Aripiprazole zentiva 30 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Chaque comprimé contient 5 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 33 mg de lactose (sous forme de monohydraté)
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Chaque comprimé contient 10 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 66 mg de lactose (sous forme de monohydraté) .
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Chaque comprimé contient 15 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 99 mg de lactose (sous forme de monohydraté) .
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
Chaque comprimé contient 30 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 198 mg de lactose (sous forme de monohydraté) .
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, plat et à bords biseautés, non enrobé, gravé "5" sur une face et sans
inscription sur l’autre face, d’environ 6 mm de diamètre.
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Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, non enrobé, gravé "10" sur une face et avec une barre de cassure
sur l’autre face, d’environ 8 mm de diamètre.
La barre de cassure n’est pas destinée à briser le comprimé.
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, plat et à bords biseautés, non enrobé, gravé "15" sur une face et
sans inscription sur l’autre face, d’environ 8,8 mm de diamètre.
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
Comprimé blanc à blanc cassé, oblong, non enrobé, gravé "30" sur une face et avec une barre de cassure
sur l’autre face, d’environ 15,5 x 8 mm.
La barre de cassure n’est pas destinée à briser le comprimé.
4.
4.1
DONNEES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement de la schizophrénie chez les adultes et les
adolescents âgés de 15 ans ou plus.
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d’épisodes maniaques chez l'adulte ayant
présenté des épisodes à prédominance maniaque et pour qui les épisodes maniaques ont répondu à un
traitement par aripiprazole (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus pour une durée allant jusque 12
semaines (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
Adultes
Schizophrénie:
La posologie initiale recommandée d’Aripiprazole Zentiva est de 10 ou 15 mg/jour avec une posologie
d’entretien de 15 mg/jour, en une seule prise, pendant ou en dehors des repas.
Aripiprazole Zentiva est efficace dans un intervalle de doses allant de 10 à 30 mg/jour. Une
augmentation de l'efficacité pour des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée de 15 mg
n'a pas été démontrée, toutefois certains patients peuvent bénéficier d'une dose plus élevée. La dose
quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
La posologie initiale recommandée pour Aripiprazole Zentiva est de 15 mg une fois par jour pendant
ou en dehors des repas, en monothérapie ou en association (voir. rubrique 5.1). Certains patients
peuvent recevoir une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Prévention des récidives des épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
Pour la prévention des récidives d’épisodes maniaques chez des patients traités par aripiprazole en
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monothérapie ou en association, le traitement sera maintenu à la même dose. La posologie quotidienne
peut être adaptée, une réduction de dose pourra être considérée en fonction de l’état clinique du patient.
Population pédiatrique
La schizophrénie chez l'adolescent âgé de 15 ans ou plus:
La dose recommandée d’Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré lors d'un schéma en une
fois par jour pendant ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une
forme appropriée d’aripiprazole) pendant deux jours, titrée à 5 mg pendant deux jours supplémentaires
afin d'atteindre la posologie quotidienne recommandée de 10 mg. Selon les cas, les augmentations
posologiques suivantes sont administrées par tranches de 5 mg, sans dépasser la posologie quotidienne
maximale de 30 mg (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est efficace entre 10 à 30 mg/jour. Une efficacité accrue à des doses supérieures à
la dose quotidienne de 10 mg n'a pas été démontrée, même si chaque patient peut avoir un bénéfice à
une dose plus élevée.
L'utilisation d’Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez les patients schizophrènes de moins de
15 ans car les données disponibles sur la sécurité et l'efficacité sont insuffisantes (voir rubriques 4.8 et
5.1).
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus:
La dose recommandée d’Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré en une seule prise pendant
ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une forme appropriée
d’aripiprazole) pendant 2 jours, titrée à 5 mg pendant 2 jours supplémentaires afin d'atteindre la
posologie quotidienne recommandée de 10 mg.
La durée du traitement doit être aussi courte que nécessaire afin de contrôler les symptômes et ne doit
pas dépasser 12 semaines. Une efficacité accrue à des doses supérieures à la dose quotidienne de 10 mg
n'a pas été démontrée et une dose quotidienne de 30 mg a été associée à une augmentation substantielle
de l'incidence des effets indésirables significatifs incluant les symptômes extrapyramidaux (SEP), la
fatigue et la prise de poids (voir rubrique 4.8). Par conséquent, des doses supérieures à 10 mg/jour
doivent être utilisées pour des cas exceptionnels et associées à une surveillance clinique étroite (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).
Les patients plus jeunes présentent un risque plus élevé de développer des événements indésirables
associés à l'aripiprazole. Par conséquent, l'utilisation d’Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez
les patients de moins de 13 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Irritabilité associée à un trouble autistique:
La sécurité et l'efficacité d’Aripiprazole Zentiva chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18
ans n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique
5.1 mais aucune recommandation posologique ne peut être faite.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette:
La sécurité et l’efficacité d’Aripiprazole Zentiva chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 18 ans
n’ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1
mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données
disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L'administration doit se faire avec
prudence chez ces patients. Cependant, la dose quotidienne maximale de 30 mg peut être utilisée avec
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précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d'une insuffisance rénale.
Patients âgés
La sécurité et l’efficacité d'Aripiprazole Zentiva dans le traitement de la schizophrénie et des épisodes
maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez les patients âgés de 65 ans et plus n'a pas été
établie. En raison d'une sensibilité plus grande de cette population, une dose initiale plus faible doit être
envisagée lorsque des raisons cliniques le justifient (voir rubrique 4.4).
Sexe
Aucune adaptation posologique n’est requise chez la femme par rapport à l'homme (voir rubrique 5.2).
Fumeurs
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les fumeurs compte tenu du métabolisme
d'aripiprazole (voir rubrique 4.5).
Ajustements posologiques liés aux interactions
Lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou du CYP2D6 avec
l'aripiprazole, la dose d'aripiprazole doit être réduite. Lorsque l'inhibiteur du CYP3A4 ou CYP2D6 est
arrêté, la dose d'aripiprazole doit alors être augmentée (voir rubrique 4.5).
Lors de l'administration concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole, la dose
d'aripiprazole doit être augmentée. Lorsque l'inducteur du CYP3A4 est arrêté, la dose d'aripiprazole
doit alors être ramenée à la posologie recommandée (voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
Aripiprazole Zentiva est à utiliser par voie orale.
Les comprimés orodispersibles d'Aripiprazole Zentiva peuvent être utilisés comme une alternative aux
comprimés chez les patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d'Aripiprazole Zentiva (voir
rubrique 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter
plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute
cette période.
Suicidalité
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et aux troubles de l’humeur et
dans certains cas a été rapportée rapidement après l'initiation ou le changement du traitement
antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir rubrique 4.8). Une surveillance
rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une pathologie cardiovasculaire
connue (antécédent d’infarctus du myocarde ou de maladie cardiaque ischémique, insuffisance
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cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant
favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie, et traitement par des médicaments
antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle accélérée ou maligne.
Des cas d’évènements thromboemboliques (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques.
Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d’ETEV, tous
les facteurs de risque possibles d’ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par
aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises.
Allongement de l’intervalle QT
Dans les études cliniques avec l’aripiprazole, l’incidence de l’allongement du QT était comparable à celle
observée sous placebo. L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des
antécédents familiaux d’allongement du QT (voir rubrique 4.8).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, les cas rapportés de dyskinésie survenue
au cours du traitement par l'aripiprazole ont été peu fréquents. En cas d'apparition de signes et de
symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par aripiprazole, la réduction de la dose voire
l'arrêt du traitement doivent être envisagés (voir rubrique 4.8). Ces symptômes peuvent provisoirement
s’aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Autres symptômes extrapyramidaux
Dans les études cliniques en pédiatrie avec l’aripiprazole, des symptômes tels qu'une akathisie et qu'un
parkinsonisme ont été observés. Si d'autres signes et symptômes extrapyramidaux apparaissent chez un
patient traité par aripiprazole, une diminution de la posologie et une surveillance clinique étroite
doivent être envisagées.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les
études cliniques, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les
signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et
des signes d’instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie,
hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s’ajouter des signes comme une augmentation
des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK), une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une
insuffisance rénale aiguë. Cependant, des cas d’élévation des créatines phosphokinases et de
rhabdomyolyse, n’étant pas nécessairement liées au SMN, ont également été rapportés. Lorsqu’un
patient présente des signes et symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non
accompagnée d’autres signes de SMN, tous les antipsychotiques y compris l’aripiprazole doivent être
arrêtés.
Convulsions
Dans les études cliniques, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement
par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant
des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées
(voir rubrique 4.8).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois études cliniques aripiprazole contrôlées
versus
placebo (n=938; âge moyen: 82,4 ans;
intervalle: 56 à 99 ans), chez des patients âgés présentant un état psychotique associé à une maladie
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d'Alzheimer, les patients traités par aripiprazole ont eu un risque de mortalité plus élevé
comparativement au placebo. L'incidence des décès dans le groupe des patients traités par aripiprazole
a été de 3,5% comparé à 1,7% dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès étaient variées, la
plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance
cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie) (voir rubrique 4.8).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans ces mêmes études cliniques, des effets indésirables cérébrovasculaires (par exemple accident
vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés
chez ces patients (âge moyen: 84 ans; intervalle: 78 à 88 ans). Dans ces études, les effets indésirables
cérébrovasculaires ont été rapportés chez 1,3% des patients traités par aripiprazole comparativement à
0,6% des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas statistiquement significative.
Néanmoins, dans l'étude à dose fixe, un effet dose-dépendant significatif a été observé dans la survenue
des effets indésirables cérébrovasculaires chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
L’aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques
associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire ou
un décès, a été rapportée chez les patients traités par des antipsychotiques atypiques, y compris
l’aripiprazole. L’obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant
favoriser les complications sévères. Dans les études cliniques menées avec aripiprazole, il n'a pas été
observé de différence significative entre les groupes aripiprazole et placebo, concernant l'incidence
d'effets indésirables liés à une hyperglycémie (dont le diabète), ou concernant des valeurs anormales de
la glycémie. Les données nécessaires à une estimation précise du risque de survenue d'effets
indésirables liés à une hyperglycémie chez les patients traités par aripiprazole et par tout autre
antipsychotique atypique, permettant une comparaison directe, ne sont pas disponibles. Les signes et
symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être
recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l’aripiprazole. Une
surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients
diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir
rubrique 4.8).
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir chez les
patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Prise de poids
La prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant
des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l’utilisation d’antipsychotiques connus pour
entrainer des prises de poids et d’une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications
graves. La prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l’aripiprazole après sa
commercialisation. Lorsqu’une prise de poids a été observée, il s’agissait généralement de patients qui
présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu’un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien
ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l’aripiprazole n’a pas entraîné de prise de
poids cliniquement significative chez l'adulte (voir rubrique 5.1). Dans des études cliniques chez des
patients adolescents bipolaires au décours d'un épisode maniaque, une prise de poids a été associée à
l'utilisation d'aripiprazole après 4 semaines de traitement. La prise de poids doit être surveillée chez les
patients adolescents bipolaires lors d'épisodes maniaques. Si la prise de poids est cliniquement
significative, une diminution de la posologie doit être envisagée (voir rubrique 4.8).
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Dysphagie
Des troubles du transit œsophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à
l’utilisation d’ antipsychotiques, y compris l’aripiprazole. L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence
chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l’incapacité de
contrôler ces impulsions tout en prenant de l’aripiprazole. D’autres impulsions signalées comprennent:
des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une
alimentation compulsive et d’autres comportements impulsifs et compulsifs. Il est important pour les
prescripteurs d’interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de
nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs,
de l’alimentation excessive ou compulsive ou d’autres impulsions lorsqu’ils sont sous traitement avec
de l’aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions
peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu
lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des
impulsions peuvent nuire au patient et à d’autres personnes s’ils ne sont pas reconnus. Envisager de
réduire la dose ou d’arrêter le médicament si un patient développe de telles impulsions alors qu’il
prend de l’aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Patient présentant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé
Malgré la fréquence élevée des troubles bipolaires de type I associés à un TDAH, les données cliniques
de sécurité sont très limités concernant l'utilisation concomitante d'aripiprazole et de psychostimulants ;
ainsi, une extrême prudence doit être exercée lorsque ces médicaments sont co-administrés.
Chutes
L’aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et
sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de
patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ou
débilités, voir rubrique 4.2).
Lactose
Aripiprazole Zentiva comprimés contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose,
un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies
héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Du fait de son activité antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques, l'aripiprazole peut augmenter l'effet
de certains antihypertenseurs.
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est
recommandée lors de l'association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des
effets indésirables qui s’ajoutent à ceux de l'aripiprazole, telle que la sédation (voir rubrique 4.8).
La prudence s’impose en cas d’administration concomitante de l’aripiprazole avec des médicaments
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connus pour entraîner un allongement du QT ou un déséquilibre électrolytique.
Interactions potentielles ayant un effet sur l’aripiprazole
La famotidine, antihistaminique H2 inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique, réduit le taux
d'absorption de l'aripiprazole, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif.
L’aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4 mais
pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les
fumeurs.
Quinidine et autres inhibiteurs du CYP2D6
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (quinidine) a
augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107%, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du
métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32% et 47%. La dose
prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante
d'aripiprazole avec la quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, telles que la fluoxétine et la
paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de
dose s'appliquent.
Kétoconazole et autres inhibiteurs du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le
kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63% et 37%. L'ASC et
la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77% et 43%. Chez les
métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut
conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux
métaboliseurs rapides du CYP2D6.
L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec
l’aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques
encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration
concomitante d'aripiprazole avec le kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que
l'itraconazole et les antiprotéases, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les
mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique 4.2).
A l'arrêt du traitement de l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être
réaugmentée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant.
Lors de l’utilisation concomitante d’inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple, le diltiazem) ou du
CYP2D6 (par exemple l’escitalopram) et d’aripiprazole, des augmentations modérées des
concentrations plasmatiques d’aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Après l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et
d’aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont respectivement diminué de 68% et 73%,
comparativement à l'aripiprazole (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont respectivement diminué de 69% et
71% après l'administration concomitante d’aripiprazole et de carbamazépine, comparativement à
l'aripiprazole administré seul.
La dose d’aripiprazole doit être multipliée par deux lorsque l'aripiprazole est co-administré avec la
carbamazépine. L’administration concomitante d’arpiprazole et d'autres inducteurs puissants du
CYP3A4 (tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, efavirenz, névirapine
et le millepertuis) est susceptible d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes
augmentations de dose sont recommandées. A l'arrêt du traitement de l'inducteur puissant du CYP3A4,
la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
9
Valproate et lithium
Lorsque du valproate ou du lithium ont été administrés en association à l’aripiprazole, aucune variation
cliniquement significative des concentrations d'aripiprazole n’a été observée et aucune adaptation
posologique n’est donc nécessaire lorsque du valproate ou du lithium sont administrés avec
l'aripiprazole.
Effets potentiels de l’aripiprazole sur les autres médicaments
Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet
significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (rapport dextromethorphane/ 3-
methoxymorphinane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (omeprazole) et du CYP3A4
(dextromethorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n’ont pas démontré de potentiel
d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2
in vitro.
Par conséquent, il est peu probable que
l'aripiprazole soit à l'origine d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives impliquant ces
enzymes.
Il n'a pas été observé de variation cliniquement significative des concentrations de valproate, de lithium
ou de lamotrigine lorsque l'aripiprazole était administré de manière concomitante au valproate, au
lithium ou à la lamotrigine.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole et
des signes et des symptômes pouvant être liés à un syndrome sérotoninergique peuvent survenir
notamment en cas d’administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les
inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/inhibiteurs mixtes de la recapture de la sérotonine
et de la noradrénaline (ISRS/INSRS) ou des médicaments connus pour augmenter les concentrations de
l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des
anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l’aripiprazole n’a
pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le
développement (voir rubrique 5.3). Les patientes doivent être averties de la nécessité d’informer leur
médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison
d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études
de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le
bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées: agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés (voir rubrique
4.8).
Allaitement
L’aripiprazole/ ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour
ne pas allaiter soit pour interrompre/s’abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le
bénéfice de l’allaitement pour l’enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
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Fertilité
L’aripiprazole n’a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’aripiprazole a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines en raison de ses effets potentiels sur le système nerveux et sur la vue, tels que sédation,
somnolence, syncope, vision trouble, diplopie (voir rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés durant les études cliniques contrôlées
versus
placebo étaient l’akathisie et les nausées, chacun apparaissant chez plus de 3% des patients traités avec
l’aripiprazole par voie orale.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
L’incidence des effets indésirables (EI) associés au traitement par aripiprazole est présentée ci-dessous
sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais
cliniques et/ou l’utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d’organe et fréquence: très fréquents
(≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à <
1/1000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles). A l’intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut
pas être déterminée puisqu’ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces
effets indésirables est qualifiée d’« indéterminée ».
Fréquent
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Affections du système
immunitaire
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Leucopénie
Neutropénie
Thrombopénie
Réaction allergique
(par exemple réaction
anaphylactique, œdème
de Quincke
comprenant
gonflement de la
langue, œdème de la
langue, œdème de la
face, prurit allergique
ou urticaire)
Coma diabétique
hyperosmolaire
Acidocétose diabétique
Hyponatrémie
Anorexie
Affections
endocriniennes
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Diabète
Hyperprolactinémie
Prolactinémie
diminuée
Hyperglycémie
11
Fréquent
Affections
psychiatriques
Insomnie
Anxiété
Impatiences
Peu fréquent
Dépression
Hypersexualité
Affections du système
nerveux
Affections oculaires
Affections cardiaques
Akathisie
Trouble
extrapyramidal
Tremblement
Céphalée
Sédation
Somnolence
Sensation vertigineuse
Vision trouble
Dyskinésie tardive
Dystonie
Syndrome des jambes
sans repos
Fréquence
indéterminée
Tentative de suicide,
idées suicidaires,
suicide accompli (voir
rubrique 4.4.)
Jeu pathologique
Troubles du contrôle
des impulsions
Hyperphagie
boulimique
Achats compulsifs
Automatisme
ambulatoire
Agressivité
Agitation
Nervosité
Syndrome malin des
neuroleptiques (SMN)
Etat de grand mal
épileptique
Syndrome
sérotoninergique
Trouble du langage
Crise oculogyre
Mort subite
inexpliquée
Torsades de pointes
Arythmies
ventriculaires
Arrêt cardiaque
Bradycardie
Thromboembolie
veineuse (y compris
embolie pulmonaire et
thrombose veineuse
profonde)
Hypertension
Syncope
Pneumonie de
déglutition
Laryngospasme
Spasme oropharyngé
Pancréatite
Dysphagie
Diarrhée
Gêne abdominale
Gêne de l’estomac
Insuffisance hépatique
Hépatite
Ictère
Diplopie
Photophobie
Tachycardie
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections gastro-
intestinales
Hoquet
Affections
hépatobiliaires
Constipation
Dyspepsie
Nausées
Ptyalisme
Vomissement
12
Fréquent
Affections de la peau
et du tissus sous-
cutané
Peu fréquent
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Affections du rein et
des voies urinaires
Affections
gravidiques,
puerpérales et
périnatales
Affections des
organes de
reproduction et du
sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administraiton
Fréquence
indéterminée
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Hyperhidrose
Réaction
médicamenteuse avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques (syndrome
DRESS)
Rhabdomyolyse
Myalgie
Raideur
Incontinence urinaire
Rétention urinaire
Syndrome de sevrage
médicamenteux
néonatal (voir rubrique
4.6)
Priapisme
Fatigue
Investigations
Trouble de la
thermorégulation (par
exemple hypothermie,
fièvre)
Douleur thoracique
Œdème périphérique
Poids diminué
Gain pondéral
Alanine
aminotransférase
augmentée
Aspartate
aminotransférase
augmentée
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée
Phosphatase alcaline
augmenté
QT prolongé
Glycémie augmentée
Hémoglobine
glycosylée augmentée
Fluctuation du glucose
sanguin
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
13
Description des effets indésirables sélectionnés
Adultes
Symptômes extrapyramidaux
Schizophrénie
– dans une étude clinique contrôlée long-terme de 52 semaines, l'incidence des
symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été
globalement plus faible chez les patients traités par l'aripiprazole (25,8%) comparativement aux
patients traités par l'halopéridol (57,3%). Dans une étude clinique long terme de 26 semaines contrôlée
versus
placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 19% chez les patients traités par
l'aripiprazole et de 13,1% chez les patients traités par le placebo. Dans une autre étude clinique
contrôlée long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 14,8% chez
les patients traités par l'aripiprazole et de 15,1% chez les patients traités par l'olanzapine.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
– dans une étude clinique contrôlée à 12
semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5% chez les patients traités par
aripiprazole et de 53,3% chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude clinique à 12
semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6% chez les patients traités par
aripiprazole et 17,6% chez les patients traités par lithium. Dans l’étude clinique contrôlée
versus
placebo long terme à 26 semaines de phase de maintenance, l’incidence des symptômes
extrapyramidaux était de 18,2% chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7% chez les patients
traités par le placebo.
Akathisie
Dans les études cliniques contrôlées
versus
placebo, l’incidence d’akathisie chez les patients bipolaires
était de 12,1% avec aripiprazole et de 3,2% avec placebo. Chez les patients schizophrènes, l’incidence
d’akathisie était de 6,2% avec aripiprazole et de 3,0% avec placebo.
Dystonie
Effet de classe: des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d’un groupe musculaire
ont été rapportés chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes
dystoniques incluent: spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la
gorge, une difficulté à avaler, une difficulté à respirer et/ou une protrusion de la langue. Alors que ces
symptômes peuvent survenir à faibles doses, ils ont été rapportés plus fréquemment et avec une plus
grande sévérité avec des antipsychotiques de première génération de forte puissance et à plus fortes
doses. Un risque élevé de dystonie aigüe a été observé dans des groupes d’hommes et de jeunes.
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une
augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapport
à la valeur initiale après traitement avec l’aripiprazole (voir rubrique 5.1).
Investigations
Parmi les patients ayant présenté des variations des paramètres biologiques standards et lipidiques
pouvant être cliniquement significatives (voir rubrique 5.1), il n'a pas été observé de différence
importante de leur état clinique entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo. Des élévations des
CPK (créatine-phosphokinase), généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez
3,5% des patients traités par l'aripiprazole et chez 2,0% des patients traités par le placebo.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus
Dans un essai clinique à court terme contre placebo mené chez 302 adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à
l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous
aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo):
14
somnolence/sédation et trouble extrapyramidal ont été très fréquents (≥ 1/10), sécheresse de la bouche,
augmentation de l'appétit et hypotension orthostatique ont été fréquemment rapportés (≥ 1/100, < 1/10).
Le profil de sécurité lors d'un essai d'extension, en ouvert, sur 26 semaines était similaire à celui
observé lors de l'essai à court terme contre placebo.
Le profil de sécurité d’un essai contrôlé en double aveugle contre placebo était également similaire à
l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment que chez les patients
pédiatriques sous placebo: perte de poids, augmentation de l’insulinémie, arythmie et leucopénie ont
été rapportées fréquemment (≥ 1/100, < 1/10).
L'analyse poolée d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie,
exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 2 ans, révèle une incidence de prolactine plasmatique
basse chez les filles (<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml) de 29,5% et 48,3%, respectivement.
Au sein d’une population d’adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, exposée à une
posologie allant de 5 mg à 30 mg d'aripiprazole pendant une période allant jusqu’à 72 mois, l'incidence
d'une prolactine sérique basse chez les filles (<3 ng/ml) et chez les garçons (<2 ng/ml) était
respectivement de 25,6% et 45,0%.
Lors de deux essais à long terme chez des adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie et
des patients bipolaires traités avec l'aripiprazole, l’incidence de la basse prolactinémie chez les femmes
(< 3 ng/ml) et chez les hommes (< 2 ng/ml) était de 37,0 % et de 59,4 %, respectivement.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans et plus
La fréquence et la nature des effets indésirables chez les adolescents atteints de troubles bipolaires de
type I étaient similaires à celles observées chez les adultes, à l’exception des réactions suivantes: très
fréquemment (≥ 1/10) somnolence (23,0%), troubles extrapyramidaux (18,4%), akathisie (16,0%) et
fatigue (11,8%) ; fréquemment (≥ 1/100, < 1/10) douleur abdominale supérieure, augmentation de la
fréquence cardiaque, prise de poids, augmentation de l'appétit, contractions musculaires et dyskinésie.
Les effets indésirables suivants avaient une relation effet-dose possible: troubles extrapyramidaux
(l'incidence était de 9,1% à une posologie de 10 mg, 28,8% à une posologie de 30 mg et 1,7% pour le
placebo) ; et akathisie (l'incidence était de 12,1% à une posologie de 10 mg, 20,3% à une posologie de
30 mg et 1,7% pour le placebo).
Les variations moyennes de poids chez l'adolescent présentant des troubles bipolaires de type I après 12
et 30 semaines de traitement étaient respectivement de 2,4 kg et 5,8 kg avec l'aripiprazole et de 0,2 kg
et 2,3 kg avec le placebo.
Dans la population pédiatrique, une somnolence et une fatigue ont été observées plus fréquemment
chez les patients atteints de troubles bipolaires par rapport à ceux atteints de schizophrénie.
Dans la population pédiatrique atteinte de troubles bipolaires (patients âgés de 10 à 17 ans), exposée au
produit sur des périodes allant jusqu'à 30 semaines, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine
était de 28,0% chez les filles (<3 ng/ml) et de 53,3% chez les garçons (<2 ng/ml).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l’hypersexualité, les achats compulsifs, l’hyperphagie boulimique et
l’alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l’aripiprazole (voir
rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté le système national de déclaration – voir
Appendix V.
15
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
Dans les études cliniques et après la commercialisation, les surdosages aigus, accidentels ou
intentionnels, avec l'aripiprazole seul à des doses allant jusqu'à 1260 mg ont été rapportés chez les
patients adultes, sans issue fatale. Les signes et symptômes potentiellement importants qui ont été
observés comprenaient une léthargie, une augmentation de la pression artérielle, une somnolence, une
tachycardie, des nausées et vomissements et la diarrhée. De plus, des cas de surdosage accidentels avec
l'aripiprazole seul (à des doses allant jusqu'à 195 mg) ont été rapportés chez des enfants, sans issue
fatale. Les signes et symptômes cliniques potentiellement graves qui ont été rapportés comprenaient la
somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux.
Prise en charge du surdosage
La prise en charge du surdosage est essentiellement symptomatique, par le maintien de la fonction
respiratoire, d'une oxygénation et d'une ventilation, et par la prise en charge des symptômes. La
possibilité d'une intoxication polymédicamenteuse doit être envisagée. Par conséquent, une surveillance
cardiovasculaire doit être instaurée immédiatement et doit comprendre un enregistrement de
l'électrocardiogramme en continu pour déceler d'éventuelles arythmies. Après tout surdosage confirmé
ou suspecté avec l'aripiprazole, une surveillance médicale étroite et cardiovasculaire doit être
poursuivis jusqu'à la guérison du patient.
L’administration de 50 g de charbon activé, une heure après l'administration d’aripiprazole, a diminué
la Cmax de l'aripiprazole d’environ 41% et l'ASC d’environ 51%, ce qui suggère que le charbon peut
être efficace pour le traitement du surdosage.
Hémodialyse
Bien qu’il n’y ait pas d’information concernant l'intérêt de l'hémodialyse dans le traitement d'un
surdosage avec l'aripiprazole, il est peu probable que l'hémodialyse soit utile pour la prise en charge du
surdosage puisque l'aripiprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Psycholeptiques, autres antipsychotiques, code ATC: N05AX12
Mécanisme d'action
L'efficacité de l'aripiprazole dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être
due à l'association de son activité agoniste partielle sur le récepteur dopaminergique D
2
et
sérotoninergique 5-HT
1A
et de son activité antagoniste sur le récepteur sérotoninergique 5-HT
2A
.
L'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes dans des modèles animaux d’hyperactivité
dopaminergique et des propriétés agonistes dans des modèles animaux d’hypoactivité dopaminergique.
L'aripiprazole a montré une grande affinité
in vitro
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
et D
3
,
sérotoninergiques 5-HT
1A
et 5-HT
2A
, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D
4
,
sérotoninergiques 5-HT
2C
et 5-HT
7
, α1-adrénergiques et histaminiques H
1
. L'aripiprazole a également
montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d’affinité notable pour les
récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types
dopaminergiques et sérotoninergiques peut expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
Dans une étude de tomographie par émission de positron chez le volontaire sain, utilisant des doses
allant de 0,5 à 30 mg administrées en une prise quotidienne pendant deux semaines, l'aripiprazole a
16
entraîné une réduction dose-dépendante de la liaison du 11C-raclopride (un ligand du récepteur D
2
/D
3
)
au niveau du noyau caudé et du putamen.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes
Schizophrénie
Dans trois études court terme (4 à 6 semaines) contrôlées
versus
placebo portant sur 1.228 patients
adultes schizophrènes présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a montré une
amélioration significativement plus importante des symptômes psychotiques comparativement au
placebo.
Chez les patients adultes ayant initialement répondu au traitement, l’aripiprazole a démontré son
efficacité à maintenir cette amélioration clinique au long cours. Dans une étude contrôlée
versus
halopéridol, le pourcentage de patients répondeurs avec maintien de la réponse au traitement à 52
semaines était similaire dans les deux groupes (aripiprazole 77% et halopéridol 73%). Le pourcentage
total de patients ayant terminé l'étude était significativement plus élevé chez les patients sous
aripiprazole (43%) que chez les patients sous halopéridol (30%). Les scores des échelles utilisées
comme critères secondaires, comprenant l'échelle PANSS et l'échelle de dépression de Montgomery et
Åsberg (MADRS), ont montré une amélioration sous aripiprazole significativement plus importante
que sous halopéridol.
Dans une étude contrôlée
versus
placebo de 26 semaines chez des patients adultes schizophrènes
stabilisés, la réduction du taux de rechute a été significativement plus importante dans le groupe
aripiprazole (34%) par rapport au groupe placebo (57%).
Prise de poids
Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas provoqué de prise de poids cliniquement significative.
Dans une étude internationale de 26 semaines en double aveugle et contrôlée
versus
olanzapine, ayant
porté sur 314 patients adultes schizophrènes et dont le critère principal était la prise de poids, les
patients ayant eu une prise de poids d'au moins 7% (c'est à dire une prise de poids d'au moins 5,6 kg
pour un poids moyen à l'inclusion d'environ 80,5 kg) étaient significativement moins nombreux sous
aripiprazole (n= 18, ou 13% des patients évaluables), comparativement à l'olanzapine (n= 45, ou 33%
des patients évaluables).
Paramètres lipidiques
Dans une analyse poolée des études cliniques contrôlées
versus
placebo chez l’adulte sur les paramètres
lipidiques, il n’a pas été démontré que l’aripiprazole entraînait des modifications cliniquement
significatives du taux de cholestérol total, de triglycérides, de lipoprotéine de haute densité (HDL) et
de lipoprotéine de basse densité ( LDL).
Prolactine
Le taux de prolactine a été évalué dans tous les essais de toutes les doses d’aripiprazole (n = 28 242).
L’incidence d’une hyperprolactinémie ou augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole (0,3 %) a été égale à celle observée avec le placebo (0,2 %). Chez les patients
recevant l’aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 42 jours et la durée médiane de 34 jours.
L’incidence d’une hypoprolactinémie ou diminution du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole a été de 0,4 %, contre 0,02 % chez les patients recevant le placebo. Chez les
patients recevant l’aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 30 jours et la durée médiane de
194 jours.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
Dans deux études cliniques de 3 semaines à doses flexibles en monothérapie, contrôlées
versus
placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles
bipolaires de type I, l’aripiprazole a montré une efficacité supérieure au placebo dans la réduction des
17
symptômes maniaques sur 3 semaines. Ces études cliniques incluaient des patients avec ou sans
caractéristiques psychotiques et avec ou sans cycle rapide.
Dans une étude clinique de 3 semaines à dose fixe en monothérapie, contrôlée
versus
placebo, incluant
des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I,
l’aripiprazole n’a pas réussi à démontrer une efficacité supérieure au placebo.
Dans deux études cliniques de 12 semaines en monothérapie contrôlées
versus
placebo et
versus
substance active chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de
troubles bipolaires de type I avec ou sans caractéristiques psychotiques, l’aripiprazole a montré une
efficacité supérieure au placebo à la 3ème semaine et un maintien de l’efficacité comparable au lithium
ou à l’halopéridol à la 12ème semaine. L’aripiprazole a également montré une proportion comparable de
patients en rémission symptomatique de la manie par rapport au lithium ou à l’halopéridol à la 12ème
semaine.
Dans une étude clinique de 6 semaines contrôlée
versus
placebo, incluant des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, avec ou sans
caractéristiques psychotiques qui étaient partiellement non répondeurs au lithium ou au valproate en
monothérapie pendant 2 semaines à des taux sériques thérapeutiques, l’association d’aripiprazole eu
pour effet une efficacité supérieure au lithium ou au valproate en monothérapie sur la réduction des
symptômes maniaques.
Dans une étude clinique de 26 semaines contrôlée
versus
placebo, suivie d’une phase d’extension de
74 semaines, chez des patients maniaques arrivés au stade de rémission sous aripiprazole pendant une
phase de stabilisation, avant la randomisation, l’aripiprazole a montré une supériorité par rapport au
placebo dans la prévention des récurrences bipolaires, principalement en prévenant les récidives
d’épisodes maniaques mais n’a pas réussi à montrer une supériorité sur le placebo dans la prévention
des récidives des épisodes dépressifs.
Lors d'un essai contrôlé
versus
placebo, sur 52 semaines, mené chez des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I ayant atteint une rémission
prolongée (scores totaux échelle d’évaluation de la manie de Young [YMRS] and MADRS ≤ 12) sous
aripiprazole (10 mg/jour à 30 mg/jour) en association au lithium ou au valproate pendant 12 semaines
consécutives, l'association à l’aripiprazole a démontré une supériorité sur le placebo avec une
diminution de risque de 46% (hazard
ratio
de 0,54) dans la prévention des récidives bipolaires et une
diminution de risque de 65% (hazard
ratio
de 0,35) dans la prévention des récidives d'épisodes
maniaques comparé au placebo en association. L'aripiprazole en association a démontré une supériorité
sur le placebo sur le score Clinical Global Impression- Version bipolaire CGI-BP de sévérité de la
maladie (SOI ; manie), critère d’évaluation secondaire.
Dans cet essai, les investigateurs ont assigné aux patients, en ouvert, soit du lithium soit du valproate en
monothérapie, afin de déterminer une non-réponse partielle. Les patients étaient stabilisés pendant au
moins 12 semaines consécutives avec l’association aripiprazole et le même thymorégulateur.
Les patients stabilisés ont ensuite été randomisés afin de continuer le même thymorégulateur avec
l'aripiprazole ou le placebo en double-aveugle. Quatre sous-groupes de thymorégulateurs ont été
évalués pendant la phase randomisée: aripiprazole + lithium; aripiprazole + valproate; placebo +
lithium; placebo + valproate.
Les taux Kaplan-Meier pour la récidive de tout épisode d'humeur dans le bras des traitements en
association étaient de 16% pour aripiprazole + lithium et de 18% pour aripiprazole + valproate
comparés à 45% pour placebo + lithium et de 19% pour placebo + valproate.
18
Population pédiatrique
Schizophrénie chez l'adolescent
Dans un essai de 6 semaines contre placebo mené chez 302 patients adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a été associé à une
amélioration statistiquement significative des symptômes psychotiques supérieure au placebo.
Dans une sous-analyse de patients adolescents âgés de 15 à 17 ans, représentant 74% de la population
totale incluse, le maintien de l'effet a été observé sur l'essai d'extension de 26 semaines en ouvert.
Dans un essai de 60 à 89 semaines, randomisé, en double-aveugle, contrôlé contre placebo chez des
sujets adolescents (n = 146 ; âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, il y avait une différence
statistiquement significative du taux de rechute des symptômes psychotiques entre le groupe
aripiprazole (19,39 %) et le groupe placebo (37,50 %). La valeur estimée du rapport de risque (RR)
était 0,461 (intervalle de confiance à 95 %, 0,242 à 0,879) dans la population totale. Dans les analyses
de sous-groupes, la valeur estimée du RR était 0,495 chez les sujets âgés de 13 à 14 ans par rapport à
0,454 chez ceux âgés de 15 à 17 ans. Toutefois, la valeur estimée du RR pour le groupe plus jeune (13-
14 ans) n’était pas précise, reflétant le plus petit nombre de sujets dans ce groupe (aripiprazole, n = 29 ;
placebo, n = 12) et l’intervalle de confiance pour cette estimation (allant de 0,151 à 1,628) ne
permettait pas de conclure sur la présence d’un effet du traitement. Au contraire, l’intervalle de
confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36) allait
de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, il était possible de conclure pour un effet du traitement chez les
patients les plus âgés.
Episodes maniaques dans troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé
versus
placebo conduit chez 296
enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes
maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM-
IV (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), et présentant un score YMRS initial ≥
20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale d'efficacité, 139 patients présentaient un
diagnostic de TDAH associé.
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4ème et 12ème
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a été
plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a
pas été établi.
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3%), la somnolence (27,3%), les
céphalées (23,2%) et les nausées (14,1%). La prise moyenne de poids dans un intervalle de traitement
de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo.
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L’aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines,
contrôlées
versus
placebo [l'une à dose flexible (2-15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5, 10 ou 15
mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 2 mg/jour, augmentée à 5
mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires de 5 mg/jour jusqu'à
atteindre la dose requise. Plus de 75% des patients avaient un âge inférieur à 13 ans. L'aripiprazole a
démontré une supériorité statistiquement significative comparativement au placebo sur la sous-échelle
"irritabilité" de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la pertinence clinique de ces
résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la prise de poids et des
modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long terme était limitée à 52
semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine chez les filles
(<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml), dans le groupe des patients traités par aripiprazole, était
respectivement de 27/46 (58,7%) et 258/298 (86,6%). Dans les études contrôlées
versus
placebo, la
prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras aripiprazole.
19
L'aripiprazole a également été étudié lors d'une étude de maintenance au long cours, contrôlée
versus
placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2-15 mg/jour) de 13 à 26 semaines, les
patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit recevaient du
placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l’analyse Kaplan-Meier
étaient de 35% pour l'aripiprazole et de 52% pour le placebo ; le
hazard ratio
des rechutes au cours des
16 semaines suivantes (aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence statistiquement non
significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation (jusqu'à 26 semaines)
était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 2,2 kg pour
l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde phase de
l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés durant la
phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L’efficacité de l’aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles
de la Tourette (aripiprazole: n = 99, placebo: n = 44) dans une étude randomisée, en double aveugle et
contre placebo, d’une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la fourchette de
doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients étaient âgés de 7 à
17 ans et avaient un score total de tics (Total Tic Score) moyen de 30 sur l’échelle de sévérité globale
des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale [TTS-YGTSS]) à la date d’inclusion. Entre l’inclusion
et la semaine 8, l’aripiprazole a montré une amélioration sur l’échelle TTS-YGTSS de 13,35 pour le
groupe de dose faible (5 ou 10 mg), de 16,94 pour le groupe de dose élevée (10 ou 20 mg), et de 7,09
dans le groupe placebo.
L’efficacité de l’aripiprazole chez les patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la
Tourette (aripiprazole: n = 32, placebo: n = 29) a également été évaluée à doses flexibles de 2 mg/jour
à 20 mg/jour, la dose initiale étant de 2 mg, dans une étude randomisée, en double aveugle et contre
placebo, d’une durée de 10 semaines, réalisée en Corée du Sud. Les patients étaient âgés de 6 à 18 ans
et leur score moyen initial sur l’échelle TTS-YGTSS était de 29. Une amélioration de 14,97 sur
l’échelle TTS-YGTSS a été observée entre l’inclusion et la semaine 10 dans le groupe aripiprazole, et
de 9,62 dans le groupe placebo.
Dans ces deux essais à court terme, la pertinence clinique des résultats d’efficacité n’a pas été établie,
compte tenu de la taille de l’effet du traitement par rapport à l’important effet placebo et des effets
incertains sur le fonctionnement psycho-social. Aucune donnée à long terme n’est disponible en ce qui
concerne l’efficacité et la sécurité de l’aripiprazole dans cette affection fluctuante.
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec le médicament de référence contenant de l’aripiprazole dans un ou plusieurs sous-
groupes de la population pédiatrique dans le cadre du traitement de la schizophrénie et des troubles
bipolaires affectifs (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'aripiprazole est bien absorbé avec un pic plasmatique atteint dans les 3 à 5 heures après
administration. L'aripiprazole subit un métabolisme pré-systémique minime. La biodisponibilité orale
absolue du comprimé est de 87%. Un repas riche en graisses n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de
l'aripiprazole.
Distribution
L’aripiprazole est largement distribué dans l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9
l/kg indiquant une distribution extravasculaire importante. Aux concentrations thérapeutiques,
l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole sont liés à plus de 99% aux protéines plasmatiques, et
principalement à l'albumine.
20
Biotransformation
L’aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation:
la déhydrogénation, l'hydroxylation et la N-déalkylation. D'après les études
in vitro,
les enzymes
CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déhydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la
N-déalkylation étant catalysée par le CYP3A4. L'aripiprazole est la principale entité présente dans la
circulation systémique. A l'état d’équilibre, le métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, représente
environ 40% de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
Elimination
La demi-vie moyenne d'élimination de l'aripiprazole est d'environ 75 heures chez les métaboliseurs
rapides du CYP2D6 et d'environ 146 heures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6.
La clairance corporelle totale de l'aripiprazole est de 0,7 ml/min/kg, et est principalement hépatique.
Après administration orale unique de
14
C-aripiprazole, environ 27% de la radioactivité administrée a été
retrouvée dans les urines et environ 60% dans les selles. Moins de 1% d’aripiprazole inchangé a été
éliminé dans les urines et approximativement 18% a été retrouvé inchangé dans les selles.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole chez les patients pédiatriques âgés
de 10 à 17 ans était similaire à celle des adultes après correction des différences de poids corporels.
Pharmacocinétique dans les populations particulières
Patients âgés
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets
adultes plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n’a été trouvé lors d’une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Sexe
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets sains de sexe masculin et
ceux de sexe féminin. De même, aucun effet détectable lié au sexe n’a été trouvé lors d’une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Tabagisme
L'analyse de population n’a pas révélé d'effet cliniquement significatif lié au tabac sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole.
Origine ethnique
L’évaluation pharmacocinétique de population n’a pas montré de différences liées à l’origine ethnique
sur la pharmacocinétique de l’aripiprazole.
Insuffisance rénale
Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole sont similaires
chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les sujets sains jeunes.
Insuffisance hépatique
Une étude en dose unique chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés
(Child-Pugh Classes A, B, et C) n’a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole. Toutefois, cette étude a inclus
seulement 3 patients avec une cirrhose du foie de Classe C, ce qui est insuffisant pour conclure sur leur
capacité métabolique.
21
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et
de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions
largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'homme, montrant que ces effets
étaient limités ou non significatifs en pratique clinique. Ces effets comprenaient une toxicité
corticosurrénalienne dose-dépendante (accumulation de pigments de lipofuscine et/ou perte de cellules
parenchymateuses) chez le rat après 104 semaines pour des doses allant de 20 à 60 mg/kg/jour (3 à 10
fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme) et une
augmentation des carcinomes corticosurrénaliens et des complexes adénomes/carcinomes
corticosurrénaliens chez la rate pour une dose à 60 mg/kg/jour (10 fois l'ASC moyenne à l'état
d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme). La plus haute exposition non oncogène
chez la rate a été 7 fois l'exposition chez l'homme à la dose recommandée.
De plus, il a été observé une lithiase du cholédoque suite à la précipitation des dérivés sulfoconjugués
des métabolites hydroxy de l'aripiprazole dans la bile du singe après administration orale répétée de
doses allant de 25 à 125 mg/kg/jour (1 à 3 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale
recommandée chez l'homme ou 16 à 81 fois la dose maximale recommandée chez l'homme exprimée
en mg/m²). Toutefois, les concentrations des dérivés sulfoconjugués des métabolites hydroxy de
l'aripiprazole dans la bile humaine à la dose la plus forte proposée, 30 mg par jour, étaient inférieurs ou
égales à 6% des concentrations biliaires retrouvées chez les singes inclus dans l'étude de 39 semaines et
étaient bien en deçà (6%) de leurs limites de solubilité
in vitro.
Dans des études à dose répétée menées chez le rat et le chien juvéniles, le profil toxicologique de
l'aripprazole était comparable à celui observé chez l'animal adulte et aucune neurotoxicité ou aucun
effet indésirable sur le développement n'a été observé.
L’aripiprazole a été considéré non génotoxique sur la base des résultats d’une batterie d'études
standards de génotoxicité. L'aripiprazole n’a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la
reproduction. Une toxicité sur le développement, comprenant un retard dose-dépendant de l'ossification
fœtale et d'éventuels effets tératogènes, a été observée chez les rats pour des doses correspondant à une
exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins pour des doses correspondant à une
exposition égale à 3 et 11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée
chez l'homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la
toxicité sur le développement.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Hydroxypropylcellulose
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
22
6.3
2 ans
6.4
Durée de conservation
Précautions particulières de conservation
Pas de conditions de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 28, 49, 56, 98 comprimés sous plaquettes thermoformées (OPA/Alu/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
8.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
EU/1/15/1009/001
EU/1/15/1009/002
EU/1/15/1009/003
EU/1/15/1009/004
EU/1/15/1009/005
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
EU/1/15/1009/006
EU/1/15/1009/007
EU/1/15/1009/008
EU/1/15/1009/009
EU/1/15/1009/010
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
EU/1/15/1009/011
EU/1/15/1009/012
EU/1/15/1009/013
EU/1/15/1009/014
EU/1/15/1009/015
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprime
EU/1/15/1009/016
EU/1/15/1009/017
23
EU/1/15/1009/018
EU/1/15/1009/019
EU/1/15/1009/020
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation: 25 juin 2015
Date du dernier renouvellement : 2 juin 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
Européenne du Médicament:
http://www.ema.europa.eu.
24
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Chaque comprimé orodispersible contient 10 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 37 mg de lactose (sous forme de monohydraté).
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 55,5 mg de lactose (sous forme de monohydraté).
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
Chaque comprimé orodispersible contient 30 mg d’aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 111 mg de lactose (sous forme de monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé orodispersible
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Comprimé blanc à blanc cassé, rond, gravé "10" sur une face et avec une barre de cassure sur l’autre
face, d’environ 7 mm de diamètre.
La barre de cassure n’est pas destinée à briser le comprimé.
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, plat et à bords biseautés, gravé "15" sur une face et sans inscription
sur l’autre face, d’environ 8 mm de diamètre.
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, gravé "30" sur une face et avec une barre de cassure sur l’autre
face, d’environ 10,2 mm de diamètre.
La barre de cassure n’est pas destinée à briser le comprimé.
25
4.
4.1
DONNEES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement de la schizophrénie chez les adultes et les
adolescents âgés de 15 ans ou plus.
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d’épisodes maniaques chez l'adulte ayant
présenté des épisodes à prédominance maniaques et pour qui les épisodes maniaques ont répondu à un
traitement par aripiprazole (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus pour une durée allant jusque 12
semaines (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
Adultes
Schizophrénie:
La posologie initiale recommandée d’Aripiprazole Zentiva est de 10 ou 15 mg/jour avec une posologie
d’entretien de 15 mg/jour, en une seule prise, pendant ou en dehors des repas.
Aripiprazole Zentiva est efficace dans un intervalle de doses allant de 10 à 30 mg/jour. Une
augmentation de l'efficacité pour des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée de 15 mg
n'a pas été démontrée, toutefois certains patients peuvent bénéficier d'une dose plus élevée. La dose
quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
La posologie initiale recommandée pour Aripiprazole Zentiva est de 15 mg une fois par jour pendant
ou en dehors des repas, en monothérapie ou en association (voir. rubrique 5.1). Certains patients
peuvent recevoir une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Prévention des récidives des épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
Pour la prévention des récidives d’épisodes maniaques chez des patients traités par aripiprazole en
monothérapie ou en association, le traitement sera maintenu à la même dose. La posologie quotidienne
peut être adaptée, une réduction de dose pourra être considérée en fonction de l’état clinique du patient.
Population pédiatrique
La schizophrénie chez l'adolescent âgé de 15 ans ou plus:
La dose recommandée d’Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré lors d'un schéma en une
fois par jour pendant ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une
forme appropriée d’aripiprazole) pendant deux jours, titrée à 5 mg pendant deux jours supplémentaires
afin d'atteindre la posologie quotidienne recommandée de 10 mg. Selon les cas, les augmentations
posologiques suivantes sont administrées par tranches de 5 mg, sans dépasser la posologie quotidienne
maximale de 30 mg (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est efficace entre 10 à 30 mg/jour. Une efficacité accrue à des doses supérieures à
la dose quotidienne de 10 mg n'a pas été démontrée, même si chaque patient peut avoir un bénéfice à
une dose plus élevée.
26
L'utilisation d’Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez les patients schizophrènes de moins de
15 ans car les données disponibles sur la sécurité et l'efficacité sont insuffisantes (voir rubriques 4.8 et
5.1).
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus:
La dose recommandée d’Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré en une seule prise pendant
ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une forme appropriée
d’aripiprazole) pendant 2 jours, titrée à 5 mg pendant 2 jours supplémentaires afin d'atteindre la
posologie quotidienne recommandée de 10 mg.
La durée du traitement doit être aussi courte que nécessaire afin de contrôler les symptômes et ne doit
pas dépasser 12 semaines. Une efficacité accrue à des doses supérieures à la dose quotidienne de 10 mg
n'a pas été démontrée et une dose quotidienne de 30 mg a été associée à une augmentation substantielle
de l'incidence des effets indésirables significatifs incluant les symptômes extrapyramidaux (SEP), la
fatigue et la prise de poids (voir rubrique 4.8). Par conséquent, des doses supérieures à 10 mg/jour
doivent être utilisées pour des cas exceptionnels et associées à une surveillance clinique étroite (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).
Les patients plus jeunes présentent un risque plus élevé de développer des événements indésirables
associés à l'aripiprazole. Par conséquent, l'utilisation d’Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez
les patients de moins de 13 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Irritabilité associée à un trouble autistique:
La sécurité et l'efficacité d’Aripiprazole Zentiva chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18
ans n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique
5.1 mais aucune recommandation posologique ne peut être faite.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette:
La sécurité et l’efficacité d’Aripiprazole Zentiva chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 18 ans
n’ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1
mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données
disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L'administration doit se faire avec
prudence chez ces patients. Cependant, la dose quotidienne maximale de 30 mg peut être utilisée avec
précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d'une insuffisance rénale.
Patients âgés
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva dans le traitement de la schizophrénie et des épisodes
maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez les patients âgés de 65 ans et plus n'a pas été
établie. En raison d'une sensibilité plus grande de cette population, une dose initiale plus faible doit être
envisagée lorsque des raisons cliniques le justifient (voir rubrique 4.4).
Sexe
Aucune adaptation posologique n’est requise chez la femme par rapport à l'homme (voir rubrique 5.2).
Fumeurs
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les fumeurs compte tenu du métabolisme
d'aripiprazole (voir rubrique 4.5).
27
Ajustements posologiques liés aux interactions
Lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou du CYP2D6 avec
l'aripiprazole, la dose d'aripiprazole doit être réduite. Lorsque l'inhibiteur du CYP3A4 ou CYP2D6 est
arrêté, la dose d'aripiprazole doit alors être augmentée (voir rubrique 4.5).
Lors de l'administration concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole, la dose
d'aripiprazole doit être augmentée. Lorsque l'inducteur du CYP3A4 est arrêté, la dose d'aripiprazole
doit alors être ramenée à la posologie recommandée (voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
Aripiprazole Zentiva est utilisé par voie orale.
Le comprimé orodispersible doit être placé dans la bouche, sur la langue, où il sera rapidement dissous
dans la salive. Il peut être pris avec ou sans liquide. Une fois dans la bouche, il est difficile de retirer
intact le comprimé orodispersible. Le comprimé orodispersible étant friable, il doit être administré
immédiatement après ouverture de la plaquette. Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans
l'eau et boire la suspension.
Les comprimés orodispersibles peuvent être utilisés comme une alternative aux comprimés chez les
patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d' Aripiprazole Zentiva (voir rubrique 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter
plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute
cette période.
Suicidalité
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et aux troubles de l’humeur et
dans certains cas a été rapportée rapidement après l'initiation ou le changement du traitement
antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir rubrique 4.8). Une surveillance
rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une pathologie cardiovasculaire
connue (antécédent d’infarctus du myocarde ou de maladie cardiaque ischémique, insuffisance
cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant
favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie, et traitement par des médicaments
antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle accélérée ou maligne.
Des cas d’évènements thromboemboliques (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques.
Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d’ETEV, tous
les facteurs de risque possibles d’ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par
aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises.
28
Allongement de l’intervalle QT
Dans les études cliniques avec l’aripiprazole, l’incidence de l’allongement du QT était comparable à celle
observée sous placebo. L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des
antécédents familiaux d’allongement du QT (voir rubrique 4.8).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, les cas rapportés de dyskinésie survenue
au cours du traitement par l'aripiprazole ont été peu fréquents. En cas d'apparition de signes et de
symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par aripiprazole, la réduction de la dose voire
l'arrêt du traitement doivent être envisagés (voir rubrique 4.8). Ces symptômes peuvent provisoirement
s’aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Autres symptômes extrapyramidaux
Dans les études cliniques en pédiatrie avec l’aripiprazole, des symptômes tels qu'une akathisie et qu'un
parkinsonisme ont été observés. Si d'autres signes et symptômes extrapyramidaux apparaissent chez un
patient traité par aripiprazole, une diminution de la posologie et une surveillance clinique étroite
doivent être envisagées.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les
études cliniques, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les
signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et
des signes d’instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie,
hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s’ajouter des signes comme une augmentation
des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK), une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une
insuffisance rénale aiguë. Cependant, des cas d’élévation des créatines phosphokinases et de
rhabdomyolyse, n’étant pas nécessairement liées au SMN, ont également été rapportés. Lorsqu’un
patient présente des signes et symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non
accompagnée d’autres signes de SMN, tous les antipsychotiques y compris l’aripiprazole doivent être
arrêtés.
Convulsions
Dans les études cliniques, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement
par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant
des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées
(voir rubrique 4.8).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois études cliniques aripiprazole contrôlées
versus
placebo (n=938; âge moyen: 82,4 ans;
intervalle: 56 à 99 ans), chez des patients âgés présentant un état psychotique associé à une maladie
d'Alzheimer, les patients traités par aripiprazole ont eu un risque de mortalité plus élevé
comparativement au placebo. L'incidence des décès dans le groupe des patients traités par aripiprazole
a été de 3,5% comparé à 1,7% dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès étaient variées, la
plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance
cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie) (voir rubrique 4.8).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans ces mêmes études cliniques, des effets indésirables cérébrovasculaires (par exemple accident
vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés
29
chez ces patients (âge moyen: 84 ans; intervalle: 78 à 88 ans). Dans ces études, les effets indésirables
cérébrovasculaires ont été rapportés chez 1,3% des patients traités par aripiprazole comparativement à
0,6% des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas statistiquement significative.
Néanmoins, dans l'étude à dose fixe, un effet dose-dépendant significatif a été observé dans la survenue
des effets indésirables cérébrovasculaires chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
L’aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques
associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire
ou un décès, a été rapportée chez les patients traités par des antipsychotiques atypiques, y compris
l’aripiprazole. L’obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant
favoriser les complications sévères. Dans les études cliniques menées avec aripiprazole, il n'a pas été
observé de différence significative entre les groupes aripiprazole et placebo, concernant l'incidence
d'effets indésirables liés à une hyperglycémie (dont le diabète), ou concernant des valeurs anormales de
la glycémie. Les données nécessaires à une estimation précise du risque de survenue d'effets
indésirables liés à une hyperglycémie chez les patients traités par aripiprazole et par tout autre
antipsychotique atypique, permettant une comparaison directe, ne sont pas disponibles. Les signes et
symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être
recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l’aripiprazole. Une
surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients
diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir
rubrique 4.8).
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir chez les
patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Prise de poids
La prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant
des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l’utilisation d’antipsychotiques connus pour
entrainer des prises de poids et d’une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications
graves. La prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l’aripiprazole après sa
commercialisation. Lorsqu’une prise de poids a été observée, il s’agissait généralement de patients qui
présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu’un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien
ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l’aripiprazole n’a pas entraîné de prise de
poids cliniquement significative chez l'adulte (voir rubrique 5.1). Dans des études cliniques chez des
patients adolescents bipolaires au décours d'un épisode maniaque, une prise de poids a été associée à
l'utilisation d'aripiprazole après 4 semaines de traitement. La prise de poids doit être surveillée chez les
patients adolescents bipolaires lors d'épisodes maniaques. Si la prise de poids est cliniquement
significative, une diminution de la posologie doit être envisagée (voir rubrique 4.8).
Dysphagie
Des troubles du transit oesophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à
l’utilisation d‘antipsychotiques, y compris l’aripiprazole.L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence
chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l’incapacité de
contrôler ces impulsions tout en prenant de l’aripiprazole. D’autres impulsions signalées comprennent:
des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une
30
alimentation compulsive et d’autres comportements impulsifs et compulsifs. Il est important pour les
prescripteurs d’interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de
nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs,
de l’alimentation excessive ou compulsive ou d’autres impulsions lorsqu’ils sont sous traitement avec
de l’aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions
peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu
lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des
impulsions peuvent nuire au patient et à d’autres personnes s’ils ne sont pas reconnus. Envisager de
réduire la dose ou d’arrêter le médicament si un patient développe de telles impulsions alors qu’il
prend de l’aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Patient présentant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé
Malgré la fréquence élevée des troubles bipolaires de type I associés à un TDAH, les données cliniques
de sécurité sont très limités concernant l'utilisation concomitante d'aripiprazole et de psychostimulants ;
ainsi, une extrême prudence doit être exercée lorsque ces médicaments sont co-administrés.
Chutes
L’aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et
sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de
patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ou
débilités, voir rubrique 4.2).
Lactose
Aripiprazole Zentiva comprimés contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose,
un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies
héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Du fait de son activité antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques, l'aripiprazole peut augmenter l'effet
de certains antihypertenseurs.
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est
recommandée lors de l'association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des
effets indésirables qui s’ajoutent à ceux de l'aripiprazole, telle que la sédation (voir rubrique 4.8).
La prudence s’impose en cas d’administration concomitante de l’aripiprazole avec des médicaments
connus pour entraîner un allongement du QT ou un déséquilibre électrolytique.
Interactions potentielles ayant un effet sur l’aripiprazole
La famotidine, antihistaminique H2 inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique, réduit le taux
d'absorption de l'aripiprazole, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif.
L’aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4 mais
pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les
fumeurs.
31
Quinidine et autres inhibiteurs du CYP2D6
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (quinidine) a
augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107%, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du
métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32% et 47%. La dose
prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante
d'aripiprazole avec la quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, telles que la fluoxétine et la
paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de
dose s'appliquent.
Kétoconazole et autres inhibiteurs du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le
kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63% et 37%. L'ASC et
la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77% et 43%. Chez les
métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut
conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux
métaboliseurs rapides du CYP2D6.
L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec
l’aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques
encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration
concomitante d'aripiprazole avec le kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que
l'itraconazole et les antiprotéases, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les
mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique 4.2).
A l'arrêt du traitement de l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être
réaugmentée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant.
Lors de l’utilisation concomitante d’inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple, le diltiazem) ou du
CYP2D6 (par exemple l’escitalopram) et d’aripiprazole, des augmentations modérées des
concentrations plasmatiques d’aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Après l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et
d’aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont respectivement diminué de 68% et 73%,
comparativement à l'aripiprazole (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont respectivement diminué de 69% et
71% après l'administration concomitante d’aripiprazole et de carbamazépine, comparativement à
l'aripiprazole administré seul.
La dose d’aripiprazole doit être multipliée par deux lorsque l'aripiprazole est co-administré avec la
carbamazépine. L’administration concomitante d’aripiprazole et d'autres inducteurs puissants du
CYP3A4 (tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, efavirenz, névirapine
et le millepertuis) est susceptible d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes
augmentations de dose sont recommandées. A l'arrêt du traitement de l'inducteur puissant du CYP3A4,
la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
Valproate et lithium
Lorsque du valproate ou du lithium ont été administrés en association à l’aripiprazole, aucune variation
cliniquement significative des concentrations d'aripiprazole n’a été observée et aucune adaptation
posologique n’est donc nécessaire lorsque du valproate ou du lithium sont administrés avec
l'aripiprazole.
Effets potentiels de l’aripiprazole sur les autres médicaments
Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet
significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (rapport dextromethorphane/ 3-
32
methoxymorphinane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (omeprazole) et du CYP3A4
(dextromethorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n’ont pas démontré de potentiel
d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2
in vitro.
Par conséquent, il est peu probable que
l'aripiprazole soit à l'origine d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives impliquant ces
enzymes.
Il n'a pas été observé de variation cliniquement significative des concentrations de valproate, de lithium
ou de lamotrigine lorsque l'aripiprazole était administré de manière concomitante au valproate, au
lithium ou à la lamotrigine.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole et
des signes et des symptômes pouvant être liés à un syndrome sérotoninergique peuvent survenir
notamment en cas d’administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les
inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/ inhibiteurs mixtes de la recapture de la
sérotonine et de la noradrénaline (ISRS/INSRS) ou des médicaments connus pour augmenter les
concentrations de l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des
anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l’aripiprazole n’a
pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le
développement (voir rubrique 5.3). Les patientes doivent être averties de la nécessité d’informer leur
médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison
d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études
de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le
bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l’accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées: agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés (voir rubrique 4.8).
Allaitement
L’aripiprazole/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour
ne pas allaiter soit pour interrompre/s’abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le
bénéfice de l’allaitement pour l’enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
L’aripiprazole n’a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’aripiprazole a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines en raison de ses effets potentiels sur le système nerveux et sur la vue, tels que la sédation,
somnolence, syncope, vision trouble, diplopie (voir rubrique 4.8).
33
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés durant les études cliniques contrôlées
versus
placebo étaient l’akathisie et les nausées, chacun apparaissant chez plus de 3% des patients traités avec
l’aripiprazole par voie orale.
Liste des effets indésirables présentés sous forme de tableau
L’incidence des effets indésirables (EI) associés au traitement par aripiprazole est présentée ci-dessous
sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais
cliniques et/ou l’utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d’organe et de fréquence: très
fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à
< 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). A l’intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés
par ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut
pas être déterminée puisqu’ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces
effets indésirables est qualifiée d’« indéterminée ».
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections
Leucopénie
hématologiques et du
Neutropénie
système lymphatique
Thrombopénie
Affections du système
Réaction allergique
immunitaire
(par exemple réaction
anaphylactique, œdème
de Quincke
comprenant
gonflement de la
langue, œdème de la
langue, œdème de la
face, prurit allergique
ou urticaire)
Affections
Hyperprolactinémie
Coma diabétique
endocriniennes
Prolactinémie
hyperosmolaire
diminuée
Acidocétose diabétique
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Affections
psychiatriques
Diabète
Insomnie
Anxiété
Impatiences
Hyperglycémie
Dépression
Hypersexualité
Hyponatrémie
Anorexie
Tentative de suicide,
idées suicidaires,
suicide accompli (voir
rubrique 4.4.)
Jeu pathologique
Troubles du contrôle
des impulsions
Hyperphagie
boulimique
Achats compulsifs
34
Fréquent
Peu fréquent
Affections du système
nerveux
Affections oculaires
Affections cardiaques
Akathisie
Trouble
extrapyramidal
Tremblement
Céphalée
Sédation
Somnolence
Sensation vertigineuse
Vision trouble
Dyskinésie tardive
Dystonie
Syndrome des jambes
sans repos
Fréquence
indéterminée
Automatisme
ambulatoire
Agressivité
Agitation
Nervosité
Syndrome malin des
neuroleptiques
Etat de grand mal
épileptique
Syndrome
sérotoninergique
Trouble du langage
Crise oculogyre
Mort subite
inexpliquée
Torsades de pointes
Arythmies
ventriculaires
Arrêt cardiaque
Bradycardie
Thromboembolie
veineuse (y compris
embolie pulmonaire et
thrombose veineuse
profonde)
Hypertension
Syncope
Pneumonie de
déglutition
Laryngospasme
Spasme oropharyngé
Pancréatite
Dysphagie
Diarrhée
Gêne abdominale
Gêne de l’estomac
Insuffisance hépatique
Hépatite
Ictère
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Hyperhidrose
Réaction
médicamenteuse avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques (syndrome
DRESS)
Diplopie
Photopobie
Tachycardie
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections gastro-
intestinales
Hoquet
Affections
hépatobiliaires
Affections de la peau
et du tissus sous-
cutané
Constipation
Dyspepsie
Nausées
Ptyalisme
Vomissement
35
Fréquent
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Affections du rein et
des voies urinaires
Affections
gravidiques,
puerpérales et
périnatales
Affections des
organes de
reproduction et du
sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administraiton
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Rhabdomyolyse
Myalgie
Raideur
Incontinence urinaire
Rétention urinaire
Syndrome de sevrage
médicamenteux
néonatal (voir rubrique
4.6)
Priapisme
Fatigue
Investigations
Trouble de la
thermorégulation (par
exemple hypothermie,
fièvre)
Douleur thoracique
Œdème périphérique
Poids diminué
Gain pondéral
Alanine
aminotransférase
augmentée
Aspartate
aminotransférase
augmentée
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée
Phosphatase alcaline
augmentée
QT prolongé
Glycémie augmentée
Hémoglobine
glycosylée augmentée
Fluctuation du glucose
sanguin
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
Description des effets indésirables sélectionnés
Adultes
Symptômes extrapyramidaux
Schizophrénie
– dans une étude clinique contrôlée long-terme de 52 semaines, l'incidence des
symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été
globalement plus faible chez les patients traités par l'aripiprazole (25,8%) comparativement aux
patients traités par l'halopéridol (57,3%). Dans une étude clinique long terme de 26 semaines contrôlée
versus
placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 19% chez les patients traités par
l'aripiprazole et de 13,1% chez les patients traités par le placebo. Dans une autre étude clinique
36
contrôlée long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 14,8% chez
les patients traités par l'aripiprazole et de 15,1% chez les patients traités par l'olanzapine.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
– dans une étude clinique contrôlée à 12
semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5% chez les patients traités par
aripiprazole et de 53,3% chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude clinique à 12
semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6% chez les patients traités par
aripiprazole et 17,6% chez les patients traités par lithium. Dans l’étude clinique contrôlée
versus
placebo long terme à 26 semaines de phase de maintenance, l’incidence des symptômes
extrapyramidaux était de 18,2% chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7% chez les patients
traités par le placebo.
Akathisie
Dans les études cliniques contrôlées
versus
placebo, l’incidence d’akathisie chez les patients bipolaires
était de 12,1% avec aripiprazole et de 3,2% avec placebo. Chez les patients schizophrènes, l’incidence
d’akathisie était de 6,2% avec aripiprazole et de 3,0% avec placebo.
Dystonie
Effet de classe: des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d’un groupe musculaire
ont été rapportés chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes
dystoniques incluent: spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la
gorge, une difficulté à avaler, une difficulté à respirer et/ou une protrusion de la langue. Alors que ces
symptômes peuvent survenir à faibles doses, ils ont été rapportés plus fréquemment et avec une plus
grande sévérité avec des antipsychotiques de première génération de forte puissance et à plus fortes
doses. Un risque élevé de dystonie aigüe a été observé dans des groupes d’hommes et de jeunes.
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une
augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapport
à la valeur initiale après traitement avec l’aripiprazole (rubrique 5.1).
Investigations
Parmi les patients ayant présenté des variations des paramètres biologiques standards et lipidiques
pouvant être cliniquement significatives (voir rubrique 5.1), il n'a pas été observé de différence
importante de leur état clinique entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo. Des élévations des
CPK (créatine-phosphokinase), généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez
3,5% des patients traités par l'aripiprazole et chez 2,0% des patients traités par le placebo.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus
Dans un essai clinique à court terme contre placebo mené chez 302 adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à
l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous
aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo):
somnolence/sédation et trouble extrapyramidal ont été très fréquents (≥ 1/10), sécheresse de la bouche,
augmentation de l'appétit et hypotension orthostatique ont été fréquemment rapportés (≥ 1/100, < 1/10).
Le profil de sécurité lors d'un essai d'extension, en ouvert, sur 26 semaines était similaire à celui
observé lors de l'essai à court terme contre placebo.
Le profil de sécurité d’un essai contrôlé en double aveugle contre placebo était également similaire à
l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment que chez les patients
pédiatriques sous placebo: perte de poids, augmentation de l’insulinémie, arythmie et leucopénie ont
été rapportées fréquemment (≥ 1/100, < 1/10).
37
L'analyse poolée d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie,
exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 2 ans, révèle une incidence de prolactine plasmatique
basse chez les filles (<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml) de 29,5% et 48,3%, respectivement.
Au sein d’une population d’adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, exposée à une
posologie allant de 5 mg à 30 mg d'aripiprazole pendant une période allant jusqu’à 72 mois, l'incidence
d'une prolactine sérique basse chez les filles (<3 ng/ml) et chez les garçons (<2 ng/ml) était
respectivement de 25,6% et 45,0%.
Lors de deux essais à long terme chez des adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie et
des patients bipolaires traités avec l'aripiprazole, l’incidence de la basse prolactinémie chez les femmes
(< 3 ng/ml) et chez les hommes (< 2 ng/ml) était de 37,0 % et de 59,4 %, respectivement.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans et plus
La fréquence et la nature des effets indésirables chez les adolescents atteints de troubles bipolaires de
type I étaient similaires à celles observées chez les adultes, à l’exception des réactions suivantes: très
fréquemment (≥ 1/10) somnolence (23,0%), troubles extrapyramidaux (18,4%), akathisie (16,0%) et
fatigue (11,8%) ; fréquemment (≥ 1/100, < 1/10) douleur abdominale supérieure, augmentation de la
fréquence cardiaque, prise de poids, augmentation de l'appétit, contractions musculaires et dyskinésie.
Les effets indésirables suivants avaient une relation effet-dose possible: troubles extrapyramidaux
(l'incidence était de 9,1% à une posologie de 10 mg, 28,8% à une posologie de 30 mg et 1,7% pour le
placebo) ; et akathisie (l'incidence était de 12,1% à une posologie de 10 mg, 20,3% à une posologie de
30 mg et 1,7% pour le placebo).
Les variations moyennes de poids chez l'adolescent présentant des troubles bipolaires de type I après 12
et 30 semaines de traitement étaient respectivement de 2,4 kg et 5,8 kg avec l'aripiprazole et de 0,2 kg
et 2,3 kg avec le placebo.
Dans la population pédiatrique, une somnolence et une fatigue ont été observées plus fréquemment
chez les patients atteints de troubles bipolaires par rapport à ceux atteints de schizophrénie.
Dans la population pédiatrique atteinte de troubles bipolaires (patients âgés de 10 à 17 ans), exposée au
produit sur des périodes allant jusqu'à 30 semaines, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine
était de 28,0% chez les filles (<3 ng/ml) et de 53,3% chez les garçons (<2 ng/ml).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l’hypersexualité, les achats compulsifs, l’hyperphagie boulimique et
l’alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l’aripiprazole (voir
rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
Dans les études cliniques et après la commercialisation, les surdosages aigus, accidentels ou
intentionnels, avec l'aripiprazole seul à des doses allant jusqu'à 1260 mg ont été rapportés chez les
patients adultes, sans issue fatale. Les signes et symptômes potentiellement importants qui ont été
observés comprenaient une léthargie, une augmentation de la pression artérielle, une somnolence, une
tachycardie, des nausées et vomissements et la diarrhée. De plus, des cas de surdosage accidentels avec
l'aripiprazole seul (à des doses allant jusqu'à 195 mg) ont été rapportés chez des enfants, sans issue
38
fatale. Les signes et symptômes cliniques potentiellement graves qui ont été rapportés comprenaient la
somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux.
Prise en charge du surdosage
La prise en charge du surdosage est essentiellement symptomatique, par le maintien de la fonction
respiratoire, d'une oxygénation et d'une ventilation, et par la prise en charge des symptômes. La
possibilité d'une intoxication polymédicamenteuse doit être envisagée. Par conséquent, une surveillance
cardiovasculaire doit être instaurée immédiatement et doit comprendre un enregistrement de
l'électrocardiogramme en continu pour déceler d'éventuelles arythmies. Après tout surdosage confirmé
ou suspecté avec l'aripiprazole, une surveillance médicale étroite et cardiovasculaire doivent être
poursuivis jusqu'à la guérison du patient.
L’administration de 50 g de charbon activé, une heure après l'administration d’aripiprazole, a diminué
la Cmax de l'aripiprazole d’environ 41% et l'ASC d’environ 51%, ce qui suggère que le charbon peut
être efficace pour le traitement du surdosage.
Hémodialyse
Bien qu’il n’y ait pas d’information concernant l'intérêt de l'hémodialyse dans le traitement d'un
surdosage avec l'aripiprazole, il est peu probable que l'hémodialyse soit utile pour la prise en charge du
surdosage puisque l'aripiprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Psycholeptiques, autres antipsychotiques, code ATC: N05AX12
Mécanisme d'action
L'efficacité de l'aripiprazole dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être
due à l'association de son activité agoniste partielle sur le récepteur dopaminergique D
2
et
sérotoninergique 5-HT
1A
et de son activité antagoniste sur le récepteur sérotoninergique 5-HT
2A
.
L'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes dans des modèles animaux d’hyperactivité
dopaminergique et des propriétés agonistes dans des modèles animaux d’hypoactivité dopaminergique.
L'aripiprazole a montré une grande affinité
in vitro
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
et D
3
,
sérotoninergiques 5-HT
1A
et 5-HT
2A
, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D
4
,
sérotoninergiques 5-HT
2C
et 5-HT
7
, α1-adrénergiques et histaminiques H
1
. L'aripiprazole a également
montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d’affinité notable pour les
récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types
dopaminergiques et sérotoninergiques peut expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
Dans une étude de tomographie par émission de positron chez le volontaire sain, utilisant des doses
allant de 0,5 à 30 mg administrées en une prise quotidienne pendant deux semaines, l'aripiprazole a entraîné
une réduction dose-dépendante de la liaison du 11C-raclopride (un ligand du récepteur D
2
/D
3
) au niveau du
noyau caudé et du putamen.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes
Schizophrénie
Dans trois études court terme (4 à 6 semaines) contrôlées
versus
placebo portant sur 1.228 patients
adultes schizophrènes présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a montré une
39
amélioration significativement plus importante des symptômes psychotiques comparativement au
placebo.
Chez les patients adultes ayant initialement répondu au traitement, l’aripiprazole a démontré son
efficacité à maintenir cette amélioration clinique au long cours. Dans une étude contrôlée
versus
halopéridol, le pourcentage de patients répondeurs avec maintien de la réponse au traitement à 52
semaines était similaire dans les deux groupes (aripiprazole 77% et halopéridol 73%). Le pourcentage
total de patients ayant terminé l'étude était significativement plus élevé chez les patients sous
aripiprazole (43%) que chez les patients sous halopéridol (30%). Les scores des échelles utilisées
comme critères secondaires, comprenant l'échelle PANSS et l'échelle de dépression de Montgomery et
Åsberg (MADRS), ont montré une amélioration sous aripiprazole significativement plus importante
que sous halopéridol.
Dans une étude contrôlée
versus
placebo de 26 semaines chez des patients adultes schizophrènes
stabilisés, la réduction du taux de rechute a été significativement plus importante dans le groupe
aripiprazole (34%) par rapport au groupe placebo (57%).
Prise de poids
Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas provoqué de prise de poids cliniquement significative.
Dans une étude internationale de 26 semaines en double aveugle et contrôlée
versus
olanzapine, ayant
porté sur 314 patients adultes schizophrènes et dont le critère principal était la prise de poids, les
patients ayant eu une prise de poids d'au moins 7% (c'est à dire une prise de poids d'au moins 5,6 kg
pour un poids moyen à l'inclusion d'environ 80,5 kg) étaient significativement moins nombreux sous
aripiprazole (n= 18, ou 13% des patients évaluables), comparativement à l'olanzapine (n= 45, ou 33%
des patients évaluables).
Paramètres lipidiques
Dans une analyse poolée des études cliniques contrôlées
versus
placebo chez l’adulte sur les paramètres
lipidiques, il n’a pas été démontré que l’aripiprazole entraînait des modifications cliniquement
significatives du taux de cholestérol total, de triglycérides, de lipotrotéines de haute densité (HDL) et
de lipoprotéines de basse densité (LDL).
Prolactine
Le taux de prolactine a été évalué dans tous les essais de toutes les doses d’aripiprazole (n = 28 242).
L’incidence d’une hyperprolactinémie ou augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole (0,3 %) a été égale à celle observée avec le placebo (0,2 %). Chez les patients
recevant l’aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 42 jours et la durée médiane de 34 jours.
L’incidence d’une hypoprolactinémie ou diminution du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole a été de 0,4 %, contre 0,02 % chez les patients recevant le placebo. Chez les
patients recevant l’aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 30 jours et la durée médiane de
194 jours.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
Dans deux études cliniques de 3 semaines à doses flexibles en monothérapie, contrôlées
versus
placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles
bipolaires de type I, l’aripiprazole a montré une efficacité supérieure au placebo dans la réduction des
symptômes maniaques sur 3 semaines. Ces études cliniques incluaient des patients avec ou sans
caractéristiques psychotiques et avec ou sans cycle rapide.
Dans une étude clinique de 3 semaines à dose fixe en monothérapie, contrôlée
versus
placebo, incluant
des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I,
l’aripiprazole n’a pas réussi à démontrer une efficacité supérieure au placebo.
Dans deux études cliniques de 12 semaines en monothérapie contrôlées
versus
placebo et
versus
substance active chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de
troubles bipolaires de type I avec ou sans caractéristiques psychotiques, l’aripiprazole a montré une
efficacité supérieure au placebo à la 3ème semaine et un maintien de l’efficacité comparable au lithium
40
ou à l’halopéridol à la 12ème semaine. L’aripiprazole a également montré une proportion comparable
de patients en rémission symptomatique de la manie par rapport au lithium ou à l’halopéridol à la
12ème semaine.
Dans une étude clinique de 6 semaines contrôlée
versus
placebo, incluant des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, avec ou sans
caractéristiques psychotiques qui étaient partiellement non répondeurs au lithium ou au valproate en
monothérapie pendant 2 semaines à des taux sériques thérapeutiques, l’association d’aripiprazole eu
pour effet une efficacité supérieure au lithium ou au valproate en monothérapie sur la réduction des
symptômes maniaques.
Dans une étude clinique de 26 semaines contrôlée
versus
placebo, suivie d’une phase d’extension de 74
semaines, chez des patients maniaques arrivés au stade de rémission sous aripiprazole pendant une
phase de stabilisation, avant la randomisation, l’aripiprazole a montré une supériorité par rapport au
placebo dans la prévention des récurrence bipolaires, principalement en prévenant les récidives
d’épisodes maniaques mais n’a pas réussi à montrer une supériorité sur le placébo dans la prévention
des récidives des épisodes dépressifs.
Lors d'un essai contrôlé
versus
placebo, sur 52 semaines, mené chez des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I ayant atteint une rémission
prolongée (scores totaux échelle d’évaluation de la manie de Young [YMRS] and MADRS ≤ 12) sous
aripiprazole (10 mg/jour à 30 mg/jour) en association au lithium ou au valproate pendant 12 semaines
consécutives, l'association à l’aripiprazole a démontré une supériorité sur le placebo avec une
diminution de risque de 46% (hazard
ratio
de 0,54) dans la prévention des récidives bipolaires et une
diminution de risque de 65% (hazard
ratio
de 0,35) dans la prévention des récidives d'épisodes
maniaques comparé au placebo en association. L'aripiprazole en association a démontré une supériorité
sur le placebo sur le score
Clinical Global
-Version bipolaire (CGI-BP) de sévérité de la maladie (SOI ;
manie), critère d’évaluation secondaire.
Dans cet essai, les investigateurs ont assigné aux patients, en ouvert, soit du lithium soit du valproate en
monothérapie, afin de déterminer une non-réponse partielle. Les patients étaient stabilisés pendant au
moins 12 semaines consécutives avec l’association aripiprazole et le même thymorégulateur.
Les patients stabilisés ont ensuite été randomisés afin de continuer le même thymorégulateur avec
l'aripiprazole ou le placebo en double-aveugle. Quatre sous-groupes de thymorégulateurs ont été
évalués pendant la phase randomisée: aripiprazole + lithium; aripiprazole + valproate; placebo +
lithium; placebo + valproate.
Les taux Kaplan-Meier pour la récidive de tout épisode d'humeur dans le bras des traitements en
association étaient de 16% pour aripiprazole + lithium et de 18% pour aripiprazole + valproate
comparés à 45% pour placebo + lithium et de 19% pour placebo + valproate.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez l'adolescent
Dans un essai de 6 semaines contre placebo mené chez 302 patients adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a été associé à une
amélioration statistiquement significative des symptômes psychotiques supérieure au placebo.
Dans une sous-analyse de patients adolescents âgés de 15 à 17 ans, représentant 74% de la population
totale incluse, le maintien de l'effet a été observé sur l'essai d'extension de 26 semaines en ouvert.
Dans un essai de 60 à 89 semaines, randomisé, en double-aveugle, contrôlé contre placebo chez des
sujets adolescents (n = 146 ; âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, il y avait une différence
statistiquement significative du taux de rechute des symptômes psychotiques entre le groupe
aripiprazole (19,39 %) et le groupe placebo (37,50 %). La valeur estimée du rapport de risque (RR)
était 0,461 (intervalle de confiance à 95 %, 0,242 à 0,879) dans la population totale. Dans les analyses
de sous-groupes, la valeur estimée du RR était 0,495 chez les sujets âgés de 13 à 14 ans par rapport à
0,454 chez ceux âgés de 15 à 17 ans. Toutefois, la valeur estimée du RR pour le groupe plus jeune (13
à 14 ans) n’était pas précise, reflétant le plus petit nombre de sujets dans ce groupe (aripiprazole, n =
41
29 ; placebo, n = 12) et l’intervalle de confiance pour cette estimation (allant de 0,151 à 1,628) ne
permettait pas de conclure sur la présence d’un effet du traitement. Au contraire, l’intervalle de
confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36) allait
de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, il était possible de conclure pour un effet du traitement chez les
patients les plus âgés.
Episodes maniaques dans troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé
versus
placebo conduit chez 296
enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes
maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM-
IV (manuel disagnostique et statistique des troubles mentaux), et présentant un score YMRS initial ≥
20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale d'efficacité, 139 patients présentaient un
diagnostic de TDAH associé.
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4ème et 12ème
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a été
plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a
pas été établit.
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3%), la somnolence (27,3%), les
céphalées (23,2%) et les nausées (14,1%). La prise moyenne de poids dans un intervalle de traitement
de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo.
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L’aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines,
contrôlées
versus
placebo [l'une à dose flexible (2-15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5, 10 ou 15
mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 2 mg/jour, augmentée à 5
mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires de 5 mg/jour jusqu'à
atteindre la dose requise. Plus de 75% des patients avaient un âge inférieur à 13 ans. L'aripiprazole a
démontré une supériorité statistiquement significative comparativement au placebo sur la sous-échelle
"irritabilité" de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la pertinence clinique de ces
résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la prise de poids et des
modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long terme était limitée à 52
semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine chez les filles
(<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml), dans le groupe des patients traités par aripiprazole, était
respectivement de 27/46 (58,7%) et 258/298 (86,6%). Dans les études contrôlées
versus
placebo, la
prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras aripiprazole.
L'aripiprazole a également été étudié lors d'une étude de maintenance au long cours, contrôlée
versus
placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2-15 mg/jour) de 13 à 26 semaines, les
patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit recevaient du
placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l’analyse Kaplan-Meier
étaient de 35% pour l'aripiprazole et de 52% pour le placebo ; le
hazard ratio
des rechutes au cours des
16 semaines suivantes (aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence statistiquement non
significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation (jusqu'à 26 semaines)
était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 2,2 kg pour
l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde phase de
l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés durant la
phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L’efficacité de l’aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles
de la Tourette (aripiprazole: n = 99, placebo: n = 44) dans une étude randomisée, en double aveugle et
contre placebo, d’une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la fourchette de
doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients étaient âgés de 7 à
42
17 ans et avaient un score total de tics (Total Tic Score) moyen de 30 sur l’échelle de sévérité globale
des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale [TTS-YGTSS]) à la date d’inclusion. Entre l’inclusion
et la semaine 8, l’aripiprazole a montré une amélioration sur l’échelle TTS-YGTSS de 13,35 pour le
groupe de dose faible (5 ou 10 mg), de 16,94 pour le groupe de dose élevée (10 ou 20 mg), et de 7,09
dans le groupe placebo.
L’efficacité de l’aripiprazole chez les patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la
Tourette (aripiprazole: n = 32, placebo: n = 29) a également été évaluée à doses flexibles de 2 mg/jour
à 20 mg/jour, la dose initiale étant de 2 mg, dans une étude randomisée, en double aveugle et contre
placebo, d’une durée de 10 semaines, réalisée en Corée du Sud. Les patients étaient âgés de 6 à 18 ans
et leur score moyen initial sur l’échelle TTS-YGTSS était de 29. Une amélioration de 14,97 sur
l’échelle TTS-YGTSS a été observée entre l’inclusion et la semaine 10 dans le groupe aripiprazole, et
de 9,62 dans le groupe placebo.
Dans ces deux essais à court terme, la pertinence clinique des résultats d’efficacité n’a pas été établie,
compte tenu de la taille de l’effet du traitement par rapport à l’important effet placebo et des effets
incertains sur le fonctionnement psycho-social. Aucune donnée à long terme n’est disponible en ce qui
concerne l’efficacité et la sécurité de l’aripiprazole dans cette affection fluctuante.
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec le médicament de référence contenant de l’aripiprazole dans un ou plusieurs sous-
groupes de la population pédiatrique dans le cadre du traitement de la schizophrénie et des troubles
bipolaires affectifs (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'aripiprazole est bien absorbé avec un pic plasmatique atteint dans les 3 à 5 heures après
administration. L'aripiprazole subit un métabolisme pré-systémique minime. La biodisponibilité orale
absolue du comprimé est de 87%. Un repas riche en graisses n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de
l'aripiprazole.
Distribution
L’aripiprazole est largement distribué dans l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9
l/kg indiquant une distribution extravasculaire importante. Aux concentrations thérapeutiques,
l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole sont liés à plus de 99% aux protéines plasmatiques, et
principalement à l'albumine.
Biotransformation
L’aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation:
la déhydrogénation, l'hydroxylation et la N-déalkylation. D'après les études
in vitro,
les enzymes
CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déhydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la
N-déalkylation étant catalysée par le CYP3A4. L'aripiprazole est la principale entité présente dans la
circulation systémique. A l'état d’équilibre, le métabolite actif, le déhydro- aripiprazole, représente
environ 40% de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
Elimination
La demi-vie moyenne d'élimination de l'aripiprazole est d'environ 75 heures chez les métaboliseurs
rapides du CYP2D6 et d'environ 146 heures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6.
La clairance corporelle totale de l'aripiprazole est de 0,7 ml/min/kg, et est principalement hépatique.
43
Après administration orale unique de
14
C-aripiprazole, environ 27% de la radioactivité administrée a été
retrouvée dans les urines et environ 60% dans les selles. Moins de 1% d’aripiprazole inchangé a été
éliminé dans les urines et approximativement 18% a été retrouvé inchangé dans les selles.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole chez les patients pédiatriques âgés
de 10 à 17 ans était similaire à celle des adultes après correction des différences de poids corporels.
Pharmacocinétique dans les populations particulières
Patients âgés
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets adultes
plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n’a été trouvé lors d’une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Sexe
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets sains de sexe masculin et
ceux de sexe féminin. De même, aucun effet détectable lié au sexe n’a été trouvé lors d’une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Tabagisme
L'analyse de population n’a pas révélé d'effet cliniquement significatif lié au tabac sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole.
Origine ethnique
L’évaluation pharmacocinétique de population n’a pas montré de différences liées à l’origine ethnique
sur la pharmacocinétique de l’aripiprazole.
Insuffisance rénale
Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole sont similaires
chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les sujets sains jeunes.
Insuffisance hépatique
Une étude en dose unique chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés
(Child-Pugh Classes A, B, et C) n’a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole. Toutefois, cette étude a inclus
seulement 3 patients avec une cirrhose du foie de Classe C, ce qui est insuffisant pour conclure sur leur
capacité métabolique.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et
de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions
largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'homme, montrant que ces effets
étaient limités ou non significatifs en pratique clinique. Ces effets comprenaient une toxicité
corticosurrénalienne dose-dépendante (accumulation de pigments de lipofuscine et/ou perte de cellules
parenchymateuses) chez le rat après 104 semaines pour des doses allant de 20 à 60 mg/kg/jour (3 à 10
fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme) et une
augmentation des carcinomes corticosurrénaliens et des complexes adénomes/carcinomes
corticosurrénaliens chez la rate pour une dose à 60 mg/kg/jour (10 fois l'ASC moyenne à l'état
d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme). La plus haute exposition non oncogène
chez la rate a été 7 fois l'exposition chez l'homme à la dose recommandée.
44
De plus, il a été observé une lithiase du cholédoque suite à la précipitation des dérivés sulfoconjugués
des métabolites hydroxy de l'aripiprazole dans la bile du singe après administration orale répétée de
doses allant de 25 à 125 mg/kg/jour (1 à 3 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale
recommandée chez l'homme ou 16 à 81 fois la dose maximale recommandée chez l'homme exprimée
en mg/m²). Toutefois, les concentrations des dérivés sulfoconjugués des métabolites hydroxy de
l'aripiprazole dans la bile humaine à la dose la plus forte proposée, 30 mg par jour, étaient inférieurs ou
égales à 6% des concentrations biliaires retrouvées chez les singes inclus dans l'étude de 39 semaines et
étaient bien en deçà (6%) de leurs limites de solubilité
in vitro.
Dans des études à dose répétée menées chez le rat et le chien juvéniles, le profil toxicologique de
l'aripprazole était comparable à celui observé chez l'animal adulte et aucune neurotoxicité ou aucun
effet indésirable sur le développement n'a été observé.
L’aripiprazole a été considéré non génotoxique sur la base des résultats d’une batterie d'études
standards de génotoxicité. L'aripiprazole n’a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la
reproduction. Une toxicité sur le développement, comprenant un retard dose-dépendant de l'ossification
fœtale et d'éventuels effets tératogènes, a été observée chez les rats pour des doses correspondant à une
exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins pour des doses correspondant à une
exposition égale à 3 et 11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée
chez l'homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la
toxicité sur le développement.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Hydroxypropylcellulose
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Acésulfame de potassium
Arôme mangue (constitué d'arômes de nature identique, de maltodextrine de maïs, de gomme arabique
(E 414), de triacétine (E 1518), de propylène glycol (E 1520) et d'humidité)
Stéarate de magnésium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Pas de conditions de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 28 ou 49 comprimés orodispersibles sous plaquettes thermoformées (OPA/Alu/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
45
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
8.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
EU/1/15/1009/021
EU/1/15/1009/022
EU/1/15/1009/023
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
EU/1/15/1009/024
EU/1/15/1009/025
EU/1/15/1009/026
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
EU/1/15/1009/027
EU/1/15/1009/028
EU/1/15/1009/029
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation: 25 juin 2015
Date du dernier renouvellement : 2 juin 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
Européenne du Médicament:
http://www.ema.europa.eu.
46
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
47
A.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Zentiva S.A.
50 Theodor Pallady Blvd.
District 3, 032266
Bucharest
Romania
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURS pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107c(7) de la directive 2001/83/CE et ses
actualisations publiées sur le portail web européen des medicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de Gestion des Risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de
mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
48
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
49
A. ÉTIQUETAGE
50
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 5 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté . Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
51
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/001
EU/1/15/1009/002
EU/1/15/1009/003
EU/1/15/1009/004
EU/1/15/1009/005
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
52
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
53
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
54
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/006
EU/1/15/1009/007
EU/1/15/1009/008
EU/1/15/1009/009
EU/1/15/1009/010
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
55
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
56
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 15 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
57
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/011
EU/1/15/1009/012
EU/1/15/1009/013
EU/1/15/1009/014
EU/1/15/1009/015
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
58
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
59
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 30 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
60
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/016
EU/1/15/1009/017
EU/1/15/1009/018
EU/1/15/1009/019
EU/1/15/1009/020
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
61
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
62
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimé orodispersibles
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé orodispersible contient 10 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé orodispersible
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
63
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/021
EU/1/15/1009/022
EU/1/15/1009/023
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimé orodispersible
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
64
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
65
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé orodispersible
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
66
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/024
EU/1/15/1009/025
EU/1/15/1009/026
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimé orodispersible
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
67
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
68
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé orodispersible contient 30 mg d’aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé orodispersible
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
69
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/027
EU/1/15/1009/028
EU/1/15/1009/029
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimé orodispersible
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
70
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
Zentiva, k.s.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
71
B. NOTICE
72
Notice: Information de l'utilisateur
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
Aripiprazole
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Garder cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir
rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
Aripiprazole Zentiva contient le principe actif aripiprazole et appartient à une classe de médicaments
appelés antipsychotiques. Il est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 15 ans ou plus pour
traiter une maladie caractérisée par des symptômes tels que le fait d'entendre, de voir ou de sentir des
choses qui n’existent pas, d'avoir une suspicion inhabituelle, des croyances erronées, un discours et un
comportement incohérents et un retrait affectif et social. Les personnes qui présentent cette maladie
peuvent également se sentir déprimées, coupables, anxieuses ou tendues.
Aripiprazole Zentiva est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 13 ans ou plus pour traiter des
symptômes de type sentiment d’euphorie, une énergie excessive, une diminution du besoin de sommeil, le
fait de parler trop vite avec une accélération des idées et parfois une irritabilité sévère. Chez l’adulte, il
prévient également la survenue de ces symptômes chez les patients ayant répondu au traitement par
Aripiprazole Zentiva.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Ne prenez jamais Aripiprazole Zentiva
si vous êtes allergique à l'aripiprazole ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou si vous voulez vous faire
du mal.
Avant le traitement par Aripiprazole Zentiva, prévenez votre médecin si vous présentez l’un des troubles
73
ou affections suivantes:
taux élevé de sucre dans le sang (se manifestant par des symptômes tels que soif excessive, urines
abondantes, augmentation de l'appétit et sensation de faiblesse) ou antécédents familiaux de
diabète.
Crises d’épilepsie (convulsions), car votre médecin pourra mettre en place une surveillance plus
étroite.
mouvements musculaires involontaires, irréguliers, en particulier au niveau de la face.
maladies cardiovasculaires (maladies du cœur et de la circulation sanguine), antécédents
familiaux de maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique
transitoire ("attaque"), pression artérielle anormale.
caillots sanguins, ou antécédents familiaux de caillots sanguins, car les antipsychotiques ont été
associés à la formation de caillots sanguins.
antécédent de paris (jeux) excessifs.
Si vous constatez une prise de poids, des mouvements anormaux, une somnolence gênant votre activité
quotidienne habituelle, si vous rencontrez des difficultés pour avaler ou si vous présentez des symptômes
allergiques, prévenez votre médecin.
Si vous êtes une personne âgée souffrant de démence (perte de la mémoire et d'autres capacités mentales)
et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire ("attaque"),
vous ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou d'auto-agression. Des
idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous souffrez de raideur musculaire ou d’inflexibilité avec une
forte fièvre, sueurs, altération des facultés mentales, ou battements du cœur très rapides ou irréguliers.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des envies ou
besoins impérieux d’adopter un comportement qui vous est inhabituel et que vous ne pouvez pas résister
à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’effectuer des activités qui pourraient être dangereuses pour
vous-même ou pour les autres. C’est ce qu’on appelle les troubles du contrôle des impulsions, qui
comprennent des comportements tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses
excessives, pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec une augmentation des pensées et
des sensations à caractère sexuel.
Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre le traitement.
L’aripiprazole peut causer de la somnolence, une chute de la tension artérielle en position debout, des
étourdissements et des changements dans votre capacité à vous mouvoir et de votre équilibre, ce qui peut
entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises, en particulier si vous êtes un patient âgé ou
débilité.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 13 ans. On ignore s’il
est sûr et efficace chez ces patients.
Autres médicaments et Aripiprazole Zentiva
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament, y compris les médicaments délivrés sans ordonnance.
Médicaments réduisant la pression artérielle: Aripiprazole Zentiva peut augmenter l'effet des médicaments
utilisés pour réduire la pression artérielle. Vous devez informer votre médecin si vous prenez un
médicament contre l'hypertension artérielle.
La prise d’Aripiprazole Zentiva avec certains autres médicaments peut nécessiter un changement de votre
dose d’Aripiprazole Zentiva. Il est particulièrement important d’informer votre médecin si vous prenez les
médicaments suivants:
médicaments correcteurs du rythme cardiaque (tels que quinidine, amiodarone, flécaïnide)
74
antidépresseurs ou médicaments à base de plantes utilisés pour traiter la dépression et l’anxiété
(tels que fluoxétine, paroxétine, venlafaxine, millepertuis)
médicaments antifongiques (tels que kétoconazole, itraconazole)
certains médicaments utilisés pour traiter l’infection par le VIH (tels qu’éfavirenz, névirapine, et
des inhibiteurs de la protéase comme indinavir, ritonavir)
anticonvulsivants utilisés pour traiter l’épilepsie (tels que carbamazépine, phénytoïne,
phénobarbital)
certains antibiotiques utilisés pour traiter la tuberculose (rifabutine, rifampicine)
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d’effets indésirables ou réduire l’effet d’Aripiprazole
Zentiva ; en cas de survenue d’un symptôme inhabituel alors que vous prenez un de ces médicaments et
recevez Aripiprazole Zentiva, vous devez consulter votre médecin.
Des médicaments qui augmentent le taux de sérotonine sont généralement utilisés pour le traitement
d’affections incluant la dépression, les troubles anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif
(TOC) et les phobies, ainsi que la migraine et la douleur:
triptans, tramadol et tryptophane, utilisés dans les affections incluant la dépression, les troubles
anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et les phobies, ainsi que dans la
migraine et la douleur
inhibiteur sélectif de la recapture de la sésotonine (ISRS) (comme la paroxétine et la fluoxétine),
utilisés dans la dépression, les TOC, la panique et l’anxiété
autres antidépresseurs (tels que la venlafaxine et le tryptophane), utilisés dans la dépression
majeure
antidépresseurs tricycliques (tels que la clomipramine et l’amitriptyline), utilisés dans la
dépression
millepertuis (Hypericum
perforatum),
utilisé en phytothérapie contre la dépression légère
analgésiques (tels que le tramadol et la péthidine), utilisés pour soulager la douleur
triptans (comme le sumatriptan et le zolmitriptan), utilisés dans le traitement de la migraine.
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d’effets secondaires ; si vous ressentez un symptôme
inhabituel, alors que vous prenez l’un de ces médicaments en même temps qu’Aripiprazole Zentiva,
consultez votre médecin.
Aripiprazole Zentiva avec des aliments, des boissons et de l'alcool
Ce médicament peut se prendre pendant ou en dehors des repas.
La consommation d’alcool doit être évitée.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou projetez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé Aripiprazole
Zentiva durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse): tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s’alimenter. Si
votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Si vous prenez Aripiprazole Zentiva, votre médecin vous dira si vous devez allaiter en tenant compte du
bénéfice que vous retirerez du traitement et du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant. Vous ne devez
pas faire les deux (être traitée et allaiter). Demandez à votre médecin quelle est la meilleure façon de
nourrir votre enfant si vous recevez ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des étourdissements et des problèmes de vision peuvent survenir pendant le traitement par ce médicament
(voir rubrique 4). Cela doit être pris en considération dans les cas où une vigilance totale est requise, par
exemple lors de la conduite d’un véhicule ou lors de l’utilisation de machines.
Aripiprazole Zentiva contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
75
médicament.
Aripiprazole Zentiva contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
La dose recommandée pour l’adulte est de 15 mg par jour en une seule prise.
Toutefois, votre
médecin peut diminuer la dose ou l'augmenter jusqu'à 30 mg par jour maximum en une seule prise.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Ce médicament peut être débuté à une dose faible sous la forme solution buvable (liquide). La dose peut
être augmentée graduellement afin d’atteindre
pour les adolescents la dose recommandée de 10 mg
une fois par jour.
Cependant, votre médecin peut prescrire une dose plus faible ou plus élevée jusqu’au
maximum de 30 mg une fois par jour.
Si vous avez l'impression que l'effet de votre Aripiprazole Zentiva est trop fort ou trop faible, consultez
votre médecin ou votre pharmacien.
Efforcez-vous de prendre Aripiprazole Zentiva au même moment chaque jour.
Vous pouvez prendre
le comprimé avant, pendant ou après les repas. Prenez toujours le comprimé avec de l'eau, en l'avalant tel
quel.
Même si vous vous sentez mieux,
ne changez pas la dose ou n’arrêtez pas de prendre votre traitement
par Aripiprazole Zentiva sans avoir préalablement consulté votre médecin.
Aripirazole Zentiva 10mg et 30 mg comprimés: la barre de cassure n’est pas destinée à briser le comprimé.
Si vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que vous n’auriez dû
Si vous vous rendez compte que vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que ce que votre médecin
vous a prescrit (ou si quelqu’un d’autre a pris de votre Aripiprazole Zentiva), contactez immédiatement
votre médecin. Si vous n’arrivez pas à joindre votre médecin, allez à l'hôpital le plus proche et apportez la
boîte avec vous.
Des patients ayant pris trop d’aripiprazole ont présenté les symptômes suivants:
battements rapides du cœur, agitation/agressivité, troubles de l’élocution
mouvements anormaux (en particulier du visage ou de la langue) et réduction du niveau de
conscience.
Les autres symptômes peuvent inclure:
confusion aiguë, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, de respiration rapide et de
transpiration,
raideur musculaire et somnolence ou envie de dormir, respiration lente, étouffement,
augmentation ou réduction de la pression artérielle, anomalies du rythme cardiaque.
En présence d’un des symptômes ci-dessus, contactez immédiatement votre médecin ou un hôpital.
Si vous oubliez de prendre Aripiprazole Zentiva
Si vous avez oublié une dose, prenez-la aussitôt que vous vous en rendez compte mais ne prenez pas deux
doses le même jour.
Si vous cessez de prendre Aripiprazole Zentiva
N’arrêtez pas le traitement simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important de continuer à
76
prendre Aripiprazole Zentiva aussi longtemps que votre médecin vous l’a prescrit.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10):
diabète,
insomnie,
sensations d’anxiété,
sensation d’agitation, incapacité à demeurer immobile/tranquille,
akathisie (sensation inconfortable d’agitation interne et un besoin irrésistible de bouger
constamment),
mouvements brefs et saccadés involontaires, écriture incontrôlable,
tremblement,
céphalées,
sensation de fatigue,
somnolence,
étourdissements,
vision tremblante et trouble,
diminution de la fréquence des selles ou difficultés de défécation,
indigestion,
se sentir mal,
hypersécrétion salivaire,
vomissements,
se sentir fatigué.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100):
diminution ou augmentation des taux sanguins de l’hormone prolactine,
hyperglycémie,
dépression,
intérêt sexuel altéré ou hypersexualité,
mouvements incontrôlables de la bouche, de la langue et des membres (dyskinésie tardive),
trouble musculaire provoquant des mouvements de torsion (dystonie),
jambes sans repos,
vision double,
sensibilité de l’œil à la lumière,
fréquence cardiaque rapide,
chute brutale de la pression artérielle en position debout qui provoque des vertiges,
étourdissement ou évanouissement,
hoquet.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de l’aripiprazole en voie orale
mais leur fréquence de survenue n’est pas connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles):
bas taux de globules blancs,
bas taux de plaquettes,
réaction allergique (par exemple gonflement des lèvres, de la langue, de la face et de la gorge,
démangeaisons, éruption cutanée),
77
apparition ou aggravation d’un diabète, acidocétose (cétone dans le sang et les urines) ou coma,
taux de sucre dans le sang élevé,
manque de sodium dans le sang,
perte d’appétit (anorexie),
perte de poids,
prise de poids,
idées suicidaires, tentatives de suicide et suicide,
sensation agressive,
agitation,
nervosité,
association de fièvre, raideur musculaire, respiration rapide, sueurs, diminution de la conscience,
brusques changements de la pression artérielle et du rythme cardiaque,
convulsions,
syndrome sérotoninergique (réaction qui peut se traduire par des sentiments d'euphorie, une
somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une fièvre, des sueurs ou des
contractures musculaires),
trouble de l’élocution,
fixation du globe oculaire dans une position
mort subite inexpliquée,
irrégularité du battement cardiaque mettant la vie en péril,
attaque cardiaque,
ralentissement de la fréquence cardiaque,
caillots sanguins dans les veines en particulier au niveau des jambes (les symptômes comprennent
gonflement, douleur et rougeur de la jambe), qui peuvent migrer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu’aux poumons provoquant une douleur thoracique et des difficultés respiratoires (si vous
constatez un de ces symptômes, demandez immédiatement un conseil médical),
pression artérielle élevée,
perte de connaissance,
inhalation accidentelle de nourriture avec un risque de pneumonie,
spasme des muscles du larynx,
inflammation du pancréas,
difficultés à déglutir,
diarrhée,
gêne abdominale,
gêne gastrique,
insuffisance hépatique,
inflammation du foie,
coloration jaune de la peau et du blanc de l’œil,
anomalie des paramètres biologiques hépatiques,
rash cutané,
sensibilité de la peau à la lumière,,
calvitie,
sudation excessive,
réactions allergiques graves telles qu’une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS). Le syndrome DRESS débute par des symptômes
ressemblant à la grippe et un rash sur le visage, puis sur tout le corps, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, accroissement du taux des enzymes du foie
dans le sang et augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie),
dégradation musculaire anormale pouvant conduire à des problèmes rénaux,
douleur musculaire,
rigidité,
fuite urinaire involontaire,
difficulté à uriner,
syndrome de sevrage néonatal en cas d’exposition durant la grossesse,
érection prolongée et/ou douloureuse,
difficulté à contrôler la température corporelle ou température excessive,
78
douleur thoracique,
gonflement des mains, des chevilles ou des pieds,
dans les analyses de sang: variation de la glycémie, augmentation de l’hémoglobine glycosylée,
incapacité à résister à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’accomplir un acte qui pourrait
être dangereux pour vous-même ou pour les autres, par exemple:
- impulsion forte à jouer (de l’argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur
votre vie personnelle ou familiale,
- modification ou augmentation de l’intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour
vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues,
- achats ou dépenses excessifs incontrôlables,
- manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps
très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d’habitude et plus que nécessaire
pour atteindre la satiété),
- une tendance à vagabonder.
Informez votre médecin si vous présentez l’un de ces comportements ; il discutera avec vous des
moyens pour gérer ou réduire ces symptômes.
Chez des personnes âgées souffrant de démence, des cas de décès ont été rapportés plus fréquemment lors
de la prise d'aripiprazole. De plus, des cas d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique
transitoire ("attaque") ont été rapportés.
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Des adolescents âgés de 13 ans ou plus ont eu des effets indésirables qui étaient similaires en termes de
fréquence et de nature à ceux des adultes, à l’exception de la somnolence, des tremblements incontrôlés et
des mouvements saccadés, de l'agitation, et de la fatigue, qui étaient très fréquents (plus de 1 patient sur
10), mais aussi des douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, de la sécheresse de la bouche, de
l’augmentation du rythme cardiaque, de la prise de poids, de l'augmentation de l’appétit, des contractions
musculaires, de mouvements incontrôlés des membres, et des sensations d’étourdissement qui étaient
fréquents, en particulier quand le patient se levait d’une position allongée ou assise (plus de 1 patient sur
100).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également
déclarer les effets indésirables directement via via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur la plaquette après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Aripiprazole Zentiva
La substance active est l'aripiprazole.
Chaque comprimé contient 5 mg d’aripiprazole.
79
Chaque comprimé contient 10 mg d’aripiprazole.
Chaque comprimé contient 15 mg d’aripiprazole.
Chaque comprimé contient 30 mg d’aripiprazole.
Les autres composants sont le lactose monohydraté, la cellulose microcristalline, la crospovidone,
l'hydroxypropylcellulose, la silice colloïdale anhydre, la croscarmellose sodique, le stéarate de
magnésium.
Qu'est-ce qu'Aripiprazole Zentiva et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 5 mg sont ronds, blanc à blanc cassé, plats et à bords biseautés, non
enrobés, gravés "5" sur une face et sans inscription sur l’autre face, d’environ 6 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 10 mg sont ronds, blanc à blanc cassé, non enrobés, gravés "10" sur
une face et avec une barre de cassure sur l’autre face, d’environ 8 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 15 mg sont ronds, blanc à blanc cassé, plats et à bords biseautés,
non enrobés, gravés "15" sur une face et sans inscription sur l’autre face, d’environ 8,8 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 30 mg sont blanc à blanc cassé, oblongs, non enrobés, gravés "30"
sur une face et avec une barre de cassure sur l’autre face, d’environ 15,5 x 8 mm.
Boites de 14, 28, 49, 56 ou 98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
Fabricant
S.C. Zentiva S.A.
50 Theodor Pallady Blvd.
Bucharest 032266
Roumanie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.:
België/Belgique/Belgien
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +32 280 86 420
PV-Belgium@zentiva.com
България
Zentiva, k.s.
Тел: +359 244 17 136
PV-Bulgaria@zentiva.com
Česká republika
Zentiva, k.s.
Tel: +420 267 241 111
PV-Czech-Republic@zentiva.com
Danmark
Zentiva Denmark ApS
Tlf: +45 787 68 400
PV-Denmark@zentiva.com
Lietuva
Zentiva, k.s.
Tel: +370 52152025
PV-Lithuania@zentiva.com
Luxembourg/Luxemburg
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +352 208 82330
PV-Luxembourg@zentiva.com
Magyarország
Zentiva Pharma Kft.
Tel.: +36 1 299 1058
PV-Hungary@zentiva.com
Malta
Zentiva, k.s.
Tel: +356 2778 0890
PV-Malta@zentiva.com
80
Deutschland
Zentiva Pharma GmbH
Tel: +49 (0) 800 53 53 010
PV-Germany@zentiva.com
Eesti
Zentiva, k.s.
Tel: +372 52 70308
PV-Estonia@zentiva.com
Ελλάδα
Zentiva, k.s.
Τηλ: +30 211 198 7510
PV-Greece@zentiva.com
España
Zentiva, k.s.
Tel: +34 931 815 250
PV-Spain@zentiva.com
France
Zentiva France
Tél: +33 (0) 800 089 219
PV-France@zentiva.com
Hrvatska
Zentiva d.o.o.
Tel: +385 1 6641 830
PV-Croatia@zentiva.com
Ireland
Zentiva, k.s.
Tel: +353 818 882 243
PV-Ireland@zentiva.com
Ísland
Zentiva Denmark ApS
Sími: +354 539 0650
PV-Iceland@zentiva.com
Italia
Zentiva Italia S.r.l.
Tel: +39-02-38598801
PV-Italy@zentiva.com
Κύπρος
Zentiva, k.s.
Τηλ: +357 240 30 144
PV-Cyprus@zentiva.com
Latvija
Zentiva, k.s.
Tel: +371 67893939
PV-Latvia@zentiva.com
Nederland
Zentiva, k.s.
Tel: +31 202 253 638
PV-Netherlands@zentiva.com
Norge
Zentiva Denmark ApS
Tlf: +47 219 66 203
PV-Norway@zentiva.com
Österreich
Zentiva, k.s.
Tel: +43 720 778 877
PV-Austria@zentiva.com
Polska
Zentiva Polska Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 375 92 00
PV-Poland@zentiva.com
Portugal
Zentiva Portugal, Lda
Tel: +351210601360
PV-Portugal@zentiva.com
România
ZENTIVA S.A.
Tel: +4 021.304.7597
PV-Romania@zentiva.com
Slovenija
Zentiva, k.s.
Tel: +386 360 00 408
PV-Slovenia@zentiva.com
Slovenská republika
Zentiva, a.s.
Tel: +421 2 3918 3010
PV-Slovakia@zentiva.com
Suomi/Finland
Zentiva Denmark ApS
Puh/Tel: +358 942 598 648
PV-Finland@zentiva.com
Sverige
Zentiva Denmark ApS
Tel: +46 840 838 822
PV-Sweden@zentiva.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Zentiva, k.s.
Tel: +44 (0) 800 090 2408
PV-United-Kingdom@zentiva.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments (EMA):
http://www.ema.europa.eu.
81
Notice: Information de l'utilisateur
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Garder cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
Aripiprazole Zentiva contient le principe actif aripiprazole et appartient à une classe de médicaments
appelés antipsychotiques. Il est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 15 ans ou plus pour
traiter une maladie caractérisée par des symptômes tels que le fait d'entendre, de voir ou de sentir des
choses qui n’existent pas, d'avoir une suspicion inhabituelle, des croyances erronées, un discours et un
comportement incohérents et un retrait affectif et social. Les personnes qui présentent cette maladie
peuvent également se sentir déprimées, coupables, anxieuses ou tendues.
Aripiprazole Zentiva est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 13 ans ou plus pour traiter des
symptômes de type sentiment d’euphorie, une énergie excessive, une diminution du besoin de sommeil, le
fait de parler trop vite avec une accélération des idées et parfois une irritabilité sévère. Chez l’adulte, il
prévient également la survenue de ces symptômes chez les patients ayant répondu au traitement par
Aripiprazole Zentiva comprimés orodispersibles.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Ne prenez jamais Aripiprazole Zentiva
si vous êtes allergique à l'aripiprazole ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou si vous voulez vous faire
du mal.
Avant le traitement par Aripiprazole Zentiva, prévenez votre médecin si vous présentez l’un des troubles
ou affections suivantes:
taux élevé de sucre dans le sang (se manifestant par des symptômes tels que soif excessive, urines
82
abondantes, augmentation de l'appétit et sensation de faiblesse) ou antécédents familiaux de
diabète.
Crise d’épilepsie (convulsions), car votre médecin pourra mettre en place une surveillance plus
étroite.
mouvements musculaires involontaires, irréguliers, en particulier au niveau de la face.
maladies cardiovasculaires (maladies du cœur et de la circulation sanguine), antécédents
familiaux de maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique
transitoire ("attaque"), pression artérielle anormale.
caillots sanguins, ou antécédents familiaux de caillots sanguins, car les antipsychotiques ont été
associés à la formation de caillots sanguins.
antécédent de paris (jeux) excessifs.
Si vous constatez une prise de poids, des mouvements anormaux, une somnolence gênant votre activité
quotidienne habituelle, si vous rencontrez des difficultés pour avaler ou si vous présentez des symptômes
allergiques, prévenez votre médecin.
Si vous êtes une personne âgée souffrant de démence (perte de la mémoire et d'autres capacités mentales)
et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire ("attaque"),
vous ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou d'auto-agression. Des
idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous souffrez de raideur musculaire ou d’inflexibilité avec une
forte fièvre, sueurs, altération des facultés mentales, ou battements du cœur très rapides ou irréguliers.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des envies ou
besoins impérieux d’adopter un comportement qui vous est inhabituel et que vous ne pouvez pas résister
à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’effectuer des activités qui pourraient être dangereuses pour
vous-même ou pour les autres. C’est ce qu’on appelle les troubles du contrôle des impulsions, qui
comprennent des comportements tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses
excessives, pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec une augmentation des pensées et
des sensations à caractère sexuel.
Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre le traitement.
L’aripiprazole peut causer de la somnolence, une chute de la tension artérielle en position debout, des
étourdissements et des changements dans votre capacité à vous mouvoir et de votre équilibre, ce qui peut
entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises, en particulier si vous êtes un patient âgé ou
débilité.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 13 ans. On ignore s’il
est sûr et efficace chez ces patients.
Autres médicaments et Aripiprazole ZentivaInformez
votre médecin ou votre pharmacien si vous
prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris les médicaments
délivrés sans ordonnance.
Médicaments réduisant la pression artérielle: Aripiprazole Zentiva peut augmenter l'effet des médicaments
utilisés pour réduire la pression artérielle. Vous devez informer votre médecin si vous prenez un
médicament contre l'hypertension artérielle.
La prise d’Aripiprazole Zentiva avec certains autres médicaments peut nécessiter un changement de votre
dose d’Aripiprazole Zentiva. Il est particulièrement important d’informer votre médecin si vous prenez les
médicaments suivants:
médicaments correcteurs du rythme cardiaque (tels que quinidine, amiodarone, flécaïnide)
antidépresseurs ou médicaments à base de plantes utilisés pour traiter la dépression et l’anxiété
83
(tels que fluoxétine, paroxétine, venlafaxine, millepertuis)
médicaments antifongiques (tels que kétoconazole, itraconazole)
certains médicaments utilisés pour traiter l’infection par le VIH (tels qu’éfavirenz, névirapine, et
des inhibiteurs de la protéase comme indinavir, ritonavir)
anticonvulsivants utilisés pour traiter l’épilepsie (tels que carbamazépine, phénytoïne,
phénobarbital)
certains antibiotiques utilisés pour traiter la tuberculose (rifabutine, rifampicine).
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d’effets indésirables ou réduire l’effet d’Aripiprazole
Zentiva ; en cas de survenue d’un symptôme inhabituel alors que vous prenez un de ces médicaments et
recevez Aripiprazole Zentiva, vous devez consulter votre médecin.
Des médicaments qui augmentent le taux de sérotonine sont généralement utilisés pour le traitement
d’affections incluant la dépression, les troubles anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif
(TOC) et les phobies, ainsi que la migraine et la douleur:
triptans, tramadol et tryptophane, utilisés dans les affections incluant la dépression, les troubles
anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et les phobies, ainsi que dans la
migraine et la douleur
inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS (comme la paroxétine et la fluoxétine),
utilisés dans la dépression, les TOC, la panique et l’anxiété
autres antidépresseurs (tels que la venlafaxine et le tryptophane), utilisés dans la dépression
majeure
antidépresseurs tricycliques (tels que la clomipramine et l’amitriptyline), utilisés dans la
dépression
millepertuis (Hypericum
perforatum),
utilisé en phytothérapie contre la dépression légère
analgésiques (tels que le tramadol et la péthidine), utilisés pour soulager la douleur
triptans (comme le sumatriptan et le zolmitriptan), utilisés dans le traitement de la migraine.
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d’effets secondaires ; si vous ressentez un symptôme
inhabituel, alors que vous prenez l’un de ces médicaments en même temps qu’Aripiprazole Zentiva,
consultez votre médecin.
Aripiprazole Zentiva avec des aliments, des boissons et de l'alcool
Ce médicament peut se prendre pendant ou en dehors des repas. La consommation d’alcool doit être
évitée.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou projetez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé Aripiprazole
Zentiva durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse): tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s’alimenter. Si
votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Si vous prenez Aripiprazole Zentiva, votre médecin vous dira si vous devez allaiter en tenant compte du
bénéfice que vous retirerez du traitement et du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant. Vous ne devez
pas faire les deux (être traitée et allaiter). Demandez à votre médecin quelle est la meilleure façon de
nourrir votre enfant si vous recevez ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des étourdissements et des problèmes de vision peuvent survenir pendant le traitement par ce médicament
(voir rubrique 4). Cela doit être pris en considération dans les cas où une vigilance totale est requise, par
exemple lors de la conduite d’un véhicule ou lors de l’utilisation de machines.
Aripiprazole Zentiva contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
médicament.
84
Aripiprazole Zentiva contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
La dose recommandée pour l’adulte est de 15 mg par jour en une seule prise.
Toutefois, votre
médecin peut diminuer la dose ou l'augmenter jusqu'à 30 mg par jour maximum en une seule prise.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Ce médicament peut être débuté à une dose faible sous la forme solution buvable (liquide). La dose peut
être augmentée graduellement afin d’atteindre
pour les adolescents la dose recommandée de 10 mg
une fois par jour.
Cependant, votre médecin peut prescrire une dose plus faible ou plus élevée jusqu’au
maximum de 30 mg une fois par jour.
Si vous avez l'impression que l'effet de votre Aripiprazole Zentiva est trop fort ou trop faible, consultez
votre médecin ou votre pharmacien.
Efforcez-vous de prendre Aripiprazole Zentiva comprimés orodispersibles au même moment chaque
jour.
Vous pouvez prendre le comprimé avant, pendant ou après les repas.
N'ouvrir la plaquette qu'au moment de l'administration. Immédiatement après avoir ouvert la plaquette,
retirer le comprimé, après s'être assuré d'avoir les mains sèches, et placer le comprimé orodispersible sur
la langue. Le comprimé se dissout rapidement dans la salive. Le comprimé orodispersible peut être pris
avec ou sans liquide.
Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans l'eau et boire la suspension.
Même si vous vous sentez mieux,
ne changez pas la dose ou n’arrêtez pas de prendre votre traitement
par Aripiprazole Zentiva sans avoir préalablement consulté votre médecin.
Aripirazole Zentiva 10mg et 30mg comprimé orodispersible: la barre de cassure n’est pas destinée à briser
le comprimé.
Si vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que vous n’auriez dû
Si vous vous rendez compte que vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que ce que votre médecin
vous a prescrit (ou si quelqu’un d’autre a pris de votre Aripiprazole Zentiva), contactez immédiatement
votre médecin. Si vous n’arrivez pas à joindre votre médecin, allez à l'hôpital le plus proche et apportez la
boîte avec vous.
Des patients ayant pris trop d’aripiprazole ont présenté les symptômes suivants:
battements rapides du cœur, agitation/agressivité, troubles de l’élocution
mouvements anormaux (en particulier du visage ou de la langue) et réduction du niveau de
conscience.
Les autres symptômes peuvent inclure:
confusion aiguë, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, de respiration rapide et de
transpiration,
raideur musculaire et somnolence ou envie de dormir, respiration lente, étouffement,
augmentation ou réduction de la pression artérielle, anomalies du rythme cardiaque.
En présence d’un des symptômes ci-dessus, contactez immédiatement votre médecin ou un hôpital.
Si vous oubliez de prendre Aripiprazole Zentiva
Si vous avez oublié une dose, prenez-la aussitôt que vous vous en rendez compte mais ne prenez pas deux
85
doses le même jour.
Si vous arrêtez de prendre Aripiprazole Zentiva
N’arrêtez pas le traitement simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important de continuer à
prendre Aripiprazole Zentiva aussi longtemps que votre médecin vous l’a prescrit.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10):
diabète,
insomnie,
sensations d’anxiété,
sensation d’agitation, incapacité à demeurer immobile/tranquille,
akathisie (sensation inconfortable d'agitation interne et un besoin irrésistible de bouger
constamment),
mouvements brefs et saccadés involontaires, écriture incontrôlable,
tremblement,
céphalées,
sensation de fatigue,
somnolence,
étourdissements,
vision tremblante et trouble
diminution de la fréquence des selles ou difficultés de défécation,
indigestion,
se sentir mal,
vomissements,
se sentir fatigué,
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100):
diminution ou augmentation des taux sanguins de l’hormone prolactine,
hyperglycémie,
dépression,
intérêt sexuel altéré ou hypersexualité,
mouvements incontrôlables de la bouche, de la langue et des membres (dyskinésie tardive),
trouble musculaire provoquant des mouvements de torsion (dystonie),
jambes sans repos,
vision double,
sensibilité de l’œil à la lumière,
fréquence cardiaque rapide,
chute brutale de la pression artérielle en position debout qui provoque des vertiges,
étourdissement ou évanouissment,
hoquet.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché d’aripiprazole en voie orale
mais leur fréquence de survenue n’est pas connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles):
bas taux de globules blancs,
bas taux de plaquettes,
86
réaction allergique (par exemple gonflement des lèvres, de la langue, de la face et de la gorge,
démangeaisons, éruption cutanée),
apparition ou aggravation d’un diabète, acidocétose (cétone dans le sang et les urines) ou coma,
manque de sodium dans le sang,
perte d’appétit (anorexie),
perte de poids,
prise de poids,
idées suicidaires, tentatives de suicide et suicide,
sensation agressive,
agitation,
nervosité,
association de fièvre, raideur musculaire, respiration rapide, sueurs, diminution de la conscience,
brusques changements de la pression artérielle et du rythme cardiaque,
convulsions,
syndrome sérotoninergique (réaction qui peut se traduire par des sentiments d'euphorie, une
somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une fièvre, des sueurs ou des
contractures musculaires),
trouble de l’élocution,
fixation du globe ocyulaire dans une position
mort subite inexpliquée,
irrégularité du battement cardiaque metten la vie en péril,
attaque cardiaque,
ralentissement de la fréquence cardiaque,
caillots sanguins dans les veines en particulier au niveau des jambes (les symptômes comprennent
gonflement, douleur et rougeur de la jambe), qui peuvent migrer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu’aux poumons provoquant une douleur thoracique et des difficultés respiratoires (si vous
constatez un de ces symptômes, demandez immédiatement un conseil médical),
pression artérielle élevée,
perte de connaissance,
inhalation accidentelle de nourriture avec un risque de pneumonie,
spasme des muscles du larynx,
difficultés à déglutir,
inflammation du pancréas,
insuffisance hépatique,
inflammation du foie,
coloration jaune de la peau et du blanc de l’œil,
anomalie des paramètres biologiques hépatiques,
rash cutané,
sensibilité de la peau à la lumière,
calvitie,
réactions allergiques graves telles qu’une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS). Le syndrome DRESS débute par des symptômes
ressemblant à la grippe et un rash sur le visage, puis sur tout le corps, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, accroissement du taux des enzymes du foie
dans le sang et augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie),
sudation excessive,
dégradation musculaire anormale pouvant conduire à des problèmes rénaux,
douleur musculaire,
rigidité,
fuite urinaire involontaire,
difficulté à uriner,
syndrome de sevrage néonatla en cas d’exposition durant la grossesse,
érection prolongée et/ou douloureuse,
difficulté à contrôler la température corporelle ou température excessive,
douleur thoracique,
gonflement des mains, des chevilles ou des pieds,
87
Dans les analyses de sang: variation de la glycémie, augmentation de l’hémoglobine glycosylée,
incapacité à résister à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’accomplir un acte qui pourrait
être dangereux pour vous-même ou pour les autres, par exemple:
- impulsion forte à jouer (de l’argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur
votre vie personnelle ou familiale,
- modification ou augmentation de l’intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour
vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues,
- achats ou dépenses excessifs incontrôlables,
- manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps
très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d’habitude et plus que nécessaire
pour atteindre la satiété),
- une tendance à vagabonder.
Informez votre médecin si vous présentez l’un de ces comportements ; il discutera avec vous des
moyens pour gérer ou réduire ces symptômes.
Chez des personnes âgées souffrant de démence, des cas de décès ont été rapportés plus fréquemment lors
de la prise d'aripiprazole. De plus, des cas d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique
transitoire ("attaque") ont été rapportés.
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Des adolescents âgés de 13 ans ou plus ont eu des effets indésirables qui étaient similaires en termes de
fréquence et de nature à ceux des adultes, à l’exception de la somnolence, des tremblements incontrôlés et
des mouvements saccadés, de l'agitation, et de la fatigue, qui étaient très fréquents (plus de 1 patient sur
10), mais aussi des douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, de la sécheresse de la bouche, de
l’augmentation du rythme cardiaque, de la prise de poids, de l'augmentation de l’appétit, des contractions
musculaires, de mouvements incontrôlés des membres, et des sensations d’étourdissement qui étaient
fréquents, en particulier quand le patient se levait d’une position allongée ou assise (plus de 1 patient sur
100).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la
sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur la plaquette après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Aripiprazole Zentiva
La substance active est l'aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 10 mg d’aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d’aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 30 mg d’aripiprazole.
88
Les autres composants sont le lactose monohydraté, la cellulose microcristalline, la crospovidone,
l'hydroxypropylcellulose, la silice colloïdale anhydre, la croscarmellose sodique, l’acésulfame de
potassium, l’arôme mangue (constitué d'arômes de nature identique, de maltodextrine de maïs, de gomme
arabique (E 414), de triacétine (E 1518), de propylène glycol (E 1520) et d'humidité), le stéarate de
magnésium.
Qu'est-ce qu'Aripiprazole Zentiva et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 10 mg orodispersibles sont blanc à blanc cassé, ronds, gravés "10"
sur une face et avec une barre de cassure sur l’autre face, d’environ 7 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 15 mg orodispersibles sont ronds, blanc à blanc cassé, plat et à
bords biseautés, gravés "15" sur une face et sans inscription sur l’autre face, d’environ 8 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 30 mg orodispersibles sont ronds, blanc à blanc cassé, gravés "30"
sur une face et avec une barre de cassure sur l’autre face, d’environ 10,2 mm de diamètre.
Boites de 14, 28 ou 49 comprimés orodispersibles.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
Fabricant
S.C. Zentiva S.A.
50 Theodor Pallady Blvd.
Bucharest 032266
Roumanie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.:
België/Belgique/Belgien
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +32 280 86 420
PV-Belgium@zentiva.com
България
Zentiva, k.s.
Тел: +359 244 17 136
PV-Bulgaria@zentiva.com
Česká republika
Zentiva, k.s.
Tel: +420 267 241 111
PV-Czech-Republic@zentiva.com
Danmark
Zentiva Denmark ApS
Tlf: +45 787 68 400
PV-Denmark@zentiva.com
Deutschland
Zentiva Pharma GmbH
Tel: +49 (0) 800 53 53 010
PV-Germany@zentiva.com
89
Lietuva
Zentiva, k.s.
Tel: +370 52152025
PV-Lithuania@zentiva.com
Luxembourg/Luxemburg
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +352 208 82330
PV-Luxembourg@zentiva.com
Magyarország
Zentiva Pharma Kft.
Tel.: +36 1 299 1058
PV-Hungary@zentiva.com
Malta
Zentiva, k.s.
Tel: +356 2778 0890
PV-Malta@zentiva.com
Nederland
Zentiva, k.s.
Tel: +31 202 253 638
PV-Netherlands@zentiva.com
Eesti
Zentiva, k.s.
Tel: +372 52 70308
PV-Estonia@zentiva.com
Ελλάδα
Zentiva, k.s.
Τηλ: +30 211 198 7510
PV-Greece@zentiva.com
España
Zentiva, k.s.
Tel: +34 931 815 250
PV-Spain@zentiva.com
France
Zentiva France
Tél: +33 (0) 800 089 219
PV-France@zentiva.com
Hrvatska
Zentiva d.o.o.
Tel: +385 1 6641 830
PV-Croatia@zentiva.com
Ireland
Zentiva, k.s.
Tel: +353 818 882 243
PV-Ireland@zentiva.com
Ísland
Zentiva Denmark ApS
Sími: +354 539 0650
PV-Iceland@zentiva.com
Italia
Zentiva Italia S.r.l.
Tel: +39-02-38598801
PV-Italy@zentiva.com
Κύπρος
Zentiva, k.s.
Τηλ: +357 240 30 144
PV-Cyprus@zentiva.com
Latvija
Zentiva, k.s.
Tel: +371 67893939
PV-Latvia@zentiva.com
Norge
Zentiva Denmark ApS
Tlf: +47 219 66 203
PV-Norway@zentiva.com
Österreich
Zentiva, k.s.
Tel: +43 720 778 877
PV-Austria@zentiva.com
Polska
Zentiva Polska Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 375 92 00
PV-Poland@zentiva.com
Portugal
Zentiva Portugal, Lda
Tel: +351210601360
PV-Portugal@zentiva.com
România
ZENTIVA S.A.
Tel: +4 021.304.7597
PV-Romania@zentiva.com
Slovenija
Zentiva, k.s.
Tel: +386 360 00 408
PV-Slovenia@zentiva.com
Slovenská republika
Zentiva, a.s.
Tel: +421 2 3918 3010
PV-Slovakia@zentiva.com
Suomi/Finland
Zentiva Denmark ApS
Puh/Tel: +358 942 598 648
PV-Finland@zentiva.com
Sverige
Zentiva Denmark ApS
Tel: +46 840 838 822
PV-Sweden@zentiva.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Zentiva, k.s.
Tel: +44 (0) 800 090 2408
PV-United-Kingdom@zentiva.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments (EMA):
http://www.ema.europa.eu.
90

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

DENOMINATION DU MEDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Chaque comprimé contient 5 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 33 mg de lactose (sous forme de monohydraté)
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Chaque comprimé contient 10 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 66 mg de lactose (sous forme de monohydraté) .
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Chaque comprimé contient 15 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 99 mg de lactose (sous forme de monohydraté) .
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
Chaque comprimé contient 30 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 198 mg de lactose (sous forme de monohydraté) .
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, plat et à bords biseautés, non enrobé, gravé "5" sur une face et sans
inscription sur l'autre face, d'environ 6 mm de diamètre.
2
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, non enrobé, gravé "10" sur une face et avec une barre de cassure
sur l'autre face, d'environ 8 mm de diamètre.
La barre de cassure n'est pas destinée à briser le comprimé.
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, plat et à bords biseautés, non enrobé, gravé "15" sur une face et
sans inscription sur l'autre face, d'environ 8,8 mm de diamètre.
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
Comprimé blanc à blanc cassé, oblong, non enrobé, gravé "30" sur une face et avec une barre de cassure
sur l'autre face, d'environ 15,5 x 8 mm.
La barre de cassure n'est pas destinée à briser le comprimé.


4.

DONNEES CLINIQUES

4.1
Indications thérapeutiques
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement de la schizophrénie chez les adultes et les
adolescents âgés de 15 ans ou plus.
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d'épisodes maniaques chez l'adulte ayant
présenté des épisodes à prédominance maniaque et pour qui les épisodes maniaques ont répondu à un
traitement par aripiprazole (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus pour une durée allant jusque 12
semaines (voir rubrique 5.1).

4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes
Schizophrénie:
La posologie initiale recommandée d'Aripiprazole Zentiva est de 10 ou 15 mg/jour avec une posologie
d'entretien de 15 mg/jour, en une seule prise, pendant ou en dehors des repas.
Aripiprazole Zentiva est efficace dans un intervalle de doses allant de 10 à 30 mg/jour. Une
augmentation de l'efficacité pour des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée de 15 mg
n'a pas été démontrée, toutefois certains patients peuvent bénéficier d'une dose plus élevée. La dose
quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
La posologie initiale recommandée pour Aripiprazole Zentiva est de 15 mg une fois par jour pendant
ou en dehors des repas, en monothérapie ou en association (voir. rubrique 5.1). Certains patients
peuvent recevoir une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Prévention des récidives des épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
Pour la prévention des récidives d'épisodes maniaques chez des patients traités par aripiprazole en
3
peut être adaptée, une réduction de dose pourra être considérée en fonction de l'état clinique du patient.
Population pédiatrique
La schizophrénie chez l'adolescent âgé de 15 ans ou plus:
La dose recommandée d'Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré lors d'un schéma en une
fois par jour pendant ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une
forme appropriée d'aripiprazole) pendant deux jours, titrée à 5 mg pendant deux jours supplémentaires
afin d'atteindre la posologie quotidienne recommandée de 10 mg. Selon les cas, les augmentations
posologiques suivantes sont administrées par tranches de 5 mg, sans dépasser la posologie quotidienne
maximale de 30 mg (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est efficace entre 10 à 30 mg/jour. Une efficacité accrue à des doses supérieures à
la dose quotidienne de 10 mg n'a pas été démontrée, même si chaque patient peut avoir un bénéfice à
une dose plus élevée.
L'utilisation d'Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez les patients schizophrènes de moins de
15 ans car les données disponibles sur la sécurité et l'efficacité sont insuffisantes (voir rubriques 4.8 et
5.1).
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus:
La dose recommandée d'Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré en une seule prise pendant
ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une forme appropriée
d'aripiprazole) pendant 2 jours, titrée à 5 mg pendant 2 jours supplémentaires afin d'atteindre la
posologie quotidienne recommandée de 10 mg.
La durée du traitement doit être aussi courte que nécessaire afin de contrôler les symptômes et ne doit
pas dépasser 12 semaines. Une efficacité accrue à des doses supérieures à la dose quotidienne de 10 mg
n'a pas été démontrée et une dose quotidienne de 30 mg a été associée à une augmentation substantielle
de l'incidence des effets indésirables significatifs incluant les symptômes extrapyramidaux (SEP), la
fatigue et la prise de poids (voir rubrique 4.8). Par conséquent, des doses supérieures à 10 mg/jour
doivent être utilisées pour des cas exceptionnels et associées à une surveillance clinique étroite (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).
Les patients plus jeunes présentent un risque plus élevé de développer des événements indésirables
associés à l'aripiprazole. Par conséquent, l'utilisation d'Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez
les patients de moins de 13 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Irritabilité associée à un trouble autistique:
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18
ans n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique
5.1 mais aucune recommandation posologique ne peut être faite.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette:
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 18 ans
n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1
mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.
Populations particulières

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données
disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L'administration doit se faire avec
prudence chez ces patients. Cependant, la dose quotidienne maximale de 30 mg peut être utilisée avec
4
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients atteints d'une insuffisance rénale.
Patients âgés
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva dans le traitement de la schizophrénie et des épisodes
maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez les patients âgés de 65 ans et plus n'a pas été
établie. En raison d'une sensibilité plus grande de cette population, une dose initiale plus faible doit être
envisagée lorsque des raisons cliniques le justifient (voir rubrique 4.4).
Sexe
Aucune adaptation posologique n'est requise chez la femme par rapport à l'homme (voir rubrique 5.2).
Fumeurs
Aucune adaptation posologique n'est requise chez les fumeurs compte tenu du métabolisme
d'aripiprazole (voir rubrique 4.5).
Ajustements posologiques liés aux interactions
Lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou du CYP2D6 avec
l'aripiprazole, la dose d'aripiprazole doit être réduite. Lorsque l'inhibiteur du CYP3A4 ou CYP2D6 est
arrêté, la dose d'aripiprazole doit alors être augmentée (voir rubrique 4.5).
Lors de l'administration concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole, la dose
d'aripiprazole doit être augmentée. Lorsque l'inducteur du CYP3A4 est arrêté, la dose d'aripiprazole
doit alors être ramenée à la posologie recommandée (voir rubrique 4.5).
Mode d'administration
Aripiprazole Zentiva est à utiliser par voie orale.
Les comprimés orodispersibles d'Aripiprazole Zentiva peuvent être utilisés comme une alternative aux
comprimés chez les patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d'Aripiprazole Zentiva (voir
rubrique 5.2).

4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter
plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute
cette période.
Suicidalité
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et aux troubles de l'humeur et
dans certains cas a été rapportée rapidement après l'initiation ou le changement du traitement
antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir rubrique 4.8). Une surveillance
rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une pathologie cardiovasculaire
connue (antécédent d'infarctus du myocarde ou de maladie cardiaque ischémique, insuffisance
5
favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie, et traitement par des médicaments
antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle accélérée ou maligne.
Des cas d'évènements thromboemboliques (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques.
Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d'ETEV, tous
les facteurs de risque possibles d'ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par
aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises.
Allongement de l'intervalle QT
Dans les études cliniques avec l'aripiprazole, l'incidence de l'allongement du QT était comparable à celle
observée sous placebo. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des
antécédents familiaux d'allongement du QT (voir rubrique 4.8).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, les cas rapportés de dyskinésie survenue
au cours du traitement par l'aripiprazole ont été peu fréquents. En cas d'apparition de signes et de
symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par aripiprazole, la réduction de la dose voire
l'arrêt du traitement doivent être envisagés (voir rubrique 4.8). Ces symptômes peuvent provisoirement
s'aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Autres symptômes extrapyramidaux
Dans les études cliniques en pédiatrie avec l'aripiprazole, des symptômes tels qu'une akathisie et qu'un
parkinsonisme ont été observés. Si d'autres signes et symptômes extrapyramidaux apparaissent chez un
patient traité par aripiprazole, une diminution de la posologie et une surveillance clinique étroite
doivent être envisagées.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les
études cliniques, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les
signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et
des signes d'instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie,
hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes comme une augmentation
des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK), une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une
insuffisance rénale aiguë. Cependant, des cas d'élévation des créatines phosphokinases et de
rhabdomyolyse, n'étant pas nécessairement liées au SMN, ont également été rapportés. Lorsqu'un
patient présente des signes et symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non
accompagnée d'autres signes de SMN, tous les antipsychotiques y compris l'aripiprazole doivent être
arrêtés.
Convulsions
Dans les études cliniques, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement
par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant
des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées
(voir rubrique 4.8).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois études cliniques aripiprazole contrôlées versus placebo (n=938; âge moyen: 82,4 ans;
intervalle: 56 à 99 ans), chez des patients âgés présentant un état psychotique associé à une maladie
6
comparativement au placebo. L'incidence des décès dans le groupe des patients traités par aripiprazole
a été de 3,5% comparé à 1,7% dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès étaient variées, la
plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance
cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie) (voir rubrique 4.8).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans ces mêmes études cliniques, des effets indésirables cérébrovasculaires (par exemple accident
vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés
chez ces patients (âge moyen: 84 ans; intervalle: 78 à 88 ans). Dans ces études, les effets indésirables
cérébrovasculaires ont été rapportés chez 1,3% des patients traités par aripiprazole comparativement à
0,6% des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas statistiquement significative.
Néanmoins, dans l'étude à dose fixe, un effet dose-dépendant significatif a été observé dans la survenue
des effets indésirables cérébrovasculaires chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
L'aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques
associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire ou
un décès, a été rapportée chez les patients traités par des antipsychotiques atypiques, y compris
l'aripiprazole. L'obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant
favoriser les complications sévères. Dans les études cliniques menées avec aripiprazole, il n'a pas été
observé de différence significative entre les groupes aripiprazole et placebo, concernant l'incidence
d'effets indésirables liés à une hyperglycémie (dont le diabète), ou concernant des valeurs anormales de
la glycémie. Les données nécessaires à une estimation précise du risque de survenue d'effets
indésirables liés à une hyperglycémie chez les patients traités par aripiprazole et par tout autre
antipsychotique atypique, permettant une comparaison directe, ne sont pas disponibles. Les signes et
symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être
recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l'aripiprazole. Une
surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients
diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir
rubrique 4.8).
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir chez les
patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Prise de poids
La prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant
des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l'utilisation d'antipsychotiques connus pour
entrainer des prises de poids et d'une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications
graves. La prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l'aripiprazole après sa
commercialisation. Lorsqu'une prise de poids a été observée, il s'agissait généralement de patients qui
présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu'un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien
ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas entraîné de prise de
poids cliniquement significative chez l'adulte (voir rubrique 5.1). Dans des études cliniques chez des
patients adolescents bipolaires au décours d'un épisode maniaque, une prise de poids a été associée à
l'utilisation d'aripiprazole après 4 semaines de traitement. La prise de poids doit être surveillée chez les
patients adolescents bipolaires lors d'épisodes maniaques. Si la prise de poids est cliniquement
significative, une diminution de la posologie doit être envisagée (voir rubrique 4.8).
7
Des troubles du transit oesophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à
l'utilisation d' antipsychotiques, y compris l'aripiprazole. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence
chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l'incapacité de
contrôler ces impulsions tout en prenant de l'aripiprazole. D'autres impulsions signalées comprennent:
des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une
alimentation compulsive et d'autres comportements impulsifs et compulsifs. Il est important pour les
prescripteurs d'interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de
nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs,
de l'alimentation excessive ou compulsive ou d'autres impulsions lorsqu'ils sont sous traitement avec
de l'aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions
peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu
lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des
impulsions peuvent nuire au patient et à d'autres personnes s'ils ne sont pas reconnus. Envisager de
réduire la dose ou d'arrêter le médicament si un patient développe de telles impulsions alors qu'il
prend de l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Patient présentant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé
Malgré la fréquence élevée des troubles bipolaires de type I associés à un TDAH, les données cliniques
de sécurité sont très limités concernant l'utilisation concomitante d'aripiprazole et de psychostimulants ;
ainsi, une extrême prudence doit être exercée lorsque ces médicaments sont co-administrés.
Chutes
L'aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et
sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de
patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ou
débilités, voir rubrique 4.2).
Lactose
Aripiprazole Zentiva comprimés contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose,
un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies
héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Du fait de son activité antagoniste des récepteurs 1-adrénergiques, l'aripiprazole peut augmenter l'effet
de certains antihypertenseurs.
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est
recommandée lors de l'association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des
effets indésirables qui s'ajoutent à ceux de l'aripiprazole, telle que la sédation (voir rubrique 4.8).
La prudence s'impose en cas d'administration concomitante de l'aripiprazole avec des médicaments
8
Interactions potentielles ayant un effet sur l'aripiprazole
La famotidine, antihistaminique H2 inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique, réduit le taux
d'absorption de l'aripiprazole, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif.
L'aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4 mais
pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les
fumeurs.
Quinidine et autres inhibiteurs du CYP2D6
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (quinidine) a
augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107%, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du
métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32% et 47%. La dose
prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante
d'aripiprazole avec la quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, telles que la fluoxétine et la
paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de
dose s'appliquent.
Kétoconazole et autres inhibiteurs du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le
kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63% et 37%. L'ASC et
la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77% et 43%. Chez les
métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut
conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux
métaboliseurs rapides du CYP2D6.
L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec
l'aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques
encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration
concomitante d'aripiprazole avec le kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que
l'itraconazole et les antiprotéases, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les
mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique 4.2).
A l'arrêt du traitement de l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être
réaugmentée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant.
Lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple, le diltiazem) ou du
CYP2D6 (par exemple l'escitalopram) et d'aripiprazole, des augmentations modérées des
concentrations plasmatiques d'aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Après l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et
d'aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont respectivement diminué de 68% et 73%,
comparativement à l'aripiprazole (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont respectivement diminué de 69% et
71% après l'administration concomitante d'aripiprazole et de carbamazépine, comparativement à
l'aripiprazole administré seul.
La dose d'aripiprazole doit être multipliée par deux lorsque l'aripiprazole est co-administré avec la
carbamazépine. L'administration concomitante d'arpiprazole et d'autres inducteurs puissants du
CYP3A4 (tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, efavirenz, névirapine
et le millepertuis) est susceptible d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes
augmentations de dose sont recommandées. A l'arrêt du traitement de l'inducteur puissant du CYP3A4,
la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
9
Lorsque du valproate ou du lithium ont été administrés en association à l'aripiprazole, aucune variation
cliniquement significative des concentrations d'aripiprazole n'a été observée et aucune adaptation
posologique n'est donc nécessaire lorsque du valproate ou du lithium sont administrés avec
l'aripiprazole.
Effets potentiels de l'aripiprazole sur les autres médicaments
Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet
significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (rapport dextromethorphane/ 3-
methoxymorphinane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (omeprazole) et du CYP3A4
(dextromethorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n'ont pas démontré de potentiel
d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2 in vitro. Par conséquent, il est peu probable que
l'aripiprazole soit à l'origine d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives impliquant ces
enzymes.
Il n'a pas été observé de variation cliniquement significative des concentrations de valproate, de lithium
ou de lamotrigine lorsque l'aripiprazole était administré de manière concomitante au valproate, au
lithium ou à la lamotrigine.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole et
des signes et des symptômes pouvant être liés à un syndrome sérotoninergique peuvent survenir
notamment en cas d'administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les
inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/inhibiteurs mixtes de la recapture de la sérotonine
et de la noradrénaline (ISRS/INSRS) ou des médicaments connus pour augmenter les concentrations de
l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).

4.6
Fertilité, grossesse et al aitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des
anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l'aripiprazole n'a
pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le
développement (voir rubrique 5.3). Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur
médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison
d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études
de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le
bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le foetus.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l'accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées: agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés (voir rubrique 4.8).
Allaitement
L'aripiprazole/ ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour
ne pas allaiter soit pour interrompre/s'abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le
bénéfice de l'allaitement pour l'enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
10
L'aripiprazole n'a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.

4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'aripiprazole a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines en raison de ses effets potentiels sur le système nerveux et sur la vue, tels que sédation,
somnolence, syncope, vision trouble, diplopie (voir rubrique 4.8).

4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés durant les études cliniques contrôlées versus
placebo étaient l'akathisie et les nausées, chacun apparaissant chez plus de 3% des patients traités avec
l'aripiprazole par voie orale.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
L'incidence des effets indésirables (EI) associés au traitement par aripiprazole est présentée ci-dessous
sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais
cliniques et/ou l'utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d'organe et fréquence: très fréquents
(1/10), fréquents (1/100 à < 1/10), peu fréquents ( 1/1 000 à < 1/100), rares ( 1/10 000 à <
1/1000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles). A l'intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut
pas être déterminée puisqu'ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces
effets indésirables est qualifiée d'« indéterminée ».

Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections

Leucopénie
hématologiques et du
Neutropénie
système lymphatique
Thrombopénie
Affections du système
Réaction allergique
immunitaire
(par exemple réaction
anaphylactique, oedème
de Quincke
comprenant
gonflement de la
langue, oedème de la
langue, oedème de la
face, prurit allergique
ou urticaire)
Affections
Hyperprolactinémie
Coma diabétique
endocriniennes
Prolactinémie
hyperosmolaire
diminuée
Acidocétose diabétique

Troubles du
Diabète
Hyperglycémie
Hyponatrémie
métabolisme et de la
Anorexie
nutrition
11
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections
Insomnie
Dépression
Tentative de suicide,
psychiatriques
Anxiété
Hypersexualité
idées suicidaires,
Impatiences
suicide accompli (voir
rubrique 4.4.)
Jeu pathologique
Troubles du contrôle
des impulsions
Hyperphagie
boulimique
Achats compulsifs
Automatisme
ambulatoire
Agressivité
Agitation
Nervosité
Affections du système Akathisie
Dyskinésie tardive
Syndrome malin des
nerveux
Trouble
Dystonie
neuroleptiques (SMN)
extrapyramidal
Syndrome des jambes Etat de grand mal
Tremblement
sans repos
épileptique
Céphalée
Syndrome
Sédation
sérotoninergique
Somnolence
Trouble du langage
Sensation vertigineuse
Affections oculaires
Vision trouble
Diplopie
Crise oculogyre
Photophobie
Affections cardiaques
Tachycardie
Mort subite
inexpliquée
Torsades de pointes
Arythmies
ventriculaires
Arrêt cardiaque
Bradycardie
Affections vasculaires
Hypotension
Thromboembolie
orthostatique
veineuse (y compris
embolie pulmonaire et
thrombose veineuse
profonde)
Hypertension
Syncope
Affections
Hoquet
Pneumonie de
respiratoires,
déglutition
thoraciques et
Laryngospasme
médiastinales
Spasme oropharyngé
Affections gastro-
Constipation
Pancréatite
intestinales
Dyspepsie
Dysphagie
Nausées
Diarrhée
Ptyalisme
Gêne abdominale
Vomissement
Gêne de l'estomac
Affections

Insuffisance hépatique
hépatobiliaires
Hépatite
Ictère
12
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau
Rash
et du tissus sous-
Réaction de
cutané
photosensibilité
Alopécie
Hyperhidrose
Réaction
médicamenteuse avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques (syndrome
DRESS)
Affections musculo-

Rhabdomyolyse
squelettiques et
Myalgie
systémiques
Raideur
Affections du rein et
Incontinence urinaire
des voies urinaires
Rétention urinaire
Affections

Syndrome de sevrage
gravidiques,
médicamenteux
puerpérales et
néonatal (voir rubrique
périnatales
4.6)
Affections des

Priapisme
organes de
reproduction et du
sein
Troubles généraux et Fatigue
Trouble de la
anomalies au site
thermorégulation (par
d'administraiton
exemple hypothermie,
fièvre)
Douleur thoracique
OEdème périphérique
Investigations

Poids diminué
Gain pondéral
Alanine
aminotransférase
augmentée
Aspartate
aminotransférase
augmentée
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée
Phosphatase alcaline
augmenté
QT prolongé
Glycémie augmentée
Hémoglobine
glycosylée augmentée
Fluctuation du glucose
sanguin
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
13
Adultes
Symptômes extrapyramidaux
Schizophrénie
­ dans une étude clinique contrôlée long-terme de 52 semaines, l'incidence des
symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été
globalement plus faible chez les patients traités par l'aripiprazole (25,8%) comparativement aux
patients traités par l'halopéridol (57,3%). Dans une étude clinique long terme de 26 semaines contrôlée
versus placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 19% chez les patients traités par
l'aripiprazole et de 13,1% chez les patients traités par le placebo. Dans une autre étude clinique
contrôlée long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 14,8% chez
les patients traités par l'aripiprazole et de 15,1% chez les patients traités par l'olanzapine.

Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
­ dans une étude clinique contrôlée à 12
semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5% chez les patients traités par
aripiprazole et de 53,3% chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude clinique à 12
semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6% chez les patients traités par
aripiprazole et 17,6% chez les patients traités par lithium. Dans l'étude clinique contrôlée versus
placebo long terme à 26 semaines de phase de maintenance, l'incidence des symptômes
extrapyramidaux était de 18,2% chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7% chez les patients
traités par le placebo.
Akathisie
Dans les études cliniques contrôlées versus placebo, l'incidence d'akathisie chez les patients bipolaires
était de 12,1% avec aripiprazole et de 3,2% avec placebo. Chez les patients schizophrènes, l'incidence
d'akathisie était de 6,2% avec aripiprazole et de 3,0% avec placebo.
Dystonie
Effet de classe: des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d'un groupe musculaire
ont été rapportés chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes
dystoniques incluent: spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la
gorge, une difficulté à avaler, une difficulté à respirer et/ou une protrusion de la langue. Alors que ces
symptômes peuvent survenir à faibles doses, ils ont été rapportés plus fréquemment et avec une plus
grande sévérité avec des antipsychotiques de première génération de forte puissance et à plus fortes
doses. Un risque élevé de dystonie aigüe a été observé dans des groupes d'hommes et de jeunes.

Prolactine

Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une
augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapport
à la valeur initiale après traitement avec l'aripiprazole (voir rubrique 5.1).

Investigations

Parmi les patients ayant présenté des variations des paramètres biologiques standards et lipidiques
pouvant être cliniquement significatives (voir rubrique 5.1), il n'a pas été observé de différence
importante de leur état clinique entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo. Des élévations des
CPK (créatine-phosphokinase), généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez
3,5% des patients traités par l'aripiprazole et chez 2,0% des patients traités par le placebo.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus

Dans un essai clinique à court terme contre placebo mené chez 302 adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à
l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous
aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo):
14
augmentation de l'appétit et hypotension orthostatique ont été fréquemment rapportés ( 1/100, < 1/10).
Le profil de sécurité lors d'un essai d'extension, en ouvert, sur 26 semaines était similaire à celui
observé lors de l'essai à court terme contre placebo.
Le profil de sécurité d'un essai contrôlé en double aveugle contre placebo était également similaire à
l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment que chez les patients
pédiatriques sous placebo: perte de poids, augmentation de l'insulinémie, arythmie et leucopénie ont
été rapportées fréquemment ( 1/100, < 1/10).
L'analyse poolée d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie,
exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 2 ans, révèle une incidence de prolactine plasmatique
basse chez les filles (<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml) de 29,5% et 48,3%, respectivement.
Au sein d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, exposée à une
posologie allant de 5 mg à 30 mg d'aripiprazole pendant une période allant jusqu'à 72 mois, l'incidence
d'une prolactine sérique basse chez les filles (<3 ng/ml) et chez les garçons (<2 ng/ml) était
respectivement de 25,6% et 45,0%.
Lors de deux essais à long terme chez des adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie et
des patients bipolaires traités avec l'aripiprazole, l'incidence de la basse prolactinémie chez les femmes
(< 3 ng/ml) et chez les hommes (< 2 ng/ml) était de 37,0 % et de 59,4 %, respectivement.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans et plus
La fréquence et la nature des effets indésirables chez les adolescents atteints de troubles bipolaires de
type I étaient similaires à celles observées chez les adultes, à l'exception des réactions suivantes: très
fréquemment ( 1/10) somnolence (23,0%), troubles extrapyramidaux (18,4%), akathisie (16,0%) et
fatigue (11,8%) ; fréquemment ( 1/100, < 1/10) douleur abdominale supérieure, augmentation de la
fréquence cardiaque, prise de poids, augmentation de l'appétit, contractions musculaires et dyskinésie.
Les effets indésirables suivants avaient une relation effet-dose possible: troubles extrapyramidaux
(l'incidence était de 9,1% à une posologie de 10 mg, 28,8% à une posologie de 30 mg et 1,7% pour le
placebo) ; et akathisie (l'incidence était de 12,1% à une posologie de 10 mg, 20,3% à une posologie de
30 mg et 1,7% pour le placebo).
Les variations moyennes de poids chez l'adolescent présentant des troubles bipolaires de type I après 12
et 30 semaines de traitement étaient respectivement de 2,4 kg et 5,8 kg avec l'aripiprazole et de 0,2 kg
et 2,3 kg avec le placebo.
Dans la population pédiatrique, une somnolence et une fatigue ont été observées plus fréquemment
chez les patients atteints de troubles bipolaires par rapport à ceux atteints de schizophrénie.
Dans la population pédiatrique atteinte de troubles bipolaires (patients âgés de 10 à 17 ans), exposée au
produit sur des périodes allant jusqu'à 30 semaines, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine
était de 28,0% chez les filles (<3 ng/ml) et de 53,3% chez les garçons (<2 ng/ml).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'hypersexualité, les achats compulsifs, l'hyperphagie boulimique et
l'alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l'aripiprazole (voir
rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté le système national de déclaration ­ voir Appendix V.
15
Surdosage
Signes et symptômes
Dans les études cliniques et après la commercialisation, les surdosages aigus, accidentels ou
intentionnels, avec l'aripiprazole seul à des doses allant jusqu'à 1260 mg ont été rapportés chez les
patients adultes, sans issue fatale. Les signes et symptômes potentiellement importants qui ont été
observés comprenaient une léthargie, une augmentation de la pression artérielle, une somnolence, une
tachycardie, des nausées et vomissements et la diarrhée. De plus, des cas de surdosage accidentels avec
l'aripiprazole seul (à des doses allant jusqu'à 195 mg) ont été rapportés chez des enfants, sans issue
fatale. Les signes et symptômes cliniques potentiellement graves qui ont été rapportés comprenaient la
somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux.
Prise en charge du surdosage
La prise en charge du surdosage est essentiellement symptomatique, par le maintien de la fonction
respiratoire, d'une oxygénation et d'une ventilation, et par la prise en charge des symptômes. La
possibilité d'une intoxication polymédicamenteuse doit être envisagée. Par conséquent, une surveillance
cardiovasculaire doit être instaurée immédiatement et doit comprendre un enregistrement de
l'électrocardiogramme en continu pour déceler d'éventuelles arythmies. Après tout surdosage confirmé
ou suspecté avec l'aripiprazole, une surveillance médicale étroite et cardiovasculaire doit être
poursuivis jusqu'à la guérison du patient.
L'administration de 50 g de charbon activé, une heure après l'administration d'aripiprazole, a diminué
la Cmax de l'aripiprazole d'environ 41% et l'ASC d'environ 51%, ce qui suggère que le charbon peut
être efficace pour le traitement du surdosage.
Hémodialyse
Bien qu'il n'y ait pas d'information concernant l'intérêt de l'hémodialyse dans le traitement d'un
surdosage avec l'aripiprazole, il est peu probable que l'hémodialyse soit utile pour la prise en charge du
surdosage puisque l'aripiprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques.

5.

PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Psycholeptiques, autres antipsychotiques, code ATC: N05AX12
Mécanisme d'action
L'efficacité de l'aripiprazole dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être
due à l'association de son activité agoniste partielle sur le récepteur dopaminergique D2 et
sérotoninergique 5-HT1A et de son activité antagoniste sur le récepteur sérotoninergique 5-HT2A.
L'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes dans des modèles animaux d'hyperactivité
dopaminergique et des propriétés agonistes dans des modèles animaux d'hypoactivité dopaminergique.
L'aripiprazole a montré une grande affinité in vitro pour les récepteurs dopaminergiques D2 et D3,
sérotoninergiques 5-HT1A et 5-HT2A, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D4,
sérotoninergiques 5-HT2C et 5-HT7, 1-adrénergiques et histaminiques H1. L'aripiprazole a également
montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d'affinité notable pour les
récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types
dopaminergiques et sérotoninergiques peut expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
Dans une étude de tomographie par émission de positron chez le volontaire sain, utilisant des doses
allant de 0,5 à 30 mg administrées en une prise quotidienne pendant deux semaines, l'aripiprazole a
16
au niveau du noyau caudé et du putamen.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes
Schizophrénie

Dans trois études court terme (4 à 6 semaines) contrôlées versus placebo portant sur 1.228 patients
adultes schizophrènes présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a montré une
amélioration significativement plus importante des symptômes psychotiques comparativement au
placebo.
Chez les patients adultes ayant initialement répondu au traitement, l'aripiprazole a démontré son
efficacité à maintenir cette amélioration clinique au long cours. Dans une étude contrôlée versus
halopéridol, le pourcentage de patients répondeurs avec maintien de la réponse au traitement à 52
semaines était similaire dans les deux groupes (aripiprazole 77% et halopéridol 73%). Le pourcentage
total de patients ayant terminé l'étude était significativement plus élevé chez les patients sous
aripiprazole (43%) que chez les patients sous halopéridol (30%). Les scores des échelles utilisées
comme critères secondaires, comprenant l'échelle PANSS et l'échelle de dépression de Montgomery et
Åsberg (MADRS), ont montré une amélioration sous aripiprazole significativement plus importante
que sous halopéridol.
Dans une étude contrôlée versus placebo de 26 semaines chez des patients adultes schizophrènes
stabilisés, la réduction du taux de rechute a été significativement plus importante dans le groupe
aripiprazole (34%) par rapport au groupe placebo (57%).
Prise de poids
Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas provoqué de prise de poids cliniquement significative.
Dans une étude internationale de 26 semaines en double aveugle et contrôlée versus olanzapine, ayant
porté sur 314 patients adultes schizophrènes et dont le critère principal était la prise de poids, les
patients ayant eu une prise de poids d'au moins 7% (c'est à dire une prise de poids d'au moins 5,6 kg
pour un poids moyen à l'inclusion d'environ 80,5 kg) étaient significativement moins nombreux sous
aripiprazole (n= 18, ou 13% des patients évaluables), comparativement à l'olanzapine (n= 45, ou 33%
des patients évaluables).

Paramètres lipidiques

Dans une analyse poolée des études cliniques contrôlées versus placebo chez l'adulte sur les paramètres
lipidiques, il n'a pas été démontré que l'aripiprazole entraînait des modifications cliniquement
significatives du taux de cholestérol total, de triglycérides, de lipoprotéine de haute densité (HDL) et
de lipoprotéine de basse densité ( LDL).

Prolactine

Le taux de prolactine a été évalué dans tous les essais de toutes les doses d'aripiprazole (n = 28 242).
L'incidence d'une hyperprolactinémie ou augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole (0,3 %) a été égale à celle observée avec le placebo (0,2 %). Chez les patients
recevant l'aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 42 jours et la durée médiane de 34 jours.
L'incidence d'une hypoprolactinémie ou diminution du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole a été de 0,4 %, contre 0,02 % chez les patients recevant le placebo. Chez les
patients recevant l'aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 30 jours et la durée médiane de
194 jours.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
Dans deux études cliniques de 3 semaines à doses flexibles en monothérapie, contrôlées versus
placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles
bipolaires de type I, l'aripiprazole a montré une efficacité supérieure au placebo dans la réduction des
17
caractéristiques psychotiques et avec ou sans cycle rapide.
Dans une étude clinique de 3 semaines à dose fixe en monothérapie, contrôlée versus placebo, incluant
des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I,
l'aripiprazole n'a pas réussi à démontrer une efficacité supérieure au placebo.
Dans deux études cliniques de 12 semaines en monothérapie contrôlées versus placebo et versus
substance active chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de
troubles bipolaires de type I avec ou sans caractéristiques psychotiques, l'aripiprazole a montré une
efficacité supérieure au placebo à la 3ème semaine et un maintien de l'efficacité comparable au lithium
ou à l'halopéridol à la 12ème semaine. L'aripiprazole a également montré une proportion comparable de
patients en rémission symptomatique de la manie par rapport au lithium ou à l'halopéridol à la 12ème
semaine.
Dans une étude clinique de 6 semaines contrôlée versus placebo, incluant des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, avec ou sans
caractéristiques psychotiques qui étaient partiellement non répondeurs au lithium ou au valproate en
monothérapie pendant 2 semaines à des taux sériques thérapeutiques, l'association d'aripiprazole eu
pour effet une efficacité supérieure au lithium ou au valproate en monothérapie sur la réduction des
symptômes maniaques.
Dans une étude clinique de 26 semaines contrôlée versus placebo, suivie d'une phase d'extension de
74 semaines, chez des patients maniaques arrivés au stade de rémission sous aripiprazole pendant une
phase de stabilisation, avant la randomisation, l'aripiprazole a montré une supériorité par rapport au
placebo dans la prévention des récurrences bipolaires, principalement en prévenant les récidives
d'épisodes maniaques mais n'a pas réussi à montrer une supériorité sur le placebo dans la prévention
des récidives des épisodes dépressifs.
Lors d'un essai contrôlé versus placebo, sur 52 semaines, mené chez des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I ayant atteint une rémission
prolongée (scores totaux échelle d'évaluation de la manie de Young [YMRS] and MADRS 12) sous
aripiprazole (10 mg/jour à 30 mg/jour) en association au lithium ou au valproate pendant 12 semaines
consécutives, l'association à l'aripiprazole a démontré une supériorité sur le placebo avec une
diminution de risque de 46% (hazard ratio de 0,54) dans la prévention des récidives bipolaires et une
diminution de risque de 65% (hazard ratio de 0,35) dans la prévention des récidives d'épisodes
maniaques comparé au placebo en association. L'aripiprazole en association a démontré une supériorité
sur le placebo sur le score Clinical Global Impression- Version bipolaire CGI-BP de sévérité de la
maladie (SOI ; manie), critère d'évaluation secondaire.
Dans cet essai, les investigateurs ont assigné aux patients, en ouvert, soit du lithium soit du valproate en
monothérapie, afin de déterminer une non-réponse partielle. Les patients étaient stabilisés pendant au
moins 12 semaines consécutives avec l'association aripiprazole et le même thymorégulateur.
Les patients stabilisés ont ensuite été randomisés afin de continuer le même thymorégulateur avec
l'aripiprazole ou le placebo en double-aveugle. Quatre sous-groupes de thymorégulateurs ont été
évalués pendant la phase randomisée: aripiprazole + lithium; aripiprazole + valproate; placebo +
lithium; placebo + valproate.
Les taux Kaplan-Meier pour la récidive de tout épisode d'humeur dans le bras des traitements en
association étaient de 16% pour aripiprazole + lithium et de 18% pour aripiprazole + valproate
comparés à 45% pour placebo + lithium et de 19% pour placebo + valproate.
18
Dans un essai de 6 semaines contre placebo mené chez 302 patients adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a été associé à une
amélioration statistiquement significative des symptômes psychotiques supérieure au placebo.
Dans une sous-analyse de patients adolescents âgés de 15 à 17 ans, représentant 74% de la population
totale incluse, le maintien de l'effet a été observé sur l'essai d'extension de 26 semaines en ouvert.
Dans un essai de 60 à 89 semaines, randomisé, en double-aveugle, contrôlé contre placebo chez des
sujets adolescents (n = 146 ; âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, il y avait une différence
statistiquement significative du taux de rechute des symptômes psychotiques entre le groupe
aripiprazole (19,39 %) et le groupe placebo (37,50 %). La valeur estimée du rapport de risque (RR)
était 0,461 (intervalle de confiance à 95 %, 0,242 à 0,879) dans la population totale. Dans les analyses
de sous-groupes, la valeur estimée du RR était 0,495 chez les sujets âgés de 13 à 14 ans par rapport à
0,454 chez ceux âgés de 15 à 17 ans. Toutefois, la valeur estimée du RR pour le groupe plus jeune (13-
14 ans) n'était pas précise, reflétant le plus petit nombre de sujets dans ce groupe (aripiprazole, n = 29 ;
placebo, n = 12) et l'intervalle de confiance pour cette estimation (allant de 0,151 à 1,628) ne
permettait pas de conclure sur la présence d'un effet du traitement. Au contraire, l'intervalle de
confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36) allait
de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, il était possible de conclure pour un effet du traitement chez les
patients les plus âgés.
Episodes maniaques dans troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé versus placebo conduit chez 296
enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes
maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM-
IV (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), et présentant un score YMRS initial
20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale d'efficacité, 139 patients présentaient un
diagnostic de TDAH associé.
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4ème et 12ème
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a été
plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a
pas été établi.

Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3%), la somnolence (27,3%), les
céphalées (23,2%) et les nausées (14,1%). La prise moyenne de poids dans un intervalle de traitement
de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo.
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L'aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines,
contrôlées versus placebo [l'une à dose flexible (2-15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5, 10 ou 15
mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 2 mg/jour, augmentée à 5
mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires de 5 mg/jour jusqu'à
atteindre la dose requise. Plus de 75% des patients avaient un âge inférieur à 13 ans. L'aripiprazole a
démontré une supériorité statistiquement significative comparativement au placebo sur la sous-échelle
"irritabilité" de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la pertinence clinique de ces
résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la prise de poids et des
modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long terme était limitée à 52
semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine chez les filles
(<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml), dans le groupe des patients traités par aripiprazole, était
respectivement de 27/46 (58,7%) et 258/298 (86,6%). Dans les études contrôlées versus placebo, la
prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras aripiprazole.
19
placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2-15 mg/jour) de 13 à 26 semaines, les
patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit recevaient du
placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l'analyse Kaplan-Meier
étaient de 35% pour l'aripiprazole et de 52% pour le placebo ; le hazard ratio des rechutes au cours des
16 semaines suivantes (aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence statistiquement non
significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation (jusqu'à 26 semaines)
était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 2,2 kg pour
l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde phase de
l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés durant la
phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas.

Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)

L'efficacité de l'aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles
de la Tourette (aripiprazole: n = 99, placebo: n = 44) dans une étude randomisée, en double aveugle et
contre placebo, d'une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la fourchette de
doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients étaient âgés de 7 à
17 ans et avaient un score total de tics (Total Tic Score) moyen de 30 sur l'échelle de sévérité globale
des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale [TTS-YGTSS]) à la date d'inclusion. Entre l'inclusion
et la semaine 8, l'aripiprazole a montré une amélioration sur l'échelle TTS-YGTSS de 13,35 pour le
groupe de dose faible (5 ou 10 mg), de 16,94 pour le groupe de dose élevée (10 ou 20 mg), et de 7,09
dans le groupe placebo.
L'efficacité de l'aripiprazole chez les patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la
Tourette (aripiprazole: n = 32, placebo: n = 29) a également été évaluée à doses flexibles de 2 mg/jour
à 20 mg/jour, la dose initiale étant de 2 mg, dans une étude randomisée, en double aveugle et contre
placebo, d'une durée de 10 semaines, réalisée en Corée du Sud. Les patients étaient âgés de 6 à 18 ans
et leur score moyen initial sur l'échelle TTS-YGTSS était de 29. Une amélioration de 14,97 sur
l'échelle TTS-YGTSS a été observée entre l'inclusion et la semaine 10 dans le groupe aripiprazole, et
de 9,62 dans le groupe placebo.
Dans ces deux essais à court terme, la pertinence clinique des résultats d'efficacité n'a pas été établie,
compte tenu de la taille de l'effet du traitement par rapport à l'important effet placebo et des effets
incertains sur le fonctionnement psycho-social. Aucune donnée à long terme n'est disponible en ce qui
concerne l'efficacité et la sécurité de l'aripiprazole dans cette affection fluctuante.
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec le médicament de référence contenant de l'aripiprazole dans un ou plusieurs sous-
groupes de la population pédiatrique dans le cadre du traitement de la schizophrénie et des troubles
bipolaires affectifs (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'aripiprazole est bien absorbé avec un pic plasmatique atteint dans les 3 à 5 heures après
administration. L'aripiprazole subit un métabolisme pré-systémique minime. La biodisponibilité orale
absolue du comprimé est de 87%. Un repas riche en graisses n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de
l'aripiprazole.
Distribution
L'aripiprazole est largement distribué dans l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9
l/kg indiquant une distribution extravasculaire importante. Aux concentrations thérapeutiques,
l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole sont liés à plus de 99% aux protéines plasmatiques, et
principalement à l'albumine.
20
L'aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation:
la déhydrogénation, l'hydroxylation et la N-déalkylation. D'après les études in vitro, les enzymes
CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déhydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la
N-déalkylation étant catalysée par le CYP3A4. L'aripiprazole est la principale entité présente dans la
circulation systémique. A l'état d'équilibre, le métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, représente
environ 40% de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
Elimination
La demi-vie moyenne d'élimination de l'aripiprazole est d'environ 75 heures chez les métaboliseurs
rapides du CYP2D6 et d'environ 146 heures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6.
La clairance corporelle totale de l'aripiprazole est de 0,7 ml/min/kg, et est principalement hépatique.
Après administration orale unique de 14C-aripiprazole, environ 27% de la radioactivité administrée a été
retrouvée dans les urines et environ 60% dans les selles. Moins de 1% d'aripiprazole inchangé a été
éliminé dans les urines et approximativement 18% a été retrouvé inchangé dans les selles.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole chez les patients pédiatriques âgés
de 10 à 17 ans était similaire à celle des adultes après correction des différences de poids corporels.
Pharmacocinétique dans les populations particulières

Patients âgés

La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets
adultes plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n'a été trouvé lors d'une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Sexe
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets sains de sexe masculin et
ceux de sexe féminin. De même, aucun effet détectable lié au sexe n'a été trouvé lors d'une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Tabagisme
L'analyse de population n'a pas révélé d'effet cliniquement significatif lié au tabac sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole.
Origine ethnique
L'évaluation pharmacocinétique de population n'a pas montré de différences liées à l'origine ethnique
sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole.

Insuffisance rénale

Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole sont similaires
chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les sujets sains jeunes.
Insuffisance hépatique
Une étude en dose unique chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés
(Child-Pugh Classes A, B, et C) n'a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole. Toutefois, cette étude a inclus
seulement 3 patients avec une cirrhose du foie de Classe C, ce qui est insuffisant pour conclure sur leur
capacité métabolique.
21
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et
de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions
largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'homme, montrant que ces effets
étaient limités ou non significatifs en pratique clinique. Ces effets comprenaient une toxicité
corticosurrénalienne dose-dépendante (accumulation de pigments de lipofuscine et/ou perte de cellules
parenchymateuses) chez le rat après 104 semaines pour des doses allant de 20 à 60 mg/kg/jour (3 à 10
fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme) et une
augmentation des carcinomes corticosurrénaliens et des complexes adénomes/carcinomes
corticosurrénaliens chez la rate pour une dose à 60 mg/kg/jour (10 fois l'ASC moyenne à l'état
d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme). La plus haute exposition non oncogène
chez la rate a été 7 fois l'exposition chez l'homme à la dose recommandée.
De plus, il a été observé une lithiase du cholédoque suite à la précipitation des dérivés sulfoconjugués
des métabolites hydroxy de l'aripiprazole dans la bile du singe après administration orale répétée de
doses allant de 25 à 125 mg/kg/jour (1 à 3 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale
recommandée chez l'homme ou 16 à 81 fois la dose maximale recommandée chez l'homme exprimée
en mg/m²). Toutefois, les concentrations des dérivés sulfoconjugués des métabolites hydroxy de
l'aripiprazole dans la bile humaine à la dose la plus forte proposée, 30 mg par jour, étaient inférieurs ou
égales à 6% des concentrations biliaires retrouvées chez les singes inclus dans l'étude de 39 semaines et
étaient bien en deçà (6%) de leurs limites de solubilité in vitro.
Dans des études à dose répétée menées chez le rat et le chien juvéniles, le profil toxicologique de
l'aripprazole était comparable à celui observé chez l'animal adulte et aucune neurotoxicité ou aucun
effet indésirable sur le développement n'a été observé.
L'aripiprazole a été considéré non génotoxique sur la base des résultats d'une batterie d'études
standards de génotoxicité. L'aripiprazole n'a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la
reproduction. Une toxicité sur le développement, comprenant un retard dose-dépendant de l'ossification
foetale et d'éventuels effets tératogènes, a été observée chez les rats pour des doses correspondant à une
exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins pour des doses correspondant à une
exposition égale à 3 et 11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée
chez l'homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la
toxicité sur le développement.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1
Liste des excipients
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Hydroxypropylcellulose
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Stéarate de magnésium

6.2
Incompatibilités
Sans objet.
22
Durée de conservation
2 ans

6.4
Précautions particulières de conservation
Pas de conditions de conservation.

6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 28, 49, 56, 98 comprimés sous plaquettes thermoformées (OPA/Alu/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
8.
NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
EU/1/15/1009/001
EU/1/15/1009/002
EU/1/15/1009/003
EU/1/15/1009/004
EU/1/15/1009/005
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
EU/1/15/1009/006
EU/1/15/1009/007
EU/1/15/1009/008
EU/1/15/1009/009
EU/1/15/1009/010
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
EU/1/15/1009/011
EU/1/15/1009/012
EU/1/15/1009/013
EU/1/15/1009/014
EU/1/15/1009/015
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprime
EU/1/15/1009/016
EU/1/15/1009/017
23
EU/1/15/1009/019
EU/1/15/1009/020
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation: 25 juin 2015
Date du dernier renouvellement : 2 juin 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
Européenne du Médicament: http://www.ema.europa.eu.
24
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Chaque comprimé orodispersible contient 10 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 37 mg de lactose (sous forme de monohydraté).
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 55,5 mg de lactose (sous forme de monohydraté).
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
Chaque comprimé orodispersible contient 30 mg d'aripiprazole.
Excipient à effet notoire:
Chaque comprimé contient 111 mg de lactose (sous forme de monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé orodispersible
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Comprimé blanc à blanc cassé, rond, gravé "10" sur une face et avec une barre de cassure sur l'autre
face, d'environ 7 mm de diamètre.
La barre de cassure n'est pas destinée à briser le comprimé.
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, plat et à bords biseautés, gravé "15" sur une face et sans inscription
sur l'autre face, d'environ 8 mm de diamètre.
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
Comprimé rond, blanc à blanc cassé, gravé "30" sur une face et avec une barre de cassure sur l'autre
face, d'environ 10,2 mm de diamètre.
La barre de cassure n'est pas destinée à briser le comprimé.
25
DONNEES CLINIQUES

4.1
Indications thérapeutiques
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement de la schizophrénie chez les adultes et les
adolescents âgés de 15 ans ou plus.
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d'épisodes maniaques chez l'adulte ayant
présenté des épisodes à prédominance maniaques et pour qui les épisodes maniaques ont répondu à un
traitement par aripiprazole (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des
troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus pour une durée allant jusque 12
semaines (voir rubrique 5.1).

4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes
Schizophrénie:
La posologie initiale recommandée d'Aripiprazole Zentiva est de 10 ou 15 mg/jour avec une posologie
d'entretien de 15 mg/jour, en une seule prise, pendant ou en dehors des repas.
Aripiprazole Zentiva est efficace dans un intervalle de doses allant de 10 à 30 mg/jour. Une
augmentation de l'efficacité pour des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée de 15 mg
n'a pas été démontrée, toutefois certains patients peuvent bénéficier d'une dose plus élevée. La dose
quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
La posologie initiale recommandée pour Aripiprazole Zentiva est de 15 mg une fois par jour pendant
ou en dehors des repas, en monothérapie ou en association (voir. rubrique 5.1). Certains patients
peuvent recevoir une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Prévention des récidives des épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I:
Pour la prévention des récidives d'épisodes maniaques chez des patients traités par aripiprazole en
monothérapie ou en association, le traitement sera maintenu à la même dose. La posologie quotidienne
peut être adaptée, une réduction de dose pourra être considérée en fonction de l'état clinique du patient.
Population pédiatrique
La schizophrénie chez l'adolescent âgé de 15 ans ou plus:
La dose recommandée d'Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré lors d'un schéma en une
fois par jour pendant ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une
forme appropriée d'aripiprazole) pendant deux jours, titrée à 5 mg pendant deux jours supplémentaires
afin d'atteindre la posologie quotidienne recommandée de 10 mg. Selon les cas, les augmentations
posologiques suivantes sont administrées par tranches de 5 mg, sans dépasser la posologie quotidienne
maximale de 30 mg (voir rubrique 5.1).
Aripiprazole Zentiva est efficace entre 10 à 30 mg/jour. Une efficacité accrue à des doses supérieures à
la dose quotidienne de 10 mg n'a pas été démontrée, même si chaque patient peut avoir un bénéfice à
une dose plus élevée.
26
15 ans car les données disponibles sur la sécurité et l'efficacité sont insuffisantes (voir rubriques 4.8 et
5.1).
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus:
La dose recommandée d'Aripiprazole Zentiva est de 10 mg/jour administré en une seule prise pendant
ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant une forme appropriée
d'aripiprazole) pendant 2 jours, titrée à 5 mg pendant 2 jours supplémentaires afin d'atteindre la
posologie quotidienne recommandée de 10 mg.
La durée du traitement doit être aussi courte que nécessaire afin de contrôler les symptômes et ne doit
pas dépasser 12 semaines. Une efficacité accrue à des doses supérieures à la dose quotidienne de 10 mg
n'a pas été démontrée et une dose quotidienne de 30 mg a été associée à une augmentation substantielle
de l'incidence des effets indésirables significatifs incluant les symptômes extrapyramidaux (SEP), la
fatigue et la prise de poids (voir rubrique 4.8). Par conséquent, des doses supérieures à 10 mg/jour
doivent être utilisées pour des cas exceptionnels et associées à une surveillance clinique étroite (voir
rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).
Les patients plus jeunes présentent un risque plus élevé de développer des événements indésirables
associés à l'aripiprazole. Par conséquent, l'utilisation d'Aripiprazole Zentiva n'est pas recommandée chez
les patients de moins de 13 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Irritabilité associée à un trouble autistique:
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18
ans n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique
5.1 mais aucune recommandation posologique ne peut être faite.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette:
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 18 ans
n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1
mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.
Populations particulières
Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données
disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L'administration doit se faire avec
prudence chez ces patients. Cependant, la dose quotidienne maximale de 30 mg peut être utilisée avec
précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients atteints d'une insuffisance rénale.
Patients âgés
La sécurité et l'efficacité d'Aripiprazole Zentiva dans le traitement de la schizophrénie et des épisodes
maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez les patients âgés de 65 ans et plus n'a pas été
établie. En raison d'une sensibilité plus grande de cette population, une dose initiale plus faible doit être
envisagée lorsque des raisons cliniques le justifient (voir rubrique 4.4).
Sexe
Aucune adaptation posologique n'est requise chez la femme par rapport à l'homme (voir rubrique 5.2).
Fumeurs
Aucune adaptation posologique n'est requise chez les fumeurs compte tenu du métabolisme
d'aripiprazole (voir rubrique 4.5).
27
Lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou du CYP2D6 avec
l'aripiprazole, la dose d'aripiprazole doit être réduite. Lorsque l'inhibiteur du CYP3A4 ou CYP2D6 est
arrêté, la dose d'aripiprazole doit alors être augmentée (voir rubrique 4.5).
Lors de l'administration concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole, la dose
d'aripiprazole doit être augmentée. Lorsque l'inducteur du CYP3A4 est arrêté, la dose d'aripiprazole
doit alors être ramenée à la posologie recommandée (voir rubrique 4.5).
Mode d'administration
Aripiprazole Zentiva est utilisé par voie orale.
Le comprimé orodispersible doit être placé dans la bouche, sur la langue, où il sera rapidement dissous
dans la salive. Il peut être pris avec ou sans liquide. Une fois dans la bouche, il est difficile de retirer
intact le comprimé orodispersible. Le comprimé orodispersible étant friable, il doit être administré
immédiatement après ouverture de la plaquette. Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans
l'eau et boire la suspension.
Les comprimés orodispersibles peuvent être utilisés comme une alternative aux comprimés chez les
patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d' Aripiprazole Zentiva (voir rubrique 5.2).

4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter
plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute
cette période.
Suicidalité
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et aux troubles de l'humeur et
dans certains cas a été rapportée rapidement après l'initiation ou le changement du traitement
antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir rubrique 4.8). Une surveillance
rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une pathologie cardiovasculaire
connue (antécédent d'infarctus du myocarde ou de maladie cardiaque ischémique, insuffisance
cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant
favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie, et traitement par des médicaments
antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle accélérée ou maligne.
Des cas d'évènements thromboemboliques (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques.
Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d'ETEV, tous
les facteurs de risque possibles d'ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par
aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises.
28
Dans les études cliniques avec l'aripiprazole, l'incidence de l'allongement du QT était comparable à cel e
observée sous placebo. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des
antécédents familiaux d'allongement du QT (voir rubrique 4.8).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, les cas rapportés de dyskinésie survenue
au cours du traitement par l'aripiprazole ont été peu fréquents. En cas d'apparition de signes et de
symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par aripiprazole, la réduction de la dose voire
l'arrêt du traitement doivent être envisagés (voir rubrique 4.8). Ces symptômes peuvent provisoirement
s'aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Autres symptômes extrapyramidaux
Dans les études cliniques en pédiatrie avec l'aripiprazole, des symptômes tels qu'une akathisie et qu'un
parkinsonisme ont été observés. Si d'autres signes et symptômes extrapyramidaux apparaissent chez un
patient traité par aripiprazole, une diminution de la posologie et une surveillance clinique étroite
doivent être envisagées.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les
études cliniques, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les
signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et
des signes d'instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie,
hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes comme une augmentation
des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK), une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une
insuffisance rénale aiguë. Cependant, des cas d'élévation des créatines phosphokinases et de
rhabdomyolyse, n'étant pas nécessairement liées au SMN, ont également été rapportés. Lorsqu'un
patient présente des signes et symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non
accompagnée d'autres signes de SMN, tous les antipsychotiques y compris l'aripiprazole doivent être
arrêtés.
Convulsions
Dans les études cliniques, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement
par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant
des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées
(voir rubrique 4.8).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois études cliniques aripiprazole contrôlées versus placebo (n=938; âge moyen: 82,4 ans;
intervalle: 56 à 99 ans), chez des patients âgés présentant un état psychotique associé à une maladie
d'Alzheimer, les patients traités par aripiprazole ont eu un risque de mortalité plus élevé
comparativement au placebo. L'incidence des décès dans le groupe des patients traités par aripiprazole
a été de 3,5% comparé à 1,7% dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès étaient variées, la
plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance
cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie) (voir rubrique 4.8).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans ces mêmes études cliniques, des effets indésirables cérébrovasculaires (par exemple accident
vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés
29
cérébrovasculaires ont été rapportés chez 1,3% des patients traités par aripiprazole comparativement à
0,6% des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas statistiquement significative.
Néanmoins, dans l'étude à dose fixe, un effet dose-dépendant significatif a été observé dans la survenue
des effets indésirables cérébrovasculaires chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
L'aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques
associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire
ou un décès, a été rapportée chez les patients traités par des antipsychotiques atypiques, y compris
l'aripiprazole. L'obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant
favoriser les complications sévères. Dans les études cliniques menées avec aripiprazole, il n'a pas été
observé de différence significative entre les groupes aripiprazole et placebo, concernant l'incidence
d'effets indésirables liés à une hyperglycémie (dont le diabète), ou concernant des valeurs anormales de
la glycémie. Les données nécessaires à une estimation précise du risque de survenue d'effets
indésirables liés à une hyperglycémie chez les patients traités par aripiprazole et par tout autre
antipsychotique atypique, permettant une comparaison directe, ne sont pas disponibles. Les signes et
symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être
recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l'aripiprazole. Une
surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients
diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir
rubrique 4.8).
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir chez les
patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Prise de poids
La prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant
des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l'utilisation d'antipsychotiques connus pour
entrainer des prises de poids et d'une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications
graves. La prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l'aripiprazole après sa
commercialisation. Lorsqu'une prise de poids a été observée, il s'agissait généralement de patients qui
présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu'un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien
ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas entraîné de prise de
poids cliniquement significative chez l'adulte (voir rubrique 5.1). Dans des études cliniques chez des
patients adolescents bipolaires au décours d'un épisode maniaque, une prise de poids a été associée à
l'utilisation d'aripiprazole après 4 semaines de traitement. La prise de poids doit être surveillée chez les
patients adolescents bipolaires lors d'épisodes maniaques. Si la prise de poids est cliniquement
significative, une diminution de la posologie doit être envisagée (voir rubrique 4.8).
Dysphagie
Des troubles du transit oesophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à
l'utilisation d`antipsychotiques, y compris l'aripiprazole.L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence
chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l'incapacité de
contrôler ces impulsions tout en prenant de l'aripiprazole. D'autres impulsions signalées comprennent:
des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une
30
prescripteurs d'interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de
nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs,
de l'alimentation excessive ou compulsive ou d'autres impulsions lorsqu'ils sont sous traitement avec
de l'aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions
peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu
lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des
impulsions peuvent nuire au patient et à d'autres personnes s'ils ne sont pas reconnus. Envisager de
réduire la dose ou d'arrêter le médicament si un patient développe de telles impulsions alors qu'il
prend de l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Patient présentant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé
Malgré la fréquence élevée des troubles bipolaires de type I associés à un TDAH, les données cliniques
de sécurité sont très limités concernant l'utilisation concomitante d'aripiprazole et de psychostimulants ;
ainsi, une extrême prudence doit être exercée lorsque ces médicaments sont co-administrés.
Chutes
L'aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et
sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de
patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ou
débilités, voir rubrique 4.2).
Lactose
Aripiprazole Zentiva comprimés contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose,
un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies
héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Du fait de son activité antagoniste des récepteurs 1-adrénergiques, l'aripiprazole peut augmenter l'effet
de certains antihypertenseurs.
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est
recommandée lors de l'association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des
effets indésirables qui s'ajoutent à ceux de l'aripiprazole, telle que la sédation (voir rubrique 4.8).
La prudence s'impose en cas d'administration concomitante de l'aripiprazole avec des médicaments
connus pour entraîner un allongement du QT ou un déséquilibre électrolytique.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'aripiprazole
La famotidine, antihistaminique H2 inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique, réduit le taux
d'absorption de l'aripiprazole, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif.
L'aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4 mais
pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les
fumeurs.
31
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (quinidine) a
augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107%, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du
métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32% et 47%. La dose
prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante
d'aripiprazole avec la quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, telles que la fluoxétine et la
paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de
dose s'appliquent.
Kétoconazole et autres inhibiteurs du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le
kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63% et 37%. L'ASC et
la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77% et 43%. Chez les
métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut
conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux
métaboliseurs rapides du CYP2D6.
L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec
l'aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques
encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration
concomitante d'aripiprazole avec le kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que
l'itraconazole et les antiprotéases, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les
mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique 4.2).
A l'arrêt du traitement de l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être
réaugmentée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant.
Lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple, le diltiazem) ou du
CYP2D6 (par exemple l'escitalopram) et d'aripiprazole, des augmentations modérées des
concentrations plasmatiques d'aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Après l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et
d'aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont respectivement diminué de 68% et 73%,
comparativement à l'aripiprazole (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes
géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont respectivement diminué de 69% et
71% après l'administration concomitante d'aripiprazole et de carbamazépine, comparativement à
l'aripiprazole administré seul.
La dose d'aripiprazole doit être multipliée par deux lorsque l'aripiprazole est co-administré avec la
carbamazépine. L'administration concomitante d'aripiprazole et d'autres inducteurs puissants du
CYP3A4 (tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, efavirenz, névirapine
et le millepertuis) est susceptible d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes
augmentations de dose sont recommandées. A l'arrêt du traitement de l'inducteur puissant du CYP3A4,
la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
Valproate et lithium
Lorsque du valproate ou du lithium ont été administrés en association à l'aripiprazole, aucune variation
cliniquement significative des concentrations d'aripiprazole n'a été observée et aucune adaptation
posologique n'est donc nécessaire lorsque du valproate ou du lithium sont administrés avec
l'aripiprazole.
Effets potentiels de l'aripiprazole sur les autres médicaments
Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet
significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (rapport dextromethorphane/ 3-
32
(dextromethorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n'ont pas démontré de potentiel
d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2 in vitro. Par conséquent, il est peu probable que
l'aripiprazole soit à l'origine d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives impliquant ces
enzymes.
Il n'a pas été observé de variation cliniquement significative des concentrations de valproate, de lithium
ou de lamotrigine lorsque l'aripiprazole était administré de manière concomitante au valproate, au
lithium ou à la lamotrigine.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole et
des signes et des symptômes pouvant être liés à un syndrome sérotoninergique peuvent survenir
notamment en cas d'administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les
inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/ inhibiteurs mixtes de la recapture de la
sérotonine et de la noradrénaline (ISRS/INSRS) ou des médicaments connus pour augmenter les
concentrations de l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).

4.6
Fertilité, grossesse et al aitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des
anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l'aripiprazole n'a
pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le
développement (voir rubrique 5.3). Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur
médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison
d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études
de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le
bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le foetus.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou
des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l'accouchement. Les
réactions suivantes ont été rapportées: agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être
étroitement surveillés (voir rubrique 4.8).
Allaitement
L'aripiprazole/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour
ne pas allaiter soit pour interrompre/s'abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le
bénéfice de l'allaitement pour l'enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
L'aripiprazole n'a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.

4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'aripiprazole a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines en raison de ses effets potentiels sur le système nerveux et sur la vue, tels que la sédation,
somnolence, syncope, vision trouble, diplopie (voir rubrique 4.8).
33
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés durant les études cliniques contrôlées versus
placebo étaient l'akathisie et les nausées, chacun apparaissant chez plus de 3% des patients traités avec
l'aripiprazole par voie orale.
Liste des effets indésirables présentés sous forme de tableau
L'incidence des effets indésirables (EI) associés au traitement par aripiprazole est présentée ci-dessous
sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais
cliniques et/ou l'utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d'organe et de fréquence: très
fréquents (1/10), fréquents (1/100 à < 1/10), peu fréquents ( 1/1 000 à < 1/100), rares ( 1/10 000 à
< 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). A l'intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés
par ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut
pas être déterminée puisqu'ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces
effets indésirables est qualifiée d'« indéterminée ».

Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections

Leucopénie
hématologiques et du
Neutropénie
système lymphatique
Thrombopénie
Affections du système
Réaction allergique
immunitaire
(par exemple réaction
anaphylactique, oedème
de Quincke
comprenant
gonflement de la
langue, oedème de la
langue, oedème de la
face, prurit allergique
ou urticaire)
Affections
Hyperprolactinémie
Coma diabétique
endocriniennes
Prolactinémie
hyperosmolaire
diminuée
Acidocétose diabétique

Troubles du
Diabète
Hyperglycémie
Hyponatrémie
métabolisme et de la
Anorexie
nutrition

Affections
Insomnie
Dépression
Tentative de suicide,
psychiatriques
Anxiété
Hypersexualité
idées suicidaires,
Impatiences
suicide accompli (voir
rubrique 4.4.)
Jeu pathologique
Troubles du contrôle
des impulsions
Hyperphagie
boulimique
Achats compulsifs
34
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Automatisme
ambulatoire
Agressivité
Agitation
Nervosité
Affections du système Akathisie
Dyskinésie tardive
Syndrome malin des
nerveux
Trouble
Dystonie
neuroleptiques
extrapyramidal
Syndrome des jambes Etat de grand mal
Tremblement
sans repos
épileptique
Céphalée
Syndrome
Sédation
sérotoninergique
Somnolence
Trouble du langage
Sensation vertigineuse
Affections oculaires
Vision trouble
Diplopie
Crise oculogyre
Photopobie
Affections cardiaques
Tachycardie
Mort subite
inexpliquée
Torsades de pointes
Arythmies
ventriculaires
Arrêt cardiaque
Bradycardie
Affections vasculaires
Hypotension
Thromboembolie
orthostatique
veineuse (y compris
embolie pulmonaire et
thrombose veineuse
profonde)
Hypertension
Syncope
Affections
Hoquet
Pneumonie de
respiratoires,
déglutition
thoraciques et
Laryngospasme
médiastinales
Spasme oropharyngé
Affections gastro-
Constipation
Pancréatite
intestinales
Dyspepsie
Dysphagie
Nausées
Diarrhée
Ptyalisme
Gêne abdominale
Vomissement
Gêne de l'estomac
Affections

Insuffisance hépatique
hépatobiliaires
Hépatite
Ictère

Affections de la peau
Rash
et du tissus sous-
Réaction de
cutané
photosensibilité
Alopécie
Hyperhidrose
Réaction
médicamenteuse avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques (syndrome
DRESS)
35
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections musculo-

Rhabdomyolyse
squelettiques et
Myalgie
systémiques
Raideur
Affections du rein et
Incontinence urinaire
des voies urinaires
Rétention urinaire
Affections

Syndrome de sevrage
gravidiques,
médicamenteux
puerpérales et
néonatal (voir rubrique
périnatales
4.6)
Affections des

Priapisme
organes de
reproduction et du
sein
Troubles généraux et Fatigue
Trouble de la
anomalies au site
thermorégulation (par
d'administraiton
exemple hypothermie,
fièvre)
Douleur thoracique
OEdème périphérique
Investigations

Poids diminué
Gain pondéral
Alanine
aminotransférase
augmentée
Aspartate
aminotransférase
augmentée
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée
Phosphatase alcaline
augmentée
QT prolongé
Glycémie augmentée
Hémoglobine
glycosylée augmentée
Fluctuation du glucose
sanguin
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
Description des effets indésirables sélectionnés
Adultes
Symptômes extrapyramidaux
Schizophrénie
­ dans une étude clinique contrôlée long-terme de 52 semaines, l'incidence des
symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été
globalement plus faible chez les patients traités par l'aripiprazole (25,8%) comparativement aux
patients traités par l'halopéridol (57,3%). Dans une étude clinique long terme de 26 semaines contrôlée
versus placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 19% chez les patients traités par
l'aripiprazole et de 13,1% chez les patients traités par le placebo. Dans une autre étude clinique
36
les patients traités par l'aripiprazole et de 15,1% chez les patients traités par l'olanzapine.

Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
­ dans une étude clinique contrôlée à 12
semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5% chez les patients traités par
aripiprazole et de 53,3% chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude clinique à 12
semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6% chez les patients traités par
aripiprazole et 17,6% chez les patients traités par lithium. Dans l'étude clinique contrôlée versus
placebo long terme à 26 semaines de phase de maintenance, l'incidence des symptômes
extrapyramidaux était de 18,2% chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7% chez les patients
traités par le placebo.
Akathisie
Dans les études cliniques contrôlées versus placebo, l'incidence d'akathisie chez les patients bipolaires
était de 12,1% avec aripiprazole et de 3,2% avec placebo. Chez les patients schizophrènes, l'incidence
d'akathisie était de 6,2% avec aripiprazole et de 3,0% avec placebo.
Dystonie
Effet de classe: des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d'un groupe musculaire
ont été rapportés chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes
dystoniques incluent: spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la
gorge, une difficulté à avaler, une difficulté à respirer et/ou une protrusion de la langue. Alors que ces
symptômes peuvent survenir à faibles doses, ils ont été rapportés plus fréquemment et avec une plus
grande sévérité avec des antipsychotiques de première génération de forte puissance et à plus fortes
doses. Un risque élevé de dystonie aigüe a été observé dans des groupes d'hommes et de jeunes.
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une
augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapport
à la valeur initiale après traitement avec l'aripiprazole (rubrique 5.1).
Investigations
Parmi les patients ayant présenté des variations des paramètres biologiques standards et lipidiques
pouvant être cliniquement significatives (voir rubrique 5.1), il n'a pas été observé de différence
importante de leur état clinique entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo. Des élévations des
CPK (créatine-phosphokinase), généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez
3,5% des patients traités par l'aripiprazole et chez 2,0% des patients traités par le placebo.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus

Dans un essai clinique à court terme contre placebo mené chez 302 adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à
l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous
aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo):
somnolence/sédation et trouble extrapyramidal ont été très fréquents ( 1/10), sécheresse de la bouche,
augmentation de l'appétit et hypotension orthostatique ont été fréquemment rapportés ( 1/100, < 1/10).
Le profil de sécurité lors d'un essai d'extension, en ouvert, sur 26 semaines était similaire à celui
observé lors de l'essai à court terme contre placebo.
Le profil de sécurité d'un essai contrôlé en double aveugle contre placebo était également similaire à
l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment que chez les patients
pédiatriques sous placebo: perte de poids, augmentation de l'insulinémie, arythmie et leucopénie ont
été rapportées fréquemment ( 1/100, < 1/10).
37
exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 2 ans, révèle une incidence de prolactine plasmatique
basse chez les filles (<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml) de 29,5% et 48,3%, respectivement.
Au sein d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, exposée à une
posologie allant de 5 mg à 30 mg d'aripiprazole pendant une période allant jusqu'à 72 mois, l'incidence
d'une prolactine sérique basse chez les filles (<3 ng/ml) et chez les garçons (<2 ng/ml) était
respectivement de 25,6% et 45,0%.
Lors de deux essais à long terme chez des adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie et
des patients bipolaires traités avec l'aripiprazole, l'incidence de la basse prolactinémie chez les femmes
(< 3 ng/ml) et chez les hommes (< 2 ng/ml) était de 37,0 % et de 59,4 %, respectivement.

Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans et plus

La fréquence et la nature des effets indésirables chez les adolescents atteints de troubles bipolaires de
type I étaient similaires à celles observées chez les adultes, à l'exception des réactions suivantes: très
fréquemment ( 1/10) somnolence (23,0%), troubles extrapyramidaux (18,4%), akathisie (16,0%) et
fatigue (11,8%) ; fréquemment ( 1/100, < 1/10) douleur abdominale supérieure, augmentation de la
fréquence cardiaque, prise de poids, augmentation de l'appétit, contractions musculaires et dyskinésie.
Les effets indésirables suivants avaient une relation effet-dose possible: troubles extrapyramidaux
(l'incidence était de 9,1% à une posologie de 10 mg, 28,8% à une posologie de 30 mg et 1,7% pour le
placebo) ; et akathisie (l'incidence était de 12,1% à une posologie de 10 mg, 20,3% à une posologie de
30 mg et 1,7% pour le placebo).
Les variations moyennes de poids chez l'adolescent présentant des troubles bipolaires de type I après 12
et 30 semaines de traitement étaient respectivement de 2,4 kg et 5,8 kg avec l'aripiprazole et de 0,2 kg
et 2,3 kg avec le placebo.
Dans la population pédiatrique, une somnolence et une fatigue ont été observées plus fréquemment
chez les patients atteints de troubles bipolaires par rapport à ceux atteints de schizophrénie.
Dans la population pédiatrique atteinte de troubles bipolaires (patients âgés de 10 à 17 ans), exposée au
produit sur des périodes allant jusqu'à 30 semaines, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine
était de 28,0% chez les filles (<3 ng/ml) et de 53,3% chez les garçons (<2 ng/ml).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'hypersexualité, les achats compulsifs, l'hyperphagie boulimique et
l'alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l'aripiprazole (voir
rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9
Surdosage
Signes et symptômes
Dans les études cliniques et après la commercialisation, les surdosages aigus, accidentels ou
intentionnels, avec l'aripiprazole seul à des doses allant jusqu'à 1260 mg ont été rapportés chez les
patients adultes, sans issue fatale. Les signes et symptômes potentiellement importants qui ont été
observés comprenaient une léthargie, une augmentation de la pression artérielle, une somnolence, une
tachycardie, des nausées et vomissements et la diarrhée. De plus, des cas de surdosage accidentels avec
l'aripiprazole seul (à des doses allant jusqu'à 195 mg) ont été rapportés chez des enfants, sans issue
38
somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux.
Prise en charge du surdosage
La prise en charge du surdosage est essentiellement symptomatique, par le maintien de la fonction
respiratoire, d'une oxygénation et d'une ventilation, et par la prise en charge des symptômes. La
possibilité d'une intoxication polymédicamenteuse doit être envisagée. Par conséquent, une surveillance
cardiovasculaire doit être instaurée immédiatement et doit comprendre un enregistrement de
l'électrocardiogramme en continu pour déceler d'éventuelles arythmies. Après tout surdosage confirmé
ou suspecté avec l'aripiprazole, une surveillance médicale étroite et cardiovasculaire doivent être
poursuivis jusqu'à la guérison du patient.
L'administration de 50 g de charbon activé, une heure après l'administration d'aripiprazole, a diminué
la Cmax de l'aripiprazole d'environ 41% et l'ASC d'environ 51%, ce qui suggère que le charbon peut
être efficace pour le traitement du surdosage.
Hémodialyse
Bien qu'il n'y ait pas d'information concernant l'intérêt de l'hémodialyse dans le traitement d'un
surdosage avec l'aripiprazole, il est peu probable que l'hémodialyse soit utile pour la prise en charge du
surdosage puisque l'aripiprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Psycholeptiques, autres antipsychotiques, code ATC: N05AX12
Mécanisme d'action
L'efficacité de l'aripiprazole dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être
due à l'association de son activité agoniste partielle sur le récepteur dopaminergique D2 et
sérotoninergique 5-HT1A et de son activité antagoniste sur le récepteur sérotoninergique 5-HT2A.
L'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes dans des modèles animaux d'hyperactivité
dopaminergique et des propriétés agonistes dans des modèles animaux d'hypoactivité dopaminergique.
L'aripiprazole a montré une grande affinité in vitro pour les récepteurs dopaminergiques D2 et D3,
sérotoninergiques 5-HT1A et 5-HT2A, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D4,
sérotoninergiques 5-HT2C et 5-HT7, 1-adrénergiques et histaminiques H1. L'aripiprazole a également
montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d'affinité notable pour les
récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types
dopaminergiques et sérotoninergiques peut expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
Dans une étude de tomographie par émission de positron chez le volontaire sain, utilisant des doses
allant de 0,5 à 30 mg administrées en une prise quotidienne pendant deux semaines, l'aripiprazole a entraîné
une réduction dose-dépendante de la liaison du 11C-raclopride (un ligand du récepteur D2/D3) au niveau du
noyau caudé et du putamen.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes
Schizophrénie

Dans trois études court terme (4 à 6 semaines) contrôlées versus placebo portant sur 1.228 patients
adultes schizophrènes présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a montré une
39
placebo.
Chez les patients adultes ayant initialement répondu au traitement, l'aripiprazole a démontré son
efficacité à maintenir cette amélioration clinique au long cours. Dans une étude contrôlée versus
halopéridol, le pourcentage de patients répondeurs avec maintien de la réponse au traitement à 52
semaines était similaire dans les deux groupes (aripiprazole 77% et halopéridol 73%). Le pourcentage
total de patients ayant terminé l'étude était significativement plus élevé chez les patients sous
aripiprazole (43%) que chez les patients sous halopéridol (30%). Les scores des échelles utilisées
comme critères secondaires, comprenant l'échelle PANSS et l'échelle de dépression de Montgomery et
Åsberg (MADRS), ont montré une amélioration sous aripiprazole significativement plus importante
que sous halopéridol.
Dans une étude contrôlée versus placebo de 26 semaines chez des patients adultes schizophrènes
stabilisés, la réduction du taux de rechute a été significativement plus importante dans le groupe
aripiprazole (34%) par rapport au groupe placebo (57%).
Prise de poids
Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas provoqué de prise de poids cliniquement significative.
Dans une étude internationale de 26 semaines en double aveugle et contrôlée versus olanzapine, ayant
porté sur 314 patients adultes schizophrènes et dont le critère principal était la prise de poids, les
patients ayant eu une prise de poids d'au moins 7% (c'est à dire une prise de poids d'au moins 5,6 kg
pour un poids moyen à l'inclusion d'environ 80,5 kg) étaient significativement moins nombreux sous
aripiprazole (n= 18, ou 13% des patients évaluables), comparativement à l'olanzapine (n= 45, ou 33%
des patients évaluables).
Paramètres lipidiques
Dans une analyse poolée des études cliniques contrôlées versus placebo chez l'adulte sur les paramètres
lipidiques, il n'a pas été démontré que l'aripiprazole entraînait des modifications cliniquement
significatives du taux de cholestérol total, de triglycérides, de lipotrotéines de haute densité (HDL) et
de lipoprotéines de basse densité (LDL).
Prolactine
Le taux de prolactine a été évalué dans tous les essais de toutes les doses d'aripiprazole (n = 28 242).
L'incidence d'une hyperprolactinémie ou augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole (0,3 %) a été égale à celle observée avec le placebo (0,2 %). Chez les patients
recevant l'aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 42 jours et la durée médiane de 34 jours.
L'incidence d'une hypoprolactinémie ou diminution du taux de prolactine sérique chez les patients
traités par aripiprazole a été de 0,4 %, contre 0,02 % chez les patients recevant le placebo. Chez les
patients recevant l'aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 30 jours et la durée médiane de
194 jours.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
Dans deux études cliniques de 3 semaines à doses flexibles en monothérapie, contrôlées versus
placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles
bipolaires de type I, l'aripiprazole a montré une efficacité supérieure au placebo dans la réduction des
symptômes maniaques sur 3 semaines. Ces études cliniques incluaient des patients avec ou sans
caractéristiques psychotiques et avec ou sans cycle rapide.
Dans une étude clinique de 3 semaines à dose fixe en monothérapie, contrôlée versus placebo, incluant
des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I,
l'aripiprazole n'a pas réussi à démontrer une efficacité supérieure au placebo.
Dans deux études cliniques de 12 semaines en monothérapie contrôlées versus placebo et versus
substance active chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de
troubles bipolaires de type I avec ou sans caractéristiques psychotiques, l'aripiprazole a montré une
efficacité supérieure au placebo à la 3ème semaine et un maintien de l'efficacité comparable au lithium
40
de patients en rémission symptomatique de la manie par rapport au lithium ou à l'halopéridol à la
12ème semaine.
Dans une étude clinique de 6 semaines contrôlée versus placebo, incluant des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, avec ou sans
caractéristiques psychotiques qui étaient partiellement non répondeurs au lithium ou au valproate en
monothérapie pendant 2 semaines à des taux sériques thérapeutiques, l'association d'aripiprazole eu
pour effet une efficacité supérieure au lithium ou au valproate en monothérapie sur la réduction des
symptômes maniaques.
Dans une étude clinique de 26 semaines contrôlée versus placebo, suivie d'une phase d'extension de 74
semaines, chez des patients maniaques arrivés au stade de rémission sous aripiprazole pendant une
phase de stabilisation, avant la randomisation, l'aripiprazole a montré une supériorité par rapport au
placebo dans la prévention des récurrence bipolaires, principalement en prévenant les récidives
d'épisodes maniaques mais n'a pas réussi à montrer une supériorité sur le placébo dans la prévention
des récidives des épisodes dépressifs.
Lors d'un essai contrôlé versus placebo, sur 52 semaines, mené chez des patients présentant des
épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I ayant atteint une rémission
prolongée (scores totaux échelle d'évaluation de la manie de Young [YMRS] and MADRS 12) sous
aripiprazole (10 mg/jour à 30 mg/jour) en association au lithium ou au valproate pendant 12 semaines
consécutives, l'association à l'aripiprazole a démontré une supériorité sur le placebo avec une
diminution de risque de 46% (hazard ratio de 0,54) dans la prévention des récidives bipolaires et une
diminution de risque de 65% (hazard ratio de 0,35) dans la prévention des récidives d'épisodes
maniaques comparé au placebo en association. L'aripiprazole en association a démontré une supériorité
sur le placebo sur le score Clinical Global -Version bipolaire (CGI-BP) de sévérité de la maladie (SOI ;
manie), critère d'évaluation secondaire.
Dans cet essai, les investigateurs ont assigné aux patients, en ouvert, soit du lithium soit du valproate en
monothérapie, afin de déterminer une non-réponse partielle. Les patients étaient stabilisés pendant au
moins 12 semaines consécutives avec l'association aripiprazole et le même thymorégulateur.
Les patients stabilisés ont ensuite été randomisés afin de continuer le même thymorégulateur avec
l'aripiprazole ou le placebo en double-aveugle. Quatre sous-groupes de thymorégulateurs ont été
évalués pendant la phase randomisée: aripiprazole + lithium; aripiprazole + valproate; placebo +
lithium; placebo + valproate.
Les taux Kaplan-Meier pour la récidive de tout épisode d'humeur dans le bras des traitements en
association étaient de 16% pour aripiprazole + lithium et de 18% pour aripiprazole + valproate
comparés à 45% pour placebo + lithium et de 19% pour placebo + valproate.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez l'adolescent

Dans un essai de 6 semaines contre placebo mené chez 302 patients adolescents schizophrènes (âgés de
13 à 17 ans), présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a été associé à une
amélioration statistiquement significative des symptômes psychotiques supérieure au placebo.
Dans une sous-analyse de patients adolescents âgés de 15 à 17 ans, représentant 74% de la population
totale incluse, le maintien de l'effet a été observé sur l'essai d'extension de 26 semaines en ouvert.
Dans un essai de 60 à 89 semaines, randomisé, en double-aveugle, contrôlé contre placebo chez des
sujets adolescents (n = 146 ; âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, il y avait une différence
statistiquement significative du taux de rechute des symptômes psychotiques entre le groupe
aripiprazole (19,39 %) et le groupe placebo (37,50 %). La valeur estimée du rapport de risque (RR)
était 0,461 (intervalle de confiance à 95 %, 0,242 à 0,879) dans la population totale. Dans les analyses
de sous-groupes, la valeur estimée du RR était 0,495 chez les sujets âgés de 13 à 14 ans par rapport à
0,454 chez ceux âgés de 15 à 17 ans. Toutefois, la valeur estimée du RR pour le groupe plus jeune (13
à 14 ans) n'était pas précise, reflétant le plus petit nombre de sujets dans ce groupe (aripiprazole, n =
41
permettait pas de conclure sur la présence d'un effet du traitement. Au contraire, l'intervalle de
confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36) allait
de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, il était possible de conclure pour un effet du traitement chez les
patients les plus âgés.
Episodes maniaques dans troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé versus placebo conduit chez 296
enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes
maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM-
IV (manuel disagnostique et statistique des troubles mentaux), et présentant un score YMRS initial
20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale d'efficacité, 139 patients présentaient un
diagnostic de TDAH associé.
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4ème et 12ème
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a été
plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a
pas été établit.
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3%), la somnolence (27,3%), les
céphalées (23,2%) et les nausées (14,1%). La prise moyenne de poids dans un intervalle de traitement
de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo.
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L'aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines,
contrôlées versus placebo [l'une à dose flexible (2-15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5, 10 ou 15
mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 2 mg/jour, augmentée à 5
mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires de 5 mg/jour jusqu'à
atteindre la dose requise. Plus de 75% des patients avaient un âge inférieur à 13 ans. L'aripiprazole a
démontré une supériorité statistiquement significative comparativement au placebo sur la sous-échelle
"irritabilité" de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la pertinence clinique de ces
résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la prise de poids et des
modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long terme était limitée à 52
semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine chez les filles
(<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml), dans le groupe des patients traités par aripiprazole, était
respectivement de 27/46 (58,7%) et 258/298 (86,6%). Dans les études contrôlées versus placebo, la
prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras aripiprazole.
L'aripiprazole a également été étudié lors d'une étude de maintenance au long cours, contrôlée versus
placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2-15 mg/jour) de 13 à 26 semaines, les
patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit recevaient du
placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l'analyse Kaplan-Meier
étaient de 35% pour l'aripiprazole et de 52% pour le placebo ; le hazard ratio des rechutes au cours des
16 semaines suivantes (aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence statistiquement non
significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation (jusqu'à 26 semaines)
était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 2,2 kg pour
l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde phase de
l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés durant la
phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas.

Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)

L'efficacité de l'aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles
de la Tourette (aripiprazole: n = 99, placebo: n = 44) dans une étude randomisée, en double aveugle et
contre placebo, d'une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la fourchette de
doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients étaient âgés de 7 à
42
des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale [TTS-YGTSS]) à la date d'inclusion. Entre l'inclusion
et la semaine 8, l'aripiprazole a montré une amélioration sur l'échelle TTS-YGTSS de 13,35 pour le
groupe de dose faible (5 ou 10 mg), de 16,94 pour le groupe de dose élevée (10 ou 20 mg), et de 7,09
dans le groupe placebo.
L'efficacité de l'aripiprazole chez les patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la
Tourette (aripiprazole: n = 32, placebo: n = 29) a également été évaluée à doses flexibles de 2 mg/jour
à 20 mg/jour, la dose initiale étant de 2 mg, dans une étude randomisée, en double aveugle et contre
placebo, d'une durée de 10 semaines, réalisée en Corée du Sud. Les patients étaient âgés de 6 à 18 ans
et leur score moyen initial sur l'échelle TTS-YGTSS était de 29. Une amélioration de 14,97 sur
l'échelle TTS-YGTSS a été observée entre l'inclusion et la semaine 10 dans le groupe aripiprazole, et
de 9,62 dans le groupe placebo.
Dans ces deux essais à court terme, la pertinence clinique des résultats d'efficacité n'a pas été établie,
compte tenu de la taille de l'effet du traitement par rapport à l'important effet placebo et des effets
incertains sur le fonctionnement psycho-social. Aucune donnée à long terme n'est disponible en ce qui
concerne l'efficacité et la sécurité de l'aripiprazole dans cette affection fluctuante.
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec le médicament de référence contenant de l'aripiprazole dans un ou plusieurs sous-
groupes de la population pédiatrique dans le cadre du traitement de la schizophrénie et des troubles
bipolaires affectifs (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'aripiprazole est bien absorbé avec un pic plasmatique atteint dans les 3 à 5 heures après
administration. L'aripiprazole subit un métabolisme pré-systémique minime. La biodisponibilité orale
absolue du comprimé est de 87%. Un repas riche en graisses n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de
l'aripiprazole.
Distribution
L'aripiprazole est largement distribué dans l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9
l/kg indiquant une distribution extravasculaire importante. Aux concentrations thérapeutiques,
l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole sont liés à plus de 99% aux protéines plasmatiques, et
principalement à l'albumine.
Biotransformation
L'aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation:
la déhydrogénation, l'hydroxylation et la N-déalkylation. D'après les études in vitro, les enzymes
CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déhydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la
N-déalkylation étant catalysée par le CYP3A4. L'aripiprazole est la principale entité présente dans la
circulation systémique. A l'état d'équilibre, le métabolite actif, le déhydro- aripiprazole, représente
environ 40% de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
Elimination
La demi-vie moyenne d'élimination de l'aripiprazole est d'environ 75 heures chez les métaboliseurs
rapides du CYP2D6 et d'environ 146 heures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6.
La clairance corporelle totale de l'aripiprazole est de 0,7 ml/min/kg, et est principalement hépatique.
43
retrouvée dans les urines et environ 60% dans les selles. Moins de 1% d'aripiprazole inchangé a été
éliminé dans les urines et approximativement 18% a été retrouvé inchangé dans les selles.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole chez les patients pédiatriques âgés
de 10 à 17 ans était similaire à celle des adultes après correction des différences de poids corporels.
Pharmacocinétique dans les populations particulières
Patients âgés
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets adultes
plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n'a été trouvé lors d'une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Sexe
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets sains de sexe masculin et
ceux de sexe féminin. De même, aucun effet détectable lié au sexe n'a été trouvé lors d'une analyse
pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Tabagisme
L'analyse de population n'a pas révélé d'effet cliniquement significatif lié au tabac sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole.
Origine ethnique
L'évaluation pharmacocinétique de population n'a pas montré de différences liées à l'origine ethnique
sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole.

Insuffisance rénale

Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole sont similaires
chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les sujets sains jeunes.
Insuffisance hépatique
Une étude en dose unique chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés
(Child-Pugh Classes A, B, et C) n'a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la
pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole. Toutefois, cette étude a inclus
seulement 3 patients avec une cirrhose du foie de Classe C, ce qui est insuffisant pour conclure sur leur
capacité métabolique.

5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et
de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions
largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'homme, montrant que ces effets
étaient limités ou non significatifs en pratique clinique. Ces effets comprenaient une toxicité
corticosurrénalienne dose-dépendante (accumulation de pigments de lipofuscine et/ou perte de cellules
parenchymateuses) chez le rat après 104 semaines pour des doses allant de 20 à 60 mg/kg/jour (3 à 10
fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme) et une
augmentation des carcinomes corticosurrénaliens et des complexes adénomes/carcinomes
corticosurrénaliens chez la rate pour une dose à 60 mg/kg/jour (10 fois l'ASC moyenne à l'état
d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'homme). La plus haute exposition non oncogène
chez la rate a été 7 fois l'exposition chez l'homme à la dose recommandée.
44
des métabolites hydroxy de l'aripiprazole dans la bile du singe après administration orale répétée de
doses allant de 25 à 125 mg/kg/jour (1 à 3 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale
recommandée chez l'homme ou 16 à 81 fois la dose maximale recommandée chez l'homme exprimée
en mg/m²). Toutefois, les concentrations des dérivés sulfoconjugués des métabolites hydroxy de
l'aripiprazole dans la bile humaine à la dose la plus forte proposée, 30 mg par jour, étaient inférieurs ou
égales à 6% des concentrations biliaires retrouvées chez les singes inclus dans l'étude de 39 semaines et
étaient bien en deçà (6%) de leurs limites de solubilité in vitro.
Dans des études à dose répétée menées chez le rat et le chien juvéniles, le profil toxicologique de
l'aripprazole était comparable à celui observé chez l'animal adulte et aucune neurotoxicité ou aucun
effet indésirable sur le développement n'a été observé.
L'aripiprazole a été considéré non génotoxique sur la base des résultats d'une batterie d'études
standards de génotoxicité. L'aripiprazole n'a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la
reproduction. Une toxicité sur le développement, comprenant un retard dose-dépendant de l'ossification
foetale et d'éventuels effets tératogènes, a été observée chez les rats pour des doses correspondant à une
exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins pour des doses correspondant à une
exposition égale à 3 et 11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée
chez l'homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la
toxicité sur le développement.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1
Liste des excipients
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Hydroxypropylcellulose
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Acésulfame de potassium
Arôme mangue (constitué d'arômes de nature identique, de maltodextrine de maïs, de gomme arabique
(E 414), de triacétine (E 1518), de propylène glycol (E 1520) et d'humidité)
Stéarate de magnésium

6.2
Incompatibilités
Sans objet.

6.3
Durée de conservation
2 ans

6.4
Précautions particulières de conservation
Pas de conditions de conservation.

6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 28 ou 49 comprimés orodispersibles sous plaquettes thermoformées (OPA/Alu/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6
Précautions particulières d'élimination
45
7.
TITULAIRE D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
8.
NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
EU/1/15/1009/021
EU/1/15/1009/022
EU/1/15/1009/023
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
EU/1/15/1009/024
EU/1/15/1009/025
EU/1/15/1009/026
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
EU/1/15/1009/027
EU/1/15/1009/028
EU/1/15/1009/029
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation: 25 juin 2015
Date du dernier renouvellement : 2 juin 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
Européenne du Médicament: http://www.ema.europa.eu.
46
ANNEXE II

A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉ
RATION DES
LOTS

B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
47
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Zentiva S.A.
50 Theodor Pallady Blvd.
District 3, 032266
Bucharest
Romania

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURS pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107c(7) de la directive 2001/83/CE et ses
actualisations publiées sur le portail web européen des medicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de Gestion des Risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de
mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
·
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
·
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
48
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE













A. ÉTIQUETAGE

BOITE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 5 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté . Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/001
EU/1/15/1009/002
EU/1/15/1009/003
EU/1/15/1009/004
EU/1/15/1009/005
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES



BOITE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/006
EU/1/15/1009/007
EU/1/15/1009/008
EU/1/15/1009/009
EU/1/15/1009/010
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES



BOITE


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 15 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/011
EU/1/15/1009/012
EU/1/15/1009/013
EU/1/15/1009/014
EU/1/15/1009/015
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES



BOITE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 30 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
56 comprimés
98 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/016
EU/1/15/1009/017
EU/1/15/1009/018
EU/1/15/1009/019
EU/1/15/1009/020
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimé
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES



BOITE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimé orodispersibles
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé orodispersible contient 10 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé orodispersible
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/021
EU/1/15/1009/022
EU/1/15/1009/023
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimé orodispersible
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES



BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé orodispersible
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/024
EU/1/15/1009/025
EU/1/15/1009/026
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimé orodispersible
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES



BOITE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé orodispersible contient 30 mg d'aripiprazole.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé orodispersible
14 comprimés
28 comprimés
49 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1009/027
EU/1/15/1009/028
EU/1/15/1009/029
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimé orodispersible
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNEES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOFORMÉES

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
aripiprazole
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Zentiva, k.s.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRES


B. NOTICE


Aripiprazole Zentiva 5 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés
Aripiprazole

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Garder cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir
rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
Aripiprazole Zentiva contient le principe actif aripiprazole et appartient à une classe de médicaments
appelés antipsychotiques. Il est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 15 ans ou plus pour
traiter une maladie caractérisée par des symptômes tels que le fait d'entendre, de voir ou de sentir des
choses qui n'existent pas, d'avoir une suspicion inhabituelle, des croyances erronées, un discours et un
comportement incohérents et un retrait affectif et social. Les personnes qui présentent cette maladie
peuvent également se sentir déprimées, coupables, anxieuses ou tendues.
Aripiprazole Zentiva est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 13 ans ou plus pour traiter des
symptômes de type sentiment d'euphorie, une énergie excessive, une diminution du besoin de sommeil, le
fait de parler trop vite avec une accélération des idées et parfois une irritabilité sévère. Chez l'adulte, il
prévient également la survenue de ces symptômes chez les patients ayant répondu au traitement par
Aripiprazole Zentiva.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva

Ne prenez jamais Aripiprazole Zentiva

·
si vous êtes allergique à l'aripiprazole ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou si vous voulez vous faire
du mal.
Avant le traitement par Aripiprazole Zentiva, prévenez votre médecin si vous présentez l'un des troubles
·
taux élevé de sucre dans le sang (se manifestant par des symptômes tels que soif excessive, urines
abondantes, augmentation de l'appétit et sensation de faiblesse) ou antécédents familiaux de
diabète.
·
Crises d'épilepsie (convulsions), car votre médecin pourra mettre en place une surveillance plus
étroite.
·
mouvements musculaires involontaires, irréguliers, en particulier au niveau de la face.
·
maladies cardiovasculaires (maladies du coeur et de la circulation sanguine), antécédents
familiaux de maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique
transitoire ("attaque"), pression artérielle anormale.
·
caillots sanguins, ou antécédents familiaux de caillots sanguins, car les antipsychotiques ont été
associés à la formation de caillots sanguins.
·
antécédent de paris (jeux) excessifs.
Si vous constatez une prise de poids, des mouvements anormaux, une somnolence gênant votre activité
quotidienne habituelle, si vous rencontrez des difficultés pour avaler ou si vous présentez des symptômes
allergiques, prévenez votre médecin.
Si vous êtes une personne âgée souffrant de démence (perte de la mémoire et d'autres capacités mentales)
et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire ("attaque"),
vous ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou d'auto-agression. Des
idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous souffrez de raideur musculaire ou d'inflexibilité avec une
forte fièvre, sueurs, altération des facultés mentales, ou battements du coeur très rapides ou irréguliers.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des envies ou
besoins impérieux d'adopter un comportement qui vous est inhabituel et que vous ne pouvez pas résister
à l'impulsion, au besoin ou à la tentation d'effectuer des activités qui pourraient être dangereuses pour
vous-même ou pour les autres. C'est ce qu'on appelle les troubles du contrôle des impulsions, qui
comprennent des comportements tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses
excessives, pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec une augmentation des pensées et
des sensations à caractère sexuel.
Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre le traitement.
L'aripiprazole peut causer de la somnolence, une chute de la tension artérielle en position debout, des
étourdissements et des changements dans votre capacité à vous mouvoir et de votre équilibre, ce qui peut
entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises, en particulier si vous êtes un patient âgé ou
débilité.

Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 13 ans. On ignore s'il
est sûr et efficace chez ces patients.

Autres médicaments et Aripiprazole Zentiva
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament, y compris les médicaments délivrés sans ordonnance.
Médicaments réduisant la pression artérielle: Aripiprazole Zentiva peut augmenter l'effet des médicaments
utilisés pour réduire la pression artérielle. Vous devez informer votre médecin si vous prenez un
médicament contre l'hypertension artérielle.
La prise d'Aripiprazole Zentiva avec certains autres médicaments peut nécessiter un changement de votre
dose d'Aripiprazole Zentiva. Il est particulièrement important d'informer votre médecin si vous prenez les
médicaments suivants:
·
médicaments correcteurs du rythme cardiaque (tels que quinidine, amiodarone, flécaïnide)
antidépresseurs ou médicaments à base de plantes utilisés pour traiter la dépression et l'anxiété
(tels que fluoxétine, paroxétine, venlafaxine, millepertuis)
·
médicaments antifongiques (tels que kétoconazole, itraconazole)
·
certains médicaments utilisés pour traiter l'infection par le VIH (tels qu'éfavirenz, névirapine, et
des inhibiteurs de la protéase comme indinavir, ritonavir)
·
anticonvulsivants utilisés pour traiter l'épilepsie (tels que carbamazépine, phénytoïne,
phénobarbital)
·
certains antibiotiques utilisés pour traiter la tuberculose (rifabutine, rifampicine)
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d'effets indésirables ou réduire l'effet d'Aripiprazole
Zentiva ; en cas de survenue d'un symptôme inhabituel alors que vous prenez un de ces médicaments et
recevez Aripiprazole Zentiva, vous devez consulter votre médecin.
Des médicaments qui augmentent le taux de sérotonine sont généralement utilisés pour le traitement
d'affections incluant la dépression, les troubles anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif
(TOC) et les phobies, ainsi que la migraine et la douleur:
·
triptans, tramadol et tryptophane, utilisés dans les affections incluant la dépression, les troubles
anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et les phobies, ainsi que dans la
migraine et la douleur
·
inhibiteur sélectif de la recapture de la sésotonine (ISRS) (comme la paroxétine et la fluoxétine),
utilisés dans la dépression, les TOC, la panique et l'anxiété
·
autres antidépresseurs (tels que la venlafaxine et le tryptophane), utilisés dans la dépression
majeure
·
antidépresseurs tricycliques (tels que la clomipramine et l'amitriptyline), utilisés dans la
dépression
·
millepertuis (Hypericum perforatum), utilisé en phytothérapie contre la dépression légère
·
analgésiques (tels que le tramadol et la péthidine), utilisés pour soulager la douleur
·
triptans (comme le sumatriptan et le zolmitriptan), utilisés dans le traitement de la migraine.
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d'effets secondaires ; si vous ressentez un symptôme
inhabituel, alors que vous prenez l'un de ces médicaments en même temps qu'Aripiprazole Zentiva,
consultez votre médecin.

Aripiprazole Zentiva avec des aliments, des boissons et de l'alcool
Ce médicament peut se prendre pendant ou en dehors des repas.
La consommation d'alcool doit être évitée.

Grossesse, al aitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou projetez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé Aripiprazole
Zentiva durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse): tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s'alimenter. Si
votre bébé développe l'un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Si vous prenez Aripiprazole Zentiva, votre médecin vous dira si vous devez allaiter en tenant compte du
bénéfice que vous retirerez du traitement et du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant. Vous ne devez
pas faire les deux (être traitée et allaiter). Demandez à votre médecin quelle est la meilleure façon de
nourrir votre enfant si vous recevez ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des étourdissements et des problèmes de vision peuvent survenir pendant le traitement par ce médicament
(voir rubrique 4). Cela doit être pris en considération dans les cas où une vigilance totale est requise, par
exemple lors de la conduite d'un véhicule ou lors de l'utilisation de machines.

Aripiprazole Zentiva contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce

Aripiprazole Zentiva contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

La dose recommandée pour l'adulte est de 15 mg par jour en une seule prise. Toutefois, votre
médecin peut diminuer la dose ou l'augmenter jusqu'à 30 mg par jour maximum en une seule prise.

Utilisation chez les enfants et les adolescents
Ce médicament peut être débuté à une dose faible sous la forme solution buvable (liquide). La dose peut
être augmentée graduellement afin d'atteindre
pour les adolescents la dose recommandée de 10 mg
une fois par jour. Cependant, votre médecin peut prescrire une dose plus faible ou plus élevée jusqu'au
maximum de 30 mg une fois par jour.
Si vous avez l'impression que l'effet de votre Aripiprazole Zentiva est trop fort ou trop faible, consultez
votre médecin ou votre pharmacien.

Efforcez-vous de prendre Aripiprazole Zentiva au même moment chaque jour. Vous pouvez prendre
le comprimé avant, pendant ou après les repas. Prenez toujours le comprimé avec de l'eau, en l'avalant tel
quel.

Même si vous vous sentez mieux, ne changez pas la dose ou n'arrêtez pas de prendre votre traitement
par Aripiprazole Zentiva sans avoir préalablement consulté votre médecin.
Aripirazole Zentiva 10mg et 30 mg comprimés: la barre de cassure n'est pas destinée à briser le comprimé.

Si vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que vous n'auriez dû
Si vous vous rendez compte que vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que ce que votre médecin
vous a prescrit (ou si quelqu'un d'autre a pris de votre Aripiprazole Zentiva), contactez immédiatement
votre médecin. Si vous n'arrivez pas à joindre votre médecin, allez à l'hôpital le plus proche et apportez la
boîte avec vous.
Des patients ayant pris trop d'aripiprazole ont présenté les symptômes suivants:
·
battements rapides du coeur, agitation/agressivité, troubles de l'élocution
·
mouvements anormaux (en particulier du visage ou de la langue) et réduction du niveau de
conscience.
Les autres symptômes peuvent inclure:
·
confusion aiguë, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, de respiration rapide et de
transpiration,
·
raideur musculaire et somnolence ou envie de dormir, respiration lente, étouffement,
augmentation ou réduction de la pression artérielle, anomalies du rythme cardiaque.
En présence d'un des symptômes ci-dessus, contactez immédiatement votre médecin ou un hôpital.

Si vous oubliez de prendre Aripiprazole Zentiva
Si vous avez oublié une dose, prenez-la aussitôt que vous vous en rendez compte mais ne prenez pas deux
doses le même jour.


Si vous cessez de prendre Aripiprazole Zentiva

N'arrêtez pas le traitement simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important de continuer à

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10):
·
diabète,
·
insomnie,
·
sensations d'anxiété,
·
sensation d'agitation, incapacité à demeurer immobile/tranquille,
·
akathisie (sensation inconfortable d'agitation interne et un besoin irrésistible de bouger
constamment),
·
mouvements brefs et saccadés involontaires, écriture incontrôlable,
·
tremblement,
·
céphalées,
·
sensation de fatigue,
·
somnolence,
·
étourdissements,
·
vision tremblante et trouble,
·
diminution de la fréquence des selles ou difficultés de défécation,
·
indigestion,
·
se sentir mal,
·
hypersécrétion salivaire,
·
vomissements,
·
se sentir fatigué.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100):
·
diminution ou augmentation des taux sanguins de l'hormone prolactine,
·
hyperglycémie,
·
dépression,
·
intérêt sexuel altéré ou hypersexualité,
·
mouvements incontrôlables de la bouche, de la langue et des membres (dyskinésie tardive),
·
trouble musculaire provoquant des mouvements de torsion (dystonie),
·
jambes sans repos,
·
vision double,
·
sensibilité de l'oeil à la lumière,
·
fréquence cardiaque rapide,
·
chute brutale de la pression artérielle en position debout qui provoque des vertiges,
étourdissement ou évanouissement,
·
hoquet.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de l'aripiprazole en voie orale
mais leur fréquence de survenue n'est pas connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles):
·
bas taux de globules blancs,
·
bas taux de plaquettes,
·
réaction allergique (par exemple gonflement des lèvres, de la langue, de la face et de la gorge,
démangeaisons, éruption cutanée),
apparition ou aggravation d'un diabète, acidocétose (cétone dans le sang et les urines) ou coma,
·
taux de sucre dans le sang élevé,
·
manque de sodium dans le sang,
·
perte d'appétit (anorexie),
·
perte de poids,
·
prise de poids,
·
idées suicidaires, tentatives de suicide et suicide,
·
sensation agressive,
·
agitation,
·
nervosité,
·
association de fièvre, raideur musculaire, respiration rapide, sueurs, diminution de la conscience,
brusques changements de la pression artérielle et du rythme cardiaque,
·
convulsions,
·
syndrome sérotoninergique (réaction qui peut se traduire par des sentiments d'euphorie, une
somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d'ébriété, une fièvre, des sueurs ou des
contractures musculaires),
·
trouble de l'élocution,
·
fixation du globe oculaire dans une position
·
mort subite inexpliquée,
·
irrégularité du battement cardiaque mettant la vie en péril,
·
attaque cardiaque,
·
ralentissement de la fréquence cardiaque,
·
caillots sanguins dans les veines en particulier au niveau des jambes (les symptômes comprennent
gonflement, douleur et rougeur de la jambe), qui peuvent migrer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu'aux poumons provoquant une douleur thoracique et des difficultés respiratoires (si vous
constatez un de ces symptômes, demandez immédiatement un conseil médical),
·
pression artérielle élevée,
·
perte de connaissance,
·
inhalation accidentelle de nourriture avec un risque de pneumonie,
·
spasme des muscles du larynx,
·
inflammation du pancréas,
·
difficultés à déglutir,
·
diarrhée,
·
gêne abdominale,
·
gêne gastrique,
·
insuffisance hépatique,
·
inflammation du foie,
·
coloration jaune de la peau et du blanc de l'oeil,
·
anomalie des paramètres biologiques hépatiques,
·
rash cutané,
·
sensibilité de la peau à la lumière,,
·
calvitie,
·
sudation excessive,
·
réactions allergiques graves telles qu'une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS). Le syndrome DRESS débute par des symptômes
ressemblant à la grippe et un rash sur le visage, puis sur tout le corps, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, accroissement du taux des enzymes du foie
dans le sang et augmentation d'un type de globules blancs (éosinophilie),
·
dégradation musculaire anormale pouvant conduire à des problèmes rénaux,
·
douleur musculaire,
·
rigidité,
·
fuite urinaire involontaire,
·
difficulté à uriner,
·
syndrome de sevrage néonatal en cas d'exposition durant la grossesse,
·
érection prolongée et/ou douloureuse,
·
difficulté à contrôler la température corporelle ou température excessive,
douleur thoracique,
·
gonflement des mains, des chevilles ou des pieds,
·
dans les analyses de sang: variation de la glycémie, augmentation de l'hémoglobine glycosylée,
·
incapacité à résister à l'impulsion, au besoin ou à la tentation d'accomplir un acte qui pourrait
être dangereux pour vous-même ou pour les autres, par exemple:
- impulsion forte à jouer (de l'argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur
votre vie personnelle ou familiale,
- modification ou augmentation de l'intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour
vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues,
- achats ou dépenses excessifs incontrôlables,
- manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps
très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d'habitude et plus que nécessaire
pour atteindre la satiété),
- une tendance à vagabonder.
Informez votre médecin si vous présentez l'un de ces comportements ; il discutera avec vous des
moyens pour gérer ou réduire ces symptômes.
Chez des personnes âgées souffrant de démence, des cas de décès ont été rapportés plus fréquemment lors
de la prise d'aripiprazole. De plus, des cas d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique
transitoire ("attaque") ont été rapportés.

Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Des adolescents âgés de 13 ans ou plus ont eu des effets indésirables qui étaient similaires en termes de
fréquence et de nature à ceux des adultes, à l'exception de la somnolence, des tremblements incontrôlés et
des mouvements saccadés, de l'agitation, et de la fatigue, qui étaient très fréquents (plus de 1 patient sur
10), mais aussi des douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, de la sécheresse de la bouche, de
l'augmentation du rythme cardiaque, de la prise de poids, de l'augmentation de l'appétit, des contractions
musculaires, de mouvements incontrôlés des membres, et des sensations d'étourdissement qui étaient
fréquents, en particulier quand le patient se levait d'une position allongée ou assise (plus de 1 patient sur
100).

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également
déclarer les effets indésirables directement via via le système national de déclaration décrit en Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur la plaquette après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Aripiprazole Zentiva
La substance active est l'aripiprazole.
Chaque comprimé contient 5 mg d'aripiprazole.

Chaque comprimé contient 15 mg d'aripiprazole.
Chaque comprimé contient 30 mg d'aripiprazole.
Les autres composants sont le lactose monohydraté, la cellulose microcristalline, la crospovidone,
l'hydroxypropylcellulose, la silice colloïdale anhydre, la croscarmellose sodique, le stéarate de
magnésium.

Qu'est-ce qu'Aripiprazole Zentiva et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 5 mg sont ronds, blanc à blanc cassé, plats et à bords biseautés, non
enrobés, gravés "5" sur une face et sans inscription sur l'autre face, d'environ 6 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 10 mg sont ronds, blanc à blanc cassé, non enrobés, gravés "10" sur
une face et avec une barre de cassure sur l'autre face, d'environ 8 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 15 mg sont ronds, blanc à blanc cassé, plats et à bords biseautés,
non enrobés, gravés "15" sur une face et sans inscription sur l'autre face, d'environ 8,8 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 30 mg sont blanc à blanc cassé, oblongs, non enrobés, gravés "30"
sur une face et avec une barre de cassure sur l'autre face, d'environ 15,5 x 8 mm.
Boites de 14, 28, 49, 56 ou 98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque

Fabricant
S.C. Zentiva S.A.
50 Theodor Pallady Blvd.
Bucharest 032266
Roumanie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.:
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +32 280 86 420
Tel: +370 52152025
PV-Belgium@zentiva.com
PV-Lithuania@zentiva.com

Luxembourg/Luxemburg
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
: +359 244 17 136
Tél/Tel: +352 208 82330
PV-Bulgaria@zentiva.com
PV-Luxembourg@zentiva.com
Ceská republika
Magyarország
Zentiva, k.s.
Zentiva Pharma Kft.
Tel: +420 267 241 111
Tel.: +36 1 299 1058
PV-Czech-Republic@zentiva.com
PV-Hungary@zentiva.com
Danmark
Malta
Zentiva Denmark ApS
Zentiva, k.s.
Tlf: +45 787 68 400
Tel: +356 2778 0890
PV-Denmark@zentiva.com
PV-Malta@zentiva.com

Nederland
Zentiva Pharma GmbH
Zentiva, k.s.
Tel: +49 (0) 800 53 53 010
Tel: +31 202 253 638
PV-Germany@zentiva.com
PV-Netherlands@zentiva.com
Eesti
Norge
Zentiva, k.s.
Zentiva Denmark ApS
Tel: +372 52 70308
Tlf: +47 219 66 203
PV-Estonia@zentiva.com
PV-Norway@zentiva.com

Österreich
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
: +30 211 198 7510
Tel: +43 720 778 877
PV-Greece@zentiva.com
PV-Austria@zentiva.com
España
Polska
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Zentiva Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 931 815 250
Tel: + 48 22 375 92 00
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PV-Poland@zentiva.com
France
Portugal
Zentiva France
Zentiva Portugal, Lda
Tél: +33 (0) 800 089 219
Tel: +351210601360
PV-France@zentiva.com
PV-Portugal@zentiva.com
Hrvatska
România
Zentiva d.o.o.
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Tel: +385 1 6641 830
Tel: +4 021.304.7597
PV-Croatia@zentiva.com
PV-Romania@zentiva.com
Ireland
Slovenija
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
Tel: +353 818 882 243
Tel: +386 360 00 408
PV-Ireland@zentiva.com
PV-Slovenia@zentiva.com

Ísland
Slovenská republika
Zentiva Denmark ApS
Zentiva, a.s.
Sími: +354 539 0650
Tel: +421 2 3918 3010
PV-Iceland@zentiva.com
PV-Slovakia@zentiva.com

Italia
Suomi/Finland
Zentiva Italia S.r.l.
Zentiva Denmark ApS
Tel: +39-02-38598801
Puh/Tel: +358 942 598 648
PV-Italy@zentiva.com
PV-Finland@zentiva.com

Sverige
Zentiva, k.s.
Zentiva Denmark ApS
: +357 240 30 144
Tel: +46 840 838 822
PV-Cyprus@zentiva.com
PV-Sweden@zentiva.com

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
Tel: +371 67893939
Tel: +44 (0) 800 090 2408
PV-Latvia@zentiva.com
PV-United-Kingdom@zentiva.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations


Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments (EMA): http://www.ema.europa.eu.


Aripiprazole Zentiva 10 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 15 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole Zentiva 30 mg comprimés orodispersibles
Aripiprazole

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Garder cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Aripiprazole Zentiva et dans quels cas est-il utilisé
Aripiprazole Zentiva contient le principe actif aripiprazole et appartient à une classe de médicaments
appelés antipsychotiques. Il est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 15 ans ou plus pour
traiter une maladie caractérisée par des symptômes tels que le fait d'entendre, de voir ou de sentir des
choses qui n'existent pas, d'avoir une suspicion inhabituelle, des croyances erronées, un discours et un
comportement incohérents et un retrait affectif et social. Les personnes qui présentent cette maladie
peuvent également se sentir déprimées, coupables, anxieuses ou tendues.
Aripiprazole Zentiva est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 13 ans ou plus pour traiter des
symptômes de type sentiment d'euphorie, une énergie excessive, une diminution du besoin de sommeil, le
fait de parler trop vite avec une accélération des idées et parfois une irritabilité sévère. Chez l'adulte, il
prévient également la survenue de ces symptômes chez les patients ayant répondu au traitement par
Aripiprazole Zentiva comprimés orodispersibles.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Aripiprazole Zentiva

Ne prenez jamais Aripiprazole Zentiva

·
si vous êtes allergique à l'aripiprazole ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Aripiprazole Zentiva
Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou si vous voulez vous faire
du mal.
Avant le traitement par Aripiprazole Zentiva, prévenez votre médecin si vous présentez l'un des troubles
ou affections suivantes:
·
taux élevé de sucre dans le sang (se manifestant par des symptômes tels que soif excessive, urines
diabète.
·
Crise d'épilepsie (convulsions), car votre médecin pourra mettre en place une surveillance plus
étroite.
·
mouvements musculaires involontaires, irréguliers, en particulier au niveau de la face.
·
maladies cardiovasculaires (maladies du coeur et de la circulation sanguine), antécédents
familiaux de maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique
transitoire ("attaque"), pression artérielle anormale.
·
caillots sanguins, ou antécédents familiaux de caillots sanguins, car les antipsychotiques ont été
associés à la formation de caillots sanguins.
·
antécédent de paris (jeux) excessifs.
Si vous constatez une prise de poids, des mouvements anormaux, une somnolence gênant votre activité
quotidienne habituelle, si vous rencontrez des difficultés pour avaler ou si vous présentez des symptômes
allergiques, prévenez votre médecin.
Si vous êtes une personne âgée souffrant de démence (perte de la mémoire et d'autres capacités mentales)
et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire ("attaque"),
vous ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou d'auto-agression. Des
idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous souffrez de raideur musculaire ou d'inflexibilité avec une
forte fièvre, sueurs, altération des facultés mentales, ou battements du coeur très rapides ou irréguliers.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des envies ou
besoins impérieux d'adopter un comportement qui vous est inhabituel et que vous ne pouvez pas résister
à l'impulsion, au besoin ou à la tentation d'effectuer des activités qui pourraient être dangereuses pour
vous-même ou pour les autres. C'est ce qu'on appelle les troubles du contrôle des impulsions, qui
comprennent des comportements tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses
excessives, pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec une augmentation des pensées et
des sensations à caractère sexuel.
Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre le traitement.
L'aripiprazole peut causer de la somnolence, une chute de la tension artérielle en position debout, des
étourdissements et des changements dans votre capacité à vous mouvoir et de votre équilibre, ce qui peut
entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises, en particulier si vous êtes un patient âgé ou
débilité.

Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 13 ans. On ignore s'il
est sûr et efficace chez ces patients.

Autres médicaments et Aripiprazole ZentivaInformez votre médecin ou votre pharmacien si vous
prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris les médicaments
délivrés sans ordonnance.
Médicaments réduisant la pression artérielle: Aripiprazole Zentiva peut augmenter l'effet des médicaments
utilisés pour réduire la pression artérielle. Vous devez informer votre médecin si vous prenez un
médicament contre l'hypertension artérielle.
La prise d'Aripiprazole Zentiva avec certains autres médicaments peut nécessiter un changement de votre
dose d'Aripiprazole Zentiva. Il est particulièrement important d'informer votre médecin si vous prenez les
médicaments suivants:
·
médicaments correcteurs du rythme cardiaque (tels que quinidine, amiodarone, flécaïnide)
·
antidépresseurs ou médicaments à base de plantes utilisés pour traiter la dépression et l'anxiété
·
médicaments antifongiques (tels que kétoconazole, itraconazole)
·
certains médicaments utilisés pour traiter l'infection par le VIH (tels qu'éfavirenz, névirapine, et
des inhibiteurs de la protéase comme indinavir, ritonavir)
·
anticonvulsivants utilisés pour traiter l'épilepsie (tels que carbamazépine, phénytoïne,
phénobarbital)
·
certains antibiotiques utilisés pour traiter la tuberculose (rifabutine, rifampicine).
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d'effets indésirables ou réduire l'effet d'Aripiprazole
Zentiva ; en cas de survenue d'un symptôme inhabituel alors que vous prenez un de ces médicaments et
recevez Aripiprazole Zentiva, vous devez consulter votre médecin.
Des médicaments qui augmentent le taux de sérotonine sont généralement utilisés pour le traitement
d'affections incluant la dépression, les troubles anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif
(TOC) et les phobies, ainsi que la migraine et la douleur:
·
triptans, tramadol et tryptophane, utilisés dans les affections incluant la dépression, les troubles
anxieux généralisés, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et les phobies, ainsi que dans la
migraine et la douleur
·
inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS (comme la paroxétine et la fluoxétine),
utilisés dans la dépression, les TOC, la panique et l'anxiété
·
autres antidépresseurs (tels que la venlafaxine et le tryptophane), utilisés dans la dépression
majeure
·
antidépresseurs tricycliques (tels que la clomipramine et l'amitriptyline), utilisés dans la
dépression
·
millepertuis (Hypericum perforatum), utilisé en phytothérapie contre la dépression légère
·
analgésiques (tels que le tramadol et la péthidine), utilisés pour soulager la douleur
·
triptans (comme le sumatriptan et le zolmitriptan), utilisés dans le traitement de la migraine.
Ces médicaments peuvent augmenter le risque d'effets secondaires ; si vous ressentez un symptôme
inhabituel, alors que vous prenez l'un de ces médicaments en même temps qu'Aripiprazole Zentiva,
consultez votre médecin.

Aripiprazole Zentiva avec des aliments, des boissons et de l'alcool
Ce médicament peut se prendre pendant ou en dehors des repas. La consommation d'alcool doit être
évitée.

Grossesse, al aitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou projetez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé Aripiprazole
Zentiva durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse): tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s'alimenter. Si
votre bébé développe l'un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Si vous prenez Aripiprazole Zentiva, votre médecin vous dira si vous devez allaiter en tenant compte du
bénéfice que vous retirerez du traitement et du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant. Vous ne devez
pas faire les deux (être traitée et allaiter). Demandez à votre médecin quelle est la meilleure façon de
nourrir votre enfant si vous recevez ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des étourdissements et des problèmes de vision peuvent survenir pendant le traitement par ce médicament
(voir rubrique 4). Cela doit être pris en considération dans les cas où une vigilance totale est requise, par
exemple lors de la conduite d'un véhicule ou lors de l'utilisation de machines.

Aripiprazole Zentiva contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Aripiprazole Zentiva
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

La dose recommandée pour l'adulte est de 15 mg par jour en une seule prise. Toutefois, votre
médecin peut diminuer la dose ou l'augmenter jusqu'à 30 mg par jour maximum en une seule prise.

Utilisation chez les enfants et les adolescents
Ce médicament peut être débuté à une dose faible sous la forme solution buvable (liquide). La dose peut
être augmentée graduellement afin d'atteindre
pour les adolescents la dose recommandée de 10 mg
une fois par jour. Cependant, votre médecin peut prescrire une dose plus faible ou plus élevée jusqu'au
maximum de 30 mg une fois par jour.
Si vous avez l'impression que l'effet de votre Aripiprazole Zentiva est trop fort ou trop faible, consultez
votre médecin ou votre pharmacien.

Efforcez-vous de prendre Aripiprazole Zentiva
comprimés orodispersibles au même moment chaque
jour. Vous pouvez prendre le comprimé avant, pendant ou après les repas.
N'ouvrir la plaquette qu'au moment de l'administration. Immédiatement après avoir ouvert la plaquette,
retirer le comprimé, après s'être assuré d'avoir les mains sèches, et placer le comprimé orodispersible sur
la langue. Le comprimé se dissout rapidement dans la salive. Le comprimé orodispersible peut être pris
avec ou sans liquide.
Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans l'eau et boire la suspension.

Même si vous vous sentez mieux, ne changez pas la dose ou n'arrêtez pas de prendre votre traitement
par Aripiprazole Zentiva sans avoir préalablement consulté votre médecin.
Aripirazole Zentiva 10mg et 30mg comprimé orodispersible: la barre de cassure n'est pas destinée à briser
le comprimé.

Si vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que vous n'auriez dû

Si vous vous rendez compte que vous avez pris plus d'Aripiprazole Zentiva que ce que votre médecin
vous a prescrit (ou si quelqu'un d'autre a pris de votre Aripiprazole Zentiva), contactez immédiatement
votre médecin. Si vous n'arrivez pas à joindre votre médecin, allez à l'hôpital le plus proche et apportez la
boîte avec vous.
Des patients ayant pris trop d'aripiprazole ont présenté les symptômes suivants:
·
battements rapides du coeur, agitation/agressivité, troubles de l'élocution
·
mouvements anormaux (en particulier du visage ou de la langue) et réduction du niveau de
conscience.
Les autres symptômes peuvent inclure:
·
confusion aiguë, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, de respiration rapide et de
transpiration,
·
raideur musculaire et somnolence ou envie de dormir, respiration lente, étouffement,
augmentation ou réduction de la pression artérielle, anomalies du rythme cardiaque.
En présence d'un des symptômes ci-dessus, contactez immédiatement votre médecin ou un hôpital.

Si vous oubliez de prendre Aripiprazole Zentiva
Si vous avez oublié une dose, prenez-la aussitôt que vous vous en rendez compte mais ne prenez pas deux


Si vous arrêtez de prendre Aripiprazole Zentiva

N'arrêtez pas le traitement simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important de continuer à
prendre Aripiprazole Zentiva aussi longtemps que votre médecin vous l'a prescrit.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10):
·
diabète,
·
insomnie,
·
sensations d'anxiété,
·
sensation d'agitation, incapacité à demeurer immobile/tranquille,
·
akathisie (sensation inconfortable d'agitation interne et un besoin irrésistible de bouger
constamment),
·
mouvements brefs et saccadés involontaires, écriture incontrôlable,
·
tremblement,
·
céphalées,
·
sensation de fatigue,
·
somnolence,
·
étourdissements,
·
vision tremblante et trouble
·
diminution de la fréquence des sel es ou difficultés de défécation,
·
indigestion,
·
se sentir mal,
·
vomissements,
·
se sentir fatigué,
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100):
diminution ou augmentation des taux sanguins de l'hormone prolactine,
·
hyperglycémie,
·
dépression,
·
intérêt sexuel altéré ou hypersexualité,
·
mouvements incontrôlables de la bouche, de la langue et des membres (dyskinésie tardive),
·
trouble musculaire provoquant des mouvements de torsion (dystonie),
·
jambes sans repos,
·
vision double,
·
sensibilité de l'oeil à la lumière,
·
fréquence cardiaque rapide,
·
chute brutale de la pression artérielle en position debout qui provoque des vertiges,
étourdissement ou évanouissment,
·
hoquet.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché d'aripiprazole en voie orale
mais leur fréquence de survenue n'est pas connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles):
·
bas taux de globules blancs,
·
bas taux de plaquettes,
réaction allergique (par exemple gonflement des lèvres, de la langue, de la face et de la gorge,
démangeaisons, éruption cutanée),
·
apparition ou aggravation d'un diabète, acidocétose (cétone dans le sang et les urines) ou coma,
·
manque de sodium dans le sang,
·
perte d'appétit (anorexie),
·
perte de poids,
·
prise de poids,
·
idées suicidaires, tentatives de suicide et suicide,
·
sensation agressive,
·
agitation,
·
nervosité,
·
association de fièvre, raideur musculaire, respiration rapide, sueurs, diminution de la conscience,
brusques changements de la pression artérielle et du rythme cardiaque,
·
convulsions,
·
syndrome sérotoninergique (réaction qui peut se traduire par des sentiments d'euphorie, une
somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d'ébriété, une fièvre, des sueurs ou des
contractures musculaires),
·
trouble de l'élocution,
·
fixation du globe ocyulaire dans une position
·
mort subite inexpliquée,
·
irrégularité du battement cardiaque metten la vie en péril,
·
attaque cardiaque,
·
ralentissement de la fréquence cardiaque,
·
caillots sanguins dans les veines en particulier au niveau des jambes (les symptômes comprennent
gonflement, douleur et rougeur de la jambe), qui peuvent migrer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu'aux poumons provoquant une douleur thoracique et des difficultés respiratoires (si vous
constatez un de ces symptômes, demandez immédiatement un conseil médical),
·
pression artérielle élevée,
·
perte de connaissance,
·
inhalation accidentelle de nourriture avec un risque de pneumonie,
·
spasme des muscles du larynx,
·
difficultés à déglutir,
·
inflammation du pancréas,
·
insuffisance hépatique,
·
inflammation du foie,
·
coloration jaune de la peau et du blanc de l'oeil,
·
anomalie des paramètres biologiques hépatiques,
·
rash cutané,
·
sensibilité de la peau à la lumière,
·
calvitie,
·
réactions allergiques graves telles qu'une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS). Le syndrome DRESS débute par des symptômes
ressemblant à la grippe et un rash sur le visage, puis sur tout le corps, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, accroissement du taux des enzymes du foie
dans le sang et augmentation d'un type de globules blancs (éosinophilie),
·
sudation excessive,
·
dégradation musculaire anormale pouvant conduire à des problèmes rénaux,
·
douleur musculaire,
·
rigidité,
·
fuite urinaire involontaire,
·
difficulté à uriner,
·
syndrome de sevrage néonatla en cas d'exposition durant la grossesse,
·
érection prolongée et/ou douloureuse,
·
difficulté à contrôler la température corporelle ou température excessive,
·
douleur thoracique,
·
gonflement des mains, des chevilles ou des pieds,
Dans les analyses de sang: variation de la glycémie, augmentation de l'hémoglobine glycosylée,
·
incapacité à résister à l'impulsion, au besoin ou à la tentation d'accomplir un acte qui pourrait
être dangereux pour vous-même ou pour les autres, par exemple:
- impulsion forte à jouer (de l'argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur
votre vie personnelle ou familiale,
- modification ou augmentation de l'intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour
vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues,
- achats ou dépenses excessifs incontrôlables,
- manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps
très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d'habitude et plus que nécessaire
pour atteindre la satiété),
- une tendance à vagabonder.
Informez votre médecin si vous présentez l'un de ces comportements ; il discutera avec vous des
moyens pour gérer ou réduire ces symptômes.
Chez des personnes âgées souffrant de démence, des cas de décès ont été rapportés plus fréquemment lors
de la prise d'aripiprazole. De plus, des cas d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique
transitoire ("attaque") ont été rapportés.

Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Des adolescents âgés de 13 ans ou plus ont eu des effets indésirables qui étaient similaires en termes de
fréquence et de nature à ceux des adultes, à l'exception de la somnolence, des tremblements incontrôlés et
des mouvements saccadés, de l'agitation, et de la fatigue, qui étaient très fréquents (plus de 1 patient sur
10), mais aussi des douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, de la sécheresse de la bouche, de
l'augmentation du rythme cardiaque, de la prise de poids, de l'augmentation de l'appétit, des contractions
musculaires, de mouvements incontrôlés des membres, et des sensations d'étourdissement qui étaient
fréquents, en particulier quand le patient se levait d'une position allongée ou assise (plus de 1 patient sur
100).

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la
sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Aripiprazole Zentiva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou sur la plaquette après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Aripiprazole Zentiva
La substance active est l'aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 10 mg d'aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d'aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 30 mg d'aripiprazole.
l'hydroxypropylcellulose, la silice colloïdale anhydre, la croscarmellose sodique, l'acésulfame de
potassium, l'arôme mangue (constitué d'arômes de nature identique, de maltodextrine de maïs, de gomme
arabique (E 414), de triacétine (E 1518), de propylène glycol (E 1520) et d'humidité), le stéarate de
magnésium.

Qu'est-ce qu'Aripiprazole Zentiva et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 10 mg orodispersibles sont blanc à blanc cassé, ronds, gravés "10"
sur une face et avec une barre de cassure sur l'autre face, d'environ 7 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 15 mg orodispersibles sont ronds, blanc à blanc cassé, plat et à
bords biseautés, gravés "15" sur une face et sans inscription sur l'autre face, d'environ 8 mm de diamètre.
Les comprimés d'Aripiprazole Zentiva 30 mg orodispersibles sont ronds, blanc à blanc cassé, gravés "30"
sur une face et avec une barre de cassure sur l'autre face, d'environ 10,2 mm de diamètre.
Boites de 14, 28 ou 49 comprimés orodispersibles.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Zentiva, k.s.
U Kabelovny 130
102 37 Prague 10
République Tchèque

Fabricant
S.C. Zentiva S.A.
50 Theodor Pallady Blvd.
Bucharest 032266
Roumanie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.:
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
Tél/Tel: +32 280 86 420
Tel: +370 52152025
PV-Belgium@zentiva.com
PV-Lithuania@zentiva.com

Luxembourg/Luxemburg
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
: +359 244 17 136
Tél/Tel: +352 208 82330
PV-Bulgaria@zentiva.com
PV-Luxembourg@zentiva.com
Ceská republika
Magyarország
Zentiva, k.s.
Zentiva Pharma Kft.
Tel: +420 267 241 111
Tel.: +36 1 299 1058
PV-Czech-Republic@zentiva.com
PV-Hungary@zentiva.com
Danmark
Malta
Zentiva Denmark ApS
Zentiva, k.s.
Tlf: +45 787 68 400
Tel: +356 2778 0890
PV-Denmark@zentiva.com
PV-Malta@zentiva.com
Deutschland
Nederland
Zentiva Pharma GmbH
Zentiva, k.s.
Tel: +49 (0) 800 53 53 010
Tel: +31 202 253 638
PV-Germany@zentiva.com
PV-Netherlands@zentiva.com

Norge
Zentiva, k.s.
Zentiva Denmark ApS
Tel: +372 52 70308
Tlf: +47 219 66 203
PV-Estonia@zentiva.com
PV-Norway@zentiva.com

Österreich
Zentiva, k.s.
Zentiva, k.s.
: +30 211 198 7510
Tel: +43 720 778 877
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PV-Austria@zentiva.com
España
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Zentiva Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 931 815 250
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PV-Poland@zentiva.com
France
Portugal
Zentiva France
Zentiva Portugal, Lda
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Tel: +351210601360
PV-France@zentiva.com
PV-Portugal@zentiva.com
Hrvatska
România
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Tel: +385 1 6641 830
Tel: +4 021.304.7597
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PV-Romania@zentiva.com
Ireland
Slovenija
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Zentiva, k.s.
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Ísland
Slovenská republika
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Tel: +39-02-38598801
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PV-Finland@zentiva.com

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PV-United-Kingdom@zentiva.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'informations

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments (EMA): http://www.ema.europa.eu.

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