Evotaz 300 mg - 150 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
EVOTAZ 300 mg/150 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient du sulfate d'atazanavir correspondant à 300 mg d'atazanavir et
150 mg de cobicistat.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé rose, ovale, biconvexe, de dimension approximative 19 mm x 10.4 mm,
comportant la mention "3641" gravée sur une face et sans marquage sur l'autre face.
4.
4.1
DONNÉES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
EVOTAZ est indiqué, en association avec d'autres agents antirétroviraux, pour le traitement de
l'infection par le VIH-1 chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant au moins
35 kg) sans mutation connue associé à une résistance à l'atazanavir (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement devra être initié par un médecin spécialiste dans la prise en charge de l'infection par le
VIH.
Posologie
La dose recommandée d'EVOTAZ chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant
au moins 35 kg) est d'un comprimé une fois par jour par voie orale à prendre avec de la nourriture
(voir rubrique 5.2).
Conseils en cas d'oubli d'une ou de plusieurs doses
Si EVOTAZ est oublié dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, les patients doivent être
informés que la dose prescrite d'EVOTAZ doit être prise avec de la nourriture dès que possible. Si
l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle, la dose doit être omise et la dose
suivante sera prise à l'heure prévue.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Compte-tenu de l'élimination rénale très limitée du cobicistat et de l'atazanavir, aucune précaution
particulière ou ajustement de dose d'EVOTAZ n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance
rénale.
EVOTAZ n'est pas recommandé chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques 4.4 et 5.2).
2
Il a été montré que le cobicistat diminuait la clairance de la créatinine estimée en inhibant la sécrétion
tubulaire de la créatinine sans affecter la fonction rénale glomérulaire. Le traitement par EVOTAZ ne
doit pas être initié chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 70 ml/min si un
médicament co-administré (par exemple, l'emtricitabine, la lamivudine, le ténofovir disoproxil ou
l'adéfovir) requiert des adaptations de dose en fonction de la clairance de la créatinine (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.2).
Insuffisance hépatique
Il n'y a pas de données pharmacocinétiques concernant l'utilisation d'EVOTAZ chez les patients
présentant une insuffisance hépatique.
L'atazanavir et le cobicistat sont métabolisés par le système hépatique. L'atazanavir doit être utilisé
avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A).
Cependant, l'atazanavir ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique
modérée (score de Child-Pugh B) à sévère (score de Child-Pugh C). Aucun ajustement de la dose de
cobicistat n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée.
Cobicistat n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère et n'est pas
recommandé chez ces patients.
EVOTAZ doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère. EVOTAZ ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique
modérée à sévère (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
Enfants de la naissance à l’âge de 3 mois
EVOTAZ ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 3 mois pour des raisons de sécurité
et plus particulièrement du risque potentiel d'ictère nucléaire associé à l'atazanavir.
Enfants âgés de 3 mois à < 12 ans ou pesant < 35 kg
La sécurité et l'efficacité d'EVOTAZ chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35
kg n'ont pas été établis. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1
et 5.2, mais aucune recommandation de posologie ne peut être faite.
Grossesse et post-accouchement
Le traitement par EVOTAZ pendant la grossesse entraîne une exposition plus faible à l'atazanavir. Par
conséquent, un traitement par EVOTAZ ne doit pas être instauré pendant la grossesse, et le traitement
antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse sous EVOTAZ doit être changé (voir rubriques
4.4 et 4.6).
Mode d’administration
EVOTAZ doit être pris par voie orale avec de la nourriture (voir rubrique 5.2). Le comprimé pelliculé
doit être avalé en entier et ne doit pas être mâché, cassé, coupé ou écrasé.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Co-administration avec les médicaments suivants qui sont de puissants inducteurs de l'isoforme
CYP3A4 du cytochrome P450 en raison du risque de perte de l'effet thérapeutique (voir rubrique 4.5) :
carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne (antiépileptiques)
millepertuis (Hypericum
perforatum)
(préparation à base de plantes)
rifampicine (antimycobactérien)
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Co-administration avec les médicaments suivants en raison du risque d'effets indésirables graves et/ou
engageant le pronostic vital (voir rubrique 4.5) :
colchicine, quand elle est utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale et/ou
hépatique (antigoutteux) (voir rubrique 4.5)
sildénafil - quand il est utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire (voir
rubriques 4.4 et 4.5 pour la co-administration dans le traitement du dysfonctionnement érectile),
avanafil (inhibiteurs de la PDE5)
dabigatran (anticoagulant)
simvastatine et lovastatine (inhibiteurs de HMG-CoA réductase) (voir rubrique 4.5)
lomitapide (agent modificateur des lipides)
produits contenant du grazoprévir, y compris l'association à dose fixe d'elbasvir/grazoprévir
(utilisée pour traiter l'infection chronique par le virus de l'hépatite C) (voir rubrique 4.5).
association à dose fixe de glécaprévir/pibrentasvir (voir rubrique 4.5)
substrats du CYP3A4 ou de l'isoforme UGT1A1 de l'UDP-glucuronyltransférase et ayant un
index thérapeutique étroit :
alfuzosine (antagoniste des récepteurs alpha-1-adrénergiques)
amiodarone, bépridil, dronédarone, quinidine, lidocaïne par voie systémique
(antiarrhythmiques/antifongiques)
astémizole, terfénadine (antihistaminiques)
cisapride (stimulant de la motilité gastrointestinale)
dérivés de l'ergot de seigle (e.g. dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine,
méthylergonovine)
pimozide, quétiapine, lurasidone (antipsychotiques/neuroleptiques) (voir rubrique 4.5)
ticagrélor (anti-agrégant plaquettaire)
triazolam, midazolam administrés par voie orale (sédatifs/hypnotiques) (pour les
précautions sur le midazolam administré par voie parentérale, voir rubrique 4.5).
Insuffisance hépatique modérée à sévère.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut
être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de
prévenir toute transmission.
Le choix d'EVOTAZ chez les patients doit être basé sur des tests individuels de résistance virale et sur
l'historique du traitement du patient (voir rubrique 5.1).
Grossesse
Il a été démontré que le traitement par atazanavir/cobicistat 300/150 mg au cours des deuxième et
troisième trimestres entraînait une exposition plus faible à l'atazanavir. Les concentrations de
cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant pour l’atazanavir. La
réduction substantielle de l'exposition à l'atazanavir peut entraîner un échec virologique et un risque
accru de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, le traitement par EVOTAZ ne doit
pas être instauré pendant la grossesse, et le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une
grossesse pendant le traitement par EVOTAZ doit être changé (voir rubriques 4.2 et 4.6).
4
Patients présentant des pathologies associées
Insuffisance hépatique
L'utilisation d'EVOTAZ est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique
modérée à sévère. EVOTAZ doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).
Atazanavir
L’atazanavir est principalement métabolisé par le foie et des concentrations plasmatiques élevées ont
été observées chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.2 et 4.3). La
tolérance et l'efficacité de l'atazanavir n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles
hépatiques sévères. Les patients souffrant d'une hépatite chronique B ou C et traités par une
association d'antirétroviraux présentent un risque plus élevé et potentiellement fatal d'effets
indésirables hépatiques (voir rubrique 4.8). Dans le cadre d'un traitement antiviral concomitant anti-
hépatite B ou C, se référer également aux Résumés des Caractéristiques des Produits correspondants à
ces médicaments.
Les patients ayant un dysfonctionnement hépatique pré-existant ou les patients ayant une hépatite
chronique active présentent une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique durant leur
combinaison de traitement antirétroviral et doivent être surveillés selon la pratique courante. S'il y a
des signes d'aggravation de la pathologie hépatique chez de tels patients, une interruption ou un arrêt
de traitement doit être envisagé.
Cobicistat
Cobicistat n'a pas été étudié chez les patients présentant un insuffisance hépatique sévère (score de
Child-Pugh C).
Insuffisance rénale
EVOTAZ n'est pas recommandé chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Effets sur la clairance de la créatinine estimée
Cobicistat a montré qu'il diminuait la clairance estimée de la créatinine par inhibition de la sécrétion
tubulaire de la créatinine. Cet effet sur la créatinine sérique, qui conduit à une diminution de la
clairance de la créatinine estimée, doit être prise en compte quand EVOTAZ est administré à des
patients chez lesquels la clairance de la créatinine estimée est nécessaire pour guider leur suivi
clinique. Pour plus d'informations, veuillez-vous reporter au Résumé des Caractéristique du Produit
cobicistat.
Le traitement par EVOTAZ ne doit pas être initié chez les patients dont la clairance de la créatinine est
inférieure à 70 ml/min si un ou plusieurs médicaments co-adminsitrés nécessitent une adaptation de
dose en fonction de la clairance de la créatinine (par exemple, emtricitabine, lamivudine, ténofovir
disoproxil ou adéfovir) (voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.2).
L'atazanavir et le cobicistat étant fortement liés aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu’ils
soient éliminés de façon significative lors d’une hémodialyse ou d’une dialyse péritonéale (voir
rubriques 4.2 et 5.2).
Les données actuellement disponibles ne permettent pas de déterminer si la co-administration de
ténofovir disoproxil et de cobicistat est associée à un risque accru d’effets indésirables rénaux en
comparaison avec les traitements contenant du ténofovir disoproxil sans cobicistat.
Allongement de l’intervalle QT
Des allongements asymptomatiques de l'espace PR liés à la dose ont été observés chez des patients
recevant l'atazanavir, un composant d'EVOTAZ au cours d'études cliniques. Les médicaments connus
pour induire des allongements de l'espace PR doivent être utilisés avec précaution. Chez les patients
5
ayant des antécédents de troubles de la conduction cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire du second ou
du troisième degré ou bloc de branche complet), EVOTAZ doit être utilisé avec précaution et
seulement si le bénéfice l'emporte sur le risque (voir rubrique 5.1). EVOTAZ doit être utilisé avec
précaution en cas d’association à des médicaments pouvant potentiellement allonger l’intervalle QT
et/ou chez les patients ayant des facteurs de risque pré-existants (bradycardie, syndrome du QT long
congénital, désordres électrolytiques (voir rubriques 4.8 et 5.3).
Patients hémophiles
Des cas d’augmentation des saignements comprenant des hématomes cutanés spontanés et des
hémarthroses ont été signalés, chez les patients hémophiles de types A et B traités avec les inhibiteurs
de protéase. Une quantité supplémentaire de facteur VIII a été administrée à certains patients. Dans
plus de la moitié des cas rapportés, il a été possible de poursuivre le traitement avec les inhibiteurs de
protéase ou de le ré-initier si celui-ci avait été interrompu. Une relation de causalité a été évoquée,
bien que le mécanisme d'action n’ait pas été élucidé. Les patients hémophiles doivent par conséquent
être informés de la possibilité d'augmentation des saignements.
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au
contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien
établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une
prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose
sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
Dans les études cliniques, il a été démontré que l'atazanavir (avec ou sans ritonavir) induisait moins de
dyslipidémies que les traitements comparateurs.
Hyperbilirubinémie
Des élévations réversibles de la bilirubine indirecte (non conjuguée) liées à l'inhibition
de l'UDP-glucuronosyl transférase (UGT) ont été observées chez des patients recevant l'atazanavir
(voir rubrique 4.8). Des élévations des transaminases hépatiques associées à des élévations de la
bilirubine, chez les patients recevant EVOTAZ, doivent faire l'objet d'une recherche d'autres
étiologies. Un traitement antirétroviral alternatif à EVOTAZ peut être envisagé si la jaunisse ou l'ictère
scléral observé est jugé intolérable par le patient. Une réduction de la dose d'atazanavir pour pallier cet
effet, n'est pas recommandée dans la mesure où cela peut entraîner une perte de l'effet thérapeutique et
l'apparition de résistance.
L'indinavir est également associé à une hyperbilirubinémie indirecte (non conjuguée) due à l'inhibition
de l'UGT. Les associations d'EVOTAZ et d'indinavir n'ont pas été étudiées et la co-administration de
ces deux médicaments n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Cholélithiase
Des cholélithiases ont été rapportées chez des patients recevant de l'atazanavir (voir rubrique 4.8). Des
patients ont dû être hospitalisés, et certains d’entre eux ont présenté des complications. En cas de
signes ou de symptômes de cholélithiase, une interruption temporaire ou l'arrêt du traitement peut être
envisagé.
Maladie rénale chronique
Des insuffisances rénales chroniques ont été rapportées après la commercialisation chez les patients
infectés par le VIH traités par atazanavir, avec ou sans ritonavir. Une large étude observationnelle
6
prospective a montré une association entre une augmentation de l'incidence des insuffisances rénales
chroniques et une exposition cumulée au traitement contenant de l'atazanavir/ritonavir chez des
patients infectés par le VIH avec un DFGe initialement normal. Cette association a été observée
indépendamment de l'exposition au ténofovir disoproxil. Une surveillance régulière de la fonction
rénale des patients doit être maintenue pendant toute la durée du traitement (voir rubrique 4.8).
Néphrolithiase
Des néphrolithiases ont été rapportées chez des patients recevant de l'atazanavir (voir rubrique 4.8).
Des patients ont dû être hospitalisés, et certains d’entre eux ont présenté des complications. Dans
certains cas, la néphrolithiase a été associée à une insuffisance rénale aigüe ou à une insuffisance
rénale. En cas de signes ou de symptômes de néphrolithiase, une interruption temporaire ou l’arrêt du
traitement peut être envisagé.
Syndrome de Restauration Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment
de l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des
manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été
observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement
par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être
instauré si nécessaire. Des maladies autoimmunes (comme la maladie de Basedow et l’hépatite
autoimmune) ont également été rapportées dans le cadre d’une restauration immunitaire ; cependant, le
délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après
l’instauration du traitement.
Ostéonécrose
L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes, la
consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Eruptions cutanées et syndromes associés
Les éruptions cutanées (rashs) sont habituellement des éruptions maculo-papuleuses légères à
modérées survenant au cours des trois premières semaines de traitement par l'atazanavir, un composant
d'EVOTAZ.
Des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), d’érythème multiforme, d’éruption cutanée toxique et
de syndrome d'hypersensibilité (syndrome DRESS) ont été rapportés chez des patients recevant
EVOTAZ. Les patients doivent être informés des signes et des symptômes et doivent être étroitement
suivis en cas d'apparition de réactions cutanées. EVOTAZ ou tout autre médicament contenant de
l'atazanavir doit être arrêté en cas de survenue d'une éruption cutanée sévère.
La prise en charge la plus appropriée de ces effets dépend du diagnostic précoce et de l'arrêt immédiat
des médicaments suspectés. En cas de survenue d'un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) ou un
syndrome DRESS associé à l'utilisation de EVOTAZ, le patient ne doit pas reprendre EVOTAZ.
7
Co-administration avec des médicaments antirétroviraux
EVOTAZ est indiqué pour une utilisation avec d'autres antirétroviraux pour le traitement de l'infection
par le VIH-1. EVOTAZ ne doit pas être utilisé en association avec des médicaments contenant les
mêmes composants actifs, y compris l'atazanavir, le cobicistat ou avec des combinaisons fixes
d'antirétroviraux contenant du cobicistat. EVOTAZ ne doit pas être co-administré avec un autre
médicament antirétroviral nécessitant une potentialisation pharmacocinétique (par exemple, un autre
inhibiteur de la protéase ou l'elvitégravir) car les recommandations posologiques pour cette co-
administration n’ont pas été établies et peuvent conduire à une diminution des concentrations
plasmatiques de l'atazanavir et/ou de l'autre antirétroviral conduisant à la perte de l'effet thérapeutique
et au développement d'une résistance. La co-administration d'EVOTAZ avec d'autres inhibiteurs de la
protéase n'est pas recommandée. L'atazanavir étant un composant d'EVOTAZ, la co-administration
d'EVOTAZ avec la névirapine ou l'éfavirenz n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
EVOTAZ ne doit pas être utilisé en même temps que des médicaments contenant du ritonavir ou des
traitements contenant du ritonavir ou du cobicistat en raison des effets pharmacologiques comparables
du cobicistat et du ritonavir sur le CYP3A (voir rubrique 4.5).
Interactions avec d'autres médicaments
L'atazanavir est principalement métabolisé par le CYP3A4. Le cobicistat est un inhibiteur puissant du
CYP3A par son mécanisme d'action, et un substrat du CYP3A. La co-administration d'EVOTAZ avec
des médicaments qui induisent le CYP3A4 est contre-indiquée ou non recommandée (voir
rubriques 4.3 et 4.5) parce qu'en plus d'une diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir
par induction du CYP3A4, une diminution des concentrations plasmatiques du cobicistat pourrait
entraîner des concentrations plasmatiques du cobicistat insuffisantes pour atteindre une
potentialisation adéquate de l'atazanavir.
Une augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP3A (y
compris l'atazanavir) est observée lors de la co-administration avec le cobicistat. Des concentrations
plasmatiques plus élevées de médicaments co-administrés peuvent conduire à des effets thérapeutiques
ou des effets indésirables majorés ou prolongés. Pour les médicaments métabolisés par le CYP3A, ces
concentrations plasmatiques plus élevées peuvent potentiellement conduire à des évènements graves,
mettant en jeu le pronostic vital voire avec une issue fatale (voir rubriques 4.3 et 4.5).
La co-administration d'EVOTAZ avec des médicaments qui inhibent le CYP3A peut diminuer la
clairance de l'atazanavir et du cobicistat, entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques
de l'atazanavir et du cobicistat (voir rubrique 4.5).
Contrairement au ritonavir, le cobicistat n’est pas un inducteur du CYP1A2, du CYP2B6, du CYP2C8,
du CYP2C9, du CYP2C19 ou de l’UGT1A1. En cas de changement de l'atazanavir boosté par le
ritonavir par l'EVOTAZ, la précaution est de rigueur pendant les deux premières semaines du
traitement par EVOTAZ, en particulier si les doses d’un médicament co-administré ont fait l’objet
d’un dosage ou d’un ajustement lors de son utilisation avec le ritonavir comme potentialisateur
pharmacocinétique (voir rubrique 4.5).
Le cobicistat est un faible inhibiteur du CYP2D6 et il est métabolisé, dans une moindre mesure, par le
CYP2D6. La co-administration avec le cobicistat peut augmenter les concentrations plasmatiques des
médicaments qui sont métabolisés par le CYP2D6 (voir rubriques 4.3 and 4.5).
L'atazanavir étant un composant d'EVOTAZ, l'association d'EVOTAZ avec l'atorvastatine n'est pas
recommandée (voir rubrique 4.5).
Inhibiteurs de la PDE5 utilisés dans le traitement du dysfonctionnement érectile
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Des précautions particulières doivent être prises lors de la prescription des inhibiteurs de la PDE5
(sildénafil, tadalafil, vardénafil, ou avanafil) dans le traitement du dysfonctionnement érectile chez les
patients recevant EVOTAZ. La co-administration d'EVOTAZ avec ces spécialités pharmaceutiques
peut entraîner une forte augmentation de leurs concentrations et la survenue des effets indésirables
associés aux inhibiteurs de la PDE5 tels que l'hypotension, des anomalies visuelles et un priapisme
(voir rubrique 4.5).
La co-administration du voriconazole et d'EVOTAZ associé au ritonavir n’est pas recommandée, à
moins que l’évaluation du rapport bénéfice/risque ne justifie l’utilisation du voriconazole (voir
rubrique 4.5).
L'utilisation concomitante d'EVOTAZ et de fluticasone ou d'autres glucocorticoïdes métabolisés par le
CYP3A4 ne est pas recommandée à moins que le bénéfice potentiel du traitement ne l'emporte sur le
risque des effets systémiques de la corticothérapie, y compris le syndrome de Cushing et la
suppression surrénalienne (voir rubrique 4.5).
La co-administration d'EVOTAZ et de warfarine peut provoquer des saignements graves et/ou pouvant
mettre en jeu le pronostic vital, en raison d'une augmentation des concentrations plasmatiques de la
warfarine, et il est recommandé de surveiller l'INR (International Normalized Ratio) (voir
rubrique 4.5).
La co-administration d'EVOTAZ avec des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) n'est pas
recommandée en raison de la diminution de la solubilité de l'atazanavir liée à l'augmentation du pH
intra-gastrique par les IPP (voir rubrique 4.5).
Requis en termes de contraception
Les concentrations plasmatiques de drospirénone sont augmentées après administration de
drospirénone/éthinylestradiol avec atazanavir/cobicistat. Si la drospirénone/éthinyloestradiol est co-
administrée avec l'atazanavir/cobicistat, une surveillance clinique est recommandée en raison du risque
d'hyperkaliémie
En l’absence de données disponibles, aucune recommandation ne peut être faite concernant
l'utilisation de l'atazanavir/cobicistat avec d’autres contraceptifs oraux. Des modes alternatifs de
contraception (non hormonaux) doivent être envisagés (voir rubrique 4.5).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les études d'interactions médicamenteuses n'ont pas été réalisées avec EVOTAZ. Etant donné
qu'EVOTAZ contient de l'atazanavir et du cobicistat, les interactions qui ont été identifiées avec ces
substances actives individuellement peuvent survenir avec EVOTAZ.
Des mécanismes complexes ou inconnus d'interactions médicamenteuses ne permettent pas
l’extrapolation des interactions médicamenteuses du ritonavir à certaines interactions du cobicistat.
Les recommandations données pour l'utilisation concomitante d'atazanavir et d'autres médicaments
peuvent donc différer selon que l'atazanavir est potentialisé par le ritonavir ou le cobicistat. En
particulier, l'atazanavir boosté par le cobicistat est plus sensible à l’induction du CYP3A (voir
rubrique 4.3 et le tableau des interactions). La prudence est également requise au début du traitement
s’il y a un changement du potentialisateur pharmacocinétique de ritonavir à cobicistat (voir
rubrique 4.4).
Médicaments qui modifient l'exposition de l'atazanavir/cobistat
L’atazanavir est métabolisé au niveau du foie par le CYP3A4.
Le cobicistat est un substrat du CYP3A et est métabolisé dans une moindre mesure par le CYP2D6.
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Utilisation concomitante contre-indiquée
La co-administration d’EVOTAZ avec des médicaments qui sont de puissants inducteurs du CYP3A
(comme la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifampicine et le millepertuis
[Hypericum
perforatum])
peut conduire à une diminution des concentrations plasmatiques de
l'atazanavir et/ou du cobicistat, conduisant à la perte de l'effet thérapeutique et au possible
développement de résistance à l'atazanavir (voir rubrique 4.3 et Tableau 1).
Utilisation concomitante non recommandée
La co-administration d’EVOTAZ avec des médicaments contenant du ritonavir ou du cobicistat, qui
sont de puissants inhibiteurs du CYP3A, peut entraîner une potentialisation supplémentaire et une
augmentation de la concentration plasmatique de l'atazanavir.
La co-administration d’EVOTAZ avec des médicaments qui inhibent le CYP3A peut entraîner une
augmentation de la concentration plasmatique de l'atazanavir et/ou du cobicistat. Les médicaments
concernés sont par exemple, mais pas uniquement, l'itraconazole, le kétoconazole et le voriconazole
(voir Tableau 1).
La co-administration d’EVOTAZ avec des médicaments qui sont des inducteurs modérés à faibles du
CYP3A peut entraîner une diminution de la concentration plasmatique de l'atazanavir et/ou du
cobicistat, conduisant à la perte de l'effet thérapeutique et au possible développement de résistance à
l'atazanavir. Les médicaments concernés sont par exemple, mais pas uniquement, l'étravirine, la
névirapine, l'éfavirenz, fluticasone et le bosentan (voir le Tableau 1).
Médicaments dont l’activité peut être modifiée par l'atazanavir/cobicistat
L'atazanavir est un inhibiteur du CYP3A4 et de l'UGT1A1. L'atazanavir est un inhibiteur faible à
modéré du CYP2C8. Il a été démontré
in vivo
que l'atazanavir n'induisait pas son propre métabolisme,
et n'augmentait pas la biotransformation de certains médicaments métabolisés par le CYP3A4.
Le cobicistat est un puissant inhibiteur irréversible du CYP3A et un inhibiteur faible du CYP2D6. Le
cobicistat inhibe les transporteurs de la glycoprotéine P (P-gp), BCRP, MATE1, OATP1B1 et
OATP1B3.
L'inhibition du CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9 ou du CYP2C19 par le cobicistat n'est pas
attendue.
L'induction du CYP3A4 ou de la P-gp par le cobicistat n'est pas attendue. Contrairement au ritonavir,
le cobicistat n’est pas un inducteur du CYP1A2, du CYP2B6, du CYP2C8, du CYP2C9, du CYP2C19
ou de l’UGT1A1.
Utilisation concomitante contre-indiquée
La co-administration de médicaments qui sont des substrats du CYP3A, qui ont des marges
thérapeutiques étroites et pour lesquels des concentrations plasmatiques élevées sont associées à des
événements graves et/ou engageant le pronostic vital est contre-indiquée avec l’EVOTAZ. Ces
médicaments comprennent l'alfuzosine, l'amiodarone, l’astémizole, le bépridil, le cisapride, la
colchicine, la dronédarone, les dérivés de l'ergot de seigle (par exemple la dihydroergotamine,
l'ergométrine, l'ergotamine, la méthylergonovine), le lomitapide, la lovastatine, le midazolam
administré par voie orale, le pimozide, la quétiapine, la quinidine, le lurasidone, la simvastatine, le
sildénafil (lorsqu'il est utilisé pour traiter l'hypertension artérielle pulmonaire) l’avanafil, la lidocaïne
par voie systémique, le ticagrélor, la terfénadine et le triazolam.
L'administration concomitante d'EVOTAZ et de produits contenant du grazoprévir, y compris
l'association à dose fixe d'elbasvir/grazoprévir (utilisée pour traiter l'hépatite C chronique) est contre-
indiquée en raison de l'augmentation des concentrations plasmatiques de grazoprévir et d'elbasvir et de
l'augmentation potentielle du risque d'élévation des ALAT associée à des concentrations accrues de
grazoprévir (voir rubrique 4.3 et Tableau 1). La co-administration d’EVOTAZ avec l’association à
dose fixe de glécaprévir/pibrentasvir est contre-indiquée en raison de l'augmentation potentielle du
10
risque d'élévation des ALAT, du fait d'une augmentation significative des concentrations plasmatiques
du glécaprévir et du pibrentasvir (voir rubrique 4.3).
L’augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP3A, le
CYP2C8, le CYP2D6 et/ou UGT1A1 est attendue en cas de co-administration avec l’EVOTAZ. La
co-administration d’EVOTAZ chez les patients recevant des médicaments qui sont des substrats des
transporteurs P-gp, BCRP, MATE1, OATP1B1 et OATP1B3 peut entraîner une augmentation des
concentrations plasmatiques des médicaments co-administrés (voir rubrique 4.4). La co-administration
avec le dabigatran, un substrat de la P-gp est contre-indiquée. Des interactions cliniquement
significatives entre l’EVOTAZ et les substrats du CYP1A2, CYP2B6, CYP2C9, ou du CYP2C19 ne
sont pas attendues.
Tableau d'interactions
Les interactions entre EVOTAZ et les autres médicaments sont listées dans le Tableau 1 ci-dessous
(une augmentation est indiquée par “↑”, une diminution par “↓”, une absence de changement par
“↔”). Les recommandations présentées dans le Tableau 1 sont fondées sur des études d'interactions
médicamenteuses de l'atazanavir non boosté, de l’atazanavir boosté par le ritonavir, le cobicistat ou sur
une prévision des interactions basée sur l'amplitude attendue de l'interaction et du risque potentiel
d'évènements graves ou de perte de l'effet thérapeutique d'EVOTAZ. Quand ils sont disponibles, les
intervalles de confiance (IC) à 90% sont présentés entre parenthèses. Sauf indication contraire, les
études présentées dans le tableau 1 ont été conduites chez des sujets sains.
Tableau 1 : Interactions entre EVOTAZ et les autres médicaments
Médicaments par aire
thérapeutique
ANTIVIRAUX ANTI-VHC
Grazoprévir 200 mg une fois
par jour
(atazanavir
300 mg / ritonavir
100 mg une fois par jour)
ASC d’atazanavir ↑43% (↑30%
↑57%)
C
max
d’atazanavir ↑12% (↑1%
↑24%)
C
min
d'atazanavir ↑23% (↑13%
↑134%)
ASC du grazoprévir : ↑958%
(↑678% ↑1339%)
C
max
du grazoprévir : ↑524%
(↑342% ↑781%)
C
min
du grazoprévir : ↑1064%
(↑696% ↑1602%)
Les concentrations de grazoprévir
étaient fortement augmentées lors
de l'administration concomitante
d'atazanavir/ritonavir.
L'administration concomitante
d'EVOTAZ et
d'elbasvir/grazoprévir est contre-
indiquée en raison d'une
augmentation significative des
concentrations plasmatiques de
grazoprévir et d'une augmentation
potentielle du risque d'élévation
des taux d'ALAT (voir rubrique
4.3).
Interaction
Recommandations concernant la
co-administration
11
Médicaments par aire
thérapeutique
Elbasvir 50 mg une fois par jour
(atazanavir
300 mg / ritonavir
100 mg une fois par jour)
Interaction
ASC d'atazanavir ↑7% (↓2%
↑17%)
C
max
d’atazanavir ↑2% (↓4% ↑8%)
C
min
d'atazanavir ↑15% (↑2%
↑29%)
ASC d'elbasvir : ↑376% (↑307%
↑456%)
C
max
d'elbasvir : ↑315% (↑246%
↑397%)
C
min
d'elbasvir : ↑545% (↑451%
↑654%)
Les concentrations d'elbasvir
étaient augmentées lors de
l'administration concomitante
d'atazanavir/ritonavir.
ASC du sofosbuvir : ↑40% (↑25%
↑57%)
C
max
du sofosbuvir : ↑29% (↑9%
↑52%)
ASC du velpatasvir : ↑93% (↑58%
↑136%)
C
max
du velpatasvir : ↑29% (↑7%
↑56%)
ASC du voxilaprévir : ↑331%
(↑276% ↑393%)
C
max
du voxilaprévir : ↑342%
(↑265% ↑435%)
* Absence d'interaction
pharmacocinétique dans les limites
de 70-143%
L’effet sur l’exposition à
l’atazanavir et au ritonavir n’a pas
été étudié.
Attendu :
↔ Atazanavir
↔ Ritonavir
Le mécanisme de l’interaction
entre atazanair/ritonavir et
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir
est une inhibition de l’OATP1B,
de la Pgp, et du CYP3A.
Recommandations concernant la
co-administration
Sofosbuvir 400 mg / velpatasvir
100 mg /voxilaprévir 100 mg en
dose unique*
(atazanavir 300 mg
/ ritonavir 100 mg une fois par
jour)
La co-administration d'EVOTAZ
avec des produits contenant du
voxilaprévir devrait augmenter la
concentration du voxilaprévir. La
co-administration d'EVOTAZ avec
des produits contenant du
voxilaprévir n'est pas
recommandée.
12
Médicaments par aire
thérapeutique
Glécaprévir 300
mg/pibrentasvir 120 mg une fois
par jour
(atazanavir 300 mg / ritonavir 100
mg une fois par jour*)
Interaction
ASC du glécaprévir : ↑553%
(↑424% ↑714%)
C
max
du glécaprévir : ↑306%
(↑215% ↑423%)
C
min
du glécaprévir : ↑1330%
(↑885% ↑1970%)
ASC du pibrentasvir : ↑64%
(↑48% ↑82%)
C
max
du pibrentasvir : ↑29% (↑15%
↑45%)
C
min
du pibrentasvir : ↑129%
(↑95% ↑168%)
ASC de l’atazanavir : ↑11% (↑3%
↑19%)
C
max
de l’atazanavir : ↔ 0% (↓
10% ↑10%)
C
min
de l’atazanavir : ↑16% (↑7%
↑25%)
* L’effet de l’atazanavir et du
ritonavir sur la première dose de
glécaprévir et pibrentasvir est
rapporté.
Recommandations concernant la
co-administration
Contre-indiquée en raison de
l'augmentation potentielle du
risque d'élévation des ALAT, du
fait d'une augmentation
significative des concentrations
plasmatiques du glécaprévir et du
pibrentasvir (voir rubrique 4.3).
ANTIRÉTROVIRAUX
Inhibiteurs de protéase :
EVOTAZ en association avec d'autres inhibiteurs de protéase n’est pas recommandé
car la co-administration peut ne pas fournir une exposition adéquate de l'inhibiteur de protéase.
Indinavir
L’indinavir est associé à une
La co-administration d'EVOTAZ
hyperbilirubinémie indirecte non
avec l'indinavir n'est pas
conjuguée due à l'inhibition
recommandée (voir rubrique 4.4)
de l'UGT.
Inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTIs)
Lamivudine 150 mg deux fois
par jour + zidovudine 300 mg
deux fois par jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
Aucun effet significatif sur les
concentrations de lamivudine et de
zidovudine n’a été observé lors de
la co-administration d'atazanavir.
Sur la base de ces données et
considérant qu'un impact
significatif du cobicistat sur la
pharmacocinétique des INTIs n'est
pas attendu, la co-administration d'
EVOTAZ avec ces médicaments
n'est pas supposée modifier
significativement leur exposition.
13
Médicaments par aire
thérapeutique
Didanosine 200 mg en dose
unique (comprimés tamponnés)
/stavudine 40 mg en dose unique
(atazanavir 400 mg en dose
unique)
Interaction
Administration concomittante
d’atazanavir avec ddI+d4T (à
jeun)
ASC d’atazanavir ↓87% (↓92%
↓79%)
C
max
d’atazanavir ↓89% (↓94%
↓82%)
C
min
d’atazanavir ↓84% (↓90%
↓73%)
Atazanavir, dosé une heure après
ddI+d4T (à jeun)
ASC d’atazanavir ↔3% (↓36%
↑67%)
C
max
d’atazanavir ↑12% (↓33%
↑18%)
C
min
d’atazanavir ↔3% (↓39%
↑73%)
Les concentrations d’atazanavir
ont été fortement diminuées lors
de la co-administration avec la
didanosine (comprimés
tamponnés) et la stavudine.
Le mécanisme de l’interaction est
une diminution de la solubilité de
l’atazanavir suite à l’augmentation
du pH liée à la présence d’agents
antiacides dans la didanosine
comprimés tamponnés.
Aucun effet significatif sur les
concentrations de didanosine et de
stavudine n’a été observé.
Didanosine (avec nourriture)
ASC de la didanosine ↓34%
(↓40% ↓26%)
C
max
de la didanosine ↓36% (↓45%
↓26%)
C
min
de la didanosine ↑13% (↓9%
↑41%)
Aucun effet significatif sur les
concentrations d’atazanavir n’a été
observé lors de son administration
avec la didanosine
gastro-résistante, mais
l’administration avec de la
nourriture a diminué les
concentrations de didanosine.
14
Recommandations concernant la
co-administration
La didanosine doit être prise à
jeun, 2 heures après EVOTAZ
administré avec de la nourriture. Il
n’est pas attendu une modification
significative de l’exposition à la
stavudine lors de la
co-administration d'EVOTAZ avec
la stavudine.
Didanosine 400 mg (gélules
gastro-résistantes) en dose
unique
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
Médicaments par aire
thérapeutique
Fumarate de ténofovir
disoproxil (ténofovir DF) 300
mg une fois par jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
300 mg de fumarate de ténofovir
disoproxil équivaut à 245 mg de
ténofovir disoproxil
Interaction
ASC d’atazanavir ↓25% (↓30%
↓19%)
C
max
d’atazanavir ↓21% (↓27%
↓14%)
C
min
d’atazanavir ↓40% (↓48%
↓32%)
Ténofovir :
ASC : ↑24% (↑21% ↑28%)
C
max
: ↑14% (↑8% ↑20%)
C
min
: ↑22% (↑15% ↑30%)
Lors de la co-administration du
ténofovir DF avec le cobicistat une
augmentation des concentrations
plasmatiques du ténofovir est
attendue.
Ténofovir :
ASC : ↑23%
C
min
: ↑55%
Le mécanisme de l’interaction
entre l’atazanavir et le ténofovir
DF n’est pas connu.
Ténofovir alafénamide
ASC ↑75% (↑55% ↑98%)
C
max
↑80% (↑48% ↑118%)
Ténofovir :
ASC ↑247% (↑229% ↑267%)
C
max
↑216% (↑200% ↑233%)
C
min
↑273% (↑254% ↑293%)
Cobicistat :
ASC ↑5% (↔0% ↑9%)
C
max
↓4% (↓8% ↔0%)
C
min
↑35% (↑21% ↑51%)
Lors de la co-administration du
ténofovir alafénamide avec le
cobicistat, une augmentation des
concentrations plasmatiques du
ténofovir alafénamide et du
ténofovir est attendue.
Atazanavir :
ASC ↑6% (↑1% ↑11%)
C
max
↓2% (↓4% ↑2%)
C
min
↑18% (↑6% ↑31%)
Recommandations concernant la
co-administration
Le ténofovir DF peut diminuer
l'ASC et la C
min
de l'atazanavir.
Lors de la co-administration avec
le ténofovir DF, il est recommandé
qu'EVOTAZ et le ténofovir DF
300 mg soient donnés ensemble
avec de la nourriture. L'atazanavir
augmente les concentrations du
ténofovir. Des concentrations plus
élevées du ténofovir peuvent
potentialiser les effets indésirables
associés au ténofovir, dont les
atteintes rénales. Les patients
recevant du ténofovir disoproxil
doivent être surveillés pour des
effets indésirables associés au
ténofovir.
Ténofovir alafénamide 10 mg
une fois par jour/emtricitabine
200 mg une fois par jour
(atazanavir 300 mg une fois par
jour associé au cobicistat 150 mg
une fois par jour)
Ténofovir alafénamide 10 mg
une fois par jour
(atazanavir 300 mg une fois par
jour associé au cobicistat 150 mg
une fois par jour)
Lors de la co-administration du
ténofovir
alafénamide/emtricitabine avec
EVOTAZ, la dose recommandée
de ténofovir
alafénamide/emtricitabine est de
10/200 mg une fois par jour.
La co-administration d'EVOTAZ
et du ténofovir alafénamide 25 mg
pour le traitement de l'infection
par le VHB n'est pas
recommandée.
15
Médicaments par aire
thérapeutique
Interaction
Recommandations concernant la
co-administration
Inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTIs)
Efavirenz 600 mg une fois par
jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
Atazanavir
ASC d’atazanavir ↓74% (↓78%
↓68%)
C
max
d’atazanavir ↓59% (↓77%
↓49%)
C
min
d’atazanavir ↓93% (↓95%
↓90%)
Efavirenz :
ASC : ↔ 7% (↓11% ↓3%)
C
max
: ↓13% (↓20% ↓6%)
C
min
: Non déterminé
Le mécanisme d'interaction entre
l'éfavirenz et l'atazanavir, ou entre
l'efavirenz et le cobicistat consiste
en une induction du CYP3A4 par
l'éfavirenz.
Une diminution des concentrations
plasmatiques d'atazanavir et du
cobicistat est attendue lors de la
co-administration de l'étravirine
avec l'EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A4 par l'étravirine.
La co-administration d'EVOTAZ
avec l'éfavirenz n'est pas
recommandée. L'éfavirenz
diminue les concentrations
d'atazanavir et une diminution des
concentrations plasmatiques du
cobicistat est attendue. Ceci peut
entraîner une perte de l'effet
thérapeutique d'EVOTAZ et le
développement de résistance à
l'atazanavir (voir rubrique 4.4).
Efavirenz 600 mg une fois par
jour
(cobicistat 150 mg une fois par
jour)
Etravirine
La co-administration d'EVOTAZ
avec l'étravirine n’est pas
recommandée, car elle peut
entraîner la perte de l'effet
thérapeutique et le développement
de résistance à l'atazanavir.
16
Médicaments par aire
thérapeutique
Névirapine 200 mg deux fois par
jour
(atazanavir 300 mg une fois par
jour en association avec ritonavir
100 mg une fois par jour)
Etude menée chez des patients
infectés par le VIH
Interaction
ASC de la névirapine ↑25%
(↑17% ↑34%)
C
max
de la névirapine ↑17% (↑9%
↑25%)
C
min
de la névirapine ↑32% (↑22%
↑43%)
ASC d’atazanavir ↓42% (↓52%
↓29%)
C
max
d’atazanavir ↓28% (↓40%
↓14%)
C
min
d’atazanavir ↓72% (↓80%
↓60%)
Lors de la co-administration de la
névirapine avec le cobicistat, une
diminution des concentrations
plasmatiques du cobicistat est
attendue, alors que les
concentrations plasmatiques de la
névirapine peuvent être
augmentées.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A4 par la névirapine et en
une inhibition du CYP3A4 par
l'atazanavir et le cobicistat.
Il est attendu qu'EVOTAZ
augmente les concentrations
plasmatiques de la rilpivirine.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A.
Recommandations concernant la
co-administration
La co-administration d’EVOTAZ
avec la névirapine n’est pas
recommandée et peut entraîner une
perte de l'effet thérapeutique
d'EVOTAZ et le développement
de résistance à l'atazanavir. La
co-administration de la névirapine
avec EVOTAZ peut conduire à
une augmentation des
concentrations plasmatiques de la
névirapine qui peuvent augmenter
le risque de toxicité associée à la
névirapine (voir rubrique 4.4).
Rilpivirine
EVOTAZ peut être co-administré
avec la rilpivirine sans adaptation
posologique car l'augmentation
attendue des concentrations de
rilpivirine n'est pas considérée
comme cliniquement pertinente.
Inhibiteurs de l’intégrase
Dolutégravir
Une augmentation des
concentrations plasmatiques du
dolutégravir est attendue lors de la
co-administration avec EVOTAZ.
Un impact du dolutégravir sur la
pharmacocinétique d'EVOTAZ
n'est pas attendu.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition de
l'UGT1A1 par l'atazanavir.
Aucune adaptation posologique
d'EVOTAZ et du dolutégravir n'est
nécessaire.
17
Médicaments par aire
thérapeutique
Raltégravir 400 mg deux fois
par jour
(atazanavir 400 mg)
Interaction
ASC du raltégravir ↑72%
C
max
du raltégravir ↑53%
C
12hr
du raltégravir ↑95%
Le mécanisme consiste en une
inhibition de l'UGT1A1 par
l'atazanavir.
Recommandations concernant la
co-administration
Aucune adaptation posologique du
raltégravir n'est nécessaire lorsqu'il
est administré avec EVOTAZ.
18
Médicaments par aire
thérapeutique
Antagonistes du CCR5
Maraviroc
Interaction
Recommandations concernant la
co-administration
Le maraviroc est un substrat du
CYP3A et sa concentration
plasmatique augmente en cas de
co-administration avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A.
Un impact du maraviroc sur les
concentrations de l'atazanavir et du
cobicistat n'est pas attendu.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Lors de la co-administration du
maraviroc et d'EVOTAZ, les
patients doivent recevoir 150 mg
de maraviroc deux fois par jour.
Pour plus d'informations, consulter
le Résumé des Caractéristiques du
Produit du maraviroc.
ANTIBIOTIQUES
Clarithromycine 500 mg deux
fois par jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
ASC de la clarithromycine ↑94%
(↑75% ↑116%)
C
max
de la clarithromycine ↑50%
(↑32% ↑71%)
C
min
de la clarithromycine ↑160%
(↑135% ↑188%)
14-OH clarithromycine
ASC de la 14-OH clarithromycine
↓70% (↓74% ↓66%)
C
max
de la 14-OH clarithromycine
↓72% (↓76% ↓67%)
C
min
de la 14-OH clarithromycine
↓62% (↓66% ↓58%)
ASC d’atazanavir ↑28% (↑16%
↑43%)
C
max
d’atazanavir ↔6% (↓7%
↑20%)
C
min
d'atazanavir ↑91% (↑66%
↑121%)
La clarithromycine peut
augmenter les concentrations de
l'atazanavir et du cobicistat. Les
concentrations de clarithromycine
peuvent être augmentées lors de la
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et/ou le
cobicistat et la clarithromycine.
ANTIDIABÉTIQUES
19
La prise d'autres antibiotiques doit
être considérée.
Médicaments par aire
thérapeutique
Metformine
Interaction
Le cobicistat provoque une
inhibition réversible de MATE1 et
les concentrations de la
metformine peuvent augmenter en
cas de co-administration avec
EVOTAZ.
Aucun effet significatif sur les
concentrations d’atazanavir n’a été
observé.
L’itraconazole, comme le
kétoconazole, est un puissant
inhibiteur ainsi qu’un substrat du
cytochrome CYP3A4.
Les concentrations de
kétoconazole, d’itraconazole, et/ou
du cobicistat peuvent être
augmentées lors de la
co-administration de kétoconazole
ou d'itraconazole avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir, le
cobicistat et le kétoconazole ou
l'itraconazole.
Effets inconnus.
Recommandations concernant la
co-administration
Une surveillance attentive du
patient et une adaptation de la dose
de metformine sont recommandées
chez les patients traités par
EVOTAZ.
ANTIFONGIQUES
Kétoconazole 200 mg une fois
par jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
Itraconazole
Des précautions sont nécessaires.
Aucune recommandation
posologique particulière n'est
disponible pour la
co-administration d'EVOTAZ avec
le kétoconazole ou l'itraconazole.
Lorsqu’une co-administration est
nécessaire, la dose journalière de
kétoconazole ou d’itraconazole ne
doit pas dépasser 200 mg.
Voriconazole
Fluconazole 200 mg une fois par
jour
(atazanavir 300 mg et ritonavir
100 mg une fois par jour)
Les concentrations d’atazanavir et
de fluconazole n’ont pas été
significativement modifiées quand
atazanavir/ritonavir a été
co-administré avec le fluconazole.
Le voriconazole ne doit pas être
co-administré avec EVOTAZ sauf
si une évaluation du rapport
bénéfice/risque justifie l’utilisation
du voriconazole (voir
rubrique 4.4). Une surveillance
clinique est recommandée lors de
la co-administration avec
EVOTAZ.
Une surveillance clinique est
recommandée lors de la
co-administration avec EVOTAZ.
Les concentrations du fluconazole
peuvent augmenter en cas de
co-administration avec du
cobicistat.
MÉDICAMENTS ANTIGOUTTEUX
20
Médicaments par aire
thérapeutique
Colchicine
Interaction
Les concentrations plasmatiques
de la colchicine peuvent
augmenter en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
EVOTAZ ne doit pas être
co-administré avec de la
colchicine chez les patients
présentant une insuffisance rénale
ou hépatique.
Posologie recommandée de la
colchicine lors de son
administation avec EVOTAZ
chez les patients sans
insuffisance rénale ou hépatique
: une réduction de la dose de
colchicine ou une interruption du
traitement par la colchicine est
recommandée chez les patients
ayant une fonction rénale ou
hépatique normale lorsqu’un
traitement avec EVOTAZ est
nécessaire.
ANTIMYCOBACTERIENS
21
Médicaments par aire
thérapeutique
Rifabutine 150 mg deux fois par
semaine
(atazanavir 300 mg et
ritonavir 100 mg une fois par jour)
Interaction
ASC de la rifabutine ↑48% (↑19%
↑84%) *
C
max
de la rifabutine ↑149%
(↑103% ↑206%) *
C
min
de la rifabutine ↑40% (↑5%
↑87%) *
Recommandations concernant la
co-administration
Rifabutine 150 mg un jour sur
deux/elvitégravir 150 mg une
fois par jour/cobicistat 150 mg
une fois par jour
La co-administration d’EVOTAZ
avec la rifabutine n’est pas
recommandée. S’il est nécessaire
de les associer, la dose
recommandée de rifabutine est de
150 mg administrée 3 fois par
semaine à des jours fixes (par
ASC de la
exemple,
25-O-désacétyl-rifabutine ↑990%
lundi-mercredi-vendredi). Une
(↑714% ↑1361%) *
surveillance accrue des effets
C
max
de la
indésirables associés à la
25-O-désacétyl-rifabutine ↑677%
rifabutine, dont la neutropénie et
(↑513% ↑883%) *
l'uvéite, est justifiée du fait de
C
min
de la
l'augmentation attendue de
25-O-désacétyl-rifabutine ↑1045% l'exposition à la rifabutine. Une
(↑715% ↑1510%) *
réduction posologique
supplémentaire de la rifabutine à
* Comparée à la rifabutine 150 mg 150 mg deux fois par semaine à
une fois par jour administrée seule. des jours fixes est recommandée
ASC totale de la rifabutine et de
chez les patients ne tolérant pas la
25-O-désacétyl-rifabutine : ↑ 119
dose de 150 mg trois fois par
% (↑ 78 % ↑ 169 %).
semaine. Il convient de noter que
la posologie de 150 mg deux fois
Cobicistat:
ASC : ↔
par semaine pourrait ne pas
C
max
: ↔
permettre une exposition optimale
C
min
: ↓66%
à la rifabutine, conduisant ainsi à
un risque de résistance à la
Rifabutine :
rifamycine et à l'échec du
ASC : ↔8%
traitement.
C
max
: ↔9%
Les recommandations officielles
C
min
: ↔6%
sur le traitement de la tuberculose
chez les patients infectés par le
25-O-désacétyl-rifabutine :
VIH doivent être prises en compte.
ASC : ↑525%
C
max
: ↑384%
C
min
: ↑394%
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
La rifampicine est un puissant
inducteur du CYP3A4 et entraîne
une diminution de 72% de l’ASC
d’atazanavir qui peut résulter en
un échec virologique et un
développement de résistance.
Rifampicine 600 mg une fois par
jour
(atazanavir 300 mg et
ritonavir 100 mg une fois par jour)
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A4 par la rifampicine.
AGENTS REDUCTEURS D’ACIDITE
22
La rifampicine diminue
considérablement les
concentrations plasmatiques de
l'atazanavir, ce qui peut entraîner
une perte de l'effet thérapeutique
d'EVOTAZ et le développement
de résistance à l'atazanavir.
L'association de la rifampicine
avec EVOTAZ est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
Médicaments par aire
thérapeutique
Antagonistes des récepteurs H
2
Sans Ténofovir
Famotidine 20 mg deux fois par
jour
(atazanavir 300 mg/ritonavir
100 mg une fois par jour) chez les
patients infectés par le VIH
Interaction
Recommandations concernant la
co-administration
ASC d’atazanavir ↓18% (↓25%
↑1%)
C
max
d’atazanavir ↓20% (↓32%
↓7%)
C
min
d’atazanavir ↔1% (↓16%
↑18%)
Pour les patients ne prenant pas
de ténofovir,
EVOTAZ une fois
par jour avec de la nourriture peut
être administré simultanément
avec, et/ou au moins 10 heures
après, une dose d’antagoniste des
récepteurs H
2
. La dose
d’antagoniste des récepteurs H
2
ne
doit pas dépasser une dose
comparable à 20 mg de famotidine
deux fois par jour.
Pour les patients qui prennent
du ténofovir DF,
il n'est pas
recommandé de co-administrer
EVOTAZ avec un antagoniste des
récepteurs H
2
.
Avec Ténofovir DF 300 mg une fois par jour
Famotidine 20 mg deux fois par
ASC d’atazanavir ↓10% (↓18%
jour
(atazanavir
↓2%)
300 mg/ritonavir100 mg/ténofovir C
max
d’atazanavir ↓9% (↓16%
DF 300 mg une fois par jour,
↓1%)
administrés simultanément)
C
min
d’atazanavir ↓19% (↓31%
↓6%)
Le mécanisme d'interaction
consiste en une diminution de la
solubilité de l'atazanavir liée à
l'augmentation du pH
intra-gastrique avec les
antagonistes H
2
.
Inhibiteurs de la pompe à protons
Oméprazole 40 mg une fois par
jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour, 2 heures après l'oméprazole)
Oméprazole 40 mg une fois par
jour
(atazanavir 300 mg une fois par
jour avec ritonavir 100 mg une
fois par jour, 2 heures après
l'oméprazole)
ASC d’atazanavir ↓94% (↓95%
↓93%)
C
max
d’atazanavir ↓96% (↓96%
↓95%)
C
min
d’atazanavir ↓95% (↓97%
↓93%)
ASC d’atazanavir ↓76% (↓78%
↓73%)
C
max
d’atazanavir ↓72% (↓76%
↓68%)
C
min
d’atazanavir ↓78% (↓81%
↓74%)
La co-administration d'EVOTAZ
avec les inhibiteurs de la pompe à
protons n'est pas recommandée.
23
Médicaments par aire
thérapeutique
Oméprazole 20 mg une fois par
jour le matin
(atazanavir 300 mg
une fois par jour avec ritonavir
100 mg une fois par jour l’après-
midi, 12 heures après
l'oméprazole)
Interaction
ASC d’atazanavir ↓42% (↓66%
↓25%)
C
max
d’atazanavir ↓39% (↓64%
↓19%)
C
min
d’atazanavir ↓46% (↓59%
↓29%)
Le mécanisme d'interaction
consiste en une diminution de la
solubilité de l'atazanavir liée à
l'augmentation du pH
intra-gastrique avec les inhibiteurs
de la pompe à protons.
Recommandations concernant la
co-administration
Antiacides
Antiacides et médicaments
contenant des tampons
antiacides
Une baisse des concentrations
EVOTAZ doit être administré 2
plasmatiques d'atazanavir est
heures avant ou 1 heure après les
possible en cas de co-
antiacides ou des médicaments
administration d'EVOTAZ avec
tamponnés.
des antiacides, y compris des
médicaments tamponnés, du fait
d'une augmentation du pH
gastrique induite par ces
médicaments.
ANTAGONISTE DES RECEPTEURS ALPHA-1 ADRENERGIQUES
Alfuzosine
Une augmentation des
concentrations d'alfuzosine est
possible et peut induire une
hypotension.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
ANTICOAGULANTS
Dabigatran
La co-administration avec
EVOTAZ peut augmenter les taux
plasmatiques du dabigatran et
avoir des effets similaires à ceux
observés avec d'autres inhibiteurs
puissants de la P-gp.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition de la
P-gp par le cobicistat.
La co-administration d'EVOTAZ
avec le dabigatran est contre-
indiquée (voir rubrique 4.3).
La co-administration d'EVOTAZ
avec l'alfuzosine est contre-
indiquée (voir rubrique 4.3)
24
Médicaments par aire
thérapeutique
Ticagrélor
Interaction
La co-administration d’EVOTAZ
et du ticagrélor peut augmenter les
concentrations de l'anticoagulant.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A et/ou de la
glycoprotéine-P par l'atazanavir et
le cobicistat.
La co-administration avec
EVOTAZ risque d'augmenter les
concentrations plasmatiques de la
warfarine.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
La co-administration d'EVOTAZ
et du ticagrélor est contre-
indiquée.
L'utilisation d'autres antiagrégants
plaquettaires non impactés par
l’inhibition ou l’induction du CYP
(par exemple le prasugrel) est
recommandée (voir rubrique 4.3).
La co-administration avec
EVOTAZ n'a pas été étudiée et
peut potentiellement provoquer
des saignements graves et/ou
pouvant mettre en jeu le pronostic
vital en raison d'une augmentation
des concentrations plasmatiques de
la warfarine. Il est recommandé
que l'INR (International
Normalized Ratio) soit surveillé.
La co-administration d'apixaban,
d'édoxaban ou de rivaroxaban n'est
pas recommandée avec EVOTAZ.
Warfarine
Apixaban
Edoxaban
Rivaroxaban
La co-administration avec
EVOTAZ peut entraîner une
augmentation des concentrations
plasmatiques des AODs, ce qui
peut entraîner un risque accru de
saignement.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 et/ou de la P-gp par le
cobicistat.
ANTIÉPILEPTIQUES
Carbamazépine
Phénobarbital
Phénytoine
Une diminution des concentrations
plasmatiques de l'atazanavir et/ou
du cobicistat par ces
antiépileptiques est attendue.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A par le antiépileptique.
ANTIHISTAMINIQUES
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
en association avec des
médicaments qui sont des substrats
du CYP3A4 et qui ont une marge
thérapeutique étroite.
ANTICANCEREUX ET IMMUNOSUPPRESSEURS
Anticancéreux
Astémizole
Terfénadine
La co-administration d’EVOTAZ
avec l'astémizole et la terfénadine
est contre-indiquée (voir
Rubrique 4.3).
La co-administration de EVOTAZ
avec ces médicaments
antiépileptiques est contre-
indiquée (voir rubrique 4.3).
25
Médicaments par aire
thérapeutique
Irinotécan
Interaction
L'atazanavir inhibe l'UGT et peut
interférer avec le métabolisme de
l'irinotécan, avec pour
conséquence une toxicité accrue
de l’irinotécan.
Les concentrations de ces
médicaments peuvent augmenter
en cas de co-administration avec
EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par le cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
En cas de co-administration
d'EVOTAZ avec l'irinotécan, les
patients devront être soumis à une
surveillance étroite des effets
indésirables liés à l'irinotécan.
Les concentrations de ces
médicaments peuvent augmenter
en cas de co-administration avec
EVOTAZ, provoquant un risque
accru d’effets indésirables
habituellement associés à ces
médicaments anticancéreux.
Dasatinib
Nilotinib
Vinblastine
Vincristine
Immunosuppresseurs
Ciclosporine
Tacrolimus
Sirolimus
Les concentrations de ces
immunosuppresseurs peuvent
augmenter en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
ANTIPSYCHOTIQUES
Pimozide
Quétiapine
Lurasidone
Les concentrations de ces
médicaments peuvent être
augmentées en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
L'association de pimozide de
quétiapine ou lurasidone et
d'EVOTAZ est contre-indiquée
(voir Rubrique 4.3).
Un suivi thérapeutique des
concentrations des
immunosuppresseurs plus fréquent
est recommandé en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A par l'atazanavir et le
cobicistat.
AGENTS CARDIOVASCULAIRES
Antiarythmiques
Disopyramide
Flécainide
Méxiletine
Propafénone
Les concentrations de ces
médicaments antiarythmiques
peuvent augmenter en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A par l'atazanavir et le
cobicistat.
La co-administration avec
EVOTAZ peut potentiellement
provoquer des évènements
indésirables graves et/ou pouvant
mettre en jeu le pronostic vital. La
prudence s'impose et une
surveillance des concentrations
thérapeutiques de ces médicaments
est recommandée en cas de co-
administration avec EVOTAZ.
26
Médicaments par aire
thérapeutique
Amiodarone
Dronédarone
Quinidine
Lidocaïne par voie systémique
Interaction
Les concentrations de ces
médicaments antiarythmiques
peuvent augmenter en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A par l'atazanavir et le
cobicistat.
Les concentrations plasmatiques
de la digoxine peuvent augmenter
en cas de co-administration avec
EVOTAZ.
Digoxine :
ASC : ↔
C
max
: ↑41%
C
min
: non déterminée
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition de la
P-gp par le cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
L'amiodarone, la dronédarone, la
quinidine et la lidocaïne par voie
systémique ont une marge
thérapeutique étroite et sont
contre-indiquées du fait de
l'inhibition potentielle du CYP3A
par EVOTAZ (voir Rubrique 4.3).
La concentration maximale de la
digoxine est augmenté lors de la
co-administration avec le
cobicistat. Lors de la
co-administration avec EVOTAZ,
titrez la dose de digoxine et
surveiller les concentrations de
digoxine. Il est recommandé
d'initier la digoxine par la dose la
plus faible possible.
Digoxine (0,5 mg en
unidose)/cobicistat
(150 mg
multidose)
Antihypertenseurs
Métoprolol
Timolol
Les concentrations de
béta-bloquants peuvent augmenter
en cas de co-administration avec
EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP2D6 par le cobicistat.
Une surveillance clinique est
recommandée lors de la
co-administration avec EVOTAZ
et une réduction de la dose de
béta-bloquant peut être nécessaire.
Inhibiteurs de canaux calciques
Bépridil
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
La co-administration de bépridil
en association avec des
est contre-indiquée (voir
médicaments qui sont des substrats Rubrique 4.3).
du CYP3A4 et qui ont une marge
thérapeutique étroite.
27
Médicaments par aire
thérapeutique
Diltiazem 180 mg une fois par
jour
(atazanavir 400 mg une fois par
jour)
Interaction
ASC du diltiazem ↑125% (↑109%
↑141%)
C
max
du diltiazem ↑98% (↑78%
↑119%)
C
min
du diltiazem ↑142% (↑114%
↑173%)
ASC du désacétyl-diltiazem
↑165% (↑145% ↑187%)
C
max
du désacétyl-diltiazem
↑172% (↑144% ↑203%)
C
min
du désacétyl-diltiazem ↑121%
(↑102% ↑142%)
Aucun effet significatif sur les
concentrations d’atazanavir n’a été
observé. Il a été observé un
allongement de l'espace PR
maximal par rapport à une
administration d'atazanavir seul.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Les concentrations d’inhibiteurs
calciques peuvent augmenter en
cas de co-administration avec
EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
L'exposition au diltiazem et à un
métabolite, désacétyl-diltiazem,
est augmentée quand le diltiazem
est co-administré avec l'atazanavir,
un composant d'EVOTAZ. Une
réduction de la dose initiale de
diltiazem de 50 % doit être
envisagée, et une surveillance de
l'électrocardiogramme est
recommandée.
Amlodipine
Félodipine
Nicardipine
Nifédipine
Vérapamil
Des précautions sont nécessaires.
Le dosage des inhibiteurs
calciques doit être envisagé. Une
surveillance par
électrocardiogramme est
recommandée.
Une surveillance clinique des
effets thérapeutiques et des
événements indésirables est
recommandée lorsque ces
médicaments sont co-administrés
avec EVOTAZ.
Les concentrations plasmatiques
de l’atazanavir peuvent être
réduites, conséquence de la
diminution des concentrations
plasmatiques du cobicistat, ce qui
peut conduire à une perte de l’effet
thérapeutique et au développement
de résistance.
La co-administration n’est pas
recommandée (voir Rubrique 4.4).
Antagonistes des récepteurs de l’endothéline
Bosentan
La co-administration de bosentan
et du cobicistat peut conduire à
une baisse des concentrations
plasmatiques du cobicistat.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
CORTICOSTÉROIDES
28
Médicaments par aire
thérapeutique
Corticostéroïdes principalement
métabolisés par le CYP3A
(y
compris bétaméthasone,
budésonide, fluticasone,
mométasone, prednisone,
triamcinolone).
Interaction
Interactions non étudiées avec les
composants d'EVOTAZ.
Les concentrations plasmatiques
de ces médicaments peuvent être
augmentées lorsqu'ils sont co-
administrés avec EVOTAZ, ce qui
entraîne une réduction des
concentrations du cortisol sérique.
Recommandations concernant la
co-administration
L'utilisation concomitante
d'EVOTAZ et de corticostéroïdes
qui sont métabolisés par le
CYP3A (par exemple propionate
de fluticasone ou autres
corticostéroïdes pris par inhalation
ou par voie nasale) peut augmenter
le risque de développement
d'effets systémiques des
corticostéroïdes, y compris le
syndrome de Cushing et la
suppression surrénalienne.
La co-administration avec des
corticostéroïdes métabolisés par le
CYP3A n'est pas recommandée, à
moins que les bénéfices potentiels
pour le patient soient supérieurs
aux risques, auquel cas celui-ci
doit être surveillé pour détecter
d'éventuels effets systémiques des
corticostéroïdes. D'autres
corticostéroïdes, moins dépendants
du métabolisme du CYP3A, par
exemple la béclométhasone prise
par voie intranasale ou par
inhalation, doivent être envisagés,
en particulier pour l'utilisation à
long terme.
ANTIDÉPRESSEURS
Autre antidépresseurs :
Trazodone
Les concentrations plasmatiques
de trazodone peuvent augmenter
en cas de co-administration avec
EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Si trazodone est co-administré
avec EVOTAZ, l'association doit
être utilisée avec précaution et une
dose plus faible de trazadone doit
être envisagée.
29
Médicaments par aire
thérapeutique
Interaction
Recommandations concernant la
co-administration
DYSFONCTIONNEMENT ERECTILE
Inhibiteurs PDE5
Sildénafil
Tadalafil
Vardénafil
Avanafil
Le sildénafil, le tadalafil et le
vardénafil sont métabolisés par le
CYP3A4. La co-administration
d'EVOTAZ peut entraîner une
augmentation des concentrations
de l'inhibiteur de la PDE5 et une
augmentation des effets
indésirables associés à l'inhibiteur
de la PDE5, notamment
hypotension, anomalies visuelles
et priapisme.
Le mécanisme de cette interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par atazanavir et
cobicistat.
Les patients doivent être informés
de ces éventuels effets indésirables
lors de la co-administration avec
EVOTAZ d'inhibiteurs de la PDE5
pour traiter le dysfonctionnement
érectile (voir rubrique 4.4).
Pour le traitement du
dysfonctionnement érectile, il est
recommandé en cas de
co-administration avec EVOTAZ
d’utiliser le sildénafil avec
précaution, à des doses réduites de
25 mg toutes les 48 heures ;
tadalafil doit être utilisé avec
précaution à des doses réduites de
10 mg toutes les 72 heures ;
vardénafil doit être utilisé avec
précaution à des doses réduites ne
dépassant pas plus de 2,5 mg
toutes les 72 heures.
La surveillance des événements
indésirables doit être accrue.
L'association d'avanafil et
d'EVOTAZ est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
Voir aussi HYPERTENSION
ARTERIELLE PULMONAIRE
dans ce tableau pour d'autres
informations concernant la
co-administration d'EVOTAZ avec
le sildénafil.
PRODUITS À BASE DE PLANTES
Millepertuis
(Hypericum
perforatum)
La co-administration d' EVOTAZ
avec du millepertuis peut entraîner
une réduction significative des
concentrations plasmatiques
d'atazanavir et de cobicistat. Cet
effet peut être dû à une induction
du CYP3A4. Il y a un risque de
perte de l'effet thérapeutique et de
développement de résistance à
l'atazanavir (voir rubrique 4.3).
La co-administration d'EVOTAZ
avec des produits contenant du
millepertuis est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
30
Médicaments par aire
thérapeutique
CONTRACEPTIFS ORAUX
Progestatif/œstrogène
Interaction
Recommandations concernant la
co-administration
Les concentrations de
l'éthinylestradiol et de la
noréthindrone sont augmentées
quand un contraceptif oral
combiné contenant ces agents est
co-administré avec l'atazanavir. Le
mécanisme d'interaction consiste
en une inhibition du métabolisme
par l'atazanavir.
Les effets de la co-administration
d'EVOTAZ sur les progestatifs et
oestrogènes ne sont pas connus.
ASC du drospirénone : ↑ 130%
Drospirenone C
max
: ↔
Drospirenone C
min
: Non calculé
ASC de l’éthinylestradiol : ↔
Ethinyloestradiol C
max
: ↔
Ethinyloestradiol C
min
: Non
calculé
La co-administration d'EVOTAZ
avec des contraceptifs hormonaux
doit être évitée. Une méthode
alternative fiable de contraception
(non hormonale) est
recommandée.
Drospirénone/ethinylestradiol 3
mg/0,02 mg en dose unique
(atazanavir 300 mg une fois par
jour associé au cobicistat 150 mg
une fois par jour)
Les concentrations plasmatiques
de la drospirénone sont
augmentées après la co-
administration de
drospirénone/éthinylestradiol avec
atazanavir/cobicistat. Si
drospirénone/éthinylestradiol est
co-administré avec
l'atazanavir/cobicistat, une
surveillance clinique est
recommandée en raison du risque
d'hyperkaliémie.
Il existe un risque d'augmentation
nette des taux de transaminases et
d'hépatotoxicité associé à une
augmentation des concentrations
plasmatiques de lomitapide.
L'administration concomitante de
lomitapide et d'EVOTAZ est
contre-indiquée (voir rubrique
4.3).
AGENTS MODIFICATEURS DES LIPIDES
Lomitapide
La co-administration du
lomitapide avec l’un des
composants d’EVOTAZ n’a pas
été étudiée.
Le lomitapide est fortement
dépendant du CYP3A4 pour son
métabolisme et la
co-administration avec EVOTAZ
peut entraîner une augmentation
des concentrations de lomitapide.
Inhibiteurs de l’HMG CoA réductase
Simvastatine
Lovastatine
La simvastatine et la lovastatine
sont principalement métabolisées
par le CYP3A4 et la
co-administration à l'EVOTAZ
peut entraîner une augmentation
de leurs concentrations.
La co-administration de la
simvastatine ou de la lovastatine
avec EVOTAZ est contre-indiquée
compte tenu du risque accru de
myopathie, notamment de
rhabdomyolyses (voir
rubrique 4.3).
31
Médicaments par aire
thérapeutique
Atorvastatine 10 mg en dose
unique
Interaction
ASC d’atorvastatine : ↑ 822%
Atorvastatine C
max
: ↑ 1785%
Atorvastatine C
min
: Non calculé
ASC d’atazanavir ↓5%
C
max
d’atazanavir ↓7%
C
min
d’atazanavir ↓10%
Recommandations concernant la
co-administration
Les concentrations plasmatiques
de l’atorvastatine sont augmentées
en cas d'administration
concomitante
d'atazanavir/cobicistat.
La co-administration de
l'atorvastatine avec EVOTAZ n'est
pas recommandée.
La prudence s'impose.
(atazanavir 300 mg une fois par
jour associé au cobicistat
150 mg une fois par jour)
Pravastatine
Fluvastatine
Pitavastatin
Bien que non étudié, il existe un
risque d'augmentation de
l'exposition à la pravastatine ou à
la fluvastatine en cas de
co-administration avec les
inhibiteurs de protéase. La
pravastatine n'est pas métabolisée
par le CYP3A4. La fluvastatine est
partiellement métabolisée par le
CYP2C9.
Les concentrations plasmatiques
de pitavastatine peuvent être
augmentées en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
ASC de la rosuvastatine : ↑ 242%
C
max
de la rosuvastatine : ↑ 958%
C
min
de la rosuvastatine Non
calculé
ASC de l’atazanavir : ↔
C
max
de l’atazanavir :↔
C
min
de l’atazanavir : ↑ 6%
Rosuvastatine (10 mg en dose
unique)
(atazanavir 300 mg une fois par
jour associé au cobicistat 150 mg
une fois par jour)
Les concentrations plasmatiques
de la rosuvastatine sont
augmentées en cas
d'administration concomitante
avec l'atazanavir/cobicistat.
Lorsque l'administration
concomitante est nécessaire, ne
pas dépasser 10 mg de
rosuvastatine par jour et une
surveillance clinique de la
tolérance (par exemple myopathie)
est recommandée.
La co-administration de salmétérol
avec EVOTAZ n'est pas
recommandée (voir rubrique 4.4).
BÊTA-AGONISTES INHALÉS
Salmétérol
La co-administration avec
EVOTAZ peut entraîner une
augmentation des concentrations
du salmétérol et une augmentation
des effets indésirables liés au
salmétérol.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
DERIVES DE L'ERGOT DE SEIGLE
32
Médicaments par aire
thérapeutique
Dihydroergotamine
Ergométrine
Ergotamine
Méthylergonovine
NEUROLEPTIQUES
Perphénazine
Rispéridone
Thioridazine
Interaction
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
en association avec des
médicaments qui sont des substrats
du CYP3A4 et qui ont une marge
thérapeutique étroite.
La co-administration de
neuroleptiques avec EVOTAZ
peut provoquer une augmentation
des concentrations plasmatiques
des neuroleptiques.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 et/ou CYP2D6 par
l'atazanavir et/ou le cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
La co-administration d’EVOTAZ
avec ces dérivés de l'ergot de
seigle est contre-indiquée (voir
rubrique 4.3).
Une diminution de la dose de
neuroleptiques métabolisés par le
CYP3A ou le CYP2D6 peut être
nécessaire en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
OPIOIDES
33
Médicaments par aire
thérapeutique
Buprénorphine, une fois par
jour, dose de maintien stable
(Atazanavir 300 mg une fois par
jour associé à ritonavir 100 mg
une fois par jour).
Interaction
ASC de la buprénorphine ↑67%
C
max
de la buprénorphine ↑37%
C
min
de la buprénorphine ↑69%
ASC de la norbuprénorphine
↑105%
C
max
de la norbuprénorphine ↑61%
C
min
de la norbuprénorphine
↑101%
Le mécanisme de l’interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 et de l’UGT1A1 par
l'atazanavir.
Les concentrations d’atazanavir
n’ont pas été modifiées de manière
significative.
ASC de la buprénorphine : ↑35%
C
max
de la buprénorphine :
↔66%
C
min
de la buprénorphine : ↑66%
ASC de la naloxone : ↓28%
C
max
de la naloxone : ↓28%
Recommandations concernant la
co-administration
La co-administration justifie un
suivi clinique des effets sédatifs et
cognitifs. Une réduction de la dose
de buprénorphine peut être
envisagée.
Buprénorphine/naloxone en
combinaison avec cobicistat
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par le cobicistat.
Méthadone, dose de maintien
Aucun effet significatif sur les
stable
concentrations de méthadone n’a
(atazanavir 400 mg une fois par
été observé lors de
jour)
co-administration avec atazanavir.
Étant donné qu’il a été démontré
que le cobicistat n'a aucun effet
significatif sur les concentrations
de la méthadone, aucune
interaction n’est attendue si la
méthadone est co-administrée avec
EVOTAZ.
HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE
Inhibiteurs PDE5
Aucun ajustement posologique
n’est nécessaire si la méthadone
est co-administrée avec EVOTAZ.
34
Médicaments par aire
thérapeutique
Sildénafil
Interaction
La co-administration avec
EVOTAZ peut conduire à une
augmentation des concentrations
de l'inhibiteur de la PDE5 et à une
augmentation des effets
indésirables liés à l'inhibiteur de la
PDE5.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Recommandations concernant la
co-administration
Il n'a pas été établi de dose tolérée
et efficace pour le sildénafil quand
il est utilisé pour traiter
l'hypertension artérielle
pulmonaire, en cas de co-
administration avec EVOTAZ. Le
sildénafil, quand il est utilisé pour
le traitement de l'hypertension
artérielle pulmonaire, est contre-
indiqué (voir rubrique 4.3).
SÉDATIFS/HYPNOTIQUES
Midazolam
Triazolam
Le midazolam et le triazolam sont
très largement métabolisés par le
CYP3A4. La co-administration
avec EVOTAZ peut entraîner une
augmentation importante de la
concentration de ces
benzodiazépines. Sur la base des
données obtenues avec d’autres
inhibiteurs du cytochrome
CYP3A4, des concentrations
plasmatiques de midazolam
significativement plus élevées sont
attendues quand celui-ci est
administré par voie orale. Les
données issues de l’utilisation
concomittante du midazolam par
voie parentérale avec d’autres
inhibiteurs de la protéase
suggèrent une augmentation
possible, de 3 à 4 fois des
concentrations plasmatiques de
midazolam.
Les concentrations de ces
sédatifs/hypnotiques peuvent
augmenter en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
EVOTAZ ne doit pas être
co-administré avec le triazolam ou
avec le midazolam administré par
voie orale (voir rubrique 4.3) alors
que la prudence est requise en cas
de co-administration d'EVOTAZ
avec le midazolam administré par
voie parentérale. En cas de
co-administration d'EVOTAZ et
du midazolam administré par voie
parentérale, celle-ci doit avoir lieu
dans une unité de soins intensifs,
ou une unité similaire, garantissant
une étroite surveillance clinique et
une prise en charge médicale
appropriée en cas de dépression
respiratoire et/ou de sédation
prolongée. Un ajustement
posologique doit être envisagé
pour le midazolam, en particulier
si plus d’une dose de midazolam
est administrée.
Pour ces sédatifs/hypnotiques, il
peut être nécessaire de réduire la
dose et il est recommandé de
surveiller leur concentration.
Buspirone
Clorazépate
Diazépam
Estazolam
Flurazépam
Zolpidem
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par le cobicistat.
AGENTS DE MOTILITÉ GASTRO-INTESTINALE
Cisapride
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
La co-administration d'EVOTAZ
en association avec des
avec le cisapride est contre-
médicaments qui sont des substrats indiquée (voir rubrique 4.3).
du CYP3A4 et qui ont une marge
thérapeutique étroite.
Population pédiatrique
35
Les études d’interaction ont été exclusivement menées chez l’adulte.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
EVOTAZ n'est pas recommandé pendant la grossesse et ne doit pas être initié chez les femmes
enceintes ; un schéma thérapeutique alternatif est recommandé (voir rubriques 4.2 et 4.4). Cela est dû
au fait que les concentrations plasmatiques du cobicistat sont considérablement réduites et, par
conséquent, les expositions aux agents antirétroviraux co-administrés, y compris l’atazanavir, au cours
des deuxième et troisième trimestres, par rapport au post-accouchement.
Les études menées chez l'animal sont insuffisantes en ce qui concerne la toxicité sur la fonction
reproductrice (voir rubrique 5.3).
Allaitement
L’atazanavir, un composant actif d’EVOTAZ, a été détecté dans le lait maternel humain. On ne sait
pas si cobicistat/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. Des études effectuées chez
l'animal ont montré une excrétion du cobicistat/ses métabolites dans le lait. En raison du risque de
transmission du VIH et des effets indésirables possibles chez les nourrissons allaités, les mères
recevant EVOTAZ doivent être informées qu’elles ne doivent allaiter en aucun cas.
Fertilité
L’effet d’EVOTAZ sur la fertilité chez l’homme n’a pas été étudié. Dans une étude de fertilité non
clinique et de l'étude de développement embryonnaire précoce chez le rat, l'atazanavir a altéré le cycle
oestral sans effets sur l'accouplement ou la fertilité (voir rubrique 5.3). Aucune donnée chez l'Homme
portant sur l'effet du cobicistat sur la fertilité n'est disponible. Les études chez l'animal n'indiquent pas
d'effets nocifs du cobicistat sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
EVOTAZ a un effet mineur sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Des
vertiges peuvent survenir après l'administration de traitements contenant de l'atazanavir ou du
cobicistat (voir rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d'emploi
Le profil de sécurité global d'EVOTAZ est basé sur les données issues d'études cliniques conduites
avec l'atazanavir, l'atazanavir boosté avec du cobicistat ou du ritonavir, et des données
post-commercialisation.
EVOTAZ contenant de l'atazanavir et du cobicistat, les effets indésirables associés à chacun des
composants individuels sont attendus.
Dans l'étude de phase 3 (GS-US-216-0114), les effets indésirables les plus fréquemment rapportés
avec l'atazanavir boosté par le cobicistat ont été des taux élevés de bilirubine (voir Tableau 2).
Dans deux études cliniques contrôlées, dans lesquelles les patients recevaient de l'atazanavir seul (400
mg une fois par jour) ou l'atazanavir (300 mg par jour) boosté par le ritonavir (100 mg par jour), les
effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : nausées, diarrhée et ictère. Dans la
36
majorité des cas, l'ictère survenait quelques jours à quelques mois après le début du traitement (voir
rubrique 4.4).
Des insuffisances rénales chroniques ont été rapportées après la commercialisation chez les patients
infectés par le VIH traités par atazanavir, avec ou sans ritonavir (voir rubrique 4.4).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables sont classés par système-organe et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10),
fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000). Dans
chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Tableau 2 : Tableau récapitulatif des effets indésirables
Classe de systèmes
d'organes
Effets indésirables
Fréquence
Affections du système immunitaire
peu fréquent
Hypersensisibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
fréquent
augmentation de l'appétit
peu fréquent
perte de poids, prise de poids, anorexie
Affections psychiatriques
fréquent
insomnie, rêves anormaux
peu fréquent
dépression, troubles du sommeil, désorientation, anxiété
Affections du système nerveux
fréquent
maux de tête, vertiges, somnolence, dysgueusie
peu fréquent
neuropathie périphérique, syncope, amnésie
Affections occulaires
très fréquent
ictère oculaire
Affections cardiaques
peu fréquent
torsades de pointes
a
rare
allongement de l'intervalle QT
a
, oedème, palpitation
Affections vasculaires
peu fréquent
Hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
peu fréquent
Dyspnée
Affections gastro-intestinales
très fréquent
Nausée
fréquent
vomissement, diarrhée, dyspepsie, douleur abdominale, distension
abdominale, flatulence, sécheresse buccale
peu fréquent
pancréatite, gastrite, aphtes buccaux
Affections hépatobilaires
très fréquent
Ictère
fréquent
Hyperbilirubinémie
peu fréquent
hépatites, cholélithiase
a
, cholestase
a
rare
hépatosplénomégalie, cholécystite
a
37
Classe de systèmes
d'organes
Effets indésirables
Fréquence
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
fréquent
Rash
peu fréquent
prurit, érythème multiforme
a,b
, éruptions cutanées toxiques
a,b
, syndrome
DRESS
a,b
(syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques), angioedème
a
, urticaire, alopécie
syndrome de Stevens-Johnson
a,b
, éruption cutanée vésiculo-bulleuse,
eczéma, vasodilatation
Affections musculo-squelettiques et systémiques
peu fréquent
myalgie, atrophie musculaire, artharlgie
rare
Myopathie
Affections du rein et des voies urinaires
peu fréquent
néphrolithiase
a
, hématurie, protéinurie, pollakiurie, néphrite interstitielle,
insuffisance rénale chronique
a
rare
douleur rénale
Affections des organes de reproduction et du sein
peu fréquent
Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
fréquent
fatigue
peu fréquent
pyréxie, asthénie, douleur de poitrine, malaise
rare
démarche anormale
rare
a
Ces effets indésirables ont été identifiés après la mise sur le marché du médicament ; cependant, les
fréquences ont été estimées à partir d'un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à
l'atazanavir (avec et sans ritonavir) lors des essais cliniques randomisés et contrôlés et d'autres essais
cliniques disponibles (n = 2321).
b
Voir la rubrique
c. Description de certains effets indésirables
pour plus de détails.
Description de certains effets indésirables
Syndrome de réactivation immunitaire et maladies autoimmunes
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment
de l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies autoimmunes
(comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées ; cependant, le délai d’apparition décrit
est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l’instauration du traitement
(voir rubrique 4.4).
Ostéonécrose
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Eruptions cutanées et syndromes associés
Les traitements par association d'antirétroviraux ont été associés à des anomalies métaboliques telles
que hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, insulino-résistance, hyperglycémie et
hyperlactatémie (voir rubriques 4.4 et 5.1).
38
Des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), d’érythème multiforme, d’éruption cutanée toxique et
des syndromes d'hypersensibilité (syndrome DRESS) ont été rapportés chez des patients recevant de
l'atazanavir (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Cobicistat, un composant d'EVOTAZ, a montré qu'il diminuait la clairance estimée de la créatinine par
inhibition de la sécrétion tubulaire de la créatinine. Une augmentation de la créatinine sérique seule
par rapport à la baseline du fait de l'effet inhibiteur du cobicistat n'excède généralement pas 0,4 mg/dl.
Dans l'étude GS-US-216-0114, des diminutions de la clairance de la créatinine estimée se sont
produites au début du traitement avec le cobicistat, après quoi elles se sont stabilisés. Le changement
moyen (± SD) du taux de filtration glomérulaire estimé (GFRe) par la méthode de Cockcroft-Gault
après144 semaines de traitement était de -15,1 ± 16,5 ml / min dans le bras de l'association fixe
atazanavir boosté par le cobicistat, plus l'emtricitabine et le ténofovir DF et de -8,0 ± 16,8 ml / min
dans le bras de l'association fixe atazanavir boosté par le ritonavir plus l'emtricitabine et le ténofovir
DF.
Effets sur le foie
Dans l'étude GS-US-216-0114, au cours des 144 semaines de traitement, l'hyperbilirubinémie (> 1 fois
x LSN) a été fréquente : 97,7% dans le bras de l'association fixe atazanavir boosté par le cobicistat,
plus l'emtricitabine et le ténofovir DF, et 97,4% dans le bras de l'association fixe atazanavir boosté par
le ritonavir, plus l'emtricitabine et le ténofovir DF. Cependant, un pourcentage plus élevé de sujets
dans le bras atazanavir boosté par le cobicistat a présenté des augmentations de la bilirubine totale > 2
x LSN par rapport à ceux du bras atazanavir boosté par le ritonavir (88,0% contre 80,9%). Les taux
d'arrêt du traitement en raison d'effets indésirables associés à la bilirubine étaient faibles et similaires
dans les deux bras (4,9% dans le bras boosté par le cobicistat et de 4,0% dans le bras boosté par le
ritonavir). Une augmentation de > 3 x LSN en alanine aminotransférase ou d'aspartate
aminotransférase a été enregistré dans 12,8% des sujets du bras boosté par le cobicistat et 9,0% dans le
bras boosté par le ritonavir.
Anomalies biologiques
L'anomalie biologique la plus fréquemment rapportée, chez les patients recevant un traitement
contenant atazanavir et au moins un INTI était l'élévation de la bilirubine totale signalée
majoritairement comme une élévation de la bilirubine indirecte [non conjuguée]) (87% de
Grade 1, 2, 3 ou 4). Des augmentations de la bilirubine totale de Grade 3 ou 4 ont été notées chez 37%
des patients (6% de Grade 4). Parmi les patients prétraités par atazanavir 300 mg une fois par jour
associé à 100 mg de ritonavir une fois par jour sur une durée médiane de 95 semaines, 53% avaient
une élévation de la bilirubine totale de Grade 3-4. Parmi les patients naïfs traités par l'atazanavir
300 mg une fois par jour associé à 100 mg de ritonavir une fois par jour sur une durée médiane de 96
semaines, 48% avaient une élévation de la bilirubine totale de Grade 3-4 (voir rubrique 4.4).
Les autres anomalies biologiques (Grade 3 ou 4) rapportées chez ≥ 2% des patients traités par
l'atazanavir et au moins un INTI incluaient : hyperamylasémie (12%), augmentation de la créatine
kinase (7%), élévation des ALAT/SGPT (5%), neutropénie (5%), élévation ASAT/SGOT (3%) et
hyperlipasémie (3%).
Deux pour cent des patients traités par azatanavir ont présenté des élévations concomitantes de Grade
3-4 des transaminases hépatiques ALAT/ASAT et de la bilirubine totale.
Population pédiatrique
Patients pédiatriques âgés de 3 mois à < 12 ans
Des patients pédiatriques âgés de 3 mois à moins de 18 ans ont été traités par l'atazanavir pendant une
durée moyenne de 115 semaines dans les essais cliniques. Le profil de sécurité d’emploi dans ces
études était comparable à celui observé chez l'adulte. Des blocs atrioventriculaires asymptomatiques
39
du premier degré (23%) et du deuxième degré (1%) ont tous les deux été rapportés chez les patients
pédiatriques. L'anomalie biologique la plus fréquemment rapportée chez les patients pédiatriques
recevant de l'atazanavir était l'élévation de la bilirubine totale (≥ 2,6 fois la limite supérieure de la
normale, Grade 3-4) qui est survenue chez 45% des patients.
Patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans et pesant plus de 35 kg
La sécurité de l’atazanavir administré avec le cobicistat et deux INTI (N = 14) a été évaluée chez des
patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans infectés par le VIH-1 et contrôlés, pendant 48 semaines
dans le cadre d’une étude clinique en ouvert (GS-US-216-0128). Dans cette étude, le profil de sécurité
d’emploi de l’atazanavir et du cobicistat était similaire à celui observé chez les adultes.
Autres populations particulières
Patients co-infectés par l'hépatite B et/ou l'hépatite C
Les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et /ou C étaient plus susceptibles de présenter des
élévations des transaminases hépatiques à l'inclusion par rapport à ceux sans hépatite virale chronique.
Aucune différence dans la fréquence des hyperbilirubinémies n’a été observée entre ces patients et les
patients non infectés par une hépatite virale. La fréquence des hépatites liées au traitement ou
de l'augmentation des transaminases chez les patients co-infectés était comparable entre l'atazanavir et
les traitements comparateurs (voir rubrique 4.4).
Patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou le virus de l’hépatite C
Dans l'étude GS-US-216-0114, 3,6% des sujets étaient porteurs de l’antigène de surface du virus de
l'hépatite B et 5,3% étaient séropositifs pour le virus de l'hépatite C. Les sujets présentant des
anomalies significatives des tests hépatiques avaient généralement à baseline des taux de
transaminases anormaux (ASAT ou ALAT), une hépatite B chronique ou aiguë ou une co-infection
virale C sous-jacente, des traitements médicamenteux hépatotoxiques concomitants (par exemple
l'isoniazide), ou des antécédents médicaux d'alcoolisme ou à d'abus d'alcool.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience d’un surdosage aigu d'EVOTAZ chez l'homme est limitée.
Il n'y a pas d'antidote spécifique en cas de surdosage par EVOTAZ. En cas de surdosage avec
EVOTAZ, la survenue de signes de toxicité chez le patient doit être surveillée. Le traitement doit
comporter des mesures générales comprenant la surveillance des signes vitaux et de l'ECG ainsi que
l'observation de l'état clinique du patient. L'atazanavir et le cobicistat étant largement métabolisés par
le foie et fortement liés aux protéines, la dialyse est peu susceptible d'être bénéfique pour une
élimination significative de ce médicament.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de
l’infection par le VIH, association de substances. Code ATC : J05AR15
Mécanisme d'action
40
EVOTAZ est une association à dose fixe d'un antirétroviral , l'atazanavir et d'un potentialisateur
pharmacocinétique, le cobicistat.
Atazanavir
L'atazanavir est un inhibiteur de protéase (IP) du VIH-1 de la classe des azapeptides. Le composé
bloque sélectivement la synthèse du précurseur polyprotéique viral gag-pol dans les cellules infectées
par le VIH-1, empêchant ainsi la formation de virions matures et l'infection d'autres cellules.
Cobicistat
Le cobicistat est un inhibiteur irréversible sélectif de la sous-famille du CYP3A des cytochhromes
P450. L’inhibition par le cobicistat du métabolisme médié par le CYP3A augmente l’exposition
systémique aux substrats du CYP3A, comme l'atazanavir, dont la biodisponibilité est limitée et la
demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3A-dépendant.
Activité antivirale
in vitro
Atazanavir
L'atazanavir possède une activité anti-VIH-1 (incluant tous les sous-types testés) et anti-VIH-2 en
culture cellulaire.
Cobicistat
Le cobicistat n'a pas d'activité antivirale.
Effets pharmacodynamiques
Effet du cobicistat sur la pharmacocinétique de l'atazanavir
L’activité antirétrovirale d'EVOTAZ est due à l'atazanavir. L’activité du cobicistat en tant que
potentialisateur pharmacocinétique de l'atazanavir a été démontrée dans des études
pharmacocinétiques. Dans ces études pharmacocinétiques, l’exposition à l'atazanavir 300 mg boosté
par le cobicistat 150 mg était comparable à celle observée avec l'atazanavir boosté par le ritonavir 100
mg. EVOTAZ est bioéquivalent à l'atazanavir 300 mg une fois par jour associé au cobicistat 150 mg
une fois par jour, en tant que deux agents distincts co-administrés (voir rubrique 5.2).
Efficacité clinique et tolérance
Chez les patients VHI-1 naïfs de tout traitement
La sécurité et l'efficacité de l'atazanavir associé au cobicistat ont été évaluées dans l'étude
GS-US-216-0114 de phase 3, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus un traitement actif chez
des patients infectés par le VIH-1, naïfs de tout traitement (n = 692), ayant une clairance de la
créatinine estimée supérieure à 70 ml / min à la baseline.
Les patients ont été randomisés selon un ratio de 1:1 pour recevoir soit de l'atazanavir 300 mg associé
au cobicistat 150 mg une fois par jour, soit de l'atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg une fois
par jour, chacun étant administré avec une association à dose fixe contenant du ténofovir DF 300 mg
et de l'emtricitabine 200 mg. La randomisation a été stratifiée en fonction du taux d'ARN VIH-1 à la
sélection (≤ 100 000 copies/ml ou > 100 000 copies/ml). Le taux de réponse virologique a été évalué
dans les deux bras de traitement et la réponse virologique a été définie comme l'atteinte d'une charge
virale indétectable (< 50 copies d'ARN VIH-1/ml). Les virus étaient sensibles à l'atazanavir, à
l'emtricitabine et au ténofovir DF à baseline.
Les caractéristiques des sujets à l'inclusion étaient similaires entre les bras atazanavir associé au
cobicistat et atazanavir associé au ritonavir. L'âge médian des sujets était de 36 ans (intervalle : 19-70).
Le taux plasmatique médian d'ARN VIH-1 était de 4,81 log
10
copies/ml (intervalle: 3,21 à 6,44). Le
taux médian de cellules CD4+ était de 352 cellules/mm3 (intervalle : 1 à 1455) et 16,9% des sujets
41
avaient des taux de CD4+ ≤ 200 cellules/mm3. Le pourcentage de sujets ayant l'inclusion une charge
virale > 100 000 copies/ml était de 39,7%. Les résultats aux semaines 48 et 144 de l'étude
GS-US-216-0114 sont présentés dans le Tableau 3.
Tableau 3 : Résultats virologiques de l'étude GS-US-216-0114 aux semaines 48
a
et 144b semaines
Semaine 48
Atazanavir
Atazanavir
associé au
associé au
f
cobicistat
ritonavir
f
(n = 344)
(n = 348)
85%
87%
-2,2% (95% IC = -7,4%, 3,0%)
6%
9%
6%
3%
4%
9%
7%
2%
Semaine 144
Atazanavir
Atazanavir
associé au
associé au
f
cobicistat
ritonavir
f
(n = 344)
72%
(n = 348)
74%
Succès virologique
ARN VIH-1 < 50 copies/ml
Différence entre les
traitements
Echec virologique
c
Absence de données
virologiques à 144 ou 48
semaines
Arrêt du médicament de
l'étude pour EI ou décès
d
Arrêt du médicament de
l'étude pour d'autres raisons
et dernier taux disponible
d'ARN VIH-1
< 50 copies/ml
e
Données manquantes durant
la période mais sous
médicament de l'étude
a
b
-2,1% (95% IC = -8,7%, 4,5%)
8%
20%
11%
8%
5%
21%
11%
10%
0%
0%
< 1%
< 1%
La période de 48 semaines est comprise entre 309 et 378 jours (inclus)
La période de 144 semaines est comprise entre 967 et 1050 jours (inclus)
c
Inclut les sujets ayant ≥ 50 copies/ml dans les périodes de 48 ou 144 semaines, les sujets qui ont arrêté
prématurément le traitement pour des raisons de perte ou de moindre efficacité, les sujets ayant arrêté le
traitement pour des raisons autres que des effets indésirables, le décès, la perte ou le manque d'efficacité, et
qui avaient une charge virale ≥ 50 copies/ml à l'arrêt du traitement.
d
Inclut les patients qui ont arrêté le traitement pour cause d'effets indésirables (EI) ou de décès à tout moment
de l'étude pendant la période de traitement, et résultant en l'absence de données virologiques pendant cette
période de traitement.
e
Inclut les sujets qui ont arrêté le traitement pour des raisons autres que des effets indésirables, le décès, la
perte ou le manque d'efficacité (par exemple, retrait du consentement, perdus de vue).
f
Plus un traitement associant 200 mg d'emtricitabine et 300 mg de ténofovir DF en association fixe.
L'association atazanavir + cobicistat + association à dose fixe d'emtricitabine et de ténofovir DF a été
non inférieure à l'association atazanavir + ritonavir + association à dose fixe d'emtricitabine et de
ténofovir DF s'agissant de l'obtention d'un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL.
Dans l'étude GS-US-216-0114, l'augmentation moyenne par rapport aux valeurs initiales du nombre de
cellules CD4 + aux semaines 48 et 144 étaient respectivement de 213 et 310 cellules/mm
3
chez les
patients recevant de l'atazanavir boosté par le cobicistat et de 219 et 332 cellules/mm
3
chez les patients
recevant de l'atazanavir boosté avec le ritonavir.
Résistance
Le profil de résistance d'EVOTAZ est guidé par l'atazanavir. Le cobicistat ne sélectionne pas de
mutations de résistance du VIH, en raison de son absence d'activité antivirale.
42
Atazanavir
Dans les essais cliniques réalisés chez les patients naïfs de traitement antirétroviral traités par de
l’atazanavir non boosté, la substitution I50L, parfois en association avec la mutation A71V, signe la
résistance à l'atazanavir. Les niveaux des résistances à l’atazanavir ont varié de 3,5 à 29 fois sans mise
en évidence d’une résistance phénotypique croisée aux autres IPs. Pour plus d'informations, veuillez
vous reporter au Résumé de Caractéristique du produit REYATAZ.
Atazanavir associé au cobicistat
Les données disponibles sur le développement de résistance à l'atazanavir potentialisé avec le
cobicistat sont limitées.
Dans l'analyse de l'étude GS-US-216-0114 menée chez des sujets en échec thérapeutique ayant reçu de
l'atazanavir 300 mg co-administré avec du cobicistat 150 mg jusqu'à la semaine 144, les données
génotypiques évaluables par analyse des échantillons obtenus à l'inclusion et lors de l'échec
thérapeutique, étaient disponibles pour les 21 échecs virologiques de ce bras (6%, 21/344). Parmi les
21 sujets, 3 ont développé une mutation de résistance M184V associée à l'emtricitabine. Aucun sujet
n'a développé une mutation de résistance K65R ou K70E associée au ténofovir ou une mutation de
résistance primaire associée à des inhibiteurs de protéase. Dans le bras recevant l'atazanavir 300 mg
co-administré avec le ritonavir 100 mg, les données génotypiques évaluables ont été disponibles pour
l'ensemble des 19 échecs virologiques (5%, 19/348). Parmi les 19 patients, 1 a acquis la substitution
M184V associée à la résistance à l'emtricitabine sans substitutions associées à la résistance au
ténofovir ou à l’inhibiteur de protéase.
Population pédiatrique
Patients pédiatriques âgés de 3 mois à < 12 ans ou pesant moins de 35 kg
L’Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec EVOTAZ dans le traitement de l'infection par le VIH-1 (voir rubrique 4.2 pour les
informations concernant l'utilisation pédiatrique).
Patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans et pesant plus de 35 kg
La sécurité et l’efficacité de l’atazanavir avec le cobicistat ont été évaluées dans le cadre d’une étude
en ouvert de phase 2/3, GS-US-216-0128, chez des patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans infectés
par le VIH-1, contrôlés virologiquement et présentant une clairance de la créatinine estimée ≥ 90
mL/min. Quatorze patients ont reçu 300 mg d’atazanavir, une fois par jour, avec 150 mg de cobicistat,
une fois par jour, administrés avec un traitement de fond contenant deux INTI.
L’âge médian des patients était de 14 ans (intervalle : 12 à 17) ; le poids médian des patients était de
52,7 kg (intervalle : 46,5 à 63,3) ; 71 % des patients étaient des hommes ; 57 % étaient asiatiques, 29
% étaient caucasiens et 14 % étaient noirs. À l'inclusion, 13 des 14 patients avaient un taux
plasmatique d’ARN de VIH-1 < 50 copies/ml et 1 patient avait un taux plasmatique d’ARN de VIH-1
= 50 copies/mL
Chez les patients traités par atazanavir + cobicistat, la valeur moyenne à l'inclusion du taux et du
pourcentage de cellules CD4+ était respectivement de 770 cellules/mm
3
(intervalle : 486 à 1 765) et de
33 % (intervalle : 23 % à 45 %). À la semaine 48, 93 % (13/14) des patients ont conservé un taux
d’ARN de VIH-1 < 50 copies/ml et la variation médiane par rapport aux valeurs de référence du taux
et du pourcentage de cellules CD4+ était de -60 cellules/mm
3
et de -0,3 %, respectivement. Trois des
14 patients étaient éligibles à l’analyse de résistance : 1 patient n’a montré aucune résistance à la
protéase ou à la transcriptase inverse, et 2 avaient des données manquantes en raison de l’échec du
test.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
43
Un comprimé d'EVOTAZ est bioéquivalent à une gélule d'atazanavir (300 mg) plus un comprimé de
cobicistat (150 mg) après l'administration unique d'une dose orale avec un repas léger chez des sujets
sains (n = 62).
Les énoncés suivants reflètent les propriétés pharmacocinétiques de chacune des substances actives
d'EVOTAZ.
Absorption
Dans un étude où les sujets infectés par le VIH (n = 22) ont pris de l'atazanavir 300 mg associé au
cobicistat 150 mg une fois par jour avec de la nourriture, les valeurs de la Cmax, l'ASCtau
t
et la Cmin
de l'atazanavir à l'état d'équilibre (moyenne ± écart type) ont été respectivement de 3,9 ± 1,9 μg/ml,
46,1 ± 26,2 μg•h/ml et 0,80 ± 0,72 μg/ml. Les valeurs de la Cmax, l'ASCtau
t
et la Cmin du cobicistat à
l'état d'équilibre (moyenne ± écart type) ont été respectivement de 1,5 ± 0,5 μg/ml, 11,1 ± 4,5 μg•h/ml
et 0,05 ± 0,07 μg/ml (n = 22).
Effet de l'alimentation
L'administration d'une dose unique d'EVOTAZ avec un repas léger (336 kcal, 5,1 g de matières
grasses, 9,3 g de protéines) a entraîné une augmentation de 42% de la C
max
de l'atazanavir, une
augmentation de 28% de l'ASC de l'atazanavir, une augmentation de 31% de la C
max
du cobicistat et
une augmentation de 24% de l'ASC du cobicistat par rapport à l'état à jeun. L'administration d'une
dose unique d'EVOTAZ avec un repas riche en graisses (1038 kcal, 59 g de matières grasses, 37 g de
protéines) a entraîné une diminution de 14% de la C
max
de l'atazanavir sans changement de l'ASC de
l'atazanavir ou des expositions au cobicistat (C
max
, ASC) par rapport à l'état à jeun. La C
24h
de
l'atazanavir après un repas riche en graisses a été augmenté d'environ 23% en raison d'une absorption
retardée ; le T
max
médian a augmenté de 2,0 à 3,5 heures. La Cmax et l'ASC après un repas riche en
graisses a diminué respectivement de 36% et 25% par rapport à un repas léger ; toutefois, la C
24h
de
l'atazanavir était similaire quand EVOTAZ a été donné avec un repas léger et un repas riche en
graisses. Pour améliorer la biodisponibilité, EVOTAZ doit être pris avec de la nourriture.
Distribution
Atazanavir
La liaison d’atazanavir aux protéines plasmatiques humaines était d’environ 86% pour une
concentration comprise entre 100 et 10.000 ng/ml. L'atazanavir se lie à la fois à la
alpha-1-glycoprotéine acide et à l'albumine dans les mêmes proportions (89% et 86%, respectivement,
à la concentration de 1.000 ng/ml). Lors d'une étude à doses répétées chez des patients infectés par le
VIH et recevant 400 mg d'atazanavir une fois par jour avec un repas léger pendant 12
semaines, l'atazanavir a été détecté dans le liquide céphalo-rachidien et dans le sperme.
Cobicistat
Le cobicistat est lié à 97-98 % aux protéines plasmatiques humaines et le rapport moyen entre les
concentrations plasmatique et sanguine du médicament est de 2.
Biotransformation
Atazanavir
Les études chez l'homme et les études
in vitro
sur des microsomes hépatiques humains ont démontré
que l'atazanavir est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP3A4 en métabolites oxygénés. Les
métabolites sont ensuite excrétés dans la bile soit sous forme inchangée soit sous forme
glycuroconjuguée. Des voies métaboliques mineures sont constituées par une N-déalkylation et une
hydrolyse. Deux métabolites mineurs d'atazanavir ont été détectés dans le plasma. Aucun de ces
métabolites n'a démontré une activité antivirale
in vitro.
Cobicistat
44
Le cobicistat est métabolisé par oxydation médiée par le CYP3A (voie majeure) et le CYP2D6 (voie
mineure) et ne subit pas de glucuroconjugaison. Après administration orale de [
14
C]cobicistat, 99 % de
la radioactivité circulante présente dans le plasma correspondaient au cobicistat sous forme inchangée.
De faibles taux de métabolites sont observés dans les urines et les fèces et ceux-ci ne contribuent pas à
l’activité inhibitrice du cobicistat sur le CYP3A.
Elimination
Atazanavir
Après une dose unique de 400 mg d’atazanavir marquée au
14
C, 79% et 13% de la radioactivité totale a
été retrouvée respectivement dans les selles et dans les urines. La substance mère non métabolisée a
été retrouvée dans les selles et dans les urines, correspondant à 20% et 7% de la dose administrée
respectivement. L'excrétion urinaire moyenne de substance non transformée a été de 7% après
2 semaines d’administration de 800 mg une fois par jour. Chez des patients adultes infectés par le VIH
(n = 33, études combinées) la demi-vie moyenne dans l’intervalle de dose de l’atazanavir était de
12 heures à l'état d'équilibre suivant l'administration de 300 mg d'atazanvir une fois par jour avec
100 mg de ritonavir une fois par jour avec un repas léger.
Cobicistat
Après administration orale de [
14
C]cobicistat, 86 % de la dose ont été retrouvés dans les fèces et 8,2 %,
dans les urines. La demi-vie d’élimination terminale plasmatique médiane du cobicistat après
l’administration de cobicistat est d’environ 3-4 heures.
Linéarité/non-linéarité
Atazanavir
L'atazanavir démontre une pharmacocinétique non linéaire avec des augmentations des valeurs d'ASC
et de C
max
supérieures aux augmentations proportionnelles à la dose pour un intervalle allant de 200
mg à 800 mg une fois par jour.
Cobicistat
Les expositions au cobicistat sont non linéaires et augmentent de façon supérieure à la proportionnalité
à la dose sur l’intervalle allant de 50 mg à 400 mg, ce qui est cohérent pour un inhibiteur irréversible
du CYP3A
Populations particulières
Insuffisance rénale
Atazanavir
Chez les sujets sains, l'élimination rénale d’atazanavir non transformé représentait approximativement
7% de la dose administrée. Il n’existe pas de données pharmacocinétiques disponibles sur l'utilisation
de l'atazanavir associé au cobicistat chez les patients atteints d’insuffisance rénale. L'atazanavir a été
étudiée chez les patients adultes atteints d’insuffisance rénale sévère (n=20), incluant ceux sous
hémodialyse, à des doses répétées de 400 mg une fois par jour. Bien que cette étude présente des
limites (notamment l’absence d’étude des concentrations de médicament non lié), les résultats
suggèrent que les paramètres pharmacocinétiques de l’atazanavir ont été diminués de 30 à 50% chez
les patients sous hémodialyse comparé aux patients présentant une fonction rénale normale. Le
mécanisme de cette diminution n’est pas connu (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Cobicistat
Une étude sur la pharmacocinétique du cobicistat a été menée chez des sujets non infectés par le
VIH-1 présentant une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine estimée inférieure à 30
mL/min). Aucune différence significative concernant la pharmacocinétique du cobicistat n’a été
observée entre les sujets présentant une insuffisance rénale grave et les sujets sains, ce qui est cohérent
avec la faible clairance rénale du cobicistat.
45
Insuffisance hépatique
Atazanavir
Atazanavir est métabolisé et éliminé principalement par le foie. Les effets de l'insuffisance hépatique
sur la pharmacocinétique d'atazanavir après une administration de 300 mg d’atazanavir en association
avec le ritonavir n'ont pas été étudiés. Une augmentation des concentrations d'atazanavir, administré
avec le cobicistat, est attendue chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique (voir
rubriques 4.2 et 4.4).
Cobicistat
Le cobicistat est principalement métabolisé et éliminé par le foie. Une étude sur la pharmacocinétique
du cobicistat a été menée chez des sujets non infectés par le VIH-1 présentant une insuffisance
hépatique modérée (score de Child-Pugh B). Aucune différence cliniquement pertinente concernant la
pharmacocinétique du cobicistat n’a été observée entre les sujets présentant une insuffisance hépatique
modérée et les sujets sains. L’effet de l’insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) sur la
pharmacocinétique du cobicistat n’a pas été étudié.
Sujets âgés
Les paramètres pharmacocinétiques d'atazanavir et du cobicistat, seuls ou en association, n’ont pas été
évalués chez les personnes âgées (65 ans et plus).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques âgés de 3 mois à < 12 ans
Pour les patients pédiatriques âgés de 3 mois à < 12 ans, aucun paramètre de pharmacocinétique de
l'atazanavir et du cobicistat en association n’est disponible.
Patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans et pesant plus de 35 kg
Chez les patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans qui ont reçu de l’atazanavir boosté par le
cobicistat (n = 14) dans l’étude GS-US-216-0128, les expositions à l’atazanavir et au cobicistat
(ASC
tau
, C
max
, et C
min
) étaient plus élevées (24 % à 180 %) que chez les adultes ; cependant, les
augmentations n’ont pas été considérées comme cliniquement significatives car les profils de sécurité
d’emploi étaient similaires chez les patients adultes et pédiatriques.
Sexe
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement significative due au sexe n’a été identifiée pour
l'atazanavir ou le cobicistat.
Origine ethnique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement pertinente due à l’origine ethnique n’a été
identifiée pour l'atazanavir ou le cobicistat.
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans une étude de toxicité de l'association de l'atazanavir et du cobicistat par voie orale chez les rats
pendant 3 mois, aucune interaction toxicologique apparentes et notamment aucune toxicité
additionnelle ou synergique n'a été observée. Les toxicités observées, par comparaison aux profils de
ces traitements pris séparément, pourraient être attribuées soit à l'atazanavir, soit au cobicistat.
Dans une étude
ex vivo
de pharmacologie sur le lapin, des coeurs isolés ont été exposés à l'atazanavir,
au cobicistat, ou à l'association atazanavir et cobicistat. Chaque agent induit des effets sur la
contractilité ventriculaire gauche et un allongement de l'espace PR à des concentrations au moins 35
fois plus élevées que les C
max
aux doses d'atazanavir et du cobicistat libres recommandées chez
l'Homme (Cmax DRH). En association, aucun effet additif ou synergique cardiovasculaire n'a été
46
observé à des concentrations d'atazanavir et du cobicistat au moins deux fois plus élevées que les
concentrations d'atazanavir et du cobicistat libres à la C
max
DRH.
Les informations ci-dessous reflètent les données précliniques de chacune des substances actives
d'EVOTAZ.
Atazanavir
Dans les études de toxicité à doses répétées, conduites chez la souris, le rat et le chien, des
observations liées à l'atazanavir ont généralement été limitées au foie et comprenaient généralement,
des augmentations minimes à modérées de la bilirubine sérique et des enzymes hépatiques, la
vacuolisation et l'hypertrophie hépatocellulaire, aussi bien qu'une nécrose uni-cellulaire hépatique
observée uniquement chez les femelles souris. Chez les souris (mâles), les rats et les chiens, les
expositions systémiques à l'atazanavir à des doses associées à des altérations hépatiques étaient au
moins équivalentes à celles observées chez l' homme à la dose journalière de 400 mg. Chez les souris
femelles une nécrose uni-cellulaire a été observée à une dose correspondant à une exposition 12 fois
supérieure à celle obtenue chez l'homme à la dose de 400 mg administrée une fois par jour. Le
cholestérol sérique et le glucose étaient augmentés de façon minime à modérée chez les rats mais
ne l'étaient pas chez les souris ou les chiens.
Des études in vitro ont montré que le canal potassique cardiaque humain cloné (hERG) était inhibé à
15% avec une concentration d’atazanavir (30 μM) correspondant à 30 fois la Cmax de la substance
libre chez l'homme. La durée du potentiel d’action (DPA90) a été augmentée de 13% avec des
concentrations similaires d’atazanavir dans une étude sur des fibres de Purkinje de lapin. Des
modifications électrocardiographiques (bradycardie sinusale, allongement de l'espace PR, allongement
de l'intervalle QT et allongement du complexe QRS) ont été observées seulement lors d'une étude
initiale de deux semaines de toxicité par voie orale chez le chien. Des études ultérieures de 9 mois de
toxicité par voie orale chez le chien n'ont révélé aucune modification électrocardiographique liée au
produit. La signification clinique de ces données non cliniques n'est pas connue. D'éventuels effets
cardiaques induits par ce produit chez l'homme ne peuvent pas être exclus (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Le risque potentiel d'un allongement de l'espace PR doit être considéré en cas de surdosage (voir
rubrique 4.9).
Dans une étude de fertilité et de développement embryonnaire précoce chez les rats, l'atazanavir a
altéré le cycle oestral sans effets sur l'accouplement ou la fertilité. Aucun effet tératogène n’a été
observé chez les rats ou les lapins à des doses toxiques pour la mère. Chez les lapins gravides, des
lésions majeures de l'estomac et des intestins ont été observées chez les femelles mortes ou mourantes
à des doses pour la mère de 2 et 4 fois la dose la plus élevée administrée lors de l'étude de référence
sur le développement de l'embryon. Dans une évaluation du développement pré- et postnatal chez les
rats, l'atazanavir a produit une baisse passagère du poids corporel de la progéniture à une dose toxique
pour la mère. L'exposition systémique à l'atazanavir, à des doses toxiques pour la mère, a été au moins
égale ou légèrement supérieure à celle observée chez l'homme ayant reçu 400 mg une fois par jour.
Le test de la mutation inverse d’Ames avec l'atazanavir s’est révélé négatif mais l'atazanavir a
provoqué des aberrations chromosomiques in vitro en l'absence et en présence d’une activation
métabolique. Lors des tests in vivo chez le rat, l'atazanavir n'a pas induit des micronoyaux dans la
moëlle osseuse, des lésions d'ADN dans le duodénum (dosage comète) ou de la réparation imprévue
de l'ADN dans le foie à des concentrations plasmatiques et tissulaires supérieures aux concentrations
clastogeniques in vitro.
Lors des études de carcinogenèse à long terme d'atazanavir chez la souris et le rat, une fréquence plus
élevée d'adénomes hépatiques bénins a été observée chez les souris femelles uniquement. La fréquence
plus élevée d'adénomes hépatiques bénins a été vraisemblablement due aux changements hépatiques
cytotoxiques suggérés par la nécrose uni-cellulaire et on considère qu'elle n'a pas d'incidence
47
pour l'homme aux expositions thérapeutiques prévues. Aucune tumeur n'a été décelée chez les souris
ou les rats mâles.
L'atazanavir a augmenté l'opacité cornéenne chez le bœuf lors d'une étude in vitro d'irritation oculaire
et ceci indique qu'il pourrait être irritant lors d'un contact direct avec l'œil.
Cobicistat
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée,
génotoxicité et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque
particulier pour l’homme. Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat et le lapin lors des études
de toxicité sur le développement. Chez le rat, des modifications de l’ossification au niveau de la
colonne vertébrale et des sternèbres des foetus se sont produites à une dose ayant engendré une
toxicité maternelle significative.
Des études
ex vivo
menées chez le lapin et des études
in vivo
menées chez le chien suggèrent que le
cobicistat présente un faible potentiel de prolongation de l’intervalle QT et qu’il peut prolonger
légèrement l’intervalle PR et provoquer une réduction de la fonction ventriculaire gauche à des
concentrations moyennes au moins 10 fois supérieures à l’exposition obtenue chez l’homme pour la
dose quotidienne recommandée de 150 mg.
Une étude de cancérogénicité à long terme du cobicistat chez le rat a révélé un potentiel tumorigène
spécifique à cette espèce qui est considéré sans pertinence pour l’homme. Une étude de
cancérogénicité à long terme chez la souris n’a révélé aucun potentiel cancérogène.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
cellulose microcristalline (E460(i))
croscarmellose sodique (E468)
carboxyméthylamidon sodique
crospovidone (E1202)
acide stéarique (E570)
stéarate de magnesium (E470b)
hydroxypropyl cellulose (E463)
silice (E551)
Pelliculage
hypromellose (hydroxypropyl méthyl cellulose, E464)
dioxide de titane (E171)
talc (E553b)
triacétine (E1518)
oxyde de fer rouge (E172)
6.2
Incompatibilités
Non applicable.
6.3
Durée de conservation
48
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité enfant en polypropylène.
Chaque flacon contient 30 comprimés pelliculés et un déshydratant de gel de silice.
Les conditionnements suivants sont disponibles : boîtes contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés
et boîtes contenant 90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1025/001-002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de la première autorisation : 13 juillet 2015
Date du dernier renouvellement : 27 mars 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
49
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
50
A.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Swords Laboratories Unlimited Company T/A Bristol-Myers Squibb Pharmaceutical Operations,
External Manufacturing
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
CATALENT ANAGNI S.R.L.
Loc. Fontana del Ceraso snc
Strada Provinciale 12 Casilina, 41
03102, Anagni (FR)
Italie
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à
l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
51
52
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
53
A. ÉTIQUETAGE
54
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ETIQUETAGE DU FLACON ET DE LA BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
EVOTAZ 300 mg/150 mg comprimés pelliculés
atazanavir/cobicistat
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg d'atazanavir (sous forme de sulfate) et 150 mg de
cobicistat.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
90 (3 flacons de 30) comprimés-pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voir orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
55
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1025/001 30 comprimés pelliculés.
EU/1/15/1025/002 90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
evotaz
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identification unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
56
B. NOTICE
57
Notice: Information de l’utilisateur
EVOTAZ 300 mg/150 mg comprimés pelliculés
atazanavir/cobicistat
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice? :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que EVOTAZ et dans quel cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVOTAZ
Comment prendre EVOTAZ
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver EVOTAZ
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que EVOTAZ et dans quel cas est-il utilisé
EVOTAZ contient deux substances actives :
atazanavir est un médicament antiviral (ou antirétroviral).
Il appartient à un groupe
d'antirétroviraux appelés
inhibiteurs de protéase.
Ces médicaments contrôlent l'infection par le
virus de l'immunodéficience humaine (VIH) en bloquant la production d'une protéine dont le VIH
a besoin pour se multiplier. Ils agissent en réduisant la quantité de virus dans le sang et ceci par
conséquent renforce votre système immunitaire. Ainsi azatanavir réduit le risque de développer
des maladies liées à l'infection par le VIH.
cobicistat, un booster (potentialisateur pharmacocinétique) pour aider à améliorer les effets
de l'atazanavir.
Cobicistat ne traite pas directement votre infection par le VIH, mais il augmente
les taux d'atazanavir dans le sang. Il y parvient en ralentissant la dégradation de l’atazanavir et du
darunavir qui restent ainsi plus longtemps dans le corps.
EVOTAZ peut être utilisé chez l'adulte et l’adolescent (âgé de 12 ans et plus et pesant au moins 35
kg), qui sont contaminés par le VIH qui est responsable du syndrome d'immunodéficience acquise
(SIDA). Il est prescrit en association avec d'autres antirétroviraux pour aider à contrôler votre infection
par le VIH. Votre médecin discutera avec vous de la meilleure association de traitements avec
EVOTAZ dans votre cas.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVOTAZ
Ne prenez jamais EVOTAZ
si vous êtes allergique
à l'atazanavir, au cobicistat ou à l’un des autres composants contenus dans
ce médicament mentionnés dans la rubrique 6
si vous avez des problèmes hépatiques modérés à sévères
si vous prenez les traitements suivants
: voir également
Autres médicaments et EVOTAZ
rifampicine, antibiotique utilisé pour traiter la tuberculose
carbamazépine, phénobarbital et phénytoine (utilisés pour prévenir les crises d'épilepsie)
58
astémizole ou terfénadine (communément utilisés dans le traitement des symptômes
allergiques, ces traitements pouvant être délivrés sans prescription médicale) ; cisapride
(utilisé dans le traitement du reflux gastrique, parfois appelé brûlures d’estomac) ; pimozide
(utilisé dans le traitement de la schizophrénie) ; amiodarone, dronedarone, quinidine,
lidocaïne (injectable) ou bépridil (utilisés pour corriger le rythme cardiaque) ; ergotamine,
dihydroergotamine, ergonovine, ergometrine et méthylergonovine (utilisées dans le
traitement des maux de tête) ; et l'alfuszosine (utilisée pour traiter l'hypertrophie de la
prostate)
quétiapine (utilisée pour traiter la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles
dépressifs majeurs) ; lurasidone (utilisée pour traiter la schizophrénie)
les traitements contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum,
une préparation à base de
plantes).
midazolam administré par voie orale et triazolam (utilisés pour traiter les troubles du
sommeil et/ou soulager l’anxiété)
simvastatine, lovastatine et lomitapide (utilisées pour réduire le cholestérol sanguin)
avanafil (utilisé sur traiter les troubles de l'érection)
colchicine (utilisées pour traiter la goutte), si vous avez des troubles rénaux/hépatiques
dabigatran et ticagrélor (utilisés pour prévenir et réduire la formation des caillots sanguins)
produits contenant du grazoprévir, y compris l'association à dose fixe d'elbasvir/grazoprévir,
et l’association à dose fixe de glécaprévir/pibrentasvir (utilisée pour traiter l'hépatite C
chronique)
Ne prenez pas le sildénafil avec EVOTAZ quand le sildénafil est utilisé pour traiter l'hypertension
artérielle pulmonaire. Le sildénafil est également utilisé pour traiter le dysfonctionnement érectile.
Informez votre médecin si vous utilisez le sildénafil pour traiter le dysfonctionnement érectile.
Indiquez à votre médecin si vous prenez un de ces médicaments.
Avertissements et précautions
Certaines personnes nécessitent des précautions particulières avant ou pendant la prise d'EVOTAZ.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre EVOTAZ.
EVOTAZ ne guérit pas votre infection VIH.
Vous pouvez continuer à développer des infections ou
autres maladies liées à l'infection par le VIH. Vous pouvez transmettre le VIH à d'autres personnes
même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements
antirétroviraux efficaces. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de
contaminer d’autres personnes.
Vous devez informer votre médecin :
si vous avez des problèmes hépatiques
si vous développez des signes ou symptômes de calculs (douleur du côté droit). Des calculs ont
été rapportés chez des patients prenant de l'atazanavir, un composant d'EVOTAZ.
si vous avez une hémophilie de type A ou B, vous pouvez noter une augmentation des
saignements.
si vous avez des problèmes avec vos reins ou si vous nécessitez une hémodialyse. Des calculs
rénaux ont été rapportés chez des patients prenant de l'atazanavir, un composant d'EVOTAZ. Si
vous présentez des signes ou des symptômes de calculs rénaux (douleur sur le côté, sang dans
les urines, douleurs quand vous urinez), veuillez en informer votre médecin immédiatement.
si vous prenez une contraception orale ("la pilule") pour éviter d'être enceinte. Si vous utilisez
actuellement un contraceptif oral ou utilisez un patch contraceptif pour éviter une grossesse,
vous devez utiliser un type de contraception supplémentaire ou différent (par exemple le
préservatif).
Chez certains patients présentant une infection par le VIH à un stade avancé (SIDA) et des antécédents
d’infection opportuniste, les signes et symptômes inflammatoires provenant d’infections antérieures
59
peuvent survenir peu après le début du traitement anti-VIH. Ces symptômes seraient dus à une
amélioration de la réponse immunitaire, permettant à l’organisme de combattre les infections qui
pouvaient être présentes sans symptômes évidents. Si vous remarquez des symptômes d’infection,
veuillez en informer votre médecin immédiatement. En plus des infections opportunistes, des maladies
autoimmunes (maladies qui surviennent lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules saines
de l’organisme) peuvent également survenir après le début de votre traitement anti-VIH. Les maladies
autoimmunes peuvent survenir plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez des
symptômes d’infection ou tout autre symptôme comme une faiblesse musculaire, une faiblesse
commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc, des palpitations, des
tremblements ou une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin immédiatement pour voir si un
traitement est nécessaire.
Certains patients prenant un traitement par association d’antirétroviraux peuvent développer une
maladie des os appelée ostéonécrose (mort du tissu osseux par manque d’irrigation sanguine de l’os).
La durée du traitement par association d’antirétroviraux, l’utilisation de corticoïdes, la consommation
d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé, peuvent faire partie des
nombreux facteurs de risque de développement de cette maladie. Les signes d’ostéonécrose sont une
raideur des articulations, des douleurs (en particulier de la hanche, du genou et de l’épaule) et des
difficultés pour se mouvoir. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, veuillez en informer votre
médecin.
Des cas d’hyperbilirubinémie (une augmentation du taux de bilirubine dans le sang) ont été rapportés
chez des patients sous EVOTAZ. Les signes peuvent être un léger jaunissement de la peau ou des
yeux. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, veuillez en informer votre médecin.
Des cas d'éruption cutanée grave, dont le syndrome de Stevens-Johnson, ont été rapportés chez des
patients prenant EVOTAZ. Informez immédiatement votre médecin si vous présentez une éruption
cutanée.
EVOTAZ peut affecter la façon dont vos reins fonctionnent.
Si vous remarquez un changement dans la manière dont votre cœur bat (changements du rythme
cardiaque), veuillez en informer votre médecin.
Enfants
Ne donnez pas ce médicament à des enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg,
l'utilisation d'EVOTAZ n'a pas été étudiée dans cette population.
Autres médicaments et EVOTAZ
EVOTAZ ne peut pas être pris avec certains médicaments.
Ceux-ci sont listés au début de la
section 2.
Il y a des médicaments que vous ne devez pas prendre ensemble ou qui peuvent nécessiter un
changement de leur mode d'administration quand ils sont pris avec EVOTAZ. Informez votre médecin
ou pharmacien, si vous prenez ou avez récemment pris, ou pourriez prendre tout autre médicament. Il
est particulièrement important de signaler les médicaments suivants :
des médicaments contenant du ritonavir ou du cobicistat (agents boosters)
d'autres médicaments traitant l'infection par le VIH (par exemple, indinavir, didanosine, ténofovir
disoproxil, ténofovir alafénamide, éfavirenz, étravirine, névirapine et maraviroc)
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (utilisés pour traiter l'hépatite C)
sildénafil, vardénafil ou tadalafil (utilisé par les hommes pour traiter l'impuissance (troubles de
l'érection))
si vous prenez une contraception orale ("la pilule"), vous devez utiliser un type de contraception
supplémentaire ou différent (par exemple le préservatif).
60
médicaments utilisés pour traiter les maladies liées à l'acidité gastrique ("brûlures d'estomac") (par
exemple les antiacides, les antagonistes des récepteurs H
2
comme la famotidine et les inhibiteurs
de la pompe à protons comme l'oméprazole)
disopyramide, flécaïnide, mexilétine, propafénone, digoxine, bosentan, amlodipine, félodipine,
nicardipine, nifédipine, vérapamil, diltiazem, métoprolol et timolol (médicaments réduisant la
pression artérielle, la fréquence cardiaque ou corrigeant le rythme cardiaque)
atorvastatine, pravastatine, fluvastatine, pitavastatine et rosuvastatine (utilisées pour diminuer les
taux de cholestérol)
salmétérol (utilisé pour traiter l'asthme)
ciclosporine, tacrolimus et sirolimus (médicaments immunosuppresseurs)
certains antibiotiques (rifabutine, clarithromycine)
kétoconazole, itraconazole, voriconazole et fluconazole (antifongiques)
metformine (utilisée pour traiter le diabète de type 2)
warfarine, apixaban, édoxaban et rivaroxaban (utilisés pour réduire la coagulation sanguine)
irinotécan, dasatinib, nilotinib, vinblastine et vincristine (utilisés dans le traitement du cancer)
trazodone (utilisé pour traiter la dépression)
perphénazine, risperidone, thioridazine, midazolam (donnés par voie parentérale), buspirone,
clorazépate, diazépam, estazolam, flurazépam et zolpidem (utilisé pour traiter les troubles du
système nerveux)
buprénorphine (utilisée pour traiter la dépendance aux opioïdes et la douleur)
Il est important d'indiquer à votre médecin si vous prenez : Des corticostéroïdes, y compris la
bétaméthasone, le budésonide, la fluticasone, la mométasone, la prednisone, la triamcinolone. Ces
médicaments sont utilisés pour traiter les allergies, l'asthme, les maladies inflammatoires de l'intestin,
les affections inflammatoires oculaires, articulaires et musculaires, ainsi que d'autres affections
inflammatoires. Si d'autres options ne peuvent pas être utilisées, ce médicament ne peut être utilisé
qu'après une évaluation médicale et sous étroite surveillance par votre médecin afin de détecter
d'éventuels effets secondaires des corticostéroïdes.
Grossesse et allaitement
EVOTAZ ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, car le taux de médicament dans votre sang peut
s'abaisser pendant la grossesse et ne plus être assez élevé pour contrôler le VIH. Votre médecin vous
prescrira d'autres médicaments si vous tombez enceinte sous EVOTAZ.
L'atazanavir, un composant d'EVOTAZ, est excrété dans le lait maternel humain. L'excrétion du
cobicistat, un autre composant d'EVOTAZ, dans le lait maternel humain n'est pas connue mais il a été
montré qu'il est excrété dans le lait chez l'animal. Discuter avec votre médecin de l'allaitement si vous
prenez EVOTAZ. Les patientes ne doivent pas allaiter pendant le traitement par EVOTAZ. Il est
recommandé aux femmes contaminées par le VIH de ne pas allaiter car le virus peut se transmettre par
le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients ont décrit des sensations vertigineuses pendant le traitement par l'atazanavir ou le
cobicistat, substances actives d’EVOTAZ. Si vous sentez des vertiges ou si vous êtes étourdi, ne
conduisez pas, n'utilisez aucun outil ou n'utilisez pas de machines, et contactez immédiatement votre
médecin.
3.
Comment prendre EVOTAZ
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Dans ces conditions, ce médicament sera efficace et
le risque pour le virus VIH de développer une résistance au traitement sera réduit.
61
La dose recommandée d'EVOTAZ chez l'adulte et l'adolescent (âgé de 12 ans et plus et pesant au
moins 35 kg) est d'un comprimé par jour par voie orale et avec de la nourriture, en association d'autres
médicaments antirétroviraux. Les comprimés ont un mauvais goût, aussi avaler le comprimé en entier ;
ne pas écraser ou mâcher les comprimés. Ceci vous aidera à obtenir la dose complète.
Si vous avez pris plus d'EVOTAZ que vous n’auriez dû
Si vous avez pris accidentellement plus d'EVOTAZ gélules que votre médecin ne l'avait recommandé,
vous devez d'abord le contacter ou vous rendre à l'hôpital le plus proche pour obtenir un avis.
Si vous oubliez de prendre EVOTAZ
Si vous oubliez de prendre une dose d'EVOTAZ dans les 12 heures ou moins, prenez la avec de la
nourriture et ensuite, prenez la dose suivante à l'heure habituelle. Si vous oubliez de prendre une
dose et que vous vous en rendez compte plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle de
d'EVOTAZ, ne prenez pas la dose oubliée. Attendez et prenez la dose suivante à l'heure habituelle. Ne
prenez pas de dose double pour la prochaine dose. Il est important que vous n'oubliez aucun dose
d'EVOTAZ ou des autres médicaments antirétroviraux.
Si vous arrêtez de prendre EVOTAZ
Ne pas arrêter le traitement par EVOTAZ sans l’avis de votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Informez votre médecin de tout changement de
votre état de santé.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les patients traités par EVOTAZ.
Très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
jaunissement de la peau ou de la partie blanche de vos yeux
nausées
Fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
augmentation des taux de bilirubine dans le sang
vomissements, diarrhée, douleurs ou inconfort au niveau de l’estomac, indigestion, ballonnement
ou distension abdominale (abdomen), gaz (flatulences)
maux de tête, sensations vertigineuses
fatigue extrême
augmentation de l'appétit, modification du goût, bouche sèche
difficulté à dormir, rêves anormaux, envie de dormir
rash
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à1 personne sur 100)
rythme cardiaque irrégulier pouvant menacer le pronostic vital (torsade de pointes)
réaction allergique (hypersensibilité)
inflammation du foie
inflammation du pancréas, inflammation de l’estomac
réactions allergiques, y compris éruption cutanée, température élevée, augmentation des taux
d'enzymes hépatiques observés lors des tests sanguins, augmentation d'un type de globule blanc
[ésosinophilie] et / ou hypertrophie des ganglions lymphatiques (voir rubrique 2)
gonflement sévère de la peau et d'autres tissus, le plus souvent les lèvres ou les yeux
62
évanouissement, augmentation de la pression artérielle
douleur thoracique, malaise, fièvre
essoufflement
formation de calculs rénaux, inflammation des reins, sang dans les urines, excès de protéines dans
l'urine, augmentation de la fréquence des mictions, maladie rénale chronique (l’efficacité de vos
reins)
calculs biliaires
rétrécissement musculaire, douleurs articulaires, douleurs musculaires
inflammation de la glande mammaire chez l'homme
dépression, anxiété, troubles du sommeil
fatigue ou faiblesse inhabituelle
perte d'appétit, perte de poids, gain de poids
désorientation, perte de mémoire
engourdissement, faiblesse, fourmillements ou douleur dans les bras et les jambes
ulcères de la bouche et boutons de fièvre
éruption cutanée avec démangeaisons, perte ou amincissement inhabituel des cheveux,
démangeaisons
Rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1000)
réactions allergiques comprenant une éruption cutanée grave, une température élevée et une
hypertrophie des ganglions lymphatiques (syndrome de Stevens-Johnson, voir rubrique 2).
rythme cardiaque rapide ou irrégulier (allongement de l'intervalle QTc)
augmentation de la taille du foie et de la rate
inflammation de la vésicule biliaire
douleur rénale
gonflement
accumulation visible de liquide sous la peau, éruption cutanée, élargissement des vaisseaux
sanguins
marcher de manière anormale
douleurs musculaires, faiblesse musculaire, non causée par l'exercice physique
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit enAnnexe
V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver EVOTAZ
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
63
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient EVOTAZ
Les substances actives sont l'atazanavir et le cobicistat. Chaque comprimé pelliculé contient
300 mg d'atazanavir (sous forme de sulfate), et 150 mg de cobicistat.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé
- cellulose microcristalline (E460(i)), croscarmellose sodique (E468),
carboxyméthylamidon sodique, crospovidone (E1202), acide stéarique (E570), stéarate de
magnesium (E470b), hydroxypropyl cellulose (E463), silice (E551)
Pelliculage
- hypromellose (hydroxypropyl méthyl cellulose, E464), dioxide de titane (E171),
talc (E553b), triacétine (E1518), oxyde de fer rouge (E172)
Qu’est ce que EVOTAZ et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés pelliculés d'EVOTAZ sont des comprimés roses, ovales, biconvexes, de dimension
approximative 19 mm x 10.4 mm, comportant la mention "3641" gravée sur une face et sans marquage
sur l'autre face.
Les comprimés pelliculés d'EVOTAZ sont proposés en flacons de 30 comprimés. Les
conditionnements suivants sont disponibles : boîtes contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés et
boîtes contenant 90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées dans votre pays.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le
Marché
Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
Fabricant
CATALENT ANAGNI S.R.L
Loc. Fontana del Ceraso snc
Strada Provinciale 12 Casilina, 41
03012 Anagni (FR)
Italie
Swords Laboratories Unlimited Company T/A
Bristol-Myers Squibb Pharmaceutical
Operations, External Manufacturing
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.
64
ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

1
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
EVOTAZ 300 mg/150 mg comprimés pelliculés

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient du sulfate d'atazanavir correspondant à 300 mg d'atazanavir et
150 mg de cobicistat.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé rose, ovale, biconvexe, de dimension approximative 19 mm x 10.4 mm,
comportant la mention "3641" gravée sur une face et sans marquage sur l'autre face.

4.
DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
EVOTAZ est indiqué, en association avec d'autres agents antirétroviraux, pour le traitement de
l'infection par le VIH-1 chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant au moins
35 kg) sans mutation connue associé à une résistance à l'atazanavir (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement devra être initié par un médecin spécialiste dans la prise en charge de l'infection par le
VIH.
Posologie
La dose recommandée d'EVOTAZ chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant
au moins 35 kg) est d'un comprimé une fois par jour par voie orale à prendre avec de la nourriture
(voir rubrique 5.2).
Conseils en cas d'oubli d'une ou de plusieurs doses
Si EVOTAZ est oublié dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, les patients doivent être
informés que la dose prescrite d'EVOTAZ doit être prise avec de la nourriture dès que possible. Si
l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle, la dose doit être omise et la dose
suivante sera prise à l'heure prévue.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Compte-tenu de l'élimination rénale très limitée du cobicistat et de l'atazanavir, aucune précaution
particulière ou ajustement de dose d'EVOTAZ n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance
rénale.
EVOTAZ n'est pas recommandé chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques 4.4 et 5.2).
2
3
colchicine, quand elle est utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale et/ou
hépatique (antigoutteux) (voir rubrique 4.5)
sildénafil - quand il est utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire (voir
rubriques 4.4 et 4.5 pour la co-administration dans le traitement du dysfonctionnement érectile),
avanafil (inhibiteurs de la PDE5)
dabigatran (anticoagulant)
simvastatine et lovastatine (inhibiteurs de HMG-CoA réductase) (voir rubrique 4.5)
lomitapide (agent modificateur des lipides)
produits contenant du grazoprévir, y compris l'association à dose fixe d'elbasvir/grazoprévir
(utilisée pour traiter l'infection chronique par le virus de l'hépatite C) (voir rubrique 4.5).
association à dose fixe de glécaprévir/pibrentasvir (voir rubrique 4.5)
substrats du CYP3A4 ou de l'isoforme UGT1A1 de l'UDP-glucuronyltransférase et ayant un
index thérapeutique étroit :
alfuzosine (antagoniste des récepteurs alpha-1-adrénergiques)
amiodarone, bépridil, dronédarone, quinidine, lidocaïne par voie systémique
(antiarrhythmiques/antifongiques)
astémizole, terfénadine (antihistaminiques)
cisapride (stimulant de la motilité gastrointestinale)
dérivés de l'ergot de seigle (e.g. dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine,
méthylergonovine)
pimozide, quétiapine, lurasidone (antipsychotiques/neuroleptiques) (voir rubrique 4.5)
ticagrélor (anti-agrégant plaquettaire)
triazolam, midazolam administrés par voie orale (sédatifs/hypnotiques) (pour les
précautions sur le midazolam administré par voie parentérale, voir rubrique 4.5).
Insuffisance hépatique modérée à sévère.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut
être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de
prévenir toute transmission.
Le choix d'EVOTAZ chez les patients doit être basé sur des tests individuels de résistance virale et sur
l'historique du traitement du patient (voir rubrique 5.1).
Grossesse
Il a été démontré que le traitement par atazanavir/cobicistat 300/150 mg au cours des deuxième et
troisième trimestres entraînait une exposition plus faible à l'atazanavir. Les concentrations de
cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant pour l'atazanavir. La
réduction substantielle de l'exposition à l'atazanavir peut entraîner un échec virologique et un risque
accru de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, le traitement par EVOTAZ ne doit
pas être instauré pendant la grossesse, et le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une
grossesse pendant le traitement par EVOTAZ doit être changé (voir rubriques 4.2 et 4.6).
4
5
6
7
8
9
10
Médicaments par aire
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
ANTIVIRAUX ANTI-VHC
Grazoprévir 200 mg une fois
ASC d'atazanavir 43% (30%
L'administration concomitante
par jour
57%)
d'EVOTAZ et
(atazanavir 300 mg / ritonavir
Cmax d'atazanavir 12% (1%
d'elbasvir/grazoprévir est contre-
100 mg une fois par jour)
24%)
indiquée en raison d'une
Cmin d'atazanavir 23% (13%
augmentation significative des
134%)
concentrations plasmatiques de
grazoprévir et d'une augmentation
ASC du grazoprévir : 958%
potentielle du risque d'élévation
(678% 1339%)
des taux d'ALAT (voir rubrique
Cmax du grazoprévir : 524%
4.3).
(342% 781%)
Cmin du grazoprévir : 1064%
(696% 1602%)
Les concentrations de grazoprévir
étaient fortement augmentées lors
de l'administration concomitante
d'atazanavir/ritonavir.
11
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Elbasvir 50 mg une fois par jour ASC d'atazanavir 7% (2%
(atazanavir 300 mg / ritonavir
17%)
100 mg une fois par jour)
Cmax d'atazanavir 2% (4% 8%)
Cmin d'atazanavir 15% (2%
29%)
ASC d'elbasvir : 376% (307%
456%)
Cmax d'elbasvir : 315% (246%
397%)
Cmin d'elbasvir : 545% (451%
654%)
Les concentrations d'elbasvir
étaient augmentées lors de
l'administration concomitante
d'atazanavir/ritonavir.
Sofosbuvir 400 mg / velpatasvir
ASC du sofosbuvir : 40% (25% La co-administration d'EVOTAZ
100 mg /voxilaprévir 100 mg en
57%)
avec des produits contenant du
dose unique* (atazanavir 300 mg
Cmax du sofosbuvir : 29% (9%
voxilaprévir devrait augmenter la
/ ritonavir 100 mg une fois par
52%)
concentration du voxilaprévir. La
jour)
co-administration d'EVOTAZ avec
ASC du velpatasvir : 93% (58% des produits contenant du
136%)
voxilaprévir n'est pas
Cmax du velpatasvir : 29% (7%
recommandée.
56%)
ASC du voxilaprévir : 331%
(276% 393%)
Cmax du voxilaprévir : 342%
(265% 435%)
* Absence d'interaction
pharmacocinétique dans les limites
de 70-143%
L'effet sur l'exposition à
l'atazanavir et au ritonavir n'a pas
été étudié.
Attendu :
Atazanavir
Ritonavir
Le mécanisme de l'interaction
entre atazanair/ritonavir et
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir
est une inhibition de l'OATP1B,
de la Pgp, et du CYP3A.
12
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Glécaprévir 300
ASC du glécaprévir : 553%
Contre-indiquée en raison de
mg/pibrentasvir 120 mg une fois (424% 714%)
l'augmentation potentielle du
par jour
Cmax du glécaprévir : 306%
risque d'élévation des ALAT, du
(atazanavir 300 mg / ritonavir 100 (215% 423%)
fait d'une augmentation
mg une fois par jour*)
Cmin du glécaprévir : 1330%
significative des concentrations
(885% 1970%)
plasmatiques du glécaprévir et du
pibrentasvir (voir rubrique 4.3).
ASC du pibrentasvir : 64%
(48% 82%)
Cmax du pibrentasvir : 29% (15%
45%)
Cmin du pibrentasvir : 129%
(95% 168%)
ASC de l'atazanavir : 11% (3%
19%)
Cmax de l'atazanavir : 0% (
10% 10%)
Cmin de l'atazanavir : 16% (7%
25%)
* L'effet de l'atazanavir et du
ritonavir sur la première dose de
glécaprévir et pibrentasvir est
rapporté.
ANTIRÉTROVIRAUX
Inhibiteurs de protéase : EVOTAZ en association avec d'autres inhibiteurs de protéase n'est pas recommandé
car la co-administration peut ne pas fournir une exposition adéquate de l'inhibiteur de protéase.
Indinavir
L'indinavir est associé à une
La co-administration d'EVOTAZ
hyperbilirubinémie indirecte non
avec l'indinavir n'est pas
conjuguée due à l'inhibition
recommandée (voir rubrique 4.4)
de l'UGT.
Inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTIs)
Lamivudine 150 mg deux fois
Aucun effet significatif sur les
Sur la base de ces données et
par jour + zidovudine 300 mg
concentrations de lamivudine et de considérant qu'un impact
deux fois par jour
zidovudine n'a été observé lors de
significatif du cobicistat sur la
(atazanavir 400 mg une fois par
la co-administration d'atazanavir.
pharmacocinétique des INTIs n'est
jour)
pas attendu, la co-administration d'
EVOTAZ avec ces médicaments
n'est pas supposée modifier
significativement leur exposition.
13
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Didanosine 200 mg en dose
Administration concomittante
La didanosine doit être prise à
unique (comprimés tamponnés)
d'atazanavir avec ddI+d4T (à
jeun, 2 heures après EVOTAZ
/stavudine 40 mg en dose unique jeun)
administré avec de la nourriture. Il
(atazanavir 400 mg en dose
ASC d'atazanavir 87% (92%
n'est pas attendu une modification
unique)
79%)
significative de l'exposition à la
Cmax d'atazanavir 89% (94%
stavudine lors de la
82%)
co-administration d'EVOTAZ avec
Cmin d'atazanavir 84% (90%
la stavudine.
73%)
Atazanavir, dosé une heure après
ddI+d4T (à jeun)
ASC d'atazanavir 3% (36%
67%)
Cmax d'atazanavir 12% (33%
18%)
Cmin d'atazanavir 3% (39%
73%)
Les concentrations d'atazanavir
ont été fortement diminuées lors
de la co-administration avec la
didanosine (comprimés
tamponnés) et la stavudine.
Le mécanisme de l'interaction est
une diminution de la solubilité de
l'atazanavir suite à l'augmentation
du pH liée à la présence d'agents
antiacides dans la didanosine
comprimés tamponnés.
Aucun effet significatif sur les
concentrations de didanosine et de
stavudine n'a été observé.
Didanosine 400 mg (gélules
Didanosine (avec nourriture)
gastro-résistantes) en dose
ASC de la didanosine 34%
unique
(40% 26%)
(atazanavir 400 mg une fois par
Cmax de la didanosine 36% (45%
jour)
26%)
Cmin de la didanosine 13% (9%
41%)
Aucun effet significatif sur les
concentrations d'atazanavir n'a été
observé lors de son administration
avec la didanosine
gastro-résistante, mais
l'administration avec de la
nourriture a diminué les
concentrations de didanosine.
14
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Fumarate de ténofovir
ASC d'atazanavir 25% (30%
Le ténofovir DF peut diminuer
disoproxil (ténofovir DF) 300
19%)
l'ASC et la Cmin de l'atazanavir.
mg une fois par jour
Cmax d'atazanavir 21% (27%
Lors de la co-administration avec
(atazanavir 400 mg une fois par
14%)
le ténofovir DF, il est recommandé
jour)
Cmin d'atazanavir 40% (48%
qu'EVOTAZ et le ténofovir DF
32%)
300 mg soient donnés ensemble
300 mg de fumarate de ténofovir
avec de la nourriture. L'atazanavir
disoproxil équivaut à 245 mg de
Ténofovir :
augmente les concentrations du
ténofovir disoproxil
ASC : 24% (21% 28%)
ténofovir. Des concentrations plus
Cmax : 14% (8% 20%)
élevées du ténofovir peuvent
Cmin : 22% (15% 30%)
potentialiser les effets indésirables
associés au ténofovir, dont les
Lors de la co-administration du
atteintes rénales. Les patients
ténofovir DF avec le cobicistat une recevant du ténofovir disoproxil
augmentation des concentrations
doivent être surveillés pour des
plasmatiques du ténofovir est
effets indésirables associés au
attendue.
ténofovir.
Ténofovir :
ASC : 23%
Cmin : 55%
Le mécanisme de l'interaction
entre l'atazanavir et le ténofovir
DF n'est pas connu.
Ténofovir alafénamide 10 mg
Ténofovir alafénamide
Lors de la co-administration du
une fois par jour/emtricitabine
ASC 75% (55% 98%)
ténofovir
200 mg une fois par jour
Cmax 80% (48% 118%)
alafénamide/emtricitabine avec
(atazanavir 300 mg une fois par
EVOTAZ, la dose recommandée
jour associé au cobicistat 150 mg
Ténofovir :
de ténofovir
une fois par jour)
ASC 247% (229% 267%)
alafénamide/emtricitabine est de
Cmax 216% (200% 233%)
10/200 mg une fois par jour.
Cmin 273% (254% 293%)
Ténofovir alafénamide 10 mg
La co-administration d'EVOTAZ
une fois par jour
Cobicistat :
et du ténofovir alafénamide 25 mg
(atazanavir 300 mg une fois par
ASC 5% (0% 9%)
pour le traitement de l'infection
jour associé au cobicistat 150 mg
Cmax 4% (8% 0%)
par le VHB n'est pas
une fois par jour)
Cmin 35% (21% 51%)
recommandée.
Lors de la co-administration du
ténofovir alafénamide avec le
cobicistat, une augmentation des
concentrations plasmatiques du
ténofovir alafénamide et du
ténofovir est attendue.
Atazanavir :
ASC 6% (1% 11%)
Cmax 2% (4% 2%)
Cmin 18% (6% 31%)
15
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTIs)
Efavirenz 600 mg une fois par
Atazanavir
La co-administration d'EVOTAZ
jour
ASC d'atazanavir 74% (78%
avec l'éfavirenz n'est pas
(atazanavir 400 mg une fois par
68%)
recommandée. L'éfavirenz
jour)
Cmax d'atazanavir 59% (77%
diminue les concentrations
49%)
d'atazanavir et une diminution des
Cmin d'atazanavir 93% (95%
concentrations plasmatiques du
90%)
cobicistat est attendue. Ceci peut
entraîner une perte de l'effet
Efavirenz 600 mg une fois par
Efavirenz :
thérapeutique d'EVOTAZ et le
jour
ASC : 7% (11% 3%)
développement de résistance à
(cobicistat 150 mg une fois par
Cmax : 13% (20% 6%)
l'atazanavir (voir rubrique 4.4).
jour)
Cmin : Non déterminé
Le mécanisme d'interaction entre
l'éfavirenz et l'atazanavir, ou entre
l'efavirenz et le cobicistat consiste
en une induction du CYP3A4 par
l'éfavirenz.
Etravirine
Une diminution des concentrations La co-administration d'EVOTAZ
plasmatiques d'atazanavir et du
avec l'étravirine n'est pas
cobicistat est attendue lors de la
recommandée, car elle peut
co-administration de l'étravirine
entraîner la perte de l'effet
avec l'EVOTAZ.
thérapeutique et le développement
de résistance à l'atazanavir.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A4 par l'étravirine.
16
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Névirapine 200 mg deux fois par ASC de la névirapine 25%
La co-administration d'EVOTAZ
jour
(17% 34%)
avec la névirapine n'est pas
(atazanavir 300 mg une fois par
Cmax de la névirapine 17% (9%
recommandée et peut entraîner une
jour en association avec ritonavir
25%)
perte de l'effet thérapeutique
100 mg une fois par jour)
Cmin de la névirapine 32% (22% d'EVOTAZ et le développement
43%)
de résistance à l'atazanavir. La
Etude menée chez des patients
co-administration de la névirapine
infectés par le VIH
ASC d'atazanavir 42% (52%
avec EVOTAZ peut conduire à
29%)
une augmentation des
Cmax d'atazanavir 28% (40%
concentrations plasmatiques de la
14%)
névirapine qui peuvent augmenter
Cmin d'atazanavir 72% (80%
le risque de toxicité associée à la
60%)
névirapine (voir rubrique 4.4).
Lors de la co-administration de la
névirapine avec le cobicistat, une
diminution des concentrations
plasmatiques du cobicistat est
attendue, alors que les
concentrations plasmatiques de la
névirapine peuvent être
augmentées.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A4 par la névirapine et en
une inhibition du CYP3A4 par
l'atazanavir et le cobicistat.
Rilpivirine
Il est attendu qu'EVOTAZ
EVOTAZ peut être co-administré
augmente les concentrations
avec la rilpivirine sans adaptation
plasmatiques de la rilpivirine.
posologique car l'augmentation
attendue des concentrations de
Le mécanisme d'interaction
rilpivirine n'est pas considérée
consiste en une inhibition du
comme cliniquement pertinente.
CYP3A.
Inhibiteurs de l'intégrase
Dolutégravir
Une augmentation des
Aucune adaptation posologique
concentrations plasmatiques du
d'EVOTAZ et du dolutégravir n'est
dolutégravir est attendue lors de la nécessaire.
co-administration avec EVOTAZ.
Un impact du dolutégravir sur la
pharmacocinétique d'EVOTAZ
n'est pas attendu.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition de
l'UGT1A1 par l'atazanavir.
17
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Raltégravir 400 mg deux fois
ASC du raltégravir 72%
Aucune adaptation posologique du
par jour
Cmax du raltégravir 53%
raltégravir n'est nécessaire lorsqu'il
(atazanavir 400 mg)
C12hr du raltégravir 95%
est administré avec EVOTAZ.
Le mécanisme consiste en une
inhibition de l'UGT1A1 par
l'atazanavir.
18
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Antagonistes du CCR5
Maraviroc
Le maraviroc est un substrat du
Lors de la co-administration du
CYP3A et sa concentration
maraviroc et d'EVOTAZ, les
plasmatique augmente en cas de
patients doivent recevoir 150 mg
co-administration avec des
de maraviroc deux fois par jour.
inhibiteurs puissants du CYP3A.
Pour plus d'informations, consulter
le Résumé des Caractéristiques du
Un impact du maraviroc sur les
Produit du maraviroc.
concentrations de l'atazanavir et du
cobicistat n'est pas attendu.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
ANTIBIOTIQUES
Clarithromycine 500 mg deux
ASC de la clarithromycine 94%
La prise d'autres antibiotiques doit
fois par jour
(75% 116%)
être considérée.
(atazanavir 400 mg une fois par
Cmax de la clarithromycine 50%
jour)
(32% 71%)
Cmin de la clarithromycine 160%
(135% 188%)
14-OH clarithromycine
ASC de la 14-OH clarithromycine
70% (74% 66%)
Cmax de la 14-OH clarithromycine
72% (76% 67%)
Cmin de la 14-OH clarithromycine
62% (66% 58%)
ASC d'atazanavir 28% (16%
43%)
Cmax d'atazanavir 6% (7%
20%)
Cmin d'atazanavir 91% (66%
121%)
La clarithromycine peut
augmenter les concentrations de
l'atazanavir et du cobicistat. Les
concentrations de clarithromycine
peuvent être augmentées lors de la
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et/ou le
cobicistat et la clarithromycine.
ANTIDIABÉTIQUES
19
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Metformine
Le cobicistat provoque une
Une surveillance attentive du
inhibition réversible de MATE1 et patient et une adaptation de la dose
les concentrations de la
de metformine sont recommandées
metformine peuvent augmenter en chez les patients traités par
cas de co-administration avec
EVOTAZ.
EVOTAZ.
ANTIFONGIQUES
Kétoconazole 200 mg une fois
Aucun effet significatif sur les
Des précautions sont nécessaires.
par jour
concentrations d'atazanavir n'a été Aucune recommandation
(atazanavir 400 mg une fois par
observé.
posologique particulière n'est
jour)
disponible pour la
Itraconazole
L'itraconazole, comme le
co-administration d'EVOTAZ avec
kétoconazole, est un puissant
le kétoconazole ou l'itraconazole.
inhibiteur ainsi qu'un substrat du
Lorsqu'une co-administration est
cytochrome CYP3A4.
nécessaire, la dose journalière de
kétoconazole ou d'itraconazole ne
Les concentrations de
doit pas dépasser 200 mg.
kétoconazole, d'itraconazole, et/ou
du cobicistat peuvent être
augmentées lors de la
co-administration de kétoconazole
ou d'itraconazole avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir, le
cobicistat et le kétoconazole ou
l'itraconazole.
Voriconazole
Effets inconnus.
Le voriconazole ne doit pas être
co-administré avec EVOTAZ sauf
si une évaluation du rapport
bénéfice/risque justifie l'utilisation
du voriconazole (voir
rubrique 4.4). Une surveillance
clinique est recommandée lors de
la co-administration avec
EVOTAZ.
Fluconazole 200 mg une fois par Les concentrations d'atazanavir et Une surveillance clinique est
jour
de fluconazole n'ont pas été
recommandée lors de la
(atazanavir 300 mg et ritonavir
significativement modifiées quand co-administration avec EVOTAZ.
100 mg une fois par jour)
atazanavir/ritonavir a été
co-administré avec le fluconazole.
Les concentrations du fluconazole
peuvent augmenter en cas de
co-administration avec du
cobicistat.
MÉDICAMENTS ANTIGOUTTEUX
20
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Colchicine
Les concentrations plasmatiques
EVOTAZ ne doit pas être
de la colchicine peuvent
co-administré avec de la
augmenter en cas de
colchicine chez les patients
co-administration avec EVOTAZ.
présentant une insuffisance rénale
ou hépatique.
Le mécanisme d'interaction
Posologie recommandée de la
consiste en un inhibition du
colchicine lors de son
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
administation avec EVOTAZ
chez les patients sans
insuffisance rénale ou hépatique
: une réduction de la dose de
colchicine ou une interruption du
traitement par la colchicine est
recommandée chez les patients
ayant une fonction rénale ou
hépatique normale lorsqu'un
traitement avec EVOTAZ est
nécessaire.
ANTIMYCOBACTERIENS
21
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Rifabutine 150 mg deux fois par ASC de la rifabutine 48% (19% La co-administration d'EVOTAZ
semaine (atazanavir 300 mg et
84%) *
avec la rifabutine n'est pas
ritonavir 100 mg une fois par jour) Cmax de la rifabutine 149%
recommandée. S'il est nécessaire
(103% 206%) *
de les associer, la dose
Cmin de la rifabutine 40% (5%
recommandée de rifabutine est de
87%) *
150 mg administrée 3 fois par
semaine à des jours fixes (par
ASC de la
exemple,
25-O-désacétyl-rifabutine 990%
lundi-mercredi-vendredi). Une
(714% 1361%) *
surveillance accrue des effets
Cmax de la
indésirables associés à la
25-O-désacétyl-rifabutine 677%
rifabutine, dont la neutropénie et
(513% 883%) *
l'uvéite, est justifiée du fait de
Cmin de la
l'augmentation attendue de
25-O-désacétyl-rifabutine 1045% l'exposition à la rifabutine. Une
(715% 1510%) *
réduction posologique
supplémentaire de la rifabutine à
* Comparée à la rifabutine 150 mg 150 mg deux fois par semaine à
une fois par jour administrée seule. des jours fixes est recommandée
ASC totale de la rifabutine et de
chez les patients ne tolérant pas la
25-O-désacétyl-rifabutine : 119
dose de 150 mg trois fois par
% ( 78 % 169 %).
semaine. Il convient de noter que
Rifabutine 150 mg un jour sur
Cobicistat:
la posologie de 150 mg deux fois
deux/elvitégravir 150 mg une
ASC :
par semaine pourrait ne pas
fois par jour/cobicistat 150 mg
Cmax :
permettre une exposition optimale
une fois par jour
Cmin : 66%
à la rifabutine, conduisant ainsi à
un risque de résistance à la
Rifabutine :
rifamycine et à l'échec du
ASC : 8%
traitement.
Cmax : 9%
Les recommandations officielles
Cmin : 6%
sur le traitement de la tuberculose
chez les patients infectés par le
25-O-désacétyl-rifabutine :
VIH doivent être prises en compte.
ASC : 525%
Cmax : 384%
Cmin : 394%
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Rifampicine 600 mg une fois par La rifampicine est un puissant
La rifampicine diminue
jour (atazanavir 300 mg et
inducteur du CYP3A4 et entraîne
considérablement les
ritonavir 100 mg une fois par jour) une diminution de 72% de l'ASC
concentrations plasmatiques de
d'atazanavir qui peut résulter en
l'atazanavir, ce qui peut entraîner
un échec virologique et un
une perte de l'effet thérapeutique
développement de résistance.
d'EVOTAZ et le développement
de résistance à l'atazanavir.
Le mécanisme d'interaction
L'association de la rifampicine
consiste en une induction du
avec EVOTAZ est contre-indiquée
CYP3A4 par la rifampicine.
(voir rubrique 4.3).
AGENTS REDUCTEURS D'ACIDITE
22
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Antagonistes des récepteurs H2
Sans Ténofovir
Famotidine 20 mg deux fois par
ASC d'atazanavir 18% (25%
Pour les patients ne prenant pas
jour (atazanavir 300 mg/ritonavir
1%)
de ténofovir, EVOTAZ une fois
100 mg une fois par jour) chez les Cmax d'atazanavir 20% (32%
par jour avec de la nourriture peut
patients infectés par le VIH
7%)
être administré simultanément
Cmin d'atazanavir 1% (16%
avec, et/ou au moins 10 heures
18%)
après, une dose d'antagoniste des

récepteurs H2. La dose
d'antagoniste des récepteurs H2 ne
doit pas dépasser une dose
comparable à 20 mg de famotidine
deux fois par jour.
Avec Ténofovir DF 300 mg une fois par jour
Famotidine 20 mg deux fois par
ASC d'atazanavir 10% (18%
Pour les patients qui prennent
jour (atazanavir
2%)
du ténofovir DF, il n'est pas
300 mg/ritonavir100 mg/ténofovir Cmax d'atazanavir 9% (16%
recommandé de co-administrer
DF 300 mg une fois par jour,
1%)
EVOTAZ avec un antagoniste des
administrés simultanément)
Cmin d'atazanavir 19% (31%
récepteurs H2.
6%)

Le mécanisme d'interaction
consiste en une diminution de la
solubilité de l'atazanavir liée à
l'augmentation du pH
intra-gastrique avec les
antagonistes H2.
Inhibiteurs de la pompe à protons
Oméprazole 40 mg une fois par
ASC d'atazanavir 94% (95%
La co-administration d'EVOTAZ
jour
93%)
avec les inhibiteurs de la pompe à
(atazanavir 400 mg une fois par
Cmax d'atazanavir 96% (96%
protons n'est pas recommandée.
jour, 2 heures après l'oméprazole)
95%)
Cmin d'atazanavir 95% (97%
93%)
Oméprazole 40 mg une fois par
ASC d'atazanavir 76% (78%
jour
73%)
(atazanavir 300 mg une fois par
Cmax d'atazanavir 72% (76%
jour avec ritonavir 100 mg une
68%)
fois par jour, 2 heures après
Cmin d'atazanavir 78% (81%
l'oméprazole)
74%)
23
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Oméprazole 20 mg une fois par
ASC d'atazanavir 42% (66%
jour le matin (atazanavir 300 mg
25%)
une fois par jour avec ritonavir
Cmax d'atazanavir 39% (64%
100 mg une fois par jour l'après-
19%)
midi, 12 heures après
Cmin d'atazanavir 46% (59%
l'oméprazole)
29%)
Le mécanisme d'interaction
consiste en une diminution de la
solubilité de l'atazanavir liée à
l'augmentation du pH
intra-gastrique avec les inhibiteurs
de la pompe à protons.
Antiacides
Antiacides et médicaments
Une baisse des concentrations
EVOTAZ doit être administré 2
contenant des tampons
plasmatiques d'atazanavir est
heures avant ou 1 heure après les
antiacides
possible en cas de co-
antiacides ou des médicaments
administration d'EVOTAZ avec
tamponnés.
des antiacides, y compris des
médicaments tamponnés, du fait
d'une augmentation du pH
gastrique induite par ces
médicaments.
ANTAGONISTE DES RECEPTEURS ALPHA-1 ADRENERGIQUES
Alfuzosine
Une augmentation des
La co-administration d'EVOTAZ
concentrations d'alfuzosine est
avec l'alfuzosine est contre-
possible et peut induire une
indiquée (voir rubrique 4.3)
hypotension.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
ANTICOAGULANTS
Dabigatran
La co-administration avec
La co-administration d'EVOTAZ
EVOTAZ peut augmenter les taux avec le dabigatran est contre-
plasmatiques du dabigatran et
indiquée (voir rubrique 4.3).
avoir des effets similaires à ceux
observés avec d'autres inhibiteurs
puissants de la P-gp.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition de la
P-gp par le cobicistat.
24
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Ticagrélor
La co-administration d'EVOTAZ
La co-administration d'EVOTAZ
et du ticagrélor peut augmenter les et du ticagrélor est contre-
concentrations de l'anticoagulant.
indiquée.

Le mécanisme d'interaction
L'utilisation d'autres antiagrégants
consiste en une inhibition du
plaquettaires non impactés par
CYP3A et/ou de la
l'inhibition ou l'induction du CYP
glycoprotéine-P par l'atazanavir et (par exemple le prasugrel) est
le cobicistat.
recommandée (voir rubrique 4.3).
Warfarine
La co-administration avec
La co-administration avec
EVOTAZ risque d'augmenter les
EVOTAZ n'a pas été étudiée et
concentrations plasmatiques de la
peut potentiellement provoquer
warfarine.
des saignements graves et/ou
pouvant mettre en jeu le pronostic
Le mécanisme d'interaction
vital en raison d'une augmentation
consiste en un inhibition du
des concentrations plasmatiques de
CYP3A4 par l'atazanavir et le
la warfarine. Il est recommandé
cobicistat.
que l'INR (International
Normalized Ratio) soit surveillé.
Apixaban
La co-administration avec
La co-administration d'apixaban,
Edoxaban
EVOTAZ peut entraîner une
d'édoxaban ou de rivaroxaban n'est
Rivaroxaban
augmentation des concentrations
pas recommandée avec EVOTAZ.
plasmatiques des AODs, ce qui
peut entraîner un risque accru de
saignement.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 et/ou de la P-gp par le
cobicistat.
ANTIÉPILEPTIQUES
Carbamazépine
Une diminution des concentrations La co-administration de EVOTAZ
Phénobarbital
plasmatiques de l'atazanavir et/ou
avec ces médicaments
Phénytoine
du cobicistat par ces
antiépileptiques est contre-
antiépileptiques est attendue.
indiquée (voir rubrique 4.3).
Le mécanisme d'interaction
consiste en une induction du
CYP3A par le antiépileptique.
ANTIHISTAMINIQUES
Astémizole
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
La co-administration d'EVOTAZ
Terfénadine
en association avec des
avec l'astémizole et la terfénadine
médicaments qui sont des substrats est contre-indiquée (voir
du CYP3A4 et qui ont une marge
Rubrique 4.3).
thérapeutique étroite.
ANTICANCEREUX ET IMMUNOSUPPRESSEURS
Anticancéreux
25
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Irinotécan
L'atazanavir inhibe l'UGT et peut
En cas de co-administration
interférer avec le métabolisme de
d'EVOTAZ avec l'irinotécan, les
l'irinotécan, avec pour
patients devront être soumis à une
conséquence une toxicité accrue
surveillance étroite des effets
de l'irinotécan.
indésirables liés à l'irinotécan.
Dasatinib
Les concentrations de ces
Les concentrations de ces
Nilotinib
médicaments peuvent augmenter
médicaments peuvent augmenter
Vinblastine
en cas de co-administration avec
en cas de co-administration avec
Vincristine
EVOTAZ.
EVOTAZ, provoquant un risque

accru d'effets indésirables
Le mécanisme d'interaction
habituellement associés à ces
consiste en une inhibition du
médicaments anticancéreux.
CYP3A4 par le cobicistat.
Immunosuppresseurs
Ciclosporine
Les concentrations de ces
Un suivi thérapeutique des
Tacrolimus
immunosuppresseurs peuvent
concentrations des
Sirolimus
augmenter en cas de
immunosuppresseurs plus fréquent
co-administration avec EVOTAZ.
est recommandé en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
ANTIPSYCHOTIQUES
Pimozide
Les concentrations de ces
L'association de pimozide de
Quétiapine
médicaments peuvent être
quétiapine ou lurasidone et
Lurasidone
augmentées en cas de
d'EVOTAZ est contre-indiquée
co-administration avec EVOTAZ.
(voir Rubrique 4.3).
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A par l'atazanavir et le
cobicistat.
AGENTS CARDIOVASCULAIRES
Antiarythmiques
Disopyramide
Les concentrations de ces
La co-administration avec
Flécainide
médicaments antiarythmiques
EVOTAZ peut potentiellement
Méxiletine
peuvent augmenter en cas de
provoquer des évènements
Propafénone
co-administration avec EVOTAZ.
indésirables graves et/ou pouvant
mettre en jeu le pronostic vital. La
Le mécanisme d'interaction
prudence s'impose et une
consiste en un inhibition du
surveillance des concentrations
CYP3A par l'atazanavir et le
thérapeutiques de ces médicaments
cobicistat.
est recommandée en cas de co-
administration avec EVOTAZ.
26
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Amiodarone
Les concentrations de ces
L'amiodarone, la dronédarone, la
Dronédarone
médicaments antiarythmiques
quinidine et la lidocaïne par voie
Quinidine
peuvent augmenter en cas de
systémique ont une marge
Lidocaïne par voie systémique
co-administration avec EVOTAZ.
thérapeutique étroite et sont

contre-indiquées du fait de
Le mécanisme d'interaction
l'inhibition potentielle du CYP3A
consiste en un inhibition du
par EVOTAZ (voir Rubrique 4.3).
CYP3A par l'atazanavir et le
cobicistat.
Digoxine (0,5 mg en
Les concentrations plasmatiques
La concentration maximale de la
unidose)/cobicistat (150 mg
de la digoxine peuvent augmenter
digoxine est augmenté lors de la
multidose)
en cas de co-administration avec
co-administration avec le
EVOTAZ.
cobicistat. Lors de la
co-administration avec EVOTAZ,
Digoxine :
titrez la dose de digoxine et
ASC :
surveiller les concentrations de
Cmax : 41%
digoxine. Il est recommandé
Cmin : non déterminée
d'initier la digoxine par la dose la
plus faible possible.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition de la
P-gp par le cobicistat.
Antihypertenseurs
Métoprolol
Les concentrations de
Une surveillance clinique est
Timolol
béta-bloquants peuvent augmenter recommandée lors de la
en cas de co-administration avec
co-administration avec EVOTAZ
EVOTAZ.
et une réduction de la dose de
béta-bloquant peut être nécessaire.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP2D6 par le cobicistat.
Inhibiteurs de canaux calciques
Bépridil
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
La co-administration de bépridil
en association avec des
est contre-indiquée (voir
médicaments qui sont des substrats Rubrique 4.3).
du CYP3A4 et qui ont une marge
thérapeutique étroite.
27
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Diltiazem 180 mg une fois par
ASC du diltiazem 125% (109%
L'exposition au diltiazem et à un
jour
141%)
métabolite, désacétyl-diltiazem,
(atazanavir 400 mg une fois par
Cmax du diltiazem 98% (78%
est augmentée quand le diltiazem
jour)
119%)
est co-administré avec l'atazanavir,
Cmin du diltiazem 142% (114%
un composant d'EVOTAZ. Une
173%)
réduction de la dose initiale de
diltiazem de 50 % doit être
ASC du désacétyl-diltiazem
envisagée, et une surveillance de
165% (145% 187%)
l'électrocardiogramme est
Cmax du désacétyl-diltiazem
recommandée.
172% (144% 203%)
Cmin du désacétyl-diltiazem 121%
(102% 142%)
Aucun effet significatif sur les
concentrations d'atazanavir n'a été
observé. Il a été observé un
allongement de l'espace PR
maximal par rapport à une
administration d'atazanavir seul.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
Amlodipine
Les concentrations d'inhibiteurs
Des précautions sont nécessaires.
Félodipine
calciques peuvent augmenter en
Le dosage des inhibiteurs
Nicardipine
cas de co-administration avec
calciques doit être envisagé. Une
Nifédipine
EVOTAZ.
surveillance par
Vérapamil
électrocardiogramme est
Le mécanisme d'interaction
recommandée.
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
Une surveillance clinique des
cobicistat.
effets thérapeutiques et des
événements indésirables est
recommandée lorsque ces
médicaments sont co-administrés
avec EVOTAZ.
Antagonistes des récepteurs de l'endothéline
Bosentan
La co-administration de bosentan
Les concentrations plasmatiques
et du cobicistat peut conduire à
de l'atazanavir peuvent être
une baisse des concentrations
réduites, conséquence de la
plasmatiques du cobicistat.
diminution des concentrations
plasmatiques du cobicistat, ce qui
Le mécanisme d'interaction
peut conduire à une perte de l'effet
consiste en une inhibition du
thérapeutique et au développement
CYP3A4 par l'atazanavir et le
de résistance.
cobicistat.
La co-administration n'est pas
recommandée (voir Rubrique 4.4).
CORTICOSTÉROIDES
28
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Corticostéroïdes principalement Interactions non étudiées avec les
L'utilisation concomitante
métabolisés par le CYP3A (y
composants d'EVOTAZ.
d'EVOTAZ et de corticostéroïdes
compris bétaméthasone,
qui sont métabolisés par le
budésonide, fluticasone,
Les concentrations plasmatiques
CYP3A (par exemple propionate
mométasone, prednisone,
de ces médicaments peuvent être
de fluticasone ou autres
triamcinolone).
augmentées lorsqu'ils sont co-
corticostéroïdes pris par inhalation
administrés avec EVOTAZ, ce qui ou par voie nasale) peut augmenter
entraîne une réduction des
le risque de développement
concentrations du cortisol sérique. d'effets systémiques des
corticostéroïdes, y compris le
syndrome de Cushing et la
suppression surrénalienne.
La co-administration avec des
corticostéroïdes métabolisés par le
CYP3A n'est pas recommandée, à
moins que les bénéfices potentiels
pour le patient soient supérieurs
aux risques, auquel cas celui-ci
doit être surveillé pour détecter
d'éventuels effets systémiques des
corticostéroïdes. D'autres
corticostéroïdes, moins dépendants
du métabolisme du CYP3A, par
exemple la béclométhasone prise
par voie intranasale ou par
inhalation, doivent être envisagés,
en particulier pour l'utilisation à
long terme.
ANTIDÉPRESSEURS
Autre antidépresseurs :
Trazodone
Les concentrations plasmatiques
Si trazodone est co-administré
de trazodone peuvent augmenter
avec EVOTAZ, l'association doit
en cas de co-administration avec
être utilisée avec précaution et une
EVOTAZ.
dose plus faible de trazadone doit
être envisagée.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
29
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
DYSFONCTIONNEMENT ERECTILE
Inhibiteurs PDE5
Sildénafil
Le sildénafil, le tadalafil et le
Les patients doivent être informés
Tadalafil
vardénafil sont métabolisés par le
de ces éventuels effets indésirables
Vardénafil
CYP3A4. La co-administration
lors de la co-administration avec
Avanafil
d'EVOTAZ peut entraîner une
EVOTAZ d'inhibiteurs de la PDE5
augmentation des concentrations
pour traiter le dysfonctionnement
de l'inhibiteur de la PDE5 et une
érectile (voir rubrique 4.4).
augmentation des effets
indésirables associés à l'inhibiteur
Pour le traitement du
de la PDE5, notamment
dysfonctionnement érectile, il est
hypotension, anomalies visuelles
recommandé en cas de
et priapisme.
co-administration avec EVOTAZ
d'utiliser le sildénafil avec
Le mécanisme de cette interaction
précaution, à des doses réduites de
consiste en une inhibition du
25 mg toutes les 48 heures ;
CYP3A4 par atazanavir et
tadalafil doit être utilisé avec
cobicistat.
précaution à des doses réduites de
10 mg toutes les 72 heures ;
vardénafil doit être utilisé avec
précaution à des doses réduites ne
dépassant pas plus de 2,5 mg
toutes les 72 heures.
La surveillance des événements
indésirables doit être accrue.
L'association d'avanafil et
d'EVOTAZ est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
Voir aussi HYPERTENSION
ARTERIELLE PULMONAIRE
dans ce tableau pour d'autres
informations concernant la
co-administration d'EVOTAZ avec
le sildénafil.
PRODUITS À BASE DE PLANTES
Millepertuis (Hypericum
La co-administration d' EVOTAZ
La co-administration d'EVOTAZ
perforatum)
avec du millepertuis peut entraîner avec des produits contenant du
une réduction significative des
millepertuis est contre-indiquée
concentrations plasmatiques
(voir rubrique 4.3).
d'atazanavir et de cobicistat. Cet
effet peut être dû à une induction
du CYP3A4. Il y a un risque de
perte de l'effet thérapeutique et de
développement de résistance à
l'atazanavir (voir rubrique 4.3).
30
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
CONTRACEPTIFS ORAUX
Progestatif/oestrogène
Les concentrations de
La co-administration d'EVOTAZ
l'éthinylestradiol et de la
avec des contraceptifs hormonaux
noréthindrone sont augmentées
doit être évitée. Une méthode
quand un contraceptif oral
alternative fiable de contraception
combiné contenant ces agents est
(non hormonale) est
co-administré avec l'atazanavir. Le recommandée.
mécanisme d'interaction consiste
en une inhibition du métabolisme
par l'atazanavir.
Les effets de la co-administration
d'EVOTAZ sur les progestatifs et
oestrogènes ne sont pas connus.
Drospirénone/ethinylestradiol 3
ASC du drospirénone : 130%
Les concentrations plasmatiques
mg/0,02 mg en dose unique
Drospirenone Cmax :
de la drospirénone sont
(atazanavir 300 mg une fois par
Drospirenone Cmin : Non calculé
augmentées après la co-
jour associé au cobicistat 150 mg
administration de
une fois par jour)
ASC de l'éthinylestradiol :
drospirénone/éthinylestradiol avec
Ethinyloestradiol Cmax :
atazanavir/cobicistat. Si
Ethinyloestradiol Cmin : Non
drospirénone/éthinylestradiol est
calculé
co-administré avec
l'atazanavir/cobicistat, une
surveillance clinique est
recommandée en raison du risque
d'hyperkaliémie.
AGENTS MODIFICATEURS DES LIPIDES
Lomitapide
La co-administration du
Il existe un risque d'augmentation
lomitapide avec l'un des
nette des taux de transaminases et
composants d'EVOTAZ n'a pas
d'hépatotoxicité associé à une
été étudiée.
augmentation des concentrations
plasmatiques de lomitapide.
Le lomitapide est fortement
dépendant du CYP3A4 pour son
L'administration concomitante de
métabolisme et la
lomitapide et d'EVOTAZ est
co-administration avec EVOTAZ
contre-indiquée (voir rubrique
peut entraîner une augmentation
4.3).
des concentrations de lomitapide.
Inhibiteurs de l'HMG CoA réductase
Simvastatine
La simvastatine et la lovastatine
La co-administration de la
Lovastatine
sont principalement métabolisées
simvastatine ou de la lovastatine
par le CYP3A4 et la
avec EVOTAZ est contre-indiquée
co-administration à l'EVOTAZ
compte tenu du risque accru de
peut entraîner une augmentation
myopathie, notamment de
de leurs concentrations.
rhabdomyolyses (voir
rubrique 4.3).
31
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Atorvastatine 10 mg en dose
ASC d'atorvastatine : 822%
Les concentrations plasmatiques
unique
Atorvastatine Cmax : 1785%
de l'atorvastatine sont augmentées
(atazanavir 300 mg une fois par Atorvastatine Cmin : Non calculé
en cas d'administration
jour associé au cobicistat
concomitante
150 mg une fois par jour)
ASC d'atazanavir 5%
d'atazanavir/cobicistat.
Cmax d'atazanavir 7%
Cmin d'atazanavir 10%
La co-administration de
l'atorvastatine avec EVOTAZ n'est
pas recommandée.
Pravastatine
Bien que non étudié, il existe un
La prudence s'impose.
Fluvastatine
risque d'augmentation de
Pitavastatin
l'exposition à la pravastatine ou à
la fluvastatine en cas de
co-administration avec les
inhibiteurs de protéase. La
pravastatine n'est pas métabolisée
par le CYP3A4. La fluvastatine est
partiellement métabolisée par le
CYP2C9.
Les concentrations plasmatiques
de pitavastatine peuvent être
augmentées en cas de
co-administration avec EVOTAZ.
Rosuvastatine (10 mg en dose
ASC de la rosuvastatine : 242%
Les concentrations plasmatiques
unique)
Cmax de la rosuvastatine : 958%
de la rosuvastatine sont
(atazanavir 300 mg une fois par
Cmin de la rosuvastatine Non
augmentées en cas
jour associé au cobicistat 150 mg
calculé
d'administration concomitante
une fois par jour)
avec l'atazanavir/cobicistat.
ASC de l'atazanavir :
Cmax de l'atazanavir :
Lorsque l'administration
Cmin de l'atazanavir : 6%
concomitante est nécessaire, ne
pas dépasser 10 mg de
rosuvastatine par jour et une
surveillance clinique de la
tolérance (par exemple myopathie)
est recommandée.
BÊTA-AGONISTES INHALÉS
Salmétérol
La co-administration avec
La co-administration de salmétérol
EVOTAZ peut entraîner une
avec EVOTAZ n'est pas
augmentation des concentrations
recommandée (voir rubrique 4.4).
du salmétérol et une augmentation
des effets indésirables liés au
salmétérol.
Le mécanisme d'interaction
consiste en un inhibition du
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
DERIVES DE L'ERGOT DE SEIGLE
32
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Dihydroergotamine
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
La co-administration d'EVOTAZ
Ergométrine
en association avec des
avec ces dérivés de l'ergot de
Ergotamine
médicaments qui sont des substrats seigle est contre-indiquée (voir
Méthylergonovine
du CYP3A4 et qui ont une marge
rubrique 4.3).
thérapeutique étroite.
NEUROLEPTIQUES
Perphénazine
La co-administration de
Une diminution de la dose de
Rispéridone
neuroleptiques avec EVOTAZ
neuroleptiques métabolisés par le
Thioridazine
peut provoquer une augmentation
CYP3A ou le CYP2D6 peut être
des concentrations plasmatiques
nécessaire en cas de
des neuroleptiques.
co-administration avec EVOTAZ.
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 et/ou CYP2D6 par
l'atazanavir et/ou le cobicistat.
OPIOIDES
33
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Buprénorphine, une fois par
ASC de la buprénorphine 67%
La co-administration justifie un
jour, dose de maintien stable
Cmax de la buprénorphine 37%
suivi clinique des effets sédatifs et
(Atazanavir 300 mg une fois par
Cmin de la buprénorphine 69%
cognitifs. Une réduction de la dose
jour associé à ritonavir 100 mg
de buprénorphine peut être
une fois par jour).
ASC de la norbuprénorphine
envisagée.
105%

Cmax de la norbuprénorphine 61%
Cmin de la norbuprénorphine

101%


Le mécanisme de l'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 et de l'UGT1A1 par
l'atazanavir.
Les concentrations d'atazanavir
n'ont pas été modifiées de manière
significative.
Buprénorphine/naloxone en
ASC de la buprénorphine : 35%
combinaison avec cobicistat
Cmax de la buprénorphine : 66%
Cmin de la buprénorphine : 66%
ASC de la naloxone : 28%
Cmax de la naloxone : 28%
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par le cobicistat.
Méthadone, dose de maintien
Aucun effet significatif sur les
Aucun ajustement posologique
stable
concentrations de méthadone n'a
n'est nécessaire si la méthadone
(atazanavir 400 mg une fois par
été observé lors de
est co-administrée avec EVOTAZ.
jour)
co-administration avec atazanavir.
Étant donné qu'il a été démontré
que le cobicistat n'a aucun effet
significatif sur les concentrations
de la méthadone, aucune
interaction n'est attendue si la
méthadone est co-administrée avec
EVOTAZ.
HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE
Inhibiteurs PDE5
34
Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutique
co-administration
Sildénafil
La co-administration avec
Il n'a pas été établi de dose tolérée
EVOTAZ peut conduire à une
et efficace pour le sildénafil quand
augmentation des concentrations
il est utilisé pour traiter
de l'inhibiteur de la PDE5 et à une l'hypertension artérielle
augmentation des effets
pulmonaire, en cas de co-
indésirables liés à l'inhibiteur de la administration avec EVOTAZ. Le
PDE5.
sildénafil, quand il est utilisé pour
le traitement de l'hypertension
Le mécanisme d'interaction
artérielle pulmonaire, est contre-
consiste en un inhibition du
indiqué (voir rubrique 4.3).
CYP3A4 par l'atazanavir et le
cobicistat.
SÉDATIFS/HYPNOTIQUES
Midazolam
Le midazolam et le triazolam sont
EVOTAZ ne doit pas être
Triazolam
très largement métabolisés par le
co-administré avec le triazolam ou
CYP3A4. La co-administration
avec le midazolam administré par
avec EVOTAZ peut entraîner une
voie orale (voir rubrique 4.3) alors
augmentation importante de la
que la prudence est requise en cas
concentration de ces
de co-administration d'EVOTAZ
benzodiazépines. Sur la base des
avec le midazolam administré par
données obtenues avec d'autres
voie parentérale. En cas de
inhibiteurs du cytochrome
co-administration d'EVOTAZ et
CYP3A4, des concentrations
du midazolam administré par voie
plasmatiques de midazolam
parentérale, celle-ci doit avoir lieu
significativement plus élevées sont dans une unité de soins intensifs,
attendues quand celui-ci est
ou une unité similaire, garantissant
administré par voie orale. Les
une étroite surveillance clinique et
données issues de l'utilisation
une prise en charge médicale
concomittante du midazolam par
appropriée en cas de dépression
voie parentérale avec d'autres
respiratoire et/ou de sédation
inhibiteurs de la protéase
prolongée. Un ajustement
suggèrent une augmentation
posologique doit être envisagé
possible, de 3 à 4 fois des
pour le midazolam, en particulier
concentrations plasmatiques de
si plus d'une dose de midazolam
midazolam.
est administrée.
Buspirone
Les concentrations de ces
Pour ces sédatifs/hypnotiques, il
Clorazépate
sédatifs/hypnotiques peuvent
peut être nécessaire de réduire la
Diazépam
augmenter en cas de
dose et il est recommandé de
Estazolam
co-administration avec EVOTAZ.
surveiller leur concentration.
Flurazépam

Zolpidem
Le mécanisme d'interaction
consiste en une inhibition du
CYP3A4 par le cobicistat.
AGENTS DE MOTILITÉ GASTRO-INTESTINALE
Cisapride
EVOTAZ ne doit pas être utilisé
La co-administration d'EVOTAZ
en association avec des
avec le cisapride est contre-
médicaments qui sont des substrats indiquée (voir rubrique 4.3).
du CYP3A4 et qui ont une marge
thérapeutique étroite.
Population pédiatrique
35
36
Classe de systèmes
d'organes
Effets indésirables
Fréquence
Affections du système immunitaire
peu fréquent
Hypersensisibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
fréquent
augmentation de l'appétit
peu fréquent
perte de poids, prise de poids, anorexie
Affections psychiatriques
fréquent
insomnie, rêves anormaux
peu fréquent
dépression, troubles du sommeil, désorientation, anxiété
Affections du système nerveux
fréquent
maux de tête, vertiges, somnolence, dysgueusie
peu fréquent
neuropathie périphérique, syncope, amnésie
Affections occulaires
très fréquent
ictère oculaire
Affections cardiaques
peu fréquent
torsades de pointesa
rare
allongement de l'intervalle QTa, oedème, palpitation
Affections vasculaires
peu fréquent
Hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
peu fréquent
Dyspnée
Affections gastro-intestinales
très fréquent
Nausée
fréquent
vomissement, diarrhée, dyspepsie, douleur abdominale, distension
abdominale, flatulence, sécheresse buccale
peu fréquent
pancréatite, gastrite, aphtes buccaux
Affections hépatobilaires
très fréquent
Ictère
fréquent
Hyperbilirubinémie
peu fréquent
hépatites, cholélithiasea, cholestasea
rare
hépatosplénomégalie, cholécystitea
37
Effets indésirables
Fréquence
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
fréquent
Rash
peu fréquent
prurit, érythème multiformea,b, éruptions cutanées toxiquesa,b, syndrome
DRESSa,b (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques), angioedèmea, urticaire, alopécie
rare
syndrome de Stevens-Johnsona,b, éruption cutanée vésiculo-bulleuse,
eczéma, vasodilatation
Affections musculo-squelettiques et systémiques
peu fréquent
myalgie, atrophie musculaire, artharlgie
rare
Myopathie
Affections du rein et des voies urinaires
peu fréquent
néphrolithiasea, hématurie, protéinurie, pollakiurie, néphrite interstitielle,
insuffisance rénale chroniquea
rare
douleur rénale
Affections des organes de reproduction et du sein
peu fréquent
Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
fréquent
fatigue
peu fréquent
pyréxie, asthénie, douleur de poitrine, malaise
rare
démarche anormale
a Ces effets indésirables ont été identifiés après la mise sur le marché du médicament ; cependant, les
fréquences ont été estimées à partir d'un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à
l'atazanavir (avec et sans ritonavir) lors des essais cliniques randomisés et contrôlés et d'autres essais
cliniques disponibles (n = 2321).
b Voir la rubrique c. Description de certains effets indésirables pour plus de détails.
Description de certains effets indésirables
Syndrome de réactivation immunitaire et maladies autoimmunes
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment
de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies autoimmunes
(comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées ; cependant, le délai d'apparition décrit
est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement
(voir rubrique 4.4).
Ostéonécrose
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique 4.4).
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Eruptions cutanées et syndromes associés
Les traitements par association d'antirétroviraux ont été associés à des anomalies métaboliques telles
que hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, insulino-résistance, hyperglycémie et
hyperlactatémie (voir rubriques 4.4 et 5.1).
38
39
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de
l'infection par le VIH, association de substances. Code ATC : J05AR15
Mécanisme d'action
40
41
Semaine 48
Semaine 144
Atazanavir
Atazanavir
Atazanavir
Atazanavir
associé au
associé au
associé au
associé au
cobicistatf
ritonavirf
cobicistatf
ritonavirf
(n = 344)
(n = 348)
(n = 344)
(n = 348)
Succès virologique
85%
87%
72%
74%
ARN VIH-1 < 50 copies/ml
Différence entre les
-2,2% (95% IC = -7,4%, 3,0%)
-2,1% (95% IC = -8,7%, 4,5%)
traitements
Echec virologiquec
6%
4%
8%
5%
Absence de données
9%
9%
20%
21%
virologiques à 144 ou 48
semaines
Arrêt du médicament de
6%
7%
11%
11%
l'étude pour EI ou décèsd
Arrêt du médicament de
3%
2%
8%
10%
l'étude pour d'autres raisons
et dernier taux disponible
d'ARN VIH-1
< 50 copies/mle
Données manquantes durant
0%
0%
< 1%
< 1%
la période mais sous
médicament de l'étude
a La période de 48 semaines est comprise entre 309 et 378 jours (inclus)
b La période de 144 semaines est comprise entre 967 et 1050 jours (inclus)
c Inclut les sujets ayant 50 copies/ml dans les périodes de 48 ou 144 semaines, les sujets qui ont arrêté
prématurément le traitement pour des raisons de perte ou de moindre efficacité, les sujets ayant arrêté le
traitement pour des raisons autres que des effets indésirables, le décès, la perte ou le manque d'efficacité, et
qui avaient une charge virale 50 copies/ml à l'arrêt du traitement.
d Inclut les patients qui ont arrêté le traitement pour cause d'effets indésirables (EI) ou de décès à tout moment
de l'étude pendant la période de traitement, et résultant en l'absence de données virologiques pendant cette
période de traitement.
e Inclut les sujets qui ont arrêté le traitement pour des raisons autres que des effets indésirables, le décès, la
perte ou le manque d'efficacité (par exemple, retrait du consentement, perdus de vue).
f Plus un traitement associant 200 mg d'emtricitabine et 300 mg de ténofovir DF en association fixe.
L'association atazanavir + cobicistat + association à dose fixe d'emtricitabine et de ténofovir DF a été
non inférieure à l'association atazanavir + ritonavir + association à dose fixe d'emtricitabine et de
ténofovir DF s'agissant de l'obtention d'un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL.
Dans l'étude GS-US-216-0114, l'augmentation moyenne par rapport aux valeurs initiales du nombre de
cellules CD4 + aux semaines 48 et 144 étaient respectivement de 213 et 310 cellules/mm3 chez les
patients recevant de l'atazanavir boosté par le cobicistat et de 219 et 332 cellules/mm3 chez les patients
recevant de l'atazanavir boosté avec le ritonavir.
Résistance
Le profil de résistance d'EVOTAZ est guidé par l'atazanavir. Le cobicistat ne sélectionne pas de
mutations de résistance du VIH, en raison de son absence d'activité antivirale.
42
43
44
45
46
47
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé
cellulose microcristalline (E460(i))
croscarmellose sodique (E468)
carboxyméthylamidon sodique
crospovidone (E1202)
acide stéarique (E570)
stéarate de magnesium (E470b)
hydroxypropyl cellulose (E463)
silice (E551)
Pelliculage
hypromellose (hydroxypropyl méthyl cellulose, E464)
dioxide de titane (E171)
talc (E553b)
triacétine (E1518)
oxyde de fer rouge (E172)
6.2 Incompatibilités
Non applicable.
6.3 Durée de conservation
48
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1025/001-002

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de la première autorisation : 13 juillet 2015
Date du dernier renouvellement : 27 mars 2020

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

49
ANNEXE II
A.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
50
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Swords Laboratories Unlimited Company T/A Bristol-Myers Squibb Pharmaceutical Operations,
External Manufacturing
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
CATALENT ANAGNI S.R.L.
Loc. Fontana del Ceraso snc
Strada Provinciale 12 Casilina, 41
03102, Anagni (FR)
Italie
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.

B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à
l'article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.

51
52
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE

53
A. ÉTIQUETAGE

54
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
EVOTAZ 300 mg/150 mg comprimés pelliculés
atazanavir/cobicistat

2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg d'atazanavir (sous forme de sulfate) et 150 mg de
cobicistat.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
90 (3 flacons de 30) comprimés-pelliculés.

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voir orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE

8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
55
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1025/001 30 comprimés pelliculés.
EU/1/15/1025/002 90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés

13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
evotaz

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identification unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
56
B. NOTICE
57
EVOTAZ 300 mg/150 mg comprimés pelliculés
atazanavir/cobicistat
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice? :
1.
Qu'est-ce que EVOTAZ et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVOTAZ
3.
Comment prendre EVOTAZ
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver EVOTAZ
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que EVOTAZ et dans quel cas est-il utilisé
EVOTAZ contient deux substances actives :
atazanavir est un médicament antiviral (ou antirétroviral). Il appartient à un groupe
d'antirétroviraux appelés inhibiteurs de protéase. Ces médicaments contrôlent l'infection par le
virus de l'immunodéficience humaine (VIH) en bloquant la production d'une protéine dont le VIH
a besoin pour se multiplier. Ils agissent en réduisant la quantité de virus dans le sang et ceci par
conséquent renforce votre système immunitaire. Ainsi azatanavir réduit le risque de développer
des maladies liées à l'infection par le VIH.
cobicistat, un booster (potentialisateur pharmacocinétique) pour aider à améliorer les effets
de l'atazanavir. Cobicistat ne traite pas directement votre infection par le VIH, mais il augmente
les taux d'atazanavir dans le sang. Il y parvient en ralentissant la dégradation de l'atazanavir et du
darunavir qui restent ainsi plus longtemps dans le corps.
EVOTAZ peut être utilisé chez l'adulte et l'adolescent (âgé de 12 ans et plus et pesant au moins 35
kg), qui sont contaminés par le VIH qui est responsable du syndrome d'immunodéficience acquise
(SIDA). Il est prescrit en association avec d'autres antirétroviraux pour aider à contrôler votre infection
par le VIH. Votre médecin discutera avec vous de la meilleure association de traitements avec
EVOTAZ dans votre cas.

2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre EVOTAZ
Ne prenez jamais EVOTAZ
si vous êtes allergique à l'atazanavir, au cobicistat ou à l'un des autres composants contenus dans
ce médicament mentionnés dans la rubrique 6
si vous avez des problèmes hépatiques modérés à sévères
si vous prenez les traitements suivants : voir également Autres médicaments et EVOTAZ
rifampicine, antibiotique utilisé pour traiter la tuberculose
carbamazépine, phénobarbital et phénytoine (utilisés pour prévenir les crises d'épilepsie)
58
allergiques, ces traitements pouvant être délivrés sans prescription médicale) ; cisapride
(utilisé dans le traitement du reflux gastrique, parfois appelé brûlures d'estomac) ; pimozide
(utilisé dans le traitement de la schizophrénie) ; amiodarone, dronedarone, quinidine,
lidocaïne (injectable) ou bépridil (utilisés pour corriger le rythme cardiaque) ; ergotamine,
dihydroergotamine, ergonovine, ergometrine et méthylergonovine (utilisées dans le
traitement des maux de tête) ; et l'alfuszosine (utilisée pour traiter l'hypertrophie de la
prostate)
quétiapine (utilisée pour traiter la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles
dépressifs majeurs) ; lurasidone (utilisée pour traiter la schizophrénie)
les traitements contenant du millepertuis (Hypericum perforatum, une préparation à base de
plantes).
midazolam administré par voie orale et triazolam (utilisés pour traiter les troubles du
sommeil et/ou soulager l'anxiété)
simvastatine, lovastatine et lomitapide (utilisées pour réduire le cholestérol sanguin)
avanafil (utilisé sur traiter les troubles de l'érection)
colchicine (utilisées pour traiter la goutte), si vous avez des troubles rénaux/hépatiques
dabigatran et ticagrélor (utilisés pour prévenir et réduire la formation des caillots sanguins)
produits contenant du grazoprévir, y compris l'association à dose fixe d'elbasvir/grazoprévir,
et l'association à dose fixe de glécaprévir/pibrentasvir (utilisée pour traiter l'hépatite C
chronique)
Ne prenez pas le sildénafil avec EVOTAZ quand le sildénafil est utilisé pour traiter l'hypertension
artérielle pulmonaire. Le sildénafil est également utilisé pour traiter le dysfonctionnement érectile.
Informez votre médecin si vous utilisez le sildénafil pour traiter le dysfonctionnement érectile.
Indiquez à votre médecin si vous prenez un de ces médicaments.
Avertissements et précautions
Certaines personnes nécessitent des précautions particulières avant ou pendant la prise d'EVOTAZ.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre EVOTAZ.
EVOTAZ ne guérit pas votre infection VIH. Vous pouvez continuer à développer des infections ou
autres maladies liées à l'infection par le VIH. Vous pouvez transmettre le VIH à d'autres personnes
même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements
antirétroviraux efficaces. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de
contaminer d'autres personnes.
Vous devez informer votre médecin :
si vous avez des problèmes hépatiques
si vous développez des signes ou symptômes de calculs (douleur du côté droit). Des calculs ont
été rapportés chez des patients prenant de l'atazanavir, un composant d'EVOTAZ.
si vous avez une hémophilie de type A ou B, vous pouvez noter une augmentation des
saignements.
si vous avez des problèmes avec vos reins ou si vous nécessitez une hémodialyse. Des calculs
rénaux ont été rapportés chez des patients prenant de l'atazanavir, un composant d'EVOTAZ. Si
vous présentez des signes ou des symptômes de calculs rénaux (douleur sur le côté, sang dans
les urines, douleurs quand vous urinez), veuillez en informer votre médecin immédiatement.
si vous prenez une contraception orale ("la pilule") pour éviter d'être enceinte. Si vous utilisez
actuellement un contraceptif oral ou utilisez un patch contraceptif pour éviter une grossesse,
vous devez utiliser un type de contraception supplémentaire ou différent (par exemple le
préservatif).
Chez certains patients présentant une infection par le VIH à un stade avancé (SIDA) et des antécédents
d'infection opportuniste, les signes et symptômes inflammatoires provenant d'infections antérieures
59
disoproxil, ténofovir alafénamide, éfavirenz, étravirine, névirapine et maraviroc)
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (utilisés pour traiter l'hépatite C)
sildénafil, vardénafil ou tadalafil (utilisé par les hommes pour traiter l'impuissance (troubles de
l'érection))
si vous prenez une contraception orale ("la pilule"), vous devez utiliser un type de contraception
supplémentaire ou différent (par exemple le préservatif).
60
exemple les antiacides, les antagonistes des récepteurs H2 comme la famotidine et les inhibiteurs
de la pompe à protons comme l'oméprazole)
disopyramide, flécaïnide, mexilétine, propafénone, digoxine, bosentan, amlodipine, félodipine,
nicardipine, nifédipine, vérapamil, diltiazem, métoprolol et timolol (médicaments réduisant la
pression artérielle, la fréquence cardiaque ou corrigeant le rythme cardiaque)
atorvastatine, pravastatine, fluvastatine, pitavastatine et rosuvastatine (utilisées pour diminuer les
taux de cholestérol)
salmétérol (utilisé pour traiter l'asthme)
ciclosporine, tacrolimus et sirolimus (médicaments immunosuppresseurs)
certains antibiotiques (rifabutine, clarithromycine)
kétoconazole, itraconazole, voriconazole et fluconazole (antifongiques)
metformine (utilisée pour traiter le diabète de type 2)
warfarine, apixaban, édoxaban et rivaroxaban (utilisés pour réduire la coagulation sanguine)
irinotécan, dasatinib, nilotinib, vinblastine et vincristine (utilisés dans le traitement du cancer)
trazodone (utilisé pour traiter la dépression)
perphénazine, risperidone, thioridazine, midazolam (donnés par voie parentérale), buspirone,
clorazépate, diazépam, estazolam, flurazépam et zolpidem (utilisé pour traiter les troubles du
système nerveux)
buprénorphine (utilisée pour traiter la dépendance aux opioïdes et la douleur)
Il est important d'indiquer à votre médecin si vous prenez : Des corticostéroïdes, y compris la
bétaméthasone, le budésonide, la fluticasone, la mométasone, la prednisone, la triamcinolone. Ces
médicaments sont utilisés pour traiter les allergies, l'asthme, les maladies inflammatoires de l'intestin,
les affections inflammatoires oculaires, articulaires et musculaires, ainsi que d'autres affections
inflammatoires. Si d'autres options ne peuvent pas être utilisées, ce médicament ne peut être utilisé
qu'après une évaluation médicale et sous étroite surveillance par votre médecin afin de détecter
d'éventuels effets secondaires des corticostéroïdes.
Grossesse et allaitement
EVOTAZ ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, car le taux de médicament dans votre sang peut
s'abaisser pendant la grossesse et ne plus être assez élevé pour contrôler le VIH. Votre médecin vous
prescrira d'autres médicaments si vous tombez enceinte sous EVOTAZ.
L'atazanavir, un composant d'EVOTAZ, est excrété dans le lait maternel humain. L'excrétion du
cobicistat, un autre composant d'EVOTAZ, dans le lait maternel humain n'est pas connue mais il a été
montré qu'il est excrété dans le lait chez l'animal. Discuter avec votre médecin de l'allaitement si vous
prenez EVOTAZ. Les patientes ne doivent pas allaiter pendant le traitement par EVOTAZ. Il est
recommandé aux femmes contaminées par le VIH de ne pas allaiter car le virus peut se transmettre par
le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients ont décrit des sensations vertigineuses pendant le traitement par l'atazanavir ou le
cobicistat, substances actives d'EVOTAZ. Si vous sentez des vertiges ou si vous êtes étourdi, ne
conduisez pas, n'utilisez aucun outil ou n'utilisez pas de machines, et contactez immédiatement votre
médecin.

3.
Comment prendre EVOTAZ
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Dans ces conditions, ce médicament sera efficace et
le risque pour le virus VIH de développer une résistance au traitement sera réduit.
61
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Informez votre médecin de tout changement de
votre état de santé.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les patients traités par EVOTAZ.
Très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
jaunissement de la peau ou de la partie blanche de vos yeux
nausées
Fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
augmentation des taux de bilirubine dans le sang
vomissements, diarrhée, douleurs ou inconfort au niveau de l'estomac, indigestion, ballonnement
ou distension abdominale (abdomen), gaz (flatulences)
maux de tête, sensations vertigineuses
fatigue extrême
augmentation de l'appétit, modification du goût, bouche sèche
difficulté à dormir, rêves anormaux, envie de dormir
rash
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à1 personne sur 100)
rythme cardiaque irrégulier pouvant menacer le pronostic vital (torsade de pointes)
réaction allergique (hypersensibilité)
inflammation du foie
inflammation du pancréas, inflammation de l'estomac
réactions allergiques, y compris éruption cutanée, température élevée, augmentation des taux
d'enzymes hépatiques observés lors des tests sanguins, augmentation d'un type de globule blanc
[ésosinophilie] et / ou hypertrophie des ganglions lymphatiques (voir rubrique 2)
gonflement sévère de la peau et d'autres tissus, le plus souvent les lèvres ou les yeux
62
l'urine, augmentation de la fréquence des mictions, maladie rénale chronique (l'efficacité de vos
reins)
calculs biliaires
rétrécissement musculaire, douleurs articulaires, douleurs musculaires
inflammation de la glande mammaire chez l'homme
dépression, anxiété, troubles du sommeil
fatigue ou faiblesse inhabituelle
perte d'appétit, perte de poids, gain de poids
désorientation, perte de mémoire
engourdissement, faiblesse, fourmillements ou douleur dans les bras et les jambes
ulcères de la bouche et boutons de fièvre
éruption cutanée avec démangeaisons, perte ou amincissement inhabituel des cheveux,
démangeaisons

Rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1000)
réactions allergiques comprenant une éruption cutanée grave, une température élevée et une
hypertrophie des ganglions lymphatiques (syndrome de Stevens-Johnson, voir rubrique 2).
rythme cardiaque rapide ou irrégulier (allongement de l'intervalle QTc)
augmentation de la taille du foie et de la rate
inflammation de la vésicule biliaire
douleur rénale
gonflement
accumulation visible de liquide sous la peau, éruption cutanée, élargissement des vaisseaux
sanguins
marcher de manière anormale
douleurs musculaires, faiblesse musculaire, non causée par l'exercice physique
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l'augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit enAnnexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver EVOTAZ
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et le flacon après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
63
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient EVOTAZ
Les substances actives sont l'atazanavir et le cobicistat. Chaque comprimé pelliculé contient
300 mg d'atazanavir (sous forme de sulfate), et 150 mg de cobicistat.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé - cellulose microcristalline (E460(i)), croscarmellose sodique (E468),
carboxyméthylamidon sodique, crospovidone (E1202), acide stéarique (E570), stéarate de
magnesium (E470b), hydroxypropyl cellulose (E463), silice (E551)
Pelliculage - hypromellose (hydroxypropyl méthyl cellulose, E464), dioxide de titane (E171),
talc (E553b), triacétine (E1518), oxyde de fer rouge (E172)
Qu'est ce que EVOTAZ et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés d'EVOTAZ sont des comprimés roses, ovales, biconvexes, de dimension
approximative 19 mm x 10.4 mm, comportant la mention "3641" gravée sur une face et sans marquage
sur l'autre face.
Les comprimés pelliculés d'EVOTAZ sont proposés en flacons de 30 comprimés. Les
conditionnements suivants sont disponibles : boîtes contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés et
boîtes contenant 90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées dans votre pays.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le
Fabricant
Marché
CATALENT ANAGNI S.R.L
Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG
Loc. Fontana del Ceraso snc
Plaza 254
Strada Provinciale 12 Casilina, 41
Blanchardstown Corporate Park 2
03012 Anagni (FR)
Dublin 15, D15 T867
Italie
Irlande

Swords Laboratories Unlimited Company T/A
Bristol-Myers Squibb Pharmaceutical
Operations, External Manufacturing
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu.
64

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS