Hukyndra 80 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
Une stylo unidose prérempli de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
Solution injectable limpide et incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Hukyndra en association au méthotrexate est indiqué dans :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l’adulte lorsque la
réponse aux traitements de fond (DMARD), y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Hukyndra peut être administré en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la
poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré que l’adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est administré en
association au méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Hukyndra en association au méthotrexate est indiqué dans le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de Fond. Hukyndra peut être administré en monothérapie en cas
d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
2
(pour l’efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). L’adalimumab n’a pas été étudié chez les
patients de moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients à partir
de 6 ans, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel (voir
rubrique 5.1).
Spondylarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la SA sévère et active chez l’adulte ayant eu une réponse
inadéquate au traitement conventionnel.
Spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la spondylarthrite axiale sévère sans signes
radiographiques de SA, mais avec des signes objectifs d’inflammation à l’IRM et/ou un taux élevé de
CRP chez les adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Rhumatisme psoriasique
Hukyndra est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l’adulte
lorsque la réponse à un traitement de fond (DMARD) antérieur a été inadéquate. Il a été montré que
l’adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que
mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la
maladie (voir rubrique 5.1) et améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Hukyndra est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique, modéré à sévère, chez les
patients adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’HS (maladie de Verneuil) active, modérée à sévère, chez
les adultes et les adolescents à partir de 12 ans, en cas de réponse insuffisante au traitement systémique
conventionnel de l’HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
enfants à partir de 6 ans qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement
nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
3
Rectocolite hémorragique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces traitements
sont contre-indiqués ou mal tolérés.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les enfants à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant
les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les
enfants à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel ou
pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Hukyndra doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en
matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Hukyndra est indiqué. Il est
recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un
traitement par Hukyndra (voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux
patients traités par Hukyndra.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Hukyndra,
si leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Hukyndra, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg. Si une dose différente est nécessaire,
d’autres produits à base d’adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d’Hukyndra
est une dose unique de 40 mg d’adalimumab administrée toutes les deux semaines, par injection sous-
cutanée. L’administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Hukyndra.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Hukyndra. En ce qui concerne l’association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir rubriques 4.4 et 5.1.
En monothérapie, certains patients chez qui l’on observe une diminution de leur réponse à Hukyndra
40 mg toutes les deux semaines peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines
de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
dans ces délais.
4
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d’interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d’infection grave.
Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction de l’adalimumab après un arrêt de 70 jours
ou plus entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui
observé avant l’interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et rhumatisme
psoriasique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients atteints de SA, de spondylarthrite axiale sans
signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique est de 40 mg
d’adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines
de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d’Hukyndra pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines,
les patients peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu de 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un
patient en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas
de réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le schéma posologique recommandé d’Hukyndra chez les patients adultes atteints de HS est d’une
dose initiale de 160 mg au jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de 40 mg sur un jour ou de
2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d’une dose de 80 mg deux
semaines après au jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur un jour). Deux
semaines plus tard (jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg
toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si nécessaire,
les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours du traitement
par Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux
semaines pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d’induction recommandé d’Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S’il
5
est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de
40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d’événements indésirables est alors plus élevé
pendant cette phase d’induction.
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Hukyndra et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Hukyndra pourra être ré-administré.
L’expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est
limitée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d’induction recommandé d’Hukyndra est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous
forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour).
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux
semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Hukyndra ne doit pas être poursuivi chez les patients
n’ayant pas répondu dans ces délais.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la posologie recommandée d’Hukyndra est d’une dose
initiale de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine
après l’administration de la première dose. L’expérience sur l’instauration du traitement par
adalimumab en monothérapie est limitée. Le traitement par Hukyndra peut être débuté en association
avec une corticothérapie et/ou avec d’autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose
de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en
débutant deux semaines après l’instauration du traitement par Hukyndra.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
6
Populations particulières
Personnes âgées
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
L’adalimumab n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de
recommander des posologies.
Population pédiatrique
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg. Si une dose différente est nécessaire,
d’autres produits à base d’adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Hukyndra est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d’Hukyndra chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
-
≥ 30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Arthrite liée à l’enthésite
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de
l’âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Hukyndra est administré toutes les deux semaines
en injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d’Hukyndra chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
-
≥ 30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à
l’enthésite.
Rhumatisme psoriasique et spondylarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab dans la population pédiatrique dans les indications
SA et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Hukyndra est administré en injection sous-cutanée.
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Tableau 3. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en
plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
-
≥ 30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une
semaine après l’administration de la dose
initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par adalimumab est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la
durée de traitement doivent être suivies.
La sécurité de l’adalimumab dans la population pédiatrique présentant un psoriasis en plaques a été
évaluée sur une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS. La
posologie de l’adalimumab chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation
pharmacocinétique et d’une simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d’Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours
du traitement par Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions
avec un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
Maladie de Crohn pédiatrique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Hukyndra est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de
Crohn
Poids du
Dose d’induction
Dose d’entretien à
8
patient
< 40 kg
• 40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2*
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au
traitement, et sachant que le risque d’événements indésirables
peut être plus important à une dose d’induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
• 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
≥ 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes les
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au
2 semaines
traitement, et sachant que le risque d’événements indésirables
peut être plus important à une dose d’induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
• 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
* Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, stylo prérempli de 40 mg et
seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg.
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Hukyndra est administré par injection
sous-cutanée.
Tableau 5. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Poids du
Dose d’entretien à partir
Dose d’induction
patient
de la semaine 4*
< 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 (administrés sous forme de 40 mg toutes les
deux injections de 40 mg le même jour) et
2 semaines
• 40 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de
d’une seule injection de 40 mg)
≥ 40 kg
• 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
80 mg toutes les
de quatre injections de 40 mg le même jour ou
2 semaines
deux injections de 40 mg par jour pendant deux
jours) et
• 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de
deux injections de 40 mg le même jour)
* Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Hukyndra, la dose d’entretien
prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au-delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Hukyndra chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
9
partir de la
semaine 4
-
Uvéite pédiatrique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Hukyndra est administré en injection sous-
cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec l’adalimumab
sans traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
-
≥ 30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Hukyndra, une dose de charge de 40 mg pour les patients
ayant un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une
semaine avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur
l’utilisation d’une dose de charge d’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir
rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Mode d’administration
Hukyndra est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont
fournies dans la notice.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et en seringue
préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des patients qui
nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg. Si une dose différente est nécessaire, d’autres
produits à base d’adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
4.3
4.4
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes
(voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patientts recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
10
avant, pendant et après le traitement par Hukyndra. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Hukyndra doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir
« Autres infections opportunistes »).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hukyndra doivent
faire l’objet d’une surveillance étroite et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’un sepsis, l’administration d’Hukyndra doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser l’adalimumab chez
des patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques incluent : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés chez des patients recevant de l’adalimumab. Des cas de tuberculose
pulmonaire et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Hukyndra, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est recommandé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de
surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut
donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immunodéprimés.
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré
(voir rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, un médecin spécialiste qualifié dans le traitement de la
tuberculose devra être consulté.
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Hukyndra.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Hukyndra chez
les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
11
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose, malgré un traitement prophylactique, sont survenus chez
des patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une
tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fièvre peu élevée, apathie), pendant ou après le traitement par
Hukyndra.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par adalimumab. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients
recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec
parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Hukyndra. Le diagnostic et la mise en place d’un
traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin
ayant l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris l’adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface
positif – Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Hukyndra. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hukyndra, les signes et les symptômes
d’infection active par le VHB doivent être surveillés attentivement tout au long du traitement et
pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n’existe pas de données disponibles suffisantes concernant le
traitement de patients porteurs du VHB traités par un antiviral pour prévenir une réactivation du VHB
et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB,
Hukyndra doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire
adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l’adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à
l’apparition ou à l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie
démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de
maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est
recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec Hukyndra les patients atteints d’une maladie
démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ;
l’arrêt du traitement par Hukyndra doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles.
L’association entre l’uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central
est connue. Une évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite
intermédiaire non infectieuse avant l’instauration du traitement par Hukyndra, et répétée régulièrement
au cours du traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central
préexistante ou évolutive.
12
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à l’adalimumab ont rarement
été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à l’adalimumab ont été peu
fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été
rapportés après administration d’adalimumab. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou
d’une autre réaction allergique grave, l’administration d’Hukyndra doit être immédiatement
interrompue et un traitement approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par
adalimumab, on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type
retardé, d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. Environ la moitié de ces cas
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes, parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été identifiés chez des patients traités par adalimumab. Cette forme rare de lymphome à
lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes à
cellules T hépatospléniques observés avec l’adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant
un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les maladies
inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Hukyndra doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome à cellules T hépatosplénique chez des patients traités par Hukyndra ne
peut être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’un traitement de ces patients par Hukyndra est envisagé
(voir rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer de la peau autre que mélanome avant et pendant le traitement par Hukyndra. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
13
Dans un essai clinique exploratoire évaluant l’utilisation d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises en cas d’utilisation d’un
anti-TNF chez des patients souffrant de BPCO, ainsi que chez des patients à risque de cancer causé par
un tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par adalimumab influence le risque de
développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique
présentant un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de
rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou ayant un antécédent de
dysplasie ou de cancer du côlon, doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la recherche d’une
dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure
une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été rapportés avec l’adalimumab. Il doit être conseillé à tous
les patients de demander immédiatement un avis médical s’ils présentent des signes ou des symptômes
évocateurs de troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous
Hukyndra. L’arrêt du traitement par Hukyndra devra être envisagé pour les patients chez qui des
anomalies hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’existe pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant
l’adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Hukyndra.
Les patients sous Hukyndra peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab
in utero
n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique conduit avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous adalimumab. Hukyndra doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints
d’insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Hukyndra est contre-indiqué dans l’insuffisance
cardiaque modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Hukyndra doit être arrêté chez les
patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance
cardiaque congestive.
14
Processus auto-immuns
Le traitement par Hukyndra peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.
Si un patient développe des symptômes évoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Hukyndra et présente une réaction positive pour les anticorps anti-ADN double brin, le traitement
par Hukyndra ne devra pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent, l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une
intervention chirurgicale est programmée. Un patient traité par Hukyndra nécessitant une intervention
chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées
doivent être entreprises. L’expérience concernant la tolérance de l’adalimumab chez les patients
opérés pour arthroplastie est limitée.
Occlusion de l'intestin grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l’adalimumab
n’aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les patients traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans
(3,7 %) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue
fatale. Un risque d’infection doit faire l’objet d’une attention particulière lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir « Vaccinations » ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,4 ml, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
L’adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant de l’adalimumab en monothérapie et
15
chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
de l’adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son
utilisation en monothérapie. L’administration d’adalimumab sans méthotrexate a entraîné une
augmentation de la formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de
l’efficacité de l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’adalimumab et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
L’association d’adalimumab et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration d’Hukyndra.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Une étude de cohorte prospective a inclus 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou
une maladie de Crohn (MC) et traitées par adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par adalimumab. La prévalence à la naissance
d’anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation principal. Le taux de grossesses
aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de
6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8 %) chez les
femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 % 0,38-4,52), et de 16/152
(10,5 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4 %) chez les
femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-4,16). L’OR ajusté
(compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour la PR et MC
combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par adalimumab et
les femmes non traitées par adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires d’avortements
spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la naissance et
d’infections graves ou opportunistes, et aucun cas de mortinatalité ou de malignité n’a été rapporté.
L’interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude,
notamment la petite taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une toxicité maternelle, d’embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne dispose pas
de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNFα, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab ne doit être utilisé pendant
la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.
L’adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sérum de nourrissons dont la mère avait été
traitée par adalimumab pendant la grossesse. En conséquence, ces nourrissons peuvent être exposés à
un risque accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des
nourrissons qui ont été exposés à l’adalimumab
in utero
n’est pas recommandée pendant les 5 mois
suivant la dernière injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
16
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Hukyndra peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Hukyndra peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des défauts visuels peuvent survenir après l’administration d’Hukyndra (voir
rubrique 4.8)
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolerance
L’adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une
durée de 60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente
ou ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite
liée à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondylarthrite axiale (SA et spondylarthrite axiale sans
signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn, de rectocolite
hémorragique, de psoriasis, de HS et d’uvéite. Les études contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients
ayant reçu l’adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la
phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
adalimumab et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l’adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que
l’adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d’issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations
d’hépatite B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome à cellules T
hépatosplénique) ont également été rapportés avec l’utilisation d’adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
17
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
La liste des effets indésirables suivante est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7: Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
d’organes
Infections et infestations*
Très frequent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et infections
des voies respiratoires hautes, pneumonie, sinusite,
pharyngite, rhinopharyngite et pneumonie
herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis, candidiase
et grippe).
Infections intestinales (y compris gastroentérite
virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y compris
périonyxis, cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et
zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès buccal
et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y compris
infection mycotique vulvovaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y compris
coccidioïdomycose, histoplasmose et infections à
Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et cancer
épidermoïde).
Tumeur bénigne.
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer du
sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1).
Fréquent
Peu frequent
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incluant kystes et
polypes) *
Fréquent
Peu frequent
Rare
18
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Fréquence
indéterminée
Effets indésirables
Lymphome à cellules T hépatosplénique
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome cutané
neuroendocrine)
1).
Sarcome de Kaposi.
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose),
Anémie.
Leucocytose.
Thrombopénie
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1).
Vasculite.
Anaphylaxie
1).
Augmentation du taux de lipides.
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Altérations de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression de racine nerveuse.
Accident vasculaire cérébral
1).
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite optique,
syndrome de Guillain-Barré)
1).
Défauts visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement oculaire.
Diplopie.
Vertiges.
Surdité.
Acouphènes.
19
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très frequent
Fréquent
Peu frequent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu frequent
Rare
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très frequent
Fréquent
Affections psychiatriques
Fréquent
Affections du système
nerveux *
Très frequent
Fréquent
Peu frequent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
Peu frequent
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Peu frequent
Classe de systèmes
d’organes
Affections cardiaques*
Fréquence
Fréquent
Peu frequent
Tachycardie.
Effets indésirables
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Hypertension.
Bouffée congestive.
Hématomes.
Anévrisme de l'aorte.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1).
Fibrose pulmonaire
1).
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème de la face.
Perforation intestinale
1).
Elévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1).
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
.
Rash (y compris rash avec exfoliation).
Rare
Affections vasculaires
Fréquent
Peu frequent
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
gastrointestinales
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
20
Classe de systèmes
d’organes
du tissu sous-cutané
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y compris
psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Erythème polymorphe
1).
Syndrome de Stevens-Johnson
1).
Angioedème
1).
Vasculite cutanée
1).
Réaction lichénoïde cutanée
1).
Aggravation des symptômes de dermatomyosite1).
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation de la
créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux systémique.
Syndrome de type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction érectile.
Réaction au site d’injection (y compris érythème au
site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Inflammation.
Troubles de la coagulation et troubles hémorragiques
(incluant un allongement du temps de céphaline
activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Augmentation du poids
2)
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations*
Fréquent
Fréquence
indéterminée
21
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Lésions, intoxications et
Fréquent
Retard de cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à
1,0 kg pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur
une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a
également été observée au cours d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes
d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn
et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à
l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’HS traités par adalimumab de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu de l’adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par adalimumab toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu de l’adalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au site d’injection
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par
adalimumab ont présenté des réactions au site d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur
ou gonflement) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
site d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo
et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué l’adalimumab après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe adalimumab et de
0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l’adalimumab conduites chez l’adulte et dans la
population pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est
produit rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à
localisations extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose
disséminée ou histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose,
candidiase, aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit
premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie
latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études sur l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite juvénile
22
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498,1 patient-années lors des études sur l’adalimumab dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun
cas de cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques représentant une exposition de 80,0 patient-
années lors d’une étude sur l’adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors
d’une étude sur l’adalimumab conduite chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une
exposition de 65,3 patient-années. Aucun cas de cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques
représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d’un essai sur l’adalimumab dans l’uvéite
pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte sur l’adalimumab d’une durée
d’au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, de SA, de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA, de rhumatisme
psoriasique, de psoriasis, de HS, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d’uvéite, un
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non
mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par
adalimumab, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les
3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients
traités par adalimumab et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de
confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0) pour 1 000 patient-
années pour les patients traités par adalimumab et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-années parmi
les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les cancers épidermoïdes sont survenus à
des taux de 2,7 (1,4 – 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6
(0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à
95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,2 – 2,7) pour
1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-
années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les études d’extension en ouvert terminées ou en
cours d’une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-années
de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non mélanomes
est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non mélanomes est
d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est d’environ 1,3 pour
1 000 patient-années.
Au cours de la surveillance post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7
pour 1 000 patient-années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-
mélanomes et les lymphomes sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de
traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des études I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par adalimumab
et 8,1 % des patients sous placebo et comparateur actif. Deux patients sur les 3 441 patients traités par
adalimumab dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont
présenté des signes cliniques évoquant un syndrome de type lupus d’apparition nouvelle. L’état des
patients s’est amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphropathie lupique
ou de symptômes nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
23
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par adalimumab et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations de l’ALAT sont survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation de l’ALAT ≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III de
l’adalimumab chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à
< 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints de maladie
de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des
élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par adalimumab et
chez 0,9 % des patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III de l’adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de maladie
de Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III de l’adalimumab
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés de l’adalimumab (doses initiales de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg
à la semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints de
HS avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont
survenues chez 0,3 % des patients traités par adalimumab et 0,6 % des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de l’adalimumab (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de
40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour
une durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement
166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par adalimumab et les patients du groupe contrôle,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par adalimumab et
2,4 % des patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique contrôlé de phase III de l’adalimumab conduit chez des enfants et des
adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de
sécurité d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur
deux (N = 31) et d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque
semaine (N = 32), à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg
(dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de
80 mg) à la semaine 2 (N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0, d’un placebo à la semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2 (N = 30), des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des
patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients présentant des ALAT augmentées
étaient asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors
de la poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des troubles hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportés chez des
patients recevant de l’adalimumab.
24
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à l’adalimumab utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : voir
Appendix V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur- nécrosant des tumeurs
alpha (TNF-alpha), code ATC : L04AB04.
Hukyndra est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet l’Agence européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé
une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’adalimumab est également associée à une diminution des
taux sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par adalimumab présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et de HS
après traitement par adalimumab. Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, une réduction du
nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon, y compris une réduction
significative de l’expression du TNFα, a été observée. Des études endoscopiques sur la muqueuse
intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez les patients traités par
adalimumab.
25
Efficacité et sécurité Clinique
Polyarthrite rhumatoïde
L’adalimumab a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques
dans la polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité de l’adalimumab ont été évalués
dans cinq études contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant
120 mois. La douleur au site d’injection d’adalimumab 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études
randomisées, contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate) s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’adalimumab
ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un médicament
antirhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 mg ou 40 mg d’adalimumab
par voie sous-cutanée toutes les deux semaines, en alternance avec un placebo, ou chaque semaine
pendant 26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun
autre médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’adalimumab toutes les semaines pendant
52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines en
alternance avec des injections de placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines,
457 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle l’adalimumab a
été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant une
période de 10 ans maximum.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère, âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n’avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant à condition que ce dernier ait été stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements
comprenaient le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels
d’or. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit 40 mg d’adalimumab soit un placebo toutes les
deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate présentant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association adalimumab 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate, sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
l’adalimumab a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant une période de
10 ans maximum.
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus présentant une
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient, soit des patients en cours
de traitement par adalimumab 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au site
d’injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm), soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient l’adalimumab 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir
26
une dose unique d’adalimumab 40 mg/0,8 ml ou d’adalimumab 40 mg/0,4 ml, suivie d’une injection
unique du traitement opposé lors de l’administration suivante.
Le critère d’évaluation principal des études I, II et III sur la PR et le critère d’évaluation secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère d’évaluation principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère d’évaluation principal supplémentaire à 52 semaines, à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère
d’évaluation principal les modifications de la qualité de vie. Le critère d’évaluation principal des
études VI et VII sur la PR était la douleur au site d’injection survenant immédiatement après
l’injection, mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été
cohérent dans les études I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie
de 40 mg toutes les deux semaines.
Tableau 8 : Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo (pourcentage de patients)
Réponse
Etude I
a
** sur la PR
Placebo/ Adalimumab
b
/
MTX
c
MTX
c
n = 60
n = 63
Etude II
a
** sur la PR
Etude III
a
** sur la PR
Placebo Adalimumab
b
Placebo/ Adalimumab
b
/
n = 110
n = 113
MTX
c
MTX
c
n = 200
n = 207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b
40 mg d’adalimumab administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**
p
< 0,01, adalimumab
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dL]) ont été
améliorées à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se
sont maintenues tout au long des 52 semaines
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur
207 patients qui avaient été randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les 2 semaines,
114 patients ont poursuivi l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans.
Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une
réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont
poursuivi l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces
patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
27
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par adalimumab et traitement de
référence a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo et le traitement de
référence (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l’étude V sur la PR chez des patients présentant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant de l’adalimumab et du méthotrexate a conduit à des réponses
ACR plus rapides et significativement supérieures par rapport au méthotrexate seul et à l’adalimumab
seul à la semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 9).
Tableau 9 : Réponses ACR dans l’étude V sur la PR (pourcentage de patients)
Valeur
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
Valeur
Valeur
Réponse
a
b
de
p
n = 257
n = 274
n = 268
de
p
de
p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001 < 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001 < 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001 < 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001 < 0,001
0,864
a.
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
c.
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l’aide du test U de Mann-Whitney.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur 542 patients
randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi
l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients,
154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50
et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association adalimumab/méthotrexate avaient
obtenu une rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant
reçu le méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l’adalimumab seul. Le traitement par
l’association adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate
(p < 0,001) et à l’adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état de faible activité
de la maladie pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été
récemment diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).
Sur 342 patients initialement randomisés pour recevoir l’adalimumab seul ou l’association
adalimumab/méthotrexate qui ont été inclus dans l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont
terminé 10 ans de traitement par adalimumab. Parmi ces patients, 109 patients (63,7 %) avaient obtenu
une rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab présentaient une
polyarthrite rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux
articulaires ont été évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de
Sharp (STS) et de ses composants, le score d’érosion et le score de pincement de l’interligne
articulaire. Les patients traités par l’adalimumab associé au méthotrexate ont présenté une progression
28
radiographique significativement moindre que les patients recevant seulement du méthotrexate à 6 et
12 mois (voir tableau 10).
Dans l’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, le ralentissement de la progression des dommages
structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. A 8 ans, 81 des 207 patients traités
dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi
ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une
modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base. A 10 ans,
79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont été évalués
par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur initiale.
Tableau 10 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l’étude III
sur la PR
Placebo/ Adalimumab/MTX
Placebo/MTX-
Valeur
a
MTX
40 mg toutes les
Adalimumab/MTX (intervalle
de p
b
2 semaines
de confiance à 95 % )
Score total de Sharp 2,7
0,1
2,6 (1,4, 3,8)
< 0,001c
Score d’érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9, 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3, 1,4)
0,002
de l’interligne
articulaire (JSNd)
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et
adalimumab
c
d’après les analyses de rang
d
JSN : Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Tableau 11 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans
l’étude V sur la PR
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur Valeur Valeur
(intervalle de (intervalle de
(intervalle de
de p
a
de p
b
de p
c
confiance à confiance à
confiance à 95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3) 3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001 0,0020 < 0,001
Sharp
Score d’érosion 3,7 (2,7-4,7) 1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001 0,0082 < 0,001
Score de
pincement de
l’interligne
2,0 (1,2-2,8) 1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001 0,0037 0,151
articulaire
(JSNd)
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l’aide du test U de Mann-Whitney.
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base ≤ 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
29
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %,
p
< 0,001) et à
l’adalimumab en monothérapie (respectivement 50,7 %,
p
< 0,002 et 44,5 %,
p
< 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur initiale a été respectivement de 10,8 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l’adalimumab en monothérapie et 3,9 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l’association adalimumab/méthotrexate. Les proportions
correspondantes de patients ne présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de
31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du questionnaire d’évaluation de l’état de santé (Health
Assessment Questionnaire,
HAQ)
dans les quatre essais originels appropriés et bien contrôlés et constituaient un critère d’évaluation
principal pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au placebo,
toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’adalimumab ont entraîné une amélioration
statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre l’examen initial et
le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l’étude III sur la PR.
Dans les quatre études, les résultats des scores de la
Short Form Health Survey
(SF-36) confirment ces
observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’adalimumab, avec des
valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores de
douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des scores
d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF-36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association
adalimumab/méthotrexate par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie
d’adalimumab à la semaine 52, et s’est maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant
terminé l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au
cours des 10 ans de traitement.
Douleur au site d’injection
Pour les études sur la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement significative
concernant la douleur au site d’injection, immédiatement après l’administration, a été observée entre
adalimumab 40 mg/0,8 ml et adalimumab 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm
versus
1,2 cm,
échelle de 0 à 10 cm,
p
< 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la douleur au
site d’injection.
Spondylarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
L’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées,
en double-aveugle, contrôlées contre placebo, d’une durée de 24 semaines chez 393 patients atteints de
spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d’activité de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
(BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui
n’avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf (20,1 %)
30
patients étaient traités de manière concomitante par des médicaments anti-rhumatismaux de fond et 37
(9,4 %) patients par des glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d’une période en ouvert
pendant laquelle les patients recevaient 40 mg d’adalimumab toutes les 2 semaines par voie sous-
cutanée pendant 28 semaines supplémentaires. Les patients (n = 215, 54,7 %) qui n’étaient pas
répondeurs à l’ASAS 20 aux semaines 12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg
d’adalimumab toutes les 2 semaines par voie sous-cutanée, et ont été ultérieurement considérés
comme non-répondeurs dans les analyses statistiques de la phase en double-aveugle.
Dans l’étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de SA avec l’adalimumab comparé
au placebo. La première réponse significative a été observée à la semaine 2 et s’est maintenue pendant
24 semaines (tableau 12).
Tableau 12 : Réponses d’efficacité de l’étude SA contrôlée contre placebo – Etude I, réduction
des signes et symptômes
Réponse
Placebo
Adalimumab
N = 107
N = 208
a
ASAS 20
Semaine 2
16 %
42 %***
Semaine 12
21 %
58 %***
Semaine 24
19 %
51 %***
ASAS 50
Semaine 2
3%
16 %***
Semaine 12
10 %
38 %***
Semaine 24
11 %
35 %***
ASAS 70
Semaine 2
0%
7 %**
Semaine 12
5%
23 %***
Semaine 24
8%
24 %***
b
BASDAI 50
Semaine 2
4%
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,** Statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 pour toutes les comparaisons entre
l’adalimumab et le placebo aux semaines 2, 12 et 24
a Assessments in SA
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
Les patients traités par adalimumab présentaient une amélioration significativement plus importante à
la semaine 12, qui se maintenait jusqu’à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l’Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, en double-aveugle, contrôlée contre placebo (II)
conduite chez 82 patients adultes présentant une SA active.
Spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans deux études randomisées en double
aveugle contrôlées contre placebo, conduites chez des patients présentant une spondylarthrite axiale
non radiographique (nr-axSpA). L’étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L’étude nr-axSpA II était une étude d’arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d’un traitement en ouvert par adalimumab.
Etude nr-axSpA I
Dans l’étude nr-axSpA I, l’adalimumab administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été
évalué dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d’une durée de
31
12 semaines conduite chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité
de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
(BASDAI)] était de 6,4 chez les
patients traités par adalimumab et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une
réponse inadéquate ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
A l’inclusion dans l’étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des
médicaments anti-rhumatismaux de fond et 146 patients (79 %) par des AINS. La phase en double
aveugle a été suivie d’une période en ouvert au cours de laquelle les patients ont reçu de l’adalimumab
40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 144 semaines supplémentaires. Les
résultats à la semaine 12 ont montré une amélioration statistiquement significative des signes et
symptômes de nr-axSpA active chez les patients traités par adalimumab comparativement au placebo
(tableau 13).
Tableau 13 : Réponse d’efficacité dans l’étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
Placebo
Adalimumab
Double aveugle
N = 94
N = 91
Réponse à la semaine 12
a
ASAS 40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6%
31 %***
ASAS Rémission Partielle
5%
16 %*
b
BASDAI 50
15 %
35 %**
c,d,e
ASDAS
-0,3
-1,0***
ASDAS Maladie inactive
4%
24 %***
d,f,g
hs-CRP
-0,3
-4,7***
d,i
SPARCCh IRM des articulations sacro-iliaques
-0,6
-3,2**
d,j
SPARCC IRM du rachis
-0,2
-1,8**
a
Assessment of Spondyloarthritis International Society
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e
n = 91 placebo et n = 87 adalimumab
f
Protéine C-réactive ultrasensible (mg/L)
g
n = 73 placebo et n = 70 adalimumab
h
Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i
n = 84 placebo et adalimumab
j
n = 82 placebo et n = 85 adalimumab
***, **, * Résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour toutes
les comparaisons entre l’adalimumab et le placebo.
Dans l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des signes et symptômes s’est maintenue avec le
traitement par adalimumab jusqu’à la semaine 156.
Inhibition de l’inflammation
Une amélioration significative des signes d’inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l’IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s’est maintenue chez les patients traités par
adalimumab jusqu’à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l’aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par adalimumab ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36
de l’inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la
santé et la fonction physique s’est maintenue au cours de l’étude d’extension en ouvert jusqu’à la
semaine 156.
Etude nr-axSpA II
32
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à ≥ 2 AINS ou une intolérance ou une
contre-indication aux AINS ont été inclus dans la période en ouvert de l’étude nr-axSpA II au cours de
laquelle ils ont reçu de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines pendant 28 semaines.
Ces patients présentaient également des signes objectifs d’inflammation à l’IRM des articulations
sacro-iliaques ou du rachis ou un taux élevé de hs-CRP. Les patients ayant obtenu une rémission
prolongée pendant au moins 12 semaines (n = 305) (ASDAS < 1,3 aux semaines 16, 20, 24 et 28) au
cours de la période en ouvert ont ensuite été randomisés soit pour poursuivre le traitement par
adalimumab 40 mg toutes les deux semaines (n = 152) soit pour recevoir un placebo (n = 153) pendant
40 semaines supplémentaires dans le cadre d’une phase en double aveugle, contrôlée contre placebo
(durée totale de l’étude : 68 semaines). Les patients présentant une poussée de la maladie au cours de
la phase en double aveugle étaient autorisés à recevoir un traitement de secours par adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines pendant au moins 12 semaines.
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
semaine 68 de l’étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS ≥ 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous
adalimumab n’a pas présenté de poussée de la maladie au cours de la phase en double aveugle par
rapport à ceux recevant le placebo (70,4 %
versus
47,1 %,
p
< 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu’à une poussée de la maladie dans
l’étude nr-axSpA II
Remarque : P = Placebo (nombre de patients à risque (nombre de poussées)) ; A = Adalimumab
(nombre de patients à risque (nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients présentant des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par adalimumab, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau
obtenu une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
A la semaine 68, les patients recevant un traitement continu par adalimumab ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active par rapport
aux patients qui ont arrêté le traitement pendant la phase en double aveugle de l’étude (tableau 14).
33
Tableau 14 : Réponse d’efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l’étude
nr-axSpA II
Double aveugle
Placebo
Adalimumab
Réponse à la semaine 68
N = 153
N = 152
a,b
ASAS 20
47,1 %
70,4 %***
a,b
ASAS 40
45,8 %
65,8 %***
a
ASAS Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
c
ASDAS Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
d
Poussée partielle
64,1 %
40,8 %***
a
Assessment of SpondyloArthritis International Society
b
L’inclusion est définie comme l’inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont une
maladie active.
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS ≥ 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, ** Résultat statistiquement significatif à p < 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre l’adalimumab et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
L’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été étudié chez des patients présentant un
rhumatisme psoriasique modérément à sévèrement actif, dans deux études contrôlées contre placebo,
les études I et II sur le RPs. Dans l’étude I sur le RPs d’une durée de 24 semaines, 313 patients adultes
qui avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien ont été
traités, parmi lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l’étude II sur le RPs d’une durée
de 12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond ont été
traités. A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d’extension en ouvert au
cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux.
En raison du petit nombre de patients étudiés, les preuves de l’efficacité de l’adalimumab chez les
patients souffrant d’arthrite psoriasique à type de SA, sont insuffisantes.
Tableau 15 : Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme
psoriasique (pourcentage de patients)
Etude I sur le RPs
Etude II sur le RPs
Réponse
Placebo
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
N = 162
N = 151
N = 49
N = 51
ACR 20
Semaine 12
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4%
36 %***
2%
25 %***
Semaine 24
6%
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1%
20 %***
0%
14 %*
Semaine 24
1%
23 %***
N/A
N/A
*** p < 0,001 pour toutes comparaisons entre l’adalimumab et le placebo
* p < 0,05 pour toutes comparaisons entre l’adalimumab et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l’étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate. Les réponses ACR se sont maintenues jusqu’à 136 semaines au cours de l’étude
d’extension en ouvert.
Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études sur le rhumatisme psoriasique. Des
images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l’étude puis
au cours de la semaine 24 de la phase en double aveugle, pendant laquelle les patients étaient sous
adalimumab ou sous placebo, et au cours de la semaine 48, lorsque tous les patients recevaient
34
l’adalimumab en ouvert. Un score total de Sharp modifié (modified
Total Sharp Score,
mTSS),
incluant les articulations interphalangiennes distales (c’est-à-dire une mesure différente par rapport au
TSS utilisé dans les études de la polyarthrite rhumatoïde) a été utilisé.
Comparativement au placebo, l’adalimumab a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p < 0,001) dans le groupe adalimumab (à la semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par adalimumab et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l’étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s’est poursuivie
jusqu’au terme des 144 semaines de traitement. Comparativement au placebo, les patients sous
adalimumab ont montré une amélioration statistiquement significative des capacités fonctionnelles
évaluées par le HAQ et la
Short Form Health Survey
(SF-36) au bout de 24 semaines. Cette
amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue jusqu’à la semaine 136 de l’étude
d’extension en ouvert.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance de l’adalimumab ont été étudiées lors d’études randomisées en double
aveugle conduites chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (atteinte de la
surface corporelle ≥ 10 %, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis
Area and Severity Index)
≥ 12
ou ≥ 10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des
patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou
une photothérapie. L’efficacité et la tolérance de l’adalimumab ont également été étudiées chez des
patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une
étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg,
suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de
16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration
d’au moins 75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales) entraient dans la période B et
recevaient 40 mg l’adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
≥ PASI 75 à la semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif
pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg
l’adalimumab une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous
les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician’s
Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des
patients inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab
versus
celles du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d’adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en
commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune
donnée concernant la comparaison entre l’adalimumab et le MTX au-delà de 16 semaines de
traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse ≥ PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la
posologie n’était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial
moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), à « sévère »
(46 %) et à « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase II et de phase III dans le psoriasis étaient éligibles à
l’inclusion dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle l’adalimumab était administré pendant
au moins 108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir tableaux 16 et 17).
35
Tableau 16 : Etude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
a
≥ PASI 75
26 (6,5)
578 (70,9)
b
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : blanchi/minime
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé comme un taux ajusté en
fonction du centre d’étude
b
p < 0,001, adalimumab versus placebo
Tableau 17 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION) - Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
MTX
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 53
N = 110
N = 108
n (%)
n (%)
n (%)
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6)
a,b
≥ PASI 75
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7)
c,d
PASI 100
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1)
a,b
PGA : blanchi/minime
p < 0,001 adalimumab versus placebo
p < 0,001 adalimumab versus méthotrexate
c
p < 0,01 adalimumab versus placebo
d
p < 0,05 adalimumab versus méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par
adalimumab (p < 0,001) ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la
semaine 33 et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à
l’inclusion, avec un minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33).
Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans
le groupe placebo et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66)
ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
b
a
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par
adalimumab dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients
sortis d’essai pour effets indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été
augmentée, ont été considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « blanchi » ou « minime » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology
Life Quality Index)
a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
36
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L’étude III sur le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab
versus
placebo chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une
atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg
d’adalimumab, suivie par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose
initiale) ou un placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement
significativement plus importante de patients ayant reçu l’adalimumab ont atteint un PGA « blanchi »
ou « pratiquement blanchi » pour les mains et/ou les pieds par rapport à ceux ayant reçu le placebo
(30,6 %
versus
4,3 %, respectivement [p = 0,014]).
L’étude IV sur le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’adalimumab, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une
semaine après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines, suivi d’un traitement par
adalimumab en ouvert pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été
faite sur la base de l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail
Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles
des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité
du psoriasis unguéal (NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir Tableau 18). L’adalimumab a
démontré un bénéfice dans le traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents
degrés d’atteinte cutanée (SCA [surface corporelle atteinte] ≥ 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 %
et ≥ 5 % (40 % des patients)).
Tableau 18 : Etude IV sur le psoriasis - Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus
contrôlée versus
en ouvert
placebo
placebo
Adalimumab
Adalimumab Adalimumab
Placebo
Placebo
40 mg /2sem
40 mg /2sem 40 mg /2sem
N = 108
N = 108
N = 109
N = 109
N = 80
a
a
≥ mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0
3,4
46,6
65,0
a
a
PGA-F blanchi/minime et
2,9
29,7
6,9
48,9
61,3
≥ 2 grades d’amélioration (%)
Pourcentage de variation du
-7,8
-44,2
a
-11,5
-56,2
a
-72,2
NAPSI des ongles des mains total
(%)
a
p < 0,001, adalimumab versus placebo
Les patients traités par adalimumab ont montré des améliorations statistiquement significatives du
DLQI à la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées au cours d’études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées
versus
placebo et d’une étude d’extension en ouvert chez des patients adultes
atteints de HS modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-indication ou une réponse
insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum. Les patients des études HS-I
et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification de Hurley, avec au moins
3 abcès ou nodules inflammatoires.
L’étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
37
L’utilisation concomitante d’antibiotiques n’était pas autorisée au cours de l’étude. Après 12 semaines
de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau
randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (40 mg d’adalimumab toutes les
semaines, 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe adalimumab 40 mg toutes les semaines de la période B.
L’étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
19,3 % des patients ont poursuivi pendant la durée de l’étude le traitement antibiotique oral qu’ils
avaient à l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de
la période A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement
(40 mg d’adalimumab toutes les semaines, 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines, ou placebo
de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la
période A ont été affectés au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l’inclusion dans une étude d’extension en
ouvert au cours de laquelle 40 mg d’adalimumab étaient administrés toutes les semaines. L’exposition
moyenne dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des
3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l’aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l’aide du score de réponse clinique dans l’hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d’abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d’abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l’HS a été évaluée à l’aide d’une échelle
numérique chez les patients de l’étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
A la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab
comparativement au groupe placebo. A la semaine 12 de l’étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l’HS (voir tableau 19). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 19 : Résultats d’efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Placebo
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
40 mg par
40 mg par
semaine
semaine
Réponse clinique dans
N = 154
N = 153
N = 163
N = 163
l’hidrosadénite suppurée
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)*
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)***
a
(HiSCR)
Réduction ≥ 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
b
douleur cutanée
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)***
*
p
< 0,05, ***p < 0,001, adalimumab
versus
placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion
3, sur la base d’une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par adalimumab à la dose de 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le
risque d’aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études
HS-I et HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des
38
abcès (23,0 %
versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 %
versus
13,9 %,
respectivement), comparativement au groupe adalimumab.
Comparativement au placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la semaine 12 ont
été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l’indice de
qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par
rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au
traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la
composante physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par 40 mg
d’adalimumab administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était
plus élevé chez les patients recevant de l’adalimumab toutes les semaines par rapport aux patients chez
lesquels la fréquence d’administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le
traitement était interrompu (voir tableau 20).
Tableau 20 : Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe adalimumab
40 mg toutes les semaines
Placebo
Adalimumab
Adalimumab
(arrêt du traitement) 40 mg toutes les deux semaines
40 mg par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par adalimumab 40 mg par
semaine après 12 semaines.
b
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de perte de réponse ou
d’absence d’amélioration devaient sortir de l’étude et étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de
65,1 % à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par adalimumab 40 mg une fois par semaine
pendant 96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la semaine 12 dans les études
HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d’adalimumab 40 mg
toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l’interruption du
traitement (56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l’efficacité d’adalimumab ont été évaluées chez plus de 1 500 patients présentant une
maladie de Crohn active modérée à sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s
Disease
Activity Index
(CDAI)] ≥ 220 et ≥ 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus
placebo. Des doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d’immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des quatre
groupes de traitement de l’étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’adalimumab à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’adalimumab à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
39
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans
l’étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines ou un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI ≥ 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 21.
Tableau 21 : Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique (pourcentage de
patients)
Etude I sur la MC :
Etude II sur la MC :
patients naïfs d’infliximab
patients précédemment traités
par infliximab
Placebo
Adalimumab
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7%
21 %*
Réponse clinique
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
(CR-100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour
adalimumab
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l’étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 22. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment d’une l’exposition antérieure à
un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 22 : Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique (pourcentage de
patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg Adalimumab 40 mg
toutes les deux
toutes les semaines
semaines
N = 170
N = 172
N = 157
Semaine 26
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
a
corticoïdes depuis ≥ 90 jours
N = 170
N = 172
N = 157
Semaine 56
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
40
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
a
corticoïdes depuis ≥ 90 jours
*
p
< 0,001 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**
p
< 0,02 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par adalimumab ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en
traitement d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et
233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés pour recevoir l’adalimumab 80/40 mg et
160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que
dans tous les groupes traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l’efficacité de doses multiples d’adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo.
Dans l’étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d’anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2,
soit 80 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les
patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique
(définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l’étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d’adalimumab à la semaine 0, 80 mg à la
semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d’induction d’une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à
la semaine 52.
Les taux de rémission clinique
versus
placebo à la semaine 8 ont été statistiquement significativement
plus importants chez les patients ayant reçu un traitement d’induction par 160/80 mg d’adalimumab
dans l’étude I sur la RCH (respectivement 18 %
versus
9 %,
p
= 0,031) et dans l’étude II sur la RCH
(respectivement 17 %
versus
9 %,
p
= 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par
adalimumab qui étaient en rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la
semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l’étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 23.
Tableau 23 : Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l’étude II sur la RCH
(pourcentage de patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines
N = 246
N = 248
Semaine 52
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9%
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
41
Rémission sans corticoïdes depuis
6%
13 %*
a
≥ 90 jours
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4%
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1.
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur
initiale, associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1 ou une valeur absolue
du SSR de 0 ou 1.
*p < 0,05 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la semaine 8, 47 % étaient en réponse clinique, 29 %
étaient en rémission, 41 % présentaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en rémission
sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l’étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par infliximab. L’efficacité de l’adalimumab chez ces patients était réduite par rapport à celle chez les
patients naïfs d’anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d’extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par adalimumab, 75 %
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année
versus
0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année
versus
0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite
non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une
uvéite antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo
(UV I et II). Les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg puis de
40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première
dose. L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était
autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
42
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligibles pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament à l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à l’adalimumab.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par adalimumab comparativement aux patients recevant le placebo
(voir tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous
adalimumab comparativement au placebo (voir figure 2).
Tableau 24 : Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian de
HR
a
IC à 95 % Valeur de
Traitement
N (%)
survenue de la
pour le HR
a
p
b
rechute (mois)
Délai de survenue de la rechute à la semaine 6 ou après dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50 0,36, 0,70
< 0,001
Délai de survenue de la rechute à la semaine 2 ou après dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
c
Adalimumab
115
45 (39,1)
NE
0,57 0,39, 0,84
0,004
Remarque : La rechute à la semaine 6 ou après (étude UV I) ou à la semaine 2 ou après (étude UV II)
était comptabilisée comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute
étaient censurées au moment de la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur
le traitement.
b
Valeur de
p
bilatérale selon le test de
log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
43
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à la semaine 6
ou après (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
Remarque : P# = Placebo (nombre d’événements/nombre de patients à risque) ; A# = Adalimumab
(nombre d’événements/nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74 %) ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab pendant
78 semaines. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence (absence
de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitrée ≤ 0,5+) avec
corticothérapie associée à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de quiescence
sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue (détérioration
44
< 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la semaine 78
concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de patients inclus a diminué après cette
période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude avant la semaine 78, 18 % ont arrêté
l’étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au traitement
par adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur de l’adalimumab, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur de l’adalimumab pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude
UV I et pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude
UV II.
Immunogénicité
Des anticorps anti-adalimumab peuvent se développer au cours du traitement par adalimumab La
formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des
enfants présentant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution
polyarticulaire, qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite
avec facteur rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique
randomisée en double aveugle en groupes parallèles chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une
AJI polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l’administration du traitement à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’AINS et/ou de
prednisone (≤ 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert,
tous les patients ont reçu 24 mg/m
2
d’adalimumab, jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les deux
semaines pendant 16 semaines. Le tableau 25 présente la distribution des patients par âge et doses
minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 25 : Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la phase
de pré-inclusion en ouvert
Nombre de patients au début de l’étude
Dose minimale, médiane et
Groupe d’âge
n (%)
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
45
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle et ils ont reçu l’adalimumab à raison de 24 mg/m2
jusqu’à un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au moins 30 %
d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour être inclus dans la phase
d’extension en ouvert.
Tableau 26 : Réponses ACR 30 pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert de
16 semaines
Réponse ACR
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
30 Péd. (n/N)
Critères d’efficacité
Adalimumab/
Double aveugle de
Placebo/MTX
Adalimumab
Placebo
MTX
32 semaines
(N = 37)
(N = 30)
(N = 28)
(N = 38)
Poussées de la maladie à la 36,8 % (14/38) 64,9 % (24/37)
b
43,3 % (13/30) 71,4 % (20/28)
c
fin des 32 semaines
a
(n/N)
Délai médian jusqu’à une > 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
poussée de la maladie
a
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b
p = 0,015
c
p = 0,031
Chez les patients qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu l’adalimumab pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont
11 du groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou
plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association adalimumab plus MTX qu’avec l’adalimumab en
monothérapie. En tenant compte de ces résultats, l’adalimumab est recommandé en association avec le
MTX et en monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir
rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique
chez 32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu l’adalimumab à la dose de
24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-
cutanée toutes les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des patients
étaient également traités par MTX, une plus faible proportion recevait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR 30 pédiatrique était respectivement de 93,5 % et
de 90,0 %, en utilisant les données observées. La proportion de patients présentant une réponse
ACR 50/70/90 pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était respectivement de
90,3 %/61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7 %. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 pédiatrique) à la
semaine 24 (n = 27 sur les 30 patients), la réponse ACR 30 pédiatrique était maintenue jusqu’à
60 semaines dans la phase d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu l’adalimumab durant
toute cette période. Globalement, 20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
46
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée en double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une
arthrite liée à l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux
semaines pendant 12 semaines, soit une dose d’adalimumab de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à
une dose maximale de 40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en
ouvert durant laquelle les patients recevaient une dose d’adalimumab de 24 mg/m² de surface
corporelle jusqu’à une dose maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée
pendant 192 semaines supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en
pourcentage du nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une
malformation ou articulations avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion
et la semaine 12. Une réduction moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée
chez les patients traités par adalimumab par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les
patients recevant le placebo. L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par
l’arthrite a été maintenue au cours de la phase en ouvert jusqu’à la semaine 156 pour les 26 patients
sur les 31 (84 %) du groupe adalimumab qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais
non statistiquement significative a été observée chez la majorité des patients pour les critères
secondaires tels que le nombre de sites d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre
d’articulations gonflées, et la réponse selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques pédiatrique
L’efficacité de l’adalimumab a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle
chez 114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique
sévère (défini par un score PGA ≥ 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec
des lésions très épaisses ou un score PASI ≥ 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative du
visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n’était pas suffisamment contrôlé par un
traitement topique et l’héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu l’adalimumab à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg),
ou 0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). A la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines que dans
le groupe adalimumab 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Tableau 27 : Psoriasis en plaques pédiatrique – Résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
Adalimumab 0,8 mg/kg toutes les
N = 37
2 semaines
N = 38
b
PASI 75
12 (32,4 %)
22 (57,9 %)
PGA : blanchi/minime
c
15 (40,5 %)
23 (60,5 %)
a
MTX = méthotrexate
b
p
= 0,027, adalimumab 0,8 mg/kg
versus
MTX
c
p
= 0,083, adalimumab 0,8 mg/kg
versus
MTX
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « blanchi ou minime », le traitement
a été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « blanchi ou minime » chez 52,6 % des patients (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « blanchi ou minime » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
47
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS.
L’efficacité de l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de
l’efficacité et de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS
ainsi que de la probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du de la
substance active soient sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux
d’exposition. La tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS
est basée sur le profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et
chez les patients pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn pédiatrique
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
de l’adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric
Crohn's Disease Activity Index
(PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 28.
Tableau 28 : Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
< 40 kg
40 kg
Dose faible
Dose standard
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère d’évaluation principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 30.
Tableau 29 : Etude sur la MC pédiatrique, Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
Valeur de
p*
deux semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
48
Tableau 30 : Etude sur la MC pédiatrique, Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et
fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes Valeur de
p
1
les deux semaines les deux semaines
Arrêt des corticoids
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
2
Arrêt des immunomodulateurs
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
3
Fermeture des fistules
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d’extension en ouvert à long terme. Après 5 ans de traitement par adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l’étude sont restés en rémission clinique et la réponse clinique selon le score
PCDAI a été maintenue chez 92,0 % (46/50) des patients.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à
3 points, confirmé par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une
réponse inadéquate ou une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de
l’étude étaient en échec d’un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes
au moment de l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes
après la semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par adalimumab à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendement de l’étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab à la dose
d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2.
A la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par adalimumab à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Avant un amendement de l’étude, 12 patients
49
supplémentaires ayant présenté une réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir
un placebo, mais ces derniers n’ont pas été inclus dans l’analyse de confirmation d’efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co-critères d’évaluation principaux de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la semaine 8.
A la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par adalimumab en double aveugle sont présentés dans le tableau 31.
Tableau 31 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Adalimumab
a
Adalimumab
b, c
Dose maximale de 160 mg à la semaine 0 / Dose maximale de 160 mg à la
placebo à la semaine 1
semaine 0 et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1,
et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le critère
d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
A la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) chez les patients ayant présenté une réponse
à la semaine 8, la cicatrisation de la muqueuse selon le SMT (définie comme un sous-score
endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la rémission
clinique selon le SMT chez les patients en rémission à la semaine 8, et la proportion de patients en
rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8
ont été évaluées pour les patients ayant reçu l’adalimumab en double aveugle à la dose d’entretien
maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la dose d’entretien maximale de 40 mg
(0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
50
Tableau 32: Résultats d’efficacité à 52 semaines
Adalimumab
a
Adalimumab
b
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Réponse clinique chez les
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Cicatrisation de la muqueuse
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
chez les répondeurs à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission clinique chez les
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
patients en rémission à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes chez
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
les répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
c
a
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été randomisés
pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés comme non répondeurs
d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric
Ulcerative Colitis Activity
Index,
PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 33).
Tableau 33 : Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
a
Adalimumab
Adalimumab
b,c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique selon l’indice
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
PUCAI
Réponse clinique selon l’indice
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
PUCAI
Semaine 52
d
Adalimumab
Adalimumab
e
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg chaque
1 semaine sur 2
semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l’indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l’indice PUCAI
51
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
d
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les critères
d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été
randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés comme non
répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par adalimumab qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work
Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par adalimumab.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les patients recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite pédiatrique
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en
double aveugle, chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans, atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI, qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère d’évaluation principal était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse Clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute
versus
placebo
(voir figure 3,
p
< 0,0001, test de
log rank).
Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 %
versus
placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
52
Remarque : P = Placebo (nombre de patients à risque) ; H = Adalimumab (nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de trois
études conduites avec le produit de référence, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de
40 mg. Après administration de doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les
concentrations ont été proportionnelles à la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg
(~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre
5 et 6 litres, et la demi-vie terminale moyenne était de deux semaines environ. La concentration
d’adalimumab dans le liquide synovial de plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était
comprise entre 31 et 96 % des concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations résiduelles moyennes à l’état
d’équilibre étaient respectivement de l’ordre d’environ 5 µg/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 µg/ml
(avec méthotrexate). Les concentrations sériques résiduelles de l’adalimumab à l’état d’équilibre ont
augmenté de façon approximativement dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée
de 20, 40 et 80 mg toutes les deux semaines et toutes les semaines.
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(jusqu’à une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à
17 ans, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs
53
mesurées des semaines 20 à 48) a été de 5,6 ± 5,6 μg/ml (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était
administré sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 μg/ml (CV 47,7 %) en cas
d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, d’un poids
< 15 kg, ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 6,0 ± 6,1 μg/ml (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était
administré sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 μg/ml (CV 71,2 %) en cas
d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m² (jusqu’à une dose maximale de 40 mg)
toutes les deux semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la
semaine 24) a été de 8,8 ± 6,6 μg/ml lorsque l’adalimumab était administré sans traitement
concomitant par le méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 μg/ml en cas d’administration concomitante avec le
méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) à la semaine 68 était de 8,0
± 4,6 μg/ml.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre
était de 5 μg/ml pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (jusqu’à une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la
concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était d’environ
7,4 ±5,8 μg/ml (CV 79 %).
Chez les patients adultes atteints de HS, une dose de 160 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivie
d’une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques résiduelles
d’adalimumab d’environ 7 à 8 μg/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du traitement par
adalimumab 40 mg chaque semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à l’état
d’équilibre, de la semaine 12 jusqu’à la semaine 36, ont été d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite à l’aide d’une
modélisation pharmacocinétique de population et d’une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé chez les adolescents atteints d’HS est de 40 mg toutes les deux semaines.
L’exposition à l’adalimumab pouvant être modifiée par la masse corporelle, les adolescents présentant
un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la dose recommandée
chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’adalimumab à la
semaine 0 suivie de 40 mg d’adalimumab à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques
minimales d’adalimumab d’environ 5,5 μg/ml pendant la période d’induction. Une dose de charge de
160 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivie de 80 mg d’adalimumab à la semaine 2 permet d’obtenir
des concentrations sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 μg/ml pendant la période
d’induction. Des concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 7 μg/ml ont été
obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg
d’adalimumab toutes les deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
54
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 μg/ml chez les patients de poids ≥ 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 μg/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients recevant toujours le traitement de la randomisation, les concentrations résiduelles
moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 μg/ml dans le groupe traité à la
dose standard et de 3,5 ± 2,2 μg/ml dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations
résiduelles moyennes ont été maintenues chez les patients ayant continué à recevoir le traitement par
adalimumab toutes les deux semaines pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma
posologique est passé de toutes les deux semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques
moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les
semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d’adalimumab à
la semaine 0 suivie de 80 mg d’adalimumab à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations
sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 μg/ml pendant la période d’induction. Des
concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 8 μg/ml ont été observées chez des
patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’adalimumab
toutes les deux semaines.
Après administration sous-cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de
40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 μg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite à l’aide d’une
modélisation pharmacocinétique de population et d’une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines
versus
40 mg toutes les semaines (y compris les patients adultes
atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients pédiatriques ≥ 40 kg
atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 μg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
55
« blanchi ou minime », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « blanchi ou minime »
ont augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % de 0,4-47,6 et 1,9-10,5 respectivement) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1 300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison de
l’absence de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le
TNF de rongeur, et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Chlorure de sodium
Saccharose, polysorbate 80
Eau pour préparation injectables
Acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH).
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie
dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie peut être conservée à des températures allant jusqu’à 25 °C pendant 14 jours
maximum. La seringue préremplie doit être jetée si elle n’est pas utilisée pendant cette période de 14
jours.
56
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
0,4 ml de solution injectable sans conservateur en seringue préremplie en verre de type I munie d’une
aiguille 29G, avec de longues ailettes de préhension et un capuchon protecteur, et d’un bouchon-piston
(caoutchouc bromobutyle, sans latex).
Boîtes de : 1, 2 ou 6 seringue(s) préremplie(s) sous plaquette en PVC/PE avec 1, 2 ou 6 tampon(s)
d’alcool.
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
0,4 ml de solution injectable sans conservateur dans un dispositif d’injection avec aiguille prérempli
(auto-injecteur) contenant une seringue préremplie en verre de type I munie d’une aiguille 29G fixe et
d’un bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle, sans latex). Le stylo est un dispositif d’injection
mécanique, portable, jetable, à usage unique.
Boîtes de : 1, 2 ou 6 stylo(s) prérempli(s) sous plaquette en PVC/PE avec 1, 2 ou 6 tampon(s) d’alcool.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/21/1589/001
EU/1/21/1589/002
EU/1/21/1589/003
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/21/1589/004
EU/1/21/1589/005
EU/1/21/1589/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 15 novembre 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
57
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
58
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d’adalimumab
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
Solution injectable limpide et incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Hukyndra en association au méthotrexate est indiqué dans :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l’adulte lorsque la
réponse aux traitements de fond (DMARD), y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Hukyndra peut être administré en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la
poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré que l’adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est administré en
association au méthotrexate.
Psoriasis
Hukyndra est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique, modéré à sévère, chez les
patients adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’HS (maladie de Verneuil) active, modérée à sévère, chez
les adultes et les adolescents à partir de 12 ans, en cas de réponse insuffisante au traitement systémique
conventionnel de l’HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
59
Maladie de Crohn
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
enfants à partir de 6 ans qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement
nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces traitements
sont contre-indiqués ou mal tolérés.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les enfants à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant
les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les
enfants à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel ou
pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Hukyndra doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en
matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Hukyndra est indiqué. Il est
recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un
traitement par Hukyndra (voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux
patients traités par Hukyndra.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Hukyndra,
si leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Hukyndra, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg. Si une dose alternative est nécessaire,
d’autres produits à base d’adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
60
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d’Hukyndra
est une dose unique de 40 mg d’adalimumab administrée toutes les deux semaines, par injection sous-
cutanée. L’administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Hukyndra.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Hukyndra. En ce qui concerne l’association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir rubriques 4.4 et 5.1.
En monothérapie, certains patients chez qui l’on observe une diminution de leur réponse à Hukyndra
40 mg toutes les deux semaines peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant
pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d’Hukyndra pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux. Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie est disponible pour la
dose d’entretien.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines,
les patients peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu de 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un
patient en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas
de réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le schéma posologique recommandé d’Hukyndra chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite
suppurée (HS) est d’une dose initiale de 160 mg au jour 1 (administrée sous forme de deux injections
de 80 mg sur un jour ou d’une injection de 80 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie
d’une dose de 80 mg deux semaines après au jour 15. Deux semaines plus tard (jour 29), poursuivre
avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines. Si nécessaire, les
antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours du traitement par
Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un antiseptique
topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux
semaines pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d’induction recommandé d’Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S’il
est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de deux injections de 80 mg par jour ou d’une injection de 80 mg par jour
61
pendant deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2, peut être utilisé sachant que le risque
d’événements indésirables est alors plus élevé pendant cette phase d’induction.
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Hukyndra et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Hukyndra pourra être ré-administré.
L’expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est
limitée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d’induction recommandé d’Hukyndra est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous
forme de deux injections de 80 mg par jour ou d’une injection de 80 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2. Après le traitement d’induction, la posologie recommandée
est de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux
semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Hukyndra ne doit pas être poursuivi chez les patients
n’ayant pas répondu dans ces délais.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la posologie recommandée d’Hukyndra est d’une dose
initiale de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine
après l’administration de la première dose. Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue et/ou en
stylo prérempli(e) est disponible pour la dose d’entretien. L’expérience sur l’instauration du traitement
par adalimumab en monothérapie est limitée. Le traitement par Hukyndra peut être débuté en
association avec une corticothérapie et/ou avec d’autres traitements immunomodulateurs non
biologiques. La dose de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la
pratique clinique, en débutant deux semaines après l’instauration du traitement par Hukyndra.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
62
Populations particulières
Personnes âgées
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
L’adalimumab n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de
recommander des posologies.
Population pédiatrique
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg. Si une dose alternative est nécessaire,
d’autres produits à base d’adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS. La
posologie de l’adalimumab chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation
pharmacocinétique et d’une simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d’Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours
du traitement par Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions
avec un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
Maladie de Crohn pédiatrique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Hukyndra est administré en injection sous-cutanée.
63
Tableau 1. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de
Crohn
Dose d’entretien à
Poids du
Dose d’induction
partir de la
patient
semaine 4
< 40 kg
• 40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2*
-
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au
traitement, et sachant que le risque d’événements indésirables
peut être plus important à une dose d’induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
• 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
≥ 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes les
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au
2 semaines
traitement, et sachant que le risque d’événements indésirables
peut être plus important à une dose d’induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
• 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
* Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, stylo prérempli de 40 mg et
seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg.
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 2). Hukyndra est administré par injection
sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Poids du
Dose d’entretien à partir
Dose d’induction
patient
de la semaine 4*
< 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
40 mg toutes les
d’une seule injection de 80 mg) et
2 semaines
• 40 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de
d’une seule injection de 40 mg)
≥ 40 kg
• 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
80 mg toutes les
de deux injections de 80 mg le même jour ou
2 semaines
d’une seule injection de 80 mg par jour pendant
deux jours) et
• 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme
d’une injection de 80 mg)
* Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Hukyndra, la dose d’entretien
prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au-delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
64
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Hukyndra chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Uvéite pédiatrique
La posologie recommandée d’Hukyndra pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Hukyndra est administré en injection sous-
cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec l’adalimumab
sans traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 3. Posologie de l’adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
-
≥ 30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Hukyndra, une dose de charge de 40 mg pour les patients
ayant un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une
semaine avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur
l’utilisation d’une dose de charge d’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir
rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Mode d’administration
Hukyndra est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont
fournies dans la notice.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et en seringue
préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n’est pas possible d’administrer Hukyndra à des patients qui
nécessitent moins d’une dose complète de 40 mg. Si une dose alternative est nécessaire, d’autres
produits à base d’adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
4.3
4.4
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes
(voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
65
Infections
Les patientts recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Hukyndra. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Hukyndra doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir
« Autres infections opportunistes »).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hukyndra doivent
faire l’objet d’une surveillance étroite et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’un sepsis, l’administration d’Hukyndra doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser l’adalimumab chez
des patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant un sepsis dû à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques incluent : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés chez des patients recevant de l’adalimumab. Des cas de tuberculose
pulmonaire et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Hukyndra, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est recommandé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de
surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut
donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immunodéprimés.
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré
(voir rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, un médecin spécialiste qualifié dans le traitement de la
tuberculose devra être consulté.
66
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Hukyndra.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Hukyndra chez
les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose, malgré un traitement prophylactique, sont survenus chez
des patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une
tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fièvre peu élevée, apathie), pendant ou après le traitement par
Hukyndra.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par adalimumab. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients
recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec
parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Hukyndra. Le diagnostic et la mise en place d’un
traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin
ayant l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris l’adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface
positif – Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Hukyndra. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hukyndra, les signes et les symptômes
d’infection active par le VHB doivent être surveillés attentivement tout au long du traitement et
pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n’existe pas de données disponibles suffisantes concernant le
traitement de patients porteurs du VHB traités par un antiviral pour prévenir une réactivation du VHB
et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB,
Hukyndra doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire
adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l’adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à
l’apparition ou à l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie
démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de
maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est
recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec Hukyndra les patients atteints d’une maladie
démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ;
l’arrêt du traitement par Hukyndra doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles.
67
L’association entre l’uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central
est connue. Une évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite
intermédiaire non infectieuse avant l’instauration du traitement par Hukyndra, et répétée régulièrement
au cours du traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central
préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à l’adalimumab ont rarement
été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à l’adalimumab ont été peu
fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été
rapportés après administration d’adalimumab. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou
d’une autre réaction allergique grave, l’administration d’Hukyndra doit être immédiatement
interrompue et un traitement approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par
adalimumab, on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type
retardé, d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. Environ la moitié de ces cas
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes, parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été identifiés chez des patients traités par adalimumab. Cette forme rare de lymphome à
lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes à
cellules T hépatospléniques observés avec l’adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant
un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les maladies
inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Hukyndra doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome à cellules T hépatosplénique chez des patients traités par Hukyndra ne
peut être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’un traitement de ces patients par Hukyndra est envisagé
(voir rubrique 4.8).
68
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer de la peau autre que mélanome avant et pendant le traitement par Hukyndra. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans un essai clinique exploratoire évaluant l’utilisation d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises en cas d’utilisation d’un
anti-TNF chez des patients souffrant de BPCO, ainsi que chez des patients à risque de cancer causé par
un tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par adalimumab influence le risque de
développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique
présentant un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de
rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou ayant un antécédent de
dysplasie ou de cancer du côlon, doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la recherche d’une
dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure
une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été rapportés avec l’adalimumab. Il doit être conseillé à tous
les patients de demander immédiatement un avis médical s’ils présentent des signes ou des symptômes
évocateurs de troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous
Hukyndra. L’arrêt du traitement par Hukyndra devra être envisagé pour les patients chez qui des
anomalies hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’existe pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant
l’adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Hukyndra.
Les patients sous Hukyndra peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab
in utero
n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique conduit avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous adalimumab. Hukyndra doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints
d’insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Hukyndra est contre-indiqué dans l’insuffisance
cardiaque modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Hukyndra doit être arrêté chez les
69
patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance
cardiaque congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Hukyndra peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.
Si un patient développe des symptômes évoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Hukyndra et présente une réaction positive pour les anticorps anti-ADN double brin, le traitement
par Hukyndra ne devra pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent, l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une
intervention chirurgicale est programmée. Un patient traité par Hukyndra nécessitant une intervention
chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées
doivent être entreprises. L’expérience concernant la tolérance de l’adalimumab chez les patients
opérés pour arthroplastie est limitée.
Occlusion de l'intestin grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l’adalimumab
n’aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Personnes âgées
La fréquence des infections graves chez les patients traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans
(3,7 %) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue
fatale. Un risque d’infection doit faire l’objet d’une attention particulière lors du traitement des
personnes âgées.
Population pédiatrique
Voir « Vaccinations » ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,8 ml, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
70
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
L’adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant de l’adalimumab en monothérapie et
chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
de l’adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son
utilisation en monothérapie. L’administration d’adalimumab sans méthotrexate a entraîné une
augmentation de la formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de
l’efficacité de l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’adalimumab et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
L’association d’adalimumab et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration d’Hukyndra.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Une étude de cohorte prospective a inclus 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou
une maladie de Crohn (MC) et traitées par adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par adalimumab. La prévalence à la naissance
d’anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation principal. Le taux de grossesses
aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de
6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8 %) chez les
femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 % 0,38-4,52), et de 16/152
(10,5 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4 %) chez les
femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-4,16). L’OR ajusté
(compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour la PR et MC
combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par adalimumab et
les femmes non traitées par adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires d’avortements
spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la naissance et
d’infections graves ou opportunistes, et aucun cas de mortinatalité ou de malignité n’a été rapporté.
L’interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude,
notamment la petite taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une toxicité maternelle, d’embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne dispose pas
de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNFα, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab ne doit être utilisé pendant
la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.
L’adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sérum de nourrissons dont la mère avait été
traitée par adalimumab pendant la grossesse. En conséquence, ces nourrissons peuvent être exposés à
71
un risque accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des
nourrissons qui ont été exposés à l’adalimumab
in utero
n’est pas recommandée pendant les 5 mois
suivant la dernière injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Hukyndra peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Hukyndra peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des défauts visuels peuvent survenir après l’administration d’Hukyndra (voir
rubrique 4.8)
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolerance
L’adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une
durée de 60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente
ou ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite
liée à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondylarthrite axiale (SA et spondylarthrite axiale sans
signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn, de rectocolite
hémorragique, de psoriasis, de HS et d’uvéite. Les études contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients
ayant reçu l’adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la
phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
adalimumab et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l’adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que
l’adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d’issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations
d’hépatite B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome à cellules T
hépatosplénique) ont également été rapportés avec l’utilisation d’adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
72
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
La liste des effets indésirables suivante est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 4 ci-dessous : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 4: Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
d’organes
Infections et infestations*
Très frequent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et infections
des voies respiratoires hautes, pneumonie, sinusite,
pharyngite, rhinopharyngite et pneumonie
herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis, candidiase
et grippe).
Infections intestinales (y compris gastroentérite
virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y compris
périonyxis, cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et
zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès buccal
et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y compris
infection mycotique vulvovaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y compris
coccidioïdomycose, histoplasmose et infections à
Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et cancer
épidermoïde).
Tumeur bénigne.
Fréquent
Peu frequent
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incluant kystes et
polypes) *
Fréquent
73
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Peu frequent
Effets indésirables
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer du
sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1).
Lymphome à cellules T hépatosplénique
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome cutané
neuroendocrine)
1).
Sarcome de Kaposi.
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose),
Anémie.
Leucocytose.
Thrombopénie
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1).
Vasculite.
Anaphylaxie
1).
Augmentation du taux de lipides.
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Altérations de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression de racine nerveuse.
Accident vasculaire cérébral
1).
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite optique,
syndrome de Guillain-Barré)
1).
Défauts visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement oculaire.
74
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très frequent
Fréquent
Peu frequent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu frequent
Rare
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très frequent
Fréquent
Affections psychiatriques
Fréquent
Affections du système
nerveux *
Très frequent
Fréquent
Peu frequent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Affections cardiaques*
Fréquence
Peu frequent
Fréquent
Peu frequent
Fréquent
Peu frequent
Diplopie.
Vertiges.
Surdité.
Acouphènes.
Tachycardie.
Effets indésirables
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Hypertension.
Bouffée congestive.
Hématomes.
Anévrisme de l'aorte.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1).
Fibrose pulmonaire
1).
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème de la face.
Perforation intestinale
1).
Elévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1).
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
.
Rash (y compris rash avec exfoliation).
Rare
Affections vasculaires
Fréquent
Peu frequent
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
gastrointestinales
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
75
Classe de systèmes
d’organes
du tissu sous-cutané
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y compris
psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Erythème polymorphe
1).
Syndrome de Stevens-Johnson
1).
Angioedème
1).
Vasculite cutanée
1).
Réaction lichénoïde cutanée
1).
Aggravation des symptômes de dermatomyosite1).
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation de la
créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux systémique.
Syndrome de type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction érectile.
Réaction au site d’injection (y compris érythème au
site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Inflammation.
Troubles de la coagulation et troubles hémorragiques
(incluant un allongement du temps de céphaline
activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Augmentation du poids
2)
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations*
Fréquent
Fréquence
indéterminée
76
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Lésions, intoxications et
Fréquent
Retard de cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à
1,0 kg pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur
une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a
également été observée au cours d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes
d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn
et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à
l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à
1,0 kg pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur
une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a
également été observée au cours d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes
d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn
et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à
l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’HS traités par adalimumab de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu de l’adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par adalimumab toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu de l’adalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au site d’injection
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par
adalimumab ont présenté des réactions au site d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur
ou gonflement) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
site d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo
et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué l’adalimumab après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe adalimumab et de
0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l’adalimumab conduites chez l’adulte et dans la
population pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est
77
produit rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à
localisations extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose
disséminée ou histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose,
candidiase, aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit
premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie
latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études sur l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498,1 patient-années lors des études sur l’adalimumab dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun
cas de cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques représentant une exposition de 80,0 patient-
années lors d’une étude sur l’adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors
d’une étude sur l’adalimumab conduite chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une
exposition de 65,3 patient-années. Aucun cas de cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques
représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d’un essai sur l’adalimumab dans l’uvéite
pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte sur l’adalimumab d’une durée
d’au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, de SA, de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA, de rhumatisme
psoriasique, de psoriasis, de HS, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d’uvéite, un
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non
mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par
adalimumab, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les
3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients
traités par adalimumab et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de
confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0) pour 1 000 patient-
années pour les patients traités par adalimumab et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-années parmi
les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les cancers épidermoïdes sont survenus à
des taux de 2,7 (1,4 – 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6
(0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à
95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,2 – 2,7) pour
1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-
années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les études d’extension en ouvert terminées ou en
cours d’une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-années
de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non mélanomes
est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non mélanomes est
d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est d’environ 1,3 pour
1 000 patient-années.
Au cours de la surveillance post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7
pour 1 000 patient-années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-
mélanomes et les lymphomes sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de
traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
78
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des études I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par adalimumab
et 8,1 % des patients sous placebo et comparateur actif. Deux patients sur les 3 441 patients traités par
adalimumab dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont
présenté des signes cliniques évoquant un syndrome de type lupus d’apparition nouvelle. L’état des
patients s’est amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphropathie lupique
ou de symptômes nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par adalimumab et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations de l’ALAT sont survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation de l’ALAT ≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III de
l’adalimumab chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à
< 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints de maladie
de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des
élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par adalimumab et
chez 0,9 % des patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III de l’adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de maladie
de Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III de l’adalimumab
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés de l’adalimumab (doses initiales de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg
à la semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints de
HS avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont
survenues chez 0,3 % des patients traités par adalimumab et 0,6 % des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de l’adalimumab (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de
40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour
une durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement
166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par adalimumab et les patients du groupe contrôle,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par adalimumab et
2,4 % des patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique contrôlé de phase III de l’adalimumab conduit chez des enfants et des
adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de
sécurité d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur
deux (N = 31) et d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque
79
semaine (N = 32), à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg
(dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de
80 mg) à la semaine 2 (N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0, d’un placebo à la semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2 (N = 30), des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des
patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients présentant des ALAT augmentées
étaient asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors
de la poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des troubles hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportés chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à l’adalimumab utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : voir
Appendix V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur-alpha nécrosant des
tumeurs (TNF-alpha), code ATC : L04AB04.
Hukyndra est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet l’Agence européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé
une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’adalimumab est également associée à une diminution des
80
taux sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par adalimumab présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et de HS
après traitement par adalimumab. Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, une réduction du
nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon, y compris une réduction
significative de l’expression du TNFα, a été observée. Des études endoscopiques sur la muqueuse
intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez les patients traités par
adalimumab.
Efficacité et sécurité Clinique
Polyarthrite rhumatoïde
L’adalimumab a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques
dans la polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité de l’adalimumab ont été évalués
dans cinq études contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant
120 mois. La douleur au site d’injection d’adalimumab 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études
randomisées, contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate) s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’adalimumab
ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un médicament
antirhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 mg ou 40 mg d’adalimumab
par voie sous-cutanée toutes les deux semaines, en alternance avec un placebo, ou chaque semaine
pendant 26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun
autre médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’adalimumab toutes les semaines pendant
52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines en
alternance avec des injections de placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines,
457 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle l’adalimumab a
été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant une
période de 10 ans maximum.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère, âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n’avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant à condition que ce dernier ait été stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements
comprenaient le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels
d’or. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit 40 mg d’adalimumab soit un placebo toutes les
deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate présentant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association adalimumab 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
81
monothérapie de méthotrexate, sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
l’adalimumab a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant une période de
10 ans maximum.
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus présentant une
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient, soit des patients en cours
de traitement par adalimumab 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au site
d’injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm), soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient l’adalimumab 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir
une dose unique d’adalimumab 40 mg/0,8 ml ou d’adalimumab 40 mg/0,4 ml, suivie d’une injection
unique du traitement opposé lors de l’administration suivante.
Le critère d’évaluation principal des études I, II et III sur la PR et le critère d’évaluation secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère d’évaluation principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère d’évaluation principal supplémentaire à 52 semaines, à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère
d’évaluation principal les modifications de la qualité de vie. Le critère d’évaluation principal des
études VI et VII sur la PR était la douleur au site d’injection survenant immédiatement après
l’injection, mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été
cohérent dans les études I, II et III sur la PR. Le tableau 5 résume les résultats obtenus à la posologie
de 40 mg toutes les deux semaines.
Tableau 5 : Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo (pourcentage de patients)
Réponse
Etude I
a
** sur la PR
Placebo/ Adalimumab
b
/
MTX
c
MTX
c
n = 60
n = 63
Etude II
a
** sur la PR
Etude III
a
** sur la PR
Placebo Adalimumab
b
Placebo/ Adalimumab
b
/
n = 110
n = 113
MTX
c
MTX
c
n = 200
n = 207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b
40 mg d’adalimumab administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**
p
< 0,01, adalimumab
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dL]) ont été
améliorées à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se
sont maintenues tout au long des 52 semaines
82
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur
207 patients qui avaient été randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les 2 semaines,
114 patients ont poursuivi l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans.
Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une
réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont
poursuivi l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces
patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par adalimumab et traitement de
référence a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo et le traitement de
référence (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l’étude V sur la PR chez des patients présentant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant de l’adalimumab et du méthotrexate a conduit à des réponses
ACR plus rapides et significativement supérieures par rapport au méthotrexate seul et à l’adalimumab
seul à la semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 6).
Tableau 6 : Réponses ACR dans l’étude V sur la PR (pourcentage de patients)
Valeur
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
Valeur
Valeur
Réponse
a
b
de
p
n = 257
n = 274
n = 268
de
p
de
p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001 < 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001 < 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001 < 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001 < 0,001
0,864
a.
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
c.
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l’aide du test U de Mann-Whitney.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur 542 patients
randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi
l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients,
154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50
et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association adalimumab/méthotrexate avaient
obtenu une rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant
reçu le méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l’adalimumab seul. Le traitement par
l’association adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate
(p < 0,001) et à l’adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état de faible activité
de la maladie pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été
récemment diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).
Sur 342 patients initialement randomisés pour recevoir l’adalimumab seul ou l’association
83
adalimumab/méthotrexate qui ont été inclus dans l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont
terminé 10 ans de traitement par adalimumab. Parmi ces patients, 109 patients (63,7 %) avaient obtenu
une rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab présentaient une
polyarthrite rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux
articulaires ont été évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de
Sharp (STS) et de ses composants, le score d’érosion et le score de pincement de l’interligne
articulaire. Les patients traités par l’adalimumab associé au méthotrexate ont présenté une progression
radiographique significativement moindre que les patients recevant seulement du méthotrexate à 6 et
12 mois (voir tableau 7).
Dans l’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, le ralentissement de la progression des dommages
structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. A 8 ans, 81 des 207 patients traités
dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi
ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une
modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base. A 10 ans,
79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont été évalués
par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur initiale.
Tableau 7 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l’étude III
sur la PR
Placebo/ Adalimumab/MTX
Placebo/MTX-
Valeur
MTXa
40 mg toutes les
Adalimumab/MTX (intervalle
de p
2 semaines
de confiance à 95 %b)
Score total de Sharp 2,7
0,1
2,6 (1,4, 3,8)
< 0,001c
Score d’érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9, 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3, 1,4)
0,002
de l’interligne
articulaire (JSNd)
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et
adalimumab
c
d’après les analyses de rang
d
JSN : Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 8).
Tableau 8 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans l’étude V
sur la PR
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur Valeur Valeur
(intervalle de (intervalle de
(intervalle de
de p
a
de p
b
de p
c
confiance à confiance à
confiance à 95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3) 3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001 0,0020 < 0,001
Sharp
Score d’érosion 3,7 (2,7-4,7) 1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001 0,0082 < 0,001
Score de
pincement de
l’interligne
2,0 (1,2-2,8) 1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001 0,0037 0,151
articulaire
(JSNd)
84
a
. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
b
. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate à l’aide du test U de Mann-Whitney.
c
. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l’aide du test U de Mann-Whitney.
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base ≤ 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %,
p
< 0,001) et à
l’adalimumab en monothérapie (respectivement 50,7 %,
p
< 0,002 et 44,5 %,
p
< 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur initiale a été respectivement de 10,8 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l’adalimumab en monothérapie et 3,9 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l’association adalimumab/méthotrexate. Les proportions
correspondantes de patients ne présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de
31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du questionnaire d’évaluation de l’état de santé (Health
Assessment Questionnaire,
HAQ)
dans les quatre essais originels appropriés et bien contrôlés et constituaient un critère d’évaluation
principal pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au placebo,
toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’adalimumab ont entraîné une amélioration
statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre l’examen initial et
le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l’étude III sur la PR.
Dans les quatre études, les résultats des scores de la
Short Form Health Survey
(SF-36) confirment ces
observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’adalimumab, avec des
valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores de
douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des scores
d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF-36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association
adalimumab/méthotrexate par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie
d’adalimumab à la semaine 52, et s’est maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant
terminé l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au
cours des 10 ans de traitement.
Douleur au site d’injection
Pour les études sur la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement significative
concernant la douleur au site d’injection, immédiatement après l’administration, a été observée entre
adalimumab 40 mg/0,8 ml et adalimumab 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm
versus
1,2 cm,
85
échelle de 0 à 10 cm,
p
< 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la douleur au
site d’injection.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance de l’adalimumab ont été étudiées lors d’études randomisées en double
aveugle conduites chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (atteinte de la
surface corporelle ≥ 10 %, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis
Area and Severity Index)
≥ 12
ou ≥ 10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des
patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou
une photothérapie. L’efficacité et la tolérance de l’adalimumab ont également été étudiées chez des
patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une
étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg,
suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de
16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration
d’au moins 75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales) entraient dans la période B et
recevaient 40 mg l’adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
≥ PASI 75 à la semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif
pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg
l’adalimumab une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous
les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician’s
Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des
patients inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab
versus
celles du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d’adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en
commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune
donnée concernant la comparaison entre l’adalimumab et le MTX au-delà de 16 semaines de
traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse ≥ PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la
posologie n’était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial
moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), à « sévère »
(46 %) et à « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase II et de phase III dans le psoriasis étaient éligibles à
l’inclusion dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle l’adalimumab était administré pendant
au moins 108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir tableaux 9 et 10).
Tableau 9 : Etude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
a
≥ PASI 75
26 (6,5)
578 (70,9)
b
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : blanchi/minime
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé comme un taux ajusté en
fonction du centre d’étude
b
p < 0,001, adalimumab versus placebo
86
Tableau 10 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION) - Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
MTX
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 53
N = 110
N = 108
n (%)
n (%)
n (%)
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6)
a,b
≥ PASI 75
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7)
c,d
PASI 100
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1)
a,b
PGA : blanchi/minime
a
p < 0,001 adalimumab versus placebo
p < 0,001 adalimumab versus méthotrexate
c
p < 0,01 adalimumab versus placebo
d
p < 0,05 adalimumab versus méthotrexate
b
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par
adalimumab (p < 0,001) ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la
semaine 33 et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à
l’inclusion, avec un minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33).
Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans
le groupe placebo et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66)
ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par
adalimumab dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients
sortis d’essai pour effets indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été
augmentée, ont été considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « blanchi » ou « minime » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology
Life Quality Index)
a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L’étude III sur le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab
versus
placebo chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une
atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg
87
d’adalimumab, suivie par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose
initiale) ou un placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement
significativement plus importante de patients ayant reçu l’adalimumab ont atteint un PGA « blanchi »
ou « pratiquement blanchi » pour les mains et/ou les pieds par rapport à ceux ayant reçu le placebo
(30,6 %
versus
4,3 %, respectivement [p = 0,014]).
L’étude IV sur le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’adalimumab, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une
semaine après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines, suivi d’un traitement par
adalimumab en ouvert pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été
faite sur la base de l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail
Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles
des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité
du psoriasis unguéal (NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir Tableau 11). L’adalimumab a
démontré un bénéfice dans le traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents
degrés d’atteinte cutanée (SCA [surface corporelle atteinte] ≥ 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 %
et ≥ 5 % (40 % des patients)).
Tableau 11 : Etude IV sur le psoriasis - Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus
contrôlée versus
en ouvert
placebo
placebo
Adalimumab
Adalimumab Adalimumab
Placebo
Placebo
40 mg /2sem
40 mg /2sem 40 mg /2sem
N = 108
N = 108
N = 109
N = 109
N = 80
a
a
≥ mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0
3,4
46,6
65,0
a
a
PGA-F blanchi/minime et
2,9
29,7
6,9
48,9
61,3
≥ 2 grades d’amélioration (%)
Pourcentage de variation du
-7,8
-44,2
a
-11,5
-56,2
a
-72,2
NAPSI des ongles des mains total
(%)
a
p < 0,001, adalimumab versus placebo
Les patients traités par adalimumab ont montré des améliorations statistiquement significatives du
DLQI à la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées au cours d’études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées
versus
placebo et d’une étude d’extension en ouvert chez des patients adultes
atteints de HS modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-indication ou une réponse
insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum. Les patients des études HS-I
et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification de Hurley, avec au moins
3 abcès ou nodules inflammatoires.
L’étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
L’utilisation concomitante d’antibiotiques n’était pas autorisée au cours de l’étude. Après 12 semaines
de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau
randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (40 mg d’adalimumab toutes les
semaines, 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe adalimumab 40 mg toutes les semaines de la période B.
L’étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
88
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
19,3 % des patients ont poursuivi pendant la durée de l’étude le traitement antibiotique oral qu’ils
avaient à l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de
la période A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement
(40 mg d’adalimumab toutes les semaines, 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines, ou placebo
de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la
période A ont été affectés au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l’inclusion dans une étude d’extension en
ouvert au cours de laquelle 40 mg d’adalimumab étaient administrés toutes les semaines. L’exposition
moyenne dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des
3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l’aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l’aide du score de réponse clinique dans l’hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d’abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d’abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l’HS a été évaluée à l’aide d’une échelle
numérique chez les patients de l’étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
A la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab
comparativement au groupe placebo. A la semaine 12 de l’étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l’HS (voir tableau 12). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 12 : Résultats d’efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Placebo
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
40 mg par
40 mg par
semaine
semaine
Réponse clinique dans
N = 154
N = 153
N = 163
N = 163
l’hidrosadénite suppurée
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)*
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)***
a
(HiSCR)
Réduction ≥ 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
b
douleur cutanée
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)***
*
p
< 0,05, ***p < 0,001, adalimumab
versus
placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion
3, sur la base d’une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par adalimumab à la dose de 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le
risque d’aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études
HS-I et HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des
abcès (23,0 %
versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 %
versus
13,9 %,
respectivement), comparativement au groupe adalimumab.
Comparativement au placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la semaine 12 ont
été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l’indice de
qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par
rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au
traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la
composante physique du score SF-36 (étude HS-I).
89
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par 40 mg
d’adalimumab administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était
plus élevé chez les patients recevant de l’adalimumab toutes les semaines par rapport aux patients chez
lesquels la fréquence d’administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le
traitement était interrompu (voir tableau 13).
Tableau 13 : Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe adalimumab
40 mg toutes les semaines
Placebo
Adalimumab
Adalimumab
(arrêt du traitement) 40 mg toutes les deux semaines
40 mg par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par adalimumab 40 mg par
semaine après 12 semaines.
b
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de perte de réponse ou
d’absence d’amélioration devaient sortir de l’étude et étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de
65,1 % à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par adalimumab 40 mg une fois par semaine
pendant 96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la semaine 12 dans les études
HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d’adalimumab 40 mg
toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l’interruption du
traitement (56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l’efficacité d’adalimumab ont été évaluées chez plus de 1 500 patients présentant une
maladie de Crohn active modérée à sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s
Disease
Activity Index
(CDAI)] ≥ 220 et ≥ 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus
placebo. Des doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d’immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des quatre
groupes de traitement de l’étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’adalimumab à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’adalimumab à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans
l’étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines ou un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI ≥ 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 14.
90
Tableau 14 : Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique (pourcentage de
patients)
Etude I sur la MC :
Etude II sur la MC :
patients naïfs d’infliximab
patients précédemment traités
par infliximab
Placebo
Adalimumab
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7%
21 %*
Réponse clinique
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
(CR-100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour
adalimumab
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l’étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 15. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment d’une l’exposition antérieure à
un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 15 : Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique (pourcentage de
patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg Adalimumab 40 mg
toutes les deux
toutes les semaines
semaines
N = 170
N = 172
N = 157
Semaine 26
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
a
corticoïdes depuis ≥ 90 jours
N = 170
N = 172
N = 157
Semaine 56
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
a
corticoïdes depuis ≥ 90 jours
*
p
< 0,001 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**
p
< 0,02 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par adalimumab ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en
traitement d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
91
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et
233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés pour recevoir l’adalimumab 80/40 mg et
160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que
dans tous les groupes traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l’efficacité de doses multiples d’adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo.
Dans l’étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d’anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2,
soit 80 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les
patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique
(définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l’étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d’adalimumab à la semaine 0, 80 mg à la
semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d’induction d’une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à
la semaine 52.
Les taux de rémission clinique
versus
placebo à la semaine 8 ont été statistiquement significativement
plus importants chez les patients ayant reçu un traitement d’induction par 160/80 mg d’adalimumab
dans l’étude I sur la RCH (respectivement 18 %
versus
9 %,
p
= 0,031) et dans l’étude II sur la RCH
(respectivement 17 %
versus
9 %,
p
= 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par
adalimumab qui étaient en rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la
semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l’étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 16.
Tableau 16 : Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l’étude II sur la RCH
(pourcentage de patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines
N = 246
N = 248
Semaine 52
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9%
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
Rémission sans corticoïdes depuis
6%
13 %*
a
≥ 90 jours
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4%
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1.
92
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur
initiale, associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1 ou une valeur absolue
du SSR de 0 ou 1.
*p < 0,05 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour adalimumab
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la semaine 8, 47 % étaient en réponse clinique, 29 %
étaient en rémission, 41 % présentaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en rémission
sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l’étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par infliximab. L’efficacité de l’adalimumab chez ces patients était réduite par rapport à celle chez les
patients naïfs d’anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d’extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par adalimumab, 75 %
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année
versus
0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année
versus
0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite
non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une
uvéite antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo
(UV I et II). Les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg puis de
40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première
dose. L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était
autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
93
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligibles pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament à l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à l’adalimumab.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par adalimumab comparativement aux patients recevant le placebo
(voir tableau 17). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous
adalimumab comparativement au placebo (voir figure 1).
Tableau 17 : Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian de
HR
a
IC à 95 % Valeur de
p
b
Traitement
N (%)
survenue de la
pour le HR
a
rechute (mois)
Délai de survenue de la rechute à la semaine 6 ou après dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50 0,36, 0,70
< 0,001
Délai de survenue de la rechute à la semaine 2 ou après dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
c
Adalimumab
115
45 (39,1)
NE
0,57 0,39, 0,84
0,004
Remarque : La rechute à la semaine 6 ou après (étude UV I) ou à la semaine 2 ou après (étude UV II)
était comptabilisée comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute
étaient censurées au moment de la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur
le traitement.
b
Valeur de
p
bilatérale selon le test de
log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à la semaine 6
ou après (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
94
Remarque : P# = Placebo (nombre d’événements/nombre de patients à risque) ; A# = Adalimumab
(nombre d’événements/nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74 %) ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab pendant
78 semaines. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence (absence
de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitrée ≤ 0,5+) avec
corticothérapie associée à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de quiescence
sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue (détérioration
< 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la semaine 78
concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de patients inclus a diminué après cette
période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude avant la semaine 78, 18 % ont arrêté
l’étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au traitement
par adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur de l’adalimumab, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur de l’adalimumab pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude
UV I et pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude
UV II.
Immunogénicité
Des anticorps anti-adalimumab peuvent se développer au cours du traitement par adalimumab La
formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
95
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Population pédiatrique
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS.
L’efficacité de l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de
l’efficacité et de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS
ainsi que de la probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du de la
substance active soient sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux
d’exposition. La tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS
est basée sur le profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et
chez les patients pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn pédiatrique
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
de l’adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric
Crohn's Disease Activity Index
(PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 18.
Tableau 18 : Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
< 40 kg
40 kg
Dose faible
Dose standard
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère d’évaluation principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 19. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 20.
Tableau 19 : Etude sur la MC pédiatrique, Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
Valeur de
p*
deux semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
96
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
Tableau 20 : Etude sur la MC pédiatrique, Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et
fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes Valeur de
p
1
les deux semaines les deux semaines
Arrêt des corticoids
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
2
Arrêt des immunomodulateurs
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
3
Fermeture des fistules
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d’extension en ouvert à long terme. Après 5 ans de traitement par adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l’étude sont restés en rémission clinique et la réponse clinique selon le score
PCDAI a été maintenue chez 92,0 % (46/50) des patients.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à
3 points, confirmé par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une
réponse inadéquate ou une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de
l’étude étaient en échec d’un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes
au moment de l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes
après la semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par adalimumab à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendement de l’étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab à la dose
d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2.
A la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
97
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par adalimumab à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Avant un amendement de l’étude, 12 patients
supplémentaires ayant présenté une réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir
un placebo, mais ces derniers n’ont pas été inclus dans l’analyse de confirmation d’efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co-critères d’évaluation principaux de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la semaine 8.
A la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par adalimumab en double aveugle sont présentés dans le tableau 21.
Tableau 21 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Adalimumab
a
Adalimumab
b, c
Dose maximale de 160 mg à la semaine 0 / Dose maximale de 160 mg à la
placebo à la semaine 1
semaine 0 et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1,
et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le critère
d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
A la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) chez les patients ayant présenté une réponse
à la semaine 8, la cicatrisation de la muqueuse selon le SMT (définie comme un sous-score
endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la rémission
clinique selon le SMT chez les patients en rémission à la semaine 8, et la proportion de patients en
rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8
ont été évaluées pour les patients ayant reçu l’adalimumab en double aveugle à la dose d’entretien
maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la dose d’entretien maximale de 40 mg
(0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 22).
Tableau 22: Résultats d’efficacité à 52 semaines
Adalimumab
a
Dose maximale de 40 mg
98
Adalimumab
b
Dose maximale de 40 mg
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Réponse clinique chez les
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Cicatrisation de la muqueuse
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
chez les répondeurs à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission clinique chez les
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
patients en rémission à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes chez
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
les répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
c
a
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été randomisés
pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés comme non répondeurs
d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric
Ulcerative Colitis Activity
Index,
PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 23).
Tableau 23 : Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
Adalimumab
a
Adalimumab
b,c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique selon l’indice
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
PUCAI
Réponse clinique selon l’indice
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
PUCAI
Semaine 52
d
Adalimumab
Adalimumab
e
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg chaque
1 semaine sur 2
semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l’indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l’indice PUCAI
1 semaine sur 2
N = 31
9/31 (29,0 %)
chaque semaine
N = 31
14/31 (45,2 %)
99
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
d
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les critères
d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été
randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés comme non
répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par adalimumab qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work
Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par adalimumab.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les patients recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite pédiatrique
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en
double aveugle, chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans, atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI, qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère d’évaluation principal était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse Clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute
versus
placebo
(voir figure 2,
p
< 0,0001, test de
log rank).
Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 %
versus
placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
100
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
Remarque : P = Placebo (nombre de patients à risque) ; H = Adalimumab (nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de trois
études conduites avec le produit de référence, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de
40 mg. Après administration de doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les
concentrations ont été proportionnelles à la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg
(~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre
5 et 6 litres, et la demi-vie terminale moyenne était de deux semaines environ. La concentration
d’adalimumab dans le liquide synovial de plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était
comprise entre 31 et 96 % des concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations résiduelles moyennes à l’état
d’équilibre étaient respectivement de l’ordre d’environ 5 µg/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 µg/ml
(avec méthotrexate). Les concentrations sériques résiduelles de l’adalimumab à l’état d’équilibre ont
augmenté de façon approximativement dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée
de 20, 40 et 80 mg toutes les deux semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre
était de 5 μg/ml pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
101
Chez les patients adultes atteints de HS, une dose de 160 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivie
d’une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques résiduelles
d’adalimumab d’environ 7 à 8 μg/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du traitement par
adalimumab 40 mg chaque semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à l’état
d’équilibre, de la semaine 12 jusqu’à la semaine 36, ont été d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite à l’aide d’une
modélisation pharmacocinétique de population et d’une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé chez les adolescents atteints d’HS est de 40 mg toutes les deux semaines.
L’exposition à l’adalimumab pouvant être modifiée par la masse corporelle, les adolescents présentant
un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la dose recommandée
chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’adalimumab à la
semaine 0 suivie de 40 mg d’adalimumab à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques
minimales d’adalimumab d’environ 5,5 μg/ml pendant la période d’induction. Une dose de charge de
160 mg d’adalimumab à la semaine 0 suivie de 80 mg d’adalimumab à la semaine 2 permet d’obtenir
des concentrations sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 μg/ml pendant la période
d’induction. Des concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 7 μg/ml ont été
obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg
d’adalimumab toutes les deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 μg/ml chez les patients de poids ≥ 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 μg/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients recevant toujours le traitement de la randomisation, les concentrations résiduelles
moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 μg/ml dans le groupe traité à la
dose standard et de 3,5 ± 2,2 μg/ml dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations
résiduelles moyennes ont été maintenues chez les patients ayant continué à recevoir le traitement par
adalimumab toutes les deux semaines pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma
posologique est passé de toutes les deux semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques
moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les
semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d’adalimumab à
la semaine 0 suivie de 80 mg d’adalimumab à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations
sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 μg/ml pendant la période d’induction. Des
concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 8 μg/ml ont été observées chez des
patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’adalimumab
toutes les deux semaines.
Après administration sous-cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de
40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 μg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la semaine 52.
102
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite à l’aide d’une
modélisation pharmacocinétique de population et d’une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines
versus
40 mg toutes les semaines (y compris les patients adultes
atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients pédiatriques ≥ 40 kg
atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 μg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« blanchi ou minime », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « blanchi ou minime »
ont augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % de 0,4-47,6 et 1,9-10,5 respectivement) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1 300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
103
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Chlorure de sodium
Saccharose, polysorbate 80
Eau pour préparation injectables
Acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH).
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie
dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie peut être conservée à des températures allant jusqu’à 25 °C pendant 14 jours
maximum. La seringue préremplie doit être jetée si elle n’est pas utilisée pendant cette période de 14
jours.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
0,8 ml de solution injectable sans conservateur en seringue préremplie en verre de type I munie d’une
aiguille 29G, avec de longues ailettes de préhension et un capuchon protecteur, et d’un bouchon-piston
(caoutchouc bromobutyle, sans latex).
Boîtes de : 1 seringue préremplie sous plaquette en PVC/PE avec 1 tampon d’alcool.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/007
104
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation: 15 novembre 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
105
ANNEXE II
A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
106
A.
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D’ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de la substance active d’origine biologique
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
107
Mesures additionnelles de réduction du risque
La carte de surveillance (adulte et pédiatrique) mentionne les éléments clés suivants :
infections, y compris tuberculose ;
cancer ;
affections du système nerveux ;
vaccinations.
108
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
109
A. ÉTIQUETAGE
110
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
BOITE EN CARTON DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour préparation injectables, acide chlorhydrique,
hydroxyde de sodium.
Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d’alcool
2 seringues préremplies
2 tampons d’alcool
6 seringues préremplies
6 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Code QR à inclure.
hukyndrapatients.com
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
111
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Lire la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/001
EU/1/21/1589/002
EU/1/21/1589/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Hukyndra 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
112
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
113
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
3.
EXP
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
40 mg/0,4 ml.
114
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hukyndra 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
115
ONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
BOITE EN CARTON DU STYLO PREREMPLI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour préparation injectables, acide chlorhydrique,
hydroxyde de sodium.
Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
1 tampon d’alcool
2 stylos préremplis
2 tampons d’alcool
6 stylos préremplis
6 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Code QR à inclure.
hukyndrapatients.com
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
116
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Lire la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
12.
EU/1/21/1589/004
EU/1/21/1589/005
EU/1/21/1589/006
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT<CODES DON ET PRODUIT>
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
Hukyndra 40 mg
17.
INFORMATIONS EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
117
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
118
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES DU STYLO PREREMPLI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
STADA Arzneimittel AG
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
40 mg/0,4 ml.
119
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DU STYLO PREREMPLI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hukyndra 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
120
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
BOITE EN CARTON DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour préparation injectables, acide chlorhydrique,
hydroxyde de sodium.
Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Code QR à inclure.
hukyndrapatients.com
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
121
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Lire la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/007
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT<CODES DON ET PRODUIT>
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Hukyndra 80 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
122
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
3.
EXP
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
DATE DE PÉREMPTION
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
80 mg/0,8 ml.
123
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hukyndra 80 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
80 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
124
B. NOTICE
125
Notice: Information du patient
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Votre médecin vous remettra également une Carte de Surveillance qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Hukyndra et pendant le traitement. Conservez cette Carte de Surveillance avec vous durant
votre traitement et 4 mois après votre dernière injection de Hukyndra.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans quels cas est-
il utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en
seringue préremplie ?
Comment utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
Contenu de l’emballage et autres informations.
Instructions d’utilisation
Qu’est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans quels
cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hukyndra est l’adalimumab.
Hukyndra est utilisé dans le traitement de :
la polyarthrite rhumatoïde,
l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
l’arthrite liée à l’enthésite,
la spondylarthrite ankylosante,
la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
le rhumatisme psoriasique,
le psoriasis en plaques,
l’hidrosadénite suppurée,
la maladie de Crohn,
la rectocolite hémorragique,
l’uvéite non infectieuse.
La substance active de Hukyndra, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
126
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Hukyndra diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte. On pourra
d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Hukyndra peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hukyndra peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider
à se mouvoir plus facilement.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à
partir de 2 ans. On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate.
Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Hukyndra est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On
pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à
ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hukyndra est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondylarthrite axiale
sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l’adulte. On pourra d’abord
vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra
vous sera prescrit.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Hukyndra est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Hukyndra peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à se mouvoir plus facilement. On pourra
d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante,
Hukyndra vous sera prescrit.
127
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles et causer leur effritement, leur épaississement et le décollement du lit de l’ongle, ce qui peut
être douloureux.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte et
• le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans pour
lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas
adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement un écoulement de pus. Elle touche le plus
souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des
cuisses, l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones
concernées.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
• l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hukyndra peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent
associée à la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
• la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
• la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
128
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil,
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hukyndra agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hukyndra 40 mg, solution
injectable en seringue préremplie
N’utilisez jamais Hukyndra :
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important d’informer votre médecin si vous avez des signes d’infections, par
exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires ;
si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements
et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hukyndra.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Hukyndra et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de la jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Hukyndra. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hukyndra. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections peuvent
être graves et elles incluent :
o
tuberculose ;
o
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries ;
o
infection sévère du sang (septicémie).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer le pronostic vital. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin pourra vous dire
d’arrêter votre traitement par Hukyndra pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections répétitives ou d’autres problèmes de santé
qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensible aux infections pendant le traitement
par Hukyndra. Vous et votre médecin devez porter une attention particulière aux signes
129
d’infection lorsque vous êtes traité par Hukyndra. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui l’a contractée. Si vous avez une tuberculose active,
Hukyndra ne doit pas être utilisé.
o
Des cas de tuberculose ayant été rapportés chez des patients traités par Hukyndra, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur votre Carte de Surveillance.
o
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
o
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez immédiatement votre médecin.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez avoir un risque de contracter le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont porteurs du
VHB, Hukyndra peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, en particulier si vous prenez d’autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut menacer le pronostic vital.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Hukyndra. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Hukyndra.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin déterminera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hukyndra. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Hukyndra.
o
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
o
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu toutes les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hukyndra.
o
Si vous avez reçu Hukyndra alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière dose
d’Hukyndra reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins qui suivent
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
130
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Hukyndra, votre insuffisance
cardiaque doit être étroitement surveillée par votre médecin. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous développez de
nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si vous pouvez recevoir Hukyndra.
Fièvre, hématome, saignement, pâleur
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident à lutter contre les infections ou à stopper les hémorragies. Votre médecin pourra
décider d’arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui persiste, si vous présentez de
légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle, contactez immédiatement
votre médecin.
Cancer
De très rares cas de certains types de cancers ont été observés chez des enfants et des adultes
traités par adalimumab ou par d’autres anti-TNF.
o
Les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la
maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
o
Si vous prenez Hukyndra, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient
également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
o
Informez votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Hukyndra.
o
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
de l’adalimumab.
o
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devez en
parler avec votre médecin pour vérifier si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Hukyndra peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que éruption cutanée persistante inexpliquée,
fièvre, douleur articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
• Vaccinations : les enfants doivent si possible être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Hukyndra.
Autres médicaments et Hukyndra
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Hukyndra en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
• anakinra,
131
abatacept.
Hukyndra peut être pris en association avec :
• le méthotrexate,
• certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or),
• des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous avez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
• Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hukyndra.
• Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
• Hukyndra ne doit être utilisé pendant la grossesse que si cela est nécessaire.
• D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies congénitales
lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux mères ayant la
même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
• Hukyndra peut être utilisé pendant l’allaitement.
• Si vous recevez Hukyndra pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
• Il est important de prévenir les médecins qui suivent votre bébé ainsi que les autres professionnels
de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hukyndra peut avoir un effet mineur sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Hukyndra.
Hukyndra contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,4 ml, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hukyndra pour chacune des indications approuvées sont présentées dans
le tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hukyndra si vous avez besoin
d’une dose différente.
132
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi pendant
l’utilisation d’Hukyndra. Si
votre médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Hukyndra peut être administré
seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hukyndra, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Hukyndra 40 mg
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 2 ans et
pesant 30 kg et plus
Arthrite liée à l’enthésite
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents, et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 6 ans et
pesant 30 kg et plus
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
Si vous avez une réponse
injections de 40 mg le même
insuffisante, votre médecin
jour), suivie de 40 mg administré
pourra augmenter la posologie à
une semaine sur deux en
40 mg toutes les semaines ou à
commençant une semaine après la 80 mg toutes les deux semaines.
première dose.
Enfants et adolescents âgés de Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d’une dose de 40 mg une semaine
plus
plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
133
Adultes
Adolescents âgés de 12 à
17 ans et pesant 30 kg et plus
Première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie d’une dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même jour)
deux semaines après. Après deux
semaines supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi à
raison d’une dose de 40 mg toutes
les semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
2 injections de 40 mg sur un jour),
suivie d’une dose de 40 mg toutes
les deux semaines à partir de la
semaine suivante.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Hukyndra 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg
toutes les deux semaines.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et
adultes à partir de 6 ans
pesant 40 kg et plus
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans pesant moins de
40 kg
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg deux
semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 40 mg, suivie de
20 mg deux semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie deux semaines plus
tard de 40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est de
20 mg une semaine sur deux.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
134
Votre médecin pourra
augmenter la dose à 20 mg
toutes les semaines.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Commentaires
Adultes
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de
40 kg
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg (une
injection de 40 mg) deux semaines
après.
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
80 mg une semaine sur deux.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg administré
une semaine sur deux en
commençant une semaine après la
première dose.
40 mg toutes les deux semaines
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg
toutes les deux semaines.
Vous devez poursuivre votre
traitement par adalimumab à la
dose habituelle, même si vous
avez atteint l’âge de 18 ans.
Vous devez poursuivre votre
traitement par adalimumab à la
dose habituelle, même si vous
avez atteint l’âge de 18 ans.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres immunomodulateurs
peut être poursuivie au cours du
traitement par Hukyndra.
Hukyndra peut aussi être
administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
habituelle de 40 mg toutes les
deux semaines.
Hukyndra est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant au moins
30 kg
Mode et voie d’administration
Hukyndra est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées pour l’injection de Hukyndra sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus de Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie que vous
n’auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Hukyndra plus souvent que votre médecin ou pharmacien ne
l’avait indiqué, contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
135
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hukyndra dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante le jour qui avait été initialement prévu si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
La décision d’arrêter d’utiliser Hukyndra doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir si vous arrêtez d’utiliser Hukyndra.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore jusqu’à 4 mois après la dernière injection d’Hukyndra.
Informez immédiatement votre médecin si vous constatez un des effets suivants :
• éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
• gonflement de la face, des mains, des pieds ;
• gêne respiratoire, gêne en avalant ;
• essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
• signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
• sensation de faiblesse ou de fatigue ;
• toux ;
• fourmillements ;
• engourdissement ;
• vision double ;
• faiblesse des bras ou des jambes ;
• « bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
• signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec l’adalimumab.
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
• réactions au site d’injection (dont douleur, gonflement, rougeur ou démangeaison) ;
• infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
• maux de tête ;
• douleurs abdominales ;
• nausées et vomissements ;
• éruption cutanée;
• douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
• infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
• infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
• infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
• infections de l’oreille ;
• infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
• infections des organes de reproduction ;
• infections urinaires ;
136
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
altérations de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
troubles du sommeil ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression de racine nerveuse (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement oculaire ;
vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffée de chaleur ;
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (gonflement) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
retard de cicatrisation.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
• infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
• infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
• infections oculaires ;
• infections bactériennes ;
• diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
• cancer ;
• cancer affectant le système lymphatique ;
• mélanome ;
• troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques (se
présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
137
vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (maladie des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème de la face (gonflement du visage) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux systémique (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes) ;
interruptions du sommeil ;
impuissance ;
inflammations.
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
• leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
• réactions allergiques sévères avec choc ;
• sclérose en plaques ;
• troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans les
bras et le haut du corps ;
• arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
• fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
• perforation intestinale (trou dans l’intestin) ;
• hépatite ;
• réactivation du virus de l’hépatite B ;
• hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps) ;
• vasculite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
• syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
éruption cutanée) ;
• œdème de la face (gonflement du visage) avec réactions allergiques ;
• érythème polymorphe (éruption cutanée inflammatoire) ;
• syndrome de type lupus ;
• angioœdème (gonflement localisé de la peau) ;
• réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
• lymphome à cellules T hépatosplénique (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
• carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
• sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par le virus de l’herpès humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau.
• insuffisance hépatique ;
• aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
138
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids est faible.
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
• taux faibles de globules blancs ;
• taux faibles de globules rouges ;
• élévation des taux de lipides dans le sang ;
• élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
• taux élevés de globules blancs ;
• taux faibles de plaquettes ;
• élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
• taux anormaux de sodium dans le sang ;
• taux faibles de calcium dans le sang ;
• taux faibles de phosphate dans le sang ;
• taux de sucre élevé dans le sang ;
• taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
• présence d’anticorps dans le sang ;
• taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
• taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
• taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Appendix V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie Hukyndra peut être conservée
entre 20 °C et 25 °C pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la lumière. Après
avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée entre 20 °C et 25 °C, la seringue
doit être utilisée
dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est replacée au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
139
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble, jaunie ou si vous observez
des flocons ou des particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
La substance active est :Adalimumab.
Les autres composants sont : chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour
préparation injectables, acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), hydroxyde de sodium
(pour l’ajustement du pH).
Comment se présente Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et contenu de
l’emballage extérieur
Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie avec protège aiguille est présenté sous
forme de solution stérile de 40 mg d’adalimumab dissous dans 0,4 ml de solution sans conservateur.
La seringue préremplie Hukyndra est une seringue en verre contenant une solution d’adalimumab.
Chaque boîte contient 1, 2 ou 6 seringue(s) préremplie(s) sous plaquette avec 1, 2 ou 6 tampon(s)
d’alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Fabricants
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
EG (Eurogenerics) NV
Tél/Tel: +32 24797878
Lietuva
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
140
България
STADA Bulgaria EOOD
Teл.: +359 29624626
Česká republika
STADA PHARMA CZ s.r.o.
Tel: +420 257888111
Danmark
STADA Nordic ApS
Tlf: +45 44859999
Deutschland
STADAPHARM GmbH
Tel: +49 61016030
Eesti
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Ελλάδα
STADA Arzneimittel AG
Τηλ: +30 2106664667
España
Laboratorio STADA, S.L.
Tel: +34 934738889
France
EG LABO - Laboratoires EuroGenerics
Tél: +33 146948686
Hrvatska
STADA d.o.o.
Tel: +385 13764111
Ireland
Clonmel Healthcare Ltd.
Tel: +353 526177777
Ísland
STADA Arzneimittel AG
Sími: +49 61016030
Italia
EG SpA
Tel: +39 028310371
Κύπρος
STADA Arzneimittel AG
Τηλ: +30 2106664667
Latvija
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Luxembourg/Luxemburg
EG (Eurogenerics) NV
Tél/Tel: +32 4797878
Magyarország
STADA Hungary Kft
Tel.: +36 18009747
Malta
Pharma.MT Ltd
Tel: +356 21337008
Nederland
Centrafarm B.V.
Tel.: +31 765081000
Norge
STADA Nordic ApS
Tlf: +45 44859999
Österreich
STADA Arzneimittel GmbH
Tel: +43 136785850
Polska
STADA Poland Sp. z.o o.
Tel: +48 227377920
Portugal
Stada, Lda.
Tel: +351 211209870
România
STADA M&D SRL
Tel: +40 213160640
Slovenija
Stada d.o.o.
Tel: +386 15896710
Slovenská republika
STADA PHARMA Slovakia, s.r.o.
Tel: +421 252621933
Suomi/Finland
STADA Nordic ApS, Suomen sivuliike
Puh/Tel: +358 207416888
Sverige
STADA Nordic ApS
Tel: +45 44859999
United Kingdom (Northern Ireland)
STADA Arzneimittel AG
Tel: +49 61016030
141
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
Des informations détaillées sur ce médicament, y compris une vidéo sur le mode d’utilisation de la
seringue préremplie, sont disponibles en scannant le code QR présent ci-dessous ou sur l’emballage
extérieur avec votre smartphone. Les mêmes informations sont également disponibles sur le lien
suivant :
hukyndrapatients.com.
Code QR à inclure
142
7.
Instructions d’utilisation
Instructions d’utilisation
Hukyndra (adalimumab), seringue préremplie
40 mg/0,4 ml, solution injectable, pour voie sous-cutanée
Lisez attentivement ces instructions d’utilisation avant d’utiliser la seringue préremplie à usage unique
Hukyndra.
Seringue préremplie à usage unique Hukyndra :
Capuchon de l
’aiguille
Ailette de
préhension
Piston
Informations importantes que vous devez connaître avant d’injecter la seringue préremplie à usage
unique Hukyndra.
Informations importantes :
• Pour injection sous-cutanée uniquement.
• Ne pas utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si :
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules ;
la date de péremption est dépassée ;
le liquide a été congelé (même s’il a décongelé) ou a été exposé au soleil ;
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée.
• N’enlevez le capuchon de l’aiguille que juste avant l’injection. Gardez Hukyndra hors de la vue
et de la portée des enfants.
• Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour savoir comment
conserver la seringue préremplie à usage unique Hukyndra.
Avant l’injection :
Votre médecin vous montrera comment utiliser la seringue préremplie à usage unique Hukyndra avant
que vous ne l’utilisiez pour la première fois.
Utilisations actuelles de la seringue d'adalimumab :
Même si vous avez utilisé d’autres seringues commercialisées d’adalimumab par le passé, veuillez lire
les instructions dans leur intégralité pour comprendre comment utiliser correctement ce dispositif
avant de tenter de l’injecter.
Questions relatives à l’utilisation de la seringue préremplie à usage unique Hukyndra ?
Si vous avez des questions, parlez-en à votre médecin.
Préparation de l’injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 1 : Sortez la seringue du réfrigérateur et laissez-la se réchauffer à une température
entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes.
1.1
1.2
Sortez Hukyndra du réfrigérateur (voir figure A).
Laissez Hukyndra à une température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes avant
l’injection (voir figure B).
143
Ne pas
enlever le capuchon gris de l’aiguille jusqu’à ce que Hukyndra atteigne 20 °C à 25 °C.
Ne pas
réchauffer Hukyndra par un autre moyen. Par exemple, ne pas le réchauffer dans un four
à micro-ondes ou dans de l’eau chaude.
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si le liquide a été congelé (même s’il a décongelé).
Figure A
15–30
MIN
Figure B
ETAPE 2 : Vérifiez la date de péremption et le liquide.
2.1
Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette de la seringue préremplie (voir figure C).
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si la date de péremption est dépassée.
2.2
Vérifiez que le liquide dans la seringue est limpide et incolore (voir figure C).
Ne pas
utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si le liquide est trouble,
jauni, ou contient des flocons ou des particules.
Vérification de la date de
péremption et du liquide
EXP : MM/AAAA
Figure C
ETAPE
3 : Rassemblez le matériel et lavez-vous les mains.
3.1
Posez les éléments suivants sur une surface plane et propre (voir figure D) :
• 1 seringue préremplie à usage unique et 1 tampon d’alcool,
• 1 boule de coton ou compresse (non incluse),
• 1 conteneur pour objets pointus et tranchants, résistant aux perforations (non inclus). Voir
l’étape 9.
144
Figure D
3.2
Lavez et séchez vos mains (voir figure E).
Figure E
Injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 4 : Choisissez un site d’injection propre.
4.1 Choisissez un site d’injection (voir figure F) :
• sur le devant de vos cuisses ou
• votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de votre nombril.
• Différent de votre dernier site d’injection (à au moins 3 cm de votre dernier site d’injection).
4.2 Nettoyez le site d’injection avec le tampon d’alcool en faisant un mouvement circulaire (voir
figure G).
• Ne pas injecter à travers les vêtements.
• Ne pas injecter dans une peau douloureuse, contusionnée, rouge, dure, présentant des cicatrices,
avec des vergetures, ou au niveau de plaques de psoriasis.
Figure F
ETAPE 5 : Retirez le capuchon de l’aiguille.
5.1
Tenez la seringue préremplie dans une main (voir figure H).
145
Figure G
5.2
Retirez doucement le capuchon de l’aiguille avec l’autre main (voir figure H).
Jetez le capuchon de l’aiguille.
Ne pas remettre le capuchon.
Ne pas toucher l’aiguille avec vos doigts et ne pas laisser l’aiguille toucher quoi que ce soit.
Tenez la seringue préremplie avec l’aiguille vers le haut. Vous devez voir l’air dans la seringue
préremplie. Poussez lentement le piston pour chasser l’air à travers l’aiguille.
• Vous pouvez voir une goutte de liquide au bout de l’aiguille. Ceci est normal.
Figure H
ETAPE 6 : Prenez la seringue et pincez la peau.
6.1 Tenez le corps de la seringue préremplie d’une main entre votre pouce et votre index, comme un
stylo (voir figure I). Ne relâchez à aucun moment la pression sur le piston.
6.2 Pincez doucement le site d’injection de la peau nettoyée (abdomen ou cuisse) avec votre autre
main (voir figure J). Maintenez la peau fermement.
Figure I
Figure J
ETAPE 7 : Injectez le médicament.
146
7.1 Insérez l’aiguille dans la peau pincée selon un angle d’environ 45 degrés avec un mouvement
rapide, comme une fléchette (voir figure K).
Une fois l’aiguille insérée, relâchez la peau.
7.2 Poussez doucement le piston jusqu’à ce que le liquide soit injecté et que la seringue préremplie
soit vide (voir figure L).
Abdomen
Ou
Figure K
Cuisse
Figure L
ETAPE 8 : Retirez l’aiguille de la seringue préremplie de la peau.
8.1 Relâchez lentement votre doigt du piston. Le piston remontera en même temps que votre doigt
et rétractera l’aiguille depuis le site d’injection vers le protège-aiguille (voir figure M).
• L’aiguille ne se rétractera pas tant que tout le liquide ne sera pas injecté. Contactez votre
médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous pensez ne pas avoir injecté une dose
complète.
• Il est normal de voir un ressort autour de la tige du piston après la rétractation de l’aiguille.
8.2 Après avoir terminé l’injection, placez une boule de coton ou une compresse sur la peau au
niveau du site d’injection.
Ne pas
frotter.
• Un léger saignement au site d’injection est normal.
147
Figure M
Elimination de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 9 : Eliminez la seringue utilisée dans un conteneur pour objets pointus et tranchants.
9.1 Placez vos aiguilles, seringues et objets tranchants utilisés dans un conteneur pour objets
pointus et tranchants immédiatement après utilisation (voir figure N).
• Ne pas jeter (éliminer) les aiguilles et seringues directement dans les ordures ménagères.
9.2 Le capuchon de l’aiguille, le tampon d’alcool, la boule de coton ou la compresse ainsi que
l’emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères.
Figure N
Informations complémentaires relatives à l’élimination
Si vous ne disposez pas d’un conteneur pour objets pointus et tranchants, vous pouvez utiliser un
contenant domestique qui est :
• fait de plastique résistant ;
• doté d’un couvercle hermétique et résistant aux perforations, qui ne permet pas aux objets
pointus et tranchants d’en sortir ;
• en position verticale et stable lors de l’utilisation ;
• résistant aux fuites ; et
• pourvu d’une étiquette indiquant qu’il contient des déchets dangereux.
148
Lorsque votre conteneur pour objets pointus et tranchants est presque plein, vous devez suivre les
recommandations locales pour la bonne élimination de votre conteneur pour objets pointus et
tranchants.
Ne pas jeter votre conteneur pour objets pointus et tranchants utilisé dans vos ordures ménagères. Ne
pas recycler votre conteneur pour objets pointus et tranchants.
Si vous avez des questions, contactez votre médecin pour obtenir de l’aide.
149
Notice : information du patient
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Votre médecin vous remettra également une Carte de Surveillance qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Hukyndra et pendant le traitement. Conservez cette Carte de Surveillance avec vous durant
votre traitement et 4 mois après votre dernière injection de Hukyndra.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli et dans quels cas est-il
utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en
stylo prérempli ?
Comment utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli ?
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli ?
Contenu de l’emballage et autres informations.
Instructions d’utilisation
Qu’est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli et dans quels cas
est-il utilisé
La substance active contenue dans Hukyndra est l’adalimumab.
Hukyndra est utilisé dans le traitement de :
la polyarthrite rhumatoïde,
l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
l’arthrite liée à l’enthésite,
la spondylarthrite ankylosante,
la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
le rhumatisme psoriasique,
le psoriasis en plaques,
l’hidrosadénite suppurée,
la maladie de Crohn,
la rectocolite hémorragique,
l’uvéite non infectieuse.
La substance active de Hukyndra, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
150
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Hukyndra diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte. On pourra
d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Hukyndra peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hukyndra peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider
à se mouvoir plus facilement.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à
partir de 2 ans. On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate.
Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Hukyndra est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On
pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à
ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hukyndra est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondylarthrite axiale
sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l’adulte. On pourra d’abord
vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra
vous sera prescrit.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Hukyndra est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Hukyndra peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à se mouvoir plus facilement. On pourra
d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante,
Hukyndra vous sera prescrit.
151
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles et causer leur effritement, leur épaississement et le décollement du lit de l’ongle, ce qui peut
être douloureux.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte et
• le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans pour
lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas
adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement un écoulement de pus. Elle touche le plus
souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des
cuisses, l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones
concernées.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
• l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hukyndra peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent
associée à la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
• la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
• la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
152
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil,
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hukyndra agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hukyndra 40 mg, solution
injectable en stylo prérempli
N’utilisez jamais Hukyndra :
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important d’informer votre médecin si vous avez des signes d’infections, par
exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires ;
si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements
et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hukyndra.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Hukyndra et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de la jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Hukyndra. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hukyndra. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections peuvent
être graves et elles incluent :
o
tuberculose ;
o
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries ;
o
infection sévère du sang (septicémie).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer le pronostic vital. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin pourra vous dire
d’arrêter votre traitement par Hukyndra pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections répétitives ou d’autres problèmes de santé
qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensible aux infections pendant le traitement
par Hukyndra. Vous et votre médecin devez porter une attention particulière aux signes
153
d’infection lorsque vous êtes traité par Hukyndra. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui l’a contractée. Si vous avez une tuberculose active,
Hukyndra ne doit pas être utilisé.
o
Des cas de tuberculose ayant été rapportés chez des patients traités par Hukyndra, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur votre Carte de Surveillance.
o
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
o
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez immédiatement votre médecin.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez avoir un risque de contracter le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont porteurs du
VHB, Hukyndra peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, en particulier si vous prenez d’autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut menacer le pronostic vital.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Hukyndra. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Hukyndra.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin déterminera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hukyndra. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Hukyndra.
o
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
o
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu toutes les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hukyndra.
o
Si vous avez reçu Hukyndra alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière dose
d’Hukyndra reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins qui suivent
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
154
Insuffisance cardiaque
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Hukyndra, votre insuffisance
cardiaque doit être étroitement surveillée par votre médecin. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous développez de
nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si vous pouvez recevoir Hukyndra.
Fièvre, hématome, saignement, pâleur
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident à lutter contre les infections ou à stopper les hémorragies. Votre médecin pourra
décider d’arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui persiste, si vous présentez de
légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle, contactez immédiatement
votre médecin.
Cancer
De très rares cas de certains types de cancers ont été observés chez des enfants et des adultes
traités par adalimumab ou par d’autres anti-TNF.
o
Les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la
maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
o
Si vous prenez Hukyndra, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient
également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
o
Informez votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Hukyndra.
o
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
de l’adalimumab.
o
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devez en
parler avec votre médecin pour vérifier si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Hukyndra peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que éruption cutanée persistante inexpliquée,
fièvre, douleur articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
• Vaccinations : les enfants doivent si possible être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Hukyndra.
Autres médicaments et Hukyndra
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Hukyndra en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
• anakinra,
155
abatacept.
Hukyndra peut être pris en association avec :
• le méthotrexate,
• certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or),
• des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous avez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
• Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hukyndra.
• Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
• Hukyndra ne doit être utilisé pendant la grossesse que si cela est nécessaire.
• D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies congénitales
lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux mères ayant la
même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
• Hukyndra peut être utilisé pendant l’allaitement.
• Si vous recevez Hukyndra pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
• Il est important de prévenir les médecins qui suivent votre bébé ainsi que les autres professionnels
de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hukyndra peut avoir un effet mineur sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Hukyndra.
Hukyndra contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,4 ml, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hukyndra pour chacune des indications approuvées sont présentées dans
le tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hukyndra si vous avez besoin
d’une dose différente.
156
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi pendant
l’utilisation d’Hukyndra. Si
votre médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Hukyndra peut être administré
seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hukyndra, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Hukyndra 40 mg
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 2 ans et
pesant 30 kg et plus
Arthrite liée à l’enthésite
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents, et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 6 ans et
pesant 30 kg et plus
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
Si vous avez une réponse
injections de 40 mg le même
insuffisante, votre médecin
jour), suivie de 40 mg administré
pourra augmenter la posologie à
une semaine sur deux en
40 mg toutes les semaines ou à
commençant une semaine après la 80 mg toutes les deux semaines.
première dose.
Enfants et adolescents âgés de Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d’une dose de 40 mg une semaine
plus
plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
157
Adultes
Adolescents âgés de 12 à
17 ans et pesant 30 kg et plus
Première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie d’une dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même jour)
deux semaines après. Après deux
semaines supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi à
raison d’une dose de 40 mg toutes
les semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
2 injections de 40 mg sur un jour),
suivie d’une dose de 40 mg toutes
les deux semaines à partir de la
semaine suivante.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Hukyndra 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg
toutes les deux semaines.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et
adultes à partir de 6 ans
pesant 40 kg et plus
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans pesant moins de
40 kg
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg deux
semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 40 mg, suivie de
20 mg deux semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie deux semaines plus
tard de 40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est de
20 mg une semaine sur deux.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
158
Votre médecin pourra
augmenter la dose à 20 mg
toutes les semaines.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Commentaires
Adultes
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de
40 kg
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg (une
injection de 40 mg) deux semaines
après.
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
80 mg une semaine sur deux.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg administré
une semaine sur deux en
commençant une semaine après la
première dose.
40 mg toutes les deux semaines
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg
toutes les deux semaines.
Vous devez poursuivre votre
traitement par adalimumab à la
dose habituelle, même si vous
avez atteint l’âge de 18 ans.
Vous devez poursuivre votre
traitement par adalimumab à la
dose habituelle, même si vous
avez atteint l’âge de 18 ans.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres immunomodulateurs
peut être poursuivie au cours du
traitement par Hukyndra.
Hukyndra peut aussi être
administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
habituelle de 40 mg toutes les
deux semaines.
Hukyndra est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant au moins
30 kg
Mode et voie d’administration
Hukyndra est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées pour l’injection de Hukyndra sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus de Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli que vous
n’auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Hukyndra plus souvent que votre médecin ou pharmacien ne
l’avait indiqué, contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
159
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hukyndra dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante le jour qui avait été initialement prévu si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
La décision d’arrêter d’utiliser Hukyndra doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir si vous arrêtez d’utiliser Hukyndra.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore jusqu’à 4 mois après la dernière injection d’Hukyndra.
Informez immédiatement votre médecin si vous constatez un des effets suivants :
• éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
• gonflement de la face, des mains, des pieds ;
• gêne respiratoire, gêne en avalant ;
• essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
• signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
• sensation de faiblesse ou de fatigue ;
• toux ;
• fourmillements ;
• engourdissement ;
• vision double ;
• faiblesse des bras ou des jambes ;
• « bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
• signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec l’adalimumab.
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
• réactions au site d’injection (dont douleur, gonflement, rougeur ou démangeaison) ;
• infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
• maux de tête ;
• douleurs abdominales ;
• nausées et vomissements ;
• éruption cutanée;
• douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
• infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
• infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
• infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
• infections de l’oreille ;
• infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
• infections des organes de reproduction ;
• infections urinaires ;
160
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
altérations de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
troubles du sommeil ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression de racine nerveuse (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement oculaire ;
vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffée de chaleur ;
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (gonflement) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
retard de cicatrisation.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
• infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
• infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
• infections oculaires ;
• infections bactériennes ;
• diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
• cancer ;
• cancer affectant le système lymphatique ;
• mélanome ;
• troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques (se
présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
161
vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (maladie des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème de la face (gonflement du visage) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux systémique (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes) ;
interruptions du sommeil ;
impuissance ;
inflammations.
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
• leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
• réactions allergiques sévères avec choc ;
• sclérose en plaques ;
• troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans les
bras et le haut du corps ;
• arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
• fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
• perforation intestinale (trou dans l’intestin) ;
• hépatite ;
• réactivation du virus de l’hépatite B ;
• hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps) ;
• vasculite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
• syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
éruption cutanée) ;
• œdème de la face (gonflement du visage) avec réactions allergiques ;
• érythème polymorphe (éruption cutanée inflammatoire) ;
• syndrome de type lupus ;
• angioœdème (gonflement localisé de la peau) ;
• réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
• lymphome à cellules T hépatosplénique (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
• carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
• sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par le virus de l’herpès humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau.
• insuffisance hépatique ;
• aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
162
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids est faible.
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
• taux faibles de globules blancs ;
• taux faibles de globules rouges ;
• élévation des taux de lipides dans le sang ;
• élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
• taux élevés de globules blancs ;
• taux faibles de plaquettes ;
• élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
• taux anormaux de sodium dans le sang ;
• taux faibles de calcium dans le sang ;
• taux faibles de phosphate dans le sang ;
• taux de sucre élevé dans le sang ;
• taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
• présence d’anticorps dans le sang ;
• taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
• taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
• taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Appendix V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli Hukyndra peut être conservé entre
20 °C et 25 °C pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la lumière. Après avoir
été retiré du réfrigérateur pour être conservé entre 20 °C et 25 °C, le stylo
doit être utilisé dans les 14
jours ou jetée,
même si il est replacé au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jeté.
163
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble, jaunie ou si vous observez
des flocons ou des particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
La substance active est : Adalimumab
Les autres composants sont : chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour
préparation injectables, acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), hydroxyde de sodium
(pour l’ajustement du pH).
Comment se présente Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli et contenu de
l’emballage extérieur
Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution injectable
de 0,4 ml sans conservateur dans un dispositif d’injection muni prérempli d’une aiguille (auto-
injecteur) contenant une seringue préremplie en verre avec une aiguille fixe et un bouchon-piston
(caoutchouc bromobutyle, sans latex). Le stylo est un dispositif d’injection mécanique, portable,
jetable, à usage unique.
Boîtes de : 1, 2 ou 6 stylo(s) prérempli(s) avec 1, 2 ou 6 tampon(s) d’alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Fabricants
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
EG (Eurogenerics) NV
Tél/Tel: +32 24797878
Lietuva
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
164
България
STADA Bulgaria EOOD
Teл.: +359 29624626
Česká republika
STADA PHARMA CZ s.r.o.
Tel: +420 257888111
Danmark
STADA Nordic ApS
Tlf: +45 44859999
Deutschland
STADAPHARM GmbH
Tel: +49 61016030
Eesti
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Ελλάδα
STADA Arzneimittel AG
Τηλ: +30 2106664667
España
Laboratorio STADA, S.L.
Tel: +34 934738889
France
EG LABO - Laboratoires EuroGenerics
Tél: +33 146948686
Hrvatska
STADA d.o.o.
Tel: +385 13764111
Ireland
Clonmel Healthcare Ltd.
Tel: +353 526177777
Ísland
STADA Arzneimittel AG
Sími: +49 61016030
Italia
EG SpA
Tel: +39 028310371
Κύπρος
STADA Arzneimittel AG
Τηλ: +30 2106664667
Latvija
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Luxembourg/Luxemburg
EG (Eurogenerics) NV
Tél/Tel: +32 4797878
Magyarország
STADA Hungary Kft
Tel.: +36 18009747
Malta
Pharma.MT Ltd
Tel: +356 21337008
Nederland
Centrafarm B.V.
Tel.: +31 765081000
Norge
STADA Nordic ApS
Tlf: +45 44859999
Österreich
STADA Arzneimittel GmbH
Tel: +43 136785850
Polska
STADA Poland Sp. z.o o.
Tel: +48 227377920
Portugal
Stada, Lda.
Tel: +351 211209870
România
STADA M&D SRL
Tel: +40 213160640
Slovenija
Stada d.o.o.
Tel: +386 15896710
Slovenská republika
STADA PHARMA Slovakia, s.r.o.
Tel: +421 252621933
Suomi/Finland
STADA Nordic ApS, Suomen sivuliike
Puh/Tel: +358 207416888
Sverige
STADA Nordic ApS
Tel: +45 44859999
United Kingdom (Northern Ireland)
STADA Arzneimittel AG
Tel: +49 61016030
165
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
Des informations détaillées sur ce médicament, y compris une vidéo sur le mode d’utilisation du stylo
prérempli, sont disponibles en scannant le code QR présent ci-dessous ou sur l’emballage extérieur
avec votre smartphone. Les mêmes informations sont également disponibles sur le lien suivant :
hukyndrapatients.com.
Code QR à inclure
166
7.
Instructions d’utilisation
INSTRUCTIONS D’UTILISATION
Hukyndra (adalimumab), stylo prérempli
40 mg/0,4 ml, solution injectable, pour voie sous-cutanée
Lisez attentivement ces instructions d’utilisation avant d’utiliser le stylo prérempli à usage
unique Hukyndra.
Avant l’injection
Votre médecin vous montrera comment utiliser le stylo prérempli à usage unique Hukyndra avant que
vous ne l’utilisiez pour la première fois.
Même si vous avez utilisé un autre stylo commercialisé d’adalimumab par le passé, ce stylo-ci
fonctionne différemment des autres stylos. Veuillez lire ces instructions d’utilisation dans leur
intégralité pour comprendre comment utiliser correctement le stylo prérempli Hukyndra avant de
procéder à l’injection.
Informations importantes
Ne pas
utiliser le stylo et appeler votre médecin ou pharmacien si :
• la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules ;
• la date de péremption est dépassée ;
• le stylo a été exposé au soleil ;
• le stylo est tombé ou a été écrasé.
N’enlevez le capuchon clair que juste avant l’injection. Gardez le stylo prérempli à usage unique
Hukyndra hors de la portée des enfants.
Lisez toutes les pages d’instructions avant d’utiliser le stylo prérempli à usage unique Hukyndra.
Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour savoir comment
conserver le stylo prérempli à usage unique Hukyndra.
167
Parties du stylo prérempli Hukyndra
Zone de préhension grise
Fenêtre de contrôle
Manchon orange de l’aiguille
Aiguille
Capuchon clair
Comment dois-je conserver le stylo prérempli à usage unique Hukyndra ?
Conservez le stylo prérempli à usage unique Hukyndra dans son emballage d’origine au réfrigérateur
entre 2 °C et 8 °C. Si nécessaire, par exemple en cas de voyage, vous pouvez également conserver le
stylo prérempli Hukyndra entre 20 °C et 25 °C pendant 14 jours maximum.
Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour plus d’informations.
ETAPE 1 : Sortez le stylo prérempli du réfrigérateur et laissez-le se réchauffer à une
température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes avant l’injection.
Etape 1a.
Sortez le stylo prérempli Hukyndra du réfrigérateur (voir figure A).
Figure A
Etape 1b.
Laissez le stylo prérempli Hukyndra à une température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à
30 minutes avant l’injection (voir figure B).
15–30
MIN
Figure B
Ne pas enlever le capuchon clair jusqu’à ce que le stylo prérempli Hukyndra atteigne 20 °C à
25 °C.
Ne pas réchauffer le stylo prérempli Hukyndra par un autre moyen. Par exemple, ne pas le
réchauffer dans un four à micro-ondes ou dans de l’eau chaude.
Ne pas utiliser le stylo prérempli si le liquide a été congelé (même s’il a décongelé).
168
ETAPE 2 : Vérifiez la date de péremption, rassemblez le matériel et lavez-vous les mains.
Etape 2a.
Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette du stylo prérempli Hukyndra (voir figure C).
Ne pas
utiliser le stylo prérempli si la date de péremption est dépassée.
EXP : MM/AAAA
Figure C
Etape 2b.
Posez les éléments suivants sur une surface plane et propre (voir figure D) :
1 stylo prérempli Hukyndra et 1 tampon d’alcool,
1 boule de coton ou compresse (non incluse),
1 conteneur pour objets pointus et tranchants, résistant aux perforations (non inclus). Voir
l’étape 9 à la fin de ces instructions d’utilisation pour savoir comment éliminer (jeter) votre stylo
prérempli Hukyndra.
Tampon
d’alcool
Figure D
Etape 2c.
Lavez et séchez vos mains (voir figure E).
Figure E
169
ETAPE 3 : Choisissez et nettoyez le site d’injection.
Etape 3a.
Choisissez un site d’injection (voir figure F) :
sur le devant de vos cuisses ou
votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de votre nombril.
A au moins 3 cm de votre dernier site d’injection.
Figure F
Etape 3b.
Essuyez le site d’injection en faisant un mouvement circulaire avec le tampon d’alcool (voir
figure G).
Figure G
Ne pas
injecter à travers les vêtements.
Ne pas
injecter dans une peau douloureuse, meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures, ou au
niveau de plaques de psoriasis.
ETAPE 4 : Vérifiez le médicament dans la fenêtre de contrôle.
Etape 4a.
Tenez le stylo prérempli Hukyndra par la zone de préhension grise dirigée vers le haut.
Vérifiez la fenêtre de contrôle (voir figure H).
Il est normal de voir une ou plusieurs bulles dans la fenêtre.
Assurez-vous que la solution est limpide et incolore.
Figure H
170
Ne pas
utiliser le stylo prérempli Hukyndra si la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou
des particules.
Ne pas
utiliser le stylo prérempli Hukyndra s’il est tombé ou s’il a été écrasé.
ETAPE 5 : Retirez le capuchon clair.
Etape 5a.
Tirez d’un seul coup le capuchon (voir figure I).
Il est normal de voir quelques gouttes de liquide sortir de l’aiguille.
Figure I
Etape 5b.
Jetez le capuchon de l’aiguille.
Ne pas
remettre le capuchon sur le stylo. Cela pourrait endommager l’aiguille. Le stylo est prêt à être
utilisé après que le capuchon clair a été retiré.
Etape 5c.
Dirigez le stylo prérempli Hukyndra de telle sorte que le manchon orange de l’aiguille
pointe vers le site d’injection.
ETAPE 6 : Pincez la peau et le stylo prérempli Hukyndra au-dessus du site d’injection.
Etape 6a.
Pincez la peau au niveau du site d’injection pour créer un pli et tenez-la fermement.
Etape 6b.
Placez la manchon orange de l’aiguille à angle droit (angle de 90 °C) contre le site
d’injection (voir figure J).
Tenez le stylo de sorte que vous puissiez voir la fenêtre de contrôle.
171
Figure J
ETAPE 7 : Procédez à l’injection.
Etape 7a.
Appuyez fermement le stylo contre le site d’injection (voir figure K).
Le premier « clic » vous signalera le début de l’injection (voir figure K). L’injection complète
pourra durer jusqu’à 10 secondes après le premier « clic ».
Continuez d’appuyer le stylo contre le site d’injection.
L’injection est terminée lorsque l’indicateur orange a cessé de bouger et que vous entendez un
second « clic » (voir figure L).
Ne pas relever ou relâcher la pression du site d’injection tant que l’injection n’est pas terminée.
Attendre
10 secondes
1er
clic
2nd
clic
Figure K
Figure L
ETAPE 8 : Retirez le stylo prérempli Hukyndra de la peau et prenez soin du site d'injection.
Etape 8a.
Lorsque l’injection est terminée, retirez doucement le stylo prérempli Hukyndra de la peau.
Le manchon orange de l’aiguille recouvrira l’extrémité de l’aiguille (voir figure M).
172
Figure M
S’il y a plus que quelques gouttes de liquide sur le site d’injection, contactez votre médecin.
Etape 8b.
Après avoir terminé l’injection, placez une boule de coton ou une compresse sur la peau au
niveau du site d’injection.
Ne pas
frotter.
Un léger saignement au site d’injection est normal.
ETAPE 9 : Comment dois-je éliminez le stylo prérempli Hukyndra utilisé ?
Etape 9a.
Placez vos aiguilles, stylos et objets tranchants utilisés dans un conteneur pour objets
pointus et tranchants immédiatement après utilisation (voir figure N).
Ne pas jeter (éliminer) le stylo dans les ordures ménagères.
Etape 9b.
Le capuchon clair, le tampon d’alcool, la boule de coton ou la compresse ainsi que
l’emballage peuvent être jetés dans vos ordures ménagères.
Si vous ne disposez pas d’un conteneur pour objets pointus et tranchants, vous pouvez utiliser un
contenant domestique qui est :
fait de plastique résistant ;
doté d’un couvercle hermétique et résistant aux perforations, qui ne permet pas aux objets pointus
et tranchants d’en sortir ;
en position verticale et stable lors de l’utilisation ;
résistant aux fuites ; et
pourvu d’une étiquette indiquant qu’il contient des déchets dangereux.
Lorsque votre conteneur pour objets pointus et tranchants est presque plein, vous devez suivre les
recommandations locales pour la bonne élimination de votre conteneur pour objets pointus et
tranchants.
Ne pas
jeter votre conteneur pour objets pointus et tranchants utilisé dans vos ordures ménagères.
Ne pas
recycler votre conteneur pour objets pointus et tranchants.
173
Si vous avez des questions, contactez votre médecin pour obtenir de l’aide.
Figure N
174
Notice: Information du patient
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Votre médecin vous remettra également une Carte de Surveillance qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Hukyndra et pendant le traitement. Conservez cette Carte de Surveillance avec vous durant
votre traitement et 4 mois après votre dernière injection de Hukyndra.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans quels cas est-
il utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en
seringue préremplie ?
Comment utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
Contenu de l’emballage et autres informations.
Instructions d’utilisation
Qu’est-ce que Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans
quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hukyndra est l’adalimumab.
Hukyndra est utilisé dans le traitement de :
la polyarthrite rhumatoïde,
le psoriasis en plaques,
l’hidrosadénite suppurée,
la maladie de Crohn,
la rectocolite hémorragique,
l’uvéite non infectieuse.
La substance active de Hukyndra, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Hukyndra diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
175
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte. On pourra
d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Hukyndra peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hukyndra peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider
à se mouvoir plus facilement.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles et causer leur effritement, leur épaississement et le décollement du lit de l’ongle, ce qui peut
être douloureux.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte et
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement un écoulement de pus. Elle touche le plus
souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des
cuisses, l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones
concernées.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
• l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hukyndra peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent
associée à la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
• la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
176
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
• la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
• les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil,
• les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hukyndra agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hukyndra 80 mg, solution
injectable en seringue préremplie
N’utilisez jamais Hukyndra :
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important d’informer votre médecin si vous avez des signes d’infections, par
exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires ;
si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements
et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hukyndra.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Hukyndra et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de la jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Hukyndra. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hukyndra. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections peuvent
être graves et elles incluent :
o
tuberculose ;
o
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries ;
177
o
infection sévère du sang (septicémie).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer le pronostic vital. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin pourra vous dire
d’arrêter votre traitement par Hukyndra pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections répétitives ou d’autres problèmes de santé
qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensible aux infections pendant le traitement
par Hukyndra. Vous et votre médecin devez porter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Hukyndra. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui l’a contractée. Si vous avez une tuberculose active,
Hukyndra ne doit pas être utilisé.
o
Des cas de tuberculose ayant été rapportés chez des patients traités par Hukyndra, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur votre Carte de Surveillance.
o
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
o
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez immédiatement votre médecin.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez avoir un risque de contracter le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont porteurs du
VHB, Hukyndra peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, en particulier si vous prenez d’autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut menacer le pronostic vital.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Hukyndra. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Hukyndra.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin déterminera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hukyndra. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
178
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Hukyndra.
o
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
o
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu toutes les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hukyndra.
o
Si vous avez reçu Hukyndra alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière dose
d’Hukyndra reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins qui suivent
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Hukyndra, votre insuffisance
cardiaque doit être étroitement surveillée par votre médecin. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous développez de
nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si vous pouvez recevoir Hukyndra.
Fièvre, hématome, saignement, pâleur
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident à lutter contre les infections ou à stopper les hémorragies. Votre médecin pourra
décider d’arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui persiste, si vous présentez de
légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle, contactez immédiatement
votre médecin.
Cancer
De très rares cas de certains types de cancers ont été observés chez des enfants et des adultes
traités par adalimumab ou par d’autres anti-TNF.
o
Les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la
maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
o
Si vous prenez Hukyndra, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient
également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
o
Informez votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Hukyndra.
o
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
de l’adalimumab.
o
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devez en
parler avec votre médecin pour vérifier si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
179
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Hukyndra peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que éruption cutanée persistante inexpliquée,
fièvre, douleur articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
• Vaccinations : les enfants doivent si possible être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Hukyndra.
Autres médicaments et Hukyndra
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Hukyndra en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
• anakinra,
• abatacept.
Hukyndra peut être pris en association avec :
• le méthotrexate,
• certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or),
• des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous avez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
• Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hukyndra.
• Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
• Hukyndra ne doit être utilisé pendant la grossesse que si cela est nécessaire.
• D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies congénitales
lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux mères ayant la
même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
• Hukyndra peut être utilisé pendant l’allaitement.
• Si vous recevez Hukyndra pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
• Il est important de prévenir les médecins qui suivent votre bébé ainsi que les autres professionnels
de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hukyndra peut avoir un effet mineur sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Hukyndra.
Hukyndra contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,8 ml, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
180
3.
Comment prendre Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hukyndra pour chacune des indications approuvées sont présentées dans
le tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hukyndra si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
40 mg une semaine sur deux
Commentaires
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi pendant
l’utilisation d’Hukyndra. Si
votre médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Hukyndra peut être administré
seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hukyndra, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Hukyndra 40 mg
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Commentaires
Si vous avez une réponse
insuffisante, votre médecin
pourra augmenter la posologie à
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux semaines.
Commentaires
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg administré
une semaine sur deux en
commençant une semaine après la
première dose.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même jour
ou une injection de 80 mg par jour
pendant deux jours de suite),
suivie d’une dose de 80 mg (une
injection de 80 mg) deux semaines
après. Après deux semaines
supplémentaires, le traitement doit
être poursuivi à raison d’une dose
de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux
semaines, suivant la prescription
de votre médecin.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Adultes
181
Adolescents âgés de 12 à
17 ans et pesant 30 kg et plus
Une dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie d’une
dose de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la semaine
suivante.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Hukyndra 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg
toutes les deux semaines.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et
adultes à partir de 6 ans
pesant 40 kg et plus
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans pesant moins de
40 kg
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg deux semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même jour
ou une injection de 80 mg par jour
pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de 80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Hukyndra 80 mg, solution
injectable en seringue préremplie
ne doit pas être utilisée chez les
enfants ou adolescents pesant
moins de 40 kg atteints de la
maladie de Crohn, puisqu’il n’est
pas possible d’administrer des
doses inférieures à 80 mg.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même jour
ou une injection de 80 mg par jour
pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de 80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg (une injection de 40 mg)
deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Adultes
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg
toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de
40 kg
Vous devez poursuivre votre
traitement par adalimumab à la
dose habituelle, même si vous
avez atteint l’âge de 18 ans.
182
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même jour
ou une injection de 80 mg par jour
pendant deux jours consécutifs),
suivie de 80 mg (une injection de
80 mg) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
80 mg une semaine sur deux.
Combien et à quelle fréquence
prendre Hukyndra ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg administré une semaine sur
deux en commençant une semaine
après la première dose.
40 mg toutes les deux semaines
Vous devez poursuivre votre
traitement par adalimumab à la
dose habituelle, même si vous
avez atteint l’âge de 18 ans.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres immunomodulateurs
peut être poursuivie au cours du
traitement par Hukyndra.
Hukyndra peut aussi être
administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
habituelle de 40 mg toutes les
deux semaines.
Hukyndra est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant au moins
30 kg
Mode et voie d’administration
Hukyndra est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées pour l’injection de Hukyndra sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus de Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie que vous
n’auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Hukyndra plus souvent que votre médecin ou pharmacien ne
l’avait indiqué, contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hukyndra dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante le jour qui avait été initialement prévu si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
La décision d’arrêter d’utiliser Hukyndra doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir si vous arrêtez d’utiliser Hukyndra.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore jusqu’à 4 mois après la dernière injection d’Hukyndra.
183
Informez immédiatement votre médecin si vous constatez un des effets suivants :
• éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
• gonflement de la face, des mains, des pieds ;
• gêne respiratoire, gêne en avalant ;
• essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
• signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
• sensation de faiblesse ou de fatigue ;
• toux ;
• fourmillements ;
• engourdissement ;
• vision double ;
• faiblesse des bras ou des jambes ;
• « bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
• signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec l’adalimumab.
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
• réactions au site d’injection (dont douleur, gonflement, rougeur ou démangeaison) ;
• infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
• maux de tête ;
• douleurs abdominales ;
• nausées et vomissements ;
• éruption cutanée;
• douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
• infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
• infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
• infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
• infections de l’oreille ;
• infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
• infections des organes de reproduction ;
• infections urinaires ;
• infections fongiques ;
• infections articulaires ;
• tumeurs bénignes ;
• cancer de la peau ;
• réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
• déshydratation ;
• altérations de l’humeur (y compris dépression) ;
• anxiété ;
• troubles du sommeil ;
• troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
• migraine ;
• compression de racine nerveuse (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les jambes) ;
• troubles de la vision ;
• inflammation oculaire ;
• inflammation de la paupière et gonflement oculaire ;
• vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne) ;
• sensation de battements de cœur rapides ;
• hypertension ;
184
bouffée de chaleur ;
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (gonflement) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
retard de cicatrisation.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
• infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
• infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
• infections oculaires ;
• infections bactériennes ;
• diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
• cancer ;
• cancer affectant le système lymphatique ;
• mélanome ;
• troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques (se
présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
• vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
• tremblements (frissons) ;
• neuropathie (maladie des nerfs) ;
• accident vasculaire cérébral ;
• perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
• sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
• troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
• crise cardiaque ;
• poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
• maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
• embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
• épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
• inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
• difficulté à avaler ;
• œdème de la face (gonflement du visage) ;
• inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
• stéatose du foie ;
185
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux systémique (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes) ;
interruptions du sommeil ;
impuissance ;
inflammations.
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
• leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
• réactions allergiques sévères avec choc ;
• sclérose en plaques ;
• troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans les
bras et le haut du corps ;
• arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
• fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
• perforation intestinale (trou dans l’intestin) ;
• hépatite ;
• réactivation du virus de l’hépatite B ;
• hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps) ;
• vasculite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
• syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
éruption cutanée) ;
• œdème de la face (gonflement du visage) avec réactions allergiques ;
• érythème polymorphe (éruption cutanée inflammatoire) ;
• syndrome de type lupus ;
• angioœdème (gonflement localisé de la peau) ;
• réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
• lymphome à cellules T hépatosplénique (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
• carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
• sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par le virus de l’herpès humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau.
• insuffisance hépatique ;
• aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
• prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids est faible.
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
• taux faibles de globules blancs ;
• taux faibles de globules rouges ;
• élévation des taux de lipides dans le sang ;
• élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
• taux élevés de globules blancs ;
• taux faibles de plaquettes ;
• élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
• taux anormaux de sodium dans le sang ;
• taux faibles de calcium dans le sang ;
• taux faibles de phosphate dans le sang ;
186
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
• taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
• taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Appendix V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie Hukyndra peut être conservée
entre 20 °C et 25 °C pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la lumière. Après
avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée entre 20 °C et 25 °C, la seringue
doit être utilisée
dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est replacée au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble, jaunie ou si vous observez
des flocons ou des particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
-
-
La substance active est :Adalimumab
Les autres composants sont : chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour
préparation injectables, acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), hydroxyde de sodium
(pour l’ajustement du pH).
Comment se présente Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie et contenu de
l’emballage extérieur
187
Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie avec protège aiguille est présenté sous
forme de solution stérile de 80 mg d’adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution sans conservateur.
La seringue préremplie Hukyndra est une seringue en verre contenant une solution d’adalimumab.
Chaque boîte contient 1 seringue préremplie sous plaquette avec 1 tampon d’alcool.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2–18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Fabricants
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
EG (Eurogenerics) NV
Tél/Tel: +32 24797878
България
STADA Bulgaria EOOD
Teл.: +359 29624626
Česká republika
STADA PHARMA CZ s.r.o.
Tel: +420 257888111
Danmark
STADA Nordic ApS
Tlf: +45 44859999
Deutschland
STADAPHARM GmbH
Tel: +49 61016030
Eesti
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Ελλάδα
STADA Arzneimittel AG
Τηλ: +30 2106664667
Lietuva
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Luxembourg/Luxemburg
EG (Eurogenerics) NV
Tél/Tel: +32 4797878
Magyarország
STADA Hungary Kft
Tel.: +36 18009747
Malta
Pharma.MT Ltd
Tel: +356 21337008
Nederland
Centrafarm B.V.
Tel.: +31 765081000
Norge
STADA Nordic ApS
Tlf: +45 44859999
Österreich
STADA Arzneimittel GmbH
Tel: +43 136785850
188
España
Laboratorio STADA, S.L.
Tel: +34 934738889
France
EG LABO - Laboratoires EuroGenerics
Tél: +33 146948686
Hrvatska
STADA d.o.o.
Tel: +385 13764111
Ireland
Clonmel Healthcare Ltd.
Tel: +353 526177777
Ísland
STADA Arzneimittel AG
Sími: +49 61016030
Italia
EG SpA
Tel: +39 028310371
Κύπρος
STADA Arzneimittel AG
Τηλ: +30 2106664667
Latvija
UAB „STADA Baltics“
Tel: +370 52603926
Polska
STADA Poland Sp. z.o o.
Tel: +48 227377920
Portugal
Stada, Lda.
Tel: +351 211209870
România
STADA M&D SRL
Tel: +40 213160640
Slovenija
Stada d.o.o.
Tel: +386 15896710
Slovenská republika
STADA PHARMA Slovakia, s.r.o.
Tel: +421 252621933
Suomi/Finland
STADA Nordic ApS, Suomen sivuliike
Puh/Tel: +358 207416888
Sverige
STADA Nordic ApS
Tel: +45 44859999
United Kingdom (Northern Ireland)
STADA Arzneimittel AG
Tel: +49 61016030
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
Des informations détaillées sur ce médicament, y compris une vidéo sur le mode d’utilisation de la
seringue préremplie, sont disponibles en scannant le code QR présent ci-dessous ou sur l’emballage
extérieur avec votre smartphone. Les mêmes informations sont également disponibles sur le lien
suivant :
hukyndrapatients.com.
Code QR à inclure
189
7.
Instructions d’utilisation
INSTRUCTIONS D’UTILISATION
Hukyndra (adalimumab), seringue préremplie
80 mg/0,8 ml, solution injectable, pour voie sous-cutanée
Lisez attentivement ces instructions d’utilisation avant d’utiliser la seringue préremplie à usage unique
Hukyndra.
Seringue préremplie à usage unique Hukyndra :
Capuchon de l
’aiguille
Ailette de
préhension
Piston
Informations importantes que vous devez connaître avant d’injecter la seringue préremplie à usage
unique Hukyndra.
Informations importantes :
• Pour injection sous-cutanée uniquement.
• Ne pas utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si :
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules ;
la date de péremption est dépassée ;
le liquide a été congelé (même s’il a décongelé) ou a été exposé au soleil ;
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée.
• N’enlevez le capuchon de l’aiguille que juste avant l’injection. Gardez Hukyndra hors de la vue
et de la portée des enfants.
• Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour savoir comment
conserver la seringue préremplie à usage unique Hukyndra.
Avant l’injection :
Votre médecin vous montrera comment utiliser la seringue préremplie à usage unique Hukyndra avant
que vous ne l’utilisiez pour la première fois.
Utilisations actuelles de la seringue d'adalimumab :
Même si vous avez utilisé d’autres seringues commercialisées d’adalimumab par le passé, veuillez lire
les instructions dans leur intégralité pour comprendre comment utiliser correctement ce dispositif
avant de tenter de l’injecter.
Questions relatives à l’utilisation de la seringue préremplie à usage unique Hukyndra ?
Si vous avez des questions, parlez-en à votre médecin.
Préparation de l’injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 1 : Sortez la seringue du réfrigérateur et laissez-la se réchauffer à une température
entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes.
1.3
1.4
Sortez Hukyndra du réfrigérateur (voir figure A).
Laissez Hukyndra à une température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes avant
l’injection (voir figure B).
190
Ne pas
enlever le capuchon gris de l’aiguille jusqu’à ce que Hukyndra atteigne 20 °C à 25 °C.
Ne pas
réchauffer Hukyndra par un autre moyen. Par exemple, ne pas le réchauffer dans un four
à micro-ondes ou dans de l’eau chaude.
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si le liquide a été congelé (même s’il a décongelé).
Figure A
15–30
MIN
Figure B
ETAPE 2 : Vérifiez la date de péremption et le liquide.
2.1
Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette de la seringue préremplie (voir figure C).
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si la date de péremption est dépassée.
2.2
Vérifiez que le liquide dans la seringue est limpide et incolore (voir figure C).
Ne pas
utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si le liquide est trouble,
jauni, ou contient des flocons ou des particules.
Vérification de la date de
péremption et du liquide
EXP : MM/AAAA
Figure C
ETAPE
3 : Rassemblez le matériel et lavez-vous les mains.
3.1
Posez les éléments suivants sur une surface plane et propre (voir figure D) :
• 1 seringue préremplie à usage unique et 1 tampon d’alcool,
• 1 boule de coton ou compresse (non incluse),
• 1 conteneur pour objets pointus et tranchants, résistant aux perforations (non inclus). Voir
l’étape 9.
191
Figure D
3.2
Lavez et séchez vos mains (voir figure E).
Figure E
Injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 4 : Choisissez un site d’injection propre.
4.1 Choisissez un site d’injection (voir figure F) :
• sur le devant de vos cuisses ou
• votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de votre nombril.
• Différent de votre dernier site d’injection (à au moins 3 cm de votre dernier site d’injection).
4.2 Nettoyez le site d’injection avec le tampon d’alcool en faisant un mouvement circulaire (voir
figure G).
• Ne pas injecter à travers les vêtements.
• Ne pas injecter dans une peau douloureuse, meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures,
ou au niveau de plaques de psoriasis.
Figure F
ETAPE 5 : Retirez le capuchon de l’aiguille.
5.3
Tenez la seringue préremplie dans une main (voir figure H).
Figure G
192
5.4
Retirez doucement le capuchon de l’aiguille avec l’autre main (voir figure H).
Jetez le capuchon de l’aiguille.
Ne pas remettre le capuchon.
Ne pas toucher l’aiguille avec vos doigts et ne pas laisser l’aiguille toucher quoi que ce soit.
Tenez la seringue préremplie avec l’aiguille vers le haut. Vous devez voir l’air dans la seringue
préremplie. Poussez lentement le piston pour chasser l’air à travers l’aiguille.
• Vous pouvez voir une goutte de liquide au bout de l’aiguille. Ceci est normal.
Figure H
ETAPE 6 : Prenez la seringue et pincez la peau.
6.1 Tenez le corps de la seringue préremplie d’une main entre votre pouce et votre index, comme un
stylo (voir figure I). Ne relâchez à aucun moment la pression sur le piston.
6.2 Pincez doucement le site d’injection de la peau nettoyée (abdomen ou cuisse) avec votre autre
main (voir figure J). Maintenez la peau fermement.
Figure I
Figure J
ETAPE 7 : Injectez le médicament.
7.1 Insérez l’aiguille dans la peau pincée selon un angle d’environ 45 degrés avec un mouvement
rapide, comme une fléchette (voir figure K).
193
Une fois l’aiguille insérée, relâchez la peau.
7.2 Poussez doucement le piston jusqu’à ce que le liquide soit injecté et que la seringue préremplie
soit vide (voir figure L).
Abdomen
Ou
Figure K
Cuisse
Figure L
ETAPE 8 : Retirez l’aiguille de la seringue préremplie de la peau.
8.1 Relâchez lentement votre doigt du piston. Le piston remontera en même temps que votre doigt
et rétractera l’aiguille depuis le site d’injection vers le protège-aiguille (voir figure M).
• L’aiguille ne se rétractera pas tant que tout le liquide ne sera pas injecté. Contactez votre
médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous pensez ne pas avoir injecté une dose
complète.
• Il est normal de voir un ressort autour de la tige du piston après la rétractation de l’aiguille.
8.2 Après avoir terminé l’injection, placez une boule de coton ou une compresse sur la peau au
niveau du site d’injection.
Ne pas
frotter.
• Un léger saignement au site d’injection est normal.
194
Figure M
Elimination de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 9 : Eliminez la seringue utilisée dans un conteneur pour objets pointus et tranchants.
9.1 Placez vos aiguilles, seringues et objets tranchants utilisés dans un conteneur pour objets
pointus et tranchants immédiatement après utilisation (voir figure N).
• Ne pas jeter (éliminer) les aiguilles et seringues directement dans les ordures ménagères.
9.2 Le capuchon de l’aiguille, le tampon d’alcool, la boule de coton ou la compresse ainsi que
l’emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères.
Figure N
Informations complémentaires relatives à l’élimination
Si vous ne disposez pas d’un conteneur pour objets pointus et tranchants, vous pouvez utiliser un
contenant domestique qui est :
• fait de plastique résistant ;
• doté d’un couvercle hermétique et résistant aux perforations, qui ne permet pas aux objets
pointus et tranchants d’en sortir ;
• en position verticale et stable lors de l’utilisation ;
• résistant aux fuites ; et
• pourvu d’une étiquette indiquant qu’il contient des déchets dangereux.
195
Lorsque votre conteneur pour objets pointus et tranchants est presque plein, vous devez suivre les
recommandations locales pour la bonne élimination de votre conteneur pour objets pointus et
tranchants.
Ne pas jeter votre conteneur pour objets pointus et tranchants utilisé dans vos ordures ménagères. Ne
pas recycler votre conteneur pour objets pointus et tranchants.
Si vous avez des questions, contactez votre médecin pour obtenir de l’aide.
196

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
Une stylo unidose prérempli de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
Solution injectable limpide et incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Hukyndra en association au méthotrexate est indiqué dans :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque la
réponse aux traitements de fond (DMARD), y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Hukyndra peut être administré en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la
poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré que l'adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en
association au méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Hukyndra en association au méthotrexate est indiqué dans le traitement de l'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de Fond. Hukyndra peut être administré en monothérapie en cas
d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
Spondylarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la SA sévère et active chez l'adulte ayant eu une réponse
inadéquate au traitement conventionnel.
Spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la spondylarthrite axiale sévère sans signes
radiographiques de SA, mais avec des signes objectifs d'inflammation à l'IRM et/ou un taux élevé de
CRP chez les adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Rhumatisme psoriasique
Hukyndra est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l'adulte
lorsque la réponse à un traitement de fond (DMARD) antérieur a été inadéquate. Il a été montré que
l'adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que
mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la
maladie (voir rubrique 5.1) et améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Hukyndra est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique, modéré à sévère, chez les
patients adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l'HS (maladie de Verneuil) active, modérée à sévère, chez
les adultes et les adolescents à partir de 12 ans, en cas de réponse insuffisante au traitement systémique
conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
enfants à partir de 6 ans qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement
nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces traitements
sont contre-indiqués ou mal tolérés.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les enfants à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant
les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les
enfants à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel ou
pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Hukyndra doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en
matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Hukyndra est indiqué. Il est
recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un
traitement par Hukyndra (voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux
patients traités par Hukyndra.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Hukyndra,
si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Hukyndra, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg. Si une dose différente est nécessaire,
d'autres produits à base d'adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d'Hukyndra
est une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par injection sous-
cutanée. L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Hukyndra.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Hukyndra. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir rubriques 4.4 et 5.1.
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Hukyndra
40 mg toutes les deux semaines peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines
de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
dans ces délais.
Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction de l'adalimumab après un arrêt de 70 jours
ou plus entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui
observé avant l'interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et rhumatisme
psoriasique
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients atteints de SA, de spondylarthrite axiale sans
signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique est de 40 mg
d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines
de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d'Hukyndra pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines,
les patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d'un traitement continu de 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un
patient en cas de réponse insuffisante après l'augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas
de réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le schéma posologique recommandé d'Hukyndra chez les patients adultes atteints de HS est d'une
dose initiale de 160 mg au jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de 40 mg sur un jour ou de
2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une dose de 80 mg deux
semaines après au jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur un jour). Deux
semaines plus tard (jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg
toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si nécessaire,
les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours du traitement
par Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux
semaines pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Hukyndra et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Hukyndra pourra être ré-administré.
L'expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est
limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Hukyndra est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous
forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour).
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux
semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Hukyndra ne doit pas être poursuivi chez les patients
n'ayant pas répondu dans ces délais.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la posologie recommandée d'Hukyndra est d'une dose
initiale de 80 mg suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine
après l'administration de la première dose. L'expérience sur l'instauration du traitement par
adalimumab en monothérapie est limitée. Le traitement par Hukyndra peut être débuté en association
avec une corticothérapie et/ou avec d'autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose
de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en
débutant deux semaines après l'instauration du traitement par Hukyndra.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Personnes âgées
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
L'adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de
recommander des posologies.
Population pédiatrique
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg. Si une dose différente est nécessaire,
d'autres produits à base d'adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Hukyndra est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d'Hukyndra chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
- 30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de
l'âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Hukyndra est administré toutes les deux semaines
en injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d'Hukyndra chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
- 30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
L'adalimumab n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à
l'enthésite.
Rhumatisme psoriasique et spondylarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab dans la population pédiatrique dans les indications
SA et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Hukyndra est administré en injection sous-cutanée.
plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
- 30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une
semaine après l'administration de la dose
initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par adalimumab est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la
durée de traitement doivent être suivies.
La sécurité de l'adalimumab dans la population pédiatrique présentant un psoriasis en plaques a été
évaluée sur une durée moyenne de 13 mois.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec l'adalimumab chez des adolescents atteints d'HS. La
posologie de l'adalimumab chez ces patients a été déterminée à partir d'une modélisation
pharmacocinétique et d'une simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d'Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours
du traitement par Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions
avec un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
Maladie de Crohn pédiatrique
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Hukyndra est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Posologie de l'adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de
Crohn
Poids du
Dose d'induction
Dose d'entretien à
partir de la
semaine 4
< 40 kg
- 40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2*
- S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au
traitement, et sachant que le risque d'événements indésirables
peut être plus important à une dose d'induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
- 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 kg
- 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes les
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au
2 semaines
traitement, et sachant que le risque d'événements indésirables
peut être plus important à une dose d'induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
- 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
* Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, stylo prérempli de 40 mg et
seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg.
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Hukyndra est administré par injection
sous-cutanée.
Tableau 5. Posologie de l'adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Poids du
Dose d'entretien à partir
Dose d'induction
patient
de la semaine 4*
< 40 kg
- 80 mg à la semaine 0 (administrés sous forme de 40 mg toutes les
deux injections de 40 mg le même jour) et
2 semaines
- 40 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de
d'une seule injection de 40 mg)
40 kg
- 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
80 mg toutes les
de quatre injections de 40 mg le même jour ou
2 semaines
deux injections de 40 mg par jour pendant deux
jours) et
- 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de
deux injections de 40 mg le même jour)
* Pour les patients atteignant l'âge de 18 ans pendant le traitement par Hukyndra, la dose d'entretien
prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au-delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n'ayant pas répondu pendant cette période.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Hukyndra chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Hukyndra est administré en injection sous-
cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec l'adalimumab
sans traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie de l'adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
- 30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Hukyndra, une dose de charge de 40 mg pour les patients
ayant un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une
semaine avant le début du traitement d'entretien. Aucune donnée clinique n'est disponible sur
l'utilisation d'une dose de charge d'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir
rubrique 5.2).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Mode d'administration
Hukyndra est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont
fournies dans la notice.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et en seringue
préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des patients qui
nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg. Si une dose différente est nécessaire, d'autres
produits à base d'adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes
(voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patientts recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
Le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Hukyndra doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir
« Autres infections opportunistes »).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hukyndra doivent
faire l'objet d'une surveillance étroite et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'un sepsis, l'administration d'Hukyndra doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser l'adalimumab chez
des patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques incluent : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés chez des patients recevant de l'adalimumab. Des cas de tuberculose
pulmonaire et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Hukyndra, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est recommandé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de
surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut
donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immunodéprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré
(voir rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, un médecin spécialiste qualifié dans le traitement de la
tuberculose devra être consulté.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par
Hukyndra.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Hukyndra chez
les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
Des cas de réactivation d'une tuberculose, malgré un traitement prophylactique, sont survenus chez
des patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une
tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fièvre peu élevée, apathie), pendant ou après le traitement par
Hukyndra.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par adalimumab. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients
recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec
parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Hukyndra. Le diagnostic et la mise en place d'un
traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin
ayant l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris l'adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface
positif ­ Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un
dépistage d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Hukyndra. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hukyndra, les signes et les symptômes
d'infection active par le VHB doivent être surveillés attentivement tout au long du traitement et
pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n'existe pas de données disponibles suffisantes concernant le
traitement de patients porteurs du VHB traités par un antiviral pour prévenir une réactivation du VHB
et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB,
Hukyndra doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire
adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l'adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à
l'apparition ou à l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie
démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de
maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est
recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec Hukyndra les patients atteints d'une maladie
démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ;
l'arrêt du traitement par Hukyndra doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles.
L'association entre l'uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central
est connue. Une évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite
intermédiaire non infectieuse avant l'instauration du traitement par Hukyndra, et répétée régulièrement
au cours du traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central
préexistante ou évolutive.
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à l'adalimumab ont rarement
été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à l'adalimumab ont été peu
fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été
rapportés après administration d'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou
d'une autre réaction allergique grave, l'administration d'Hukyndra doit être immédiatement
interrompue et un traitement approprié mis en oeuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par
adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type
retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. Environ la moitié de ces cas
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes, parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été identifiés chez des patients traités par adalimumab. Cette forme rare de lymphome à
lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes à
cellules T hépatospléniques observés avec l'adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant
un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les maladies
inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Hukyndra doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome à cellules T hépatosplénique chez des patients traités par Hukyndra ne
peut être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'un traitement de ces patients par Hukyndra est envisagé
(voir rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d'un cancer de la peau autre que mélanome avant et pendant le traitement par Hukyndra. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par adalimumab influence le risque de
développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique
présentant un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de
rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou ayant un antécédent de
dysplasie ou de cancer du côlon, doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la recherche d'une
dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure
une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été rapportés avec l'adalimumab. Il doit être conseillé à tous
les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils présentent des signes ou des symptômes
évocateurs de troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous
Hukyndra. L'arrêt du traitement par Hukyndra devra être envisagé pour les patients chez qui des
anomalies hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'existe pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant
l'adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Hukyndra.
Les patients sous Hukyndra peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique conduit avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous adalimumab. Hukyndra doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints
d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Hukyndra est contre-indiqué dans l'insuffisance
cardiaque modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Hukyndra doit être arrêté chez les
patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance
cardiaque congestive.
Le traitement par Hukyndra peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.
Si un patient développe des symptômes évoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Hukyndra et présente une réaction positive pour les anticorps anti-ADN double brin, le traitement
par Hukyndra ne devra pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et
d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une
intervention chirurgicale est programmée. Un patient traité par Hukyndra nécessitant une intervention
chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées
doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance de l'adalimumab chez les patients
opérés pour arthroplastie est limitée.
Occlusion de l'intestin grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l'adalimumab
n'aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les patients traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans
(3,7 %) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue
fatale. Un risque d'infection doit faire l'objet d'une attention particulière lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir « Vaccinations » ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,4 ml, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant de l'adalimumab en monothérapie et
L'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
L'association d'adalimumab et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration d'Hukyndra.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Une étude de cohorte prospective a inclus 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou
une maladie de Crohn (MC) et traitées par adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par adalimumab. La prévalence à la naissance
d'anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation principal. Le taux de grossesses
aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de
6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8 %) chez les
femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 % 0,38-4,52), et de 16/152
(10,5 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4 %) chez les
femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-4,16). L'OR ajusté
(compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour la PR et MC
combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par adalimumab et
les femmes non traitées par adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires d'avortements
spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la naissance et
d'infections graves ou opportunistes, et aucun cas de mortinatalité ou de malignité n'a été rapporté.
L'interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude,
notamment la petite taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne dispose pas
de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab ne doit être utilisé pendant
la grossesse qu'en cas de réelle nécessité.
L'adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sérum de nourrissons dont la mère avait été
traitée par adalimumab pendant la grossesse. En conséquence, ces nourrissons peuvent être exposés à
un risque accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des
nourrissons qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois
suivant la dernière injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Hukyndra peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Hukyndra peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des défauts visuels peuvent survenir après l'administration d'Hukyndra (voir
rubrique 4.8)
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolerance
L'adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une
durée de 60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente
ou ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite
liée à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondylarthrite axiale (SA et spondylarthrite axiale sans
signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn, de rectocolite
hémorragique, de psoriasis, de HS et d'uvéite. Les études contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients
ayant reçu l'adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la
phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
adalimumab et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l'adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que
l'adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations
d'hépatite B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome à cellules T
hépatosplénique) ont également été rapportés avec l'utilisation d'adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
La liste des effets indésirables suivante est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7: Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations* Très frequent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et infections
des voies respiratoires hautes, pneumonie, sinusite,
pharyngite, rhinopharyngite et pneumonie
herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis, candidiase
et grippe).
Infections intestinales (y compris gastroentérite
virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y compris
périonyxis, cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et
zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès buccal
et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y compris
infection mycotique vulvovaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu frequent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y compris
coccidioïdomycose, histoplasmose et infections à
Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et cancer
(incluant kystes et
épidermoïde).
polypes) *
Tumeur bénigne.
Peu frequent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer du
sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Fréquence
Lymphome à cellules T hépatosplénique1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome cutané
neuroendocrine)1).
Sarcome de Kaposi.
Affections
Très frequent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose),
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombopénie
Peu frequent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu frequent
Sarcoïdose1).
Vasculite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très frequent
Augmentation du taux de lipides.
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Altérations de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très frequent
Céphalées.
nerveux *
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression de racine nerveuse.
Peu frequent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite optique,
syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Défauts visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement oculaire.
Peu frequent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges.
du labyrinthe
Peu frequent
Surdité.
Acouphènes.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu frequent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffée congestive.
Hématomes.
Peu frequent
Anévrisme de l'aorte.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections
Très fréquent
Douleurs abdominales.
gastrointestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
OEdème de la face.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Elévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1).
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris rash avec exfoliation).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y compris
psoriasis pustulaire palmoplantaire) 1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vasculite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de dermatomyosite1).
indéterminée
Affections
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
musculosquelettiques et
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation de la
systémiques
créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux systémique.
Rare
Syndrome de type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris érythème au
anomalies au site
site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles hémorragiques
(incluant un allongement du temps de céphaline
activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Fréquence
Augmentation du poids2)
indéterminée
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Lésions, intoxications et
Fréquent
Retard de cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1) comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à
1,0 kg pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur
une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a
également été observée au cours d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes
d'environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn
et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à
l'action anti-inflammatoire de l'adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par adalimumab de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par adalimumab toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au site d'injection
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par
adalimumab ont présenté des réactions au site d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur
ou gonflement) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
site d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo
et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué l'adalimumab après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe adalimumab et de
0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l'adalimumab conduites chez l'adulte et dans la
population pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est
produit rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à
localisations extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose
disséminée ou histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose,
candidiase, aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit
premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie
latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études sur l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite juvénile
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte sur l'adalimumab d'une durée
d'au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, de SA, de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA, de rhumatisme
psoriasique, de psoriasis, de HS, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d'uvéite, un
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non
mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par
adalimumab, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les
3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients
traités par adalimumab et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de
confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0) pour 1 000 patient-
années pour les patients traités par adalimumab et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-années parmi
les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les cancers épidermoïdes sont survenus à
des taux de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6
(0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à
95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,2 ­ 2,7) pour
1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-
années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les études d'extension en ouvert terminées ou en
cours d'une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-années
de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non mélanomes
est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non mélanomes est
d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est d'environ 1,3 pour
1 000 patient-années.
Au cours de la surveillance post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7
pour 1 000 patient-années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-
mélanomes et les lymphomes sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de
traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des études I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par adalimumab
et 8,1 % des patients sous placebo et comparateur actif. Deux patients sur les 3 441 patients traités par
adalimumab dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont
présenté des signes cliniques évoquant un syndrome de type lupus d'apparition nouvelle. L'état des
patients s'est amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphropathie lupique
ou de symptômes nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à
l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations de l'ALAT sont survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation de l'ALAT 3 x LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III de
l'adalimumab chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à
< 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l'adalimumab chez les patients atteints de maladie
de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des
élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par adalimumab et
chez 0,9 % des patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III de l'adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de maladie
de Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III de l'adalimumab
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés de l'adalimumab (doses initiales de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg
à la semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints de
HS avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont
survenues chez 0,3 % des patients traités par adalimumab et 0,6 % des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de l'adalimumab (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de
40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour
une durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement
166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par adalimumab et les patients du groupe contrôle,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par adalimumab et
2,4 % des patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III de l'adalimumab conduit chez des enfants et des
adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de
sécurité d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur
deux (N = 31) et d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque
semaine (N = 32), à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg
(dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de
80 mg) à la semaine 2 (N = 63), ou d'une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0, d'un placebo à la semaine 1, et d'une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2 (N = 30), des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des
patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients présentant des ALAT augmentées
étaient asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors
de la poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des troubles hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportés chez des
patients recevant de l'adalimumab.
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à l'adalimumab utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : voir Appendix V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur- nécrosant des tumeurs
alpha (TNF-alpha), code ATC : L04AB04.
Hukyndra est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé
une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'adalimumab est également associée à une diminution des
taux sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par adalimumab présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et de HS
après traitement par adalimumab. Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, une réduction du
nombre de cellules exprimant les marqueurs de l'inflammation dans le colon, y compris une réduction
significative de l'expression du TNF, a été observée. Des études endoscopiques sur la muqueuse
intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez les patients traités par
adalimumab.
Polyarthrite rhumatoïde
L'adalimumab a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques
dans la polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité de l'adalimumab ont été évalués
dans cinq études contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant
120 mois. La douleur au site d'injection d'adalimumab 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études
randomisées, contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate) s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d'adalimumab
ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un médicament
antirhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 mg ou 40 mg d'adalimumab
par voie sous-cutanée toutes les deux semaines, en alternance avec un placebo, ou chaque semaine
pendant 26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun
autre médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'adalimumab toutes les semaines pendant
52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines en
alternance avec des injections de placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines,
457 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle l'adalimumab a
été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant une
période de 10 ans maximum.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère, âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant à condition que ce dernier ait été stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements
comprenaient le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels
d'or. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit 40 mg d'adalimumab soit un placebo toutes les
deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate présentant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association adalimumab 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate, sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
l'adalimumab a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant une période de
10 ans maximum.
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus présentant une
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient, soit des patients en cours
de traitement par adalimumab 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au site
d'injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm), soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient l'adalimumab 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir
Le critère d'évaluation principal des études I, II et III sur la PR et le critère d'évaluation secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère d'évaluation principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère d'évaluation principal supplémentaire à 52 semaines, à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère
d'évaluation principal les modifications de la qualité de vie. Le critère d'évaluation principal des
études VI et VII sur la PR était la douleur au site d'injection survenant immédiatement après
l'injection, mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été
cohérent dans les études I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie
de 40 mg toutes les deux semaines.
Tableau 8 : Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo (pourcentage de patients)
Réponse
Etude Ia** sur la PR
Etude IIa** sur la PR
Etude IIIa** sur la PR
Placebo/ Adalimumabb/
Placebo
Adalimumabb Placebo/ Adalimumabb/
MTXc
MTXc
n = 110
n = 113
MTXc
MTXc
n = 60
n = 63
n = 200
n = 207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b 40 mg d'adalimumab administré toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, adalimumab versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dL]) ont été
améliorées à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se
sont maintenues tout au long des 52 semaines
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur
207 patients qui avaient été randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les 2 semaines,
114 patients ont poursuivi l'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans.
Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une
réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont
poursuivi l'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces
patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients présentant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant de l'adalimumab et du méthotrexate a conduit à des réponses
ACR plus rapides et significativement supérieures par rapport au méthotrexate seul et à l'adalimumab
seul à la semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 9).
Tableau 9 : Réponses ACR dans l'étude V sur la PR (pourcentage de patients)
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
Valeur
Valeur
Valeur
Réponse
n = 257
n = 274
n = 268
de pa
de pb
de pc
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l'aide du test U de Mann-Whitney.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur 542 patients
randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi
l'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients,
154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50
et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association adalimumab/méthotrexate avaient
obtenu une rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant
reçu le méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l'adalimumab seul. Le traitement par
l'association adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate
(p < 0,001) et à l'adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état de faible activité
de la maladie pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été
récemment diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).
Sur 342 patients initialement randomisés pour recevoir l'adalimumab seul ou l'association
adalimumab/méthotrexate qui ont été inclus dans l'étude d'extension en ouvert, 171 patients ont
terminé 10 ans de traitement par adalimumab. Parmi ces patients, 109 patients (63,7 %) avaient obtenu
une rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab présentaient une
polyarthrite rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux
articulaires ont été évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de
Sharp (STS) et de ses composants, le score d'érosion et le score de pincement de l'interligne
articulaire. Les patients traités par l'adalimumab associé au méthotrexate ont présenté une progression
Dans l'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, le ralentissement de la progression des dommages
structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. A 8 ans, 81 des 207 patients traités
dès le début par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi
ces patients, 48 patients n'ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une
modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base. A 10 ans,
79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ont été évalués
par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n'ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur initiale.
Tableau 10 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l'étude III
sur la PR
Placebo/ Adalimumab/MTX
Placebo/MTX-
Valeur
MTXa
40 mg toutes les
Adalimumab/MTX (intervalle
de p
2 semaines
de confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4, 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9, 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3, 1,4)
0,002
de l'interligne
articulaire (JSNd)
a méthotrexate
b intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et
adalimumab
c d'après les analyses de rang
d JSN : Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Tableau 11 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans
l'étude V sur la PR
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur Valeur Valeur
(intervalle de (intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à 95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3) 3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001 0,0020 < 0,001
Sharp
Score d'érosion
3,7 (2,7-4,7) 1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001 0,0082 < 0,001
Score de
pincement de
l'interligne
2,0 (1,2-2,8) 1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001 0,0037 0,151
articulaire
(JSNd)
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l'aide du test U de Mann-Whitney.
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur initiale a été respectivement de 10,8 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l'adalimumab en monothérapie et 3,9 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l'association adalimumab/méthotrexate. Les proportions
correspondantes de patients ne présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de
31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du questionnaire d'évaluation de l'état de santé (Health Assessment Questionnaire, HAQ)
dans les quatre essais originels appropriés et bien contrôlés et constituaient un critère d'évaluation
principal pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au placebo,
toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'adalimumab ont entraîné une amélioration
statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre l'examen initial et
le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude III sur la PR.
Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF-36) confirment ces
observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'adalimumab, avec des
valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores de
douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores
d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L'amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu'à la
semaine 156 (36 mois) et l'amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF-36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association
adalimumab/méthotrexate par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie
d'adalimumab à la semaine 52, et s'est maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant
terminé l'étude d'extension en ouvert, l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au
cours des 10 ans de traitement.
Douleur au site d'injection
Pour les études sur la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement significative
concernant la douleur au site d'injection, immédiatement après l'administration, a été observée entre
adalimumab 40 mg/0,8 ml et adalimumab 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm versus 1,2 cm,
échelle de 0 à 10 cm, p < 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la douleur au
site d'injection.
Spondylarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
L'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées,
en double-aveugle, contrôlées contre placebo, d'une durée de 24 semaines chez 393 patients atteints de
spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d'activité de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
(BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui
n'avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf (20,1 %)
Dans l'étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de SA avec l'adalimumab comparé
au placebo. La première réponse significative a été observée à la semaine 2 et s'est maintenue pendant
24 semaines (tableau 12).
Tableau 12 : Réponses d'efficacité de l'étude SA contrôlée contre placebo ­ Etude I, réduction
des signes et symptômes
Réponse
Placebo
Adalimumab
N = 107
N = 208
ASASa 20
Semaine 2
16 %
42 %***
Semaine 12
21 %
58 %***
Semaine 24
19 %
51 %***
ASAS 50
Semaine 2
3 %
16 %***
Semaine 12
10 %
38 %***
Semaine 24
11 %
35 %***
ASAS 70
Semaine 2
0 %
7 %**
Semaine 12
5 %
23 %***
Semaine 24
8 %
24 %***
BASDAIb 50
Semaine 2
4 %
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,** Statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 pour toutes les comparaisons entre
l'adalimumab et le placebo aux semaines 2, 12 et 24
a Assessments in SA
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
Les patients traités par adalimumab présentaient une amélioration significativement plus importante à
la semaine 12, qui se maintenait jusqu'à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l'Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, en double-aveugle, contrôlée contre placebo (II)
conduite chez 82 patients adultes présentant une SA active.
Spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans deux études randomisées en double
aveugle contrôlées contre placebo, conduites chez des patients présentant une spondylarthrite axiale
non radiographique (nr-axSpA). L'étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L'étude nr-axSpA II était une étude d'arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d'un traitement en ouvert par adalimumab.
Etude nr-axSpA I
Dans l'étude nr-axSpA I, l'adalimumab administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été
évalué dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d'une durée de
Tableau 13 : Réponse d'efficacité dans l'étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
Double aveugle
Placebo
Adalimumab
Réponse à la semaine 12
N = 94
N = 91
ASASa 40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6 %
31 %***
ASAS Rémission Partielle
5 %
16 %*
BASDAIb 50
15 %
35 %**
ASDASc,d,e
-0,3
-1,0***
ASDAS Maladie inactive
4 %
24 %***
hs-CRPd,f,g
-0,3
-4,7***
SPARCCh IRM des articulations sacro-iliaquesd,i
-0,6
-3,2**
SPARCC IRM du rachisd,j
-0,2
-1,8**
a Assessment of Spondyloarthritis International Society
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
c Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e n = 91 placebo et n = 87 adalimumab
f Protéine C-réactive ultrasensible (mg/L)
g n = 73 placebo et n = 70 adalimumab
h Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i n = 84 placebo et adalimumab
j n = 82 placebo et n = 85 adalimumab
***, **, * Résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour toutes
les comparaisons entre l'adalimumab et le placebo.
Dans l'étude d'extension en ouvert, l'amélioration des signes et symptômes s'est maintenue avec le
traitement par adalimumab jusqu'à la semaine 156.
Inhibition de l'inflammation
Une amélioration significative des signes d'inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l'IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s'est maintenue chez les patients traités par
adalimumab jusqu'à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l'aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par adalimumab ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36
de l'inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la
santé et la fonction physique s'est maintenue au cours de l'étude d'extension en ouvert jusqu'à la
semaine 156.
Etude nr-axSpA II
Ces patients présentaient également des signes objectifs d'inflammation à l'IRM des articulations
sacro-iliaques ou du rachis ou un taux élevé de hs-CRP. Les patients ayant obtenu une rémission
prolongée pendant au moins 12 semaines (n = 305) (ASDAS < 1,3 aux semaines 16, 20, 24 et 28) au
cours de la période en ouvert ont ensuite été randomisés soit pour poursuivre le traitement par
adalimumab 40 mg toutes les deux semaines (n = 152) soit pour recevoir un placebo (n = 153) pendant
40 semaines supplémentaires dans le cadre d'une phase en double aveugle, contrôlée contre placebo
(durée totale de l'étude : 68 semaines). Les patients présentant une poussée de la maladie au cours de
la phase en double aveugle étaient autorisés à recevoir un traitement de secours par adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines pendant au moins 12 semaines.
Le critère d'évaluation principal de l'efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
semaine 68 de l'étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous
adalimumab n'a pas présenté de poussée de la maladie au cours de la phase en double aveugle par
rapport à ceux recevant le placebo (70,4 % versus 47,1 %, p < 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu'à une poussée de la maladie dans
l'étude nr-axSpA II
Remarque : P = Placebo (nombre de patients à risque (nombre de poussées)) ; A = Adalimumab
(nombre de patients à risque (nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients présentant des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par adalimumab, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau
obtenu une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
A la semaine 68, les patients recevant un traitement continu par adalimumab ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active par rapport
aux patients qui ont arrêté le traitement pendant la phase en double aveugle de l'étude (tableau 14).
nr-axSpA II
Double aveugle
Placebo
Adalimumab
Réponse à la semaine 68
N = 153
N = 152
ASASa,b 20
47,1 %
70,4 %***
ASASa,b 40
45,8 %
65,8 %***
ASASa Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
ASDASc Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
Poussée partielled
64,1 %
40,8 %***
a Assessment of SpondyloArthritis International Society
b L'inclusion est définie comme l'inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont une
maladie active.
c Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, ** Résultat statistiquement significatif à p < 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre l'adalimumab et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
L'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été étudié chez des patients présentant un
rhumatisme psoriasique modérément à sévèrement actif, dans deux études contrôlées contre placebo,
les études I et II sur le RPs. Dans l'étude I sur le RPs d'une durée de 24 semaines, 313 patients adultes
qui avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien ont été
traités, parmi lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l'étude II sur le RPs d'une durée
de 12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond ont été
traités. A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d'extension en ouvert au
cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux.
En raison du petit nombre de patients étudiés, les preuves de l'efficacité de l'adalimumab chez les
patients souffrant d'arthrite psoriasique à type de SA, sont insuffisantes.
Tableau 15 : Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme
psoriasique (pourcentage de patients)
Etude I sur le RPs
Etude II sur le RPs
Réponse
Placebo
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
N = 162
N = 151
N = 49
N = 51
ACR 20
Semaine 12
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4 %
36 %***
2 %
25 %***
Semaine 24
6 %
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1 %
20 %***
0 %
14 %*
Semaine 24
1 %
23 %***
N/A
N/A
*** p < 0,001 pour toutes comparaisons entre l'adalimumab et le placebo
* p < 0,05 pour toutes comparaisons entre l'adalimumab et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l'étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate. Les réponses ACR se sont maintenues jusqu'à 136 semaines au cours de l'étude
d'extension en ouvert.
Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études sur le rhumatisme psoriasique. Des
images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l'étude puis
au cours de la semaine 24 de la phase en double aveugle, pendant laquelle les patients étaient sous
adalimumab ou sous placebo, et au cours de la semaine 48, lorsque tous les patients recevaient
Comparativement au placebo, l'adalimumab a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p < 0,001) dans le groupe adalimumab (à la semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par adalimumab et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l'étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s'est poursuivie
jusqu'au terme des 144 semaines de traitement. Comparativement au placebo, les patients sous
adalimumab ont montré une amélioration statistiquement significative des capacités fonctionnelles
évaluées par le HAQ et la Short Form Health Survey (SF-36) au bout de 24 semaines. Cette
amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue jusqu'à la semaine 136 de l'étude
d'extension en ouvert.
Psoriasis
L'efficacité et la tolérance de l'adalimumab ont été étudiées lors d'études randomisées en double
aveugle conduites chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (atteinte de la
surface corporelle 10 %, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12
ou 10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des
patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou
une photothérapie. L'efficacité et la tolérance de l'adalimumab ont également été étudiées chez des
patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une
étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou l'adalimumab à la dose initiale de 80 mg,
suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de
16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration
d'au moins 75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales) entraient dans la période B et
recevaient 40 mg l'adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
PASI 75 à la semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif
pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg
l'adalimumab une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous
les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician's
Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des
patients inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab versus
celles du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d'adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en
commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune
donnée concernant la comparaison entre l'adalimumab et le MTX au-delà de 16 semaines de
traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la
posologie n'était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial
moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), à « sévère »
(46 %) et à « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase II et de phase III dans le psoriasis étaient éligibles à
l'inclusion dans une étude d'extension en ouvert, dans laquelle l'adalimumab était administré pendant
au moins 108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (voir tableaux 16 et 17).
Placebo
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : blanchi/minime
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé comme un taux ajusté en
fonction du centre d'étude
b p < 0,001, adalimumab versus placebo
Tableau 17 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION) - Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
MTX
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 53
N = 110
N = 108
n (%)
n (%)
n (%)
PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6)a,b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7)c,d
PGA : blanchi/minime
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1)a,b
a p < 0,001 adalimumab versus placebo
b p < 0,001 adalimumab versus méthotrexate
c p < 0,01 adalimumab versus placebo
d p < 0,05 adalimumab versus méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par
adalimumab (p < 0,001) ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la
semaine 33 et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à
l'inclusion, avec un minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33).
Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans
le groupe placebo et ensuite recrutés dans l'étude d'extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66)
ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par
adalimumab dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients
sortis d'essai pour effets indésirables ou pour manque d'efficacité ou pour lesquels la dose a été
augmentée, ont été considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d'environ 5 mois. Aucun patient n'a présenté de
rebond durant la phase d'interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « blanchi » ou « minime » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu'ils aient rechuté ou non durant l'interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d'interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n'ont pas rechuté durant la période d'interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l'interruption de traitement.
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L'étude III sur le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab versus
placebo chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une
atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg
d'adalimumab, suivie par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose
initiale) ou un placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement
significativement plus importante de patients ayant reçu l'adalimumab ont atteint un PGA « blanchi »
ou « pratiquement blanchi » pour les mains et/ou les pieds par rapport à ceux ayant reçu le placebo
(30,6 % versus 4,3 %, respectivement [p = 0,014]).
L'étude IV sur le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'adalimumab, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une
semaine après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines, suivi d'un traitement par
adalimumab en ouvert pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été
faite sur la base de l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail
Psoriasis Severity Index
), de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles
des mains (PGA-F, Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité
du psoriasis unguéal (NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 18). L'adalimumab a
démontré un bénéfice dans le traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents
degrés d'atteinte cutanée (SCA [surface corporelle atteinte] 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 %
et 5 % (40 % des patients)).
Tableau 18 : Etude IV sur le psoriasis - Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères

Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus
contrôlée versus
en ouvert
placebo
placebo
Adalimumab
Adalimumab Adalimumab
Placebo
Placebo
40 mg /2sem
40 mg /2sem 40 mg /2sem
N = 108
N = 108
N = 109
N = 109
N = 80
mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0a
3,4
46,6a
65,0
PGA-F blanchi/minime et
2,9
29,7a
6,9
48,9a
61,3
2 grades d'amélioration (%)
Pourcentage de variation du
-7,8
-44,2a
-11,5
-56,2a
-72,2
NAPSI des ongles des mains total
(%)
a p < 0,001, adalimumab versus placebo
Les patients traités par adalimumab ont montré des améliorations statistiquement significatives du
DLQI à la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées au cours d'études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients adultes
atteints de HS modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-indication ou une réponse
insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum. Les patients des études HS-I
et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification de Hurley, avec au moins
3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l'adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l'adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
19,3 % des patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu'ils
avaient à l'inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de
la période A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement
(40 mg d'adalimumab toutes les semaines, 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines, ou placebo
de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la
période A ont été affectés au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle 40 mg d'adalimumab étaient administrés toutes les semaines. L'exposition
moyenne dans toute la population traitée par l'adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des
3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d'au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
A la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab
comparativement au groupe placebo. A la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir tableau 19). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 19 : Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Placebo
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
40 mg par
40 mg par
semaine
semaine
Réponse clinique dans
N = 154
N = 153
N = 163
N = 163
l'hidrosadénite suppurée
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)*
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)***
(HiSCR)a
Réduction 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
douleur cutanéeb
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)***
* p < 0,05, ***p < 0,001, adalimumab versus placebo
a Chez tous les patients randomisés.
b Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l'inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par adalimumab à la dose de 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le
risque d'aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études
HS-I et HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des
Comparativement au placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont
été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de
qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par
rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au
traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la
composante physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par 40 mg
d'adalimumab administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était
plus élevé chez les patients recevant de l'adalimumab toutes les semaines par rapport aux patients chez
lesquels la fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le
traitement était interrompu (voir tableau 20).
Tableau 20 : Pourcentage de patientsa répondeurs HiSCRb aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe adalimumab
40 mg toutes les semaines

Placebo
Adalimumab
Adalimumab
(arrêt du traitement) 40 mg toutes les deux semaines
40 mg par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par adalimumab 40 mg par
semaine après 12 semaines.
b Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de perte de réponse ou
d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de
65,1 % à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par adalimumab 40 mg une fois par semaine
pendant 96 semaines n'a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la semaine 12 dans les études
HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'adalimumab 40 mg
toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du
traitement (56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité d'adalimumab ont été évaluées chez plus de 1 500 patients présentant une
maladie de Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease
Activity Index
(CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'adalimumab à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 21.
Tableau 21 : Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique (pourcentage de
patients)
Etude I sur la MC :
Etude II sur la MC :
patients naïfs d'infliximab
patients précédemment traités
par infliximab
Placebo
Adalimumab
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7 %
21 %*
Réponse clinique
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
(CR-100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour
adalimumab versus placebo
* p < 0,001
** p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 22. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment d'une l'exposition antérieure à
un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 22 : Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique (pourcentage de
patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg Adalimumab 40 mg
toutes les deux
toutes les semaines
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes depuis 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes depuis 90 joursa
* p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
** p < 0,02 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par adalimumab ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en
traitement d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n'est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et
233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés pour recevoir l'adalimumab 80/40 mg et
160/80 mg versus placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que
dans tous les groupes traités par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus
placebo.
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2,
soit 80 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les
patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique
(définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'adalimumab à la semaine 0, 80 mg à la
semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d'induction d'une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à
la semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la semaine 8 ont été statistiquement significativement
plus importants chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'adalimumab
dans l'étude I sur la RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH
(respectivement 17 % versus 9 %, p = 0,019). Dans l'étude II sur la RCH, parmi les patients traités par
adalimumab qui étaient en rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la
semaine 52.
Les résultats de l'ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 23.
Tableau 23 : Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH
(pourcentage de patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9 %
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
6 %
13 %*
90 joursa
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4 %
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1.
La réponse clinique est une diminution du score Mayo 3 points et 30 % par rapport à la valeur
initiale, associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] 1 ou une valeur absolue
du SSR de 0 ou 1.
*p < 0,05 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la semaine 8, 47 % étaient en réponse clinique, 29 %
étaient en rémission, 41 % présentaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en rémission
sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était réduite par rapport à celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d'être inclus dans l'étude d'extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par adalimumab, 75 %
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d'hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d'hospitalisation toutes
causes confondues et d'hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l'adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d'hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l'adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d'hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l'étude II sur la RCH, le traitement par adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite
non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une
uvéite antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo
(UV I et II). Les patients recevaient un placebo ou l'adalimumab à la dose initiale de 80 mg puis de
40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première
dose. L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était
autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligibles pour participer à une étude
d'extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament à l'étude au-delà de la semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à l'adalimumab.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par adalimumab comparativement aux patients recevant le placebo
(voir tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous
adalimumab comparativement au placebo (voir figure 2).
Tableau 24 : Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian de
HRa
IC à 95 % Valeur de
Traitement
N (%)
survenue de la
pour le HRa
pb
rechute (mois)
Délai de survenue de la rechute à la semaine 6 ou après dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36, 0,70
< 0,001
Délai de survenue de la rechute à la semaine 2 ou après dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
Adalimumab
115
45 (39,1)
NEc
0,57
0,39, 0,84
0,004
Remarque : La rechute à la semaine 6 ou après (étude UV I) ou à la semaine 2 ou après (étude UV II)
était comptabilisée comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute
étaient censurées au moment de la sortie d'étude.
a HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur
le traitement.
b Valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
ou après (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
Remarque : P# = Placebo (nombre d'événements/nombre de patients à risque) ; A# = Adalimumab
(nombre d'événements/nombre de patients à risque)
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l'acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74 %) ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab pendant
78 semaines. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence (absence
de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitrée 0,5+) avec
corticothérapie associée à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de quiescence
sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue (détérioration
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur de l'adalimumab, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient
pas numériquement en faveur de l'adalimumab pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude
UV I et pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude
UV II.
Immunogénicité
Des anticorps anti-adalimumab peuvent se développer au cours du traitement par adalimumab La
formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence
d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des
enfants présentant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d'évolution
polyarticulaire, qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite
avec facteur rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique
randomisée en double aveugle en groupes parallèles chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une
AJI polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l'administration du traitement à l'étude. Les patients sont restés sous doses stables d'AINS et/ou de
prednisone ( 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert,
tous les patients ont reçu 24 mg/m2 d'adalimumab, jusqu'à un maximum de 40 mg, toutes les deux
semaines pendant 16 semaines. Le tableau 25 présente la distribution des patients par âge et doses
minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 25 : Distribution des patients par âge et doses d'adalimumab reçues pendant la phase
de pré-inclusion en ouvert
Nombre de patients au début de l'étude
Dose minimale, médiane et
Groupe d'âge
n (%)
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Tableau 26 : Réponses ACR 30 pédiatrique dans l'étude de l'AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert de
16 semaines
Réponse ACR
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
30 Péd. (n/N)
Critères d'efficacité
Adalimumab/
Double aveugle de
Placebo/MTX
Adalimumab
Placebo
MTX
32 semaines
(N = 37)
(N = 30)
(N = 28)
(N = 38)
Poussées de la maladie à la 36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)b
43,3 % (13/30) 71,4 % (20/28)c
fin des 32 semainesa
(n/N)
Délai médian jusqu'à une
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
poussée de la maladie
a Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b p = 0,015
c p = 0,031
Chez les patients qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu'à six ans dans la phase d'extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu l'adalimumab pendant toute l'étude. Dix-neuf patients dont
11 du groupe d'âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d'âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou
plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l'association adalimumab plus MTX qu'avec l'adalimumab en
monothérapie. En tenant compte de ces résultats, l'adalimumab est recommandé en association avec le
MTX et en monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir
rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique
chez 32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu l'adalimumab à la dose de
24 mg/m2 de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-
cutanée toutes les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l'étude, la plupart des patients
étaient également traités par MTX, une plus faible proportion recevait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR 30 pédiatrique était respectivement de 93,5 % et
de 90,0 %, en utilisant les données observées. La proportion de patients présentant une réponse
ACR 50/70/90 pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était respectivement de
90,3 %/61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7 %. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 pédiatrique) à la
semaine 24 (n = 27 sur les 30 patients), la réponse ACR 30 pédiatrique était maintenue jusqu'à
60 semaines dans la phase d'extension en ouvert chez les patients qui ont reçu l'adalimumab durant
toute cette période. Globalement, 20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Psoriasis en plaques pédiatrique
L'efficacité de l'adalimumab a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle
chez 114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique
sévère (défini par un score PGA 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec
des lésions très épaisses ou un score PASI 20 ou 10 avec atteinte cliniquement significative du
visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n'était pas suffisamment contrôlé par un
traitement topique et l'héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu l'adalimumab à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 40 mg),
ou 0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu'à 25 mg). A la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines que dans
le groupe adalimumab 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Tableau 27 : Psoriasis en plaques pédiatrique ­ Résultats d'efficacité à 16 semaines
MTXa
Adalimumab 0,8 mg/kg toutes les
N = 37
2 semaines
N = 38
PASI 75b
12 (32,4 %)
22 (57,9 %)
PGA : blanchi/minimec
15 (40,5 %)
23 (60,5 %)
a MTX = méthotrexate
b p = 0,027, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX
c p = 0,083, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « blanchi ou minime », le traitement
a été arrêté pendant une durée allant jusqu'à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c'est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l'adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « blanchi ou minime » chez 52,6 % des patients (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l'étude, les réponses PASI 75 et PGA « blanchi ou minime » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu'à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Maladie de Crohn pédiatrique
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
de l'adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 28.
Tableau 28 : Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère d'évaluation principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 30.
Tableau 29 : Etude sur la MC pédiatrique, Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
Valeur de p*
deux semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes Valeur de p1
les deux semaines les deux semaines
Arrêt des corticoids
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d'extension en ouvert à long terme. Après 5 ans de traitement par adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l'étude sont restés en rémission clinique et la réponse clinique selon le score
PCDAI a été maintenue chez 92,0 % (46/50) des patients.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à
3 points, confirmé par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une
réponse inadéquate ou une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de
l'étude étaient en échec d'un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes
au moment de l'inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes
après la semaine 4.
Au cours de la période d'induction de l'étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par adalimumab à une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendement de l'étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab à la dose
d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2.
A la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP 2 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d'entretien en double aveugle par adalimumab à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Avant un amendement de l'étude, 12 patients
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d'au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d'au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d'au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l'état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d'entretien respective par la
suite.
Résultats d'efficacité
Les co-critères d'évaluation principaux de l'étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d'après le SMP à la semaine 8.
A la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d'induction par adalimumab en double aveugle sont présentés dans le tableau 31.
Tableau 31 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Adalimumaba
Adalimumabb, c
Dose maximale de 160 mg à la semaine 0 / Dose maximale de 160 mg à la
placebo à la semaine 1
semaine 0 et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1,
et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le critère
d'évaluation est considéré comme n'étant pas atteint.
A la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo 3 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) chez les patients ayant présenté une réponse
à la semaine 8, la cicatrisation de la muqueuse selon le SMT (définie comme un sous-score
endoscopique Mayo 1) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la rémission
clinique selon le SMT chez les patients en rémission à la semaine 8, et la proportion de patients en
rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8
ont été évaluées pour les patients ayant reçu l'adalimumab en double aveugle à la dose d'entretien
maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la dose d'entretien maximale de 40 mg
(0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
Adalimumaba
Adalimumabb
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Réponse clinique chez les
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Cicatrisation de la muqueuse
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
chez les répondeurs à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission clinique chez les
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
patients en rémission à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes chez
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
les répondeurs à la semaine 8
selon le SMPc
a Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l'inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été randomisés
pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés comme non répondeurs
d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d'évaluation exploratoires de l'efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l'indice d'activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index
, PUCAI) (définie comme une diminution de l'indice PUCAI 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l'indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 33).
Tableau 33 : Résultats des critères d'évaluation exploratoires selon l'indice PUCAI
Semaine 8
Adalimumaba
Adalimumabb,c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique selon l'indice
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
PUCAI
Réponse clinique selon l'indice
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
PUCAI
Semaine 52
Adalimumabd
Adalimumabe
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg chaque
1 semaine sur 2
semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l'indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l'indice PUCAI
b Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
d Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les critères
d'évaluation sont considérés comme n'étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été
randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés comme non
répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par adalimumab qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d'entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d'inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par adalimumab.
Par rapport aux données d'inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle ont été
observées chez les patients recevant la dose d'entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en
double aveugle, chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans, atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI, qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère d'évaluation principal était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse Clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 3, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L'adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % versus placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l'étude
sur l'uvéite pédiatrique
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études conduites avec le produit de référence, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de
40 mg. Après administration de doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les
concentrations ont été proportionnelles à la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg
(~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre
5 et 6 litres, et la demi-vie terminale moyenne était de deux semaines environ. La concentration
d'adalimumab dans le liquide synovial de plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était
comprise entre 31 et 96 % des concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations résiduelles moyennes à l'état
d'équilibre étaient respectivement de l'ordre d'environ 5 µg/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 µg/ml
(avec méthotrexate). Les concentrations sériques résiduelles de l'adalimumab à l'état d'équilibre ont
augmenté de façon approximativement dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée
de 20, 40 et 80 mg toutes les deux semaines et toutes les semaines.
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m2 (jusqu'à une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à
17 ans, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs
Après administration sous-cutanée d'une dose de 24 mg/m² (jusqu'à une dose maximale de 40 mg)
toutes les deux semaines chez des patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs mesurées à la
semaine 24) a été de 8,8 ± 6,6 g/ml lorsque l'adalimumab était administré sans traitement
concomitant par le méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 g/ml en cas d'administration concomitante avec le
méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) à la semaine 68 était de 8,0
± 4,6 g/ml.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la
concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) était d'environ
7,4 ±5,8 g/ml (CV 79 %).
Chez les patients adultes atteints de HS, une dose de 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie
d'une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d'obtenir des concentrations sériques résiduelles
d'adalimumab d'environ 7 à 8 g/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du traitement par
adalimumab 40 mg chaque semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à l'état
d'équilibre, de la semaine 12 jusqu'à la semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite à l'aide d'une
modélisation pharmacocinétique de population et d'une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma
posologique recommandé chez les adolescents atteints d'HS est de 40 mg toutes les deux semaines.
L'exposition à l'adalimumab pouvant être modifiée par la masse corporelle, les adolescents présentant
un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la dose recommandée
chez l'adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'adalimumab à la
semaine 0 suivie de 40 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
minimales d'adalimumab d'environ 5,5 g/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de
160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir
des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période
d'induction. Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 g/ml ont été
obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg
d'adalimumab toutes les deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
Chez les patients recevant toujours le traitement de la randomisation, les concentrations résiduelles
moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la
dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations
résiduelles moyennes ont été maintenues chez les patients ayant continué à recevoir le traitement par
adalimumab toutes les deux semaines pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma
posologique est passé de toutes les deux semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques
moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les
semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d'induction de 160 mg d'adalimumab à
la semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 g/ml ont été observées chez des
patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'adalimumab
toutes les deux semaines.
Après administration sous-cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de
40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre était
de 5,01 ± 3,28 g/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 15,7 ± 5,60 g/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des
concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite à l'aide d'une
modélisation pharmacocinétique de population et d'une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines versus 40 mg toutes les semaines (y compris les patients adultes
atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients pédiatriques 40 kg
atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 g/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l'efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1 300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
L'adalimumab n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-foetal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de foeto-toxicité de l'adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n'ont été effectuées avec l'adalimumab en raison de
l'absence de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le
TNF de rongeur, et du développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Chlorure de sodium
Saccharose, polysorbate 80
Eau pour préparation injectables
Acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH).
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie
dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Une seringue préremplie peut être conservée à des températures allant jusqu'à 25 °C pendant 14 jours
maximum. La seringue préremplie doit être jetée si elle n'est pas utilisée pendant cette période de 14
jours.
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
0,4 ml de solution injectable sans conservateur en seringue préremplie en verre de type I munie d'une
aiguille 29G, avec de longues ailettes de préhension et un capuchon protecteur, et d'un bouchon-piston
(caoutchouc bromobutyle, sans latex).
Boîtes de : 1, 2 ou 6 seringue(s) préremplie(s) sous plaquette en PVC/PE avec 1, 2 ou 6 tampon(s)
d'alcool.
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
0,4 ml de solution injectable sans conservateur dans un dispositif d'injection avec aiguille prérempli
(auto-injecteur) contenant une seringue préremplie en verre de type I munie d'une aiguille 29G fixe et
d'un bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle, sans latex). Le stylo est un dispositif d'injection
mécanique, portable, jetable, à usage unique.
Boîtes de : 1, 2 ou 6 stylo(s) prérempli(s) sous plaquette en PVC/PE avec 1, 2 ou 6 tampon(s) d'alcool.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/21/1589/001
EU/1/21/1589/002
EU/1/21/1589/003
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/21/1589/004
EU/1/21/1589/005
EU/1/21/1589/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 15 novembre 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d'adalimumab
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
Solution injectable limpide et incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Hukyndra en association au méthotrexate est indiqué dans :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque la
réponse aux traitements de fond (DMARD), y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Hukyndra peut être administré en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la
poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré que l'adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en
association au méthotrexate.
Psoriasis
Hukyndra est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique, modéré à sévère, chez les
patients adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l'HS (maladie de Verneuil) active, modérée à sévère, chez
les adultes et les adolescents à partir de 12 ans, en cas de réponse insuffisante au traitement systémique
conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
enfants à partir de 6 ans qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement
nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces traitements
sont contre-indiqués ou mal tolérés.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les enfants à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant
les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ces
traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite pédiatrique
Hukyndra est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les
enfants à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel ou
pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Hukyndra doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en
matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Hukyndra est indiqué. Il est
recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un
traitement par Hukyndra (voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux
patients traités par Hukyndra.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Hukyndra,
si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Hukyndra, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg. Si une dose alternative est nécessaire,
d'autres produits à base d'adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d'Hukyndra
est une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par injection sous-
cutanée. L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Hukyndra.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Hukyndra. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir rubriques 4.4 et 5.1.
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Hukyndra
40 mg toutes les deux semaines peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n'ayant
pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d'Hukyndra pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux. Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie est disponible pour la
dose d'entretien.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines,
les patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d'un traitement continu de 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un
patient en cas de réponse insuffisante après l'augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas
de réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le schéma posologique recommandé d'Hukyndra chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite
suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au jour 1 (administrée sous forme de deux injections
de 80 mg sur un jour ou d'une injection de 80 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie
d'une dose de 80 mg deux semaines après au jour 15. Deux semaines plus tard (jour 29), poursuivre
avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines. Si nécessaire, les
antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours du traitement par
Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un antiseptique
topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux
semaines pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il
est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de deux injections de 80 mg par jour ou d'une injection de 80 mg par jour
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Hukyndra et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Hukyndra pourra être ré-administré.
L'expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est
limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Hukyndra est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous
forme de deux injections de 80 mg par jour ou d'une injection de 80 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2. Après le traitement d'induction, la posologie recommandée
est de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux
semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hukyndra 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'Hukyndra toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Hukyndra ne doit pas être poursuivi chez les patients
n'ayant pas répondu dans ces délais.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la posologie recommandée d'Hukyndra est d'une dose
initiale de 80 mg suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine
après l'administration de la première dose. Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue et/ou en
stylo prérempli(e) est disponible pour la dose d'entretien. L'expérience sur l'instauration du traitement
par adalimumab en monothérapie est limitée. Le traitement par Hukyndra peut être débuté en
association avec une corticothérapie et/ou avec d'autres traitements immunomodulateurs non
biologiques. La dose de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la
pratique clinique, en débutant deux semaines après l'instauration du traitement par Hukyndra.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Personnes âgées
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
L'adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de
recommander des posologies.
Population pédiatrique
Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et
en seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg. Si une dose alternative est nécessaire,
d'autres produits à base d'adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec l'adalimumab chez des adolescents atteints d'HS. La
posologie de l'adalimumab chez ces patients a été déterminée à partir d'une modélisation
pharmacocinétique et d'une simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d'Hukyndra est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Hukyndra 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hukyndra. Au cours
du traitement par Hukyndra, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions
avec un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hukyndra pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
Maladie de Crohn pédiatrique
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Hukyndra est administré en injection sous-cutanée.
Crohn
Dose d'entretien à
Poids du
Dose d'induction
partir de la
patient
semaine 4
< 40 kg
- 40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2*
- S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au
traitement, et sachant que le risque d'événements indésirables
peut être plus important à une dose d'induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
- 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 kg
- 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes les
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au
2 semaines
traitement, et sachant que le risque d'événements indésirables
peut être plus important à une dose d'induction plus élevée, la
posologie suivante peut être utilisée :
- 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
* Hukyndra est uniquement disponible en seringue préremplie de 40 mg, stylo prérempli de 40 mg et
seringue préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des
patients qui nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg.
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 2). Hukyndra est administré par injection
sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie de l'adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Poids du
Dose d'entretien à partir
Dose d'induction
patient
de la semaine 4*
< 40 kg
- 80 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
40 mg toutes les
d'une seule injection de 80 mg) et
2 semaines
- 40 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de
d'une seule injection de 40 mg)
40 kg
- 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
80 mg toutes les
de deux injections de 80 mg le même jour ou
2 semaines
d'une seule injection de 80 mg par jour pendant
deux jours) et
- 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme
d'une injection de 80 mg)
* Pour les patients atteignant l'âge de 18 ans pendant le traitement par Hukyndra, la dose d'entretien
prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au-delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n'ayant pas répondu pendant cette période.
Uvéite pédiatrique
La posologie recommandée d'Hukyndra pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Hukyndra est administré en injection sous-
cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec l'adalimumab
sans traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 3. Posologie de l'adalimumab chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
- 30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Hukyndra, une dose de charge de 40 mg pour les patients
ayant un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une
semaine avant le début du traitement d'entretien. Aucune donnée clinique n'est disponible sur
l'utilisation d'une dose de charge d'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir
rubrique 5.2).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de l'adalimumab chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Mode d'administration
Hukyndra est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont
fournies dans la notice.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie de 40 mg, en stylo prérempli de 40 mg et en seringue
préremplie de 80 mg. Par conséquent, il n'est pas possible d'administrer Hukyndra à des patients qui
nécessitent moins d'une dose complète de 40 mg. Si une dose alternative est nécessaire, d'autres
produits à base d'adalimumab offrant une telle option devraient être utilisés.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes
(voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Les patientts recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Hukyndra. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Hukyndra doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir
« Autres infections opportunistes »).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hukyndra doivent
faire l'objet d'une surveillance étroite et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'un sepsis, l'administration d'Hukyndra doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser l'adalimumab chez
des patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant un sepsis dû à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques incluent : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés chez des patients recevant de l'adalimumab. Des cas de tuberculose
pulmonaire et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Hukyndra, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est recommandé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de
surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut
donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immunodéprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Hukyndra ne doit pas être instauré
(voir rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, un médecin spécialiste qualifié dans le traitement de la
tuberculose devra être consulté.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Hukyndra chez
les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l'administration d'un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose, malgré un traitement prophylactique, sont survenus chez
des patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une
tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fièvre peu élevée, apathie), pendant ou après le traitement par
Hukyndra.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par adalimumab. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients
recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec
parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Hukyndra. Le diagnostic et la mise en place d'un
traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin
ayant l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris l'adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface
positif ­ Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un
dépistage d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Hukyndra. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hukyndra, les signes et les symptômes
d'infection active par le VHB doivent être surveillés attentivement tout au long du traitement et
pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n'existe pas de données disponibles suffisantes concernant le
traitement de patients porteurs du VHB traités par un antiviral pour prévenir une réactivation du VHB
et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB,
Hukyndra doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire
adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l'adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à
l'apparition ou à l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie
démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de
maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est
recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec Hukyndra les patients atteints d'une maladie
démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ;
l'arrêt du traitement par Hukyndra doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à l'adalimumab ont rarement
été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à l'adalimumab ont été peu
fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été
rapportés après administration d'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou
d'une autre réaction allergique grave, l'administration d'Hukyndra doit être immédiatement
interrompue et un traitement approprié mis en oeuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par
adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type
retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. Environ la moitié de ces cas
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes, parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été identifiés chez des patients traités par adalimumab. Cette forme rare de lymphome à
lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes à
cellules T hépatospléniques observés avec l'adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant
un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les maladies
inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Hukyndra doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome à cellules T hépatosplénique chez des patients traités par Hukyndra ne
peut être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'un traitement de ces patients par Hukyndra est envisagé
(voir rubrique 4.8).
Dans un essai clinique exploratoire évaluant l'utilisation d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises en cas d'utilisation d'un
anti-TNF chez des patients souffrant de BPCO, ainsi que chez des patients à risque de cancer causé par
un tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par adalimumab influence le risque de
développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique
présentant un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de
rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou ayant un antécédent de
dysplasie ou de cancer du côlon, doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la recherche d'une
dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure
une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été rapportés avec l'adalimumab. Il doit être conseillé à tous
les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils présentent des signes ou des symptômes
évocateurs de troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous
Hukyndra. L'arrêt du traitement par Hukyndra devra être envisagé pour les patients chez qui des
anomalies hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'existe pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant
l'adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Hukyndra.
Les patients sous Hukyndra peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique conduit avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous adalimumab. Hukyndra doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints
d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Hukyndra est contre-indiqué dans l'insuffisance
cardiaque modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Hukyndra doit être arrêté chez les
Processus auto-immuns
Le traitement par Hukyndra peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.
Si un patient développe des symptômes évoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Hukyndra et présente une réaction positive pour les anticorps anti-ADN double brin, le traitement
par Hukyndra ne devra pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et
d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une
intervention chirurgicale est programmée. Un patient traité par Hukyndra nécessitant une intervention
chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées
doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance de l'adalimumab chez les patients
opérés pour arthroplastie est limitée.
Occlusion de l'intestin grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l'adalimumab
n'aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Personnes âgées
La fréquence des infections graves chez les patients traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans
(3,7 %) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue
fatale. Un risque d'infection doit faire l'objet d'une attention particulière lors du traitement des
personnes âgées.
Population pédiatrique
Voir « Vaccinations » ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,8 ml, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant de l'adalimumab en monothérapie et
chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
de l'adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son
utilisation en monothérapie. L'administration d'adalimumab sans méthotrexate a entraîné une
augmentation de la formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de
l'efficacité de l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
L'association d'adalimumab et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration d'Hukyndra.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Une étude de cohorte prospective a inclus 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou
une maladie de Crohn (MC) et traitées par adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par adalimumab. La prévalence à la naissance
d'anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation principal. Le taux de grossesses
aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de
6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8 %) chez les
femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 % 0,38-4,52), et de 16/152
(10,5 %) chez les femmes traitées par adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4 %) chez les
femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-4,16). L'OR ajusté
(compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour la PR et MC
combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par adalimumab et
les femmes non traitées par adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires d'avortements
spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la naissance et
d'infections graves ou opportunistes, et aucun cas de mortinatalité ou de malignité n'a été rapporté.
L'interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude,
notamment la petite taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne dispose pas
de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab ne doit être utilisé pendant
la grossesse qu'en cas de réelle nécessité.
L'adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sérum de nourrissons dont la mère avait été
traitée par adalimumab pendant la grossesse. En conséquence, ces nourrissons peuvent être exposés à
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Hukyndra peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Hukyndra peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des défauts visuels peuvent survenir après l'administration d'Hukyndra (voir
rubrique 4.8)
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolerance
L'adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une
durée de 60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente
ou ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite
liée à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondylarthrite axiale (SA et spondylarthrite axiale sans
signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn, de rectocolite
hémorragique, de psoriasis, de HS et d'uvéite. Les études contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients
ayant reçu l'adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la
phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
adalimumab et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l'adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que
l'adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations
d'hépatite B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome à cellules T
hépatosplénique) ont également été rapportés avec l'utilisation d'adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
La liste des effets indésirables suivante est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 4 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 4: Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations* Très frequent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et infections
des voies respiratoires hautes, pneumonie, sinusite,
pharyngite, rhinopharyngite et pneumonie
herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis, candidiase
et grippe).
Infections intestinales (y compris gastroentérite
virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y compris
périonyxis, cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et
zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès buccal
et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y compris
infection mycotique vulvovaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu frequent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y compris
coccidioïdomycose, histoplasmose et infections à
Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et cancer
(incluant kystes et
épidermoïde).
polypes) *
Tumeur bénigne.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Peu frequent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer du
sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1).
Fréquence
Lymphome à cellules T hépatosplénique1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome cutané
neuroendocrine)1).
Sarcome de Kaposi.
Affections
Très frequent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose),
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombopénie
Peu frequent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu frequent
Sarcoïdose1).
Vasculite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très frequent
Augmentation du taux de lipides.
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Altérations de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très frequent
Céphalées.
nerveux *
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression de racine nerveuse.
Peu frequent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite optique,
syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Défauts visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement oculaire.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Peu frequent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges.
du labyrinthe
Peu frequent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu frequent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffée congestive.
Hématomes.
Peu frequent
Anévrisme de l'aorte.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections
Très fréquent
Douleurs abdominales.
gastrointestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
OEdème de la face.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Elévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1).
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris rash avec exfoliation).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y compris
psoriasis pustulaire palmoplantaire) 1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vasculite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de dermatomyosite1).
indéterminée
Affections
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
musculosquelettiques et
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation de la
systémiques
créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux systémique.
Rare
Syndrome de type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris érythème au
anomalies au site
site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles hémorragiques
(incluant un allongement du temps de céphaline
activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Fréquence
Augmentation du poids2)
indéterminée
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Lésions, intoxications et
Fréquent
Retard de cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1) comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à
1,0 kg pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur
une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a
également été observée au cours d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes
d'environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn
et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à
l'action anti-inflammatoire de l'adalimumab.
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1) comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à
1,0 kg pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur
une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a
également été observée au cours d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes
d'environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn
et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à
l'action anti-inflammatoire de l'adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par adalimumab de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par adalimumab toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au site d'injection
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par
adalimumab ont présenté des réactions au site d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur
ou gonflement) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
site d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots conduits chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo
et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué l'adalimumab après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe adalimumab et de
0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l'adalimumab conduites chez l'adulte et dans la
population pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études sur l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498,1 patient-années lors des études sur l'adalimumab dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun
cas de cancer n'a été observé chez 77 patients pédiatriques représentant une exposition de 80,0 patient-
années lors d'une étude sur l'adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors
d'une étude sur l'adalimumab conduite chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, aucun cas de cancer n'a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une
exposition de 65,3 patient-années. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 60 patients pédiatriques
représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d'un essai sur l'adalimumab dans l'uvéite
pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte sur l'adalimumab d'une durée
d'au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, de SA, de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA, de rhumatisme
psoriasique, de psoriasis, de HS, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d'uvéite, un
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non
mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par
adalimumab, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les
3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients
traités par adalimumab et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de
confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0) pour 1 000 patient-
années pour les patients traités par adalimumab et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-années parmi
les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les cancers épidermoïdes sont survenus à
des taux de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6
(0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à
95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,2 ­ 2,7) pour
1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-
années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les études d'extension en ouvert terminées ou en
cours d'une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-années
de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non mélanomes
est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non mélanomes est
d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est d'environ 1,3 pour
1 000 patient-années.
Au cours de la surveillance post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7
pour 1 000 patient-années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-
mélanomes et les lymphomes sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de
traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome à cellules T hépatosplénique ont
été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par adalimumab et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à
l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations de l'ALAT sont survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation de l'ALAT 3 x LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III de
l'adalimumab chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à
< 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III de l'adalimumab chez les patients atteints de maladie
de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des
élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par adalimumab et
chez 0,9 % des patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III de l'adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de maladie
de Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III de l'adalimumab
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés de l'adalimumab (doses initiales de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg
à la semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints de
HS avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont
survenues chez 0,3 % des patients traités par adalimumab et 0,6 % des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de l'adalimumab (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de
40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour
une durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement
166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par adalimumab et les patients du groupe contrôle,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par adalimumab et
2,4 % des patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III de l'adalimumab conduit chez des enfants et des
adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de
sécurité d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur
deux (N = 31) et d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients présentant des ALAT augmentées
étaient asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors
de la poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des troubles hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportés chez des
patients recevant de l'adalimumab.
Administration concomitante d'azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à l'adalimumab utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : voir Appendix V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur-alpha nécrosant des
tumeurs (TNF-alpha), code ATC : L04AB04.
Hukyndra est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé
une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'adalimumab est également associée à une diminution des
Efficacité et sécurité Clinique
Polyarthrite rhumatoïde
L'adalimumab a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques
dans la polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité de l'adalimumab ont été évalués
dans cinq études contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant
120 mois. La douleur au site d'injection d'adalimumab 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études
randomisées, contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate) s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d'adalimumab
ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, chez qui le traitement par au moins un médicament
antirhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 mg ou 40 mg d'adalimumab
par voie sous-cutanée toutes les deux semaines, en alternance avec un placebo, ou chaque semaine
pendant 26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun
autre médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus, qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'adalimumab toutes les semaines pendant
52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines en
alternance avec des injections de placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines,
457 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle l'adalimumab a
été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant une
période de 10 ans maximum.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère, âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant à condition que ce dernier ait été stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements
comprenaient le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels
d'or. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit 40 mg d'adalimumab soit un placebo toutes les
deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate présentant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association adalimumab 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus présentant une
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient, soit des patients en cours
de traitement par adalimumab 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au site
d'injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm), soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient l'adalimumab 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir
une dose unique d'adalimumab 40 mg/0,8 ml ou d'adalimumab 40 mg/0,4 ml, suivie d'une injection
unique du traitement opposé lors de l'administration suivante.
Le critère d'évaluation principal des études I, II et III sur la PR et le critère d'évaluation secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère d'évaluation principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère d'évaluation principal supplémentaire à 52 semaines, à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère
d'évaluation principal les modifications de la qualité de vie. Le critère d'évaluation principal des
études VI et VII sur la PR était la douleur au site d'injection survenant immédiatement après
l'injection, mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été
cohérent dans les études I, II et III sur la PR. Le tableau 5 résume les résultats obtenus à la posologie
de 40 mg toutes les deux semaines.
Tableau 5 : Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo (pourcentage de patients)
Réponse
Etude Ia** sur la PR
Etude IIa** sur la PR
Etude IIIa** sur la PR
Placebo/ Adalimumabb/
Placebo
Adalimumabb Placebo/ Adalimumabb/
MTXc
MTXc
n = 110
n = 113
MTXc
MTXc
n = 60
n = 63
n = 200
n = 207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b 40 mg d'adalimumab administré toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, adalimumab versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dL]) ont été
améliorées à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se
sont maintenues tout au long des 52 semaines
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par adalimumab et traitement de
référence a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo et le traitement de
référence (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients présentant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant de l'adalimumab et du méthotrexate a conduit à des réponses
ACR plus rapides et significativement supérieures par rapport au méthotrexate seul et à l'adalimumab
seul à la semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 6).
Tableau 6 : Réponses ACR dans l'étude V sur la PR (pourcentage de patients)
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
Valeur
Valeur
Valeur
Réponse
n = 257
n = 274
n = 268
de pa
de pb
de pc
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l'aide du test U de Mann-Whitney.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis pendant une période de 10 ans maximum. Sur 542 patients
randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi
l'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients,
154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50
et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association adalimumab/méthotrexate avaient
obtenu une rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant
reçu le méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l'adalimumab seul. Le traitement par
l'association adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate
(p < 0,001) et à l'adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état de faible activité
de la maladie pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été
récemment diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).
Sur 342 patients initialement randomisés pour recevoir l'adalimumab seul ou l'association
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab présentaient une
polyarthrite rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux
articulaires ont été évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de
Sharp (STS) et de ses composants, le score d'érosion et le score de pincement de l'interligne
articulaire. Les patients traités par l'adalimumab associé au méthotrexate ont présenté une progression
radiographique significativement moindre que les patients recevant seulement du méthotrexate à 6 et
12 mois (voir tableau 7).
Dans l'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, le ralentissement de la progression des dommages
structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. A 8 ans, 81 des 207 patients traités
dès le début par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi
ces patients, 48 patients n'ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une
modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base. A 10 ans,
79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ont été évalués
par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n'ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur initiale.
Tableau 7 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l'étude III
sur la PR
Placebo/ Adalimumab/MTX
Placebo/MTX-
Valeur
MTXa
40 mg toutes les
Adalimumab/MTX (intervalle
de p
2 semaines
de confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4, 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9, 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3, 1,4)
0,002
de l'interligne
articulaire (JSNd)
a méthotrexate
b intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et
adalimumab
c d'après les analyses de rang
d JSN : Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 8).
Tableau 8 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans l'étude V
sur la PR
MTX
Adalimumab
Adalimumab/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur Valeur Valeur
(intervalle de (intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à 95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3) 3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001 0,0020 < 0,001
Sharp
Score d'érosion
3,7 (2,7-4,7) 1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001 0,0082 < 0,001
Score de
pincement de
l'interligne
2,0 (1,2-2,8) 1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001 0,0037 0,151
articulaire
(JSNd)
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate à l'aide du test U de Mann-Whitney.
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
méthotrexate seul à l'aide du test U de Mann-Whitney.
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et à
l'adalimumab en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur initiale a été respectivement de 10,8 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l'adalimumab en monothérapie et 3,9 chez les patients
randomisés initialement pour recevoir l'association adalimumab/méthotrexate. Les proportions
correspondantes de patients ne présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de
31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du questionnaire d'évaluation de l'état de santé (Health Assessment Questionnaire, HAQ)
dans les quatre essais originels appropriés et bien contrôlés et constituaient un critère d'évaluation
principal pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au placebo,
toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'adalimumab ont entraîné une amélioration
statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre l'examen initial et
le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude III sur la PR.
Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF-36) confirment ces
observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'adalimumab, avec des
valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores de
douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores
d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L'amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu'à la
semaine 156 (36 mois) et l'amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF-36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association
adalimumab/méthotrexate par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie
d'adalimumab à la semaine 52, et s'est maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant
terminé l'étude d'extension en ouvert, l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au
cours des 10 ans de traitement.
Douleur au site d'injection
Pour les études sur la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement significative
concernant la douleur au site d'injection, immédiatement après l'administration, a été observée entre
adalimumab 40 mg/0,8 ml et adalimumab 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm versus 1,2 cm,
Psoriasis
L'efficacité et la tolérance de l'adalimumab ont été étudiées lors d'études randomisées en double
aveugle conduites chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (atteinte de la
surface corporelle 10 %, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12
ou 10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des
patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou
une photothérapie. L'efficacité et la tolérance de l'adalimumab ont également été étudiées chez des
patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une
étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou l'adalimumab à la dose initiale de 80 mg,
suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de
16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration
d'au moins 75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales) entraient dans la période B et
recevaient 40 mg l'adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
PASI 75 à la semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif
pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg
l'adalimumab une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous
les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician's
Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des
patients inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab versus
celles du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d'adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en
commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune
donnée concernant la comparaison entre l'adalimumab et le MTX au-delà de 16 semaines de
traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la
posologie n'était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial
moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), à « sévère »
(46 %) et à « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase II et de phase III dans le psoriasis étaient éligibles à
l'inclusion dans une étude d'extension en ouvert, dans laquelle l'adalimumab était administré pendant
au moins 108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (voir tableaux 9 et 10).
Tableau 9 : Etude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : blanchi/minime
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé comme un taux ajusté en
fonction du centre d'étude
b p < 0,001, adalimumab versus placebo
Placebo
MTX
Adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 53
N = 110
N = 108
n (%)
n (%)
n (%)
PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6)a,b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7)c,d
PGA : blanchi/minime
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1)a,b
a p < 0,001 adalimumab versus placebo
b p < 0,001 adalimumab versus méthotrexate
c p < 0,01 adalimumab versus placebo
d p < 0,05 adalimumab versus méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par
adalimumab (p < 0,001) ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la
semaine 33 et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à
l'inclusion, avec un minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33).
Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans
le groupe placebo et ensuite recrutés dans l'étude d'extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66)
ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par
adalimumab dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients
sortis d'essai pour effets indésirables ou pour manque d'efficacité ou pour lesquels la dose a été
augmentée, ont été considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA blanchi ou
minime chez ces patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7 %, après 108 semaines
supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d'environ 5 mois. Aucun patient n'a présenté de
rebond durant la phase d'interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « blanchi » ou « minime » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu'ils aient rechuté ou non durant l'interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d'interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n'ont pas rechuté durant la période d'interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l'interruption de traitement.
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L'étude III sur le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab versus
placebo chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une
atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg
L'étude IV sur le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'adalimumab, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une
semaine après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines, suivi d'un traitement par
adalimumab en ouvert pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été
faite sur la base de l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail
Psoriasis Severity Index
), de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles
des mains (PGA-F, Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité
du psoriasis unguéal (NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 11). L'adalimumab a
démontré un bénéfice dans le traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents
degrés d'atteinte cutanée (SCA [surface corporelle atteinte] 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 %
et 5 % (40 % des patients)).
Tableau 11 : Etude IV sur le psoriasis - Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères

Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus
contrôlée versus
en ouvert
placebo
placebo
Adalimumab
Adalimumab Adalimumab
Placebo
Placebo
40 mg /2sem
40 mg /2sem 40 mg /2sem
N = 108
N = 108
N = 109
N = 109
N = 80
mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0a
3,4
46,6a
65,0
PGA-F blanchi/minime et
2,9
29,7a
6,9
48,9a
61,3
2 grades d'amélioration (%)
Pourcentage de variation du
-7,8
-44,2a
-11,5
-56,2a
-72,2
NAPSI des ongles des mains total
(%)
a p < 0,001, adalimumab versus placebo
Les patients traités par adalimumab ont montré des améliorations statistiquement significatives du
DLQI à la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées au cours d'études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients adultes
atteints de HS modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-indication ou une réponse
insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum. Les patients des études HS-I
et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification de Hurley, avec au moins
3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l'adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11.
L'utilisation concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines
de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau
randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (40 mg d'adalimumab toutes les
semaines, 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe adalimumab 40 mg toutes les semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou l'adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle 40 mg d'adalimumab étaient administrés toutes les semaines. L'exposition
moyenne dans toute la population traitée par l'adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des
3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d'au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
A la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab
comparativement au groupe placebo. A la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir tableau 12). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 12 : Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Placebo
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
40 mg par
40 mg par
semaine
semaine
Réponse clinique dans
N = 154
N = 153
N = 163
N = 163
l'hidrosadénite suppurée
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)*
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)***
(HiSCR)a
Réduction 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
douleur cutanéeb
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)***
* p < 0,05, ***p < 0,001, adalimumab versus placebo
a Chez tous les patients randomisés.
b Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l'inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par adalimumab à la dose de 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le
risque d'aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études
HS-I et HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des
abcès (23,0 % versus 11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %,
respectivement), comparativement au groupe adalimumab.
Comparativement au placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont
été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de
qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par
rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au
traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la
composante physique du score SF-36 (étude HS-I).
Tableau 13 : Pourcentage de patientsa répondeurs HiSCRb aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe adalimumab
40 mg toutes les semaines

Placebo
Adalimumab
Adalimumab
(arrêt du traitement) 40 mg toutes les deux semaines
40 mg par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par adalimumab 40 mg par
semaine après 12 semaines.
b Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de perte de réponse ou
d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de
65,1 % à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par adalimumab 40 mg une fois par semaine
pendant 96 semaines n'a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la semaine 12 dans les études
HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'adalimumab 40 mg
toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du
traitement (56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité d'adalimumab ont été évaluées chez plus de 1 500 patients présentant une
maladie de Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease
Activity Index
(CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'adalimumab à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans
l'étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines ou un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l'indice CDAI 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 14.
patients)
Etude I sur la MC :
Etude II sur la MC :
patients naïfs d'infliximab
patients précédemment traités
par infliximab
Placebo
Adalimumab
Adalimumab
Placebo
Adalimumab
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7 %
21 %*
Réponse clinique
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
(CR-100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour
adalimumab versus placebo
* p < 0,001
** p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 15. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment d'une l'exposition antérieure à
un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 15 : Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique (pourcentage de
patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg Adalimumab 40 mg
toutes les deux
toutes les semaines
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes depuis 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes depuis 90 joursa
* p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
** p < 0,02 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par adalimumab ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en
traitement d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la semaine 4
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés pour recevoir l'adalimumab 80/40 mg et
160/80 mg versus placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que
dans tous les groupes traités par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus
placebo.
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2,
soit 80 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les
patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique
(définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'adalimumab à la semaine 0, 80 mg à la
semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d'induction d'une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à
la semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la semaine 8 ont été statistiquement significativement
plus importants chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'adalimumab
dans l'étude I sur la RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH
(respectivement 17 % versus 9 %, p = 0,019). Dans l'étude II sur la RCH, parmi les patients traités par
adalimumab qui étaient en rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la
semaine 52.
Les résultats de l'ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 16.
Tableau 16 : Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH
(pourcentage de patients)
Placebo
Adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9 %
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
Rémission sans corticoïdes depuis
6 %
13 %*
90 joursa
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4 %
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1.
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la semaine 8, 47 % étaient en réponse clinique, 29 %
étaient en rémission, 41 % présentaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en rémission
sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était réduite par rapport à celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d'être inclus dans l'étude d'extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par adalimumab, 75 %
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d'hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d'hospitalisation toutes
causes confondues et d'hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l'adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d'hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l'adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d'hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l'étude II sur la RCH, le traitement par adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite
non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une
uvéite antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo
(UV I et II). Les patients recevaient un placebo ou l'adalimumab à la dose initiale de 80 mg puis de
40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première
dose. L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était
autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
l'étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère d'évaluation principal de l'efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l'inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par adalimumab comparativement aux patients recevant le placebo
(voir tableau 17). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous
adalimumab comparativement au placebo (voir figure 1).
Tableau 17 : Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian de
HRa
IC à 95 % Valeur de pb
Traitement
N (%)
survenue de la
pour le HRa
rechute (mois)
Délai de survenue de la rechute à la semaine 6 ou après dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36, 0,70
< 0,001
Délai de survenue de la rechute à la semaine 2 ou après dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
Adalimumab
115
45 (39,1)
NEc
0,57
0,39, 0,84
0,004
Remarque : La rechute à la semaine 6 ou après (étude UV I) ou à la semaine 2 ou après (étude UV II)
était comptabilisée comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute
étaient censurées au moment de la sortie d'étude.
a HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur
le traitement.
b Valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à la semaine 6
ou après (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l'acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74 %) ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab pendant
78 semaines. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence (absence
de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitrée 0,5+) avec
corticothérapie associée à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de quiescence
sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue (détérioration
< 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la semaine 78
concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de patients inclus a diminué après cette
période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude avant la semaine 78, 18 % ont arrêté
l'étude en raison d'événements indésirables et 8 % en raison d'une réponse insuffisante au traitement
par adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur de l'adalimumab, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient
pas numériquement en faveur de l'adalimumab pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude
UV I et pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude
UV II.
Immunogénicité
Des anticorps anti-adalimumab peuvent se développer au cours du traitement par adalimumab La
formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
Population pédiatrique
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec l'adalimumab chez des adolescents atteints d'HS.
L'efficacité de l'adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d'HS est prédite sur la base de
l'efficacité et de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d'HS
ainsi que de la probabilité que l'évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du de la
substance active soient sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux
d'exposition. La tolérance de la dose recommandée d'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS
est basée sur le profil de tolérance de l'adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et
chez les patients pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn pédiatrique
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
de l'adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 18.
Tableau 18 : Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère d'évaluation principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 19. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 20.
Tableau 19 : Etude sur la MC pédiatrique, Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
Valeur de p*
deux semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
Tableau 20 : Etude sur la MC pédiatrique, Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et
fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes Valeur de p1
les deux semaines les deux semaines
Arrêt des corticoids
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d'extension en ouvert à long terme. Après 5 ans de traitement par adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l'étude sont restés en rémission clinique et la réponse clinique selon le score
PCDAI a été maintenue chez 92,0 % (46/50) des patients.
Rectocolite hémorragique pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à
3 points, confirmé par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une
réponse inadéquate ou une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de
l'étude étaient en échec d'un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes
au moment de l'inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes
après la semaine 4.
Au cours de la période d'induction de l'étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par adalimumab à une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendement de l'étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab à la dose
d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2.
A la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP 2 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d'au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d'au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d'au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l'état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d'entretien respective par la
suite.
Résultats d'efficacité
Les co-critères d'évaluation principaux de l'étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d'après le SMP à la semaine 8.
A la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d'induction par adalimumab en double aveugle sont présentés dans le tableau 21.
Tableau 21 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Adalimumaba
Adalimumabb, c
Dose maximale de 160 mg à la semaine 0 / Dose maximale de 160 mg à la
placebo à la semaine 1
semaine 0 et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1,
et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le critère
d'évaluation est considéré comme n'étant pas atteint.
A la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo 3 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) chez les patients ayant présenté une réponse
à la semaine 8, la cicatrisation de la muqueuse selon le SMT (définie comme un sous-score
endoscopique Mayo 1) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la rémission
clinique selon le SMT chez les patients en rémission à la semaine 8, et la proportion de patients en
rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8
ont été évaluées pour les patients ayant reçu l'adalimumab en double aveugle à la dose d'entretien
maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la dose d'entretien maximale de 40 mg
(0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 22).
Tableau 22: Résultats d'efficacité à 52 semaines
Adalimumaba
Adalimumabb
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Réponse clinique chez les
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
le SMP
Cicatrisation de la muqueuse
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
chez les répondeurs à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission clinique chez les
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
patients en rémission à la
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes chez
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
les répondeurs à la semaine 8
selon le SMPc
a Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l'inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été randomisés
pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés comme non répondeurs
d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d'évaluation exploratoires de l'efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l'indice d'activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index
, PUCAI) (définie comme une diminution de l'indice PUCAI 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l'indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 23).
Tableau 23 : Résultats des critères d'évaluation exploratoires selon l'indice PUCAI
Semaine 8
Adalimumaba
Adalimumabb,c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique selon l'indice
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
PUCAI
Réponse clinique selon l'indice
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
PUCAI
Semaine 52
Adalimumabd
Adalimumabe
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de 40 mg chaque
1 semaine sur 2
semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l'indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8 selon
l'indice PUCAI
b Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et 1,2 mg/kg
(dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
d Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les critères
d'évaluation sont considérés comme n'étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont été
randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés comme non
répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par adalimumab qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d'entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d'inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par adalimumab.
Par rapport aux données d'inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle ont été
observées chez les patients recevant la dose d'entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en
double aveugle, chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans, atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI, qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère d'évaluation principal était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse Clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 2, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L'adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % versus placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
sur l'uvéite pédiatrique
Remarque : P = Placebo (nombre de patients à risque) ; H = Adalimumab (nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études conduites avec le produit de référence, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de
40 mg. Après administration de doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les
concentrations ont été proportionnelles à la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg
(~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre
5 et 6 litres, et la demi-vie terminale moyenne était de deux semaines environ. La concentration
d'adalimumab dans le liquide synovial de plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était
comprise entre 31 et 96 % des concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations résiduelles moyennes à l'état
d'équilibre étaient respectivement de l'ordre d'environ 5 µg/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 µg/ml
(avec méthotrexate). Les concentrations sériques résiduelles de l'adalimumab à l'état d'équilibre ont
augmenté de façon approximativement dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée
de 20, 40 et 80 mg toutes les deux semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite à l'aide d'une
modélisation pharmacocinétique de population et d'une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma
posologique recommandé chez les adolescents atteints d'HS est de 40 mg toutes les deux semaines.
L'exposition à l'adalimumab pouvant être modifiée par la masse corporelle, les adolescents présentant
un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la dose recommandée
chez l'adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'adalimumab à la
semaine 0 suivie de 40 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
minimales d'adalimumab d'environ 5,5 g/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de
160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir
des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période
d'induction. Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 g/ml ont été
obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg
d'adalimumab toutes les deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. A la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 g/ml chez les patients de poids 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 g/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients recevant toujours le traitement de la randomisation, les concentrations résiduelles
moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la
dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations
résiduelles moyennes ont été maintenues chez les patients ayant continué à recevoir le traitement par
adalimumab toutes les deux semaines pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma
posologique est passé de toutes les deux semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques
moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les
semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d'induction de 160 mg d'adalimumab à
la semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 g/ml ont été observées chez des
patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'adalimumab
toutes les deux semaines.
Après administration sous-cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de
40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre était
de 5,01 ± 3,28 g/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 15,7 ± 5,60 g/ml à la semaine 52.
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite à l'aide d'une
modélisation pharmacocinétique de population et d'une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines versus 40 mg toutes les semaines (y compris les patients adultes
atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients pédiatriques 40 kg
atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 g/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l'efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« blanchi ou minime », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « blanchi ou minime »
ont augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d'adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d'environ 4,5 g/ml (IC à 95 % de 0,4-47,6 et 1,9-10,5 respectivement) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1 300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
L'adalimumab n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-foetal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de foeto-toxicité de l'adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n'ont été effectuées avec l'adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Chlorure de sodium
Saccharose, polysorbate 80
Eau pour préparation injectables
Acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH).
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie
dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Une seringue préremplie peut être conservée à des températures allant jusqu'à 25 °C pendant 14 jours
maximum. La seringue préremplie doit être jetée si elle n'est pas utilisée pendant cette période de 14
jours.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
0,8 ml de solution injectable sans conservateur en seringue préremplie en verre de type I munie d'une
aiguille 29G, avec de longues ailettes de préhension et un capuchon protecteur, et d'un bouchon-piston
(caoutchouc bromobutyle, sans latex).
Boîtes de : 1 seringue préremplie sous plaquette en PVC/PE avec 1 tampon d'alcool.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/007
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation: 15 novembre 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D'ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse du fabricant de la substance active d'origine biologique
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
La carte de surveillance (adulte et pédiatrique) mentionne les éléments clés suivants :
·
infections, y compris tuberculose ;
- cancer ;
- affections du système nerveux ;
- vaccinations.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
BOITE EN CARTON DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour préparation injectables, acide chlorhydrique,
hydroxyde de sodium.
Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d'alcool
2 seringues préremplies
2 tampons d'alcool
6 seringues préremplies
6 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Code QR à inclure.
hukyndrapatients.com
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Lire la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/001
EU/1/21/1589/002
EU/1/21/1589/003
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Hukyndra 40mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
40 mg/0,4 ml.
ETIQUETTE DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Hukyndra 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
BOITE EN CARTON DU STYLO PREREMPLI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour préparation injectables, acide chlorhydrique,
hydroxyde de sodium.
Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
1 tampon d'alcool
2 stylos préremplis
2 tampons d'alcool
6 stylos préremplis
6 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Code QR à inclure.
hukyndrapatients.com
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Lire la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/004
EU/1/21/1589/005
EU/1/21/1589/006
13.
NUMÉRO DU LOT<CODES DON ET PRODUIT>
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Hukyndra 40mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES DU STYLO PREREMPLI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

STADA Arzneimittel AG
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
40 mg/0,4 ml.
ETIQUETTE DU STYLO PREREMPLI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Hukyndra 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
BOITE EN CARTON DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour préparation injectables, acide chlorhydrique,
hydroxyde de sodium.
Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Code QR à inclure.
hukyndrapatients.com
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Lire la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1589/007
13.
NUMÉRO DU LOT<CODES DON ET PRODUIT>
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Hukyndra 80mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STADA Arzneimittel AG
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
80 mg/0,8 ml.
ETIQUETTE DE LA SERINGUE PREREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Hukyndra 80 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT<, CODES DON ET PRODUIT>
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
80 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
Hukyndra 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
·
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Hukyndra et pendant le traitement. Conservez cette Carte de Surveillance avec vous durant
votre traitement et 4 mois après votre dernière injection de Hukyndra.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans quels cas est-
il utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en
seringue préremplie ?
3.
Comment utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations.
7.
Instructions d'utilisation
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans quels
cas est-il utilisé

La substance active contenue dans Hukyndra est l'adalimumab.
Hukyndra est utilisé dans le traitement de :
·
la polyarthrite rhumatoïde,
- l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
- l'arthrite liée à l'enthésite,
- la spondylarthrite ankylosante,
- la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
- le rhumatisme psoriasique,
- le psoriasis en plaques,
- l'hidrosadénite suppurée,
- la maladie de Crohn,
- la rectocolite hémorragique,
- l'uvéite non infectieuse.
La substance active de Hukyndra, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte. On pourra
d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Hukyndra peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hukyndra peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider
à se mouvoir plus facilement.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à
partir de 2 ans. On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate.
Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite liée à l'enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Hukyndra est utilisé pour traiter l'arthrite liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On
pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à
ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hukyndra est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondylarthrite axiale
sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l'adulte. On pourra d'abord
vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra
vous sera prescrit.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Hukyndra est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l'adulte. Hukyndra peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à se mouvoir plus facilement. On pourra
d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante,
Hukyndra vous sera prescrit.
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles et causer leur effritement, leur épaississement et le décollement du lit de l'ongle, ce qui peut
être douloureux.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte et
- le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans pour
lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez efficaces ou ne sont pas
adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement un écoulement de pus. Elle touche le plus
souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des
cuisses, l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones
concernées.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
- l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hukyndra peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent
associée à la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
- la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
- la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Uvéite non infectieuse
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil,
- les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hukyndra agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hukyndra 40 mg, solution
injectable en seringue préremplie

N'utilisez jamais Hukyndra :
- si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
- si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important d'informer votre médecin si vous avez des signes d'infections, par
exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires ;
- si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements
et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Hukyndra.
Réactions allergiques
- Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Hukyndra et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
- Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de la jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Hukyndra. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
- Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hukyndra. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections peuvent
être graves et elles incluent :
o
tuberculose ;
o
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries ;
o
infection sévère du sang (septicémie).
- Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer le pronostic vital. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin pourra vous dire
d'arrêter votre traitement par Hukyndra pendant un certain temps.
- Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
- Informez votre médecin si vous avez eu des infections répétitives ou d'autres problèmes de santé
qui augmentent le risque d'infection.
- Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensible aux infections pendant le traitement
par Hukyndra. Vous et votre médecin devez porter une attention particulière aux signes
Tuberculose
- Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui l'a contractée. Si vous avez une tuberculose active,
Hukyndra ne doit pas être utilisé.
o
Des cas de tuberculose ayant été rapportés chez des patients traités par Hukyndra, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur votre Carte de Surveillance.
o
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
o
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez immédiatement votre médecin.
Hépatite B
- Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez avoir un risque de contracter le VHB.
- Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont porteurs du
VHB, Hukyndra peut entraîner une nouvelle activation du virus.
- Dans de rares cas, en particulier si vous prenez d'autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut menacer le pronostic vital.
Chirurgie ou intervention dentaire
- Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Hukyndra. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Hukyndra.
Maladie démyélinisante
- Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin déterminera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hukyndra. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccinations
- Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Hukyndra.
o
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
o
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu toutes les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hukyndra.
o
Si vous avez reçu Hukyndra alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière dose
d'Hukyndra reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins qui suivent
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Hukyndra, votre insuffisance
cardiaque doit être étroitement surveillée par votre médecin. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous développez de
nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si vous pouvez recevoir Hukyndra.
Fièvre, hématome, saignement, pâleur
- Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident à lutter contre les infections ou à stopper les hémorragies. Votre médecin pourra
décider d'arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui persiste, si vous présentez de
légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle, contactez immédiatement
votre médecin.
Cancer
- De très rares cas de certains types de cancers ont été observés chez des enfants et des adultes
traités par adalimumab ou par d'autres anti-TNF.
o
Les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la
maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
o
Si vous prenez Hukyndra, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l'adalimumab. Certains de ces patients étaient
également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
o
Informez votre médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Hukyndra.
o
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
de l'adalimumab.
o
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
- Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devez en
parler avec votre médecin pour vérifier si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
- Dans de rares cas, le traitement par Hukyndra peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que éruption cutanée persistante inexpliquée,
fièvre, douleur articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
- Vaccinations : les enfants doivent si possible être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Hukyndra.
Autres médicaments et Hukyndra
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Hukyndra en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
- anakinra,
abatacept.
Hukyndra peut être pris en association avec :
- le méthotrexate,
- certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or),
- des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous avez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
- Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Hukyndra.
- Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
- Hukyndra ne doit être utilisé pendant la grossesse que si cela est nécessaire.
- D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies congénitales
lorsque la mère avait reçu de l'adalimumab pendant la grossesse par rapport aux mères ayant la
même maladie et n'ayant pas reçu d'adalimumab pendant la grossesse.
- Hukyndra peut être utilisé pendant l'allaitement.
- Si vous recevez Hukyndra pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection.
- Il est important de prévenir les médecins qui suivent votre bébé ainsi que les autres professionnels
de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hukyndra peut avoir un effet mineur sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Hukyndra.
Hukyndra contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,4 ml, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d'Hukyndra pour chacune des indications approuvées sont présentées dans
le tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Hukyndra si vous avez besoin
d'une dose différente.
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi pendant
l'utilisation d'Hukyndra. Si
votre médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Hukyndra peut être administré
seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hukyndra, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Hukyndra 40 mg
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 2 ans et
pesant 30 kg et plus
Arthrite liée à l'enthésite
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents, et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 6 ans et
pesant 30 kg et plus
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
Si vous avez une réponse
injections de 40 mg le même
insuffisante, votre médecin
jour), suivie de 40 mg administré
pourra augmenter la posologie à
une semaine sur deux en
40 mg toutes les semaines ou à
commençant une semaine après la 80 mg toutes les deux semaines.
première dose.
Enfants et adolescents âgés de Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d'une dose de 40 mg une semaine
plus
plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Première dose de 160 mg (quatre
Il est recommandé de laver
injections de 40 mg le même jour
quotidiennement les zones
ou deux injections de 40 mg par
concernées avec un antiseptique
jour pendant deux jours de suite),
local.
suivie d'une dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même jour)
deux semaines après. Après deux
semaines supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi à
raison d'une dose de 40 mg toutes
les semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Adolescents âgés de 12 à
Une dose initiale de 80 mg
Si vous présentez une réponse
17 ans et pesant 30 kg et plus
(administrée sous forme de
insuffisante à Hukyndra 40 mg
2 injections de 40 mg sur un jour), toutes les deux semaines, votre
suivie d'une dose de 40 mg toutes médecin pourra augmenter la
les deux semaines à partir de la
posologie à 40 mg toutes les
semaine suivante.
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
Première dose de 80 mg (deux
Votre médecin pourra
adultes à partir de 6 ans
injections de 40 mg le même
augmenter la posologie à 40 mg
pesant 40 kg et plus
jour), suivie de 40 mg deux
toutes les semaines ou à 80 mg
semaines plus tard.
toutes les deux semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents âgés de Première dose de 40 mg, suivie de Votre médecin pourra
6 à 17 ans pesant moins de
20 mg deux semaines plus tard.
augmenter la dose à 20 mg
40 kg
S'il est nécessaire d'obtenir une
toutes les semaines.
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie deux semaines plus
tard de 40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est de
20 mg une semaine sur deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Première dose de 160 mg (quatre
Votre médecin pourra
injections de 40 mg le même jour
augmenter la posologie à 40 mg
ou deux injections de 40 mg par
toutes les semaines ou à 80 mg
jour pendant deux jours de suite),
toutes les deux semaines.
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir Première dose de 80 mg (deux
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de
injections de 40 mg le même
traitement par adalimumab à la
40 kg
jour), suivie de 40 mg (une
dose habituelle, même si vous
injection de 40 mg) deux semaines avez atteint l'âge de 18 ans.
après.
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir Première dose de 160 mg (quatre
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
injections de 40 mg le même jour
traitement par adalimumab à la
ou deux injections de 40 mg par
dose habituelle, même si vous
jour pendant deux jours
avez atteint l'âge de 18 ans.
consécutifs), suivie de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
80 mg une semaine sur deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
L'administration de corticoïdes
injections de 40 mg le même
ou d'autres immunomodulateurs
jour), suivie de 40 mg administré
peut être poursuivie au cours du
une semaine sur deux en
traitement par Hukyndra.
commençant une semaine après la Hukyndra peut aussi être
première dose.
administré seul.
Enfants et adolescents à partir 40 mg toutes les deux semaines
Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant au moins
une dose initiale de 80 mg qui
30 kg
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
habituelle de 40 mg toutes les
deux semaines.
Hukyndra est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Hukyndra est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées pour l'injection de Hukyndra sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d'utilisation ».

Si vous avez utilisé plus de Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie que vous
n'auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Hukyndra plus souvent que votre médecin ou pharmacien ne
l'avait indiqué, contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Si vous arrêtez d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
La décision d'arrêter d'utiliser Hukyndra doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir si vous arrêtez d'utiliser Hukyndra.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore jusqu'à 4 mois après la dernière injection d'Hukyndra.
Informez immédiatement votre médecin si vous constatez un des effets suivants :
- éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
- gonflement de la face, des mains, des pieds ;
- gêne respiratoire, gêne en avalant ;
- essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
- signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
- sensation de faiblesse ou de fatigue ;
- toux ;
- fourmillements ;
- engourdissement ;
- vision double ;
- faiblesse des bras ou des jambes ;
- « bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
- signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec l'adalimumab.
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
- réactions au site d'injection (dont douleur, gonflement, rougeur ou démangeaison) ;
- infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
- maux de tête ;
- douleurs abdominales ;
- nausées et vomissements ;
- éruption cutanée;
- douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
- infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
- infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
- infections de l'oreille ;
- infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
- infections des organes de reproduction ;
- infections urinaires ;
infections fongiques ;
- infections articulaires ;
- tumeurs bénignes ;
- cancer de la peau ;
- réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
- déshydratation ;
- altérations de l'humeur (y compris dépression) ;
- anxiété ;
- troubles du sommeil ;
- troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
- migraine ;
- compression de racine nerveuse (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les jambes) ;
- troubles de la vision ;
- inflammation oculaire ;
- inflammation de la paupière et gonflement oculaire ;
- vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne) ;
- sensation de battements de coeur rapides ;
- hypertension ;
- bouffée de chaleur ;
- hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins) ;
- toux ;
- asthme ;
- souffle court ;
- saignements gastro-intestinaux ;
- dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
- reflux acide ;
- syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
- démangeaisons ;
- éruption cutanée avec démangeaisons ;
- ecchymoses ;
- inflammation cutanée (telle qu'eczéma) ;
- cassure des ongles des mains et des pieds ;
- transpiration excessive ;
- chute des cheveux ;
- apparition ou aggravation d'un psoriasis ;
- spasmes musculaires ;
- présence de sang dans les urines ;
- problèmes rénaux ;
- douleur thoracique ;
- oedème (gonflement) ;
- fièvre ;
- diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes ;
- retard de cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
- infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
- infections oculaires ;
- infections bactériennes ;
- diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
- cancer ;
- cancer affectant le système lymphatique ;
- mélanome ;
- troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques (se
présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
- tremblements (frissons) ;
- neuropathie (maladie des nerfs) ;
- accident vasculaire cérébral ;
- perte d'audition, bourdonnements d'oreilles ;
- sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
- troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles ;
- crise cardiaque ;
- poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin ;
- maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
- embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon) ;
- épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
- inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos ;
- difficulté à avaler ;
- oedème de la face (gonflement du visage) ;
- inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
- stéatose du foie ;
- sueurs nocturnes ;
- cicatrice ;
- faiblesse musculaire anormale ;
- lupus érythémateux systémique (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes) ;
- interruptions du sommeil ;
- impuissance ;
- inflammations.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
- leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
- réactions allergiques sévères avec choc ;
- sclérose en plaques ;
- troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans les
bras et le haut du corps ;
- arrêt de la fonction de pompage du coeur ;
- fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
- perforation intestinale (trou dans l'intestin) ;
- hépatite ;
- réactivation du virus de l'hépatite B ;
- hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps) ;
- vasculite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
- syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
éruption cutanée) ;
- oedème de la face (gonflement du visage) avec réactions allergiques ;
- érythème polymorphe (éruption cutanée inflammatoire) ;
- syndrome de type lupus ;
- angiooedème (gonflement localisé de la peau) ;
- réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
- lymphome à cellules T hépatosplénique (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
- carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
- sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par le virus de l'herpès humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau.
- insuffisance hépatique ;
- aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids est faible.
Certains effets indésirables observés avec l'adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
- taux faibles de globules blancs ;
- taux faibles de globules rouges ;
- élévation des taux de lipides dans le sang ;
- élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- taux élevés de globules blancs ;
- taux faibles de plaquettes ;
- élévation des taux d'acide urique dans le sang ;
- taux anormaux de sodium dans le sang ;
- taux faibles de calcium dans le sang ;
- taux faibles de phosphate dans le sang ;
- taux de sucre élevé dans le sang ;
- taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
- présence d'anticorps dans le sang ;
- taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
- taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Appendix V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie Hukyndra peut être conservée
entre 20 °C et 25 °C pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la lumière. Après
avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée entre 20 °C et 25 °C, la seringue
doit être utilisée
dans les 14 jours ou jetée
, même si elle est replacée au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
- La substance active est :Adalimumab.
- Les autres composants sont : chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour
préparation injectables, acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), hydroxyde de sodium
(pour l'ajustement du pH).
Comment se présente Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et contenu de
l'emballage extérieur
Hukyndra 40 mg, solution injectable en seringue préremplie avec protège aiguille est présenté sous
forme de solution stérile de 40 mg d'adalimumab dissous dans 0,4 ml de solution sans conservateur.
La seringue préremplie Hukyndra est une seringue en verre contenant une solution d'adalimumab.
Chaque boîte contient 1, 2 ou 6 seringue(s) préremplie(s) sous plaquette avec 1, 2 ou 6 tampon(s)
d'alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Fabricants
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
EG (Eurogenerics) NV
UAB ,,STADA Baltics'
Tél/Tel: +32 24797878
Tel: +370 52603926
Luxembourg/Luxemburg
STADA Bulgaria EOOD
EG (Eurogenerics) NV
Te.: +359 29624626
Tél/Tel: +32 4797878
Ceská republika
Magyarország
STADA PHARMA CZ s.r.o.
STADA Hungary Kft
Tel: +420 257888111
Tel.: +36 18009747
Danmark
Malta
STADA Nordic ApS
Pharma.MT Ltd
Tlf: +45 44859999
Tel: +356 21337008
Deutschland
Nederland
STADAPHARM GmbH
Centrafarm B.V.
Tel: +49 61016030
Tel.: +31 765081000
Eesti
Norge
UAB ,,STADA Baltics'
STADA Nordic ApS
Tel: +370 52603926
Tlf: +45 44859999
Österreich
STADA Arzneimittel AG
STADA Arzneimittel GmbH
: +30 2106664667
Tel: +43 136785850
España
Polska
Laboratorio STADA, S.L.
STADA Poland Sp. z.o o.
Tel: +34 934738889
Tel: +48 227377920
France
Portugal
EG LABO - Laboratoires EuroGenerics
Stada, Lda.
Tél: +33 146948686
Tel: +351 211209870
Hrvatska
România
STADA d.o.o.
STADA M&D SRL
Tel: +385 13764111
Tel: +40 213160640
Ireland
Slovenija
Clonmel Healthcare Ltd.
Stada d.o.o.
Tel: +353 526177777
Tel: +386 15896710
Ísland
Slovenská republika
STADA Arzneimittel AG
STADA PHARMA Slovakia, s.r.o.
Sími: +49 61016030
Tel: +421 252621933
Italia
Suomi/Finland
EG SpA
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Sverige
STADA Arzneimittel AG
STADA Nordic ApS
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United Kingdom (Northern Ireland)
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Tel: +370 52603926
Tel: +49 61016030
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
Des informations détaillées sur ce médicament, y compris une vidéo sur le mode d'utilisation de la
seringue préremplie, sont disponibles en scannant le code QR présent ci-dessous ou sur l'emballage
extérieur avec votre smartphone. Les mêmes informations sont également disponibles sur le lien
suivant : hukyndrapatients.com.
Code QR à inclure
Instructions d'utilisation
Instructions d'utilisation
Hukyndra (adalimumab), seringue préremplie
40 mg/0,4 ml, solution injectable, pour voie sous-cutanée

Lisez attentivement ces instructions d'utilisation avant d'utiliser la seringue préremplie à usage unique
Hukyndra.
Seringue préremplie à usage unique Hukyndra :
Capuchon de l
Ailette de
préhension
'aiguille
Piston
Informations importantes que vous devez connaître avant d'injecter la seringue préremplie à usage
unique Hukyndra.
Informations importantes :
· Pour injection sous-cutanée uniquement.
· Ne pas utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si :
- la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules ;
- la date de péremption est dépassée ;
- le liquide a été congelé (même s'il a décongelé) ou a été exposé au soleil ;
- la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée.
· N'enlevez le capuchon de l'aiguille que juste avant l'injection. Gardez Hukyndra hors de la vue
et de la portée des enfants.
· Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour savoir comment
conserver la seringue préremplie à usage unique Hukyndra.
Avant l'injection :
Votre médecin vous montrera comment utiliser la seringue préremplie à usage unique Hukyndra avant
que vous ne l'utilisiez pour la première fois.
Utilisations actuelles de la seringue d'adalimumab :
Même si vous avez utilisé d'autres seringues commercialisées d'adalimumab par le passé, veuillez lire
les instructions dans leur intégralité pour comprendre comment utiliser correctement ce dispositif
avant de tenter de l'injecter.
Questions relatives à l'utilisation de la seringue préremplie à usage unique Hukyndra ?
Si vous avez des questions, parlez-en à votre médecin.
Préparation de l'injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 1 : Sortez la seringue du réfrigérateur et laissez-la se réchauffer à une température
entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes.

1.1
Sortez Hukyndra du réfrigérateur (voir figure A).
1.2
Laissez Hukyndra à une température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes avant
l'injection (voir figure B).
à micro-ondes ou dans de l'eau chaude.
·
Ne pas utiliser la seringue préremplie si le liquide a été congelé (même s'il a décongelé).
Figure A
15­30
MIN
Figure B
ETAPE 2 : Vérifiez la date de péremption et le liquide.
2.1
Vérifiez la date de péremption sur l'étiquette de la seringue préremplie (voir figure C).
·
Ne pas utiliser la seringue préremplie si la date de péremption est dépassée.
2.2
Vérifiez que le liquide dans la seringue est limpide et incolore (voir figure C).
·
Ne pas utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si le liquide est trouble,
jauni, ou contient des flocons ou des particules.
Vérification de la date de
péremption et du liquide
EXP : MM/AAAA
Figure C
ETAPE 3 : Rassemblez le matériel et lavez-vous les mains.
3.1
Posez les éléments suivants sur une surface plane et propre (voir figure D) :
· 1 seringue préremplie à usage unique et 1 tampon d'alcool,
· 1 boule de coton ou compresse (non incluse),
· 1 conteneur pour objets pointus et tranchants, résistant aux perforations (non inclus). Voir
l'étape 9.
3.2
Lavez et séchez vos mains (voir figure E).
Figure E
Injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 4 : Choisissez un site d'injection propre.
4.1
Choisissez un site d'injection (voir figure F) :
· sur le devant de vos cuisses ou
· votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de votre nombril.
· Différent de votre dernier site d'injection (à au moins 3 cm de votre dernier site d'injection).
4.2
Nettoyez le site d'injection avec le tampon d'alcool en faisant un mouvement circulaire (voir
figure G).
· Ne pas injecter à travers les vêtements.
· Ne pas injecter dans une peau douloureuse, contusionnée, rouge, dure, présentant des cicatrices,
avec des vergetures, ou au niveau de plaques de psoriasis.
Figure F
Figure G
ETAPE 5 : Retirez le capuchon de l'aiguille.
5.1
Tenez la seringue préremplie dans une main (voir figure H).
Retirez doucement le capuchon de l'aiguille avec l'autre main (voir figure H).
· Jetez le capuchon de l'aiguille.
· Ne pas remettre le capuchon.
· Ne pas toucher l'aiguille avec vos doigts et ne pas laisser l'aiguille toucher quoi que ce soit.
· Tenez la seringue préremplie avec l'aiguille vers le haut. Vous devez voir l'air dans la seringue
préremplie. Poussez lentement le piston pour chasser l'air à travers l'aiguille.
· Vous pouvez voir une goutte de liquide au bout de l'aiguille. Ceci est normal.
Figure H
ETAPE 6 : Prenez la seringue et pincez la peau.
6.1
Tenez le corps de la seringue préremplie d'une main entre votre pouce et votre index, comme un
stylo (voir figure I). Ne relâchez à aucun moment la pression sur le piston.
6.2
Pincez doucement le site d'injection de la peau nettoyée (abdomen ou cuisse) avec votre autre
main (voir figure J). Maintenez la peau fermement.
Figure I
Figure J
ETAPE 7 : Injectez le médicament.
Insérez l'aiguille dans la peau pincée selon un angle d'environ 45 degrés avec un mouvement
rapide, comme une fléchette (voir figure K).
Une fois l'aiguille insérée, relâchez la peau.
7.2
Poussez doucement le piston jusqu'à ce que le liquide soit injecté et que la seringue préremplie
soit vide (voir figure L).
Ou
Abdomen
Cuisse
Figure K
Figure L
ETAPE 8 : Retirez l'aiguille de la seringue préremplie de la peau.
8.1
Relâchez lentement votre doigt du piston. Le piston remontera en même temps que votre doigt
et rétractera l'aiguille depuis le site d'injection vers le protège-aiguille (voir figure M).
· L'aiguille ne se rétractera pas tant que tout le liquide ne sera pas injecté. Contactez votre
médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous pensez ne pas avoir injecté une dose
complète.
· Il est normal de voir un ressort autour de la tige du piston après la rétractation de l'aiguille.
8.2
Après avoir terminé l'injection, placez une boule de coton ou une compresse sur la peau au
niveau du site d'injection.
·
Ne pas frotter.
· Un léger saignement au site d'injection est normal.
Elimination de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 9 : Eliminez la seringue utilisée dans un conteneur pour objets pointus et tranchants.
9.1
Placez vos aiguilles, seringues et objets tranchants utilisés dans un conteneur pour objets
pointus et tranchants immédiatement après utilisation (voir figure N).
· Ne pas jeter (éliminer) les aiguilles et seringues directement dans les ordures ménagères.
9.2
Le capuchon de l'aiguille, le tampon d'alcool, la boule de coton ou la compresse ainsi que
l'emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères.
Figure N
Informations complémentaires relatives à l'élimination
Si vous ne disposez pas d'un conteneur pour objets pointus et tranchants, vous pouvez utiliser un
contenant domestique qui est :
· fait de plastique résistant ;
· doté d'un couvercle hermétique et résistant aux perforations, qui ne permet pas aux objets
pointus et tranchants d'en sortir ;
· en position verticale et stable lors de l'utilisation ;
· résistant aux fuites ; et
· pourvu d'une étiquette indiquant qu'il contient des déchets dangereux.
Si vous avez des questions, contactez votre médecin pour obtenir de l'aide.
Hukyndra 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
·
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Hukyndra et pendant le traitement. Conservez cette Carte de Surveillance avec vous durant
votre traitement et 4 mois après votre dernière injection de Hukyndra.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli et dans quels cas est-il
utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en
stylo prérempli ?
3.
Comment utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations.
7.
Instructions d'utilisation
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli et dans quels cas
est-il utilisé

La substance active contenue dans Hukyndra est l'adalimumab.
Hukyndra est utilisé dans le traitement de :
·
la polyarthrite rhumatoïde,
- l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
- l'arthrite liée à l'enthésite,
- la spondylarthrite ankylosante,
- la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
- le rhumatisme psoriasique,
- le psoriasis en plaques,
- l'hidrosadénite suppurée,
- la maladie de Crohn,
- la rectocolite hémorragique,
- l'uvéite non infectieuse.
La substance active de Hukyndra, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte. On pourra
d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Hukyndra peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hukyndra peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider
à se mouvoir plus facilement.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à
partir de 2 ans. On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate.
Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite liée à l'enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Hukyndra est utilisé pour traiter l'arthrite liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On
pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à
ces traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hukyndra est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondylarthrite axiale
sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l'adulte. On pourra d'abord
vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante, Hukyndra
vous sera prescrit.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Hukyndra est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l'adulte. Hukyndra peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à se mouvoir plus facilement. On pourra
d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est insuffisante,
Hukyndra vous sera prescrit.
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles et causer leur effritement, leur épaississement et le décollement du lit de l'ongle, ce qui peut
être douloureux.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte et
- le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans pour
lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez efficaces ou ne sont pas
adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement un écoulement de pus. Elle touche le plus
souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des
cuisses, l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones
concernées.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
- l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hukyndra peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent
associée à la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
- la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
- la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Uvéite non infectieuse
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil,
- les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hukyndra agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hukyndra 40 mg, solution
injectable en stylo prérempli

N'utilisez jamais Hukyndra :
- si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
- si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important d'informer votre médecin si vous avez des signes d'infections, par
exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires ;
- si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements
et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Hukyndra.
Réactions allergiques
- Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Hukyndra et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
- Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de la jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Hukyndra. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
- Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hukyndra. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections peuvent
être graves et elles incluent :
o
tuberculose ;
o
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries ;
o
infection sévère du sang (septicémie).
- Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer le pronostic vital. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin pourra vous dire
d'arrêter votre traitement par Hukyndra pendant un certain temps.
- Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
- Informez votre médecin si vous avez eu des infections répétitives ou d'autres problèmes de santé
qui augmentent le risque d'infection.
- Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensible aux infections pendant le traitement
par Hukyndra. Vous et votre médecin devez porter une attention particulière aux signes
Tuberculose
- Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui l'a contractée. Si vous avez une tuberculose active,
Hukyndra ne doit pas être utilisé.
o
Des cas de tuberculose ayant été rapportés chez des patients traités par Hukyndra, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur votre Carte de Surveillance.
o
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
o
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez immédiatement votre médecin.
Hépatite B
- Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez avoir un risque de contracter le VHB.
- Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont porteurs du
VHB, Hukyndra peut entraîner une nouvelle activation du virus.
- Dans de rares cas, en particulier si vous prenez d'autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut menacer le pronostic vital.
Chirurgie ou intervention dentaire
- Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Hukyndra. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Hukyndra.
Maladie démyélinisante
- Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin déterminera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hukyndra. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccinations
- Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Hukyndra.
o
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
o
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu toutes les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hukyndra.
o
Si vous avez reçu Hukyndra alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière dose
d'Hukyndra reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins qui suivent
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Hukyndra, votre insuffisance
cardiaque doit être étroitement surveillée par votre médecin. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous développez de
nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si vous pouvez recevoir Hukyndra.
Fièvre, hématome, saignement, pâleur
- Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident à lutter contre les infections ou à stopper les hémorragies. Votre médecin pourra
décider d'arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui persiste, si vous présentez de
légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle, contactez immédiatement
votre médecin.
Cancer
- De très rares cas de certains types de cancers ont été observés chez des enfants et des adultes
traités par adalimumab ou par d'autres anti-TNF.
o
Les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la
maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
o
Si vous prenez Hukyndra, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l'adalimumab. Certains de ces patients étaient
également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
o
Informez votre médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Hukyndra.
o
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
de l'adalimumab.
o
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
- Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devez en
parler avec votre médecin pour vérifier si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
- Dans de rares cas, le traitement par Hukyndra peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que éruption cutanée persistante inexpliquée,
fièvre, douleur articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
- Vaccinations : les enfants doivent si possible être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Hukyndra.
Autres médicaments et Hukyndra
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Hukyndra en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
- anakinra,
abatacept.
Hukyndra peut être pris en association avec :
- le méthotrexate,
- certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or),
- des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous avez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
- Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Hukyndra.
- Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
- Hukyndra ne doit être utilisé pendant la grossesse que si cela est nécessaire.
- D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies congénitales
lorsque la mère avait reçu de l'adalimumab pendant la grossesse par rapport aux mères ayant la
même maladie et n'ayant pas reçu d'adalimumab pendant la grossesse.
- Hukyndra peut être utilisé pendant l'allaitement.
- Si vous recevez Hukyndra pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection.
- Il est important de prévenir les médecins qui suivent votre bébé ainsi que les autres professionnels
de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hukyndra peut avoir un effet mineur sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Hukyndra.
Hukyndra contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,4 ml, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d'Hukyndra pour chacune des indications approuvées sont présentées dans
le tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Hukyndra si vous avez besoin
d'une dose différente.
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi pendant
l'utilisation d'Hukyndra. Si
votre médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Hukyndra peut être administré
seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hukyndra, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Hukyndra 40 mg
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 2 ans et
pesant 30 kg et plus
Arthrite liée à l'enthésite
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents, et
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
adultes à partir de 6 ans et
pesant 30 kg et plus
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
Si vous avez une réponse
injections de 40 mg le même
insuffisante, votre médecin
jour), suivie de 40 mg administré
pourra augmenter la posologie à
une semaine sur deux en
40 mg toutes les semaines ou à
commençant une semaine après la 80 mg toutes les deux semaines.
première dose.
Enfants et adolescents âgés de Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d'une dose de 40 mg une semaine
plus
plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Première dose de 160 mg (quatre
Il est recommandé de laver
injections de 40 mg le même jour
quotidiennement les zones
ou deux injections de 40 mg par
concernées avec un antiseptique
jour pendant deux jours de suite),
local.
suivie d'une dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même jour)
deux semaines après. Après deux
semaines supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi à
raison d'une dose de 40 mg toutes
les semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Adolescents âgés de 12 à
Une dose initiale de 80 mg
Si vous présentez une réponse
17 ans et pesant 30 kg et plus
(administrée sous forme de
insuffisante à Hukyndra 40 mg
2 injections de 40 mg sur un jour), toutes les deux semaines, votre
suivie d'une dose de 40 mg toutes médecin pourra augmenter la
les deux semaines à partir de la
posologie à 40 mg toutes les
semaine suivante.
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
Première dose de 80 mg (deux
Votre médecin pourra
adultes à partir de 6 ans
injections de 40 mg le même
augmenter la posologie à 40 mg
pesant 40 kg et plus
jour), suivie de 40 mg deux
toutes les semaines ou à 80 mg
semaines plus tard.
toutes les deux semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 160 mg (quatre
injections de 40 mg le même jour
ou deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents âgés de Première dose de 40 mg, suivie de Votre médecin pourra
6 à 17 ans pesant moins de
20 mg deux semaines plus tard.
augmenter la dose à 20 mg
40 kg
S'il est nécessaire d'obtenir une
toutes les semaines.
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie deux semaines plus
tard de 40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est de
20 mg une semaine sur deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Première dose de 160 mg (quatre
Votre médecin pourra
injections de 40 mg le même jour
augmenter la posologie à 40 mg
ou deux injections de 40 mg par
toutes les semaines ou à 80 mg
jour pendant deux jours de suite),
toutes les deux semaines.
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de 40 mg
le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir Première dose de 80 mg (deux
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de
injections de 40 mg le même
traitement par adalimumab à la
40 kg
jour), suivie de 40 mg (une
dose habituelle, même si vous
injection de 40 mg) deux semaines avez atteint l'âge de 18 ans.
après.
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir Première dose de 160 mg (quatre
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
injections de 40 mg le même jour
traitement par adalimumab à la
ou deux injections de 40 mg par
dose habituelle, même si vous
jour pendant deux jours
avez atteint l'âge de 18 ans.
consécutifs), suivie de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
80 mg une semaine sur deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
L'administration de corticoïdes
injections de 40 mg le même
ou d'autres immunomodulateurs
jour), suivie de 40 mg administré
peut être poursuivie au cours du
une semaine sur deux en
traitement par Hukyndra.
commençant une semaine après la Hukyndra peut aussi être
première dose.
administré seul.
Enfants et adolescents à partir 40 mg toutes les deux semaines
Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant au moins
une dose initiale de 80 mg qui
30 kg
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
habituelle de 40 mg toutes les
deux semaines.
Hukyndra est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Hukyndra est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées pour l'injection de Hukyndra sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d'utilisation ».

Si vous avez utilisé plus de Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli que vous
n'auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Hukyndra plus souvent que votre médecin ou pharmacien ne
l'avait indiqué, contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Si vous arrêtez d'utiliser Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
La décision d'arrêter d'utiliser Hukyndra doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir si vous arrêtez d'utiliser Hukyndra.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore jusqu'à 4 mois après la dernière injection d'Hukyndra.
Informez immédiatement votre médecin si vous constatez un des effets suivants :
- éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
- gonflement de la face, des mains, des pieds ;
- gêne respiratoire, gêne en avalant ;
- essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
- signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
- sensation de faiblesse ou de fatigue ;
- toux ;
- fourmillements ;
- engourdissement ;
- vision double ;
- faiblesse des bras ou des jambes ;
- « bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
- signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec l'adalimumab.
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
- réactions au site d'injection (dont douleur, gonflement, rougeur ou démangeaison) ;
- infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
- maux de tête ;
- douleurs abdominales ;
- nausées et vomissements ;
- éruption cutanée;
- douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
- infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
- infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
- infections de l'oreille ;
- infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
- infections des organes de reproduction ;
- infections urinaires ;
infections fongiques ;
- infections articulaires ;
- tumeurs bénignes ;
- cancer de la peau ;
- réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
- déshydratation ;
- altérations de l'humeur (y compris dépression) ;
- anxiété ;
- troubles du sommeil ;
- troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
- migraine ;
- compression de racine nerveuse (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les jambes) ;
- troubles de la vision ;
- inflammation oculaire ;
- inflammation de la paupière et gonflement oculaire ;
- vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne) ;
- sensation de battements de coeur rapides ;
- hypertension ;
- bouffée de chaleur ;
- hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins) ;
- toux ;
- asthme ;
- souffle court ;
- saignements gastro-intestinaux ;
- dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
- reflux acide ;
- syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
- démangeaisons ;
- éruption cutanée avec démangeaisons ;
- ecchymoses ;
- inflammation cutanée (telle qu'eczéma) ;
- cassure des ongles des mains et des pieds ;
- transpiration excessive ;
- chute des cheveux ;
- apparition ou aggravation d'un psoriasis ;
- spasmes musculaires ;
- présence de sang dans les urines ;
- problèmes rénaux ;
- douleur thoracique ;
- oedème (gonflement) ;
- fièvre ;
- diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes ;
- retard de cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
- infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
- infections oculaires ;
- infections bactériennes ;
- diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
- cancer ;
- cancer affectant le système lymphatique ;
- mélanome ;
- troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques (se
présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
- tremblements (frissons) ;
- neuropathie (maladie des nerfs) ;
- accident vasculaire cérébral ;
- perte d'audition, bourdonnements d'oreilles ;
- sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
- troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles ;
- crise cardiaque ;
- poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin ;
- maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
- embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon) ;
- épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
- inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos ;
- difficulté à avaler ;
- oedème de la face (gonflement du visage) ;
- inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
- stéatose du foie ;
- sueurs nocturnes ;
- cicatrice ;
- faiblesse musculaire anormale ;
- lupus érythémateux systémique (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes) ;
- interruptions du sommeil ;
- impuissance ;
- inflammations.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
- leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
- réactions allergiques sévères avec choc ;
- sclérose en plaques ;
- troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans les
bras et le haut du corps ;
- arrêt de la fonction de pompage du coeur ;
- fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
- perforation intestinale (trou dans l'intestin) ;
- hépatite ;
- réactivation du virus de l'hépatite B ;
- hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps) ;
- vasculite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
- syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
éruption cutanée) ;
- oedème de la face (gonflement du visage) avec réactions allergiques ;
- érythème polymorphe (éruption cutanée inflammatoire) ;
- syndrome de type lupus ;
- angiooedème (gonflement localisé de la peau) ;
- réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
- lymphome à cellules T hépatosplénique (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
- carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
- sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par le virus de l'herpès humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau.
- insuffisance hépatique ;
- aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids est faible.
Certains effets indésirables observés avec l'adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
- taux faibles de globules blancs ;
- taux faibles de globules rouges ;
- élévation des taux de lipides dans le sang ;
- élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- taux élevés de globules blancs ;
- taux faibles de plaquettes ;
- élévation des taux d'acide urique dans le sang ;
- taux anormaux de sodium dans le sang ;
- taux faibles de calcium dans le sang ;
- taux faibles de phosphate dans le sang ;
- taux de sucre élevé dans le sang ;
- taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
- présence d'anticorps dans le sang ;
- taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
- taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Appendix V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli Hukyndra peut être conservé entre
20 °C et 25 °C pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la lumière. Après avoir
été retiré du réfrigérateur pour être conservé entre 20 °C et 25 °C, le stylo
doit être utilisé dans les 14
jours ou jetée
, même si il est replacé au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
- La substance active est : Adalimumab
- Les autres composants sont : chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour
préparation injectables, acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), hydroxyde de sodium
(pour l'ajustement du pH).
Comment se présente Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli et contenu de
l'emballage extérieur

Hukyndra 40 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution injectable
de 0,4 ml sans conservateur dans un dispositif d'injection muni prérempli d'une aiguille (auto-
injecteur) contenant une seringue préremplie en verre avec une aiguille fixe et un bouchon-piston
(caoutchouc bromobutyle, sans latex). Le stylo est un dispositif d'injection mécanique, portable,
jetable, à usage unique.
Boîtes de : 1, 2 ou 6 stylo(s) prérempli(s) avec 1, 2 ou 6 tampon(s) d'alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hukyndra est disponible en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Fabricants
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
EG (Eurogenerics) NV
UAB ,,STADA Baltics'
Tél/Tel: +32 24797878
Tel: +370 52603926
Luxembourg/Luxemburg
STADA Bulgaria EOOD
EG (Eurogenerics) NV
Te.: +359 29624626
Tél/Tel: +32 4797878
Ceská republika
Magyarország
STADA PHARMA CZ s.r.o.
STADA Hungary Kft
Tel: +420 257888111
Tel.: +36 18009747
Danmark
Malta
STADA Nordic ApS
Pharma.MT Ltd
Tlf: +45 44859999
Tel: +356 21337008
Deutschland
Nederland
STADAPHARM GmbH
Centrafarm B.V.
Tel: +49 61016030
Tel.: +31 765081000
Eesti
Norge
UAB ,,STADA Baltics'
STADA Nordic ApS
Tel: +370 52603926
Tlf: +45 44859999
Österreich
STADA Arzneimittel AG
STADA Arzneimittel GmbH
: +30 2106664667
Tel: +43 136785850
España
Polska
Laboratorio STADA, S.L.
STADA Poland Sp. z.o o.
Tel: +34 934738889
Tel: +48 227377920
France
Portugal
EG LABO - Laboratoires EuroGenerics
Stada, Lda.
Tél: +33 146948686
Tel: +351 211209870
Hrvatska
România
STADA d.o.o.
STADA M&D SRL
Tel: +385 13764111
Tel: +40 213160640
Ireland
Slovenija
Clonmel Healthcare Ltd.
Stada d.o.o.
Tel: +353 526177777
Tel: +386 15896710
Ísland
Slovenská republika
STADA Arzneimittel AG
STADA PHARMA Slovakia, s.r.o.
Sími: +49 61016030
Tel: +421 252621933
Italia
Suomi/Finland
EG SpA
STADA Nordic ApS, Suomen sivuliike
Tel: +39 028310371
Puh/Tel: +358 207416888
Sverige
STADA Arzneimittel AG
STADA Nordic ApS
: +30 2106664667
Tel: +45 44859999
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB ,,STADA Baltics'
STADA Arzneimittel AG
Tel: +370 52603926
Tel: +49 61016030
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
Des informations détaillées sur ce médicament, y compris une vidéo sur le mode d'utilisation du stylo
prérempli, sont disponibles en scannant le code QR présent ci-dessous ou sur l'emballage extérieur
avec votre smartphone. Les mêmes informations sont également disponibles sur le lien suivant :
hukyndrapatients.com.
Code QR à inclure
Instructions d'utilisation
INSTRUCTIONS D'UTILISATION
Hukyndra (adalimumab), stylo prérempli
40 mg/0,4 ml, solution injectable, pour voie sous-cutanée

Lisez attentivement ces instructions d'utilisation avant d'utiliser le stylo prérempli à usage
unique Hukyndra.

Avant l'injection
Votre médecin vous montrera comment utiliser le stylo prérempli à usage unique Hukyndra avant que
vous ne l'utilisiez pour la première fois.
Même si vous avez utilisé un autre stylo commercialisé d'adalimumab par le passé, ce stylo-ci
fonctionne différemment des autres stylos. Veuillez lire ces instructions d'utilisation dans leur
intégralité pour comprendre comment utiliser correctement le stylo prérempli Hukyndra avant de
procéder à l'injection.
Informations importantes
Ne pas utiliser le stylo et appeler votre médecin ou pharmacien si :
- la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules ;
- la date de péremption est dépassée ;
- le stylo a été exposé au soleil ;
- le stylo est tombé ou a été écrasé.
N'enlevez le capuchon clair que juste avant l'injection. Gardez le stylo prérempli à usage unique
Hukyndra hors de la portée des enfants.
Lisez toutes les pages d'instructions avant d'utiliser le stylo prérempli à usage unique Hukyndra.
Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour savoir comment
conserver le stylo prérempli à usage unique Hukyndra.
Zone de préhension grise
Fenêtre de contrôle
Manchon orange de l'aiguille
Aiguille
Capuchon clair
Comment dois-je conserver le stylo prérempli à usage unique Hukyndra ?
Conservez le stylo prérempli à usage unique Hukyndra dans son emballage d'origine au réfrigérateur
entre 2 °C et 8 °C. Si nécessaire, par exemple en cas de voyage, vous pouvez également conserver le
stylo prérempli Hukyndra entre 20 °C et 25 °C pendant 14 jours maximum.
Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour plus d'informations.
ETAPE 1 : Sortez le stylo prérempli du réfrigérateur et laissez-le se réchauffer à une
température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes avant l'injection.
Etape 1a. Sortez le stylo prérempli Hukyndra du réfrigérateur (voir figure A).
Figure A
Etape 1b. Laissez le stylo prérempli Hukyndra à une température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à
30 minutes avant l'injection (voir figure B).
15­30
MIN
Figure B
Ne pas enlever le capuchon clair jusqu'à ce que le stylo prérempli Hukyndra atteigne 20 °C à
25 °C.
Ne pas réchauffer le stylo prérempli Hukyndra par un autre moyen. Par exemple, ne pas le
réchauffer dans un four à micro-ondes ou dans de l'eau chaude.
Ne pas utiliser le stylo prérempli si le liquide a été congelé (même s'il a décongelé).
Etape 2a. Vérifiez la date de péremption sur l'étiquette du stylo prérempli Hukyndra (voir figure C).
Ne pas utiliser le stylo prérempli si la date de péremption est dépassée.
EXP : MM/AAAA
Figure C
Etape 2b. Posez les éléments suivants sur une surface plane et propre (voir figure D) :
1 stylo prérempli Hukyndra et 1 tampon d'alcool,
1 boule de coton ou compresse (non incluse),
1 conteneur pour objets pointus et tranchants, résistant aux perforations (non inclus). Voir
l'étape 9 à la fin de ces instructions d'utilisation pour savoir comment éliminer (jeter) votre stylo
prérempli Hukyndra.
Tampon
d'alcool
Figure D
Etape 2c. Lavez et séchez vos mains (voir figure E).
Figure E
Etape 3a. Choisissez un site d'injection (voir figure F) :
sur le devant de vos cuisses ou
votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de votre nombril.
A au moins 3 cm de votre dernier site d'injection.
Figure F
Etape 3b. Essuyez le site d'injection en faisant un mouvement circulaire avec le tampon d'alcool (voir
figure G).
Figure G
Ne pas injecter à travers les vêtements.
Ne pas injecter dans une peau douloureuse, meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures, ou au
niveau de plaques de psoriasis.
ETAPE 4 : Vérifiez le médicament dans la fenêtre de contrôle.
Etape 4a. Tenez le stylo prérempli Hukyndra par la zone de préhension grise dirigée vers le haut.
Vérifiez la fenêtre de contrôle (voir figure H).
Il est normal de voir une ou plusieurs bulles dans la fenêtre.
Assurez-vous que la solution est limpide et incolore.
Figure H
ETAPE 5 : Retirez le capuchon clair.
Etape 5a. Tirez d'un seul coup le capuchon (voir figure I).
Il est normal de voir quelques gouttes de liquide sortir de l'aiguille.
Figure I
Etape 5b. Jetez le capuchon de l'aiguille.
Ne pas remettre le capuchon sur le stylo. Cela pourrait endommager l'aiguille. Le stylo est prêt à être
utilisé après que le capuchon clair a été retiré.
Etape 5c. Dirigez le stylo prérempli Hukyndra de telle sorte que le manchon orange de l'aiguille
pointe vers le site d'injection.
ETAPE 6 : Pincez la peau et le stylo prérempli Hukyndra au-dessus du site d'injection.
Etape 6a. Pincez la peau au niveau du site d'injection pour créer un pli et tenez-la fermement.
Etape 6b. Placez la manchon orange de l'aiguille à angle droit (angle de 90 °C) contre le site
d'injection (voir figure J).
Tenez le stylo de sorte que vous puissiez voir la fenêtre de contrôle.
ETAPE 7 : Procédez à l'injection.
Etape 7a. Appuyez fermement le stylo contre le site d'injection (voir figure K).
Le premier « clic » vous signalera le début de l'injection (voir figure K). L'injection complète
pourra durer jusqu'à 10 secondes après le premier « clic ».
Continuez d'appuyer le stylo contre le site d'injection.
L'injection est terminée lorsque l'indicateur orange a cessé de bouger et que vous entendez un
second « clic » (voir figure L).
Ne pas relever ou relâcher la pression du site d'injection tant que l'injection n'est pas terminée.
Attendre
10 secondes
1er
2nd
clic
clic
Figure K
Figure L
ETAPE 8 : Retirez le stylo prérempli Hukyndra de la peau et prenez soin du site d'injection.
Etape 8a. Lorsque l'injection est terminée, retirez doucement le stylo prérempli Hukyndra de la peau.
Le manchon orange de l'aiguille recouvrira l'extrémité de l'aiguille (voir figure M).
S'il y a plus que quelques gouttes de liquide sur le site d'injection, contactez votre médecin.
Etape 8b. Après avoir terminé l'injection, placez une boule de coton ou une compresse sur la peau au
niveau du site d'injection.
Ne pas frotter.
Un léger saignement au site d'injection est normal.
ETAPE 9 : Comment dois-je éliminez le stylo prérempli Hukyndra utilisé ?
Etape 9a. Placez vos aiguilles, stylos et objets tranchants utilisés dans un conteneur pour objets
pointus et tranchants immédiatement après utilisation (voir figure N).
Ne pas jeter (éliminer) le stylo dans les ordures ménagères.
Etape 9b. Le capuchon clair, le tampon d'alcool, la boule de coton ou la compresse ainsi que
l'emballage peuvent être jetés dans vos ordures ménagères.
Si vous ne disposez pas d'un conteneur pour objets pointus et tranchants, vous pouvez utiliser un
contenant domestique qui est :
fait de plastique résistant ;
doté d'un couvercle hermétique et résistant aux perforations, qui ne permet pas aux objets pointus
et tranchants d'en sortir ;
en position verticale et stable lors de l'utilisation ;
résistant aux fuites ; et
pourvu d'une étiquette indiquant qu'il contient des déchets dangereux.
Lorsque votre conteneur pour objets pointus et tranchants est presque plein, vous devez suivre les
recommandations locales pour la bonne élimination de votre conteneur pour objets pointus et
tranchants.
Ne pas jeter votre conteneur pour objets pointus et tranchants utilisé dans vos ordures ménagères.
Ne pas recycler votre conteneur pour objets pointus et tranchants.
Figure N
Hukyndra 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
·
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Hukyndra et pendant le traitement. Conservez cette Carte de Surveillance avec vous durant
votre traitement et 4 mois après votre dernière injection de Hukyndra.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?:
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans quels cas est-
il utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en
seringue préremplie ?
3.
Comment utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations.
7.
Instructions d'utilisation
1.
Qu'est-ce que Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie et dans
quels cas est-il utilisé

La substance active contenue dans Hukyndra est l'adalimumab.
Hukyndra est utilisé dans le traitement de :
·
la polyarthrite rhumatoïde,
- le psoriasis en plaques,
- l'hidrosadénite suppurée,
- la maladie de Crohn,
- la rectocolite hémorragique,
- l'uvéite non infectieuse.
La substance active de Hukyndra, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Hukyndra diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hukyndra est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte. On pourra
d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Hukyndra peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hukyndra peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider
à se mouvoir plus facilement.
Votre médecin décidera si Hukyndra doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles et causer leur effritement, leur épaississement et le décollement du lit de l'ongle, ce qui peut
être douloureux.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte et
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement un écoulement de pus. Elle touche le plus
souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des
cuisses, l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones
concernées.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
- l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hukyndra peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent
associée à la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements est insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
- la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
- la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
- la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
Uvéite non infectieuse
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Hukyndra est utilisé pour traiter :
- les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil,
- les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hukyndra agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements est
insuffisante, Hukyndra vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hukyndra 80 mg, solution
injectable en seringue préremplie

N'utilisez jamais Hukyndra :
- si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
- si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important d'informer votre médecin si vous avez des signes d'infections, par
exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires ;
- si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements
et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Hukyndra.
Réactions allergiques
- Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Hukyndra et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
- Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de la jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Hukyndra. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
- Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hukyndra. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections peuvent
être graves et elles incluent :
o
tuberculose ;
o
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries ;
infection sévère du sang (septicémie).
- Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer le pronostic vital. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin pourra vous dire
d'arrêter votre traitement par Hukyndra pendant un certain temps.
- Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
- Informez votre médecin si vous avez eu des infections répétitives ou d'autres problèmes de santé
qui augmentent le risque d'infection.
- Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensible aux infections pendant le traitement
par Hukyndra. Vous et votre médecin devez porter une attention particulière aux signes
d'infection lorsque vous êtes traité par Hukyndra. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d'infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
- Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui l'a contractée. Si vous avez une tuberculose active,
Hukyndra ne doit pas être utilisé.
o
Des cas de tuberculose ayant été rapportés chez des patients traités par Hukyndra, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur votre Carte de Surveillance.
o
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
o
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez immédiatement votre médecin.
Hépatite B
- Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez avoir un risque de contracter le VHB.
- Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont porteurs du
VHB, Hukyndra peut entraîner une nouvelle activation du virus.
- Dans de rares cas, en particulier si vous prenez d'autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut menacer le pronostic vital.
Chirurgie ou intervention dentaire
- Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Hukyndra. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Hukyndra.
Maladie démyélinisante
- Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin déterminera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hukyndra. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
- Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Hukyndra.
o
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
o
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu toutes les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hukyndra.
o
Si vous avez reçu Hukyndra alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière dose
d'Hukyndra reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins qui suivent
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Hukyndra, votre insuffisance
cardiaque doit être étroitement surveillée par votre médecin. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous développez de
nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si vous pouvez recevoir Hukyndra.
Fièvre, hématome, saignement, pâleur
- Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident à lutter contre les infections ou à stopper les hémorragies. Votre médecin pourra
décider d'arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui persiste, si vous présentez de
légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle, contactez immédiatement
votre médecin.
Cancer
- De très rares cas de certains types de cancers ont été observés chez des enfants et des adultes
traités par adalimumab ou par d'autres anti-TNF.
o
Les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la
maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
o
Si vous prenez Hukyndra, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l'adalimumab. Certains de ces patients étaient
également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
o
Informez votre médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Hukyndra.
o
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
de l'adalimumab.
o
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
- Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devez en
parler avec votre médecin pour vérifier si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
- Dans de rares cas, le traitement par Hukyndra peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que éruption cutanée persistante inexpliquée,
fièvre, douleur articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
- Vaccinations : les enfants doivent si possible être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Hukyndra.
Autres médicaments et Hukyndra
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Hukyndra en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
- anakinra,
- abatacept.
Hukyndra peut être pris en association avec :
- le méthotrexate,
- certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or),
- des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous avez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
- Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Hukyndra.
- Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament.
- Hukyndra ne doit être utilisé pendant la grossesse que si cela est nécessaire.
- D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies congénitales
lorsque la mère avait reçu de l'adalimumab pendant la grossesse par rapport aux mères ayant la
même maladie et n'ayant pas reçu d'adalimumab pendant la grossesse.
- Hukyndra peut être utilisé pendant l'allaitement.
- Si vous recevez Hukyndra pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection.
- Il est important de prévenir les médecins qui suivent votre bébé ainsi que les autres professionnels
de santé que vous avez reçu Hukyndra pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hukyndra peut avoir un effet mineur sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Hukyndra.
Hukyndra contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 0,8 ml, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
Comment prendre Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d'Hukyndra pour chacune des indications approuvées sont présentées dans
le tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Hukyndra si vous avez besoin
d'une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi pendant
l'utilisation d'Hukyndra. Si
votre médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Hukyndra peut être administré
seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hukyndra, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Hukyndra 40 mg
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
Si vous avez une réponse
injections de 40 mg le même
insuffisante, votre médecin
jour), suivie de 40 mg administré
pourra augmenter la posologie à
une semaine sur deux en
40 mg toutes les semaines ou à
commençant une semaine après la 80 mg toutes les deux semaines.
première dose.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 160 mg (deux
Il est recommandé de laver
injections de 80 mg le même jour
quotidiennement les zones
ou une injection de 80 mg par jour concernées avec un antiseptique
pendant deux jours de suite),
local.
suivie d'une dose de 80 mg (une
injection de 80 mg) deux semaines
après. Après deux semaines
supplémentaires, le traitement doit
être poursuivi à raison d'une dose
de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux
semaines, suivant la prescription
de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg (une
Si vous présentez une réponse
17 ans et pesant 30 kg et plus
injection de 80 mg), suivie d'une
insuffisante à Hukyndra 40 mg
dose de 40 mg toutes les deux
toutes les deux semaines, votre
semaines à partir de la semaine
médecin pourra augmenter la
suivante.
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique
local.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Enfants, adolescents et
Première dose de 80 mg (une
Votre médecin pourra
adultes à partir de 6 ans
injection de 80 mg), suivie de
augmenter la posologie à 40 mg
pesant 40 kg et plus
40 mg deux semaines plus tard.
toutes les semaines ou à 80 mg
S'il est nécessaire d'obtenir une
toutes les deux semaines.
réponse plus rapide, votre médecin
pourra vous prescrire une
première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même jour
ou une injection de 80 mg par jour
pendant deux jours de suite),
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de 80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents âgés de Hukyndra 80 mg, solution
6 à 17 ans pesant moins de
injectable en seringue préremplie
40 kg
ne doit pas être utilisée chez les
enfants ou adolescents pesant
moins de 40 kg atteints de la
maladie de Crohn, puisqu'il n'est
pas possible d'administrer des
doses inférieures à 80 mg.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 160 mg (deux
Votre médecin pourra
injections de 80 mg le même jour
augmenter la posologie à 40 mg
ou une injection de 80 mg par jour toutes les semaines ou à 80 mg
pendant deux jours de suite),
toutes les deux semaines.
suivie deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de 80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir Première dose de 80 mg (une
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de
injection de 80 mg), suivie de
traitement par adalimumab à la
40 kg
40 mg (une injection de 40 mg)
dose habituelle, même si vous
deux semaines après.
avez atteint l'âge de 18 ans.
Ensuite, la dose habituelle est de
40 mg une semaine sur deux.
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
injections de 80 mg le même jour
traitement par adalimumab à la
ou une injection de 80 mg par jour dose habituelle, même si vous
pendant deux jours consécutifs),
avez atteint l'âge de 18 ans.
suivie de 80 mg (une injection de
80 mg) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est de
80 mg une semaine sur deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Combien et à quelle fréquence
Commentaires
prendre Hukyndra ?
Adultes
Première dose de 80 mg (une
L'administration de corticoïdes
injection de 80 mg), suivie de
ou d'autres immunomodulateurs
40 mg administré une semaine sur peut être poursuivie au cours du
deux en commençant une semaine traitement par Hukyndra.
après la première dose.
Hukyndra peut aussi être
administré seul.
Enfants et adolescents à partir 40 mg toutes les deux semaines
Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant au moins
une dose initiale de 80 mg qui
30 kg
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
habituelle de 40 mg toutes les
deux semaines.
Hukyndra est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Hukyndra est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées pour l'injection de Hukyndra sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d'utilisation ».

Si vous avez utilisé plus de Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie que vous
n'auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Hukyndra plus souvent que votre médecin ou pharmacien ne
l'avait indiqué, contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hukyndra dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante le jour qui avait été initialement prévu si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
La décision d'arrêter d'utiliser Hukyndra doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir si vous arrêtez d'utiliser Hukyndra.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore jusqu'à 4 mois après la dernière injection d'Hukyndra.
- éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
- gonflement de la face, des mains, des pieds ;
- gêne respiratoire, gêne en avalant ;
- essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
- signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
- sensation de faiblesse ou de fatigue ;
- toux ;
- fourmillements ;
- engourdissement ;
- vision double ;
- faiblesse des bras ou des jambes ;
- « bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
- signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec l'adalimumab.
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
- réactions au site d'injection (dont douleur, gonflement, rougeur ou démangeaison) ;
- infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
- maux de tête ;
- douleurs abdominales ;
- nausées et vomissements ;
- éruption cutanée;
- douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
- infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
- infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
- infections de l'oreille ;
- infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
- infections des organes de reproduction ;
- infections urinaires ;
- infections fongiques ;
- infections articulaires ;
- tumeurs bénignes ;
- cancer de la peau ;
- réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
- déshydratation ;
- altérations de l'humeur (y compris dépression) ;
- anxiété ;
- troubles du sommeil ;
- troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
- migraine ;
- compression de racine nerveuse (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les jambes) ;
- troubles de la vision ;
- inflammation oculaire ;
- inflammation de la paupière et gonflement oculaire ;
- vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne) ;
- sensation de battements de coeur rapides ;
- hypertension ;
bouffée de chaleur ;
- hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins) ;
- toux ;
- asthme ;
- souffle court ;
- saignements gastro-intestinaux ;
- dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
- reflux acide ;
- syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
- démangeaisons ;
- éruption cutanée avec démangeaisons ;
- ecchymoses ;
- inflammation cutanée (telle qu'eczéma) ;
- cassure des ongles des mains et des pieds ;
- transpiration excessive ;
- chute des cheveux ;
- apparition ou aggravation d'un psoriasis ;
- spasmes musculaires ;
- présence de sang dans les urines ;
- problèmes rénaux ;
- douleur thoracique ;
- oedème (gonflement) ;
- fièvre ;
- diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes ;
- retard de cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
- infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
- infections oculaires ;
- infections bactériennes ;
- diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
- cancer ;
- cancer affectant le système lymphatique ;
- mélanome ;
- troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques (se
présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
- vasculite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
- tremblements (frissons) ;
- neuropathie (maladie des nerfs) ;
- accident vasculaire cérébral ;
- perte d'audition, bourdonnements d'oreilles ;
- sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
- troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles ;
- crise cardiaque ;
- poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin ;
- maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
- embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon) ;
- épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
- inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos ;
- difficulté à avaler ;
- oedème de la face (gonflement du visage) ;
- inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
- stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
- cicatrice ;
- faiblesse musculaire anormale ;
- lupus érythémateux systémique (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes) ;
- interruptions du sommeil ;
- impuissance ;
- inflammations.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
- leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
- réactions allergiques sévères avec choc ;
- sclérose en plaques ;
- troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans les
bras et le haut du corps ;
- arrêt de la fonction de pompage du coeur ;
- fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
- perforation intestinale (trou dans l'intestin) ;
- hépatite ;
- réactivation du virus de l'hépatite B ;
- hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps) ;
- vasculite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
- syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
éruption cutanée) ;
- oedème de la face (gonflement du visage) avec réactions allergiques ;
- érythème polymorphe (éruption cutanée inflammatoire) ;
- syndrome de type lupus ;
- angiooedème (gonflement localisé de la peau) ;
- réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
- lymphome à cellules T hépatosplénique (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
- carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
- sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par le virus de l'herpès humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau.
- insuffisance hépatique ;
- aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
- prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids est faible.
Certains effets indésirables observés avec l'adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10) :
- taux faibles de globules blancs ;
- taux faibles de globules rouges ;
- élévation des taux de lipides dans le sang ;
- élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- taux élevés de globules blancs ;
- taux faibles de plaquettes ;
- élévation des taux d'acide urique dans le sang ;
- taux anormaux de sodium dans le sang ;
- taux faibles de calcium dans le sang ;
- taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
- taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
- présence d'anticorps dans le sang ;
- taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
- taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Appendix V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie Hukyndra peut être conservée
entre 20 °C et 25 °C pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la lumière. Après
avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée entre 20 °C et 25 °C, la seringue
doit être utilisée
dans les 14 jours ou jetée
, même si elle est replacée au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble, jaunie ou si vous observez
des flocons ou des particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
- La substance active est :Adalimumab
- Les autres composants sont : chlorure de sodium, saccharose, polysorbate 80, eau pour
préparation injectables, acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), hydroxyde de sodium
(pour l'ajustement du pH).
Comment se présente Hukyndra 80 mg, solution injectable en seringue préremplie et contenu de
l'emballage extérieur

Chaque boîte contient 1 seringue préremplie sous plaquette avec 1 tampon d'alcool.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
STADA Arzneimittel AG
Stadastrasse 2­18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Fabricants
Ivers-Lee CSM
Marie-Curie-Str.8
79539 Lörrach
Allemagne
Alvotech Hf
Sæmundargata 15-19
Reykjavik, 101
Islande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
EG (Eurogenerics) NV
UAB ,,STADA Baltics'
Tél/Tel: +32 24797878
Tel: +370 52603926
Luxembourg/Luxemburg
STADA Bulgaria EOOD
EG (Eurogenerics) NV
Te.: +359 29624626
Tél/Tel: +32 4797878
Ceská republika
Magyarország
STADA PHARMA CZ s.r.o.
STADA Hungary Kft
Tel: +420 257888111
Tel.: +36 18009747
Danmark
Malta
STADA Nordic ApS
Pharma.MT Ltd
Tlf: +45 44859999
Tel: +356 21337008
Deutschland
Nederland
STADAPHARM GmbH
Centrafarm B.V.
Tel: +49 61016030
Tel.: +31 765081000
Eesti
Norge
UAB ,,STADA Baltics'
STADA Nordic ApS
Tel: +370 52603926
Tlf: +45 44859999
Österreich
STADA Arzneimittel AG
STADA Arzneimittel GmbH
: +30 2106664667
Tel: +43 136785850
Polska
Laboratorio STADA, S.L.
STADA Poland Sp. z.o o.
Tel: +34 934738889
Tel: +48 227377920
France
Portugal
EG LABO - Laboratoires EuroGenerics
Stada, Lda.
Tél: +33 146948686
Tel: +351 211209870
Hrvatska
România
STADA d.o.o.
STADA M&D SRL
Tel: +385 13764111
Tel: +40 213160640
Ireland
Slovenija
Clonmel Healthcare Ltd.
Stada d.o.o.
Tel: +353 526177777
Tel: +386 15896710
Ísland
Slovenská republika
STADA Arzneimittel AG
STADA PHARMA Slovakia, s.r.o.
Sími: +49 61016030
Tel: +421 252621933
Italia
Suomi/Finland
EG SpA
STADA Nordic ApS, Suomen sivuliike
Tel: +39 028310371
Puh/Tel: +358 207416888
Sverige
STADA Arzneimittel AG
STADA Nordic ApS
: +30 2106664667
Tel: +45 44859999
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB ,,STADA Baltics'
STADA Arzneimittel AG
Tel: +370 52603926
Tel: +49 61016030
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
Des informations détaillées sur ce médicament, y compris une vidéo sur le mode d'utilisation de la
seringue préremplie, sont disponibles en scannant le code QR présent ci-dessous ou sur l'emballage
extérieur avec votre smartphone. Les mêmes informations sont également disponibles sur le lien
suivant : hukyndrapatients.com.
Code QR à inclure
Instructions d'utilisation
INSTRUCTIONS D'UTILISATION
Hukyndra (adalimumab), seringue préremplie
80 mg/0,8 ml, solution injectable, pour voie sous-cutanée

Lisez attentivement ces instructions d'utilisation avant d'utiliser la seringue préremplie à usage unique
Hukyndra.
Seringue préremplie à usage unique Hukyndra :
Ailette de
Capuchon de l
préhension
'aiguille
Piston
Informations importantes que vous devez connaître avant d'injecter la seringue préremplie à usage
unique Hukyndra.
Informations importantes :
· Pour injection sous-cutanée uniquement.
· Ne pas utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si :
- la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules ;
- la date de péremption est dépassée ;
- le liquide a été congelé (même s'il a décongelé) ou a été exposé au soleil ;
- la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée.
· N'enlevez le capuchon de l'aiguille que juste avant l'injection. Gardez Hukyndra hors de la vue
et de la portée des enfants.
· Voir la rubrique « Conditions de conservation » à la fin de ces instructions pour savoir comment
conserver la seringue préremplie à usage unique Hukyndra.
Avant l'injection :
Votre médecin vous montrera comment utiliser la seringue préremplie à usage unique Hukyndra avant
que vous ne l'utilisiez pour la première fois.
Utilisations actuelles de la seringue d'adalimumab :
Même si vous avez utilisé d'autres seringues commercialisées d'adalimumab par le passé, veuillez lire
les instructions dans leur intégralité pour comprendre comment utiliser correctement ce dispositif
avant de tenter de l'injecter.
Questions relatives à l'utilisation de la seringue préremplie à usage unique Hukyndra ?
Si vous avez des questions, parlez-en à votre médecin.
Préparation de l'injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 1 : Sortez la seringue du réfrigérateur et laissez-la se réchauffer à une température
entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes.

1.3
Sortez Hukyndra du réfrigérateur (voir figure A).
1.4
Laissez Hukyndra à une température entre 20 °C et 25 °C pendant 15 à 30 minutes avant
l'injection (voir figure B).
à micro-ondes ou dans de l'eau chaude.
·
Ne pas utiliser la seringue préremplie si le liquide a été congelé (même s'il a décongelé).
Figure A
15­30
MIN
Figure B
ETAPE 2 : Vérifiez la date de péremption et le liquide.
2.1
Vérifiez la date de péremption sur l'étiquette de la seringue préremplie (voir figure C).
·
Ne pas utiliser la seringue préremplie si la date de péremption est dépassée.
2.2
Vérifiez que le liquide dans la seringue est limpide et incolore (voir figure C).
·
Ne pas utiliser la seringue et appeler votre médecin ou pharmacien si le liquide est trouble,
jauni, ou contient des flocons ou des particules.
Vérification de la date de
péremption et du liquide
EXP : MM/AAAA
Figure C
ETAPE 3 : Rassemblez le matériel et lavez-vous les mains.
3.1
Posez les éléments suivants sur une surface plane et propre (voir figure D) :
· 1 seringue préremplie à usage unique et 1 tampon d'alcool,
· 1 boule de coton ou compresse (non incluse),
· 1 conteneur pour objets pointus et tranchants, résistant aux perforations (non inclus). Voir
l'étape 9.
3.2
Lavez et séchez vos mains (voir figure E).
Figure E
Injection de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 4 : Choisissez un site d'injection propre.
4.1
Choisissez un site d'injection (voir figure F) :
· sur le devant de vos cuisses ou
· votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de votre nombril.
· Différent de votre dernier site d'injection (à au moins 3 cm de votre dernier site d'injection).
4.2
Nettoyez le site d'injection avec le tampon d'alcool en faisant un mouvement circulaire (voir
figure G).
· Ne pas injecter à travers les vêtements.
· Ne pas injecter dans une peau douloureuse, meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures,
ou au niveau de plaques de psoriasis.
Figure F
Figure G
ETAPE 5 : Retirez le capuchon de l'aiguille.
5.3
Tenez la seringue préremplie dans une main (voir figure H).
Retirez doucement le capuchon de l'aiguille avec l'autre main (voir figure H).
· Jetez le capuchon de l'aiguille.
· Ne pas remettre le capuchon.
· Ne pas toucher l'aiguille avec vos doigts et ne pas laisser l'aiguille toucher quoi que ce soit.
· Tenez la seringue préremplie avec l'aiguille vers le haut. Vous devez voir l'air dans la seringue
préremplie. Poussez lentement le piston pour chasser l'air à travers l'aiguille.
· Vous pouvez voir une goutte de liquide au bout de l'aiguille. Ceci est normal.
Figure H
ETAPE 6 : Prenez la seringue et pincez la peau.
6.1
Tenez le corps de la seringue préremplie d'une main entre votre pouce et votre index, comme un
stylo (voir figure I). Ne relâchez à aucun moment la pression sur le piston.
6.2
Pincez doucement le site d'injection de la peau nettoyée (abdomen ou cuisse) avec votre autre
main (voir figure J). Maintenez la peau fermement.
Figure I
Figure J
ETAPE 7 : Injectez le médicament.
7.1
Insérez l'aiguille dans la peau pincée selon un angle d'environ 45 degrés avec un mouvement
rapide, comme une fléchette (voir figure K).
7.2
Poussez doucement le piston jusqu'à ce que le liquide soit injecté et que la seringue préremplie
soit vide (voir figure L).
Ou
Abdomen
Cuisse
Figure K
Figure L
ETAPE 8 : Retirez l'aiguille de la seringue préremplie de la peau.
8.1
Relâchez lentement votre doigt du piston. Le piston remontera en même temps que votre doigt
et rétractera l'aiguille depuis le site d'injection vers le protège-aiguille (voir figure M).
· L'aiguille ne se rétractera pas tant que tout le liquide ne sera pas injecté. Contactez votre
médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous pensez ne pas avoir injecté une dose
complète.
· Il est normal de voir un ressort autour de la tige du piston après la rétractation de l'aiguille.
8.2
Après avoir terminé l'injection, placez une boule de coton ou une compresse sur la peau au
niveau du site d'injection.
·
Ne pas frotter.
· Un léger saignement au site d'injection est normal.
Elimination de la seringue préremplie Hukyndra
ETAPE 9 : Eliminez la seringue utilisée dans un conteneur pour objets pointus et tranchants.
9.1
Placez vos aiguilles, seringues et objets tranchants utilisés dans un conteneur pour objets
pointus et tranchants immédiatement après utilisation (voir figure N).
· Ne pas jeter (éliminer) les aiguilles et seringues directement dans les ordures ménagères.
9.2
Le capuchon de l'aiguille, le tampon d'alcool, la boule de coton ou la compresse ainsi que
l'emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères.
Figure N
Informations complémentaires relatives à l'élimination
Si vous ne disposez pas d'un conteneur pour objets pointus et tranchants, vous pouvez utiliser un
contenant domestique qui est :
· fait de plastique résistant ;
· doté d'un couvercle hermétique et résistant aux perforations, qui ne permet pas aux objets
pointus et tranchants d'en sortir ;
· en position verticale et stable lors de l'utilisation ;
· résistant aux fuites ; et
· pourvu d'une étiquette indiquant qu'il contient des déchets dangereux.
Si vous avez des questions, contactez votre médecin pour obtenir de l'aide.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS