Tel: +40 21 335 03 91
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Ireland
Slovenija
Takeda Products Ireland Ltd
Takeda Pharmaceuticals farmacevtska druzba d.o.o.
Tel: 1800 937 970
Tel: + 386 (0) 59 082 480
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Takeda Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Sími: +354 535 7000
Tel: +421 (2) 20 602 600
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Italia
Suomi/Finland
Takeda Italia S.p.A.
Takeda Oy
Tel: +39 06 502601
Puh/Tel: 0800 774 051
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com

Sverige
akeda
Takeda Pharma AB
: +30 210 6387800
Tel: 020 795 079
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Takeda Latvia SIA
Takeda UK Ltd
Tel: +371 67840082
Tel: +44 (0) 2830 640 902
medinfoEMEA@takeda.com
medinfoEMEA@takeda.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est .
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé:
Méthode d'administration
KIOVIG doit être administré seulement par voie intraveineuse. Les autres voies
d'administration n'ont pas été évaluées.
KIOVIG doit être perfusé par voie intraveineuse avec un débit initial de 0,5 ml/kg de poids
corporel/heure pendant 30 minutes. S'il est bien toléré, le débit d'administration pourra être
graduellement augmenté jusqu'à un maximum de 6 ml/kg de poids corporel /heure. Des
données cliniques obtenues sur un nombre limité de patients indiquent également que les
patients adultes atteints de PID peuvent tolérer une vitesse de perfusion allant jusqu'à 8ml/kg
de poids corporel/heure.
Si une dilution est nécessaire avant la perfusion, KIOVIG peut être dilué avec une solution de
glucose à 5% jusqu'à une concentration finale de 50 mg/ml (5% d'immunoglobuline).
Tout effet indésirable lié à la perfusion doit être traité en diminuant les débits de perfusion ou
en arrêtant de perfusion.
Précautions spéciales
Tout effet indésirable lié à la perfusion peut être traité par un abaissement du débit ou un arrêt
de la perfusion.
A chaque administration de KIOVIG, il est recommandé d'enregistrer le nom et le numéro de
lot du produit utilisé.
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres produits.
Précautions particulières de conservation
Après dilution à des concentrations inférieures, une utilisation immédiate est recommandée.
La stabilité en cours d'utilisation de KIOVIG après dilution avec une solution de glucose
à 5% jusqu'à une concentration finale de 50 mg/ml (5% d'immunoglobuline) a été démontrée
pour une durée de 21 jours à une température comprise entre 2 et 8°C ainsi qu'entre 28 et 30°C ;
cependant, ces études n'incluaient pas les aspects de contamination microbienne et de sécurité.
Instructions pour la manipulation et l'élimination.
Le produit doit être amené à température ambiante ou à température du corps avant utilisation.
KIOVIG doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules ou un
changement de coloration avant administration. La solution doit être claire ou légèrement
opalescente et incolore ou jaune pâle. Ne pas utiliser en cas de présence de particules ou d'une
décoloration.
Si une dilution du produit est nécessaire, l'utilisation d'une solution de glucose à 5% est
recommandée. Pour obtenir une solution d'immunoglobuline à 50 mg/ml (5%),
KIOVIG 100 mg/ml (10%) doit être diluée dans un volume égal de solution de glucose. Pendant
la dilution, il est recommandé de réduire au maximum le risque de contamination microbienne.
Tout produit ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Recommandation de posologie
Indication
Dose
Fréquence des injections
Traitement substitutif des déficits
dose de charge :
immunitaires primitifs
0,4 -0,8 g/kg
dose d'entretien :
toutes les 3 à 4 semaines afin
0,2 -0,8 g/kg
d'obtenir un taux résiduel d'IgG
d'au moins 5 à 6 g/l
Traitement substitutif des déficits
0,2 -0,4 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines afin
immunitaires secondaires
d'obtenir un taux résiduel d'IgG
d'au moins 5 à 6 g/l
Traitement immunomodulateur :
Thrombocytopénie immune primaire
0,8 -1 g/kg
le premier jour, avec possibilité de
renouvellement dans les 3 jours
ou
0,4 g/kg/j
pendant 2 à 5 jours
Dose
Fréquence des injections
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/j
pendant 5 jours
Maladie de Kawasaki
2 g/kg
en dose unique en association avec
de l'acide acétylsalicylique
Polyradiculonévrite inflammatoire
dose de charge :
en doses réparties sur 2 à 5 jours
démyélinisante chronique (PIDC).
2 g/kg
dose d'entretien :
toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours
1 g/kg
Neuropathie motrice multifocale
dose de charge : 2 g/kg
administré pendant 2 à 5 jours
(NMM)
dose d'entretien :
toutes les 2 à 4 semaines
1 g/kg
ou
ou
2 g/kg
toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à
5 jours

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  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
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