Duloxetine zentiva 30 mg

ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
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1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 30 mg de duloxétine.
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque gélule contient 42,26-46,57 mg de saccharose.
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 60 mg de duloxétine.
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque gélule contient 84,51-93,14 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante.
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Gélule opaque d’environ 15,9 mm de long, composée d’un corps blanc opaque et d’une coiffe bleue
claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à jaune-marron clair.
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Gélule opaque d’environ 19,4 mm de long, composée d’un corps ivoire opaque et d’une coiffe bleue
claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à jaune-marron clair.
4.
4.1
DONNEES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Traitement du trouble dépressif majeur.
Traitement de la douleur neuropathique diabétique périphérique.
Traitement du trouble anxiété généralisée.
Duloxétine Zentiva est indiqué chez l’adulte.
Pour plus d’informations, voir rubrique 5.1.
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4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
Trouble dépressif majeur
La posologie initiale et recommandée pour le maintien de la réponse est de 60 mg une fois par jour, à
prendre au cours ou en dehors des repas. Des posologies supérieures à 60 mg par jour en une prise,
jusqu’à une dose maximale de 120 mg par jour, ont été évaluées, en termes de sécurité d’emploi, lors
des études cliniques. Toutefois, l’intérêt d’une augmentation posologique chez les patients ne
répondant pas à la dose initiale recommandée n’est pas établi.
La réponse thérapeutique apparaît généralement après 2-4 semaines de traitement.
Après obtention de l’effet thérapeutique attendu, il est recommandé de poursuivre le traitement
plusieurs mois afin de prévenir les rechutes. Chez les patients répondant à la duloxétine, et présentant
des antécédents d’épisodes dépressifs majeurs répétés, la poursuite à long terme du traitement peut
être envisagée, à une posologie de 60 à 120 mg/jour.
Trouble anxiété généralisée
La posologie initiale recommandée chez les patients présentant un trouble anxiété généralisée est de
30 mg une fois par jour, à prendre au cours ou en dehors des repas. Chez les patients ayant une
réponse insuffisante, la dose devra être augmentée à 60 mg, qui est la dose d’entretien habituelle chez
la plupart des patients.
Chez les patients présentant un trouble dépressif majeur associé, la posologie initiale comme
d’entretien est de 60 mg une fois par jour (veuillez également lire les recommandations de posologie
ci-dessus).
Des doses allant jusqu’à 120 mg par jour se sont montrées efficaces et leur sécurité d’emploi a été
évaluée dans des essais cliniques. Chez les patients présentant une réponse insuffisante à la dose de
60 mg, une augmentation de doses jusqu’à 90 mg ou 120 mg peut donc être envisagée.
L’augmentation des doses doit être basée sur la réponse clinique et la tolérance.
Après consolidation de la réponse, il est recommandé de continuer le traitement pendant plusieurs
mois afin d’éviter une rechute.
Douleur neuropathique diabétique périphérique
La posologie initiale et d’entretien recommandée est de 60 mg une fois par jour, à prendre au cours ou
en dehors des repas. La sécurité d’utilisation de posologies supérieures à 60 mg une fois par jour,
jusqu’à une dose maximale de 120 mg par jour, administrées en plusieurs prises équivalentes, a été
évaluée au cours des essais cliniques. Les concentrations plasmatiques de duloxétine ont montré une
grande variabilité inter-individuelle (voir rubrique 5.2). De ce fait, chez certains patients, en cas de
réponse insuffisante à la dose de 60 mg, la posologie pourra être augmentée.
La réponse au traitement devra être évaluée après 2 mois. Chez les patients ayant une réponse initiale
insuffisante, une réponse au traitement au-delà de cette période est peu probable.
Le bénéfice thérapeutique devra être réévalué régulièrement (au moins tous les 3 mois) (voir rubrique
5.1).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique sur la seule base de l’âge n’est nécessaire chez le sujet âgé.
Cependant, comme pour tout médicament, la prudence s’impose chez le sujet âgé, principalement avec
la duloxétine à la posologie de 120 mg par jour pour le trouble dépressif majeur ou le trouble anxiété
généralisée, du fait de données limitées (voir rubriques 4.4 et 5.2).
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Insuffisance hépatique
Duloxétine Zentiva ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une pathologie hépatique
entraînant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère à modérée
(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 mL/min). Duloxétine Zentiva ne doit pas être utilisé
chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min ;
voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La duloxétine ne doit pas être utilisée chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans dans
le traitement du trouble dépressif majeur en raison de problème(s) de sécurité et d’efficacité (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).
La sécurité et l’efficacité de la duloxétine dans le traitement du trouble anxiété généralisée chez les
patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles
sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2.
La sécurité et l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de la douleur neuropathique diabétique
périphérique n'ont pas fait l'objet d'étude. Aucune donnée n'est disponible.
Arrêt du traitement
L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par Duloxétine Zentiva, la
dose doit être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de
limiter le risque de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes non tolérables
apparaissent lors de la diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose
précédemment prescrite peut être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la
dose, mais à un rythme plus progressif.
Mode d’administration
Voie orale.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs, irréversibles (voir
rubrique 4.5).
Maladie hépatique entraînant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
Association à la fluvoxamine, à la ciprofloxacine ou à l’énoxacine (inhibiteurs puissants du CYP1A2),
associations entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques de duloxétine (voir rubrique
4.5).
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubrique 4.4).
L’instauration du traitement par Duloxétine Zentiva est contre-indiquée chez les patients présentant
une hypertension artérielle non équilibrée qui pourrait les exposer à un risque potentiel de crise
hypertensive (voir rubriques 4.4 et 4.8).
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4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Episodes maniaques et convulsions
Duloxétine Zentiva doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un antécédent d’épisode
maniaque ou un diagnostic de trouble bipolaire et/ou des convulsions.
Mydriase
Des cas de mydriase ayant été rapportés avec la duloxétine, Duloxétine Zentiva doit être prescrit avec
prudence chez les patients présentant une pression intra-oculaire élevée ou un risque de glaucome aigu
à angle fermé.
Pression artérielle et fréquence cardiaque
La duloxétine a été associée à une augmentation de la pression artérielle et à une hypertension
artérielle cliniquement significative chez certains patients. Ceci peut être dû à l’effet noradrénergique
de la duloxétine. Des cas de crise hypertensive ont été rapportés avec la duloxétine, en particulier chez
des patients présentant une hypertension préexistante. Par conséquent, chez les patients présentant une
hypertension artérielle et/ou une cardiopathie, une surveillance de la pression artérielle est
recommandée, particulièrement pendant le premier mois de traitement. La duloxétine doit être utilisée
avec prudence chez les patients dont l’état peut être aggravé par une augmentation de la fréquence
cardiaque ou par une augmentation de la pression artérielle. La prudence est également de mise
lorsque la duloxétine est associée à des médicaments pouvant perturber son métabolisme (voir
rubrique 4.5). Chez les patients présentant une augmentation persistante de la pression artérielle au
cours de leur traitement par la duloxétine, une diminution de la posologie ou un sevrage progressif
devra être envisagé (voir rubrique 4.8). Chez les patients présentant une hypertension non équilibrée,
la duloxétine ne devra pas être prescrite (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Les concentrations plasmatiques de duloxétine augmentent chez les patients dialysés pour insuffisance
rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min). Pour les patients présentant une insuffisance
rénale sévère, voir la rubrique 4.3. Pour les patients présentant une insuffisance rénale légère ou
modérée, voir la rubrique 4.2.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu
le pronostic vital, peut se produire avec la duloxétine, en particulier lorsqu’elle est associée à d’autres
agents sérotoninergiques (dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, les antidépresseurs tricycliques ou les triptans),
ainsi qu’avec des agents qui altèrent le métabolisme de la sérotonine comme les IMAOs, les
antipsychotiques ou d'autres antagonistes dopaminergiques ou avec des opioïdes tels que la
buprénorphine (avec ou sans naloxone), le tramadol et la péthidine qui peuvent affecter les systèmes
de neurotransmission sérotoninergique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes d’un syndrome sérotoninergique peuvent inclure un changement de l’état mental (par
exemple agitation, hallucinations, coma), des troubles du système nerveux autonome (par exemple
tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des aberrations neuromusculaires (par exemple
hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro intestinaux (par exemple nausées,
vomissements, diarrhées).
Si un traitement associant la duloxétine à d’autres agents sérotoninergiques pouvant affecter les
systèmes de neurotransmission sérotoninergique et/ou dopaminergique, est cliniquement justifié, une
surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'initiation du traitement et lors
de l’augmentation des doses.
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En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement
devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Millepertuis
Lors de la prise concomitante de Duloxétine Zentiva avec des préparations à base de plantes contenant
du millepertuis (Hypericum
perforatum),
les effets indésirables peuvent être plus fréquents.
Suicide
Trouble dépressif majeur et trouble anxiété généralisée
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto agression et de suicide
(événements de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative.
L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients
devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique
montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels Duloxétine Zentiva est prescrit peuvent également
être associés à un risque accru d’événements de type suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être
associés à un trouble dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour
les patients souffrant de trouble dépressif majeur devront être appliquées aux patients présentant
d’autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents d’événements de type suicidaire ou ceux exprimant des idées
suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé d’idées
suicidaires ou de comportements suicidaires, et doivent faire l’objet d’un suivi étroit pendant le
traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation des
antidépresseurs dans des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de
comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseur par
rapport à ceux recevant un placebo.
Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine
ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.8).
Une surveillance étroite des patients et en particulier ceux à haut risque devra accompagner le
traitement médicamenteux spécialement au début du traitement et lors de changements de dose. Les
patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller une quelconque
aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du
comportement et prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes surviennent.
Douleur neuropathique diabétique périphérique
Comme pour les traitements d’action pharmacologique similaire (antidépresseurs), des cas isolés
d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine ou peu
après son arrêt. Concernant les facteurs de risque suicidaires dans la dépression, voir ci-dessus. Les
médecins devront inciter les patients à signaler, à tout moment, toute pensée ou sentiment de détresse.
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
L’utilisation de la duloxétine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des
comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile
(principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés
au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à
ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le
patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes
suicidaires (voir rubrique 5.1). De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez
l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et
comportemental (voir rubrique 4.8).
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Hémorragie
Des cas de saignements anormaux, tels qu’ecchymoses, purpura et hémorragies gastro-intestinales ont
été rapportés avec les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) et avec les
Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSNA), dont la duloxétine. La
duloxétine peut augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubrique 4.6). La prudence est
de mise chez les patients prenant des anticoagulants et/ou des médicaments connus pour modifier la
fonction plaquettaire (exemple les AINS ou l’acide acétylsalicylique), ainsi que chez les patients
prédisposés aux saignements.
Hyponatrémie
Des cas d’hyponatrémie ont été rapportés lors de l’administration de la duloxétine, dont des cas avec
une natrémie inférieure à 110 mmol/l. L’hyponatrémie peut être due à un syndrome de sécrétion
inappropriée de l’hormone anti-diurétique (SIADH). La majorité des cas d’hyponatrémie concernait
des patients âgés, notamment lorsqu’elle était associée à des antécédents récents, ou à un état
prédisposant à un trouble de l’équilibre hydro-électrolytique. La prudence est de mise chez les patients
ayant un risque augmenté d’hyponatrémie, comme les patients âgés, cirrhotiques, déshydratés ou
traités par diurétiques.
Arrêt du traitement
Les symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement sont fréquents particulièrement lorsque l’arrêt est
brutal (voir rubrique 4.8). Dans les essais cliniques, les effets indésirables observés à l’arrêt brutal du
traitement sont survenus chez environ 45 % des patients traités par la duloxétine et 23 % des patients
traités par placebo. Le risque de symptômes de sevrage observés sous ISRS et IRSNA peut dépendre
de plusieurs facteurs, dont la durée du traitement, la posologie, ainsi que le rythme de diminution de la
posologie. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont listées en rubrique 4.8. Ces symptômes
sont généralement d’intensité légère à modérée, mais peuvent être d’intensité sévère chez certains
patients. Ils apparaissent habituellement dans les tous premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais
il y a eu de très rares cas d’apparition de ces symptômes chez les patients ayant oublié une prise par
inadvertance. Ces symptômes sont généralement spontanément résolutifs et disparaissent
habituellement en 2 semaines, même si chez certains patients, ils peuvent se prolonger (2-3 mois ou
plus). Il est donc conseillé de diminuer la posologie de la duloxétine progressivement sur une durée
d’au moins deux semaines, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
Les données sur l’utilisation de la duloxétine à la posologie de 120 mg par jour chez les patients âgés
présentant un trouble dépressif majeur et un trouble anxiété généralisée sont limitées. Par conséquent,
la prudence est recommandée chez le sujet âgé traité à la posologie maximale (voir rubriques 4.2 et
5.2).
Akathisie/agitation psychomotrice
L’utilisation de la duloxétine peut entraîner l’apparition d’une akathisie, caractérisée par une agitation
perçue comme déplaisante ou pénible et par le besoin d’être toujours en mouvement, auquel s’associe
souvent une incapacité à rester assis ou debout immobile. Ces symptômes surviennent plutôt au cours
des premières semaines de traitement. L’augmentation des doses peut être préjudiciable pour les
patients qui développent ces symptômes.
Médicaments contenant de la duloxétine
La duloxétine est disponible sous des noms de marque différents dans plusieurs indications (traitement
de la douleur neuropathique diabétique, trouble dépressif majeur, trouble anxiété généralisée et
incontinence urinaire d’effort). L’association de ces médicaments chez un même patient doit être
7
évitée.
Hépatite/augmentation des enzymes hépatiques
Des cas d’atteinte hépatique, incluant des augmentations sévères des enzymes hépatiques (> 10 fois la
limite supérieure de la normale), des hépatites et des ictères, ont été rapportés avec la duloxétine (voir
rubrique 4.8). La plupart d’entre eux sont survenus au cours des premiers mois de traitement.
L’atteinte hépatique était principalement de type cytolytique. La duloxétine doit être utilisée avec
prudence chez les patients traités par d’autres médicaments associés à des atteintes hépatiques.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont
prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Saccharose
Duloxétine Zentiva en gélules gastro-résistantes contient du saccharose. Les patients présentant une
intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en
sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
En raison du risque de syndrome sérotoninergique, la duloxétine ne doit pas être associée avec des
inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs irréversibles, ni prescrite dans les 14 jours
suivant l'arrêt d’un traitement par IMAO. Compte tenu de la demi-vie de la duloxétine, un délai d'au
moins 5 jours doit être respecté après l'arrêt du traitement par Duloxétine Zentiva avant d’initier un
traitement par IMAO (voir rubrique 4.3).
L’association de Duloxétine Zentiva avec les IMAO sélectifs réversibles, comme le moclobémide
n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4). L'antibiotique linézolide est un IMAO réversible non
sélectif et ne doit pas être administré aux patients traités par la duloxétine (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP1A2
Le CYP1A2 étant impliqué dans le métabolisme de la duloxétine, l'utilisation concomitante de
duloxétine avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 peut entraîner une augmentation des
concentrations de la duloxétine.
La fluvoxamine (100 mg une fois par jour), puissant inhibiteur du CYP1A2, a diminué d'environ 77 %
la clairance plasmatique apparente de la duloxétine et a multiplié par 6 l’Aire Sous la Courbe (ASC0-t).
En conséquence, Duloxétine Zentiva ne doit pas être administré en association avec des inhibiteurs
puissants du CYP1A2 comme la fluvoxamine (voir rubrique 4.3).
Médicaments du SNC
Le risque lié à l’association de la duloxétine avec d’autres médicaments agissant sur le SNC n’a pas
été systématiquement évalué, en dehors des cas décrits dans cette rubrique. En conséquence, la
prudence s'impose en cas d’association de Duloxétine Zentiva avec d'autres médicaments ou
substances agissant sur le SNC, dont l'alcool et les sédatifs (par exemple benzodiazépines, morphino-
mimétiques, antipsychotiques, phénobarbital, antihistaminiques sédatifs).
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Agents sérotoninergiques
De rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez des patients traités par des
ISRS/IRSNA, en association avec des agents sérotoninergiques. La prudence s'impose si Duloxétine
Zentiva est administré en même temps que des agents sérotoninergiques comme les ISRS, les IRSNA,
les antidépresseurs tricycliques tels que la clomipramine ou l'amitriptyline, les IMAOs tels que le
moclobémide ou le linézolide, le millepertuis (Hypericum
perforatum)
ou les triptans, la
buprénorphine, le tramadol, la péthidine et le tryptophane (voir rubrique 4.4).
Effets de la duloxétine sur les autres médicaments
Médicaments métabolisés par le CYP1A2
La pharmacocinétique de la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas été significativement
modifiée lors de la co-administration de duloxétine (60 mg deux fois par jour).
Médicaments métabolisés par le CYP2D6
La duloxétine est un inhibiteur modéré du CYP2D6. Lors de la co-administration de la duloxétine, à la
dose de 60 mg deux fois par jour avec une dose unique de désipramine, un substrat du CYP2D6, l’aire
sous la courbe (ASC) de la désipramine a été multipliée par 3. La co-administration de duloxétine (40
mg deux fois par jour) et de toltérodine augmente de 71 % l’Aire Sous la Courbe (ASC), à l'équilibre,
de la toltérodine (2 mg deux fois par jour) mais ne modifie pas la pharmacocinétique de son métabolite
actif 5-hydroxy. Une adaptation de la posologie n’est donc pas justifiée. La prudence s'impose si la
duloxétine est co-administrée avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2D6
(rispéridone, antidépresseurs tricycliques tels que la nortriptyline, l’amitryptyline et l’imipramine), en
particulier, s’ils présentent un index thérapeutique étroit (comme la flécaïne, la propafénone et le
métoprolol).
Contraceptifs oraux et autres agents stéroïdiens
Les résultats des études in vitro montrent que la duloxétine n’est pas un inducteur du CYP3A. Aucune
étude spécifique d’interactions médicamenteuses n'a été conduite
in vivo.
Anticoagulants et antiagrégants plaquettaires
La prudence est de mise lors de l’association de la duloxétine avec des anticoagulants oraux ou des
antiagrégants plaquettaires en raison de l’augmentation potentielle du risque hémorragique liée à une
interaction pharmacodynamique. De plus, des augmentations de l’INR ont été rapportées chez des
patients traités par warfarine lors de la co-administration de duloxétine. Cependant, dans une étude de
pharmacologie clinique chez des volontaires sains, l’administration concomitante de duloxétine et de
warfarine n’a pas entraîné, à l’état d’équilibre, de modification cliniquement significative de l’INR par
rapport aux valeurs initiales, ni des paramètres pharmacocinétiques de la warfarine-R ou -S.
Effets des autres médicaments sur la duloxétine
Anti-acides et anti-H2
La co-administration de la duloxétine avec des anti-acides à base de sels d'aluminium et de
magnésium, ou avec la famotidine, n'a pas eu d'effet significatif sur le taux ou le délai d'absorption de
la duloxétine après administration orale d'une dose de 40 mg.
Inducteurs du CYP1A2
Les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les concentrations plasmatiques de la
duloxétine étaient réduites environ de moitié chez les fumeurs comparativement à celles des non
fumeurs.
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4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Dans les études effectuées chez l’animal, la duloxétine n'a pas d’effet sur la fertilité masculine et ses
effets chez la femme sont apparus uniquement à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle.
Grossesse
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction pour des taux d’exposition
systémiques (Aires Sous la Courbe) de duloxétine inférieurs à l’exposition maximale en clinique (voir
rubrique 5.3).
Deux larges études observationnelles ne suggèrent pas d’augmentation globale du risque de
malformation congénitale majeure (l’une conduite aux Etats-Unis incluant 2 500 femmes exposées à la
duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse et l’autre dans l’Union Européenne incluant
1500 femmes exposées à la duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse). L’analyse portant
sur des malformations spécifiques telles que des malformations cardiaques ne montre pas de résultats
concluants.
Dans l’étude européenne, l’exposition maternelle à la duloxétine en fin de grossesse (à tout moment
entre la 20ème semaine de grossesse et l’accouchement) a été associée à un risque accru
d’accouchement prématuré (moins de 2 fois, correspondant à environ 6 naissances prématurées
supplémentaires pour 100 femmes traitées par duloxétine en fin de grossesse). Les accouchements
prématurés sont survenus en majorité entre la 35ème et la 36ème semaine de grossesse. Cette
association n’a pas été observée dans l’étude américaine
Les données issues de l’étude observationnelle américaine ont mis en évidence une augmentation
(moins de 2 fois) du risque d’hémorragie en post-partum faisant suite à une exposition à la duloxétine
dans le mois précédant la naissance.
Des données épidémiologiques ont suggéré que l’utilisation des ISRS au cours de la grossesse, en
particulier en fin de grossesse, pouvait augmenter le risque d’hypertension pulmonaire persistante chez
le nouveau-né (HPPN). Bien qu’aucune étude n’ait exploré l’association entre HPPN et un traitement
par IRSNA, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la duloxétine, étant donné le mécanisme
d’action associé (inhibition de la recapture de la sérotonine).
Comme pour d’autres médicaments sérotoninergiques, des symptômes de sevrage peuvent survenir
chez le nouveau-né dont la mère a été traitée par la duloxétine en fin de grossesse. Les symptômes de
sevrage observés avec la duloxétine peuvent inclure hypotonie, tremblements, nervosité, difficulté à
s’alimenter, détresse respiratoire et convulsions. La majorité des cas sont survenus soit à la naissance
soit dans les jours suivant la naissance.
La duloxétine ne doit être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les
risques fœtaux potentiels. Les patientes doivent être averties de la nécessité d’informer leur médecin
en cas de grossesse ou de désir de grossesse au cours du traitement.
Allaitement
Une étude menée chez 6 patientes en période de lactation (et qui n’allaitaient pas leurs enfants), a
montré que la duloxétine était très faiblement excrétée dans le lait humain. La dose quotidienne
estimée pour un nouveau-né exprimée en mg/kg est approximativement égale à 0,14 % de la dose
maternelle (voir rubrique 5.2). Comme la tolérance de la duloxétine n’est pas connue chez le nouveau-
né, l’administration de la duloxétine est déconseillée pendant l’allaitement.
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4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n’a évalué les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Un effet sédatif ainsi que des sensations vertigineuses peuvent néanmoins être associés à l’utilisation
de la duloxétine. Les patients doivent être informés de la nécessité d’éviter les activités dangereuses
comme la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines en cas de sédation ou de sensations
vertigineuses.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par la duloxétine ont été
: nausées, céphalées, sècheresse de la bouche, somnolence et sensations vertigineuses. Toutefois, la
majorité des effets indésirables fréquents étaient d’intensité légère à modérée, débutant généralement
en début de traitement et tendant à s’estomper malgré la poursuite du traitement.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau 1 présente les effets indésirables observés à partir de la notification spontanée et lors des
études cliniques contrôlées
versus
placebo.
Tableau 1 : Effets indésirables
Estimation de fréquence : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Très fréquent
Fréquent
Infections et infestations
Affections du système immunitaire
Réaction
anaphylactique
Manifestations
d’hypersensibilité
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Baisse de l’appétit Hyperglycémie
(rapportée
particulièrement
chez les patients
diabétiques)
Affections psychiatriques
Insomnie
Idées
Agitation
suicidaires
5,7
Baisse de la libido Troubles du
Anxiété
sommeil
Orgasmes
Bruxisme
anormaux
Désorientation
Rêves anormaux
Apathie
Déshydratation
Hyponatrémie
SIADH
6
Peu fréquent
Laryngite
Rare
Très rare
Comportements
suicidaires
5,7
Manie
Hallucinations
Agressivité et
colère
4
11
Affections du système nerveux
Céphalées
Sensations
Somnolence
vertigineuses
Léthargie
Tremblements
Paresthésies
Myoclonies
Akathisie
7
Nervosité Trouble
de l’attention
Dysgueusie
Dyskinésie
Syndrome des
jambes sans repos
Sommeil de
mauvaise qualité
Mydriase
Troubles visuels
Vertiges
Otalgies
Tachycardie
Arythmie
supraventriculaire
, principalement à
type de
fibrillation
Syndrome
sérotoninergique
6
Convulsions
1
Agitation psycho-
motrice
6
Symptômes
extrapyramidaux
6
Affections oculaires
Vision floue
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Acouphènes
1
Affections cardiaques
Palpitations
Glaucome
Affections vasculaires
Augmentation de
la pression
artérielle
3
Bouffées de
chaleur
Syncope
2
Hypertension
3,7
Hypotension
orthostatique
2
Froideur des
extrémités
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bâillements
Gêne pharyngée
Epistaxis
Crise
hypertensive
3,6
Maladie
pulmonaire
interstitielle
10
Pneumopathie à
éosinophiles
9
Affections gastro-intestinales
Nausées
Constipation
Sécheresse de la
Diarrhée Douleur
bouche
abdominale
Vomissements
Dyspepsie
Flatulence
Hémorragie
gastro-intestinale
7
Gastro-entérite
Eructation
Gastrite
Dysphagie
Stomatite
Emission de sang
dans les selles
Halitose
Colite
microscopique
9
12
Affections hépatobiliaires
Hépatite
3
Augmentation des
enzymes
hépatiques
(ALAT, ASAT,
phosphatases
alcalines)
Atteinte hépatique
aiguë
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hypersudation
Sueurs nocturnes
Eruption cutanée
Urticaire
Dermatite de
contact
Sueurs froides
Réactions de
photosensibilité
Augmentation de
la tendance aux
ecchymoses
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs
Tension
musculo-
musculaire
squelettiques
Contractions
Spasmes
musculaires
musculaires
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie
Rétention urinaire
Pollakiurie
Retard mictionnel
Nocturie
Polyurie
Baisse du débit
urinaire
Insuffisance
hépatique
6
Ictère
6
Syndrome de
Stevens-Johnson
6
Œdème de
Quincke
6
Vascularite
cutanée
Trismus
Odeur anormale de
l’urine
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction
Hémorragie
Symptômes
érectile
gynécologique
ménopausiques
Trouble de
Troubles menstruels Galactorrhée
l’éjaculation
Dysfonction-
Hyperprolac-
Ejaculation
nement sexuel
tinémie
retardée
Douleur testiculaire Hémorragie du post-
partum
6
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Chutes
8
Douleur thoracique
7
Fatigue
Sensations
anormales Sensation
de froid Soif
Frissons Malaise
Sensation de chaud
Trouble de la
marche
13
Investigations
Prise de poids
Hypercholes-
Augmentation de la térolémie
créatinine
phosphokinase
sérique (CPK)
Hyperkaliémie
1
Des cas de convulsions et d’acouphènes ont également été rapportés après arrêt du traitement.
2
Des cas d’hypotension orthostatique et de syncope ont été rapportés particulièrement en début de
traitement.
3
Voir rubrique 4.4.
4
Des cas d’agressivité et de colère ont été rapportés en particulier en début de traitement ou après son
arrêt.
5
Des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par
la duloxétine ou juste après son arrêt (voir rubrique 4.4).
6
Fréquence estimée sur la base des effets indésirables rapportés lors de la surveillance après
commercialisation ; non observés dans les essais cliniques contrôlés
versus
placebo.
7
Pas de différence statistiquement significative par rapport au placebo.
8
Les chutes étaient plus fréquentes chez les sujets âgés (≥65 ans).
9
Fréquence estimée sur la base des données de tous les essais cliniques.
10
Fréquence estimée sur la base d’essais cliniques contrôlés
versus
placebo.
Description d’effets indésirables spécifiques
L’arrêt du traitement par duloxétine (particulièrement s’il est brutal) induit fréquemment des
symptômes de sevrage. Les réactions de sevrage les plus fréquemment rapportées sont les suivantes :
sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésie ou sensations de décharge électrique,
en particulier dans la tête), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves agités), fatigue,
somnolence, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, céphalées, myalgies,
irritabilité, diarrhée, hyperhidrose et vertiges.
Généralement, pour les ISRS et les IRSNA, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée et
spontanément résolutifs, bien qu’ils puissent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chez certains
patients. Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses lorsque le traitement par
duloxétine n’est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Lors de la phase aiguë de 12 semaines de trois essais cliniques étudiant la duloxétine chez les patients
souffrant de douleur neuropathique diabétique, des augmentations faibles, mais statistiquement
significatives de la glycémie à jeun ont été observées chez les patients sous duloxétine. La valeur de
l’HbA1c est restée stable chez les patients traités par placebo et chez les patients traités par duloxétine.
Dans la phase d’extension de ces essais, qui s’est prolongée jusqu’à 52 semaines, la valeur de l’HbA1c
a augmenté dans les groupes duloxétine et traitement usuel, mais l’augmentation moyenne était de
0,3 % plus importante dans le groupe duloxétine. Il y a eu également une faible augmentation de la
glycémie à jeun et du cholestérol total dans le groupe duloxétine alors que les tests en laboratoire
montrent une légère diminution de ces paramètres dans le groupe traitement usuel.
L'intervalle QT - corrigé en fonction de la fréquence cardiaque - chez les patients sous duloxétine
n'était pas différent de celui observé chez les patients sous placebo. La mesure des intervalles QT, PR,
QRS ou QTcB n’a montré aucune différence cliniquement significative entre les groupes duloxétine et
placebo.
Population pédiatrique
Au total, 509 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble dépressif majeur et
241 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble anxiété généralisée ont été traités
par duloxétine dans des études cliniques. De façon générale, le profil des effets indésirables de la
duloxétine chez les enfants et les adolescents était similaire à celui observé chez l'adulte.
14
Perte de poids
Dans des études cliniques, un total de 467 patients pédiatriques randomisés recevant de la duloxétine
ont présenté une diminution moyenne du poids de 0,1 kg à 10 semaines comparativement à une
augmentation moyenne de 0,9 kg chez les 353 patients traités avec le placebo. Par la suite, sur une
période d'extension de quatre à six mois, ces patients ont eu, en moyenne, tendance à retrouver leur
percentile de poids initial attendu, sur la base des données de populations du même âge et de même
sexe.
Dans des études allant jusqu’à 9 mois, une diminution moyenne de 1% de leur percentile de taille
(diminution de 2% chez les enfants (7-11 ans) et une augmentation de 0,3% chez les adolescents
(12- 17 ans) ont été observées chez les patients pédiatriques traités avec la duloxétine (voir rubrique
4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage de duloxétine, seule ou en association avec d’autres médicaments, à la dose de
5 400 mg ont été rapportés. Des cas de décès sont survenus, principalement lors de surdosages poly
médicamenteux, mais également avec la duloxétine seule à une dose d’environ 1 000 mg. Les signes
et symptômes d’un surdosage (duloxétine seule ou en association avec d’autres médicaments)
incluaient somnolence, coma, syndrome sérotoninergique, convulsions, vomissements et tachycardie.
On ne connaît pas d'antidote spécifique à la duloxétine, mais en cas d’apparition d’un syndrome
sérotoninergique, un traitement spécifique peut être envisagé (comme la cyproheptadine et/ou le
contrôle de la température). La libération des voies aériennes supérieures devra être assurée. Une
surveillance cardiovasculaire et des constantes vitales est recommandée en complément d’un
traitement symptomatique approprié. Un lavage gastrique peut être indiqué s'il est effectué peu de
temps après l'ingestion, ou chez les patients symptomatiques. Le charbon activé peut être utile pour
limiter l'absorption. La duloxétine ayant un grand volume de distribution, il est peu probable que la
diurèse forcée, l'hémodialyse et l’exsanguino-transfusion puissent être bénéfiques.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs, Code ATC : N06AX21
Mécanisme d’action
La duloxétine est un inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline
(NA). Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et n’a pas d’affinité significative pour les
récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénergiques. La duloxétine augmente
de façon dose-dépendante les taux extracellulaires de sérotonine et de noradrénaline dans différentes
zones du cerveau chez l’animal.
Effets pharmacodynamiques
La duloxétine a normalisé les seuils de douleur dans plusieurs modèles précliniques de douleur
neuropathique et inflammatoire et a atténué le comportement algique dans un modèle de douleur
persistante. L'action inhibitrice de la duloxétine sur la douleur résulterait de la potentialisation des
voies descendantes inhibitrices de la douleur au niveau du système nerveux central.
15
Efficacité et sécurité cliniques
Trouble dépressif majeur
La duloxétine a fait l’objet d’un programme clinique incluant 3 158 patients (soit une exposition de
1 285 patients-années) présentant un trouble dépressif majeur (critères DSM-IV). L’efficacité de la
duloxétine à la posologie recommandée de 60 mg, une fois par jour, a été démontrée dans les trois
études à court terme, randomisées, contrôlées en double insu versus placebo, utilisant des doses fixes
de la duloxétine chez des patients adultes non hospitalisés présentant un trouble dépressif majeur.
D’une façon générale, l’efficacité de la duloxétine a été démontrée à des doses journalières comprises
entre 60 et 120 mg dans cinq des sept études cliniques à dose fixe, randomisées, en double insu,
contrôlées
versus
placebo, conduites chez des patients adultes non hospitalisés présentant un trouble
dépressif majeur.
La duloxétine a démontré une supériorité statistique
versus
placebo mesurée par l’amélioration du
score total sur l’échelle de dépression de Hamilton (HAMD-17), qui prend en compte à la fois les
symptômes émotionnels et somatiques de la dépression. Les taux de réponse et de rémission étaient
statistiquement significativement plus élevés avec la duloxétine que sous placebo. Seul un petit
nombre des patients inclus dans les études cliniques pivots présentait une dépression sévère (HAM-D
> 25 à l’inclusion).
Dans une étude de prévention des rechutes, les patients ayant répondu à un traitement initial en ouvert
de 12 semaines par la duloxétine 60 mg, une fois par jour, ont été randomisés, pour une durée
supplémentaire de 6 mois, soit dans le groupe de la duloxétine 60 mg une fois par jour, soit dans le
groupe placebo. La duloxétine, à la dose de 60 mg une fois par jour, a démontré une supériorité
statistiquement significative
versus
placebo sur le critère primaire d’évaluation qui était la prévention
des rechutes, mesurée par le délai de rechute (p=0,004). L’incidence des rechutes pendant la période
de suivi en double insu de 6 mois a été de 17 % sous duloxétine et de 29 % sous placebo.
Au cours d’un traitement de 52 semaines contrôlé en double insu
versus
placebo, les patients
présentant un trouble dépressif majeur récidivant et traités par duloxétine avaient une période
asymptomatique significativement plus longue (p < 0,001) comparé aux patients recevant un placebo.
Tous les patients avaient précédemment répondu à la duloxétine au cours d’un traitement en ouvert
avec la duloxétine (28 à 34 semaines) à une dose de 60 à 120 mg/jour. Durant la phase de traitement
de 52 semaines contrôlée en double insu
versus
placebo, 14,4 % des patients traités par duloxétine et
33,1 % des patients recevant un placebo ont présenté une réapparition de leurs symptômes dépressifs
(p < 0,001).
L’effet de la duloxétine à la posologie de 60 mg une fois par jour chez les patients âgés déprimés (≥ 65
ans) a été spécifiquement examiné dans une étude qui a montré une différence statistiquement
significative dans la réduction du score sur l’échelle HAMD-17 chez les patients traités par la
duloxétine comparés à ceux sous placebo. La tolérance à la duloxétine à la posologie de 60 mg une
fois par jour chez les patients âgés a été comparable à celle observée chez les adultes plus jeunes.
Toutefois, les données sur les personnes âgées exposées à la posologie maximale (120 mg par jour)
sont limitées et par conséquent, la prudence s’impose dans cette population.
Trouble anxiété généralisée
La duloxétine a démontré une supériorité statistiquement significative
versus
placebo dans les cinq
études menées, dont quatre études à court-terme randomisées, contrôlées en double insu
versus
placebo et une étude de prévention des rechutes chez des patients adultes présentant un trouble anxiété
généralisée.
La duloxétine a démontré une supériorité statistiquement significative
versus
placebo mesurée par
l’amélioration du score total sur l’échelle d’anxiété de Hamilton (HAM-A) et par le score de handicap
fonctionnel global sur l’échelle de handicap de Sheehan (Sheehan Disability Scale, SDS). Les taux de
réponse et de rémission étaient également plus élevés avec la duloxétine par rapport au placebo. La
duloxétine a montré des résultats d’efficacité similaires à ceux de la venlafaxine en termes
16
d’amélioration du score total sur la HAM-A.
Dans une étude de prévention des rechutes, les patients ayant répondu à un traitement initial en ouvert
de 6 mois par la duloxétine, ont été randomisés, pour une durée supplémentaire de 6 mois, soit dans un
groupe duloxétine, soit dans un groupe placebo. La duloxétine 60 mg à 120 mg, une fois par jour, a
démontré une supériorité au placebo statistiquement significative (p < 0,001) pour la prévention des
rechutes, mesurée par le délai de rechute. L’incidence des rechutes pendant la période de suivi en
double insu de 6 mois a été de 14 % sous duloxétine et de 42 % sous placebo.
L’efficacité de la duloxétine à la posologie de 30 à 120 mg (posologie flexible) une fois par jour chez
les patients âgés (> 65 ans) présentant un trouble anxiété généralisée a été évaluée dans une étude qui
a démontré une amélioration statistiquement significative du score total sur la HAM-A chez les
patients traités par la duloxétine comparativement aux patients sous placebo. L’efficacité et la sécurité
d’emploi de duloxétine à la posologie de 30 à 120 mg une fois par jour chez les patients âgés
présentant un trouble anxiété généralisée étaient similaires à celles observées dans les études chez des
patients adultes plus jeunes. Toutefois, les données sur les personnes âgées exposées à la posologie
maximale (120 mg par jour) sont limitées et par conséquent, la prudence s’impose lors de l’utilisation
de cette dose chez la population âgée.
Douleur neuropathique diabétique périphérique
L'efficacité de la duloxétine comme traitement de la douleur neuropathique diabétique a été démontrée
par deux essais randomisés de 12 semaines, en double aveugle
versus
placebo, à dose fixe, chez des
adultes (âgés de 22 à 88 ans) souffrant de douleur neuropathique diabétique depuis au moins 6 mois.
Les patients répondant aux critères de diagnostic de trouble dépressif majeur ont été exclus de ces
essais. Le critère d'évaluation principal était la moyenne hebdomadaire des scores moyens de douleur
sur 24 heures. La douleur était recueillie quotidiennement par les patients dans des carnets sur une
échelle de Likert à 11 points.
Dans les deux études, la duloxétine à 60 mg une fois par jour et 60 mg deux fois par jour a
significativement réduit la douleur par rapport au placebo. L’effet était perceptible chez certains
patients dès la 1ère semaine de traitement. Il n’y a pas eu de différence significative d’amélioration
moyenne entre les deux bras de traitement actif. Une réduction de la douleur d’au moins 30 % a été
notée chez environ 65 % des patients traités par la duloxétine contre 40 % des patients sous placebo.
Une diminution de la douleur d’au moins 50 % a été retrouvée chez 50 % des patients traités par la
duloxétine et 26 % des patients sous placebo. Les taux de réponse clinique (50 % ou plus
d’amélioration de la douleur) ont été analysés en fonction de l’apparition ou non d’un état de
somnolence pendant le traitement. Chez les patients non somnolents, la réponse clinique a été
observée chez 47 % des patients recevant de la duloxétine et chez 27 % des patients sous placebo. Les
taux de réponse clinique chez les patients présentant un état de somnolence ont été de 60 % dans le
bras duloxétine et 30 % dans le bras placebo. Les patients chez lesquels la douleur n’a pas diminué de
30 % au cours des 60 premiers jours de traitement ont été considérés comme ne pouvant pas atteindre
ce niveau d’amélioration en poursuivant le traitement.
Dans une étude en ouvert à long terme non contrôlée, chez les patients répondeurs à un traitement de
8 semaines avec duloxétine 60 mg une fois par jour, la réduction de la douleur mesurée par la variation
de l’item douleur moyenne sur 24 heures du Brief Pain Inventory (BPI) était maintenue pendant une
période supplémentaire de 6 mois.
Population pédiatrique
La duloxétine n'a pas fait l'objet d'étude chez les patients âgés de moins de 7 ans.
Deux études cliniques randomisées, en double aveugle, en groupes parallèles ont été réalisées chez
800 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble dépressif majeur (voir rubrique 4.2).
Ces deux études comprenaient une phase aiguë contrôlée où le placebo et la substance active
(fluoxétine) ont été administrés pendant 10 semaines suivie d'une période d'extension contrôlée de six
mois avec un traitement actif. Ni le bras duloxétine (30 à 120 mg) ni le bras comparateur actif
17
(fluoxétine 20 à 40 mg) ne se sont différenciés statistiquement du bras placebo en ce qui concerne le
score total de l'échelle d'évaluation de la dépression révisée CDRS-R (Children´s Depression Rating
Scale-Revised), entre le début et la fin de l’étude. Les arrêts de traitement dus à un événement
indésirable ont été plus importants chez les patients traités par duloxétine par rapport aux patients
traités par fluoxétine, principalement en raison de nausées. Pendant la période aiguë de 10 semaines de
traitement, des comportements suicidaires ont étés rapportés (duloxétine 0/333 [0 %], fluoxétine 2/225
[0,9 %], placebo 1/220 [0,5 %]). Durant la période totale de 36 semaines de l'étude, 6 patients parmi
les 333 patients initialement randomisés recevant la duloxétine et 3 patients parmi les 225 patients
initialement randomisés recevant de la fluoxétine ont présenté un comportement suicidaire (incidence
ajustée sur l'exposition : 0,039 événement par patient-année pour la duloxétine et 0,026 pour la
fluoxétine). De plus, un patient dont le traitement est passé du placebo à la duloxétine a présenté un
comportement suicidaire alors qu'il était traité par duloxétine.
Une étude randomisée, en double aveugle contrôlée versus placebo a été réalisée chez 272 patients
âgés de 7 à 17 ans et présentant un trouble anxiété généralisée. L’étude comprenait une période de
traitement en aigu contrôlée contre placebo d’une durée de 10 semaines, suivie d’une période
d’extension de 18 semaines de traitement. L’étude a utilisé un schéma à doses flexibles, permettant
une augmentation progressive des doses, de 30 mg une fois par jour jusqu’à un maximum de 120 mg
par jour. Le traitement par la duloxétine a montré une amélioration statistiquement significative des
symptômes du trouble anxiété généralisée, d’après les résultats du score de l’échelle PARS mesurant
la sévérité du trouble anxiété généralisée (différence moyenne entre la duloxétine et le placebo de
2,7 points [IC 95% 1,3 à 4,0]), après 10 semaines de traitement. Le maintien de l’effet n’a pas été
évalué. Aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les groupes traités par la
duloxétine et le placebo concernant les arrêts de traitement pour effets indésirables durant les
10 semaines de traitement en période aigüe. Deux patients traités par le placebo lors de la période
aigüe ont présenté des comportements suicidaires après le passage à la duloxétine pendant la période
d’extension. Aucune conclusion sur le rapport bénéfice/risque général dans ce groupe d’âge n’a été
établie (voir également rubriques 4.2 et 4.8).
Une étude a été réalisée dans une population pédiatrique ayant un syndrome de fibromyalgie primaire
juvénile (SFPJ) dans laquelle il n’y a pas eu de différence sur le critère principal d’efficacité entre le
groupe de patients traités par duloxétine et le groupe de patients traités par le placebo. Il n’y a donc
pas de preuve d’efficacité dans cette population de patients pédiatriques. L’étude sur la duloxétine,
randomisée, en double-aveugle, contrôlée versus placebo, menée en parallèle, a été réalisée chez 184
adolescents âgés de 13 à 18 ans (avec une moyenne d’âge de 15,53 ans) ayant une SFPJ. L’étude
comprenait une période en double-aveugle de 13 semaines pendant lesquelles les patients ont été
randomisés dans les groupes recevant quotidiennement soit la duloxétine 30 mg ou 60 mg soit le
placebo. La duloxétine n’a pas montré d’efficacité dans la réduction de la douleur mesurée par le score
moyen du Questionnaire concis d’évaluation de la douleur (Brief Pain Inventory, BPI) en critère
principal. Une variation de la moyenne des moindres carrés du score moyen de la douleur selon le BPI
à 13 semaines par rapport à l’inclusion était de -0,97 dans le groupe placebo, comparé à -1,62 dans le
groupe duloxétine 30 mg ou 60 mg (p = 0,052). Les résultats de tolérance de l’étude étaient
comparables au profil de sécurité connu de la duloxétine.
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec le produit de référence contenant la duloxétine dans tous les sous-
groupes de la population pédiatrique dans le traitement du trouble dépressif majeur, la douleur
neuropathique diabétique périphérique et le trouble anxiété généralisée. Voir rubrique 4.2 pour les
informations concernant l’usage pédiatrique.
18
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La duloxétine est administrée sous forme d'un seul énantiomère. La duloxétine est principalement
métabolisée par oxydation (CYP1A2 et enzyme polymorphe CYP2D6), puis par conjugaison. Les
données de pharmacocinétique mettent en évidence une importante variabilité inter-individuelle (de
l’ordre de 50 % à 60 %), en partie liée au sexe, à l'âge, à la consommation tabagique et au statut de
métaboliseur du CYP2D6.
Absorption
La duloxétine est bien absorbée après administration orale, avec une Cmax atteinte 6 heures après
l’administration. La biodisponibilité absolue par voie orale de la duloxétine varie de 32 % à 80 %
(moyenne à 50 %). La prise d’aliments retarde l’apparition du pic de concentration de 6 à 10 heures et
réduit de façon marginale le taux d'absorption (environ 11 %). Ces modifications n’ont aucune
signification clinique.
Distribution
La duloxétine est liée à 96 % environ aux protéines plasmatiques humaines. La duloxétine se lie à la
fois à l'albumine et à l’α-1 glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques n'est pas modifiée
en cas d’insuffisance hépatique ou rénale.
Biotransformation
La duloxétine est fortement métabolisée et ses métabolites sont éliminés principalement dans les
urines. Les deux cytochromes P450-2D6 et 1A2, sont responsables de la formation des deux
principaux métabolites, le glucuroconjugué 4-hydroxyduloxétine et le sulfoconjugué 5-hydroxy 6-
méthoxyduloxétine. D'après les études in vitro, les métabolites circulants de la duloxétine sont
considérés comme pharmacologiquement inactifs. La pharmacocinétique de la duloxétine chez les
patients "métaboliseurs lents" vis-à-vis du CYP2D6 n'a pas fait l'objet d'études spécifiques. Des
données limitées laissent supposer que les taux plasmatiques de duloxétine sont plus élevés chez ces
patients.
Élimination
La demi-vie d'élimination de la duloxétine varie de 8 à 17 heures (en moyenne 12 heures). Après
administration intraveineuse, la clairance plasmatique de la duloxétine varie de 22 L/h à 46 L/h (en
moyenne : 36 L/h). Après administration orale, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine
s’étend de 33 à 261 L/h (en moyenne : 101 L/h).
Populations particulières
Sexe
Des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les hommes et les femmes (la clairance
plasmatique apparente est approximativement 50 % plus faible chez les femmes). Néanmoins, ces
différences pharmacocinétiques ne justifient pas de recommander une posologie plus faible chez la
femme.
Age
Des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les femmes jeunes et âgées ( 65 ans)
(chez les sujets âgés, l'aire sous la courbe augmente d’environ 25 % et la demi-vie est allongée
d'environ 25 %), sans que ces différences ne soient suffisantes pour nécessiter des adaptations de la
posologie. Cependant, la prudence s’impose en cas de traitement chez le sujet âgé (voir rubriques 4.2
et 4.4).
Insuffisance rénale
Les patients en insuffisance rénale terminale (IRT) dialysés présentaient des valeurs de Cmax et d'Aire
19
Sous la Courbe (ASC), pour la duloxétine, deux fois plus élevées que les sujets sains. Les données
pharmacocinétiques avec la duloxétine sont limitées chez les patients atteints d'insuffisance rénale
légère ou modérée.
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de la duloxétine est modifiée en cas d’atteinte hépatique modérée (Classe B de
Child Pugh). Par rapport aux sujets sains, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine était
inférieure de 79 %, la demi-vie terminale apparente était 2,3 fois plus longue et l'aire sous la courbe était
3,7 fois plus importante chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. La
pharmacocinétique de la duloxétine et de ses métabolites n'a pas été étudiée chez les patients présentant
une insuffisance hépatique légère ou sévère.
Femmes allaitantes
La distribution de la duloxétine a été étudiée chez 6 femmes en période d’allaitement et qui avaient
accouché depuis au moins 12 semaines. La duloxétine est retrouvée dans le lait maternel, et les
concentrations à l’équilibre dans le lait maternel sont équivalentes à environ un quart des
concentrations plasmatiques. La quantité de duloxétine passant dans le lait maternel est
approximativement de 7 µg/jour pour une posologie de 40 mg deux fois par jour. L’allaitement n’a pas
influencé la pharmacocinétique de la duloxétine.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la duloxétine chez les patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un
trouble dépressif majeur, après une administration orale quotidienne de 20 à 120 mg, a été caractérisée
sur la base d'analyses de modélisation de population à partir de données issues de 3 études. D’après la
modélisation, les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre de la duloxétine chez les patients
pédiatriques se situaient le plus souvent dans l'intervalle de concentration observé chez les patients
adultes.
5.3
Données de sécurité préclinique
Aucun effet génotoxique, ni carcinogène n’a été observé lors des tests standards réalisés avec la
duloxétine chez le rat.
Lors de l’étude de carcinogénicité chez le rat, il a été observé des cellules polynuclées au niveau du
foie, en l’absence de toute autre anomalie histopathologique. Le mécanisme sous-jacent et la
pertinence clinique sont inconnus. Des souris femelles recevant de la duloxétine pendant 2 ans ont
montré, à forte dose uniquement (144 mg/kg/jour), une augmentation de l'incidence des adénomes et
des carcinomes hépatocytaires; mais cet effet a été considéré comme secondaire à l'induction des
enzymes microsomales hépatiques. On ignore si ces données chez la souris sont extrapolables à
l'homme. Chez des rates recevant la duloxétine (45 mg/kg/jour), avant et pendant l’accouplement et en
début de gestation, une diminution de la consommation de nourriture et du poids corporel, une
perturbation du cycle œstral, une baisse du taux de naissances vivantes et de survie de la progéniture,
et un retard de croissance chez les jeunes rats à des taux d’exposition systémique (Aire Sous la Courbe
– ASC) estimés correspondre, au plus, à l'exposition maximale en clinique ont été rapportés. Dans une
étude d’embryotoxicité chez le lapin, une incidence plus élevée de malformations cardiaques et du
squelette a été observée à des taux d’exposition systémique (ASC) inférieurs à l'exposition maximale
en clinique. Dans une autre étude testant une forte dose d’un sel différent de duloxétine, aucune
malformation n’a été observée. Dans les études de toxicité prénatale/post-natale chez le rat, la
duloxétine a induit des effets indésirables comportementaux chez les jeunes rats à des taux
d’exposition systémique inférieurs (ASC) à l'exposition maximale en clinique.
Des études effectuées sur de jeunes rats ont mis en évidence des effets transitoires sur le
comportement neurologique ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la
consommation d'aliments ; l'induction d’enzymes hépatiques et la vacuolisation hépatocellulaire à
45 mg/kg/jour. Le profil général de toxicité de la duloxétine chez les jeunes rats était similaire à celui
observé chez les rats d’âge adulte. La concentration sans effet nocif observée a été déterminée comme
étant de 20 mg/kg/jour.
20
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Contenu de la gélule
Saccharose
Amidon de maïs
Hypromellose
Talc
Succinate d’acétate d’hypromellose
Triéthylcitrate
Enveloppe de la gélule
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Coiffe de la gélule
Indigotine (E132)
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine
Corps de la gélule
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Coiffe de la gélule
Indigotine (E132)
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine
Corps de la gélule
Oxyde de fer jaune (E172)
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. .
A conserver dans l'emballage d'origine à l’abri de l’humidité.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées PVC/PCTFE/Alu opaque ou PVC/PVD/Alu transparent.
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Boîtes de 7, 28, 56, 84 et 98 gélules.
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Boîtes de 14, 28, 56, 84 et 98 gélules.
21
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
8.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
EU/1/15/1028/001
EU/1/15/1028/002
EU/1/15/1028/003
EU/1/15/1028/008
EU/1/15/1028/009
EU/1/15/1028/010
EU/1/15/1028/011
EU/1/15/1028/012
EU/1/15/1028/013
EU/1/15/1028/014
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
EU/1/15/1028/004
EU/1/15/1028/005
EU/1/15/1028/006
EU/1/15/1028/007
EU/1/15/1028/015
EU/1/15/1028/016
EU/1/15/1028/017
EU/1/15/1028/018
EU/1/15/1028/019
EU/1/15/1028/020
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation 20 août 2015
Date du dernier renouvellement : 13/08/2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
Européenne du Médicament :
http://www.ema.europa.eu.
22
ANNEXE II
A.
B.
C.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
D.
23
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Zentiva, k.s.
Theodor Pallady Nr 50
032266 Bucharest
Roumanie
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque, ou
lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
24
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
25
A. ÉTIQUETAGE
26
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 30 mg de duloxétine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Gélule gastro-résistante
7 gélules gastro-résistantes
28 gélules gastro-résistantes
56 gélules gastro-résistantes
84 gélules gastro-résistantes
98 gélules gastro-résistantes
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
27
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C .
A conserver dans l'emballage d'origine à l’abri de l’humidité.
10.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/15/1028/001
EU/1/15/1028/002
EU/1/15/1028/003
EU/1/15/1028/008
EU/1/15/1028/009
EU/1/15/1028/010
EU/1/15/1028/011
EU/1/15/1028/012
EU/1/15/1028/013
EU/1/15/1028/014
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Duloxétine Zentiva 30 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
<code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.>
28
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
29
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
PLAQUETTES THERMOFORMEES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
3.
EXP
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
30
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 60 mg de duloxétine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Gélule gastro-résistante
14 gélules gastro-résistantes
28 gélules gastro-résistantes
56 gélules gastro-résistantes
84 gélules gastro-résistantes
98 gélules gastro-résistantes
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
9.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
31
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C .
A conserver dans l'emballage d'origine à l’abri de l’humidité.
10.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/15/1028/004
EU/1/15/1028/005
EU/1/15/1028/006
EU/1/15/1028/007
EU/1/15/1028/015
EU/1/15/1028/016
EU/1/15/1028/017
EU/1/15/1028/018
EU/1/15/1028/019
EU/1/15/1028/020
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Duloxétine Zentiva 60 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
<code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.>
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
32
< PC:
SN:
NN:
33
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES
PLAQUETTES THERMOFORMEES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
3.
EXP
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot
NUMERO DU LOT
5.
AUTRES
34
B. NOTICE
35
Notice: Information de l’utilisateur
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que Duloxétine Zentiva et dans quel cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Duloxétine Zentiva
Comment prendre Duloxétine Zentiva
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver Duloxétine Zentiva
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Duloxétine Zentiva et dans quels cas est-il utilisé ?
Duloxétine Zentiva contient la substance active duloxétine. Duloxétine Zentiva augmente le niveau de
sérotonine et de noradrénaline dans le système nerveux.
Duloxétine Zentiva est utilisé chez l’adulte pour traiter :
une dépression,
un trouble anxiété généralisée (sentiment chronique d’anxiété et de nervosité),
une affection appelée douleur neuropathique diabétique (couramment décrite comme une brûlure,
des coups de couteau, des picotements, des douleurs lancinantes, ou comme des chocs électriques.
Il peut y avoir une perte de sensibilité de la zone touchée, ou une douleur au toucher, à la chaleur,
au froid ou à la pression).
Duloxétine Zentiva commence à agir, chez la plupart des personnes souffrant de dépression ou d'anxiété,
dans les deux semaines suivant le début du traitement mais cela peut prendre 2 à 4 semaines avant que
votre état ne s'améliore. Informez votre médecin si vous ne sentez pas d’amélioration après ce temps-
là. Votre médecin peut poursuivre votre traitement par Duloxétine Zentiva même si vous vous sentez
mieux, afin de prévenir une rechute de votre dépression ou de votre anxiété.
Chez les patients souffrant de douleur neuropathique diabétique, cela peut prendre plusieurs semaines
avant qu'une amélioration ne se produise. Consultez votre médecin si vous ne sentez pas
d'amélioration après 2 mois.
36
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Duloxétine Zentiva ?
NE prenez JAMAIS Duloxétine Zentiva si vous :
êtes allergique à la duloxétine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6),
avez une maladie du foie,
avez une maladie rénale sévère,
prenez ou avez pris au cours des 14 derniers jours, un autre médicament de la classe des
inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Autres médicaments et Duloxétine
Zentiva»),
prenez de la fluvoxamine, habituellement utilisée pour traiter la dépression, de la ciprofloxacine
ou de l’énoxacine utilisées pour traiter certaines infections,
prenez d’autres médicaments contenant de la duloxétine (voir « Autres médicaments et
Doluxétine Zentiva »).
Discutez avec votre médecin si vous présentez une pression artérielle élevée ou une maladie du cœur.
Votre médecin vous dira si vous devez prendre Duloxétine Zentiva.
Avertissements et précautions
Duloxétine Zentiva peut ne pas vous convenir, pour l'une des raisons suivantes. Indiquez à votre
médecin avant de prendre Duloxétine Zentiva si vous :
prenez d’autres médicaments pour traiter la dépression (voir « Autres médicaments et
Duloxétine Zentiva »),
prenez du millepertuis, un traitement à base de plantes (Hypericum
perforatum),
avez une maladie rénale,
avez déjà eu des convulsions,
avez eu un ou plusieurs épisodes maniaques,
souffrez de trouble bipolaire,
avez des problèmes oculaires, par exemple certains types de glaucome (augmentation de la
pression intra-oculaire),
avez des antécédents de troubles hémorragiques (tendance à avoir des ecchymoses, des
« bleus »), en particulier si vous êtes enceinte (voir « Grossesse et allaitement »),
présentez un risque de diminution du sodium dans le sang (par exemple si vous prenez des
diurétiques, surtout si vous êtes âgé),
êtes actuellement traité par un autre médicament qui peut endommager le foie,
prenez un médicament contenant un opioïde tel que la buprénorphine, le tramadol et la
péthidine. L'utilisation de ces médicaments avec Duloxetine Zentiva peut provoquer un
syndrome sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle (voir "Autres médicaments et
Duloxetine Zentiva") ;
prenez d’autres médicaments contenant de la duloxétine (voir « Autres médicaments et
Duloxétine Zentiva »).
Duloxétine Zentiva peut provoquer une sensation d’agitation ou une incapacité à rester assis ou debout
immobile. Prévenez votre médecin en cas d’apparition de tels symptômes.
Les médicaments comme Duloxétine Zentiva (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes
de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après
l’arrêt du traitement.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-
agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au
début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicaments n’agit pas tout de suite mais
seulement après 2 semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations si vous :
avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé,
37
êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire
était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités
par un antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin
ou rendez-vous directement à l’hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que
vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui
demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il
s’inquiète d’un changement dans votre comportement.
Enfant et adolescent de moins de 18 ans
Duloxétine Zentiva ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de
18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque
accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile
(principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par cette
classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire Duloxétine
Zentiva à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt du patient. Si votre
médecin a prescrit Duloxétine Zentiva à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter,
adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes énumérés ci-dessus
apparaît ou s’aggrave lors de la prise de Duloxétine Zentiva par un patient de moins de 18 ans. Vous
devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le
développement cognitif et comportemental de Duloxétine Zentiva n’a pas encore été établie dans cette
tranche d’âge.
Autres médicaments et Duloxétine Zentiva
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Le principal composant de Duloxétine Zentiva, la duloxétine, est utilisé dans plusieurs médicaments
pour différentes indications : douleur neuropathique diabétique, dépression, anxiété et incontinence
urinaire. Ces médicaments ne doivent pas être associés chez une même personne. Vérifiez avec votre
médecin si vous prenez déjà d’autres médicaments contenant de la duloxétine.
C'est à votre médecin de décider si vous pouvez prendre Duloxétine Zentiva avec d'autres
médicaments.
Ne commencez pas ou n'interrompez pas un autre médicament, même s’il s’agit
d’un médicament délivré sans ordonnance ou d’une préparation de phytothérapie, avant d'en
parler avec votre médecin.
Vous devez également dire à votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) :
vous ne devez pas prendre Duloxétine
Zentiva en association avec un IMAO ou dans les 14 jours suivant l’arrêt d'un IMAO. Pour
exemple, le moclobémide (un antidépresseur) et le linézolide (un antibiotique) sont des IMAOs.
L’association d'un IMAO avec de nombreux médicaments sur ordonnance, dont Duloxétine
Zentiva, peut provoquer des effets indésirables graves, voire mettre votre vie en jeu. Après
l’arrêt d’un IMAO, respectez un intervalle de temps d’au moins 14 jours avant de prendre
Duloxétine Zentiva. Par ailleurs, vous devrez attendre au moins 5 jours après l’arrêt de
Duloxétine Zentiva avant de pouvoir prendre un IMAO.
Médicaments pouvant causer une somnolence :
cela inclut des médicaments prescrits par
votre médecin comme les benzodiazépines, des médicaments puissants contre la douleur, les
antipsychotiques (neuroleptiques), le phénobarbital et les antihistaminiques.
Médicaments qui augmentent le niveau de sérotonine :
les triptans, le tryptophane, certains
antidépresseurs : les ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine comme la
paroxétine et la fluoxétine), les IRSNA (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la
Noradrénaline comme la venlafaxine), les antidépresseurs tricycliques (comme la clomipramine
et l'amitriptyline), le millepertuis, les IMAOs (comme le moclobémide et le linézolide) et les
38
médicaments contenant un opioïde tel que la buprénorphine, le tramadol et la péthidine. Ces
médicaments augmentent le risque d’effets indésirables comme un syndrome sérotoninergique
(voir « Avertissements et précautions »). Si vous présentez des symptômes inhabituels en
prenant l’un de ces médicaments en même temps que Duloxétine Zentiva, vous devez consulter
votre médecin.
Anticoagulants oraux ou anti-agrégants plaquettaires :
médicaments qui fluidifient le sang
ou préviennent la formation de caillots sanguins. Ces médicaments pourraient augmenter le
risque de saignements.
Duloxétine Zentiva avec des aliments, boissons et de l’alcool
Duloxétine Zentiva peut être pris pendant ou en dehors des repas. Vous devez être très prudent en cas
de prise d'alcool pendant votre traitement par Duloxétine Zentiva.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Parlez-en à votre médecin si vous êtes enceinte ou souhaitez l'être pendant la prise de
Duloxétine Zentiva. Vous ne devez prendre Duloxétine Zentiva qu’après avoir discuté avec
votre médecin des bénéfices possibles et de tout risque potentiel pour votre bébé à venir.
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sont informés que vous prenez
Duloxétine Zentiva. Lorsqu’ils sont pris au cours de la grossesse, ce type de médicaments
(ISRS) peut augmenter le risque d’une maladie grave chez les bébés, appelée hypertension
pulmonaire persistante du nouveau-né (HPPN) provoquant une respiration plus rapide et un
teint bleuâtre chez le nouveau-né. Ces symptômes apparaissent généralement durant les
premières 24 heures après la naissance du bébé. Si cela survient chez votre bébé, vous devez
immédiatement contacter votre sage-femme et/ou votre médecin.
Si vous prenez Duloxétine Zentiva en fin de grossesse, votre bébé pourrait avoir quelques
symptômes dès la naissance. Ces symptômes commencent généralement à la naissance ou dans
les jours qui suivent la naissance de votre bébé. Ces symptômes peuvent inclure des muscles
flasques, des tremblements, une nervosité, une difficulté à s’alimenter, une respiration difficile
et des convulsions. Si votre bébé présente un de ces symptômes à la naissance ou si vous êtes
inquièt(e) à propos de la santé de votre bébé, contactez votre médecin ou votre sage-femme qui
vous conseillera.
Si vous prenez Duloxétine Zentiva en fin de grossesse, il y a un risque accru de saignement
vaginal excessif peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles
hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez de la
duloxétine pour qu’il/elle puisse vous conseiller.
Les données disponibles sur l’utilisation de duloxétine au cours des trois premiers mois de
grossesse n’ont généralement pas mis en évidence d’augmentation du risque global d’anomalies
congénitales chez l’enfant. Si Duloxétine Zentiva est pris au cours de la 2ème moitié de la
grossesse, il pourrait y avoir une augmentation du risque d’accouchement prématuré (6
nouveau-nés prématurés de plus pour 100 femmes prenant de la duloxétine au cours de la
2ème moitié de la grossesse), dont la plupart entre la 35ème et la 36ème semaine de grossesse
Dites à votre médecin si vous allaitez. L’utilisation de Duloxétine Zentiva n’est pas
recommandée pendant l’allaitement. Vous devez demander conseil à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Une somnolence et des sensations vertigineuses peuvent survenir avec Duloxétine Zentiva. Il est
39
déconseillé de conduire des véhicules ou d’utiliser certains outils ou machines avant de savoir
comment vous supportez Duloxétine Zentiva.
Duloxétine Zentiva contient du saccharose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
3.
Comment prendre Duloxétine Zentiva ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Duloxétine Zentiva doit être pris par voie orale. Vous devez avaler la gélule entière, avec un verre
d'eau.
Pour la dépression et la douleur neuropathique diabétique :
La dose habituelle de Duloxétine Zentiva est de 60 mg une fois par jour, mais votre médecin vous
prescrira la dose qui vous est la plus adaptée.
Pour le trouble d’anxiété généralisée :
La dose habituelle de départ est de 30 mg une fois par jour, avec augmentation secondaire pour la
plupart des patients à 60 mg une fois par jour, mais votre médecin vous prescrira la dose qui vous est
la plus adaptée. La dose peut être ajustée jusqu’à 120 mg par jour selon votre réponse à Duloxétine
Zentiva.
Pour ne pas oublier de prendre Duloxétine Zentiva, il est conseillé de prendre votre traitement à heure
fixe tous les jours.
Parlez avec votre médecin de la durée de votre traitement par Duloxétine Zentiva. Vous ne devez pas
arrêter de prendre Duloxétine Zentiva ou changer la dose sans en parler au préalable avec votre médecin.
Il est important que votre maladie soit traitée correctement pour vous permettre d'aller mieux. Si elle
n'est pas traitée, elle pourra persister, s'aggraver et être plus difficile à traiter.
Si vous avez pris plus de Duloxétine Zentiva que vous n’auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une dose de
Duloxétine Zentiva supérieure à la dose prescrite. Les symptômes de surdosage incluent somnolence,
coma, syndrome sérotoninergique (une réaction rare qui peut se traduire par des sentiments
euphoriques, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une fièvre, des
sueurs ou des contractures musculaires), convulsions, vomissements et accélération des battements du
cœur.
Si vous oubliez de prendre Duloxétine Zentiva
Si vous avez sauté une prise, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Toutefois, s'il est déjà
l'heure de la prise suivante, ne prenez que la dose prévue, comme d'habitude, sans compenser la prise
sautée. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Ne
dépassez jamais la dose journalière totale de Duloxétine Zentiva qui vous a été prescrite.
Si vous arrêtez de prendre Duloxétine Zentiva
N'arrêtez PAS le traitement sans avis médical, même si vous vous sentez mieux. Si votre médecin estime
que vous n'avez plus besoin de prendre Duloxétine Zentiva, il ou elle vous demandera de l’arrêter en
réduisant progressivement la dose sur une période de 2 semaines.
Certains patients, après avoir arrêté brutalement Duloxétine Zentiva, ont ressenti des signes tels que :
étourdissements, picotements, fourmillements ou sensation de décharge électrique (en
particulier, dans la tête), troubles du sommeil (rêves agités, cauchemars, insomnie), fatigue,
40
somnolence, agitation, anxiété, envie de vomir (nausées) ou vomissements, tremblements, maux
de tête, douleurs musculaires, irritabilité, diarrhées, transpiration excessive ou vertiges.
Ces symptômes ne sont généralement pas graves et disparaissent en quelques jours, mais si vous avez
des symptômes gênants, demandez l’avis de votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Ces effets sont normalement d’intensité légère
à modérée et disparaissent souvent après quelques semaines.
Effets indésirables très fréquents
(pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
maux de tête, somnolence ;
envie de vomir (nausées), sècheresse de la bouche.
Effets indésirables fréquents
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
manque d’appétit ;
trouble du sommeil, sensation d’agitation, baisse du désir sexuel, anxiété, difficulté ou
incapacité à avoir un orgasme, rêves inhabituels ;
sensation vertigineuse, sensation de léthargie, tremblements, engourdissements, comprenant
engourdissements, piqûres ou picotements sur la peau ;
vision trouble ;
bourdonnements d’oreille (entendre des sons dans l’oreille alors qu’il n’y a aucun son
extérieur),
perception des battements du cœur dans la poitrine (palpitations) ;
augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur ;
tendance au bâillement ;
constipation, diarrhée, douleurs à l’estomac, vomissements, brûlures d’estomac ou indigestion,
flatulence;
transpiration excessive, éruptions cutanées (avec démangeaison) ;
douleurs musculaires, spasmes musculaires ;
douleurs au moment d’uriner, envie fréquente d'uriner ;
problèmes d’érection, modifications de l’éjaculation ;
chutes (principalement chez les personnes âgées), fatigue ;
perte de poids.
Les enfants et adolescents de moins de 18 ans souffrant de dépression traités par ce médicament ont
présenté une perte de poids au début de la prise de ce médicament. Après 6 mois de traitement, le
poids a augmenté et rattrapé celui d'autres enfants et adolescents de leur âge et de même sexe.
Effets indésirables peu fréquents
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
inflammation de la gorge entraînant une voix rauque ;
idées suicidaires, difficulté à dormir, grincement ou serrement des dents, sensation de
désorientation, manque de motivation ;
contractions ou mouvement brusque involontaires des muscles, sensation d’agitation ou
incapacité à rester assis ou debout tranquillement, sensation de nervosité, difficultés de
concentration, modification du goût, difficultés à contrôler les mouvements, par exemple
manque de coordination ou mouvements involontaires des muscles, syndrome des jambes sans
repos, mauvaise qualité du sommeil ;
dilatation des pupilles (partie centrale noire de l’œil), troubles de la vision ;
sensations de vertige ou « avoir la tête qui tourne » (vertiges), mal d’oreille ;
accélération et/ou irrégularité des battements du cœur ;
41
évanouissements, sensations de vertige, étourdissements ou évanouissements lors du passage à
la position debout, doigts et/ou orteils froids ;
sensation de gorge serrée, saignements de nez ;
vomissement de sang, ou selles noirâtres (fèces), gastro-entérite, éructation (rots), difficulté à
avaler ;
inflammation du foie pouvant causer des douleurs abdominales et une coloration jaune de la
peau ou du blanc de l’œil ;
sueurs nocturnes, urticaire, sueurs froides, sensibilité accrue de votre peau à l’exposition solaire,
augmentation de la tendance aux ecchymoses (bleus) ;
contraction musculaire, contractures musculaires ;
difficultés voire incapacité à uriner, difficultés à commencer à uriner, besoin d’uriner la nuit,
besoin d’uriner plus que d’habitude, diminution de la force du jet d’urine ;
saignements vaginaux anormaux, règles anormales, incluant des règles abondantes,
douloureuses, irrégulières ou prolongées, règles inhabituellement peu abondantes ou absence de
règles, douleur dans les testicules ou les bourses ;
douleur dans la poitrine, sensation de froid, soif, frissons, sensation de chaud, troubles de la
marche ;
prise de poids ;
Duloxétine Zentiva peut causer des effets dont vous pouvez ne pas avoir conscience, tels qu’une
augmentation des enzymes hépatiques ou du niveau sanguin du potassium, de la créatine
phosphokinase, du sucre, ou du cholestérol.
Effets indésirables rares
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000)
réaction allergique grave entraînant une difficulté à respirer ou des sensations vertigineuses avec
un gonflement de la langue ou des lèvres, réactions allergiques ;
diminution de l’activité de la glande thyroïde pouvant causer une fatigue ou une prise de
poids,
déshydratation, diminution du sodium dans le sang (surtout chez les personnes âgées ; les
symptômes peuvent inclure sensations vertigineuses, faiblesse, confusion, somnolence ou
grande fatigue, ou des nausées ou vomissements, les symptômes plus graves sont des
évanouissements, des convulsions, ou des chutes), syndrome de sécrétion inappropriée
d’hormone antidiurétique (SIADH) ;
comportements suicidaires, épisode maniaque (hyperactivité, accélération des pensées et
diminution du besoin de dormir), hallucinations, agressivité et colère ;
« Syndrome sérotoninergique » (réaction rare qui peut se traduire par des sentiments
euphoriques, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une
fièvre, des sueurs ou des contractures musculaires), crises convulsives ;
augmentation de la pression dans l’œil (glaucome) ;
toux, respiration sifflante et essoufflement qui peut s’accompagner d’une température élevée ;
inflammation de la bouche, filets de sang rouge dans les selles, mauvaise haleine, inflammation
du gros intestin (entraînant une diarrhée) ;
insuffisance hépatique, coloration jaune de la peau ou du blanc de l’œil (jaunisse) ;
syndrome de Stevens-Johnson (maladie grave qui se traduit par des cloques sur la peau, la
bouche, les yeux et les parties génitales), réaction allergique grave entraînant un gonflement du
visage ou de la gorge (œdème de Quincke) ;
contractions des muscles de la mâchoire ;
odeur anormale de l’urine ;
symptômes de la ménopause, écoulement anormal de lait chez l’homme ou la femme ;
saignement vaginal excessif peu après la naissance (hémorragie du post-partum).
Effets indésirables très rares
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
inflammation des vaisseaux sanguins de la peau (vascularite cutanée).
42
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Duloxétine Zentiva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. . A conserver dans l'emballage d'origine à l’abri
de l’humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Duloxétine Zentiva
La substance active est la duloxétine. Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant
à 30 mg ou 60 mg de duloxétine.
Les autres composants sont :
Contenu de la gélule : Saccharose, amidon de maïs, hypromellose, talc, succinate d’acétate
d’hypromellose, triéthylcitrate.
Enveloppe de la gélule :
Duloxétine Zentiva 30 mg
Coiffe de la gélule : Indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), gélatine
Corps de la gélule : dioxyde de titane (E171), gélatine
Duloxétine Zentiva 60 mg
Coiffe de la gélule : Indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), gélatine
Corps de la gélule : Oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine
Qu’est-ce que Duloxétine Zentiva et contenu de l’emballage extérieur
Duloxétine Zentiva est une gélule gastro-résistante. Chaque gélule contient des granules de
chlorhydrate de duloxétine avec un enrobage pour les protéger de l’acidité gastrique.
Duloxétine Zentiva est disponible en 2 dosages : 30 mg et 60 mg.
Les gélules de 30 mg sont des gélules opaques d’environ 15,9 mm de long, composées d’un corps
blanc opaque et d’une coiffe bleue claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à
jaune-marron clair.
Les gélules de 60 mg sont des gélules opaques d’environ 19,4 mm de long, composées d’un corps
ivoire opaque et d’une coiffe bleue claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à
jaune-marron clair.
Duloxétine Zentiva 30 mg est disponible en boîtes de 7, 28, 56, 84 et 98 gélules.
Duloxétine Zentiva 60 mg est disponible en boîtes de 14, 28, 56, 84 et 98 gélules.
43
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
Fabricant
Zentiva, k.s.
Theodor Pallady Nr 50
032266 Bucharest
Roumanie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +32 280 86 420
PV-Belgium@zentiva.com
България
Zentiva, k.s.
Тел:
+ 35924417136
PV-Bulgaria@zentiva.com
Česká republika
Zentiva, k.s.
Tel: +420 267 241 111
PV-Czech-Republic@zentiva.com
Danmark
Zentiva Denmark ApS
Tlf: +45 787 68 400
PV-Denmark@zentiva.com
Deutschland
Zentiva Pharma GmbH
Tel: +49 (0) 800 53 53 010
PV-Germany@zentiva.com
Eesti
Zentiva, k.s.
Tel: +372 52 70308
PV-Estonia@zentiva.com
Ελλάδα
Zentiva, k.s.
Τηλ:
+30 211 198 7510
PV-Greece@zentiva.com
España
Zentiva, k.s.
Tel: +34 931 815 250
PV-Spain@zentiva.com
France
Zentiva France
Tél: +33 (0) 800 089 219
PV-France@zentiva.com
44
Lietuva
Zentiva, k.s.
Tel: +370 52152025
PV-Lithuania@zentiva.com
Luxembourg/Luxemburg
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +352 208 82330
PV-Luxembourg@zentiva.com
Magyarország
Zentiva Pharma Kft.
Tel.: +36 1 299 1058
PV-Hungary@zentiva.com
Malta
Zentiva, k.s.
Tel: +356 2778 0890
PV-Malta@zentiva.com
Nederland
Zentiva, k.s.
Tel: +31 202 253 638
PV-Netherlands@zentiva.com
Norge
Zentiva Denmark ApS
Tlf: +47 219 66 203
PV-Norway@zentiva.com
Österreich
Zentiva, k.s.
Tel: +43 720 778 877
PV-Austria@zentiva.com
Polska
Zentiva Polska Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 375 92 00
PV-Poland@zentiva.com
Portugal
Zentiva Portugal, Lda
Tel: +351210601360
PV-Portugal@zentiva.com
Hrvatska
Zentiva d.o.o.
Tel: +385 1 6641 830
PV-Croatia@zentiva.com
Ireland
Zentiva, k.s.
Tel: +353 818 882 243
PV-Ireland@zentiva.com
Ísland
Zentiva Denmark ApS
Sími: +354 539 0650
PV-Iceland@zentiva.com
Italia
Zentiva Italia S.r.l.
Tel: +39-02-38598801
PV-Italy@zentiva.com
Κύπρος
Zentiva, k.s.
Τηλ:
+357 240 30 144
PV-Cyprus@zentiva.com
Latvija
Zentiva, k.s.
Tel: +371 67893939
PV-Latvia@zentiva.com
România
ZENTIVA S.A.
Tel: +4 021.304.7597
PV-Romania@zentiva.com
Slovenija
Zentiva, k.s.
Tel: +386 360 00 408
PV-Slovenia@zentiva.com
Slovenská republika
Zentiva, a.s.
Tel: +421 2 3918 3010
PV-Slovakia@zentiva.com
Suomi/Finland
Zentiva Denmark ApS
Puh/Tel: +358 942 598 648
PV-Finland@zentiva.com
Sverige
Zentiva Denmark ApS
Tel: +46 840 838 822
PV-Sweden@zentiva.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Zentiva, k.s
Tel: +44 (0) 800 090 2408
PV-United-Kingdom@zentiva.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
45












ANNEXE I

RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 30 mg de duloxétine.
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque gélule contient 42,26-46,57 mg de saccharose.
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 60 mg de duloxétine.
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque gélule contient 84,51-93,14 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante.
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Gélule opaque d'environ 15,9 mm de long, composée d'un corps blanc opaque et d'une coiffe bleue
claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à jaune-marron clair.
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Gélule opaque d'environ 19,4 mm de long, composée d'un corps ivoire opaque et d'une coiffe bleue
claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à jaune-marron clair.
4.
DONNEES CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Traitement du trouble dépressif majeur.
Traitement de la douleur neuropathique diabétique périphérique.
Traitement du trouble anxiété généralisée.
Duloxétine Zentiva est indiqué chez l'adulte.
Pour plus d'informations, voir rubrique 5.1.


4.2 Posologie et mode d'administration
Posologie
Trouble dépressif majeur
La posologie initiale et recommandée pour le maintien de la réponse est de 60 mg une fois par jour, à
prendre au cours ou en dehors des repas. Des posologies supérieures à 60 mg par jour en une prise,
jusqu'à une dose maximale de 120 mg par jour, ont été évaluées, en termes de sécurité d'emploi, lors
des études cliniques. Toutefois, l'intérêt d'une augmentation posologique chez les patients ne
répondant pas à la dose initiale recommandée n'est pas établi.
La réponse thérapeutique apparaît généralement après 2-4 semaines de traitement.
Après obtention de l'effet thérapeutique attendu, il est recommandé de poursuivre le traitement
plusieurs mois afin de prévenir les rechutes. Chez les patients répondant à la duloxétine, et présentant
des antécédents d'épisodes dépressifs majeurs répétés, la poursuite à long terme du traitement peut
être envisagée, à une posologie de 60 à 120 mg/jour.
Trouble anxiété généralisée
La posologie initiale recommandée chez les patients présentant un trouble anxiété généralisée est de
30 mg une fois par jour, à prendre au cours ou en dehors des repas. Chez les patients ayant une
réponse insuffisante, la dose devra être augmentée à 60 mg, qui est la dose d'entretien habituelle chez
la plupart des patients.
Chez les patients présentant un trouble dépressif majeur associé, la posologie initiale comme
d'entretien est de 60 mg une fois par jour (veuillez également lire les recommandations de posologie
ci-dessus).
Des doses allant jusqu'à 120 mg par jour se sont montrées efficaces et leur sécurité d'emploi a été
évaluée dans des essais cliniques. Chez les patients présentant une réponse insuffisante à la dose de
60 mg, une augmentation de doses jusqu'à 90 mg ou 120 mg peut donc être envisagée.
L'augmentation des doses doit être basée sur la réponse clinique et la tolérance.
Après consolidation de la réponse, il est recommandé de continuer le traitement pendant plusieurs
mois afin d'éviter une rechute.
Douleur neuropathique diabétique périphérique
La posologie initiale et d'entretien recommandée est de 60 mg une fois par jour, à prendre au cours ou
en dehors des repas. La sécurité d'utilisation de posologies supérieures à 60 mg une fois par jour,
jusqu'à une dose maximale de 120 mg par jour, administrées en plusieurs prises équivalentes, a été
évaluée au cours des essais cliniques. Les concentrations plasmatiques de duloxétine ont montré une
grande variabilité inter-individuelle (voir rubrique 5.2). De ce fait, chez certains patients, en cas de
réponse insuffisante à la dose de 60 mg, la posologie pourra être augmentée.
La réponse au traitement devra être évaluée après 2 mois. Chez les patients ayant une réponse initiale
insuffisante, une réponse au traitement au-delà de cette période est peu probable.
Le bénéfice thérapeutique devra être réévalué régulièrement (au moins tous les 3 mois) (voir rubrique
5.1).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique sur la seule base de l'âge n'est nécessaire chez le sujet âgé.
Cependant, comme pour tout médicament, la prudence s'impose chez le sujet âgé, principalement avec
la duloxétine à la posologie de 120 mg par jour pour le trouble dépressif majeur ou le trouble anxiété
généralisée, du fait de données limitées (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Insuffisance hépatique
Duloxétine Zentiva ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une pathologie hépatique
entraînant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère à modérée
(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 mL/min). Duloxétine Zentiva ne doit pas être utilisé
chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min ;
voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La duloxétine ne doit pas être utilisée chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans dans
le traitement du trouble dépressif majeur en raison de problème(s) de sécurité et d'efficacité (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).
La sécurité et l'efficacité de la duloxétine dans le traitement du trouble anxiété généralisée chez les
patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles
sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2.
La sécurité et l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de la douleur neuropathique diabétique
périphérique n'ont pas fait l'objet d'étude. Aucune donnée n'est disponible.
Arrêt du traitement
L'arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l'arrêt du traitement par Duloxétine Zentiva, la
dose doit être progressivement diminuée sur une durée d'au moins une à deux semaines, afin de
limiter le risque de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes non tolérables
apparaissent lors de la diminution de la dose ou à l'arrêt du traitement, le retour à la dose
précédemment prescrite peut être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la
dose, mais à un rythme plus progressif.
Mode d'administration
Voie orale.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs, irréversibles (voir
rubrique 4.5).
Maladie hépatique entraînant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
Association à la fluvoxamine, à la ciprofloxacine ou à l'énoxacine (inhibiteurs puissants du CYP1A2),
associations entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques de duloxétine (voir rubrique
4.5).
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubrique 4.4).
L'instauration du traitement par Duloxétine Zentiva est contre-indiquée chez les patients présentant
une hypertension artérielle non équilibrée qui pourrait les exposer à un risque potentiel de crise
hypertensive (voir rubriques 4.4 et 4.8).


4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Episodes maniaques et convulsions
Duloxétine Zentiva doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un antécédent d'épisode
maniaque ou un diagnostic de trouble bipolaire et/ou des convulsions.
Mydriase
Des cas de mydriase ayant été rapportés avec la duloxétine, Duloxétine Zentiva doit être prescrit avec
prudence chez les patients présentant une pression intra-oculaire élevée ou un risque de glaucome aigu
à angle fermé.
Pression artérielle et fréquence cardiaque
La duloxétine a été associée à une augmentation de la pression artérielle et à une hypertension
artérielle cliniquement significative chez certains patients. Ceci peut être dû à l'effet noradrénergique
de la duloxétine. Des cas de crise hypertensive ont été rapportés avec la duloxétine, en particulier chez
des patients présentant une hypertension préexistante. Par conséquent, chez les patients présentant une
hypertension artérielle et/ou une cardiopathie, une surveillance de la pression artérielle est
recommandée, particulièrement pendant le premier mois de traitement. La duloxétine doit être utilisée
avec prudence chez les patients dont l'état peut être aggravé par une augmentation de la fréquence
cardiaque ou par une augmentation de la pression artérielle. La prudence est également de mise
lorsque la duloxétine est associée à des médicaments pouvant perturber son métabolisme (voir
rubrique 4.5). Chez les patients présentant une augmentation persistante de la pression artérielle au
cours de leur traitement par la duloxétine, une diminution de la posologie ou un sevrage progressif
devra être envisagé (voir rubrique 4.8). Chez les patients présentant une hypertension non équilibrée,
la duloxétine ne devra pas être prescrite (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Les concentrations plasmatiques de duloxétine augmentent chez les patients dialysés pour insuffisance
rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min). Pour les patients présentant une insuffisance
rénale sévère, voir la rubrique 4.3. Pour les patients présentant une insuffisance rénale légère ou
modérée, voir la rubrique 4.2.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu
le pronostic vital, peut se produire avec la duloxétine, en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres
agents sérotoninergiques (dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, les antidépresseurs tricycliques ou les triptans),
ainsi qu'avec des agents qui altèrent le métabolisme de la sérotonine comme les IMAOs, les
antipsychotiques ou d'autres antagonistes dopaminergiques ou avec des opioïdes tels que la
buprénorphine (avec ou sans naloxone), le tramadol et la péthidine qui peuvent affecter les systèmes
de neurotransmission sérotoninergique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent inclure un changement de l'état mental (par
exemple agitation, hallucinations, coma), des troubles du système nerveux autonome (par exemple
tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des aberrations neuromusculaires (par exemple
hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro intestinaux (par exemple nausées,
vomissements, diarrhées).
Si un traitement associant la duloxétine à d'autres agents sérotoninergiques pouvant affecter les
systèmes de neurotransmission sérotoninergique et/ou dopaminergique, est cliniquement justifié, une
surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'initiation du traitement et lors
de l'augmentation des doses.

En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement
devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Millepertuis
Lors de la prise concomitante de Duloxétine Zentiva avec des préparations à base de plantes contenant
du millepertuis (Hypericum perforatum), les effets indésirables peuvent être plus fréquents.
Suicide
Trouble dépressif majeur et trouble anxiété généralisée
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto agression et de suicide
(événements de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative.
L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients
devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique
montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels Duloxétine Zentiva est prescrit peuvent également
être associés à un risque accru d'événements de type suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être
associés à un trouble dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour
les patients souffrant de trouble dépressif majeur devront être appliquées aux patients présentant
d'autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents d'événements de type suicidaire ou ceux exprimant des idées
suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé d'idées
suicidaires ou de comportements suicidaires, et doivent faire l'objet d'un suivi étroit pendant le
traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation des
antidépresseurs dans des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de
comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseur par
rapport à ceux recevant un placebo.
Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine
ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.8).
Une surveillance étroite des patients et en particulier ceux à haut risque devra accompagner le
traitement médicamenteux spécialement au début du traitement et lors de changements de dose. Les
patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller une quelconque
aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du
comportement et prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes surviennent.
Douleur neuropathique diabétique périphérique
Comme pour les traitements d'action pharmacologique similaire (antidépresseurs), des cas isolés
d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine ou peu
après son arrêt. Concernant les facteurs de risque suicidaires dans la dépression, voir ci-dessus. Les
médecins devront inciter les patients à signaler, à tout moment, toute pensée ou sentiment de détresse.
Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans
L'utilisation de la duloxétine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des
comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile
(principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés
au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à
ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le
patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes
suicidaires (voir rubrique 5.1). De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez
l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et
comportemental (voir rubrique 4.8).

Hémorragie
Des cas de saignements anormaux, tels qu'ecchymoses, purpura et hémorragies gastro-intestinales ont
été rapportés avec les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) et avec les
Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSNA), dont la duloxétine. La
duloxétine peut augmenter le risque d'hémorragie du post-partum (voir rubrique 4.6). La prudence est
de mise chez les patients prenant des anticoagulants et/ou des médicaments connus pour modifier la
fonction plaquettaire (exemple les AINS ou l'acide acétylsalicylique), ainsi que chez les patients
prédisposés aux saignements.
Hyponatrémie
Des cas d'hyponatrémie ont été rapportés lors de l'administration de la duloxétine, dont des cas avec
une natrémie inférieure à 110 mmol/l. L'hyponatrémie peut être due à un syndrome de sécrétion
inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH). La majorité des cas d'hyponatrémie concernait
des patients âgés, notamment lorsqu'elle était associée à des antécédents récents, ou à un état
prédisposant à un trouble de l'équilibre hydro-électrolytique. La prudence est de mise chez les patients
ayant un risque augmenté d'hyponatrémie, comme les patients âgés, cirrhotiques, déshydratés ou
traités par diurétiques.
Arrêt du traitement
Les symptômes de sevrage à l'arrêt du traitement sont fréquents particulièrement lorsque l'arrêt est
brutal (voir rubrique 4.8). Dans les essais cliniques, les effets indésirables observés à l'arrêt brutal du
traitement sont survenus chez environ 45 % des patients traités par la duloxétine et 23 % des patients
traités par placebo. Le risque de symptômes de sevrage observés sous ISRS et IRSNA peut dépendre
de plusieurs facteurs, dont la durée du traitement, la posologie, ainsi que le rythme de diminution de la
posologie. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont listées en rubrique 4.8. Ces symptômes
sont généralement d'intensité légère à modérée, mais peuvent être d'intensité sévère chez certains
patients. Ils apparaissent habituellement dans les tous premiers jours suivant l'arrêt du traitement, mais
il y a eu de très rares cas d'apparition de ces symptômes chez les patients ayant oublié une prise par
inadvertance. Ces symptômes sont généralement spontanément résolutifs et disparaissent
habituellement en 2 semaines, même si chez certains patients, ils peuvent se prolonger (2-3 mois ou
plus). Il est donc conseillé de diminuer la posologie de la duloxétine progressivement sur une durée
d'au moins deux semaines, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
Les données sur l'utilisation de la duloxétine à la posologie de 120 mg par jour chez les patients âgés
présentant un trouble dépressif majeur et un trouble anxiété généralisée sont limitées. Par conséquent,
la prudence est recommandée chez le sujet âgé traité à la posologie maximale (voir rubriques 4.2 et
5.2).
Akathisie/agitation psychomotrice
L'utilisation de la duloxétine peut entraîner l'apparition d'une akathisie, caractérisée par une agitation
perçue comme déplaisante ou pénible et par le besoin d'être toujours en mouvement, auquel s'associe
souvent une incapacité à rester assis ou debout immobile. Ces symptômes surviennent plutôt au cours
des premières semaines de traitement. L'augmentation des doses peut être préjudiciable pour les
patients qui développent ces symptômes.
Médicaments contenant de la duloxétine
La duloxétine est disponible sous des noms de marque différents dans plusieurs indications (traitement
de la douleur neuropathique diabétique, trouble dépressif majeur, trouble anxiété généralisée et
incontinence urinaire d'effort). L'association de ces médicaments chez un même patient doit être

évitée.
Hépatite/augmentation des enzymes hépatiques
Des cas d'atteinte hépatique, incluant des augmentations sévères des enzymes hépatiques (> 10 fois la
limite supérieure de la normale), des hépatites et des ictères, ont été rapportés avec la duloxétine (voir
rubrique 4.8). La plupart d'entre eux sont survenus au cours des premiers mois de traitement.
L'atteinte hépatique était principalement de type cytolytique. La duloxétine doit être utilisée avec
prudence chez les patients traités par d'autres médicaments associés à des atteintes hépatiques.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont
prolongés malgré l'arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Saccharose
Duloxétine Zentiva en gélules gastro-résistantes contient du saccharose. Les patients présentant une
intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en
sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
En raison du risque de syndrome sérotoninergique, la duloxétine ne doit pas être associée avec des
inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs irréversibles, ni prescrite dans les 14 jours
suivant l'arrêt d'un traitement par IMAO. Compte tenu de la demi-vie de la duloxétine, un délai d'au
moins 5 jours doit être respecté après l'arrêt du traitement par Duloxétine Zentiva avant d'initier un
traitement par IMAO (voir rubrique 4.3).
L'association de Duloxétine Zentiva avec les IMAO sélectifs réversibles, comme le moclobémide
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4). L'antibiotique linézolide est un IMAO réversible non
sélectif et ne doit pas être administré aux patients traités par la duloxétine (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP1A2
Le CYP1A2 étant impliqué dans le métabolisme de la duloxétine, l'utilisation concomitante de
duloxétine avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 peut entraîner une augmentation des
concentrations de la duloxétine.
La fluvoxamine (100 mg une fois par jour), puissant inhibiteur du CYP1A2, a diminué d'environ 77 %
la clairance plasmatique apparente de la duloxétine et a multiplié par 6 l'Aire Sous la Courbe (ASC0-t).
En conséquence, Duloxétine Zentiva ne doit pas être administré en association avec des inhibiteurs
puissants du CYP1A2 comme la fluvoxamine (voir rubrique 4.3).
Médicaments du SNC
Le risque lié à l'association de la duloxétine avec d'autres médicaments agissant sur le SNC n'a pas
été systématiquement évalué, en dehors des cas décrits dans cette rubrique. En conséquence, la
prudence s'impose en cas d'association de Duloxétine Zentiva avec d'autres médicaments ou
substances agissant sur le SNC, dont l'alcool et les sédatifs (par exemple benzodiazépines, morphino-
mimétiques, antipsychotiques, phénobarbital, antihistaminiques sédatifs).

Agents sérotoninergiques
De rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez des patients traités par des
ISRS/IRSNA, en association avec des agents sérotoninergiques. La prudence s'impose si Duloxétine
Zentiva est administré en même temps que des agents sérotoninergiques comme les ISRS, les IRSNA,
les antidépresseurs tricycliques tels que la clomipramine ou l'amitriptyline, les IMAOs tels que le
moclobémide ou le linézolide, le millepertuis (Hypericum perforatum) ou les triptans, la
buprénorphine, le tramadol, la péthidine et le tryptophane (voir rubrique 4.4).
Effets de la duloxétine sur les autres médicaments
Médicaments métabolisés par le CYP1A2
La pharmacocinétique de la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas été significativement
modifiée lors de la co-administration de duloxétine (60 mg deux fois par jour).
Médicaments métabolisés par le CYP2D6
La duloxétine est un inhibiteur modéré du CYP2D6. Lors de la co-administration de la duloxétine, à la
dose de 60 mg deux fois par jour avec une dose unique de désipramine, un substrat du CYP2D6, l'aire
sous la courbe (ASC) de la désipramine a été multipliée par 3. La co-administration de duloxétine (40
mg deux fois par jour) et de toltérodine augmente de 71 % l'Aire Sous la Courbe (ASC), à l'équilibre,
de la toltérodine (2 mg deux fois par jour) mais ne modifie pas la pharmacocinétique de son métabolite
actif 5-hydroxy. Une adaptation de la posologie n'est donc pas justifiée. La prudence s'impose si la
duloxétine est co-administrée avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2D6
(rispéridone, antidépresseurs tricycliques tels que la nortriptyline, l'amitryptyline et l'imipramine), en
particulier, s'ils présentent un index thérapeutique étroit (comme la flécaïne, la propafénone et le
métoprolol).
Contraceptifs oraux et autres agents stéroïdiens
Les résultats des études in vitro montrent que la duloxétine n'est pas un inducteur du CYP3A. Aucune
étude spécifique d'interactions médicamenteuses n'a été conduite in vivo.
Anticoagulants et antiagrégants plaquettaires
La prudence est de mise lors de l'association de la duloxétine avec des anticoagulants oraux ou des
antiagrégants plaquettaires en raison de l'augmentation potentielle du risque hémorragique liée à une
interaction pharmacodynamique. De plus, des augmentations de l'INR ont été rapportées chez des
patients traités par warfarine lors de la co-administration de duloxétine. Cependant, dans une étude de
pharmacologie clinique chez des volontaires sains, l'administration concomitante de duloxétine et de
warfarine n'a pas entraîné, à l'état d'équilibre, de modification cliniquement significative de l'INR par
rapport aux valeurs initiales, ni des paramètres pharmacocinétiques de la warfarine-R ou -S.
Effets des autres médicaments sur la duloxétine
Anti-acides et anti-H2
La co-administration de la duloxétine avec des anti-acides à base de sels d'aluminium et de
magnésium, ou avec la famotidine, n'a pas eu d'effet significatif sur le taux ou le délai d'absorption de
la duloxétine après administration orale d'une dose de 40 mg.
Inducteurs du CYP1A2
Les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les concentrations plasmatiques de la
duloxétine étaient réduites environ de moitié chez les fumeurs comparativement à celles des non
fumeurs.


4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Dans les études effectuées chez l'animal, la duloxétine n'a pas d'effet sur la fertilité masculine et ses
effets chez la femme sont apparus uniquement à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle.
Grossesse
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction pour des taux d'exposition
systémiques (Aires Sous la Courbe) de duloxétine inférieurs à l'exposition maximale en clinique (voir
rubrique 5.3).
Deux larges études observationnelles ne suggèrent pas d'augmentation globale du risque de
malformation congénitale majeure (l'une conduite aux Etats-Unis incluant 2 500 femmes exposées à la
duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse et l'autre dans l'Union Européenne incluant
1500 femmes exposées à la duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse). L'analyse portant
sur des malformations spécifiques telles que des malformations cardiaques ne montre pas de résultats
concluants.
Dans l'étude européenne, l'exposition maternelle à la duloxétine en fin de grossesse (à tout moment
entre la 20ème semaine de grossesse et l'accouchement) a été associée à un risque accru
d'accouchement prématuré (moins de 2 fois, correspondant à environ 6 naissances prématurées
supplémentaires pour 100 femmes traitées par duloxétine en fin de grossesse). Les accouchements
prématurés sont survenus en majorité entre la 35ème et la 36ème semaine de grossesse. Cette
association n'a pas été observée dans l'étude américaine
Les données issues de l'étude observationnelle américaine ont mis en évidence une augmentation
(moins de 2 fois) du risque d'hémorragie en post-partum faisant suite à une exposition à la duloxétine
dans le mois précédant la naissance.
Des données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation des ISRS au cours de la grossesse, en
particulier en fin de grossesse, pouvait augmenter le risque d'hypertension pulmonaire persistante chez
le nouveau-né (HPPN). Bien qu'aucune étude n'ait exploré l'association entre HPPN et un traitement
par IRSNA, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la duloxétine, étant donné le mécanisme
d'action associé (inhibition de la recapture de la sérotonine).
Comme pour d'autres médicaments sérotoninergiques, des symptômes de sevrage peuvent survenir
chez le nouveau-né dont la mère a été traitée par la duloxétine en fin de grossesse. Les symptômes de
sevrage observés avec la duloxétine peuvent inclure hypotonie, tremblements, nervosité, difficulté à
s'alimenter, détresse respiratoire et convulsions. La majorité des cas sont survenus soit à la naissance
soit dans les jours suivant la naissance.
La duloxétine ne doit être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les
risques foetaux potentiels. Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur médecin
en cas de grossesse ou de désir de grossesse au cours du traitement.
Allaitement
Une étude menée chez 6 patientes en période de lactation (et qui n'allaitaient pas leurs enfants), a
montré que la duloxétine était très faiblement excrétée dans le lait humain. La dose quotidienne
estimée pour un nouveau-né exprimée en mg/kg est approximativement égale à 0,14 % de la dose
maternelle (voir rubrique 5.2). Comme la tolérance de la duloxétine n'est pas connue chez le nouveau-
né, l'administration de la duloxétine est déconseillée pendant l'allaitement.


4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'a évalué les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Un effet sédatif ainsi que des sensations vertigineuses peuvent néanmoins être associés à l'utilisation
de la duloxétine. Les patients doivent être informés de la nécessité d'éviter les activités dangereuses
comme la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines en cas de sédation ou de sensations
vertigineuses.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par la duloxétine ont été
: nausées, céphalées, sècheresse de la bouche, somnolence et sensations vertigineuses. Toutefois, la
majorité des effets indésirables fréquents étaient d'intensité légère à modérée, débutant généralement
en début de traitement et tendant à s'estomper malgré la poursuite du traitement.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau 1 présente les effets indésirables observés à partir de la notification spontanée et lors des
études cliniques contrôlées versus placebo.
Tableau 1 : Effets indésirables
Estimation de fréquence : Très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.

Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et infestations

Laryngite

Affections du système immunitaire


Réaction
anaphylactique
Manifestations
d'hypersensibilité
Affections endocriniennes

Hypothyroïdie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Baisse de l'appétit Hyperglycémie
Déshydratation
(rapportée
Hyponatrémie
particulièrement
SIADH6
chez les patients
diabétiques)
Affections psychiatriques
Insomnie
Idées
Comportements
Agitation
suicidaires5,7
suicidaires5,7
Baisse de la libido Troubles du
Manie
Anxiété
sommeil
Hallucinations
Orgasmes
Bruxisme
Agressivité et
anormaux
Désorientation
colère4
Rêves anormaux
Apathie


Affections du système nerveux
Céphalées
Sensations
Myoclonies
Syndrome
Somnolence
vertigineuses
Akathisie7
sérotoninergique6
Léthargie
Nervosité Trouble Convulsions1
Tremblements
de l'attention
Agitation psycho-
Paresthésies
Dysgueusie
motrice6
Dyskinésie
Symptômes
Syndrome des
extrapyramidaux6
jambes sans repos
Sommeil de
mauvaise qualité
Affections oculaires
Vision floue
Mydriase
Glaucome
Troubles visuels
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Acouphènes1
Vertiges

Otalgies
Affections cardiaques
Palpitations
Tachycardie

Arythmie
supraventriculaire
, principalement à
type de
fibrillation
Affections vasculaires

Augmentation de Syncope2
Crise
la pression
Hypertension3,7
hypertensive3,6
artérielle3
Hypotension
Bouffées de
orthostatique2
chaleur
Froideur des
extrémités
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bâillements
Gêne pharyngée
Maladie
Epistaxis
pulmonaire
interstitielle10
Pneumopathie à
éosinophiles9
Affections gastro-intestinales
Nausées
Constipation
Hémorragie
Stomatite
Sécheresse de la
Diarrhée Douleur gastro-intestinale7 Emission de sang
bouche
abdominale
Gastro-entérite
dans les selles
Vomissements
Eructation
Halitose
Dyspepsie
Gastrite
Colite
Flatulence
Dysphagie
microscopique9




Affections hépatobiliaires

Hépatite3
Insuffisance
Augmentation des hépatique6
enzymes
Ictère6
hépatiques
(ALAT, ASAT,
phosphatases
alcalines)
Atteinte hépatique
aiguë
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hypersudation
Sueurs nocturnes Syndrome de
Vascularite
Eruption cutanée Urticaire
Stevens-Johnson6 cutanée
Dermatite de
OEdème de
contact
Quincke6
Sueurs froides
Réactions de
photosensibilité
Augmentation de
la tendance aux
ecchymoses
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs
Tension
Trismus
musculo-
musculaire
squelettiques
Contractions
Spasmes
musculaires
musculaires
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie
Rétention urinaire Odeur anormale de
Pollakiurie
Retard mictionnel l'urine
Nocturie
Polyurie
Baisse du débit
urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction
Hémorragie
Symptômes
érectile
gynécologique
ménopausiques
Trouble de
Troubles menstruels Galactorrhée
l'éjaculation
Dysfonction-
Hyperprolac-
Ejaculation
nement sexuel
tinémie
retardée
Douleur testiculaire Hémorragie du post-
partum6
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Chutes8
Douleur thoracique7
Fatigue
Sensations
anormales Sensation
de froid Soif
Frissons Malaise
Sensation de chaud
Trouble de la
marche


Investigations
Perte de poids
Prise de poids
Hypercholes-
Augmentation de la térolémie
créatinine
phosphokinase
sérique (CPK)
Hyperkaliémie
1 Des cas de convulsions et d'acouphènes ont également été rapportés après arrêt du traitement.
2 Des cas d'hypotension orthostatique et de syncope ont été rapportés particulièrement en début de
traitement.
3 Voir rubrique 4.4.
4 Des cas d'agressivité et de colère ont été rapportés en particulier en début de traitement ou après son
arrêt.
5 Des cas d'idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par
la duloxétine ou juste après son arrêt (voir rubrique 4.4).
6 Fréquence estimée sur la base des effets indésirables rapportés lors de la surveillance après
commercialisation ; non observés dans les essais cliniques contrôlés versus placebo.
7 Pas de différence statistiquement significative par rapport au placebo.
8 Les chutes étaient plus fréquentes chez les sujets âgés (65 ans).
9 Fréquence estimée sur la base des données de tous les essais cliniques.
10 Fréquence estimée sur la base d'essais cliniques contrôlés versus placebo.
Description d'effets indésirables spécifiques
L'arrêt du traitement par duloxétine (particulièrement s'il est brutal) induit fréquemment des
symptômes de sevrage. Les réactions de sevrage les plus fréquemment rapportées sont les suivantes :
sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésie ou sensations de décharge électrique,
en particulier dans la tête), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves agités), fatigue,
somnolence, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, céphalées, myalgies,
irritabilité, diarrhée, hyperhidrose et vertiges.
Généralement, pour les ISRS et les IRSNA, ces symptômes sont d'intensité légère à modérée et
spontanément résolutifs, bien qu'ils puissent être d'intensité sévère et/ou se prolonger chez certains
patients. Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses lorsque le traitement par
duloxétine n'est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Lors de la phase aiguë de 12 semaines de trois essais cliniques étudiant la duloxétine chez les patients
souffrant de douleur neuropathique diabétique, des augmentations faibles, mais statistiquement
significatives de la glycémie à jeun ont été observées chez les patients sous duloxétine. La valeur de
l'HbA1c est restée stable chez les patients traités par placebo et chez les patients traités par duloxétine.
Dans la phase d'extension de ces essais, qui s'est prolongée jusqu'à 52 semaines, la valeur de l'HbA1c
a augmenté dans les groupes duloxétine et traitement usuel, mais l'augmentation moyenne était de
0,3 % plus importante dans le groupe duloxétine. Il y a eu également une faible augmentation de la
glycémie à jeun et du cholestérol total dans le groupe duloxétine alors que les tests en laboratoire
montrent une légère diminution de ces paramètres dans le groupe traitement usuel.
L'intervalle QT - corrigé en fonction de la fréquence cardiaque - chez les patients sous duloxétine
n'était pas différent de celui observé chez les patients sous placebo. La mesure des intervalles QT, PR,
QRS ou QTcB n'a montré aucune différence cliniquement significative entre les groupes duloxétine et
placebo.
Population pédiatrique
Au total, 509 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble dépressif majeur et
241 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble anxiété généralisée ont été traités
par duloxétine dans des études cliniques. De façon générale, le profil des effets indésirables de la
duloxétine chez les enfants et les adolescents était similaire à celui observé chez l'adulte.

Dans des études cliniques, un total de 467 patients pédiatriques randomisés recevant de la duloxétine
ont présenté une diminution moyenne du poids de 0,1 kg à 10 semaines comparativement à une
augmentation moyenne de 0,9 kg chez les 353 patients traités avec le placebo. Par la suite, sur une
période d'extension de quatre à six mois, ces patients ont eu, en moyenne, tendance à retrouver leur
percentile de poids initial attendu, sur la base des données de populations du même âge et de même
sexe.
Dans des études allant jusqu'à 9 mois, une diminution moyenne de 1% de leur percentile de taille
(diminution de 2% chez les enfants (7-11 ans) et une augmentation de 0,3% chez les adolescents
(12- 17 ans) ont été observées chez les patients pédiatriques traités avec la duloxétine (voir rubrique
4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Des cas de surdosage de duloxétine, seule ou en association avec d'autres médicaments, à la dose de
5 400 mg ont été rapportés. Des cas de décès sont survenus, principalement lors de surdosages poly
médicamenteux, mais également avec la duloxétine seule à une dose d'environ 1 000 mg. Les signes
et symptômes d'un surdosage (duloxétine seule ou en association avec d'autres médicaments)
incluaient somnolence, coma, syndrome sérotoninergique, convulsions, vomissements et tachycardie.
On ne connaît pas d'antidote spécifique à la duloxétine, mais en cas d'apparition d'un syndrome
sérotoninergique, un traitement spécifique peut être envisagé (comme la cyproheptadine et/ou le
contrôle de la température). La libération des voies aériennes supérieures devra être assurée. Une
surveillance cardiovasculaire et des constantes vitales est recommandée en complément d'un
traitement symptomatique approprié. Un lavage gastrique peut être indiqué s'il est effectué peu de
temps après l'ingestion, ou chez les patients symptomatiques. Le charbon activé peut être utile pour
limiter l'absorption. La duloxétine ayant un grand volume de distribution, il est peu probable que la
diurèse forcée, l'hémodialyse et l'exsanguino-transfusion puissent être bénéfiques.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs, Code ATC : N06AX21
Mécanisme d'action
La duloxétine est un inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline
(NA). Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et n'a pas d'affinité significative pour les
récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénergiques. La duloxétine augmente
de façon dose-dépendante les taux extracellulaires de sérotonine et de noradrénaline dans différentes
zones du cerveau chez l'animal.
Effets pharmacodynamiques
La duloxétine a normalisé les seuils de douleur dans plusieurs modèles précliniques de douleur
neuropathique et inflammatoire et a atténué le comportement algique dans un modèle de douleur
persistante. L'action inhibitrice de la duloxétine sur la douleur résulterait de la potentialisation des
voies descendantes inhibitrices de la douleur au niveau du système nerveux central.

Efficacité et sécurité cliniques
Trouble dépressif majeur
La duloxétine a fait l'objet d'un programme clinique incluant 3 158 patients (soit une exposition de
1 285 patients-années) présentant un trouble dépressif majeur (critères DSM-IV). L'efficacité de la
duloxétine à la posologie recommandée de 60 mg, une fois par jour, a été démontrée dans les trois
études à court terme, randomisées, contrôlées en double insu versus placebo, utilisant des doses fixes
de la duloxétine chez des patients adultes non hospitalisés présentant un trouble dépressif majeur.
D'une façon générale, l'efficacité de la duloxétine a été démontrée à des doses journalières comprises
entre 60 et 120 mg dans cinq des sept études cliniques à dose fixe, randomisées, en double insu,
contrôlées versus placebo, conduites chez des patients adultes non hospitalisés présentant un trouble
dépressif majeur.
La duloxétine a démontré une supériorité statistique versus placebo mesurée par l'amélioration du
score total sur l'échelle de dépression de Hamilton (HAMD-17), qui prend en compte à la fois les
symptômes émotionnels et somatiques de la dépression. Les taux de réponse et de rémission étaient
statistiquement significativement plus élevés avec la duloxétine que sous placebo. Seul un petit
nombre des patients inclus dans les études cliniques pivots présentait une dépression sévère (HAM-D
> 25 à l'inclusion).
Dans une étude de prévention des rechutes, les patients ayant répondu à un traitement initial en ouvert
de 12 semaines par la duloxétine 60 mg, une fois par jour, ont été randomisés, pour une durée
supplémentaire de 6 mois, soit dans le groupe de la duloxétine 60 mg une fois par jour, soit dans le
groupe placebo. La duloxétine, à la dose de 60 mg une fois par jour, a démontré une supériorité
statistiquement significative versus placebo sur le critère primaire d'évaluation qui était la prévention
des rechutes, mesurée par le délai de rechute (p=0,004). L'incidence des rechutes pendant la période
de suivi en double insu de 6 mois a été de 17 % sous duloxétine et de 29 % sous placebo.
Au cours d'un traitement de 52 semaines contrôlé en double insu versus placebo, les patients
présentant un trouble dépressif majeur récidivant et traités par duloxétine avaient une période
asymptomatique significativement plus longue (p < 0,001) comparé aux patients recevant un placebo.
Tous les patients avaient précédemment répondu à la duloxétine au cours d'un traitement en ouvert
avec la duloxétine (28 à 34 semaines) à une dose de 60 à 120 mg/jour. Durant la phase de traitement
de 52 semaines contrôlée en double insu versus placebo, 14,4 % des patients traités par duloxétine et
33,1 % des patients recevant un placebo ont présenté une réapparition de leurs symptômes dépressifs
(p < 0,001).
L'effet de la duloxétine à la posologie de 60 mg une fois par jour chez les patients âgés déprimés ( 65
ans) a été spécifiquement examiné dans une étude qui a montré une différence statistiquement
significative dans la réduction du score sur l'échelle HAMD-17 chez les patients traités par la
duloxétine comparés à ceux sous placebo. La tolérance à la duloxétine à la posologie de 60 mg une
fois par jour chez les patients âgés a été comparable à celle observée chez les adultes plus jeunes.
Toutefois, les données sur les personnes âgées exposées à la posologie maximale (120 mg par jour)
sont limitées et par conséquent, la prudence s'impose dans cette population.
Trouble anxiété généralisée
La duloxétine a démontré une supériorité statistiquement significative versus placebo dans les cinq
études menées, dont quatre études à court-terme randomisées, contrôlées en double insu versus
placebo et une étude de prévention des rechutes chez des patients adultes présentant un trouble anxiété
généralisée.
La duloxétine a démontré une supériorité statistiquement significative versus placebo mesurée par
l'amélioration du score total sur l'échelle d'anxiété de Hamilton (HAM-A) et par le score de handicap
fonctionnel global sur l'échelle de handicap de Sheehan (Sheehan Disability Scale, SDS). Les taux de
réponse et de rémission étaient également plus élevés avec la duloxétine par rapport au placebo. La
duloxétine a montré des résultats d'efficacité similaires à ceux de la venlafaxine en termes

d'amélioration du score total sur la HAM-A.
Dans une étude de prévention des rechutes, les patients ayant répondu à un traitement initial en ouvert
de 6 mois par la duloxétine, ont été randomisés, pour une durée supplémentaire de 6 mois, soit dans un
groupe duloxétine, soit dans un groupe placebo. La duloxétine 60 mg à 120 mg, une fois par jour, a
démontré une supériorité au placebo statistiquement significative (p < 0,001) pour la prévention des
rechutes, mesurée par le délai de rechute. L'incidence des rechutes pendant la période de suivi en
double insu de 6 mois a été de 14 % sous duloxétine et de 42 % sous placebo.
L'efficacité de la duloxétine à la posologie de 30 à 120 mg (posologie flexible) une fois par jour chez
les patients âgés (> 65 ans) présentant un trouble anxiété généralisée a été évaluée dans une étude qui
a démontré une amélioration statistiquement significative du score total sur la HAM-A chez les
patients traités par la duloxétine comparativement aux patients sous placebo. L'efficacité et la sécurité
d'emploi de duloxétine à la posologie de 30 à 120 mg une fois par jour chez les patients âgés
présentant un trouble anxiété généralisée étaient similaires à celles observées dans les études chez des
patients adultes plus jeunes. Toutefois, les données sur les personnes âgées exposées à la posologie
maximale (120 mg par jour) sont limitées et par conséquent, la prudence s'impose lors de l'utilisation
de cette dose chez la population âgée.
Douleur neuropathique diabétique périphérique
L'efficacité de la duloxétine comme traitement de la douleur neuropathique diabétique a été démontrée
par deux essais randomisés de 12 semaines, en double aveugle versus placebo, à dose fixe, chez des
adultes (âgés de 22 à 88 ans) souffrant de douleur neuropathique diabétique depuis au moins 6 mois.
Les patients répondant aux critères de diagnostic de trouble dépressif majeur ont été exclus de ces
essais. Le critère d'évaluation principal était la moyenne hebdomadaire des scores moyens de douleur
sur 24 heures. La douleur était recueillie quotidiennement par les patients dans des carnets sur une
échelle de Likert à 11 points.
Dans les deux études, la duloxétine à 60 mg une fois par jour et 60 mg deux fois par jour a
significativement réduit la douleur par rapport au placebo. L'effet était perceptible chez certains
patients dès la 1ère semaine de traitement. Il n'y a pas eu de différence significative d'amélioration
moyenne entre les deux bras de traitement actif. Une réduction de la douleur d'au moins 30 % a été
notée chez environ 65 % des patients traités par la duloxétine contre 40 % des patients sous placebo.
Une diminution de la douleur d'au moins 50 % a été retrouvée chez 50 % des patients traités par la
duloxétine et 26 % des patients sous placebo. Les taux de réponse clinique (50 % ou plus
d'amélioration de la douleur) ont été analysés en fonction de l'apparition ou non d'un état de
somnolence pendant le traitement. Chez les patients non somnolents, la réponse clinique a été
observée chez 47 % des patients recevant de la duloxétine et chez 27 % des patients sous placebo. Les
taux de réponse clinique chez les patients présentant un état de somnolence ont été de 60 % dans le
bras duloxétine et 30 % dans le bras placebo. Les patients chez lesquels la douleur n'a pas diminué de
30 % au cours des 60 premiers jours de traitement ont été considérés comme ne pouvant pas atteindre
ce niveau d'amélioration en poursuivant le traitement.
Dans une étude en ouvert à long terme non contrôlée, chez les patients répondeurs à un traitement de
8 semaines avec duloxétine 60 mg une fois par jour, la réduction de la douleur mesurée par la variation
de l'item douleur moyenne sur 24 heures du Brief Pain Inventory (BPI) était maintenue pendant une
période supplémentaire de 6 mois.
Population pédiatrique
La duloxétine n'a pas fait l'objet d'étude chez les patients âgés de moins de 7 ans.
Deux études cliniques randomisées, en double aveugle, en groupes parallèles ont été réalisées chez
800 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble dépressif majeur (voir rubrique 4.2).
Ces deux études comprenaient une phase aiguë contrôlée où le placebo et la substance active
(fluoxétine) ont été administrés pendant 10 semaines suivie d'une période d'extension contrôlée de six
mois avec un traitement actif. Ni le bras duloxétine (30 à 120 mg) ni le bras comparateur actif

(fluoxétine 20 à 40 mg) ne se sont différenciés statistiquement du bras placebo en ce qui concerne le
score total de l'échelle d'évaluation de la dépression révisée CDRS-R (Children´s Depression Rating
Scale-Revised), entre le début et la fin de l'étude. Les arrêts de traitement dus à un événement
indésirable ont été plus importants chez les patients traités par duloxétine par rapport aux patients
traités par fluoxétine, principalement en raison de nausées. Pendant la période aiguë de 10 semaines de
traitement, des comportements suicidaires ont étés rapportés (duloxétine 0/333 [0 %], fluoxétine 2/225
[0,9 %], placebo 1/220 [0,5 %]). Durant la période totale de 36 semaines de l'étude, 6 patients parmi
les 333 patients initialement randomisés recevant la duloxétine et 3 patients parmi les 225 patients
initialement randomisés recevant de la fluoxétine ont présenté un comportement suicidaire (incidence
ajustée sur l'exposition : 0,039 événement par patient-année pour la duloxétine et 0,026 pour la
fluoxétine). De plus, un patient dont le traitement est passé du placebo à la duloxétine a présenté un
comportement suicidaire alors qu'il était traité par duloxétine.
Une étude randomisée, en double aveugle contrôlée versus placebo a été réalisée chez 272 patients
âgés de 7 à 17 ans et présentant un trouble anxiété généralisée. L'étude comprenait une période de
traitement en aigu contrôlée contre placebo d'une durée de 10 semaines, suivie d'une période
d'extension de 18 semaines de traitement. L'étude a utilisé un schéma à doses flexibles, permettant
une augmentation progressive des doses, de 30 mg une fois par jour jusqu'à un maximum de 120 mg
par jour. Le traitement par la duloxétine a montré une amélioration statistiquement significative des
symptômes du trouble anxiété généralisée, d'après les résultats du score de l'échelle PARS mesurant
la sévérité du trouble anxiété généralisée (différence moyenne entre la duloxétine et le placebo de
2,7 points [IC 95% 1,3 à 4,0]), après 10 semaines de traitement. Le maintien de l'effet n'a pas été
évalué. Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre les groupes traités par la
duloxétine et le placebo concernant les arrêts de traitement pour effets indésirables durant les
10 semaines de traitement en période aigüe. Deux patients traités par le placebo lors de la période
aigüe ont présenté des comportements suicidaires après le passage à la duloxétine pendant la période
d'extension. Aucune conclusion sur le rapport bénéfice/risque général dans ce groupe d'âge n'a été
établie (voir également rubriques 4.2 et 4.8).
Une étude a été réalisée dans une population pédiatrique ayant un syndrome de fibromyalgie primaire
juvénile (SFPJ) dans laquelle il n'y a pas eu de différence sur le critère principal d'efficacité entre le
groupe de patients traités par duloxétine et le groupe de patients traités par le placebo. Il n'y a donc
pas de preuve d'efficacité dans cette population de patients pédiatriques. L'étude sur la duloxétine,
randomisée, en double-aveugle, contrôlée versus placebo, menée en parallèle, a été réalisée chez 184
adolescents âgés de 13 à 18 ans (avec une moyenne d'âge de 15,53 ans) ayant une SFPJ. L'étude
comprenait une période en double-aveugle de 13 semaines pendant lesquelles les patients ont été
randomisés dans les groupes recevant quotidiennement soit la duloxétine 30 mg ou 60 mg soit le
placebo. La duloxétine n'a pas montré d'efficacité dans la réduction de la douleur mesurée par le score
moyen du Questionnaire concis d'évaluation de la douleur (Brief Pain Inventory, BPI) en critère
principal. Une variation de la moyenne des moindres carrés du score moyen de la douleur selon le BPI
à 13 semaines par rapport à l'inclusion était de -0,97 dans le groupe placebo, comparé à -1,62 dans le
groupe duloxétine 30 mg ou 60 mg (p = 0,052). Les résultats de tolérance de l'étude étaient
comparables au profil de sécurité connu de la duloxétine.
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec le produit de référence contenant la duloxétine dans tous les sous-
groupes de la population pédiatrique dans le traitement du trouble dépressif majeur, la douleur
neuropathique diabétique périphérique et le trouble anxiété généralisée. Voir rubrique 4.2 pour les
informations concernant l'usage pédiatrique.


5.2 Propriétés pharmacocinétiques
La duloxétine est administrée sous forme d'un seul énantiomère. La duloxétine est principalement
métabolisée par oxydation (CYP1A2 et enzyme polymorphe CYP2D6), puis par conjugaison. Les
données de pharmacocinétique mettent en évidence une importante variabilité inter-individuelle (de
l'ordre de 50 % à 60 %), en partie liée au sexe, à l'âge, à la consommation tabagique et au statut de
métaboliseur du CYP2D6.
Absorption
La duloxétine est bien absorbée après administration orale, avec une Cmax atteinte 6 heures après
l'administration. La biodisponibilité absolue par voie orale de la duloxétine varie de 32 % à 80 %
(moyenne à 50 %). La prise d'aliments retarde l'apparition du pic de concentration de 6 à 10 heures et
réduit de façon marginale le taux d'absorption (environ 11 %). Ces modifications n'ont aucune
signification clinique.
Distribution
La duloxétine est liée à 96 % environ aux protéines plasmatiques humaines. La duloxétine se lie à la
fois à l'albumine et à l'-1 glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques n'est pas modifiée
en cas d'insuffisance hépatique ou rénale.
Biotransformation
La duloxétine est fortement métabolisée et ses métabolites sont éliminés principalement dans les
urines. Les deux cytochromes P450-2D6 et 1A2, sont responsables de la formation des deux
principaux métabolites, le glucuroconjugué 4-hydroxyduloxétine et le sulfoconjugué 5-hydroxy 6-
méthoxyduloxétine. D'après les études in vitro, les métabolites circulants de la duloxétine sont
considérés comme pharmacologiquement inactifs. La pharmacocinétique de la duloxétine chez les
patients "métaboliseurs lents" vis-à-vis du CYP2D6 n'a pas fait l'objet d'études spécifiques. Des
données limitées laissent supposer que les taux plasmatiques de duloxétine sont plus élevés chez ces
patients.
Élimination
La demi-vie d'élimination de la duloxétine varie de 8 à 17 heures (en moyenne 12 heures). Après
administration intraveineuse, la clairance plasmatique de la duloxétine varie de 22 L/h à 46 L/h (en
moyenne : 36 L/h). Après administration orale, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine
s'étend de 33 à 261 L/h (en moyenne : 101 L/h).
Populations particulières
Sexe
Des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les hommes et les femmes (la clairance
plasmatique apparente est approximativement 50 % plus faible chez les femmes). Néanmoins, ces
différences pharmacocinétiques ne justifient pas de recommander une posologie plus faible chez la
femme.
Age
Des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les femmes jeunes et âgées ( 65 ans)
(chez les sujets âgés, l'aire sous la courbe augmente d'environ 25 % et la demi-vie est allongée
d'environ 25 %), sans que ces différences ne soient suffisantes pour nécessiter des adaptations de la
posologie. Cependant, la prudence s'impose en cas de traitement chez le sujet âgé (voir rubriques 4.2
et 4.4).
Insuffisance rénale
Les patients en insuffisance rénale terminale (IRT) dialysés présentaient des valeurs de Cmax et d'Aire

Sous la Courbe (ASC), pour la duloxétine, deux fois plus élevées que les sujets sains. Les données
pharmacocinétiques avec la duloxétine sont limitées chez les patients atteints d'insuffisance rénale
légère ou modérée.
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de la duloxétine est modifiée en cas d'atteinte hépatique modérée (Classe B de
Child Pugh). Par rapport aux sujets sains, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine était
inférieure de 79 %, la demi-vie terminale apparente était 2,3 fois plus longue et l'aire sous la courbe était
3,7 fois plus importante chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. La
pharmacocinétique de la duloxétine et de ses métabolites n'a pas été étudiée chez les patients présentant
une insuffisance hépatique légère ou sévère.
Femmes allaitantes
La distribution de la duloxétine a été étudiée chez 6 femmes en période d'allaitement et qui avaient
accouché depuis au moins 12 semaines. La duloxétine est retrouvée dans le lait maternel, et les
concentrations à l'équilibre dans le lait maternel sont équivalentes à environ un quart des
concentrations plasmatiques. La quantité de duloxétine passant dans le lait maternel est
approximativement de 7 µg/jour pour une posologie de 40 mg deux fois par jour. L'allaitement n'a pas
influencé la pharmacocinétique de la duloxétine.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la duloxétine chez les patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un
trouble dépressif majeur, après une administration orale quotidienne de 20 à 120 mg, a été caractérisée
sur la base d'analyses de modélisation de population à partir de données issues de 3 études. D'après la
modélisation, les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre de la duloxétine chez les patients
pédiatriques se situaient le plus souvent dans l'intervalle de concentration observé chez les patients
adultes.

5.3 Données de sécurité préclinique
Aucun effet génotoxique, ni carcinogène n'a été observé lors des tests standards réalisés avec la
duloxétine chez le rat.
Lors de l'étude de carcinogénicité chez le rat, il a été observé des cellules polynuclées au niveau du
foie, en l'absence de toute autre anomalie histopathologique. Le mécanisme sous-jacent et la
pertinence clinique sont inconnus. Des souris femelles recevant de la duloxétine pendant 2 ans ont
montré, à forte dose uniquement (144 mg/kg/jour), une augmentation de l'incidence des adénomes et
des carcinomes hépatocytaires; mais cet effet a été considéré comme secondaire à l'induction des
enzymes microsomales hépatiques. On ignore si ces données chez la souris sont extrapolables à
l'homme. Chez des rates recevant la duloxétine (45 mg/kg/jour), avant et pendant l'accouplement et en
début de gestation, une diminution de la consommation de nourriture et du poids corporel, une
perturbation du cycle oestral, une baisse du taux de naissances vivantes et de survie de la progéniture,
et un retard de croissance chez les jeunes rats à des taux d'exposition systémique (Aire Sous la Courbe
­ ASC) estimés correspondre, au plus, à l'exposition maximale en clinique ont été rapportés. Dans une
étude d'embryotoxicité chez le lapin, une incidence plus élevée de malformations cardiaques et du
squelette a été observée à des taux d'exposition systémique (ASC) inférieurs à l'exposition maximale
en clinique. Dans une autre étude testant une forte dose d'un sel différent de duloxétine, aucune
malformation n'a été observée. Dans les études de toxicité prénatale/post-natale chez le rat, la
duloxétine a induit des effets indésirables comportementaux chez les jeunes rats à des taux
d'exposition systémique inférieurs (ASC) à l'exposition maximale en clinique.
Des études effectuées sur de jeunes rats ont mis en évidence des effets transitoires sur le
comportement neurologique ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la
consommation d'aliments ; l'induction d'enzymes hépatiques et la vacuolisation hépatocellulaire à
45 mg/kg/jour. Le profil général de toxicité de la duloxétine chez les jeunes rats était similaire à celui
observé chez les rats d'âge adulte. La concentration sans effet nocif observée a été déterminée comme
étant de 20 mg/kg/jour.

6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Contenu de la gélule
Saccharose
Amidon de maïs
Hypromellose
Talc
Succinate d'acétate d'hypromellose
Triéthylcitrate
Enveloppe de la gélule
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Coiffe de la gélule
-
Indigotine (E132)
-
Dioxyde de titane (E171)
-
Gélatine
Corps de la gélule
-
Dioxyde de titane (E171)
-
Gélatine
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Coiffe de la gélule
-
Indigotine (E132)
-
Dioxyde de titane (E171)
-
Gélatine
Corps de la gélule
-
Oxyde de fer jaune (E172)
-
Dioxyde de titane (E171)
-
Gélatine

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation
2 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. .
A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées PVC/PCTFE/Alu opaque ou PVC/PVD/Alu transparent.
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Boîtes de 7, 28, 56, 84 et 98 gélules.
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
Boîtes de 14, 28, 56, 84 et 98 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
8.
NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
EU/1/15/1028/001
EU/1/15/1028/002
EU/1/15/1028/003
EU/1/15/1028/008
EU/1/15/1028/009
EU/1/15/1028/010
EU/1/15/1028/011
EU/1/15/1028/012
EU/1/15/1028/013
EU/1/15/1028/014
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
EU/1/15/1028/004
EU/1/15/1028/005
EU/1/15/1028/006
EU/1/15/1028/007
EU/1/15/1028/015
EU/1/15/1028/016
EU/1/15/1028/017
EU/1/15/1028/018
EU/1/15/1028/019
EU/1/15/1028/020

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation 20 août 2015
Date du dernier renouvellement : 13/08/2020
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
Européenne du Médicament : http://www.ema.europa.eu.












ANNEXE II

A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Zentiva, k.s.
Theodor Pallady Nr 50
032266 Bucharest
Roumanie
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
·
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
·
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque, ou
lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.













ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE












A. ÉTIQUETAGE

MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTERIEUR

BOITES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 30 mg de duloxétine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Gélule gastro-résistante
7 gélules gastro-résistantes
28 gélules gastro-résistantes
56 gélules gastro-résistantes
84 gélules gastro-résistantes
98 gélules gastro-résistantes
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
DATE DE PEREMPTION
EXP
9.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C .
A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.

10. PRECAUTIONS PARTICULIÈRES D'ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/15/1028/001
EU/1/15/1028/002
EU/1/15/1028/003
EU/1/15/1028/008
EU/1/15/1028/009
EU/1/15/1028/010
EU/1/15/1028/011
EU/1/15/1028/012
EU/1/15/1028/013
EU/1/15/1028/014
13. NUMERO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Duloxétine Zentiva 30 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
<code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.>

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:


MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES

PLAQUETTES THERMOFORMEES


1.

DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PEREMPTION
EXP
4.
NUMERO DU LOT
Lot
5.
AUTRES

MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTERIEUR

BOITES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant à 60 mg de duloxétine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Gélule gastro-résistante
14 gélules gastro-résistantes
28 gélules gastro-résistantes
56 gélules gastro-résistantes
84 gélules gastro-résistantes
98 gélules gastro-résistantes
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8.
DATE DE PEREMPTION
EXP
9.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C .
A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.

10. PRECAUTIONS PARTICULIÈRES D'ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/15/1028/004
EU/1/15/1028/005
EU/1/15/1028/006
EU/1/15/1028/007
EU/1/15/1028/015
EU/1/15/1028/016
EU/1/15/1028/017
EU/1/15/1028/018
EU/1/15/1028/019
EU/1/15/1028/020

13. NUMERO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Duloxétine Zentiva 60 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
<code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.>
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

< PC:
SN:
NN:


MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMEES OU LES FILMS THERMOSOUDES

PLAQUETTES THERMOFORMEES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante
duloxétine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PEREMPTION
EXP
4.
NUMERO DU LOT
Lot
5.
AUTRES













B. NOTICE

Notice: Information de l'utilisateur

Duloxétine Zentiva 30 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine Zentiva 60 mg, gélule gastro-résistante

duloxétine

Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Duloxétine Zentiva et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Duloxétine Zentiva
3.
Comment prendre Duloxétine Zentiva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Duloxétine Zentiva
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1. Qu'est-ce que Duloxétine Zentiva et dans quels cas est-il utilisé ?
Duloxétine Zentiva contient la substance active duloxétine. Duloxétine Zentiva augmente le niveau de
sérotonine et de noradrénaline dans le système nerveux.
Duloxétine Zentiva est utilisé chez l'adulte pour traiter :
·
une dépression,
·
un trouble anxiété généralisée (sentiment chronique d'anxiété et de nervosité),
·
une affection appelée douleur neuropathique diabétique (couramment décrite comme une brûlure,
des coups de couteau, des picotements, des douleurs lancinantes, ou comme des chocs électriques.
Il peut y avoir une perte de sensibilité de la zone touchée, ou une douleur au toucher, à la chaleur,
au froid ou à la pression).
Duloxétine Zentiva commence à agir, chez la plupart des personnes souffrant de dépression ou d'anxiété,
dans les deux semaines suivant le début du traitement mais cela peut prendre 2 à 4 semaines avant que
votre état ne s'améliore. Informez votre médecin si vous ne sentez pas d'amélioration après ce temps-
là. Votre médecin peut poursuivre votre traitement par Duloxétine Zentiva même si vous vous sentez
mieux, afin de prévenir une rechute de votre dépression ou de votre anxiété.
Chez les patients souffrant de douleur neuropathique diabétique, cela peut prendre plusieurs semaines
avant qu'une amélioration ne se produise. Consultez votre médecin si vous ne sentez pas
d'amélioration après 2 mois.

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Duloxétine Zentiva ?

NE prenez JAMAIS Duloxétine Zentiva si vous :
·
êtes allergique à la duloxétine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6),
·
avez une maladie du foie,
·
avez une maladie rénale sévère,
·
prenez ou avez pris au cours des 14 derniers jours, un autre médicament de la classe des
inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Autres médicaments et Duloxétine
Zentiva»),
·
prenez de la fluvoxamine, habituellement utilisée pour traiter la dépression, de la ciprofloxacine
ou de l'énoxacine utilisées pour traiter certaines infections,
·
prenez d'autres médicaments contenant de la duloxétine (voir « Autres médicaments et
Doluxétine Zentiva »).
Discutez avec votre médecin si vous présentez une pression artérielle élevée ou une maladie du coeur.
Votre médecin vous dira si vous devez prendre Duloxétine Zentiva.

Avertissements et précautions
Duloxétine Zentiva peut ne pas vous convenir, pour l'une des raisons suivantes. Indiquez à votre
médecin avant de prendre Duloxétine Zentiva si vous :
·
prenez d'autres médicaments pour traiter la dépression (voir « Autres médicaments et
Duloxétine Zentiva »),
·
prenez du millepertuis, un traitement à base de plantes (Hypericum perforatum),
·
avez une maladie rénale,
·
avez déjà eu des convulsions,
·
avez eu un ou plusieurs épisodes maniaques,
·
souffrez de trouble bipolaire,
·
avez des problèmes oculaires, par exemple certains types de glaucome (augmentation de la
pression intra-oculaire),
·
avez des antécédents de troubles hémorragiques (tendance à avoir des ecchymoses, des
« bleus »), en particulier si vous êtes enceinte (voir « Grossesse et allaitement »),
·
présentez un risque de diminution du sodium dans le sang (par exemple si vous prenez des
diurétiques, surtout si vous êtes âgé),
·
êtes actuellement traité par un autre médicament qui peut endommager le foie,
·
prenez un médicament contenant un opioïde tel que la buprénorphine, le tramadol et la
péthidine. L'utilisation de ces médicaments avec Duloxetine Zentiva peut provoquer un
syndrome sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle (voir "Autres médicaments et
Duloxetine Zentiva") ;
·
prenez d'autres médicaments contenant de la duloxétine (voir « Autres médicaments et
Duloxétine Zentiva »).
Duloxétine Zentiva peut provoquer une sensation d'agitation ou une incapacité à rester assis ou debout
immobile. Prévenez votre médecin en cas d'apparition de tels symptômes.
Les médicaments comme Duloxétine Zentiva (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes
de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après
l'arrêt du traitement.

Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'auto-
agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au
début d'un traitement par antidépresseur, car ce type de médicaments n'agit pas tout de suite mais
seulement après 2 semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations si vous :
·
avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé,

·
êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire
était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités
par un antidépresseur.

Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression, contactez immédiatement votre médecin

ou rendez-vous directement à l'hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que
vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui
demander de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il
s'inquiète d'un changement dans votre comportement.

Enfant et adolescent de moins de 18 ans
Duloxétine Zentiva ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de
18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque
accru d'effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile
(principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) lorsqu'ils sont traités par cette
classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire Duloxétine
Zentiva à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c'est dans l'intérêt du patient. Si votre
médecin a prescrit Duloxétine Zentiva à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter,
adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l'un des symptômes énumérés ci-dessus
apparaît ou s'aggrave lors de la prise de Duloxétine Zentiva par un patient de moins de 18 ans. Vous
devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le
développement cognitif et comportemental de Duloxétine Zentiva n'a pas encore été établie dans cette
tranche d'âge.

Autres médicaments et Duloxétine Zentiva
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Le principal composant de Duloxétine Zentiva, la duloxétine, est utilisé dans plusieurs médicaments
pour différentes indications : douleur neuropathique diabétique, dépression, anxiété et incontinence
urinaire. Ces médicaments ne doivent pas être associés chez une même personne. Vérifiez avec votre
médecin si vous prenez déjà d'autres médicaments contenant de la duloxétine.
C'est à votre médecin de décider si vous pouvez prendre Duloxétine Zentiva avec d'autres
médicaments.
Ne commencez pas ou n'interrompez pas un autre médicament, même s'il s'agit
d'un médicament délivré sans ordonnance ou d'une préparation de phytothérapie, avant d'en
parler avec votre médecin.
Vous devez également dire à votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :
·
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : vous ne devez pas prendre Duloxétine
Zentiva en association avec un IMAO ou dans les 14 jours suivant l'arrêt d'un IMAO. Pour
exemple, le moclobémide (un antidépresseur) et le linézolide (un antibiotique) sont des IMAOs.
L'association d'un IMAO avec de nombreux médicaments sur ordonnance, dont Duloxétine
Zentiva, peut provoquer des effets indésirables graves, voire mettre votre vie en jeu. Après
l'arrêt d'un IMAO, respectez un intervalle de temps d'au moins 14 jours avant de prendre
Duloxétine Zentiva. Par ailleurs, vous devrez attendre au moins 5 jours après l'arrêt de
Duloxétine Zentiva avant de pouvoir prendre un IMAO.
·
Médicaments pouvant causer une somnolence : cela inclut des médicaments prescrits par
votre médecin comme les benzodiazépines, des médicaments puissants contre la douleur, les
antipsychotiques (neuroleptiques), le phénobarbital et les antihistaminiques.
·
Médicaments qui augmentent le niveau de sérotonine : les triptans, le tryptophane, certains
antidépresseurs : les ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine comme la
paroxétine et la fluoxétine), les IRSNA (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la
Noradrénaline comme la venlafaxine), les antidépresseurs tricycliques (comme la clomipramine
et l'amitriptyline), le millepertuis, les IMAOs (comme le moclobémide et le linézolide) et les

médicaments contenant un opioïde tel que la buprénorphine, le tramadol et la péthidine. Ces
médicaments augmentent le risque d'effets indésirables comme un syndrome sérotoninergique
(voir « Avertissements et précautions »). Si vous présentez des symptômes inhabituels en
prenant l'un de ces médicaments en même temps que Duloxétine Zentiva, vous devez consulter
votre médecin.
·
Anticoagulants oraux ou anti-agrégants plaquettaires : médicaments qui fluidifient le sang
ou préviennent la formation de caillots sanguins. Ces médicaments pourraient augmenter le
risque de saignements.
Duloxétine Zentiva avec des aliments, boissons et de l'alcool
Duloxétine Zentiva peut être pris pendant ou en dehors des repas. Vous devez être très prudent en cas
de prise d'alcool pendant votre traitement par Duloxétine Zentiva.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
·
Parlez-en à votre médecin si vous êtes enceinte ou souhaitez l'être pendant la prise de
Duloxétine Zentiva. Vous ne devez prendre Duloxétine Zentiva qu'après avoir discuté avec
votre médecin des bénéfices possibles et de tout risque potentiel pour votre bébé à venir.
·
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sont informés que vous prenez
Duloxétine Zentiva. Lorsqu'ils sont pris au cours de la grossesse, ce type de médicaments
(ISRS) peut augmenter le risque d'une maladie grave chez les bébés, appelée hypertension
pulmonaire persistante du nouveau-né (HPPN) provoquant une respiration plus rapide et un
teint bleuâtre chez le nouveau-né. Ces symptômes apparaissent généralement durant les
premières 24 heures après la naissance du bébé. Si cela survient chez votre bébé, vous devez
immédiatement contacter votre sage-femme et/ou votre médecin.
·
Si vous prenez Duloxétine Zentiva en fin de grossesse, votre bébé pourrait avoir quelques
symptômes dès la naissance. Ces symptômes commencent généralement à la naissance ou dans
les jours qui suivent la naissance de votre bébé. Ces symptômes peuvent inclure des muscles
flasques, des tremblements, une nervosité, une difficulté à s'alimenter, une respiration difficile
et des convulsions. Si votre bébé présente un de ces symptômes à la naissance ou si vous êtes
inquièt(e) à propos de la santé de votre bébé, contactez votre médecin ou votre sage-femme qui
vous conseillera.
·
Si vous prenez Duloxétine Zentiva en fin de grossesse, il y a un risque accru de saignement
vaginal excessif peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles
hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez de la
duloxétine pour qu'il/elle puisse vous conseiller.
·
Les données disponibles sur l'utilisation de duloxétine au cours des trois premiers mois de
grossesse n'ont généralement pas mis en évidence d'augmentation du risque global d'anomalies
congénitales chez l'enfant. Si Duloxétine Zentiva est pris au cours de la 2ème moitié de la
grossesse, il pourrait y avoir une augmentation du risque d'accouchement prématuré (6
nouveau-nés prématurés de plus pour 100 femmes prenant de la duloxétine au cours de la
2ème moitié de la grossesse), dont la plupart entre la 35ème et la 36ème semaine de grossesse
·
Dites à votre médecin si vous allaitez. L'utilisation de Duloxétine Zentiva n'est pas
recommandée pendant l'allaitement. Vous devez demander conseil à votre médecin ou à votre
pharmacien.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Une somnolence et des sensations vertigineuses peuvent survenir avec Duloxétine Zentiva. Il est

déconseillé de conduire des véhicules ou d'utiliser certains outils ou machines avant de savoir
comment vous supportez Duloxétine Zentiva.

Duloxétine Zentiva contient du saccharose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
3.
Comment prendre Duloxétine Zentiva ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Duloxétine Zentiva doit être pris par voie orale. Vous devez avaler la gélule entière, avec un verre
d'eau.

Pour la dépression et la douleur neuropathique diabétique :
La dose habituelle de Duloxétine Zentiva est de 60 mg une fois par jour, mais votre médecin vous
prescrira la dose qui vous est la plus adaptée.

Pour le trouble d'anxiété généralisée :
La dose habituelle de départ est de 30 mg une fois par jour, avec augmentation secondaire pour la
plupart des patients à 60 mg une fois par jour, mais votre médecin vous prescrira la dose qui vous est
la plus adaptée. La dose peut être ajustée jusqu'à 120 mg par jour selon votre réponse à Duloxétine
Zentiva.
Pour ne pas oublier de prendre Duloxétine Zentiva, il est conseillé de prendre votre traitement à heure
fixe tous les jours.
Parlez avec votre médecin de la durée de votre traitement par Duloxétine Zentiva. Vous ne devez pas
arrêter de prendre Duloxétine Zentiva ou changer la dose sans en parler au préalable avec votre médecin.
Il est important que votre maladie soit traitée correctement pour vous permettre d'aller mieux. Si elle
n'est pas traitée, elle pourra persister, s'aggraver et être plus difficile à traiter.

Si vous avez pris plus de Duloxétine Zentiva que vous n'auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une dose de
Duloxétine Zentiva supérieure à la dose prescrite. Les symptômes de surdosage incluent somnolence,
coma, syndrome sérotoninergique (une réaction rare qui peut se traduire par des sentiments
euphoriques, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d'ébriété, une fièvre, des
sueurs ou des contractures musculaires), convulsions, vomissements et accélération des battements du
coeur.

Si vous oubliez de prendre Duloxétine Zentiva
Si vous avez sauté une prise, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Toutefois, s'il est déjà
l'heure de la prise suivante, ne prenez que la dose prévue, comme d'habitude, sans compenser la prise
sautée. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Ne
dépassez jamais la dose journalière totale de Duloxétine Zentiva qui vous a été prescrite.

Si vous arrêtez de prendre Duloxétine Zentiva
N'arrêtez PAS le traitement sans avis médical, même si vous vous sentez mieux. Si votre médecin estime
que vous n'avez plus besoin de prendre Duloxétine Zentiva, il ou elle vous demandera de l'arrêter en
réduisant progressivement la dose sur une période de 2 semaines.
Certains patients, après avoir arrêté brutalement Duloxétine Zentiva, ont ressenti des signes tels que :
·
étourdissements, picotements, fourmillements ou sensation de décharge électrique (en
particulier, dans la tête), troubles du sommeil (rêves agités, cauchemars, insomnie), fatigue,

somnolence, agitation, anxiété, envie de vomir (nausées) ou vomissements, tremblements, maux
de tête, douleurs musculaires, irritabilité, diarrhées, transpiration excessive ou vertiges.
Ces symptômes ne sont généralement pas graves et disparaissent en quelques jours, mais si vous avez
des symptômes gênants, demandez l'avis de votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Ces effets sont normalement d'intensité légère
à modérée et disparaissent souvent après quelques semaines.

Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
·
maux de tête, somnolence ;
·
envie de vomir (nausées), sècheresse de la bouche.

Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
·
manque d'appétit ;
·
trouble du sommeil, sensation d'agitation, baisse du désir sexuel, anxiété, difficulté ou
incapacité à avoir un orgasme, rêves inhabituels ;
·
sensation vertigineuse, sensation de léthargie, tremblements, engourdissements, comprenant
engourdissements, piqûres ou picotements sur la peau ;
·
vision trouble ;
·
bourdonnements d'oreille (entendre des sons dans l'oreille alors qu'il n'y a aucun son
extérieur),
·
perception des battements du coeur dans la poitrine (palpitations) ;
·
augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur ;
·
tendance au bâillement ;
·
constipation, diarrhée, douleurs à l'estomac, vomissements, brûlures d'estomac ou indigestion,
flatulence;
·
transpiration excessive, éruptions cutanées (avec démangeaison) ;
·
douleurs musculaires, spasmes musculaires ;
·
douleurs au moment d'uriner, envie fréquente d'uriner ;
·
problèmes d'érection, modifications de l'éjaculation ;
·
chutes (principalement chez les personnes âgées), fatigue ;
·
perte de poids.
Les enfants et adolescents de moins de 18 ans souffrant de dépression traités par ce médicament ont
présenté une perte de poids au début de la prise de ce médicament. Après 6 mois de traitement, le
poids a augmenté et rattrapé celui d'autres enfants et adolescents de leur âge et de même sexe.

Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
·
inflammation de la gorge entraînant une voix rauque ;
·
idées suicidaires, difficulté à dormir, grincement ou serrement des dents, sensation de
désorientation, manque de motivation ;
·
contractions ou mouvement brusque involontaires des muscles, sensation d'agitation ou
incapacité à rester assis ou debout tranquillement, sensation de nervosité, difficultés de
concentration, modification du goût, difficultés à contrôler les mouvements, par exemple
manque de coordination ou mouvements involontaires des muscles, syndrome des jambes sans
repos, mauvaise qualité du sommeil ;
·
dilatation des pupilles (partie centrale noire de l'oeil), troubles de la vision ;
·
sensations de vertige ou « avoir la tête qui tourne » (vertiges), mal d'oreille ;
·
accélération et/ou irrégularité des battements du coeur ;

·
évanouissements, sensations de vertige, étourdissements ou évanouissements lors du passage à
la position debout, doigts et/ou orteils froids ;
·
sensation de gorge serrée, saignements de nez ;
·
vomissement de sang, ou selles noirâtres (fèces), gastro-entérite, éructation (rots), difficulté à
avaler ;
·
inflammation du foie pouvant causer des douleurs abdominales et une coloration jaune de la
peau ou du blanc de l'oeil ;
·
sueurs nocturnes, urticaire, sueurs froides, sensibilité accrue de votre peau à l'exposition solaire,
augmentation de la tendance aux ecchymoses (bleus) ;
·
contraction musculaire, contractures musculaires ;
·
difficultés voire incapacité à uriner, difficultés à commencer à uriner, besoin d'uriner la nuit,
besoin d'uriner plus que d'habitude, diminution de la force du jet d'urine ;
·
saignements vaginaux anormaux, règles anormales, incluant des règles abondantes,
douloureuses, irrégulières ou prolongées, règles inhabituellement peu abondantes ou absence de
règles, douleur dans les testicules ou les bourses ;
·
douleur dans la poitrine, sensation de froid, soif, frissons, sensation de chaud, troubles de la
marche ;
·
prise de poids ;
·
Duloxétine Zentiva peut causer des effets dont vous pouvez ne pas avoir conscience, tels qu'une
augmentation des enzymes hépatiques ou du niveau sanguin du potassium, de la créatine
phosphokinase, du sucre, ou du cholestérol.

Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1000)
·
réaction allergique grave entraînant une difficulté à respirer ou des sensations vertigineuses avec
un gonflement de la langue ou des lèvres, réactions allergiques ;
·
diminution de l'activité de la glande thyroïde pouvant causer une fatigue ou une prise de
poids,
·
déshydratation, diminution du sodium dans le sang (surtout chez les personnes âgées ; les
symptômes peuvent inclure sensations vertigineuses, faiblesse, confusion, somnolence ou
grande fatigue, ou des nausées ou vomissements, les symptômes plus graves sont des
évanouissements, des convulsions, ou des chutes), syndrome de sécrétion inappropriée
d'hormone antidiurétique (SIADH) ;
·
comportements suicidaires, épisode maniaque (hyperactivité, accélération des pensées et
diminution du besoin de dormir), hallucinations, agressivité et colère ;
·
« Syndrome sérotoninergique » (réaction rare qui peut se traduire par des sentiments
euphoriques, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d'ébriété, une
fièvre, des sueurs ou des contractures musculaires), crises convulsives ;
·
augmentation de la pression dans l'oeil (glaucome) ;
·
toux, respiration sifflante et essoufflement qui peut s'accompagner d'une température élevée ;
·
inflammation de la bouche, filets de sang rouge dans les selles, mauvaise haleine, inflammation
du gros intestin (entraînant une diarrhée) ;
·
insuffisance hépatique, coloration jaune de la peau ou du blanc de l'oeil (jaunisse) ;
·
syndrome de Stevens-Johnson (maladie grave qui se traduit par des cloques sur la peau, la
bouche, les yeux et les parties génitales), réaction allergique grave entraînant un gonflement du
visage ou de la gorge (oedème de Quincke) ;
·
contractions des muscles de la mâchoire ;
·
odeur anormale de l'urine ;
·
symptômes de la ménopause, écoulement anormal de lait chez l'homme ou la femme ;
·
saignement vaginal excessif peu après la naissance (hémorragie du post-partum).
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000)
·
inflammation des vaisseaux sanguins de la peau (vascularite cutanée).


Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Duloxétine Zentiva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage et la plaquette
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. . A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri
de l'humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Duloxétine Zentiva

La substance active
est la duloxétine. Chaque gélule contient du chlorhydrate de duloxétine équivalant
à 30 mg ou 60 mg de duloxétine.
Les autres
composants sont :
Contenu de la gélule : Saccharose, amidon de maïs, hypromellose, talc, succinate d'acétate
d'hypromellose, triéthylcitrate.
Enveloppe de la gélule :
Duloxétine Zentiva 30 mg
Coiffe de la gélule : Indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), gélatine
Corps de la gélule : dioxyde de titane (E171), gélatine
Duloxétine Zentiva 60 mg
Coiffe de la gélule : Indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), gélatine
Corps de la gélule : Oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine

Qu'est-ce que Duloxétine Zentiva et contenu de l'embal age extérieur

Duloxétine Zentiva est une gélule gastro-résistante. Chaque gélule contient des granules de
chlorhydrate de duloxétine avec un enrobage pour les protéger de l'acidité gastrique.
Duloxétine Zentiva est disponible en 2 dosages : 30 mg et 60 mg.
Les gélules de 30 mg sont des gélules opaques d'environ 15,9 mm de long, composées d'un corps
blanc opaque et d'une coiffe bleue claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à
jaune-marron clair.
Les gélules de 60 mg sont des gélules opaques d'environ 19,4 mm de long, composées d'un corps
ivoire opaque et d'une coiffe bleue claire opaque, contenant des granules sphériques blanc-cassé à
jaune-marron clair.
Duloxétine Zentiva 30 mg est disponible en boîtes de 7, 28, 56, 84 et 98 gélules.
Duloxétine Zentiva 60 mg est disponible en boîtes de 14, 28, 56, 84 et 98 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché

Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque

Fabricant
Zentiva, k.s.
Theodor Pallady Nr 50
032266 Bucharest
Roumanie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +32 280 86 420
Tel: +370 52152025
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Luxembourg/Luxemburg
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Zentiva, k.s.
: + 35924417136
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PV-Bulgaria@zentiva.com
PV-Luxembourg@zentiva.com
Ceská republika
Magyarország
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Zentiva Pharma Kft.
Tel: +420 267 241 111
Tel.: +36 1 299 1058
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Zentiva, k.s.
Tel: +353 818 882 243
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Ísland
Slovenská republika
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Zentiva, a.s.
Sími: +354 539 0650
Tel: +421 2 3918 3010
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Italia
Suomi/Finland
Zentiva Italia S.r.l.
Zentiva Denmark ApS
Tel: +39-02-38598801
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PV-Finland@zentiva.com

Sverige
Zentiva, k.s.
Zentiva Denmark ApS
: +357 240 30 144
Tel: +46 840 838 822
PV-Cyprus@zentiva.com
PV-Sweden@zentiva.com

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
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Zentiva, k.s
Tel: +371 67893939
Tel: +44 (0) 800 090 2408
PV-Latvia@zentiva.com
PV-United-Kingdom@zentiva.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS